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décembre 2021 – No 400

Sommaire


 

Article du Maître —

Enseignants et enseignés [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme,  juillet-août 2004

Au cours de sa longue histoire, l’homme a perdu son chemin à moult reprises, mais jamais jusqu’à présent il ne s’était égaré si loin du sentier de sa destinée. Jamais auparavant il n’avait eu un si grand besoin d’être secouru, et jamais l’aide qui lui est nécessaire n’avait été aussi disponible qu’aujourd’hui.

Depuis des temps très anciens, la Loi imposait des limites au soutien susceptible de lui être accordé : le libre arbitre humain est sacro-saint, et on ne peut l’enfreindre. Maintenant, pour la première fois depuis des siècles sans nombre, l’homme peut librement recevoir plus d’aide que jamais auparavant. A l’heure où il est plongé dans le plus profond des désespoirs, ses Frères aînés peuvent lui tendre les bras et lui fournir en abondance le secours et l’assistance qu’il appelle de ses vœux.

Pour qu’il en soit ainsi, il suffit que l’homme lui-même en fasse la demande. Il faut simplement qu’il soit disposé à reconnaître la sagesse de la Fraternité, à accepter ses conseils et à changer de direction. En cette période de crise, beaucoup ont perdu toute espérance et, habités par la peur, attendent la fin de tout. Ils ne savent rien de l’avenir plein d’espoir qui les attend, et s’abandonnent à l’inaction alors que tout change autour d’eux.

Plus nombreux encore sont ceux qui s’impatientent et, las du statu quo, recherchent le changement à tout prix. Ils sentent confusément que le futur recèle quelque chose qui les attire, et rongent leur frein dans l’anticipation d’un renouveau. Tous sont soumis aux tensions et au stress qui caractérisent cette époque de changement, et réagissent selon leur état d’esprit.

Dans cette situation complexe, les Maîtres se rapprochent de l’humanité. Ils doivent agir de façon à ne pas enfreindre le libre arbitre humain, pourtant ils aspirent à se rendre utiles par tous les moyens que permet la Loi. Il leur faudra faire preuve d’un grand discernement en de nombreuses circonstances, jusqu’à ce que se mette en place un modus operandi acceptable pour tous. Nous, vos Frères aînés, conseillons un processus démocratique avec la pleine participation de tous, seul susceptible d’apporter liberté et justice à chacun. Toutefois, en de nombreuses circonstances il sera profitable et bénéfique pour l’humanité d’accepter les fruits de notre expérience immémoriale, et la vision globale que nous donne notre place dans l’évolution. Ainsi travaillerons-nous ensemble, enseignants et enseignés, dans l’harmonie et la confiance : ainsi l’homme connaîtra-t-il la voie empruntée par ses prédécesseurs pour mettre en adéquation ses aspirations et le dessein divin de sa vie.

Ainsi en sera-t-il. Ainsi l’homme commencera-t-il à se rendre compte de ce qui est essentiel dans la vie, et à éliminer cette myriade d’attachements inutiles qui aujourd’hui déforment sa vision, le rendent malheureux et vont jusqu’à le menacer dans son existence même. Bientôt, Maitreya, le Maître des Maîtres, commencera sa mission au grand jour. Bientôt, les hommes pourront entendre son enseignement et juger par eux-mêmes de sa valeur. Beaucoup trouveront la vérité qu’il exprime si simple et si convaincante qu’ils se joindront bien vite à son groupe de guerriers, et partageront son fardeau. Puissent tous ceux qui lisent ces lignes être de ceux-là.


Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement

Le fléau de la course aux profits [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, 17 avril 2009

Si l’humanité doit sauver cette planète des suites du réchauffement global, il lui faut prendre des mesures autrement drastiques pour limiter les émissions de carbone, et ce, dans un délai plus court qu’on ne l’admet généralement. Les hommes ont tardé à reconnaître les dangers, et aujourd’hui encore nombreux sont ceux qui refusent de prendre le problème au sérieux.

Il ne fait aucun doute qu’une telle attitude met en péril l’avenir de la planète Terre. Il reste tout au plus dix à quinze ans pour créer une situation d’équilibre avant que des dommages irréparables ne se produisent. Pour y parvenir, les hommes doivent changer radicalement leur manière de vivre, et adopter des modes de vie et de travail plus simples. L’époque est révolue où ils pouvaient violer et ravager la planète à leur guise, sans penser un seul instant aux générations à venir, sans se soucier le moins du monde d’un environnement qui, c’était inévitable, n’a cessé de se dégrader. Chaque année, depuis longtemps déjà, d’immenses étendues de forêt primaire se voient dépouillées de leurs arbres, vecteurs de vie séculaires, à des fins purement mercantiles.

La course aux profits, cette calamité, prend l’humanité à la gorge et ne cesse de resserrer son étau. Maitreya l’a dit : elle est plus dangereuse pour les hommes que la bombe atomique, et c’est par le chaos économique qui règne aujourd’hui dans le monde que se manifeste sa puissance de destruction. Combien de temps faudra-t-il pour que les gouvernements et les peuples du monde le comprennent ? Combien de temps faudra-t-il pour que la course aux profits vide l’humanité de son sang, avant de s’étioler et de mourir elle-même ? De plus en plus, ces questions résonnent dans l’esprit de millions d’hommes et de femmes désespérés de se retrouver du jour au lendemain au chômage et à la rue.

Dans une telle situation, Maitreya peut désormais commencer sa mission publique sans enfreindre le libre arbitre de l’humanité. Pendant de longues années il a patiemment attendu ce moment, sachant que les événements actuels allaient inévitablement se produire. Le mercantilisme, qui s’affiche aujourd’hui toutes griffes dehors, a enfin révélé sa capacité de nuire. L’acceptation complaisante du statu quo qui régnait jusqu’ici se transforme en défiance et en haine de l’ordre établi, avec la course aux profits qui le caractérise. De toutes parts les hommes sont enfin prêts pour une nouvelle interprétation du sens et du but de la vie ; pour le partage, la justice et la paix ; pour des relations justes ; pour la fraternité et pour une vie plus heureuse. Ils sont prêts, enfin, pour l’appel de Maitreya.

Bien entendu, tous n’ont pas évolué de cette manière. Nombreux sont ceux qui s’imaginent pouvoir faire le gros dos jusqu’à la fin de la « récession » pour recommencer à s’enrichir ensuite. Ceux qui sont très riches et très habiles n’ont rien perdu du tout : l’écart qui les sépare des autres s’est simplement creusé davantage. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c’est que cette époque n’est pareille à nulle autre. L’ordre ancien touche à sa fin. Les forces cosmiques dictent les changements qui doivent se produire et qui surviendront inévitablement, faute de quoi la vie elle-même serait mise en péril sur la planète Terre.

Ceux qui sont prêts ne tarderont pas à répondre à l’enseignement de Maitreya quand il formulera avec simplicité et éloquence les besoins qui sont au cœur de leurs préoccupations. D’autres mettront plus de temps à renoncer à ce dont ils ont pris l’habitude, et se montreront d’abord réticents. Mais avec le temps, c’est par millions que les hommes, à travers le monde, comprendront la nécessité et la logique des changements qui seuls pourront sauver la planète et ses habitants.


Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Décembre 2021 [sommaire]

Un article du Maître de Benjamin Creme, datant de 2004 nous indique comment obtenir de l’aide : « …il suffit que l’homme lui-même en fasse la demande. Il faut simplement qu’il soit disposé à reconnaître la sagesse de la Fraternité, à accepter ses conseils et à changer de direction. »

Après la COP26 des Nations unies à Glasgow, experts, militants et scientifiques analysent les résultats. Le monde espérait énormément, les réalisations auraient pu être plus importantes : si quelques avancées, petites mais significatives, ont été obtenues, nous, simples citoyens, sommes déçus, nos espoirs de « changement de cap » ayant été différés. Les militants considèrent que les déclarations de ce sommet ne sont que du vent et sont déterminés à poursuivre les initiatives populaires et les actions en cours pour préserver l’avenir de la planète.

Les articles de ce mois-ci expriment les espoirs et les revendications des citoyens qui souhaitent le changement : nous révélons les conséquences déplorables d’un monde divisé, alors que le conseil de Maitreya – partager les ressources mondiales – serait la solution immédiate à la plupart des problèmes majeurs. La souffrance et la misère sont toujours parmi nous et la compilation de ce mois souligne la nécessité pour nous de rendre nos idéaux réels et concrets. Nos intentions peuvent être bonnes, mais l’absence d’engagement et de consensus au niveau mondial entraîne la détérioration continue de notre planète : les réfugiés doivent continuer à lutter pour leur survie dans des embarcations surchargées, que ce soit en Méditerranée ou dans la Manche, par des températures négatives dans la zone tampon entre la Biélorussie et la Pologne, sur l’île de Madagascar ravagée par la sécheresse ou au Yémen déchiré par la guerre. L’histoire de la « Petite Amal » nous touche tous au plus profond de nous-mêmes : elle symbolise le migrant, l’étranger qui frappe à notre porte.

A cette période de l’année, les symboles de l’espoir d’un avenir meilleur sont précieux. Peut-on espérer que Maitreya se trouvait parmi les militants et les délégués à Glasgow, négociant pour notre avenir et celui de la planète ? Se pourrait-il que « les hommes soient enfin prêts pour une nouvelle interprétation du sens et du but de la vie : pour le partage, la justice et la paix…. » ?

 

Point de vue

Un monde sans argent [sommaire]

par Robert Koehler,

Ainsi débuta le changement climatique : « Il y a trois ou quatre millénaires, les dieux entamèrent leur migration, depuis les lacs, les forêts, les rivières et les montagnes, vers le ciel, où ils devinrent les empereurs suprêmes de la nature, plutôt que son essence. »

Ces mots sont ceux de Charles Eisenstein, dans son ouvrage L’Economie sacrée (Sacred Economics), lorsqu’il décrit une transition dans l’histoire humaine, qui a finalement commencé à nous tourmenter. Bien entendu, certains sont plus affectés que d’autres, en particulier cette fraction de l’humanité qui n’a jamais pris part à cette transition, à savoir les indigènes, les peuples non colonisés de la Planète Terre.

Aujourd’hui, alors que le réchauffement climatique et l’effondrement écologique deviennent de plus en plus tangibles, ceux qui n’y sont pour rien sont aussi ceux qui en supportent la majeure partie des conséquences, du moins jusqu’à présent. Mais leurs voix commencent enfin à se faire entendre du monde « civilisé ». Ou tout du moins, une conscience est-elle en train d’émerger : « Le territoire des populations indigènes, soit 370 millions d’individus, couvre 24 % des terres du globe et héberge 80 % de la biodiversité mondiale, écrit Linda Etchart sur le site Nature.com. Les peuples indigènes occupent des sites regorgeant de précieuses ressources naturelles, et ce sont eux qui protègent les forêts vulnérables des assauts de la modernité. »

Que cela signifie-t-il ? Je pose cette question sans revendiquer d’expertise particulière, simplement comme un acteur de la modernité depuis sa naissance, qui se demande ce qu’il doit apprendre et ce que la modernité elle-même – ce paradigme hégémonique de domination technologique – doit apprendre.

Quelque chose de profondément et écologiquement spirituel

La résolution et le dépassement du changement climatique ne sont pas seulement une question technologique (panneaux solaires, éoliennes, voitures électriques) mais renvoient à quelque chose de profondément et écologiquement spirituel : comment écouter la Planète Terre ? Comment nous réinscrire dans le cercle de la vie ? Comment nous détacher de l’argent ? (Et s’agit-il d’une addiction ?) Bill McKibben, sur la chaîne Démocratie maintenant ! (Democracy Now!), l’a ainsi formulé : « Les énergies renouvelables sont les moins chères de la planète. Mais si nous ne les déployons pas suffisamment vite, c’est précisément parce que subsiste cette gigantesque industrie qui essaie de faire de l’argent en provoquant la fin du monde. Il n’y a toutefois pas que des mauvaises nouvelles. Nous faisons quelques progrès. Nous avons ainsi annoncé la semaine dernière que la campagne mondiale de désinvestissement avait franchi le seuil de 40 000 milliards de dollars de portefeuilles d’actifs ayant vendu leurs participations dans le charbon, le pétrole et le gaz. C’est devenu la plus grande campagne de dénonciation d’entreprises de l’histoire. […] Nous allons maintenir cette pression, parce que l’argent constitue l’oxygène qui permet aux feux du réchauffement climatique de continuer à brûler. Et si nous pouvons étouffer cette source de capitaux, de financements, nous pourrons au moins ralentir un peu ce processus, ce dont nous avons désespérément besoin. »

Le désinvestissement ne sera toutefois pas suffisant. Il ne faut rien de moins qu’un bouleversement culturel et spirituel dans notre représentation de nous-mêmes, ainsi que dans notre relation à la planète. Mais peut-être cela peut-il commencer par de petits pas.

