La crise au Moyen-Orient

La communauté mondiale se rend compte que les derniers événements tragiques survenus dans le monde constituent un test majeur – un défi pour notre humanité. Ils éprouvent notre capacité à dépasser le sectarisme, à intégrer tout le monde et, ce faisant, à « ne pas quitter l’enjeu des yeux. L’enjeu c’est l’humanité ».

Le monde est profondément troublé par les excès du conflit israélo-palestinien qui a rapidement dégénéré vers un nettoyage ethnique et un génocide. Dans le même temps, l’humanité est appelée à choisir : certainement pas à choisir son camp, mais à choisir la Justice, la Vie et la Fraternité, le pardon et l’abandon de tout désir de vengeance. La conflagration actuelle doit être considérée dans le contexte de l’oppression et de l’injustice persistantes endurées par le peuple palestinien – décennie après décennie, au moins depuis le début du XXe siècle.

Les divisions et la haine ont prospéré, nourries par la propagande et par la manipulation de ceux qui cherchent à en tirer profit, financièrement ou politiquement. Le nationalisme, l’extrémisme et le fascisme – tant politiques que financiers – ont engendré la séparation, la notion du « nous contre eux ». De telles attitudes doivent être abandonnées car elles n’ont pas leur place dans un monde dans lequel nous savons que nous sommes une seule humanité sur une seule planète. Les dirigeants politiques sont conditionnés par des modes de pensée dépassés ; leurs intérêts territoriaux égoïstes et leurs jeux de pouvoir politique ne font qu’ajouter à la conflagration, qu’ils ne seront peut-être pas en mesure de contenir. Tous les efforts doivent être déployés pour éviter d’entraîner davantage de pays dans cette situation des plus dangereuses.

Maitreya

Benjamin Creme a indiqué à maintes reprises dans ses livres et dans les pages du mensuel Partage international que, bien qu’il faille rechercher une solution et une réconciliation, « il sera nécessaire que Maitreya lui-même intervienne pour qu’une réconciliation puisse se produire ».

Une réponse de Benjamin Creme sur cette question :

Question : Vous avez déclaré que l’une des priorités de Maitreya serait de trouver des solutions au conflit au Moyen-Orient, et que celui-ci ne sera résolu que lorsqu’il se sera réellement manifesté. Est-ce parce que les différents peuples impliqués au Moyen-Orient (musulmans, juifs, chrétiens) le considéreront comme leur Maître commun et reconnaîtront qu’il est venu pour eux tous et que leur séparatisme commencera à changer à partir de là.

Réponse : Les fondamentalistes de toutes les religions seront probablement les derniers à reconnaître Maitreya et à lui répondre, mais ils finiront par le faire.

Le problème israélo-palestinien, qui est au cœur des problèmes du Moyen-Orient, ne pourra, je crois, être résolu que grâce à l’action de Maitreya. Mais même Maitreya ne peut pas imposer de solution, il ne peut que conseiller. Mais son acceptation par d’innombrables millions de personnes dans le monde en tant qu’instructeur et guide spirituel permettra aux juifs israéliens ou aux musulmans palestiniens les plus fanatiques d’accepter plus facilement la nécessité de vivre ensemble côte à côte. Cela ne pourra avoir lieu que lorsque justice sera rendue aux Palestiniens. Lorsque la justice est rendue et perçue comme telle, pleinement et entièrement, alors la solution deviendra acceptable par les musulmans et, même à contrecœur, par les Israéliens. Ils devront finalement apprendre à vivre côte à côte et ils ne pourront le faire que dans la justice. Autrement, il y aurait inévitablement une guerre perpétuelle entre les deux peuples.

Si les problèmes du Moyen-Orient ne sont pas résolus, il n’y aura jamais de paix dans le monde et nous savons que s’il n’y a pas de paix, l’avenir de l’humanité sera vraiment très sombre. Les musulmans attendent l’Imam Mahdi et les juifs attendent le Messie, et beaucoup seront prêts à reconnaître Maitreya comme tel. J’en suis sûr, cela adoucira leur position les uns par rapport aux autres.

