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octobre 2020 – No 386

Sommaire


 

Article du Maître —

La primauté de la Loi [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Depuis que l’humanité a, pour l’essentiel, rejeté la Loi, elle a connu une série de désastres qu’elle a interprétés comme des « actes de Dieu ». Il s’agit en fait « d’actes des hommes », qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’évolution initialement prévue pour cette Terre.

Quand les hommes prendront conscience de cela, ils entreprendront une action concertée pour réorienter leur pensée et leurs actes, et rétablir ainsi la primauté de la Loi. Progressivement, le rythme de la Loi s’imposera dans leur vie, et il en résultera une nouvelle harmonie et un plus grand équilibre.

Pour faciliter ce processus, un formidable avatar se tient derrière Maitreya. L’Esprit de Paix ou d’Equilibre, œuvrant à travers la loi d’action et de réaction, déverse sa Présence cosmique sur le chaos de ce monde. Jusqu’à présent, c’est à peine si les hommes perçoivent l’impact de cette force transformatrice ; néanmoins, les énergies d’Equilibre saturent la Terre à l’heure actuelle.

Dans ces conditions, les hommes peuvent s’attendre à vivre une ère de calme exceptionnel, contrastant avec le tumulte actuel. Dans cette ère de paix et de calme sans précédent, la nouvelle civilisation s’élèvera vers des sommets toujours plus glorieux : visant les objectifs les plus élevés, les hommes conquerront l’espace et détruiront l’illusion du temps. Les énergies du cosmos, aujourd’hui inconnues, seront maîtrisées et utilisées à bon escient. Une perception croissante de sa divinité conduira l’homme à regarder profondément en lui-même, et à trouver ainsi l’essence de sa véritable identité et de son unité avec la nature et avec Dieu.

Ainsi son environnement, qui ne sera plus malmené ni asservi à ses ambitions, connaîtra-t-il un nouvel essor et lui offrira-t-il en retour tout ce qui est nécessaire à ses besoins. Ainsi cette nouvelle civilisation représentera-t-elle la prochaine grande étape dans la réalisation du Plan. Ainsi l’homme retrouvera-t-il la dynamique de son évolution, perdue depuis si longtemps. Et ainsi, nous qui sommes vos Frères aînés pourrons vous observer, vous encourager, vous mettre en garde, vous protéger, et connaître la joie de voir l’homme rentrer au bercail. Ainsi en sera-t-il.

Comme l’a si souvent dit Maitreya : « Les hommes doivent voir qu’ils ne font qu’un. »

C’est le premier pas, et le plus important sur la voie du progrès : de cette condition, tout le reste dépend. La première tâche de Maitreya et de son groupe sera de montrer aux hommes qu’il en est ainsi, que de cette manière seulement l’autodestruction pourra être évitée, et que, une fois cette condition remplie, le potentiel qui sommeille en l’être humain sera libéré et conduira l’homme vers un grand accomplissement.

Nous ne doutons pas que l’humanité prendra conscience de son unité. L’homme est aujourd’hui confronté à des problèmes aussi nombreux qu’importants. A l’arrière-plan des efforts désordonnés qu’il déploie pour y faire face commence à poindre la prise de conscience qu’il appartient à tous de prendre part à leur résolution ; que la responsabilité de la situation est globale et indivisible, comme le sont les problèmes eux-mêmes ; que c’est seulement par la coopération et l’abnégation que les difficultés pourront être traitées de façon satisfaisante.

Maitreya, qui apparaîtra bientôt aux yeux de tous, a pour tâche d’ouvrir l’esprit des hommes à ces vérités. Soyez certains qu’il en est capable, et qu’il réussira.

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement. L’article ci-dessus, datant de 1999, examine le fonctionnement des Lois, non pas humaines mais de l’univers, dans le cadre de la « prochaine grande étape dans le développement du Plan ». Un jour le monde se verra comme Un et saura que la Loi apporte des changements à la fois « inévitables et justes ».

La justice de la Loi [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Les hommes vivent dans un monde en mutation, et doivent accepter que telle est la norme. Pour certains, les changements paraîtront menaçants et indésirables tandis que pour d’autres, en particulier les jeunes, ils seront accueillis à bras ouverts.

Quelles que soient vos convictions, soyez assurés qu’ils seront bénéfiques car ils sont le reflet des besoins de notre époque, et sont à la fois inévitables et justes. Les hommes doivent se rendre compte qu’ils créent eux-mêmes les conditions qui déterminent l’impact de ces changements sur leur vie.

Quand ils seront assez réalistes pour reconnaître ce fait, une transition plus douce vers le nouvel âge deviendra la norme.

Notre conseil est le suivant : plutôt que de rejeter la responsabilité de ce qui arrive sur des forces invisibles, prenez conscience du rôle qui est le vôtre dans la transformation de notre monde. Soyez assurés que de cette transformation naîtra une joie extatique.

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement. L’article ci-dessus date de 2015.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Octobre 2020 [sommaire]

La relation entre les lois de l’univers et le libre arbitre pose question à l’humanité depuis que l’homme a commencé à s’interroger sur les notions de volonté et de libre arbitre.

Savoir si l’humanité dispose du libre arbitre, et dans quelle mesure, est une interrogation séculaire que les enseignements de la Sagesse éternelle traitent, tout en énonçant la responsabilité particulière du disciple, comme le montre l’article de Aart Jurriaanse dans ce numéro : « Le disciple qui s’avance sur le Sentier se doit de cultiver une capacité à cheminer seul, ce qui exige un certain courage. Il lui faudra aller constamment à l’encontre de l’opinion de ceux qui l’entourent – relations, amis, compagnons, ceux avec qui il se trouve en rapport au niveau religieux, et l’opinion publique en général. Cela exigera souvent du courage, mais le disciple devra apprendre à faire les choses comme il l’entend, suivant sa conviction profonde ; et peu importe s’il s’oppose à l’opinion de ceux qui lui sont chers, ou aux autorités communément acceptées. »

Nous nous trouvons aujourd’hui à un tournant, où nous devons faire un usage collectif de notre libre arbitre afin d’améliorer la vie de tous.

On pourrait ajouter cette question à la discussion : sommes-nous, collectivement et individuellement, suffisamment mûrs pour tenir compte de la nécessité de changement si clairement démontrée par la pandémie ? Sommes-nous capables d’entendre le monde « en souffrance » comme l’exprime le pape François ? Avons-nous l’imagination, l’empathie et la volonté d’utiliser notre libre arbitre pour travailler à la transformation et à la guérison de la planète ?

Pour citer le Maître de Benjamin Creme dans ses deux articles sur la Loi : les êtres humains sont-ils capables d’accepter les conséquences de la Loi, d’accepter le changement et d’« entreprendre une action concertée pour réorienter leurs pensées et leurs actes, et rétablir ainsi la primauté de la Loi » ? C’est certainement le nœud du problème actuel.

 

Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Guérir la planète et l’humanité [sommaire]

Une tâche considérable attend l’humanité à ce point tournant de son existence : purifier le monde des habitudes ancestrales de pensée et d’action incorrectes, changer totalement sa vie sociale de façon à ce que chacun soit libéré de la peur : peur du manque, de la guerre, de la maladie et de la mort. Tâche colossale en vérité, mais qui vaut vraiment la peine d’être entreprise, car elle conduira à un nouvel art de vivre, à des relations nouvelles et plus agréables entre les hommes, et à un monde gouverné par les principes de justice et de fraternité, de partage et d’amour. Quel but plus noble pourrait-il exister que de créer un tel monde ? [Santé et guérison, partie 2 (Maître –)]

Mon enseignement est à deux niveaux : il concerne la nature physique de l’homme, les nécessités de la vie ; il traite également de la nature des relations de l’homme avec cet Etre divin que nous appelons Dieu.
Dans mon langage, ils ne font qu’un, car ce n’est que lorsque l’homme établit une relation correcte avec l’homme qu’il peut alors s’apparenter à Dieu. Mon but est de vous montrer ceci, de vous enseigner que lorsque l’homme découvre en lui-même la capacité de partager, d’aimer, de faire confiance, à partir de ce moment, il commence son ascension vers Dieu. [Message n° 29 (Maitreya)]

 

Photo : Public Domain, pxhere
Beaucoup dépend de la prise de conscience par les hommes qu’il est de leur responsabilité de prendre soin de la planète qui leur a été confiée en veillant à son bien-être et à celui de tous ses règnes, et qu’il leur incombe de transmettre aux générations à venir un habitat planétaire plein de vitalité et de santé.

La redistribution des ressources est le problème qui se trouve au cœur de la crise économique et, bien sûr, spirituelle qui menace le monde aujourd’hui. Cette crise spirituelle se focalise dans les domaines politique et économique. C’est pourquoi Maitreya vient, en premier lieu, en tant qu’instructeur politique et économique. Bien que son enseignement ne soit pas de nature religieuse, il traite de la vie spirituelle et de l’établissement de relations justes entre les hommes. Lorsque nous partageons les ressources de la planète, nous faisons le premier pas vers la résolution des problèmes de ce monde et vers notre propre divinité. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

En dernière analyse, la maladie est le résultat de relations erronées : avec notre soi supérieur, l’âme, avec nos frères et sœurs du monde entier, et avec le Tout dont nous sommes partie. Par le mauvais usage de l’énergie de l’âme, nous déclenchons le processus de cause à effet. Par de mauvaises relations avec nos semblables, nous créons un déséquilibre et une dysharmonie dont résultent toutes sortes de maladies. Par notre esprit séparatif, nous nous coupons des énergies de guérison qui nous entourent de toutes parts. [Santé et guérison, partie 2 (Maître –)]

