Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu,
Que la lumière afflue dans la pensée des hommes,
Que la lumière descende sur la Terre.

Du point d’Amour dans le Cœur de Dieu,
Que l’amour afflue dans le cœur des hommes,
Puisse le Christ revenir sur Terre.

Du centre où la Volonté de Dieu est connue,
Que le dessein guide le faible vouloir des hommes.
Le dessein que les Maîtres connaissent et servent.

Du centre que nous appelons la race des hommes,
Que le Plan d’Amour et de Lumière s’épanouisse,
Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.

Que Lumière, Amour et Puissance
Restaurent le Plan sur la Terre.


Son origine

Le Christ, Maitreya, utilisa pour la première fois la Grande Invocation en juin 1945, lorsqu’il fit part à ses Frères, les Maîtres de Sagesse, de sa décision de revenir dans le monde.

Sous sa forme originelle, celle que le Christ utilise, elle se compose de sept phrases mystiques formulées dans une langue sacerdotale très ancienne. Les Maîtres en firent une traduction que l’un d’entre eux, le Maître tibétain Djwal Khul, communiqua à l’humanité par l’intermédiaire de sa « secrétaire » Alice Bailey, qui la publia.

La Grande Invocation a ainsi été transmise pour permettre aux hommes d’invoquer eux-mêmes les énergies qui transformeront le monde et rendront possible le retour du Christ et celui de la Hiérarchie.

Elle a été traduite en de nombreuses langues et est utilisée dans le monde entier. Elle n’appartient à aucun groupe particulier, mais à toute l’humanité.

Son rôle dans la méditation de transmission

La Grande Invocation est un instrument d’une puissance extraordinaire qui permet aux groupes de transmission d’invoquer les énergies du Christ et des Maîtres. Récitée en début de séance, elle relie instantanément le groupe à la Hiérarchie et permet ainsi aux Maîtres de distribuer les énergies dans le monde à travers le groupe.

Visualisations

On peut améliorer encore l’efficacité de l’invocation en y ajoutant les visualisations suivantes :

Lorsque vous prononcez la première ligne : « Du point de Lumière… », visualisez le Bouddha (ou pensez à lui si vous ne pouvez le visualiser), incarnation de la Lumière ou de la Sagesse sur la planète. Visualisez-le assis dans la position du lotus, un vêtement safran recouvrant une épaule, la main levée en un geste de bénédiction, et voyez, émanant du chakra du cœur, du centre ajna (entre les sourcils) et de la main levée du Bouddha, une brillante lumière dorée.

Voyez cette lumière pénétrer l’esprit de tous les hommes.

Lorsque vous dites : « Que la lumière descende sur la Terre », visualisez le soleil physique, et voyez-en émaner des rayons de lumière blanche. Voyez cette lumière pénétrer et saturer la Terre.

Lorsque vous dites : « Du point d’Amour… », visualisez le Christ, incarnation de l’Amour, comme vous l’imaginez. Une bonne méthode est de le voir se tenant au bout d’une table en forme de Y renversé, les deux bras du Y ayant la même longueur. Cette table existe réellement, et le Christ la préside. Voyez-le se tenant debout, les bras levés en un geste de bénédiction, et voyez, émanant du chakra du cœur et des mains levées du Christ, une brillante lumière rose (pas rouge). Visualisez cette lumière rose pénétrant le cœur de tous les hommes.

Lorsque vous dites : « Puisse le Christ revenir sur Terre », souvenez-vous que cette phrase ne se réfère pas au Christ seul, mais à l’ensemble de la Hiérarchie, dont il est le centre du cœur. Et même s’il est déjà parmi nous, nous devons continuer à invoquer les autres membres de la Hiérarchie (du moins ceux qui s’extérioriseront peu à peu dans les années à venir), pour entretenir le canal magnétique permettant leur descente.

