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novembre 1991 – No 39

Sommaire


 

Article du Maître —

La pression monte [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Il devient évident pour bon nombre de personnes que tout s’accélère dans le monde. Les événements se bousculent à une allure telle que rares sont ceux qui peuvent établir un lien entre eux ou les comprendre. Ce qui fait défaut à l’individu moyen, c’est la capacité d’accéder à une vue d’ensemble, de saisir la portée de certains événements clés et de les situer dans un contexte global. Qui plus est, beaucoup ne perçoivent pas le caractère inévitable de tels événements et se retrouvent choqués, égarés et abasourdis lorsqu’ils les voient survenir sans raison apparente. Ils assistent impuissants aux changements qui s’opèrent sur la scène mondiale, et qui suscitent en eux crainte et accablement.

Le vin nouveau

Ce n’est pas par hasard que cette période a été appelée « le temps de la fin ». Pour beaucoup, elle représente la fin de tout ce qui leur est le plus cher. Elle représente aussi le temps du changement, la fin de tout ce qui fait obstacle aux progrès de la race humaine.

Maitreya a affirmé : « Ma venue implique des changements, mais également de la douleur devant la perte des structures anciennes. Cependant, mes amis, il faut briser les vieilles outres : le vin nouveau mérite mieux1. » Nous sommes témoins de la destruction de tout ce qui entrave la progression de l’homme, tout ce qui limite sa compréhension et empêche sa divinité innée de s’exprimer. Nous assistons à la formation de nouveaux schémas de pensée et de sensibilité, à l’éveil de nouveaux types de conscience et tout ceci engendrera les nouvelles formes et les structures propres à exprimer les espoirs et les aspirations des hommes. Cette transformation est maintenant en cours. La pression monte, d’où le rythme trépidant des changements actuels.

Dans les coulisses, nous œuvrons. Avec amour, nous projetons les forces qui détruisent les formes surannées. Avec amour, nous assistons à l’effondrement de la cupidité totalitaire. Avec amour, nous actionnons les leviers de contrôle de la pression qui pourrait détruire le monde.

A maintes reprises, nous augmentons la tension, attentifs à la manière dont les hommes répondent à une vibration plus élevée. Lorsque l’occasion s’en présente, nous libérons les forces qui exercent une influence bénéfique sur le cœur et l’esprit de ceux qui servent, augmentant ainsi leur puissance de travail. De cette manière, un monde nouveau se construit, un monde mieux adapté à une humanité dont les besoins évoluent.

Les conseils

Les prochaines années seront d’une importance cruciale pour le développement de ce monde. Beaucoup dépend d’une juste réponse de l’humanité à l’inspiration et aux conseils du Christ. Si l’homme le veut, la transformation des structures existantes peut se faire rapidement et avec un minimum de tensions. Une acceptation sans réserve de la nécessité du changement permettrait qu’il en soit ainsi. Cependant, tous les hommes ne voient pas les choses sous le même angle, et les changements qui s’imposent sembleront à certains des mesures rétrogrades auxquelles ils doivent s’opposer avec fermeté. Qui, alors, décidera ?

C’est l’homme, lui-même, qui doit déterminer la rapidité et la portée des changements. Ainsi son libre arbitre sera-t-il respecté. Peu à peu, les hommes comprendront qu’une transformation radicale est inévitable et que plus vite ils l’entreprendront, plus vite ils en recueilleront les fruits.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international

 

Editorial

Prendre les effets pour la cause [sommaire]

Affamés et désespérés, depuis des semaines ils s’acheminaient péniblement à travers le désert africain en direction de l’Europe. Ils étaient des milliers au départ et leur nombre ne cessait de croître. Leur marche s’acheva sur la côte marocaine. De l’endroit où ils se trouvaient, au bord de la Méditerranée, ils pouvaient voir Gibraltar, l’une des portes de cette forteresse qu’est la riche Europe. Ils croyaient que là-bas, dans les villes, les rues regorgeaient de nourriture. Ils ne s’attendaient pas à recevoir quelque chose à manger, ni encore moins à être invités à entrer. Car l’Europe restait fermée à ces masses affamées. Non, affirmait leur leader charismatique aux médias accourus pour témoigner de cet exode, ils n’ont qu’un but — s’assurer que les peuples européens puissent au moins les voir mourir.

Ceci n’est qu’une fiction, bien sûr, et non la réalité. Il s’agit de la description de scènes tirées d’un film diffusé sur les chaînes de télévision de dizaines de pays, montrant des images poignantes de ce qui pourrait arriver si le monde continuait à assister avec indifférence au désastre de la famine en Afrique qui, jour après jour, fait tant de victimes.

« Ce qui se passerait si… » Tout cela est donc du domaine du fantasme, c’est de la science-fiction.

Si seulement ce n’était que de la science-fiction. Mais, comme cela se passe si souvent, la réalité a rattrapé le monde de l’imaginaire et l’a peut-être même déjà dépassé. L’assaut de l’Europe et de son théâtre d’abondance a déjà commencé et est en train de prendre des proportions dépassant les prévisions les plus sombres. Les estimations actuelles indiquent qu’au cours des prochaines années, quelque 25 millions d’Africains tenteront d’atteindre l’Europe. Non dans le but de mourir humblement à la porte de service de l’Europe, mais pour y vivre, y travailler, y trouver de quoi manger, se loger, et peut-être même y trouver une certaine prospérité.

Beaucoup sont déjà arrivés, mais ils ne sont pas venus seuls. D’autres réfugiés sont en train de frapper à la porte orientale de la Communauté Européenne : Roumains, Bulgares, Russes, Arméniens, Vietnamiens expulsés de Pologne, et Gitans. Poussés par la pauvreté et le chômage, motivés par le malaise persistant régnant dans leur patrie, des milliers de Slaves émigrent et des millions d’autres attendent une possibilité de partir.

Le sud de la Méditerranée ainsi que les frontières des pays de l’ancien bloc de l’Est, ont été baptisés le « Rio Grande européen » — une analogie avec la barrière naturelle séparant le Mexique des Etats-Unis. Là où récemment encore était érigé le rideau de fer de l’Union Soviétique, où les champs de mines et les clôtures en fil de fer barbelé retenaient les réfugiés, les patrouilles militaires occidentales et leurs chiens les tiennent à présent en respect.

Cependant, le désespoir fait naître l’ingéniosité, et aussi bien dans le Sud qu’à l’Est les réfugiés découvrent des brèches dans les défenses de l’Europe. Les longues côtes espagnoles, italiennes et portugaises, par exemple, ne peuvent pas être réellement fermées, et chaque semaine des centaines d’Africains découvrent des chemins secrets pour entrer en terre promise. A l’Est également, ils sont des milliers à se glisser à travers les mailles du filet pour se vendre — si nécessaire à bas prix — afin de réaliser des travaux dont les citoyens allemands ou hollandais ne veulent plus. Ils ne sont que l’avant-garde d’une armée de pauvres, attirés et comme hypnotisés par les images de la télévision montrant la richesse inépuisable — c’est tout au moins ce qu’ils croient percevoir — dont disposent les pays industrialisés.

Mais il y a un problème : ils ne sont pas les bienvenus, ainsi que l’ont découvert des milliers d’Albanais, refoulés hors de l’Italie, qui n’a pas hésité à se servir de la violence et de subterfuges afin de se débarrasser d’eux. Récemment encore, les réfugiés politiques étaient accueillis à bras ouverts et utilisés comme atouts dans un jeu de propagande contre l’ennemi idéologique. Mais de quelle utilité pourrait bien être un « réfugié économique » ? Il y a deux ans encore, un Roumain fuyant la Roumanie de Ceausescu était assuré d’être bien accueilli. Mais aujourd’hui, son cousin, qui tenterait de quitter un pays ayant peu évolué politiquement et se trouvant même dans une situation économique plus désolante qu’auparavant, ne saurait plus où aller. Il est un « réfugié économique » et, à ce titre, n’est rien d’autre qu’un parasite. Sur dix personnes essayant aujourd’hui d’entrer légalement en Europe, neuf sont automatiquement considérées comme des intrus et sont impitoyablement refoulées.

