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octobre 2021 – No 398

Sommaire


 

Article du Maître —

L’humanité sur la voie du progrès [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Préalablement à tout changement majeur dans la conscience humaine il y a un moment de pause, de silence où les réalisations passées sont réexaminées et, si elles laissent à désirer, abandonnées. Ainsi en est-il aujourd’hui : l’homme évalue ce qu’il est judicieux et nécessaire de préserver pour son usage futur, et ce à quoi il peut renoncer à la lumière des avancées de sa conscience et de sa compréhension du monde. S’il était livré à lui-même, cette évaluation prendrait un temps considérable. Il lui faudrait faire beaucoup d’expériences, avec autant de risques d’erreur, avant de trouver le bon chemin et de prendre les bonnes décisions.

Désormais il peut, si tel est son choix, tirer profit de l’expérience et de l’aide que nous, ses Frères aînés, mettons à sa disposition pour l’épauler et l’inspirer quand il fera appel à nous. Nous vivons ainsi à une époque sans précédent : ceux dont l’homme peut recevoir de l’aide sont proches de lui en toute situation, soucieux de préserver son divin libre arbitre mais désireux aussi de partager avec lui les fruits de leur sagesse séculaire, de leur expérience et de leur connaissance si chèrement acquises.

Beaucoup de ce qui semble aujourd’hui important est appelé à disparaître et on verra fleurir une nouvelle manière de vivre ensemble, à la fois plus simple et plus naturelle. A n’en pas douter, le sacrilège de ces millions d’hommes qu’on laisse mourir de faim dans un monde regorgeant de richesses appartiendra bientôt au passé ; ainsi de l’intolérance qui aujourd’hui dégrade la nature humaine ; ainsi également de la propension à dominer et à soumettre des nations plus petites et plus faibles pour exploiter leur territoire et leurs ressources.

Tout cela cédera la place à un nouveau réalisme, à une meilleure compréhension de l’interconnexion entre tous les hommes, et de leurs droits et obligations mutuels. Les hommes et les nations chercheront à vivre dans le respect de la loi, en remplissant les conditions nécessaires à la paix et à la sécurité de tous.

Bientôt, cette évolution deviendra perceptible. Déjà, les hommes dont le regard embrasse l’avenir partagent leur vision, éveillant l’intérêt de leurs contemporains. De plus en plus nombreux sont ceux qui se tourneront vers eux en quête de conseils et d’encouragements, et c’est ainsi que la nouvelle pensée prendra racine. Graduellement, une transformation se produira dans l’esprit humain et, inévitablement, les méthodes du passé céderont la place à une approche nouvelle et plus saine des problèmes de la vie.

Ainsi, dans un chaudron de feu se forge dès maintenant un futur dont les contours, bien qu’encore flous et indistincts, sont suffisamment clairs pour un œil aiguisé. Ce futur porte en lui l’espoir, et même l’assurance, que l’homme va s’éveiller à son identité et à sa raison d’être véritables et que, malgré les vicissitudes actuelles, il est bien engagé sur la voie du progrès.


Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Octobre 2021 [sommaire]

Les années 2020 et 2021 seront peut-être considérées comme un « moment de pause » pour le monde, pour reprendre les termes du Maître de B. Creme dans son article L’humanité sur la voie du progrès. Il est certain que pour beaucoup, cette période aura été l’occasion de faire le point et de se débarrasser de ce qui est inutile et dépassé.
Le contenu de ce numéro reflète précisément ce choix. Pour faire écho à la puissante promesse contenue dans cet article, toute apathie doit nous quitter tandis que nous prenons conscience de la destruction que nous avons causée à notre planète, comme le montre l’article de Cher Gilmore notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles doit disparaître alors que nous découvrons les possibilités d’une énergie illimitée pour tous, comme le présentent J. Manning et S. Manewich dans leur livre Hidden Energy. Le capitalisme est expliqué et réactualisé par le professeur Wolff – ses jours sont comptés.
Grâce à de nouvelles sources d’énergies et à de nouvelles stratégies, et à un sens croissant de notre interconnexion essentielle, comme l’explique Jeremy Lent, le nouveau monde remplace l’ancien et le dépasse par un réalisme croissant qui reconnaît la sagesse des cultures indigènes dont les peuples ont besoin de reconnaissance, de réciprocité et d’un nouveau contrat social. Ce nouveau monde reconnaît la nécessité de l’Etat de droit, de l’égalité et de la justice sociale. Jeffrey Sachs appelle à la justice, au rejet des systèmes corrompus, à faire respecter les droits universels et à placer les Nations unies au centre des affaires mondiales.
Après ce moment de pause propre à la réflexion, il est temps que notre « regard embrasse l’avenir », le moment est venu de lire les signes, de nous tourner vers l’aide et l’inspiration offertes par les Maîtres de Sagesse et d’assumer nos responsabilités – à tous les niveaux, à l’intérieur et à l’extérieur de la société, et de réunir ces réalités apparemment séparées. Nous avons maintenant l’occasion d’agir pour concrétiser nos idéaux, d’accueillir la réalité de notre propre nature d’âme en incarnation, comme l’explore l’article de Claude Chaboche. Le monde, nous assure-t-on, est sur la voie d’un mode de vie plus simple, plus sain, plus viable, qui reconnaît les droits de tous.
Ce numéro propose une inspiration, des idées, des idéaux, de l’espoir, du réconfort, une analyse et une réévaluation.

 

Point de vue

Climat : des initiatives encourageantes [sommaire]

par Cher Gilmore,

Sur la base du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), publié le 9 août 2021, Michael Mann, l’un des principaux auteurs du 3rapport et directeur du Centre scientifique du système Terre de l’université de Pennsylvanie affirme : « Nous avons atteint un crescendo. La communauté scientifique crie littéralement sur les toits. Un changement climatique dangereux n’est pas une projection lointaine. Il est ici maintenant. A quel point nous sommes prêts à le laisser s’aggraver. »

Les évaluations du Giec, produites environ tous les sept ans par des scientifiques représentant plus de 100 nations membres, résument les résultats scientifiques les plus récents et internationalement acceptés sur le changement climatique et évaluent ses impacts au niveau de la nature, de la politique et de l’économie. Au fur et à mesure des nouveaux rapports (depuis le premier en 1990), les résultats sont devenus plus clairs et le degré de confiance dans les conclusions a augmenté.

Dans ce rapport, fondé sur les derniers progrès scientifiques en matière de technologie d’évaluation, le lien entre les phénomènes météorologiques extrêmes et le changement climatique est clairement établi pour la première fois. En d’autres termes, les événements que nous vivons actuellement n’auraient pas été observés sans le changement climatique causé par l’homme.

Rédigé dans un langage vigoureux, le rapport a résisté aux efforts de certains pays pour l’édulcorer. Compte tenu de la pression politique en faveur d’un langage plus conservateur, il s’agit du cri d’alarme le plus fort qu’un groupe de scientifiques internationaux puisse produire. Ce qu’il faut maintenant, c’est une réaction urgente et les efforts coordonnés des gouvernements, de l’industrie et des particuliers.

Jusqu’à présent, les décideurs n’ont pas réagi avec l’urgence nécessaire, mais les catastrophes météorologiques toujours plus nombreuses ont rendu chacun plus conscient de la crise. Et le mouvement des jeunes en faveur du climat a non seulement accéléré le processus, mais a aussi recadré la conversation sur les questions morales – la justice sociale et économique – en plus de la science. On espère que ce 6rapport du Giec sera le point d’inflexion qui permettra le passage à l’action nécessaire.

Photo : CCO, pxfuel.com
Les catastrophes météorologiques toujours plus nombreuses ont rendu chacun plus conscient de la crise. Ci-dessus, des inondations dans le sud de l’Allemagne.

Le rapport indique que, pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris limitant le réchauffement de la planète à un maximum de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et visant 1,5°C, nous devons rapidement parvenir à des émissions nettes de CO2 nulles, ainsi qu’à de fortes réductions des émissions d’autres gaz à effet de serre. Et nous avons peu de temps pour y parvenir. Sinon l’augmentation des émissions entraînera immanquablement plus de chaleur et des conséquences plus désastreuses.

Heureusement, les simulations informatiques récentes qui avaient pour but de déterminer comment nous pourrions réduire à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici une quarantaine d’années afin d’atteindre les objectifs de Paris, permettent d’espérer que nous puissions mener à bien cette transformation nécessaire. Il existe plusieurs versions de ces modèles d’évaluation mais la bonne nouvelle est qu’ensemble, ils ont trouvé de multiples chemins vers le zéro carbone.

Certains modèles montrent que les gens continueront à utiliser beaucoup d’énergie, mais ce scénario nécessite une augmentation considérable de la production d’électricité propre ; d’autres modèles montrent que les gens réagissent à la hausse des prix de l’énergie ou aux réglementations gouvernementales en simplifiant leur mode de vie. Les modèles ne tiennent toutefois pas compte de l’obstruction politique ou des préférences humaines. Tous les modèles montrent clairement que la coopération internationale est essentielle, les pays riches aidant les pays pauvres à réduire leurs émissions.

Un article du Maître de Benjamin Creme publié en 2007 dans cette revue affirme que les actions humaines sont responsables de 80 % du réchauffement climatique et que nous avons un choix crucial à faire : récolter les résultats bénéfiques d’une action immédiate ou la destruction qui résulterait de l’inaction ou d’une action insuffisante. L’article poursuit en prédisant que Maitreya « recommandera l’adoption d’un mode de vie plus simple, mieux adapté à la réalité de la situation planétaire. Lorsqu’un nombre suffisant de gens seront convaincus de cette exigence, une nouvelle tendance à la simplicité gagnera toute la planète. Cette évolution se fera à une vitesse peu commune, tant la nécessité du changement aiguillonnera les multitudes. Ainsi les plus graves dangers qui menacent la Terre seront-ils en partie jugulés. Face au dilemme que leur présentera la nécessité de changer, les hommes prendront conscience qu’ils ne peuvent faire autrement que d’accepter le principe de partage. C’est seulement par le partage que les changements deviendront possibles et réalisables. »

Le monde n’a pas pris de mesures immédiates, et c’est seulement maintenant qu’il se rend compte de la sagesse des paroles du Maître. Pour résoudre la crise climatique, nous, les pays développés, devons simplifier nos modes de vie et les pays riches doivent partager leurs ressources financières et technologiques avec les pays plus pauvres afin d’obtenir la réponse requise au niveau mondial. Le Maître et les modèles informatiques sont d’accord.

Un développement potentiellement prometteur dans ce sens a eu lieu au sommet du G7 en Angleterre en juin 2021, où les participants ont proposé un « Partenariat pour reconstruire un monde meilleur », ou « Plan Marshall vert ». Cependant, un groupe d’experts, réuni par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement pour discuter de ce plan, a conclu qu’il était trop axé sur les institutions financières privées des Etats-Unis ; que son objectif était de rivaliser avec l’initiative chinoise de « la nouvelle route de la soie » plutôt que de coopérer, et que l’atmosphère politique actuelle aux Etats-Unis n’était pas propice à la collaboration au niveau mondial. Ils ont déclaré qu’il serait plus productif de se concentrer sur une concurrence saine avec la Chine en vue d’atteindre des objectifs collectifs, comme par exemple, répondre aux besoins énormes en infrastructures des pays à revenu faible et intermédiaire d’une manière écologiquement responsable. Le consensus est que la coopération pour le bien commun devrait être au cœur de toute entreprise de ce type.

Les milliers d’efforts à petite et grande échelle déployés dans le monde pour réduire l’utilisation des combustibles fossiles, augmenter les sources d’énergie renouvelables et séquestrer le carbone déjà présent dans l’atmosphère constituent des raisons plus substantielles d’être optimiste. Des dizaines d’entre elles sont décrites dans le livre Drawdown : comment inverser le cours du réchauffement planétaire de Paul Hawken. De plus, chaque mois, de nouveaux projets et découvertes sont rapportés dans des médias qui, pour la plupart, ont une diffusion restreinte.

Plusieurs projets décrits dans Drawdown démontrent les possibilités de séquestration du carbone par des méthodes naturelles telles que le reboisement et la protection des forêts, la restauration des zones humides, l’agriculture océanique, les cultures intercalaires et autres techniques de régénération des sols. Un exemple est le travail de Yacouba Sawadogo connu au Burkina Faso comme « l’homme qui a arrêté le désert ». Lorsque, dans les années 1980, de terribles sécheresses ont entraîné une baisse de 20 % des précipitations annuelles, de grandes parties du Sahel se sont transformées en désert et des millions de personnes sont mortes de faim. Y. Sawadogo a refusé de quitter sa ferme, et a réfléchi à de nouvelles façons de faire. Une pratique de longue date des agriculteurs locaux consistait à creuser des fosses peu profondes pour recueillir et concentrer les rares précipitations à la racine des cultures, il a donc creusé des fosses plus grandes pour recueillir davantage d’eau de pluie. Mais sa plus grande innovation a été d’ajouter du fumier dans les fosses pendant la saison sèche.

