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septembre 2021 – No 397

Sommaire


 

Article du Maître —

La responsabilité de l’homme [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Depuis l’aube des temps, l’humanité a toujours vécu dans la crainte des bouleversements naturels qui ne cessent de frapper notre habitat planétaire. A maintes reprises, des cataclysmes d’une inconcevable férocité ont tout détruit à la surface de la Terre, sur d’immenses étendues. Nombreux sont ceux qui ont des difficultés à accepter qu’il en soit ainsi : pareils désastres suscitent toujours des doutes considérables dans l’esprit des croyants quant à la réalité de l’amour de Dieu pour l’humanité. Comment croire en un Dieu d’amour qui laisserait mourir les gens par milliers dans des tremblements de terre, tsunamis et autres catastrophes ? Si l’humanité comprenait la responsabilité qui est la sienne dans ces destructions d’envergure planétaire, elle pourrait en limiter considérablement la fréquence et l’intensité.

La croûte terrestre, telle qu’elle s’est constituée au cours des âges, n’est ni d’un seul tenant, ni uniformément répartie autour du globe. Comme on le sait, elle se compose de différentes plaques, situées à des profondeurs variables, qui se chevauchent et sont presque sans cesse en mouvement. Il en résulte que les pays et les villes situés à proximité des limites de ces plaques, ou lignes de faille, sont soumis à des tremblements de terre et, dans les zones proches de l’océan, à des tsunamis. Ce n’est pas l’amour de Dieu pour l’humanité qui est en cause, mais le fait que la pression sismique doit pouvoir s’évacuer. Pourquoi cette pression atteint-elle des niveaux si destructeurs ?

Les dévas élémentaux – qui font partie de l’évolution angélique – règlent le mécanisme par lequel ces énergies colossales se manifestent, et les modifications qu’elles subissent. La Terre est une entité vivante qui réagit de différentes façons à l’impact de telles énergies. L’une des principales sources de cet impact est l’humanité elle-même. Lorsque l’humanité, animée par l’esprit de compétition qui lui est familier, crée des tensions par la guerre ou par des situations de crise politique ou économique, ces vies déviques en subissent le contrecoup et entrent dans un état de déséquilibre analogue. Il en résulte inévitablement des tremblements de terre, éruptions volcaniques et autres tsunamis. Nous en sommes responsables. Comment mettre un terme à ces destructions cycliques ?

L’humanité en a les moyens, mais jusqu’ici elle n’a pas eu la volonté de changer d’orientation. Nous devons comprendre que nous ne faisons qu’un, que tous les hommes et femmes sont des reflets du divin, qu’ils sont frères et sœurs, fils et filles d’un seul et même Père. Nous devons bannir à jamais la guerre de cette Terre ; nous devons partager les ressources de cette planète, car elles appartiennent à tous. Nous devons apprendre à vivre en harmonie avec la planète elle-même, pour connaître entre nous un avenir de paix et d’harmonie.

Maitreya est venu pour montrer le chemin aux hommes et les engager à agir. Tout autour du monde des hommes font entendre leur voix, demandant justice et liberté. Beaucoup sont morts pour réclamer ces droits, qui sont un don de Dieu. Maitreya appelle tous les hommes et femmes du monde à se voir eux-mêmes comme il les voit : essentiellement divins, fils et filles de la divinité même.


Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Septembre 2021 [sommaire]

Au vu des grands titres de l’actualité, il est permis de se demander pourquoi la planète et ses habitants souffrent autant. Il est tentant de penser que la situation actuelle démontre qu’il est naïf de croire en l’existence d’une divinité bienfaisante. Dans son article intitulé La responsabilité de l’homme, le Maître de Benjamin Creme rapproche les événements extérieurs dévastateurs dont nous souffrons et notre rôle en la matière. Il ne s’agit pas d’« actes de Dieu », ni de « catastrophes naturelles », mais d’événements directement imputables à notre responsabilité collective : le Maître montre l’interconnexion de toute vie. Nous expérimentons la loi de cause à effet et commençons à voir que nous sommes la cause. Heureusement, il nous apporte également un réconfort et une solution qu’il nous appartient de saisir : « L’humanité a les moyens mais n’a pas encore la volonté de changer. Nous devons comprendre que nous ne faisons qu’un, que tous les hommes et femmes sont des reflets du divin, qu’ils sont frères et sœurs, fils et filles d’un seul et même Père. […] Nous devons apprendre à vivre en harmonie avec la planète elle-même, pour connaître entre nous un avenir de paix et d’harmonie. »

Tous les articles et témoignages de ce numéro proposent un éventail de transformations positives : nous pouvons examiner nos systèmes économiques et trouver des solutions plus justes ; nous pouvons regarder d’un œil lucide les injustices et les souffrances que nous laissons perdurer ; nous pouvons opter pour des formes d’énergie meilleures et plus durables. Nous pouvons choisir de restaurer la nature, de partager les ressources mondiales, nous pouvons choisir de servir, de sauver et d’améliorer tous les aspects de la vie pour le bien de tous et de notre planète. Pourquoi ? Parce que c’est le plan pour l’avenir. C’est pourquoi Maitreya, l’Instructeur mondial, est ici maintenant. « Maitreya est venu pour montrer le chemin aux hommes et les engager à agir. Tout autour du monde des hommes font entendre leur voix, demandant justice et liberté. »

En considérant les grands titres, en faisant l’expérience de la souffrance des gens et de la planète, nous voyons assurément qu’il est temps et opportun de prendre notre responsabilité et d’ajouter notre voix, notre intelligence, et tout ce que nous sommes et avons, pour servir les besoins de toute vie sur Terre.

 

Point de vue

La pauvreté est un choix politique [sommaire]

par Jake Johnson,

Une analyse détaillée de l’impact des programmes fédéraux de soutien économique mis en œuvre au long de la pandémie, estime que les aides gouvernementales réduiront le taux de pauvreté presque de moitié cette année. Selon les observateurs, c’est une indication supplémentaire que la pauvreté aux Etats-Unis est la conséquence délibérée d’un « choix politique ».

Selon un rapport publié le 28 juillet 2021 par l’Urban Institute, les aides fédérales d’urgence telles que l’assurance chômage étendue, les versements directs d’aide ponctuelle en trois fois, le crédit d’impôt à l’enfance étendu, les soutiens au Supplemental Nutrition Assistance Program ou SNAP (Programme d’aide alimentaire complémentaire) ainsi que d’autres aides feront baisser d’environ 45 % la pauvreté en 2021. Par rapport à 2018, il y aura 20 millions de personnes pauvres en moins.

« Ce sont les enfants qui bénéficient le plus des aides, abaissant leur taux de pauvreté de 81 % par rapport à ce que cela serait sans aucune aide (de 30,1 % à 5,6 %), note un groupe de réflexion basé à Washington. A lui seul, le SNAP permet en 2021 à 7,9 millions de personnes de se maintenir au-dessus du seuil de pauvreté, et l’assurance chômage fait baisser le nombre de personnes pauvres de 6,7 millions (en supposant que tous les autres programmes soient en place) ».

Faisant écho à ces nouveaux constats, l’historien néerlandais Rutger Bregman a observé que « c’est ce que les défenseurs du revenu universel de base affirment depuis des années : donner de l’argent aux gens, cela fonctionne. Eradiquer la pauvreté, ce n’est pas une utopie fantaisiste mais un choix politique. »

Robert Cruickshank, directeur de campagne au sein du lobby progressif Demand Progress, a réagi par tweet à cet argument : « La pauvreté est un choix politique. Il est possible de l’éradiquer dès demain en légiférant. Nous ne devons jamais oublier cela. »

Alors qu’il met en avant les impacts considérables de ce plan contre la pauvreté dû à la pandémie, l’Urban Institute insiste sur le fait que si le Congrès ne rend pas permanentes les importantes augmentations fédérales d’aides telles que celles des allocations chômage, des aides alimentaires ainsi que le crédit d’impôt à l’enfance, la pauvreté ressurgira dès que les programmes d’aide s’arrêteront.

Plus tôt dans la semaine, le People’s Policy Project (Projet politique du peuple) a estimé que 20 millions de personnes aux Etats-Unis verront leurs cruciales allocations chômage soit être totalement supprimées, soit diminuées dans un peu plus d’un mois à moins que le Congrès agisse. « Par la suite, il faudra surveiller attentivement ce qui se passera lorsque les augmentations qui ont été mises en place pendant la pandémie seront supprimées, alerte le rapport de l’Urban Institute. D’importantes sommes d’argent ont été distribuées à travers les aides ponctuelles au cours de la première moitié de 2021 dont la plupart des familles ont bénéficié. De nombreuses familles avec des enfants recevront l’avance mensuelle sur le crédit d’impôt à l’enfance à partir du mois de juillet et il est prévu que les créations d’emploi augmentent tout au long de l’année.

Toutefois, l’assurance chômage étendue ainsi que certaines aides alimentaires seront supprimées au cours de la seconde moitié de l’année ce qui pourrait rendre la situation plus difficile pour les familles bénéficiant de peu d’autres revenus et dont les aides ponctuelles ont déjà été dépensées », conclut le rapport. (Commondreams.org)

Source : commondreams.org ; New York Times

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Une relation juste avec toute vie [sommaire]

Je vous montrerai que la voie, pour l’homme, est celle de la fraternité, d’une étroite coopération, de la confiance et du service mutuels. Ceci est l’unique voie. Toute autre a échoué. Mes amis, à moins qu’il ne puisse suivre cette voie, l’homme sur cette Terre cessera d’exister. Je ne profère pas de menace, mais j’énonce simplement la Vérité. Il ne reste que peu de temps pour restaurer l’équilibre de la nature et du monde. [Message n° 12 (Maitreya)]

Avec le temps, l’humanité finira par comprendre la véritable nature de sa relation avec les règnes inférieurs et acceptera de bon cœur le rôle de gardien de leur évolution. Cela mènera à une transformation des différents aspects de l’élevage et de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la pêche. Les méthodes actuelles motivées par l’appât du gain – déforestation, dégradation des sols, surexploitation des terres appauvries, destruction irresponsable de nombreuses espèces animales, pêche intensive – disparaîtront à jamais.
Il faudra bientôt mettre un terme à cette guerre infernale menée contre la nature. Les hommes ne doivent plus accepter l’empoisonnement de la terre et de l’eau qui menace l’espèce humaine et le règne animal. Il faut renoncer aux méthodes d’élevage privant les animaux des droits fondamentaux qui sont les leurs de liberté de mouvement et d’accès à l’air et à la lumière. La cruelle exploitation, à des fins expérimentales, d’innombrables créatures doit céder la place à des méthodes plus saines de recherche et de connaissance.
Nombreux sont ceux aujourd’hui qui se soucient de ces questions et appellent au changement. L’esprit humain s’est engagé dans la bonne direction et rien ne saurait arrêter cette évolution. Néanmoins d’immenses changements sont nécessaires pour maintenir l’équilibre écologique de la planète.
Lorsque la Terre sera considérée comme une entité vivante formant un tout, dont chaque partie est indispensable à l’ensemble, une vision nouvelle et plus saine l’emportera. Les hommes en viendront à se considérer comme les gardiens d’un ordre naturel préordonné pour fonctionner dans l’harmonie et la beauté, où chaque règne est relié au règne supérieur et au règne inférieur, en accord avec le Plan. [Le rôle de l’homme (Maître –)]

Le problème de l’homme, aujourd’hui comme toujours, est de sa propre création. Il n’est pas inhérent au Plan de Dieu. Par le mauvais usage de son libre arbitre divin, l’homme a mis son avenir, et celui de tous les règnes, en péril. Beaucoup, aujourd’hui, commencent à s’en rendre compte et tentent, comme ils le peuvent, de prendre les mesures nécessaires pour éviter une catastrophe. C’est une bonne chose. Mais, parmi les hommes, tous n’ont pas conscience du danger croissant auquel doit faire face l’humanité. Il reste peu de temps, en effet, pour reconstruire notre monde selon des lignes directrices mieux adaptées au rôle et au but véritable de l’homme.
Ma tâche consiste à vous montrer la voie, à exposer seulement les possibilités, car c’est par l’homme lui-même que doit être forgé le monde nouveau. [Message n° 12 (Maitreya)]

Les conditions climatiques inhabituelles de ces dernières années – tremblements de terre, ouragans, inondations – accompagnent son retour. Ces catastrophes sont dans une large mesure le résultat des pensées et des actions négatives de l’humanité. Elles ne sont pas inévitables, il ne faut pas y voir des « actes de Dieu ». Elles se produisent sous l’action de la loi de cause et d’effet, ou loi du karma. En créant dans notre vie planétaire des conditions de chaos et de déséquilibre, nous avons un impact sur le monde naturel. Tous les atomes de la création sont reliés. Il n’existe de séparation nulle part. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

L’heure est proche où l’on se rendra compte que la principale difficulté à laquelle est confrontée la génération actuelle a trait au déséquilibre écologique qui met en péril de vastes régions de la Terre. Comme vous le savez, les avis sont partagés quant à la gravité du problème mais, à moins que les hommes ne lui consacrent tous leurs efforts, beaucoup parmi eux verront leur avenir menacé. Bientôt de nombreux groupes prendront toute la mesure du danger, voyant d’année en année se rapprocher la catastrophe. Le réchauffement global déchaîne des forces sur lesquelles l’homme ne peut aujourd’hui exercer aucun contrôle. Saisissez donc le peu de temps qu’il reste pour agir. Car les eaux montent inexorablement, et l’inconscience des hommes fait peser de lourdes incertitudes sur leur avenir. S.O.P. Save Our Planet — Sauvons notre planète ! [Appel à la raison (Maître –)]

En fait, Maitreya a déclaré que chacun, homme, femme et enfant, doit réaliser que la sauvegarde de la planète est la première des priorités. [L’Art de la coopération (B. Creme)]

Que sont les élémentaux déviques ?
Ce sont les forces élémentaires qui gouvernent et organisent les schémas de la nature. Ce sont des forces énergétiques qui réagissent à la pensée humaine. Lorsque nos pensées sont équilibrées, ces forces le sont également. Lorsque nos pensées sont destructrices et chaotiques, comme c’est le cas aujourd’hui, l’équilibre des dévas s’en trouve détruit et il en résulte un dérèglement complet du climat terrestre. Nous assistons par exemple à des inondations et à des séismes importants, à des éruptions volcaniques, à des pluies torrentielles et à des ouragans là où ces phénomènes étaient inconnus ; la sécheresse frappe des régions où la pluviosité était normale. De mémoire d’homme, tous ces phénomènes ont toujours existé, mais selon des schémas maîtrisés. Mais tout cela est fini : de nos jours il n’y a plus de stabilité dans le climat terrestre.
Les hommes doivent prendre conscience de leur responsabilité envers la planète sur laquelle ils vivent. Ils doivent comprendre qu’ils sont les régisseurs d’un organisme puissant mais vulnérable, et qu’il leur appartient de le protéger. Il en est peu aujourd’hui qui peuvent affirmer agir ainsi. Au contraire, faisant peu de cas de la munificence de la nature, la plupart se livrent au pillage de ses dons, indifférents aux lendemains comme aux besoins de leurs enfants. Il est vrai que beaucoup commencent à peine à en prendre conscience, mais tant que ce problème n’est pas devenu la préoccupation de tous et ne fait pas l’objet de mesures globales, on ne peut espérer de véritables progrès ni un réel changement de direction.
Soyez certains que Maitreya n’est pas sans se soucier des dangers auxquels s’expose l’humanité si elle persiste à ignorer l’urgence de la situation. Il exhortera tous les hommes à œuvrer pour la restauration de la planète et montrera la voie d’une vie plus simple et plus heureuse.
Une fois sa santé retrouvée, la planète continuera de faire profiter de ses bienfaits tous ceux qui l’aiment et la respectent. Les élémentaux des règnes inférieurs connaissent bien leur tâche ; quand ils ne seront plus soumis à l’influence des désordres de la pensée humaine, ces constructeurs industrieux sauront créer, dans l’harmonie, un monde nouveau et meilleur. [La Terre-Mère (Maître –)]

