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avril 2022 – No 404

Sommaire

PI404 avril 2022

 

Article du Maître —

Maitreya entre en scène [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, décembre 2001

Lorsque l’homme se tient à la croisée des chemins et attend de se voir indiquer la direction à prendre, il lance un appel invocatoire pour recevoir de l’aide. Tel est le cas en ce moment. Inévitablement, quand cet appel atteint un certain niveau d’intensité, nous, vos Frères aînés, y apportons réponse. Ainsi en est-il aujourd’hui, tandis que les hommes se débattent au milieu du chaos qu’ils ont eux-mêmes créé, craignant de prendre les seules mesures qui leur éviteraient de s’y enfoncer davantage.

C’est dans ce maelström que Maitreya s’apprête à entrer, pleinement conscient de la tâche qui l’attend. Seul un être de son incommensurable sagesse peut accepter pareille charge. Seul un être de son incomparable courage peut entreprendre semblable mission. A partir des conditions anarchiques de l’époque actuelle, il doit construire un ordre nouveau et meilleur. A partir de la détresse qu’endurent les multitudes, il doit façonner un nouveau monde. Qui donc peut l’aider dans son œuvre salvatrice ? Qui est prêt à se rallier à sa cause, en venant en aide à ses frères et sœurs ? Maintenant, plus que jamais, se présente l’opportunité de servir un monde en proie aux douleurs de l’enfantement et d’ouvrir la voie au monde nouveau qui est en train de naître.

Maitreya aspire à élever l’homme vers l’héritage qui l’attend. Son dessein est de lui inspirer la création d’un monde nouveau et plus heureux. Le Grand Seigneur entend conférer un caractère digne et sacré à la vie de chaque être humain. Il aspire à délivrer le monde de la violence et de la guerre. Où trouvera-t-il ceux dont il a besoin pour lui venir en aide ? Ceux qui sont prêts à répondre à son appel ? Ceux qui auront le courage de prêter main-forte au Seigneur de l’Amour ?

Déjà, il connaît ceux sur lesquels il peut compter. Préparez-vous à le voir. Faites preuve d’une détermination renouvelée. Ne vous laissez pas abattre par l’immensité de la tâche. Agissez en toutes circonstances avec cœur et simplicité. Maitreya s’approche rapidement, chevauchant son blanc coursier. Il a pour mantra : n’ayez peur de rien ! Avec le temps, tout sera renouvelé. Avec le temps, tout retournera à la lumière. Réfléchissez à cette parole : « Faites que votre action soit à la mesure des besoins de vos frères, et résolvez les problèmes du monde. Il n’y a pas d’autre voie possible. »

Maitreya pénètre maintenant dans votre monde d’infortune. Mieux encore que vous il connaît vos tourments et vos souffrances, car il connaît aussi la joie qui est votre droit de naissance. Cette joie, il aspire à vous la restituer dans sa pleine mesure. C’est pour cela qu’il est parmi vous. Accueillez-le dans votre cœur et permettez-lui de vous servir.

Reconnaissez en lui votre ami et frère de toujours. Permettez-lui de vous guider, et de vous prodiguer son enseignement ; ainsi grandirez-vous dans votre divinité. L’heure est venue où vous allez le voir. L’amour présent dans son sourire vous servira de signal pour marcher à ses côtés. Votre propre amour, vous le verrez, s’en trouvera infiniment magnifié ; et en l’offrant au service de sa cause vous entrerez dans le Plan dont vous faites partie.


Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Un point de non-retour [sommaire]

avril 2004

Des millions de personnes dans le monde ont le cœur brisé et ne peuvent retenir leurs larmes en suivant l’actualité. L’objectif de ce numéro est de mettre les événements en perspective afin de rassurer et réconforter les lecteurs. Nous proposons des articles, des réponses et des déclarations de Benjamin Creme, de son Maître et de Maitreya, qui ne manqueront pas de renforcer la conviction du lecteur que l’humanité n’a jamais été seule – et encore moins dans ces moments de crise. Les déclarations de Maitreya et du Maître de Benjamin Creme permettront de renforcer le sentiment qu’ils n’ont jamais été aussi proches.

La première partie de l’article sur le comte de Saint-Germain, devenu le Maître R., explore ses vies antérieures et ses œuvres, et met en évidence que les Maîtres vivent parmi nous.

Parallèlement aux articles qui confirment cette réalité, nous relatons des avancées dans divers domaines qui démontrent la nécessité d’un changement urgent. Ce large éventail de sujets comprend le changement climatique, les actions militantes, le racisme, l’injustice sociale et les victoires des peuples autochtones.

On observe un étonnant paradoxe sur la scène mondiale : il n’aura pas échappé au lecteur que, dans leur désir de s’accrocher au pouvoir et à la suprématie et de pérenniser d’anciens modèles de concurrence tout en amassant d’énormes richesses, les dirigeants russes sont devenus le dernier catalyseur du changement que le monde attendait. L’invasion russe de l’Ukraine a réussi à unifier une grande partie du monde et à galvaniser les peuples dans toutes les parties du globe. C’est comme si le peuple avait enfin compris que nous étions à un tournant de notre histoire et qu’il était urgent de choisir le type d’avenir que nous souhaitons. Cette nouvelle prise de conscience doit se poursuivre afin que nous restions attentifs aux assauts contre la démocratie et la liberté à la lumière de la hâte de nombreux dirigeants à augmenter les budgets militaires.

Comme l’explique le Maître de B. Creme : « La tourmente et la menace actuelles ne sont que le prélude à une ère nouvelle de paix et de coopération où l’humanité s’efforcera de réparer les erreurs du passé, de faire régner la justice parmi les nations, de résoudre les anciennes querelles et de faire respecter le droit international.

Lorsque les hommes jetteront un regard en arrière sur notre époque, ils y verront la nuit obscure qui précède l’aube la plus éclatante et ils seront heureux d’avoir vécu ces temps mémorables. Le monde attend l’Instructeur. L’Instructeur attend l’opportunité d’apparaître au grand jour, d’enseigner et de servir. » (L’obscurité précédant l’aurore, Le Maître de B. Creme, PI, janvier-février 1991)

Il semble extraordinaire que le Maître de Benjamin Creme affirme que plus tard, nous regarderons cette période sombre et serons heureux de l’avoir vécue. C’est précisément parce que nous, l’humanité, commençons à exprimer notre vraie nature et à imprégner la culture et la civilisation mondiales de nos plus nobles qualités, que nous pourrons, dans un avenir pas trop lointain, trouver de la joie dans cette terrible lutte.

La compilation intitulée La fraternité des nations nous invite à nous souvenir de notre humanité commune. Le Maître de Benjamin Creme a souvent donné son point de vue sur la guerre et comment la paix peut s’établir sur Terre de façon permanente.

Dans l’article, L’inanité de la guerre, il affirme : « Ce mouvement est irréversible. Les gens s’éveillent au pouvoir qui est le leur, et commencent à saisir qu’ils doivent instaurer eux-mêmes la paix qu’ils désirent tous. Ils prennent conscience que c’est seulement quand la justice et la paix règneront, que la paix bénie sera assurée. »

Les marionnettes du passé, ceux qui se pavanent sur la scène de l’ère des Poissons, jouent leur rôle de catalyseurs, amenant le monde à un point de non-retour.

Ce sont les dernières tentatives désespérées de l’ordre ancien pour s’accrocher au pouvoir alors que le nouveau monde prend forme. On observe cette poussée évolutive dans le déferlement d’amour, d’héroïsme, d’empathie et de compassion concrets, ainsi que dans des actes de bonté et d’abnégation stupéfiants. Alors que d’anciennes forces négatives se battent pour le contrôle, les gens – les étonnantes et extraordinaires personnes « ordinaires » – prouvent que l’unité, la liberté, l’égalité, la démocratie et une expérience vivante de la fraternité sont déterminantes. Ce sont les forces de cohésion qui nous unissent tous. Maintenant nous savons que l’enjeu, c’est l’humanité.

 

Point de vue

La démocratie en péril [sommaire]

par Frances Moore Lappé et Max Boland,

le 05 mars 2022,

Que nous soyons menacés par un dictateur brutal ou par la crise climatique, seul un régime démocratique nous donnera les moyens d’affronter les problèmes de notre époque.

L’attaque contre l’Ukraine focalise notre attention sur l’un des problèmes cruciaux auxquels l’humanité doit faire face dans ce monde instable : l’avenir de la démocratie. De tout temps, toutes les formes d’autocratie ont eu pour seule aspiration le bien-être immédiat de la minorité dominante, sans jamais prendre en considération celui des citoyens, ni l’état de l’environnement. Mais à l’heure où l’humanité affronte deux menaces existentielles inédites – la crise climatique et une pandémie mondiale –, une gouvernance démocratique semble plus que jamais nécessaire, d’autant que les attaques contre les droits civils et humains sont loin de faiblir.

Bien sûr, les régimes autocratiques peuvent présenter ici ou là quelques avantages. La Chine, que l’on peut difficilement qualifier de pays démocratique, émet largement deux fois moins de gaz à effet de serre par habitant que les Etats-Unis. Ce fait déplorable ne témoigne pas tant d’un échec du système démocratique que des limites de la démocratie américaine lorsqu’elle est confrontée à des puissances privées – l’industrie fossile en l’occurrence. Quoi qu’il en soit, la démocratie n’est pas seulement une « bonne » option. Elle seule peut prendre la responsabilité de l’ensemble des mesures nécessaires pour contrer tous les maux qui nous menacent. Allons même plus loin : au-delà de leurs besoins physiques, les humains ont des besoins psychologiques – d’organisation, de sens, de communauté d’objectif. Si les politiques démocratiques ne répondent pas à ces besoins, les humains tendent à employer des voies différentes et destructrices pour les satisfaire. Trop souvent cela mène à la recherche du pouvoir et pousse à des alliances contre des boucs émissaires, ce qui exacerbe les différences entre ces différents groupes au sein desquels nous nous barricadons.

La terrifiante vérité est qu’en 2020, à l’échelle mondiale, « les pays évoluant vers un régime autoritaire dépassaient en nombre ceux qui se démocratisaient » souligne un institut suédois de promotion de la démocratie (Institute for Democracy and Electoral Assistance), et « avec la pandémie, cette période dure depuis cinq ans, ce qui ne s’était pas vu depuis le début de la troisième vague de démocratisation, au cours des années 1970 ».

Et ne vous leurrez pas : les Etats-Unis font partie des pays en régression dans ce domaine. Donc, quel est le rapport entre notre lutte interne pour défendre notre démocratie et la violente invasion de l’Ukraine par la Russie ?

Nul doute que l’érosion de la démocratie, dans laquelle nous sommes partie prenante, conforte les autocrates dans l’idée que personne ne les arrêtera. Mais n’oublions pas le pouvoir de l’espérance qui, selon les scientifiques, oriente l’activité de notre cerveau vers les solutions et nous donne même l’audace d’entreprendre des actions risquées.

Comment entretenir ce pouvoir de l’espérance ? Par l’action. En effet, comment pouvons-nous croire que le monde peut s’améliorer si nous ne faisons pas l’expérience d’un tel changement en nous-mêmes lorsque nous protégeons nos communautés et nos plus hautes valeurs ?

Comme l’écrit Glenn Kessler dans le Washington Post, l’Ukraine elle-même est « une démocratie naissante, de plus en plus en difficulté en raison, pour une large part, des pressions que la Russie exerce sur elle. Mais ce n’est certes pas une tyrannie. » Il faut noter qu’elle occupe, dans le classement des démocraties de la Freedom House, un rang supérieur au Mexique, par exemple, ainsi qu’à la Géorgie, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine.

Cette démocratie imparfaite, mais en devenir, a donné au peuple ukrainien le sentiment que la démocratie peut répondre à ses besoins, ce qui explique sans doute leur vigoureuse résistance à cet assaut brutal. Ils ne défendent pas seulement leur patrie ; ils défendent aussi l’espoir et les promesses que seule la démocratie peut leur offrir.

Comment les Américains peuvent-ils les aider au mieux ? Sans doute en faisant payer à la Russie un prix intolérable pour son agression, mais aussi en renforçant notre propre démocratie. En agissant ainsi, nous trouverons le courage de nous dresser contre les dictateurs, de gérer la crise climatique, terrasser la pandémie, et résoudre les autres problèmes cruciaux de notre époque.

Beaucoup de nos problèmes ne sont pas aussi aisément identifiables que la menace de Poutine, mais ils sont tout aussi importants et, si nous les ignorons, nous risquons de laisser notre démocratie s’enfoncer lentement dans l’abîme.

Heureusement, un mouvement citoyen pour la démocratie s’amplifie dans chaque Etat des Etats-Unis, s’activant pour protéger et étendre le droit de vote, purifier la politique du pouvoir de l’argent, et rééquilibrer les circonscriptions afin que chaque voix ait la même valeur.

Grâce au vaste réseau de Democracy Initiative, nous œuvrons au sein du Small Planet Institute afin d’insuffler à chaque Américain le désir de s’impliquer. Le réseau informatique que nous avons créé, www.DemocracyMovement.US, permet aux citoyens de savoir comment ils peuvent promouvoir des réformes démocratiques au niveau fédéral aussi bien que dans leur Etat.

Que nous soyons menacés par un dictateur brutal ou par la crise climatique, seul un régime démocratique nous donnera les moyens d’affronter les problèmes de notre époque.

Que la tragédie ukrainienne résonne pour tous les citoyens du monde comme un appel à s’unir en tant que frères et sœurs-en-démocratie ! Lorsque nous y parviendrons, nous saurons résoudre tous les problèmes, même les plus difficiles.

