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juin 2020 – No 382

Sommaire


 

Article du Maître —

« Et maintenant… ? » et « Le déferlement du renouveau » [sommaire]

par Le Maître –,

 Et maintenant… ?

par l’entremise de Benjamin Creme

Il apparaît de plus en plus clairement que les systèmes économiques actuels ne fonctionnent plus. Trop nombreux sont ceux qui se voient refuser le droit à une nourriture suffisante pour répondre à leurs besoins vitaux. Pourtant, la capacité de production alimentaire de cette planète est considérable, mais les méthodes de distribution actuelles sont si inadéquates et inégalitaires que des millions d’hommes souffrent et meurent sans raison. La réalité de la situation est bien connue, mais rien n’est fait pour mettre fin à ce crime. Et maintenant, où allons-nous ?

Combien de temps encore les pauvres devront-ils souffrir de cette façon ? Combien de temps encore les nations pourront-elles perpétuer cette injustice avant que le monde ne sombre dans une catastrophe indescriptible ? N’est-il pas surprenant que jamais les hommes n’aient cherché à remédier à cette situation persistante et tragique, dans laquelle des millions d’entre eux meurent dans la misère au sein d’un monde d’abondance ? Il semblerait que la solution, si simple soit-elle, ne soit jamais venue à l’esprit de ceux qui vivent dans l’opulence.

Pourquoi le simple sens de la justice ne suffit-il pas à la trouver ? Que les riches doivent partager la fortune qu’ils détiennent ne relève pas seulement du bon sens, c’est également essentiel pour la paix du monde et le bien de tous, car la survie de tous en dépend. Ne vous y trompez pas, les hommes devront comprendre que le partage n’est pas seulement une idée bonne et juste : il est indispensable à la survie de l’humanité. Seul un partage équitable amènera la paix à laquelle tous les hommes aspirent. Car sans partage, la confiance ne pourrait jamais s’instaurer.

Soyez certains que Maitreya lui-même dira aux hommes cette simple vérité, et qu’il leur ouvrira les yeux sur les bienfaits qui découleront de sa mise en œuvre. Joignez-vous à tous ceux qui travaillent pour lui, et faites valoir la nécessité du partage et de la justice. Rappelez-vous que nul n’est isolé ou séparé ; que tous les hommes, qu’ils le sachent ou non, sont unis par des liens invisibles dans un long voyage jalonné de révélations successives. Renoncez à la voie de la séparation, et venez en aide aux frères et sœurs qui cheminent avec vous. [2013]

Le déferlement du renouveau

par l’entremise de Benjamin Creme

Dans les mois qui viennent, certains auront le sentiment de traverser la période la plus difficile qu’ils aient jamais connue. Ils se mettront en quête de la moindre lueur d’espoir, car les forces auxquelles ils seront confrontés ne leur laisseront aucun répit. Au même moment, d’autres découvriront en eux-mêmes des ressources insoupçonnées d’ingéniosité et de créativité. Les énergies du nouvel âge du Verseau impriment de plus en plus fortement leur marque sur notre vie, quelle que soit la perception que nous en avons.

Leur impact sera profond et puissant. Dès lors, quelle devrait être la réponse des hommes ? Sachez que les événements actuels sont une étape vers les temps nouveaux, et attendez-vous à voir apparaître le Grand Seigneur. Ouvrez grand les portes du cœur et de l’esprit, et tenez-vous prêts pour le déferlement du renouveau. [2015]

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière toujours pertinente et intemporelle, et nombre de ces articles semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement. Les deux articles que nous reproduisons ci-dessus, datant de 2013 et 2015, expriment notre désarroi et nos craintes alors que la communauté mondiale s’efforce de comprendre toute la signification de la crise : « Et maintenant… ? » se demande le monde. Nous avons été dépassés par des événements qui révèlent la pauvreté de nos systèmes, de nos attitudes et de nos valeurs. Les Maîtres conseillent à l’humanité de se préparer au « déferlement du renouveau » avec le cœur et l’esprit ouverts.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Juin 2020 [sommaire]

Depuis plusieurs mois le monde est en proie à la pandémie et malgré les appels à redéfinir les objectifs pour prendre un nouveau départ, les dirigeants mondiaux préconisent un « retour rapide à la normale », le maintien du statu quo et le redémarrage de l’économie. Ce n’est pas une coïncidence si leurs déclarations ressemblent à du jargon publicitaire, car elles ont leurs racines dans la marchandisation. Presque chaque page de cette revue rappelle que l’humanité doit se réveiller, s’engager dans une nouvelle relation avec toute vie sur cette planète et constater que la crise offre une occasion extraordinaire pour changer de direction et créer un monde équitable, sain et durable. Les articles du Maître remettent en question, conseillent et rappellent que « nul n’est isolé ou séparé ; que tous les hommes, qu’ils le sachent ou non, sont unis par des liens invisibles dans un long voyage jalonné de révélations successives ».

Jusqu’à présent, l’humanité a progressé lentement, car elle a dû apprendre à ses dépens, bien que, depuis des décennies, Maitreya et des Maîtres lui conseillent et l’exhortent à se percevoir elle-même comme étant une et indivisible. Comme l’écrit Lynne Girdlestone dans L’éveil de l’humanité : « Cette pandémie peut signifier : ARRÊTEZ… MAINTENANT… regardez le monde que vous avez construit… des souffrances indicibles au milieu d’excès obscènes… toutes les formes de vie et la planète elle-même en danger de mort. » Des organisations essentielles des Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé et le Programme alimentaire mondial, sont confrontées quotidiennement aux conséquences du refus de ces conseils.

L’économiste et auteur Graeme Maxton l’affirme : « Le temps présent est une opportunité incroyable de repenser notre monde. Saisissons-la ! » Alors qu’une disciple pratiquement inconnue, Elisabeth Warnon, a écrit il y a plusieurs décennies : « Les problèmes matériels, importants sur la Terre, sont à résoudre, et ce, dans tous les domaines. L’économie mondiale doit pouvoir assurer, rétribuer et distribuer à chaque nation les biens matériels et les aliments indispensables. Les Nations prospères sont responsables vis-à-vis de leurs sœurs moins favorisées […]. »

La militante écologiste Vandana Shiva incite à l’action : « En ces temps de crise, imaginons et créons de nouveaux modèles économiques basés sur la démocratie de la Terre et la démocratie économique pour protéger la Terre et l’humanité. Traitons ces trois crises par la participation démocratique et la solidarité et prenons des mesures pour participer à l’élaboration des économies futures afin de garantir qu’aucune main ne soit sans travail, qu’aucune personne ne soit sans voix. »

La compilation de ce mois ne laisse aucun doute sur la responsabilité de l’humanité et son interdépendance avec la nature.

A l’heure actuelle, nos dirigeants fanfaronnent et bluffent, peut-être pour cacher leur propre confusion, tandis que des millions de personnes se demandent anxieusement : « Et maintenant… ? » Cette période est pleine de possibilités de changements radicaux et il est temps que nous exigions de nos dirigeants et de nous-mêmes d’appuyer sur le bouton « remise à zéro ».

 

Point de vue

De l’urgence à l’émergence [sommaire]

par David Korten,

La crise du Covid-19 a démontré l’incapacité de nos sociétés à répondre aux besoins de milliards de personnes. En même temps, elle révèle une vérité fondamentale concernant la nature humaine : certains d’entre nous n’hésitent pas à exploiter la souffrance des autres pour en tirer un gain personnel. Il est toutefois rassurant de constater que de telles personnes sont très peu nombreuses. La plupart des gens, à tous les niveaux de la société, manifestent au contraire leur volonté, et même leur désir ardent, de coopérer, de partager, et de se sacrifier pour le bien-être de tous.

Photo : Molly Adams, CC BY 2.0, via flickr
Aux Etats-Unis, nous avons manifestement besoin d’un système de santé accessible à tous, indépendamment du niveau de revenu et du statut.

La pandémie a mis en lumière des vulnérabilités extrêmes dans l’économie de marché mondialisée, en particulier les longues chaînes d’approvisionnement ultraspécialisées, les firmes monopolistiques à l’abri des forces du marché, les technologies privatisées, et la compétition féroce qui se déploie sans considération quant à son impact sur les peuples et sur la Terre.

Il s’agit d’une opportunité sans précédent pour repenser la façon dont nos croyances, nos valeurs et nos institutions modèlent nos relations. Nous avons le choix entre créer un monde qui fonctionne pour tous, ou affronter un futur qui ne fonctionne plus pour personne.

Les discussions actuellement menées dans de nombreuses enceintes locales, nationales et mondiales suggèrent une ouverture très significative de ce qu’on appelle la « fenêtre d’Overton », c’est-à-dire l’éventail des politiques publiques que la majorité de la population est disposée à envisager à un instant donné.

Alors que se manifeste un désir quasi universel de sortir rapidement de la situation d’urgence liée au Covid, l’horizon des possibles après la pandémie s’élargit. Nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas un simple retour à l’état antérieur. Aux Etats-Unis, par exemple, nous avons manifestement besoin :

– d’un système de santé accessible à tous, indépendamment du niveau de revenu et du statut ;

– d’une rémunération juste et de la sécurité de l’emploi pour ceux qui effectuent les tâches les plus essentielles, qui sont souvent les moins bien payées ;

– de l’assurance qu’en cas de perte d’emploi, on ne se retrouve pas démuni.

A un niveau plus fondamental, cette situation exceptionnelle nous rappelle que nous faisons face à une autre urgence : le changement climatique. La combinaison de ces deux crises nous aide à prendre conscience des profondes implications de cette vérité : nous sommes des êtres vivants, engendrés et nourris par une Terre elle-même vivante. Notre bien-être dépend lui-même du bien-être de la Terre. La vie est l’objectif, la communauté est essentielle, et l’argent n’est qu’un instrument.

Afin d’éviter une catastrophe climatique, nous devons saisir cette opportunité pour construire une économie :

– qui subvient à nos besoins élémentaires, et dans le même temps qui assure la santé de la communauté humaine et des écosystèmes terrestres ;

– qui nous prépare à répondre rapidement aux crises majeures qui, vraisemblablement, surviendront bien plus fréquemment.