Le rendement de ses cultures a augmenté, mais, plus important encore, des arbres ont commencé à pousser entre ses rangées de millet et de sorgho à partir des graines contenues dans le fumier. Après plusieurs saisons de croissance, lorsque les arbres ont atteint quelques mètres de haut, il a constaté que ses cultures se portaient encore mieux et que, de plus, les arbres redonnaient de la vitalité au sol dégradé. Ce mélange de cultures et d’arbres – ou agroforesterie – présente plusieurs avantages : l’ombre et le volume des arbres protègent les semis de la chaleur torride et des rafales de vent, les feuilles tombées servent de paillis pour renforcer la fertilité du sol, et elles fournissent également du fourrage pour les animaux à un moment où peu d’autres aliments sont disponibles. Y. Sawadogo a finalement commencé à tailler certains arbres pour les vendre comme bois de chauffage, pour la fabrication de meubles et pour la construction, diversifiant ainsi ses revenus. Ses techniques se sont rapidement répandues par le bouche à oreille, et si l’on compare les photos aériennes de 1975 aux images satellite de 2005, il est évident que l’agroforesterie s’est répandue dans le Sahel.

Une expérience similaire de culture intercalaire dans le centre du Mexique, une région qui souffre d’une grave sécheresse et d’un sol terriblement dégradé, a été rapportée en août sur le site d’information environnementale Mongabay. Là encore, c’est un agriculteur local, José Flores Gonzalez, qui a trouvé le moyen d’utiliser deux plantes communes qui poussent dans cette région semi-aride – l’agave et le mesquite – pour non seulement restaurer les terres dégradées, mais aussi améliorer considérablement le stockage du carbone dans le sol. Les deux plantes se complètent dans la culture intercalaire : le mesquite a des racines extrêmement longues et cherche l’eau en profondeur. En tant que légumineuse, il est l’une des rares plantes du désert à capter l’azote de l’air, et peut donc reconstituer la fertilité du sol. Les agaves ont des systèmes racinaires peu profonds et puisent l’humidité directement dans l’air, la stockant dans leurs feuilles épaisses et épineuses. Elles produisent une biomasse importante, même avec peu d’eau.

La découverte révolutionnaire de J. Gonzalez est que lorsque l’agave, normalement indigeste, est fermentée et mélangée au mesquite, cela produit un excellent fourrage pour les animaux, peu coûteux et commercialisable. Les plantes n’ont pas besoin d’être irriguées – un avantage énorme – et pour cette raison, le binôme agave-mesquite pourrait rendre à nouveau viable l’agriculture paysanne à petite échelle dans le Mexique semi-aride.

Un autre type d’expérience agricole a lieu dans les océans. Les petites fermes océaniques sont les pionnières de l’aquaculture multitrophique intégrée, où les cultures d’ancrage sont constituées d’algues et de crustacés. Outre le fait qu’elles fournissent de grandes quantités d’aliments riches en nutriments, elles permettent de lutter contre le changement climatique. Certains types d’algues peuvent absorber cinq fois plus de dioxyde de carbone que les plantes terrestres, et ces algues ont la croissance la plus rapide au monde. Les huîtres absorbent le carbone, et leur capacité à filtrer l’azote de l’eau est encore plus précieuse. L’azote est un gaz à effet de serre près de 300 fois plus puissant que le dioxyde de carbone et, en raison du ruissellement des engrais provenant de l’agriculture, sa concentration dans les océans est au moins 50 % plus élevée que la normale, ce qui provoque un appauvrissement en oxygène.

En outre, les algues étant composées d’environ 50 % d’huile, peuvent être utilisées pour fabriquer du biodiesel. Et, contrairement aux cultures terrestres destinées à la production de biocarburants, comme le soja, la culture des algues ne nécessite pas d’engrais, de défrichement de forêts, d’eau ou d’utilisation intensive de machines à combustion, ce qui lui confère une empreinte carbone négative. Selon Tasios Melis, professeur de biologie de l’université de Californie, il suffirait de réserver 3 % des océans du monde à la culture des algues pour répondre à tous les besoins énergétiques de la planète.

Ce ne sont là que quelques-uns des innombrables développements durables prometteurs. Lorsque l’attention du monde se concentrera sur la restauration de l’environnement – probablement à l’instigation de Maitreya, lorsqu’il présentera l’alternative à l’ensemble de l’humanité : « agir ou mourir » – ces milliers de projets expérimentaux deviendront les semences d’un mode de vie entièrement nouveau. Ils grandiront, s’étendront et se multiplieront, remplaçant les anciens systèmes qui ne répondent plus à nos besoins.

 

Compte rendu de lecture

Un livre de Jeane Manning et Susan Manewich — L’énergie cachée : vers l’abondance énergétique [sommaire]

par Shereen Abdel-Hadi Tayles,

Le dernier livre de Jeane Manning et Susan Manewich, Hidden Energy (l’Energie cachée, non traduit) est un livre bienvenu d’initiation aux sources d’énergie durables et gratuites. Les auteures y présentent en termes simples leurs recherches sur les énergies alternatives. Pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur les sources encore inconnues ou méconnues de l’énergie universelle mais qui n’ont pas les bases scientifiques nécessaires pour comprendre des documents techniques complexes, ce livre est celui qu’ils attendaient. Dans Hidden Energy, nous sommes initiés par des professionnels expérimentés, des chercheurs, des universitaires et des experts accomplis dans le secteur des énergies nouvelles. Nombre d’entre eux se sont inspirés des recherches et inventions révolutionnaires de Nikola Tesla en matière d’énergie cachée. J. Manning et S. Manewich décrivent avec élégance la manière dont ces esprits créatifs équilibrent la démarche scientifique avec une approche philosophique et spirituelle.

Ce domaine de recherche est hors compétition et les auteures le comparent à « une forêt diversifiée – pins, bouleaux, cèdres, saules, mélèzes et autres espèces qui se soutiennent mutuellement. »

Près d’un milliard de personnes n’a pas accès à l’électricité alors que le problème n’est pas le manque d’énergie. Un étudiant de l’université d’Eindhoven (Pays-Bas) a donné une web-conférence sur ce que l’on découvre dans Hidden Energy : « J’ai constaté que de nombreux inventeurs au cours du siècle dernier ont eu des idées qui peuvent surpasser la plupart des technologies actuelles. » Alors pourquoi les humains continuent-ils à polluer en produisant de l’électricité, et à payer pour cela, alors que nous avons la chance de disposer de l’électricité gratuite ?

J. Manning et S. Manewich nous emmènent dans un voyage à travers les découvertes historiques et actuelles de différents équipements produisant de l’énergie et les diverses percées des inventeurs. Si beaucoup comprennent la nécessité de disposer de sources d’énergie durables et gratuites, les auteures soulignent que ces sources existent déjà, mais que leur mise en œuvre se heurte à de nombreux obstacles. Le chercheur américain Peter Lindemann – reconnu dans le domaine que Tesla appelait l’énergie radiante – nous présente quatre forces qui empêchent la percée des inventions énergétiques sur le marché : le système bancaire centralisé, les gouvernements, les inventeurs – soit parce qu’ils se font des illusions, soit parce qu’ils sont cupides – et enfin les consommateurs. P. Lindemann affirme que l’espoir repose sur les consommateurs, car « les trois premières forces ne vont pas nous aider ».

Si l’abondance de dispositifs produisant de l’énergie sans combustible signifie que les besoins en énergie des populations seront satisfaits sans polluer, cela signifie également que le paysage du pouvoir géopolitique changerait inévitablement. Les auteures insistent sur le fait que non seulement une planification judicieuse de ce changement est nécessaire, notamment en veillant à ce que l’énergie soit utilisée de manière responsable, mais aussi que la transition soit progressive pour réussir.

Hidden Energy présente des inventeurs qui ne bénéficient d’aucun financement militaire ou institutionnel lié à l’industrie pétrolière. Le livre met en lumière les luttes auxquelles ils sont confrontés, comme le choix entre le dépôt de brevets et le libre accès. De nombreux inventeurs ont été étouffés financièrement par un système qui ne soutient pas ces découvertes ; ils doivent choisir entre breveter leur découverte et la voir soumise au « secret d’Etat ou militaire » et donc jamais partagée, ou tenter l’accès libre, et les voir usurpées par des sociétés à but lucratif, qui les font breveter elles-mêmes et poursuivent l’inventeur pour atteinte aux droits de la propriété intellectuelle.

Comme pour beaucoup d’autres questions essentielles auxquelles notre monde est confronté aujourd’hui, ce n’est pas le potentiel humain ou la créativité qui manquent, mais plutôt le manque de motivation pour réaliser et mettre en œuvre des initiatives qui ne généreront aucun profit.

« On aura des opportunités de créer une véritable civilisation dirigée non pas de manière robotique mais au contraire par les plus belles expressions de l’esprit humain. Préparons-nous ! » (Hidden Energy)

En plus d’aider le lecteur à comprendre les défis passés et présents pour accéder aux nouvelles énergies, Hidden Energy propose des visions d’un avenir meilleur. L’un des experts cités, John Cliss, a prédit que, outre les nouveaux dispositifs énergétiques permettant d’alimenter, de chauffer et de refroidir les bâtiments, l’eau aura plus de valeur que le pétrole et que « la reconnaissance générale de la valeur inestimable de l’eau est cruciale pour la survie de l’humanité » ; Il y aura également une évolution vers une agriculture régénératrice qui maintient la santé des organismes du sol et des écosystèmes.

Ce livre nous initie au concept de « technologie morale » de Rudolf Steiner et à sa vision selon laquelle, à l’avenir, l’humanité passerait à « un type de technologie qui ne fonctionnerait que si la « conscience morale » de l’opérateur était à un niveau suffisamment élevé » ; Ce concept est délicatement évoqué tout au long du livre, car il explore la nécessité d’une organisation éthique qui agirait comme un lieu sûr où les innovateurs pourraient apporter leurs idées.

J. Manning et S. Manewich soulignent le caractère unique de chaque inventeur présenté tout en mettant en évidence le lien indissociable de leur travail. Par exemple, les auteures renvoient de façon cyclique à la prédiction audacieuse de N. Tesla : « Nos machines seront mues par une puissance que l’on peut obtenir en n’importe quel point de l’univers. Dans tout l’espace, il y a de l’énergie. […] avec le temps, les hommes réussiront à connecter leurs machines aux rouages mêmes de la nature. »

Les nouvelles technologies énergétiques vont bien au-delà d’une source d’énergie durable et propre. Le génie novateur de Tesla est à l’origine d’appareils électro-thérapeutiques, et Hidden Energy salue les nombreuses innovations visant à améliorer la santé par le biais de la recherche sur les médecines douces – par exemple, par la médecine énergétique vibratoire. La reconnaissance de la force vitale est un thème commun à la recherche sur les médecines douces.

Les auteures affirment également que les nouvelles technologies doivent être protégées contre toute utilisation abusive, notamment par des lois interdisant leur utilisation à des fins de guerre et d’agression. Une approche responsable des nouvelles technologies est également la clé de leur succès – comme l’évaluation de leurs avantages potentiels, nocifs ou utiles, pour le corps humain, ainsi que l’étude de leurs effets sur les champs magnétiques ou électriques d’autres formes de vie.

Ce livre est captivant. Il peut figurer en tant qu’ouvrage de référence pour comprendre les énergies nouvelles, et le lecteur avide qui souhaite approfondir ses connaissances sur le sujet y trouvera de nombreuses informations.

Les auteures exposent les idéaux d’un nouveau paradigme qui peut sembler au premier abord idéaliste, mais qui se transforme progressivement en une conviction que les nouvelles technologies propres font partie intégrante de l’évolution de l’humanité. Le livre se termine par quelques moyens pratiques pour contribuer à l’essor de cette nouvelle source d’énergie.

Hidden Energy : Tesla-inspired inventors and a mindful path to energy abundance (L’énergie cachée : des inventeurs inspirés par Tesla et un chemin conscient vers l’abondance énergétique) un livre de Jeane Manning et Susan Manewich, publié par FriesenPress.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

La responsabilité du disciple dans les périodes critiques (4) [sommaire]

par Anne Marie Kvernevik,

Dans les trois premières parties de cet article1, Anne Marie Kvernevik a décrit la situation critique du monde actuel et l’entrée dans le nouvel âge du Verseau. Ces nouvelles énergies rendent possible le commencement d’une expérience de travail de groupe entre des disciples et le Nouveau Groupe de serviteurs du monde, coopérant, consciemment ou inconsciemment avec les Maîtres de Sagesse, de façon à aider l’humanité à entrer dans le nouvel âge. Quand ce processus fut démarré, son but était de former des groupes capables de distribuer les énergies spirituelles. Selon le plan, ces groupes devaient servir de « groupes-semences » dont les fonctions particulières exprimeraient à l’état embryonnaire la coopération, la cohésion et l’innocuité, faisant d’eux l’avant-garde de la synthèse et de la paix dans le monde entier. La seconde partie de l’article a examiné les prérequis à l’intégration de groupe et aux justes relations, en notre époque cruciale. Dans la troisième partie, l’auteure a analysé les responsabilités des disciples travaillant en formation de groupe pour servir les besoins du monde, en ces temps de défis. Cette quatrième partie se concentre sur la question suivante : comment les disciples peuvent-ils maintenir et augmenter la tension spirituelle, tout en gardant leurs priorités ? Des pistes seront suggérées pour contribuer à l’unité dans le monde par la coopération avec d’autres groupes « spirituels » (œuvrant dans chaque domaine pour l’amélioration du monde). Les idées et principes qui seront présentés sont applicables par tous – qu’ils se considèrent ou non disciples – et non seulement par les disciples de groupes travaillant avec B. Creme.