Source : Commondreams.org

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

La fraternité des nations [Extraits] [sommaire]

La réalité de l’interdépendance mondiale deviendra un fait établi dans notre conscience, et, dans le processus, le fait que « tous les hommes sont frères » se traduira de plus en plus dans des structures et dans des programmes d’action pratiques reflétant cette réalité. Les nations connaîtront la fraternité, les buts communs et les aspirations communes. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Grâce à l’inspiration et aux conseils de Maitreya et de son groupe de Maîtres, les hommes se découvriront de plus en plus aptes à prendre les bonnes décisions et à agir en conformité avec le Plan. Cette prise de conscience mènera inévitablement à un sentiment croissant de fraternité, à la compréhension que les hommes ne peuvent progresser qu’en avançant tous ensemble. [Le rêve de fraternité (Maître –)]

Et maintenant, enfin, beaucoup de gouvernements se rencontrent à des intervalles plus ou moins réguliers afin d’analyser les problèmes et voir de quelle manière les résoudre. C’est une maturité nouvelle qui se manifeste par le fait que l’humanité commence à avoir le sens de son unité.
Faire preuve de maturité, c’est reconnaître que nous sommes tous des frères et des sœurs appartenant à la même humanité et que nous sommes sur cette planète pour mettre à exécution un certain plan, pour jouer un certain rôle, ce dont la plupart des gens n’ont encore qu’une conscience très vague. Le fait que nous prenions enfin au sérieux les problèmes sur lesquels des groupes particuliers ont attiré depuis longtemps l’attention des gouvernements est le signe que nous prenons conscience de notre vulnérabilité mais aussi de notre unité. [L’Art de la coopération (B. Creme)]

N’oubliez pas, mes frères, que vous êtes uns, que le Père de tous vous a créés à son image divine, et qu’à travers vous brille la même lumière bénie d’Amour et de Vérité. L’heure vient, mes amis, où la lumière de la Vérité brillera tout autour de vous, où l’homme prendra son frère dans son cœur et le reconnaîtra comme lui-même. [Message n° 51 (Maitreya)]

La dernière partie de l’article du Maître sur l’« Unité » traite des dangers pour le monde et de la nécessité pour tous les individus, particulièrement ceux qui sont instruits, influents, qui savent s’exprimer, de comprendre qu’ils doivent faire connaître, voir, comprendre la nécessité de l’unité à l’échelle internationale. D’où la nécessité pour toutes les nations d’œuvrer ensemble. Faute de quoi rien ne changera. [L’Unité dans la diversité (B. Creme)]

Quand Maitreya lui-même émergera dans un avenir très proche, il soulignera ce besoin d’unité dans tout ce que nous entreprenons. Il montrera combien il est essentiel que nous parvenions à l’unicité de but, en tant qu’hommes et en tant que nations, pour résoudre les problèmes humains, mettant ainsi nos puissantes individualités au service du groupe. [L’unité (Maître –)]

La fraternité des nations [Version complète] [sommaire]

La réalité de l’interdépendance mondiale deviendra un fait établi dans notre conscience, et, dans le processus, le fait que « tous les hommes sont frères » se traduira de plus en plus dans des structures et dans des programmes d’action pratiques reflétant cette réalité. Les nations connaîtront la fraternité, les buts communs et les aspirations communes. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Grâce à l’inspiration et aux conseils de Maitreya et de son groupe de Maîtres, les hommes se découvriront de plus en plus aptes à prendre les bonnes décisions et à agir en conformité avec le Plan. Cette prise de conscience mènera inévitablement à un sentiment croissant de fraternité, à la compréhension que les hommes ne peuvent progresser qu’en avançant tous ensemble. [Le rêve de fraternité (Maître –)]

Et maintenant, enfin, beaucoup de gouvernements se rencontrent à des intervalles plus ou moins réguliers afin d’analyser les problèmes et voir de quelle manière les résoudre. C’est une maturité nouvelle qui se manifeste par le fait que l’humanité commence à avoir le sens de son unité.
Faire preuve de maturité, c’est reconnaître que nous sommes tous des frères et des sœurs appartenant à la même humanité et que nous sommes sur cette planète pour mettre à exécution un certain plan, pour jouer un certain rôle, ce dont la plupart des gens n’ont encore qu’une conscience très vague. Le fait que nous prenions enfin au sérieux les problèmes sur lesquels des groupes particuliers ont attiré depuis longtemps l’attention des gouvernements est le signe que nous prenons conscience de notre vulnérabilité mais aussi de notre unité. [L’Art de la coopération (B. Creme)]

N’oubliez pas, mes frères, que vous êtes uns, que le Père de tous vous a créés à son image divine, et qu’à travers vous brille la même lumière bénie d’Amour et de Vérité. L’heure vient, mes amis, où la lumière de la Vérité brillera tout autour de vous, où l’homme prendra son frère dans son cœur et le reconnaîtra comme lui-même. [Message n° 51 (Maitreya)]

L’humanité elle-même commence à se percevoir comme une. Dans l’ère à venir, elle sera une. C’est notre prochain pas en avant dans notre évolution. La fraternité n’est pas simplement un idéal que nous pouvons adopter ou non. C’est un fait de la nature. Seulement, nous ne l’avons pas encore manifesté.
Dans cette ère naissante, c’est notre destinée de manifester ce fait, c’est la volonté de Dieu. Toute l’activité et les directives de la Hiérarchie tendront vers cette fin. Cela ne peut s’accomplir que par les relations justes. [(B. Creme)]

Beaucoup de ce qui semble aujourd’hui important est appelé à disparaître et sera remplacé par des formes de vie et de relation plus simples et plus naturelles. Finie, sans aucun doute, l’hérésie de millions d’hommes mourant de faim dans un monde de surabondance.
Finie également, l’intolérance qui défigure tellement l’esprit humain aujourd’hui. Disparu, le désir de dominer et de soumettre les nations plus petites et plus faibles pour exploiter leur territoire et leurs ressources. Tout cela cédera la place à un nouveau réalisme, à une meilleure compréhension de l’interdépendance de tous les hommes, de leurs droits et de leurs obligations mutuelles.
Les hommes et les nations auront le souci de vivre dans le respect de la loi, tout en remplissant les conditions nécessaires à la paix et à la sécurité de tous. [Avancer sur le chemin (Maître –)]

Beaucoup, aujourd’hui, réalisent que la voie du futur passe par un nouvel ordre plus juste, par une nouvelle fraternité entre les hommes, un nouvel esprit de coopération entre les ennemis d’autrefois. Tout cela est possible, aujourd’hui, et en passe de s’accomplir. Une lumière nouvelle, ma lumière, brille sur toute la Terre et beaucoup en sont éblouis et stupéfaits. [Message n° 128 (Maitreya)]

La dernière partie de l’article du Maître sur l’« Unité » traite des dangers pour le monde et de la nécessité pour tous les individus, particulièrement ceux qui sont instruits, influents, qui savent s’exprimer, de comprendre qu’ils doivent faire connaître, voir, comprendre la nécessité de l’unité à l’échelle internationale. D’où la nécessité pour toutes les nations d’œuvrer ensemble. Faute de quoi rien ne changera. [L’Unité dans la diversité (B. Creme)]

Quand Maitreya lui-même émergera dans un avenir très proche, il soulignera ce besoin d’unité dans tout ce que nous entreprenons. Il montrera combien il est essentiel que nous parvenions à l’unicité de but, en tant qu’hommes et en tant que nations, pour résoudre les problèmes humains, mettant ainsi nos puissantes individualités au service du groupe. [L’unité (Maître –)]

Nous devons devenir des êtres humains dignes de ce nom et reconnaître que nous sommes un, que nous sommes tous frères et sœurs, faisant partie de la même humanité, et que par conséquent, la nourriture, les matières premières, l’énergie, la connaissance scientifique, la technologie, l’éducation, les soins médicaux appartiennent à tous et doivent être redistribués de manière plus équitable dans le monde : ainsi l’unité et la fraternité humaine s’inscriront dans la réalité des faits. [Enseignements de la sagesse éternelle (B. Creme)]

Je vous montrerai que la voie, pour l’homme, est celle de la fraternité, d’une étroite coopération, de la confiance et du service mutuels. Ceci est l’unique voie. Toute autre a échoué. Mes amis, à moins qu’il ne puisse suivre cette voie, l’homme sur cette Terre cessera d’exister. Je ne profère pas de menace, mais j’énonce simplement la Vérité. Il ne reste que peu de temps pour restaurer l’équilibre de la nature et du monde. [Message n° 12 (Maitreya)]

Le monde ne peut plus se permettre les écarts énormes entre le niveau de vie des pays riches et celui des pays pauvres. Ce déséquilibre est au cœur de nos problèmes politiques et économiques actuels.
Fondamentalement, c’est un problème spirituel : un choix entre le matérialisme et la séparation d’une part, et le partage spirituel, la justice et la fraternité d’autre part. Notre choix décidera du sort de l’humanité. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Les hommes doivent prendre conscience que les peuples de toutes les nations sont un, égaux entre eux, et dépendants les uns des autres. Aucune nation ne possède ni ne peut gouverner le monde. Aucune ne peut s’opposer seule à toutes les autres.
Les jours des empires et de leur domination sont révolus. L’homme est au seuil d’une compréhension nouvelle de son rôle sur la planète Terre. Cela implique un changement dans sa relation avec ceux qui cheminent avec lui sur la voie de la sagesse et d’une gestion éclairée des ressources de ce monde d’abondance. [La Fraternité humaine (Maître –)]

Le monde est divisé en deux groupes : ceux qui s’accrochent aux vieux systèmes nationalistes, avides et égoïstes, et représentent les forces réactionnaires du monde ; et ceux qui, s’ouvrant aux énergies nouvelles du Verseau, recherchent la voie de la fraternité et de la coopération, et la manifestation de l’interdépendance résultant du fait que l’humanité est une. [L’Art de la coopération (B. Creme)]

L’humanité se tient maintenant au seuil d’une expérience totalement nouvelle, où l’on s’assurera que chaque décision ou action globale marque une avancée, qu’elle nourrit et sanctifie la vie de tous, qu’elle renforce des liens de fraternité jusqu’alors ignorés et pratiquement oubliés. Dès lors les hommes connaîtront la joie de travailler ensemble pour le bien commun. [Quand les hommes se pencheront sur leur passé (Maître –)]

Mes enfants, mes amis, je suis venu peut-être plus rapidement que vous ne vous y attendiez. Mais il y a tant à faire, tant à changer dans le monde. Beaucoup ont faim et meurent, beaucoup souffrent inutilement.
Je viens pour changer tout cela pour vous montrer comment, ensemble, avancer vers une vie plus simple, plus saine et plus heureuse.
Les hommes ne s’opposeront plus entre eux, ni les nations entre elles, mais ensemble, comme des frères, nous avancerons vers ce monde nouveau. [Message n° 1 (Maitreya)]

Nous devons considérer les étapes qui mèneront à l’établissement de la fraternité dans le monde. Tout d’abord, il faut instaurer la paix. Sans paix, le monde ne peut exister. La première priorité de Maitreya est l’instauration d’une paix véritable dans le monde : pour cela, l’humanité doit renoncer à la guerre et à la compétition, qui mène à la guerre. Cela ne pourra être réalisé que lorsque tous les peuples verront leurs besoins fondamentaux satisfaits.
[…] En d’autres termes tant que le monde en développement ne pourra pas manger, grandir, et mener une vie décente et civilisée comme le reste de l’humanité – il ne pourra y avoir de paix dans le monde. La première condition à remplir pour l’établissement de la paix dans le monde est le partage des ressources mondiales. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Les nations et les peuples sont aussi interdépendants que les membres d’une même famille. Les nations et les gouvernements doivent mener des politiques essentiellement orientées vers l’équilibre et l’équité, qui produiront paix, harmonie et bonheur. Aucun pays, aucune nation, n’est supérieur ou inférieur à un autre. C’est le devoir du gouvernement de protéger et de promouvoir le bien-être de la nation, et c’est le devoir de chacun d’être ce qu’il est.  [Les lois de la vie (Maitreya)]

 

De nos correspondants

Le comte de Saint-Germain, perspective historique (1) [Un extrait] [sommaire]

par Dominique Abdelnour,

Cette série de trois articles tente de présenter la vie du Maître Rakoczi lorsqu’il fut le comte de Saint-Germain au XVIIIsiècle en Europe. La première partie retrace quelques faits historiques documentés, la 2partie présentera ses talents et diverses occupations, la dernière partie indiquera ce que l’on sait de ses activités après sa mort officielle en 1784.

Introduction

« On a beaucoup écrit, et beaucoup rêvé sur le comte de Saint-Germain, ce personnage mystérieux qui étonna l’Europe durant la seconde moitié du XVIIIsiècle », écrivit Paul Chacornac dans l’introduction de la biographie qu’il consacra au comte.

Une chose est sûre, ce personnage hors du commun a bien existé au XVIIIsiècle, il a été en contact avec les principaux dirigeants des cours européennes, Louis XV et sa favorite, le roi de Prusse Frédéric II, le landgrave de Hesse, des ambassadeurs, des ministres. Il fréquenta les salons les plus prestigieux et de nombreux écrits attestent de son existence et de son influence.

Les quelques citations suivantes présentent le comte de Saint-Germain tel qu’il a été perçu à l’époque.

« Le prétendu comte de Saint-Germain est un homme incompréhensible dont on ne sait rien : ni son nom, ni son origine, ni sa position ; il a des revenus, on ne sait d’où ils proviennent ; des connaissances, on ne sait où il les a faites ; l’entrée dans le cabinet des princes1 ». Gazette of the Netherlands datée du 12 Janvier 1761.