De cette perspective découlent plusieurs impératifs. Il nous faut notamment :

– opérer un transfert de pouvoir des entreprises à but lucratif vers des communautés auto-organisées, autosuffisantes, au service de la vie ;

– parvenir à une répartition équitable du pouvoir et des ressources entre ces communautés, et au sein de celles-ci ;

– limiter notre usage des ressources aux activités (telles que le recyclage et l’agriculture régénératrice) qui augmentent le bien-être des populations et de la nature, tout en éliminant celles (comme la guerre et la spéculation financière) qui engendrent une consommation massive de ressources sans effet bénéfique.

L’élargissement de la « fenêtre d’Overton » nous permet d’envisager des possibilités radicalement nouvelles :

  1. Nous pourrions mieux prendre conscience des bénéfices sociaux associés aux circuits commerciaux courts. Je pense en particulier aux magasins appartenant à des membres de la communauté, lesquels payent leurs impôts locaux et cherchent simplement à gagner leur vie décemment, en étant au service de leurs voisins. Ce modèle est à l’opposé de celui de ces grandes chaînes impersonnelles, comme Amazon ou Walmart, dont le seul objectif est de maximiser les revenus monétaires tirés de nos communautés, en rendant le moins possible en contrepartie.
  2. Pour ceux d’entre nous qui ont la possibilité de travailler depuis leur domicile et de se réunir à distance par internet, cette nouvelle façon de faire pourrait devenir la norme, tant les bénéfices en sont nombreux. Cela permet de réduire le temps passé dans les embouteillages quotidiens ou dans les moyens de transports surchargés. Ce changement dans nos comportements pourrait ouvrir la voie à une réduction drastique du besoin en voitures et avions, et donc de la pollution que leur construction et leur fonctionnement engendre, tout en nous permettant de disposer de plus de temps en compagnie de notre famille et de nos proches. Il s’agit d’un gain pour la santé des personnes, des familles, des communautés, et de la Terre.

Ces changements risquent-ils de détruire des emplois ? En réalité, il y a de nombreuses tâches à accomplir. Voici quelques-uns des besoins qui deviendront encore plus pressants dans le monde post-Covid :

– effectuer la transition énergétique vers l’éolien et le solaire ;

– cultiver localement une nourriture de qualité, en utilisant des techniques qui permettent la restauration des sols ;

– éliminer les déchets en recyclant massivement ;

– garantir à tous un accès à l’internet haut-débit ;

– s’occuper du bien-être et de l’éducation de nos enfants ;

– se préparer pour les crises qui nous attendent ;

– fournir une aide et un logement aux sans-abris, tout en accompagnant ceux qui sont prêts à retourner à la vie en société ;

– donner à tous un accès aux soins de santé.

Cette crise constitue une terrible épreuve pour des milliards de personnes. Mais ce n’est rien en comparaison de ce qui nous attend, si nous continuons sur notre lancée. Il faut dorénavant nous mobiliser pour empêcher l’effondrement des systèmes régénérateurs par lesquels la Terre crée et maintient les conditions dont nous dépendons pour notre existence. L’urgence actuelle nous offre l’opportunité d’une nouvelle émergence : la naissance d’une civilisation digne de ce nom, dédiée au bien-être de tous les peuples et de la Terre vivante.

Source : Initialement publié dans Yes! Magazine. Reproduction autorisée

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

L’humanité, le règne médian [sommaire]

Nous devons montrer que nous sommes capables de devenir Un avec le Tout, avec l’ensemble de la vie planétaire – avec nos semblables, avec les règnes animal, végétal et minéral. Nous devons cesser d’exploiter la planète et de mésuser de ses ressources ; cesser d’exploiter les règnes inférieurs et de faire mauvais usage de leur vie ; montrer que le monde est Un, l’humanité Une, la vie Une. Telle est la destinée des hommes. La fonction des hommes est d’agir comme transmetteurs des forces spirituelles vers les règnes inférieurs et de devenir ainsi les collaborateurs de Dieu. C’est là leur véritable destinée. Mais ils ne peuvent l’accomplir s’ils limitent la vie spirituelle à la vie religieuse. Ils ne pourront y parvenir que s’ils manifestent la vraie spiritualité dans tous les aspects de leur vie. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

Une restructuration progressive de la société s’effectuera avec un minimum de clivages ; les hommes verront peu à peu se réaliser leurs espoirs d’une société basée sur le partage et l’amour, et la nouvelle ère garantira à chacun sa place légitime. […] Les formes sociales reflèteront la compréhension par l’humanité de l’interdépendance de toute la création et conduiront à l’établissement de justes relations avec tous les règnes. Une fois encore, l’homme prendra conscience du caractère sacré de la vie sous toutes ses formes et prendra les mesures nécessaires pour la protéger. Des échanges créatifs fleuriront entre tous les groupes et assureront la réalisation progressive du potentiel, humain et divin, de l’humanité. [Une nouvelle approche de la vie sociale (Maître –)]

A mesure que la compréhension de la nature de la constitution humaine et des buts de la vie sur la planète Terre progressera, à mesure que l’unité du monde se renforcera sous l’effet du partage, de la justice et de la paix, les hommes seront de plus en plus nombreux à trouver en eux-mêmes le besoin de savoir qui ils sont, quel est leur but dans la vie et leur niveau d’évolution. On parlera beaucoup de l’évolution qui deviendra une donnée primordiale sur la planète Terre. L’évolution de la conscience humaine et le développement de tous les règnes de la nature domineront la pensée et le dessein des hommes et des femmes partout dans le monde. [Le Rassemblement des Forces de lumière (B. Creme)]

Bientôt, vous me verrez sous une nouvelle apparence, présentant aux hommes les choix qui les attendent, soulignant pour vous les possibilités pour l’avenir, vous révélant les Lois de Dieu. Ces Lois, mes amis, régissent votre vie. Sans le Plan de Dieu, l’homme n’est rien. Souvenez-vous-en toujours, et ramenez l’équilibre. Ayez toujours en vous le sens de la grandeur de l’homme, de son unité avec toute chose, et de son envergure divine. Néanmoins, de par lui-même, l’homme ne peut faire grand-chose. Prenez conscience de cela, et engagez-vous sur le véritable sentier. [Message n° 119 (Maitreya)]

Les hommes doivent prendre conscience de leur responsabilité envers la planète sur laquelle ils vivent. Ils doivent comprendre qu’ils sont les régisseurs d’un organisme puissant mais vulnérable, et qu’il leur appartient de le protéger. Il en est peu aujourd’hui qui peuvent affirmer agir ainsi. Au contraire, faisant peu de cas de la munificence de la nature, la plupart se livrent au pillage de ses dons, indifférents aux lendemains comme aux besoins de leurs enfants. Il est vrai que beaucoup commencent à peine à en prendre conscience, mais tant que ce problème n’est pas devenu la préoccupation de tous et ne fait pas l’objet de mesures globales, on ne peut espérer de véritables progrès ni un réel changement de direction. [La Terre-Mère (Maître –)]

Vous verrez qu’à la base de l’enseignement de Maitreya se trouve l’établissement des relations justes : entre l’homme et l’homme, entre l’homme et la femme, entre l’homme et Dieu et entre l’homme et son environnement, la planète. Nous serons amenés à comprendre que l’homme, la nature et Dieu sont Un, et qu’une meilleure préservation de la planète et de tous les règnes qui s’y trouvent est essentielle au bien-être de l’ensemble. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

L’humanité est le règne médian qui sert de lien entre le divin et le sub-humain, position qui lui confère une lourde responsabilité. Il est en effet prévu qu’un jour, de sa propre initiative, l’humanité inaugurera et contrôlera l’évolution des règnes inférieurs. Ce jour n’est pas si éloigné qu’on pourrait l’imaginer car l’homme se trouve aujourd’hui au seuil d’une grande expansion de conscience au terme de laquelle il accédera à un pouvoir et une connaissance inimaginables. […]
[…] Dans le règne animal, grâce à la stimulation énergétique des hommes, de profonds changements auront lieu. Le facteur intelligence se développera à grands pas, et, sous l’influence du mental humain, une nouvelle coopération entre les règnes deviendra possible. Beaucoup d’anciennes formes ayant rempli leur but disparaîtront, mais, sous l’inspiration et la direction de l’homme, une nouvelle sensibilité et une nouvelle réponse à la pensée se manifesteront. Cela conduira à la création de nouvelles relations, entre les animaux et les hommes, plus conformes au Plan de Dieu. [Le règne médian (Maître –)]

L’humanité est à l’aube d’un important changement de conscience ; elle commence à percevoir ses relations avec ses semblables, avec le cosmos, avec la nature, avec ce que l’on appelle généralement Dieu d’une manière entièrement nouvelle. Maitreya affirme que tout dans le cosmos – et jusqu’au plus petit de ses composants – est interconnecté ; qu’il n’existe aucune rupture à quelque niveau que ce soit. Ce que nous nous faisons, nous le faisons à la nature. Ce que nous faisons à la nature, nous nous le faisons à nous-mêmes comme nous le ferions à Dieu, parce que nous sommes des reflets, des points de conscience au sein de cette conscience totale que nous appelons Dieu. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Le genre humain, le disciple mondial, se tient au seuil d’une nouvelle conscience de lui-même et de son véritable but, qui est de servir de transformateur pour les énergies arrivant sur la planète, et de les transmettre de façon scientifique aux règnes inférieurs. Ainsi, l’homme deviendra le collaborateur de cette Source de toute manifestation que nous appelons Dieu. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

 

De nos correspondants

L’après-Covid : pas de retour au statu quo ? [sommaire]

par Lynne Girdlestone,

Aujourd’hui, nous subissons tous un ou plusieurs des effets négatifs d’un « agent de changement » incroyablement destructeur. A vrai dire, des choses horribles se produisent tous les jours sur cette planète, mais elles affectent généralement d’autres personnes dans d’autres endroits. Le Covid-19, par contre, a le potentiel d’atteindre n’importe qui, n’importe où, et nos vies ont été bouleversées de multiples façons. Les réponses aux questions évidentes – comment arrêter ce virus, comment nous protéger d’une résurgence, serons-nous capables de redémarrer l’économie mondiale, que se passera-t-il si nos emplois ne peuvent être rétablis – sont toutes inconnues. Elles occupent nos pensées et nos émotions chaque jour, chaque heure, à chaque bulletin d’information ou tweet.

