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juillet 1995 – No 83

Sommaire


 

Article du Maître —

La réalisation du Plan [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Nous sommes à l’aube d’une période de transformations majeures pour le monde : sous peu, toutes les structures amorceront un processus de changement, à commencer par les marchés financiers, qui disparaîtront sous leur forme actuelle. Ainsi les gouvernements ne seront plus soumis aux pressions dues à la spéculation sur les devises, et un système plus équitable d’échanges internationaux pourra se développer. Des mesures à court terme devront être adoptées pour prendre en compte la situation critique des nations les plus pauvres et leur urgent besoin d’aide. Les problèmes liés à la faim et à la maladie, en particulier, devront être abordés sans délai. De nouvelles méthodes de distribution des ressources, fondées sur le partage et la réponse aux besoins existants, supplanteront le système chaotique qui divise si profondément le monde à l’heure actuelle. L’obéissance aveugle aux forces du marché, dont le règne absurde cause aujourd’hui tant de souffrances, cédera la place à une politique plus éclairée et plus juste, qui prendra en compte les besoins de tous.

Des murs d’ingnorance et de cupidité tomberont en ruines

Très bientôt, l’humanité fera les premiers pas dans cette direction. Quand, en réponse à l’appel de Maitreya, les peuples du monde exprimeront leur désir de justice et de paix, les murs d’ignorance et de cupidité qui séparent aujourd’hui les nations s’écrouleront. Elevant la voix à l’unisson, les peuples attaqueront les anciens bastions des privilèges et du pouvoir et les réduiront en poussière. Ainsi en sera-t-il. Ainsi la pensée nouvelle émergera-t-elle du confinement d’un passé vermoulu.

Quand viendra ce moment, les Maîtres eux-mêmes se joindront au concert des revendications de liberté et de justice. Enfin libérés de l’obligation de silence que leur imposait la Loi, les Maîtres et les hommes dresseront ensemble la carte des temps à venir, et traceront l’esquisse d’un plan de changements acceptable par tous. Le consensus sera de mise, et chaque mesure nouvelle sera approuvée et instaurée par l’humanité elle-même.

Les nouvelles structures

Ainsi les nouvelles structures se forgeront-elles et toutes sortes d’expériences seront-elles entreprises. Le fait d’aborder chaque problème sous un jour nouveau favorisera l’émergence de myriades d’idées dont la mise en œuvre changera la face de la Terre.

Une transformation instantanée et totale n’est ni possible, ni souhaitable : l’esprit des hommes plonge encore ses racines dans des temps trop lointains. C’est un changement progressif et sans heurts qui amènera le résultat désiré : émancipation des hommes vis-à-vis des liens du passé ; naissance d’une ère où prévaudront paix et justice, et où les hommes partageront spontanément et dans la joie.

Alors, les hommes connaîtront-ils la vérité longtemps masquée par la cupidité et l’égoïsme : ils sauront que les fils des hommes sont un ; que le Père de tous veille sur le bien-être de tous et donne à chacun selon ses besoins ; que la bonté intrinsèque des hommes continue de briller, transperçant de sa lumière les brouillards de l’ignorance et de l’égarement.

Ainsi soutenus spirituellement, les hommes s’enhardiront et prendront un nouveau départ dans leur long voyage vers la perfection, avec l’assurance de bénéficier constamment de l’aide et des conseils de leurs Frères aînés. Nous, les Maîtres, accueillons avec joie cette opportunité de servir la réalisation du Plan.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

Les hommes marcheront sur la pointe des pieds [sommaire]

SÉMINAIRE 1994 : « Servir d'une manière nouvelle. »

par Benjamin Creme,

L’article suivant est la transcription d’une conférence donnée par Benjamin Creme lors des rencontres des groupes de Transmission, à San Francisco (Etats-Unis), en juillet 1994, et à Kerkrade (Pays-Bas), en septembre de la même année. Cette conférence se base sur l’article du Maître de Benjamin Creme, publié dans le numéro d’août/septembre 1994 de Partage international : « Servir d’une manière nouvelle. » Pour plus de commodité, cet article est reproduit ci-dessous.

Servir d’une manière nouvelle

par le Maître – –, par l’entremise de Benjamin Creme

Comme approche à grands pas l’heure où l’humanité verra le Christ, il serait sage d’accorder quelque attention aux répercussions probables de cet événement capital. Avant tout, les hommes feront la découverte d’une situation nouvelle, totalement différente de tout ce qui leur est familier : rien de comparable n’aura jusqu’alors été vécu par qui que ce soit sur Terre ; personne, où que ce soit, n’aura déjà entendu résonner en lui les pensée émises en ce jour à nul autre pareil. Jamais auparavant n’aura retenti cet appel à la divinité des hommes, les mettant au défi de donner un sens à leur présence en ce monde. Chacun individuellement, solennellement face à lui-même, connaîtra alors la signification et la finalité de sa vie, vivant à nouveau la grâce de l’enfance, la pureté d’une aspiration libérée du moi. Pendant ces précieux et courts instants, les hommes redécouvriront la joie d’une pleine participation aux réalités de la Vie, ils se sentiront reliés les uns aux autres, comme au souvenir d’un lointain passé. Tout à coup, ils prendront conscience que leur vie, jusque là, a été par trop insignifiante, dépourvue, pour la plupart, de tout ce qui aurait pu la leur rendre chère : la fraternité et la justice, la créativité et l’amour. Beaucoup sauront pour la première fois qu’ils comptent, qu’ils ont leur importance dans l’ordre des choses. Un sentiment inaccoutumé de respect de soi-même remplacera leur actuelle sensation d’impuissance ; les drogues de toute nature perdront sur eux leur emprise. En silence, les hommes verseront des larmes d’humbles reconnaissance, et d’aspiration au bien.

Le travail de reconstruction

A compter de ce jour, un nouvel esprit de sainteté commencera à régner sur la Terre ; pendant quelques temps, les hommes marcheront sur la pointe des pieds. Bientôt cependant, ils se rendront compte que les changements nécessaires pour le monde sont aussi importants qu’ils sont nombreux, et qu’ils requièrent patience et dévouement, imagination et confiance. Avant longtemps, les hommes s’engageront partout dans le travail de reconstruction, de réhabilitation du monde. L’assistance aux pauvres et à ceux qui ont faim sera mise à l’honneur, et ainsi prendra fin à jamais un sacrilège au sein de l’humanité : des millions d’hommes connaîtront pour la première fois le bonheur paisible de voir leurs besoins satisfaits ; les corps suppliciés des affamés ne défigureront plus les écrans de télévision de ceux qui vivent dans l’aisance ; les hommes ne verront plus leurs frères mourir sous leurs yeux. Ainsi sera tournée une page sombre de l’histoire de la race humaine.

Le cœur et l’esprit des hommes se mobiliseront pour produire des changements sans précédent ; rien ne saura résister à l’assaut du renouveau, hormis ce que le passé comportait de plus noble. Quotidiennement, les transformations qui s’offriront aux yeux de l’homme lui seront source d’admiration et d’inspiration : un monde nouveau se construira dans l’éclatante lumière du jour. Tous participeront à leur façon, chacun contribuant par sa vision à enrichir le tout.

Pour beaucoup, la présence même du Christ constituera un problème : leurs croyances de longue date en seront profondément ébranlées. Ils ne pourront éviter une période d’intense questionnement dans leurs efforts pour comprendre cette nouvelle révélation ; les vieux credo ont la vie dure, et ne disparaissent qu’au prix d’amères souffrances. Pourtant, des millions d’hommes répondront d’un cœur léger, heureux d’accepter l’Instructeur en leur sein. Avec le temps, il en demeurera peu pour s’opposer à la reconnaissance générale que le Christ, en la personne de Maitreya, foule à nouveau le sol de la Terre.

Une œuvre éducative de vaste envergure

Relativement peu nombreux, ceux qui ont ouvert la voie pour préparer cette époque se verront alors présenter un nouveau champ de service : il s’agira d’une œuvre éducative de vaste envergure. De toutes parts surgiront les interrogations ; une soif de connaissance restée longtemps inassouvie débordera comme une rivière que ses digues ne parviennent plus à contenir. Beaucoup chercheront à comprendre les antécédents et la genèse d’un tel événement ; pour d’autres, c’est l’avenir immédiat qui sera source des plus grandes préoccupations. D’autres encore éprouveront le besoin de contester le bien-fondé de toute explication, se refusant résolument à admettre tout ce qui s’écarte de leurs propres croyances. Tact et persuasion devront être ainsi à l’ordre du jour, pour ne pas prêter le flanc aux accusations de sectarisme et d’arrogance.

Dans le monde entier, des groupes auront leur rôle à jouer pour assurer la plus large dissémination des enseignements nécessaires. Si certains sont encore du domaine de l’avenir, il en est beaucoup qui déjà reposent entre les mains des hommes, n’attendant que d’éveiller leur intérêt. Efforcez-vous, c’est un conseil, d’acquérir l’habitude de lire abondamment, afin de pouvoir informer et guider ceux qui cherchent sur la voie. L’étude systématique des enseignements, et les efforts sincères que vous ferez pour vivre selon les préceptes de Maitreya, vous donneront l’équilibre et l’autorité nécessaires pour enseigner. Tous ceux qui seront ainsi pourvus pourront tirer profit de cette opportunité de servir d’une manière nouvelle. Saisissez-la, c’est un conseil, avec empressement et une humble fierté.

Je ne sais si vous y avez réfléchi, mais lorsque Maitreya s’exprimera, en tant qu’Instructeur mondial du nouvel âge, et qu’il éclairera l’humanité sur certains concepts qui sont devenus évidents aux étudiants de la tradition ésotérique que nous sommes, et qui nous sont devenus familiers alors que nous travaillions à faire connaître sa présence dans le monde, ce sera pour la plupart des gens une extraordinaire révélation.

« Avant tout, les hommes feront la découverte d’une situation nouvelle, totalement différente de tout ce qui leur est familier : rien de comparable n’aura jusqu’alors été vécu par qui que ce soit sur Terre. »

L’humanité dans son ensemble ne connaît pas l’existence de la Hiérarchie. Elle n’ignore pas, bien sûr, l’existence du Christ, et croît qu’il vit au Paradis, dans un endroit retiré du ciel, et attend la fin du monde pour revenir sur un nuage. Comme vous le savez, les chrétiens traditionalistes vivent généralement dans cette croyance. Les autres religions ont leurs propres scénarios, tous aussi improbables, en ce qui concerne le retour de l’Instructeur parmi nous. Les musulmans attendent l’Imam Mahdi, qui ne peut venir que le jour du Jugement, à la fin des temps et à Damas, « le centre du monde », à midi ; il apparaîtra soudain en disant : « Je suis venu. Donnez-moi du pain. Donnez-moi des vêtements. » Les hindous ont leur propre interprétation, attendant l’Avatar Kalki ou le retour de Krishna, à la fin de l’ère du Kali Yuga.

J’ai entendu dire, tout récemment, que Saï Baba venait d’annoncer la fin de l’ère du Kali Yuga. Je pensais qu’il l’avait déjà annoncée il y a plusieurs années, et nous l’avions publié dans Share International ; mais nous sommes toujours en avance sur les événements ! Mon Maître avait affirmé, tout comme swami Premananda, que c’était vraiment la fin du Kali Yuga et nous l’avions publié à ce moment-là.

Le Kali Yuga

Cependant, selon une rumeur venant, comme toujours, de Puttaparti, Saï Baba aurait déclaré que l’ère du Kali Yuga était maintenant terminée, et que cette semaine du lundi 18 àaujourd’hui vendredi 22 juillet 1994, était une période particulièrement importante dans la vie de la Terre. Pour autant que je le sache, il n’est pas allé jusqu’à expliquer pourquoi c’était si important, si crucial. Naturellement, j’ai vérifié auprès de ma propre source d’information. Apparemment, Saï Baba a fait allusion au fait que cette semaine constitue le point culminant d’une longue période d’épreuves et de tests pour la Terre, et que la Terre, c’est-à-dire principalement l’humanité, mais pas seulement elle, l’a traversée sans dommage.

Par exemple, une grande bataille s’est déroulée sur les plans cosmiques, entre les forces de Lumière, dirigées par Maitreya, et certaines forces cosmiques du mal. Cela s’est terminé récemment par un triomphe pour notre Hiérarchie spirituelle. Maitreya attendait justement une telle période pour émerger publiquement. Comme vous le savez, à d’autres moments, en particulier en 1985, lorsque Maitreya était prêt à rencontrer un groupe de journalistes à Londres, il y avait eu une grande bataille, également sur les plans cosmiques, entre ces forces et notre Hiérarchie planétaire. Elle s’est également terminée par un triomphe pour notre Hiérarchie, mais au détriment de l’apparition publique de Maitreya. En effet, cette bataille avait mobilisé tous les efforts combinés de la Hiérarchie afin de contenir l’assaut qui avait été lancé.

Je reconnais les signes. Je sais que lors de telles périodes, quand se déroulent des combats cosmiques dont l’humanité ignore tout, mon Maître devient vraiment très lointain. Je peux ressentir son éloignement. Bien qu’il réagisse et réponde aux questions posées, c’est comme si ses réponses venaient à travers une série de filtres et de barrières. Tous les Maîtres sont alors focalisés sur leur méditation. La même chose s’est produite dans les deux ou trois mois qui ont précédé juillet 1977, lorsque Maitreya est descendu de sa retraite dans l’Himalaya.

Ayant accepté l’invitation d’apparaître sur une importante chaîne de télévision américaine, Maitreya attend maintenant le meilleur moment possible pour le faire. Il faut pour cela que les énergies spirituelles soient à leur maximum, qu’une réserve d’énergie ait été accumulée afin de garantir (dans la mesure où une telle garantie est possible) une réponse correcte de la part de l’humanité, de manière à ce que cela ne soit pas inutile et que cette émission soit bien accueillie et suscite une réponse très positive.

Pendant les trois Fêtes spirituelles d’avril, mai et juin, de puissantes énergies ont été déversées dans le monde : celles de l’esprit de Paix, du Bouddha, de l’Avatar de Synthèse, les énergies du Verseau focalisées à travers Maitreya, et d’autres énergies. Toutes ces énergies se sont accumulées avec une puissance inouïe. L’Avatar de Synthèse, notamment, que j’ai ressenti comme jamais auparavant, venant en même temps que la force de Shamballa, ce qui est inhabituel ; d’ordinaire c’est l’un ou l’autre. Tout cela a érigé une barrière contre les forces cosmiques mobilisées contre nous, l’arrière-garde, si je puis dire, de ces forces matérialistes essayant d’empêcher notre Hiérarchie spirituelle de se manifester ouvertement dans le monde.

Elles n’ont pas réussi, ne réussiront pas, et la voie est maintenant libre pour la manifestation publique de Maitreya et des autres Maîtres. Je crois que c’est ce que Saï Baba a voulu dire lorsqu’il a fait savoir que la période du 18 au 22 juillet serait d’une importance capitale. La roue a tourné. Nous sommes maintenant dans l’ère du Verseau. Je sais que Maitreya a dit que lorsque la Terre avait ralenti sa vitesse de rotation, se rapprochant ainsi symboliquement du Soleil, le mouvement de la roue avait été amorcé. C’était le commencement d’un processus qui arrive maintenant à son point culminant. Nous sommes à la fin du Kali Yuga, et l’Avatar Kalki peut venir. Maitreya est bien sûr l’Avatar Kalki.