Voltaire écrivit à Frédéric le Grand de Prusse : « C’est un homme qui ne meurt jamais, et qui sait tout2. »

H.P. Blavatsky disait de lui : « Un mystère vivant, un gentilhomme aux talents et à l’éducation magnifiques, et qui possédait d’amples moyens pour maintenir honnêtement son statut dans la société. Il prétendait savoir comment fondre de petits diamants pour en faire de grands, transmuter les métaux, et appuyait ses affirmations par la possession d’une richesse apparemment illimitée et d’une collection de bijoux de taille et de beauté rares. Les aventuriers sont-ils ainsi ? […] Le traitement que la mémoire de ce grand homme, cet élève des hiérophantes indiens et égyptiens, ce spécialiste de la sagesse secrète de l’Orient, a subi de la part des auteurs occidentaux est une honte de la nature humaine3  […] »

« Le comte de Saint-Germain était certainement le plus grand adepte de l’Orient que l’Europe ait connu le siècle dernier4. »

Le landgrave Charles de Hesse écrivit : « C’était peut-être un des plus grands philosophes qui aient existé. Ami de l’humanité, ne voulant de l’argent que pour le donner aux pauvres, ami aussi des animaux, son cœur ne s’occupait que du bonheur d’autrui ; il croyait rendre le monde heureux en lui procurant de nouvelles jouissances, de plus belles étoffes, de plus belles couleurs, à bien meilleur marché. Je n’ai jamais vu un homme avoir l’esprit aussi clair que le sien, avec cela une érudition, surtout dans l’histoire ancienne, comme j’en ai peu trouvée. Il avait été dans tous les pays de l’Europe, et je n’en sais aucun presque, où il n’avait fait de longs séjours. Ils les connaissaient tous à fond, Il avait été souvent à Constantinople et dans la Turquie. La France paraissait pourtant le pays qu’il aimait le plus5 ».

Le landgrave Charles de Hesse

En 1779, à 88 ans, Saint-Germain insista pour rencontrer le landgrave Charles de Hesse ; celui-ci, peu enthousiaste, résista, puis finit par l’inviter chez lui à Schleswig dans le Holstein. Saint-Germain lui « parla de grandes choses qu’il voulait réaliser pour l’humanité, de l’embellissement des couleurs, […] de l’amélioration des métaux. » « Il n’y a presque rien dans la nature qu’il ne sut améliorer et utiliser. Il me confia presque toutes les connaissances de la nature […]. » « Je me fis son disciple5. »

Saint-Germain mourut le 27 février 1784 et fut enterré à l’église Saint Nicholas de Eckernföerde. Sa tombe fut ouverte ultérieurement : elle était vide. …

1 – Comte de Saint-Germain, Isabel Cooper Oakley
2 – Le Comte de Saint-Germain, Pierre Lhermier
3 – Collected writings, H.P. Blavatsky, qui rédigea la revue The Theosophist jusqu’au volume 9 d’octobre 1887.
4 – Theosophical glossary, H.P. Blavatsky
5 – Mémoires de mon temps, Landgrave Charles Prince de Hesse

Le comte de Saint-Germain, perspective historique (1) [Version complète] [sommaire]

par Dominique Abdelnour,

Cette série de trois articles tente de présenter la vie du Maître Rakoczi lorsqu’il fut le comte de Saint-Germain au XVIIIsiècle en Europe. La première partie retrace quelques faits historiques documentés, la 2partie présentera ses talents et diverses occupations, la dernière partie indiquera ce que l’on sait de ses activités après sa mort officielle en 1784.

Photo : saját tulajdon, Public domain, via Wikimedia Commons
Prince Rakoczi Francis II Rakoczi 1676-1735

Introduction : « On a beaucoup écrit, et beaucoup rêvé sur le comte de Saint-Germain, ce personnage mystérieux qui étonna l’Europe durant la seconde moitié du XVIIIsiècle », écrivit Paul Chacornac dans l’introduction de la biographie qu’il consacra au comte.

Une chose est sûre, ce personnage hors du commun a bien existé au XVIIIsiècle, il a été en contact avec les principaux dirigeants des cours européennes, Louis XV et sa favorite, le roi de Prusse Frédéric II, le landgrave de Hesse, des ambassadeurs, des ministres. Il fréquenta les salons les plus prestigieux et de nombreux écrits attestent de son existence et de son influence.

Les quelques citations suivantes présentent le comte de Saint-Germain tel qu’il a été perçu à l’époque.

« Le prétendu comte de Saint-Germain est un homme incompréhensible dont on ne sait rien : ni son nom, ni son origine, ni sa position ; il a des revenus, on ne sait d’où ils proviennent ; des connaissances, on ne sait où il les a faites ; l’entrée dans le cabinet des princes1 ». Gazette of the Netherlands datée du 12 Janvier 1761.

Voltaire écrivit à Frédéric le Grand de Prusse : « C’est un homme qui ne meurt jamais, et qui sait tout2. »

H.P. Blavatsky disait de lui : « Un mystère vivant, un gentilhomme aux talents et à l’éducation magnifiques, et qui possédait d’amples moyens pour maintenir honnêtement son statut dans la société. Il prétendait savoir comment fondre de petits diamants pour en faire de grands, transmuter les métaux, et appuyait ses affirmations par la possession d’une richesse apparemment illimitée et d’une collection de bijoux de taille et de beauté rares. Les aventuriers sont-ils ainsi ? […] Le traitement que la mémoire de ce grand homme, cet élève des hiérophantes indiens et égyptiens, ce spécialiste de la sagesse secrète de l’Orient, a subi de la part des auteurs occidentaux est une honte de la nature humaine3  […] »

« Le comte de Saint-Germain était certainement le plus grand adepte de l’Orient que l’Europe ait connu le siècle dernier4. »

Le landgrave Charles de Hesse écrivit : « C’était peut-être un des plus grands philosophes qui aient existé. Ami de l’humanité, ne voulant de l’argent que pour le donner aux pauvres, ami aussi des animaux, son cœur ne s’occupait que du bonheur d’autrui ; il croyait rendre le monde heureux en lui procurant de nouvelles jouissances, de plus belles étoffes, de plus belles couleurs, à bien meilleur marché. Je n’ai jamais vu un homme avoir l’esprit aussi clair que le sien, avec cela une érudition, surtout dans l’histoire ancienne, comme j’en ai peu trouvée. Il avait été dans tous les pays de l’Europe, et je n’en sais aucun presque, où il n’avait fait de longs séjours. Ils les connaissaient tous à fond, Il avait été souvent à Constantinople et dans la Turquie. La France paraissait pourtant le pays qu’il aimait le plus5 ».

Les noms du comte de Saint-Germain

Photo : Nicolas Thomas, Public domain, via Wikimedia commons
Le comte de Saint-Germain

Au cours de ses pérégrinations dans les cours d’Europe et de Russie entre 1745 et 1784, le comte de Saint-Germain utilisa plusieurs noms, ce qui lui donnait sans doute une plus grande liberté d’action et ajouta à son aura de mystère. A cette époque, l’achat d’une terre noble autorisait l’utilisation du nom de la terre, et les personnes importantes avaient coutume d’emprunter d’autres noms pour voyager incognito.

On peut citer Monsieur de Surmont en Belgique, comte de Welldone à Leipzig, Monsieur de Saint-Noël lorsqu’il apparut à la comtesse d’Adhémar.

Il n’est pas lié au comte Claude-Louis de Saint-Germain né à Lons-le-Saunier en 1708, mort en 1778, général de l’armée française qui intégra l’armée du Danemark en 1760, et se battit contre la Russie à Saint-Pétersbourg.

A la fin de sa vie, Saint-Germain dévoila son origine au landgrave de Hesse. Il lui dit être né du prince Rakoczi de Transylvanie, François II Rakoczi (1676-1735), qui est encore aujourd’hui une icône nationale en Hongrie et de sa première épouse, une Tékély, et placé dans son enfance sous la protection du dernier Médicis, le grand duc de Toscane Gian Gastone de Medici (1671-1737). Suivant les informations données par Hesse, Saint-Germain serait donc né en 1691 et décédé à l’âge de 92 (ou 93 ans) le 27 février 1784 à Eckernföerde dans l’Etat de Hesse où il fut enterré5. Alice Bailey et Benjamin Creme confirmèrent le nom Rakoczi.

Sur le registre de l’Etat civil de Eckernföerde, on peut lire ces quelques lignes : « Celui qui se nommait comte de Saint-Germain et de Welldone, est décédé ici et a été inhumé à l’église de notre ville6. »

L’Europe au XVIIIe siècle

Dans la première moitié du XVIIIsiècle, l’Europe vit un équilibre précaire. Aucune puissance ne semble capable de la dominer. Les alliances se nouent et se dénouent. Les nations n’existent pas encore vraiment, les souverains considèrent les Etats comme des possessions patrimoniales qu’ils peuvent agrandir ou échanger sans se soucier ni des peuples, ni des limites géographiques naturelles.

Le XVIIIe siècle voit une transformation accélérée de la civilisation européenne : consolidation des Etats et de leur administration, foisonnement de nouvelles idées, sciences, politique, techniques, etc. Le Royaume-Uni est une monarchie parlementaire.

Les Lumières se répandent dans toute l’Europe. Cette réflexion met au centre la raison et la connaissance plutôt que Dieu et la religion. Certains despotes éclairés (Prusse, Russie, Autriche…) soutiennent les philosophes tels Voltaire, Diderot, etc. pour accroître leur rayonnement culturel. On interroge la religion, le pouvoir royal, les bases de l’humanité, de l’autonomie de l’homme.

En même temps, le commerce se développe notamment avec les colonies et le commerce triangulaire de l’esclavage, enrichissant une bourgeoisie qui produit, agit, s’instruit, s’habille, s’intéresse à l’art et se sent frustrée des privilèges accordés à la noblesse. Les populations sont souvent considérées comme juste bonnes à produire de la nourriture ou quelques biens industriels, effectuer des corvées pour les nobles, payer des taxes. Elles sont soumises à l’arbitraire des Seigneurs, aux disettes et aux épidémies ; des soulèvements populaires réprimés dans le sang se produisent périodiquement comme lors des siècles passés.

Saint-Germain en Europe

« En 1743, la guerre de Succession d’Autriche déclenche un conflit ouvert entre la Grande-Bretagne et la France. En novembre 1743 Louis XV envisage une invasion à grande échelle du sud de l’Angleterre qui échouera8 ».

Les premiers documents attestant de la présence de Saint-Germain en Europe datent de 1745 et le situent en Angleterre, sans que l’on sache vraiment le rôle qu’il y a joué. Le fils Horace du premier ministre Walpole évoqua sa présence à Londres depuis deux ans dans une lettre du 9 décembre 1745. Il indiqua : « Il est ici depuis deux ans et ne veut pas dire qui il est, ni d’où il vient […]. Il chante, joue magnifiquement du violon, compose […] Le prince de Galles est insupportablement curieux à son sujet, mais en vain7. »

On retrouve Saint-Germain à Vienne en 1745-1746, où il vivait princièrement. Le prince Ferdinand von Lobkowitz était son ami le plus intime et le présenta au maréchal de Belle-Isle. Celui-ci le présenta ultérieurement à madame de Pompadour, favorite de Louis XV qui avait une grande influence politique et culturelle en Europe. Elle s’enticha de lui et le présenta au roi. Le roi s’ennuyait. « Louis XV aimait Saint-Germain pour sa gaieté, son excentricité, pour ses récits invraisemblables d’où le vrai n’était pas toujours exclu. » Saint-Germain séjourna en France au moins de 1758 à 1760.

La paix avec l’Angleterre

La guerre de sept ans (1756-1763) fut la première guerre quasi mondiale. En Europe, d’un côté l’Angleterre et la Prusse, de l’autre la France, l’Autriche, l’empire russe et le royaume d’Espagne. La guerre s’étendit en Amérique du Nord et en Inde. La Grande-Bretagne et la Prusse furent vainqueurs. Tous les pays combattants en sortirent épuisés. « La France emprunta, leva des impôts, les campagnes furent pillées, on assista à des actes de barbarie de part et d’autre, cela engendra des révoltes parmi les populations8. »

Par la correspondance de l’ambassadeur d’Affry en Hollande, on sait que Saint-Germain fut envoyé en 1760 à la Haye par Louis XV et le maréchal de Belle-Isle (ministre de la Guerre) pour négocier secrètement la paix avec le Royaume-Uni.

Très actif, en même temps qu’il contactait le maréchal général Yorke, Saint-Germain se faisait apprécier de la bourgeoisie d’Amsterdam. Il y signa aussi un contrat de réparation de machines hydrauliques2.

Dans sa très belle lettre à la marquise de Pompadour du 11 mars 1760, Saint-Germain écrivit : « Madame, mon attachement pur et sincère pour le roi, pour le bien de votre aimable nation et pour vous […] dans toute sa pureté, dans toute sa sincérité, dans toute sa force. […] Vous pouvez donner la paix à l’Europe sans les longueurs et les embarras d’un congrès6 ».

Cette tentative fut arrêtée par Choiseul (ennemi de Belle-Isle). Confronté par celui-ci, Louis XV lâcha Saint-Germain. D’Affry discrédita publiquement Saint-Germain et tenta de le faire emprisonner. Celui-ci s’échappa de façon rocambolesque de Hollande, tenta de se réfugier en Angleterre d’où il fut renvoyé et finalement retourna en Hollande.

Choiseul quitta le ministère des Affaires étrangères en 1761. La paix fut signée avec l’Angleterre en 1763, et Saint-Germain fut gracié6.

Saint-Germain en Russie

Après avoir indiqué dans sa lettre 40, que le meilleur livre sur Saint-Germain est celui d’Oakley, Helena Roerich déclara : « Il ne fait aucun doute que Saint-Germain a aussi joué un rôle dans l’histoire de la Russie. Dans la littérature internationale, on trouve de brèves références à des prophéties qu’il a faites alors qu’il se trouvait dans la capitale de la Russie. »

Pierre III était un névrosé inconséquent, admirateur inconditionnel de Frédéric II de Prusse, tandis que sa femme Catherine aimait la Russie, l’Angleterre, la France et les philosophes des Lumières. Elle correspondait avec Diderot et Voltaire. Elle renversa Pierre III en 1762 avec l’aide des frères Orlov. Despote éclairée, elle régna de 1762 à 1796, renforça, réforma et stabilisa la Russie, promut l’enseignement et développa l’industrie mais ne réussit jamais à améliorer le sort des serfs.

Lhermier, Oakley et l’extrait de la revue All the Year Around de Dickens cité par HPB dans la revue The Theosophist de mai 1881, décrivent précisément la participation de Saint-Germain à la révolution russe de 1762 lorsque Catherine II évinça son mari Pierre III du trône. Gleichen, ancien ambassadeur du Danemark, confirma que Saint-Germain était respecté par Alexis Orlov.