Rupert Ross, dans son ouvrage Retourner aux enseignements (Returning to the Teachings), remarque : « Les Amérindiens Lakotas n’avaient pas de terme pour insulter les autres règnes de la nature : peste, ordures, mauvaises herbes. Ces mots ont été importés dans le Nouveau Monde par les hommes blancs. » En étendant ce processus de désacralisation jusqu’au niveau du gouvernement national, on aboutit au président brésilien Jair Bolsonaro, qui selon le magazine Rolling Stone est parfois surnommé « capitaine tronçonneuse », « le plus dangereux négationniste climatique dans le monde. Durant ses deux premières années de présidence, J. Bolsonaro a permis la destruction d’environ 25 000 km² de forêt tropicale brésilienne, l’un des écosystèmes les plus précieux de la planète. »

L’argent, qui est pourtant imaginaire, est plus valorisé sur une grande partie de la planète que ne l’est la nature, c’est-à-dire notre habitat. La forêt tropicale amazonienne est semble-t-il à vendre, et même lorsqu’elle ne l’est pas, son sol l’est quand même, ce qui bien entendu n’a aucun sens.

Linda Etchart fait ainsi remarquer que dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies, qui donne aux peuples indigènes un droit de propriété sur les terres qu’ils occupent, figure une « clause dérogatoire ». En Equateur, pays pourtant signataire de la déclaration, « les propriétaires du terrain ne sont pas propriétaires des ressources minérales du sous-sol, ce qui signifie que le pétrole et les minéraux peuvent être extraits sans leur permission ». Il y a quelques années, le gouvernement équatorien a vendu à un consortium d’entreprises pétrolières chinoises les droits d’exploration sur environ 2 000 km² de terres adjacentes au parc national Yasuni, décrit comme « l’un des endroits les plus riches en biodiversité sur Terre ».

Le changement climatique et la destruction environnementale continueront tant que l’argent restera la divinité que les dirigeants nationaux (et la plupart d’entre nous) vénèrent, ou ne savent pas comment ne pas vénérer. Une part de la sagesse indigène n’est toutefois pas sous le contrôle de cette force « civilisée ». A quoi ressemblerait un monde sans argent, ou ayant une vision et une compréhension différentes de l’argent ? Alors que le climat vacille, et que nous sommes forcés de revoir nos conceptions actuelles et de nous souvenir que la Planète Terre est sacrée, nous allons le découvrir, d’une façon ou d’une autre.

Source : Commondreams.org

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

La nécessité de réaliser nos idéaux [sommaire]

Des événements d’importance majeure se préparent, qui mettront les hommes face à un choix inéluctable. Il incombe à chacun, sans exception, de bien peser la nature de ce choix, et d’y répondre du fond du cœur. Les hommes ne peuvent plus se tenir à l’écart et laisser les événements suivre leur cours souvent tragique. L’heure est venue de prendre fièrement position pour l’unité et pour la vie, pour le bon sens et pour la paix. Maitreya est en chemin, et vous demandera de choisir, de répondre à son plaidoyer. Sachez que vous êtes ici précisément pour vivre cette période, et ne doutez pas, aujourd’hui, du pouvoir de votre décision. [Au royaume de la vérité (Maître –)]

Les hommes doivent sauver le monde qui souffre gravement. Mes Maîtres et moi-même vous montrerons le chemin pour y parvenir. Cela nous réjouit le cœur de voir que les gens ordinaires dans le monde se sont déjà attelés à cette tâche. C’est à eux que je parle maintenant. Faites entendre votre voix : dites vos besoins au monde, votre besoin de paix, votre besoin de justice et de liberté, le besoin qu’ont tous les êtres de vivre en harmonie. Quelles que soient leur religion, leur couleur, leur race, tous les hommes, en essence, sont un. Ils sont mes frères, et j’aime chacun d’entre eux. [Message de Maitreya, PI, mai 2008]

Le bien triomphera inévitablement parce que c’est la volonté de l’Etre divin qui est l’âme de la planète. Mais c’est à nous de le faire triompher. Les choses n’arrivent pas d’elles-mêmes. Maitreya exprime cela ainsi : « Les choses ne se font pas d’elles-mêmes. L’homme doit agir et accomplir sa volonté. »  [L’éveil de l’humanité (B. Creme)]

Une voix nouvelle se fait entendre dans les affaires des hommes, qui s’exprime à travers certains gouvernants à l’esprit ouvert et réceptif. De plus en plus, cette voix fera connaître les besoins primordiaux de notre temps : paix, tolérance, pardon des injustices passées, coopération et partage au profit de tous. Cette voix viendra du cœur et de l’esprit de tous ceux qui aiment leur prochain, suscitant une exigence invincible de reconstruction et de renouveau mondial. Cette voix est celle de l’ère nouvelle. C’est la voix de Maitreya. Joignez votre voix à toutes celles qui, haut et fort, réclament la paix et la justice, et prenez conscience de votre place dans l’Histoire. Un monde nouveau est en train de prendre forme, qui nécessite la participation de tous. [La voix de Maitreya (Maître –)]

Bien des personnes et bien des pays ont actuellement besoin d’aide. Lorsque la réalité de l’interdépendance planétaire deviendra un fait établi dans notre conscience, l’idée que « tous les hommes sont frères » s’exprimera de manière croissante dans des structures et des programmes d’action qui refléteront cette fraternité. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Dieu ne peut travailler qu’à travers des intermédiaires. Il vous faut devenir un agent de Dieu, et vous comporter comme tel dans votre vie de tous les jours. Quand vous en serez là, quelque chose de bien précis se produira. Vous vous apercevrez que vous appartenez à un très vaste groupe de gens disséminés de par le monde, qui éprouvent la même chose, nourrissent les mêmes idéaux d’harmonie, de justice et de justes relations. Lorsque suffisamment d’individus pensent ainsi et agissent en conséquence, les choses changent. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Quand retentira l’appel à un nouveau départ, puissiez-vous faire partie de l’avant-garde de ceux qui se prononcent pour le changement, et qui de leur plein gré exigent moins de la vie pour que d’autres puissent vivre, eux aussi. Ce n’est qu’ainsi que pourra s’opérer la rédemption du monde qui se tournera alors à nouveau dans la direction du Plan. […]
Jamais le besoin de changer n’avait été si urgent, jamais il n’avait été si manifeste. Jamais auparavant l’homme n’avait si bien pressenti le danger de l’inaction, jamais il n’avait été si disposé à ouvrir son cœur aux difficultés de ses frères et à se pencher sur l’avenir de sa planète. [Reflets de la divinité (Maître –)]

Mon enseignement, si simple soit-il, vous montrera la nécessité de partager, de créer un fonds commun de ressources où tous les hommes pourront puiser, de substituer la coopération et la confiance à la cupidité, de manifester la divinité intérieure de l’homme. [Message n° 64 (Maitreya)]

Le moment est venu, plus que jamais, d’agir en accord avec vos idéaux déclarés, et de rendre manifeste la vision sertie dans votre cœur. Sachez que vous n’êtes pas seul : que des millions d’autres embrassent les mêmes idéaux. Formez une chaîne avec tous ceux qui aspirent à se rendre utiles et tissez un filet de lumière qui couvrira le monde. Rappelez-vous que vous êtes dans le monde pour servir, et que ce n’est qu’ainsi que vous pourrez grandir. Rappelez-vous que vous êtes responsables du bien-être de vos frères, et qu’il vous appartient de veiller à ce qu’ils ne manquent de rien. [Une grande opportunité (Maître –)]

Je m’adresse à vous, ce soir, comme à ceux qui recherchent la Vérité. Mes amis, la Vérité se trouve parmi vous. La Vérité est dans votre cœur. La Vérité, mes amis, mes frères et sœurs, est Amour et Partage, Justice et Liberté. Manifestez-les dans votre vie et dans votre communauté, et rétablissez le Plan de Dieu. [Message n° 93 (Maitreya)]

Le pouvoir n’appartient à personne, à aucune classe particulière. Ce n’est que lorsque les besoins et les droits de tous seront réellement respectés que l’harmonie prévaudra. De nombreuses, très nombreuses choses restent à faire, mais les hommes commencent déjà à ressentir cette nécessité. L’énergie nouvelle fait naître un espoir et un courage nouveaux dans d’innombrables cœurs et garantit l’élaboration de structures et d’institutions qui incarneront les plus nobles idéaux de l’humanité. [Au seuil de la renaissance (Maître –)]

Le problème est que les idéaux spirituels ne sont pas concrétisés. Dans l’ère à venir nous devrons accomplir un changement de conscience afin d’inclure chaque partie de notre être dans notre définition du « spirituel ». Toutes nos structures devraient se baser sur l’Unité intérieure de l’humanité et refléter cette réalité. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Mon besoin majeur aujourd’hui est que ceux qui partagent ma vision acceptent la responsabilité de l’action. Ils sont des millions dans le monde à connaître les besoins des hommes, à avoir cette vision, mais à ignorer l’urgence du moment. Je compte sur ceux qui ont la connaissance des besoins de leurs frères, la compassion à l’égard de tous ceux qui souffrent, et la volonté de changer cela. Puissiez-vous être parmi ceux que je pourrai appeler, afin qu’ensemble, nous puissions inaugurer un monde nouveau et meilleur. [Message n° 46 (Maitreya)]

Nous avons enfermé la politique et l’économie dans un matérialisme si profond que nous nous sommes mis nous-mêmes dans les conditions critiques d’aujourd’hui. Nous devons parvenir à une politique et une économie spirituelles grâce au partage, à la justice et à la liberté pour tous. Tel est le but de Maitreya. L’amour est l’action qui consiste à partager de manière juste. C’est le chemin qui mène à la paix. [L’Unité dans la diversité (B. Creme)]

Dorénavant Maitreya « passera à la vitesse supérieure », insistant sur l’urgence des changements et la nécessité d’une paix fondée sur la justice et le partage. Il attirera également l’attention des hommes sur la détresse de la planète Terre, et la responsabilité qui est la leur dans les épreuves qu’elle traverse. Ainsi le grand Seigneur orchestrera-t-il un crescendo d’action pour la réhabilitation de la vie et du monde. [L’éveil (Maître –)]

Lorsque je me manifesterai, je placerai le monde devant la nécessité de changements. Ces changements, mes amis, sont des dons de Dieu. L’homme, lorsqu’il se dirige vers Dieu, doit démontrer cette divinité. Toutes les structures humaines doivent refléter la lumière divine. Toutes les manières de penser de l’homme doivent révéler le Dieu intérieur. Cette vérité, mes amis, est à la base du changement. Lorsque vous comprendrez cela, vous accepterez joyeusement cette nécessité. [Message n° 96 (Maitreya)]

Il est à prévoir que, dans les temps qui s’annoncent, l’humanité fera de tels progrès qu’un nouveau type d’homme verra le jour. […] Leur attitude est fondamentalement altruiste, et leur mode de pensée se caractérisera par une simplicité et un sens pratique jusqu’alors inconnus. Ce n’est donc pas parmi les nouveaux millionnaires qu’on les trouvera, mais parmi les idéalistes pragmatiques de tous les pays. Ils ne tarderont pas à reconnaître l’aspect pratique des idées de Maitreya, et chercheront à les mettre en application sans retard. Leur jeunesse et leur enthousiasme inspirera une nouvelle approche des problèmes séculaires qui, trop souvent, assombrissent l’avenir des hommes, et l’étonnante maturité dont ils feront preuve assurera leur réussite. Ils représentent le meilleur de l’humanité actuelle, et son plus grand espoir pour l’avenir. [Le peuple s’éveille (Maître –)]

Les peuples, lucides et résolus, ont tourné leur regard vers l’avenir : ils ont vu qu’il était possible de réaliser leurs aspirations à un monde de justice et de paix. Ils savent que ce monde ne se fera pas tout seul et que tous doivent ensemble, main dans la main, se doter des moyens d’accomplir leur destinée.