La crise qui s’est manifestée sous le nom d’infection Sras en Chine et ailleurs, par exemple les épidémies de grippe qui déferlent sur l’Europe, sont le résultat direct de la peur générée par les conditions de crise résultant des attaques américaines en Afghanistan et en Irak. Cela n’a rien à voir avec une punition de Dieu contre l’agresseur. C’est tout simplement le résultat de l’interconnexion entre tous les atomes de l’univers. Ce qui se passe dans un endroit déclenche quelque chose qui va inévitablement se produire ailleurs par la loi d’action et de réaction. Quand l’humanité comprendra vraiment cette loi, la loi de Karma, dans sa réalité et pas seulement d’un point de vue intellectuel, elle s’apercevra que chaque pensée, chaque action met en mouvement une ou plusieurs causes. Les effets générés par ces causes constituent notre vie, pour le meilleur et pour le pire. [L’Instructeur mondial pour l’humanité (B. Creme)]

Le problème de l’homme, aujourd’hui comme toujours, est de sa propre création. Il n’est pas inhérent au Plan de Dieu. Par le mauvais usage de son libre arbitre divin, l’homme a mis son avenir, et celui de tous les règnes, en péril. Beaucoup, aujourd’hui, commencent à s’en rendre compte et tentent, comme ils le peuvent, de prendre les mesures nécessaires pour éviter une catastrophe. C’est une bonne chose. Mais, parmi les hommes, tous n’ont pas conscience du danger croissant auquel doit faire face l’humanité. Il reste peu de temps, en effet, pour reconstruire notre monde selon des lignes directrices mieux adaptées au rôle et au but véritable de l’homme.
Ma tâche consiste à vous montrer la voie, à exposer seulement les possibilités, car c’est par l’homme lui-même que doit être forgé le monde nouveau. [Message n° 12 (Maitreya)]

A long terme, seule une utilisation correcte de la pensée (et donc de l’énergie) peut débarrasser le monde des maladies – y compris le sida – qui l’affligent actuellement. Cela présuppose une réorientation de la conscience qui est impossible à l’époque actuelle pour la majorité des gens, mais qui deviendra inévitablement une réalité à mesure que nous établirons de meilleures relations les uns avec les autres en créant les structures politiques et sociales correctes dont dépend notre bien-être à venir. Telle est la transformation spirituelle que Maitreya est venu nous inspirer. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Beaucoup dépend de la prise de conscience par les hommes qu’il est de leur responsabilité de prendre soin de la planète qui leur a été confiée en veillant à son bien-être et à celui de tous ses règnes, et qu’il leur incombe de transmettre aux générations à venir un habitat planétaire plein de vitalité et de santé.
L’activité prédatrice de l’homme, sa désinvolture et son mépris pour l’environnement ont nui si gravement à la santé de la planète que, si un être humain était en pareil état, on pourrait douter sérieusement de ses chances de guérison. Il faut donc soigner l’habitat de l’homme et des règnes inférieurs, et le remettre sur pied pour qu’il puisse remplir son rôle dans le Plan d’évolution. [La réponse au besoin d’aide (Maître –)]

Notre tâche essentielle consiste aujourd’hui à protéger notre environnement. Cela deviendra la responsabilité de tous : citoyens ordinaires, hommes politiques, gurus, saints ou scientifiques. Nous dépenserons désormais nos énergies à restaurer l’environnement. Lorsque cette tâche aura été accomplie, il y aura moins de souffrance, de maladies et de pauvreté. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Lorsque nous aurons restauré l’équilibre dans nos vies grâce à une restructuration de nos institutions politiques, économiques et sociales, nous constaterons une amélioration spectaculaire de la santé de l’humanité. Nous n’aurons plus à dépenser d’énormes sommes d’argent pour le maintien de la santé. En fait, la prévention de la maladie deviendra la norme. D’une manière générale, il est plus facile de prévenir la maladie que de la guérir. [La Mission de Maitreya, tome III (B.  Creme)]

L’homme se trouve au seuil d’une grande découverte : que la maladie est le résultat d’un déséquilibre, qu’un équilibre correct s’obtient par une pensée et une action justes, et qu’une pensée et une action justes dépendent de ses frères et sœurs partout dans le monde. Si l’homme veut mettre fin à la maladie, il doit d’abord mettre fin à la séparation. [Santé et guérison, partie 1 (Maître –)]

Je vous montrerai que la voie, pour l’homme, est celle de la fraternité, d’une étroite coopération, de la confiance et du service mutuels. Ceci est l’unique voie. Toute autre a échoué. Mes amis, à moins qu’il ne puisse suivre cette voie, l’homme sur cette Terre cessera d’exister. Je ne profère pas de menace, mais j’énonce simplement la Vérité.
Il ne reste que peu de temps pour restaurer l’équilibre de la nature et du monde. Que votre première tâche soit de permettre à tous les hommes d’accéder aux ressources nécessaires pour vivre dans la dignité humaine, en tant que fils de Dieu, tous frères. Faites confiance à tous les hommes, et remettez les ressources du monde aux nations du monde. Faites ceci aujourd’hui, en hommes libres, et récoltez la gloire demain, en véritables fils de Dieu. [Message n° 12 (Maitreya)]

Tout guérisseur sait que la maladie survient chez l’homme lorsqu’il se produit une perturbation, un déséquilibre dans son enveloppe éthérique ou corps subtil. Lorsque la libre circulation de l’énergie est perturbée à un point quelconque – ou en plusieurs points – il se produit une stase ou inflammation qui provoque, au niveau physique dense, une maladie ou une autre. Il en est de même pour le corps de la planète dans son ensemble. La juste circulation et la juste distribution des ressources naturelles sont essentielles pour la santé et le bien-être planétaires. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B.  Creme)]

Comment peut-il exister deux mondes alors que le monde est un ? Comment la division peut-elle régner alors que la loi est la même pour tous ? Bientôt, les hommes comprendront que la souffrance du grand nombre est la maladie de tous, et que seule la justice apportera la guérison. [La justice est divine (Maître –)]

Lorsque vous me verrez, vous saurez pourquoi je suis venu, car je ferai appel à vous en ces termes : « Sauvez mes chers petits. Nourrissez vos frères. Souvenez-vous que les hommes sont uns, enfants du Père unique. Distribuez les biens de la Terre à tous ceux qui sont dans le besoin. Faites ceci maintenant et sauvez le monde. » [Message n° 31 (Maitreya)]

A l’heure actuelle nos corps sont affaiblis par la pollution, qui est le premier facteur de maladie. La pollution de l’air, des eaux et du sol empoisonne lentement l’humanité, et cette situation ne changera que lorsque nous mettrons fin à notre mésusage des ressources planétaires, mettrons en œuvre le principe du partage et créerons ainsi un nouvel équilibre mondial. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Si grands sont les dangers inhérents au déséquilibre actuel entre les nations que l’homme ne peut s’en remettre à la chance pour se tirer d’affaire. Une maladie mortelle – la séparativité et la cupidité – fait rage sur la Terre et nécessite des mesures draconiennes pour en assurer la guérison. Malgré le chaos ambiant, un traitement simple est à portée de main. Les épreuves endurées de longue date par l’humanité touchent à leur fin […]. Maitreya commence sa mission en lançant un appel au partage. Il connaît le cœur des hommes et il est certain de leur choix, certain qu’ils sont prêts à réaliser les changements nécessaires. « L’homme doit partager ou mourir », a-t-il déclaré, sachant bien que les hommes choisiront de partager et de vivre pour créer avec lui un avenir meilleur. [Plaidoyer pour le partage (Maître –)]

Ma tâche consistera à vous montrer comment vivre ensemble, pacifiquement, comme des frères. C’est plus simple que vous ne l’imaginez, mes amis, car cela ne nécessite que l’acceptation du partage.
En vérité, le partage est divin. Il sous-tend tout progrès pour l’homme. Par son application, mes frères et sœurs, vous pourrez parvenir à une juste relation avec Dieu, et ceci, mes amis, est la raison même de votre vie. Lorsque vous partagez, vous reconnaissez Dieu en votre frère. C’est une vérité simple mais, jusqu’à présent, combien difficile à saisir par l’homme. Le moment est venu de démontrer cette vérité. [Message n° 82 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

Le bouddhisme selon Alexandra David-Néel [sommaire]

par Alexandre Guibert,

De sa conversion au bouddhisme à l’âge de vingt-et-un an jusqu’à son décès, la française Alexandra David-Néel a consacré quatre-vingts ans à l’exploration des régions de l’Asie où le bouddhisme est pratiqué. Son étude ethnologique et philologique de cette philosophie de la délivrance l’a conduite à l’écriture d’une trentaine de livres sur le sujet afin de partager son enthousiasme et sa compréhension avec le public européen. C’est à travers quatre de ses ouvrages que nous allons brièvement découvrir le bouddhisme tel qu’Alexandra David-Néel l’a rencontré, vécu et rapporté : Le bouddhisme du Bouddha (1921), Mystiques et magiciens du Tibet (1929), Initiations lamaïques (1930) et La connaissance transcendante (1958).

L’enseignement de Gautama Bouddha

Lorsque la jeune Alexandra David-Néel fit le choix de prendre refuge auprès du Bouddha (celui qui s’est éveillé), du Dharma (l’enseignement de Gautama Bouddha) et du Sangha (la communauté des pratiquants du bouddhisme), avait-elle connaissance de la diversité des courants bouddhiques apparus au cours des siècles dans des zones culturelles différentes ? Si la question demeure en suspens, le travail livresque entrepris par Alexandra David-Néel montre qu’elle a, dès le début, estimé nécessaire d’écrire une biographie de Gautama Bouddha présentant uniquement les évènements jugés historiques, la dépouillant des ajouts successifs qui ont rendu la vie de cette figure spirituelle mythologique, et d’exposer son enseignement sans les développements tardifs composés de commentaires ou d’ajouts culturels.