Nous devons apprendre l’innocuité, apprendre à vivre en équilibre avec nous-mêmes et notre environnement (c’est-à-dire avec les autres et avec la planète dans son ensemble) et ainsi à créer l’équilibre autour de nous.
Quand nous faisons preuve de cupidité, d’égoïsme et d’esprit de compétition, en essayant de passer devant tout le monde, nous créons inévitablement un déséquilibre. En conséquence, les dévas qui gouvernent le climat, les océans, la pluie, etc., perdent aussi leur équilibre, et nous assistons à un dérèglement du climat sur la planète toute entière, comme c’est le cas actuellement. C’est dans une certaine mesure le résultat de notre propre déséquilibre. [Le Grand Retour (B. Creme)]

Le genre humain, le disciple mondial, se tient au seuil d’une nouvelle conscience de lui-même et de son véritable but, qui est de servir de transformateur pour les énergies arrivant sur la planète, et de les transmettre de façon scientifique aux règnes inférieurs de la nature. En agissant ainsi, l’homme deviendra le collaborateur de cette Source de toute manifestation que nous appelons Dieu. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

Mes chers enfants, j’aimerais vous montrer qu’aimer Dieu et aimer l’homme sont une et même chose. Quand nous aimons nos frères, nous manifestons notre amour de Dieu. Théoriquement, vous savez ceci ; mais, mes chers amis, la pratique de l’amour est essentielle, car ce n’est que grâce à l’amour que cette Terre subsistera. [Message n° 38 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

Dix ans après Fukushima (2e partie) [sommaire]

par Mariko Matsumoto,

Le 11 mars 2011, un séisme dévastateur de magnitude 9 a frappé l’archipel japonais, et les images des dégâts causés par le tsunami qui a suivi ont choqué le monde entier. Le raz de marée massif a frappé la côte orientale du Japon, en particulier les ports et les villes situés le long de la côte en dents de scie de ma région du Tohoku. Immédiatement après la catastrophe, Mariko Matumoto se souvient de personnes marchant en silence, à la recherche de parents et de connaissances disparus, d’eau et de provisions. Dans cette deuxième partie, Mariko Matumoto examine les effets négatifs de ce qu’elle appelle le « capitalisme du désastre » et les signes d’espoir qu’elle voit dans les nouvelles valeurs des jeunes. Ce qui lui donne le plus d’espoir est le fait que le monde est imprégné de l’énergie de Maitreya.

 

Quelles conséquences la destruction de l’écosystème causée par la digue aura-t-elle à l’avenir ?

 

Une digue géante

Lorsque j’ai vu le long mur côtier photographié d’en haut par un drone, il ressemblait à un serpent gris-blanc rampant le long du rivage. Il s’agit d’un énorme mur de béton qui longe la côte. Le tsunami a détruit jusqu’aux fondations de certaines villes, et d’autres ont été entièrement perdues. Sous le slogan Protéger la ville du tsunami, un énorme projet de digue a été lancé le long de la côte immédiatement après le tremblement de terre. Ce plan était controversé et divisait les habitants des petits ports de pêche et des villes portuaires qui ont dû finalement l’accepter tel qu’il était proposé par la préfecture. Cependant, dans quelques communautés, les habitants se sont regroupés pour protéger leur magnifique littoral et les plages restantes. Grâce à des pétitions et à de patientes consultations, ils ont forcé le gouvernement à modifier le plan et à annuler la digue.

La construction des digues a été classée dans la catégorie des « installations de protection côtière » qui ne nécessitent pas d’évaluation environnementale en raison de leur statut juridique. L’impact environnemental des digues n’est donc pas pris en compte. Quelles conséquences la destruction de l’écosystème causée par la digue aura-t-elle à l’avenir ? L’énorme digue était-elle vraiment nécessaire pour un tsunami qui se produit une fois tous les quelques centaines ou milliers d’années ? Les pêcheurs locaux savent que, quelle que soit la taille des digues en béton, elles ne peuvent empêcher un tsunami. Le principe de sécurité de base est l’évacuation. Les habitants de la ville portuaire qui vivent et respirent avec la mer disent qu’une digue les empêche de voir la mer, alors que s’ils pouvaient voir une vague de tsunami arriver de loin, ils auraient plus de temps pour évacuer. Nous ne devrions pas nous contenter de construire d’énormes digues, mais plutôt mettre en place un système d’alerte précoce et demander aux habitants de pratiquer régulièrement des exercices et des méthodes d’évacuation fondés sur leur propre jugement.

Dans les zones côtières l’océan a toujours été comme un « parent » généreux, mais les éléments de l’océan restent dangereux. Les pêcheurs connaissent mieux que quiconque les inconvénients des digues pour l’industrie de la pêche traditionnelle qu’ils pratiquent depuis de nombreuses années. Ils savent que des catastrophes naturelles dépassant l’imagination humaine peuvent se produire et que les hommes ne peuvent pas contrôler la nature.

En outre, la construction de digues massives fera inévitablement s’enfoncer le sol au fil du temps et nécessitera des réparations périodiques. On pourrait considérer ces travaux et des constructions ultérieures comme une autre forme de capitalisme du désastre.

Si le gouverneur n’a pas insisté sur la construction de la digue, c’est parce qu’il était pressé d’obtenir le budget de reconstruction. C’est aussi un problème de l’ancien système d’administration organisé de haut en bas. Et l’accent mis sur l’accélération du processus de reconstruction a conduit à « oublier » l’importance du débat public.

 

La digue ressemble à un serpent gris-blanc rampant le long du rivage. Il s’agit d’un énorme mur de béton qui longe la côte.

 

La dette : le résultat du capitalisme de catastrophe

Parallèlement à la digue, une autoroute a été construite en coupant les arbres de la forêt et de nouvelles villes ont été bâties sur des terrains spécialement construits en prenant des tonnes de terre dans les montagnes. Les belles régions anciennes, avec leurs routes sinueuses et leurs ruisseaux, leurs rizières et leurs collines couvertes de forêts, avec leurs vieilles maisons traditionnelles, ont été urbanisées et transformées en « paysages linéaires » plats, ne laissant aucune trace des villages de montagne d’origine. Le processus de reconstruction privilégie l’efficacité et impose à la campagne un paysage linéaire centré sur l’homme. Même si les villes ont été aménagées et reconstruites, les conditions de vie réelles dans les zones touchées n’ont pas été rétablies. En fait, certaines personnes ont encore du mal à rembourser des prêts importants pour reconstruire leur maison et relancer leur entreprise. Ils pensaient peut-être que la reconstruction de leur maison entraînerait la reconstruction de leur vie, mais ce qui leur reste après la catastrophe, c’est la dette.

On dit que le capitalisme de catastrophe a des relents de néolibéralisme. Les fonds sont alloués en priorité à la reconstruction des biens publics ; les sinistrés viennent en second lieu ce qui fait que les subventions et l’aide financière fournies sont insuffisantes pour reconstruire leurs vies. De plus, l’aide à la reprise des activités est basée sur des prêts et non sur des subventions et devra finalement être remboursée. Il s’agit d’une forme d’abandon des victimes de la catastrophe ; elles ne sont pas considérées comme des personnes ayant besoin d’aide et je pense que cela s’applique également à l’attitude du gouvernement envers les victimes de l’accident nucléaire de Fukushima.

Le slogan après le tremblement de terre était « Reconstruction créative », mais ce qui m’a le plus surpris et mise en colère, c’est que les Jeux olympiques de Tokyo de 2020 ont été appelés les « Jeux olympiques de la reconstruction ». Ils ont été reportés en raison de la catastrophe du coronavirus mais, malgré les pics d’infection récurrents, ils ont bien eu lieu en 2021 sans tenir compte de l’opposition du public. J’ai été irritée par le slogan du gouvernement, qui utilisait les Jeux olympiques de Tokyo comme un signe de la reprise miraculeuse après la catastrophe. Alors que nous sommes toujours en train de gérer les séquelles et de reconstruire, la reprise après la catastrophe est au point mort. Nous devrions examiner ce qui se passait derrière la candidature olympique ; qui en tirait les bénéfices et où sont allés les capitaux ? N’est-il pas évident que c’est le revers du capitalisme ?

Le néolibéralisme a pénétré tous les domaines de la politique et de l’économie, et la demande constante de « croissance économique » semble s’être substituée à la notion de « vie confortable ». La signification de l’expression « la crise est une opportunité » diffère grandement selon la position de chacun. L’objectif du capitalisme du désastre, qui s’est immiscé dans le pays au nom de la reconstruction, est complètement différent de l’attitude des populations locales, qui tentent de surmonter la crise et de se reconstruire par la coexistence avec la nature et l’autogestion.

Les habitants des zones côtières qui ont choisi de vivre avec la mer ont accepté les dommages causés par les tsunamis dans le passé, mais ils se sont rétablis et ont surmonté le choc et les graves dommages à chaque fois, et ont vécu avec une « économie qui valorise la vie » comme une évidence. Comme le dit le proverbe, « les experts savent mieux que quiconque » ; l’économie locale a toujours été bien équilibrée, chacun assumant des rôles spécialisés dans la répartition et le partage des tâches. Certains sont experts dans la fabrication de récipients en bois, d’autres dans la teinture des textiles, d’autres encore dans la fabrication du saké, etc.

Mais avec l’arrivée des grands capitaux, ce n’est plus le cas et le système économique local se transforme, les gens s’essayent à d’autres industries pour survivre et sont naturellement pris dans le principe de la concurrence. Afin de se remettre du tremblement de terre, les projets de travaux publics ont fleuri ; les biens, les personnes et l’argent ont circulé. La population est devenue encore plus divisée après le tremblement de terre.

J’éviterai les détails ici, mais je pense que l’argent de la décontamination de la centrale nucléaire de Fukushima n’est qu’une variante japonaise du business de la catastrophe qui est introduit sans que nous le remarquions. Elle nous prive de nos liens avec les gens et la nature et nous oblige à continuer à travailler pour le remboursement des prêts tant que nous vivons et essayons de reconstruire nos vies. Et elle nous entraîne dans la compétition, favorisant de nouvelles disparités économiques, médicales, éducatives et autres.

 

Les pêcheurs locaux savent que, quelle que soit la taille des digues en béton, elles ne peuvent empêcher un tsunami.

Le lien des gens avec la nature

Il y a cependant des gens qui explorent une direction différente de celle du gouvernement. Il existe des organisations à but non lucratif et des pêcheurs qui, bien qu’ayant tout perdu avec le tsunami, gardent espoir dans la pêche et dans le pouvoir de la mer à les nourrir ; ils se sont levés, confiants dans leur capacité à reprendre la pisciculture. Ils ont continué à planter des arbres dans la forêt, comme ils l’avaient fait avant le tremblement de terre, et à pêcher, convaincus que « les forêts riches nourrissent les mers riches ». Ils entretiennent et gèrent la forêt près des villages et favorisent la biodiversité car les forêts sont reliées à la mer par les rivières. Ce faisant, ils cherchent à préserver l’environnement de la mer. Ils estiment que la renaissance de la forêt entraînera la revitalisation de toutes les industries primaires et la reconstruction de la région.

Toutes ces communautés ont décidé de se réinstaller sur des terrains plus élevés après le tremblement de terre. Les habitants ont convenu à l’unanimité qu’il n’était pas nécessaire d’ériger des digues qui endommagent le paysage et l’écosystème et ils ont forcé le gouvernement à retirer ses plans de construction. Actuellement, à l’intérieur des terres, près d’une petite crique emportée par le tsunami, les habitants, le gouvernement et les chercheurs travaillent ensemble pour protéger et entretenir l’écosystème dans le cadre d’une expérience unique. La catastrophe a rassemblé des personnes compétentes dans différents domaines, et de nouveaux développements sont en train de voir le jour. L’écosystème a été endommagé par le tsunami, mais il a également créé un nouvel environnement, différent du précédent. Il est devenu un catalyseur d’idées sur la manière de préserver et d’utiliser le milieu sans être lié par la restauration de la forme originale. Il a donné aux pêcheurs l’espoir de vivre à nouveau avec la mer.

Le tsunami détruit, avale et emporte ce qui est tangible, mais il ne peut priver les gens de la sagesse et de l’histoire qu’ils ont cultivées en eux. La nature est en constante évolution ; elle ne se contente pas d’enlever ce que les gens avaient, elle leur donne aussi de nouvelles choses. Les activités de ce petit village sont une occasion et un terrain de réflexion sur la manière de vivre et de travailler de manière durable avec les hommes et la nature dans un mouvement circulaire de donnant-donnant.

« Mais mes frères, la souffrance n’aura qu’un temps, et nombreux sont ceux qui le savent déjà. Vous trouverez de l’aide en abondance pour franchir ce cap difficile. Accueillez avec joie l’âge qui commence, et sachez reconnaître les signes du renouveau. » [Message de Maitreya, PI, mai 2016]

La coopération libère la bonne volonté intérieure

Depuis le tremblement de terre, les jeunes ont progressivement commencé à s’installer dans la zone touchée. Ils ont partagé leurs nouvelles idées et activités avec la population locale. Les anciennes coutumes et valeurs sont réévaluées et les habitants sont désormais prêts à accepter de nouvelles visions. Les initiatives de la jeune génération suscitent divers types d’intégration et de coopération.

Dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre, les gens ont compris qu’ils pouvaient mieux vivre en coopérant. Ils ont partagé quelques œufs, ils se sont naturellement encouragés, même s’ils ne se connaissaient pas. De cette façon, ils ont réalisé qu’ils étaient encore en vie et ils ont été entourés d’un sentiment de sécurité. Je pense que la vie quotidienne modeste et simple était remplie d’un esprit solennel de connexion profonde, qui est complètement différent de la satisfaction matérielle. Je crois que la coopération et la compassion qui ont émergé dans la vie quotidienne au moment du tremblement de terre provenaient d’une sorte de sainteté humaine qui a surgi instinctivement pour le « bien général ». Le Maître de Benjamin Creme dit : « […] Par la coopération et par elle seule, les hommes apprendront le véritable art de vivre. […] et ainsi les hommes apprendront à apprécier la beauté de relations que seule la coopération peut leur accorder. » Il poursuit : « Par la coopération, la nouvelle civilisation se construira. » [le Maître de Benjamin Creme, extrait de L’art de coopérer]

Maitreya nous a appris que la marchandisation de toutes les relations est plus dangereuse pour le monde qu’une bombe atomique. Benjamin Creme explique comment le mercantilisme «  imprègne lentement, insidieusement, tous les aspects de la vie. [… ] C’est extrêmement subtil. Nous ne le voyons pas venir. » Il ajoute : « Le danger est la marchandisation de nos concepts, de nos valeurs ». [Benjamin Creme, Le Grand Retour]. C’est exactement ce qui se passe, non seulement dans les zones sinistrées mais dans le monde entier. Afin de reconnaître ce qu’il advient réellement, nous devons examiner les faits auxquels nous sommes confrontés et être conscients de ce qui survient derrière nous. Mais avec quel sérieux avons-nous porté notre attention sur le fait que la mainmise commerciale est dangereuse et grave, comme nous en a averti Maitreya ?

Le monde est désorienté par les guerres autour des vaccins anti-Covid et les priorités économiques font remonter à la surface une concurrence et une division supplémentaires. Mais de nombreuses personnes ne resteront plus silencieuses car le monde entier est chargé de l’énergie de Maitreya.