Ils savent aussi que le chemin sera ardu et dangereux mais que leur objectif est trop précieux pour qu’ils puissent tolérer un échec : leur récompense sera la fraternité, la justice et la paix : et une vie meilleure, plus simple et plus vraie pour tous. [La voix des peuples, messagère du futur (Maître –)]

Ceux d’entre nous qui sont en incarnation ont une responsabilité extraordinaire. C’est pour cette raison que nous sommes dans le monde en ce moment. Chaque génération fait s’incarner ceux qui ont les connaissances nécessaires pour résoudre les problèmes de leur temps. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

N’ayez pas peur, mes amis. Donnez avec courage et de bon gré à tous ceux qui en ont besoin. Ce faisant, vous pénétrez dans le domaine de la divinité dont vous êtes issus car donner est le propre de la divinité elle-même. Aussi, mes amis, n’attendez pas davantage la manifestation des grands changements qui doivent venir. Amenez-les par votre action. [Message de Maitreya, PI, mai 2006]

 

De nos correspondants

Conserver et partager les semences [sommaire]

par Elisa Graf,

Il y a lieu de s’inquiéter car sans que la plupart d’entre nous le sachent, la biodiversité des cultures vivrières dans le monde est en forte diminution. Selon des estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la diversité des plantes cultivées a diminué de 75 % au cours du seul XXsiècle, et un tiers de la diversité actuelle pourrait disparaître d’ici 2050.

La biodiversité permet à nos systèmes agricoles d’être résilients en période de crise climatique. Elle offre aux agriculteurs des possibilités d’adaptation, ainsi que la possibilité d’augmenter la production de manière durable. Selon la FAO, les plus grands responsables de la perte de biodiversité sont l’agriculture industrielle, la déforestation et les excès d’un système alimentaire mondialisé et industrialisé.

La conservation et le partage des semences, une tradition pratiquée par les humains depuis 10 000 ans, est un acte simple mais radical que nous pouvons être plus nombreux à promouvoir et à pratiquer nous-mêmes pour inverser la tendance. Au cours des dernières décennies, ces pratiques traditionnelles ont fait l’objet d’une surveillance renforcée, car les entreprises – principalement quatre sociétés agrochimiques industrielles – les ont contestées par des procès, la propagation et le partage des semences étant illégaux pour les variétés végétales déjà brevetées. Les personnes les plus touchées par ces politiques sont les agriculteurs des pays en développement.

En réaction, un mouvement militant mondial a pris de l’ampleur autour de la « souveraineté des semences », définie comme le droit « de reproduire et d’échanger diverses semences en libre accès, et d’être indépendant des grandes entreprises semencières ». Outre la restauration de la biodiversité, la conservation des semences favorise le maintien de variétés végétales traditionnelles culturellement significatives.

Parmi les voix les plus marquantes de ce mouvement, on trouve Vandana Shiva, dont l’organisation de défense de l’écologie basée en Inde, Navdanya, promeut le partage des semences depuis 1987. Cette organisation, dont la mission déclarée est de « conserver et récupérer les biens communs », a créé 150 banques de semences et des programmes éducatifs qui soutiennent les exploitations agricoles locales, traditionnelles et biologiques.

Selon Navdanya, seules 30 espèces végétales répondent actuellement à 95 % de la demande mondiale de nourriture, les quatre principales cultures de base (blé, riz, maïs et pomme de terre) en constituant la plus grande part. Ils soulignent que les efforts d’uniformisation de l’agriculture moderne ont entraîné la disparition de plus de 200 000 variétés de riz. Navdanya a réussi à sauver environ 4 000 variétés de riz dans toute l’Inde, dont 1 500 sont conservées dans l’une de ses banques de semences.

Le déclin de la biodiversité nuit au renouvellement de la fertilité des sols et à la lutte contre les parasites et les mauvaises herbes, ce qui entraîne une dépendance accrue aux intrants chimiques. Ainsi, selon Navdanya : « La conservation des variétés sélectionnées par les agriculteurs est donc de première importance. Pour de nombreuses communautés qui ne peuvent pas se permettre d’acheter chaque année des semences brevetées par les entreprises, le fait de pouvoir accéder à des variétés résilientes distribuées gratuitement peut faire la différence entre la vie et la mort. » Vandana Shiva nous rappelle que c’est précisément à partir d’une graine que la démocratie se développe de bas en haut : notre production, notre distribution et notre consommation de nourriture deviennent alors une question de droits démocratiques à l’alimentation et de souveraineté.

Au Brésil, 84 % des 73 millions d’hectares de terres cultivées du pays sont plantés de soja, de maïs ou de canne à sucre – des monocultures à haut rendement qui nécessitent un apport intensif de pesticides (370 000 tonnes par an), ce qui nuit aux sols et à la biodiversité. Au Brésil existe également le Mouvement des travailleurs sans terre (MST), qui est l’un des plus grands mouvements de travailleurs ruraux au monde, avec environ un million de membres. Si la réforme agraire est la principale préoccupation du MST, car seulement 1 % des exploitations agricoles contrôle plus de 44 % des terres arables au Brésil, le mouvement soutient également la souveraineté alimentaire, la protection de l’environnement et la justice sociale. En 1997, douze familles membres du MST ont créé une coopérative de semences biologiques appelée BioNatur, afin de produire et de commercialiser des semences agroécologiques « qui peuvent être cultivées, multipliées, conservées et améliorées par les agriculteurs qui les acquièrent, exprimant ainsi leur potentiel productif et leur capacité d’adaptation aux différentes régions du Brésil ». A ce jour, BioNatur soutient 400 familles qui cultivent des aliments biologiques.

Dans le monde entier, de nombreux groupes s’efforcent de sensibiliser leurs propres communautés à l’importance de la conservation des semences. L’Occidental Arts and Ecology Center (OAEC), un centre de recherche, d’animation, d’éducation, de défense et d’organisation communautaire de 32 hectares en Californie, forme et soutient les communautés « pour concevoir et cultiver la résilience face aux défis écologiques, sociaux et économiques croissants ». L’un de ses projets clés est le programme Mother Garden Biodiversity, grâce auquel il conserve, propage et partage des milliers de variétés de plantes vivaces traditionnelles annuelles à pollinisation libre, comestibles, médicinales et ornementales. Leur collection de plantes et leur banque de semences, développées sur plus de quarante ans, se concentrent sur les cultures alimentaires qui ont une importance génétique, culturelle et historique particulière, propre à leur bio région. L’OAEC distribue plus de 45 kg de semences chaque année à des groupes communautaires et organise trois des plus grands échanges de semences de Californie. L’organisation insiste sur le fait que les semences ne sont pas destinées à être stockées, mais semées, multipliées et conservées à nouveau dans le cadre d’une interaction cyclique et vivante entre l’agriculteur et la semence.

Ce qui pourrait être perçu comme une lueur d’espoir, c’est que pour atténuer le stress, de nombreuses personnes ont renoué avec la nature et se sont tournées vers le jardinage. Il en a résulté une demande sans précédent de semences qui a du mal à être satisfaite. Rob Greenfield, défenseur américain du développement durable, dirige un projet de distribution gratuite de semences, le Free Seed Project, pour donner aux gens les moyens d’apprendre à cultiver leur propre nourriture biologique. Depuis 2018, le projet a distribué 20 000 kits de graines gratuits à des personnes dans les 50 Etats américains. Les kits comprennent des graines pour une variété de légumes, d’herbes et de verdures, ainsi qu’un mélange de fleurs pour attirer les pollinisateurs comme les abeilles et les papillons. Ils contiennent également des instructions sur la manière de conserver correctement les graines de ses propres cultures, afin de permettre une propagation continue : les jardiniers peuvent également partager leurs graines, ce qui permet à davantage de personnes de créer des jardins pour se nourrir. Si l’objectif principal du projet est de « faciliter autant que possible le démarrage et la réussite des nouveaux jardiniers », R. Greenfield souligne que sa priorité est de fournir des semences à ceux qui n’ont pas les moyens de se les offrir ou qui ont moins accès aux aliments biologiques. Son site web propose de nombreux cours et tutoriels pour les jardiniers débutants, ainsi que des liens vers d’autres ressources permettant à chacun de réussir son jardinage et de conserver et partager ses semences.

Comme l’affirme Vandana Shiva, l’acte de conserver et de partager des semences est un acte politique : « Une graine semée nous rend un avec la Terre. Elle nous fait prendre conscience que nous sommes la Terre. »

Source : robgreenfield.org ; yesmagazine.org ; FAO.org

Le grand impact de la « Petite Amal » [sommaire]

par Tara Creme,

Photo : Miriam Nabarro
Voir Petite Amal et suivre son histoire est une expérience particulièrement émouvante.

Une œuvre d’art et une pièce  de théâtre extrêmement ambitieuse et touchante a réuni des artistes, des communautés, des groupes humanitaires et des institutions culturelles. La Marche (The Walk), produite par le théâtre Good Chance et réalisée par Amir Nizar Zuabi, présente Petite Amal, une marionnette de 3,5 mètres de hauteur créée par la Compagnie de théâtre Handspring, représentant une jeune réfugiée syrienne.

Animée par un groupe de marionnettistes en grande partie invisible, Amal a parcouru 8 000 km depuis la frontière turco-syrienne en juillet 2021 à travers la Grèce, l’Italie, la France, la Suisse, l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni, suivant le trajet qu’un jeune migrant syrien pourrait entreprendre.

Des centaines d’événements artistiques ont été organisés pour accompagner la visite d’Amal, mais une grande partie du projet consistait à faire défiler Amal, généralement suivie par des foules immenses. Amal, dont le nom signifie « Espoir » en arabe, a également visité des camps de réfugiés et des groupes d’écoliers.

Parmi les nombreux gestes de bienvenue en cours de route on retiendra une procession aux chandelles à Gaziantep, un accompagnement par une fanfare municipale du Pirée avant de monter à bord du bateau pour l’Italie, une représentation théâtrale à Milan, un concert à Genève, un spectacle de danse d’une centaine de personnes sur une plage de Marseille, une fête de 10e anniversaire à Londres où elle a dansé avec des réfugiés afghans et a été présentée dans une ambiance musicale et poétique. Outre ces rassemblements artistiques et culturels, Petite Amal a rencontré des responsables politiques et des chefs religieux, a été bénie par le pape à Rome et a visité les Nations unies et le Conseil de l’Europe. Du 9 au 11 novembre, elle s’est rendue à la COP26 à Glasgow, participant à des manifestations pour le climat et rencontrant de jeunes militants.

Photo : Tara Creme
Amal représente les dizaines de milliers d’enfants déplacés qui quittent les pays déchirés par la guerre et la famine.

Voir Petite Amal et suivre son histoire est une expérience particulièrement émouvante. Qu’est-ce qui la rend si touchante ? Cela aide que la marionnette soit magnifiquement réalisée, capable de marcher, de danser et de prendre la main des gens, ainsi que d’exprimer les émotions faciales et corporelles qu’une fillette de 9 ans pourrait avoir, même si elle domine la foule. Tout le monde s’accorde pour décrire Amal comme « vivante ».

Amal représente les dizaines de milliers d’enfants déplacés qui quittent les pays déchirés par la guerre et la famine – c’est une enfant non accompagnée à la recherche d’une nouvelle vie. La Marche nous demande de considérer avec compassion l’expérience que vivent les réfugiés, non pas en tant que statistiques politiques mais en tant qu’êtres humains, et nous pose la question « Comment l’accueilleriez-vous ? » D’autres réfugiés se voient en Amal – leurs voix sont entendues : parmi les centaines de personnes qui l’ont accueillie à Coventry, au Royaume-Uni, se trouvaient de jeunes migrants du monde entier scandant le nom d’Amal et brandissant des pancartes racontant leurs propres histoires. Le Theâtre Good Chance décrit La Marche comme une « odyssée culturelle transcendant les frontières, la politique et la langue pour raconter une nouvelle histoire d’humanité partagée – et pour s’assurer que le monde n’oublie pas les millions d’enfants déplacés, chacun avec sa propre histoire, qui sont plus vulnérables que jamais pendant la pandémie mondiale ».