Les priorités des disciples et l’unité dans la diversité Conseils aux disciples

Les enseignements ésotériques (des Maîtres de Sagesse, d’A. Bailey, de B. Creme et d’autres) ont été donnés aux disciples pour améliorer leur compréhension et leur conduite. Ils ont contribué à élever leur conscience ainsi que celle de l’humanité, les inspirant à changer les conditions sur la planète, pour l’humanité et les règnes inférieurs. C’est là une mission spirituelle, en ligne avec le plan divin.

Au sujet des enseignements, le Maître Djwal Khul (DK) déclare : « L’une des tâches les plus difficiles pour le Maître est d’enseigner au disciple à penser à l’ashram, à agir et servir, à penser et invoquer, comme le ferait normalement un membre de l’ashram. […] En haut comme en bas2. »

Les enseignements de la Sagesse éternelle nous apprennent que plus un disciple sait, plus grande est sa responsabilité. Les disciples qui connaissent les enseignements de B. Creme, ceux de son Maître et les écrits d’A. Bailey, de HP. Blavatsky, et d’autres enseignants, savent l’importance de la coopération, des justes relations humaines et du travail de groupe, et ils savent comment agir pour exprimer avec constance toujours plus de ces qualités de l’âme dans leurs vies.

Le Maître DK a donné des indications aux disciples : « [Une indication] concerne l’impression hiérarchique impliquant nécessairement l’intention ashramique et sa précipitation dans le service. […] Une indication peut recevoir de nombreuses interprétations selon le point d’évolution et le rayon du disciple2. »

Dans sa première indication, le Maître DK a formulé la part de responsabilité qu’ont les disciples envers la Hiérarchie spirituelle : « Les changements engendrés dans la Hiérarchie ont été le résultat du travail des disciples du monde2. » Il explique : « Les résultats [du travail des disciples dans le monde] seraient l’établissement d’une relation [de la Hiérarchie] plus étroite avec Sanat Kumara et sa Chambre du Conseil. Cela sera le résultat du travail accompli par les disciples en incarnation, ou hors d’incarnation. […] Les disciples du monde sont les intermédiaires entre la Hiérarchie et l’humanité. Ils sont le résultat de l’effort humain immédiat ; […] ils sont donc en rapport étroit avec la conscience de la race des hommes. […] Les Maîtres sont experts dans l’art de la reconnaissance, qui est la consommation de la pratique de l’observation. Ils sont toujours prêts à faire les modifications nécessaires de technique ou de programme, quand la nature humaine dépasse les présentations anciennes des vérités toujours nécessaires. Les besoins leur sont indiqués par leurs disciples, et ils instaurent les changements nécessaires2. »

Maintenir et accroître la tension spirituelle

Pour que la Hiérarchie s’externalise et puisse œuvrer sur le plan physique, tant le Maître DK que Benjamin Creme et son Maître se sont exprimés sur la nécessité pour les groupes de disciples de développer et entretenir leur tension spirituelle. Benjamin Creme a signalé l’importance pour les disciples de maintenir haut leur attention (au centre ajna) mais également de garder élevée la tension spirituelle par l’activité et l’action dans différentes directions : en répandant et en pratiquant la méditation de transmission dans le monde, en faisant connaître l’émergence de Maitreya, l’instructeur mondial. Additionnellement, il a stipulé l’importance pour les groupes travaillant avec lui à l’émergence de Maitreya, de commencer à coopérer avec d’autres groupes spirituels.

Ainsi, il a déclaré, au sujet de Maitreya et des Maîtres de Sagesse qui reviennent dans le monde : « Nous appelons cela l’extériorisation de la Hiérarchie, et c’est bien de cela qu’il s’agit. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Il ne s’agit pas simplement du travail intérieur de Maitreya et de la Hiérarchie dans son ensemble se manifestant sur le plan physique extérieur. […] Il s’agit également de la possibilité, pour un groupe de personnes arrivées à un certain niveau d’évolution et travaillant occultement en tant que disciples, de conserver sur le plan physique extérieur un état de tension spirituelle égal à celui qui est atteint dans les ashrams du plan intérieur. L’extériorisation de la Hiérarchie ne se limite pas à la venue des Maîtres dans le monde. C’est la création d’un lien ininterrompu entre les groupes extérieurs et leurs ashrams intérieurs. […] La montée sur le plan extérieur d’une tension spirituelle de niveau équivalent à celle qui règne dans les ashrams intérieurs rend possible l’extériorisation du travail hiérarchique dans le monde3. » Il souligne que chaque disciple et chaque groupe peuvent contribuer à maintenir la tension spirituelle : « Chaque individu alimente la tension spirituelle par son détachement. C’est le détachement qui crée la tension spirituelle. Si l’on n’est pas détaché, on ne peut pas contribuer à la tension spirituelle. Ceci est vrai de tous les groupes dans le monde. Plus une personne est détachée, plus elle pratique l’indifférence spirituelle, plus la tension spirituelle sera grande4. »

Selon B. Creme, la méditation de transmission est le « facteur liant » entre tous les groupes et entre les groupes et la Hiérarchie. « Lorsque les Maîtres travailleront au grand jour, ils voudront travailler avec l’humanité, […] mais ils ne peuvent travailler qu’avec ceux qui sont capables de travailler avec eux. Au début, l’une des façons les plus simples de travailler avec les Maîtres consiste à pratiquer la méditation de transmission. Maitreya et les Maîtres ont l’intention de passer des plans intérieurs sur les plans extérieurs pour continuer le travail sans porter atteinte aux réalisations spirituelles accomplies sur les plans intérieurs.

Il doit y avoir sur le plan extérieur une manifestation équivalente à celle déjà réalisée sur les plans intérieurs, faute de quoi l’extériorisation du travail de la Hiérarchie n’a pas lieu3. » (Emphase de l’auteure)

Les enseignements de la Sagesse éternelle nous apprennent que la façon dont les disciples du monde vivent, pensent, se comportent entre eux et envers leurs services rendus, etc. a un effet important sur l’intégration de groupe et la tension spirituelle. Chaque disciple doit reconnaître que chacun joue à cet égard un rôle déterminant dans le groupe, ce dernier étant aussi fort que son maillon le plus faible.

Le Maître DK affirme que « quiconque professe que le travail à accomplir se situe seulement sur les plans intérieurs et qu’il ne travaille qu’uniquement sur les niveaux mentaux ou spirituels de la conscience, entretient une conception fausse du processus en cause. Un travail intérieur qui ne se manifeste pas en une activité objective sur le plan physique, est faussement orienté et inspiré5. » Cela signifie que les disciples du monde doivent se rendre compte qu’outre la méditation de transmission, qui est un service fort important, ou tout autre « travail sur les plans intérieurs », ils doivent faire l’expérience de l’activité et de la coopération avec les autres, sur le plan physique.

Travailler seul, l’énergie piscéenne

B. Creme, son Maître et le Maître DK insistent sur l’importance du travail en groupe et de la coopération. Si une personne travaille séparément, alors les énergies distribuées seront les « vieilles » énergies des Poissons qui rappellent le passé et sont de moins en moins utiles, à mesure que l’humanité passe sous l’influence des énergies du Verseau. B. Creme explique : « Il est dans la nature même de l’âme de vouloir coopérer. Elle possède une vision de la vie élargie, généralisée, inclusive, qui ne peut s’exprimer que par la coopération. Il ne faut pas oublier que, dans l’ère qui commence, l’énergie de synthèse, l’énergie même du Verseau, ne peut-être sentie, appréhendée, utilisée qu’en groupe. Elle n’est pas destinée à l’individu isolé mais au groupe6. » Les énergies du Verseau ne peuvent se manifester que par les groupes, d’où l’importance du travail de groupe, qui deviendra avec le temps la manière la plus appropriée et la plus efficace de travailler.

Les priorités des disciples

Selon B. Creme, les priorités sont les suivantes pour les disciples : « Nous sommes ici pour servir le Plan de l’évolution, dans la mesure où un aspect de ce plan nous a été présenté, et même un de ses aspects majeurs : la préparation à l’extériorisation de la Hiérarchie. C’est capital. Nous vivons des temps mémorables ; je ne saurais trop insister là-dessus. C’est une époque comme il n’en a jamais existé auparavant. Je doute qu’une telle opportunité de service se soit jamais présentée à un groupe. A maintes reprises, dans ses messages, Maitreya a affirmé : « C’est une opportunité de service comme on n’en a jamais vu auparavant. » Jamais auparavant, tant de gens n’ont eu une telle opportunité de service, celle d’accomplir, à leur niveau, quelque chose d’une importance capitale. […] Des groupes comme celui-ci devraient reconnaître le privilège qui leur est accordé, faire le maximum pour se montrer à la hauteur de l’opportunité qui se présente et ne pas la gaspiller dans un esprit de compétition ou d’égoïsme, ou dans une simple contemplation de soi, à laquelle chacun peut se complaire parfois mais qui, avec le dévouement au travail, devrait être de plus en plus rare6. […] Je conseillerais aux disciples sérieux, aux membres du groupe, trois heures de méditation de transmission trois fois par semaine, neuf heures en tout. Ce qui signifie que si vous travaillez, il vous reste quatre autres jours dans la semaine pour mener à bien les autres aspects de votre activité de service : travail de création et de diffusion de la revue, contacter le public, ou organiser des conférences et des salons. Si vous êtes prêts à n’avoir ni vie sociale, ni vie de famille, mais seulement une vie de service, c’est l’idéal. Les Maîtres travaillent chaque seconde sans interruption, cela signifie que leur conception du service est relativement exigeante6. »

Ces objectifs de service sont très ambitieux et ne seront pas faciles à atteindre pour la plupart des disciples, en raison de diverses difficultés personnelles et d’autres facteurs, mais ils sont une mesure qu’on peut s’efforcer d’approcher.

Il a été demandé à B. Creme comment répondre aux besoins du monde, au changement climatique, à la faim et à d’autres problèmes. Il a répondu que c’était une bonne chose que les gens répondent aux besoins du monde, et que tous les hommes, les femmes et les enfants cherchent l’unité dans des groupes dont les idées et les valeurs correspondent aux leurs : « Vous étiez en quête d’un groupe possédant une idée à laquelle vous puissiez vous rallier. L’idée de la réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse vous a enflammé. C’est une idée émanant de l’âme, et votre âme y répond. C’est la raison pour laquelle vous avez rejoint ce groupe. […] Il serait préférable que vous donniez toute votre énergie, tout ce que vous pouvez offrir à ce groupe. C’est cela se joindre réellement au groupe. Si vous ne donnez pas toute votre énergie, tout votre temps, vous n’agissez pas de manière juste. Vous donnez seulement une partie de vous-même. Vous choisissez ce qui vous intéresse. Si vous aspirez à l’unité, vous ne pouvez choisir. Vous pouvez être attiré par le travail d’autres groupes, mais celui-ci est le seul à préparer la voie pour Maitreya et les Maîtres. Laissez donc les autres travailler dans les autres groupes. Vous pouvez élargir votre sens du groupe, mais vous ne pouvez donner un peu de vous-même à un groupe et considérer que vous en faites partie6. »

Il met en évidence l’importance pour les groupes travaillant à l’émergence de Maitreya de contacter d’autres groupes, qui ont eux aussi pour mission spirituelle d’améliorer les conditions pour l’humanité, les règnes inférieurs, le climat et la planète. « Une tâche importante et utile pour ce groupe et tous les groupes de ce type est d’agir consciemment en faveur de la synthèse, de développer l’unité dans la diversité avec d’autres groupes. […] si ces groupes partagent nos intérêts et nos valeurs, s’ils travaillent pour le bien du monde, alors cela en vaut la peine. Travailler avec d’autres groupes est possible. C’est difficile, mais c’est possible7. »

Partage international et d’autres groupes progressifs peuvent joindre leurs forces et contribuer à vaincre les forces du chaos qui soutiennent la compétition, l’avidité, la division, la croissance économique aux dépens du bien-être de l’humanité et de la survie de la planète. Peut-être est-il possible de trouver un thème unifiant, vers lequel tous les groupes progressifs pourraient œuvrer ? Par exemple, un mouvement pour venir à bout de la pauvreté et de la faim dans le monde ? Alors, Partage international, Progressive International, le revenu universel de base, Black Lives Matter, le Forum social mondial, Oxfam, Lucis Trust et beaucoup d’autres groupes spirituels pourraient participer au mouvement. Dans l’unité et la diversité, commencer un processus unifié de changement mondial radical et contribuer de manière constructive à l’émergence publique de Maitreya, dès que possible.

Références :
1 – Voir PI, janvier/février, avril et juillet/août 2021.
2 – A. Bailey, L’état de disciple dans le nouvel âge, volume II.
3 – PI, janvier/février 2011 : B. Creme : Vers l’initiation de groupe.
4 – PI, mars 2011 : Benjamin Creme : Vers l’initiation de groupe.
5 – A. Bailey, L’état de disciple dans le nouvel âge, volume II.
6 – B. Creme, L’art de la coopération.
7 – B. Creme, L’unité dans la diversité – Voie d’avenir pour l’humanité.