Lorsque vous dites : « Du centre où la Volonté de Dieu est connue… » (c’est-à-dire Shamballa), visualisez une grande sphère de lumière blanche. Vous pouvez mentalement situer ce centre dans le désert de Gobi, où il se trouve en fait, sur les deux plans supérieurs des quatre plans éthériques. Lorsque, dans l’ère qui vient, l’humanité aura développé la vision éthérique, elle verra et connaîtra ce centre, et bien d’autres encore. Visualisez des rayons de lumière irradiant de cette sphère brillante, pénétrant la planète, et incitant l’humanité à l’action spirituelle.

Faites tout cela avec une intention et une pensée concentrées, l’attention fixée au centre ajna (entre les sourcils), afin de créer avec la Hiérarchie un lien télépathique par lequel les énergies invoquées pourront s’écouler. Il n’est rien que vous puissiez faire de mieux, pour le monde et pour vous-mêmes, que de servir de canal à ces grandes énergies spirituelles.

Réponses à des questions fréquentes 

Q. D’où vient cette visualisation pour la Grande Invocation, et pourquoi n’y a-t-il pas de visualisation suggérée pour la quatrième strophe ?
R. Cette visualisation m’a été transmise par mon Maître pour les groupes de transmission et pour quiconque souhaite l’utiliser. Aucune visualisation n’a été suggérée pour la quatrième strophe, qui ne concerne pas une source d’énergie, mais les effets de celles qui ont été invoquées dans les strophes précédentes.

Q. Telle qu’elle est formulée, la Grande Invocation me met mal à l’aise. Par exemple, la strophe : « Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu, que la lumière afflue dans la pensée des hommes » me semble situer Dieu en dehors de nous et non en nous. Je pense que Dieu est en chacun de nous. Il est l’énergie dont vous parlez ?
R. Dieu est à la fois en nous et à l’extérieur de nous. Le Christ nous a enseigné que Dieu est en nous. Néanmoins, la conception générale de Dieu en Occident est celle d’un Dieu extérieur, devant être adoré et prié de loin, au-dessus et au-delà de sa création, la transcendant et sans contact réel avec elle. L’approche orientale est diamétralement opposée : elle s’adresse au Dieu intérieur. Pour les religions orientales, Dieu est partout ; il n’existe aucun endroit où il ne soit pas. Il est dans toute chose créée : les hommes, les animaux, les arbres, etc… Il n’y a rien dans le monde manifesté qui ne soit Dieu. Tous les êtres sont divins, y compris l’espace qui les unit. Ces religions s’adressent donc au Dieu immanent, « plus proche de nous que notre main ou notre pied, plus proche même que le souffle ».

Ces deux approches sont justes. Dieu est à la fois transcendant et immanent. Dans la religion mondiale à venir, le Christ réunira et fera la synthèse de ces deux concepts. Il montrera que Dieu est transcendant, au-dessus et au-delà de l’homme et de l’ensemble de sa création, tout en lui étant intrinsèque, immanent. Ces deux approches, apparemment contradictoires, sont en fait compatibles. C’est même sur leur synthèse que, réalisant l’un des objectifs de sa mission d’avatar planétaire, le Christ unira l’Orient et l’Occident.

D’autre part, la Grande Invocation ne se réfère pas directement à Dieu, mais au « point de Lumière dans la Pensée de Dieu… » Cette lumière, invoquée par la strophe, est l’énergie qu’incarne ce Grand Etre qu’est le Bouddha. Dieu opère toujours par des intermédiaires : des êtres qui ont démontré d’une manière si parfaite son immanence dans leur vie, qu’ils peuvent en incarner certaines grandes forces.

Le Bouddha incarne la Lumière ou Sagesse de Dieu. Il se trouve toujours sur cette planète, dans le grand centre appelé Shamballa. Il est « le point de Lumière dans la Pensée de Dieu », l’incarnation de la Lumière ou principe de Sagesse sur cette planète.

Cette invocation ne fait donc pas de Dieu un Dieu transcendant. Elle s’adresse à lui à travers ses représentants, dont le Bouddha et le Christ, qui incarnent deux aspects de l’énergie divine : la Sagesse et l’Amour.

Lorsque vous dites : « Du centre où la Volonté de Dieu est connue », vous invoquez l’énergie de Shamballa. Shamballa est le centre où Dieu se réfléchit directement sur cette planète. Cette strophe invoque en fait l’énergie de Volonté, laquelle incarne le Dessein de Dieu. Passant à travers nous, cette énergie se manifeste et devient utilisable dans le monde.