« Ils commenceront donc à construire un monde nouveau, sur les ruines du passé, affirmant de plus en plus leur capacité à répondre aux défis qui se présentent. » [Le Maître, L’avènement d’un monde nouveau, 8 février 2015]

 

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

« Ici en mission spirituelle » [sommaire]

 

credit : muffon

Etats-Unis – La nuit du 3 août 2021, à Manhattan, dans la ville de New York, un passant a filmé un immense objet ressemblant à une étoile planant à basse altitude qui émettait une boule brillante et qui s’envola en ligne droite. [Source : mufon.com]

 

 

credit : muffon

Etats-Unis – Deux habitants de Los Angeles racontent avoir vu dans le ciel, le 2 août 2021, un groupe de 12 orbes brillants et vibrants. L’un d’entre eux précise : « Il n’y avait ni avion ni autre chose alentour. » [Source : mufon.com]

 

 

credit : mufon

Etats-Unis – La nuit du 15 novembre 2018, à San Antonio (Texas), un témoin a filmé « 30 à 40 orbes oranges » qui survolaient la région à basse altitude. Les objets « semblaient se déplacer selon un plan de vol déterminé et certains semblèrent même fusionner entre eux avant de se séparer de nouveau », explique le témoin. [Source : mufon.com]

 

 

credit : mufon

Etats-Unis – La nuit du 25 juillet 2021, à New Hartford (New York), quelqu’un filmait la lune quand un groupe d’objets brillants clignotèrent dans son champ de vision, puis s’alignèrent en forme de triangle. Le témoin rapporte : « J’ai hésité à publier cette vidéo mais j’ai décidé que tout le monde devait la voir. » [Source : mufon.com]

 

 

Photo :YouTube:HomeSteadHow, utilisée avec permission

Photo : YouTube : HomeSteadHow, utilisée avec permission

Etats-Unis – La nuit du 13 juin 2021, à Montello (Wisconsin), un observateur photographiait le ciel de nuit quand un objet aérien brillant, avec de multiples sources lumineuses à son sommet, est soudain passé au-dessus de sa maison. Le témoin put rapidement prendre quelques photos de l’objet. [Source : YouTube : HomeSteadHow]

 

 

credit : mufon

Etats-Unis – La nuit du 17 janvier 2021, à Mesquite (Nevada), un témoin a filmé via son télescope un objet aérien planant et brillant qui « tournait et changeait de couleurs » : « Après que je l’ai observé un certain temps il disparut tout à coup », explique-t-il. [Source : mufon.com]

 

 

France – Le mercredi 30 juin, vers 23 h 25, je regardais un film quand mon attention fut soudain divertie par une lumière blanche sur la fenêtre du salon. J’observai une boule de lumière blanche s’approchant lentement de ma fenêtre. A un moment, quand elle fut à environ 70 m, elle se transforma en une étoile à 5 branches brillante et étincelante. Pensant que ce pouvait être un phénomène météorologique ou un drone, mais pas totalement convaincu, j’allai prendre mon smartphone. Quand je commençai à filmer, je vis une boule blanche, presque bleuâtre sur l’écran et quand je regardai à l’œil nu, je vis l’étoile à 5 branches encore très brillante. Je continuai à filmer et pris quelques photos.
A un moment, lorsque je regardai le phénomène à l’œil nu, l’étoile disparut mais la boule de lumière resta intacte. Cependant, lentement elle s’estompa puis resta immobile à environ 120 m de notre maison. Ensuite elle commença à bouger lentement jusqu’à ce qu’elle descende se « cacher » derrière un arbre. J’ai arrêté de filmer et me suis assis devant le film, un peu confus. Puis le phénomène recommença environ dix minutes plus tard. J’étais attiré par la lumière mais cette fois elle était au-dessus de l’arbre derrière lequel la boule avait disparu la première fois. Le phénomène continua pendant quelques minutes puis disparut.
Y. D-M., Conflans-Sainte-Honorine, France

Soho, le 25 mai 2021 [sommaire]

credit : « SOHO (ESA & NASA) »

credit : « SOHO (ESA & NASA) »

Le 25 mai 2021, l’Observatoire héliosphèrique et solaire de la Nasa a photographié un énorme objet ailé près du soleil. Sur la photo, l’objet a presque le même diamètre apparent que le soleil. [Source : https://soho.nascom.nasa.gov]

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

Parce que vous le savez [sommaire]

Interview de Mar Sabé par Sabina Qureshi,

Proactiva Open Arms est une organisation non gouvernementale (ONG) espagnole qui se consacre à la recherche et au sauvetage (RES) en mer. En plus de maintenir une base permanente à Lesbos, l’ONG mène ses opérations de sauvetage en mer Egée et en Méditerranée centrale. Sabina Qureshi a interviewé Mar Sabé, de Proactiva Open Arms, pour Partage international.

Partage international : Comment a commencé Open Arms ?
Mar Sabé : Tout a commencé en réponse à une photo : Alan Kurdi, l’enfant de 3 ans retrouvé mort sur le rivage turc en septembre 2015. Oscar Camps, qui dirigeait à l’époque une entreprise de sauveteurs basée à Badalona, sur la côte est de l’Espagne, était avec sa fille de 11 ans le jour où cette photo est apparue dans les médias. Elle lui a demandé pourquoi, si lui, Oscar, était un sauveteur, il y avait un enfant mort sur la plage. Oscar s’est demandé : « Que se passe-t-il ? Je suis sauveteur, il y a des enfants qui meurent, et je ne fais rien. »
Alors, avec un autre sauveteur de son entreprise, il s’est rendu à Lesbos, en Grèce. Personne en Espagne ou dans le reste de l’Europe ne savait ce qui se passait à Lesbos. Ce qu’ils ont trouvé était bien pire que ce à quoi ils s’attendaient. Il n’y avait pas d’ONG ou de représentants du gouvernement sur place pour sauver les gens. Ils l’ont bien vu le 28 octobre 2015, lorsqu’ils ont été confrontés au naufrage le plus meurtrier de Grèce. Un bateau avec plus de 400 personnes à bord a chaviré dans la mer Egée. Seuls quatre sauveteurs d’Open Arms et quelques pêcheurs locaux – qui utilisaient leurs filets pour sortir les gens de l’eau – étaient là pour sauver les naufragés. De nombreuses personnes se sont noyées.
Le lendemain, le gouvernement grec a annoncé que seules cinq personnes avaient péri. Les sauveteurs d’Open Arms savaient que ce n’était pas vrai ; ils avaient dû choisir qui sauver pour la première fois de leur vie. Ils ont pris conscience qu’ils devaient dire au monde entier ce qui se passait, sinon personne ne le saurait car, bien sûr, au milieu de la mer, il n’y a personne. C’est pourquoi Open Arms a commencé à embarquer des journalistes dans toutes ses missions. La communication est une partie très importante de son travail.
Open Arms ne devrait jamais avoir à exister. Son objectif est toujours le même : disparaître. Mais quand les bateaux d’Open Arms arrivent en pleine mer, il est toujours trop tard. Les gouvernements devraient être là, pour protéger la vie des personnes qui migrent.

photo : Open Arms (avec autorisation)
Open Arms ne devrait jamais avoir à exister. Son objectif est toujours le même : disparaître. Mais quand les bateaux d’Open Arms arrivent en pleine mer, il est toujours trop tard.

 

PI. Depuis qu’Open Arms opère, y a-t-il eu un changement dans la situation en Méditerranée ?
MS. Oui, un changement en pire. En 2015, la situation en mer Egée était très difficile ; de nombreuses personnes tentaient d’atteindre les côtes grecques. Open Arms aidait des milliers de personnes chaque jour. Puis, en mars 2016, l’Union européenne a signé un accord avec la Turquie pour limiter le flux de migrants irréguliers vers l’UE en échange de six milliards d’euros. Immédiatement, de milliers par jour, le nombre de personnes tentant d’atteindre les côtes grecques est tombé à quelques dizaines. Open Arms a conservé une équipe sur place au cas où ce serait nécessaire, mais a décidé de concentrer ses efforts là où les besoins étaient les plus importants.
La route migratoire de la Méditerranée centrale, la plus meurtrière au monde, était le choix évident. En seulement quatre mois, Open Arms a secouru plus de 15 000 personnes. A l’époque, il y avait 13 bateaux de plusieurs ONG, tous sous la coordination des garde-côtes italiens. Toutes ces ONG ont bien travaillé ensemble, ainsi qu’avec les différents gouvernements. Elles ont pu sauver et protéger la vie de nombreuses personnes.
Aujourd’hui, cependant, il n’y a plus qu’un seul bateau d’Open Arms sur cette route. Pourquoi ? Parce que les gouvernements concernés obligent les ONG à cesser leurs activités, essentiellement pour des raisons politiques. Ils veulent qu’Open Arms s’en aille parce que non seulement il sauve des vies, mais aussi parce qu’il informe le monde de ce qui se passe.
Actuellement, l’Europe ne veut pas savoir ce qui se passe ; si les Européens le savent, ils devront faire quelque chose. Ce sont les côtes de l’Europe ; c’est la responsabilité de l’Europe. Les pays européens qui ont signé des traités pour empêcher les migrants d’entrer en Europe cherchent également à les empêcher de venir. C’est pourquoi Open Arms n’est pas le bienvenu. C’est aussi pourquoi Open Arms fait face à de nombreuses difficultés, qui se sont accrues au fil des ans. Et maintenant, avec la Covid, tout a empiré car les gouvernements utilisent cette excuse pour dire que les migrants pourraient avoir la Covid. Open Arms teste tout le monde à bord avant et après chaque mission, mais les équipages sont obligés de rester en quarantaine pendant deux semaines avant de pouvoir reprendre leurs activités. Cela se produit pour tous les bateaux d’Open Arms (les migrants sont mis en quarantaine dans un autre bateau ou sur la terre ferme).

 

photo : Open Arms (avec autorisation)
Le droit de la mer dit que peu importe le type de bateau dans lequel vous vous trouvez, si vous voyez un bateau en détresse, vous êtes obligé de secourir les personnes à bord.

 

PI. Y a-t-il des personnes de tous âges parmi les personnes sauvées par Open Arms ?
MS. Plus maintenant. En Grèce, il y avait des personnes de différents âges [en 2015], mais actuellement non. Il faut comprendre que les migrants qu’Open Arms voit sont ceux qui ont voyagé pendant des années et des années, et ont été torturés, persécutés, volés, violés, etc. Ceux qui arrivent à la fin sont les plus forts, et malheureusement, tout le monde n’y arrive pas. Nous sauvons beaucoup d’enfants, et c’est terrible, bien sûr. Lors de la dernière mission d’Open Arms, un bébé de 6 mois a été secouru, mais il est mort après deux heures de réanimation. Malheureusement, il y a aussi beaucoup de femmes enceintes. Beaucoup d’entre elles ont été violées. C’est fou et c’est vraiment dur.

PI. Open Arms rencontre-t-il des personnes qui migrent par désir d’une vie meilleure en plus des personnes qui fuient la guerre et les conflits ?
MS. La raison pour laquelle les gens fuient ne concerne pas Open Arms. Migrer est un droit de l’homme. Si vous avez le droit d’aller à Londres pour apprendre l’anglais, pourquoi ces personnes n’ont-elles pas le droit d’aller où elles veulent, de faire ce qu’elles veulent ?

PI. Le projet Origines est une partie importante du travail d’Open Arms maintenant. Quel est son objectif ?
MS. Quand Open Arms a commencé, on ne pouvait pas emmener les personnes qu’on secourait au port sûr le plus proche (à plusieurs heures de route) car le bateau n’était pas aménagé pour cela. Plus tard (2017), on s’est procuré un bateau qui permettait de le faire. Par conséquent, le personnel d’Open Arms a passé du temps avec les personnes qu’elle avait secourues. Beaucoup d’entre elles venaient de pays qui n’étaient pas en guerre, qui ne subissaient aucun type de conflit. En revanche, les personnes secourues en Grèce étaient originaires de pays en guerre (Syrie, Irak, Yémen).
Les volontaires d’Open Arms ont commencé à demander aux personnes originaires du Sénégal, de Mauritanie ou de Côte d’Ivoire si elles auraient quitté leur pays si elles avaient su que le voyage les mènerait en Libye. La Libye est un véritable enfer. Les gens y sont vendus comme esclaves, ils sont torturés, violés. Cela a été démontré par de nombreuses organisations qui y sont allées, cela a été dénoncé par des journalistes, et tous les migrants secourus par Open Arms le confirment. Les bénévoles d’Open Arms ont demandé à ces migrants : « Si vous aviez su que vous alliez rencontrer tous ces problèmes, ainsi que devoir traverser le désert, auriez-vous quitté votre maison ? » Ils ont répondu qu’ils n’étaient pas au courant sinon ils n’auraient jamais quitté leur pays, n’auraient jamais commencé le voyage, du moins pas de cette manière. Open Arms a réalisé qu’elle devait faire connaître cette information. Personne ne parle de ce qui se passe dans le désert – ce n’est pas bien connu – mais beaucoup de gens y meurent.
Open Arms a donc lancé le projet Origines. Origines crée des alliances avec des ONG locales dans les pays d’origine des migrants, qui travaillent sur la migration depuis de nombreuses années. Des outils, des stratégies et des méthodologies sont partagés pour aider à faire passer le message sur ce que les gens peuvent s’attendre à rencontrer s’ils entreprennent ce voyage. Des opportunités économiques sont créées en coopération avec des entreprises locales afin de proposer des alternatives à la migration. Des informations sur la migration régulière sont également fournies. Mais Open Arms ne dit pas aux gens ce qu’ils doivent faire : ils doivent prendre leur décision librement.

PI. L’Union européenne a acheté des drones pour survoler la Méditerranée et observer ce qui s’y passe1. Savez-vous ce que l’UE compte faire ?
MS. En 2013, un énorme naufrage a eu lieu près de Lampedusa. L’Onu a publié un rapport indiquant que le gouvernement italien aurait pu sauver les personnes à bord de ce navire, mais ne l’a pas fait. C’est la première fois que l’Onu blâmait directement un pays européen pour ne pas avoir rempli ses obligations légales dans le domaine de la migration.
Après ce naufrage, le gouvernement italien a lancé un projet appelé Mare Nostrum pour protéger la vie des personnes rencontrées en mer. Au bout d’un an, l’UE a cessé de soutenir Mare Nostrum2, et a lancé de nouveaux projets gérés par Frontex3. Mais l’objectif de Frontex est de protéger les frontières, pas les droits de l’homme. Elle déploie donc beaucoup d’efforts et d’argent (bateaux, hélicoptères, avions) sur les côtes européennes, mais nulle part ailleurs.
Bien sûr, pour passer de l’Afrique à l’Europe, il faut traverser de nombreux kilomètres d’eaux internationales. L’idée était de « ne pas savoir » ce qui pouvait se passer dans ces eaux, car ce n’était pas de leur ressort. C’est alors qu’Open Arms a compris que l’Union européenne ne respectait plus les traités que ses membres avaient signés, mais protégeait plutôt les privilèges des Européens. Open Arms affirme désormais qu’il n’y a plus de droits de l’homme en Europe. Au lieu de cela, il y a des droits européens, ou plutôt des privilèges – et ceux-ci vont à l’encontre des privilèges ou des droits des personnes qui fuient de différentes régions d’Afrique.
Open Arms a commencé à constater ce phénomène en 2014. Il s’est aggravé à mesure que Frontex a continué à créer de nouvelles opérations. La dernière fois que Frontex a sauvé des personnes, c’était avec l’Opération Sofia. L’Opération Sofia a utilisé des bateaux. Le droit de la mer dit que peu importe le type de bateau dans lequel vous vous trouvez, si vous voyez un bateau en détresse, vous êtes obligé de secourir les personnes à bord. Vous ne pouvez pas prétendre que vous n’avez rien vu, car vous commettriez un crime. L’Opération Sofia a permis de sauver des personnes en mer. Malgré cela, peu de personnes ont été secourues car il s’agissait d’une zone difficile à atteindre pour les migrants ; beaucoup s’étaient déjà noyés.
En mars 2020, l’Opération Sofia s’est terminée et l’Opération Irini a commencé. Elle n’utilise pas de bateaux, mais uniquement des avions. Ils peuvent voir les migrants, mais pas les secourir ; ils ne sont pas obligés de les secourir, car ils ne sont pas dans un bateau en mer4.
C’est un pas de plus vers une modification complète de la portée de ce qui se passe en Méditerranée. Etant donné que Frontex est en train de changer son approche de la situation des migrants en Méditerranée, elle va probablement continuer à travailler de cette manière – en utilisant des drones.