Même le jour de sa Déclaration, je doute que Maitreya affirme : « Je suis le Christ. » Il dira probablement quelque chose comme ceci : « Des millions d’êtres m’attendent comme le Christ, et c’est pour répondre à leur espérance que je viens. » Quelque chose de ce genre.

Il fera savoir au monde entier qu’il a vécu non pas au « ciel », mais dans l’Himalaya, pendant deux mille ans et plus ; qu’il est à la tête d’un vaste groupe d’êtres également très avancés, bien qu’à des degrés différents, et qu’un nombre croissant d’entre eux sera présent dans le monde. Quatorze sont déjà parmi nous, en comptant Maitreya, ce qui est beaucoup.

Cela sera une révélation pour l’humanité. A ce sujet, il y a un point sur lequel je suis en désaccord avec le Maître D. K. J’ai beaucoup de mal à être de son avis lorsqu’il dit que l’idée de la Hiérarchie s’est infiltrée jusqu’à « l’homme de la rue ». Je pense qu’aujourd’hui probablement tout le monde, en Californie, a entendu parler des Maîtres. Mais à Kansas City ? Cleveland ? Detroit ? J’en doute. A Manchester ? Birmingham ? Brême ? Yokohama ? Non, je suis sûr qu’en de nombreux endroits du globe, que même dans les plupart, l’idée de la Hiérarchie n’a jamais pénétré dans la conscience des gens.

Ils entendront parler de la Hiérarchie pour la première fois le jour de Déclaration. Et par celui qui la connaît le mieux, celui qui guide le groupe des Maîtres. Cette révélation leur sera faite d’une manière extraordinaire : par adombrement mental. Comme le Maître l’exprime, « chacun individuellement, solennellement face à lui-même » entendra cette voix au fond de son cœur. Pouvez-vous imaginer ce que sera cette expérience pour l’ensemble de l’humanité qui n’a jamais entendu parler des Maîtres ou d’un Christ qui n’est pas là-haut dans le Paradis ; d’un grand Instructeur qui est réellement là, sur un écran de télévision et qui s’adresse pour la première fois à l’humanité toute entière, de cette manière extraordinaire ? Pouvez-vous imaginer ce que cela signifiera, le choc sur la conscience de ce vaste ensemble de l’humanité, probablement pour la plupart des cinq milliards et demi d’habitants de la Terre.

Jusqu’à présent, je n’avais jamais saisi l’immensité de la portée de cet événement. J’en ai parlé très souvent, mais jamais jusqu’à maintenant, et probablement même pas à présent, je n’ai pas été capable de me rendre compte de l’immense impact de tout cela, de l’énormité, de la nouveauté et du caractère unique de cet événement. Pour la première fois dans l’Histoire, il y aura un contact télépathique mondial. Tous les habitants de la Terre seront en contact avec un homme, dont ils entendront les paroles dans leur propre langue, qui s’adressera directement à chacun « individuellement, solennellement face à lui-même ». Ils regarderont tous l’écran et ils se tourneront vers leurs voisins pour demander : « Entendez-vous la même chose que moi ? » Grâce au ton de la voix, si on peut dire, à la teneur de la pensée, à la solennité des idées, à l’immensité des concepts, les hommes feront une expérience inconnue jusqu’alors. C’est quelque chose de phénoménal. Nous nous trouvons à un moment unique de l’histoire de notre planète.

Un euphémisme

« Une situation totalement diffé­rente. » C’est un bel euphémisme ! « Totalement différente de tout ce qui leur est familier. » Une situation nouvelle. Nous saurons soudain que nous n’avons plus besoin d’attendre l’arrivée des ovnis pour avoir des Etres éclairés parmi nous. Nous saurons que « cet » homme est l’Etre le plus éclairé que nous puissions rencontrer. De plus, il ne vient pas seul. Il est accompagné d’un groupe important d’hommes également éveillés, qui vont vivre parmi nous, qui seront accessibles, apportant leur savoir, prodiguant leurs enseignements, guidant et conseillant l’humanité. Ce qui signifie obligatoirement un soulagement extraordinaire de l’anxiété et de la dépression pesant sur l’humanité. Vous pouvez imaginer quel effet cela produira lorsque l’humanité qui, dans son immense majorité, vit dans le stress et l’angoisse, entendra ses paroles d’espoir et de sollicitude.

La plupart des gens, qu’ils meurent de faim ou soient multimillionnaires, vivent dans un état de stress. Tous ceux qui vivent aujourd’hui et font preuve d’une certaine sensibilité, vivent nécessairement dans des conditions de contrainte et de tension : d’espérance intérieure à cause de leur sensibilité en tant qu’âmes, mais peut-être sans savoir ce qui se passe, répondant probablement aux énergies de manière négative, les considérant simplement comme quelque chose d’imposé qui les entraîne dans une direction qu’ils n’ont pas envie de suivre. D’autres acceptent avec joie ces énergies et, sans savoir d’où leur vient l’inspiration, valorisent les idées constructives qui permettront d’exprimer ces énergies dans le monde de la forme. Les individus auront ces différents types de réaction, pas seulement face aux énergies, mais aussi face à celui qui les porte, le Porteur d’eau. Je ne sais pas si ce jour-là, il se donnera lui-même ce nom de Porteur d’eau, mais je crois deviner qu’il ­le fera.

« Personne, où que ce soit, n’aura déjà entendu résonner en lui les pensées émises en ce jour à nul autre pareil. Jamais auparavant n’aura retenti cet appel à la divinité des hommes, les mettant au défi de donner un sens à leur présence en ce monde. »

C’est un défi. Maitreya présentera au monde un choix : ou bien continuer à vivre comme nous le faisons, en gardant nos vieilles habitudes d’avidité et d’égoïsme, et nous détruire nous-mêmes ; ou bien manifester enfin le potentiel divin de chacun d’entre nous, en saisissant les réalités de la vie : l’unité de l’âme, et par conséquent, l’unité de l’humanité en tant que groupe d’âmes en incarnation. Cela sera une révélation pour la plus grande partie de l’humanité.

Des millions d’individus, déjà, croient à l’existence de l’âme, à l’idée de l’âme, mais n’ont, me semble-t-il, que très peu de notions de ce que l’âme est réellement. Pour la plupart des chrétiens, et pas seulement pour eux, l’âme est une entité divine merveilleuse, belle, puissante, qui vit dans le ciel, et qu’à notre mort, nous rencontrerons et connaîtrons pour la première fois. Et cela se termine ainsi ; nous continuons à vivre en tant qu’âmes, en jouant de la harpe si nous le souhaitons. Et un jour, à la fin du monde, le Christ descendra et les « cieux » connaîtront un grand ravissement.

C’est une belle idée, mais c’est une idée mystique. La vérité est encore plus belle, plus merveilleuse : cette divinité peut se manifester sur le plan physique, tel est son dessein. C’est un mystère d’une beauté plus grande que toute béatitude « céleste ». Faire descendre la réalité de l’âme, cette divinité, jusqu’au plan physique et la manifester en la personne d’un Maître, d’un Krishnamurti ou d’un Léonard de Vinci, est, me semble-t-il, un mystère d’une beauté bien plus grande que l’idée d’une union mystique dans les « cieux ».

Quelle révélation pour l’humanité ! Nous saurons que nous sommes des âmes. Cela nous sera présenté de telle manière que nous en saisirons immédiatement la réalité et que nous sentirons cette divinité en nous. Le principe christique, l’énergie incarnée par Maitreya, s’écoulera, comme il l’a dit, avec une puissance inouïe. Cela sera, dit-il, comme s’il « étreignait toute l’humanité ». Extraordinaire expérience pour nous tous.

Signification et finalité

« Pendant ces précieux instants, dit le Maître, chacun individuellement face à lui-même, connaîtra alors la signification et la finalité de la vie. »

Durant cet adombrement, en entendant résonner en nous les paroles de Maitreya, nous aurons pour la première fois la vision de notre structure spirituelle réelle : un esprit qui se reflète en tant qu’âme et qui se manifeste sur le plan physique en tant que personnalité. Ce sera clair, immédiatement saisi, si ce n’est entièrement compris, pour la première fois par des millions d’individus. Evénement extraordinaire pour la plupart des hommes, qui entendront exprimer des idées devenues familières à ceux qui s’intéressent aux enseignements ésotériques, même s’ils ne les comprennent pas vraiment et ne les mettent pas en pratique.

Chacun « individuellement, et solennellement face à lui-même » connaîtra cela pendant le court moment où Maitreya adombrera le monde, une demi-heure ou peut-être 35 minutes, tout au plus. Alors, l’humanité se tiendra immobile. Personne ne fera rien d’autre, tous écouteront, expérimentant les idées exprimées, scrutant au fond d’eux-mêmes, lorsqu’il leur parlera de cœur à cœur, de sorte que leur attention sera focalisée sur leur vraie réalité, sur leur Etre dans le cœur, et non pas sur leur sens d’identité en tant que M. Smith, Mme Johnson ou qui que ce soit d’autre. A ce moment-là, l’humanité fera soudain l’expérience de ce qu’elle est réellement : un groupe d’âmes en incarnation, d’êtres divins.

Après nous avoir donné le sentiment de notre divinité, il nous présentera le défi de cette divinité. Il nous parlera des besoins du monde : des millions d’êtres qui meurent de faim, « un sacrilège au sein de l’humanité », comme dit le Maître. Il nous montrera que ce problème devra être réglé en priorité par une humanité renouvelée et régénérée. Que si nous laissons des hommes dépérir et mourir de faim dans un monde d’abondance, nous n’avancerons jamais d’un pas dans la manifestation de cette divinité, dont il nous aura fait prendre conscience peut-être pour la première fois. En l’écoutant, nous nous sentirons nous-mêmes divins. Nous réaliserons que nous sommes tout à fait différents de ce que nous pensions. Nous retrouverons les sentiments que nous éprouvions étant enfant. Le Maître l’exprime d’une manière si belle : « Chacun individuellement, solennellement face à lui-même, connaîtra alors la signification et la finalité de sa vie, vivant à nouveau la grâce de l’enfance, la pureté d’une aspiration libérée du moi. »

Ce qui fait la beauté de l’enfant, c’est qu’il a en lui toute l’aspiration d’une âme en incarnation. Pas le moins du monde souillée de septicisme, de cynisme. L’enfant sait où est la vérité. Il dit : « Si la maladie existe dans le monde, on devrait la faire disparaître d’un coup de baguette magique. Ne serait-ce pas merveilleux si nous pouvions supprimer tous les malheurs du monde comme par enchantement ? » Tous les enfants veulent débarrasser le monde de ses maux et font appel à l’idée de magie, aspiration totalement dénuée d’égoïsme. Quand le cœur parlera, lorsque l’énergie du Christ, s’écoulant à flots à travers le cœur de tous les hommes, réveillera en chacun de nous cette pure aspiration dans sa fraîcheur primordiale, le monde se tournera vers lui.

La joie

« Pendant ces précieux et courts instants, les hommes redécouvriront la joie d’une pleine participation aux réalités de la vie, ils se sentiront reliés les uns aux autres, comme au souvenir d’un lointain passé. »

Les hommes réaliseront pour la première fois que jusqu’à présent leur vie n’a pas eu plus de réalité qu’un jeu. Qu’ils n’ont jamais vraiment touché le cœur de la réalité, excepté peut-être dans leur enfance, jamais connu cette expérience simple, directe, spontanée, de ce qu’est la vie, de ce qu’elle est réellement dans l’instant présent, expérience que l’enfant fait automatiquement, instinctivement. Cette absorption pleine, riche et totale et cette concentration sur l’expérience de chaque instant de la vie, sont entièrement recouvertes par les contraintes, les activités, les soucis et les problèmes qui submergent tout individu adulte dans le monde. Peu nombreux sont ceux qui peuvent jouir longtemps et totalement de la beauté de la vie, s’y absorber pleinement.

Durant ce moment privilégié, cette demi-heure ou quelle qu’en soit la durée, l’humanité toute entière expérimentera cette joie que connaît l’enfant, d’être pleinement en vie. Et d’être vivant, non pas simplement dans un sens physique de bien-être, de bonne santé, mais le sentiment d’être entier, relié à la réalité de la vie sur ses différents plans. Ce sera quelque chose de totalement neuf, et cependant les gens se diront : « Voici enfin la vérité et elle nous concerne tous. » Ils se sentiront reliés les uns aux autres même sans se voir, parce qu’ils sauront que chacun dans le monde partage la même expérience. Elle sera vécue, bien sûr, plus ou moins profondément, suivant les individus. Pour certains, tout ce qu’ils entendront sera un sujet d’inquiétude. D’autres ouvriront leur cœur, boiront la Parole et ressentiront toute la bénédiction d’une telle expérience.

« Comme au souvenir d’un lointain passé. »

Les hommes ont, au plus profond d’eux-mêmes, le sentiment de vies antérieures, d’expériences passées, de contacts avec l’âme, d’une vie hors du corps aussi bien que sur le plan physique. C’est quelque chose d’inscrit dans la conscience de chacun. A ce moment privilégié, ils se sentiront reliés à la totalité de leurs expériences antérieures et ils sauront que ce lien existe pour chacun. Nous sommes tous des parties d’une grande Sur âme. Sur le plan physique, cela donne le sens de la fraternité, de l’interconnexion ; et dans le cas de la plupart des gens, « comme le souvenir d’un lointain passé », une idée du chemin, du chemin du retour, sera enregistrée et ils diront : « Oui, voilà la vérité ! Cela se passe ainsi. » La vérité révélée par Maitreya deviendra une expérience au sens énergétique, mais aussi sur le plan de la conscience et de la mémoire. Les paroles, leur sens, l’information transmise et l’expérience réelle du principe christique éveilleront tout cela en chacun.

« Tout à coup, ils prendront conscience que leur vie, jusque là, a été par trop insignifiante, dépourvue, pour la plupart, de tout ce qui aurait pu la rendre chère : la fraternité et la justice, la créativité et l’amour. »

Peu d’hommes savent ce qu’est la fraternité, et beaucoup ont rêvé de justice, se sont battus pour elle, mais, jusqu’à maintenant, n’ont jamais pu la faire régner à l’échelle mondiale. Quelques-uns ont pu obtenir un certain degré de justice : les syndicats ouvriers ont combattu pour la justice dans les usines, des hommes se sont battus pour la justice dans le monde politique et économique. Il semble en effet que, de tout temps, la plupart des gens ont lutté pour la justice, parce que c’est un concept profondément ancré dans l’esprit humain. Cela veut dire le sens des justes relations. Tous savent instinctivement, dans leurs aspirations les plus élevées, que la vie ne prend tout son sens que dans la justesse des relations. Mais comment y parvenir lorsque la justice n’existe pas ?