Certains auteurs, tels Chacornac et le compilateur des Collected Writings de HPB, démentent son rôle dans la révolution russe de 1762. On peut considérer que si Saint-Germain a aidé Catherine II, il a choisi la personne la mieux à même de gérer la Russie.

Dans Surterrestre 25, H. Roerich indique que Saint-Germain aurait conseillé Koutouzov (1745-1813), général en chef des armées de Russie, qui força Napoléon à la retraite.

Saint-Germain aux Pays-Bas et à Anspach

En 1763, après Moscou et Saint-Pétersbourg, Saint-Germain se fixa à Bruxelles, capitale des Pays-Bas autrichiens, sous le nom de Surmont. Mme Nettine (grande trésorière des Pays-Bas) lui finança une manufacture à Tournai, qu’il dirigea. Il s’agissait de teindre soie, laine, cuir, bois, métal dans des couleurs très vives avec des ingrédients très simples2.

On perd la trace de Saint-Germain pendant 7 ans, puis selon Gleichen, on le retrouve en 1770 à Livourne où il rencontra Alexis Orlov qui lui témoigna une grande considération. Il fut ensuite hôte du margrave d’Anspach en Bavière sous le nom de Tzarogy en 1774. Il y vivait une existence recluse. Selon le baron de Gleichen, Gregory Orlov déclara au margrave : « Voilà un homme qui a joué un grand rôle dans notre révolution9 ».

En 1776, Saint-Germain se fixa à Leipzig et Dresde ; il en fut plus ou moins chassé et retourna à Moscou où il fonda en 1778 une troisième manufacture de teinture, avant de revenir en Prusse, où il guérit Mme du Troussel qui souffrait d’épilepsie, regagnant ainsi l’estime de Frédéric le Grand de Prusse2.

Le landgrave Charles de Hesse

En 1779, à 88 ans, Saint-Germain insista pour rencontrer le landgrave Charles de Hesse ; celui-ci, peu enthousiaste, résista, puis finit par l’inviter chez lui à Schleswig dans le Holstein. Saint-Germain lui « parla de grandes choses qu’il voulait réaliser pour l’humanité, de l’embellissement des couleurs, […] de l’amélioration des métaux. » « Il n’y a presque rien dans la nature qu’il ne sut améliorer et utiliser. Il me confia presque toutes les connaissances de la nature […]. » « Je me fis son disciple5. »

Saint-Germain mourut le 27 février 1784 et fut enterré à l’église Saint Nicholas de Eckernföerde. Sa tombe fut ouverte ultérieurement : elle était vide.

Note de l’auteure : De nombreux auteurs ont écrit sur Saint-Germain, propageant parfois des informations inexactes. Oakley, Chacornac et Lhermier se sont référés à des documents d’origine qu’ils citent (note d’ambassadeurs, factures, courriers, écrits de contemporains). Certains points de la vie de Saint-Germain sont cependant difficiles à établir, dans ces cas, je me suis référée aux auteurs que je considère les plus fiables : Alice Bailey, B. Creme, Helena Blavatsky, Helena Roerich et Hesse. Toutes les anecdotes citées ne sont pas forcément exactes, cependant l’ensemble doit donner une idée assez juste de certains aspects de la vie de Saint-Germain, bien que son rôle ait surement été plus large que ce qui est décrit.

1 – Comte de Saint-Germain, Isabel Cooper Oakley
2 – Le Comte de Saint-Germain, Pierre Lhermier
3 – Collected writings, H.P. Blavatsky, qui rédigea la revue The Theosophist jusqu’au volume 9 d’octobre 1887.
4 – Theosophical glossary, H.P. Blavatsky
5 – Mémoires de mon temps, Landgrave Charles Prince de Hesse
6 – Le Comte de Saint-Germain, Paul Chacornac
7 – Der graf von Saint-Germain, Gustav Volz
8 – Wikipedia
9 – Souvenirs, Baron de Gleichen
10 – Le XVIIIsiècle, A. Conchon

 

Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Des signes en abondance [Extrait] [sommaire]

Credit : mufon
Etats-Unis – Dans la nuit du 23 novembre 2021, à Murray (Utah), un observateur a filmé un objet brillant ressemblant à une étoile, qui pulsait et changeait de forme, passant d’une sphère à un diamant. Selon cet observateur, l’objet a fini par disparaître.
(L’objet ressemble aux photos de « l’étoile » de Maitreya publiées dans nos numéros précédents.)

Des signes en abondance [Version complète] [sommaire]

credit : mufon
Etats-Unis – Dans la nuit du 23 novembre 2021, à Murray (Utah), un observateur a filmé un objet brillant ressemblant à une étoile, qui pulsait et changeait de forme, passant d’une sphère à un diamant. Selon cet observateur, l’objet a fini par disparaître.
L’objet ressemble aux photos de « l’étoile » de Maitreya publiées dans nos numéros précédents.

 

Etats-Unis – La nuit du 29 janvier 2022, à Bowie (Maryland), des témoins ont filmé un objet brillant en forme d’étoile qui clignotait de multiples couleurs et changeait de forme en planant. L’objet ressemble à un autre filmé à Park City (Utah), en décembre 2021, dont nous avons publié des images dans notre numéro de janvier-février 2022. (YouTube : Peculiar People)

 

Chine Le 24 juin 2021, à Pékin, plusieurs personnes ont filmé un grand objet silencieux, triangulaire, planant dans les nuages au-dessus d’une ville voisine. (Source : ufosightingsdaily.com)

 

Denver (Colorado) Le 23 février, à , une statue de l’archange saint Michel s’est mise à suinter une substance ressemblant à du sang. La propriétaire de la statue, Alicia Martinez, a filmé la statue qui saigne du côté droit de la tête et du front, passe autour des yeux et coule jusqu’à la cheville. CAN (Catholic News Agency)

 

Les Bermudes Début février 2022, un photographe de Google Streetview a photographié un zoo sur l’île et, consciemment ou non, il a filmé un objet aérien en forme de disque planant au-dessus dans le lointain. (Source : ufosightingsdaily.com)

 

Station spatiale internationale Le 28 décembre 2021, une caméra vidéo de la station spatiale a enregistré un objet triangulaire ressemblant à un engin, situé à proximité immédiate de la station. (Sources : video.ibm.com/channel/live-iss-stream ; ufosightingsdaily.com)

Soho, le 28 janvier 2022 [sommaire]

« SOHO (ESA & NASA) »

 

 

 

« SOHO (ESA & NASA) »

 

 

Nasa – Le 28 janvier 2022, à deux reprises, Soho (observatoire solaire et héliosphèrique de la Nasa) a photographié un objet immense non identifié près du soleil.

Source : soho.nascom.nasa.gov

Ukraine : deux colombes blanches prises en vidéo [sommaire]

Une vidéo prise pendant une célébration orthodoxe ukrainienne du « baptême de Jésus par Jean le Baptiste » montre un prêtre bénissant l’eau baptismale. On y voit une colombe blanche voler au-dessus du prêtre et se poser sur une icône de Jésus représentant le baptême. La vidéo postée sur YouTube fut prise en Ukraine le 19 janvier 2022.

Dans l’art chrétien, la colombe blanche symbolise le Saint-Esprit ainsi que la paix et l’aide divine, et elle est associée spécifiquement avec la descente de l’Esprit saint sur Jésus pendant son baptême par Jean Baptiste dans le Jourdain. (YouTube : Hanes Ministries)

Une deuxième vidéo, postée sur Twitter le 7 mars 2022, montre une colombe blanche se posant sur la main d’un prêtre ukrainien aidant l’évacuation des habitants de Kharkiv, deuxième plus grande ville d’Ukraine. Un message accompagnait la photo : « La bonne volonté surmonte le mal, la lumière vaincra l’obscurité #UkrainianVictory. »

Source : Twitter, Daria Kaleniuk, Anti-Corruption Action Centre

Une croix blanche au-dessus du monastère Saint-Michel-au-Dôme-d’Or [sommaire]

Le 2 mars 2022, une croix blanche a été filmée dans le ciel au-dessus de Kiev. La croix semble être positionnée au-dessus ou près du monastère Saint-Michel-au-Dôme-d’Or. L’image fut filmée par une webcam. Des rapports similaires indiquent une croix blanche apparaissant dans le ciel au-dessus de la ville de Kherson.

L’archange saint Michel est le saint patron de Kiev. Au XVIe siècle, son image fut ajoutée aux armoiries de Kiev, mais sous le régime de l’Union soviétique on la remplaça en 1969. L’image retourna sur les armoiries en 1995.

Le monastère Saint-Michel-au-Dôme-d’Or, détruit par les autorités soviétiques vers 1930, symbolise l’indépendance de l’Ukraine. Une statue de Saint Michel Archange, saint patron de Kiev, se trouve également dans le centre de Kiev avec un bouclier et une épée pour protéger la capitale de l’Ukraine et tout le pays.

Source : catholicworldreport.com

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Un plan énergie attire l’attention de la Maison Blanche [sommaire]

par Andrea Germanos,

10 mars 2022, Etats-Unis

Bill McKibben, auteur de livres sur le climat avait appelé le président américain à « invoquer immédiatement la loi sur la production de défense » pour augmenter la fabrication et l’exportation d’énergies plus propres par les Etats-Unis afin de contrer V. Poutine.

La Maison Blanche aurait mis à l’étude un plan proposé par Bill McKibben, écrivain et militant pour le climat, afin que les Etats-Unis produisent des pompes à chaleur qui seraient envoyées en Europe afin de réduire sa dépendance aux combustibles fossiles russes tout en répondant à l’urgence planétaire.

« Des pompes à chaleur pour la paix ! C’est tellement bon de voir cette idée prendre de l’ampleur », a tweeté Jamie Henn, directeur de Fossil Free Media et cofondateur avec B. McKibben de l’organisation militante 350 org. Le message de J. Henn a été publié en réponse à une information du Washington Post selon laquelle l’Administration « considère sérieusement » la proposition que B. McKibben a formulée le 27 février dans sa lettre d’information The Crucial Years (les années cruciales).

« Le président Biden devrait immédiatement invoquer la loi sur la production de défense pour que les fabricants américains commencent à produire des pompes à chaleur électriques en quantité, afin que nous puissions les expédier en Europe, où elles pourront être installées à temps pour réduire considérablement le pouvoir de Poutine », écrivait B. McKibben quelques jours après que la Russie eut lancé son invasion meurtrière en Ukraine.

Photo : Thomas Cizauskas, CC BY-NC-ND 2.0, via flickr
La protection de la Terre, pas la guerre. 350.org

Dans une interview accordée au Washington Post, B. McKibben a reconnu avoir discuté du projet de pompes à chaleur – des appareils fonctionnant à l’électricité qui permettent à la fois de refroidir et de chauffer – avec la Maison Blanche et a déclaré au journal que si l’idée gagnait du terrain, c’était probablement « moins due à l’intelligence de son propos qu’au fait que c’est une idée vraiment naturelle. Elle suit exactement ce qui s’est passé la dernière fois qu’il y a eu une guerre terrestre en Europe. Le moment est venu de mobiliser toutes les options politiques à notre disposition, en encourageant le Congrès américain à promulguer les investissements énergétiques nécessaires pour stimuler le déploiement et l’adoption de technologies propres. »

Ces commentaires font suite à l’article publié la veille par le journal, citant trois personnes ayant connaissance de la question, selon lequel des assistants de la Maison Blanche ont étudié des plans visant à accélérer la production de pompes à chaleur aux Etats-Unis, pour envoyer les unités en Europe, en se demandant s’il fallait le faire dans le cadre de la loi sur la production de défense, comme B. McKibben l’a demandé, ou par le biais de programmes d’approvisionnement du Département de la Défense.

Selon le quotidien : « Certaines source proches du dossier l’ont comparé au programme de la loi Prêt-Bail par laquelle les Etats-Unis ont envoyé du matériel de guerre aux nations alliées qui avaient été envahies par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. »

En réponse à cet article, le groupe de défense de l’électrification Rewiring America (Rebrancher l’Amérique) a qualifié la proposition concernant les pompes à chaleur de « plan sérieux pour une époque sérieuse. Nous pouvons et devons le faire ». Le PDG du groupe, Ari Matusiak, a écrit dans une lettre d’information qu’une transition vers un système d’énergie renouvelable, notamment par l’électrification des foyers avec des pompes à chaleur, « est sans doute la chose la plus importante à réaliser dans l’immédiat, car c’est là que se trouve le pouvoir politique de Poutine ». Il poursuit : « Si la Russie, qui fournit 40 % du gaz de l’UE, étrangle l’approvisionnement et que le coût de la vie augmente pour les familles européennes, les dirigeants européens se trouveront dans une impasse. Mais chaque fois qu’une pompe à chaleur est installée, le pouvoir politique de Poutine se réduit. Et la planète respire un peu mieux, elle aussi.

Pour faire face à ces crises imbriquées, il ne faut rien de moins qu’une mobilisation de temps de guerre des fabricants pour produire les technologies propres qui nous aideront à nous sevrer du pétrole et du gaz polluants de Poutine. C’est ainsi que nous avons intensifié l’activité manufacturière pour faire gagner la Seconde Guerre mondiale aux Alliés. Nous pouvons aider l’UE à se passer du gaz, tout en stimulant notre propre transition vers l’abandon des combustibles fossiles. Les Etats-Unis disposent d’une multitude de moyens pour catalyser cette transformation, notamment en mettant en place des mesures incitatives telles qu’une importante commande d’achat par le Département de la Défense américain, en utilisant la capacité du Loan Program Office et en invoquant le Defense Production Act (Loi sur la production de défense) pour produire des pompes à chaleur. Nous devrions les utiliser tous. »

Source : Commondreams.org

L’humanité face à un choix historique [Extraits] [sommaire]

Des conseils, un aperçu, une profonde sagesse et du réconfort peuvent être tirés de ces articles, tous écrits par le Maître de Benjamin Creme – un Maître de Sagesse, Celui qui a expérimenté toutes les joies et les peines qu’un être humain peut connaître.
Ce qui est merveilleux, c’est que Maitreya et les Maîtres transforment toujours le désastre en réussite, la destruction en quelque chose de positif pour la vie, et ce qui peut ressembler à un abîme en un sommet de montagne. Nous, l’humanité, avons un rôle à jouer dans tout cela, en prenant notre responsabilité de choisir le bien commun.