Au-delà de la mise en lumière de cet appel urgent, exigeant des actions artistiques, culturelles et associatives – la plupart préparées à l’avance mais certaines forcément spontanées – c’est aussi une « fête itinérante de l’espoir ». Lorsque les foules entourent Amal, il est impossible de ne pas ressentir la vague de compassion et d’amour qu’elle suscite chez les gens. Se peut-il que l’énergie d’Amour de Maitreya soit aussi présente ?

Amal arrive perdue et seule dans cette nouvelle ville. Elle se couche pour s’endormir – petit à petit, la place se remplira de gens du monde entier. Participez à cet immense acte de solidarité avec ceux qui ont déjà dû quitter leur domicile à cause de la crise climatique. Et les nombreux autres qui le feront si nous, et les dirigeants au pouvoir, n’agissons pas maintenant. » Théâtre Good Chance, Glasgow, COP26, novembre 2021.

 

Pour en savoir plus sur La Marche et la manière de participer : www.walkwithamal.org/fr

Source : goodchance.org.uk ; The Guardian

La responsabilité du disciple dans les périodes critiques (5) [sommaire]

par Anne Marie Kvernevik,

Cet article est le dernier d’une série parue dans Partage international au cours de l’année 2021. Mon objectif était de transmettre des conseils aux disciples par l’entremise des enseignements de la sagesse éternelle, et de montrer le lien existant entre les enseignements du Maître Djwal Kuhl (DK), de Benjamin Creme et de son Maître. Ils ont chacun insisté sur les relations entre disciples, entre les disciples et l’ensemble de l’humanité et les autres règnes de la planète : mais également sur la possibilité pour les disciples d’assumer la responsabilité du changement en eux-mêmes et dans leur groupe, en exprimant l’innocuité, l’amour, et le souhait de travailler pour la coopération et l’unité en ces temps critiques. De cette façon, les disciples peuvent s’adapter aux nouvelles énergies du Verseau et apporter les changements nécessaires pour que Maitreya et les Maîtres de Sagesse se présentent au monde.

En cette dernière partie, je vais détailler les défis auxquels sont confrontés les disciples, en détaillant les facteurs sapant la coopération de groupe et l’unité. Enfin, je montrerai comment les disciples peuvent améliorer les relations par l’expression des qualités de l’âme. L’espoir fourni par un message de Maitreya conclura l’article.

Les idées et principes exprimés ici peuvent s’appliquer à tout un chacun – à ceux qui ne se considèrent pas comme des disciples comme à ceux qui se considèrent ainsi –, pas seulement aux disciples qui sont membres des groupes travaillant avec Benjamin Creme.

Objectifs et pièges du discipulat : les facteurs sapant la coopération de groupe

La critique et l’égoïsme spirituel sont probablement les mirages qui présentent la plus grande difficulté aux disciples. Benjamin Creme affirme que certains mirages nuisent le plus à la fusion du groupe : « La compétition, la jalousie, l’envie, la recherche d’une position importante dans le groupe, le complexe d’infériorité par rapport à ceux qui font un travail que l’on ne peut pas faire.

Un groupe est constitué de personnes qui ont des structures de rayons différentes et des niveaux d’évolution (souvent très peu) différents. Les écarts ne sont pas énormes, mais certains, du fait de leur structure de rayons différente de la vôtre, sont capables de faire des choses pratiquement infaisables pour vous. Cela n’est pas une raison pour nourrir de l’envie à leur égard. […] Toutes ces différences provoquent des décalages dans un groupe. Nous savons tous combien les gens peuvent céder à la jalousie, à l’envie, à la critique. Il n’y a rien de pire que la critique1 »

Quand les disciples expriment ces mirages, ils ne remplissent pas les exigences de la Règle XIet n’aident pas le groupe, Maitreya, l’instructeur mondial, ni les Maîtres de Sagesse.

La critique

Quand le Maître de Benjamin Creme s’exprime au sujet des « voix de la critique », Benjamin Creme explique que son Maître entend par là tant les pensées que les paroles : « La pensée destructrice qui n’est pas exprimée est tout aussi nocive pour la personne qui l’émet, pour celui, ou celle, à qui elle est destinée et pour le groupe dans son ensemble, que si elle était exprimée à haute voix, car l’attitude de cette personne est la même que si elle s’apprêtait à dire ce qu’elle pense. Elle garde sans cesse présentes à l’esprit les critiques qu’elle n’a pas formulées de vive voix. […] La confiance est absolument nécessaire. Lorsque vous avez confiance vous pouvez faire n’importe quoi.

La principale source de conflit dans les groupes est la critique, car la critique détériore la confiance. De même que vous pouvez changer le monde par le partage, et instaurer la confiance, si la confiance fait défaut dans un groupe il ne peut y avoir d’unité. C’est impossible. La critique détruit la confiance et par conséquent l’unité3. »

Le Maître DK souligne que la critique est nuisible tant pour la santé de celui qui critique que pour le récipiendaire de la critique. La critique crée de sérieux problèmes de santé, et la critique non-verbale est aussi nocive que les mots prononcés. C’est particulièrement grave pour la santé de la personne qui critiquerait continuellement les autres, soit ouvertement, soit dans ses pensées4.

L’égoïsme spirituel

Bien des décennies ont passé depuis que le Maître DK a présenté la Règle XI2 – les prérequis de l’initiation de groupe –, il constatait alors que l’égoïsme spirituel était la caractéristique marquante des groupes ésotériques. Il a déclaré que les caractéristiques typiques d’un groupe de disciples est d’être « égoïste spirituellement […] tant qu’un examen approfondi de votre cœur n’est pas entrepris […] et alors, je prédis que vous découvrirez que ce n’est pas l’amour divin pour l’humanité qui vous a permis de trouver votre chemin vers le groupe extérieur d’un Ashram, mais le désir de développement, de réussite et de libération2. »

Bien que ce constat se soit amélioré, Benjamin Creme a confirmé qu’il y a beaucoup d’égoïsme dans la plupart des groupes spirituels1.

Telle que je le comprends, l’égoïsme spirituel signifie que le disciple « se voit comme le centre » (ce qui est difficile à admettre), et se trouve bien trop occupé par sa personne, son point de développement, se comparant à d’autres condisciples, etc. La compétition est dès lors facilement lancée, créant de la jalousie, de la critique et du conflit.

La situation critique du monde, la douleur de l’humanité souffrante est facilement oubliée dans cette trop grande implication et le ressassement de sa propre position dans le groupe et de sa propre relation avec le Maître. Cela crée des difficultés dans le groupe, dans les domaines de l’intégration et de la coopération.

Le Maître DK fournit quelques suggestions pour se débarrasser du désir, ici lié à l’égoïsme spirituel : le disciple « ne lutte pas positivement contre le désir, en vue de l’éliminer, il ne cherche pas à le transmuer (comme le ferait le disciple en probation), mais il cesse de le reconnaître : il ne lui fournit pas la stimulation nécessaire de l’attention car, comme toujours, l’énergie suit la pensée : il est préoccupé du besoin du monde, du service qu’il peut rendre : et – presque sans qu’il s’en aperçoive, en quelque sorte – le désir meurt d’attrition2. » (emphase de l’auteur)

Les disciples doivent s’observer eux-mêmes, être honnêtes quant à leurs propres mirages et s’oublier dans le service : par exemple avec la méditation de transmission, en informant le public sur Maitreya et les Maîtres de Sagesse, et en recherchant l’unité avec d’autres groupes spirituels qui cherchent également une amélioration pour toutes les créatures sur la planète Terre.

Qualités importantes que le disciple doit s’efforcer d’atteindre

Afin de pouvoir exprimer les qualités du Verseau et d’être en mesure de coopérer, et donc d’être utile dans le processus d’émergence de Maitreya et des Maîtres, deux qualités sont essentielles : l’innocuité et l’expression de l’amour. Etudions-les plus en détail.

L’innocuité

En ces temps difficiles, quand les forces de la matérialité restent fortes sur le plan physique, il est important de se souvenir, comme l’écrivait l’auteur ésotérique Aart Jurriaanse, que « pour déjouer les forces du mal, la première étape consiste à les affronter avec une attitude d’« innocuité ». Lorsque les pensées, les paroles et les actions quotidiennes sont positives, et basées sur l’amour et la bonne volonté, le mal ne peut en aucun cas parvenir à s’insinuer dans le mental, et tout ne peut être que constructif et inoffensif. […]

La vie de l’homme vivant consciemment en tant qu’âme, se caractérise par son innocuité. L’innocuité est une des forces les plus puissantes du monde d’aujourd’hui, qui se caractérise dans la vie quotidienne par le juste motif, la bonne volonté, la discrimination dans les jugements, la réserve en paroles, la capacité de refréner les actions impulsives, ainsi que l’expression d’un esprit dépourvu de critique. L’innocuité permettra aux forces de l’amour véritable et aux énergies spirituelles […] de jouer leur rôle […]5 »

Benjamin Creme aussi, dans ses conférences et dans ses livres, insistant sur l’importance de l’innocuité : « Faire preuve d’innocuité, c’est ne pas être nocif. […].

Nous travaillons dans le respect de la loi de cause et d’effets ou non. […] Nous ne prononçons aucune parole, ne faisons aucune action qui nuise à un individu ou à la race toute entière. […]

Cela ne signifie pas ne pas heurter, ne pas corriger, ou ne pas chambouler les idées de quelqu’un. Cela ne signifie pas ne rien faire. Cela signifie que ce que vous faites ne nuit pas aux autres, parce que « on récolte ce que l’on sème ». […]

Cependant, lorsque quelque chose est nocif, la conscience spirituelle vous l’indique. Si, dans un groupe, une personne est particulièrement destructive, il se peut que la meilleure chose à faire soit de le lui signaler, même si cette personne a l’impression que c’est injuste parce qu’elle ne se rend pas compte du mal qu’elle fait. […]

Il peut être tout à fait bénéfique pour le groupe d’attirer l’attention de la personne sur son comportement et les résultats qui en découlent. […]

Tout considérer en termes d’innocuité, c’est se conformer automatiquement aux quatre conditions de la règle XI. […] La seule façon de vivre, c’est dans le respect de la Loi […]. La grande loi de cause et d’effet, la loi du karma, est la loi la plus simple et la plus réactive qui soit. Tout ce que nous faisons – chaque pensée, chaque parole, chaque action – engendre une cause. Les effets issus de cette cause constituent notre vie. […] Si nous parvenons à maîtriser nos pensées et nos actions, alors nous maîtrisons cette loi et parvenons à un état d’innocuité parfaite […] Si nous maîtrisions nos véhicules physique, émotionnel et mental, nous parviendrions à l’innocuité, mais tel n’est pas le cas. […]

A mesure que nous progressons en détachement, nous progressons dans la conscience que nous avons de notre être spirituel, de notre âme. Plus nous progressons dans notre relation avec notre âme et nous en imprégnons petit à petit, plus nous maîtrisons le corps physique, le corps émotionnel, puis le corps mental, ce qui nous permet de devenir des initiés6. »

La nécessité d’exprimer l’amour dans les groupes de disciples

Le Maître DK a souvent répété l’importance pour les disciples d’exprimer l’amour envers leurs condisciples dans les groupes : « Par la pure lumière de l’amour réciproque, vous pouvez vous approcher plus près de moi et des instructeurs demeurant sur les plans subjectifs de la vie, et parvenir plus rapidement à cette Porte qui s’ouvre sur la Voie illuminée. Vous avez là l’opportunité de vous démontrer réciproquement la valeur scientifique et le pouvoir de l’amour considéré comme une force de la nature. […]

Vous libérerez réciproquement en vous-mêmes tout ce qui est nécessaire pour amener des changements puissants et vitaux dans les schémas et le dessein de la vie des membres du groupe. […]

Les disciples du groupe d’un Maître doivent s’aimer les uns les autres avec intelligence et avec une force constante : ils libèrent ainsi la lumière et le pouvoir qui feront finalement du groupe une valeur efficace dans le monde. […]

Tout d’abord, je demande un amour et une compréhension plus profonde entre les membres du groupe. C’est là une chose nécessaire pour que la structure interne du groupe puisse être plus fermement et plus étroitement complétée7. »

A cela, Benjamin Creme ajoute : « La seule chose qui compte vraiment dans d’authentiques relations de groupe est la divine indifférence, l’indifférence spirituelle ou détachement. Bien entendu, pareil détachement spirituel doit être fondé au départ sur un amour fondamental profond, non verbalisé, mais inébranlable. L’amour doit souder le groupe. […] Un amour profond et sous-jacent entre les membres […]8. »

Conclusion

Le Maître DK donne le conseil suivant aux disciples : « Je vous demande donc d’avancer avec courage, joie, compréhension, extrême précaution et, en même temps, à grande allure. Je signale également que l’intention de tous vrais disciples est de demeurer, avec amour et compréhension, aux côtés de leurs frères de groupe. […] L’amour et la protection de votre Maître vous entourent, […] mais, en dernière analyse, il s’agit là de votre bataille7. »

DK décrit comment les relations entre condisciples devraient se développer : « Occupez-vous de votre propre vie et de vos propres affaires. Ne vous interrogez pas sur la condition des autres disciples de mon groupe avec lesquels vous coopérez étroitement et partagez mon expérience. Cultivez l’humilité qui est basée sur la compréhension et la vision, et ainsi servez le monde, servez vos compagnons et servez-moi7. »

Les citations qui suivent résument l’importance pour les Maîtres de l’amour et du service dans le travail du disciple.