L’existence de l’âme expliquée par la science [sommaire]

par Claude Chaboche,

Peut-on prouver scientifiquement l’existence de l’âme ? Pour Philippe Guillemant c’est une certitude absolue. Le Dr Philippe Guillemant est ingénieur de recherche et physicien au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il est diplômé en physique de l’université d’Aix-Marseille (et qualifié pour l’encadrement de doctorants). Il effectue des recherches interdisciplinaires basées sur le génie informatique qui relient la physique théorique, les neurosciences, l’intelligence artificielle et les systèmes dynamiques non linéaires.

Sa définition de l’âme : « C’est un système d’information immatériel qui évolue hors du temps (c’est-à-dire qui est non mécanique, dont on ne peut prévoir l’évolution par une loi physique). Il assure la survie du corps en le débarrassant de son excédent d’entropie (désordre). Enfin il conserve ses informations après la mort. » Notons que pour P. Guillemant, information et énergie sont des termes interchangeables.

Est-ce que ces quatre caractéristiques de l’âme sont prouvées par la science ? A chaque fois il répond oui :

1) Non mécanique : la physique a démontré que rien n’est exclusivement mécanique et qu’il est impossible de déterminer le cours des événements (elle peut les déterminer seulement à court terme). Tout est indéterminé, que cela soit au niveau quantique (celui des atomes et des particules sub-atomiques qui constituent la matière), ou au niveau macroscopique (ce qui est observable à l’œil nu) ;

2) Nous maintient en vie : la biologie a mis en évidence que les systèmes vivants savent se maintenir en vie et même se débarrasser de leur désordre interne. C’est le principe de production d’entropie maximale qui est encore totalement inexpliqué par la science ;

3) Survie après la mort : la physique a apporté la preuve que la conscience est de nature vibratoire à l’échelle quantique. Elle est considérée comme une source d’informations située en dehors de l’espace et du temps (le monde physique dans lequel nous vivons) qui se conserve indéfiniment. P. Guillemant reprend la théorie de la réduction objective élaborée, à partir des années 1990, par le mathématicien et physicien Roger Penrose et l’anesthésiste et psychologue Stuart Hameroff de l’université d’Arizona aux Etats-Unis.

4) Immatérielle : la physique a prouvé que le vide, qui est immatériel par définition, est plein d’énergie, en quantité bien plus importante que celle de notre réalité objective. De plus, la matière telle qu’on la perçoit n’existe pas réellement ; elle n’est, en finalité, que vibrations.

Le modèle de la conscience de P. Guillemant

L’élément déclencheur de son parcours a été la lecture du livre Dialogues avec l’Ange de Gitta Mallasz1. Ses recherches, aussi bien sur le plan scientifique que spirituel l’ont amené à approfondir la question de la nature de la conscience et à proposer dans son livre La physique de la conscience un modèle de conscience composé de quatre « étages » (ou niveaux vibratoires). Dans son modèle, l’âme constitue les niveaux deux et trois, et servirait d’interface entre le premier, l’esprit et le quatrième, l’anima. La connexion entre les « étages » s’opérerait par deux moyens : premièrement dans notre cerveau il existe une sorte de câblage qui nous relie directement à un champ d’énergies incommensurable. Ce champ modèle en permanence notre réalité collective (qui ne serait qu’une partie infime de ce champ) dans lequel chaque conscience viendrait puiser une partie cohérente avec le tout. Deuxièmement nous disposons tous d’une sorte de GPS qui nous permet de recevoir des informations issues de l’Esprit.

Mais comment P. Guillemant définit et comprend la conscience ?

Comme il est impossible de résumer ses propos en quelques lignes, nous donnerons seulement quelques éléments de son argumentation qui nous semblent significatifs. D’abord il insiste sur le fait qu’il faut considérer la conscience comme « première » puisqu’il n’y a pas de réalité objectivable sans conscience et que si l’on enlève toutes les consciences de l’univers, il ne peut même plus y avoir d’univers ! En effet toute portion de la réalité, aussi infime soit-elle, passe nécessairement par une conscience qui en est informée.

Dans un autre livre Le Pic de l’Esprit, il explique que la conscience est vivante, mais qu’il est impossible au niveau humain ordinaire de le percevoir, que l’amour est l’énergie fondamentale de l’univers, comme la lumière, cette énergie se divisant en de multiples consciences pour faire évoluer son œuvre. Cette énergie nous permet d’évoluer vers le niveau de conscience le plus élevé, car elle donne accès à la connaissance universelle et ouvre les portes de l’esprit.

Question : Avez-vous des informations selon lesquelles l’existence de l’âme serait prouvée par la science ?
Benjamin Creme : Le Maître Djwhal Khul, qui a transmis les enseignements d’Alice Bailey, a déclaré que le privilège de présenter au monde les preuves scientifiques de l’existence de l’âme pourrait venir d’un scientifique français. Ce n’était pas tout à fait certain, mais la preuve sera apportée.

 

Les quatre niveaux de la conscience

1) Le niveau de l’Esprit (qu’il nomme aussi Maître ou Ange) : c’est un système d’information hors espace-temps qui nous donne la possibilité de modifier l’espace-temps (la réalité physique dans laquelle nous vivons), par l’intermédiaire de l’âme. C’est « la Source d’informations / le satellite qui informe le GPS ». Il comporte trois dimensions : l’esprit lui-même (ou libre arbitre, c’est-à-dire l’évolution spirituelle), le mental supérieur (ou connaissance), et l’émotionnel supérieur (ou amour). Il est la volonté de créer en ce qu’il représente la conscience originelle. « Ces trois états sont indissociables l’un de l’autre. »

2) L’âme avec ses deux niveaux vibratoires : c’est le véhicule immatériel de la conscience (le véhicule matériel étant le corps/cerveau). Ces deux niveaux sont :
Le supérieur : le soi / « le conducteur et son GPS » qui inclut le soi lui-même, le mental supérieur et l’émotionnel supérieur.
L’inférieur : le moi / « le moteur du véhicule », qui permet de modifier notre chemin de vie tracé dès notre naissance. Le moi est responsable de notre conscience dans le présent tout au long de notre vie. Cette partie inclut le moi lui-même, le mental inférieur et l’émotionnel inférieur. Ces trois dimensions permettent de répondre aux sollicitations du soi. La connexion entre le moi et le soi (qui est synonyme de déconditionnement) se produit par le biais de trois attitudes mentales : le détachement (qui conduit à la joie intérieure ou amour/don de soi), le lâcher-prise (qui conduit à l’intuition) et la confiance (qui conduit à la foi qui est le contraire de la croyance, car elle n’a pas besoin de raisons pour s’installer, mais d’une confiance profonde et irraisonnée).

3) Le niveau de l’anima : partie organique et cérébrale de la conscience produite, de manière automatique, par le corps/cerveau. C’est la conscience mécanique / le véhicule (on peut considérer le cerveau comme le tableau de bord du véhicule). Il comprend l’anima lui-même, le mental inférieur et l’émotionnel inférieur. Tiré par son anima, à un stade de développement primaire l’individu n’est qu’un robot humain sous l’emprise de son ego qui s’exprime dans ses multiples facettes : le chef, le tyran, la victime, le protecteur, etc.
On notera que même si P. Guillemant ne fait jamais référence à l’ésotérisme dans ses ouvrages, son modèle de conscience comporte de fortes similitudes avec les Enseignements de la sagesse éternelle.

L’âme, pont entre science et spiritualité

P. Guillemant indique, à juste titre, que la science s’apparente généralement à une religion matérialiste qui transforme l’homme en machine biologique et conduit au transhumanisme. Dans La physique de la conscience, il écrit que son modèle de l’âme permettrait de comprendre la matière et l’énergie noires, et à la physique de retrouver tout son potentiel explicatif et sa crédibilité. Elle pourrait enfin commencer à comprendre tous les phénomènes qu’elle rejette habituellement comme s’ils n’existaient pas : l’évolution dirigée des espèces, les synchronicités, les expériences de mort imminente, l’effet placebo, les guérisons spontanées, le chamanisme, les phénomènes parapsychologiques, le phénomène des ovnis, etc. Enfin son modèle permettrait également d’établir un pont entre la science et la spiritualité qui sont, comme il est révélé dans Dialogues avec l’Ange : « Un, comme la mélodie et le rythme, inséparables. »

En ce qui concerne la preuve scientifique de l’existence de l’âme voici ce qu’envisage P. Guillemant dans son dernier livre Le grand virage de l’humanité : « L’âme devrait donc bien devenir, un jour, un objet de science, lorsqu’on aura, par exemple, réussi à fabriquer des instruments de mesure ou de détection des champs quantiques, voire quanto-gravitationnels (vibrations ou fluctuation de l’espace à un niveau infiniment petit) dont elle est composée, ou des champs magnétiques ou électromagnétiques qui pourraient éventuellement en dériver directement. Venons-en maintenant à la question de savoir si l’on peut relier cette définition de l’âme à la cosmologie. Si l’âme existe et que tout l’univers est animé à toutes les échelles par la conscience, alors nous devrions pouvoir « retrouver » la fonction néguentropique (soit toujours plus d’ordre) essentielle de l’âme aux échelles les plus grandes, sans quoi le désordre (soit l’entropie) finirait par régner aux plus petites échelles, ce qui n’est manifestement pas le cas. Autrement dit et pour faire simple, adoptons l’hypothèse que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »

Références : YouTube : en français : L’existence de l’âme expliquée par la science ; L’âme et la science ; Le physicien Philippe Guillemant nous explique tout sur la spiritualité. Livres : La physique de la conscience, Ed. Guy Tredaniel, 2019 ; Le Pic de l’Esprit Ed. Guy Tredaniel, 2017 ; La route du temps, Ed. Le Temps Présent, 2014. Sites internet : guillemant.net ; doublecause.net (Le pont entre la science et la spiritualité).

1 – Voir les articles de Chantal Piganeau (PI, février 2020) et de Betsy Whitfill (PI, février 2005).

 

Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Des signes dans le ciel [sommaire]

 

credit : mufon
Etats-Unis – Le 31 juillet 2021, à Philadelphie (Pennsylvanie), un témoin a filmé un objet aérien brillant en forme d’anneau, émergeant d’une rangée de nuages. « Je n’ai jamais rien vu de semblable », raconte-t-il. (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – Tôt le matin du 26 août 2021, à St George (Utah), un témoin a filmé plusieurs objets aériens brillants qui changeaient de couleur et clignotaient, se déplaçant en positions aléatoires. Le témoin précise qu’ils étaient vraiment haut dans le ciel, mais qu’ensuite ils s’approchèrent très près. (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – Le 13 juillet 2021, un téléspectateur regardant le bulletin d’informations parlant d’un incendie à Issaquah (Washington), a remarqué plusieurs objets aériens brillants semblant planer dans le ciel enfumé au-dessus de l’incendie. Selon le téléspectateur : « A la fin, trois lumières se sont mises à clignoter et l’une d’elles émit une rapide teinte bleue avant de s’éteindre. » (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – La nuit du 10 août 2021, à Dulce (Nouveau Mexique), un témoin a photographié plusieurs objets aériens brillants planant au-dessus d’un incendie de colline. (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Royaume-Uni – Dans l’après-midi du 17 juillet 2021, dans le quartier de Brixton, à Londres, un témoin a pris une vidéo d’objets aériens lumineux qui changeaient de position au-dessus de la ville. « Profitez d’une vraie preuve pour une fois », a déclaré le témoin. (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – Tôt le matin du 17 août 2021, un habitant de Trenton (New Jersey), fut réveillé par le chien de la famille jappant avec excitation devant la porte d’entrée. Le propriétaire pensa qu’un voleur avait essayé d’entrer, aussi vérifia-t-il l’enregistrement de la caméra de sécurité. « Je n’en crus pas mes yeux », raconte-t-il. L’enregistrement montre un objet brillant en forme d’étoile apparaissant puis descendant et remontant rapidement. (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – La nuit du 23 juin 2021, à Portland (Oregon), des témoins ont photographié trois objets aériens colorés et brillants volant à basse altitude. Ils racontent : « Ils planèrent pendant dix minutes environ. Un par un ils s’éloignèrent dans différentes directions, à cinq minutes d’intervalle. » (Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – Tard dans la soirée du 12 août 2021, à Trenton (New Jersey), un témoin a filmé trois immenses sphères aériennes brillantes qui planaient au-dessus de la ville. « Je n’ai pas pu m’empêcher d’enregistrer ce qui se passait », raconte-t-il. (Source : mufon.com)

 

 

Australie – Le 7 septembre 2021, L. H. a remarqué pour la première fois une croix de lumière. Ses deux chats l’on alertée vers 3 h du matin. Elle a suivi les chats dans la salle de bain et y découvrit ces croix lumineuses. Lorsqu’elle regarde les croix, L. ressent un sentiment de paix et d’émerveillement. Elle pense qu’il s’agit de la réponse à sa prière pour savoir si le traitement qu’elle va recevoir convient. (Photo envoyée par A. P. avec l’autorisation de L. H, Melbourne, Australie).