En finir avec la guerre

Quand il faudra faire le bilan de la guerre, la surprise rivalisera avec la honte face à l’immensité des pertes. Plus que toute autre activité humaine, la guerre absorbe avec avidité les ressources comme les vies. Rien n’est épargné pour tenter de vaincre « l’ennemi », et tout est sacrifié pour parvenir à la victoire. Ainsi mène-t-on depuis toujours contre son prochain des luttes sans merci, où la nécessité de se défendre ne joue parfois qu’un rôle secondaire. Le plus souvent les hommes ont eu recours à la guerre pour étendre leur territoire, accumuler des richesses par le pillage ou encore, si odieux que ce soit, pour capturer des esclaves. L’expression « butin de guerre » sert généralement à désigner avec désinvolture le véritable motif des conflits.

Aujourd’hui, nous sommes parvenus à une époque où l’homme doit sérieusement s’atteler à mettre fin à la guerre. Il lui faut comprendre qu’il n’est pas de problème qu’on ne puisse résoudre que par la guerre, ni de situation qui la rende indispensable. C’est la raison pour laquelle les nations doivent agir de concert pour en finir à jamais avec cette disposition destructive du genre humain.

Si elles devaient y échouer, c’est l’existence même de l’espèce humaine qui serait menacée. Pour les hommes, la paix n’a plus un caractère optionnel car ils ont aujourd’hui entre les mains l’arme la plus meurtrière de tous les temps ; une arme qui, utilisée dans un conflit majeur, défigurerait la planète et la laisserait sans vie pour une éternité. Pourquoi donc flirter avec une telle catastrophe, un tel anéantissement ?

Maitreya, soyez-en certains, parlera ainsi à son émergence. Il montrera que de petits conflits peuvent engendrer des conséquences terribles, et mener à la pente glissante de l’autodestruction. Il prodiguera ses conseils avec gravité, et détournera les hommes d’une fin impensable. Soyez vigilants, mais sans crainte ; faites confiance à Maitreya pour guider avec sagesse les actions des hommes. Jouez votre rôle en contribuant à l’éducation de vos frères et sœurs, et allégez ainsi son fardeau.

Dites à tous ceux qui prêtent l’oreille que celui qu’ils attendent est là, prêt à entreprendre publiquement sa mission. Qu’il compte sur les hommes et femmes de bonne volonté pour travailler avec lui pour la paix et la justice, la liberté et l’amour. Dites-le-leur. Dites-leur que Maitreya a la réponse aux malheurs du monde, et que cette réponse est simple. Que le partage engendrera la confiance qui ouvrira la voie, et le cœur des hommes, à une paix bénie.

Vous verrez alors s’épanouir l’esprit de l’homme dans la fraternité et la coopération.

Vous verrez les problèmes et les obstacles s’effacer d’eux-mêmes, surmontés par une immense vague de bonne volonté.

Ainsi en sera-t-il, et ainsi verrons-nous la fin des horreurs de la guerre. Tel est le dessein de Maitreya, et il est ferme dans sa volonté de le voir s’accomplir. (PI, mars 2006)

 

Jeux de pouvoir

Lorsque des hommes se déterminent en faveur de relations justes, il s’en trouve toujours d’autres qui s’engagent avec une égale détermination dans l’affrontement. Quantité de gens se battent, parfois au péril de leur vie, pour la liberté et la justice. Parallèlement, certaines forces font peser des menaces sur la paix en tentant avec cynisme de préserver leur pouvoir chancelant. Pendant ce temps, le gros de la population mondiale assiste aux événements, et tremble en observant le réveil de haines archaïques que l’on aurait pu croire surmontées et oubliées.

Nous, vos Frères aînés, suivons aussi avec attention le déroulement de ces manœuvres dangereuses, mais nous n’avons pas peur. Le bon sens, nous le savons, imposera au moins l’acceptation d’une paix précaire, avec pertes et profits plus ou moins équilibrés de part et d’autre. A l’avenir, un tel scénario ne manquera pas de se reproduire en d’autres points du monde où les « grandes puissances » cherchent à maintenir ou même renforcer leur emprise, sachant fort bien qu’il leur faut agir avec prudence pour éviter de rompre le statu quo.

Combien de temps les nations pourront-elles encore jouer à ce jeu futile et vain ? La sagesse leur dicte la seule voie à suivre : travailler ensemble pour la paix et la prospérité de tous. C’est seulement ainsi qu’elles prépareront leurs peuples au bonheur que procure la paix, à la prospérité qui naît de la justice, et à la bénédiction du partage. (PI, juin 2014)

 

L’humanité face à un choix historique

Le moment est venu pour les hommes de faire le plus grand choix de leur histoire. Ils vont bientôt se rendre compte qu’il leur faut prendre une décision capitale, déterminante pour l’avenir de chaque homme, femme et enfant, et dont dépend la survie même de toutes les créatures qui peuplent ce monde. Ils vont devoir choisir entre la poursuite de leur aventure sur la Terre dans une créativité toujours plus féconde, et l’anéantissement de toute vie, humaine et subhumaine, dans la dévastation de notre demeure planétaire.

L’homme a, hélas, percé le secret de la puissance redoutable qui se cache dans le noyau de l’atome ; il s’en est emparé pour la mettre au service de la guerre. Tant que l’humanité sera si divisée à cause de la cupidité, de la rivalité et de la soif de pouvoir qui l’animent, la menace de son extinction, accidentelle ou intentionnelle, sera toujours présente. Il appartient donc aux hommes de créer des conditions de vie qui les mettront hors de danger.

L’individualité des hommes et des nations est aujourd’hui si puissante, leurs divisions dans la lutte pour la vie sont si profondes qu’ils se sont égarés, et doivent impérativement retrouver leur chemin s’ils veulent survivre.

C’est pourquoi les Grands Êtres qui sont vos Frères aînés ont entrepris de leur montrer la seule voie qui conduit à la paix. Nous l’affirmons : seuls le partage et la justice apporteront cette paix, à laquelle tous aspirent au plus profond de leur cœur. Ce que nous préconisons est si simple ! pourtant, jusqu’à présent l’humanité a bien du mal à le comprendre. Les hommes jouissent d’un libre arbitre divin, et sont les maîtres de leur destin.

Notre conseil : qu’ils prennent le chemin du partage et de la justice, ces habits de la fraternité sans lesquels un homme n’est pas pleinement un homme. (PI, mars 2013)

L’humanité face à un choix historique [Version complète] [sommaire]

Des conseils, un aperçu, une profonde sagesse et du réconfort peuvent être tirés de ces articles, tous écrits par le Maître de Benjamin Creme – un Maître de Sagesse, Celui qui a expérimenté toutes les joies et les peines qu’un être humain peut connaître. Ce qui est merveilleux, c’est que Maitreya et les Maîtres transforment toujours le désastre en réussite, la destruction en quelque chose de positif pour la vie, et ce qui peut ressembler à un abîme en un sommet de montagne. Nous, l’humanité, avons un rôle à jouer dans tout cela, en prenant notre responsabilité de choisir le bien commun. Nous présentons cette petite sélection comme un réconfort et une promesse d’un « ciel ensoleillé de paix ». Cette compilation, nous le croyons, est une affirmation de notre véritable nature de dieux en puissance.

 

L’engagement des Maîtres

Tandis que s’accumulent les sombres nuées de la guerre, masquant dans le ciel la lumière de la paix, la réponse de l’humanité est duelle : acceptation silencieuse et soumise de la volonté des bellicistes, ou résistance active et courageuse à leurs machinations. Aujourd’hui, nous voyons ces deux réactions revêtir les mêmes proportions. La moitié du monde est prisonnière du mirage d’une « guerre contre le terrorisme » (bien qu’elle n’en comprenne pas les causes sous-jacentes), et du terrorisme lui-même.

Quant à l’autre moitié, elle déplore tout autant le terrorisme qu’une insuffisante compréhension de son origine. Sachant que seules des transformations d’envergure pourront mettre fin à cet horrible fléau, elle en appelle aux dirigeants des nations pour qu’ils reconnaissent les inégalités qui divisent le monde de manière si injuste, et qu’ils y remédient. Le groupe de ceux qui réclament ces changements doit prendre de l’ampleur et renforcer sa résistance face aux projets de ceux qui, au pouvoir actuellement, menacent la stabilité du monde. Les membres de ce groupe doivent se retrouver et œuvrer de concert, en sachant bien qu’ils travaillent et s’expriment pour une majorité immense mais silencieuse, avec laquelle ils partagent une même aspiration à la paix et à la manifestation de la justice.

La paix ne surviendra que quand régnera la justice, quand le partage aura ouvert le cœur aux hommes, y faisant naître la confiance. Ainsi les hommes doivent-ils se prononcer haut et fort pour la justice et le partage, seuls susceptibles de mettre fin à leurs souffrances, au terrorisme et à la guerre. Nous, vos Frères aînés, sommes prêts à jouer notre rôle. Nous potentialiserons toutes les actions entreprises en faveur du bien commun. Nous n’attendons que l’opportunité de manifester notre force ; de vous aider à corriger les erreurs du passé ; de montrer aux hommes l’inutilité de la guerre. Nous prenons l’engagement de soutenir tous ceux qui réclameront la fin de la guerre, le rétablissement d’une approche saine et équilibrée des affaires humaines, la création de la justice et de la liberté pour tous. Aidez-nous à vous aider. Aidez-nous à jouer notre rôle. Il nous tarde d’agir, comme toujours, en faveur du bien commun qui, à nos yeux, représente les meilleurs intérêts de tous les hommes. C’est pourquoi nous recommandons le partage ; c’est pourquoi nous conseillons la justice ; c’est pourquoi nous voyons dans la liberté et la paix le couronnement du partage et de la justice.

Travaillons donc ensemble pour secourir ce monde. Laissons tomber nos différends dans l’intérêt de la race humaine. Faisons triompher le bon sens, pour que les hommes perçoivent leur besoin mutuel de vivre en paix et de guérir un monde souffrant.

Beaucoup envisagent l’avenir avec appréhension, craignant que l’homme se soit égaré et qu’il soit trop tard désormais pour qu’il trouve le chemin de la paix. Nous recommandons une autre attitude. Nous savons que le sentier de la paix est facile à trouver, car il ne requiert que la création de la justice et de la confiance. Nous savons que seul le partage engendrera cette confiance, amenant l’homme à abandonner à la fois le terrorisme et la guerre. Ainsi en sera-t-il, et ainsi les hommes répondront-ils au message de fraternité et de justice de Maitreya, enfin libres des mirages de la peur et de la méfiance, prêts à façonner eux-mêmes un avenir de joie. (Partage international, janvier 2004)

 

En finir avec la guerre

Quand il faudra faire le bilan de la guerre, la surprise rivalisera avec la honte face à l’immensité des pertes. Plus que toute autre activité humaine, la guerre absorbe avec avidité les ressources comme les vies. Rien n’est épargné pour tenter de vaincre « l’ennemi », et tout est sacrifié pour parvenir à la victoire. Ainsi mène-t-on depuis toujours contre son prochain des luttes sans merci, où la nécessité de se défendre ne joue parfois qu’un rôle secondaire. Le plus souvent les hommes ont eu recours à la guerre pour étendre leur territoire, accumuler des richesses par le pillage ou encore, si odieux que ce soit, pour capturer des esclaves. L’expression « butin de guerre » sert généralement à désigner avec désinvolture le véritable motif des conflits.

Aujourd’hui, nous sommes parvenus à une époque où l’homme doit sérieusement s’atteler à mettre fin à la guerre. Il lui faut comprendre qu’il n’est pas de problème qu’on ne puisse résoudre que par la guerre, ni de situation qui la rende indispensable. C’est la raison pour laquelle les nations doivent agir de concert pour en finir à jamais avec cette disposition destructive du genre humain.

Si elles devaient y échouer, c’est l’existence même de l’espèce humaine qui serait menacée. Pour les hommes, la paix n’a plus un caractère optionnel car ils ont aujourd’hui entre les mains l’arme la plus meurtrière de tous les temps ; une arme qui, utilisée dans un conflit majeur, défigurerait la planète et la laisserait sans vie pour une éternité. Pourquoi donc flirter avec une telle catastrophe, un tel anéantissement ?

Maitreya, soyez-en certains, parlera ainsi à son émergence. Il montrera que de petits conflits peuvent engendrer des conséquences terribles, et mener à la pente glissante de l’autodestruction. Il prodiguera ses conseils avec gravité, et détournera les hommes d’une fin impensable. Soyez vigilants, mais sans crainte ; faites confiance à Maitreya pour guider avec sagesse les actions des hommes. Jouez votre rôle en contribuant à l’éducation de vos frères et sœurs, et allégez ainsi son fardeau.

Dites à tous ceux qui prêtent l’oreille que celui qu’ils attendent est là, prêt à entreprendre publiquement sa mission. Qu’il compte sur les hommes et femmes de bonne volonté pour travailler avec lui pour la paix et la justice, la liberté et l’amour. Dites-le-leur. Dites-leur que Maitreya a la réponse aux malheurs du monde, et que cette réponse est simple. Que le partage engendrera la confiance qui ouvrira la voie, et le cœur des hommes, à une paix bénie.

Vous verrez alors s’épanouir l’esprit de l’homme dans la fraternité et la coopération. Vous verrez les problèmes et les obstacles s’effacer d’eux-mêmes, surmontés par une immense vague de bonne volonté.