PI. L’ONG Alarm Phone5 affirme que les acteurs européens tentent de retirer leur présence en mer et de ne pas respecter leurs obligations. Ils continuent d’être présents, mais depuis les airs, afin d’être au courant des différents bateaux de migrants qui partent des côtes libyennes et de transmettre ces informations aux garde-côtes libyens.
MS. Open Arms travaille en étroite collaboration avec Alarm Phone. Open Arms peut sauver des personnes, mais il a besoin d’Alarm Phone pour lui dire ce qui se passe.
En 2017, l’Italie et l’Espagne ont commencé à former les soi-disant garde-côtes libyens. Il n’y avait pas de gouvernement en Libye à l’époque, il ne pouvait donc pas s’agir des véritables garde-côtes libyens. Ce que l’Italie, l’Espagne et l’Europe font en général, c’est donner du matériel et de la formation à des gens qui sont des rebelles, qui sont de connivence avec d’autres groupes à l’intérieur de la Libye. Par conséquent, ces pays participent à la guerre civile en Libye et ceux qui souffrent le plus sont, comme toujours, les migrants. Même maintenant, avec un gouvernement en Libye, les garde-côtes libyens sont incapables de sauver la vie des migrants au large des côtes libyennes6.

 

photo : open arms (avec autorisation)
Les migrants qu’Open Arms voit sont ceux qui ont voyagé pendant des années et des années, et ont été torturés, persécutés, volés, violés, etc.

 

PI. Comment Open Arms envisage-t-elle la solution à la crise ? D’où viendrait cette solution ? Comment fonctionnerait-elle ?
MS. Il existe de nombreuses solutions possibles. Si les autorités européennes mettaient l’argent et les ressources qu’elles consacrent actuellement à la construction de murs et à la protection des frontières à la protection des vies, cela donnerait forme à une toute nouvelle stratégie. Un changement complet de stratégie est nécessaire – si l’Europe se soucie vraiment des droits de l’homme.
La montée du populisme et des fake news en Europe aide les partis politiques d’extrême droite à prendre de l’importance dans la sphère politique européenne. On assiste à un glissement progressif vers la droite à travers l’Europe, de sorte que même les partis politiques qui n’ont jamais été de droite acceptent désormais ce type de discours et y répondent. Aujourd’hui, il existe des droits de l’homme pour les Blancs, mais pas pour les Noirs. Reconnaître que les droits de l’homme doivent être universels changerait tout.

PI. Les violations des droits de l’homme sont souvent résolues, du moins au début, par les tribunaux, que ce soit au niveau local ou international. Y a-t-il des actions en justice contre des gouvernements européens ou l’Union européenne pour violation des droits de l’homme dans le domaine de la migration en mer ?
MS. Open Arms a intenté un procès contre Matteo Salvini, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur de l’Italie en 2019. Le bateau d’Open Arms s’est vu refuser l’autorisation d’accoster à Lampedusa en août 2019 en raison d’un décret de sécurité créé par M. Salvini7.
Pendant 19 jours, il a refusé d’autoriser notre bateau à accoster. Nous l’avons accusé de séquestration, d’abus politique et de fraude documentaire. Cette affaire est en cours8. Il est important que l’affaire fasse son chemin devant les tribunaux, mais il est également important de changer la façon de penser des gens en expliquant ce qui se passe. Les médias ont le pouvoir de le faire.
L’objectif premier d’Open Arms est de disparaître, mais elle ne le peut pas, tant que son travail est nécessaire. Il continuera d’être nécessaire jusqu’à ce que des politiciens soient élus pour assurer la réalisation de ce travail, et qu’ils se concentrent réellement sur la protection de la vie humaine. Il faut donner à la société les moyens d’opérer ces changements. C’est pourquoi tous ceux qui partent en mission avec Open Arms partagent ce qu’ils ont vu à leur retour – dans l’école de leur enfant, sur leur lieu de travail, partout où ils sont invités à partager le travail d’Open Arms. Cela permet de faire connaître ce qui se passe en Méditerranée.

PI. Open Arms a reçu de nombreux prix. Il est clair que la société civile apprécie ce qu’elle fait. Le défi est de traduire cela en soutien politique pour l’idée, le projet de sauver des vies humaines, de respecter la vie humaine. Les Nations unies ont-elles fait des déclarations ou pris des mesures proactives pour soutenir ce projet ?
MS. Open Arms est enregistrée auprès de l’Onu et a reçu de nombreuses récompenses du Parlement européen, de la Commission européenne et de nombreux gouvernements. Mais Open Arms n’a pas besoin de récompenses – elle a juste besoin que tous ces acteurs fassent leur travail. Open Arms le dit publiquement chaque fois qu’elle reçoit un prix.
Open Arms est en mesure de faire son travail grâce au soutien de ses donateurs. Plus de 90 % de son budget est assuré par de petits donateurs. C’est son moteur. Elle est totalement indépendante ; elle ne dépend d’aucun gouvernement.

PI. Quel est le plus grand défi pour Open Arms en ce moment ?
MS. Toujours le même : continuer à protéger les droits de l’homme en mer et sur terre. C’est un défi énorme car tous les gouvernements, les médias et les campagnes de fake news sont contre cela, contre la vie personnelle des volontaires d’Open Arms également. Le défi est simplement de continuer.

PI. Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
MS. Merci d’avoir donné la parole à Open Arms. Je pense que pour les Européens en général, la chose la plus importante à réaliser est que c’est notre faute. Parfois, les gens demandent ce qu’ils peuvent faire, ce qui est le plus nécessaire. La première chose est de réaliser ce qui est en train de se passer. Dans 20 ou 30 ans, lorsque quelqu’un viendra frapper à votre porte et vous demandera : « Que faisiez-vous lorsque ce génocide se déroulait sous vos yeux ? », vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. Parce que vous le savez : Open Arms vous le dit, Open Arms essaie d’expliquer tout cela. L’information est là. Le problème est qu’elle est parfois assez cachée – parce qu’il y a une volonté de la cacher. En tant qu’Européens, il est de notre responsabilité de le savoir, et nous sommes également responsables de ce qui se passe, car nous avons tous une voix politique. Nous faisons tous partie du changement.

PI. Nous devons donc utiliser cette voix politique.
MS. Oui !


1. The Guardian, Royaume-Uni.
2. Mare Nostrum a coûté au gouvernement italien neuf millions d’euros par mois pendant les douze mois de son fonctionnement. L’Union européenne a procuré 1,8 million d’euros en provenance du Fonds pour les frontières extérieures, au cours de cette année. (Source : Wikipedia)
3. Frontex est l’agence de sécurité des frontières de l’Union européenne.
4. « Un bateau de migrants chavire au large de la Libye, tuant 57 personnes, alors que le bilan régional pour 2021 approche les 1 000. L’Organisation internationale pour les migrations lie l’augmentation du nombre de décès à la diminution des patrouilles en mer. » (Source : The Guardian, UK)
5. Le projet militant WatchTheMed Alarm Phone a été lancé à l’automne 2014 et fonctionne comme une ligne d’assistance pour les voyageurs en détresse en mer. (Source : Movements Journal for Critical Migration and Border Regime Studies.
6. « C’est jour de congé » : des écoutes téléphoniques montrent que les migrants méditerranéens étaient laissés à l’abandon. Exclusif : Les transcriptions des conversations entre les fonctionnaires italiens et les garde-côtes libyens sont contenues dans un fichier qui a fuité. » (Source : The Guardian, Royaume-Uni)
7. La loi dite Salvini, adoptée par le Sénat italien le 5 août 2019, a durci les sanctions contre les organisations humanitaires qui cherchent à faire venir en Italie les migrants africains secourus en Méditerranée. (Source : TeleSur English)
8. L’ancien ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, doit être jugé pour avoir laissé un navire espagnol de sauvetage de migrants bloqué en mer pendant plus de deux semaines en août 2019. Lors d’une audience en Sicile, le juge Lorenzo Lanelli a fixé la date du procès au 15 septembre 2021. Les procureurs de Palerme ont accusé M. Salvini de manquement au devoir et de séquestration pour avoir refusé d’autoriser pendant 19 jours le navire Open Arms et ses 147 passagers secourus à accoster en Italie. Pendant ce blocage, certains des migrants se sont jetés par-dessus bord en désespoir de cause, tandis que le capitaine plaidait pour un port sûr et proche. Les 89 personnes restantes à bord ont finalement été autorisées à débarquer à Lampedusa par une décision de justice du 20 août 2019. (Source : euronews.com)

L’énergie cachée : l’espoir d’un monde propre et sain [sommaire]

Interview de Jeane Manning par Felicity Eliot,

Jeane Manning est une auteure et investigatrice de domaines novateurs de la science, liés aux secrets de l’univers. En voulant découvrir ce qui se cache derrière les apparences, elle a eu l’intuition que la vie et la nature ont beaucoup plus à offrir que ce qu’un regard superficiel pourrait laisser penser. Son approche de la vie consiste à observer attentivement, puis à oser demander « Pourquoi… ? ». Elle rend la science accessible au profane. Dans son dernier livre, Hidden Energy [L’énergie cachée, non traduit] elle ouvre au lecteur de nouveaux horizons, en montrant que nous pourrions nettoyer notre planète et créer une nouvelle civilisation brillante, saine et harmonieuse en quelques années. Felicity Eliot l’a interviewée pour Partage international au mois d’avril 2021.

Copyright © Jeane Manning (reproduit avec autorisation)
Jeane Manning et Susan Manewich, co-auteures du livre Hidden Energy.

Partage international : Vous faites des recherches dans le domaine des « énergies cachées » depuis des décennies.
Jeane Manning : Oui, j’ai commencé il y a 40 ans, lorsque j’ai rencontré un chercheur dans ce domaine de l’énergie cachée de l’univers, aussi appelée la Force de vie.

PI. Comment est-ce arrivé ? Etiez-vous sceptique au début ?
JM. J’ai d’abord essayé de conserver un certain scepticisme, mais j’ai vite été convaincue et enthousiaste parce que je voyais que les inventeurs que je rencontrais touchaient vraiment à quelque chose d’important. Il était clair que ma vie m’avait conduite jusqu’à ce point. Je m’étais trouvée assez souvent au bon endroit, au bon moment.
J’ai eu la chance de naître dans un endroit magnifique de l’Alaska – une région qui a ensuite été souillée par la marée noire de l’Exxon Valdez en 1989 –, qui a fait naître en moi un amour profond de la nature.
Plus tard, ma famille a déménagé dans une ferme de l’Idaho et, là encore, j’étais entouré de magnifiques paysages naturels. Je pouvais jouer dans les bois, m’asseoir au bord d’un ruisseau et m’émerveiller de la magie de l’eau. Je sentais vraiment la force vitale de la forêt, même si à cet âge je ne pouvais encore l’exprimer par des mots.

PI. Mais vous pouviez le ressentir ?
JM. Oui, je vibrais lorsque ma mère nous lisait les poèmes des poètes naturalistes, comme Wordsworth. J’ai mémorisé certains de ces poèmes, et plus tard, ses longs poèmes plus spirituels m’ont également attirée. La recherche spirituelle a toujours fait partie de ma vie, et mes expériences personnelles sont la source principale de ce que j’apprends, pas les sermons ou les livres. Si je vis une expérience spirituelle, je sais qu’elle est réelle. Personne ne peut m’enlever ça ; et ne me parlez pas de substances chimiques que le cerveau sécrèterait et qui créeraient telle ou telle expérience !
L’écologie et la justice sociale sont également des sujets qui me tiennent à cœur. C’est ce qui m’a amenée à faire une spécialisation en sociologie à l’université.
Le premier inventeur que j’ai rencontré a été comme un professeur ; il m’a beaucoup inspirée, sur les possibilités d’exploiter une forme d’énergie qui n’est pas encore reconnue par la science, mais qui est bien réelle. Quiconque s’est immergé dans la nature a pu ressentir l’influence de cette énergie sur toute vie.

Copyright © Jeane Manning (reproduit avec autorisation)
Le dernier livre de Jeane Mamming

PI. Je retiens ce que vous avez dit ; cette convergence de divers facteurs qui se réunissent pour nous faire franchir une étape, puis une autre : on rencontre des gens, on lit des livres et soudain, on comprend intuitivement quelque chose. Je crois que de plus en plus de gens vivent ce genre d’expériences et que nous devenons plus sensibles aux intuitions – qu’elles viennent pendant le sommeil, dans nos rêves, ou à l’état de veille. On a l’impression que l’humanité a commencé à développer une nouvelle sensibilité. Nous semblons recevoir davantage de « suggestions d’immortalité », pour citer Wordsworth. Nous sommes de plus en plus conscients d’être guidés. Est-ce que tout ça évoque quelque chose pour vous ?
JM. Tout à fait. On constate que les inventeurs reçoivent leurs intuitions par des moyens qui ne figurent pas dans les manuels scolaires : par le biais de rêves et de rêves éveillés, ils ont soudain un déclic, une révélation qui ne peut s’expliquer par la logique. En fait, c’est le résultat d’un saut vers un autre niveau de conscience ou de compréhension. Nous sommes peut-être davantage conscients de ce genre d’intuition parce que de plus en plus de gens passent du temps seuls actuellement, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent.

PI. Comme vous le savez peut-être, Benjamin Creme a été le rédacteur en chef et le fondateur de Partage international. Notre revue présente les informations qu’il donne sur le retour dans le monde d’un groupe de personnes très évoluées qui sont les inspirateurs de l’humanité dans tous les domaines – les sciences, la médecine, les arts, les nouvelles technologies, etc., tout ce qui aide notre civilisation à progresser. Notre revue se veut aussi la plus diversifiée et ouverte que possible : elle réunit la politique, l’économie et la spiritualité pour donner un sens nouveau à ces divers domaines de la vie. Ce que vous dites dans votre livre correspond tout à fait à ce que dit notre revue. Votre travail est fascinant et vous avez rendu tout cela tellement accessible et clair pour le lecteur. Les implications de vos recherches sont extraordinairement importantes pour nous tous. Pouvez-vous nous parler de l’inventeur qui vous a donné votre première inspiration ?
JM. Cet inventeur expliquait les diverses façons d’utiliser le magnétisme pour aboutir à des inventions révolutionnaires ; en exploitant simplement l’énergie fondamentale de l’univers. Quelqu’un m’a présenté à lui en disant que cet homme avait la réponse aux besoins du monde en matière de technologies propres. Et son approche impliquait le magnétisme. A cette époque, les nouveaux aimants superpuissants commençaient tout juste à sortir.
Ce qui m’a intéressé n’était pas seulement l’écologie et le nettoyage de l’environnement ; il y avait aussi toute cette dimension spirituelle. Cet homme cherchait un moyen de décrire l’énergie de l’univers qui semblait pénétrer dans sa machine pour y produire plus d’énergie que celle qu’il avait fournie grâce au réseau électrique ou des batteries. Il s’est adressé à des philosophes pour voir s’ils avaient des réponses. Un groupe ésotérique lui a parlé du prana, la force vitale qui circule dans tout l’univers et pas seulement dans notre corps.
J’ai une curiosité insatiable ; j’ai beaucoup lu et étudié, pour acquérir les bases. Au fil des ans, j’ai rencontré des inventeurs qui ont construit des machines tout à fait originales. Mais notre société continue de construire essentiellement des moteurs et des générateurs électriques avec les bonnes vieilles méthodes, ce qui sert toujours des intérêts privés, car les utilisateurs de ces moteurs n’ont aucun contrôle sur l’énergie qu’ils produisent. Résultat : nous vivons dans la peur de ne pas avoir assez d’argent pour payer nos factures d’électricité.