 

Royaume-Uni – La nuit du 9 août 2021, le YouTubeur MysterEon a filmé un vaisseau spatial silencieux, plein de lumières, planant à basse altitude près de la ville balnéaire de Southport. (Source : YouTube : MysterEon)
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 398 d’octobre 2021]

Brésil – La nuit du 8 août 2021, dans le district Mooca de São Paulo un témoin a filmé un objet aérien brillant qui volait lentement, puis se mit à planer et à libérer des orbes lumineux. (Source : YouTube : Diego Santos)
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 398 d’octobre 2021

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

Antidote à l’aliénation [sommaire]

Interview de Jeremy Lent par Felicity Eliot,

Jeremy Lent est écrivain, conférencier et fondateur de l’Institut de liologie, à but non lucratif. Son livre The Web of Meaning (Au confluent des approches, non traduit) a été présenté dans le numéro de juin de notre revue. Felicity Eliot a interviewé Jeremy Lent pour Partage international.

Partage international : En pensant à votre livre, je me suis demandée quel commentaire je pourrais faire si on me posait la question. J’ai abouti à ce qui suit et je me demande ce que vous en pensez : Le dernier livre de Jeremy Lent : The Web of Meaning est un antidote à l’aliénation.
Jeremy Lent : C’est une excellente façon de le décrire. Le thème essentiel du livre est d’exposer en quoi la séparation est au centre de notre vision moderne du monde. Il montre que c’est non seulement dangereux et mauvais pour l’expérience humaine et la direction de notre civilisation, mais que c’est aussi tout simplement faux. Il existe une autre vision du monde – celle de l’interrelation, que soulignent la science moderne ainsi que les cultures traditionnelles du monde entier. C’est une vision qui nous offre une voie à suivre incroyablement positive, à la fois pour soi-même en tant qu’individus et pour toute notre espèce dans notre relation avec la Terre.

PI. Vous qualifiez de dangereuse l’actuelle vision prédominante de la réalité. Pourriez-vous expliquer en quoi ?
JL. D’une manière des plus évidentes, celle-ci conduit notre civilisation à cet incroyable déséquilibre avec la Terre vivante dont nous faisons partie. Nous avons tous connaissance de la dégradation du climat et des terribles dangers que cette situation pose pour ce siècle. Nous sommes la cause de toute cette dévastation écologique. Si nous n’inversons pas cette tendance, cela conduira d’une manière ou d’une autre à un effondrement de notre civilisation, et tout aussi important, voire plus, à un effondrement d’une grande partie de la richesse et de la diversité de la vie sur cette planète. Le danger encouru a atteint un niveau sans précédent.
Mais cette vision nous cause aussi du tort individuellement, car elle nous prive de notre sentiment de bien-être. Notre culture de la consommation est conçue pour nous rendre malheureux dans notre vie et nous éloigner d’un accès au bien-être à long terme.

PI. La publicité, le mécanisme du consumérisme, c’est tellement malin. Un aspect en est le discours publicitaire qui dit : « Vous savez que vous le voulez, vous savez que vous en avez besoin et vous devriez l’avoir parce que vous le valez bien. » La valeur d’une vie humaine est liée à cette idée de la manière la plus insidieuse, et les gens « marchent », si je peux utiliser cette expression.
JL. C’est tout à fait vrai, et j’aborde cela en détail dans un chapitre traitant de la culture d’un véritable bien-être intégré. Une fois que nous regardons ce que le bien-être signifie vraiment, nous voyons que notre société de consommation est conçue précisément pour perturber cela. Et ce qui est encore plus insidieux, c’est qu’il existe certaines caractéristiques humaines fondamentales que nous avons développées au cours de millions d’années, en vivant en groupe. Nous avons développé de puissantes émotions morales – des choses comme le désir d’être estimé par ceux qui nous entourent, de ne pas être exclu, d’avoir le sentiment d’être digne. Mais ce que les stratèges publicitaires ont fait, c’est analyser ces désirs et les manipuler afin de perturber tout sentiment que nous avons du bien-être de la communauté – afin que la valeur soit acquise en achetant les biens dont nous avons soi-disant besoin. Et pas seulement sur le plan émotionnel ; ils font la même chose avec nos besoins physiologiques en utilisant notre désir biologique de sucreries ou de graisses. Il existe maintenant des algorithmes sophistiqués pour manipuler ces différents éléments de notre nature, juste pour gagner de l’argent – nous transformant essentiellement en zombies consommateurs.

PI. Exactement ! Et cela m’amène à la structure de votre livre, qui est fascinant en soi. Peut-être devrions-nous commencer là où vous commencez, avec « Qui suis-je ? » puisque nous parlons de nos identités manipulées.
JL. Le livre est en fait structuré autour de quelques grandes questions : « Qui suis-je ? Où suis-je ? Que suis-je ? Comment devrais-je vivre ? Pourquoi j’existe ? » Dans chaque cas, en regardant les réponses modernes courantes à ces questions, nous voyons qu’elles sont scientifiquement fausses et nuisibles. Ensuite, le livre explore la possibilité de différentes réponses à ces questions.
Alors quand on examine le « Qui suis-je ?» le meilleur endroit pour commencer est ce que notre vision du monde moderne nous affirme. Elle commence et se termine en réalité par la célèbre phrase de Descartes : « Je pense, donc je suis. » Ce que Descartes, et beaucoup depuis, ont dit, c’est que je suis cette capacité de réflexion, cette partie de mon cerveau qui est capable de conceptualiser, cette partie que nous pourrions tester dans les tests de QI. C’est ma véritable identité. Cette partie de « je » est logée dans ce corps, qui est une machine, simplement là pour soutenir la partie pensante de moi.
Bien sûr, si c’est le cas, puisque les animaux ne peuvent pas penser de manière symbolique comme nous le faisons, cela montre simplement qu’ils n’ont pas vraiment d’existence. Ils ne sont là que comme ressources matérielles à exploiter. C’est vraiment une identité où nous sommes séparés de notre propre existence incarnée et totalement séparés du monde naturel. Cela suppose que tout n’existe que pour nous – nous sommes la seule vraie existence. Pourtant, la biologie moderne a montré que cela était fondamentalement faux.
Nous sommes cette partie dont parlait Descartes, mais nous sommes aussi notre « conscience animée ». Nous sommes une existence animée, que nous partageons avec toute la vie.

PI. Utilisez-vous « animé » pour signifier conscience, perception ?
JL. Oui, une sensibilité, qui est présente dans tous les êtres vivants. La biologie moderne a montré que cette sensibilité est à bien des égards bien plus intelligente, bien plus profonde et plus complexe que l’intelligence conceptuelle dont nous pouvons être fiers, mais qui n’est qu’un aspect de nous. C’est un peu comme voir la pointe de l’iceberg et ne pas tenir compte de la vaste intelligence invisible qui est également là.
Les biologistes montrent que l’intelligence n’est pas seulement réservée à certains animaux, mais que même les arbres ont une sensibilité. Ils ont environ 30 ou 40 sens différents – plus que nous – et ils les intègrent tous et prennent des décisions à chaque instant en fonction de ces sens. Ils communiquent entre eux dans une sorte de World Wide Web – communiquant en tant que communauté, partageant des ressources, partageant des renseignements. Et il n’y a pas que les arbres. Les biologistes cellulaires ont découvert que chaque minuscule cellule microscopique (nous en avons quelque 40 000 milliards dans notre corps) possède des dizaines de canaux à travers lesquels elle surveille son environnement, décide quoi prélever, quoi rejeter, s’organise de manière complexe, travaille avec la communauté des cellules qui l’entourent pour décider quoi faire. C’est une intelligence présente dans toute la nature, et que nous partageons avec elle.
Une fois que nous reconnaissons ces deux parties de nous-mêmes – l’intelligence animée et l’intelligence conceptuelle – et reconnaissons que ce que nous sommes est une intelligence corps-esprit intégrée, alors nous pouvons commencer à mener une vie plus intégrée.

PI. Et cela nous amène à la question suivante que vous traitez, qui est : « Où suis-je ? »
JL. Le meilleur endroit pour commencer est de considérer ce que nous tenons pour acquis : que nous vivons dans un univers déconnecté. Au cours des cent dernières années, la science moderne a fait un excellent travail d’analyse, de décomposition des choses en particules plus petites afin de les comprendre. C’est du réductionnisme – tout réduire autant que possible. Je n’ai rien contre le réductionnisme, mais les gens prennent cela pour une explication de l’univers en entier : ainsi vivrait-on dans un univers déconnecté, qu’on pourrait comprendre en observant les parties séparées. La science moderne rejette cette notion. La science des systèmes, la science de la complexité, la biologie des systèmes et même la théorie des réseaux sont toutes des sciences qui étudient la connexion entre les choses. Elles ont montré que les connexions entre les choses sont souvent beaucoup plus importantes pour la compréhension que les choses elles-mêmes.
Le concept chinois de Li est venu d’une école de penseurs néo-confucéens qui a introduit dans le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme, une manière intégrée de comprendre l’univers. Ils considéraient l’univers comme étant composé de Chi, que nous pouvons considérer comme de l’énergie et de la matière, et du Li comme les principes par lesquels toute cette énergie et cette matière se connectent pour former tout ce que nous expérimentons. De même, les scientifiques étudient aujourd’hui les principes par lesquels toutes les choses s’auto-organisent pour créer la vie et l’univers entier. Ces principes d’auto-organisation sont essentiels pour comprendre tout système complexe, y compris nous-mêmes, notre société ou la vie en général.
Alors, « où nous sommes ? » Dans un univers complexe et connecté, et nous vivons selon les mêmes principes que tout le reste. La complexité de la vie qui a évolué au cours de milliards d’années et les grands sauts dans cette complexité que montre la biologie moderne, ont tous été des sauts provenant de différents organismes apprenant à mieux coopérer – apprenant qu’en partageant leurs compétences et leurs capacités, ils pourraient développer des relations mutuelles bénéfiques, des symbioses, fondement de la riche diversité du vivant.

PI. Je pense que les gens commencent à voir que tout a sa place, son sens et son but, que tout s’imbrique et que tout est nécessaire. Malheureusement, nous le voyons aussi à travers la destruction que nous avons causée au monde naturel. Nous voyons ce qui se passe lorsque nous détruisons un petit maillon de la chaîne. Mais maintenant que nous savons quelque chose sur qui nous sommes, ce que nous sommes et où nous sommes, cela soulève une immense question – que vous avez posée. Si la vie est organisée en elle-même et à partir d’elle-même, alors « Comment devrais-je être ? Comment devrais-je vivre ? » De nombreux penseurs comme vous disent :
« C’est le moment charnière. Nous devons prendre un virage ; nous devons changer. Nous devons saisir l’opportunité. » Alors, comment devrions-nous vivre ?
JL. Il n’a presque jamais été aussi important pour nous tous de poser cette question. Encore une fois, la culture dominante nous dit que nous devrions exploiter le monde naturel au maximum. En tant qu’individus séparés, nous devrions tout faire pour rechercher notre propre bonheur et notre liberté au détriment de tout le reste. Ensuite, comme par magie, en agissant ainsi, nous créerions une société plus efficace, et tout le monde y gagnerait.

PI. Vous voyez comment ce mythe prédominant profite au capitalisme, n’est-ce pas ? Ces idées s’imbriquent parfaitement les unes dans les autres.
JL. Exactement. En fait, ce n’est pas un hasard. Elles s’imbriquent parce qu’elles se forment à partir des mêmes racines ontologiques. Certains des éléments clés de la vision du monde qui anime nos valeurs aujourd’hui, notre économie, notre culture mondiale sont venus de la révolution scientifique qui a tout transformé depuis le XVIIsiècle. Regardez le capitalisme, le colonialisme, quand quelques pays européens ont dominé le monde à leur profit. Même le racisme, la suprématie blanche ont tous commencé au même endroit en Europe vers le XVIIsiècle. Ils viennent tous de la même compréhension fondamentale que l’extraction, l’exploitation sont non seulement acceptables à pratiquer, mais sont ce qu’il faut faire.
Y a-t-il une autre façon de vivre ? Je crois – et je transmets simplement ce que tant de grandes traditions de sagesse nous montrent – qu’il existe une autre voie. Elle est basée sur la reconnaissance de notre profonde interrelation. Une fois que nous réalisons que nous sommes la vie, que nous faisons partie de cette grande sensibilité animée tout autour de nous, alors nous devons reconnaître qu’une grande partie de ce que nous faisons est basée sur la présomption de la suprématie humaine. Pas seulement la suprématie blanche, qui est à la base du racisme, mais la notion que toute la nature n’existe que pour nous. Aujourd’hui encore, des gens plus éclairés pensent toujours de manière traditionnelle et proposent des choses comme : « Nous devons être plus durables afin que nous puissions utiliser la nature d’une manière qui nous permette d’être prospère pendant bien plus longtemps que quelques générations. » C’est mieux que de détruire la Terre, mais cela ne suffit toujours pas pour comprendre notre « moi écologique », comme l’appelait Arne Naess. Selon les mots d’Albert Schweitzer : « Je suis la Vie qui veut vivre au milieu de la Vie qui veut vivre. » Il poursuit en disant : « Je ne peux donc qu’avoir du respect pour toute la Vie. » Lorsque nous accédons à cette compréhension du « nous sommes tous la vie », cela change totalement la façon dont nous nous relions à tout.
Certaines personnes regardent le monde et pensent qu’il y a quelque chose d’intrinsèquement mauvais chez les hommes, que nous sommes un cancer sur terre. Non. Ce qui est un cancer dans la société, c’est la vision du monde de l’exploitation capitaliste qui est devenue si dominante. La vérité est que nous sommes naturellement attirés par la recherche de moyens de vivre dans une relation symbiotique avec la Terre. C’est ce que les cultures indigènes ont toujours fait et ce que des traditions comme le bouddhisme et le taoïsme nous indiquent.