En dépit de cette politique rigoureuse, l’immigration reste le plus grand facteur de croissance de la population à l’intérieur de la Communauté Européenne. Les douze pays qui forment la CEE ont vu, l’année passée, leur population croître d’un million et demi de personnes, dont environ 60 pour cent étaient des immigrants. Le sort de la majorité est prévisible : tôt ou tard, ils iront grossir les ghettos destinés aux pauvres, actuellement en voie de formation dans toutes les grandes villes européennes. Leurs voisins de taudis sont les laissés pour compte de la population indigène, les chômeurs de longue durée et les toxicomanes. Ensemble, ils forment les bas-fonds, le visage hideux d’une société qui se plaît à se qualifier « d’opulente ».

Ainsi que cela s’est produit en son temps aux Etats-Unis, la fixation obsessionnelle sur la croissance économique comme but ultime de la vie, est en train de conduire également en Europe au développement graduel d’un sous-prolétariat d’êtres désespérés. Où qu’ils vivent, que ce soit dans les taudis de Liverpool ou de Paris, de Washington ou de Berlin, ils ont en commun le fait de ne pas voter, de n’appartenir à aucune communauté, et d’avoir depuis longtemps cessé de croire à la rhétorique creuse des politiciens et des économistes, qui considèrent les ‘forces du marché’ comme la solution à tous les problèmes.

Toute discussion sur ce sujet doit leur paraître vaine, puisque ce « marché » n’a rien pu leur offrir en matière de formation, et encore moins en matière d’emplois stables. De ce fait, ils tombent dans le piège consistant à croire qu’ils sont incapables de tout travail correct — attitude qui ne peut que blesser encore un peu plus leur estime d’eux-mêmes déjà bien atteinte. Dès lors, la drogue et la violence constituent une diversion bienvenue. Ou alors, ils se mettent à croire que les emplois potentiels sont pris par d’autres étrangers qui ont réussi là où eux-mêmes ont échoué : les commerçants indiens en Grande-Bretagne, les balayeurs africains en France, les Turcs en Allemagne. Le racisme et la violence dans la rue en sont le triste mais inévitable résultat, contraignant les autorités à prendre des mesures toujours plus sévères contre les immigrants, illégaux ou non. Les pays de la Communauté Européenne ont pris des mesures destinées à prévenir un nouvel afflux de demandeurs d’asile, et la France a même annoncé son intention d’expulser des centaines de milliers d’immigrants.

Ainsi, l’Europe est en train d’instaurer une politique appliquée depuis longtemps aux Etats-Unis : si possible les empêcher d’entrer, sinon les expulser. Naturellement, en signe de bonne volonté, dans le même temps est mise en place une politique d’immigration — qui peut être adaptée selon les besoins. Cette structure parallèle permet à un certain nombre d’étrangers sélectionnés d’entrer dans le pays, à condition qu’ils répondent aux besoins économiques nationaux.

En d’autres termes, comme d’habitude, la bataille est engagée non pas contre l’inégalité — comme cause de ce qui est probablement la plus vaste migration de masses de l’histoire —mais contre ses victimes. C’est l’ancienne approche : la lèpre n’est pas soignée, c’est le lépreux qui est excommunié. De la même manière, ce sont les pauvres qui sont bannis, et non la pauvreté. Et de ce fait, ces pauvres meurent effectivement sous l’œil des caméras occidentales.

« Combien de temps allez-vous vivre ainsi, Mes amis ? Combien de temps allez-vous supporter une telle dégradation ? » (Maitreya, Message n° 81, septembre 1979)

 

Ce mois-ci dans Partage international

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Point de vue

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Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.
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S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

Le « dividende de la paix » [sommaire]

Interview de Le Maître - par Patricia Pitchon,

Patricia Pitchon : Le sentiment général est qu’aucun « dividende de la paix » ne sera enregistré tant que les deux problèmes du désarmement et de l’annulation de la dette n’auront pas été résolus plus ou moins en même temps afin de dégager les fonds absolument nécessaires au développement. Partout, les pauvres ont besoin d’eau potable, d’une nourriture en quantité suffisante, de logement, de programmes d’éducation et de santé. Quelles sont les prochaines étapes nécessaires pour commencer à s’attaquer à cette tâche gigantesque ?

Le Maître : Une plus grande compréhension doit exister, et elle existera, que le monde ne peut continuer à supporter l’investissement en armes qu’il connaît aujourd’hui. Déjà, les grandes puissances commencent à réaliser ce fait (à travers leurs propres problèmes engendrés par cet investissement) et, comme chacun le sait, l’Union Soviétique est à la pointe de cette démarche.
M. Gorbatchev, en particulier, est conscient que les dépenses massives d’armement ont entravé ses tentatives de reconstruction de la société et de l’économie soviétiques. Mais jusqu’à ce que toutes les puissances reconnaissent le besoin impératif de réduire fortement les dépenses d’armement, le progrès accompli en faveur d’une aide réaliste pour les pays en voie de développement restera faible.
Lorsque cette étape sera réalisée, un programme intensif d’aide massive en faveur des pays non développés devra être mené. Les pays qui se seront préparés à l’avance, par le biais de sages mesures de répartition et de gestion de l’aide, rendront à leur nation le plus grand des services.

PP : Comment ces pays peuvent-ils se préparer à recevoir l’aide dont ils ont besoin ?
Le Maître : Les pays qui, en ce moment, préparent les voies de communication et les centres de reconstruction — qu’ils soient publics ou d’initiative privée — se trouveront dans la meilleure position pour recevoir l’aide des pays développés. De ce fait, il incombe aux gouvernements travaillant actuellement à l’amélioration des pays en voie de développement, de recenser les statistiques des besoins et, autant qu’il est possible de la faire aujourd’hui, de mettre en place les différents organismes qui seront nécessaires à la mise en œuvre d’une réponse rapide à ces besoins.
Nécessairement, cette aide sera fondée sur le principe du premier venu, premier servi, et ceux qui seront les mieux équipés et les mieux organisés seront les premiers à recevoir cette aide.

PP : Que signifierait concrètement pour les banques et les institutions financières l’annulation totale de la dette des pays du tiers monde, dont ils sont les créditeurs ?
Le Maître : De nombreuses banques feraient faillite à moins que leurs pertes ne soient garanties par les gouvernements nationaux. La Hiérarchie espère voir ces garanties être mises en place. Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les banques supportent à elles seules le coût de la dette. Les gouvernements doivent se porter caution des banques afin de l’amortir.
De nombreuses banques seront prêtes à accepter une part de pertes en regard d’une cause aussi noble, mais il ne serait pas réaliste de prétendre qu’elles puissent en supporter le coût total. Cependant, il ne faudrait pas oublier que la richesse de nombre de banques est aujourd’hui tirée, dans une large mesure, de prêts rémunérateurs consentis aux pays du tiers monde.

PP : Que pense le Maître des prêts d’ajustement structurel, ainsi qu’on les appelle, préconisés par la Banque Mondiale et le FMI ? (Note : ce type de prêt nécessite fréquemment que les pays en voie de développement autorisent les importations, sans être cependant à même d’améliorer les termes de leurs échanges commerciaux à l’exportation sur le marché mondial pour leurs propres produits agricoles et minéraux. Ils sont également contraints de supprimer les subventions alimentaires et énergétiques. Lorsque les prix des denrées et des transports s’envolent, le choc est subi par les pauvres, qui se révoltent souvent — phénomène qui s’est répété dans le monde entier dans les années 80 et qui se poursuit au cours de cette décennie.)
Le Maître : Ces prêts étant élaborés d’après le concept de la loi du marché, ils présentent un défaut fondamental. Le recours aux forces du marché dans la situation d’inégalité régnant entre les pays développés et les pays sous-développés, n’a pas de sens. Il n’est pas juste. Ces dispositions sont un travestissement de ce qui est nécessaire au tiers monde. Dans certains cas, ils ont été suffisants pour galvaniser une nation vers une plus grande prospérité matérielle, mais rarement sans un impact nuisible sur la culture populaire.
Là où les forces du marché constituent la seule priorité, l’inégalité est assurée et l’injustice en résulte. La Banque Mondiale et le FMI ont mésusé de leur pouvoir en imposant une vue idéologique de « normes » économiques au tiers monde. Dans la pratique, ce fut quasiment une extension de l’hégémonie américaine dans le domaine politique et économique international.
En pratique, la Banque Mondiale et le FMI, qui aident indubitablement de nombreux pays, ont agi largement comme instrument des administrations Américaines successives. En tant que contributeur principal, les Etats-Unis ont imposé leur volonté sur les modes de service que la Banque Mondiale et le FMI accordent.