PI. Il existe donc quelque chose que l’on peut appeler « énergie libre » ou « énergie cachée » ou encore prana, champ éthérique…? Une source d’énergie infinie, vitale, qui est disponible partout et pour tous, si nous pouvions trouver un moyen de l’exploiter de façon « propre », pour l’utiliser dans notre vie quotidienne ?
JM. Oui. Le titre de mon livre a plusieurs significations. Il peut s’agir, comme vous l’avez dit, d’une référence à l’énergie fondamentale de l’univers, ce que les anciens appelaient « l’éther », mais il peut aussi faire référence à l’énergie cachée qui circule dans notre corps, ce qui ouvre des perspectives dans le domaine de la santé.
L’énergie cachée est également cette énergie à laquelle sont sensibles des personnes qui travaillent ensemble et réalisent qu’elles sont interconnectées, créant une synergie. Elle fait également référence au pouvoir caché qui réside en chacun de nous et qui va au-delà de ce qui est reconnu par la vision matérialiste du monde. Mon expérience m’a prouvé que nous avons beaucoup plus de pouvoir que ce que l’on a voulu nous faire croire. En particulier, le pouvoir de nos pensées est énorme.
Vous avez parlé d’injustice sociale ; or celle-ci résulte le plus souvent de nos technologies énergétiques et des idées qui sous-tendent l’utilisation que nous en faisons : la croyance qu’il n’y aurait pas assez d’énergie pour tout le monde, amène un trop grand nombre de personnes à conclure que l’injustice sociale est inévitable, car si nous devions donner à tous les pauvres du monde, la même quantité d’énergie que nous les riches utilisons, cela diminuerait forcément notre niveau de vie. Or, cette idée est totalement erronée.
L’univers est avant tout abondance. Mais nos pensées limitées nous empêchent d’y puiser. C’est l’état d’esprit du manque qui créé les antagonismes avec « l’autre ». Nous voyons l’autre comme une menace, un concurrent, alors qu’en réalité, il y en a assez pour tout le monde. L’univers regorge de ressources amplement suffisantes pour satisfaire aux besoins de tous si on les utilise de façon responsable.

PI. Le problème est que tant que les idées de rareté de la ressource et donc de pénurie potentielle, qui engendrent la compétition, la concurrence et la cupidité, seront à la base de tout le système, la possibilité de coopérer et d’établir des synergies avec pour seul objectif le bien commun, semble bien éloignée. L’autre paradoxe est que nos systèmes économiques actuels reposent sur un credo bizarre : le mythe d’une croissance illimitée dans un monde fini. Un concept totalement illogique.
Et maintenant l’idée se développe que nous pourrions aller sur une autre planète et exploiter ses ressources. Vous proposez une autre vision, exactement opposée : produire sur Terre une énergie propre et illimitée.
JM. C’est cela. Nous devons d’abord adopter une nouvelle façon de penser, avant de chercher à développer de nouvelles technologies. Nous devons également trouver un remède à cette folie qui consiste à produire toujours plus. Cette abondance illusoire que nous créons ainsi ne nous met pas en phase avec la nature et l’univers. La croyance que le produit national brut doit continuellement augmenter est insensée. Elle entraîne une utilisation erronée des ressources et de la technologie. Les biens de consommation recouvrent la planète de matières plastiques. Notre responsabilité est totale. Ce que nous faisons subir à la planète me brise le cœur. Je vis en Colombie-Britannique, où les services gouvernementaux responsables de la gestion des forêts sont devenus un outil de l’industrie forestière, qui elle, n’a d’autre objectif que l’extraction des ressources. Nous sommes encore victimes de cette mentalité coloniale qui consiste à se servir, plutôt que de trouver des moyens de vivre en harmonie avec la nature et les peuples autochtones. L’économiste Milton Friedman porte une grande part de responsabilité, depuis qu’il a déclaré que la priorité d’une entreprise est le profit de ses actionnaires.

PI. Oui, et ça limite considérablement le travail des chercheurs. Vous en parlez dans votre livre. Nous avons un problème avec nos systèmes économiques et politiques et la façon dont les gouvernements financent la recherche. Lorsque l’argent et les intérêts privés sont en jeu, les chercheurs sont contraints de penser en termes de brevets, de financement et de rentabilité, alors que leurs travaux pourraient déboucher sur des avancées importantes au bénéfice de tous. On voit très bien aujourd’hui comment les choses peuvent mal tourner dans la recherche sur les vaccins : des entreprises font des profits mirobolants en gardant pour elles les découvertes sur les vaccins. La question des brevets et de l’argent qui s’immisce dans la politique et la science est un gros problème, comme vous l’avez mentionné dans votre livre.
JM. De nos jours, les scientifiques ne sont plus aussi indépendants qu’avant. Ils ne peuvent pas se consacrer uniquement à la science pure, car les sociétés qui financent les universités imposent leur point de vue et leurs objectifs.
J’aimerais revenir sur ce que vous disiez à propos d’une approche universelle des soins de santé. Si nous avions eu l’intention commune de développer des technologies en harmonie avec la nature – y compris dans le domaine des soins de santé – et s’il n’y avait pas eu cette ignorance de la force vitale de l’univers, le système immunitaire des gens serait beaucoup plus fort. Si nous n’avions pas abattu toutes ces forêts et libéré des maladies dans des zones qui auraient dû être laissées intactes, nous n’aurions peut-être même pas connu la pandémie actuelle. J’ai vu les résultats obtenus par des praticiens de santé qui travaillent avec la force vitale au lieu de la combattre. J’ai personnellement bénéficié de ce type d’approche de la santé.

PI. Peut-être pourrions-nous nous pencher sur la façon dont les nouveaux inventeurs produisent de l’énergie ?
JM. Le premier inventeur que j’ai rencontré utilisait le magnétisme pour créer un mouvement, faisant tourner un arbre d’entraînement pour produire de l’électricité. D’autres travaillent sur des dispositifs « à l’état solide ». Un circuit à l’état solide peut être construit de telle sorte qu’il fonctionne selon les principes de la résonance électrique. Des chercheurs ont démontré que leurs dispositifs peuvent générer plus d’électricité qu’ils n’en consomment. L’un d’entre eux, le regretté Floyd Sweet, a réussi à produire une quantité étonnante d’énergie.
Selon un témoin crédible, le dispositif de Sweet pouvait produire 4 fois plus d’énergie qu’il n’en consommait. F. Sweet affirmait lui avoir mesuré un million de fois plus d’énergie à la sortie qu’à l’entrée. Je mentionne aussi dans mon livre les expériences plus récentes de Manelas, qui a réussi à charger les batteries d’une voiture électrique avec son générateur.
Il existe encore d’autres technologies : les réactions plasmatiques ; le travail avec l’eau, non pas avec une électrolyse standard, mais plutôt un fonctionnement similaire à celui d’un nuage d’orage, avec des implosions microscopiques qui attirent l’énergie éthérique. C’est assez technique, mais les inventeurs se heurtent à un problème de base : l’idée de « la conservation de l’énergie gratuite », qu’on ne peut créer de l’énergie à partir de rien. Cette idée nous a été profondément inculquée. Pourtant, des inventeurs – et des scientifiques qui travaillent sur la théorie afin de comprendre ce que font les inventeurs –, utilisent des systèmes ouverts, par opposition à des systèmes fermés qui ne peuvent produire plus que ce qu’ils consomment.
L’énergie solaire fonctionne comme un système ouvert ; on ne met pas les cellules photovoltaïques dans une boîte pour les isoler de l’environnement. C’est de l’environnement que provient l’énergie, des rayons du soleil. L’énergie éolienne fonctionne également comme un système ouvert où l’énergie provient de l’environnement. Mais le soleil et le vent ne sont pas parfaitement fiables comme sources d’énergie. Les convertisseurs d’énergie éthérique n’ont besoin ni de la lumière du soleil ni du vent, et fonctionnent jour et nuit. Et ils ne requièrent pas tous les métaux nécessaires à la création des éoliennes, par exemple.
Il y a tellement d’ignorance aujourd’hui, que ce soit dans le domaine des soins de santé ou des sciences de l’énergie. Et le pire de tout, à mon avis, c’est la tendance actuelle à promouvoir l’énergie nucléaire, au motif qu’elle ne libère pas de carbone dans l’atmosphère. On voit même des écologistes qui y voient la solution aux problèmes qui assaillent notre environnement. Mais ce n’est pas le cas ! Ce n’est pas la réponse ! Même s’ils utilisent les petits réacteurs nucléaires modulaires qui sont à la mode en ce moment. C’est tellement irresponsable pour les générations futures, sans parler de la nôtre. La fission nucléaire engendrera toujours des matières radioactives. Nous ne pouvons laisser un tel héritage à nos enfants et petits-enfants.

PI. Vous avez observé que bon nombre des anciennes technologies et des anciennes façons de produire de l’énergie portent un préjudice grave à l’environnement. En particulier l’énergie nucléaire bien sûr. Vous savez peut-être que Benjamin Creme et ceux qui sont la source de son message, que nous appelons les Maîtres de Sagesse, ont un discours très clair sur l’énergie nucléaire. La fission nucléaire est une calamité pour la planète et pour la santé des êtres humains. Selon Benjamin Creme, les effets des radiations nucléaires sur le plan éthérique et le corps éthérique d’une personne – qui sont toujours ignorés de la médecine , se manifestent par des maladies du système immunitaire avec des conséquences graves sur le système nerveux. C’est pourquoi on assiste à une augmentation des cas de maladie d’Alzheimer à un âge de plus en plus jeune.
Je crois que nombre des scientifiques avec lesquels vous avez travaillé et avec qui vous avez étudiés s’intéressent à la fusion, à l’utilisation de l’eau et à d’autres méthodes pour produire de l’énergie.
JM. La fusion qui est étudiée actuellement par certains chercheurs est également néfaste. C’est aussi une méthode violente. Les accélérateurs de particules utilisent la violence contre l’atome. Le problème est que la science officielle profite seule de la manne du financement. Pourtant, les réactions de fusion à petite échelle découvertes par des chercheurs marginaux sont-elles, plus en harmonie avec la façon dont la nature fonctionne.
Je suis heureuse que vous soyez consciente des effets sur la santé de l’énergie nucléaire telle qu’elle est produite aujourd’hui. Lorsque j’ai pris conscience que nos technologies nucléaires pouvaient même affecter la force vitale dans l’atmosphère, ça a été un choc. J’ai su intuitivement que cet effet nocif était réel et faisait partie de ce qui affecte la météo et le climat en général. Ce n’est pas le seul facteur, mais il contribue à la détérioration du climat. Les tenants de la théorie de l’orgone [terme utilisé par Wilhelm Reich pour la Force vitale] affirment que même des réacteurs en bon état, dits sûrs, émettent cette forme d’énergie radioactive en excès. Ils disent aussi qu’elle détériore la Force vitale dans l’atmosphère.

PI. Oui, c’est aussi ce qu’affirmait Benjamin Creme : que toutes les centrales électriques devraient être fermées immédiatement parce qu’elles sont la source de beaucoup de toxicité.
Benjamin Creme ajoutait que toutes ces nouvelles technologies sont prêtes à être « données » à l’humanité, mais que nos systèmes politique, économique et financier, la pensée scientifique dominante et les intérêts privés, tout cela constitue encore un obstacle à cette révélation. Tant que nous n’aurons pas progressé davantage dans le sens du changement de politiques et donc de nos modes de pensée, il y aurait un risque à diffuser librement les idées étonnantes de ces scientifiques et chercheurs avant-gardistes. C’est une question de timing. Il faudra d’abord que l’humanité se libère de son obsession pour la croissance économique, la raréfaction des ressources, la concurrence, etc. De nombreux plans qui ont proposé toutes sortes d’innovations ont été jetés aux oubliettes, parfois après avoir été achetés pour les faire disparaître, ou pire encore. Pourtant, nous n’avons que quelques pas à faire pour revenir dans la bonne direction.
JM. Il y a là un énorme défi sur le plan éducatif, pour susciter une prise de conscience généralisée et je suis très heureuse de voir que vous faites un bon travail. Nous devons atteindre les décideurs dans tous les domaines – économistes, éducateurs, planificateurs régionaux et nationaux – afin qu’ils expriment une nouvelle vision au lieu de laisser les grandes entreprises imposer leur vision en pesant sur les lois et les réglementations avec l’aide de leurs lobbyistes, pour maximiser leurs profits. La conséquence est que la recherche non conventionnelle ne reçoit aucun financement. J’entends de grandes annonces de la part de certains ministères dans différents pays, affirmant qu’ils sont vraiment intéressés par la recherche sur les énergies nouvelles. Pourtant, d’après la façon dont ils rédigent leurs appels d’offres, il n’y a aucune place pour la recherche dans des domaines non conventionnels.
C’est business as usual, rien ne se passe. Même les énergies solaire et éolienne sont devenues de grosses sources de profit, même si, évidemment, elles sont préférables aux énergies fossiles. Mais ces alternatives ne sont pas non plus naturelles. Regardez les fermes solaires, qui recouvrent des hectares et des hectares de terres avec leurs panneaux voltaïques ; ça n’a rien de naturel.
Il y a environ 150 ans, ceux qui aspiraient à devenir des scientifiques considéraient que le top du top était d’être un philosophe de la nature. Cela signifiait être capable d’avoir une pensée indépendante en observant le fonctionnement des systèmes naturels. C’est ainsi que des chercheurs comme Nikola Tesla ont pu faire de grandes découvertes ; les scientifiques étudiaient la nature et observaient les vortex de l’eau et de l’air. Il y a encore beaucoup à apprendre, car les nouveaux scientifiques observent maintenant ces vortex dans tout le cosmos. La science émergente progresse grâce à des chercheurs indépendants qui enroulent des bobines électriques par exemple, de manière à ce qu’une force ne s’oppose pas à une autre – ce qu’on appelle la « symétrie bilatérale » ou « de réflexion » – parce que c’est naturel. Il n’est pas utile de faire s’opposer les éléments, comme lorsqu’un courant électrique se heurte à un autre courant.
Il y a aussi la question de l’eau : qu’est-ce qui renforce la vitalité de l’eau ? C’est ce genre de question qui alimente la recherche sur les énergies nouvelles. C’est vraiment magnifique. Tout cela fait partie de l’interconnexion, comme vous le dites, de toute vie. Et les nouvelles connaissances sont interconnectées. Souvent, dans les conférences auxquelles j’ai assisté au cours des 30 dernières années – j’ai assisté à des dizaines de conférences sur les énergies nouvelles – j’ai pu écouter des orateurs parler des progrès réalisés dans le domaine de la santé, car lorsqu’ils voient la force vitale que génèrent leurs appareils électroniques, ils commencent à comprendre comment on pourrait influencer le fonctionnement de notre corps et des chakras.
Ce qui me passionne, c’est la perspective de ce qui pourra être réalisé lorsque nous n’aurons plus peur de pénuries imaginaires, ou peur les uns des autres au prétexte que certains pourraient venir nous voler nos ressources. L’humanité pourrait au contraire mettre ses ressources et ses connaissances en commun pour créer de nouveaux matériaux. On a déjà observé la transmutation d’éléments dans certains de ces nouveaux appareils. Imaginez ce que nous pourrions construire si nous disposions d’un matériau très solide, mais translucide et beau…
N’oublions pas l’importance de la beauté. En nous reconnectant à la nature, nous nous nourrissons de sa beauté, bien plus qu’avec un tas de jouets en plastique. La beauté est importante, en architecture et dans tout ce qui nous entoure.