PI. Comme vous le savez, j’ai comme bagage ce que nous appelons les Enseignements de la Sagesse éternelle. Un de ses principes fondamentaux est que la séparation est une irréalité. Ce n’est pas une réalité scientifique, philosophique ou biologique. Cela n’existe pas et les gens commencent à en faire l’expérience. J’ai commencé par dire que vous êtes l’antidote à l’aliénation, et beaucoup d’entre nous souffrent exactement de cela – l’aliénation de la nature, des uns des autres, et nous devons maintenant trouver la bonne façon de nous relier à la vie, et trouver notre place.
JL. En effet. Et ce qui peut nous donner de l’espoir, c’est qu’il existe des voies connues pour le faire. Les traditions autochtones du monde entier (avant le colonialisme) ont trouvé des moyens de se relier au monde naturel qui étaient une symbiose mutuellement bénéfique entre les humains et le reste de la nature. Une version moderne est la permaculture, inspirée des connaissances traditionnelles anciennes, mais appliquant les connaissances et les techniques modernes afin que nous travaillions avec la nature, sans la combattre ou la dominer. Cela crée les conditions pour que les humains s’épanouissent avec l’écologie dans laquelle nous sommes intégrés.

PI. Et donc nous arrivons à la grande question « Pourquoi j’existe ? »
JL. Pour moi, c’est la question ultime. Toutes les autres questions y conduisent. Si nous en revenons à la vision moderne, c’est plutôt triste. Des scientifiques réductionnistes comme le physicien Steven Weinberg, lauréat du prix Nobel, déclarent : « Plus nous en savons sur l’univers, plus il semble sans but. » Richard Dawkins et d’autres, abondent : « Eh bien, c’est comme ça. Vous avez le choix : si vous voulez croire à des idées fantaisistes – Dieu, esprit, d’autres dimensions – allez-y si cela vous fait vous sentir mieux, mais vous devez savoir que tout cela n’est qu’une invention. C’est la réalité ; il faut juste vivre avec. » On nous martèle que ce désespoir existentiel est la réalité. Mais si nous voyons le monde comme ce lieu d’interdépendance profonde, alors nous pouvons voir le sens de nos vies qui en découle. Nous apprenons que le sens lui-même est fonction de la connexité. C’est quelque chose que nous, en tant qu’êtres sensibles, incarnons dans l’univers à travers la façon dont nous nous y adaptons. Le sens est latent partout autour de nous. Nous avons le choix ; nous pouvons fermer les yeux, être engourdis ou nous pouvons accorder notre esprit à cette signification intrinsèque et latente qui se trouve dans l’univers, une fois que nous choisissons de nous connecter avec lui.

[Jeremy Lent, The Web of Meaning – Intégrer la science et la sagesse traditionnelle pour trouver notre place dans l’univers. Profile Books, Londres, juin 2021. Non traduit.]

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Changer le système alimentaire mondial [sommaire]

Une allocution de Jeffrey Sachs

par Jeffrey D. Sachs,

Le sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires, qui s’est tenu le 23 septembre 2021 pendant l’Assemblée générale des Nations unies, prépare la transformation des systèmes alimentaires mondiaux afin d’atteindre d’ici 2030 les Objectifs de développement durable (ODD). Lors d’une réunion préparatoire qui s’est tenue à Rome fin juillet, l’économiste américain Jeffrey Sachs a prononcé un discours qui en a stupéfié certains et réjoui d’autres. Partage international a obtenu son aimable autorisation de reproduire ce discours.

« Ce que nous avons entendu de la part des intervenants, c’est comment le système alimentaire mondial fonctionne actuellement. Je tiens à souligner qu’il existe bel et bien un système alimentaire mondial. Il est basé sur de grandes entreprises multinationales, des profits privés et très peu de transferts internationaux pour aider les populations pauvres (parfois aucun transfert du tout). Il est basé sur l’extrême irresponsabilité des pays puissants en matière d’environnement. Et il est basé sur un déni radical des droits économiques des pauvres, comme nous venons de l’entendre […].

Nous venons d’entendre le ministre de la République démocratique du Congo. Beaucoup accusent la RDC et d’autres pays pauvres d’être responsables de leur pauvreté. Pourtant, nous ne semblons pas nous souvenir, ou ne voulons pas nous souvenir, que vers 1870, le roi Léopold de Belgique a installé une colonie d’esclaves au Congo qui a duré environ quarante ans ; puis que le gouvernement belge a géré cette colonie pendant cinquante années supplémentaires. Et qu’en 1961, après l’indépendance de la RDC, la CIA a assassiné son premier dirigeant populaire, Patrice Lumumba, et installé à sa place Mobutu Sese Seko, un dictateur qui sera soutenu par les Etats-Unis, pendant la trentaine d’années suivante. Et enfin, ces dernières années, Glencore et d’autres sociétés multinationales ont pillé le cobalt de la RDC en s’exonérant du versement de justes redevances et taxes.

Un nouveau système fondé sur la dignité humaine

Nous ne réfléchissons tout simplement pas à l’histoire réelle de la RDC et des pays pauvres en lutte contre la pauvreté. Nous montrons ces pays du doigt en leur demandant : « Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Pourquoi ne vous gouvernez-vous pas correctement ? »

Oui, nous avons un système alimentaire mondial, mais il faut en changer. Nous ne pouvons pas confier le système alimentaire mondial au secteur privé comme nous le faisons depuis environ cent ans, pas au secteur privé seul, mais au secteur privé soutenu par l’armée américaine pour défendre ses entreprises.

Nous venons d’entendre le ministre du Honduras. Rappelons que dans la réalité la United Fruit Company a dirigé son pays pendant longtemps. L’avocat de la United Fruit était le secrétaire d’Etat américain John Foster Dulles, dont le frère, Allen Dulles, était chef de la CIA. Au nom de la United Fruit Company, les deux frères Dulles ont conspiré pour renverser le président Jacobo Árbenz du Guatemala, voisin du Honduras, afin de stopper les réformes agraires qu’il tentait de mettre en œuvre.

Donc, oui, nous avons un système alimentaire mondial, mais il faut le changer. Le nouveau système doit se fonder sur le principe de la dignité humaine universelle énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), sur le principe de la souveraineté nationale stipulée dans la Charte des Nations unies, et sur les droits économiques définis par la Déclaration universelle et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Dans la DUDH, tous les gouvernements ont convenu que la protection sociale est un droit humain, pas seulement une « bonne chose » ou une chose agréable, mais un droit humain fondamental. C’était il y a soixante-treize ans.

La promesse de notre génération

Les ODD constituent la promesse de notre génération d’honorer la DUDH. Pourtant, je viens d’un pays qui non seulement ne se préoccupe pas des pauvres du monde, mais qui ne se préoccupe même pas de ses propres pauvres. Un Américain sur sept a faim en ce moment. […]

Nous vivons dans un monde vraiment dur. Le secteur privé ne va pas résoudre ce problème. Je suis désolé de dire cela à tous les dirigeants du secteur privé ici présents. La clé pour le secteur privé est simplement la suivante : comportez-vous bien, payez vos impôts et suivez les règles. C’est ce que les entreprises devraient faire.

Voici maintenant ce que les gouvernements devraient faire :

Premièrement, le G20 devrait devenir le G21 en invitant l’Union africaine à devenir le 21e membre. L’Union européenne est membre du G20. Inviter l’Union africaine ajouterait 1,4 milliard de personnes autour de la table du G20.

Deuxièmement, nous devons augmenter de manière significative le financement du développement. Selon le FMI, les pays riches ont emprunté et dépensé quelque 17 000 milliards de dollars en réponse à la pandémie de Covid-19. Les pays pauvres ont dépensé moins de 2 000 milliards. Les pays riches peuvent emprunter sur les marchés des capitaux à des taux d’intérêt proches de zéro (voire négatifs pour certains pays d’Europe). Pourtant, les pays pauvres doivent payer des taux d’intérêt nominaux de 5 à 10 %, et beaucoup n’ont pas du tout accès aux emprunts sur les marchés.

La Covid-19 a mis en évidence la monstrueuse inégalité d’accès au financement par les marchés à laquelle sont confrontés les pays pauvres. Le gouvernement américain a dépensé environ 7 000 milliards de dollars pour la réponse d’urgence à la Covid-19, sans pratiquement rien prévoir pour le reste du monde. Il n’a apparemment pas traversé l’esprit du Congrès américain d’inclure ne serait-ce que quelques miettes pour les plus pauvres des pauvres du monde.

La nécessité d’augmenter considérablement le financement du développement est le message que nous aurions dû entendre de la part de la Banque mondiale. Nous ne l’avons pas entendu. Ni projet ni solution de financement de la part de la Banque mondiale.

Les besoins financiers des pays en développement au cours de la prochaine décennie se chiffrent en milliers de milliards de dollars. Après tout, la production économique mondiale avoisine actuellement les 100 000 milliards de dollars par an. Mais nous n’aimons pas parler des besoins financiers des pays pauvres. Pourtant, il faut augmenter massivement le financement du développement de ces pays, et ce à des taux d’intérêt proches de zéro comme ceux payés par les pays riches. Avec des flux financiers adéquats vers les pays pauvres, à des conditions adéquates, nous pourrions arriver à quelque chose, y compris atteindre les ODD. […]

L’un des principaux résultats du Sommet des Nations unies sur le système alimentaire sera la mise en place de « parcours nationaux du système alimentaire ». Ces parcours sont une excellente idée, mais ils vont nécessiter un financement. Vous voulez améliorer l’accès à l’électricité ? Il faudra la financer. Vous voulez favoriser l’accès aux services numériques ? Cet accès devra être financé. Vous voulez garantir l’accès à l’eau potable et à l’irrigation ? Il faudra le financer. Nous devons établir un lien entre les ODD – notamment l’accès universel à une alimentation saine, à l’eau potable, à l’énergie verte, etc. – et les financements nécessaires.

Le FMI a récemment réalisé d’excellentes études montrant que les Pays en développement à faible revenu sont confrontés à un déficit de financement des ODD de l’ordre de 400 à 500 milliards de dollars par an. Mais personne n’a encore proposé de solution. Ce ne serait pas si difficile, car 500 milliards de dollars par an n’est pas un montant élevé. C’est à peine 0,5 % de la production mondiale annuelle. Si nous nous préoccupions vraiment de trouver des réponses, nous ne verrions pas le G7 promettre de consacrer trois milliards de dollars à l’éducation, alors que l’Unesco a démontré que le besoin était au minimum de 30 milliards de dollars par an. Mais les gouvernements des pays riches n’aiment pas regarder en face la réalité des besoins. Ils préfèrent cocher la case symbolique indiquant qu’ils ont donné un certain montant pour l’éducation, même si ce n’est qu’un dixième de ce qui est réellement nécessaire. Il faut un financement effectif, du bon ordre de grandeur, pour accompagner le système alimentaire national.

Troisièmement, nous avons besoin des Nations unies en tant qu’institution centrale de notre monde. La seule façon de créer un monde pacifique et civilisé est d’avoir des Nations unies fortes. Il est absurde que le budget de base de l’Onu ne soit que de trois milliards de dollars par an, alors que le budget de la ville de New York avoisine les 100 milliards de dollars. Nous sous-finançons chroniquement le système de l’Onu et nous demandons ensuite : « Pourquoi les choses ne fonctionnent-elles pas bien ? »

Les riches thésaurisent tout et de plus en plus. Les milliardaires qui veulent aller dans l’espace pourraient au moins laisser leur argent sur Terre pour y résoudre les problèmes. On estime aujourd’hui à 2 775 le nombre de milliardaires dont le patrimoine cumulé atteint 13 100 milliards de dollars. Je sais de source sûre qu’il ne faut pas plus d’un milliard pour vivre confortablement. Même si chaque milliardaire gardait un milliard de dollars, il resterait environ 10 000 milliards de dollars pour mettre un terme à la faim, la pauvreté et la destruction de l’environnement. Nous devrions taxer l’immense richesse en augmentation rapide des milliardaires pour participer au financement d’un monde civilisé. »

Pour plus d’informations : www.jeffsachs.org

Source : Publié avec l’aimable permission de l’auteur

Moyen-Orient : la paix est possible [sommaire]

Pour la plupart des observateurs, la paix au Moyen-Orient semble irréalisable, mais l’Organisation du Traité du Moyen-Orient (METO) adopte le point de vue opposé, en considérant la paix comme réalisable – une fois que toutes les armes de destruction massive (ADM) auront été éradiquées de la région.

Fondée en 2017 par une coalition de militants et de professionnels issus de la société civile, et partant du point de vue que les perspectives de vivre sans ADM sont plus nombreuses que les obstacles, METO peut se targuer d’avoir réussi à réunir 24 pays autour de la table, y compris des pays qui ne sont pas géographiquement au Moyen-Orient. Grâce à cette approche diplomatique et inclusive, basée sur les traités, il a maintenant atteint un niveau de progrès considérable vers la ratification.