Siddhârtha Gautama naquît au VIsiècle avant Jésus-Christ (la période à laquelle il vécût fait encore débat) dans une cité-Etat située dans l’actuel Etat du Népal. Membre du clan des Shakya appartenant au varna (caste) des kshatriyas (guerriers), il était le fils du souverain du clan. La religion dominante était alors le védisme (qui évoluera jusqu’à l’actuel hindouisme). Gautama grandit dans le confort du palais royal, se maria et eut un enfant. Ce cadre de vie aisé ne le détourna pas de son attrait pour la pratique de la méditation et de ses réflexions sur la vieillesse, la maladie, la mort et la voie conduisant à la délivrance de la souffrance humaine. A l’âge de 29 ans, il décida de rompre avec ses attaches familiales en devenant un shramana (renonçant, ascète). Durant six années, il suivit les enseignements de deux gourous (guides spirituels) qui ne le satisfirent pas, et pratiqua une discipline austère qui l’emmena proche de la mort. Après avoir abandonné la douceur de la vie princière, il délaissa les mortifications et opta pour une voie équilibrée. A l’âge de 35 ans, lors d’une méditation, il atteignit l’état de conscience du Nirvana (éveil, libération) et devint un Bouddha. Shakyamuni (sage des Shakya) consacra le reste de son existence, jusqu’à l’âge de 80 ans, à enseigner sa connaissance aux hommes et aux femmes désireux de l’écouter.

Gautama Bouddha aurait affirmé : « Je n’enseigne qu’une chose, ô disciples : la souffrance et la délivrance de la souffrance. » La simplicité de cette présentation de l’enseignement du Bouddha contraste avec la finesse et la profondeur de sa doctrine qui, de l’aveu du Bouddha, n’est pas compréhensible par tout le monde.

L’enseignement du Bouddha se fonde sur ce qui a été nommé les quatre vérités. Il s’agit de quatre affirmations relatives à la souffrance et à sa cessation qui ont fait l’objet de son premier sermon après qu’il eut atteint l’éveil.

1 – La souffrance résulte du contact avec ce pour quoi l’on éprouve de l’aversion et de la séparation de ce que pour quoi l’on éprouve de l’attraction.
2 – La cause de la souffrance réside dans l’ignorance qui engendre le désir qui précède l’action. Cette action consiste à éprouver des sensations agréables ou à éviter des sensations désagréables et, par l’effet des sensations éprouvées, elle fait naître de nouveaux désirs et de nouvelles actions.
3 – La cessation de la souffrance est permise par la destruction de l’ignorance qui produit la destruction du désir. L’incitation à l’action ne se produit plus. La chaîne est rompue.
4 – La voie qui conduit à la cessation de la souffrance repose sur une discipline spirituelle appelée le sentier aux huit embranchements ou l’octuple sentier.

Il s’agit d’acquérir et de manifester des vues parfaites, une volonté parfaite, une parole parfaite, une action parfaite, des moyens d’existence parfaits, un effort parfait, une attention parfaite et une méditation parfaite. La mise en œuvre de ce programme éthique et d’action doit conduire l’individu à se libérer de la souffrance.

Le lamaïsme tibétain

Alexandra David-Néel rencontra le 13dalaï-lama en 1912 lors d’un séjour en Inde et elle fit trois voyages de plusieurs années au Tibet au cours desquels elle fit la rencontre du panchen-lama en 1916, visita de nombreux temples bouddhiques, séjourna dans des monastères bouddhiques et étudia des écrits bouddhiques. Sa connaissance du peuple tibétain et du bouddhisme tibétain était remarquable.

Elle préféra d’ailleurs parler du lamaïsme tibétain tant elle considéra que le bouddhisme a subi une forte acculturation au Tibet depuis sa pénétration à partir du VIIsiècle. A cette époque, la religion indigène était le bön. Malgré la supplantation du bouddhisme au VIIIet IXsiècles, le bön a survécu comme religion minoritaire et parmi les croyances populaires, admises également parmi les bouddhistes. Ainsi, il est courant que le Tibétain fasse appel aux sectateurs des deux religions pour les évènements importants de sa vie. Le culte des divinités, la recherche et l’usage de pouvoirs psychiques, des croyances différentes concernant la mort et la réincarnation… constituent des particularités du lamaïsme tibétain. Plus précisément, il convient de différencier les lamas lettrés dont les croyances et les pratiques tendent vers le bouddhisme originel et la myriade de lamas et de bouddhistes laïcs superstitieux et ignorants de la doctrine du Bouddha.

Alexandra David-Néel côtoya d’éminents lamas qui faisaient leur cette prescription de Gautama Bouddha : « Ne croyez rien sur la foi des traditions, alors même qu’elles sont en honneur depuis de longues générations et en nombre d’endroits. Ne croyez pas une chose parce que beaucoup de gens en parlent. Ne croyez pas sur la foi des sages des temps passés. Ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé, vous persuadant qu’un Dieu vous l’a inspiré. Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres. Après examen, croyez ce que vous aurez expérimenté vous-même et reconnu raisonnable et conformez-y votre conduite. » En leur compagnie, elle put discuter des divers aspects de la doctrine du Bouddha, étudier les textes importants du bouddhisme et faire la traduction de certains, être le témoin privilégié et attentif d’initiations lamaïques, pratiquer la méditation.

Elle rencontra également des magiciens et des sorciers. Il n’est pas rare de croiser des Tibétains, bouddhistes ou non, s’exercer à des pratiques visant des buts spirituels ou physiques. Certains s’entraînent à acquérir la capacité de parcourir, avec une rapidité extraordinaire, des distances considérables, sans se sustenter, ni prendre de repos. D’autres, souvent des ermites reclus à une haute altitude, développent la stimulation de leur chaleur interne appelée toumo afin de survivre malgré le grand froid. Enfin, à titre de dernier exemple, la télépathie est parfois utilisée par le maître et son disciple lorsqu’ils sont séparés et évidemment psychiquement capables.

Ainsi, Alexandra David-Néel découvrit un bouddhisme tibétain hétérogène. Si la voie monastique est celle de la majorité des individus engagés religieusement, elle comprend aussi bien ceux qui observent les préceptes moraux et les règles monastiques que ceux qui mènent une vie végétative dans les monastères. Parallèlement à ces moines inclinant vers une conduite pure, la pratique des bonnes œuvres (spécialement la charité), le détachement des intérêts matériels et la tranquillité d’esprit, il existe ceux qui choisissent le « chemin direct » vers l’illumination, plus rapide mais plus dangereux. Il s’agit généralement d’anachorètes à la recherche d’une connaissance qui ne se trouve pas dans les livres, ou de pouvoirs magiques, ou du Nirvana.

Une invitation à découvrir le bouddhisme

Au fil de nos lectures des livres d’Alexandra David-Néel, nous l’accompagnons avec enchantement dans ses pérégrinations, qu’il s’agisse de ses voyages et rencontres dans les contrées tibétaines ou de ses exposés et réflexions sur la doctrine bouddhique. L’étendue de ses connaissances et la clarté de son propos font de l’œuvre littéraire de l’écrivaine française une bonne introduction, et même davantage, à la religion bouddhique. Bien que le bouddhisme ne soit que l’une des nombreuses voies religieuses conduisant à l’éveil et à la libération, elle apparaît comme celle où l’approche philosophique impliquant une manière de vivre juste envers soi et les autres prime sur le culte du divin ou de l’instructeur ainsi que sur les cérémonies et les rites. « C’est à vous, ô disciples, de faire l’effort : les Bouddhas ne peuvent qu’enseigner. »

Etudiante et pratiquante du bouddhisme, Alexandra David-Néel semble malgré tout ne pas réussir à dépasser son analyse intellectuelle – au demeurant admirable – au profit d’une compréhension spirituelle plus large. Ainsi, si des sujets tels que les quatre vérités, l’octuple sentier, le Karma (loi de cause et d’effet) ou le Nirvana sont approfondis vraisemblablement parce qu’ils font à peu près consensus parmi les interprétations du Dharma, d’autres tels que la constitution de l’être humain, l’existence d’un principe immortel en celui-ci ou la réincarnation sont rapidement abordés, voire ignorés, probablement parce qu’ils font débat parmi les bouddhistes ou semblent contraire au Dharma. Ils constituent pourtant des sujets essentiels lorsque l’on est théosophe et bouddhiste ainsi que le fut l’étonnante et savante aventurière Alexandra David-Néel.

Sources :
Alexandra David-Néel, Le bouddhisme du Bouddha. Ses doctrines, ses méthodes et ses développements mahâyânistes et tantriques au Tibet, Pocket, 2011.
Alexandra David-Néel, Mystiques et magiciens du Tibet, Pocket, 2019.
Alexandra David-Néel, Initiations lamaïques. Des théories, des pratiques, des hommes, Editions Adyar, 2009.
Alexandra David-Néel et Lama Yongden, La connaissance transcendante, d’après le texte et les commentaires tibétains, Editions Adyar, 2012.

 

Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Soho, le 29 août 2020 [sommaire]

Des miracles à travers le monde

Photo : « SOHO (ESA & NASA) »

 

Photo : « SOHO (ESA & NASA) »

Un énorme objet a été photographié par l’observatoire Soho de la Nasa, le 29 août 2020. Sa taille semble être environ de la moitié de celle de notre lune.

 

Bénédiction du Maître Jésus en Italie [sommaire]

Cette photographie de C.M. et deux de ses filles, prises en Italie vers 1997, montre une bénédiction du Maître Jésus, confirmée par le Maître de Benjamin Creme. Photographie envoyée par E.G., Steyerberg, Allemagne.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 386 d’octobre 2020.]

Une bénédiction de Maitreya en Allemagne [sommaire]

Cette photographie, envoyée par E. G., Steyerberg, Allemagne, représente C. M. et son petit-fils Sebastian, aux alentours de 1996. Une bénédiction de Maitreya, confirmée par le Maître de Benjamin Creme. couvre l’image de telle sorte que seule la lampe en arrière plan reste visible.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 386 d’octobre 2020.]

Une bénédiction du Maître Jésus en Allemagne [sommaire]

Cette photographie, envoyée par E. G., Steyerberg, Allemagne représente les enfants d’E. G., aux alentours de 1998. Elle montre une bénédiction du Maître Jésus. confirmée par le Maître de Benjamin Creme.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 386 d’octobre 2020.]