PI. J’apprécie votre vision de l’avenir. Vous avez parlé de beauté, de responsabilité, et je pense à la phrase bien connue attribuée à Gandhi : « Il y a assez sur Terre pour satisfaire les besoins de chacun mais pas la cupidité de tous. » Vous esquissez les contours d’un avenir qui pourrait être glorieux, qui pourrait emmener notre civilisation vers les plus grands accomplissements et qui pourrait être encore plus beau que nos rêves les plus fous. C’est très encourageant – le travail que vous avez fait, les recherches en cours. Peut-être la percée viendra-t-elle lorsque nous apprendrons à vivre plus simplement, plus sobrement, et à apprécier et prendre soin de nos ressources. Peut-être apprendrons-nous à instaurer des relations différentes avec la nature et à vivre comme les anciens et les peuples indigènes l’ont toujours fait, en pleine conscience. Peut-être la percée viendra-t-elle avec l’effondrement de nos structures économiques. Peut-être nous réveillerons-nous alors…
JM. Oui, la percée exigera qu’une masse critique d’êtres humains se réveillent.
Et chacun d’entre nous, peut et doit contribuer à cette réalisation, en posant clairement ce que nous voulons, au lieu de continuer à créer une dystopie. Des scientifiques comme William Tiller ont prouvé à quel point nos pensées sont puissantes et créatives. L’appel à l’action dans Hidden Energy consiste à participer au changement global de conscience, et soutenir la transition vers une énergie propre. Le livre se termine par un appel : « Comme première étape, imaginez simplement – en détails et avec une gratitude sincère  que vous vivez au sein d’une civilisation harmonieuse sur une Terre régénérée. »

Pour plus d’information : https://JeaneManning.com
Certains livres de l’auteure ont été traduits en français.

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Les victimes de la faim sont six fois plus nombreuses depuis le début de la pandémie [sommaire]

Dans sa dernière étude sur la malnutrition, l’ONG Oxfam tire la sonnette d’alarme. En effet, cette dernière est désormais plus meurtrière que la pandémie : chaque minute, près de 11 personnes meurent de faim. Le nombre de personnes confrontées à des conditions proche de la famine a été multiplié par six – touchant plus d’un demi-million de personnes en 2020.

Parmi les 155 millions de personnes souffrant d’insécurité alimentaire critique, deux personnes sur trois sont affectées à cause d’une guerre ou d’un conflit. De plus, des dizaines de millions de personnes ont basculé dans la famine en raison de l’instabilité économique aggravée par la pandémie de coronavirus, associée à l’aggravation de la crise climatique. Dans le même temps, les prix alimentaires mondiaux ont augmenté de 40 %, la plus forte hausse en une décennie.

La présidente et directrice générale d’Oxfam America, Abby Maxman, a déclaré : « La pandémie a également exposé et exacerbé les profondes inégalités de notre monde. La fortune des dix personnes les plus riches a augmenté de 413 milliards de dollars l’année dernière. C’est 11 fois plus que ce que l’Onu estime nécessaire pour l’ensemble de son aide humanitaire mondiale. C’est le symptôme d’un système défectueux. »

Photo : TetraktysCC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Des millions de Brésiliens ont sombré dans l’extrême pauvreté.

 

Abby Maxman a appelé les gouvernements à arrêter les conflits, à sanctionner ceux qui utilisent la famine comme arme de guerre, ainsi qu’à permettre que les agences d’aide puissent atteindre ceux qui en ont besoin. « Les Etats-Unis doivent mener la charge contre la crise de la faim. Ils doivent appeler à mettre fin aux conflits à l’origine de cette catastrophe de la faim, fournir le financement vital pour aider à sauver des vies maintenant et aider les communautés à construire un avenir sûr. Nous devons soutenir des solutions à long terme telles que les programmes de vaccination et de protection sociale dans le cadre d’une reprise équitable et prendre des mesures énergiques pour lutter contre la crise climatique qui nous met tous en danger. »

Malgré la pandémie, les dépenses militaires mondiales ont augmenté de 51 milliards de dollars – de quoi couvrir six fois et demi ce dont l’Onu a besoin pour que les gens n’aient plus faim. Pendant ce temps, les conflits et la violence ont entraîné le plus grand nombre de déplacements internes jamais enregistrés, forçant 48 millions de personnes à fuir leur foyer à la fin de 2020.

Voici quelques exemples de points chauds de la faim détaillés dans le rapport :

Yémen : les blocus, les conflits et la crise du carburant ont fait plus que doubler les prix des aliments de base depuis 2016. L’aide humanitaire a été réduite de moitié, ce qui a réduit l’action des agences humanitaires et l’aide alimentaire reçue par cinq millions de personnes. Le nombre de personnes confrontées à des conditions de famine devait presque tripler pour atteindre 47 000 en juillet 2021.

Soudan du Sud : Dix ans après son indépendance, plus de 100 000 personnes sont désormais confrontées à des conditions proches de la famine. La violence continuelle et les inondations ont perturbé l’agriculture au cours de l’année écoulée et forcé 4,2 millions de personnes à fuir leur foyer. L’appel humanitaire de l’Onu pour le Soudan du Sud n’a jusqu’à présent même pas récolté 20 % des fonds nécessaires.

Brésil : les mesures visant à freiner la propagation du virus ont contraint les petites entreprises à fermer et plus de la moitié des Brésiliens actifs supplémentaires ont perdu leur emploi. L’extrême pauvreté a presque triplé, passant de 4,5 % à 12,8 % de la population. En outre, près de 20 millions de personnes ont basculé dans la faim. Le gouvernement fédéral a apporté un soutien à seulement 38 millions de familles vulnérables, laissant des millions de personnes sans revenu minimum.

– Inde : la flambée épidémique de Covid a mis à terre le système de santé publique, et anéanti les revenus, en particulier pour les travailleurs migrants et les agriculteurs, qui ont été contraints de laisser pourrir leurs récoltes dans les champs. Plus de 70 % des personnes interrogées dans 12 Etats ont dégradé leur régime alimentaire par manque de moyens. Les fermetures d’écoles ont également privé 120 millions d’enfants de leur repas principal.

Sahel : les pays les plus déchirés par les conflits, comme le Burkina Faso, ont connu une augmentation de plus de 300 % de la faim entre 2019 et 2020 – de 687 000 à 2,1 millions de personnes. L’aggravation de la violence dans le centre du Sahel et dans le bassin du lac Tchad a forcé 5,3 millions de personnes à fuir et a alimenté l’inflation alimentaire, à son plus haut niveau en cinq ans. La crise climatique a aggravé la situation : les inondations ont augmenté de 180 % depuis 2015, dévastant les récoltes et frappant les revenus de 1,7 million de personnes.

Depuis le début de la pandémie, en collaboration avec plus de 694 partenaires dans 68 pays, Oxfam a aidé près de 15 millions de personnes parmi les plus vulnérables au monde avec de la nourriture, une aide en espèces et de l’eau potable, et a participé à des projets de soutien aux agriculteurs.

[Pour lire l’intégralité du rapport : https:/www.oxfamamerica.org/explore/research-publications/the-hunger-virus-multiplies/]

Source : oxfam.org.

Service, réorientation et changement [sommaire]

Quand résonne l’appel au service, il appartient à tout disciple sérieux de saisir à deux mains l’occasion qui se présente. Il est rare que l’appel soit répété, car les Maîtres n’ont guère de temps à perdre. Par : « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », il faut entendre : « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu répondent. »

Il en est ainsi dans le Grand Service ; seuls les élus mesurent la grâce offerte par l’opportunité de servir le Plan. Le service est le devoir sacré qui permet au disciple de réduire son séjour sur cette Terre de nombreuses vies. Beaucoup le savent, mais reculent devant la moindre tâche. Beaucoup oublient leur promesse de jadis et font fi de leur malaise intérieur. Ce n’est pas sans raison que les Maîtres hochent tristement la tête et reprennent leurs recherches parmi les lumières en attente.

Ceux qui servent n’en ont pas toujours conscience. Leur réponse à l’appel de leur âme ou à celui du Maître est si instinctive qu’ils se lancent hardiment et sans hésitation. Ils sont si peu préoccupés d’eux-mêmes que seuls les besoins du monde les préoccupent. Ils servent comme ils respirent, mais ils sont bien peu nombreux face aux nécessités de l’époque. Nous, sur les plans intérieurs, cherchons ceux qui connaissent quelque peu le Plan et dont les priorités sont saines. Nous cherchons ceux qui sont pleins d’ardeur et dont le cœur brûle d’amour et de besoin de sacrifice. Ces braves, nous les accueillons à bras ouverts parmi nous et leur offrons avec joie un champ de service. Puis nous nous tenons à l’écart et observons. Dans bien des cas, leur enthousiasme initial diminue et vacille. Trop souvent, le feu de leurs attentes cède à l’ennui et au doute, leur noble aspiration se flétrit et meurt.

La perte de la foi joue un rôle majeur dans ces tristes échecs. Sans la foi, rien de durable ne peut être accompli, et le manque de foi a conduit à l’échec bien des disciples prometteurs. Ce n’est pas sans raison qu’à travers les âges les enseignements ont souligné l’importance de la foi, la plaçant au cœur même du service.

La foi, bien sûr, ne signifie pas acceptation et croyance aveugles. Au contraire, la véritable foi ne se manifeste que lorsque l’intuition, la voix de l’âme, apporte une certitude intérieure, et que, sans démenti possible, le cœur vous dit : « Ceci est vrai. » Lorsque vient ce moment, serrez cette vérité nouvelle contre vous et ne cherchez plus. Lorsque les voix de l’envie et du doute vous assaillent, continuez sereinement votre tâche. Souvenez-vous que votre esprit vous appartient et que personne n’a le droit de vous dire ce que vous devez penser.

Cultivez un rythme sage qui permettra à votre service de se développer naturellement. Gardez-vous de servir par à-coups car cela vous ferait perdre tout votre élan. Souvenez-vous que vous êtes ici pour servir le Plan. Ceci, sachez-le, est la volonté de votre âme. Lorsque vous entrez en contact avec elle, vos expériences commencent à avoir un but précis. L’âme n’a ni préférence ni désir ; elle ne s’intéresse qu’à ce qui est en accord avec son objectif : servir au maximum le Plan d’évolution.

Le temps viendra où l’influence des Maîtres fournira un champ d’étude et d’expérience qui permettra à ceux qui se tiennent maintenant sur le seuil d’entrer dans le royaume de la lumière et du savoir et de se connaître réellement. Nombreux sont ceux qui attendent la création d’un âge nouveau dont la manifestation modifiera profondément les structures de leur époque. Servir et grandir, telle doit être la note clé de votre vie. [Le Maître de B. Creme, L’appel au service, sept. 1991]

Les signes vitaux de la planète atteignent de dangereux « points de bascule » [sommaire]

par Julia Conley,

Plus d’un an après que la pandémie de Covid-19 a mis l’économie à l’arrêt et a drastiquement réduit les voyages dans le monde entier – ce qui avait conduit certains à conjecturer un effondrement des émissions de gaz à effet de serre – une coalition de scientifiques avertit dans un article publié le 28 juillet que la planète a malgré tout atteint de multiples « points de bascule ». Les niveaux de fonte de la banquise, de déforestation, ainsi que d’autres indicateurs montrent qu’il est urgent d’agir pour répondre à l’urgence climatique.

« Les évènements et processus climatiques extrêmes que nous avons observés au cours des dernières années, sans même parler des dernières semaines, mettent en évidence l’urgence accrue avec laquelle nous devons faire face à la crise climatique », a déclaré Philip Duffy, co-auteur de l’étude et directeur exécutif du Centre Woodwell de recherche sur le climat, dans le Massachusetts.

Photo : Leonhard Lenz, CC0, via Wikimedia Commons
Le temps est compté. Il est temps d’agir.

L’article intitulé Des scientifiques du monde entier lancent l’alerte pour le climat en 2021 a été publié dans BioScience, et affirme que parmi 31 signes vitaux planétaires, 18 ont franchi des niveaux jamais atteints auparavant au cours des dernières années.

Le texte explique comment, en dépit d’une consommation de carburants fossiles légèrement en baisse en 2020, les niveaux de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d’azote « ont tous établi de nouveaux records en termes de concentration atmosphérique en 2020, puis en 2021 ».

Cependant, les auteurs insistent également sur le fait que les émissions liées aux carburants fossiles, ainsi que le réchauffement mondial auquel elles sont associées, sont loin d’être les seuls indicateurs montrant que la planète est en danger. Les chercheurs ont enregistré d’autres points de bascule, ou de quasi-bascule, en ce qui concerne la température océanique, la masse de glace, la déforestation de l’Amazonie – laquelle sert de puits de carbone vital –, l’acidification des océans, et le nombre des ruminants qui dépasse maintenant les quatre milliards et qui constitue une source importante de gaz à effet de serre.

William Ripple, professeur d’écologie à la faculté de gestion forestière de l’université d’Etat de l’Oregon, et coauteur du rapport, explique que « nous devons cesser de traiter l’urgence climatique comme un problème isolé ; le réchauffement mondial n’est pas le seul symptôme du stress subi par notre système terrestre ».

Ces recherches ont été publiées deux mois après que des chercheurs en Allemagne et en Norvège ont dévoilé une étude montrant que la couche de glace du Groenland était « à deux doigts » d’atteindre un « point de bascule », des milliers de milliards de tonnes de glace s’étant jetées dans la mer.

L’article publié le 28 juillet montre que le taux de déforestation en Amazonie brésilienne a atteint son maximum sur les douze dernières années avec 1,11 million d’hectares de forêt détruits l’année dernière, et que la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a atteint 416 parties par million en avril 2021, soit « la concentration moyenne mensuelle mondiale la plus élevée jamais enregistrée » selon The Guardian.

Les points de bascule évoqués dans l’analyse sont tous le résultat de « la surexploitation de la planète par l’humanité », a déclaré W. Ripple. Tandis que les émissions dues aux trajets domicile-travail et au transport aérien ont diminué en 2020 en raison des confinements subis par certains, le rapport montre une nouvelle fois les « conséquences du statu quo. Une des leçons majeures de la pandémie est qu’une décroissance des transports et de la consommation, même colossale, est loin d’être suffisante, et que des transformations systémiques sont indispensables. »

Selon les auteurs, afin de lutter contre cette crise qui s’aggrave rapidement, les dirigeants mondiaux doivent enclencher la sortie des carburants fossiles, en vue de leur interdiction à terme, et appliquer des politiques visant à restaurer et à entretenir les puits de carbone et les habitats naturels qui favorisent la biodiversité, à l’image de la décision récente de l’administration Biden de rétablir des protections comme celle de la forêt nationale de Tongass en Alaska.