Lorsque l’on examine le statut des six traités sur les armes nucléaires, chimiques et biologiques, il est important de comprendre la différence entre la signature et la ratification. Ce n’est que la deuxième étape, la ratification, qui signifie le consentement d’un Etat à être lié par un traité. A ce jour, tous les pays, à l’exception d’Israël, ont signé et ratifié le traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Israël est, en fait, le seul Etat qui n’a ratifié aucun des traités. Il a seulement signé le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires et la Convention sur les armes chimiques. La plupart des autres pays ont ratifié ces deux traités ainsi que la Convention sur les armes biologiques.

Le traité sur l’interdiction effective des armes nucléaires reste un grand chantier, puisque seule la Libye l’a signé et la Palestine l’a ratifié. Mais METO continue d’œuvrer positivement pour une zone exempte d’ADM au Moyen-Orient en « fournissant aux gouvernements une voie tangible et réaliste grâce à des campagnes de sensibilisation du public, des programmes éducatifs et la création de partenariats avec une large coalition d’organisations de la société civile. »

Source : https://www.wmd-free.me

La pensée (1) [sommaire]

par Aart Jurriaanse,

L’homme entre aujourd’hui dans une ère nouvelle, une ère où le mental va jouer un rôle prépondérant, une ère où les désirs et les émotions de l’homme seront remplacés par des considérations intellectuelles, et où les relations humaines s’amélioreront sur la base d’une compréhension mutuelle affectueuse. Le pouvoir de la pensée deviendra le principe directeur des activités de l’homme, contrairement au passé où les actions de l’homme étaient largement motivées par des considérations physiques et émotionnelles.

Dans ces conditions, une meilleure compréhension des lois de la pensée doit être considérée comme essentielle. Dans un avenir lointain, le temps viendra où même la pensée concrète sera supplantée par l’intuition, et où le mental inférieur ne remplira plus que les fonctions d’un transmetteur. L’attention doit donc se porter sur la période de transition dans laquelle on entre – l’âge du mental dirigé par le domaine de la pensée.

Il convient de souligner qu’il existe de nombreux degrés de pensée, si l’on prend en considération tant l’origine de la pensée que sa qualité. L’homme mentalement développé produira des pensées d’un calibre totalement différent de celles de l’homme dont la vie est encore largement focalisée sur les plans physique et émotionnel, et qui ne touche presque jamais le niveau mental. Mais, à l’autre extrême, il y a l’homme spirituel avancé qui mène une double existence, se manifestant dans le monde de la matière par son véhicule physique, mais passant simultanément une partie considérable de sa vie mentale en contact avec le plan intuitif de l’âme.

Les pensées de nature élevée qui ne sont pas focalisées sur le soi mais couvrent des intérêts touchant au groupe, à la communauté ou la race dans son ensemble, ont leur source dans les niveaux spirituels supérieurs. Ces idées subjectives sont inspirées au disciple pour qu’il les fasse descendre au niveau mental et, selon leur nature, pour qu’il les matérialise ensuite sur le plan physique. Ces idées, dans leur grande diversité, sont orientées vers le service à l’humanité et la satisfaction de ses besoins au cours de son processus d’évolution sans fin.

Les formes-pensées rencontrées sur les niveaux astraux sont, elles, d’une qualité tout à fait différente. Elles sont les pensées produites par les individus peu évolués, qui constituent encore la majeure partie de l’humanité. Beaucoup de ces formes, qui méritent à peine le nom de pensées, prennent naissance dans la région du plexus solaire à la suite d’impulsions émotionnelles, principalement générées par diverses formes de désir. Elles sont le plus souvent de nature égoïste, sentimentale, et ne comportent qu’un minimum d’inspiration mentale. Ces formes-pensées sont en général plutôt vagues, incomplètes, de faible vitalité, et elles sont produites en si grand nombre qu’elles forment comme un brouillard lourd, dense, de vibration basse, qui enserre et submerge partiellement le mental de la plupart des êtres humains. Ce sombre brouillard coupe l’homme de la lumière et de l’énergie qui émanent des hautes sphères, et il est la cause d’une grande partie des maux, des crimes et de la léthargie mentale dont souffre l’humanité. Seuls ceux qui, après des milliers d’années d’expériences et de souffrance, et par un gros effort de volonté, ont réussi à s’extraire, au moins partiellement, de cette atmosphère délétère, peuvent commencer à bénéficier des énergies subtiles si abondamment disponibles pour ceux qui deviennent conscients de leur présence.

Mais pour ceux qui ont trouvé la lumière après de tels efforts, il n’y a pas de repos. Au contraire, leur responsabilité s’est accrue et leur prochaine tâche consiste à oublier tout ce qui concerne leur propre salut et de donner leur maximum pour apporter secours et assistance à leurs frères qui sont restés en arrière et qui se débattent encore dans la pénombre des vapeurs étouffantes du mirage et de l’illusion. Le seul moyen d’introduire la lumière dans ces couches obscures est de se concentrer sur les bonnes techniques pour contacter les idées constamment inspirées des plans supérieurs et de les traduire en formes-pensées vitales et adaptées susceptibles de pénétrer les ténèbres et finalement les disperser.

L’individu doué d’intelligence, travaillant à partir des niveaux mentaux consciemment ou inconsciemment, devient un créateur par l’utilisation des pouvoirs de la pensée. Au début, il s’agit d’un processus purement mental, mais toute action sur le plan physique doit d’abord être stimulée par l’émotion ou le mental.

Les pensées sont le produit du mental. Pour se faire une idée claire de ces concepts abstraits, une brève récapitulation peut être utile. Rappelez-vous que le mental a trois aspects :

a) Le mental supérieur abstrait – c’est l’aspect spirituel du mental ; il fait partie de la triade spirituelle (la monade).
b) Le fils du mental – l’âme.
c) Le mental inférieur ou concret de la personnalité.

Source : Bridges, ISBN 3-929345-11-0, Bridges Publishing, Freiburg, Germany, 2001, 2007. www.bridges-publishing.de

Extinction Rebellion étend son action [sommaire]

Fidèle à une tradition célébrée pour son efficacité – la désobéissance civile non violente – Extinction Rebellion (XR) a organisé une série d’événements coordonnés pendant deux semaines à Londres en août et septembre 2021.

Le mouvement insiste sur son engagement en faveur de la non-violence.

L’une des principales cibles de la manifestation britannique de cette année était la City, cœur financier de Londres, qui est grandement responsable d’ignorer l’urgence climatique et continue de promouvoir l’investissement dans des projets et des initiatives liés aux combustibles fossiles.

XR est connue pour ses événements insolites, accrocheurs et ludiques et ses participants jeunes et engagés. Elle cherche à se faire remarquer et à faire entendre sa cause ; elle a bloqué la circulation et occupé des lieux publics.

Le mouvement commence maintenant à repenser ses stratégies, en se concentrant particulièrement sur l’action communautaire locale. Elle est en train de devenir un mouvement, au-delà des objectifs et des actions spécifiques – un mouvement qui imprègne la conscience des gens quant à leur identité et leur place dans la société.

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Le cœur léger [sommaire]

La photo de cœurs prise par M. M., publiée dans le numéro de juillet/août 2021, me donne envie de vous partager cette photo d’un cœur, fait de lumière, apparu sur le plafond de mon salon le 19 juillet 2016. Je souhaite toujours à Maitreya un « bon anniversaire » à la date à laquelle il est entré dans le monde moderne en 1977. Je n’ai pas réussi à trouver d’où la source de lumière provenait. De temps en temps, ce cœur réapparaît et je suis toujours ravie de le voir.

A. S., Long Island, New York, Etats-Unis

Le voyage de retour [sommaire]

Le 4 octobre 1944, en raison de l’avancée de l’armée soviétique, notre famille a fui la Lettonie pour l’Allemagne où nous fûmes placés dans un camp de réfugiés à Brandebourg-sur-la-Havel. Certaines personnes y furent transférées pour travailler dans des usines. On me proposa une formation en télécommunications. J’attendais juste mon quinzième anniversaire. Après deux semaines en Allemagne, une vingtaine de filles et moi-même furent envoyées sur l’île de Rügen, sur la côte baltique de l’est de l’Allemagne. Là-bas, nous n’eûmes pas la moindre formation. Le bruit courait que nous devions creuser des tranchées ou effectuer des travaux pénibles. J’étais très perturbée et inquiète. Le lendemain, j’allai voir le commandant du camp. Je lui dis que j’avais changé d’avis et que je ne voulais pas être séparée du reste de ma famille. Je m’attendais à des objections mais il n’y en eut pas. Il me dit que je pourrais quitter le camp le lendemain.

Le lendemain, on m’emmena à la gare de Stettin, on me donna des sandwichs pour le voyage, de l’argent et des instructions pour retourner à Brandebourg. Dans le train de Berlin à Brandebourg le wagon était bondé, sauf une place à côté d’un monsieur âgé et bien habillé. Il portait une gabardine bleu marine, une chemise et une cravate noires, un chapeau noir, des chaussures noires et des gants de cuir noirs. Pendant le trajet, nous engageâmes la conversation sur l’endroit d’où je venais et où j’allais et d’autres sujets. Nous nous exprimions en allemand, et il disait souvent : « Je sais, je sais. »

Il était aimable, avec des yeux brillants et vifs, j’eus l’impression que c’était un homme d’affaires. Comme nous approchions de Brandebourg, il faisait déjà nuit dehors. Il me demanda : « Comment allez-vous rejoindre le camp ? » Je répondis : « A pieds. » Il ajouta : « J’ai une limousine et un chauffeur qui attendent à la gare. Nous pourrions vous emmener. » Cela semblait tout à fait convenable et je n’hésitai pas à accepter cette proposition. A la gare, une limousine noire avec un chauffeur l’attendait. J’y montai et fus rapidement conduite à destination. L’homme et le chauffeur attendirent que je passe les portes, puis ils partirent. Je découvris que ma famille avait été envoyée dans un autre camp de Brandebourg. Le lendemain, je la rejoignis et nous fûmes ravis d’être réunis. J’avais du mal à croire que j’avais pu quitter Rügen et qu’à mon arrivée à Brandebourg, j’avais été conduite en limousine de la gare au camp.

Cela aurait pu être la fin de l’histoire, mais il y a une suite. Lors d’un autre anniversaire, 54 ans plus tard, en 1998, je pensais à mon quinzième anniversaire en Allemagne et au gentil monsieur qui m’avait aidée. J’espérais que rien de mal ne lui était arrivé. C’était tard dans la soirée, je m’étais mise au lit et j’allais lire un peu. Dans le calme de la nuit, je perçus des pas légers qui traversaient la maison et se rapprochaient de ma chambre. Je n’étais ni paniquée ni effrayée. Lorsque les pas se rapprochèrent, l’homme que j’avais rencontré dans le train entra. Il s’approcha et s’assit au pied du lit. Nous nous regardâmes et je fus tellement surprise que je restai sans voix ! Après quelques instants, il se leva et disparut. Je reconnus alors le Maître Jésus. Il avait un léger sourire et je vis qu’il savait que je l’avais reconnu.

[1] S’agissait-il du Maître Jésus ? [2] Ai-je reçu de l’aide pour quitter Rügen ? [3] Qui était le chauffeur ?

A. K., Christchurch, Nouvelle-Zélande

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que [1] l’homme dans le train était Maitreya. [2] Oui, de Maitreya. [3] Le Maître Jésus.

Allusion humoristique [sommaire]

Le 12 juin 1992, je me trouvais à l’aéroport de Copenhague au Danemark, en provenance de Nouvelle-Zélande et à destination de Riga en Lettonie. A la boutique hors taxes, un grand homme blond passa devant moi et me déclara : « Pas de Southern Comfort ici. » Je trouvai ce commentaire très surprenant, car je ne bois pas d’alcool, mais je me souvins d’avoir acheté une bouteille de whisky Southern Comfort pour un de mes anniversaires il y a quelques années et mon choix avait suscité beaucoup d’hilarité. Je n’avais jamais vu cet homme auparavant et je n’avais parlé de Southern Comfort avec personne pendant ou avant le voyage. Je cherchai l’homme immédiatement après qu’il m’ait dépassée, mais il avait disparu. Cet homme était-il quelqu’un de spécial ?

A. K., Christchurch, Nouvelle-Zélande

Le Maître de B. Creme a indiqué que c’était le Maître Jésus.

Accompagnés ? [sommaire]

Le 16 juillet 1992, lors d’un séjour en Lettonie, mon frère et moi sommes allés voir ma maison natale près du château de Turaida. Le paysage le long de la route menant à Turaida est particulièrement beau, avec des grottes et d’autres éléments naturels intéressants. Alors que nous marchions, un homme et une femme garèrent leur voiture sur le bord de la route et se dirigèrent vers nous. La route était en pente et le couple nous demanda si nous voulions qu’il nous conduise en haut de la colline. Nous acceptâmes avec plaisir.

Le château de Turaida est situé dans le parc national de Gaua, où se trouvent également une ancienne église et la tombe d’une jeune fille connue sous le nom de « Rose de Turaida ». C’est donc un endroit exceptionnel. En franchissant les portes du parc du château, j’eus un sentiment inhabituel de sainteté et je sentis que je devrais à l’avenir avoir un meilleur comportement. Ce sentiment persista pendant les deux heures que nous passâmes au château et dans son parc.