Une lumière blanche étonnante [sommaire]

Grande-Bretagne – Le 22 août 2020, un internaute qui regardait le coucher de soleil via la Webcam de la plage de Hayle, dans la baie de St Ives (Cornouailles) a remarqué une petite lumière blanche immobile au-dessus de la mer. Cette lumière est soudainement partie comme une flèche vers la gauche, s’est arrêtée brusquement, est restée à nouveau stationnaire, puis est montée en flèche à la verticale vers le ciel pour finalement disparaître. Cette séquence a été enregistrée sur l’ordinateur du témoin.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 386 d’octobre 2020.]

Source : ufosightingsdaily.com

Jeu de lumière [sommaire]

 

En sortant de chez elle, le 30 août 2020 vers 20 h 30, M. N., de Nanko (Osaka, Japon), vit vers le ciel en direction du Nord un incroyable spectacle aérien constitué de huit lumières blanches. Elle a pu filmer ces lumières groupées en deux formations triangulaires inversées apparemment totalement immobiles. Deux autres lumières se déplaçaient à vitesse constante dans une trajectoire pouvant être décrite comme une orbite autour de la formation principale constituée par les deux triangles, soit comme un déplacement le long d’un plan diagonal entre et à travers les triangles. Les photographies ci-contre sont extraites des vidéos.

« Veille ovni » [sommaire]

Pérou – Début février 2020, A. C., reporter de Capital TV, animait une émission en direct dans la ville de Chilca, où des habitants affirment avoir observé des ovnis en forme d’étoile, en vol stationnaire, qui répondaient par des flashs lumineux lorsque des pointeurs laser étaient dirigés sur eux. Pendant cette émission intitulée Veille ovni, un objet aérien en forme d’étoile a effectivement émis de brillants flashs lumineux, à plusieurs reprises.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 386 d’octobre 2020.]

Source : YouTube : Capital, Ovnis-Ufo-El Visitante

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Pas de retour à la normale : tout doit changer [sommaire]

par Graham Peebles,

Ces six derniers mois ont été une période étrange, et on a l’impression qu’elle ne va pas se terminer de sitôt. Partout règnent le désordre, la

violence et l’injustice, à des degrés divers. L’égoïsme, la division et le plaisir bien installés au poste de pilotage, notre belle planète bleue étouffe lentement sous le poids de la cupidité et de la stupidité humaines.

Après l’éruption de la Covid-19, des confinements généralisés ont été imposés dans de nombreux pays, et la vie s’est arrêtée dans les villes du monde entier. Des populations entières, de l’Europe à la Nouvelle-Zélande, et dans la plupart des régions intermédiaires, ont été réduites à l’isolement, contraintes à réduire leurs pulsions consuméristes et à modifier leurs habitudes de travail. Ce fut une période étrange et incertaine, qui aggrava les angoisses préexistantes, déclencha des dépressions, et fit courir un risque grave à l’économie.

Mais un espace précieux s’est ouvert, nous offrant l’opportunité de réfléchir sur notre façon de vivre, individuellement et collectivement ; une occasion salutaire de redéfinir ce qui est vraiment important, et pour ceux qui y sont enclins, de réfléchir à la vie après le virus. Un sentiment d’espoir a circulé parmi les optimistes. Les choses allaient-elles enfin changer en mieux ? Les gouvernements allaient-ils se convertir à l’intérêt collectif, se comporter différemment envers les « travailleurs clés » – devenus des héros du jour au lendemain –, envers l’environnement et les systèmes de santé nationaux, envers les réfugiés et les travailleurs migrants ?

Photo : Dana Tentis, CCO, via pixabay
Après l’éruption de la Covid-19, des confinements généralisés ont été imposés dans de nombreux pays, et la vie s’est arrêtée dans les villes du monde entier.

 

Sauvez notre Planète [S.O.P]

Les nombreux actes de bienveillance que l’on a pu observer partout favoriseront-ils une nouvelle responsabilité sociale durable ? La baisse de la consommation, de la production de biens et des voyages pourra-t-elle déclencher un changement majeur vers des politiques et des comportements collectifs guidés par la responsabilité environnementale et sociale ? Beaucoup l’espèrent, mais alors que les pays commencent à sortir timidement de l’ombre de la Covid, on voit que la rhétorique politique et le discours des entreprises sont d’une prévisibilité affligeante.

Aux prises avec une énorme dette nationale, effrayés par la perspective d’un effondrement ou même d’un simple ralentissement de la croissance et d’un chômage massif, politiciens et chefs d’entreprise uniquement préoccupés par la survie du système, n’ont à la bouche qu’un mot d’ordre : « Revenir à la normale. ». Il faut relancer l’économie – celle qui a pollué l’air, les océans et la terre – et que tout rentre dans l’« ordre », le plus vite possible. La folie ordinaire, bien prévisible. Mais des voix s’élèvent, pressantes : « Non, non, on ne veut pas revenir à « l’anormale ». »

Nous avons en effet aujourd’hui une opportunité unique de sortir du paradigme pernicieux actuel, et de réinventer la vie de manière créative. La situation du monde l’exige.

Mais tout ce qu’on nous propose, c’est d’adopter les réunions Zoom, mettre des bulles éducatives dans les écoles, dessiner au sol des cheminements à sens unique dans les magasins, se laver les mains et porter des masques. Rien qui soit susceptible de sauver la planète, atténuer le vandalisme écologique généralisé, instaurer la justice sociale, mettre fin aux guerres, au racisme et à la malnutrition, réformer l’éducation, offrir justice et soutien aux migrants et loger les sans-abris de tous les pays. Entre autres.

Nous n’avons pas besoin de rustines sur un vieux système déliquescent, décrépit et inadéquat qui a jeté sur la planète un manteau de misère et d’insécurité. Nous avons besoin d’une révolution, de changements socio-économiques fondamentaux, réels et durables, et d’une modification en profondeur de nos attitudes et comportements, pas simplement d’ajustements imposés par un virus d’un modèle socio-économique obsolète, qui doit être démantelé. Comme l’a dit l’auteur Phillip Pullman : « Il faut tout changer. Si nous sortons de cette crise en préservant les vieilles structures branlantes et vermoulues, nos descendants ne nous le pardonneront pas. Et ils auront raison. Nous devons éliminer les vieilles structures et construire les fondations d’une meilleure façon de vivre ensemble. » Promenez-vous dans une zone commerçante, un site industriel ou un quartier de bureaux, vous verrez partout que l’ancien monde est en train de mourir sous nos yeux, non pas à cause de la pandémie, mais parce que l’énergie de vie l’a quitté. Le passé est derrière nous. Oublions-le et tournons notre attention vers la société qui se réinvente ; ensemble, accompagnons la transition vers un nouvel âge dans la créativité et l’harmonie.

Pendant des mois, la Covid a volé la une des journaux et dominé les programmes des médias grand public, mais dans la longue liste des problèmes interconnectés qui affligent l’humanité – dont la pandémie actuelle fait partie – c’est l’urgence écologique qui est le plus crucial. Et si l’humanité doit relever ce défi majeur, un changement global est nécessaire. Pendant le confinement, l’environnement a bénéficié d’un répit, l’air est devenu plus respirable, l’eau des rivières plus propre, mais, et ça pourra surprendre, les émissions de gaz à effet de serre ont à peine été affectées. L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) s’attend à ce que les émissions annuelles soient réduites de 6 à 8 % seulement cette année. Cette baisse, précisent-ils, n’aura aucun impact mesurable sur les concentrations de carbone ou le réchauffement climatique. En fait, 2020 est sur la bonne voie pour être l’année la plus chaude jamais enregistrée, après une série déjà exceptionnelle. Selon le UK Met Office [service météo britannique], une baisse des émissions de 10 % serait nécessaire « pour avoir un effet notable sur l’augmentation des concentrations de CO2, mais même dans ce cas, les concentrations continueraient d’augmenter ».

La cause principale de la catastrophe environnementale est la consommation humaine insatiable et compulsive de produits pour la plupart inutiles et, surtout, de produits alimentaires d’origine animale. Si nous voulons sauver notre planète et offrir à nos enfants et petits-enfants un monde dans lequel ils pourront vivre heureux, des changements radicaux de notre mode de vie sont indispensables. Des changements basés sur des valeurs entièrement nouvelles qui rendront inconcevable l’envie, pour tentante ou inévitable qu’elle puisse paraître à beaucoup, de ressusciter une économie en phase terminale et de perpétuer l’obsession illusoire de la croissance. Une consommation sans limites, avec pour corollaires les fléaux de la cupidité et de la concurrence, en plus de renforcer le nationalisme et la division, a poussé la planète jusqu’au stade des soins intensifs. Si nous continuons à nous laisser hypnotiser par la quête de plaisirs éphémères exprimée dans la consommation, nous provoquerons un effondrement climatique total.

Revenir à « la normale » signifierait relancer l’économie de consommation, et revenir à nos comportements délétères habituels. C’est pourtant ce à quoi s’emploient les politiciens et chefs d’entreprise et, même s’ils utilisent volontiers les mots « vert », « alternatif », « renouvelable » ou « écologique », dans leur rhétorique fallacieuse, leur objectif principal n’est pas de sauver l’environnement, par une modification de nos comportements et la promotion d’une vie plus simple ; il est de générer du profit et de perpétuer la « croissance ». Et pour parvenir à leur fin, il n’est d’autre moyen que d’encourager les populations à consommer de façon irresponsable et excessive. Un système économique qui repose sur une consommation illimitée, sous toutes ses facettes, y compris l’alimentation à base de viande, est totalement incompatible avec la santé de la planète et le bien-être des personnes.

Notre objectif doit être de remplacer l’excès par la suffisance et l’abondance par la simplicité ; promouvoir une consommation responsable, dans laquelle les biens et services sont achetés en fonction des besoins, et nos choix déterminés par leur impact sur l’environnement. Cela nécessitera un effort de chacun et un énorme travail d’éducation, grâce à des programmes éducatifs nationaux, gérés par les Etats en collaboration avec des groupes environnementaux, pour sensibiliser les gens à l’impact de leur comportement sur l’environnement. Eliminer tous les produits alimentaires d’origine animale est certainement la mesure la plus importante que les individus puissent prendre pour réduire leur impact sur l’environnement.