C’est toujours Dieu que nous voyons, se manifestant avec puissance dans le Bouddha, le Christ et, encore plus puissamment, dans Shamballa. Ce sont là des réalités.

Q. Que signifie la phrase de la quatrième strophe : « Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal » ?
R. Les forces du mal ou des ténèbres, de cette planète, reçoivent leurs énergies du plan astral cosmique. Ce sont fondamentalement les forces de la matérialité, de la matière. Elles appartiennent au processus involutif de Dieu — Dieu se manifestant lui-même dans la matière et produisant les paires d’opposés, l’esprit et la matière.

Ces forces involutives soutiennent l’aspect matière de la planète. Limiteraient-elles leur activité à ce dessein qu’elles seraient conformes à la Loi. Mais lorsque leur activité empiète sur l’arc évolutif, sur lequel nous sommes, elle nuit et s’oppose même à notre progrès spirituel.

Q. Maintenant que le Christ est dans le monde, doit-on modifier la Grande Invocation ?
R.
Non. Je sais que certains groupes ont remplacé la phrase : « Puisse le Christ revenir sur Terre », par d’autres, comme : « Le Christ est revenu sur Terre. » C’est une erreur, et ce changement ne provient pas de la Hiérarchie. Ainsi que je l’ai déjà expliqué, « Puisse le Christ revenir sur Terre » ne se rapporte pas seulement à Maitreya, le Christ, mais à la Hiérarchie, dont il est le chef. Il faut donc conserver cette formulation pour invoquer le retour dans le monde extérieur du groupe de Maîtres (en tout, une quarantaine), attendus dans les vingt prochaines années.

Depuis quelques années, d’autres groupes ont également cru bon de modifier la phrase : « Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal. » Là encore, c’est une erreur. La Hiérarchie a pesé très soigneusement chacun des termes de cette invocation, de manière à ce que nous puissions employer avec le maximum d’efficacité le mantra profondément occulte utilisé par Maitreya.

[Source : Benjamin Creme, la Transmission, une méditation pour le nouvel âge.]
On peut commander ou télécharger ce livre gratuitement dans notre boutique.


Les Triangles

Lorsqu’il n’est pas possible de se joindre à un groupe de transmission ou d’en créer un sur le plan physique, la Grande Invocation peut être utilisée, d’une manière très utile pour le monde, en formation triangulaire.  Cela permet également de participer à une forme de service, bien que l’effet soit moins puissant que dans la transmission.

Un triangle est un groupe de trois personnes qui se réunissent chaque jour par la pensée pendant quelques minutes pour une méditation. Il n’est pas nécessaire qu’elles vivent dans la même ville, ni dans le même pays, ni qu’elles accomplissent ce travail à la même heure, car une fois que les liens du triangle sont créés en substance mentale, ils peuvent être ravivés lorsque n’importe quel membre fait le travail.

Reliez-vous mentalement avec les deux autres membres ; visualisez un triangle de lumière blanche circulant au-dessus de vos têtes et voyez-le relié à un réseau de triangles semblables recouvrant le monde ; puis dites la Grande Invocation (à voix haute lorsque c’est possible), l’attention fixée sur le centre ajna (entre les sourcils). Visualisez votre triangle relié avec tous les autres triangles, et avec les groupes de transmission et de méditation de toute la planète. Visualisez la lumière blanche circulant à l’intérieur du réseau de points focaux et se déversant sur le monde, aidant ainsi à former un canal pour déverser la Lumière et l’Amour sur l’ensemble de l’humanité.

A travers les triangles, un réseau de Lumière et de Bonne Volonté recouvrant la planète toute entière est créé et maintenu. Ce réseau produit des fils entrecroisés de substance mentale lumineuse, ou canaux, permettant aux énergies spirituelles de s’écouler.

Le travail des Triangles, introduit par le Maître tibétain Djwal Khul, en collaboration avec Alice Bailey, est un service précieux rendu à l’humanité et il peut s’ajouter à la méditation de transmission.