Le Maître DK : « Surveillez avec soin les pensées que vous pouvez avoir relativement aux autres membres du groupe. Supprimez immédiatement toute suspicion, toute critique, et cherchez à vous voir réciproquement et sans défaillance dans la lumière de l’amour. Vous n’avez aucune idée de la puissance d’un tel effort ni du pouvoir qu’il a pour libérer les autres de leurs liens et pour élever le groupe extrêmement haut7. »

Le Maître de Benjamin Creme : « Cultivez un rythme sage qui permettra à votre service de se développer naturellement. Gardez-vous de servir par à-coups car cela vous ferait perdre tout votre élan. Souvenez-vous que vous êtes ici pour servir le Plan. Ceci, sachez-le, est la volonté de votre âme. Lorsque vous entrez en contact avec elle, vos expériences commencent à avoir un but précis. L’âme n’a ni préférence ni désir : elle ne s’intéresse qu’à ce qui est en accord avec son objectif : servir au maximum le Plan d’évolution9. »

Les disciples dans les groupes affiliés avec Benjamin Creme et l’émergence de Maitreya connaissent la réalité du monde physique ainsi qu’une partie du plan du Dieu. Ils savent que Maitreya et les Maîtres s’efforcent d’inspirer l’humanité, afin qu’elle parvienne au partage, à la justice et à la paix dans le monde. Les disciples peuvent-ils s’attendre à la paix, au partage et à la justice dans le monde s’ils ne savent pas vivre en paix entre eux, et être inoffensifs entre eux et envers les autres ?

La plupart des disciples d’aujourd’hui ont été élevés et éduqués dans les énergies des Poissons, ce qui signifie qu’ils expriment aisément les énergies de l’individualité, du séparatisme et de la compétition, mais que la coopération n’est pas aisée. Les Maîtres de Sagesse devraient-ils attendre des générations pour trouver des disciples capables de travailler et d’exprimer plus facilement les énergies du Verseau ? Ou est-il possible que les groupes de disciples et d’initiés actuels, dans ce groupe, dans d’autres et parmi le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde, partout sur la Terre, puissent parvenir à de telles relations et ainsi manifester la coopération mondiale à l’état embryonnaire, et exprimer les énergies d’amour et de bonne volonté, devenant ainsi les soutiens et les aides pour la planète Terre qui change en cette ère du Verseau ?

Les Maîtres de Sagesse sont patients, mais la planète est malade et requiert des actions urgentes. Elle ne peut attendre encore longtemps que les changements se mettent en place. Il faut espérer que les disciples contemporains assument la responsabilité d’exprimer l’aspect âme de leurs pays, car « l’aspect de l’âme d’une nation [ne peut se manifester] que par l’intermédiaire des disciples et des initiés3. »

Dans son message n° 3, Maitreya affirme : « Je viens pour vous emmener avec moi dans cette contrée nouvelle, le pays de l’Amour, le pays de la Confiance, de la Beauté et de la Liberté. Je vous y emmènerai si vous pouvez me suivre, m’accepter, me laisser montrer le chemin et être votre guide. Et, s’il en est ainsi, ensemble nous construirons un monde nouveau : un monde dans lequel les hommes pourront vivre sans crainte, sans méfiance, sans division, partageant ensemble les bienfaits de la Terre, connaissant ensemble la félicité de l’union avec notre Source.
Tout ceci peut être vôtre. Vous n’avez qu’à faire les premiers pas et je pourrai vous guider10. »

L’auteure souhaite remercier Anja Askeland et Haakan Ekyall pour leur contribution.

Références :
 1 – Voir PI, avril 2011 : B. Creme, Vers l’initiation de groupe.
 2 – A. Bailey, Traité sur les sept rayons, volume V – Les rayons et les initiations.
 3 – B. Creme, L’art de la coopération.
 4 – A. Bailey, Maladie mentale et autres maladies (compilation danoise non traduite).
 5 – PI, octobre 2020 : Aart Jurriaanse, Les attributs du disciple.
 6 – PI, janvier-février et avril 2011 : Benjamin Creme, Vers l’initiation de groupe.
 7 – A. Bailey, L’état de disciple dans le nouvel âge, volume I.
 8 – B. Creme, La mission de Maitreya, tome II.
 9 – PI, septembre 1991 : Article du Maître, L’appel du service.
10 – Messages de Maitreya le Christ.

 

Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Des signes à travers le monde [sommaire]

credit : mufon
Espagne – Le 8 octobre 2021, une touriste voyageant près de Soria a pris plusieurs photos du paysage. En les visionnant plus tard elle fut surprise de découvrir un objet brillant multidisques émettant des rayons lumineux, sur une seule de ses photos. (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – Le 30 octobre 2021, à Moab (Utah), un touriste a pris plusieurs photos d’un grand rocher. Un objet aérien lumineux ressemblant à deux haltères, apparaît sur deux des photos. (Source : mufon.com)

 

Canada – Cette image a été prise dans un endroit isolé près des Montagnes Rocheuses, en Alberta, le 21 septembre 2021. L’instrument utilisé était une caméra pour la faune et la flore avec détecteur de mouvement. (Crédit : T. L. Edmonton, Canada)

Mexique – Le 25 octobre 2021, un témoin a photographié un ovni en forme de nuage volant au-dessus de la ville de Veracruz. (Source : ufosightingsdaily.com)

Russie – Début octobre 2021, dans le quartier Taganka de Moscou, un témoin a filmé un étrange objet aérien lumineux de forme circulaire planant à basse altitude au-dessus de la zone. Après quelques minutes l’objet devint noir. (Source : YouTube : mpgjpg1)

Etats-Unis – La nuit du 27 septembre 2021, à El Centro (Californie), un témoin a filmé plusieurs objets brillants en forme d’étoile planant à basse altitude. Les objets disparurent après dix minutes environ, selon le témoin. (Source : YouTube : Nancy Bravo-Jones)

Des cœurs miraculeux [sommaire]

Une tomate en forme de cœur provenant du jardin de R.-M. M., Saint-Etienne, France

 

 

En février 2019, je préparais un repas pour une personne qui m’était chère, mais avec laquelle j’étais un peu en froid à ce moment-là. Je coupai un poivron en deux pour enlever les graines, et voilà ! Je trouvai ce cœur. (C. Q., Amsterdam, Pays-Bas)

 

 

Cette photo d’un cœur sur l’assiette apparut fin juillet 2013. Ma sœur et moi étions en vacances avec nos deux filles à Gol, en Norvège. Nous dinions à l’hôtel dans la soirée. Un peu de vin coula sur mon assiette, et devant nos yeux, le vin forma un magnifique cœur. (A. M. K., Bergen, Norvège)

 

 

J’ai découvert ce cœur sur un pavé un soir de février 2014 en allant rejoindre mon groupe de méditation de transmission. (A. M. K., Bergen, Norvège)

 

 

Le 28 août 2013 au matin, alors que mon humeur n’était pas au beau fixe, j’eus une agréable surprise. Au milieu du kiwi que j’avais coupé en deux j’ai trouvé la forme d’un cœur, ce qui m’apporta un fort sentiment d’amour. (A. L., Dijon, France)
[Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il s’agissait d’une bénédiction du Maître Jésus.]

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

COP26, Glasgow 2021 [sommaire]

Lettre ouverte aux gouvernements et aux institutions internationales

En amont de la COP26, Grassroots International et plus de 700 organisations et mouvements demandent des solutions réelles en matière de changement climatique. Il est plus que temps de s’engager, ici et maintenant, à atteindre le « vrai zéro » (carbone), par le biais de réductions et de solutions réelles, rapidement et de manière permanente.
Nous ne voulons plus de vos engagements lointains et vides de contenus que vous qualifiez de « net zéro » (carbone).

Nous ne voulons plus lire vos promesses d’équilibrer le budget des émissions d’ici le milieu du siècle avec des solutions techniques, la géo-ingénierie, les marchés du carbone et des astuces comptables. Nous voulons savoir ce que vous faites pour éliminer les principales sources d’émissions – la production et l’utilisation de combustibles fossiles, la déforestation et l’agriculture industrielle – qui non seulement réchauffent la planète, mais empoisonnent les populations et polluent notre environnement. Et nous voulons savoir ce que vous allez faire dès maintenant, demain et chaque année à venir, pour renforcer la résilience, donner la priorité à la justice et soutenir les communautés dans une transition juste et équitable vers un avenir sans énergie fossile qui garantit les droits de l’homme, les moyens de subsistance, le travail et un environnement sûr, propre, sain et durable pour les générations actuelles et futures.

Nous exigeons de véritables plans

Nous exigeons que vous proposiez de véritables plans pour ramener les émissions et la production de combustibles fossiles à zéro. Ces plans doivent être fondés sur une transformation réelle, soutenus par des ressources réelles et mis en œuvre avec la réelle urgence exigée par les crises actuelles.

– Montrez-nous vos plans climatiques, vos mesures concrètes et vos programmes spécifiques centrés sur des transitions justes, les droits de l’homme, la justice raciale, de genre, sociale, économique et environnementale, la sécurité et la garantie des moyens de subsistance des travailleurs, des peuples indigènes, des communautés locales, des paysans, des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables.

– Montrez-nous comment vos actions permettront de réduire les émissions à la source, selon un calendrier à court terme compatible avec la science et l’équité, de manière à maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C, sans vous appuyer sur des technologies illusoires d’élimination du dioxyde de carbone ou de géo-ingénierie qui mettent en danger les communautés qui sont en première ligne, ni sur des hypothèses préjudiciables aux puits de carbone naturels.

– Montrez-nous comment vous éliminerez progressivement les combustibles fossiles, l’agriculture industrielle, les systèmes alimentaires industriels, les plastiques et les autres industries polluantes, et comment vous investirez dans leurs remplacements.

– Montrez-nous que vous reconnaissez qu’il n’y a pas d’avenir pour les combustibles fossiles en interdisant toute nouvelle infrastructure, en protégeant des lobbyistes, le processus décisionnel, en interdisant la publicité pour les combustibles fossiles et en garantissant un retrait progressif équitable et géré de tout le pétrole, gaz et charbon, dans lequel les pollueurs paient pour fermer et nettoyer correctement l’héritage toxique de cette industrie.

– Montrez-nous vos plans pour garantir une véritable sécurité et souveraineté alimentaires, notamment en promouvant l’agroécologie paysanne et les systèmes alimentaires locaux.

– Montrez-nous comment vous soutiendrez les alternatives et les pratiques éprouvées par les petits exploitants, les femmes, les peuples autochtones et les communautés locales, et comment vous respecterez et protégerez leurs droits.

– Montrez-nous les mesures que vous prendrez pour que les multinationales qui ont généré la majorité des émissions mondiales historiques rendent des comptes et soient responsables des dommages qu’elles causent. Plutôt que des approches volontaires, une véritable responsabilisation nécessite des mesures juridiquement contraignantes, notamment un traité mondial sur les entreprises et les droits de l’homme.

– Montrez-nous que vous comprenez que les modèles économiques et de développement dominants d’aujourd’hui, centrés sur la croissance, sont obsolètes et que vous allez encourager de nouveaux modèles qui privilégient la sobriété, le bien-être et les limites à la consommation et à la croissance.

– Montrez-nous comment les pays les plus responsables des émissions feront leur part et apporteront un soutien financier aux nations à faible revenu.