Photo : public domain, via Pikist.com
Pour certains, la crise n’est qu’une interruption gênante de leur activité habituelle.

Pour certains, la crise n’est qu’une interruption gênante de leur activité habituelle. Pour d’autres, elle a augmenté leurs profits déjà faramineux ou créé de nouvelles façons de capitaliser aux dépens des autres. Mais pour la plupart des personnes sur la planète, il s’agit d’un problème de survie majeur.

Des points de vue scientifique et spirituel, nous savons que rien n’est dû au hasard : « Pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée » et « Comme vous semez, vous récolterez ». Ce qui se passe aujourd’hui trouve ses racines dans tout ce qui a précédé, et lorsque la tension atteint un point de basculement, il se passe quelque chose d’extraordinaire pour attirer notre attention. Cette pandémie peut signifier « ARRÊTEZ …  MAINTENANT … regardez le monde que vous avez construit … des souffrances indicibles au milieu d’excès obscènes … toutes les formes de vie et la planète elle-même en danger de mort. » Le ralentissement et l’isolement nous donnent l’occasion de réfléchir profondément à ces questions et d’en sortir avec un meilleur plan B.

Le fait que tant de personnes perçoivent réellement ce message est un signe très encourageant. Les voisins s’entraident au quotidien ; les organisations de services élargissent leur rôle et leurs méthodes pour répondre aux besoins de bénéficiaires de plus en plus nombreux ; les groupes de défense se battent avec acharnement pour l’environnement, les droits de l’homme, la justice sociale et bien d’autres questions cruciales ; les organisations scientifiques du monde entier partagent leurs découvertes dans le but de mettre au point des traitements et des vaccins ; les gouvernements tentent de soulager le fardeau financier de leurs citoyens.

Ne ressentez-vous pas le nouveau rythme qui pénètre vos vies ? Qui peut ignorer le nouvel élan qui pousse les hommes à l’action ? Tout sera reconstruit, et bientôt l’obscurité laissera place à la lumière.

Tous ceux qui peuvent répondre aux besoins de l’époque trouveront leur place. Cela est garanti par la Loi de service. Quiconque aspire à servir peut être assuré de trouver une tâche à accomplir, un but, et l’appui de bras expérimentés. Nous vous aiderons à restaurer la santé de ce monde et, travaillant comme des frères à vos côtés, nous ferons disparaître les débris du passé.

Bientôt le monde verra de grands changements se produire et saura que le nouvel âge a commencé. Le passé disparaît et l’avenir appelle l’humanité. Il n’y a rien à craindre de l’avenir, car il est porteur pour l’homme de la promesse de son héritage divin, et de l’accomplissement en tous lieux de la Volonté de Dieu.

Servez, et construisez cet avenir pour vous et pour vos frères. Servez, et sachez que vous travaillez à l’unisson de la Volonté divine. Servez, contents et sages, et connaissez la liberté et la joie. [L’avenir nous appelle (Maître –)]

Que se passerait-il si ce comportement devait se poursuivre à une échelle encore plus grande après la victoire contre le coronavirus ? Ne pourrait-il pas conduire à considérer la Terre comme un « village mondial » et ses citoyens comme la seule famille humaine qui soit réellement ? Cela prendrait du temps, mais il faut commencer par reconnaître notre interdépendance et exiger de nos « dirigeants » d’appuyer sur le bouton « remise à zéro » et que l’on commence à avancer dans cette direction !

Heureusement, en ce moment même, un événement cosmique peu connu se déroule également. Alors que nous entrons dans le début de l’ère du Verseau, caractérisée par des énergies de synthèse, d’unité et de coopération, les gardiens spirituels de l’évolution humaine, les Maîtres de la Sagesse, ont une fois de plus envoyé l’un des leurs pour qu’il agisse comme un enseignant pour les temps à venir. Confucius, Krishna, Bouddha, le Christ et Mahomet font partie des instructeurs que nous avons connus par le passé. Les grandes religions du monde attendent toutes un autre grand guide à un moment donné, et son apparition imminente a été prévue par certains écrivains depuis la fin des années 1800.

Pendant plus de 40 ans, l’ésotériste et conférencier britannique Benjamin Creme a informé le monde d’un changement imminent, de l’effondrement de nos anciennes structures pour faire place à de nouvelles. Il a été le héraut de l’Instructeur mondial de cette époque, Maitreya – celui que des millions de personnes attendent avec impatience (consciemment ou non) qui est venu maintenant pour nous guider à travers cette époque périlleuse et dans un nouveau monde purifié et transformé.

Maitreya nous a conseillé d’apporter les changements nécessaires pour mettre notre monde sur un chemin meilleur et plus juste – pour les 7,8 milliards d’entre nous – et ses recommandations peuvent être résumées en quelques mots :

« Il [Maitreya] montrera que, en essence, les hommes ne font qu’un, quelle que soit leur croyance ou leur couleur de peau ; que l’abondance des fruits de la Terre appartient à tous, et que le partage de cette abondance est la clé de leur avenir. Seuls le partage, et la justice qu’il amènera, offrent un espoir à l’homme. Seule la justice née du partage mettra fin aux calamités de la guerre et de la terreur. Seuls le partage et la justice peuvent amener les hommes à cette Fraternité qui est leur véritable héritage. Quand les hommes comprendront cela, ils se montreront à la hauteur du défi et s’attaqueront aux nombreux problèmes qui aujourd’hui nous semblent insurmontables, les abordant l’un après l’autre. La lumière de Maitreya soutiendra les hommes, leur apportant l’équilibre nécessaire dans leur empressement à mettre en œuvre les changements et, dans l’ordre qui convient, le renouveau du monde s’accomplira. » (par le Maître de Benjamin Creme, La transformation, Partage international, juin 2007)

Maitreya et son groupe ont travaillé en coulisses pendant des millénaires pour guider la famille humaine dotée du libre arbitre. Manifestement, nous ne l’avons pas utilisé à bon escient et nous en récoltons les conséquences. Mais avec ces puissants alliés à nos côtés, nous avons l’opportunité de commencer dès maintenant à reconstruire un monde meilleur pour tous. Posant la question suivante : « … pendant combien de temps faudra-t-il souffrir, lutter et combattre ? », le Maître DK a répondu : «  [Maitreya] viendra infailliblement lorsque la paix aura été rétablie dans une certaine mesure, lorsque le principe de la répartition des biens de consommation sera au moins en voie de conditionner les affaires économiques, et lorsque les Eglises et les groupes politiques auront commencé à mettre de l’ordre dans leurs maisons. » Nous sommes sur cette route ! Il n’est plus envisageable de revenir au statu quo.

Source : Reproduit avec la permission de Awarenessmag.com

75 ans et plus nécessaire que jamais [sommaire]

par Shereen Abdel-Hadi Tayles,

Les Nations unies auront 75 ans le 24 octobre de cette année. Ces soixante-quinze dernères années, elles ont eu pour tâche de servir la population mondiale et de réduire la faim, les maladies et la pauvreté. La pandémie actuelle a mis le monde à genoux, surtout dans les domaines de l’économie et de la santé. Alors que les scientifiques se battent pour trouver un vaccin contre le Covid-19, beaucoup d’agences des Nations unies cherchent à tout prix à empêcher les dégâts collatéraux de la crise, dont une urgence alimentaire induite par la pandémie, qui va toucher les populations les plus pauvres et vulnérables.

Deux agences font face à d’immenses défis en ce moment : l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme alimentaire mondial (PAM). Tandis que l’OMS est aux prises avec la pandémie elle-même, en plus de gérer et de prévenir beaucoup d’autres maladies transmissibles et non-transmissibles dans le monde, le PAM doit résoudre les défis logistiques pour continuer à atteindre les millions de personnes qui comptent sur lui chaque année.

Photo : 26th MEU(SOC) PAO (U.S. Marines), Public domain, via la Wikimedia Commons
Avant la pandémie, une personne sur neuf dans le monde n’avait pas assez à manger. Cela représente environ 821 millions de personnes.

Le PAM, responsable de soulager la faim et la malnutrition dans le monde, assiste actuellement 100 millions de personnes dans 83 pays, dont 30 millions dépendent directement de l’organisation pour rester en vie. Comme toutes les agences des Nations unies, elle dépend des dons accordés par les Etats membres pour son fonctionnement, les Etats-Unis et l’Allemagne étant ses plus généreux contributeurs. Avant la pandémie, une personne sur neuf dans le monde n’avait pas assez à manger ; cela représente environ 821 millions de personnes. Cependant, la pandémie a empiré une situation déjà intolérable et exacerbe les inégalités pré-existantes.

Le directeur exécutif du PAM, David Beasley, a déclaré en avril 2020 devant le Conseil de sécurité de l’Onu que le monde risquait de faire face à « de multiples famines de proportions bibliques dans seulement quelques mois » à cause de la pandémie de Covid-19, et qu’il était urgent d’agir pour éviter cette catastrophe. D. Beasley a précisé que « 130 millions de personnes supplémentaires pourraient être au bord de la famine à la fin 2020. Ce qui fait un total de 265 millions de personnes. »

Les pays qui soulèvent le plus d’inquiétude sont en Afrique et au Moyen-Orient, où plus de personnes devraient mourir des impacts économiques de la pandémie que de la maladie directement. La grande majorité des personnes qui comptent sur le PAM se trouvent en Afrique, et les confinements actuels font obstacle à la chaîne d’approvisionnement alimentaire déjà fragile. Les mesures de confinement dans la majorité des 54 pays africains ont empêché les agriculteurs d’amener leurs produits aux marchés, et ces derniers, qui nourrissent des millions de personnes, sont fermés. De plus, tous les facteurs causant la faim en Afrique – sécheresses, changement climatique, crises des réfugiés, nuées de sauterelles en Afrique de l’Est, manque d’eau – existent toujours.