PP : Comment les pays du tiers monde peuvent-ils commencer à briser cette domination ?
Le Maître : Cela dépendra largement de la conscience grandissante que le monde est un et qu’aucun progrès n’est possible, même pour le monde développé, tant que les deux tiers de la population mondiale restent prisonniers de la pauvreté. Cet état de fait ne peut plus durer très longtemps. Le bien-être économique actuel des principaux pays développés n’est qu’une bulle qui va bientôt éclater.
Les nations doivent comprendre leur interdépendance, et lorsqu’elles le réaliseront à travers la privation économique, elles prendront des mesures afin de rétablir l’économie mondiale.
Jusqu’à ce que les principales nations soient confrontées « de plein fouet » au problème, rien ou presque ne sera fait.
A plus long terme, une reconstruction complète des systèmes économiques mondiaux sera nécessaire et finalement sera réalisée. Comme Maitreya l’a affirmé, les forces du marché, de par leur nature, sont injustes, et de fait engendrent la division, la séparation et l’inégalité ; elles sont diaboliques.

PP : Doit-on s’attendre à une période de chaos économique ?
Le Maître : Seule une période de privation et de difficulté amènera les gouvernements des pays développés à voir la réalité : l’interdépendance de tous les peuples et le besoin d’une distribution plus juste des ressources du monde.
Cependant, le but de la Hiérarchie dans Son travail vis-à-vis de l’humanité, a toujours été de réduire le chaos au minimum. A la lumière de cet objectif, on peut s’attendre à ce que les transformations, quoique radicales, se dérouleront à un rythme compatible avec le bien-être général de toutes les nations. Un chaos minimum en résultera.

 

Environnement

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Esotérisme

Le Rayon d’Activité, d’Adaptabilité et d’Intelligence [sommaire]

LE TROISIEME RAYON

Interview de Benjamin Creme

Dans ce numéro de novembre, nous traiterons du Troisième Rayon. Cet article est le troisième d’une série constituée de résumés de débats d’un groupe de travail dirigé par Benjamin Creme, à Londres. Ces articles ne constituent nullement une étude exhaustive ou définitive sur ce sujet, mais présentent quelques commentaires d’ordre général qui, nous l’espérons, pourront se révéler utiles à une meilleure compréhension des Rayons.

Q. DK présente l’individu type du 3erayon comme l’araignée au centre de sa toile. Cela fait-il référence au côté manipulateur du 3erayon, fomenteur d’intrigues, qui tire des plans et complote — voulant se situer au centre des événements et tout orchestrer autour de lui ? Mais pour quelles raisons ?
B.C. C’est parce que s’il interrompt sa concentration permanente sur l’aspect forme de la vie, l’individu type du 3e rayon éprouve des difficultés à trouver d’autres ressources en lui-même. Il lui est difficile de rester calme, de se tourner vers l’intérieur de lui-même, de se centrer sur le point où la forme n’a plus de réalité. C’est là l’essence de la question. Dans une certaine mesure, l’activité est une couverture lui permettant de ne pas s’arrêter pour regarder ce qui se trouve derrière la forme, avec laquelle le 3e rayon éprouve des difficultés à entrer en contact. La prise de conscience de ce qui se trouve derrière la forme constitue le point de crise pour un individu du 3e rayon. Toute son énergie et sa motivation sont orientés vers la création de formes — il suit le mouvement créatif incessant des formes. Cela lui impose de prévoir et de planifier, voire de constituer une vaste organisation, si bien que finalement, il peut comprendre et reconnaître une forme, et savoir ainsi que sa vie a été utile.

3rayon : l’Activité, l’Adaptabilité et l’Intelligence

Vertus : vue large sur les questions abstraites, sincérité, intellect clair, capacité de concentration, patience, prudence, absence de cette tendance à se tourmenter pour soi-même ou pour les autres au sujet de bagatelles, illumination mentale, approche philosophique.

Vices : complexe de supériorité intellectuelle, froideur, tendance à s’isoler, manque de précision quant aux détails, distraction, entêtement, égoïsme, sens critique exagéré d’autrui, manque de ponctualité, manque de sens pratique, paresse.

Vertus à acquérir : sympathie, tolérance, dévotion, précision, énergie, bon sens.

Q. Mais tout cela ne constitue-t-il pas une forme utile de créativité ?
B.C. Naturellement, c’est créatif. Mais c’est une créativité limitée spécifiquement à la forme. Le problème fondamental du 3erayon, jusqu’à la troisième initiation, est qu’il est focalisé sur la forme plutôt que sur la vie présente dans la forme. La troisième initiation qui correspond à la « crise de la vie », ou Transfiguration, nécessite d’entrer en relation avec l’âme, et à travers l’âme avec la Monade. Ceci représente toujours un obstacle majeur pour le 3erayon. Pour les autres rayons, le principal obstacle est la seconde initiation, qui correspond à la maîtrise du corps astral, et qui ne constitue pas une difficulté majeure pour un 3e rayon. Pour celui-ci, la difficulté survient à la troisième initiation. Vous avez peut-être remarqué que la liste des initiés et de leurs structures de rayons dans La Mission de Maitreya, ne comporte pratiquement aucune âme de 3e rayon au-dessus de la troisième initiation.

Q. En tant qu’âme du 3rayon, ayant un mental de 3rayon, j’ai analysé l’approche très particulière de la vérité de ce 3erayon, spécialement quand on compare cette approche avec la façon dont les autres rayons considèrent la vérité. Par exemple, il me semble que les 1er et 2rayons accordent une très grande valeur à la vérité, bien que pour le 2rayon, la peur des conséquences liées au fait de dire la vérité puisse influer. Quoi qu’il en soit, selon mon expérience, le 3rayon ne dit jamais la vérité. Non parce qu’il a peur, mais simplement parce qu’avec son sens de l’adaptabilité, il fournit la réponse qu’il suppose être la plus favorable pour ses intérêts, et cela de manière instinctive. Le plus intéressant est que le 3rayon ne perçoit même pas cela comme un mensonge. Il le voit surtout comme un moyen de servir ses propres intérêts sans être gêné par une quelconque implication morale.
B.C. Cela reflète la focalisation du 3erayon sur la forme extérieure, ou sur les effets produits par la manière de se conduire, et non pas sur la vie dans la forme. Ainsi la vérité peut-elle varier — c’est l’exemple type d’une manipulation du 3e rayon !

Q. J’ai lu dans DK que l’individu type du 3erayon, après plusieurs vies actives manipulatrices, peut avoir une vie dans laquelle il ait une inhibition du langage, soit sous forme de bégaiement très marqué, soit en étant complètement muet. Ceci, afin d’apprendre par lui-même les leçons de la vérité, de l’observation et du silence.
B.C. Ne soyez pas étonnés qu’il s’agisse du meilleur rayon pour les hommes politiques ! Il est également intéressant de noter l’attitude de certains pays, de personnalité du 3e rayon, qui traitent la vérité avec beaucoup de légèreté et qui cherchent en permanence à tirer profit de toute transaction. Ils trouvent tout simplement que jouer le jeu selon des règles établies serait faire preuve d’un manque d’intelligence !