Mais l’important est que justice soit rendue aux Palestiniens. La Cisjordanie a été offerte par feu le roi Hussein de Jordanie comme patrie des Palestiniens, ce qui signifie l’ensemble de la Cisjordanie, et non la fraction qui a été laissée aux Palestiniens jusqu’à présent. Cela nécessite le retour dans leur patrie des 4,7 millions de réfugiés, principalement au Liban, et la révision du statut de Jérusalem – ville qui revêt une importance majeure à la fois pour les musulmans, les juifs et les chrétiens – pour en faire une ville ouverte aux trois groupes. Je crois qu’il faudra Maitreya pour réaliser cette réconciliation, mais elle se produira.

Sélection d’enseignements de Maitreya et d’écrits de Benjamin Creme et de son Maître

Il s’agit de comprendre comment l’incapacité de la communauté internationale à trouver une solution au problème israélo-palestinien a joué un rôle dans cette guerre affreuse. Nous sommes conscients que notre contribution à cette question complexe est limitée, mais les textes sélectionnés ici apportent un nouvel éclairage et apportent de l’espoir à une époque où tout espoir semble impossible.

La voix du peuple

Partout dans le monde, de plus en plus de personnes s’expriment et se rassemblent pour protester contre l’approche biaisée d’une situation ancienne et très complexe. Les groupes de défense des droits de l’homme et les organisations humanitaires appellent à un cessez-le-feu immédiat, mais dans certaines démocraties modernes du monde, connues historiquement comme championnes de la liberté et de l’égalité, les manifestations publiques sont entravées, voire interdites, à une époque où la voix du peuple peut et doit jouer un rôle crucial. Un grand nombre d’honnêtes citoyens, des gens ordinaires veulent voir la fin immédiate de cette destruction inutile : pour le bien de l’humanité, de notre avenir et de notre planète, arrêtez maintenant ! Notre avenir collectif dépend de nos choix. Le partage et la justice sont essentiels pour résoudre ce conflit et comme tous les autres.

« Sans partage, il ne peut y avoir de justice ; sans justice, il ne peut y avoir de paix ; sans paix, il ne peut y avoir d’avenir. » (Benjamin Creme)

Articles du Maître de Benjamin Creme

Faites refluer la vague de haine (Partage international, novembre 2001)

Rassemblez toutes les parties concernées par les problèmes qui sont à l’origine de ces actes de violence. Abstenez-vous de tout acte de vengeance désespérée, et ouvrez la porte au dialogue. Faites un effort sincère pour comprendre les motifs de plainte des multitudes, et contribuez à transformer leur vie et leur état d’esprit.

Désormais l’argent et les armes ne suffiront plus aux riches pour imposer leur volonté. Le partage des ressources est inévitable, et constitue le seul chemin possible vers la justice et la paix. Cliquer pour lire l’article complet

Action pour la paix (Partage international, juillet/août 2003)

Les Nations unies doivent peser de tout leur poids sur les Etats-Unis et Israël, résister à la superpuissance et agir en faveur de la paix. Les peuples du monde sont déjà en marche. Ils doivent faire entendre leur voix et exiger la paix. L’avenir leur appartient et, pour le construire, la paix leur est indispensable.

Agissez sans crainte. Faites preuve de sagesse et de diligence dans vos actions et tout ira bien. Cliquer pour lire l’article complet

Le Moyen Orient (Partage international, mai 1991)

La communauté internationale doit accepter la responsabilité de maintenir la paix et la prospérité dans la région, utiliser son autorité toute nouvelle pour amener à la table des négociations les représentants des peuples concernés, et garantir la mise en œuvre des accords de compromis qui devraient suivre des négociations sérieuses. Cliquer pour lire l’article complet

La nécessité d’agir (Partage international, novembre 1990)

La paix résulte d’un équilibre dont l’absence garantit le conflit et la guerre. Cet équilibre, pour être atteint, exige la reconnaissance de l’interdépendance des peuples et des nations, et l’acceptation du fait que les besoins de tous peuvent être satisfaits par un juste partage. Tant que cette prise de conscience n’aura pas commencé à se manifester, et n’aura pas été suivie d’effet, nous connaîtrons un monde instable.  Cliquer pour lire l’article complet