Certaines personnes s’enflamment et réagissent vivement contre l’injustice. D’autres la supportent pendant longtemps avant de réagir. Mais chacun, au plus profond de lui-même, aspire à la justice. Je ne puis imaginer quelqu’un qui aimerait l’injustice pour elle-même. Les hommes peuvent s’en accommoder, la provoquer en fait par leurs actions égoïstes, mais aucun d’entre eux n’oserait la présenter comme le meilleur type de relation possible. Ils ne sont pas si stupides ; ils savent bien qu’ils ne rencontreraient aucune crédibilité. La justice est considérée, tout comme l’amour, comme une expression de notre divinité intérieure. Et cela est inséparable. La justice est une, indivisible, tout comme l’amour et la liberté, et c’est ce à quoi tous les êtres aspirent. Ils veulent la justice, même s’ils agissent parfois contrairement à son principe. Les hommes aspirent très souvent à un idéal auquel ils sont eux-mêmes incapables de se conformer. C’est justement à cause de cela qu’ils y aspirent. Parce qu’ils savent que leur conduite, leur nature, ne sont pas à la mesure de cet idéal. Ce sentiment est à la base de la culpabilité. Il peut aussi conduire à des attitudes révolutionnaires.

« Beaucoup sauront pour la première fois qu’ils comptent, qu’ils ont leur importance dans l’ordre des choses. »

Partout, les gens, dans leur majorité, se sentent dénués de toute valeur, à moins d’être nés dans une famille riche ou dans une situation de pouvoir. A moins d’être équipés d’un cerveau puissant, d’avoir une vaste ambition et le dynamisme, l’énergie nécessaire, pour pouvoir matérialiser leurs désirs, ils pensent qu’ils ne comptent pas. Ils se sentent « laissés pour compte ». Pendant des siècles, nos structures politiques et économiques injustes ont créé cette illusion partagée par la plupart des individus : l’idée qu’ils ne comptent pas. Ils ne sont que des gens sans importance, des manœuvres, des paysans, « les travailleurs », des moins que rien, dont les autres tirent profit.

Si vous êtes né dans une situation de pouvoir, si votre père est riche, s’il peut vous laisser beaucoup d’argent ou une situation enviable, si vous pouvez démarrer ainsi dans la vie, vous aurez tendance, à moins d’être un individu remarquablement avancé, à vous complaire dans cette situation, à tirer avantage des injustices qu’elle crée et à les renforcer. Le principe du désir, auquel obéit la personnalité, a été utilisé pour accroître les avantages que les puissants possèdent déjà (bien entendu, je ne veux pas dire que c’est toujours le cas ; il y a eu des réformateurs remarquables). C’est pourquoi le monde change si lentement. Il y a beaucoup d’individus puissants dans le monde qui ont conscience des changements nécessaires, mais qui ne cherchent jamais à les effectuer. Ils ont, au contraire, souvent tendance à renforcer les désavantages subis par les autres, bien qu’ils en aient parfaitement conscience. Ils tendent à accroître leur fortune, à renforcer leur position. C’est pour eux un processus d’auto-défense. Ils maintiennent, ou essayent de maintenir, le statu quo. Mais le statu quo est sur le point de changer dans tous les aspects de la vie ; le temps est venu d’accomplir ces changements. Pour cette simple raison, une grande partie du message de Maitreya sera très désagréable à entendre pour un grand nombre d’individus actuellement puissants et privilégiés.

Le respect de soi-même

« Un sentiment inaccoutumé de respect de soi-même remplacera leur actuelle sensation d’impuissance ; les drogues de toute nature perdront sur eux leur emprise. »

La plupart des individus qui se droguent le font par sentiment d’impuissance. Ils souffrent, comme dit Maitreya, de « famine spirituelle ». Ils ne voient aucun espoir, aucun avenir. Aucun de leurs efforts ne semble jamais aboutir. Ils sont souvent si bas dans l’échelle sociale qu’ils n’ont aucune possibilité d’obtenir ce à quoi probablement ils aspirent : le pouvoir, la richesse, l’admiration, l’amour, l’affection, tout ce à quoi chacun aspire, mais que peu obtiennent en réalité. Il faudrait beaucoup d’énergie, beaucoup de ce qu’on appelle la « chance », et beaucoup de travail acharné, pour réaliser les ambitions que de nombreux drogués possèdent mais qui leur sont inaccessibles. Ils savent qu’ils n’ont pas l’énergie, les possibilités nécessaires. A moins de se libérer de l’emprise de la drogue, il n’est aucun espoir possible pour eux. Sous l’influence de la drogue, ils n’ont pas l’ambition, mais seulement l’idée de l’ambition. Il leur manque, par dessus tout, la volonté de sortir de cette situation. Sans volonté, rien ne peut changer. Mais quand un sentiment de respect de soi-même prendra la place de ce sentiment d’impuissance, alors tout deviendra possible. Et lorsque les changements sociaux, politiques et économiques iront de pair avec ce respect de soi-même retrouvé, et établiront des conditions de vie où chacun trouvera sa place, où chacun comptera, nous aurons une société entièrement nouvelle.

« En silence, les hommes verseront des larmes d’humble reconnaissance et d’aspiration au bien. »

Les gens sont cyniques, mais ce n’est au fond qu’une apparence. La plupart d’entre eux, la vaste majorité, partout, aspire au bien. Ils y aspirent parce qu’ils savent que c’est la seule chose qui importe. Ils savent que la manifestation de ce qu’on appelle de justes relations humaines, est non seulement la prochaine étape que l’humanité doit franchir, mais que c’est une bonne chose, une réalisation nécessaire, à laquelle il faut aspirer de toute son âme.

Chacun aspire à l’amour, à l’affection, à l’harmonie, à l’instauration des conditions dans lesquelles sa créativité pourrait se manifester. Pour la plupart des individus, cela reste inaccessible. Pour eux, la créativité est un rêve qui est mort dans leur ­enfance, avant qu’ils n’aient eu la moindre chance de le réaliser. C’est vrai pour la majorité des cinq milliards et demi d’habitants de la planète. Ceux à qui ont été données l’opportunité, l’éducation et les possibilités financières ou autres, leur ­permettant d’être créatifs, sont relativement peu nombreux ; se sont les plus chanceux. Ce n’est pas parce qu’ils sont supérieurs aux autres, mais à cause de toute une série de circonstances diverses qui déterminent si certaines personnes auront cette « chance » ou, au contraire, seront reléguées aux travaux ­pénibles.

Il s’agit essentiellement d’un problème politico-économique. C’est une crise spirituelle que l’humanité traverse actuellement : nous ne savons pas qui nous sommes véritablement. Nous avons oublié notre identité réelle. Cette crise spirituelle se focalise dans les domaines politiques et économiques, et si nous ne parvenons pas à créer des institutions politiques et économiques spirituelles, nous ne connaîtrons ni la paix ni la justice ; et l’évolution humaine cessera sur cette planète. Telle est la nature de la crise : découvrir qui nous sommes réellement.

Pendant ces minutes précieuses, cette demi-heure, les gens réaliseront qui ils sont. Chaque individu, homme ou femme, en faisant l’expérience de cet adombrement par Maitreya, l’expérience du principe christique, en s’éveillant à son message et à la réalité de sa propre nature spirituelle, dira : « Oui, c’est la vérité ! C’est ce à quoi j’aspire ! Parce que c’est le bien. C’est ce que j’ai toujours désiré. Je me souviens que, lorsque j’étais enfant, c’est ce dont je rêvais pour l’humanité. Puis je l’ai oublié. Je n’y ai plus accordé la moindre pensée pendant les 30, 40, 50 dernières années. » Ils retrouveront dans toute sa fraîcheur l’aspiration qu’ils avaient pour de justes relations. Ils veulent parvenir à ce genre de relations avec les autres, parce qu’ils aspirent au bien. Chacun porte en soi ce besoin de justice, de bonté, de relations justes, de liberté pour tous. Et « les hommes verseront des larmes d’humble reconnaissance ». Ce sera un après-midi très humide !

« A compter de ce jour, un nouvel esprit de sainteté commencera à régner sur la Terre. »

A partir de ce moment-là, et pendant un certain temps, cette sensation se prolongera. L’expérience vécue ce jour-là, pendant une demi-heure, ou quelle qu’en soit la durée, se poursuivra dans le cœur des hommes. Ils se sentiront réconfortés comme jamais auparavant. Ils se diront : « Comme ce serait merveilleux si cela pouvait durer. Je retrouve les sentiments de mon enfance. »

Les hommes retrouveront cette fraîcheur et cette vitalité, cet esprit inspiré et cette allégresse que possèdent les enfants, mais que la plupart des adultes ont perdu parce qu’ils se débattent avec leurs soucis : « Comment vais-je payer le loyer, les frais scolaires, les honoraires médicaux ? » Les gens se font beaucoup trop de souci. Cela les empêche de vivre. C’est cela le mercantilisme. Le mercantilisme a coupé les hommes de la vie réelle, et c’est pourquoi Maitreya affirme qu’il est « plus dangereux qu’une bombe atomique ». Il vole la vie des gens, leur suce le sang jusqu’à la dernière goutte.

« Pendant quelque temps, les hommes marcheront sur la pointe des pieds. »

N’est-ce pas merveilleux ? Les hommes marcheront sur la pointe des pieds. Ne faites pas trop de bruit, cela pourrait rompre cet enchantement. Baissez la voix. Ne criez pas. Laissez-moi garder cette richesse au fond de mon cœur. Les gens ne sauront que faire. Ils voudront préserver ce sentiment qui, bien sûr, ne durera pas éternellement. Mais il durera un certain temps, et cette impression d’avoir touché le divin demeurera.

Un esprit de sainteté

« Un nouvel esprit de sainteté commencera à régner sur la Terre. »

Quand ils verront Maitreya, et que vous aussi le verrez, vous saurez ce que le Maître veut dire. Pour moi, la principale qualité qui émane de Maitreya est la sainteté, le caractère sacré. Il incarne, selon moi, tout ce que vous pouvez imaginer sur Dieu. Il n’est pas Dieu bien sûr (excepté en ce sens que nous sommes tous Dieu), mais il est imprégné de la sainteté, du caractère sacré de Dieu ; le pur amour, la volonté et la sagesse l’entourent comme une aura. C’est ce caractère sacré qui rayonne de lui et qui rayonnera ce jour-là. Il donnera cette même impression à tous ceux, ou à la plupart de ceux qui l’écouteront et expérimenteront son énergie le jour de sa Déclaration.

Le sens du caractère sacré de la vie renaîtra dans l’esprit et dans le cœur des hommes. Pendant un certain temps, personne ne voudra troubler ce sentiment d’avoir vu la vie sous un jour nouveau, d’avoir compris qu’elle est sainte, sacrée et qu’il ne tient qu’à nous de le démontrer : de nous débarrasser de tout le gâchis qui empêche ce caractère sacré de se manifester. Maitreya montrera le lien qui existe entre les problèmes politiques, économiques et sociaux, et la manifestation de ce caractère sacré. Les gens saisiront cela, et ils voudront pendant quelque temps marcher « sur la pointe des pieds ». C’est magnifique.

Bientôt, cependant, les hommes réaliseront que tout n’est pas si simple ; les problèmes seront toujours là. Vous ne pourrez pas, parce que le Christ est dans le monde, vous détourner pour autant des problèmes qui sont bien réels. Nous vivons sur le plan physique, et bien qu’expérimentant pendant un certain temps la sainteté divine et sachant que la vie est vraiment sacrée, nous réaliserons aussi que, pour que cette qualité puisse se manifester, la vie sur le plan physique doit être transformée. Nous ne pourrons contempler plus longtemps le spectacle d’individus qui s’entretuent ou qui meurent de faim au milieu de l’abondance.

« Les hommes se rendront compte que les changements nécessaires pour le monde sont aussi importants qu’ils sont nombreux », vraiment très complexes et multiples, « et qu’ils requièrent patience et dévouement, imagination et confiance. »

Les gens devront croire que Maitreya et les Maîtres connaissent ce dont ils parlent. Ils devront croire sur parole que ces changements transformeront réellement leur vie. Ils devront réaliser que, s’ils veulent éprouver en permanence ce sentiment du divin, expérimenté pendant l’adom­bre­ment, il leur faudra d’abord surmonter des obstacles majeurs : les vieilles divisions politiques et économiques d’un monde où des millions de gens meurent de faim et où d’autres vivent comme des bêtes. Ils ­devront comprendre qu’il leur faudra ­s’attaquer à ces problèmes, même s’ils concernent des régions lointaines comme l’Afrique, l’Inde ou l’Amérique du Sud. Et les hommes s’éveilleront enfin à la réalité de la vie.

La réhabilitation

« Avant longtemps, les hommes s’engageront partout dans le travail de reconstruction, de réhabilitation du monde. »

Avec leur énergie spirituelle, les Maîtres galvaniseront tout autour d’eux. Leur vision des problèmes et de leur solution sera claire et logique. Leurs disciples, hommes et femmes de partout, choisis au moyen d’élections démocratiques, occuperont des postes d’influence et de pouvoir, et réaliseront les changements nécessaires.

Partout les hommes s’engageront dans ce travail. L’assistance aux pauvres, la lutte contre la faim seront « mises à l’honneur ». Maitreya dit que la priorité numéro un est de débarrasser le monde pour toujours de la famine. « Ainsi prendra fin à jamais un sacrilège au sein de l’humanité. » Mettre fin à la famine, nourrir ceux qui ont faim, réhabiliter les pauvres, telle sera la priorité après le jour de Déclaration. Cela devra être entrepris sur une grande échelle. Une nouvelle agence des Nations unies sera créée à cet effet. Un Maître sera à sa tête, ou tout au moins un disciple de troisième degré, qui mettra tout en œuvre pour reconstruire le monde ; le partage de la production mondiale se fera rapidement.

Bien sûr, l’humanité doit l’accepter. Notre libre arbitre ne sera jamais enfreint. Lorsque Maitreya et les autres Maîtres seront connus, les gouvernements se tourneront vers eux et leur demanderont : « Que faire ? Que nous conseillez-vous ? » En raison de l’amplitude des problèmes et de l’urgence des besoins, toutes les ressources seront mobilisées. Les efforts accomplis jusqu’à maintenant par les organisations humanitaires apparaîtront comme des gouttes d’eau dans l’océan, en comparaison de ce qui sera réalisé au cours des premiers mois, et un an ou deux, après le jour de Déclaration.

« Des millions d’hommes connaîtront pour la première fois le bonheur paisible de voir leurs besoins satisfaits. »

Lorsque que nous avons faim, nous achetons quelque chose àmanger. Nous allons au restaurant ou ouvrons le réfrigérateur. Satisfaction paisible, nous n’avons pas à y réfléchir deux fois. Mais si vous vivez dans le tiers monde, si vous faites partie du milliard 300 millions d’individus qui vivent dans la pauvreté absolue, ou des 38 millions qui meurent littéralement de faim, vous ne pouvez pas faire cela.