Q. Qu’en est-il d’une autre capacité du 3rayon — la pensée abstraite. Cela se manifeste-t-il par la philosophie ? Si c’était le cas, cela pourrait compenser ce mépris de la vérité. Assurément, la philosophie accorde une grande considération à la vérité et l’exprime au travers de toutes sortes de théories abstraites.
B.C. Cela est encore à placer en relation avec la création des formes, bien qu’à un niveau plus abstrait — celui des formes-pensées. Il est intéressant de noter que, de tous les rayons, le 3erayon est celui qui a le cycle le plus long. En effet, il faut un long cycle pour produire des formes, qui vont évoluer progressivement jusqu’à leur plus haute expression. La terre est une planète du 3erayon, emprisonnée dans la forme, et pour cette raison on la nomme la « planète de la souffrance ». Comme nous sommes actuellement profondément matérialistes, il nous est très difficile d’exprimer la vie dans la forme. Nous sommes encore très sensibles à l’énergie de la matière. C’est un reste du système solaire précédent, lorsque le 3aspect, l’aspect matière, était l’expression du divin. Nous en sommes encore largement influencés. A travers la force purificatrice de la souffrance dans le monde de la forme et de la matière, une transmutation s’effectuera finalement pour permettre l’expression planétaire du 1er aspect, la Volonté-de-Bien du Logos Planétaire.

Q. Il est intéressant de considérer les nations qui illustrent le 3erayon. La Chine et la France ont toutes deux une personnalité du 3erayon, et elles sont toutes deux renommées pour leur cuisine. La Suède a une âme du 3e rayon, et la Suisse une personnalité du 3e rayon, et toutes deux restèrent neutre au cours de la guerre.
B.C. Oui, c’est une manière de se faire passer avant les autres. La seule personne qui s’occupe vraiment d’elle-même est la personne type du 3rayon — c’est instinctif, automatique. Le 3rayon la conduit à créer ses propres opportunités, plutôt que de suivre le cours des événements. Cette caractéristique est typique de la France et de la Chine dans leurs relations avec les autres nations. La Suisse est axée sur l’argent, et fait travailler les capitaux du monde entier, quel qu’en soit la provenance. La Grèce, avec sa personnalité du 3rayon et son âme du 1er rayon, est connue pour sa capacité d’exercer le pouvoir et de manier l’argent, et possède une réputation de corruption endémique. La Suède, avec une âme du 3rayon et une personnalité du 2rayon, est considérée comme le symbole d’un système social satisfaisant et juste, assorti du plus haut idéal démocratique du monde. Cela reflète l’aptitude d’organisation du 3rayon au niveau de l’âme, se manifestant à travers une personnalité protectrice du 2rayon.

 

Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

« Un moment crucial pour l’établissement de la paix » [sommaire]

John Major, Premier ministre britannique :

« Personne ne pourra plus désormais soutenir que la défense constitue une priorité essentielle. » (Le collaborateur de Maitreya, Partage international juin 1989)

Etats-Unis — Mentionnant les changements radicaux survenus en URSS, Georges Bush a révélé un projet de destruction ou de mise en retrait de plusieurs milliers d’armes nucléaires, au cours des quelques années à venir. Il a demandé à l’Union Soviétique de se joindre à cette « chance historique », et a ordonné la destruction de toutes les armes nucléaires américaines de courte portée, basées à terre, dans le monde entier, ainsi que le retrait des missiles et des bombes à tête nucléaire embarquées par la flotte de surface ou sous-marine. Le Président des Etats-Unis a affirmé qu’il serait mis fin à l’état d’alerte permanente des bombardiers stratégiques, et que leurs armes seraient déposées. Il a également annoncé que les Etats-Unis mettaient fin à deux programmes de missiles — l’un visant à placer sur rampes de lancement les missiles MX à longue portée (programme déjà annulé par le Congrès), et l’autre prévoyant la fabrication d’un missile mobile à longue portée, le Midgetman. Il a appelé l’Union Soviétique à entreprendre des négociations en vue de l’élimination des multiples catégories de missiles à longue portée, ainsi qu’afin de réglementer le système de défense anti-missile, connu sous l’appellation de Guerre des Etoiles.

URSS — La réponse soviétique n’a guère tardé. Une semaine après les propositions américaines de réduction drastique de l’armement nucléaire, Mikhaïl Gorbatchev a présenté un ensemble de mesures de désarmement dont l’ampleur et l’audace surpassent les propositions américaines. M. Gorbatchev a annoncé une réduction massive des armes nucléaires tactiques, ainsi qu’une diminution des armements nucléaires stratégiques — proposition allant au delà des accords déjà signés entre l’URSS et les Etats-Unis dans le cadre du traité START. Le Président soviétique a poursuivi en promettant une limitation des essais nucléaires souterrains, pendant un an. Georges Bush a qualifié la démarche soviétique de « bonne nouvelle pour le monde » et John Major a évoqué « un moment crucial pour l’établissement de la paix ».

Auparavant, dans le cadre des « réformes radicales et fondamentales » du système militaire de l’URSS, le nouveau Ministre soviétique de la Défense avait annoncé une diminution de 25 pour cent de l’effectif militaire, et une réduction de la durée du service militaire obligatoire qui passerait de deux ans à un an. M. Yevgeny Shaposhnikov a déclaré son intention de réduire les effectifs de l’Armée Rouge et de la rendre plus professionnelle. Il souhaiterait également des réductions encore plus importantes au sein de l’armée soviétique, si l’OTAN faisait de même. Il a indiqué que bien que les républiques aient accepté le maintien d’une armée commune, la défense du pays nécessitera une collaboration étroite de la part des républiques elles-mêmes.

OTAN — L’OTAN a décidé le retrait complet d’Europe des armes nucléaires de courte portée. On attend la ratification de cette décision au cours d’un prochain sommet de l’OTAN sur la défense.

FRANCE — Deux nouvelles décisions marquent la réduction des forces françaises de défense. La durée du service militaire passera de 12 à 10 mois. Le nombre des essais nucléaires à Mururoa et à Fangataufa, sera limité à six par an, au lieu de huit.

Les Nations unies : la force politique [sommaire]

« Les Nations unies deviendront la force politique la plus puissante du monde. Elles constitueront l’intermédiaire grâce auquel les principaux problèmes internationaux seront résolus ». (Partage international septembre 1989)

Avec la fin de la guerre froide, l’influence et le prestige des Nations unies ne cesse de croître — du Salvador au Cambodge, et jusqu’au Moyen-Orient. La modification des relations entre les Etats-Unis et l’URSS se reflète maintenant au sein même de l’ONU, que l’on tente de dépolitiser et de rendre plus efficace. Des diplomates de 22 pays industrialisés ou en voie de développement, incluant les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité, ont adopté un projet visant à reformer l’administration pesante du Secrétariat, à augmenter le pouvoir du nouveau Secrétaire Général, et à sensibiliser davantage l’organisation aux problèmes humanitaires. Ce projet définirait une nouvelle structure administrative permettant aux Nations unies de répondre plus efficacement aux problèmes mondiaux. Le Secrétariat — principal corps administratif des Nations unies — serait dirigé par des fonctionnaires dépendant du Secrétaire Général plutôt que de leur propre gouvernement. Aucun pays membre ne pourrait détenir simultanément plus d’un poste clé. A l’heure actuelle, les grandes puissances mondiales détiennent le monopole des postes clés du Secrétariat, empêchant le Secrétaire Général de nommer les personnes de son choix. On s’attend à ce que l’Assemblée Générale ratifie ce plan de réforme lorsqu’elle désignera un nouveau Secrétaire Général, à l’automne prochain.

Autre conséquence de la fin de la guerre froide, la Corée du Nord et la Corée du Sud ont chacune été admises comme membres à part entière. Jusqu’à présent, leurs tentatives étaient bloquées du fait des tensions Est-Ouest. La Chine et l’URSS empêchaient l’admission séparée de la Corée du Sud, et les pays occidentaux utilisaient leur droit de veto au Conseil de Sécurité pour bloquer l’admission de la Corée du Nord. Outre les deux Corées, les trois républiques Baltes — Lituanie, Lettonie et Estonie — ont fait leur entrée, de même que les Iles Marshall et la Micronésie.