Ainsi en sera-t-il, et ainsi verrons-nous la fin des horreurs de la guerre. Tel est le dessein de Maitreya, et il est ferme dans sa volonté de le voir s’accomplir. (PI, mars 2006)

 

Jeux de pouvoir

Lorsque des hommes se déterminent en faveur de relations justes, il s’en trouve toujours d’autres qui s’engagent avec une égale détermination dans l’affrontement. Quantité de gens se battent, parfois au péril de leur vie, pour la liberté et la justice. Parallèlement, certaines forces font peser des menaces sur la paix en tentant avec cynisme de préserver leur pouvoir chancelant. Pendant ce temps, le gros de la population mondiale assiste aux événements, et tremble en observant le réveil de haines archaïques que l’on aurait pu croire surmontées et oubliées.

Nous, vos Frères aînés, suivons aussi avec attention le déroulement de ces manœuvres dangereuses, mais nous n’avons pas peur. Le bon sens, nous le savons, imposera au moins l’acceptation d’une paix précaire, avec pertes et profits plus ou moins équilibrés de part et d’autre. A l’avenir, un tel scénario ne manquera pas de se reproduire en d’autres points du monde où les « grandes puissances » cherchent à maintenir ou même renforcer leur emprise, sachant fort bien qu’il leur faut agir avec prudence pour éviter de rompre le statu quo.

Combien de temps les nations pourront-elles encore jouer à ce jeu futile et vain ? La sagesse leur dicte la seule voie à suivre : travailler ensemble pour la paix et la prospérité de tous. C’est seulement ainsi qu’elles prépareront leurs peuples au bonheur que procure la paix, à la prospérité qui naît de la justice, et à la bénédiction du partage. (PI, juin 2014)

 

L’humanité face à un choix historique

Le moment est venu pour les hommes de faire le plus grand choix de leur histoire. Ils vont bientôt se rendre compte qu’il leur faut prendre une décision capitale, déterminante pour l’avenir de chaque homme, femme et enfant, et dont dépend la survie même de toutes les créatures qui peuplent ce monde. Ils vont devoir choisir entre la poursuite de leur aventure sur la Terre dans une créativité toujours plus féconde, et l’anéantissement de toute vie, humaine et subhumaine, dans la dévastation de notre demeure planétaire.

L’homme a, hélas, percé le secret de la puissance redoutable qui se cache dans le noyau de l’atome ; il s’en est emparé pour la mettre au service de la guerre. Tant que l’humanité sera si divisée à cause de la cupidité, de la rivalité et de la soif de pouvoir qui l’animent, la menace de son extinction, accidentelle ou intentionnelle, sera toujours présente. Il appartient donc aux hommes de créer des conditions de vie qui les mettront hors de danger.

L’individualité des hommes et des nations est aujourd’hui si puissante, leurs divisions dans la lutte pour la vie sont si profondes qu’ils se sont égarés, et doivent impérativement retrouver leur chemin s’ils veulent survivre.

C’est pourquoi les Grands Êtres qui sont vos Frères aînés ont entrepris de leur montrer la seule voie qui conduit à la paix. Nous l’affirmons : seuls le partage et la justice apporteront cette paix, à laquelle tous aspirent au plus profond de leur cœur. Ce que nous préconisons est si simple ! pourtant, jusqu’à présent l’humanité a bien du mal à le comprendre. Les hommes jouissent d’un libre arbitre divin, et sont les maîtres de leur destin. Notre conseil : qu’ils prennent le chemin du partage et de la justice, ces habits de la fraternité sans lesquels un homme n’est pas pleinement un homme. (PI, mars 2013)

 

L’inanité de la guerre

Lorsque les hommes se lancent dans la guerre, ce n’est pas seulement leur vie et celle des autres qu’ils mettent en péril, mais aussi le bien-être de la planète dont ils dépendent pour leur existence même. La Terre est soumise à un pillage sans merci pour l’extraction des métaux servant à fabriquer les engins de mort. Pas un instant l’on ne pense aux besoins des générations futures, qui ont, elles aussi, le droit de bénéficier des abondantes ressources de ce monde. Les « théâtres de guerre », où se joue le grand spectacle de la tuerie, se parent de millions de tonnes de métal déformé, abandonné à la rouille. Les hommes ne peuvent voir, ni même concevoir, les ravages produits sur leurs corps subtils par des bombardements sans fin. Leur niveau sonore sans précédent met en lambeaux ces voiles délicats. Les véhicules humains ne sont pas conçus pour supporter pareil traitement. Ainsi l’homme se fait-il à lui-même un tort irréparable. Combien de temps lui faudra-t-il donc pour comprendre l’inanité de la guerre ? La guerre ne résout aucun problème ; elle n’engendre que le chaos et fait obstacle au progrès des hommes.

Il en est un petit nombre, il faut bien le dire, qui sont friands d’actes de guerre. Ils y voient un test de leur valeur, une épreuve de volonté et d’adresse. Mais pour l’essentiel, les hommes sont aujourd’hui entraînés dans la guerre pour des motifs idéologiques, pour une cause ou une autre. Ce sont donc les dirigeants des nations qui tiennent les rênes du pouvoir, et décident de la guerre ou de la paix. Il importe de les choisir avec soin pour assurer la paix du monde. Il faut maintenant accorder une grande attention à ce problème. Les récents événements au Moyen-Orient ont montré combien il est facile de transgresser l’autorité de la Loi et de laisser libre cours au chaos. Mais réparer pareille transgression et résoudre les problèmes ainsi engendrés est une tout autre affaire.

Maitreya observe attentivement ces événements. Il évalue avec précision les tensions et leur résolution, cherchant toujours à établir un équilibre. Dans ce contexte, les énergies de l’Esprit de paix et d’équilibre, focalisées à travers lui, assument un rôle vital. Puissantes et précises, ces énergies transforment les vagues de haine et les instincts guerriers qui causent tant de préjudices aux peuples des nations. Ces peuples eux-mêmes commencent à jouer leur rôle. Par les urnes et les manifestations, ils font entendre leur voix et connaître leur exigence de paix. Ce mouvement est irréversible. Les gens s’éveillent au pouvoir qui est le leur, et commencent à saisir qu’ils doivent instaurer eux-mêmes la paix qu’ils désirent tous. Ils prennent conscience que c’est seulement quand la justice et la liberté régneront qu’une paix bénie sera assurée. Cette compréhension croissante préparera la voie à l’émergence prochaine de Maitreya. (PI, décembre 2006)

« Ouvrez votre cœur et agissez ! » [sommaire]

Appel des jeunes Africains devant l’indifférence des pays riches :

par Graham Peebles,

En novembre 2021, des hordes de dignitaires du monde entier se sont rassemblées à Glasgow (Ecosse), pour la 26conférence annuelle des parties (COP). Annoncée comme la dernière chance de faire quelque chose pour ralentir le changement climatique et réduire le vandalisme infligé à la planète par l’humanité, elle n’a été qu’une nouvelle occasion perdue.

L’impact catastrophique du changement climatique est détaillé dans le dernier rapport du Giec, décrit par António Guterres, secrétaire général des Nations unies, comme « un atlas de la souffrance humaine et une accusation accablante de l’échec du leadership climatique ». Le rapport affirme une fois de plus que le changement climatique induit par l’homme « provoque des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature et affecte des milliards de vies dans le monde entier […], les personnes et les écosystèmes les moins aptes à faire face étant les plus durement touchés. »

Il s’agit du deuxième des trois rapports qui doivent être publiés par le Giec depuis Glasgow (le premier a été qualifié de « code rouge pour l’humanité »), et il constitue un nouvel appel ardent à une action urgente.

Si l’on veut limiter l’impact du changement climatique, il est impératif que le réchauffement de la planète ne dépasse pas 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, ce qui nécessitera une réduction des émissions mondiales de 45 % d’ici à 2030 et un niveau net nul d’ici à 2050. Or, selon A. Guterres, sur la base des engagements actuels, « les émissions mondiales devraient augmenter de près de 14 % au cours de la présente décennie. Cela annonce une catastrophe. »

L’un des principaux objectifs de la COP26 était d’encourager les pays à « proposer des objectifs ambitieux de réduction des émissions pour 2030, en vue d’atteindre un niveau net zéro d’ici le milieu du siècle ». Mais, si quelques petits pas ont été faits, les « hommes et femmes en costume » ont manqué de volontarisme. Ils se sont parlés, en séance plénière et lors de rencontres parallèles, mais, entravés par les intérêts particuliers et une idéologie politico-économique solidement ancrée sur l’idée illusoire d’une croissance illimitée, ils n’ont pas fait et ne feront probablement pas assez.

Pourtant, l’inspiration et l’espoir étaient bien présents à Glasgow. Dans les rues, jeunes et moins jeunes se sont massés, et dans le hall, assis avec leurs ordinateurs et téléphones portables, de jeunes militants de la cause écologique venus d’Afrique et d’ailleurs ont exhorté les puissants à agir.

Elizabeth Wathuti, du Kenya, a prononcé un discours puissant et profondément émouvant, qui résume les sentiments de beaucoup d’entre nous : « Je me suis beaucoup interrogée sur ce que je devais dire ici aujourd’hui. Mon histoire ne vous touchera que si vous arriverez à ouvrir votre cœur. […] Votre volonté d’agir doit venir du plus profond de vous-même. Plus de deux millions de mes compatriotes kenyans sont confrontés à la famine liée au changement climatique. L’année dernière, les deux saisons des pluies ont été insuffisantes […], nos rivières sont à sec, nos récoltes sont mauvaises, nos magasins sont vides, nos animaux et nos hommes meurent. S’il vous plaît, ouvrez votre cœur.

Et je ne parle pas que du Kenya. Au cours des derniers mois, des vagues de chaleur et des incendies de forêt meurtriers ont eu lieu en Algérie ; des inondations dévastatrices se sont produites en Ouganda et au Nigeria. En 2025, dans trois ans seulement, la moitié de la population mondiale sera confrontée à une pénurie d’eau. Et quand j’aurai 50 ans, la crise climatique aura déplacé 86 millions de personnes rien qu’en Afrique subsaharienne.

S’il vous plaît, ouvrez votre cœur. Si vous vous autorisez à ressentir au plus profond de vous-mêmes l’injustice et le malheur de ces gens, vous ne pourrez pas les supporter [… ] Nous avons la responsabilité de donner à nos enfants de la nourriture et de l’eau […] et ce ne sera possible que si vous prenez les bonnes décisions ici. Je crois en la capacité de l’espèce humaine à agir collectivement. Je crois en notre capacité à faire ce qui est juste et bon si nous nous permettons de laisser parler notre cœur. Alors, au cours de ces deux prochaines semaines, écoutez votre cœur. Nos enfants ne peuvent pas vivre de mots et de promesses vides. Ils attendent que vous agissiez. S’il vous plaît, ouvrez votre cœur et agissez. »

Graines d’espoir

Nous devons tous « ouvrir nos cœurs et agir », en particulier ceux d’entre nous qui vivent dans les nations les plus riches. Les pays en développement sont les plus menacés par la cupidité des acteurs du système économique mondial et par l’apathie de l’Occident. Ils n’ont aucune responsabilité dans la crise environnementale mais ils en subissent les conséquences de la manière la plus aiguë dans la quasi-indifférence générale. Comme l’a déclaré Elizabeth Wathuti, « les Africains subsahariens ne sont responsables que de 0,5 % des émissions mondiales. Les enfants ne sont responsables de rien du tout, mais ce sont eux qui en souffrent le plus. »

C’est injuste et immoral ; l’injustice liée au changement climatique est un exemple honteux et violent de l’indifférence, de l’arrogance et du racisme de l’Occident. Ce n’est pas une coïncidence si la plupart des victimes du changement climatique n’ont pas la peau blanche : dans ce monde divisé et corrompu, certaines vies sont manifestement considérées comme ayant moins de valeur que d’autres.

Les riches nations industrialisées sont à l’origine de ce gâchis et ont ce que l’on appelle une « responsabilité historique ». En 1900, plus de 90 % des émissions étaient produites en Europe ou aux Etats-Unis ; en 1950, elles en représentaient encore plus de 85 %. Ce que l’on ne mentionne pas aussi souvent, c’est que ces pays, et en particulier les Etats-Unis, ont également une énorme responsabilité contemporaine. S’il est vrai que la Chine produit globalement plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que tout autre pays, les Etats-Unis sont largement en tête du classement si l’on rapporte les chiffres au nombre d’habitants.

En outre, les valeurs occidentales du matérialisme et de la consommation à outrance sont exportées de manière agressive dans le monde entier, globalisant un mode de vie insoutenable ; chacune de nos décisions d’achat irresponsables aggrave la crise jour après jour.

Mais l’indignation monte au sein des peuples exploités et abandonnés à leur sort tragique ; on voit naître à travers toute l’Afrique une armée d’activistes de l’environnement.

Oladosu Adenike, 27 ans, a lancé au Niger la campagne Fridays for Future. Elle est venue à Glasgow et a souligné que la dégradation de l’environnement et l’instabilité sociale sont étroitement liées. Sur Voice of America, elle a déclaré : « La paix et la stabilité dans la région du Sahel dépendent de notre capacité à restaurer le lac Tchad pour que les gens puissent retrouver un moyen de subsistance, et qu’ils ne soient pas forcés de rejoindre les milices rebelles armées. Et cela favorisera également la démocratie dans la région. » Le bassin du lac Tchad, qui couvre près de 8 % du continent, a perdu 90 % de sa surface depuis les années 1960 en raison de la sécheresse ; la concurrence pour les ressources qui résulte de cette situation a provoqué une explosion de la pauvreté et des conflits. Dans cette région, dix millions de personnes dépendent aujourd’hui de l’aide humanitaire.