Ainsi sera tournée ce que Maitreya appelle  : « Cette page sombre de l’histoire de la race humaine. » « Les corps suppliciés des affamés ne défigureront plus les écrans de télévision de ceux qui vivent dans l’aisance ; les hommes ne verront plus leurs frères mourir sous leurs yeux. » C’est une tragédie qui se déroule depuis si longtemps, aussi loin que remonte mes souvenirs.

« Le cœur et l’esprit des hommes se mobiliseront pour produire des changements sans précédent ; rien ne saura résister à l’assaut du renouveau, hormis ce que le passé comportait de plus noble. »

Tout ce qui barre la route aux nouvelles énergies, aux nouvelles structures que ces énergies créeront, pour réaliser la synthèse, le partage, la justice, la liberté pour tous, dans tous les pays sans exception, tout ce qui entrave ces réalisations s’écroulera, n’aura plus cours.

« Hormis ce que le passé comportait de plus noble… » Bien sûr, il reste toujours quelque chose de bon à la fin de chaque ère. Les réalisations de l’époque, les aspirations de millions d’individus, l’empressement à partager, les organisations d’aide humanitaire, des institutions comme les Nations unies et les différents organismes internationaux qui, depuis les coulisses, unissent les peuples entre eux et leur donnent le sens de l’internationalisme et de la coopération, tout cela sera maintenu et prendra de l’ampleur ; la situation nouvelle ne pourra que stimuler toutes ces réalisations. Mais ce qui fait obstacle, ces structures étroites, nationalistes, basées sur la compétition, les ­forces du marché et l’avidité, ne pourront résister à « l’assaut du renouveau », aux idées de l’ère nouvelle.

Les premières structures à s’effondrer seront les marchés boursiers mondiaux. Ils sont prêts à le faire, comme l’a dit Maitreya. Ils s’effondreront parce qu’ils empêchent la possibilité de justes relations. Ils ne répondent pas aux besoins, même pas à ceux du commerce entre pays. Ils sont anachroniques ; Maitreya les appelle avec beaucoup de justesse des « casinos », et ils n’ont aucun rôle à jouer dans le monde futur, tout au moins pas sous leur forme actuelle.

Les feuilletons

« Quotidiennement, les transformations qui s’offriront aux yeux des hommes seront une source d’admiration et d’inspiration. »

Lorsque vous allumerez la télévision, au lieu de tous ces feuilletons et séries sans intérêt, vous verrez ce qui se passe à Rome, Moscou, Tel Aviv et Seattle. Quelle nouvelle merveille a été réalisée dans le monde, quel nouveau record a été battu pour instaurer l’égalité, la justice et des relations harmonieuses. Tout sera enregistré et montré au jour le jour. Les gens regarderont, feront des comparaisons et diront : « Nous n’avons pas encore fait cela. Nous devons le faire. » Ce genre de compétition et de rivalité sera un stimulant très positif pour atteindre les objectifs fixés. Les gens diront : « S’ils peuvent le faire, nous le pouvons aussi. » Et c’est ainsi que des records seront battus chaque jour : victoires gagnées sur la faim ici, là et encore ailleurs ; des gens réhabilités, relogés dans telle ville, puis dans telle autre. Tout cela sera enregistré et chacun sera informé des transformations en cours. « Un nouveau monde se construira dans l’éclatante lumière du jour. »

« Pour beaucoup, la présence même du Christ constituera un problème. » Il y a beaucoup de gens qui détestent tout cela, qui ne veulent pas changer. « Leurs croyances de longue date seront profondément ébranlées. » Lorsque le Christ apparaîtra à la télévision et les adombrera en disant : « Je suis l’Instructeur mondial, je suis celui que vous attendez. » Sans doute est-ce ainsi qu’il s’exprimera, je ne sais pas au juste. D’une manière ou d’une autre, il fera savoir qu’il est celui que chacun attend, même si certains ne savent pas qu’ils l’attendent.

Certains traverseront une période très difficile. « Ils ne pourront éviter une période d’intense questionnement dans leurs efforts pour comprendre cette nouvelle révélation ; les vieux credo ont la vie dure, et ne disparaissent qu’aux prix d’amères souffrances. » Si vous êtes un fondamentaliste chrétien, hindou, bouddhiste, musulman ou autre (et il faut reconnaître que la religion est quelque chose de très important pour les fondamentalistes, ils sont attachés à leurs croyances de manière très sérieuse, sinon fanatique), tout cela sera très perturbant. Actuellement, beaucoup d’entre eux croient que Maitreya est l’antéchrist. Ils seront vraiment très secoués lorsqu’ils verront celui qu’il pensent être l’antéchrist leur présenter une vision si belle, si merveilleuse de l’avenir. Et ils ne sauront s’ils doivent y croire ou non.

Ils vivront la même expérience, ils sentiront son énergie, ils sauront que cette énergie qui ne leur semble pas mauvaise est incarnée par l’homme qu’ils voient sur l’écran de télévision. Et ils se sentiront bien, en fait, comme lorsqu’ils vont à l’église, et même beaucoup mieux encore. Ils auront alors un réel problème.

Puis ils verront tous les changements se produire dans le monde. Finalement, tant de gens y seront impliqués, toute cette expérience deviendra digne d’un tel respect, qu’ils auront de plus en plus de mal à y résister. Ce sera une triste période pour les fondamentalistes parce qu’ils verront la fin de leurs croyances. Ils devront les remplacer par toutes ces idées du nouvel âge qui leur paraissaient ridicules. Ils devront accepter l’idée que ceux qui prônaient des idées dites du « nouvel âge » disaient la vérité, parlaient de manière sensée, que ce n’était pas une attaque, une conspiration imposée à l’humanité par l’antéchrist.

Les vieux credo ont la vie dure

« Les vieux credo ont la vie dure », d’autant plus qu’ils remontent à des centaines d’années, « et ils ne disparaissent qu’au prix d’amères souffrances. Pourtant des millions d’hommes répondront d’un cœur léger, heureux d’accepter l’Instructeur en leur sein. Avec le temps, il en demeurera peu pour s’opposer à la reconnaissance générale que le Christ, en la personne de Maitreya, foule à nouveau le sol de la Terre », tant sa présence parmi eux deviendra évidente.

Quelle prise de conscience pour l’humanité. Mais si vous y êtes préparés, vous ne vivrez pas la même expérience. D’une certaine manière, nous allons manquer quelque chose, parce que nous sommes déjà au courant. Nous avons parcouru ce scénario, nous l’avons vécu par la pensée. Il y aura de nombreuses révélations, mais nous ne bénéficierons pas de la soudaine nouveauté de cette réalité qui nous paraîtra normale, bien que l’expérience que nous en ferons dépassera par son ampleur tout ce que nous pouvons actuellement imaginer. Quand vous sentirez son énergie se déverser à travers votre chakra du cœur, lorsque vous entendrez ses paroles résonner en vous dans votre propre langue, vous direz : « Je n’avais jamais pensé que cela se passerait ainsi. Je n’avais jamais imaginé une expérience aussi forte, aussi bouleversante. »

« Relativement peu nombreux, ceux qui ont ouvert la voie pour préparer cette époque se verront alors présenter un nouveau champ de service : il s’agira d’une œuvre éducative de grande envergure. »

Réalisez-vous ce que cela signifie ? L’humanité, dans sa vaste majorité, ne sait rien de tout cela et voudra savoir. Les gens demanderont : « Qui est Maitreya ? » « D’où vient-il ? » « Quel est l’arrière plan historique ? » « Et, si ce qu’il dit est vrai, si le monde doit changer, que dois-je faire ? Que vont devenir mes valeurs boursières ? Et mon travail ? » Cela sera traumatisant pour la plupart d’entre nous.

« Il s’agira d’une œuvre éducative de vaste envergure. De toutes parts surgiront les interrogations. » Nous deviendrons un bureau d’information. « Une soif de connaissance restée longtemps inassouvie débordera comme une rivière que ses digues ne parviennent plus à contenir. »

Les hommes ont soif de connaissance. Ceux qui actuellement ne s’intéressent guère à cette histoire se découvriront un appétit d’informations qu’ils n’avaient jamais connu. Ils ne pourront pas en avoir autant qu’ils voudront et ils seront inca­pables de digérer celles qui leur seront ­données, aussi en voudront-ils de plus en plus.

« Beaucoup chercheront à comprendre les antécédents et la genèse d’un tel événement ; pour d’autres c’est l’avenir immédiat qui sera source des plus grandes préoccupations. »

Comment cela va-t-il s’organiser ? Qu’en disent Maitreya et les Maîtres ? Que va-t-il arriver à votre avis ? Comment les choses vont-elles se présenter ? Quelle tâche puis-je accomplir ? Que devrais-je étudier ? Que faire pour progresser ?

« Dans le monde entier, des groupes auront leur rôle à jouer pour assurer la plus large dissémination des enseignements nécessaires. »

Nous ne sommes pas le seul groupe dans le monde à connaître les enseignements ésotériques. Nous partageons cette connaissance avec un bon nombre d’associations et de groupes, dont certains beaucoup plus anciens que le nôtre, jouent depuis longtemps un rôle d’information auprès de l’humanité en ce qui concerne la réalité de la Hiérarchie, du processus d’évolution, de la constitution spirituelle de l’homme, etc.

La connaissance essentielle à transmettre à tous, à mon avis, est celle de la constitution spirituelle de l’humanité. Chacun doit savoir qu’il est la Monade, l’Etincelle divine, le Soi divin, qui se réfléchit sur le plan de l’âme en tant qu’âme humaine individualisée (partie d’une grande Sur-âme) qui elle-même s’incarne, suivant la loi de renaissance, en relation avec la loi du karma, à maintes et maintes reprises, jusqu’à ce qu’elle ait achevé le voyage d’évolution et soit devenue parfaite. C’est l’information fondamentale qu’à mon avis tout individu doit connaître. Quand les hommes posséderont cette connaissance, elle suffira à leur faire saisir la vraie relation existant entre chacun d’eux, et entre eux tous et Dieu. A partir de là, le travail d’éducation pourra se poursuivre. Beaucoup suivront la voie de la méditation dans le but de réunir ces unités séparées. Mais les gens devront d’abord être éduqués, apprendre à méditer et à comprendre le sens de ce qu’ils font. Cela sera un travail d’éducation continu.

Beaucoup de groupes joueront leur rôle, dit le Maître, « pour assurer la plus large dissémination des enseignements dont, ajoute-t-il, certains sont encore du domaine de l’avenir ». Maitreya donnera probablement des enseignements de manière quotidienne ou tout au moins fréquemment. Il a déjà transmis tout un ensemble d’enseignements qui ont été publiés dans Partage International. Nous continuerons à recevoir les enseignements de Maitreya et de certains des Maîtres. Mais comme le dit mon Maître : « Il y en a déjà beaucoup qui reposent entre les mains des hommes, n’attendant que d’éveiller leur intérêt. » Il existe déjà tout un ensemble d’enseignements : les enseignements théosophiques, ceux de l’Agni Yoga, ceux d’Alice Bailey, qui n’ont guère été lus, même parmi ceux qui en ont entendu parler.

Je suis étonné du manque d’intérêt pour l’information disponible, pour les enseignements d’Alice Bailey, par exemple. Les gens posent des questions dont ils trouveraient aisément la réponse, s’ils voulaient bien se donner la peine de la chercher dans le livre adéquat. Mais ils sont paresseux, ils préfèrent que ce soit moi qui la leur donne. Je suis surpris du manque de lecture des ouvrages existants. Pour acquérir des connaissances, vous devez lire, puis assimiler ce que vous avez lu. Vous devez donc lire attentivement.

Comment pourriez-vous connaître quelque chose sans l’avoir étudié ? Vous devez apprendre à étudier. Ecoutez les conseils du Maître : « L’étude systématique des enseignements, dit-il, et les efforts sincères que vous ferez pour vivre selon les préceptes de Maitreya, vous donneront l’équilibre et l’autorité nécessaire pour enseigner. » Comment enseigner aux autres ce que vous ne savez pas vous-mêmes. Vous devez ­étudier, de manière à pouvoir transmettre vos connaissances aux autres.

Et aussi, « les efforts sincères que vous ferez pour vivre selon les préceptes de Maitreya. » Rien n’est plus convaincant que l’autorité que donne l’expérience. Si vous avez déjà fait l’expérience de quelque chose, vous pouvez en parler. Même si vous avez du mal à l’exprimer, les mots que vous utiliserez pour décrire ce qui est devenu pour vous une connaissance vivante l’exprimeront beaucoup mieux que n’importe quoi d’autre. Une simple connaissance livresque, si vaste soit-elle, ne peut remplacer quelque chose de réellement vécu. Tout le monde peut lire un livre. Mais c’est seulement si vous avez vécu selon les préceptes de Maitreya, si vous avez fait le maximum d’efforts pour les mettre en pratique dans votre vie personnelle, que les enseignements auront toute la force de persuasion, toute l’énergie vivante que vous voulez y mettre. Ces enseignements n’auront de sens pour les autres que s’ils sont vivants, et pour qu’ils le soient, il faut qu’ils fassent partie de votre expérience personnelle, qu’ils ne soient pas simplement une connaissance livresque. Vous devez parler de ce qui a vraiment affecté, transformé votre vie, vous pouvez le faire partager aux autres de manière réelle et vivante. Autrement c’est impossible.

Une humble fierté

« Tous ceux qui seront ainsi pourvus pourront tirer profit de cette opportunité de servir d’une manière nouvelle. Saisissez-la, dit le Maître, saisissez-la, c’est un conseil, avec empressement et une humble fierté. » C’est beau. Une humble fierté. Telle est la direction à prendre pour les groupes. Si vous voulez servir d’une manière nouvelle après le jour de Déclaration, vous n’aurez qu’à vous tourner vers ceux qui, nombreux, aspireront à l’information, à l’expérience : avides de participer, de savoir ce qu’est la méditation et comment ils peuvent y prendre part, impatients de savoir ce qu’a été l’expérience des autres, comment ils ont commencé et combien leur vie en a été transformée.

Ils voudront savoir parce que chacun, à partir de ce jour-là, celui de la Déclaration, réalisera que le monde ne sera plus jamais pareil. Un nouveau monde, une nouvelle donne, une nouvelle civilisation, s’installeront peu à peu. Ce que nous avons considéré comme normal jusqu’à présent sera balayé. Je ne veux pas dire dès le premier jour, mais rapidement. Les gens voudront connaître les nouvelles perspectives, les nouveaux enseignements, les nouvelles révélations. Bien sûr, l’information viendra principalement de Maitreya et des Maîtres. Mais tous ceux qui prétendent au discipulat auront un rôle à jouer et pourront mettre toute leur énergie dans la diffusion des enseignements, suivant les besoins et la demande.