– Montrez-nous que vous fournirez votre part équitable de financement climatique réel, et adéquat, à la hauteur de l’ampleur de la crise climatique et comment vous compenserez par des aides les adaptations nécessaires et les pertes – et non pas par le biais de prêts qui plongent les pays plus profondément dans la dette, ni par le ruissellement des bénéfices provenant des marchés spéculatifs du carbone.

La seule façon d’éviter une catastrophe climatique est d’entreprendre ce type de transformations profondes, systémiques et justes de nos systèmes énergétiques, alimentaires, industriels et de transport. Mais les objectifs « zéro carbone » ne sont pas une stratégie de changement. Ils sont utilisés comme une couverture pour le maintien du statu quo.

Comme l’ont montré de nombreux rapports et déclarations, les objectifs « zéro émission » masquent l’inaction climatique et détournent l’attention du travail nécessaire et urgent que représentent l’élimination progressive des combustibles fossiles à la source et la mise en place de systèmes alimentaires et d’économies durables. Les programmes « net zéro » des pollueurs reposent sur de nombreux mythes et ne sont guère plus que des campagnes de relations publiques. Ils s’appuient allègrement sur des hypothèses selon lesquelles les compensations de carbone, les plantations d’arbres, la bioénergie et des distractions dangereuses telles que l’hydrogène et le captage et le stockage du carbone permettront d’une manière ou d’une autre de maintenir ou de dépolluer l’air après que les pollueurs aient fait leurs dégâts. Des technologies non éprouvées qui ont échoué à plusieurs reprises, qui n’ont pas encore été mises en œuvre et qui restent non viables à l’échelle, sont imaginées comme des solutions à la poursuite des émissions. Qu’il s’agisse du captage et du stockage du carbone, du captage direct dans l’air ou de la combustion de déchets plastiques comme combustible, ces technologies étendent et approfondissent l’économie fossile qui alimente la crise climatique tout en imposant de nouveaux risques dans le monde entier.

Les gouvernements et les industries utilisent le « net » de « net zéro » pour échapper à la responsabilité des émissions passées, présentes et futures et créer un faux sentiment de progrès climatique. Ces plans « net zéro » reposent sur la notion d’annulation des émissions dans l’atmosphère plutôt que sur l’élimination de leurs causes. « Net zéro d’ici 2050 » signifie simplement que les gouvernements s’engagent à compenser la pollution de l’année en cours dans 30 ans, sans garantie de réduction substantielle des émissions dans les décennies précédentes. Les promesses de « net zéro » pour le milieu du siècle ne permettent pas de maintenir l’augmentation de la température en dessous de 1,5°C.

Les communautés qui sont sur la ligne de front n’ont pas créé la crise climatique mais sont confrontées à ses pires impacts. Ces mêmes communautés supporteront le poids des déplacements, de l’insécurité alimentaire, de la contamination de l’environnement et de l’injustice intergénérationnelle qui résulteront des tentatives de compensation des opérations habituelles des grands pollueurs, reproduisant les anciens modèles de colonialisme du carbone. En prolongeant le fonctionnement des industries polluantes, les fausses solutions climatiques concentrent les émissions dans les communautés marginalisées en y exacerbant les dommages environnementaux et sanitaires.

Alors que les objectifs lointains du « net zéro » déplacent l’attention vers l’avenir, ils occultent la responsabilité de ceux qui ont créé la crise climatique en premier lieu et qui ne font pas assez pour la résoudre maintenant. De plus, dans la « grande arnaque » qu’est le net zéro, les émissions futures sont également rendues invisibles, cachant les émissions continues et croissantes de la production de combustibles fossiles, de la production de plastique et de l’agro-industrie dans un filet truffé de failles. Ces plans « net zéro » détournent l’attention des véritables plans et solutions en faveur des émissions zéro qui peuvent immédiatement, réellement et justement répondre à la crise à laquelle nous sommes confrontés.

Le leadership en matière de climat ne se mesurera pas dans des décennies, mais plutôt au rythme et à l’ampleur des actions concrètes et à court terme prises aujourd’hui pour éliminer progressivement les combustibles fossiles, l’agriculture industrielle qui accapare les terres et les autres industries polluantes.

Pour changer les systèmes, et non le climat, il faut réduire la surconsommation des élites du Nord et du Sud tout en augmentant les investissements dans des sources d’énergie renouvelables vraiment justes et propres, dans des systèmes alimentaires communautaires durables et dans les moyens de subsistance. Nous ne manquons pas de solutions réelles et nécessaires mais bien de la volonté politique de les mettre en œuvre. Pour faire face à l’urgence climatique actuelle, nous avons besoin de vrais plans, de vraies solutions, de vrais financements et d’un vrai zéro pour une transition juste et urgente. MAINTENANT.

Source : grassrootsonline.org

Victoire des paysans indiens [sommaire]

Photo : Randeep Maddoke; randeepphotoartist@gmail.comCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
L’abrogation des « lois noires » est une victoire pour les agriculteurs indiens, qui s’étaient fortement mobilisés.

Le premier ministre indien Narendra Modi a satisfait les revendications des agriculteurs indiens. Il a annoncé qu’il allait abroger les trois lois agricoles qui ont déclenché une année de manifestations en Inde. Ce revirement est considéré comme l’une des concessions majeures faites par le gouvernement Modi.

L’abrogation des « lois noires » est une victoire pour les agriculteurs indiens, qui s’étaient fortement mobilisés. « Nous avons décidé d’abroger les trois lois agricoles. Nous entamerons le processus constitutionnel d’abrogation de ces trois lois lors de la session parlementaire qui débute à la fin du mois », a déclaré N. Modi, lors d’une annonce le 19 novembre 2021.

Les observateurs sont sceptiques quant à l’apparent changement d’avis du gouvernement. Les commentateurs notent que les élections générales sont prévues au début de l’année 2022 et que la renonciation soudaine du premier ministre Modi pourrait plus à voir avec le besoin de gagner des voix qu’avec une véritable préoccupation pour la vie et les revendications des agriculteurs indiens. N. Modi avait fait voter ces trois lois en 2020 dans le but de remanier l’archaïque secteur agricole indien.

Les agriculteurs et le secteur agricole représentent environ 60 % de la main-d’œuvre indienne. Des millions d’agriculteurs ont déclaré que les réformes mettaient en danger leurs moyens de subsistance et donnaient aux sociétés privées le contrôle du prix de leurs récoltes. Ils ont également accusé le gouvernement d’avoir adopté les lois sans consultation.

Source : hindustantimes.com ; guardian.com

La science du contact et de la communication [sommaire]

par Aart Jurriaanse,

Les révélations de la Hiérarchie sont transmises à l’homme par le mental supérieur, qui, par le biais de l’intuition, transmet les idées à l’âme, ce qui inspire à nouveau le mental inférieur. Le mental concret formule ces idées en pensées et en formes-pensées, qui sont ensuite transmises au cerveau physique.

Le présent thème porte sur la formulation de ces pensées et sur la manière dont elles sont amenées à une expression créative. Il faut d’abord comprendre que « les pensées sont des choses » et que, bien que de nature très éphémère, elles n’en sont pas moins constituées de substance, elles sont en fait des entités créées et, selon la puissance dont elles sont imprégnées, disposent même de pouvoirs créatifs. Ce que l’homme crée par l’intermédiaire de son esprit peut être louable ou nuisible, selon le désir ou le but qui le motive – la forme-pensée étant caractérisée par la nature de la pensée ou de la parole qui l’inspire.

La majeure partie de la race humaine n’a cependant pas encore atteint ce stade créatif, car elle est encore principalement stimulée par les émotions et ne sait pas encore comment traiter la matière sur le plan mental. Ces êtres humains peuvent être considérés comme de la cire entre les mains des penseurs les plus avancés, jusqu’à ce qu’arrive le stade où ils commencent également à développer une pensée indépendante, et sont progressivement intégrés dans les rangs des créateurs.

La pensée

Il convient de mentionner que le Tibétain (Maître DK) a prédit que le nouvel âge dans lequel nous entrons sera caractérisé par un formidable épanouissement mental de la race humaine, et il est fascinant d’observer comment cette prophétie est en train de se vérifier.

Les individus relativement peu développés qui, dans le passé, menaient une existence plus ou moins passive et dont le destin était principalement dominé par les influences des personnes plus évoluées, s’éveillent maintenant mentalement. Ils refusent d’être gouvernés plus longtemps par les lois des autres et se révoltent.

Dans les premiers efforts qu’ils déploient pour réaliser leurs conceptions parfois assez grossières de la liberté, et pour exercer leur nouveau pouvoir, ils sont poussés à se mettre à détruire tout ce qui est à leur portée : souvent, il ne s’agit pas seulement de briser les liens qui les confinaient, mais dans leur soif d’exercer leur pouvoir, ils peuvent aussi frapper de façon sauvage et irréfléchie, blessant leur propre environnement et le groupe auquel ils appartiennent. Bien que parfois très douloureuse et coûteuse, cette expression débridée ne doit heureusement être considérée que comme une phase difficile de transition qui sera dépassée avec l’expérience. Les activités exubérantes de ces communautés ou nations se calmeront après un certain temps, et l’équilibre sera quelque peu rétabli.

Au fur et à mesure que ces individus se développent mentalement, deviennent plus sensibles et prennent conscience de vibrations plus élevées, une conscience croissante se développera également de leur destinée et de la fonction qu’ils doivent remplir dans le Plan divin. Ils commenceront alors à s’éveiller à la beauté du Plan, et sous l’influence de l’énergie de la volonté de bien, l’envie se développera de submerger leurs propres préoccupations égoïstes en favorisant les intérêts de la grande race humaine. Leur pouvoir créateur sera ainsi sacrifié et fusionné avec celui de la plus grande énergie inclusive, et les plans et idées les plus petits seront intégrés dans le plus grand Plan.

Le déroulement de l’évolution décrit ci-dessus est similaire, qu’il s’agisse d’individus, de groupes ou de nations, et dans le monde entier on observe des exemples de ceux qui fonctionnent activement à chacun de ces niveaux, et aux différents stades de leur développement.

L’être humain est directement ou indirectement responsable de la nature affligeante des affaires humaines. A quelques rares exceptions près, la majorité de la race humaine se distingue par ses motivations égoïstes et mesquines, et sa prompte réaction aux impulsions mauvaises. Soumises à la loi de cause à effet, de telles attitudes doivent inévitablement conduire à des retombées et à la souffrance mondiale qui en résulte. Non seulement l’être humain subit les conséquences néfastes de ses activités physiques indésirables du passé, mais le fait que le monde éthérique ait été empoisonné par de mauvaises pensées, alimentées par le désir, l’avidité et d’autres expressions nuisibles des incitations de la nature inférieure qui se sont accumulées au cours des âges est probablement encore pire.

Cette colossale forme-pensée, créée par l’être humain lui-même, plane au-dessus de la race humaine et la menace continuellement, et il lui incombera, dans l’ère à venir, de briser et de dissiper ce menaçant nuage maléfique. Cela pourra et sera finalement réalisé par les efforts coordonnés de tous les êtres humains de bonne volonté sous la direction et le soutien actifs des grands êtres, mais il faudra certainement du temps et des efforts incessants. En attendant, on devrait faire tous les efforts pour s’opposer à toutes les activités qui pourraient servir à accroître les dimensions déjà effrayantes de cette forme-pensée menaçante, et chaque disciple qui trouve son chemin sur le sentier lumineux peut apporter sa petite contribution.

Bien que peu d’entre eux en soient encore conscients, l’une des principales fonctions des Maîtres de Sagesse est de guider et d’entraîner l’être humain à prendre conscience de son destin de créateur au sein du Plan divin. A cet égard, il lui incombera d’apprendre à travailler avec l’énergie du plan mental et à la diriger à des fins créatrices, conformément aux idées et aux plans qui lui seront révélés de temps à autre. L’inspiration nécessaire sera acquise par l’étude soutenue, la méditation et le service.

Les penseurs constructifs auront déjà rencontré le mur d’antagonisme qui s’oppose au courant d’énergie qu’ils dirigent pour la construction de formes-pensées vitales destinées à soulager l’humanité souffrante. Avec l’aide de la Hiérarchie, ils surmonteront toutes ces oppositions :

a) En imposant de nouveaux rythmes de pensée, plus purs et plus puissants, et en les élevant à un niveau supérieur.

b) En contribuant à la dissipation des nuages troubles de formes-pensées vagues et seulement partiellement vitalisées qui encombrent l’atmosphère entourant l’humanité, et qui font obstacle aux formes-pensées constructives et vitales provenant des niveaux mentaux supérieurs.

c) En éveillant chez un nombre croissant de disciples le pouvoir de la pensée claire, en leur apprenant à dynamiser ces formes-pensées jusqu’à atteindre une plus grande vitalité, et à les diriger pour atteindre les objectifs désirés et obtenir le maximum de résultats sur le plan physique.