Les changements de comportement individuels sont essentiels, mais ce sont les politiques publiques à long terme et les entreprises qui ont le plus grand impact. Pourtant, sauf rares exceptions, la rhétorique de nos dirigeants souffre cruellement d’un manque de vision et de la volonté d’adopter les mesures radicales nécessaires face au problème écologique. Tous s’accrochent aux structures existantes et continuent d’accorder du crédit à l’idéologie socio-économique capitaliste globalisée. Il faudra que des groupes comme Extinction Rebellion, Greenpeace et d’autres continuent d’exercer une pression publique intense, et des actions militantes fortes comme la grève scolaire pour le climat, si l’on veut influer les politiques publiques pour sauver notre planète et guérir nos sociétés dans les délais requis.

Gaza : appel de l’Onu à Israël et au Hamas [sommaire]

Jamie McGoldrick, coordonnateur humanitaire de l’Onu pour le territoire palestinien, a lancé un appel, le 31 août 2020 : Israël doit immédiatement autoriser l’entrée de carburant et d’autres biens essentiels à Gaza ; le Hamas doit mettre fin aux actions risquant de déstabiliser davantage la situation.

La détérioration observée ces dernières semaines dans la bande de Gaza est très préoccupante. En réponse à l’escalade des hostilités avec des groupes armés palestiniens lançant des projectiles en Israël, Israël a accru son blocus de l’enclave côtière, en limitant le transfert de certaines marchandises, réduisant la zone de pêche autorisée et empêchant les livraisons de carburant, y compris le carburant livré avec le soutien de l’Onu pour l’unique centrale électrique de Gaza. Celle-ci a été arrêtée le 18 août, réduisant considérablement la fourniture d’électricité pour près de deux millions de Palestiniens.

 

Photo : Muhammad Sabah, B’TselemCC BY 4.0, via Wikimedia Commons 
La réduction de l’approvisionnement en électricité nuit également gravement à d’autres infrastructures essentielles, notamment l’exploitation de tous les puits d’eau, des stations de pompage des eaux usées, des stations d’épuration et de certaines usines de dessalement.

 

En outre, on enregistre une détérioration significative de la situation sanitaire avec les premiers cas de Covid-19 en dehors des installations de quarantaine, confirmés le 24 août. A ce jour, on recense 280 cas actifs, dont 243 sont dus à une transmission communautaire.

A l’heure actuelle, les gens sont rationnés à quatre heures d’électricité par jour, une situation difficile à tout moment, mais particulièrement grave compte tenu des efforts déployés pour contenir l’épidémie de Covid-19. La situation ampute les services disponibles dans les dispensaires de quarantaine et entrave la capacité du système de santé à faire face aux demandes croissantes, telles que la capacité de détecter de nouveaux cas de Covid-19. Les pannes d’électricité dans les hôpitaux ont de graves répercussions sur les patients en réanimation, sur les cas chroniques et les cas urgents particulièrement vulnérables.

La réduction de l’approvisionnement en électricité nuit également gravement à d’autres infrastructures essentielles, notamment l’exploitation de tous les puits d’eau, des stations de pompage des eaux usées, des stations d’épuration et de certaines usines de dessalement. L’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées sont impactés. Il existe maintenant un risque élevé d’inondation par les eaux usées dans des zones peuplées, d’une augmentation de la pollution dans la Méditerranée et le long de la côte, et d’une pollution supplémentaire de l’aquifère.

La situation humanitaire dans la bande de Gaza est déjà désastreuse, après treize ans de blocus israélien et de divisions politiques internes, parallèlement aux hostilités récurrentes. Une action rapide est nécessaire pour alléger la situation humanitaire, empêcher une nouvelle détérioration et accroître le respect du droit humanitaire international et des droits de l’homme.

Dans le contexte de cette détérioration rapide de la situation humanitaire, j’appelle Israël à autoriser immédiatement le passage du carburant vers la bande de Gaza, conformément à ses obligations en tant que puissance occupante, pour faire en sorte que les besoins fondamentaux de la population soient satisfaits et pour empêcher un effondrement des services de base.

J’appelle les autorités du Hamas à cesser et à empêcher le lancement de ballons incendiaires, de roquettes et d’autres actions qui risquent de déstabiliser davantage la situation.

Toutes les parties doivent faire preuve de la plus grande retenue et agir pour protéger les civils, dans le plein respect de leur dignité et de leurs droits humains. (www.un.org)

Les attributs du disciple [sommaire]

par Aart Jurriaanse,

Aart Jurriaanse (1907-2002) était un auteur dont les sujets de prédilections portaient sur l’ésotérisme, la spiritualité, l’occultisme et la religion. Il a autorisé Partage international à publier ses articles, initialement parus dans l’ouvrage Bridges (Ponts, non traduit). Source d’inspiration autant que d’information, ils présentent une perspective qui s’étire des anciennes archives des Maîtres à notre temps. Se référer aux numéros d’octobre 2019 et suivant de Partage international pour les articles de Aart Jurriaanse sur le disciple et ses qualités requises. De toute évidence, ces qualités sont souhaitables et importantes pour tous.

Le courage

Le disciple qui s’avance sur le Sentier se doit de cultiver une capacité à cheminer seul, ce qui exige un certain courage. Il lui faudra aller constamment à l’encontre de l’opinion de ceux qui l’entourent – relations, amis, compagnons, ceux avec qui il se trouve en rapport au niveau religieux, et l’opinion publique en général. Cela exigera souvent du courage, mais le disciple devra apprendre à faire les choses comme il l’entend, suivant sa conviction profonde ; et peu importe s’il s’oppose à l’opinion de ceux qui lui sont chers, ou aux autorités communément acceptées. Le disciple doit apprendre à parvenir à ses propres conclusions par l’étude et la méditation qui visent la communion spirituelle avec l’âme et l’illumination.

C’est là que beaucoup déçoivent – ils n’ont pas le courage de suivre strictement les ordres de la Voix intérieure et manquent du courage nécessaire pour parler franchement et affirmer ce que l’âme les pousse à exprimer. La seule solution pour le disciple sincère, consiste à s’accepter comme il est, au moment présent, dans la situation qui prévaut, et avec l’équipement dont il dispose ; puis, à soumettre aux nécessités de l’heure sa propre personne, ses affaires et son temps, et à servir en obéissance à son âme.

La persévérance

Pour atteindre son objectif, le disciple devra faire preuve d’une force de persévérance implacable, qui ne se soucie guère du temps ni des obstacles. C’est cette capacité à soutenir l’effort qui élève souvent le travailleur discret au-dessus de ses co-disciples les plus brillants, qui peuvent retenir davantage l’attention du public, mais sont incapables de s’en tenir à une dure progression sur la voie indiquée.

Souvenez-vous toujours qu’aucun échec n’interdit définitivement le succès, et que c’est grâce à la persistance ferme et déterminée que les difficultés seront surmontées et que l’âme s’affermira. La clé du succès réside dans la persévérance impersonnelle et impavide dans l’accomplissement de la tâche définie.

La force d’âme du disciple se détermine avant tout par le courage et la persévérance de celui-ci – son pouvoir d’endurance, de tenir bon résolument, de rester ferme, puis d’avancer sans détour vers son objectif.

Dans la vie de tous les disciples, il survient immanquablement des périodes d’obscurité, où s’affaiblit temporairement la force de son contact, où il ne reste plus qu’à supporter sans se plaindre, et à persévérer avec fidélité dans son travail, quelques soient ses inclinations, et l’étendue de son agitation intérieure. S’il suit cette méthode, et pour peu que ses efforts soient soutenus par une sollicitude aimante envers autrui, le disciple verra finalement ses difficultés surmontées, et rien ne pourra plus l’arrêter.

Le partage et le don

Tout disciple devrait apprendre à donner. En suivant le sentier du développement spirituel, l’aspirant se préoccupe encore trop souvent de ce qu’il peut s’attendre à obtenir, au lieu de s’intéresser aux opportunités de service que lui offriront le partage et le don de tout ce qu’il possède.

Le retournement de la tendance égoïste de l’homme constitue l’un des premiers signes de l’éveil de l’âme. Cela se manifeste par un sens des responsabilités accru envers les autres ; à certains égards, le disciple se pose comme le gardien de son frère, car il prend conscience du fait que son progrès, sa satisfaction, la paix de son esprit, et même sa prospérité, sont étroitement liés à ceux de son frère. Ce sentiment de cohésion ne se limite pas aux individus, mais se manifeste de plus en plus parmi les groupes, les organisations et même les nations, où divers mouvements émergent, ayant pour seul objectif d’améliorer le bien-être de l’homme. En outre, les individus, les groupes et même les nations, ont un sentiment de plus en plus précis de la notion de fraternité humaine, et réalisent qu’ils devraient donner et partager ce qu’ils ont, plutôt que de tout accaparer à leur seul profit.

Il n’existe pas de plus grande grâce pour l’homme que d’être guidé par un esprit purement désintéressé et aimant, et de disposer d’une aptitude qui le presse à donner et à partager de manière altruiste tout ce que la vie a placé à sa disposition avec prodigalité. « A ceux qui donnent tout, tout sera donné ». Le profane ne peut imaginer les joies auxquelles il renonce en ne partageant pas tout avec les autres.

Toutefois, les plus grands présents que le disciple puisse partager et donner ne sont pas avant tout de nature matérielle. En effet, un cœur aimant, la loyauté et l’amitié, la compassion et la compréhension, et finalement la capacité de servir l’humanité avec un esprit enrichi par l’étude, le service et le contact spirituel – c’est-à-dire un partage spirituel – sont des qualités d’une valeur bien plus grande.

L’innocuité

Pour déjouer les forces du mal, la première étape consiste à les affronter avec une attitude d’« innocuité ». Lorsque les pensées, les paroles et les actions quotidiennes sont positives, et basées sur l’amour et la bonne volonté, le mal ne peut en aucun cas parvenir à s’insinuer dans le mental, et tout ne peut être que constructif et inoffensif. Aussi faut-il bien comprendre que la personnalité tendra davantage à l’harmonie si l’innocuité, bien plus que toute autre forme de discipline, devient l’attitude dominante de la vie.