Questions et Réponses

Q. Au fur et à mesure que nous étudions, comment éviter le danger d’avoir trop d’information et de ne pas l’assimiler ? Y a-t-il un moyen pratique d’éviter cela ?
R. Le meilleur moyen d’éviter l’indigestion spirituelle et de faire le meilleur usage possible de ce que vous apprenez est de le mettre en pratique. Pour que l’information acquise ait quelque valeur dans votre vie, vous devez en tirer les conséquences, pratiquer réellement les enseignements. Les préceptes sont donnés pour servir de base à un usage correct des enseignements. Il y a des gens qui connaissent les enseignements d’Alice Bailey comme certains connaissent la Bible, chapitres et versets. Ils pourraient presque en citer chaque page par cœur. Mais ils ne vivent pas nécessairement les enseignements, si ce n’est à un degré limité. C’est pour eux comme un ensemble académique de connaissances qui a sa valeur, mais pas une valeur primordiale. Vous pouvez ne rien connaître des enseignements et pourtant les vivre quotidiennement. Ce n’est pas non plus une science que vous pouvez étudier dans un livre et appliquer ; en ce sens, ce n’est pas une science appliquée. C’est une science qui est aussi un art. C’est une compréhension de la nature de l’univers, qui est aussi une compréhension de la nature de la vie.
Vous pouvez seulement comprendre la vie dans le macrocosme si vous l’avez expérimentée dans le microcosme. Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Vous pouvez connaître l’infiniment grand si vous l’expérimentez en vous à une plus petite échelle, parce que la vie est une. La vie se manifeste en tant que systèmes solaires et aussi en tant qu’êtres humains. C’est exactement la même vie. C’est pourquoi Saï Baba peut dire : « Oui, je suis Dieu. Mais vous aussi vous êtes Dieu. Il n’y a rien d’autre que Dieu, aussi comment pourriez-vous être différents de Dieu ? » La grande différence bien sûr, c’est qu’il sait qu’il est Dieu, et plus important encore, qu’il le démontre, ce qui n’est pas notre cas. Nous ne le savons pas et ne le démontrons pas. Même si nous le savions de manière théorique, nous n’en ferions pas nécessairement la démonstration. Pour pouvoir le démontrer, il faudrait en avoir une connaissance « directe », intuitive.
Pour faire appel à l’intuition, vous devez d’abord satisfaire les exigences du mental inférieur. Aussi ces enseignements sont-ils donnés d’une manière particulière, et ils sont difficiles. Ils ne sont pas rendus difficiles par volonté délibérée, mais parce que le Maître D.K. a la tâche de faire descendre la connaissance intuitive, bouddhique, de ce qu’il enseigne à un niveau accessible à notre mental concret, et faire appel à notre intuition. Dire que vous comprenez les enseignements de manière intuitive signifie que l’âme est impliquée. En faisant appel à l’intuition, qui vient de l’âme, vous entrez en contact avec elle. Plus les enseignements entrent consciemment dans votre vie quotidienne, tout naturellement, sans que vous ayez besoin d’y réfléchir, plus l’intuition s’écoulera et plus vous aurez une compréhension intuitive des enseignements. Si votre compréhension intuitive est telle, il en sera de même de votre vie. Elle rayonnera à l’extérieur parce que c’est la nature de l’âme de rayonner. Lorsque cette conscience intuitive sera devenue partie intégrante de vous-même, elle rayonnera et se communiquera. Alors vous sera donnée la créativité du disciple. Ce n’est pas quelque chose que vous trouverez tout simplement dans un livre, dussiez-vous chercher très longtemps.

Q. Que devrions-nous étudier en priorité : les enseignements de Maitreya, les livres d’Alice Bailey ou vos livres ?
R. Je conseillerais d’abord les enseignements de Maitreya, tels qu’ils ont été transmis par son collaborateur, parce que ce sont les plus simples, les plus directs et les plus proches de vous. C’est le premier pas. Peut-être le plus difficile, mais le plus facile d’accès, parce que c’est de cette manière que Maitreya s’adressera au monde, le plus simplement possible.
Il parlera aux hommes de toute la Terre qui doivent développer leur conscience. Il ne dira pas : « Pratiquez telle ou telle méditation, alignez tel ou tel chakra, puis construisez le pont, etc. » Il ne fera rien de tout cela. Il parlera de l’honnêteté du mental, de la sincérité de l’esprit et du détachement. Ce sont les trois points primordiaux. Il les considère comme trois moyens d’évolution très puissants. Il sont puissants parce qu’essentiels. Ils sont essentiels parce que c’est seulement en cultivant le détachement que vous pouvez avancer jusqu’au point de devenir un Maître, un Etre réalisé. C’est uniquement grâce à l’honnêteté du mental et à la sincérité de l’esprit que vous pouvez parvenir au détachement. Sans le détachement, vous ne pouvez atteindre les deux autres qualités, et vice versa d’ailleurs.
Le détachement a une importance primordiale dans la vie. Sans détachement, vous n’avancerez pas d’un pas sur le chemin de l’évolution. Un détachement croissant, par sa nature même, vous libère de l’identification avec votre corps, vos émotions et vos concepts mentaux. C’est ainsi que les étapes sont franchies. Je conseillerais ceci : lisez les enseignements de Maitreya et mettez-les en pratique. Lisez Krishnamurti et mettez ses enseignements en pratique. Il ne s’agit pas seulement de lire et de connaître, il faut mettre en pratique. Maitreya et Krishnamurti parlent tous les deux de la même chose, du même processus du détachement.

QLe jour de Déclaration, à partir de quel âge les enfants seront-ils sensibles au contact télépathique ? Les enfants plus jeunes ressentiront-ils néanmoins le déversement d’énergie dans le cœur ?
R. A environ 12 ans. Cela variera d’un enfant à l’autre, mais disons entre 12 et 14 ans. Il pourra y avoir des exceptions à l’âge de 11 ans. Au-dessus de 14 ans, tout le monde fera l’expérience du contact télépathique.

Q. Les jeunes enfants feront-ils l’expérience du flux d’énergie du principe christique que Maitreya déversera sur nous comme s’il nous étreignait tous ?
R. Jusqu’à un certain point. Maitreya lui-même connaît exactement le degré d’évolution de chaque enfant, l’état de ses chakras et ce qu’il peut absorber en toute sécurité. C’est une question si complexe que je ne peux y répondre de manière plus précise. L’état de santé de chacun, son âge, etc, seront pris en considération. Ce sera le miracle de l’adombrement collectif de l’humanité.

 

Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

La Vierge verse des larmes de sang humain [sommaire]

La statue qui pleure des larmes de sang à Civitavecchia, non loin de Rome, est le dernier en date d’une longue série de miracles toujours plus fréquents, en relation avec la Vierge Marie. Cette statue a été ramenée de Medjugorje, à l’intention d’une famille dont le fils connaissait des troubles de santé. Un sanctuaire avait été édifié pour la statue dans le jardin familial, et la fillette de la famille y apportait chaque jour une offrande de fleurs et de prières. Cette enfant fut la première à remarquer les larmes. Le prêtre du village fut rapidement informé et la statue fut enlevée afin d’être examinée. Par tradition, l’Eglise reste très sceptique et très prudente sur ces événements miraculeux, et jusqu’à ce jour, aucun verdict n’a encore été prononcé. Cependant, les larmes de sang ont été analysées par des experts du Vatican. Selon leurs conclusions, il s’agit de sang humain mâle, ce que confirme la structure de l’ADN.

D’autres événements similaires se sont produits et ont fait l’objet d’enquêtes, et les gens continuent à accourir sur les lieux des miracles, bien que parfois la statue ou l’icône ait été retirée par les autorités ecclésiastiques pour vérification.

Des signes miraculeux, tels des pleurs ou saignements de statues de la Vierge, sont apparus en Italie, ces dernières années, aux endroits suivants : Potenza (mai 1991) ; Nocere Inferiore (juin 1992) ; Subiaco (janvier 1994) ; San Chirico (mai 1994) ; miracles attribués au Padre Pio (août 1994). D’autres signes se sont manifestés à Bergame et à Laziso, dans le nord de l’Italie. A Tivoli, à l’est de Rome, un bas-relief de la Vierge s’est mis à verser des larmes. Dans les Abruzzes, à Taranta Peligna, des taches de sang sont apparues sur une statuette.

Depuis la rédaction de cette liste, une nouvelle statue de la Vierge versant des larmes de sang a été découverte à Castrovillari, en Calabre. L’analyse a montré qu’il s’agissait de sang humain appartenant au groupe sanguin O positif.

Visions de la Vierge Marie en Californie [sommaire]

Le 13 de chaque mois, des centaines de personnes se rassemblent dans un endroit retiré du désert de Mojave, dans le sud de la Californie, afin de voir la Vierge Marie. Maria Paula, une femme de la région, catholique, explique qu’elle a régulièrement des visions de la Vierge. Environ les trois-quarts de la foule rassemblée dans ce désert ont déclaré avoir eu des visions de la Vierge Marie. L’évêché catholique local n’a pas officiellement reconnu, ni approuvé, les activités de Paula. Mais le révérend John Santillan, prêtre de l’église de Los Angeles, agit comme conseiller spirituel de Paula et assiste aux visions mensuelles. « Je ne l’accepte pas complètement, mais je dirais que oui, il se passe quelque chose », a-t-il déclaré.

Source : Californian Bakersfield, E

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Campagne des jeunes Espagnols en faveur du tiers monde [sommaire]

Depuis septembre 1994, des étudiants et des jeunes gens ont organisé une série de manifestations et de grèves de la faim à Madrid, afin d’alerter l’opinion publique sur le sort désespéré de millions d’êtres humains dans le tiers monde. Ils cherchent également à persuader le gouvernement espagnol de consacrer 0,7 % du PNB à l’aide au développement. Les autorités espagnoles ont récemment porté leur contribution de 0,35 % à 0,5 % du PNB. Un étudiant interrogé a résumé ainsi les raisons de son engagement : « Quand nous pensons aux 40 000 enfants qui meurent de faim chaque jour, cela nous coupe l’appétit. » Bien que 40 % des jeunes espagnols âgés de 20 à 30 ans soient sans travail, ils démontrent par ces manifestations publiques qu’ils ne sont pas dans l’attente passive d’un avenir meilleur. Pour affirmer la sincérité de leur préoccupation, ces jeunes fournissent des repas chauds aux clochards et aux étrangers sans logis.

Source : Die Zeit, Allemagne

L’engagement social de l’Eglise en Amérique latine [sommaire]

La 25e conférence du Conseil des évêques d’Amérique latine s’est conclue par un communiqué appelant à une « démocratie plus réelle ». Un plan d’action de quatre ans a été élaboré afin d’encourager l’Eglise à participer plus amplement à l’action sociale. Les évêques considèrent les problèmes économiques comme le problème majeur de l’Amérique latine. Ils affirment « rejeter le pouvoir absolu des forces du marché et de l’argent ».

Source : Süddeutsche Zeitung, Allemagne

Progrès au Salvador [sommaire]

Trois ans après la signature du traité de paix initial conclu entre le gouvernement salvadorien et la guérilla, les troupes des Nations unies ont quitté le pays. Cette mission constitue un succès pour les forces de maintien de la paix de l’ONU. Une société civile, gouvernée par ceux qui étaient autrefois ennemis, se construit là où régnaient auparavant la loi de la jungle, les violations des droits de l’homme et le mensonge.

L’ONU a servi de médiateur, supervisant les élections auxquelles les factions de la guérilla ont participé en tant qu’organisations politiques légitimes. Les représentants de l’ONU ont également formé une force de police civile après avoir contrôlé la démobilisation des forces de la guérilla et de la police nationale. A l’heure où le rôle des Nations unies est remis en question dans le monde entier, le Salvador montre l’exemple de ce que l’ONU peut accomplir sur la scène mondiale.

Source : New York Times, E.-U.

Un accord entre l’Inde et la Chine [sommaire]

L’Inde et la Chine se sont entendus pour ouvrir de nouveaux cols le long de leur frontière himalayenne. Parmi ces cols, il s’en trouve un au Sikkim — zone dont l’appartenance à l’Inde fut contestée par la Chine, dans le passé.

Annulation de manœuvres militaires en Corée [sommaire]

Pour la seconde année consécutive, les Etats-Unis et la Corée se sont entendus pour annuler leurs exercices militaires communs. Il s’agit d’un geste de conciliation envers la Corée du Nord, qui considère ces manœuvres comme un entraînement en vue d’une attaque nucléaire.

La première femme évêque au Danemark [sommaire]

Le Danemark a élu sa première femme évêque. La révérende Lise-Lotte Rebel, pasteur de la cathédrale d’Elseneur (Eglise luthérienne évangélique) depuis 15 ans, a obtenu 960 voix contre 695. L’évêque élue a été consacrée le 2 avril à la cathédrale d’Elseneur. Jusqu’à présent, parmi les pays scandinaves, seule la Norvège avait eu une femme évêque.

Source : Church Times, G.-B.

Le marché-libre appauvrira le tiers-monde — ainsi que le nôtre [sommaire]

Un groupe de 28 chercheurs de différentes disciplines s’est réuni pour lancer un plaidoyer passionné en faveur du contrôle des forces du marché. Ils affirment (contrairement à ce que l’on pense couramment dans certains milieux financiers) qu’une économie de marché débridée n’est pas une solution pour le développement. Dans une lettre ouverte adressée au troisième quotidien des Pays-Bas, De Volkskrant, ce groupe a mis l’accent sur la divergence entre la politique officielle déclarée par le FMI et ses effets : « Le déclin des gouvernements, en tant que force d’orientation des économies du tiers monde, est en flagrante opposition avec l’objectif officiel consistant à assurer généreusement aux pays pauvres une « aide au développement ».

De plus, estiment-ils, cette stratégie conduira à l’appauvrissement des populations des pays du tiers monde, entraînant inévitablement l’appauvrissement du monde entier — y compris de nous-mêmes. »A la place, les 28 signataires préconisent le développement d’une politique qui « en premier lieu et par-dessus tout soutiendra et rendra capables d’agir les masses des pays du tiers monde ».

Source : De Volkskrant, Pays-Bas

Une aide des Etats-Unis en faveur de la sécurité nucléaire russe [sommaire]

Selon un accord passé avec le ministère de l’Energie atomique russe, le département de la Défense des Etats-Unis augmentera de 20 millions de dollars ses engagements courants, afin de prévenir le vol des réserves d’uranium et de plutonium russes. Ces fonds permettront l’acquisition de capteurs et d’autres équipements de sécurité. Ils ont été attribués grâce à une loi américaine visant à prévenir la prolifération des armes nucléaires.

Des clients honnêtes [sommaire]

Lorsque toutes les caisses sont tombées en panne pendant 45 minutes, dans un des supermarchés Sainsbury de Londres, on a demandé aux clients de calculer leur dû sur les articles qu’ils avaient dans leurs paniers et caddies. La direction a fait savoir par la suite que tous les clients avaient établi correctement leur note ; elle en a conclu que la Grande-Bretagne était un pays de clients honnêtes.

Source : London Newstalk radio, G.-B.

 

Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Le réchauffement planétaire [sommaire]

« Les effets dus à l’amoindrissement de la couche d’ozone disparaîtront, mais les changements climatiques déjà amorcés ne peuvent manquer de se produire. Les jours et les nuits deviendront plus chauds sur l’ensemble de la planète. Les êtres humains consacreront davantage de temps à se détendre et moins de temps à travailler, et cette évolution se traduira par des modifications de leurs comportements. Ils disposeront de plus de temps pour des activités récréatives. Les règnes végétaux et animaux seront également touchés, et un certain nombre d’espèces disparaîtront » (un collaborateur de Maitreya, Partage International, janv./fév. 1990).