Avec ces défis logistiques et les systèmes de santé nationaux limités, le PAM aura besoin d’un accès illimité à ces communautés vulnérables pour continuer à être leur ligne de vie pendant la pandémie. D. Beasley a mis en garde le Conseil de sécurité car « nous n’avons pas le temps avec nous » mais il pense également que « avec notre expertise et nos partenariats, nous pouvons rassembler les équipes et mettre en place les programmes nécessaires pour faire en sorte que la pandémie de Covid-19 ne devienne pas une crise humaine et alimentaire catastrophique ».

Comme le PAM, l’OMS affronte des défis sans précédent. L’OMS a une vision : « Le plus haut niveau de santé atteignable pour tous, dans chaque pays. » Pour y parvenir, elle a énormément de travail à accomplir, en effet, la moitié de la population mondiale n’a pas actuellement accès aux services de santé essentiels soit pour une raison de coût, soit par manque de médecins sur place. L’OMS s’est distinguée face à ces obstacles, réussissant à atteindre les communautés les plus reculées pour offrir gratuitement vaccins, dépistages, médicaments et d’autres services essentiels quasiment partout dans le monde et avec la coopération des gouvernements.

Les événements récents ont rendu l’objectif, déjà difficile, d’une couverture santé universelle encore plus difficile. L’appel à la distribution équitable des ressources de santé est particulièrement important dans la mesure où les personnes les plus vulnérables ont été négligées pendant cette crise, comme le note Philip Alston, l’expert de la pauvreté de l’Onu, ajoutant que cela « les force à continuer à travailler dans des conditions dangereuses, mettant la vie de tous en danger ». Il estime que la pandémie pourrait plonger 500 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté. Il a proposé que « les Etats riches offrent un soutien direct aux gouvernements qui en ont besoin, suspendent ou effacent les dettes étrangères, et mettent un terme au monopole sur les équipements médicaux et sur les tests pour le coronavirus ».

La crise actuelle – que le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a appelé le plus grand défi de l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale – est rendue plus difficile par les critiques publiques que l’OMS a essuyé, ainsi que par la décision des Etats-Unis de suspendre leur participation financière à cette organisation. Ces derniers ont toujours été les plus larges contributeurs de l’OMS et d’autres agences de l’Onu, avec une contribution de plus de 400 millions de dollars en 2019. En ce sens, ils ont énormément contribué à soulager le monde de la pauvreté. Le retrait des fonds aura donc un énorme impact négatif sur les nombreuses personnes qui comptent sur l’OMS pour leurs besoins de santé, et qui sont déjà les plus vulnérables au monde. De plus, il n’existe pas d’alternative à l’OMS, ni à aucune autre agence de l’Onu, chacune si spécialisée dans son domaine de service, qui ait accès à tous, y compris les communautés les plus reculées.

Lors d’une interview avec A. Guterres le 1er mai 2020, la BBC lui a demandé s’il pensait que c’était un tort de retirer le financement de l’OMS. Il a répondu : « Je crois qu’il est essentiel de maintenir au maximum les ressources de l’OMS parce que dans la présente situation, elle est impossible à remplacer pour apporter du soutien, particulièrement dans les pays en développement. Et aujourd’hui, ma principale inquiétude concerne ces pays. »

P. Alston considère que ce n’est pas le bon moment pour retirer le financement, et que « l’assaut contre l’OMS, à un moment où la coopération multilatérale est cruciale, est injustifié et déraisonnable, en plus d’être contre-productif ».

Que chaque pays contribue dans la mesure de ses moyens au financement de l’Onu devrait être vu comme un devoir moral et éthique, pas comme une preuve de générosité ou de philanthropie. Les agences telles que l’OMS et le PAM, sur lesquelles comptent des millions de personnes, dépendent de la bonne volonté et de la générosité des nations les plus riches pour survivre.

Dans un monde idéal, il n’y aurait pas de pauvreté du tout, et les agences de l’Onu n’existeraient que pour redistribuer les ressources mondiales – nourriture, matières premières, énergie, expertise technologique et autres innovations qui améliorent notre qualité de vie – cédées librement par les nations dans la mesure de leurs excédents, ou simplement pour le bien commun.

P. Alston a mis en garde : « Cette pandémie a exposé la banqueroute des systèmes de soutien social dans bien des pays. Alors que certains gouvernements ont adopté des mesures précédemment jugées irréalistes, la plupart des interventions sont à court-terme et provisoires, permettant de gagner du temps plutôt que de relever les immenses défis qui continueront loin dans le futur. C’est maintenant qu’il faut de profondes réformes structurelles, qui protégeront les populations et les rendront résilientes face à un futur incertain. »


Note de la rédaction
L’Assemblée des Nations unies deviendra le grand corps législatif international. Son travail a jusqu’à présent été paralysé par le manque de soutien des grandes puissances, notamment des Etats-Unis et de la Russie, et du fait de l’existence du Conseil de sécurité et de son droit de veto. Ce Conseil n’a plus de raison d’être et doit céder la place à la voix plus représentative de l’Assemblée des Nations unies. L’Onu servira de modèle au futur gouvernement d’un monde composé d’Etats fédérés indépendants.
Le plan divin ne prévoit pas de placer les nations sous un même système politique. La démocratie, tout comme le communisme, sont des expressions, plus ou moins déformées, d’une idée divine. Dans le futur, chacun de ces systèmes, ayant atteint la perfection, présentera un modèle d’organisation sociale adaptée aux différents peuples et aux circonstances. « L’unité dans la diversité » sera la caractéristique des futurs groupements politiques. (Les enseignements du Christ et la vie dans le nouvel âge, Benjamin Creme, Partage international, numéro spécial)

Source : wpf.org ; ohchr.org

Elisabeth Warnon, une initiée méconnue [sommaire]

par Claude Chaboche,

Bien qu’il ne soit pas possible d’affirmer en toute certitude que les enseignements que recevait Elisabet Warnon provenaient directement de Maîtres de Sagesse, sa vie et la qualité de ses écrits sont suffisamment inspirants pour justifier la publication de cet article, dans un esprit d’ouverture. Laissons-nous toucher par les paroles transmises par cette initiée.

Les étudiant(e)s de la Sagesse éternelle connaissent les enseignements des Maîtres transmis par l’intermédiaire d’Helena Blavatsky, d’Alice Bailey, d’Helena Roerich et de Benjamin Creme, notamment. Moins connue est l’ésotériste belge Elisabeth Warnon, qui reçut télépathiquement des enseignements qui furent publiés dans cinq livres. Elle fut aussi la fondatrice d’un ordre initiatique et rituélique réservé aux femmes : l’Ordre de la Mère du Monde.

Photo reproduite avec l’autorisation de meredumondeduverseau.com
Elisabeth Warnon

Une vie de courage physique et spirituel

Elisabeth Feraille naît le 8 mai 1915 en Belgique, et y décède le 29 janvier 1997. En 1936 elle épouse Jean Warnon qui sera tué à la guerre. Elle intègre alors un réseau de résistants, la Ligne Comète qui rapatrie les aviateurs alliés abattus sur le territoire belge. Arrêtée par les Allemands en 1943, elle passe 27 mois dans les camps nazis, et est sauvée in extremis par la Croix Rouge internationale.

En 1950 elle adhère à la Société Théosophique car ses enseignements répondaient, en majeure partie, aux questions qu’elle se posait sur la vie et la mort. Après avoir vécue une expérience spirituelle profonde dont elle ne put percevoir le véritable sens, elle prit contact avec un théosophe suisse, Albert Sassi, pour qu’il l’aide à comprendre la nature de cette expérience. Il devint par la suite son compagnon de vie. Ils correspondirent pendant plusieurs mois et finalement partirent en Inde à la recherche d’un enseignement spirituel plus approfondi.

Au début des années 1960 elle acheta une propriété à Kotagiri, dans les Montagnes Bleues au sud-ouest de l’Inde. Ensemble ils fondèrent un centre spirituel : The Master’s Garden. Là, ils se consacrèrent à un entraînement occulte intensif.

Après plus d’une année d’une discipline intérieure qui lui permit d’éveiller ses centres supérieurs, un Maître commença à lui dicter télépathiquement des messages qui seront transcrits dans cinq livres se succédant selon un ordre précis pour favoriser l’éveil progressif du lecteur : Le Livre de la Joie dépose les fleurs dans les mains de l’aimé ; Le Livre de la Connaissance l’aide à monter à l’autel du sacrifice ; Le Livre de la Vie lui ouvre les portes secrètes des Arcanes, et lui fait contempler la Vie et L’Immortalité1. Puis ensuite vinrent L’Harmonie du Cœur et de l’Esprit ; Immanence et Transcendance ; L’Ere du Verseau et ses orientations. Elle publia également ses propres écrits.

En 1967, Albert Sassi fut, à sa demande, hospitalisé à Genève. Etant donné l’état de santé de son compagnon, elle quitta l’Inde en 1968. Après la mort d’Albert Sassi en 1971, elle continua d’approfondir ses connaissances ésotériques et à enseigner lors de cours et conférences.

Mais l’un de ses buts principaux était d’éveiller et de former des femmes prêtes à recevoir un enseignement ésotérique en général et particulièrement sur les aspects féminins de la manifestation divine. C’est ainsi qu’à Nice (France), en novembre 1967, elle fonda l’Ordre de la Mère du Monde. L’Ordre s’étendit ensuite en dehors de l’Europe francophone.

Vers 1984, Elisabeth acheta une maison à Spontin, en Belgique, pour accueillir des groupes. Cette maison devint un centre spirituel ou des organisations servant la Hiérarchie purent se réunir dans une atmosphère propre à leurs activités. Fin 1995 ses médecins découvrirent qu’elle avait une tumeur inopérable au cerveau. Sa maladie ne l’empêcha pas de continuer son travail avec encore plus d’ardeur jusqu’à sa transition en 1997.