Les conflits entre les gouvernements et les mouvements de guérilla [sommaire]

« Les conflits existants entre les gouvernements et les mouvements de guérilla à travers le monde vont commencer à décroître. » (Partage international novembre 1988)

El Salvador — Le Président du Salvador et cinq chefs de guérilla sont parvenus à un accord considéré comme une avancée majeure de la paix dans ce pays. Cet accord, négocié sous les auspices de l’ONU, autorise les rebelles à participer à une nouvelle force de police contrôlée par les civils, et protège le droit des familles de la guérilla sur la terre qu’ils occupent. Afin de surveiller la mise en œuvre de l’accord, une nouvelle commission doit être créée avec la participation de l’ONU. Le Président Cristiani du Salvador a affirmé qu’il ne restait que quelques points à résoudre avant la déclaration d’un cessez-le-feu, et a prédit le dénouement de la guerre civile avant la fin de l’année.

Cambodge — En acceptant un projet d’élection sous contrôle des Nations Unies, le gouvernement cambodgien et trois groupes rebelles ont éliminé le dernier obstacle majeur au rétablissement de la paix. Si, comme on s’y attend, un accord de paix définitif était conclu entre les factions cambodgiennes, les Nations Unies commenceraient à superviser la majeure partie de l’administration du Cambodge, à désarmer les différents groupes, et à organiser des élections.

Afghanistan — Les Etats-Unis et l’URSS ont convenu de stopper toutes livraisons d’armes à l’Afghanistan à compter du premier janvier 1992, et ont invité leurs alliés à adopter la même attitude. L’accord appelle le Gouvernement Afghan et les rebelles à entamer des négociations en vue de mettre fin aux treize années de guerre civile, et propose que les Nations-Unies supervisent un « processus électoral crédible… qui conduirait à la mise en place d’un nouveau gouvernement disposant du large soutien du peuple afghan. »
Les Etats-Unis et l’URSS ont déversé des milliards de dollars en équipements militaires pour l’Afghanistan, chacune des deux superpuissances soutenant des factions opposées dans le conflit.

Les gouvernements autoritaires disparaîtront [sommaire]

« Les gouvernements autoritaires disparaîtront. Les hommes politiques deviendront les serviteurs et non plus les maîtres du peuple. » (Partage international octobre 1988)

Zaïre — Le Président du Zaïre, Mobutu Sese Seko, et les partis d’oppositions, ont conclu un accord de formation du gouvernement sur des bases élargies, en vue de « sauver la nation ». Jusqu’à présent, le pays était dirigé par le Parti Unique de Mobutu.

Les armées rentrent au pays [sommaire]

« Les différentes armées rentrent au pays. L’armée a sa raison d’être, mais seulement à l’intérieur de ses propres frontières ». (Partage international avril 1990)

Des négociations se déroulent entre Cuba et l’Union Soviétique, au sujet du retrait des troupes soviétiques de l’île de Cuba. Moscou veut rapatrier un premier contingent avant la fin de l’année.

Par décision du gouvernement de Manille, les Etats-Unis devront quitter la base marine de Subic Bay, d’ici trois ans. Cela signifie la fin de la présence militaire américaine aux Philippines d’ici 1994.

Les soldats souffrent aussi [sommaire]

« Les soldats souffrent eux aussi. De retour chez eux, après avoir combattu sous ordres, ils sont souvent la proie de dépressions ou d’autres affections mentales. » (Partage international 8 mai 1991)

L’Association des Familles touchées par la guerre du Golfe se plaint que le gouvernement britannique ignore la condition de nombre de soldats victimes du stress après leur retour de la Guerre du Golfe. Des centaines de ces cas auraient été recensés, mais, selon Gulf Families Crisis Line, ils ne représentent que la pointe de l’iceberg. Ce groupe a été initialement mis en place par les parents de soldats revenus de la guerre. Selon eux, plus de la moitié des 43 000 soldats britanniques ayant participé à la Guerre du Golfe souffrant de stress, plus au moins aigu, allant des cauchemars à de l’agressivité, de la violence et de l’alcoolisme atypiques.

Afrique du Sud : les leaders noirs et blancs à la table des négociations [sommaire]

« Un processus se développe aujourd’hui en Afrique du Sud qui conduira les leaders noirs et blancs à la table des négociations. » (Partage international septembre 1988)

Les dirigeants des trois principaux groupes politiques d’Afrique du Sud ont signé un accord visant à réduire les violences dans les cités d’Afrique du Sud et à mener des négociations sur la création d’une nouvelle constitution. La convention, signée par le Président F. W. de Klerk, Nelson Mandela et le chef Buthelezi, du Parti Zoulou Inkatha de la Liberté, et négociée avec le concours de dirigeants du monde des affaires et du monde religieux, établit une ligne de conduite pour les différentes parties et met au point une procédure en vue de réduire les tensions.

Autonomie des états [sommaire]

« URSS — Les différents Etats obtiendront bientôt l’autonomie dans tous les domaines, à l’exception de la défense et de l’économie qui continueront d’être administrés par un gouvernement central. » (6 novembre 1990)

Les dirigeants des 12 républiques soviétiques restantes ont convenu d’établir une nouvelle union économique pour coordonner les efforts dans des domaines comme la distribution alimentaire, les communications et la défense. Le traité prévu charge les républiques de coordonner les fournitures d’aliments et de carburant, de s’abstenir d’imposer des barrières commerciales, de respecter les frontières inter-républicaines pendant 50 ans, et de participer à un contrôle commun des armes nucléaires de la nation. Ce traité sera soumis aux gouvernements des républiques, après quoi il est prévu d’être signé par étapes. La république de Lettonie, qui a récemment acquis son indépendance, a fait savoir qu’elle pourrait se joindre à l’union à une date ultérieur, tandis que les autres républiques baltes, l’Estonie et la Lituanie, ont déclaré qu’elles ne participeraient pas à l’union.

L’Ecosse et le Pays de Galles : vers l’indépendance [sommaire]

« L’Ecosse et le Pays de Galles deviendront indépendants. » (octobre 1991)

Les séparatistes écossais ont été encouragés par les récents succès des mouvements nationalistes dans les républiques baltes et en Union Soviétique. Bien qu’en règle générale, 19 pour cent seulement du peuple écossais se prononce en faveur de l’indépendance totale par rapport au Royaume Uni, le Parti National écossais lance une campagne pour l’indépendance totale en l993. Les principaux partis politiques anglais proposent tous, sous une forme ou une autre, un transfert de souveraineté à l’Ecosse, comme élément de leur stratégie de campagne pour les élections générales à venir.

Source : Interpress

Krach boursier au Japon [sommaire]

« Comme nous l’avons déjà annoncé (en décembre 1988), un krach boursier prendra naissance au Japon, pour s’étendre ensuite au monde entier. » (Partage international mai 1989)

Au Japon, beaucoup d’économistes s’attendent à un ralentissement de l’économie, qui se trouve à présent au milieu de sa plus longue période d’expansion depuis la seconde guerre mondiale. Mais les inquiétudes sont plus vives encore quant au contraste entre l’économie dans sa totalité et la bourse profondément déprimée. Si la bourse tombe bien en dessous de son niveau moyen courant, ou s’accorde généralement à penser que « l’économie réelle sera définitivement affectée », comme l’a estimé un économiste japonais de renom. Pour preuve de ses difficultés, la Bourse de Tokyo a dû, pour la première fois, souscrire un large emprunt pour assurer le financement de ses dépenses de fonctionnement.