Kaluki Paul Mutuku, du Kenya, est une autre jeune voix africaine qui était présente à Glasgow : « Nous avons constamment peur de perdre des membres de notre famille à cause de la sécheresse, et cela empire de jour en jour – les précipitations extrêmes succèdent aux périodes de sécheresse, rendant la vie impossible. Ces communautés, parmi les plus pauvres du monde, n’ont rien fait pour mériter ça. Les responsables sont l’avidité, la complaisance et l’arrogance des nations riches, et en particulier d’un petit nombre de leurs habitants les plus riches et les plus puissants. Les impacts du changement climatique ne les affectent pas, et ils ne voient pas pourquoi ils devraient modifier leur mode de vie de prédateurs irresponsables. »

Après l’échec de la COP26 et l’indifférence égoïste des gouvernements, y compris celui de l’ultra-nationaliste Modi en Inde, il est difficile de garder espoir. Mais les voix puissantes des jeunes militants africains et d’autres pays pauvres du monde offrent un rayon de soleil dans la grisaille. Comme l’a compris Kaluki Mutuku : « Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre espoir. Nous, les jeunes, avec les groupes citoyens et tous les habitants des communautés qui sont en première ligne, nous continuerons à semer les graines du changement. »

Nous devons tous espérer et prier pour que ces graines germent et, bien que les décisions nécessaires pour combattre l’urgence environnementale relèvent principalement des gouvernements, nous pouvons tous, individuellement, jouer notre rôle pour minimiser l’impact de la crise sur les communautés les plus touchées, qui sont parfois aussi tout près de nous, dans nos pays développés. Pour reprendre les mots d’Elizabeth Wathuti, « ouvrir notre cœur et agir en conscience, collectivement ». C’est cela la plus belle graine d’espoir.

Comment les inégalités aggravent les effets du changement climatique, et comment y remédier [sommaire]

par Harpreet Kaur Paul,

Coventry, Royaume-Uni,

Près de la moitié de la population mondiale, soit entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes, vit dans des zones très vulnérables au changement climatique. L’étroite fenêtre temporelle durant laquelle il serait possible de limiter l’intensité et la fréquence des évènements d’origine climatique (tempêtes plus violentes, sécheresses, inondations, élévation du niveau de la mer), et d’assurer « à tous un futur vivable et soutenable », est en train de se refermer rapidement.

Notre degré de vulnérabilité au changement climatique dépend de notre niveau de vie, de notre statut social, et de l’héritage du colonialisme. Telle est la conclusion du nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) des Nations unies, qui confirme ainsi ce que les mouvements sociaux affirment depuis des décennies. Le rapport, qui passe en revue 34 000 études, reconnaît que les vagues de chaleur et les tempêtes ont rendu moins sûr l’accès à des aliments nutritifs et à l’eau potable. C’est le cas de manière disproportionnée en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et du Sud, dans les petites îles et dans l’Arctique.

Les peuples indigènes, les petits producteurs de denrées alimentaires et les ménages à faible revenu se retrouvent ainsi confrontés à la malnutrition ; les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes sont particulièrement touchés. Dans les régions sujettes aux sécheresses, les femmes doivent aller encore plus loin pour chercher de l’eau potable, ce qui accroit le risque qu’elles soient victimes de violences sexistes.

Photo : ISeeAfricaCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Inondations à Lagos (Nigeria)

Une personne sur trois est déjà exposée à un risque de stress thermique potentiellement létal, et les prévisions indiquent que ce nombre augmentera jusqu’à atteindre trois personnes sur quatre d’ici la fin du siècle. Dans le même temps, un milliard de personnes vivant près des côtes seront exposées à de graves inondations tous les ans d’ici à 2050. L’augmentation des températures et de l’humidité permettra aux moustiques et à d’autres vecteurs de maladies de conquérir de nouveaux territoires, propageant des maladies touchant les humains, les cultures, le bétail et la vie sauvage. Cela se traduira par davantage de décès et de souffrance dans les pays pauvres qui manquent d’infrastructures sanitaires, de collecte de données, de systèmes d’alerte précoce et de vaccins.

Le niveau de la mer constitue une « menace existentielle » pour certaines petites îles, selon le Giec. D’ores et déjà, les populations qui y vivent subissent des sécheresses plus longues, des inondations plus fortes, une dégradation des ressources piscicoles due au réchauffement des océans, et une contamination de l’eau douce par l’avancée de la mer. Les tempêtes détruisent de plus en plus fréquemment maisons, écoles, hôpitaux, magasins et cultures. Lorsqu’une inondation ou une tempête frappe, les personnes handicapées, âgées ou jeunes, ainsi que les pauvres, manquent souvent des moyens d’évacuer en toute sécurité. Les groupes marginalisés, notamment les personnes qui se définissent LGBTQI, sont plus susceptibles de vivre dans des habitations précaires, par exemple plus vulnérables aux vents forts.

Le fait pour un pays d’avoir été autrefois sous la domination d’une puissance coloniale est un indicateur fiable du degré de pauvreté moyen de sa population aujourd’hui. Les politiques commerciales de la période récente, conçues pour éviter aux entreprises étrangères opérant dans ces pays de payer des impôts, diminuent les ressources monétaires permettant d’investir pour s’adapter au changement climatique. Par exemple, au Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest, les sécheresses persistantes ont laissé des centaines de milliers de personnes sans approvisionnement alimentaire fiable, alors même que le gouvernement dépense près d’un quart du PIB pour assurer le service de la dette extérieure, négligeant ainsi des investissements vitaux dans la production de nourriture et les services publics.

Comment le monde va-t-il lutter contre le changement climatique ?

Les conséquences du changement climatique sont bien plus graves et arrivent bien plus rapidement qu’anticipé. Le rapport précise que la plupart d’entre elles sont maintenant inévitables : vagues de chaleur de plus en plus violentes, feux de forêts, tempêtes, épidémies et élévation du niveau de la mer. Mais surtout, l’ampleur de ces conséquences peut et doit être limitée, afin de permettre un futur vivable pour la majorité des formes de vie sur Terre.

Si le réchauffement mondial atteignait 2°C au lieu de 1,5°C, alors près de deux milliards de personnes supplémentaires seraient exposées à des chaleurs intenses et à des difficultés d’accès à l’eau et à la nourriture. Beaucoup plus d’îles, d’atolls, de régions de delta et de villes côtières seraient perdus à cause de la montée des eaux.

Bien que le rapport mentionne l’importance de la justice et de l’équité lorsqu’il s’agit de proposer des solutions, il ne va pas jusqu’à désigner des responsabilités. Pour de nombreux activistes cependant, les pays qui ont le plus contribué aux émissions historiques, comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni, doivent montrer la voie en décarbonant leurs économies.

Les auteurs du rapport reconnaissent l’insuffisance du financement destiné aux pays pauvres pour les aider à s’adapter aux changements qui sont d’ores et déjà inévitables. Bien qu’ils se soient engagés à lever 100 milliards de dollars par an en 2020, les pays riches n’ont pas respecté leurs engagements, l’écart étant de 87 % si l’on exclut les prêts et les autres formes de financements qui ne sont pas des dons. Les fonds qui sont parvenus aux endroits les plus pauvres du monde ont été prioritairement orientés vers l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, plutôt que vers l’adaptation au changement climatique.

Il est essentiel d’augmenter le financement de l’adaptation pour aider les communautés à construire des logements et des infrastructures qui puissent résister à de plus fortes tempêtes ; pour garantir des routes migratoires sécurisées et dignes, avec la participation active de ceux qui sont déplacés ; pour planter des arbres qui puissent rafraîchir les villes et éviter les vagues de chaleurs mortifères ; et pour aider les pays à étendre l’accès aux soins de santé, à la protection sociale, à une alimentation nutritive et soutenable, à l’eau potable, aux transports, à l’éducation et aux énergies renouvelables.

Le rapport alerte sur le fait que les pertes et dégâts causés par le changement climatique, auxquels il ne sera pas possible de s’adapter, sont « fortement concentrés sur les populations les plus vulnérables », qui sont précisément celles qui sont le moins responsables du problème. Une étude publiée dans le journal médical The Lancet a conclu que, jusqu’en 2015, les Etats-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni, la Russie, le Japon et le Canada étaient collectivement responsables de 85 % des émissions totales.

Lors de la conférence climatique COP26 à l’automne 2021, les pays à faible revenu ont demandé des compensations financières aux pays riches pour les pertes et dégâts liés au climat. Les négociations lors du prochain sommet climat des Nations unies, en novembre 2022 en Egypte, porteront probablement sur ce point. Le rapport du Giec indique clairement que les pays riches ne peuvent pas continuer à esquiver cette question en promettant des discussions ultérieures. Comme l’a résumé António Guterres, secrétaire général des Nations unies : « Le report implique la mort. »

Source : commondreams.org

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Une lumière changeante [sommaire]

Le 8 décembre 2009, vers 1 h 30 du matin, en me couchant, je remarquai une lumière blanche et douce qui se déplaçait lentement sur le mur, luisant doucement comme un animal marin bioluminescent. J’avais vu la même lumière quelques jours plus tôt, mais avais pensé qu’il pouvait s’agir d’un phare de voiture ou de quelque chose d’extérieur que je voyais à travers le rideau. Mais cette fois-ci, elle changeait de forme, passant d’une ellipse à une croix, puis d’une croix à une ellipse. Puis elle se déplaça, et ne fut qu’une petite croix lumineuse sur la photo de mon vieux chat mort il y a quelques mois. Elle était si lumineuse que je distinguais clairement la photo du chat. Puis la lumière disparut. Pouvez-vous me dire ce que c’était ?

Identité non divulguée à la demande de l’intéressé

 

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la lumière avait été créée par le Maître Jésus.

Une bénédiction mitigée [sommaire]

Le 24 avril 2008, à 25 km au nord de Lampasas (Texas), je filmai pendant deux minutes une lumière clignotante d’apparence inhabituelle. Il était 23 h et le ciel nocturne était totalement couvert, sans aucun point de repère ni étoile. C’était une journée éprouvante, endeuillée par le suicide d’un collègue très apprécié à l’hôpital où je suis psychiatre. J’avais pris ma caméra car on signale souvent la présence d’ovnis à Stephenville sur mon trajet de retour pour me rendre chez moi à Austin.

Je transférai les données sur un ordinateur et vis 101 images, toutes différentes les unes des autres. Il y avait des orbes de couleurs étonnantes, certains doubles, et d’autres images se fondant en une pirouette gracieuse dans des images successives. De plus, je remarquai douze images très différentes ayant l’apparence d’ovni, avec des degrés de netteté différents.

Comme les orbes de lumière m’apaisent, je me demande s’ils ont quelque chose à voir avec Maitreya. Les autres images sont-elles celles d’un ovni ?

A. C., M. D, Austin, Texas, Etats-Unis

 

Le Maître de B. Creme a confirmé que l’ovni venait de Mars. Les orbes de lumière étaient des effets dus à la caméra numérique.

Une raison de continuer à sourire [sommaire]

En septembre 2008, je rentrais chez moi après une visite chez le dentiste. Je traversais le parc de la bibliothèque municipale. En son milieu, il y a une fontaine et de nombreux bancs où les visiteurs peuvent se reposer et profiter de la beauté des lieux. J’avais fait quelques courses et mes pieds me faisaient souffrir.

Il y a souvent des sans-abri assis sur les bancs. Cette fois-ci, je remarquai deux ou trois hommes. Après les avoir dépassés, je m’arrêtai et me retournai. L’un d’eux était un homme très grand avec de nombreux sacs disposés tout autour de lui et une casquette posée devant lui. Je fis demi-tour, pour mettre un peu d’argent dans sa casquette.

L’homme sourit, me remercia d’un signe de tête, puis me regarda droit dans les yeux. L’énergie qu’il dégagea m’impressionna. Au début, j’étais confuse, mais ensuite je me sentis si bien que je gardai littéralement le sourire pendant plusieurs jours. Ce sentiment de bien-être dura environ une semaine. J’ai revu cet homme de grande taille deux fois depuis lors.

A.  K., Klippan, Suède

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était le Maître Jésus.

Toujours là [sommaire]

J’ai vécu une expérience intéressante. Il y avait un homme barbu sur un vélo juste devant ma voiture, qui attendait au feu rouge à un carrefour. Nous étions dans la voie de présélection sur une route très fréquentée de Madison (Wisconsin). Il avait pris de l’avance sur le trafic automobile et pédalait avec une force remarquable. Je tournai à gauche et le doublai. J’aime faire du vélo, mais je me dis que j’étais contente que ce ne soit pas moi qui pédalai sur cette route très fréquentée et vallonnée.

Plus loin, je m’arrêtai pour prendre une boisson, et en reprenant la route, je le revis. Je continuai, tournant plusieurs fois à droite et à gauche, puis traversai un parc que j’apprécie. En sortant de ce parc, je vis le même cycliste toujours en train de pédaler.

Je rentrai chez moi, à environ 15 km plus loin, à Mc-Farland. Je pris rendez-vous par téléphone avec un vétérinaire pour le chat de ma mère. Je me rendis à Stoughton, à environ 16 km de chez moi, pour prendre le chat et l’emmener chez le vétérinaire. En traversant Stoughton, je vis encore le même cycliste ! Cette fois-ci, nous nous sommes regardés en riant.

J’avais vu quatre fois le même cycliste dans trois localités différentes en environ onze heures et demi de temps. Était-ce une coïncidence, ou Maitreya ou le Maître Jésus aimaient-ils faire du vélo ?

S. B., Wisconsin, Etats-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué que le cycliste était le Maître Jésus.

L’étoile de Maitreya [sommaire]

En 2009, lors d’une exposition Corps, âme, esprit à Portland (Oregon), nous eûmes beaucoup de plaisir à parler aux gens du « vaisseau en forme d’étoile » qui annonce l’émergence imminente de Maitreya dans le monde. Nous eûmes la joie d’entendre de belles expériences. A un moment donné, je me trouvai près de notre petite mais belle affiche montrant plusieurs photos d’étoiles provenant du site de Share International. Deux jeunes femmes s’approchèrent et regardèrent un court instant l’affiche. L’une d’elles la désigna et affirma : « Voilà votre étoile ! » Je leur demandai : « Vous avez déjà vu cette étoile ? » L’autre jeune femme répondit : « Oui, mon mari et moi la voyons depuis plusieurs nuits maintenant et nous nous demandons ce que c’est. D’où vient-elle ? » Ce fut pour moi l’occasion de leur donner des photocopies du dernier article du Maître de B. Creme et des photos de « l’étoile » et de leur expliquer sa signification. Elles étaient enchantées et tout simplement ravies d’entendre cette histoire. Leur enthousiasme était contagieux.