La particularité de ces messages est leur brièveté et leur impact énergétique sur le lecteur : « Mes messages sont brefs car ils véhiculent une énergie puissante ! Il vous appartient, à vous lecteurs, de les étudier et de les faire vôtres. Il vous appartient de propager l’enseignement de l’éducation du cœur. Vous serez vous-mêmes étonnés des résultats, et vous serez les premiers à bénéficier de l’expérience… » [Extrait du Livre de la Vie, Education du cœur, p. 30]

Pour appréhender la puissance de ces enseignements, voici quelques très courts extraits de messages :

L’Ere du Verseau

« Dans l’ère du Verseau qui s’annonce, sache ce qu’est la JOIE, sache ce qu’est la CONNAISSANCE, sache ce qu’est la VIE ! Comprends-tu la marche de l’évolution ? Apprends à aimer, à servir, à guider dans le plus grand désintéressement. Soigne les corps, soigne les âmes, en t’oubliant toi-même, en ne pensant qu’aux autres, tout en restant « accroché » tout en haut, dans les sphères infinies du cosmos ! Réjouis-toi de voir le blé qui lève, et le flambeau qui se transmet de génération en génération. » [Joie-Connaissance et Vie, L’Harmonie du Cœur et de l’Esprit, p. 51]

La Mère du Monde

« L’Amour est un principe Cosmique. Il est la Manifestation de la Mère du Monde. A son origine, l’Amour est un Œuf de Matière Radiante. Expression de la Pensée divine et fructifiée par Elle. De cette union naît le Cosmos, comprenant les Sept Plans Cosmiques qui forment l’infini du Ciel et de la Terre. Combien généreuse, combien grande est la Mère du Monde ! De même que vous vénérez le Père, vénérez la Mère. Car les Deux sont un seul et unique principe. Esprit et Matière sont. Ils procèdent de la seule et unique Divinité ». [La Mère, Le Livre de la Connaissance, p. 18]

La tension spirituelle

« Certes, il est difficile de se concentrer et de vaincre la dualité espace-temps, qui intervient par l’utilisation du mental. Le Silence absolu n’est atteint que dans la tension soutenue du Point qui s’élève jusqu’à devenir le Point de Lumière dans la Pensée de Dieu. Lorsque le Point (l’Ajna), éveillé par la tension, devient lumineux dans le Plan de la Pensée de Dieu, il éclaire les ténèbres et éveille la Bouddhi, l’Intuition. Et ce Point, mis en activité, devient l’Etoile, le Guide. L’Etoile scintille lorsque l’inconscient s’éclaire et s’anime sous l’impulsion de l’énergie de la tension. Tension qu’il est nécessaire de cultiver sans relâche, car la tension est l’énergie motrice du mental supérieur. » [Le Point de Lumière dans la Pensée de Dieu, L’Ere du Verseau et ses orientations, p. 98]

Les problèmes du monde

« Les problèmes matériels, importants sur la Terre, sont à résoudre, et ce, dans tous les domaines. L’économie mondiale doit pouvoir assurer, rétribuer et distribuer à chaque nation les biens matériels et les aliments indispensables. Les Nations prospères sont responsables vis-à-vis de leurs sœurs moins favorisées au même titre que les fils aînés des familles sont responsables des plus jeunes. Le bonheur des familles et des nations en dépend. Une hygiène de vie doit faciliter la purification du corps physique, du corps émotionnel et du corps mental. Il faut réapprendre aux humains à aimer la terre, il faut leur réapprendre à la fertiliser sainement. La famine doit être bannie de la Terre ! La mendicité doit être bannie de la Terre ! En vérité, il faut réapprendre aux hommes le secret de la simplicité du bonheur ! » [Les problèmes de la Terre, Le Livre de la Connaissance, p. 23]

Le sacrifice

« Le sacrifice le plus grand, est l’oubli de soi-même oui l’oubli de soi ! Non seulement pour le cercle des intimes, mais pour le service de l’humanité toute entière. L’oubli de soi peut faire toucher le sommet le plus élevé, l’éveil de la conscience du « cœur subtil » dans la communion avec la Hiérarchie et son chef. Se sacrifier, c’est donner. Donner c’est renoncer à quelque chose, à quelqu’un pour se donner à tous et à chacun. C’est ainsi que la Hiérarchie sert l’humanité. Le plan de la Hiérarchie répond aux besoins du cosmos, et le cœur sensible répond aux besoins de la Hiérarchie. C’est ainsi que Nos disciples œuvrent pour le Plan. » [Sacrifice, L’Harmonie du Cœur et de l’Esprit, p. 106]

Le Septième Rayon

« Oui ! Il faut l’esprit de coopération, il faut l’esprit de synthèse, pour avoir accès au Septième Rayon qui vient, et qui est apporté dans et par les Signes du Ciel ! » [Avènement du Septième Rayon, Le Livre de la Vie, p. 140]

La venue de Maitreya et des Maîtres de Sagesse

« L’Avatar qui doit venir a revêtu la Robe de Gloire qui purifiera l’horizon mental objectif, la couche dense de pensées, le centre que nous appelons la race des hommes. Lorsque nous élevons nos pensées jusqu’à Lui, Point de Lumière et d’Amour, nous ajoutons une maille de Lumière d’Or au faîte de l’horizon mental subjectif, afin d’achever de tisser Son Manteau Lumineux. » [L’Avatar qui doit Venir, L’Ere du Verseau et ses orientations, p. 95]

« Le monde a besoin de la Hiérarchie ! La Hiérarchie a besoin des hommes pour annoncer et préparer Sa Venue sur terre. C’est le rôle de la Femme de donner la Paix et de distribuer la Nourriture au monde ! C’est pourquoi la Hiérarchie appelle la Femme pour restaurer le monde malade, pour régénérer l’humanité, pour préparer la Voie de la Hiérarchie ! » [Hiérarchie, Le Livre de la Joie, p. 12]

« J’ai dit que Mes paroles se feraient les plus simples afin de pouvoir toucher chaque être. Ce que le cerveau ne peut comprendre, le cœur peut le réaliser. C’est pourquoi Je voudrais voir tous les Miens unis par le cœur ! Unis par le cœur au COEUR de la Hiérarchie, et ainsi à Mon Cœur. » [Simplicité, Le Livre de la Joie, p. 61]

« Pouvez-vous saisir ce qu’est la vision de l’avenir ? Pouvez-vous comprendre le but de la Nouvelle Epoque ? Oui, la Nouvelle Epoque est signée de la main de Maitreya ! Oui, Maitreya nous indique le cœur et la compréhension du cœur ! Oui, Maitreya exalte la beauté cosmique de la Mère du Monde ! La Mère du Monde est assise sur le Trône de Gloire aux côtés de son Fils, le Seigneur ! Et ensemble Ils parlent de la magnificence du Père ! » [La signature de Maitreya, Le Livre de la Connaissance, p. 146]

Pour la biographie : l’article site internet de l’Ordre de la Mère du Monde et du Verseau :  meredumondeduverseau.com

1 – Exergue du Livre de la Vie.

Source : Pour les messages : Ed. Le Hiérarch ou Ed. Alain Brêthe (ouvrages uniquement disponibles d’occasion ou en version numérique pour certains.

Le rôle de l’austérité dans la dissémination du Covid-19 [sommaire]

par Luc Guillory,

Alors que le monde entier vit dans la peur de la pandémie du coronavirus, les commentaires sur son origine abondent sur les réseaux sociaux et même dans les médias grand public.

Certains affirment que la technologie 5G pour les téléphones portables est responsable de l’affaiblissement de nos systèmes immunitaires. Ceux qui défendent cette théorie ne manquent pas une occasion de souligner que la ville chinoise de Wuhan, d’où semble provenir le virus, a été la première ville au monde où la technologie 5G a été développée et testée, non loin de l’Institut de virologie situé dans la même ville.

D’autres voient un lien avec le pauvre pangolin, animal chassé et vendu en Chine comme nourriture sur les marchés, comme une sorte de symbole de la revanche de la nature et du règne animal en particulier sur des êtres humains peu scrupuleux.

Nombreuses sont les autres théories et « explications » qui ont circulé avec plus ou moins de discernement. Mais nos gouvernements feront vraisemblablement tout pour soustraire à l’attention et à la conscience du public une chose en particulier, à savoir l’impréparation de nos systèmes de santé.

Ce n’est pas simplement le fait que nos gouvernements ainsi que la communauté scientifique ont tous été totalement pris au dépourvu. Mais le fait est qu’avec les épidémies antérieures comme le SRAS, le H1N1 et d’autres encore, ils auraient dû savoir qu’une telle éventualité pouvait surgir à l’improviste.

Réduire les prestations médicales pour payer la dette

Ce qui frappe l’esprit, c’est que nous avons perdu la capacité d’affronter de telles situations dans nos pays riches aux économies développées. Et la cause précise de cette situation n’a rien à voir avec la science ou la 5G, ni avec le pangolin. Elle prend racine dans notre politique. A cet égard, l’exemple de la France est éloquent.

En l’an 2000, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) avait classé la France au premier rang mondial pour son système de santé. Depuis lors, les gouvernements successifs ont opéré des coupes régulières dans les budgets de la Santé, afin de se conformer aux GOPE (Grandes Orientations de Politique économique) promulguées par la Commission européenne. Des milliers de lits d’hôpitaux ont ainsi été supprimés.

Des établissements et des maternités ont été fermés au nom de la « bonne gouvernance ». Appelons cela « bonne gouvernance » ou bien « austérité », au choix. Quel que soit le qualificatif retenu, les faits sont là et le résultat est sans équivoque : le système de santé français a été incontestablement réduit au cours des vingt dernières années. A tel point que désormais la France n’apparaît plus parmi les dix premiers pays dans le classement des systèmes de santé européens.

Avant le déclenchement de la crise du Covid-19, le personnel hospitalier avait organisé des manifestations et des grèves afin d’alerter sur leur situation désespérée, en particulier le manque de personnel et d’équipements. Ils avaient prévenu le gouvernement de leur épuisement et du risque d’effondrement du système.