L’environnement deviendra la priorité « numéro un » [sommaire]

« L’environnement deviendra la priorité « numéro un » dans le monde entier. » (Partage international juin 1989)

Les exportations de produits toxiques — A mesure que l’opposition aux décharges et aux incinérateurs prit de l’ampleur aux Etats-Unis et en Euroope, à la fin des années 80, de nombreuses tonnes de déchets toxiques produites par l’Occident commencèrent à être acheminées en Afrique, en Amérique Latine, dans les Caraïbes et dans les pays du Pacifique, par des trafiquants sans scrupules, qui savaient contourner les lois internationales. Dans un élan grandissant d’indignation, plus de 80 pays ont à présent interdit de telles « importations ». Le CARICOM, une association de 13 nations de Caraïbes, a pris fermement positon contre ce trafic. Tous les pays africains (en dehors de l’Afrique du Sud et du Maroc) ont catégoriquement condamné ces pratiques sous l’égide de l’Organisation de l’Unité Africaine. Le Ghana, le Togo, le Libéria et la Côte d’Ivoire ont tous élaboré leur propre code de sanctions à l’encontre des personnes soupçonnées d’importer des déchets toxiques. A Bruxelles, le Parlement Européen s’est unanimement prononcé pour l’interdiction des exportations de déchets toxiques vers les pays en voie de développement, et la Communauté Economique Européenne s’est associée à ces mesures restrictives. (Source : E Magazine)

Les soldats, préservateurs de l’environnement — A présent que la menace militaire s’estompe, 1 pour cent des effectifs de l’armée allemande subit une période d’entraînement afin de devenir des préservateurs de l’environnement, particulièrement en vue d’aides à la régulation du tourisme dans les grands parcs nationaux. Cette suggestion, selon la Süddentsche Zeitung, a récemment été émise par le savant forestier Hans Bibelriether.

L’azolla vient en aide à l’Amazonie — Une petite plante aquatique introduite au Brésil en provenance d’Extrême-Orient, comme fertilisant pour les plantations de riz, pourrait devenir une source essentielle de nourriture pour le bétail et les parcs, en aidant aussi à sauver la forêt amazonienne de la déforestation. Cultivée dans des citernes d’eau d’une capacité de plusieurs hectares, l’azolla produit dans un seul hectare l’équivalent en protéines de 50 hectares de pâturage. Le blé et le soja, qui, tous deux, sont couramment utilisés comme nourriture animale, ne poussent pas dans la région et leurs prix ont été des obstacles à la production de viande animale.

Une nouvelle approche de la recherche — Une étude scientifique française inédite sur la pollution de la Seine, menée en collaboration par des chercheurs de différentes disciplines, a été décrite comme « une nouvelle approche de la recherche ». « Jusqu’à présent, les biologistes et les chimistes étudiaient, chacun de leur côté, leur propre sujet. Là nous étudions l’écosystème dans sa globalité », a déclaré l’un des participants du projet auquel sont associés 15 laboratoires différents. Les résultats définitifs sont attendus pour 1992 ou 1993. (Source : FR3)

Retour a l’envoyeur — BUND, un groupe écologique allemand, a appelé ses membres à retourner aux fabricants les bouteilles et les boîtes vides jonchant les rues et les forêts. BUND (Bund für Umwelt und Naturschutz) projette aussi de déposer ces rebuts devant les magasins, les kiosques et les stations-service où l’achat avait été fait, chaque fois que la source peut en être identifiée. Selon un porte-parole du BUND, dans la seule Allemagne de l’Ouest, 480 000 tonnes de déchets sont jetées chaque année dans la rue ou dans les champs.

Un conseil de l’ONU pour les catastrophes naturelles — L’ONU a créé un conseil spécial de haut niveau à l’occasion de la Décennie Internationale pour la Réduction des Catastrophes Naturelles. Le groupe, qui comprend d’anciens chefs d’état, et des chefs d’état actuels, aura un rôle de conseil auprès du Secrétaire Général des Nations-Unies, encouragera la prise de conscience de l’opinion publique sur les moyens de réduire l’impact des catastrophes naturelles, et mobilisera les groupes de soutien publics et privés en vue d’accomplir les objectifs de la Décennie Internationale. L’ONU a lancé un appel à des efforts scientifiques et techniques concertés durant la décennie 90, en vue de réduire le nombre des victimes, les dommages matériels et les bouleversements économiques causés par les catastrophes naturelles.

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

La révolution des jeunes [sommaire]

Interview de Un des proches collaborateurs de Maitreya par James Brian,

Deux journalistes, travaillant indépendamment l’un de l’autre, nous transmettent régulièrement des articles extraits d’interviews d’un des proches collaborateurs de Maitreya. Ce numéro de novembre contient un article de Brian James.

4 octobre 1991

Les jeunes se révolteront contre les idéologies de leurs aînés, qu’elles leur soient imposées par des politiciens, des chefs religieux ou des intellectuels. Et leurs interventions auront un grand impact. Ces jeunes voix se font déjà entendre en Afrique et au Moyen-Orient. En Irak, les jeunes générations s’expriment maintenant ouvertement à propos de la démocratie et de la liberté. Cela a même été sanctionné par le Président Saddam Hussein en personne, a ajouté le collaborateur de Maitreya.

Les jeunes veulent des constitutions établies par le peuple et pour le peuple. Ils sont fatigués des anciens népotismes familiaux, des partis et des idéologies. Pourquoi les politiciens occidentaux encouragent-ils le bloc de l’Est à créer des constitutions démocratiques tout en prêchant un sermon différent en Europe ? Cela a-t-il un sens ? Bien sûr que non, et les jeunes s’en rendent parfaitement compte, a affirmé le collaborateur de Maitreya.

Même les enfants, en réponse aux énergies du Nouvel Age, commencent à contester le monde des adultes. Dans chaque pays, des enfants de soldats demandent à leur père s’il est moral de tuer autrui en leur nom. En Irlande du Nord, les enfants des militants de l’IRA disent à leur père : « Ce que tu fais avec les balles et les bombes n’est pas juste. » L’époque de la confrontation violente entre l’IRA et l’armée britannique, et l’interminable tragédie de la violence sectaire, touchent à leur fin.Partout, des enfants affirment qu’ils désirent voir s’établir la fraternité, l’humanisme et la bonne volonté dans le monde entier, a affirmé le collaborateur de Maitreya.

Maitreya a déclaré : « Ouvrez les portes et laissez les jeunes générations apprécier le monde. »

Le général Colin Powell — Le commandant en chef de l’armée des États-Unis va bientôt se retirer. Et ce, parce que son jeune fils a bénéficié d’une expérience de Maitreya. Récemment, un matin, le fils du général s’approcha de son père et lui demanda : « Qu’est-ce que tu as gagné à tuer de pauvres enfants irakiens ? » Selon le collaborateur, le général fut frappé par la question de son fils et demanda à sa femme qui avait pu lui mettre cette idée en tête. Elle n’en avait aucune idée et affirma qu’elle était certaine que ce n’était pas à l’école. Puis le général demanda à son fils pourquoi il avait posé une telle question. L’enfant lui répondit que la nuit, il avait vu un homme vêtu de blanc, qui avait joué avec lui et lui avait parlé. Il avait l’impression d’être au paradis. Puis il dit à son père : « J’ai vu des bébés qui étaient tués et blessés par les bombes et leurs mères qui couraient en hurlant. C’est pour ça que je t’ai posé cette question. »

Maitreya avait donné au petit garçon une vision de ce qui s’était passé en Irak au nom de la démocratie, a précisé le collaborateur de Maitreya. Puis il a ajouté : « Pour l’instant, le général Powell traverse une difficile période de questionnement, mais bientôt il quittera ses fonctions. Il deviendra un fervent fidèle du Christ et diffusera ses enseignements par tous les moyens. »

Le Président Bush — Malgré sa prétendue victoire en Irak, le Président réalise que, dans son pays, il n’a pas réussi à résoudre les nombreux problèmes sociaux et économiques de l’Amérique. Les prochaines élections approchant, il essayera de détourner l’attention du public américain.