L’article mentionne certains développements positifs, notamment un niveau historiquement élevé de désinvestissement dans les énergies fossiles de la part des municipalités, des institutions financières, des universités et d’autres entités, ainsi qu’un niveau historiquement bas de subvention aux carburants fossiles.

Cette recherche fait suite à un autre article de 2019 dans lequel des milliers d’experts avaient déclaré l’état d’urgence climatique, fait le point sur les signes vitaux de la planète, et appelé à six mesures pour contrer la crise climatique : éliminer les énergies fossiles, réduire considérablement la pollution, restaurer les écosystèmes, passer à une alimentation d’origine végétale, abandonner les modèles économiques donnant la priorité à la croissance infinie, et stabiliser la population humaine. « Il va y avoir une importante souffrance humaine, et nous commençons déjà à l’observer. Mais si nous procédons rapidement à un changement d’ampleur, nous pouvons limiter cette souffrance, a déclaré W. Ripple à Fast Company. Nous voulons informer sur l’état de ces signes vitaux, mais à ce stade nous insistons aussi sur l’importance d’une action rapide et ambitieuse. »

Source : Commondreams.org

Les jeunes et le premier sommet de l’Onu sur les systèmes alimentaires [sommaire]

En septembre 2021, l’Onu accueillera son tout premier sommet sur les systèmes alimentaires, et les jeunes militants y occuperont une place de choix. Selon l’envoyée spéciale de l’Onu pour le Sommet sur les systèmes alimentaires, le Dr Agnes Kalibata : « la transformation des systèmes alimentaires pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 nécessitera l’action de tous, partout – et les jeunes devront être au centre pour en garantir le succès ».

Annoncé lors de la Journée mondiale de l’alimentation d’octobre 2019 par le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, dans le cadre de la Décennie d’action pour la réalisation des ODD d’ici à 2030, le sommet permettra de progresser sur l’ensemble des 17 objectifs grâce à une approche qui tire parti de l’interconnexion du système alimentaire mondial – pour éradiquer la faim, limiter le changement climatique et lutter contre la pauvreté et les inégalités. Il vise également à responsabiliser et à inciter les gouvernements et les autres protagonistes à agir, en s’engageant dans le changement des systèmes alimentaires par le biais de cinq « champs d’action » principaux :

garantir l’accès de tous à une alimentation sûre et nutritive ;

passer à des modes de consommation durables ;

stimuler une production respectueuse de la nature ;

promouvoir des moyens de subsistance équitables ;

renforcer la résilience face aux vulnérabilités, aux chocs et au stress.

photo: actions4food.org, utilisée avec permission
Sophie Healy-Thow, spécialiste de l’alimentation

Présenté comme un « Sommet des peuples », l’événement se focalisera sur les solutions et les idées qui tentent de rassembler divers groupes, notamment les agriculteurs, les populations autochtones, les défenseurs de l’environnement, les consommateurs, les scientifiques et les jeunes. Le groupe de jeunes Act4Food Act4Change a lancé un engagement mondial des jeunes et appelle les gouvernements à agir rapidement pour permettre le développement d’un système alimentaire mondial qui donne à tous l’accès à une alimentation saine et durable – pour vaincre la faim, améliorer la santé et régénérer la planète.

Lancée en mai 2020, Act4Food Act4Change est une campagne mondiale appelant au changement des systèmes alimentaires. L’une de ses fondatrices, Sophie Healy-Thow, spécialiste de l’alimentation, a d’abord été inspirée par un projet bangladais similaire, Eat Well, Live Well, lancé par Dipty Chowdhury, qui l’a créé pour améliorer le comportement alimentaire des adolescents bangladais. Plus d’un million de jeunes Bangladais ont déjà signé l’engagement initial de manger des aliments nutritifs. Le mouvement Mangez bien, vivez bien prévoit également de collaborer avec les producteurs alimentaires et les responsables politiques pour améliorer la production et la distribution des aliments.

Avec une autre militante de l’alimentation, Maureen Muketha, basée au Kenya, S. Healy-Thow a fait appel à D. Chowdhury pour promouvoir une vision mondiale et, avec leur proposition soutenue par l’Alliance mondiale pour l’amélioration de la nutrition (GAIN), Act4Food Act4Change est né pour mobiliser les jeunes du monde entier et mettre en avant leur pouvoir et leur leadership. Il y a maintenant une équipe internationale de 24 jeunes leaders dans de nombreux pays, dont le Nicaragua, la Chine et le Liban, qui demandent aux gouvernements et aux entreprises de s’engager dans les actions du système alimentaire d’Act4Food Act4Change.

Représentant plus de la moitié de la population mondiale, la génération Y est la plus importante au monde, avec un pouvoir d’achat mondial de près de 15 000 milliards de dollars. Les jeunes et leur portée via les réseaux sociaux ont également un impact sur les élections. S. Healy-Thow explique : « Si vous pensez à la santé de la prochaine génération, si vous voulez que la population de votre pays n’émigre pas, qu’elle bénéficie d’un milieu économique viable, dans un pays heureux, et un environnement durable et pérenne dans le futur, vous devez vraiment écouter les jeunes. »

Les jeunes s’engagent

Nous savons que nos systèmes alimentaires en vigueur contribuent aux crises sanitaires, climatiques et de biodiversité actuels, ainsi qu’aux violations des droits humains. Nous ne pourrons atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies que grâce à une transformation fondamentale de nos systèmes alimentaires.

Alors que nous, les jeunes, avons été exclus de la plupart des processus de décision politiques et économiques, nous sommes aussi ceux qui subiront le plus longtemps les conséquences des décisions prises aujourd’hui.

Nous nous engageons à agir. Et nous exigeons une action urgente à grande échelle de la part des intervenants, en particulier des décideurs au sein des gouvernements et des entreprises. En tant que jeunes, nous agissons sur le thème Act4Food Act4Change pour soutenir GoodFood4All.

(Pour plus d’informations : actions4food.org ; Foodtank.com ; scalingupnutrition.org)

Partager fait croître l’amour et permet à Dieu d’accomplir des miracles [sommaire]

En s’adressant aux pèlerins de la place Saint-Pierre le 25 juillet, le pape François a déclaré que Dieu appelle chacun de nous à donner généreusement pour aider nos frères et sœurs. Il a appuyé ses réflexions sur la lecture de l’Evangile du jour : la multiplication des pains, histoire biblique dans laquelle Jésus prit des pains et des poissons, les multiplia à partir de ce que ses disciples lui rapportèrent, c’est-à-dire cinq pains et deux poissons qu’un enfant leur avait donné. Voici les paroles du pape :

« Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Evangile de la liturgie de ce dimanche raconte le célèbre épisode de la multiplication des pains et des poissons, avec lesquels Jésus rassasie quelque cinq mille personnes venues l’écouter (cf. Jn 6,1-15). Il est intéressant de voir comment se réalise ce miracle : Jésus ne crée pas les pains et les poissons à partir de rien, non, mais il agit à partir de ce que lui apportent les disciples. L’un d’eux dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » (v. 9). C’est peu, c’est presque rien, mais cela suffit à Jésus.

Essayons à présent de nous mettre à la place de ce jeune. Les disciples lui demandent de partager tout ce qu’il a à manger. Cela semble une proposition insensée, et même injuste. Pourquoi priver une personne, en plus un jeune, de ce qu’il a apporté de chez lui et qu’il a le droit de garder pour lui ? Pourquoi enlever à l’un ce qui ne suffit pas à nourrir tout le monde ? Humainement c’est illogique. Mais pas pour Dieu. C’est même justement grâce à ce petit don gratuit, et par conséquent héroïque, que Jésus peut rassasier tout le monde. C’est un grand enseignement pour nous. Il nous dit que le Seigneur peut faire beaucoup avec le peu que nous mettons à sa disposition.

Photo : CC0, pixfluel.com
Il nous vient à l’esprit la tragédie de la faim, qui concerne les plus fragiles.

Il serait beau de nous demand er chaque jour : « Aujourd’hui qu’est-ce que j’apporte à Jésus ? » Il peut faire beaucoup avec notre prière, avec notre geste de charité pour les autres, même avec notre souffrance remise à sa miséricorde. Nos petitesses, Jésus en fait des miracles. Dieu aime agir ainsi : il fait de grandes choses à partir des petites, de celles qui sont gratuites.

Tous les grands protagonistes de la Bible – d’Abraham à Marie jusqu’au jeune d’aujourd’hui – montrent cette logique de la petitesse et du don. La logique du don est si différente de la nôtre. Nous cherchons à accumuler et à accroître ce que nous avons ; Jésus, en revanche, demande de donner, de diminuer. Nous aimons ajouter, les additions nous plaisent ; Jésus aime les soustractions, enlever quelque chose pour le donner aux autres. Nous voulons multiplier pour nous ; Jésus apprécie quand nous divisons avec les autres, quand nous partageons. Il est curieux que dans les récits de la multiplication des pains qu’on trouve dans les Evangiles, le verbe « multiplier » n’apparaisse jamais. Les verbes utilisés ont même un sens opposé : « rompre », « donner », « distribuer » (cf. v. 11 ; Mt 14,19 ; Mc 6,41 ; Lc 9,16). Mais on n’utilise pas le verbe multiplier. Le vrai miracle, dit Jésus, n’est pas la multiplication qui produit de l’orgueil et du pouvoir, mais la division, le partage, qui fait croître l’amour et permet à Dieu d’accomplir des miracles. Essayons de partager davantage, essayons cette route que Jésus nous enseigne.

Aujourd’hui aussi la multiplication des biens ne résout pas les problèmes sans un partage juste. Il nous vient à l’esprit la tragédie de la faim, qui concerne les plus fragiles. On a calculé officiellement que, dans le monde, environ 7 000 enfants de moins de cinq ans meurent de malnutrition chaque jour.

Face à de tels scandales, Jésus nous adresse à nous aussi une invitation, une invitation semblable à celle que reçut probablement le jeune de l’Evangile, qui n’a pas de nom et dans lequel nous pouvons tous nous reconnaître : « Courage, donne le peu que tu as, tes talents et tes biens, mets-les à disposition de Jésus et de tes frères. N’aie pas peur, rien ne sera perdu, parce que, si tu partages, Dieu multiplie. Chasse la fausse modestie de te sentir inadapté, fais confiance. Crois dans l’amour, crois dans le pouvoir du service, crois dans la force de la gratuité. »

 

Citation

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Message de Maitreya

Message n° 13 du 19 janvier 1978 [sommaire]

par Maitreya,

Mes chers amis, je suis vraiment heureux d’être avec vous une fois encore, de cette manière.

Ma mission se déroule comme prévu et, si tout se passe bien, vous entendrez bientôt ma voix. Pour l’heure, je dirai ceci : l’humanité a perdu son chemin, et s’est éloignée de la voie que Dieu lui a préparée. Nombreux sont ceux, dans le monde, qui maintenant le savent, qui cherchent et prient, qui travaillent tournés vers la Lumière ; mais davantage encore sont aveugles et pourraient courir au désastre. J’ai l’intention de mettre un terme à cette chute effrénée et d’inverser ce mouvement.

Déjà, ma présence provoque des changements dans la pensée des hommes, dans leurs cœurs, et les amène à s’interroger. Mes efforts portent leurs fruits malgré les apparences. A nouveau, les hommes se tournent vers la Vérité, vers les Lois qui sont Dieu.

Permettez-moi de vous indiquer la voie qui mène à l’ère nouvelle, de vous faire entrevoir les splendeurs qui, si vous le voulez, peuvent devenir vôtres. L’homme est fait pour servir à la fois Dieu et l’homme, et c’est seulement de cette manière que le chemin menant à Dieu peut être parcouru. Donnez-vous pour mission d’assumer les tâches de réorientation, de reconstruction et de changement.

Chaque homme est un phare et diffuse sa lumière pour éclairer son frère. Préparez votre lampe pour qu’elle brille et montre la voie.

Tous sont utiles, chacun d’entre eux. Personne n’est trop petit ni trop jeune pour prendre part à ce grand Plan de réhabilitation et de sauvetage de notre monde. Engagez-vous résolument dans cette voie, et je puis vous assurer que je ne manquerai pas de vous dispenser mon aide.

Comment débuter ? Commencez par vous consacrer vous-mêmes, tout ce que vous êtes et avez été, au service du monde, au service de vos frères et sœurs, où qu’ils se trouvent. Assurez-vous que pas un jour ne s’achève sans que vous n’ayez accompli un acte de service véritable, et soyez assurés que mon aide sera vôtre.

Ce sentier, celui du service, est l’unique chemin pour des hommes dignes de ce nom, car c’est le chemin qui les conduit à Dieu. Les miens se rassemblent autour de moi, répondant à mon appel, et ils sont en train d’accomplir plus qu’ils ne pourraient le percevoir. Ensemble, nous façonnerons un monde nouveau et meilleur.

Puissiez-vous être ouverts à mon appel et prêts à y répondre lorsqu’il retentira. Mes bénédictions vous accompagnent tous.

Que la Divine Lumière, l’Amour et la Puissance du Dieu unique et très saint se manifestent maintenant dans votre cœur et dans votre esprit. Que cette Divine Lumière, Amour et Puissance, vous amènent à devenir ce que vous êtes : de véritables fils de Dieu.

 

Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Un signe d’espoir et de paix [sommaire]

Le 26 juin 2007, dans un hôtel près de Chicago, il était assez tard, m’apprêtant à me coucher, j’éteignis la lumière, me rendis près de la fenêtre que j’ouvris en grand et vis le parking habituel d’un hôtel puis je me couchai. Après une demi-heure d’insomnie, je décidai de me relever – un phénomène attira tout de suite mon attention. Je m’approchai de la fenêtre et vis une très grande croix flottant dans le ciel. Elle semblait être en or extrêmement brillant et sa taille aussi haute qu’un immeuble de 15 à 20 étages. Aucune aura ne l’entourait. Sa luminosité ne projetait pas d’ombre. Elle ne scintillait pas non plus ; elle occupait tout le ciel et semblait m’empêcher de me concentrer. Non, ce n’était pas un ovni, mais une croix majestueuse, belle et énorme. Je restai à la regarder pendant environ dix minutes. Bien qu’impressionnée par sa beauté, je ne ressentais pas de l’admiration, mais j’étais remplie d’un sentiment de calme et de paix. Puis la fatigue et l’envie de dormir m’envahirent, je jetai un dernier regard à « ma » croix, je me recouchai et m’endormis immédiatement.

Je me levai tôt, allai à la fenêtre et ne vis que le parking habituel. Que s’est-il passé ? Je ne le sais pas. Pourquoi ? Je ne le sais pas. Comment ? Je ne le sais pas. La croix est gravée dans mon esprit et je la visualise constamment chaque jour. Avais-je peur ? Absolument pas ! Que s’est-il passé ? Pourquoi moi ? Juste moi ? Puissant ? Oui !

C. R., Anchorage, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « croix » a été manifestée par Maitreya.

Une joie durable [sommaire]

Une nuit, chez moi, à Santa Fe (Nouveau Mexique), j’étais dans mon lit, allongée sur le dos, les yeux fermés et priai. Quand j’eus terminé, j’entrouvris les yeux, me tournai sur le côté et vis un homme au pied de mon lit. Il portait un costume blanc cassé, une chemise et une cravate blanches, des lunettes, et avait des cheveux blonds. En fait, il brillait, tout en lui rayonnait. Il avait le plus beau sourire du monde, si chaleureux, si gai, un grand sourire de pure joie. J’ai crié : « Ryan est là », je me retournai pour enlever les couvertures, il avait disparu. Immédiatement, je sus que ce n’était pas Ryan, mais un ange. Je me suis souvent demandée si c’était mon fils, Ross, qui venait me voir. Cette apparition ne dura que quelques secondes, je crois – même si elle me sembla durer plusieurs minutes. Son regard me remplit d’amour et de réconfort. Ce sentiment de bonheur et de plénitude dura plusieurs jours.