Lorsqu’il a été élu président de la République, Emmanuel Macron, un « libéral » convaincu, avait prévu un programme destiné à économiser 15 milliards d’euros sur l’assurance maladie. Ce qui allait inévitablement se traduire par de nouvelles coupes budgétaires dans le système de santé.

Selon l’économiste français Thomas Porcher1, membre des Economistes atterrés (association d’économistes visant à « résister à l’orthodoxie néolibérale »), ce sont près de 20 000 lits d’hôpitaux qui ont été supprimés au cours de la décennie écoulée. T. Porcher affirme par ailleurs que l’Italie a « économisé » 20 milliards d’euros de « dépenses sociales » et a retiré de la circulation 70 000 lits en dix ans.

Au Royaume-Uni, les gouvernements conservateurs successifs ont mis en œuvre une politique « d’austérité » de coupes dans les budgets des aides sociales et de la Santé. Les GOPE donnent implicitement priorité au remboursement de la dette nationale aux dépens de la protection sociale.

En taillant dans ses dépenses de santé, l’Italie a clairement préservé sa capacité à emprunter de l’argent sur les marchés financiers. Ce n’est pas un hasard si l’Italie, l’Espagne et la France sont trois des quatre pays européens (avec le Royaume-Uni) les plus touchés par le coronavirus.

Ces économies développées doivent répondre aux exigences de la monnaie unique, l’euro. Mais cette monnaie est trop forte pour ces pays. Leur manque de « compétitivité » les a propulsés dans une spirale « d’ajustements » structurels et financiers, assez semblables aux célèbres (tristement célèbres !) « Politiques d’ajustements structurels » que le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale ont autoritairement infligées aux pays en voie de développement dans les années 1970 et 1980.

Sous la pression des marchés financiers et d’une Union européenne instrumentalisée, ces nations ont été contraintes de comprimer les capacités de leurs systèmes de santé. Il est de notoriété que le choix a été de donner priorité aux grandes entreprises et au 1 % les plus riches au cours de la décennie écoulée. Cette tendance s’est traduite, de manière très efficace, par des décisions politiques.

Pour reprendre l’exemple de la France, le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) conçu pour accroître la flexibilité du marché du travail et la compétitivité des entreprises françaises, a privé le pays de 60 milliards d’euros de ressources budgétaires. Le bénéfice obtenu de cette mesure a été la création ou le simple maintien d’environ 100 000 emplois sur le territoire français.

Parallèlement, les cadeaux fiscaux faits au 1 % les plus riches de la population qui possèdent 25 % du pays en actifs immobiliers et financiers, à travers des mesures comme la suppression de l’impôt sur la fortune, sont estimés quelques quatre milliards d’euros. Une telle somme aurait pu être utilisée pour créer jusqu’à 100 000 emplois publics, dans le secteur de la santé par exemple, au bénéfice de la grande majorité de la population.

La justification idéologique de telles mesures fut qu’elles allaient encourager le segment le plus « dynamique » de la population à injecter du capital dans l’économie. On s’est pris à rêver à la création d’un million d’emplois juste « au coin de la rue », même si la réalité s’est avérée bien éloignée de cette magnifique promesse. On touche là le célèbre « effet de ruissellement », un concept théorique développé par l’économiste américain Milton Friedman et l’Ecole de Chicago. On y recourt fréquemment pour expliquer les décisions politiques qui sont favorables aux personnes et aux groupes les plus riches et les plus puissants.

Mais il est notoire que l’argent est pour l’essentiel injecté dans les marchés financiers et non dans l’économie réelle. La mondialisation, la « financiarisation » et l’austérité des dépenses publiques se sont conjuguées pour satisfaire la cupidité des plus riches et des plus puissants, au détriment de 80 ou 90 % de la population. C’est pour cette raison que les personnels médicaux se retrouvent démunis de masques, de gants, de respirateurs, de tests et autres équipements ou moyens de protection qui leur sont essentiels pour faire face au coronavirus sans mettre leur vie en danger jour après jour.

Curieusement, nos dirigeants politiques en panique ont annoncé des injections massives d’argent frais dans le système économique, se détournant des sacro-saints ratios budgétaires et des principes du libéralisme économique qui ont pourtant été au cœur de la propagande disséminée par la cohorte des médias pendant des décennies.

Le président américain Donald Trump a annoncé un programme historique de soutien financier à hauteur de 2 200 milliards de dollars (soit plus de 10 % du PIB – Produit intérieur brut  américain), sous forme de prêts et de subventions.

Dans l’Union européenne, des injections massives de fonds publics ont été réalisées en ayant recours à de nouveaux emprunts auprès des marchés financiers. Ce surcroît de dette va détériorer les ratios d’endettement nationaux (la France a annoncé que la dette publique atteindrait probablement 100 % de son PIB), balayant au passage le mythe du déficit public annuel vertueux qui ne doit pas excéder 3 % du PIB selon les normes de « bonne gouvernance ».

Il semble que pour nos dirigeants politiques, l’heure soit à confronter leurs repères idéologiques à la réalité sociale de leur nation et à réviser les priorités du moment. S’ils ne le font pas, les populations le feront pour eux lorsque la crise sera passée.

1 – YouTube.com/watch?v=GYFJ8UvpwYM, Thomas Porcher, auteur de Les délaissés, Fayard.

 

Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Californie : une image de la Vierge Marie sur un trottoir [sommaire]

Le 12 décembre 2018, jour de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, les paroissiens qui sortaient de la messe célébrée dans l’église catholique Holy Family, à Artesia, près de Los Angeles, ont remarqué une tache inhabituelle sur le trottoir devant le presbytère qui, selon beaucoup, ressemblait à la Vierge Marie.

« Je l’ai vu moi-même environ quatre heures plus tard, a déclaré le père John Cordero, curé de l’église. Les gens commençaient à affluer, à mettre des bougies et à réciter leur chapelet. »

Selon le père Cordero, au départ, l’image apparaissait dans une flaque qui ne s’était pas complètement évaporée malgré le temps ensoleillé. La flaque est restée le deuxième jour, et le troisième jour, l’eau avait disparu, mais l’image s’est accentuée.

La Vierge de Guadalupe fait référence à une célèbre apparition de la Vierge Marie qui s’est produite en 1531, aux alentours de ce qui est aujourd’hui la ville de Mexico.

Irene Banuelos, une paroissienne, a déclaré que cela donnait « le message que Dieu regarde. Je suis sûre que tout le monde pense que c’est une bénédiction. C’est très difficile à expliquer.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : ktla.com, Los Angeles Times

Un anneau surprenant [sommaire]

Japon – Un témoin a posté une vidéo le 27 mars 2020 montrant un objet en forme de diamant qui a changé de forme pour devenir un objet en forme d’anneau tournant rapidement et changeant constamment de couleur.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : YouTube : Vega Lawrence

Station spatiale internationale, le 2 avril 2020 [sommaire]

En regardant une vidéo en direct de la station spatiale internationale, un observateur a remarqué une énorme flotte d’objets non identifiés incandescents, se déplaçant lentement devant la station en orbite. https://www.youtube.com/watch?v=GliADYa81Bs&t=216s

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : YouTube : Gorden McKenna

Dans les bois de Hanchurch [sommaire]

Photographie prise en avril 2020 dans les bois de Hanchurch, près de Stoke-on-Trent (Royaume-Uni). J’ai pris une demi-douzaine de photos sur mon téléphone. Ce n’est qu’ensuite que j’ai remarqué cette traînée de lumière sur l’une d’entre elles (J. M., R.-U).

Au nord de Londres [sommaire]

J’ai pris cette photo le 17 décembre 2016, dans un jardin communautaire au nord de Londres. Ma chorale s’y produisait à l’occasion d’une fête de la lumière. La chorale et le public chantaient ensemble, entourés de lanternes décorées suspendues aux arbres. (T. C., Londres, Royaume-Uni)

Bénédiction à Regensburg [sommaire]

Cette photo envoyée par W. N., prise en novembre 2008, montre des gâteaux et des biscuits préparés par certains membres du groupe de méditation de transmission de Regensburg (Allemagne) comme cadeaux de Noël, « juste pour rendre les autres heureux ». Notre correspondant avait également pris une photo d’un tirage montrant Maitreya à Nairobi (non montré ici). Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que la photo montrée ici (et l’autre photo à laquelle il est fait référence) montre une bénédiction de lumière de Maitreya.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

Covid-19 : des raisons d’espérer [sommaire]

Interview de Graeme Maxton par Felicity Eliot,

Graeme Maxton est économiste, conférencier et auteur à succès. Il a été secrétaire général du Club de Rome de 2014 à 2018. Dans son dernier livre, Globaler Klimanotstand1 publié en 2020, il analyse la façon dont les sociétés peuvent surmonter les obstacles qui les empêchent de répondre efficacement au désastre climatique annoncé. Il critique profondément la pensée économique moderne et appelle à une refonte en profondeur de notre société. Son livre Change! Warum wir eine radikale Wende brauchen2 (2018), a été n° 1 des ventes sur Amazon en Allemagne. G. Maxton est également le co-auteur de Reinventing Prosperity3 (2016). Felicity Eliot l’a interviewé pour Partage international début avril en plein confinement.

Photo : domaine public, via piqsels.com
Pourquoi passions-nous des heures dans les transports, chaque jour ?

PI : Quelle époque étrange !
Graeme Maxton : C’est sûr, mais je pense qu’il fallait s’y attendre, sous une forme ou une autre. Plus nous repoussons les limites de la nature, plus nous augmentons la probabilité qu’une telle chose se produise. Mais, aussi horrible que soient la perte de vies humaines et la souffrance, cet événement est la première chose qui me donne de l’espoir depuis longtemps.