L’Inde — Les changements radicaux auxquels nous avons assisté en Europe de l’Est se produiront en Inde. Les jours du népotisme sont comptés, a affirmé le collaborateur de Maitreya. Nous observerons la même exigence d’autonomie pour chaque Etat, basée sur un gouvernement du peuple pour le peuple. La politique étrangère et la défense resteront sous contrôle central.


Rectificatif dans le numéro janvier-février de 1992
Dans notre numéro de novembre 1991 (page 9), nous avions publié une information émanant du collaborateur de Maitreya selon laquelle le jeune fils du Général Colin Powell de l’armée américaine, avait bénéficié d’une vision et d’une expérience de Maitreya.
Un lecteur de Belgique a écrit au Général Powell à ce sujet. Ce dernier a nié l’événement, faisant remarquer que son fils était adulte et n’avait pas eu de vision. Nous pouvons confirmer que le fils du Général Powell est effectivement adulte et qu’il travaille au Pentagone. Le Maître de Benjamin Creme a éclairci le mystère. Il s’agit d’une erreur du collaborateur de Maitreya : c’est le petit fils du Général Powell qui a bénéficié de cette expérience de Maitreya, et non son fils, ce que le Général Powell a omis d’indiquer.

 

Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

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Citation

Article 8 de la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant [sommaire]

L’État est dans l’obligation de préserver les bases de l’identité de l’enfant, y compris son nom, sa nationalité et ses relations familiales.

 

Message de Maitreya

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Brève

Benjamin Creme s’adresse à un groupe de fidèles de Saï Baba [sommaire]

Le 1er septembre, Benjamin Creme a donné sa première conférence à un groupe Sathya Saï Baba, à Millhill, au nord de Londres. Le Centre était bondé et les auditeurs écoutèrent attentivement, posant de nombreuses questions sur les enseignements et la relation existant entre Maitreya et Saï Baba. Comme toujours, la réunion s’acheva par un adombrement de Benjamin Creme par Saï Baba et par Maitreya, et la présence de Saï Baba était manifeste pour beaucoup. Certaines des questions et réponses seront publiées dans ce numéro et/ou dans de futurs numéros de Partage international.

« L’argent, c’est comme du fumier » [sommaire]

Selon les historiens Will et Ariel Durant, Francis Bacon (1561-1626) a défini « la concentration de richesses comme étant une des causes essentielles de la sédition et de la révolte. » « A cet égard, le premier remède ou la première prévention est d’éliminer par tous les moyens possibles cette cause matérielle…qu’est le besoin et la pauvreté…Qu’à cette fin, soient mis en œuvre l’ouverture et le bon équilibre du commerce ; l’entretien des produits fabriqués ; la suppression de l’oisiveté ; la répression du gaspillage et des excès par des lois somptuaires ; l’amélioration et la culture du sol ; la régulation du prix des objets mis en vente ; la modération des taxes. Avant toutes choses, une bonne politique serait d’éviter que dans un état les trésors et les fortunes ne soient concentrés dans quelques mains. L’argent, c’est comme du fumier, il n’est pas bon, à moins d’être répandu. »

Source : World Development Forum

 

Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.
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Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Qu'elle est, d'après Maitreya, la différence entre le détachement et la suffisance ? [sommaire]

Tout un monde sépare ces deux notions. Si vous êtes suffisant, vous êtes attaché à ce qui vous rend satisfait de vous-même – au fait que vous êtes privilégié par exemple, que vous êtes « à l’aise », que tout va bien pour vous et que vous n’êtes pas trop concerné par la douleur et la souffrance des autres : en d’autres termes, vous êtes égoïste.
La suffisance est une autre appellation pour l’égoïsme. L’égoïsme constitue un attachement : envers vous-même, envers votre corps physique, peut-être envers votre famille, envers ce que vous considérez comme des besoins. Ces « besoins » revêtent de multiples formes, depuis la nourriture, effectivement indispensable, en passant par les résidences principales et secondaires, le yacht, beaucoup d’argent, le pouvoir, l’influence – tout ce à quoi les gens s’attachent. Il n’est pas possible d’être à la fois égoïste et détaché.

Le détachement ne signifie pas l’indifférence. Etre détaché consiste à se sentir concerné, mais capable en même temps de fonctionner sans se soucier du résultat de son action. Il existe des personnes très concernées par le sort des autres, comme les bons médecins, les infirmières ou les assistants humanitaires. Une Mère Teresa par exemple, se préoccupe du bien-être du peuple de Calcutta – et maintenant même du monde entier. Si elle était attachée à sa sensibilité face à la pauvreté et à la souffrance, restant en larmes, assise et impuissante, en regardant tous ces gens mourir, elle ne leur serait d’aucune utilité. Mais elle possède le souci des autres, la réponse d’un cœur voulant servir, et en même temps, elle est dotée du détachement qui lui permet d’effectuer ce service. Celui qui sert avec détachement est capable de regarder la souffrance sans prendre la fuite, de l’expérimenter comme sienne, au point d’éprouver la nécessité de servir dans ce domaine, et est en même temps détaché de ses propres réactions émotionnelles. Le détachement de celui qui sert est en tout point différent de l’attachement, de l’égoïsme et de la satisfaction de soi. Personne ne peut servir efficacement sans être détaché.

Selon Maitreya, qui sommes-nous et d'où venons-nous ? [sommaire]

Maitreya affirme que seul le Soi importe. Nous sommes ce Soi, un Etre immortel, et nos difficultés, nos souffrances proviennent du fait que nous nous identifions à ce qui n’est pas le Soi. L’enseignement de Maitreya est très simple, très subtil, et d’après moi, difficile à mettre en œuvre, sinon nous le mettrions tous en pratique. Maitreya conseille de se poser la question : « Qui suis-je ? » Vous vous apercevrez peut-être que vous vous identifiez à votre corps physique, avec ses besoins et ses désirs. Si c’est le cas, vous n’expérimentez pas qui vous êtes, mais vous expérimentez ce corps, avec ses douleurs, ses souffrances et ses désirs. Mais ce n’est pas vous. Il se peut aussi que vous vous identifiiez avec vos sensations, vos émotions – vos joies, vos peurs, etc. Rien de cela n’est vous. Enfin, vous vous identifiez peut-être avec les constructions de votre mental, vos croyances, vos idéologies, votre mémoire. Cela n’est pas non plus l’identification avec le Soi, mais simplement celle à un véhicule utilisé par le Soi afin de participer à la vie sur ce plan.

Nous devons prendre conscience de qui nous sommes. Découvrir qui nous sommes, c’est prendre conscience que nous sommes le Soi. On ne peut pas discourir sur cela. Il s’agit d’une expérience de chaque instant qui ne peut se réaliser que dans le silence. Et dès que vous cherchez à définir cette expérience avec des mots, vous interposez quelque chose entre l’expérience du Soi et le Soi lui-même. Il s’agit d’une expérience.

Etes-vous conscients de qui vous êtes ou n’êtes-vous conscients que des véhicules – du corps, de l’émotionnel, de la structure énergétique et des conceptions de votre mental ? Le Soi n’est aucun de ces véhicules. Pour prendre conscience du Soi, vous devez aller au-delà de ces véhicules. Et personne ne peut le faire pour vous. Maitreya peut vous donner une expérience du Soi – il le fait fréquemment – mais cela sera temporaire. Vous resterez dans un état de béatitude pendant quelques jours ou quelques semaines, mais tant que vous ne pourrez y parvenir par vous-mêmes, ce qui ne sera possible que lorsque vous serez détachés, cet état ne durera pas.

J'aimerais beaucoup me rendre à l'une des réunions tenues par Maitreya, mais pourquoi ne sont-elles pas publiques ? Pourquoi tous ces secrets ? C'est ce que je ne comprends pas. [sommaire]

Je suis certain que vous aimeriez participer à l’une des réunions – comme tout le monde aimerait le faire. Moi aussi, j’aimerais y assister, mais je n’y suis pas autorisé. Ces rencontres se tiennent uniquement sur invitation. Des gens s’y rendent : des journalistes invités, accompagnés de députés non invités, ou des députés invités, accompagnés de journalistes non invités. Ceux qui sont invités peuvent entrer, les autres non. C’est très strict.