La vie de l’homme vivant consciemment en tant qu’âme, se caractérise par son innocuité. L’innocuité est une des forces les plus puissantes du monde d’aujourd’hui, qui se caractérise dans la vie quotidienne par le juste motif, la bonne volonté, la discrimination dans les jugements, la réserve en paroles, la capacité de refréner les actions impulsives, ainsi que l’expression d’un esprit dépourvu de critique. L’innocuité permettra aux forces de l’amour véritable et aux énergies spirituelles qui donnent vie à la personnalité, de jouer leur rôle, et donnera naissance à l’action juste et à la bienveillance dans les relations humaines.

L’innocuité dont il s’agit, ne se réfère nullement à cet aspect sentimental, négatif, issu d’un tempérament aimant mais empreint de faiblesse, qui refuse l’action, de peur des complications qui pourraient bouleverser l’harmonie existante et entraîner quelque inconfort. Au contraire, il s’agit de l’innocuité émanant d’une personnalité imprégnée par l’âme, et de la véritable compréhension des problèmes de son prochain qui en découle. Il s’agit d’une disposition d’esprit, qui peut même conduire à l’action énergique, si celle-ci se justifie. En effet, l’innocuité fait référence aux motivations et garantit que toute action se trouve motivée par la bonne volonté ; les actions ou les paroles, mêmes empreintes d’innocuité, peuvent parfois provoquer des réactions désagréables, mais si la démarche mentale sous-jacente est issue de l’innocuité et de la bonne volonté, la suite ne peut que se montrer positive. En observant l’innocuité, le disciple n’attirera que des forces bénéfiques, utilisables au profit des autres, qui en ont besoin. Il est également possible d’utiliser ces forces positives pour la neutralisation de toutes les expressions du mal.

Le pape François dénonce une croissance sans fin [sommaire]

par Andrea Germanos,

Le pape François s’élève contre l’exploitation abusive des ressources naturelles et la poursuite d’une croissance sans fin. Il exhorte le monde à agir avec l’urgence que les jeunes réclament pour protéger la Terre et mieux reconstruire après la pandémie de coronavirus.

Le pape a lancé cet appel en septembre dans un message marquant la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création. François exhorte les populations à considérer la « désintégration de la biodiversité, la spirale des catastrophes climatiques et l’impact injuste de la pandémie actuelle sur les pauvres et les vulnérables comme un avertissement face à notre cupidité et à notre consommation effrénée. »

Photo : F. Eliot
« Notre demande constante de croissance et un cycle sans fin de production et de consommation épuisent le monde naturel. Les forêts sont lessivées, la couche arable s’érode, la terre s’épuise, les déserts avancent, les mers s’acidifient et les tempêtes s’intensifient. La Création est en souffrance ! »

La création en souffrance

« Notre demande constante de croissance et un cycle sans fin de production et de consommation épuisent le monde naturel, déclare-t-il. Les forêts sont lessivées, la couche arable s’érode, la terre s’épuise, les déserts avancent, les mers s’acidifient et les tempêtes s’intensifient. La Création est en souffrance ! »

Le pape François décrit la crise de Covid-19 comme ayant « donné une chance de développer de nouveaux modes de vie » et « amené à un carrefour où les sociétés peuvent choisir de mettre fin à nos objectifs et activités superflus et destructeurs, et de cultiver des valeurs, des liens et des activités qui sont source de vie ».

Tout en réitérant son appel à l’annulation de la dette des pays pauvres, le pape demande que les plans de relance post-pandémiques élaborés par les autorités soient « des plans de régénération ».

« La politique, la législation et les investissements doivent être axés sur le bien commun et garantir que les objectifs sociaux et environnementaux mondiaux soient atteints », affirme-t-il.

Le pape souligne la nécessité d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat afin d’éviter les impacts « catastrophiques » du réchauffement de la planète. « La restauration du climat est de la plus haute importance, puisque nous sommes en pleine urgence climatique. Nous manquons de temps, comme nos enfants et nos jeunes nous l’ont rappelé », ajoute-t-il.

Il appelle en outre les dirigeants à travailler « pour enrayer le rythme alarmant de la perte de biodiversité » et exprime l’espoir que la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique – prévue en mai prochain à Kunming, en Chine – soit « un tournant dans la restauration de la Terre pour en faire un foyer de vie en abondance ».

Le message appelle également à un renforcement de la réglementation des « activités des entreprises extractives » afin de « garantir l’accès à la justice pour les personnes touchées », en particulier les communautés indigènes.

Les jeunes militants pour le climat et ceux qui sont « en première ligne pour répondre à la crise écologique » ont été félicités par le pape François. Ils appellent à un jubilé pour la Terre et à un nouveau départ, conscients que « les choses peuvent changer », a-t-il expliqué.

[Titre original : La création est en souffrance ! : le pape François dénonce la croissance sans fin et l’agression de l’humanité contre la nature.]

Source : commondreams.org

Sauver l’habitat naturel, c’est sauver des vies [sommaire]

Quelques années avant que le monde entende parler de la Covid-19, une marche de protestation s’est déroulée dans le cadre d’une série de manifestations internationales. C’était la Marche pour la Science, maintenant devenu un événement international qui se tient chaque année le jour de la Terre (22 avril). Ce mouvement non politisé honore la science et le rôle qu’elle joue dans la vie quotidienne ; les rassemblements ont pour but de souligner la nécessité d’adopter des politiques fondées sur des données probantes dans l’intérêt du public. La première Marche pour la Science eut lieu en 2017, et maintenant le monde se rend compte à quel point nous dépendons d’une science rigoureuse.

 

Photo : HaydenCC BY 2.0, via Wikimedia Commons
Des dizaines de millions d’hectares de forêt tropicale et d’autres environnements sauvages sont détruits chaque année pour faire place aux palmiers (pour l’huile de palme utilisée dans une variété de produits), à l’élevage de bétail et à l’extraction minière et pétrolière.

 

Qu’est-il advenu des manifestations de la Journée de la Terre en 2020 ? Le plus grand événement citoyen de la planète est devenu entièrement numérique pour la première fois. Le Comité du Jour de la Terre a annoncé : « Nous avons décidé qu’après la fin de la pandémie, nous rendrons notre Terre plus propre, plus juste et meilleure pour tous. »

Et c’est maintenant la science qui nous avertit que, même si c’est avant tout pour des raisons d’intérêt personnel et d’auto-préservation, nous devons prendre des mesures urgentes pour protéger notre environnement, en particulier les forêts de la planète.

Sous le thème Action urgente en faveur de la biodiversité pour le développement durable, le président de l’Assemblée générale convoquera le sommet sur la biodiversité au siège des Nations unies à New York, les premier et deuxième jours de débat général, le 30 septembre 2020. A moins, bien sûr, que la science médicale ne donne un avis contraire. Lors de ce sommet, le monde entendra les avertissements des chercheurs, à savoir que la perte d’habitat naturel et de la biodiversité crée les conditions parfaites pour la transmission aisée de nouvelles maladies zoonotiques.

Les chercheurs ont un message clair pour le monde. Ils disent aux dirigeants du monde : « Si vous autorisez la destruction des forêts et de la biodiversité au rythme actuel, vous risquez de faire courir à l’humanité le risque de nouvelles pandémies qui passeraient des animaux aux humains. » Les écologistes et les biologistes diront au sommet des Nations unies qu’il existe désormais des preuves évidentes d’un lien étroit entre la destruction de l’environnement et l’émergence accrue de nouvelles maladies mortelles telles que la Covid-19.

Selon Robin McKie, journaliste scientifique et environnemental au journal The Observer : « La déforestation galopante, l’expansion non contrôlée de l’agriculture et la mise en production de mines dans des territoires vierges, ainsi que l’exploitation d’animaux sauvages comme sources de nourriture, de médicaments traditionnels et d’animaux de compagnie exotiques, tout cela crée une « situation sans précédent » pour la transmission de maladies des animaux sauvages aux humains. » Près d’un tiers de toutes les nouvelles maladies ont pour origine le processus de changement d’utilisation des terres, affirme-t-on. En conséquence, on peut s’attendre à de nouvelles épidémies.

« Il y a maintenant tout un éventail d’activités – abattage, défrichement et exploitations minières illégaux – avec le commerce international de viande de brousse et d’animaux exotiques, qui sont à l’origine de cette crise, a déclaré Stuart Pimm, professeur d’écologie à l’université de Duke. Le coronavirus a coûté au monde des billions de dollars et a déjà tué près d’un million de personnes, il est donc clair qu’une action urgente est nécessaire. »

On détruit chaque année des dizaines de millions d’hectares de forêt tropicale et d’autres étendues vierges pour faire place aux palmiers (pour l’huile de palme utilisée dans divers produits), à l’élevage du bétail et à l’exploitation minière et pétrolière. La végétation et la faune sont les hôtes de virus et de bactéries qui peuvent ensuite infecter accidentellement de nouveaux hôtes, tels que l’homme et le bétail domestique. Ces agents pathogènes peuvent se développer chez les hôtes humains qui sont susceptibles de les transmettre à leurs semblables, ce qui entraîne, en fait, une nouvelle maladie.

Nous disposons d’exemples bien documentés tels que la transmission ou le « transfert » du virus VIH de primates abattus pour la viande de brousse en Afrique de l’Ouest à des hommes et des femmes. La fièvre Ebola est transmise par les chauves-souris aux primates et aux humains ; et maintenant le coronavirus, transmis entre les chauves-souris et les humains.