PI. Oui, malgré toutes les souffrances, beaucoup sont optimistes ; ils sentent que cette période bizarre regorge de potentialités. Une chose semble claire : on ne peut plus revenir en arrière. Est-ce que les changements préconisés ici et là vous paraissent suffisants ?
GM. Il est certain que ce n’est pas en apportant de légères modifications à notre mode de vie, en recyclant davantage et en prenant moins l’avion, que l’on parviendra à des réductions significatives des niveaux d’émissions de CO2. Mais soudain, tout semble possible ! On voit que l’on peut stopper entièrement le trafic aérien. On peut mettre à l’arrêt tout le parc automobile, tous les cargos transportant autour de la Terre, des tas de choses dont nous n’avons pas besoin. Une idée inimaginable, totalement fantaisiste, et on l’a fait ! On a prouvé que c’est possible ! Pour la première fois depuis très longtemps, je me sens optimiste car nous avons enfin touché du doigt la solution au problème climatique.

PI. Pourtant, il y a encore des gens qui nient le changement climatique, y compris d’importants chefs d’Etat. Pourriez-vous expliquer comment les systèmes financier et économique portent atteinte à l’environnement ?
GM. Le système actuel nous pousse à faire croître l’économie chaque année. Mais pour que la croissance augmente, il faut augmenter la production. Pour augmenter la production, il faut consommer davantage de ressources. Et beaucoup d’énergie. Pour extraire les ressources naturelles et générer l’énergie requise pour les usines, les bateaux, et même pour cultiver nos aliments, il faut des quantités énormes de combustibles qui sont de grands générateurs d’émissions : le charbon, le pétrole et le gaz. Donc, la machine doit produire toujours plus, consommer toujours plus d’énergie, et les ravages sur la planète sont considérables. Tout cela est la cause directe du changement climatique.

PI. A quoi pourrait ressembler une économie durable ?
GM. Certainement pas à ce que nous avons aujourd’hui, mais à un système stable où la quantité de ressources utilisées ne dépasse jamais ce que la nature est capable de renouveler. On doit prendre en compte les besoins des générations futures ; les droits des autres espèces doivent être considérés comme identiques à nos propres droits. Il faut abandonner l’idée que tout est jetable, que l’on peut simplement augmenter indéfiniment la production, etc. Tout doit être recyclé et réutilisé. Il va nous falloir apprendre à vivre avec des valeurs entièrement différentes, et nous concentrer sur le bien-être humain et le développement spirituel ou intellectuel. L’obsession du matériel doit disparaître. Il faut tout repenser.
Mais il ne s’agit pas de réinventer le capitalisme, parce que c’est justement le capitalisme qui est la cause de tous nos problèmes. Nous devons imaginer autre chose, et ce sera parfaitement possible une fois que les gens se seront réveillés et auront compris. C’est un peu comme à l’époque médiévale, quand tout le monde croyait que la Terre était plate. Au début, une ou deux personnes seulement connaissaient la vérité. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord. Il va se passer la même chose. Nous sommes juste les victimes d’un lavage de cerveau qui nous fait croire que le système capitaliste est le seul possible.
Mais on va finir par comprendre. On voit déjà partout des gens qui s’éveillent, qui progressent en conscience. Ils comprennent que malgré le recyclage, les problèmes sont toujours là et qu’il faut aller plus loin dans la radicalité.
D’une manière générale, je pense que les pays germanophones et nordiques sont en avance sur ces questions. Disons que 400 millions de personnes sont conscientes des problèmes, comprennent la situation, mais vous en avez encore sept milliards et demi qui vont dans la mauvaise direction. Là est le défi, mais c’est aussi l’occasion pour l’Europe de prendre les devants. Je pense que seule l’Europe peut le faire.

PI. Il est clair que dans les circonstances actuelles le statu quo n’est tout simplement plus tenable. Mais nous cultivons encore le nationalisme et la compétition plutôt que la coopération.
GM. On ne pourra pas résoudre le problème du virus sans coopérer. Malheureusement je crains que pour la coopération, il faudra encore attendre un peu. Pour l’instant, nous voyons des pays se voler des masques pour se protéger du virus. Evidemment, la situation est comme une guerre et vous devez d’abord vous occuper de votre propre peuple, mais à terme on n’avancera pas sans coopération mondiale. Donc, une fois que nous aurons surmonté le premier obstacle de cette pandémie, les gens devront se rassembler, mais je pense que cela nécessitera un nouveau leadership. Les leaders actuels sont prisonniers d’une mentalité qui se focalise sur la croissance, l’exploitation et le profit et ce n’est pas ça qui va nous faire avancer.

PI. Quels changements préconisez-vous maintenant et après la crise ?
GM. Regardons les objectifs : nous devons réduire autant que possible nos émissions de gaz à effet de serre, stopper la déforestation et changer de pratiques agricoles. Pour ce faire, il faudra fermer certaines grosses industries comme les industries du charbon et du gaz. Mais cela nécessitera de mettre aussi à l’arrêt l’industrie aéronautique, l’industrie automobile et la fabrication de ciment. Cela nous obligera également à réformer le secteur agricole pour rendre l’agriculture beaucoup plus localisée. Pour réaliser de tels changements, il faut abandonner entièrement le concept de croissance ; instaurer un système économique qui fonctionne en équilibre avec la nature. Cela signifie d’abord changer les mentalités, notre façon de voir la vie. Notre société exalte l’individualisme et la consommation. Cette vision du monde n’est pas compatible avec les changements que nous devons opérer. Un de nos problèmes, à mon avis, ce sont les défauts inhérents au système démocratique.

Optimisme et opportunité

PI. Je me demande si la crise pourrait avoir un effet catalyseur. Considérant que nous sommes déjà en sursis en ce qui concerne la question climatique, la crise actuelle pourrait-elle accélérer notre rééducation, qui ne prendrait plus deux générations mais beaucoup moins ?
GM. Bien sûr, c’est la raison pour laquelle je suis optimiste. Je pense que la crise actuelle va raccourcir les délais. L’objectif de réduction radicale des émissions d’ici 2030, déjà considérablement amorcée avec le confinement, devient atteignable. Tout dépendra de la durée de la crise sanitaire et de notre façon d’y répondre. Le système néolibéral hégémonique fondé sur le libre-échange et la libre concurrence, axé sur la croissance, est extraordinairement puissant et résilient. Ses fondations sont très solides. Il va donc y avoir une très forte poussée naturelle, dans une grande partie du monde, pour rétablir l’ordre ancien dès que le virus sera maîtrisé. Peut-être dans une moindre mesure en Allemagne et en Europe du Nord où les gens sont plus conscients de la question environnementale. On ne peut rien prévoir. Tout dépend de combien de temps vont durer les perturbations actuelles. Mais il me semble qu’il sera extrêmement difficile d’éradiquer ce virus dans un monde interconnecté. Un pays comme l’Inde pourrait ne pas être en mesure de s’en débarrasser rapidement. Des régions entières du monde resteront vraisemblablement confinées. Il se passera beaucoup de temps avant que l’on trouve un vaccin. Il est donc possible que la situation très particulière que nous vivons se prolonge encore longtemps. Ce scénario, aussi horrible soit-il, augmente la probabilité que nous puissions changer tout le système car le leadership va changer. Les gens auront plus de temps pour réfléchir et décider de ce qu’ils veulent. C’est ça le plus important parce qu’il sera alors beaucoup plus facile d’effectuer les changements structurels dont nous avons besoin.

PI. Vous avez dit que nous devrons fermer des secteurs entiers de l’économie et modifier en profondeur le secteur agricole. N’y a-t-il pas un risque de perturbations sociales majeures ? Les jeunes politiciens semblent prôner des phases de transition douce d’un modèle à l’autre.
GM. Oui. Il y a deux sujets ici. D’abord, à quoi ressemblera le nouveau modèle ? Ensuite, comment réussir à l’instaurer par une transition progressive ? Je pense qu’il est essentiel de veiller à ce que ceux qui seront touchés, qui vont perdre leur emploi, leurs revenus, ne perdent pas leur dignité. Encore une fois, ce virus nous présente un défi. L’Etat doit intervenir, il doit aider les gens en difficulté ; il doit leur offrir des nouvelles formations ; les encourager à travailler dans des secteurs durables, qui ne détruisent pas la planète. Une telle transition pourrait durer dix ans. Et si les gouvernements ont besoin d’imprimer de l’argent pour un tel programme, pourquoi pas ?

Revenu universel de base

GM. Un moyen plus simple d’y parvenir serait de donner à chacun un revenu de base. Ainsi, même si vous perdez votre emploi, vous n’aurez pas de problème pour nourrir votre famille ou payer votre loyer. Il faudra bien sûr s’assurer que les gens restent motivés et conservent des objectifs, mais au moins ils pourront prendre soin de leur famille. Le virus crée un précédent ; il nous montre que dans certains pays comme les pays scandinaves, ils sont déjà préparés pour donner à tous un revenu suffisant dans des circonstances difficiles, afin de supprimer la peur de manquer.
Personnellement, j’aimerais que ceux qui ont dirigé les grandes entreprises, dans le pétrole, l’industrie automobile ou l’aviation…, soient poursuivis en justice. Ils ont sciemment commis un crime contre l’humanité. Il serait utile de mener à bien ce processus si nous disposions de quelque chose comme un tribunal de vérité et de réconciliation, comme ils en ont eu en Afrique du Sud lorsque l’apartheid a été démantelé. Ça contribuerait beaucoup au changement de mentalité. Ça nous aiderait à comprendre que nous devons faire les choses différemment. Mais on n’en est pas là. Pour l’instant, il n’est question que d’apporter un soutien financier temporaire pour permettre aux gens de retrouver un travail au plus vite.

PI. Dans de telles circonstances, comment peut-on résoudre des problèmes majeurs comme la pauvreté ou la crise des réfugiés ?
GM. Pour ce qui est de la pauvreté, les conflits ou tant d’autres problèmes majeurs épouvantables, je ne veux pas paraître insensible, mais je pense qu’ils doivent être mis en deuxième place.