C. R., Anchorage, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le « personnage en costume blanc » était Maitreya.

Une force surhumaine [sommaire]

Un samedi vers 16 h 30, le jour de la Saint-François, en rentrant du marché, j’étais sur la voie rapide et ma voiture s’arrêta – l’embrayage ne fonctionnait plus. Mon véhicule était immobilisé au milieu d’un carrefour, et les autres voitures me dépassaient à toute vitesse ; j’allumai mes feux de détresse et restai assise là – je ne pouvais pas sortir de la voiture pour demander de l’aide car j’aurais été percutée par les voitures qui roulaient à toute vitesse. Tout à coup, après quelques minutes, une belle jeune femme toqua à la vitre côté passager. Elle me dit de ne pas m’inquiéter – elle allait pousser ma voiture et la faire entrer dans le parking d’un fast-food où il y avait un téléphone. Je fis en sorte que les voitures s’arrêtent, et elle poussa seule mon lourd véhicule sur une légère pente jusqu’au parking. Je sortis de la voiture, la remerciai chaleureusement, je me retournai pour voir d’où elle venait – mais elle avait disparu. Puis, alors que je fouillais dans mes poches pour trouver de la monnaie pour le téléphone, elle arriva derrière moi et me demanda si j’avais besoin d’argent. Je lui répondis que j’en avais et la remerciai à nouveau. En sortant mes pièces, je la cherchai. Elle n’était nulle part ! J’étais stupéfaite. Elle avait un sourire plein de douceur et d’amour. Elle n’était plus présente physiquement – mais je ressentis se déverser sur moi un flot saturé de sa beauté – elle sembla m’envelopper pendant plusieurs minutes.

C. R., Anchorage, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « dame » qui a poussé la voiture était Maitreya.

Les centimes venus du ciel [sommaire]

Alors que j’étais assise devant une machine à sous dans une petite salle de casino de Las Vegas, j’eus soudain l’impression que quelqu’un me regardait. Je me retournai, et vis un grand et bel homme qui se tenait à environ deux mètres de moi. Il portait un costume beige clair et une cravate blanche. Il me regarda simplement avec un sourire très doux. Je lui souris en retour, puis retournai à la machine à sous. Mais je réalisai que je voulais faire sa connaissance, alors je me retournai immédiatement mais il était parti. Je me levai et regardai partout. Il avait disparu. J’étais émerveillée et complètement heureuse. Je savais que je n’étais pas seule.

Lors de mon séjour à Vegas, je rangeai les petites pièces dans ma poche arrière gauche, les pièces de 25 cents dans ma poche droite et des billets dans deux autres poches. A la fin de la journée, je trouvai des centimes dans mes poches à billets. Je suis très organisée avec l’argent – je sais que je n’ai pas mis de centimes dans mes poches à billets, mais je crois que mon ange les a mises là pour me faire savoir qu’il était avec moi.

C. R., Anchorage, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « l’homme qui la regardait » était Maitreya.

Une rencontre fructueuse [sommaire]

En 2006, lors de vacances en Angleterre, ma fille et moi sommes allées cueillir des mûres dans les prairies de Grant-chester, près de Cambridge. A un moment donné, je me retournai et vis un couple de seniors qui nous regardaient. Je fus surprise car je ne les avais pas vus arriver. Ils étaient très calmes, immobiles, et nous observaient. Ils entamèrent la conversation, je remarquai alors que l’homme avait un accent australien. Il me déclara qu’ils avaient vécu à Perth, en Australie occidentale, et en Angleterre, passant six mois dans chaque pays. Il affirma qu’ils n’avaient pas vu d’hiver depuis six ans. Ils poursuivirent en nous parlant de mûres et d’autres baies à proximité. Puis l’homme demanda d’où nous venions, et je lui répondis de Highgate Hill, Brisbane. Il ajouta : « C’est un bel endroit », comme s’il connaissait bien la région. Le couple nous dit ensuite au revoir et continua sa promenade dans la prairie.

Etaient-ils Maitreya et le Maître Jésus ?

A. S., Brisbane, Australie

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya, et la femme le Maître Jésus.

Service [sommaire]

De retour en Australie, je me rendis au supermarché du coin pour acheter des petits récipients en plastique. Alors que je m’approchais des étagères où se trouvaient les ustensiles, l’employé du supermarché qui se tenait à proximité vint m’aider. Il était extrêmement attentif et serviable et souhaitait me parler. Il était très aimable.

Il m’affirma qu’il avait trois emplois : un au supermarché, un autre comme chef cuisinier et un autre dans une prison à Kilcoy. Je fus très surprise qu’un seul homme puisse être si actif. Je lui répondis qu’il devait gagner beaucoup d’argent. Il rit et me déclara qu’il ne travaillait pas pour l’argent. Après avoir aidé une autre personne à trouver ce dont elle avait besoin, il revint vers moi et poursuivis sa conversation. Il m’expliqua alors qu’il devait aider beaucoup de personnes pauvres. Il semblait insister sur ce point, justifiant ainsi pourquoi il travaillait autant. C’est à ce moment-là qu’il me dit au revoir.

Cet homme m’a semblé très spécial – exceptionnellement gentil et attentif. Je me demandai s’il s’agissait de Maitreya mais, depuis que j’ai écrit cette lettre, je l’ai revu au supermarché, alors peut-être me suis-je trompée ?

A. S., Brisbane, Australie

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était le Maître Jésus

L’histoire des deux plumes [sommaire]

En 1994, je suis allée au cinéma avec des amis pour voir le film Forrest Gump. A l’époque, ma vie était extrêmement stressante. Les sorties étaient très rares, mais cette fois-ci, j’ai pu laisser mon fils de 16 ans à la maison, à la garde de son frère aîné. (Il a des difficultés d’apprentissage et est autiste).

Le film était censé être un film « réconfortant » sur un homme simple d’esprit qui finit par accomplir des choses extraordinaires grâce à son bon cœur et à la détermination avec laquelle il fait face à tout ce qui se présente à lui. Mais, à ma grande surprise et à mon grand désarroi, je fus très perturbée dès la première scène : une plume blanche qui dérive de-ci de-là sur une route très fréquentée pendant plusieurs minutes, pour finalement se poser au pied du héros de l’histoire. Pour moi, cette plume symbolisa immédiatement la vie de mon enfant de 16 ans. Au lieu de profiter d’une soirée distrayante, je finis par être envahie de crainte pour son avenir et le mien.

Profondément déprimée, je rentrai à la maison pour constater que tout allait bien pour l’instant. Il était dans sa chambre en train de s’amuser, assis par terre, écoutant sa cassette musicale et découpant du papier – son activité habituelle de l’époque. Mais ce qui était extraordinaire, c’est que sa couette avait été méticuleusement tirée. Et, en plein milieu, il y avait une grande plume !

J’étais abasourdie. Il était impossible que j’aie eu le temps de faire son lit avant de quitter la maison. Mon plus jeune fils était incapable de faire son lit, encore moins avec la dextérité nécessaire pour obtenir un tel résultat, et son frère ne s’en serait même pas donné la peine. Et je savais qu’il n’y avait pas une seule plume de cette taille dans la maison quand je suis partie. Je ne pouvais y voir qu’un signe miraculeux de réconfort et de soutien dont j’avais grand besoin.

P. W., Milton Keynes, Royaume-Uni

Fragile mais solide [sommaire]

A la mi-février, je remarquai par hasard un petit arbre sans feuilles mais avec des fleurs prêtes à éclore, pas vraiment des bourgeons. Je continuai à le regarder pendant un bon moment, tout simplement heureux de le voir. C’était l’hiver ; nous avions eu de la neige, du gel et un vent fort et il avait gardé ses fleurs malgré le vent qui soufflait et je ne savais pas de quelle sorte d’arbre il s’agissait.

J’ai découvert plus tard que c’était un magnolia qui poussait depuis des années avec beaucoup de feuilles mais jamais de fleurs. Cet événement m’intrigua, j’ai donc pris une photo et également deux jours après que toutes les fleurs fussent tombées. Au début du mois d’avril, une nouvelle fleur solitaire semble vouloir pousser et de petits bourgeons tentent de sortir avec quelques difficultés.

Un expert m’a expliqué que le Magnolia stellata et le Magnolia soulangeana sont tous deux à feuilles caduques, qu’ils perdent leurs feuilles en hiver et fleurissent avant d’en avoir de nouvelles. Il est possible que le Magnolia stellata fleurisse « avant l’heure » s’il a souffert d’un important manque d’eau. Il fleurit généralement en mars. Il est étonnant que les fleurs aient supporté sans problème une forte gelée et un vent violent. Peut-être s’agissait-il d’un indice des Maîtres ?

M.  D. P. , Belgique

Enfants de la Terre [sommaire]

Il n’y a pas d’histoire personnelle liée à ces feuilles en forme de cœur. Pour moi, la vie elle-même est un miracle et mon expérience quotidienne est celle d’une vie dans une merveille perpétuelle. Je le ressens particulièrement à travers la nature, avec toute son incroyable beauté. Ces feuilles en forme de cœur sont pour moi un signe de la réalité toujours présente de la divinité aimante dans nos vies.

« Le temps est proche où chaque maison aura un jardin. Les fleurs de toutes les couleurs qui y poussent sont le symbole des enfants de la Terre. Là où un individu vit, dort et mange, son jardin est pour lui le symbole de Dieu. Passez au moins dix à quinze minutes chaque jour à vous occuper de votre jardin, et venez tout près de moi. Un mystère émanera de ce jardin, qui vous purifiera l’esprit et le mental. » [Les lois de la vie]

A. B., Norvège

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

Déclaration universelle des droits humains [sommaire]

photo : Open Arms (avec leur autorisation)

Article 12
Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
Source : Déclaration universelle des droits humains, 1948

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

SOLUTIONS POUR UN ENVIRONNEMENT DURABLE Que pensez-vous des technologies de captation du CO2 et de son stockage sous-terrain à long terme ? [sommaire]

Le grand problème sous-jacent à tout ceci est le traitement des déchets radioactifs. Les scientifiques ne considèrent pas l’utilisation de l’énergie nucléaire comme un problème ; par contre, ils cherchent toujours une solution pérenne au problème du stockage des déchets radioactifs que produit cette utilisation, et qu’on enferme encore parfois dans des conteneurs de béton et d’acier avant de les jeter dans les océans. Cela change en profondeur les écosystèmes océaniques – ce qui, en soi, est déjà très dommageable. Mais pour le travail des Frères de l’espace, c’est même infiniment pire.
Ainsi, le climat change, tout l’écosystème marin se trouve modifié à cause du stockage de ces déchets qu’ils qualifient de « faiblement radioactifs ». L’étendue de la contamination n’a pourtant rien à voir avec le degré de radioactivité. Si vous jetez les déchets radioactifs dans la mer, toute la chaîne écologique s’en trouve contaminée, et les scientifiques ne peuvent mesurer ce degré de contamination que jusqu’à un certain point. Comme ils ne disposent pas de la technologie nécessaire, ils supposent que ces mesures sont inutiles. Ils ne savent rien de ce niveau de radiation, qui est des plus élevés.
Le carbone pose un problème similaire : où le stocker ? Pas près de chez moi ! En tout cas, c’est ce que tout le monde dit, comme pour les déchets radioactifs. Les Russes le verraient bien stocké en Chine, les Chinois au Tibet, les Tibétains en Amérique, les Américains au Venezuela. Chacun recommande de le stocker dans le pays qu’il aime le moins. Car voilà bien le problème : il n’existe aucun endroit où ce serait sans danger. Où allez-vous stocker le carbone – ou les déchets nucléaires – en toute sécurité pendant des milliers d’années, alors que vous ne savez pas combien de temps les conteneurs seront capables de résister ? Sans même parler des bouleversements imprévisibles comme les tremblements de terre, par exemple.
Comme d’habitude, nous prenons le problème par le mauvais bout. Nous n’en cherchons pas la cause afin d’y remédier. Qu’est-ce qui cause le réchauffement climatique ? En partie, la destruction des arbres. Nous devons donc arrêter de les abattre, en particulier ceux des grandes forêts vierges qui sont des grands capteurs de CO2, et qui en retour déversent leur oxygène dans notre atmosphère. A cause de l’abattage des forêts, notre atmosphère perd de l’oxygène et le CO2 n’a nulle part où aller. Cela crée le réchauffement climatique, que nous réduirions en grande partie si nous utilisions le bois de façon plus modérée.
Nous ne cherchons pas les causes car nous ne les aimons pas. Les causes nous ramènent aux lois, en particulier de cause et d’effet. Le mental mécanique moderne ne cherche jamais les causes parce qu’il n’a aucune envie de changer sa technologie. Nous pouvons arguer que nous ne pouvons-nous passer de bois. Mais ce que font les pays riches, c’est préserver leurs propres réserves et acheter le bois dont ils ont besoin aux pays moins riches comme le Brésil, les pays d’Afrique, etc. Ces pays sont alors forcés d’autoriser la déforestation, alors que leurs forêts primitives sont essentielles à la vie humaine.
C’est simple : si nous voulons remédier à un problème il faut en trouver la cause. On peut construire en vingt ans des accélérateurs de particules de 23 km et coûtant des milliards de dollars. Mais si vous demandez à un ésotériste, il vous donnera toutes les réponses. Gratuitement. Et cela ne lui prendra qu’une minute. [PI, janvier/février 2009]

Pour revenir à la réalisation du Soi et à la prise de conscience du Soi dans un sens spirituel, y a-t-il des prières ou d’autres aides de ce genre pour y parvenir ? [sommaire]

Toutes les prières mènent à la réalisation du Soi. Le Notre Père y mène. Mais Maitreya a donné à l’humanité une nouvelle prière nommée Prière pour le nouvel âge par laquelle vous vous identifiez avec votre Soi.
« Je suis le Créateur de l’Univers » désigne ce qui se tient en amont de toute création – c’est-à-dire de vous, de moi, de tous les hommes. Chacun est une création de l’univers. Par ces paroles vous appréhendez votre Soi, non plus comme l’être que vous percevez toujours, mais comme une essence spirituelle qui parcourt et imprègne tout ce que vous êtes.
Maitreya dit que parfois nous avons l’impression que quelqu’un ou quelque chose se tient derrière nous, autour de nous, au-dessus de nous. C’est le Soi. Cela peut se produire lorsque nous sommes seuls. La plupart des gens ont peur d’être seuls. La solitude leur pèse. En réalité, nous dit Maitreya, la solitude est un état merveilleux qui nous permet de sentir le Soi. Mais nous le recouvrons nous-mêmes d’un voile : nous accordons toute la place à d’autres intérêts et préoccupations. Nous sommes avides de distractions, prompts à allumer la radio ou la télévision, à nous réunir entre amis – tout plutôt que rester assis tranquillement, seuls, et faire l’expérience de nous-mêmes en tant que Soi. Maitreya dit que nous avons tous besoin de cela, de préserver autour de nous un espace qui nous protège des exigences d’autrui – ou de nos propres exigences – et à l’intérieur duquel l’âme peut puissamment prendre conscience du Soi. C’est votre propre conscience qui peut puiser à la source du Soi, d’ordinaire invisible à vos yeux. Ainsi, en récitant la Prière du nouvel âge, vous pratiquez le détachement, l’honnêteté du mental, la sincérité d’esprit, et vous créez les conditions permettant à la conscience du Soi, dans quelques réincarnations, de se muer en réalisation du Soi. [Conférence de Benjamin Creme à New York, le 1er juin 2001]