Maitreya a ses propres plans. Il est l’Instructeur mondial, un homme d’une intelligence, d’une sagesse et d’un amour incroyables, doté d’une conscience cosmique, et ni vous, ni moi, ne pouvons en aucune manière diminuer la portée de cela en disant : « Pourquoi ne fait-il pas ceci ? » ou « Pourquoi ne fait-il pas cela ? » Vous vous servez d’un petit mental humain, limité, pour tenter d’apprécier une conscience cosmique. Ce n’est pas possible. Il sait ce qui doit être fait selon la Loi.

(1) Il est dit que Maitreya a pour rôle de « nourrir les petits », c’est-à-dire ceux qui ont passé la deuxième initiation. Peut-on dire que ces personnes, en sus de l’amour et de la lumière qu’elles reçoivent de Maitreya, reçoivent également, par son intermédiaire, le premier rayon, en provenance de l’Avatar de Synthèse, et la paix, en provenance de l’Esprit de Paix ? (2) Ces « petits » peuvent-ils éprouver des difficultés à utiliser le premier rayon ? [sommaire]

[1] Ces « petits », c’est-à-dire ceux qui ont passé les deux premières initiations, reçoivent effectivement le 1er rayon, non pas en provenance de l’Avatar de Synthèse, mais par l’intermédiaire de Maitreya, en provenance de Shamballa. Ils reçoivent effectivement, non pas la paix, mais cet aspect du deuxième rayon incarné par l’Esprit de Paix ou d’Equilibre, qui, sous l’influence de la loi d’action et de réaction, engendre l’équilibre et la juste mesure. [2] Pas particulièrement, si sa puissance est adéquate.

Quelles réactions a eues le pape ou le Vatican au sujet de Maitreya, le Christ ? [sommaire]

En public, absolument aucune, jusqu'à présent. Quant aux réactions privées… à chacun de s'en faire une idée. Au moins deux cardinaux de la Curie, le groupe d'administrateurs qui entoure le Pape, connaissent en toute certitude la présence de Maitreya, ici à Londres.

(1) Peut-on placer un enfant sur la liste de guérison du Maître, même s’il est trop jeune pour donner son consentement ? (2) En ce cas, le consentement des parents est-il nécessaire ? (3) Si les parents refusent formellement, peut-on néanmoins placer l’enfant sur cette liste ? [sommaire]

(1) Oui. (2) Oui. (3) Non.

Disposez-vous d'informations selon lesquelles les Etats-Unis pourraient commencer à se disloquer ? [sommaire]

Maitreya a affirmé que l'exigence de liberté, de justice et d'indépendance que nous voyons apparaître dans le bloc oriental se répandra dans le monde entier et se manifestera aux Etats-Unis comme partout ailleurs. Dès à présent, une liberté plus grande règne aux Etats-Unis, mais il y avait plus de justice en Union soviétique qu'il n'y en a aujourd'hui aux Etats-Unis. Nous avons besoin de leur sens de la justice, et eux ont besoin de notre sens de la liberté. Les différents Etats de l'Union exigeront d'obtenir un contrôle plus grand sur leurs propres affaires.

Savez-vous si de futurs gouvernements mondiaux se composeront de différents partis politiques ? [sommaire]

Maitreya a affirmé que tous les groupements politiques tendront vers le centre, et que la modération et le consensus seront la caractéristique de l'avenir. Les extrêmes appartiennent au passé. Telle est la réalité sous-jacente à la réunification de l'Allemagne – l'Allemagne est le symbole du rapprochement de ce qu'était le communisme et de ce qu'était le capitalisme.

En réponse à une question au sujet de la lutte contre le cancer, vous concluez ainsi : « En ce qui concerne plus particulièrement le cancer, le remplacement de la mise en terre par la crémation accélérerait le processus. » (Partage international, janvier/février 1991). Le cancer pénètre-t-il dans le sol et s'introduit-il dans la chaîne alimentaire ? [sommaire]

Oui.

Quelle relation existe-t-il entre le grand triangle, ainsi qu'on appelle l'égo ou l'âme, et le triangle inférieur, également appelé âme ? La triade est-elle le triangle supérieur ? Les notions de triade et d'âme recouvrent-elles le même champ de signification ? [sommaire]

La monade, ou étincelle divine, se reflète sur le plan de l'âme par l'intermédiaire de la  triade spirituelle : volonté spirituelle ou atma, amour-sagesse ou bouddhi, et mental supérieur ou manas. C'est cela le grand triangle. Quant à l'âme, elle se reflète dans l'homme ou la femme en incarnation, par l'intermédiaire des deux centres de la tête et du centre du cœur, formant ainsi le triangle inférieur. L'âme, en tant qu'intermédiaire divin, réunit les trois plans de la triade spirituelle.

Le Seigneur Maitreya nous enseignera-t-il le partage ? Il semble difficile d'aider des gens qui se trouvent à l'autre bout du monde, alors que nous vivons à Londres, par exemple. [sommaire]

Ce n’est pas trop difficile à comprendre si vous vous souvenez qu’à la fin de la seconde guerre mondiale, l’économie de l’Europe était complètement à genoux. Il fallait s’occuper, littéralement, de millions de réfugiés, et des millions de prisonniers venaient d’être libérés des camps de concentration. Un problème colossal se posait : l’Allemagne avait été ravagée par les bombardements, et la plupart de ses villes étaient en ruine. C’était également le cas de certaines régions en France, en Belgique et de certains endroits en Angleterre. Inutile d’entrer dans les détails. L’Europe – et l’Union soviétique – étaient en miettes, et que s’est-il passé ? De l’autre côté de l’océan, à des milliers de kilomètres, un américain nommé George Marshall proposa un plan excellent – Marshall vit le jour et l’argent et les biens furent acheminés des Etats-Unis vers l’Europe sous forme de crédit-bail. Le plus grand exercice de partage au monde transforma l’Europe. En quelques années seulement l’économie se remit à tourner et les villes furent reconstruites.

Il est possible de partager au niveau mondial si nous en avons l’idée et la volonté. Il suffit de prendre conscience des besoins et de trouver un moyen de les satisfaire.

Les Maîtres ont un plan très simple, qui fut élaboré non pas par eux-mêmes, mais avec leur aide, par un groupe d’initiés, économistes et financiers de niveau international, qui appartiennent à la Hiérarchie spirituelle : on demandera à chaque pays de dresser un inventaire de ce dont il dispose et de ses besoins. Ainsi pourra-t-on évaluer le « gâteau » mondial. Chaque pays devra transférer à un fonds commun ses excédents, de quelque nature qu’ils soient. Une nouvelle Agence des Nations unies sera créée et se chargera exclusivement de la répartition des ressources, sous la supervision d’un Maître ou d’un initié au moins du troisième degré. Ainsi, sous forme d’un procédé simple de partage et d’échange, une sorte de troc sophistiqué remplacera le système économique actuel. Cela ne se produira pas à très court terme, mais pas non plus dans un futur trop lointain. L’effondrement des marchés boursiers, en commençant par le marché japonais, contraindra les gouvernements à considérer certaines priorités énumérées par Maitreya : a) un approvisionnement alimentaire suffisant et adapté pour chacun ; b) la fourniture d’un logement et d’un abri correct ; c) la mise à disposition d’une infrastructure éducative et médicale pour tous, en tant que droit naturel. Cela peut sembler peu – la nourriture, le logement, la santé et l’éducation – mais il n’existe aucun endroit au monde où cela soit systématiquement assuré. Cela ne fait pas partie des droits élémentaires, même aux Etats-Unis, qui se considèrent pourtant comme la nation la plus riche du monde – et indubitablement la plus puissante sur le plan militaire. Il existe officiellement aux Etats-Unis 33 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Lorsque ces priorités de base, simples seront reconnues, le monde en sera transformé. Dès que nous reconnaîtrons notre responsabilité envers le tiers monde, nous commencerons à appliquer le principe du partage.