Pour matérialiser ces objectifs, il faudra que les travailleurs de la science de l’élaboration de la pensée comprennent clairement le pouvoir de la pensée, la direction des courants de pensée, la manipulation de la matière mentale et le processus de manifestation et de vitalisation de la pensée. Par-dessus tout, il faut comprendre qu’aucun disciple ne pourra aider réellement les Maîtres au nom de l’humanité tant qu’il n’aura pas consciemment dirigé son énergie mentale vers un canal de service particulier, en comprenant parfaitement les implications et les sacrifices que cela implique.

Source : Bridges, éditions Bridges Publishing, Allemagne. www.bridges-publishing.de

45 millions de personnes menacées par la famine [sommaire]

par Peyvand Khorsandi et Paul Anthem,

Le 8 novembre 2021, le Programme alimentaire mondial (Pam) a prévenu que 45 millions de personnes risquent de souffrir de la faim dans 43 pays et que le moindre à-coup les précipitera dans l’abîme. Ils étaient 42 millions plus tôt dans l’année et 27 millions en 2019, et ce nombre ne cesse de croître. Sans aide alimentaire d’urgence, ils connaîtront la famine. Un financement d’urgence est nécessaire pour les éloigner du précipice.

Les gouvernements éprouvent des difficultés à faire face aux besoins grandissants. C’est pourquoi le Pam demande à des personnes riches d’apporter d’urgence une aide ponctuelle. Dans son cri de ralliement d’urgence, David Beasley, directeur exécutif du Pam, a déclaré : « 45 millions de personnes risquent littéralement de mourir si nous ne les aidons pas. C’est aussi simple que cela. Alors que la crise de la covid ne fait qu’exacerber les fragilités de par le monde, les conflits causés par l’homme font régner l’instabilité et alimentent ainsi une nouvelle vague destructrice de famine qui menace de balayer le monde. La misère et les souffrances endurées sont inimaginables. »

L’Afghanistan est en train de devenir le pays qui connaît la crise humanitaire la plus aiguë au monde. Ses besoins en aides surpassent ceux d’autres pays touchés comme l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Syrie et même le Yémen. En tout, 22,8 millions de personnes sont sous la menace d’une insécurité alimentaire aiguë en Afghanistan selon la dernière évaluation de l’Integrated Food Security Phase Classification ou IPC (Classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire) – une norme internationale d’analyse et de classification de la sévérité de l’insécurité alimentaire – dont 8,7 millions sont classifiées comme étant IPC phase 4, ce qui signifie qu’elles ont atteint les niveaux d’urgence de l’insécurité alimentaire. Depuis dix ans que les Nations unies mènent des analyses IPC, le Pam n’a jamais vu dans ce pays une situation où autant de personnes étaient concernées par les niveaux d’urgence de l’insécurité alimentaire.

De par le monde, comparé à la situation antérieure à la pandémie, 15 millions de personnes supplémentaires risquent de connaître la famine. Le moindre à-coup – conditions météorologiques extrêmes dues au changement climatique, conflits ou la combinaison de ces deux facteurs mortels – pourrait mettre en péril de manière irréversible des dizaines de millions de personnes. Le Pam qui avait lancé une alerte à ce sujet il y a plus d’un an, est en train de lancer la plus grande opération de son histoire, ciblant cette année 139 millions de personnes. Mais il existe d’énormes obstacles. En 2020, des conditions météorologiques extrêmes ont déplacé 30 millions de personnes et les conflits en ont déplacé 10 millions – chiffres qui, conjointement aux coûts des opérations d’aide, ne feront qu’augmenter.

Arif Husain, économiste en chef du Pam, explique que l’envolée des coûts affecte le travail de l’organisation et que pour y remédier, il faut un soutien financier d’urgence : « Le prix des denrées alimentaires a augmenté de 21 % par rapport à l’année dernière – il faut 300 millions de dollars de plus pour acheter la même quantité de nourriture que l’année dernière. Le prix des transports a crevé le plafond en raison de la hausse du prix des carburants – un container qui coûtait 1 000 dollars il y a un an coûte maintenant 4 000 dollars et même plus.

Les nouveaux chiffres qui sortiront cette semaine indiqueront sûrement que la situation des personnes dans le besoin a encore empirée. Ne vous attendez pas à ce que ces chiffres décroissent à moins que nous ne résolvions les conflits, la crise climatique et les retombées économiques négatives dues à la Covid. Il est horrible que des enfants souffrent et nous travaillons chaque jour sans exception pour donner de l’espoir ainsi qu’un avenir à des millions d’entre eux. »

La mission du Pam consiste uniquement à mettre un terme aux famines et à éloigner les gens d’une situation de famine, avec une présence très forte sur le terrain, des opérations dans plus de 80 pays ainsi qu’une expertise de pointe acquise au cours de décennies de luttes contre la faim.

L’outil le plus efficace que le Pam puisse déployer contre la famine et sauver des vies est l’assistance alimentaire d’urgence. Cette activité demeurera critique pour atténuer ou enrayer à court terme les effets directs de l’insécurité alimentaire et de la famine. Empêcher la menace de la faim et totalement éliminer la famine exige des interventions à plus long terme plus complexes, avec des processus pour renforcer l’éducation, la nutrition, améliorer les moyens de subsistance ainsi que les systèmes de protection sociale.

Source : wfp.org

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Une belle rencontre [sommaire]

Au cours de l’été 1977, en pèlerinage à San Damiano (Italie), peu après avoir observé deux autocars japonais bondés, je me dirigeai vers l’église. La rue était vide à l’exception d’une Japonaise qui me faisait face à une vingtaine de mètres. Elle n’était pas grande : son visage était d’un parfait ovale : elle avait les cheveux noirs, les yeux noisette et portait une robe traditionnelle blanche, rouge et or. Elle me sourit et s’inclina par trois fois. Etonnée, je me retournai pour voir si elle ne souriait pas à quelqu’un d’autre, mais j’étais seule dans la rue. Et lorsque que je me suis retournée vers elle, la belle dame avait disparu.

Votre Maître pourrait-il me dire qui était-elle ? Quel était son message ?

A. G., Retinne, Belgique

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « dame » était Maitreya. Il n’y avait pas de message.

Sous des traits différents [sommaire]

Il y a quatre ans, le jour de Pâques, après 17 jours de coma dû à une pancréatite, et après une expérience de mort imminente, je vis, sur le mur de ma chambre d’hôpital, un portrait du Christ en gloire qui me souriait. Il n’avait pas vraiment les mêmes traits que sur les illustrations chrétiennes.

Qui était-il, s’il vous plaît ? Maitreya ou le Maître Jésus ?

A. G., Retinne, Belgique

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il s’agissait d’une représentation de Maitreya.

Un amour véritable [sommaire]

En mai 2008, ma sœur et moi sortions de l’hôpital de Charleroi. Sur la gauche, à une quinzaine de mètres derrière nous, je vis une dame d’environ 40 ans. Elle était de type africain, bien habillée, et portait des lunettes et des bijoux.

Ma sœur était inquiète par le diagnostic de son dentiste. J’essayai de la réconforter du mieux que je pus, en lui rappelant qu’elle avait eu de bons parents et une sœur toujours prête à la soutenir dans les moments difficiles. Nous discutions du karma et de l’acceptation, lorsque la dame nous interpella. Elle déclara qu’il était merveilleux de voir tout l’amour qui nous entourait dans ce monde de haine et de violence, et que c’était très beau et réconfortant. Elle nous demanda si nous étions mère et fille. Nous lui répondîmes que nous étions sœurs. Elle pria Dieu de nous bénir. Nous la remerciâmes et demandâmes également à Dieu de la bénir, puis nous lui souhaitâmes une bonne journée.

Nous fûmes très touchées et étonnées, et regrettâmes de ne pas lui avoir demandé comment elle pouvait, sans nous connaître, voir l’amour qui nous unit. Nous essayâmes de la retrouver mais elle avait disparu.

Nous nous demandâmes si elle était un Maître ?

A. G., Châtelet, Belgique

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « dame » était le Maître Jésus.

Dans la presse suédoise [sommaire]

En attendant la réapparition effective de Maitreya, il est formidable d’avoir votre revue à portée de main. Plusieurs personnes à Hillesgarden sont abonnées et nous traduisons de nombreux articles en suédois pour alimenter des discussions et informer des personnes non anglophones.

Il est très intéressant de lire les courriers provenant de toutes les régions du monde : les lecteurs y décrivent leurs rencontres inhabituelles avec Maitreya et Jésus « sous différents aspects ». Il arrive souvent, également, que des hebdomadaires et des quotidiens suédois relatent les témoignages extraordinaires de leurs lecteurs et l’on pourrait, en tant qu’abonnés de Share International, supposer que Maitreya ou le Maître Jésus ont pu être impliqués. Voici deux exemples, l’un datant de 2007, le second de 2008 :

– « Nous étions trois femmes et nous rendions à une réunion à Stockholm. Par chance, nous trouvâmes une place de parking et, pressées par le temps, nous fermâmes les portes de notre voiture mais en laissant la clé dans l’antivol de direction. Nous étions là, et notre déjeuner et nos sacs à main étaient enfermés dans la voiture. Nous regardâmes désespérément autour de nous pour voir s’il y avait quelqu’un pour nous aider, mais personne n’était en vue. « Oh mon Dieu, dis-je à voix haute, ne pouvez-vous pas nous envoyer un « ange-clé » ? « Avez-vous besoin d’aide ? » déclara une voix masculine amicale derrière nous. Aucune de nous n’avait la moindre idée de la façon dont il était arrivé là, mais l’« ange » était un serrurier et a ouvert la porte en moins de deux secondes et ne réclama aucun paiement. Cependant, je ne pus m’empêcher de lui demander d’où il venait. Il a montré le ciel en silence. Nous levâmes les yeux, bien sûr, mais nous ne vîmes que le bleu du ciel. Puis il disparut.
Je ne trouve aucune explication à ce qui s’est passé, mais c’était un ange. Je crois aux anges. »

– « J’étais assis dans le train du matin entre Helsingborg et Lund. Comme d’habitude, j’étais fatigué et j’essayais d’étudier un peu avant les cours à l’université. Je venais de me plonger dans mes cours de biologie cellulaire (le sujet du jour) quand, soudain, quelqu’un entra comme un boulet de canon en criant « Bonjour ! Debout, debout ! Billets s’il vous plaît ! »
C’était le contrôleur : un grand Noir, jovial, très sympathique, avec un large sourire radieux. Quelle âme vivifiante et joyeuse ! La plupart d’entre nous dans le wagon sourirent et se mirent à discuter les uns avec les autres. Cet homme remarquable était vraiment un diffuseur d’énergie ! L’irruption fantastique de cet homme m’accompagna toute la journée. Bien sûr, je ne pus plus continuer à étudier, mais j’étais néanmoins beaucoup plus en forme en descendant du train. »
J’aimerais vraiment savoir si le contrôleur et le serrurier étaient Maitreya ou le Maître Jésus.

C. B., Ingelsson, Klippan, Suède

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il s’agissait de Maitreya dans les deux cas.

Ce qui vient du ciel [sommaire]

En août 2021, assis au soleil dans un jardin tranquille, je lisais un commentaire sur un enseignement du Christ : « Tu dois mourir avant de vivre » dans le livre de Ravi Ravindra Le Yoga du Christ dans l’évangile selon saint Jean. L’auteur évoque la lutte entre la lumière et l’obscurité – « entre ce qui vient d’en haut et ce qui nous tire vers le bas. » Le passage incluait des références à la mystique Julienne de Norwich, ainsi qu’à Aristote et à Platon, et décrivait ce qui suit sur l’expérience d’un sens croissant du divin ou de l’âme : « Notre attention s’intensifie et s’améliore parce que nous sommes attentifs à tout signe de l’Aimé. Nous remarquons les petites choses qui nous entourent : les futilités, les nuances, les regards, les arômes, les indices de beauté. Nous devenons des détectives de l’amour. Nous passons de la satisfaction de l’observation brute à une attention plus subtile et plus raffinée. »

A ce moment-là, je levai les yeux vers le ciel. Un espace s’est ouvert, avec des nuages tout autour, mais au milieu de cet espace bleu clair, j’ai vu un nuage prendre forme, se transformant en la lettre « M ».