Dans un article publié dans Science (juillet 2020), S. Pimm et d’autres scientifiques et économistes proposent de mettre en place un programme pour surveiller la faune, réduire les risques de contaminations, mettre fin au commerce de la viande d’animaux sauvages et réduire la déforestation. Un tel programme pourrait coûter plus de 20 milliards de dollars par an, un coût éclipsé par celui de la pandémie de Covid-19, qui a englouti des billions de dollars dans les économies nationales du monde entier. « Nous estimons que la valeur des coûts de prévention pour dix ans ne représente qu’environ 2 % des coûts de la pandémie actuelle », précisent-ils. Les chercheurs ajoutent que la réduction de la déforestation – qui est une source majeure d’émissions de carbone – aurait également l’avantage de contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Source : theguardian.com ; fore.yale.edu

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Continuez ! [sommaire]

Le samedi 15 août 2020, je faisais des courses avec une amie. En chemin, un homme s’approcha de nous et demanda : « Croyez-vous en Jésus-Christ ? » Je fus surprise par cette question si soudaine, mais mon amie répondit « Oui », sans aucune hésitation. Je confirmai également d’un signe de tête, alors l’homme répondit : « Continuez ! » C’était une réponse dont j’avais justement besoin à ce moment-là.

Sur le chemin du retour, je le vis assis, de dos, ce qui me réchauffa le cœur, car pour moi, son attitude était un encouragement à continuer à œuvrer pour Maitreya.

K. M., Louvain, Belgique

Une aide étonnante [sommaire]

Le 30 mars 2005, vers 9 h 10, ma mère fut victime d’un spectaculaire accident : sa voiture dérapa, fit un tonneau et percuta des arbres. Elle en ressortit cependant indemne, à la grande surprise de la police.

Il n’y avait pas d’autres voitures ni d’autres personnes sur les lieux avant que deux hommes n’apparaissent et lui apportent leur aide. Ils avaient l’air d’ouvriers, des maçons je suppose. L’un d’eux était assez corpulent. Ils sont restés jusqu’à l’arrivée de la police. Ils furent également étonnés qu’elle en ait réchappé.

L. S., Sussex, Royaume-Uni

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme « corpulent » était Maitreya et l’autre le Maître Jésus.

Du bon usage de l’argent [sommaire]

Le 18 juin 2005, Richard, un membre du groupe, et moi organisâmes un atelier de méditation. Mais personne ne semblait vouloir nous rejoindre, alors je posai ma main sur la carte de la « Main » de Maitreya et déclarai : « Que le Seigneur Maitreya et le Maître Jésus viennent, au moins … euh, je devrai dire « au plus », car ce sont eux les plus importants ! »

Comme personne ne venait, je suggérai de sortir pour attirer le public. Nous sortîmes munis de prospectus et de cartes. Les gens souriaient lorsque je leur demandai s’ils voulaient venir participer à une méditation gratuite, mais ils refusaient. Un homme passa assez vite et déclara : « J’ai tout signé … et le truc du tétraèdre ! » Je me suis demandé s’il était un Maître puisque Richard venait d’évoquer le tétraèdre quelques instants auparavant.

Un autre homme s’arrêta et nous parla pendant un long moment. Il était étonné que ses propos ne m’aient pas dissuadé et que je persistais à lui démontrer que la méditation de transmission était différente, que l’humanité était une, la religion également, etc. Il me suggérait de vendre des voitures de luxe pour, au moins, gagner des commissions ! Il parlait à juste titre du bon usage de l’argent, et je me dis qu’il aurait mieux valu dépenser l’argent de la location de la salle pour l’achat de tréteaux pour installer un stand dans les rues piétonnes de Brighton. Je lui assurai que je ferais bon usage de l’argent. La conversation fut longue et je me demandai s’il était le Maître Jésus ou tout simplement un homme remarquable ?

L. S., Sussex, Royaume-Uni

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que « l’homme remarquable » était le Maître Jésus.

Le merle a parlé [sommaire]

Le 13 juillet 2005, mon ami Jem remarqua un merle dans le jardin et s’en approcha de très près. Je me rendis dans le jardin, et le même merle revint. Nous l’observâmes tous les deux : il alla chercher une limace, la frotta sur de la boue, puis enleva la boue sur l’herbe et enfin la frotta encore sur l’herbe. Je pensais qu’il suivait une recette comme je l’avais fait plus tôt dans la cuisine. J’eus alors l’impression que le merle m’offrit la limace, car il m’approcha d’assez près et me regarda. Mon ami rit et m’affirma : « C’est pour toi. »

Toute la journée, je ressentis une énergie de guérison et me demandai si le merle était Maitreya ou un autre Maître.

Un autre fait eut lieu dans les rues piétonnes de Brighton. C’était aux alentours de septembre 2004. J’achetai pour mon ami un savon dont le parfum l’aiderait à oublier ses tendances obsédantes. Je l’avais aidé à ranger son appartement et l’avais encouragé à suivre une bonne voie (selon moi).

Pendant que j’achetais le savon, un grand homme vint vers nous et me regarda. Il employa des expressions nautiques que mon ami comprenait. Il me serra dans ses bras et demanda à mon ami de « prendre soin de moi ». Selon mon ami, ce fut une rencontre importante et un bon présage. Qui était cet homme ; était-il un Maître ?

L.S., Sussex, Royaume-Uni

Le Maître de B. Creme a indiqué que les actes de l’oiseau [sic] furent manifestés par Maitreya, et que l’homme était Maitreya.

Numéros gagnants [sommaire]

En juillet 2017, Caroline et moi devions donner une conférence pour des thérapeutes dans un centre de bien-être à Grenoble. Nous sommes arrivées assez tôt pour préparer la salle, mais à notre surprise, nous trouvâmes porte close. Il fallait faire un code pour l’ouvrir mais on ne nous l’avait pas donné, et la personne contact était injoignable. Nous avons passé plusieurs appels téléphoniques à différentes personnes mais sans succès. Nous approchions de l’heure de la conférence et les gens allaient probablement commencer à arriver.

On avait bien essayé de faire des codes au hasard sur le clavier, mais évidemment, ça ne pouvait pas marcher comme ça. Nous nous sentions impuissantes. C’est alors que je fus inspirée pour taper un code qui me vint à l’esprit je ne sais d’où, et à notre immense surprise, la porte s’ouvrit ! Par prudence, nous avons pris soin de la bloquer pour ne pas qu’elle se referme.

Une seule personne vint à la conférence. Plus tard, une habituée du centre arriva et nous lui demandâmes le code. Il n’avait rien à voir avec celui que j’avais composé !

Il était évident que nous avions reçu de l’aide. Une fois de plus, je réalisai que nous devrions toujours avoir confiance en la puissance des miracles. Même pour une seule personne, un Maître ou quelqu’un « là-haut » avait mis un peu d’énergie pour nous aider de cette façon si incroyable. Nous avons eu une belle conversation avec cette personne, sceptique au début, mais qui est restée presque deux heures.

G. G., Isère, France

Maintenant, vous le voyez… [sommaire]

Il y a plusieurs années, à San Francisco, lors d’une conférence sur la méditation de transmission, Benjamin Creme nous expliqua comment il avait arrêté de fumer. Il expliqua qu’il fumait ces petits cigares qui ressemblent à des cigarettes. Il avait posé son paquet sur le lit et lorsqu’il s’était retourné pour le mettre dans sa poche, le paquet avait disparu. Après avoir regardé autour de lui, il pensa que son Maître avait dû les faire disparaître. Il « parla » avec son Maître et le paquet réapparut sur le lit. Réalisant l’importance du conseil, attentif et fidèle à son Maître, il arrêta rapidement de fumer. Bien sûr, les Maîtres savaient que nous avions tous entendu cette histoire.

J’avais essayé d’arrêter de fumer plusieurs fois. Je fumais environ trois paquets par jour. J’avais essayé de diminuer progressivement ma consommation, mais je ne pouvais pas descendre en dessous de six cigarettes par jour. J’avais également essayé d’arrêter de fumer brutalement. Rien ne semblait fonctionner. Un jour, j’étais assis dans mon fauteuil avec mon cendrier et mon mini briquet Bic violet sur la table à ma gauche. Je fis le geste de saisir mon briquet mais il n’était plus là. Je le cherchai en vain. En traversant le couloir pour retourner dans le salon, je jetai un coup d’œil à la table basse et là je vis mon briquet d’un violet plus brillant que jamais ! Je pensai immédiatement à l’expérience de Benjamin et déclarai : « Oh, Maître ! Je comprends ! » Je jetai mes cigarettes et je n’ai plus jamais fumé. Depuis ce jour, je garde ce petit briquet comme souvenir. Je serai toujours reconnaissant pour cette aide.

D. L., Los Angeles, Etats-Unis

Une nouvelle personnalité [sommaire]

Comme beaucoup de fumeurs, j’ai essayé d’arrêter plusieurs fois, mais j’ai toujours échoué. J’ai persisté mais j’ai échoué jusqu’au jour où je crois qu’on m’a « donné » une idée et une image mentale ; je n’étais pas à l’origine de cette pensée, elle s’est juste présentée à moi dans son ensemble.

Le principe était que « la personne que vous étiez lorsque vous avez commencé à fumer n’existe plus. Vous avez changé. Les besoins et les attitudes que vous aviez alors ne sont plus réels ni appropriés. Par conséquent, le vous tel que vous êtes aujourd’hui n’a plus besoin de ce dont vous aviez besoin en tant qu’ancienne version de vous-même. Le nouveau vous est libéré de cette habitude. »

Dès que cette idée me pénétra l’esprit, je devins un total non-fumeur – presque comme si je n’avais jamais fumé.

Nom et adresse non communiqués

Sauvé [sommaire]

Après avoir contracté la Covid, une nuit d’avril 2020, je vis une présence dans mon studio, nimbée de lumière blanche. Mes poumons brûlaient d’hypoxie. Je présentais dix symptômes et souffrais beaucoup. Je sentis clairement une énergie dans les premières heures de la nuit. Je réalisai que ce que je vivais avait empiré (mais que cela allait s’améliorer). Je ressentis une profonde gratitude pour avoir été préservé de l’hospitalisation et peut-être même de plus.

Au milieu de la nuit, je me suis senti extrêmement mal, mais quelque chose m’a fait ouvrir les yeux et regarder dans un coin de la chambre. Je sentais que ce coin avait été remis à neuf, même si les couleurs ne correspondaient pas à celles de ma chambre. Je me levai malgré la douleur, et vis des points de lumière bleus et blancs se déplacer de gauche à droite.