Alors que nous approchions des grilles, le couple qui nous avait emmenés nous déclara : « Nous vous cherchions. Voulez-vous qu’on vous conduise à Riga ? » Nous acceptâmes avec grand plaisir, ce qui nous évita une longue marche et un trajet en train. Sur le chemin de Riga, j’appris que l’homme était un homme d’affaires letton venu du Canada avec sa femme. La dame se retournait sans cesse depuis le siège avant et nous parlait. Nous eûmes une discussion assez animée. Ils avaient tous deux l’air d’avoir la cinquantaine. La dame était très intéressante car elle parlait avec un fort accent de la région lettone de Latgale. Elle avait un rouge à lèvres rouge très vif, généreusement appliqué. Lorsque nous arrivâmes à Riga, sans que nous ayons à leur donner d’indications détaillées, ils nous déposèrent à la porte de chez nous. Nous fûmes reconnaissants de cette aide inattendue.

Etaient-ils simplement des gens aimables ou étaient-ils des personnes spéciales ?

 A. K., Christchurch, Nouvelle-Zélande

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya et la femme le Maître Jésus.

Une joie soudaine [sommaire]

Lors de mon séjour à Riga en Lettonie, le 26 juillet 1992, j’ai visité une exposition florale avec une amie. Je la quittai au centre de la ville. Alors que j’attendais mon bus, j’éprouvai un sentiment de joie soudain, précis et fort. Je vis, alors que j’approchais de l’arrêt de bus, deux officiers russes très élégants, impeccables et beaux qui s’approchaient également de l’arrêt. Ils discutaient entre eux et montèrent dans le bus. Ils étaient assez remarquables et, en montant dans le bus, j’espérais pouvoir rester près d’eux, mais le bus se remplit très rapidement et je dus aller à l’arrière. Je ne les ai pas revus. Ces deux officiers étaient-ils spéciaux ?

A. K., Christchurch, Nouvelle-Zélande

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les « officiers » étaient Maitreya et le Maître Jésus.

Une lumière dans la nuit [sommaire]

En novembre 2006, j’ai subi une opération à un rein et j’ai beaucoup souffert après être sortie de l’hôpital. Malgré les médicaments, la douleur ne diminuait pas beaucoup.

Vers minuit, le 21 novembre, je demandai à la main de Maitreya de soulager la douleur due aux calculs rénaux. J’avais à peine assez de force de l’invoquer. Plus de deux heures plus tard, je ne pouvais toujours pas dormir à cause de la douleur. Et puis, alors que mes yeux se fermaient, je vis une lumière et ouvris les yeux. Je ressentis une chaleur dans la région du cœur, puis sur la gorge et, enfin, tout autour de moi. C’était comme avoir deux électrochocs et cela ne dura que quelques secondes.

Je vis une lumière dans mon appartement, semblable à la lumière du jour, alors que c’était la nuit. Je vis une personne qui me faisait face. Cette sensation d’être regardée était intense, comme s’il y avait une sorte de transfert d’énergie sur un plan plus subtil. Malgré la douleur, cela me donna le sentiment que je n’étais pas seule dans cette épreuve. J’avais l’impression d’être guérie ésotériquement mais pas physiquement. Plusieurs heures plus tard, j’étais toujours dans un état méditatif et je me sentais bien. Comparée à certaines de mes autres expériences, celle-ci était plutôt étrange. [1] Un Maître était-il là ? [2] Cette énergie et cette lumière venaient-elles de lui ?

Nom et adresse non divulgués, France

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué [1] que l’homme était le Maître Jésus [2] Oui. Oui.

La présence d’un Maître [sommaire]

Le 14 décembre 2006, je venais d’éteindre la lumière pour m’endormir quand je vis quelqu’un dans ma chambre. C’était un peu avant minuit. J’avais eu de mauvaises nouvelles dans la journée et je souffrais de problèmes rénaux depuis des mois.

Je ressentis une grande chaleur sur tout le corps. J’étais dans un état de béatitude, malgré la souffrance physique et psychologique. Quelqu’un se tenait devant moi et parfois se déplaçait un peu dans la pièce. J’avais tellement chaud que je m’allongeai à moitié nue sur mon lit. Parfois, à cause de l’énergie qui se dégageait, je ne sentais plus mon corps – comme si je dormais. A d’autres moments, je souffrais. Je commençai à avoir des convulsions longues et répétées provenant du côté droit ; chacune d’elles durait longtemps.

Malgré la douleur, cette expérience était paisible et agréable. J’étais à l’aise. J’avais l’impression de donner naissance à un enfant. De plus, comme lors des deux autres rencontres que j’avais déjà faites, j’ai ressenti une énergie particulière au niveau du cou, comme une sorte de son. Cette expérience dura plus de quatre heures et finalement je m’endormis à quatre heures du matin. J’aurais voulu continuer cette expérience mais j’étais trop fatiguée.

Y avait-il un Maître ? Ces convulsions étaient-elles causées par l’énergie d’un Maître ? La guérison a-t-elle eu lieu ?

Nom et adresse non divulgués, France

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le Maître Jésus était présent.

Un scanner d’énergie [sommaire]

Dans la nuit du 20 décembre 2006, à cause des douleurs dues à mes problèmes rénaux, j’avais pris la main de Maitreya mais sans invoquer spécialement son aide. Je m’étais endormie quand, vers une heure du matin, je sentis une énergie qui se déplaçait de bas en haut de mon corps. J’avais très chaud et j’avais l’impression qu’une sorte de scanner d’énergie passait sur moi ; comme si j’étais dans une sorte de tunnel de scanner. Cela n’a pas duré longtemps, mais la sensation était intense. J’ai trouvé cette façon de procéder vraiment formidable. Un Maître était-il là ? Cette énergie venait-elle de lui ?

Nom et adresse non divulgués, France

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le Maître Jésus était présent.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Dernière de couverture

Déclaration universelle des droits humains, 1948 [sommaire]

Photo :  The All-Nite Images, CC BY-SA 2.0, via fickr
Une manifestante tient une pancarte où l’on peut lire : « Les propriétaires expulsent les locataires à loyer modéré ! »

Article 16
1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.

Article 17
1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

J’ai reçu une éducation catholique, en partie conçue pour m’inculquer la crainte de Dieu dès mon plus jeune âge. Alors, la première question qui me vient à l’esprit, c’est : « Dieu est-il en colère contre nous ? » (Interview de Benjamin Creme sur la chaîne américaine Impact Radio, le 27 novembre 1989) [sommaire]

Absolument pas. Les gens s’imaginent qu’il va venir nous juger. Mais par la bouche de Maitreya, il nous dit : « Je ne viens pas en tant que juge. Je viens comme un ami, un frère, un enseignant. » Maitreya est le plus ancien des Frères aînés de l’humanité. Il est à la tête d’un grand groupe d’hommes comme vous et moi, mais qui ont entièrement parcouru le chemin d’évolution sur lequel nous sommes tous engagés – consciemment ou inconsciemment. Nous nous incarnons encore et encore et ainsi, nous perfectionnons notre corps physique, tout comme notre constitution astrale et mentale, destinée à refléter de mieux en mieux notre véritable nature divine.
Chacun de nous est une âme en incarnation. L’âme est parfaite, identique à Dieu. C’est le but de l’âme que d’infuser sa propre nature dans ce véhicule, par un processus graduel, au fil des réincarnations. Petit à petit, elle sature le disciple de sa propre lumière, en changeant sa structure atomique, la transformant en subatomique ; elle devient lumière. Tous les Maîtres vivent dans des corps ressuscités. L’histoire de la Résurrection dans les évangiles est celle de la progression des disciples, depuis la renaissance en eux du Christ – le principe christique ou conscience christique, situé au niveau du cœur dans la partie droite de la poitrine – jusqu’à la résurrection du Maître achevé et parfait. La Résurrection est un processus réel que chacun traverse ou devra traverser, et que l’histoire de la vie de Jésus représente symboliquement.

Maitreya est-il mortel ? Est-ce un être humain ? [sommaire]

En réalité, il est davantage qu’un être humain. C’est un homme divin – comme vous et moi. Le problème, c’est que nous, nous l’ignorons ou ne l’acceptons pas. Lui en est pleinement conscient. Et dans le royaume du divin, il est si avancé et si pur qu’il incarne un principe divin, celui que nous appelons l’Amour – l’aspect christique de Dieu, aussi appelé Dieu le Fils. C’est pourquoi les chrétiens le nomment le Fils de Dieu, le seul et unique Fils de Dieu. Mais lui sait qu’il y a d’innombrables fils de Dieu, et qu’il est seulement l’un d’entre eux. Nous sommes tous des fils de Dieu ; cependant, contrairement à nous, les Maîtres le savent et démontrent leur divinité. Nous, nous n’en sommes qu’à une certaine étape de ce processus.

Quand je pense au détachement, cela m’évoque généralement l’indifférence ou la suffisance. Est-ce de cela dont parle Maitreya ? (Conférence de Benjamin Creme, Los Angeles, 1987) [sommaire]

Cela n’a rien à voir avec la suffisance ou l’indifférence. Bien au contraire. Le détachement nécessite une implication totale, une totale compassion, un désir absolu de travailler pour l’humanité et en son sein – mais en même temps avec un certain recul et un altruisme total. Telle est la nature de l’âme.
Sur le plan de l’âme, il n’y a aucune notion de séparation, d’attachement au « je ». Cela lui est totalement étranger. L’âme veut inculquer cet indispensable détachement altruiste dans la vie et dans l’action des hommes. Si vous ne vous identifiez pas avec le corps physique, qui est corruptible parce qu’il ne vit qu’un temps limité, ni avec le corps du sentiment qui lui aussi n’a qu’un temps de vie limité, ni avec le corps mental qui ne vit pas plus longtemps que le corps physique, vous comprenez que vous n’êtes aucun de ces corps ! Telle est la sorte de détachement dont parle Maitreya.

Que pensez-vous des channeling ? Pourquoi est-ce si populaire ? [sommaire]

Parce que c’est tellement facile, bien payé, et satisfaisant ! Et cela, autant pour celui qui les réalise que pour ceux qui ont soif d’informations, d’enseignements ou d’illumination. La plupart des « canalisations » ne sont qu’un tissu d’absurdités.
En réalité, ces canalisations, dont on entend parler aux Etats-Unis plus que partout ailleurs, résultent de l’extension du mouvement spiritualiste né ici au XIXsiècle sous l’impulsion de Maître Hilarion qui, dans les récits de l’évangile, était Paul, alors initié du 3e degré. Ce mouvement entendait apporter à l’humanité la preuve que la vie continue après la mort, et devait, dans une certaine mesure, libérer les hommes de leur peur de la mort.
Les gens ont peur de mourir parce qu’ils ne croient pas que la vie continue. Ils croient que tout est fini. Il n’en est rien ! L’individu expérimente une totale continuité de conscience après la mort.
C’est seulement le corps qui meurt, et vous n’êtes pas le corps. Vous continuez à vivre dans le corps astral, en direction des plans astraux. Et, si vous êtes un initié, vous continuez à évoluer à travers le corps mental (appelé aussi fourreau) vers les plans mentaux, dans un état appelé pralaya, correspondant à l’idée chrétienne de Paradis. Les niveaux inférieurs du plan astral correspondent à notre notion d’enfer. Et il n’y a pas d’enfer en dehors de ces niveaux inférieurs.
Chez les « canalisateurs » les plus intelligents, ces « channelings », comme on les appelle, proviennent principalement du 5plan astral. Mais toutes les canalisations viennent des plans astraux, et pratiquement tout ce qui est transmis au monde par ce moyen provient, soit du subconscient du canalisateur, soit de l’un ou l’autre de ces plans astraux – principalement du cinquième. Les plans astraux sont au nombre de sept.
Certains des enseignements ainsi dispensés sont corrects ; certains sont même hautement inspirants et édifiants, et conçus dans cette intention. Ils peuvent alors apporter à l’humanité un certain degré d’espoir, de lumière et d’élévation spirituelle. Mais d’autres canalisations sont de pures absurdités, et il faut énormément de discrimination pour ne pas se perdre dans le champ miné du plan astral.
Les Maîtres n’utilisent pas du tout les plans astraux. Absolument rien ne peut provenir d’un Maître par l’intermédiaire de l’un des plans astraux – et pourtant, des groupes de ma connaissance soutiennent que certains Maîtres sont canalisés par des personnes particulières. C’est de la pure imagination. C’est un mirage, l’un des plus grands mirages du nouvel âge – ce qui n’implique pas, je le répète, que ces transmissions soient nécessairement sans valeur.
Les plans astraux sont les plans de l’illusion. Pour les Maîtres, ils n’existent même pas. Ils sont nés des formes-pensées de l’esprit humain. Nous projetons dans les plans astraux nos concepts et les idées que nous nous faisons des Maîtres, puis nous nous syntonisons sur ces formes-pensées et on s’en nourrit – alors que ce sont les nôtres. Ces puissantes formes-pensées astrales semblent représenter les Maîtres et dispenser des enseignements authentiques, car ces derniers ont déjà été déposés sur les plans astraux par certains lecteurs des enseignements originaux.
Ces enseignements originaux proviennent, eux, de Maîtres qui les transmettent depuis les plans mentaux supérieurs à des initiés tels que H. P. Blavatsky, Alice Bailey, Helena Roerich, etc. Les Maîtres œuvrent à partir des plans supérieurs de la conscience, du plan causal et du plan de l’âme ; ils n’ont jamais rien à voir avec le plan astral.