De nouveaux indices montrent que le réchauffement planétaire n’est pas seulement une vague théorie, mais un phénomène réel qui modifie la structure climatique à l’échelle mondiale. « Je ne suis pas certain à 99 % qu’il y ait un réchauffement de la planète, mais j’en suis sûr à 90 % », affirme Stephen Schneider, climatologue à l’Institut pour les études internationales de Stanford. « Pourquoi nous faut-il une certitude à 99 %, alors que dans d’autres domaines, rien n’est jamais sûr à ce point ? Mangeriez-vous votre dessert s’il y avait seulement 5 % de chances pour que le chef y ait mis du poison ? »

Après une brève chute de l’ensemble des températures suite à l’éruption, en 1991, du Pinatubo, aux Philippines, les températures sont de nouveau en hausse pour atteindre des niveaux proches des records. Et les experts affirment que, même s’il était possible de stopper les émissions de dioxyde de carbone — le principal gaz responsable de « l’effet de serre » — la pollution atmosphérique continuerait à croître bien au-delà de la fin de ce siècle.

Les conséquences du réchauffement planétaire sont imprévisibles. Sous les latitudes élevées, une amélioration de la production agricole pourrait en résulter, du fait de l’allongement des saisons favorisant la croissance. Mais il pourrait aussi en résulter des catastrophes — des côtes inondées, des sécheresses, des épidémies et des extinctions massives dans la flore et la faune, dues au fait que les plantes et les animaux meurent avant d’avoir pu s’adapter aux nouvelles conditions. Mais la combustion des carburants fossiles — pétrole, charbon et gaz — est la principale source de dioxyde de carbone d’origine humaine. Bien que les pays industrialisés aient promis il y a trois ans, au Sommet de la Terre, de limiter dès l’an 2000 leurs émissions aux niveaux de 1990, les efforts allant dans ce sens ont été décevants.

Source : San Francisco Chronicle, E.-U

Extension du traité de non prolifération nucléaire [sommaire]

« Personne ne pourra désormais soutenir que la défense constitue une priorité essentielle. » (juin 1989)

A l’issue de plusieurs semaines de négociations intenses entre les cinq puissances nucléaires et les nations non nucléaires, le traité de non prolifération des armes nucléaires a été reconduit pour une durée indéterminée. Le président américain Bill Clinton a personnellement mené campagne en faveur de ce traité, qui a finalement obtenu un consensus. Un ensemble de clauses visant à créer un climat de confiance mutuelle a, en particulier, favorisé le ralliement des pays non nucléaires.

Dans la déclaration des principes et objectifs de la non prolifération nucléaire et du désarmement, les puissances nucléaires se sont engagées à réduire leur arsenal et à l’éliminer à long terme. Une autre résolution, également votée, engage ces nations à conclure un moratoire total sur les essais nucléaires. Les pays non dotés de l’arme nucléaire ont accepté de cesser tout projet et ont autorisé expressément l’inspection de leurs installations nucléaires civiles par les autorités internationales compétentes, afin d’empêcher tout transfert technologique vers des objectifs militaires.

De nouveau progrès au Moyen-Orient [sommaire]

« Les pourparlers de paix sur le Moyen-Orient s’intensifieront… » (janv./fév. 1992)

Des événements positifs nouveaux, limités mais notables, se sont produits au Moyen-Orient. Après trois ans d’efforts, Israël et la Syrie ont franchi la première étape décisive pour la conclusion d’un accord. La Syrie a fait une concession majeure en acceptant de négocier des conditions de sécurité sur le plateau du Golan selon les exigences posées par Israël. Et Israël serait sur le point de négocier un retrait total de la zone.

Autre décision favorable au processus de paix, le premier ministre israélien, Ytzhak Rabin, a cédé à la pression de son propre gouvernement et retiré son projet de confiscation de 65 hectares de terres arabes situées à Jérusalem-Est, qu’il destinait à la construction de logements sociaux pour les Juifs.

Un homme politique français s’insurge contre la dictature des marchés financiers [sommaire]

« Les forces du marché sont les forces du mal, de la destruction et du chaos. Ses enfants s’appellent compétion et comparaison. Les forces du marché conduisent à la possession et à l’avidité. C’est un cycle sans fin. » (janv./fév. 1990)

Jacques Cheminade, l’un des neuf candidats présents au premier tour de l’élection présidentielle française a lancé une mise en garde à l’encontre du système financier international actuel.

« La dictature financière impose partout l’obsession du jeu et l’appât du gain immédiat, elle avilit et détruit le travail humain », affirme-t-il. Selon J. Cheminade, les spéculateurs du système monétaire et financier sont « déjà en faillite de fait ». « Il nous faut agir avant que le chaos de l’effondrement ne ruine l’économie. »

J. Cheminade estime qu’il est primordial de restaurer l’harmonie des relations humaines afin d’éveiller les pouvoirs créateurs de chacun.

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

La faim en Californie [sommaire]

« La faim en Californie : le scandale va grandissant. » Sous ce titre, un éditorial du San Francisco Chronicle, a présenté une étude montrant que cinq millions de Californiens, un habitant sur six, souffrent de « faim chronique, certains ayant faim chaque jour, d’autres chaque mois, d’autres plusieurs fois par an. » Ce nombre comprend deux millions d’enfants. En outre, 3,4 millions de personnes vivent juste au-dessus du seuil officiel de pauvreté. Au cours de ces huit dernières années, le nombre des personnes souffrant de la faim a augmenté de 42 %. Les raisons citées pour cet accroissement sont les réductions des programmes sociaux de l’Etat, la crise économique, la faiblesse du salaire minimum et le coût élevé du logement.

Le Chronicle conclut ainsi : « Le fait qu’un Californien sur six souffre de la faim est d’autant plus dérangeant que le Congrès réduit actuellement les programmes d’aide alimentaire sans guère de scrupules… Si les gouvernements des Etats et le gouvernement fédéral ont un devoir envers leurs citoyens, c’est bien celui de veiller à ce qu’ils ne meurent pas de faim. »

Source : San Francisco Chonicle, E.-U

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

La paix émanant du visage des victimes [sommaire]

Tremblement de terre de Kobe

Dans la rubrique « Questions-Réponses » du notre numéro de mars, il a été demandé si Maitreya aurait pu éviter le tremblement de terre qui a secoué Kobe, au Japon, en janvier 1995. Benjamin Creme avait répondu : « Maitreya est intervenu dans une certaine mesure, selon la loi karmique. Si cela n’avait pas été le cas, le séisme aurait été encore plus destructeur — au lieu d’une amplitude de 7,2 enregistrée sur l’échelle de Richter, il aurait été de 8 ou davantage. Au moment de la catastrophe et au cours des jours qui ont suivi, Maitreya a passé beaucoup de temps à Kobe ; il a sauvé de nombreuses personnes qui seraient mortes ou très gravement blessées. Il a également aidé certains à franchir le passage de la mort. »

Ce tremblement de terre a provoqué la mort de plus de 5 000 personnes. Selon le journal japonais Yomiuri Shimbun, 26 médecins et médecins-légistes ont examiné le corps des victimes, nuit et jour durant trois jours. Le professeur Wakasugi, du Centre hospitalier universitaire d’Osaka, a examiné environ 150 corps. Les victimes du tremblement de terre étaient, pour la plupart, littéralement broyées ; cependant, il a déclaré : « Je n’ai pas vu d’expressions de lutte sur le visage des morts ; peut-être, de nombreuses personnes ont-elles perdu connaissance au moment où leur maison les a écrasées. » Il ajoute avoir trouvé une certaine consolation en voyant le visage des victimes, dont il émanait « une expression de paix ».

Selon le témoignage d’une habitante du quartier Higashi Nada, à Kobe, qui a dû attendre près du corps de sa mère durant cinq jours attendant son tour pour la crémation : « Je ne suis pas parvenue à lui croiser les mains sur la poitrine, car elle avait les os des doigts et des mains cassés, mais son visage était très serein, comme s’il souriait. »

M. Nishimura de l’Université de Kobe, qui a examiné les corps durant deux jours, presque sans aucun repos, a constaté un phénomène commun à toutes les victimes. La décomposition des corps a été très rapide, comme en plein été, bien que la température ait été inférieure à zéro. Il s’est demandé si cela provenait de la forte pression subie par les corps, qui auraient ainsi dégagé de la chaleur, ou s’il y aurait eu une zone de chaleur sous les décombres, suite à l’effondrement des bâtiments.

« Que s’est-il passé sous les décombres ? Nous n’obtiendrons jamais de réponse ; les morts ne parlent pas », conclut le journal japonais.

Nos lecteurs se souviendront peut-être des expressions de paix enregistrées sur le visage de nombreuses victimes de la place Tiananmen, lors du massacre de Pékin, au moment où Maitreya a facilité le « passage » des étudiants.
Plus tard, le poète chinois Li Shizeng, qui participait aux manifestations dans le centre de Pékin, a écrit un article dans le journal néerlandais NRC Handelsblad relatant les événements : « J’ai vu la paix et l’abandon sur le visage de ceux qui ont été touchés par les balles, et n’ai pas entendu une seule personne se mettre à crier. »

Source : Yomiuri Shimbun, Japon

Assassinat d’un militant contre l’esclavage des enfants [sommaire]

Un garçon pakistanais, âgé de douze ans, qui militait à travers le monde contre l’esclavage des enfants, a été récemment abattu, probablement par les membres de l’industrie pakistanaise du tapis, qui l’avaient initialement réduit en esclavage. A l’âge de quatre ans, Iqbal Masih fut vendu par ses parents comme esclave. Au cours des six années suivantes, il resta enchaîné au moins douze heures par jour à un métier à tisser les tapis. Il gagnait seulement une roupie, l’équivalent de 20 centimes, par jour. A l’âge de dix ans, Iqbal contacta le Front de libération de l’esclavage au travail, association privée luttant contre le travail des enfants au Pakistan. Iqbal réussit à s’échapper de l’usine.

Au cours de ces derniers mois, il avait attiré l’attention internationale sur lui, prenant la parole à un congrès sur le travail à Stockholm, pour décrire la condition des enfants au travail. En décembre, un fabricant de chaussures américain, Reebok, lui décerna le prix Reebok pour la Jeunesse en action. Iqbal annonça qu’il voulait devenir avocat et qu’il consacrerait son prix de 15 000 dollars à ses études. Ehsan Ullah Khan, président du Front de libération de l’esclavage au travail, annonça que la campagne d’Iqbal contre le travail des enfants avait entraîné la fermeture de dizaines d’usines de tissage de tapis dans sa région. Toutefois, on estime que six millions d’enfants de moins de 15 ans continuent à travailler dans les fabriques de tapis, les usines de briques, les fermes pakistanaises ou comme domestiques. Bien que le premier ministre Benazir Bhutto ait juré de lutter contre le travail des enfants, son gouvernement n’a mené que des actions limitées contre les puissants industriels, dont l’argument est que le Pakistan a besoin des revenus tirés de l’exportation de tapis et d’autres marchandises vendues à l’étranger.

Source : Associated Press

La Banque mondiale change de cap [sommaire]

S’écartant sensiblement de son approche habituelle en faveur du marché libre, la Banque mondiale vient de surprendre ses détracteurs. En effet, son récent Rapport sur le développement mondial prône l’établissements de syndicats puissants, d’une plus grande égalité et d’une coopération plus étroite entre les employeurs et les syndicats, afin d’améliorer la situation économique dans les pays en voie de développement.

La Banque mondiale, qui s’est progressivement éloignée d’une approche strictement axée sur le marché libre, est même allée jusqu’à insister sur la nécessité d’augmenter les budgets en matière de santé et d’éducation. Elle préconise l’élévation du niveau d’éducation des femmes, qui devient le grand facteur prioritaire dans la stratégie de développement. En parallèle avec l’étude publiée par l’Organisation internationale du travail, appelant à la création d’emplois, le dernier Rapport sur le développement mondial révèle un net changement d’orientation. Ce rapport reconnaît également que les inégalités flagrantes représentent effectivement un obstacle à l’amélioration de la prospérité et du développement, et ne sont pas un effet secondaire inévitable des remèdes appliqués à l’économie de marché. En outre, il insiste en permanence sur les femmes, montrant combien il est important d’améliorer leur sort et de promouvoir leurs chances.

La pauvreté menace la sécurité [sommaire]

Le ministre indonésien de la Défense et de la Sûreté, Edit Soedradjat, a annoncé récemment que la plus grande menace pour la sûreté intérieure en Indonésie venait du ressentiment qu’éprouve la masse des travailleurs pauvres envers l’exploitation qu’ils subissent, alors que le fossé séparant ceux qui vivent dans un dénuement total et les riches continue à s’élargir.

Le ministre de la Défense a déclaré devant une commission parlementaire que « l’exploitation massive des faibles et de ceux qui vivent dans l’impuissance par les riches et les puissants est la source d’un danger considérable. »

Selon le gouvernement, sur ses 190 millions d’habitants, l’Indonésie compte 26 millions d’individus vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Source : Telegraaf, P.-B

Probabilité grandissante du retour du Christ ? [sommaire]

Un représentant des bookmakers William Hill a déclaré récemment : « Nous avons enregistré davantage de paris sur le retour du Christ ou sur l’abdication de la reine que sur la victoire en simples d’un ou d’une britannique à Wimbledon. »

Source : The Independent, G.-B.)

Coopération internationale entre municipalités [sommaire]

par Marijke op ten Noort,

Le Congrès mondial de l’Union internationale des autorités locales (IULA) se tiendra début septembre à la Haye (Pays-Bas). Quelque 1 500 participants de 80 pays y assisteront, dont le secrétaire général des Nations unies, B. Boutros Ghali. Ce congrès portera sur la coopération internationale entre les municipalités à travers le monde. Paul van Tongeren, promoteur depuis 15 ans des relations inter-villes, est l’un des organisateurs de ce congrès. Marijke op ten Noort l’a interrogé pour Partage international.

Partage international. Pourquoi les villes devraient-elles s’engager dans une coopération internationale alors que les gouvernements, les diverses organisations internationales et les entreprises commerciales sont déjà actives dans ce domaine ?
Paul van Tongeren. C’est que l’internationalisation croissante de la société affecte aussi les villes, qui à leur tour réalisent qu’elles doivent s’intéresser à ce qui se passe dans le monde. Les changements survenus en Europe de l’Est depuis 1989 ont eu des répercussions dans le monde entier ; un peu partout, des réfugiés tentent d’échapper à la pauvreté, aux guerres civiles, à la dégradation de l’environnement. Nous faisons tous partie d’un marché mondial et d’une société mondiale. Il est extrêmement important que nos concitoyens en deviennent conscients, et les organismes qui sont proches du peuple sont les mieux à même de provoquer cet éveil. C’est pourquoi les instances locales ont une tâche particulièrement importante à remplir. Dans le cas des réfugiés, par exemple, elles peuvent agir sur un plan pratique. Dans une démocratie, la citoyenneté comporte l’obligation pour chaque individu d’avoir un comportement responsable. Les problèmes du monde ne sont pas seulement ceux des gouvernements et des Nations unies, mais aussi les nôtres. Il est inadmissible de rester confortablement à l’écart à regarder ceux qui luttent et qui souffrent.