Nom et adresse non divulgués, Pays-Bas

Une question sur l’âme [sommaire]

En 2004, je participai pour la première fois au salon de Bregenz. Un jeune homme d’une trentaine d’années à l’allure sportive se présenta à notre stand et nous demanda la définition de l’âme. Chacun de nous lui donna une réponse très différente. « Je ne trouve aucune contradiction dans vos deux réponses », déclara-t-il. A mon avis, ce n’est pas le genre de commentaire que des gens ordinaires fourniraient. Cet homme était-il Maitreya ?

I. K., Allemagne

Le Maître de B. Creme a confirmé que l’homme était Maitreya.

Etoile de sagesse [sommaire]

Plus tard, vers la fin du salon de Bregenz, un couple se présenta à notre stand. La dame avait des cheveux blonds bouclés. Elle resta en retrait et ne dit rien. L’homme parlait avec tant de sagesse que je lui demandai comment cela était possible ? « J’ai une étoile blanche sur le front, regardez », a-t-il répondu. Effectivement, je constatai que la peau formait un ovale là où je supposais que se trouvait le centre ajna. Je m’étais souvent demandé où se trouvait exactement le centre ajna. Ensuite je lui demandai si Maitreya était présent ce matin-là, mais il me répondit de manière assez insistante que je devais vivre davantage dans le présent. Avant de partir, il nous regarda encore pendant un long moment, puis il s’éloigna aussi vite qu’un éclair. Ce couple était-il spécial ?

I. K., Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était Maitreya. La « dame » était le Maître Jésus.

Un cœur qui bat [sommaire]

Vers fin octobre 2021, je me sentais extrêmement souffrante et dus porter un moniteur Holter pour contrôler le cœur. Les résultats furent si alarmants que je dus être hospitalisée d’urgence. Il s’avéra que mon cœur s’arrêtait régulièrement pendant six ou sept secondes.

J’avais donc besoin d’un stimulateur cardiaque. L’implantation se passa bien jusqu’à ce que je ressente une douleur terrible. Les médecins pensèrent que j’avais eu une crise cardiaque ou qu’un de mes poumons s’était effondré. Mais il s’avéra que les fils reliant le pacemaker au cœur s’étaient détachés et que je devais subir une nouvelle opération le lendemain.

Bien sûr, je demandai l’aide de Maitreya, grâce à la photo de l’empreinte de sa main, et au Maître Jésus et je dois admettre que j’étais un peu déçue que tout soit si difficile.

Plus tard, je vis sur mon téléphone portable une copie du Salvator Mundi, une peinture de Léonard de Vinci. A ma grande surprise, le tableau a fait un zoom avant et arrière environ six fois de suite, avant de revenir à sa taille normale.

Bien que j’eus des complications lors de la deuxième opération, je me sentais soutenue et aidée. Ce fut une bonne leçon de confiance.

N. de G., Amsterdam, Pays-Bas

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

Message n° 55 du 19 décembre 1978 [sommaire]

par Maitreya,

Mes chers amis, je suis heureux d’être avec vous une fois encore
et d’ajouter d’agréables nouvelles à ces joyeuses festivités.

Mes amis, je suis avec vous ce soir sur un mode particulier,
mais, bientôt, vous prendrez conscience que moi,
Maitreya, votre Frère aîné, je suis parmi vous en personne.
Lorsque vous me verrez, vous saurez que le tournant décisif a été atteint,
que mes troupes sont rassemblées en force et que la victoire est assurée.

J’ai l’intention de diffuser dans le monde
mon enseignement de la Vérité dans sa simplicité :les hommes sont uns, tous frères :
Dieu aime tous les hommes avec équité :
la nature fournit suffisamment de nourriture à partager entre tous :
venant moi-même du passé de l’humanité, comme je le fais,
je connais les réponses au dilemme de l’homme.
Je vous montrerai les voies simples du changement,
des relations justes entre les hommes,
de l’expression fidèle de la Volonté de Dieu.

J’ai l’intention de vous montrer cela et de vous libérer de vos limitations.
La voie qui s’ouvre n’est pas facile, mes amis, mais avec votre aide,
tout sera accompli pour le bien de l’humanité.
Prenez courage, mes chers amis, à l’écoute de ces paroles
et soyez assurés de mon aide et de ma force.

Que la Divine Lumière, l’Amour et la Puissance du Dieu unique
et très saint se manifestent maintenant dans votre cœur et dans votre esprit.
Que cette manifestation vous amène à ressentir
les besoins de votre frère et, ainsi, à lui venir en aide.

En préparation de son émergence, Maitreya a transmis 140 messages par l’entremise de Benjamin Creme, à l’occasion de conférences que ce dernier donnait à Londres. La méthode utilisée consistait en un rapport  télépathique généré par un adombrement mental. Ce message a été donné peu avant Noël, le 19 décembre 1978.

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Vous avez l’air de dire que la spiritualité s’est immiscée dans l’économie. Voyez-vous les choses ainsi ? [sommaire]

En réalité, j’ai dit que l’humanité traverse actuellement une forte crise spirituelle. Nous ignorons que nous sommes de grands dieux en incarnation, et que l’humanité est une. Aujourd’hui, nous ne savons pas comment vivre nos vies, comment vivre ensemble notre interdépendance, comment coopérer sans se concurrencer. Nous idolâtrons cette sacro-sainte compétition, que notre avidité intensifie encore, et l’économie en pâtit. Tous les maux engendrés par la compétition – les crimes, la drogue, les millions d’affamés – viennent du fait que nous ne vivons pas ensemble de façon correcte, parce que nous ne savons pas qui nous sommes. Il s’agit donc bien d’une crise spirituelle. Nous ne savons pas qui nous sommes en tant qu’êtres : nous ne savons pas que dans sa constitution-même l’être humain est une étincelle de Dieu s’exprimant en tant qu’âme, laquelle se reflète sur le plan physique en tant qu’homme ou femme. Telle est la réalité de notre constitution spirituelle, et c’est la première chose que les gens devraient savoir. Tout le monde devrait connaître notre constitution et la raison pour laquelle nous sommes sur Terre.

Quel est le but de la vie ? Pourquoi sommes-nous ici ? Personne ne le sait : nous ne savons pas comment vivre et, pire, nous pensons que cela importe peu. Nous rivalisons entre nous pour obtenir toujours plus et mieux, et le reste ne compte guère. Pourtant, cela compte énormément ! Toute la question est là. Le but spirituel de l’homme est de manifester des relations justes : telle est la prochaine étape de l’évolution humaine. Si un seul enfant meurt de faim dans ce monde d’abondance, on ne peut parler de relation juste. Et, chaque jour, il y a trente-cinq mille enfants qui meurent de faim dans ce monde d’abondance. C’est la réalité. Et c’est ainsi que parle Maitreya.

Peut-on faire l’expérience de la réalité ? La pensée peut-elle conduire à cette expérience ? [sommaire]

La réalité ne peut être qu’expérimentée. C’est le seul moyen de connaître la réalité. Selon moi, on peut dire que la réalité provient de toutes les énergies et événements que nous appelons Dieu. Le temps est proche où Dieu ne sera plus une simple idée vers laquelle nous nous tournons une fois par semaine pour implorer son aide et le vénérer, comme si Dieu était quelque part hors de nous et non en nous. Et cela, seule l’expérience peut nous l’enseigner. Les gens finiront par comprendre que c’est nous qui sommes Dieu, que le divin est intrinsèque à tout être humain, car c’est notre nature même. Il n’existe aucun lieu d’où Dieu serait absent. Dieu est tout ce qui existe, et c’est cela qui constitue la réalité, à chaque instant : on ne peut donc le connaître en allant à l’église une fois par semaine, en levant les yeux en se disant : il y a Dieu là-haut. Ce n’est pas ainsi que nous ferons l’expérience de Dieu immanent d’instant en instant dans notre vie. Maitreya dit : « Lorsque vous partagez, vous reconnaissez Dieu en votre frère. Telle est votre réalité. » Dieu est en chacun de nous. Il est notre nature même. Il est la somme de tout ce qui existe et il n’existe rien d’autre. C’est lorsque nous nous libérons des pensées que nous pouvons connaître Dieu. Lorsque nous allons au-delà des pensées, nous pouvons entrer directement dans l’expérience de ce que nous avons convenu d’appeler Dieu. C’est cela, la réalité. Dieu est nous-mêmes car nous n’en sommes pas séparés. (Questions-réponses, B. Creme, Tara Center, Los Angeles, 21 novembre 1998)

Que se passe-t-il lorsque nous mourons ? Quel est le processus de la mort ? [sommaire]

Le corps physique est une précipitation du corps physique-éthérique que l’âme introduit dans l’utérus de façon magique avant la naissance du bébé. Trois atomes permanents ne sont pas détruits après la mort : l’atome physique permanent, l’atome astral/émotionnel permanent et l’atome mental permanent. L’âme construit le corps éthérique autour de ces trois atomes permanents, puis le précipite dans le plan physique : il devient alors le bébé qui se développe dans l’utérus. Ces trois atomes permanents vibrent précisément au taux de vibration que vous avez atteint au cours de votre vie précédente. Chacun a l’opportunité d’augmenter son taux de vibration lors de chaque incarnation, même s’il est toujours possible de stagner pendant certaines vies trop passives – et dans ce cas, l’âme tentera de vous aiguillonner d’une manière ou d’une autre. Mais si tout se passe bien, la structure atomique de chacune de nos vies se compose de plus en plus de particules subatomiques, c’est-à-dire de lumière. Le corps d’un initié du 5degré, d’un Maître, est entièrement fait de lumière. Il peut paraître parfaitement solide : pourtant il est capable d’apparaître et de disparaître à volonté. Telle est la nature de ce corps de lumière que possèdent tous les Maîtres – et tel est le but de notre évolution. Chacun sera un jour un Maître ressuscité.

Vous avez mentionné un jour que Jésus vivait près de Rome. L’avez-vous vu ? Lui avez-vous parlé ? [sommaire]

Non. Cela fait longtemps que je ne suis pas allé à Rome. Et si j’y allais, cela m’étonnerait que je sois invité à le rencontrer. Il y a d’autres manières d’entrer en contact avec les Maîtres, sans les rencontrer physiquement.

Les gens qui vivent à proximité savent-ils qui il est ? [sommaire]

Certains le savent. Deux de ses plus proches disciples font partie de l’entourage du pape [Jean-Paul II]. Ils sont membres de la Curie, laquelle est composée de cardinaux réellement chargés de veiller sur le Vatican. Ces deux très proches disciples du Maître Jésus essayent depuis des années de convaincre le pape de la vérité de ce que je dis. De plus, beaucoup de gens ont envoyé mes livres à Jean-Paul II, et même si je doute qu’il ait pris la peine d’en lire un seul, il sait en gros ce qu’il y a dedans, et n’est pas d’accord. Mais dans son livre, qu’il a écrit récemment, il reconnait que certaines personnes croient en la présence d’un nouveau Bouddha dans le monde, et il prévient qu’il ne faut pas le confondre avec notre Christ. En réalité, il s’agit du même être, mais, évidemment, le pape croit que ce nouveau Bouddha est quelqu’un de très différent.

Le Maître Saint Germain vit-il actuellement sur Terre ? Si oui, dans quel pays ? [sommaire]

Il n’y a plus de Maître Saint Germain. Pendant tout le XVIIIe siècle, le comte de Saint Germain était connu dans toutes les cours d’Europe. Il a donné au monde un nombre énorme des technologies découvertes au XIXsiècle. Aujourd’hui les membres de la Hiérarchie, lorsqu’ils parlent entre eux – ce qu’ils font télépathiquement – le nomment toujours « le Comte ». Mais son vrai nom est Rakoczy. Il est issu d’une famille princière hongroise de très haut rang et vit en Hongrie dans les Carpates. Il est appelé le Régent de l’Europe et jouera un très grand rôle dans le nouvel âge, l’ère du Verseau. Il est au nombre de ces Maîtres qui seront ouvertement présents dans l’ère à venir. (Conférence du 24 juillet 1996 à San Francisco)