Le stand annonçait une conférence dans peu de temps et je les invitai à en entendre davantage, mais elles indiquèrent qu’elles avaient de jeunes enfants qui pourraient perturber la présentation. Je les ai encouragés à venir quand même. Elles ne sont pas venues, mais je crois que j’ai certainement contribué à leur joie d’apprendre l’existence de ce merveilleux événement. Elles repartirent en parlant de la joie qu’elles auraient à annoncer la nouvelle au mari de la deuxième dame.

Lors de ce même salon, peu après l’ouverture du samedi, le premier jour, j’étais seule devant le stand de Share International. J’avais déjà parlé à quelques personnes et, par rapport aux expériences passées (je suis encore relativement nouvelle dans l’histoire de l’Emergence), les informations s’écoulaient de moi. Je me suis sentie guidée et bénie d’entrer en contact avec les personnes qui s’arrêtaient pour regarder notre stand et s’informer de notre présence à ce salon. Un couple se présenta et je me mis à lui parler de l’Instructeur mondial et de son message d’espoir, de partage et de justice. Le couple connaissait Maitreya et semblait intéressé par les nouvelles concernant l’« étoile ». Encore une fois… je prononçai les mots justes. Ils s’exprimaient doucement et étaient attentifs sans excès. La dame parlait très peu, mais je sentais qu’elle était très présente. L’homme déclara : « Vous êtes une enseignante spirituelle. » Je ne me souviens pas du mot exact, mais le message que je reçus concernait mon but en tant qu’enseignante. Je répondis qu’habituellement, je n’enseigne pas avec des mots, mais plutôt en m’exprimant par ma musique. Il insista de nouveau sur le fait que je suis (en devenir ?) une enseignante spirituelle. C’est alors que je compris… « Oui, j’ai trouvé ma voix. » Quelle délicieuse reconnaissance dans mes débuts pour faire connaître l’histoire de l’Emergence à ceux qui cherchent la vérité.

Nous n’avons pas échangé beaucoup plus longtemps. Lorsqu’ils partirent, la dame mit la documentation que je leur avais donnée dans un sac rose que l’homme portait en bandoulière. Je restai debout et me demandai si je venais d’avoir une visite avec quelqu’un de spécial. J’ai certainement appris quelque chose sur moi-même dans cet échange et je suis reconnaissante à la personne qui a encouragé cette révélation. Je me sentis remplie d’espoir pour le week-end.

B. E., Eugene, Oregon, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était Maitreya et la dame le Maître Jésus.

Cours sur la lumière [sommaire]

Tôt le 13 octobre 2009, j’étais éveillée dans mon lit après avoir lu un peu du livre Cours sur les miracles. Une lampe était allumée à côté de moi et les portes-fenêtres étaient légèrement entrouvertes, les volets derrière étant pour la plupart fermés. Un peu plus tôt, j’avais fait un peu de yoga, et je pensais aux croix de lumière que l’on voit dans la revue et à la lumière en général. Soudain, mon attention fut attirée par la vitre sombre de la fenêtre dans laquelle dansait une petite lumière extrêmement brillante. A un moment donné, il semblait y en avoir deux, l’une derrière l’autre. J’étais fascinée, puis examinai la lampe pour trouver une explication « rationnelle » : quelque chose devait se refléter dans le verre. J’eus un peu peur, pensant qu’il y avait peut-être le feu dans le jardin, et tandis que je restai fascinée, les lumières disparurent brusquement. Y avait-il une explication rationnelle ? C’était une lumière si radieuse.

G. B., Catane, Sicile

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les « lumières » ont été manifestées par le Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

Le peuple s’éveille [sommaire]

Photo : Akaki BalanchivadzeCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

par le Maître, par l’entremise de Benjamin Creme

Même si cela suscite de l’incrédulité ou semble relever de l’utopie, du point de vue de vos Frères aînés d’importants changements sont en cours qui améliorent l’état du monde. Nous voyons se renforcer le courant qui mène à l’unité et à la justice, et se développer la prise de conscience que la paix doit régner, qu’elle est une absolue nécessité si l’humanité doit poursuivre son chemin évolutif. Ainsi la menace d’autodestruction s’éloigne-t-elle considérablement.

Bien sûr, nombreux sont ceux qui continuent à concevoir et perfectionner des engins de guerre, s’assurant richesse et puissance par ce commerce de mort. Pourtant les gens s’éveillent ; un nouveau tambour bat un rythme différent, auquel répondent les peuples. Dans presque tous les pays les hommes sentent la présence d’une lumière nouvelle, d’une pensée plus vive, d’un espoir qui monte. Ils commencent à percevoir la liberté, la justice et la paix comme plus proches, plus réelles et à portée de main que jamais auparavant. Les communications globales leur donnent un sens nouveau d’eux-mêmes en tant que membres de l’humanité une. Bien entendu cet éveil de la conscience n’est ni total ni parfait, mais nous voyons clairement se dessiner une tendance pleine de promesses qui, à vrai dire, nous réjouit le cœur car elle laisse présager une réponse correcte de l’homme aux énergies des temps nouveaux. […]

Soyez attentifs à la voix des peuples de la Terre qui monte en puissance avec l’espoir et la joie qui gagnent leur cœur. Alors vous saurez que la roue a tourné. Que la douleur de la pauvreté et de l’injustice est appelée à disparaître. Que le blasphème de la guerre est abandonné à jamais. Que la Loi d’amour a pris sa juste place dans le cœur des hommes et femmes, où qu’ils se trouvent dans ce monde qui est le nôtre. (Partage international, avril 2008)

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

En réponse à l’invasion russe de l’Ukraine, nous avons rassemblé des questions, des réponses et des réflexions qui, nous l’espérons, seront réconfortantes, utiles et rassurantes en ces temps difficiles. Bien que ce matériel ne soit pas nouveau, nous pensons que sa pertinence particulière aujourd’hui, justifie sa réimpression. [sommaire]

« Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Le monde appartient à la race humaine, mon frère. […] Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! Toute la jeune génération, les Noirs, les Blancs, tous sont là, et j’aime voir cela. Ah, mes amis, je n’aurais voulu manquer ce spectacle pour rien au monde ! Tous mes jeunes frères, mes jeunes frères et mes jeunes sœurs, qui ont parcouru tout ce chemin ! Je suis heureux. Je suis réellement heureux ! Nous nous réveillons !
[…] Réveillez-vous, frères, gardez la foi ! Ne quittez pas l’enjeu des yeux ! L’enjeu, c’est l’humanité ! Car la race humaine appartient à nous tous ! » (Maitreya, apparut sous le déguisement d’un afro-américain lors de la grande marche pour la paix, à Hyde Park (Londres), le 15 février 2003. Voir PI, avril 2003)

Nombreux sont ceux qui, dans leur cœur, renoncent à l’iniquité du matérialisme qui actuellement imprègne la planète. Ceux-ci aspirent à la justice et à la paix, ils descendent dans la rue pour les voir instaurées. De plus en plus, les peuples du monde prennent conscience qu’en s’unissant ils ont le pou- voir de changer l’action des puissants. Ainsi Maitreya fait-il confiance au peuple, et se fait-il l’écho de ses revendications. Ainsi se joint-il à ses manifestations, pour y faire entendre sa voix. (Les ténèbres se dissipent, par le Maître de B. Creme, juil./août 2005)

Il y a une vraie valeur dans la prière. Lorsqu’elle vient du cœur, elle peut invoquer, et invoque, l’aide de la Hiérarchie en tant qu’agent de la divinité. Mais nous ne devrions pas simplement prier et confier les problèmes du monde à « Dieu ».Ce sont nos problèmes, le résultat de nos propres actions ou non-actions ou de celles de l’humanité.
Pour grandir et devenir véritablement humains (ainsi que véritablement divins), nous devons accepter la responsabilité des problèmes, des souffrances, de l’angoisse de nos frères et sœurs dans le monde. Nous ne sommes pas séparés d’eux. L’action et la prière peuvent donc aller de pair. (Share International, juillet/août 1986)

Après ce qui s’est passé en 1945, n’est-ce pas les prières qui ont permis à Maitreya de se rendre à Londres ? [sommaire]

La décision de Maitreya de revenir dès que possible a été annoncée en 1945. Cette décision était en grande partie due à l’appel à l’aide lancé par l’humanité […].
Les gens réclamaient de l’aide dans toutes les langues, non pas à Maitreya en particulier mais à Dieu, au « ciel », en demandant simplement « S’il vous plaît ! S’il vous plaît ! – Réalité, Dieu, Cosmos, aidez-nous ! »
A mon avis, prier Dieu, Maitreya ou qui que ce soit pour la paix, n’est pas une bonne façon de s’y prendre. Nous devons l’instaurer nous-mêmes. On peut prier pour demander de l’aide, de l’énergie, des conseils, de l’inspiration, d’apporter la paix, mais c’est à nous d’agir pour faire advenir cette paix. Il ne suffit pas de rester assis et de penser que Dieu établira la paix. Dieu est en paix, Dieu est la paix. La paix est déjà là. Mais nous la troublons. (SI, déc. 2003)

Le message de Maitreya peut se résumer en quelques mots : « Partagez et sauvez le monde. » Il est convaincu que de cette façon nous pourrions mettre fin aux menaces de guerre, de violence, de discorde, de faim, d’oppression et de terreur. Il est également convaincu que nous accepterons ses suggestions et que nous sommes maintenant au seuil d’une période exceptionnelle de paix. Cela signifie : il n’y aura PAS DE TROISIÈME GUERRE MONDIALE. (SI, janv. 1982)

Supposons que le Jour de Déclaration soit retardé et que le monde se trouve en crise, au bord d’une guerre nucléaire – est-ce que Sanat Kumara, le Seigneur du Monde, et la Hiérarchie permettraient que la planète soit détruite ? [sommaire]

Je crois que la Hiérarchie, ou plutôt Sanat Kumara derrière la Hiérarchie, ne permettrait pas la destruction de la planète et probablement pas l’anéantissement de l’humanité elle-même. Je crois aussi que la présence du Christ est la garantie que la décision intérieure nécessaire à la paix – c’est-à-dire le partage  a déjà été prise par l’humanité, qu’elle le sache ou non. Le Christ l’a affirmé tant de fois que nous devons simplement le croire. (SI, nov. 1982)

Est-il vrai que Sanat Kumara est directement impliqué dans cette question ? [sommaire]

Oui. Puisque le secret de la création de la bombe atomique a été révélé par la Hiérarchie aux scientifiques alliés pendant la guerre 1939-1945, Sanat Kumara est directement impliqué dans l’utilisation des armes nucléaires et, je le crois, il ne permettrait pas une telle catastrophe.
La guerre par accident est une autre possibilité et, bien sûr, à première vue, il semblerait que cela puisse se produire à tout moment. Les systèmes de sécurité permettant d’éviter une telle éventualité sont toujours entre les mains d’êtres humains faillibles. S’il se produisait un lancement accidentel d’armes nucléaires, elles pourraient être neutralisées, même en plein vol, par la Hiérarchie. Nous ne serions pas autorisés à dévaster la planète. (SI, nov. 1982)

Le travail de transmission des énergies est-il particulièrement important maintenant, alors que nous attendons l’émergence du Christ ? [sommaire]

La plupart des gens savent que je mets un point d’honneur à créer des groupes de transmission partout où je donne des conférences et il y a maintenant des centaines de ces groupes dans de nombreuses parties du monde, en particulier aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, mais également en Grande-Bretagne. On n’insistera jamais assez sur l’importance du travail des groupes de transmission – la diffusion constante des énergies dirigées par le Christ et les Maîtres. C’est probablement le travail le plus important dans lequel chacun d’entre nous peut facilement s’engager  quelles que soient les autres activités que nous pourrions avoir en rapport avec le Plan ou toute autre activité de service dans laquelle nous pourrions être impliqués.
A l’heure actuelle, il est d’une importance vitale pour créer un réservoir d’énergie et, en conjonction avec la méditation et la prière, d’aider à invoquer le Christ dans l’arène extérieure du monde, pour lui permettre de commencer sa mission dans le sens le plus large du terme. (SI, août 1982)

Le respect de la loi [sommaire]

« Chaque fois qu’il y a un affaiblissement de la loi […] et une montée de l’anarchie de tous côtés, alors je me manifeste » (La Bhagavad Gita). La promesse faite par Krishna, l’Avatar, de revenir lorsque l’anarchie prévaudra semble particulièrement appropriée aujourd’hui. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de cette ère, est maintenant ici, à une époque où l’anarchie est si répandue.
« Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la Loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix. […] Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. (Le triomphe ultime, le Maître de B. Creme, PI, avril 2004)

« Dans la victoire et dans la défaite, je suis avec vous. » Lorsque le moment de la mort arrive, la personne ressent une sorte de solitude, comme si les choses s’éloignaient d’elle. « A ce moment, affirme Maitreya, j’aide la personne à se détacher ». (SI, nov. 1989)

Après que les manifestations sur la place Tian’anmen, à Pékin, en 1989, se sont terminées par un massacre perpétré par l’armée chinoise, Partage international a publié l’information suivante : « En référence aux milliers d’étudiants et de personnes du peuple qui se sont sacrifiées dans leur lutte pour la liberté, un proche de Maitreya a déclaré que le Maître (Maitreya) était intervenu pour qu’ils ne ressentent aucune douleur au moment de la mort. » (SI, juil./août 1989)

Partage international a informé de plusieurs cas où la présence de Maitreya au moment de la mort avait transformé la terreur en sérénité. Ainsi, pendant le massacre de la place Tian’anmen, un témoin a vu la paix et l’acceptation sur les visages de ceux qui étaient touchés par les balles – Maitreya était intervenu pour qu’ils ne ressentent aucune douleur au moment de la mort (PI, sept. 1989).
Un autre témoin a rapporté les expressions paisibles sur les visages des victimes après le tremblement de terre de Kobe, où Maitreya a passé beaucoup de temps à faciliter le passage des mourants (PI, juil./août 1995). La Bosnie est une autre occasion où Maitreya a adouci le moment de la mort. (PI, nov. 1995)