PI. Cela fait maintenant 15 ans que vous vous efforcez de promouvoir ces relations inter-villes. Comment les municipalités ont-elles, dans les premiers temps, réagi à cette initiative ?
PvT.
Elles étaient très réticentes à l’idée de s’impliquer dans des questions internationales. Les gouvernements ont souvent prétendu que les villes n’avaient pas autorité en la matière et que là n’était pas leur rôle. Aux Pays-Bas, dans les années 1980, l’Association nationale des municipalités considérait qu’elle n’avait pas à intervenir dans ce travail ; mais maintenant, dix ans plus tard, cette association emploie 15 personnes s’occupant d’affaires internationales. Les villes commencent à comprendre qu’elles peuvent jouer un rôle dans la communauté mondiale et s’occuper des problèmes mondiaux. Cette tendance, bien entendu, influence tous les citoyens.

PI. Il semble qu’aujourd’hui de plus en plus de villes reprennent cette idée de relations inter-villes. Pourquoi est-ce devenu si populaire ?
PvT.
Les gouvernements nationaux et des donateurs comme la Banque mondiale reconnaissent l’importance d’une participation locale aux affairse internationales. De nombreuses villes, qui ont des liens entre elles depuis plusieurs années, se rendent compte à présent de l’impact considérable qu’elles ont les unes sur les autres. Un expert d’une ville allemande se rend dans une ville indienne pour coopérer, par exemple, à un projet d’assainissement. Il s’agit d’un contact de collègue à collègue qui, très souvent, devient un contact amical ; ainsi l’implication personnelle du visiteur est-elle accrue, et la coopération qui a débuté dans un domaine donné s’étend à d’autres, tels l’environnement, le logement, l’éducation, etc., car l’expert en assainissement pourra demander à ses collègues d’autres spécialités de donner leur avis et d’apporter leur aide dans le cadre des relations inter-villes.

PI. Mais les relations inter-villes signifient davantage que le simple échange de fonctionnaires, n’est-ce-pas ?
PvT.
Absolument. Je considère que les relations entre les citoyens des villes jumelées sont d’une grande importance ; c’est ainsi qu’ils peuvent se connaître et apprendre à connaître d’autres cultures.
J’ai récemment visité deux villes, Sapporo au Japon et Portland aux Etats-Unis, qui entretiennent des relations depuis plus de 35 ans. Plus d’une centaine d’organismes se sont ainsi affiliés : écoles, églises, commerces, clubs sportifs, etc. Plus de 30 écoles de Sapporo ont un lien avec une école de Portland. Elles échangent des lettres, des dessins et des vidéos sur la vie quotidienne des élèves. Ceux-ci s’envoient régulièrement des cadeaux. Pendant les cours, une grande attention est accordée aux informations qui parviennent de l’autre pays. J’ai visité une école où chaque classe était impliquée dans de tels projets, et de nombreux étudiants m’ont raconté avec enthousiasme à quel point leur vie personnelle est influencée et combien leur vision du monde en est élargie.
Il y a dix ans, on comptait peut-être 200 villes ayant des relations entre elles ; aujourd’hui il y en a des milliers.

PI. De telles relations peuvent-elles également avoir un impact politique ?
PvT.
Certainement. Ainsi le lien entre Saint-Paul (Etats-Unis) et le ghetto de Lawaaikamp, en Afrique du Sud, a sauvé Lawaaikamp de la destruction. En 1987, la communauté blanche d’une ville voisine appelée George avait exigé le départ forcé de tous les habitants de Lawaaikamp. Les habitants de Lawaaikamp ont demandé de l’aide à Saint-Paul. Les étudiants de Saint-Paul ont alors bombardé de lettres de protestation les autorités et les médias des deux pays. Deux représentants de Saint-Paul se sont rendus à Lawaaikamp et ont organisé des rencontres entre ses habitants et les résidents blancs de George. Le résultat fut que Lawaaikamp fut proclamée zone libre en 1989. Pour la première fois, des fonctionnaires blancs de George pénétrèrent dans les maisons des habitants de Lawaaikamp et accordèrent des crédits afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Citons deux autres projets dans le domaine économique : la coopération entre Bristol (Grande-Bretagne) et le village de Kuppam en Inde du Sud, d’une part, et la campagne du café aux Pays-Bas, d’autre part. Dans le comté du Gloucestershire (Grande-Bretagne), cinq magasins se sont ouverts pour vendre uniquement des articles en coton tissé à la main. Ces magasins assurent le travail de 90 tisserands, huit artisans et 50 couturiers de Kuppam. Ce modèle d’action, sous le slogan « un commerce honnête et non la charité », a créé des liens très solides avec ces gens en Inde, pas seulement en raison des affaires qu’ils font ensemble, mais aussi parce que le fait d’apprendre à se connaître, à connaître les origines de l’autre, est une grande joie pour tous.
Le torréfacteur néerlandais Simon Leveldt, avec des organisations de développement et de commerce alternatif, fait partie de ce qu’on appelle le réseau Max Havelaar. Ils achètent leur café directement aux coopératives des petits producteurs et paient un prix plus élevé et plus stable que celui payé par les gros négociants ; leur café est ainsi fort justement nommé café du « commerce équitable », ou café « pur ». Le fait que des Néerlandais boivent à présent ce café « équitable » est largement attribuable au fait que de nombreux conseillers municipaux ont décidé de boire du café « équitable » lors de leurs réunions. Pour les fermiers de ces coopératives, leur association avec Max Havelaar signifie une hausse substantielle de leurs revenus et un avenir plus stable. Ils sont maintenant en mesure de mener leurs propres projets de développement.

PI. Quels sont les principes directeurs du travail inter-villes ; existe-t-il une sorte de constitution ?
PvT.
En 1992, j’ai participé étroitement à la préparation d’une conférence internationale Nord-Sud qui s’est tenue à Berlin sur les « Initiatives locales pour un développement équitable ». Les principes adoptés lors de cette conférence (dans ce qu’on appelle « l’Agenda de la charte d’action de Berlin ») ont été largement diffusés, traduits en 15 langues et approuvés par plusieurs organisations importantes.

PI. Il semble que le monde se trouve confronté à une crise économique, politique, sociale et spirituelle. Subsiste-t-il encore un espoir ?
PvT.
Ces crises au niveau culturel ressemblent à celles qui se produisent dans nos vies privées. A défaut de crises, nous ne sommes pas motivés pour changer, nous continuons à suivre nos habitudes, notre routine ; c’est beaucoup plus simple et cela semble plus sûr. Une crise nous oblige, ou oblige le monde, a trouver de nouvelles solutions, de nouveaux moyens, de nouvelles perspectives. Une crise nous amène à abandonner les vieilles habitudes et les comportements à sens unique. Une telle crise est souvent suivie d’un sentiment d’insécurité, de crainte, de solitude, de confusion, de dépression et d’agitation. Mais lorsque nous avons traversé la crise et que nous osons examiner la situation avec lucidité, nous découvrons de nouveaux horizons. Notre conscience s’est élargie et nous ressentons davantage de liberté intérieure. C’est la même chose avec les crises culturelles : une telle crise constitue un processus stimulant pour la conscience collective de notre société.

PI. Qu’attendez-vous du congrès de l’IULA en septembre prochain ?
PvT.
Je suis certain que la reconnaissance de ce travail va croître rapidement. Des institutions comme la Banque mondiale ont déjà manifesté de l’intérêt pour ce congrès et, à l’avenir, feront davantage pour promouvoir une coopération décentralisée. Pour ce congrès, nous avons mis au point un programme d’action pour les municipalités et nous allons travailler sur des stratégies pour l’avenir.
Le message du congrès et de son programme d’action auront un suivi national dans de nombreux pays et mon espoir est que, d’ici à une dizaine d’années environ, il y aura au moins quatre fois plus de villes impliquées activement dans ce travail qu’il n’y en a maintenant. Cela deviendra un réseau mondial.

Pouvons-nous encore croire aux miracles ? [sommaire]

A la une DE Time Magazine :

Une fois encore, Time Magazine a consacré un dossier à la fréquence des miracles et à leur signification. Le numéro du 10 avril décrit sur huit pages les différents points de vue avancés sur la question, certains discréditant les miracles, d’autres présentant des guérisons apparemment miraculeuses. Ce dossier présente également la procédure de contrôles rigoureux instaurée par le Vatican, de manière à ne laisser aucun doute possible sur les cas authentifiés. Ces cas doivent non seulement être exceptionnels, mais inexplicables. Il existe deux organismes principaux qui mènent les enquêtes, jusqu’à ce que la certitude totale d’une intervention divine soit établie et que le caractère inexplicable du miracle soit révélé sans l’ombre d’un doute : il s’agit de la Congrégation du Vatican pour la cause des saints et du Comité médical international pour le sanctuaire de Lourdes. Le directeur de ce comité, Roger Pilon, insistant sur la rigueur à apporter aux enquêtes, se demande toutefois si la procédure n’est pas trop rigide : « Les chrétiens ordinaires veulent voir la main de Dieu. Les gens sont avides de signes. »

Source : Time Magazine

 

Citation

Déclaration à Tokyo [sommaire]

par Mikhaël Gorbatchev,

« On me demande souvent qui a gagné la guerre froide. Mais personne n’a remporté cette guerre. Les deux camps ont perdu. Nous avons perdu 40 ans, après la Seconde Guerre mondiale, en dépensant des sommes colossales dans la course aux armements. Aurions-nous utilisé ces ressources différemment que nous aurions résolu nombre des difficultés Nord-Sud et des problèmes environnementaux. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Inutile d’aller me chercher si loin ! [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a trois semaines, je me trouvais dans le bus avec une amie qui revenait de l’école. De mon côté, je rentrais à la maison. Il devait être 15 h 30. Je me suis assis à côté de mon amie ; en face de nous se trouvait un homme frêle, cheveux longs brun clair, yeux bleus, habillé simplement.Je me mis à expliquer à mon amie que j’étais en train de lire un article de l’Illustré sur les chrétiens qui se rendaient à Toronto pour rencontrer le Christ. Soudain, l’homme assis en face de nous s’adressa à nous ainsi : « Pourquoi aller si loin alors que je suis ici ? »Mon amie n’a pas réagi, moi-même n’ai rien dit de spécial, seulement : « Oui, oui, OK. » L’homme n’a plus rien dit jusqu’à ce que je descende du bus.

Pourriez-vous me dire qui était cet homme ?

Y. C., Lausanne, Suisse

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que cet homme était Maitreya.

L’hindou dans les vignes était Maitreya [sommaire]

Cher Monsieur,

En septembre 1994, tandis que nous rentrions d’un dimanche à la campagne ma famille et moi-même, nous roulions sur la grand route à environ 36 km de Barcelone, lorsque j’ai vu un homme très grand marcher dans les vignes. Il était vêtu à la manière traditionnelle hindoue et avait une allure ferme et pleine de dignité. La majesté de son attitude me surprit énormément et je ne pus comprendre comment personne d’autre que moi ne semblait le voir. Je ne pus dire à mon mari de s’arrêter sur le bas côté de la route afin de regarder cet « hindou », et je ne pus dire un mot pendant le reste du voyage.

Même maintenant, lorsque je me souviens de lui, je suis profondément émue. Etait-ce Maitreya ?

M. M., Barcelone, Espagne

Le Maître de Benjamin Creme confirme que cet « hindou » était Maitreya.

Quel cadeau, ce regard ! [sommaire]

Cher Monsieur,

En vacances à Cauterets, je suis partie une journée à Lourdes avec mon sac à dos et mes chaussures de randonnée. Ce mercredi 14 septembre 1994, il pleuvait et j’étais maussade, comme le temps.

Arrivée sur l’esplanade en début de journée, je me dirige rapidement (j’étais en retard) vers la basilique pour entendre la messe en français. Je rencontre d’autres pèlerins et croise alors le regard d’un jeune brancardier indien.Quel cadeau, ce regard plein de chaleur et d’amour !

Quel cadeau, ce sourire rayonnant !

Je garde en mémoire l’expression de ce jeune visage bienveillant et la lumière reçue brille toujours dans mon cœur. C’est mon plus beau souvenir de cette journée.

Etait-ce un visage de Maitreya ou celui d’un simple brancardier indien ?

B. R., St Nazaire, France

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que ce « brancardier » était Maitreya.

Agneau mystique de Van Eyck [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a des années, lors d’un séjour à Gand, en Belgique, je suis allé à cathédrale St Bavo pour voir le tableau de Jan Van Eyck, « l’Agneau mystique » (1432). Il s’agit d’un triptyque qui représente Jésus comme l’Agneau de Dieu se trouvant devant l’humanité divisée en deux groupes — les bons et les méchants. Je fus particulièrement fasciné par le regard de Jésus que j’ai ressenti comme incroyablement profond. Il irradiait puissance et majesté. Quelques années plus tard, ce même regard m’est apparu de nouveau, mais intérieurement. J’ai alors pensé que j’avais vu le Logos, le Roi, mais maintenant je me demande si cela aurait pu être Maitreya ?

D’autres lecteurs de Partage international trouveront peut-être ce merveilleux tableau plein d’inspiration.

A. G. K-D., Heelsum, P.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait du Maître Jésus.

Coopération et partage [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a quelques années, j’ai écrit à Partage International (mars 1989, page 18) au sujet d’un documentaire télévisé retransmis en Nouvelle-Zélande, décrivant la vie des immigrants asiatiques en Grande-Bretagne, et plus particulièrement dans la communauté indo-pakistanaise qui se trouve à l’Est de Londres. On disait qu’à l’intérieur de l’ashram de cette communauté se trouvait un Instructeur très spécial, la réincarnation de Krishna, dont nous savons maintenant qu’il s’agit de Maitreya.

Je me suis souvenue plus récemment d’autres détails concernant ce documentaire, notamment que cet Instructeur si spécial avait organisé un programme consistant à demander aux membres de l’ashram de mettre volontairement en commun leurs excédents de ressources. Une scène du film montrait de longues tables sur lesquelles s’entassaient de l’argent, des biens et même de la nourriture, destinés à être redistribués à ceux qui étaient dans le besoin. Ceci se produisait apparemment de manière « régulière ».

Il me semble que cela démontre, sur une petite échelle, ce que devrait être le plan de redistribution des ressources planétaires de Maitreya, basé sur la coopération et le partage.

D. D., Christchurch, Nouvelle-Zélande

Il avait l’air distingué [sommaire]

Cher Monsieur,

Depuis quelques temps, j’avais entrepris l’étude de A Course in Miracles. C’était vers la fin de l’été 1992, je faisais du vélo par une belle soirée (c’était un mardi vers 19h 30), près de Pelgrimshoeve (ce qui signifie la ferme du pèlerin) en direction de Rokkeveen. A Pelgrimshoeve, une exposition d’articles d’occasion se tient chaque mardi et samedi et les recettes de la vente vont à des œuvres charitables.