Nom et adresse non communiqués

Sa véritable identité reconnue [sommaire]

Le 26 mai 2016, nous distribuions des prospectus sur la place du marché de Leipzig, où des milliers de catholiques de toute l’Allemagne se sont rencontrés lors d’un événement de quatre jours appelé katholischer Kirchentag.

Le prospectus commençait par le mot ESPOIR et montrait une photo de l’étoile de Maitreya en la comparant avec celle d’il y a 2 000 ans. Je déclarais toujours « Espoir » en le distribuant. Beaucoup de gens, plus que d’habitude, le réclamèrent. Après quelques heures, une dame habillée de blanc et assise dans un fauteuil roulant beige passa. Elle avait une soixantaine d’années. Les cheveux blancs de sa frange étaient teints en violet, ce qui lui donnait un air de « légèreté ». Je lui offris un prospectus en répétant : « Espoir », elle se retourna, pour me faire face et me déclara : « Je n’ai plus d’espoir. Mon fils s’est suicidé, mon autre fils ne souhaite plus avoir de contact depuis trois ans et ma santé se détériore. » Je fus touchée par ses paroles et je cherchai quelque chose de réconfortant à lui dire. Je lui conseillai de chercher l’Etoile comme un signe d’espoir et de demander de l’aide et que tant de gens sont malades à cause de notre mode de vie qui devra changer. Soudain, elle me sourit et déclara avec optimisme : « Je sais ». Alors je conclus par quelque chose comme « Ayez de l’espoir, le changement va venir bientôt ». Avant que je ne puisse réagir, elle se retourna et disparut dans la foule. Je me demande s’il s’agissait de quelqu’un de spécial.

A. H., Berlin, Allemagne

Une mystérieuse aide [sommaire]

Fin février 2016, ma femme et moi décidâmes de mettre en vente notre maison. Nous n’étions pas sûrs que notre petit « cottage » se vendrait et que nous en obtiendrions un bon prix. Nous fûmes assez surpris lorsque l’agent immobilier qui organisa la journée de visite nous raconta le fait suivant : à un moment donné, un vieil homme asiatique entra dans notre maison et s’assit sur une chaise dans le salon. Lorsque l’agent immobilier lui demanda s’il pouvait l’aider, l’homme sourit et répondit : « C’est très paisible ici », puis il ferma les yeux et entra dans un état de méditation pendant quarante minutes avant de partir. Apparemment, plus de cent vingt acheteurs potentiels sont venus et sont repartis pendant la journée portes ouvertes. Notre agent immobilier déclara qu’au cours de ses vingt années d’expérience, le comportement de l’homme et le nombre de personnes intéressées étaient très inhabituels.

Il s’avéra que nous eûmes douze offres et conclûmes la vente en une semaine pour beaucoup plus que ce que nous en demandions. Notre déménagement se déroula sans problème. Nous trouvâmes notre maison actuelle dès le premier jour où nous commençâmes à chercher et nous finalisâmes l’affaire sans même que la maison ne fût mise en vente. Nous nous demandons encore qui était ce mystérieux visiteur.

E. et M. G., Boise, Idaho, Etats-Unis

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

La Terre en travail [sommaire]

Extrait de l’article du Maître de Benjamin Creme

par Le Maître –,

photo : Cassie RIiches permission de Extinction Rebellion

« L’homme a ravagé et pollué la Terre, il a porté gravement atteinte à son environnement. Il lui faut maintenant considérer comme une priorité absolue de réparer ce qu’il a endommagé, et de rendre la santé à sa planète souffrante. Il lui faut apprendre à réduire ses exigences envers elle ; il lui faut apprendre la beauté de la simplicité, et la joie du partage. L’homme n’a guère le choix : l’urgence de la tâche à entreprendre nécessite une action immédiate ; rares sont ceux qui prennent la mesure des dommages déjà occasionnés.

La question se pose : la planète Terre peut-elle être sauvée, et par quels moyens ? La réponse est un « OUI ! » retentissant ; les moyens à mettre en œuvre impliquent la transformation du mode de vie actuel de la majorité des hommes. »

 

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Vous nous demandez de garder l’esprit ouvert en écoutant les informations que vous transmettez, tout en affirmant que c’est difficile. Pourquoi cela ? [sommaire]

Nous pensons tous avoir l’esprit ouvert, mais en réalité, il n’en est rien. Pratiquement tout ce que nous croyons, tout ce que nous croyons savoir et tenons pour évident, toutes les représentations que nous nous faisons de la réalité, tout cela n’est que le produit des conditionnements que nous subissons depuis notre naissance. Ainsi, dès qu’une chose nous paraît en contradiction avec notre conception de la réalité, nous risquons de la rejeter, parce qu’elle menace notre confort intellectuel et l’estime que nous avons de nous-mêmes.

A cet égard, plus nous sommes attachés à une religion traditionnelle, plus nous éprouvons de difficultés, surtout si mes propos semblent aller dans une direction divergente. Pourtant, selon moi, ce n’est qu’une illusion. Mon message est difficile à admettre, surtout si vous l’entendez pour la première fois, mais dès que vous vous familiarisez un peu avec, il commence à avoir du sens pour vous. La première fois que vous l’entendez, il paraît complètement faux, ou trop beau pour être vrai.

Je vous sais convaincu de la réalité de ce que vous dites, mais pouvez-vous expliquer pourquoi vous avez passé tant d’années à répéter la même chose ? Croyez-vous que cela en vaut la peine ? [sommaire]

A mes yeux, la réponse est évidente : si ce que je dis est vrai, il s’agit de l’information la plus importante que vous pourrez jamais entendre. Si mon message est vrai, c’est le socle même, non seulement de notre vie présente, mais aussi de toutes nos vies depuis notre lointaine origine, et de toutes celles que nous vivrons dans l’avenir. Cette information, si elle est vraie, nous permet également de comprendre les raisons de ce qui se passe aujourd’hui, et comment nous pouvons changer ce qui est actuellement si difficile, horrible et traumatisant à vivre pour tant de gens. Et cela, afin que naisse un monde de paix, de justice et de bonheur pour l’ensemble de l’humanité.

Pourquoi Maitreya n’est-il pas venu pendant les guerres mondiales ? [sommaire]

Depuis plus de 500 ans, les Maîtres savaient qu’ils devraient revenir dans le monde physique, et ils se préparaient à cet événement. Longtemps, ils avaient cru devoir attendre 1 000, 1 200, ou 1 300 ans avant que cela soit possible, avant que l’humanité soit prête à recevoir ce qu’ils avaient à offrir. Mais en juin 1945, justement à la fin de la guerre – ce n’est pas un hasard, Maitreya annonça à l’assemblée de son groupe de Maîtres qu’il reviendrait aussi tôt que possible, à condition que l’humanité, en usant de son libre arbitre, fasse elle-même les premiers pas sur le chemin de la justice, du partage et de justes relations humaines. Il ajouta qu’il reviendrait quand la guerre serait finie ou presque, que le principe du partage commencerait au moins à influencer nos échanges économiques, et que l’énergie de la bonne volonté commencerait à se manifester en s’efforçant d’établir de justes relations humaines. Il suffirait que nous ayons embrassé ces objectifs et fait au moins un pas dans cette direction pour que Maitreya revienne en personne dans le monde physique, en compagnie d’un certain nombre de Maîtres.

Cette annonce fut faite en 1945 ; les Maîtres espéraient alors pouvoir revenir dans un délai d’environ cinq ans, autour de 1950. Ils pensaient qu’après une guerre si terrible, l’humanité s’amenderait et chercherait une autre direction. Mais certains pays n’avaient pas souffert, et les grandes puissances nationales ne tardèrent pas à revenir aux anciennes pratiques faites de cupidité et d’égoïsme. En fait, elles retournèrent aux pratiques de l’ère des Poissons, qui s’achève actuellement. En conséquence, le retour de Maitreya ne cessa d’être repoussé, jusqu’à ce qu’enfin, en 1977, Maitreya annonce qu’il reviendrait, « que l’humanité soit prête ou non ».

Pourquoi les personnes en apparence les plus avancées, comme les adeptes du « new âge », ou celles qui veulent des changements sociétaux, paraissent-elles parfois moins efficaces que les personnes conservatrices typiques de l’ère des Poissons ? [sommaire]

Les personnes plus avancées sont sensibles aux énergies, et par conséquent réagissent à celles du Verseau, mais, dans la société actuelle, ces personnes ne trouvent pas de structure pouvant leur convenir. Les systèmes politiques, sociaux, éducatifs, scientifiques, culturels, etc., tous issus de l’ère précédente, leur sont hostiles ; elles veulent donc en faire table rase et tout reconstruire en repartant à zéro. Mais au contraire, il nous faut reconstruire sur ce qu’il y a de meilleur dans les anciens systèmes, tout en nous débarrassant de ce qui peut freiner les progrès de l’humanité. La tâche qui nous attend est de construire les nouvelles structures et d’insuffler à l’humanité les nouvelles qualités qui exprimeront celles du Verseau. (Conférence de BC, Amsterdam, sept. 2006)

Combien de temps la civilisation atlante a-t-elle duré ? Et quand des gens sont devenus des voleurs ? Vous avez mentionné qu’il y eut une époque où les gens ne volaient pas. [sommaire]

La civilisation atlante a duré douze millions et demi d’années. Quand ? A un moment compris dans les douze millions et demi d’années ! (Conférence de BC, Amsterdam, sept. 2009)

Pourquoi la sentimentalité est-elle un problème dans ce travail ? [sommaire]

Deux rayons sont plus sentimentaux que d’autres : le sixième rayon et le deuxième rayon. Dans ces groupes, les gens dans le monde entier ont beaucoup de ces deux rayons dans leur composition, d’où la sentimentalité. La personne sentimentale a tendance à penser que si vous n’êtes pas sentimental, alors vous êtes nécessairement dur, et exclusif, et ainsi de suite. Ce n’est pas le cas. Il y a une différence entre être objectif et impersonnel, ce qui est souhaité, et être froid et dur, ce qui n’est pas souhaité.