Il y avait du monde et j’étais surprise de voir le nombre de personnes intéressées par les articles exposés. Alors que nous étions sur le point de partir, j’ai croisé un homme qui m’a regardé au fond des yeux. Ces yeux étaient profonds, noirs, sensibles, de ceux qu’on ne peut s’empêcher de remarquer. J’ai eu l’impression que nous nous comprenions mutuellement. Il avait le teint légèrement mat avec une peau satinée au grain très fin, et je me rappelle avoir pensé qu’il devait probablement être originaire du Moyen-Orient. Il semblait vigoureux et bien portant. Son visage d’un ovale plutôt allongé était beau. Il avait l’air distingué et était vêtu d’un pantalon et d’une chemise blanche à col montant sur laquelle étaient dessinées (peut-être brodées ?) de jolies couleurs vives jaune, rouge et bleu. Ses cheveux coupés courts étaient d’une belle teinte châtain foncé. Nous nous sommes regardés et, pendant un court instant, j’ai été en communion intense avec lui.

S’il vous plaît, dites-moi si l’homme que j’ai vu était Maitreya ou le Maître Jésus.

Nom et adresse fournis, La Haye, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que cet homme était Maitreya.

Un état de grâce [sommaire]

Cher Monsieur,

En lisant dans les récents numéros de Share International les témoignages de personnes ayant rencontré Maitreya, je me suis souvenue d’une expérience que j’ai eue il y a quelques années.

Je marchais dans les bois avec ma famille lorsque tout changea. Le flot de mes pensées cessa, bien que je fusse toujours en mesure de penser. La tension émotionnelle disparut, bien que je ne fusse pas dépourvue d’émotions. Mon corps physique devint sans importance.

Les joies et les tristesses émotionnelles disparurent, remplacées par un état de béatitude inconditionnel. Il n’y avait plus ni blocage mental ni d’énergie émotionnelle entre les arbres, la rivière, les fleurs et moi. Extérieurement, j’étais la même, continuant à être avec ma famille. Cet état dura un moment puis disparut progressivement, mais je ne l’oublierai jamais.

J’ai lu, quelques années plus tard, dans Partage international, que Maitreya donnait très fréquemment des expériences du Soi, de la Monade. Je n’ose presque pas demander si j’ai connu un tel état de pur Etre, au cas où vous me diriez non, parce que cet état de pure conscience est le seul vers lequel je voudrais tendre et demeurer en permanence.

Mme L. P., Plymouth, Devon, G.-B.

Benjamin Creme répond : Il s'agit d'une expérience spontanée du Soi, plus fréquente que beaucoup ne le pensent.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Maitreya est-il apparu à nouveau devant des groupes ? [sommaire]

L’apparition du 30 avril en Russie a eu lieu de nouveau à Moscou. La réaction de l’assistance fut bonne.

Le 14 mai, Maitreya est apparu devant 600 à 700 catholiques à Santander, en Espagne. Il a parlé pendant 15 minutes ; une source avait été énergétisée dans les environs. La réaction fut mitigée.

Le 21 mai, Maitreya est apparu devant 300 à 400 chrétiens orthodoxes à Volsk, en Russie ; il a parlé pendant 17 à 18 minutes. Une source avait été énergétisée dans les environs. La réaction fut mitigée.

Le 28 mai, Maitreya est apparu devant un rassemblement d’environ 300 fondamentalistes chrétiens à Sydney, en Australie. Il a parlé pendant 18 minutes et a été photographié. L’assemblée fut très effrayée. Une source avait été énergétisée dans les environs.

Le 4 juin, Maitreya est apparu aux Etats-Unis.

Dans le numéro de Partage International de janv.-fév. 1994, vous avez indiqué, à la page 43, que Mathias Grünewald était un initié de degré 2,6 et vous avez donné la structure suivante : Ame 4 ; Personnalité 6, sous-rayon 4 ; Corps mental 6, sous-rayon 1 ; Corps astral 4, sous-rayon 6 ; Corps physique 7, sous-rayon 7. Dans le numéro d’avril 1995, vous avez indiqué, à la page 35, qu’il était un initié de degré 3,0 ayant pour structure : Ame 4 ; Personnalité 6, sous-rayon 4 ; Corps mental 7, sous-rayon 4 ; Corps astral 6, sous-rayon 6 ; Corps physique 7, sous-rayon 1. Quelle est la version correcte ? [sommaire]

Celle indiquée dans le numéro de janv.-fév. 1994. Il y a une raison à cela. En effet, lorsque j’oublie que j’ai déjà demandé à mon Maître la structure de rayons d’une personne et que je la demande à nouveau, il me donne toujours des rayons (légèrement) différents. Avant de demander une structure de rayons, les lecteurs voudront donc bien s’assurer qu’elle n’est pas déjà indiquée dans Partage international ou dans mes livres. Etant donné ma mémoire défaillante, c’est une bonne précaution à prendre.

Est-il exact que, le Jour de Déclaration, il sera possible de voir Maitreya même si le téléviseur est éteint ? [sommaire]

Le Jour de Déclaration verra se produire de nombreux miracles, mais pas celui-là. Si votre poste de télévision est éteint, vous ne verrez évidemment rien, mais vous entendrez néanmoins intérieurement, télépathiquement, et dans votre propre langue, l'appel que Maitreya adressera au monde.

Certaines personnes croient que la pratique des asanas dans le Hatha yoga présente des dangers potentiels dus à la cristallisation des corps subtils et à des changements brusques dans le système endocrine, le système nerveux et le sang. Quel est votre avis sur la question ? Cette pratique devrait-elle être évitée ? [sommaire]

Le Hatha yoga est extrêmement vieux ; c’est le plus ancien de tous les yogas. Pour des disciples modernes (après la première initiation), il représente une voie inférieure (et potentiellement plus dangereuse). Cela est particulièrement vrai pour les disciples incarnés dans des corps occidentaux.

[1] Les personnes qui font partie de groupes de méditation de transmission devraient-elles éviter le Hatha yoga, les asanas et autres exercices de respiration ? [2] Faudrait-il s'abstenir de pratiques telles que « travailler sur les chakras » ou « équilibrer les chakras » ? [sommaire]

[1] D'une manière générale, oui. [2] Oui, ce serait préférable.

[1] Je suis atteint de schizophrénie et j’ai eu connaissance de votre travail. J’aimerais savoir s’il serait bénéfique pour moi de me joindre à un groupe de méditation de transmission ? [2] Je voudrais trouver une forme de service me permettant d’être de quelque utilité à la société dans son ensemble. Je suis sous traitement médical pour maîtriser ma maladie. Avez-vous des conseils d’ordre général à prodiguer aux personnes qui souffrent, comme moi, de troubles psychiques ? [sommaire]

[1] Non. Cela pourrait provoquer une stimulation trop forte et engendrer des difficultés. [2] Trouvez un domaine de service plus exotérique où n’interviennent pas d’énergies puissantes. Par exemple Oxfam, Greenpeace, Les Amis de la Terre, etc.

Vous avez indiqué que lorsque le corps astral est purifié, il devient un miroir pour le niveau de conscience bouddhique. Quelle est la différence entre l'intuition, la connaissance directe, que je relie au mental supérieur, et l'impression transmise sur le corps astral à partir du niveau bouddhique ? [sommaire]

Techniquement parlant, l'intuition, ou connaissance directe, vient du niveau bouddhique, pas du niveau manasique ou mental supérieur. Elle est le résultat de ce que les Maîtres appellent la « compréhension aimante » ou sagesse, une fusion de la connaissance et de l'amour. Ils la connaissent comme « Raison pure ».

Serait-il exact de définir le mal comme le contraire de l’illumination, le mal étant l’ignorance ? [sommaire]

Oui.

Vous dites que les forces du mal (l’antéchrist) ont été libérées à certains moments de l’Histoire, par exemple à l’époque de l’Empire romain et pendant les deux dernières guerres mondiales. Puis-je demander par qui ? Par Dieu, je suppose, mais Dieu dans son aspect involutif ou évolutif ? [sommaire]

Par Sanat Kumara, le Seigneur du Monde à Shamballa. Dieu va toujours dans le sens de l’évolution. L’aspect involutif, l’esprit qui descend dans la matière, fait partie du processus créatif, évolutif, de Dieu.

Maitreya mange-t-il et se comporte-t-il comme un individu normal ? [sommaire]

Non. Il n’a pas besoin de manger. Il peut le faire si les circonstances de la vie en société l’exigent ; un peu de riz par exemple. Il vit dans la communauté asiatique de Londres. Il est, pour ainsi dire, un membre de cette communauté, et beaucoup le considèrent comme l’un des leurs, comme un homme exceptionnel évidemment. Il peut apparaître et disparaître à volonté, ce qu’il fait très fréquemment. Il peut être dans n’importe quelle partie du monde par la pensée. Il peut apparaître dans différents endroits simultanément. Il est omniscient, omniprésent ; il peut ainsi savoir ce qu’une personne ressent (par exemple quelqu’un relié à l’un des groupes avec lesquels je collabore) et il leur apparaîtra pour leur apporter consolation et encouragement.

Maitreya a-t-il des papiers, un passeport ? [sommaire]

Oui. Le 8 juillet 1977, il est descendu de l’Himalaya, où il vivait depuis des milliers d’années, et il a passé quelques jours dans les plaines du Pakistan pour acclimater le corps qu’il s’est créé lui-même par un acte de volonté (ce n’est pas un corps ordinaire ; il n’a ni père, ni mère). Ce corps lui permet de vivre à notre niveau, comme un homme apparemment ordinaire, et en même temps de disposer d’une part suffisante de sa conscience, en tant que Christ, pour faire son travail de Christ, pour être l’Instructeur mondial, non seulement pour les chrétiens mais pour tous les groupes du monde entier.

Lorsque des guérisseurs médiums donnent des « directives psychiques » et pratiquent des guérisons, souvent devant un public nombreux et enthousiaste, ceux qui se sentent guéris, sont-ils [1] guéris seulement de manière temporaire, [2] hypnotisés, [3] pris dans un courant de réponse émotionnelle ? Le guérisseur lui-même, ou du moins ses supporters, font parfois des déclarations surprenantes quant à la source de leurs pouvoirs apparents. [4] Une guérison véritable et durable peut-elle se produire ? [5] Si les Maîtres guérissent seulement « dans les limites de la loi karmique », cela jette un doute sur les affirmations faites au sujet de certains guérisseurs. [sommaire]

[1] Oui. [2] Oui. [3] Oui. [4] Oui, quelquefois. [5] Précisément. De nombreuses maladies ont une origine psychosomatique et ce sont celles-là qui répondent le plus facilement à ce type de guérison par la suggestion. Cependant, il n'est tenu aucun compte du karma et la guérison peut être éphémère.

Le Maître qui fut Saint François d’Assise (et qui vit actuellement dans les Alpes italiennes) a-t-il inspiré l’idée et la conception d’un gigantesque temple souterrain situé au nord de l’Italie, au pied des Alpes, non loin de Turin ? Quel pourrait être le rôle d’un tel temple ? [sommaire]

Non.

D’après M. Creme, les personnes souffrant d’instabilité psychique seraient bien avisées de ne pas prendre part à la méditation de transmission. [1] Pourriez-vous expliquer pourquoi ? [2] Si de telles personnes veulent se rendre utiles et essayer une forme de méditation, quel conseil donnerait M. Creme ? [sommaire]

[1] La méditation de transmission est très puissante et pourrait provoquer une stimulation trop forte. [2] Il existe de nombreuses autres manières de servir.

Il y a des années que je porte sur moi une carte de donneur d’organes. Je lis maintenant (dans les livres de M. Creme) que les transplantations d’organes ont un effet karmique sur le receveur. J’aimerais savoir s’il y aurait également, immédiatement après la mort, un effet karmique sur le donneur (qui doit subir le prélèvement dès que possible après avoir été déclaré mort cliniquement). [sommaire]

Non, aucun.

Comment se déroule une guérison ? [sommaire]

Il ne saurait y avoir de réponse simple à une question aussi inépuisable que celle-ci. Pour résumer : dans le corps éthérique – le corps de matière plus subtile que la matière solide mais de nature encore physique – se trouve un ensemble de chakras ou centres d'énergie, dont les sept chakras majeurs situés le long de l'épine dorsale, à travers lesquels circulent notre énergie. L'énergie que nous recevons vient du cosmos, du système solaire, de notre planète et de notre âme, et pénètre le système que nous appelons « nous-mêmes ». Si les chakras fonctionnent de manière équilibrée, l'équilibre règne dans le système énergétique. Si, faisant mauvais usage de l'énergie de l'âme, facteur principal de la maladie, nous avons produit une stase, ou perturbation du flux des énergies, certains des chakras ne fonctionneront plus comme ils le devraient. Ceci se manifeste par un déséquilibre dans l'énergie qui circule à travers le corps.

Notre système endocrine est en relation avec les chakras. Ainsi, la santé des glandes endocrines du corps physique dépend entièrement de la juste circulation de l'énergie à travers les chakras, dans le corps éthérique, tandis que la santé du corps physique dépend de la relation correcte des glandes entre elles.

Nous sommes des âmes en incarnation. L'énergie qui galvanise notre vie vient de l'âme. Au fur et à mesure que nous évoluons, nous pouvons de mieux en mieux entrer en contact avec l'âme, mais si nous n'utilisons pas l'énergie de manière correcte, nous produisons une maladie, un déséquilibre. La guérison met en œuvre de l'énergie d'un taux vibratoire plus élevé ou de l'énergie avec une puissance supérieure, afin de créer un équilibre. Cela peut avoir un effet total et permanent ou, le plus souvent, temporaire.

La meilleure façon d'avoir une bonne santé est (a) de traiter le corps avec respect et (b) d'utiliser l'énergie de l'âme dans le service. L'âme ne connaît que le service, elle veut seulement servir ; c'est pour cela qu'elle s'incarne. Si, par exemple, une personne pratique une méditation et reçoit l'énergie de l'âme mais ne l'utilise pas dans le service, cela peut lui causer des problèmes : maladie, névrose, déséquilibre émotionnel, etc.

En 1990, à Dokkum, Friesland (Pays-Bas), un enfant a été guéri de la coqueluche lorsqu’il fut immergé dans l’eau de la fontaine de St Boniface qui, pendant longtemps, a été un lieu de pèlerinage. Il y a une chapelle au-dessus de la fontaine, pour les pèlerins. D’après la légende, une source d’eau curative aurait jailli à l’endroit où St Boniface frappa le sol de son bâton. Depuis 1990, plus de 60 cas de guérison liés à l’eau de Dokkum ont été signalés. L’eau a-t-elle été énergétisée par Maitreya ou par le Maître Jésus, ce qui expliquerait ses propriétés curatives ? Le prêtre, qui a servi dans cette paroisse pendant plus de six ans, s’est retiré pour écrire un livre sur ses expériences à la chapelle St Boniface. Il croit que c’est le lieu qui a des pouvoirs spéciaux, mais pas nécessairement l’eau? [sommaire]

Le Maître Jésus.