PI. En deuxième place ? Vous voulez dire, pour l’instant ?
GM. En deuxième place, parce que la question climatique doit avoir la priorité absolue. C’est simple, si nous ne stoppons pas la dégradation du climat, la pauvreté ne sera plus un problème car nous serons tous morts. Cela dit, nous devons mettre en place une redistribution massive des richesses du Nord vers le Sud.
Ce virus est susceptible de rendre la gouvernance d’une grande partie de l’hémisphère Sud encore plus difficile qu’elle ne l’est actuellement. Nous devons réfléchir à la manière de gérer cela et à la manière dont nous pouvons essayer d’aider ces pays, même si, à l’heure actuelle, il est encore tôt pour réfléchir à ça. C’est un problème très important, mais il faut d’abord résoudre la crise climatique.

PI. De nombreuses personnes commencent à avancer l’idée de la redistribution des ressources mondiales, mais en même temps, nous pouvons déjà voir des industries et des politiciens se précipiter pour revenir au statu quo. Le néolibéralisme est bien ancré ; il faut sauver les grandes entreprises et relancer la machine du commerce.
GM. Pour le moment, il faudra en passer par là. Si nous avions un effondrement financier en plus de tout le reste, les choses pourraient bien basculer dans le chaos. Je pense donc que le système financier doit être protégé d’une manière ou d’une autre ; à mon avis, il devrait être nationalisé par étapes. Il doit être repensé pour soutenir le développement social. Le secteur financier doit servir l’humanité et non la contrôler.

PI. Il semble que le choix soit clair : déconfiner, aider les entreprises, et ce faisant, laisser des gens mourir pour continuer à gagner de l’argent ; ou bien adopter un mode de vie durable et sauver des vies.
GM. C’est exactement ça ! Il y a aussi dans de nombreuses régions du monde le manque de nourriture. Des millions de vies sont en danger; même dans les pays riches. Mais aussi terrible que soit la situation, il y a de l’espoir, et nous avons là la plus belle opportunité de changement qui se soit présentée à nous depuis des années. Espérons que les circonstances amèneront les gens à tout remettre en question : le rôle du travail, de l’argent, du business – en fait, repenser le but de la vie.
D’autres grandes catastrophes dans le passé ont permis de créer des formes de société complètement nouvelles. Nous avons toutes les raisons d’espérer si nous saisissons cette opportunité. Le confinement nous a donné le temps de réfléchir ; d’une certaine manière, plus il dure, mieux c’est ; les gens auront plus de temps pour réfléchir au sens de la vie et aux raisons pour lesquelles ils courraient dans toutes les directions et prenaient l’avion pour un oui ou un non. Pourquoi travaillions-nous dans ces bureaux toute la journée ?
Dans ce temps de crise et alors que des parents ou des proches meurent peut-être, le moment est venu de se poser les bonnes questions. Pourquoi allions-nous travailler dans ces entreprises, souvent pour produire des choses dont nous n’avons jamais eu besoin ? Pourquoi passions-nous des heures dans les transports ? Pourquoi tous ces voyages en avion ? Pourquoi acheter tant de vêtements que nous ne portons pas ? Le temps présent est une opportunité incroyable de repenser notre monde. Saisissons-la !

[www.graememaxton.com]

1. L’urgence climatique globale (non traduit).
2. La nécessité d’un changement radical (non traduit).
3. Réinventer la prospérité : gérer la croissance économique pour réduire le chômage, les inégalités et le changement climatique (non traduit)

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Les « Aînés » s’opposent à de nouvelles annexions par Israël [sommaire]

Dans un communiqué de presse daté du 11 mai 2020, les « Aînés1 » demandent un nouveau plan de paix pour le Moyen-Orient pour contrer la menace d’annexion israélienne. Ils exigent que la communauté internationale renouvelle son engagement pour obtenir une juste issue au conflit israélo-palestinien et maintenir la loi internationale face aux plans du nouveau gouvernement israélien visant à annexer illégalement des zones de la Cisjordanie.

Photo : Hosny Salah, libre de drroits, via Pixabay
« La Cisjordanie appartient à la Palestine, et tout changement devra se faire avec un accord mutuel. » Jimmy Carter

Une nouvelle initiative, dans l’esprit de la Conférence sur la Paix de Madrid de 1991, est nécessaire afin d’amener à la fois les Israéliens et les Palestiniens, ainsi que les pouvoirs régionaux et internationaux, à établir un véritable dialogue. Des mécanismes multilatéraux existants, comme le Quartet2, devraient être redynamisés et étendus afin de donner un plus grand rôle aux autres puissances de la région.

Inversement, les Aînés ont prévenu que les plans d’annexion représentent un rejet unilatéral de la solution à deux Etats, et la plupart des pays de la région et du monde y sont opposés. Les annexions risquent de plonger la région dans une plus grande tourmente, générant davantage d’amertume et d’isolement chez les Palestiniens, attisant l’hostilité des voisins d’Israël et affaiblissant la nature démocratique et constitutionnelle de l’Etat juif.

Mary Robinson, présidente des Aînés et ancienne haut commissaire des Nations unies pour les Droits humains, a confié : « Le conflit entre Israël et Palestiniens ne sera vraiment résolu qu’en trouvant une solution qui garantisse la paix, la sécurité, les droits et la dignité des deux peuples. Unilatéralement, la confiscation de territoires et l’ignorance de la loi internationale provoquent précisément le contraire. Une telle action trahit à la fois les intérêts des citoyens israéliens et les idéaux des fondateurs de l’Etat. »

Le seul soutien des Etats-Unis ne peut garantir un succès durable sur le terrain, alors que les propositions du président Donald Trump en janvier ont été totalement rejetées par tous les dirigeants palestiniens et les voisins d’Israël.

Jimmy Carter, ancien président des Etats-Unis, a précisé : « Si la saisie des terres palestiniennes par le gouvernement israélien continue, la réputation des Etats-Unis au sein de la communauté internationale sera fortement entachée. La Cisjordanie appartient à la Palestine, et tout changement devra se faire avec un accord mutuel. »

Les Aînés accueillent favorablement les prises de parole courageuses de la société civile israélienne et des groupes de la diaspora juive qui s’opposent à l’annexion, et les encouragent à maintenir fermement leur soutien pour la paix, la démocratie et une solution à deux Etats.

1. Créée par N. Mandela en 2007, le groupe des « Aînés » (The Elders) rassemble des personnalités qui ont quitté le pouvoir, et forment aujourd’hui une sorte de conseil des anciens du village planétaire.
2.
Groupe composé des Etats-Unis, de la Russie, de l’Union européenne et des Nations unies, engagé dans un processus de médiation entre Israéliens et Palestiniens.

Message du 1er mai 2020 [sommaire]

par Vandana Shiva,

 L’écrivaine indienne et militante écologiste, Vandana Shiva, a écrit le message suivant le 1er mai 2020 :

© navdanyainternational.org, reproduit avec autorisation
En ces temps de crise, imaginons et créons de nouveaux modèles économiques basés sur la démocratie de la Terre et la démocratie économique pour protéger la Terre et l’humanité.

« En ce 1er mai, en pleine pandémie du Coronavirus, qui a jusqu’à présent infecté plus de 3,19 millions de personnes et en a tué plus de 228 000, n’oublions pas que nous sommes également confrontés à une pandémie de la faim ainsi qu’à la destruction des moyens de subsistance. Le Programme alimentaire mondial nous parle d’une imminente « pandémie de la faim », qui pourrait toucher plus de 250 millions de personnes dont la vie et les moyens de subsistance seront mis en péril. Chaque jour, pendant les trois prochains mois, plus d’un million de personnes seront au bord de la famine et 300 000 d’entre elles pourraient mourir de faim.

L’Organisation mondiale du travail nous informe qu’en raison de la crise économique générée par la pandémie, près de 1,6 milliard de travailleurs de l’économie informelle, les plus vulnérables sur le marché du travail, ont vu leur capacité à gagner leur vie fortement réduite. L’agence de l’Onu affirme que « pour des millions de travailleurs, pas de revenu signifie pas de nourriture, pas de sécurité et pas d’avenir. […] Alors que la pandémie et la crise de l’emploi évoluent, la nécessité de protéger les plus vulnérables devient encore plus urgente ».

Ces trois pandémies trouvent leurs racines dans un modèle économique basé sur les profits, la cupidité et l’extra-activisme, qui a accéléré la destruction écologique, aggravé la perte des moyens de subsistance, accru les inégalités économiques, et divisé la société en 1 % et 99 %. En ces temps de crise, imaginons et créons de nouveaux modèles économiques basés sur la démocratie de la Terre et la démocratie économique pour protéger la Terre et l’humanité. Traitons ces trois crises par la participation démocratique et la solidarité, et prenons des mesures pour participer à l’élaboration des économies futures afin de garantir qu’aucune main ne soit sans travail, qu’aucune personne ne soit sans voix.

© navdanyainternational.org, reproduit avec autorisation
Créons des économies #ZeroHunger (#Zérofaim) en protégeant les moyens de subsistance des petits agriculteurs qui fournissent 80 % de la nourriture.

Ces trois crises signalent clairement que l’économie dirigée par les 1 % ne fonctionne pas. Les 1 % parlent des 99 % comme étant des « personnes inutiles » en se basant sur l’avenir qu’ils envisagent pour l’agriculture numérique et l’agriculture sans agriculteurs, les usines automatisées et la production sans travailleurs. Il n’y a pas de personnes jetables ou inutiles. En tant que citoyens de la Terre, nous avons l’obligation de créer des économies qui ne détruisent pas la nature et ne créent pas la faim, qui ne détruisent pas les moyens de subsistance et la liberté, la dignité et le droit au travail, et qui ne détruisent pas notre santé en propageant des maladies et des pandémies.

Créons des économies #ZeroHunger (#Zérofaim) en protégeant les moyens de subsistance des petits agriculteurs qui fournissent 80 % de la nourriture. Créons des économies circulaires locales et solidaires, qui soutiennent les moyens de subsistance des colporteurs et des petits détaillants, créent une communauté et réduisent en même temps l’empreinte écologique.

Après le Covid-19, régénérons l’économie et prenons conscience que toutes les vies sont égales, que nous faisons partie de la Terre, que le travail est notre droit et qu’il est au cœur de l’être humain. Pendant l’épidémie, rappelons-nous que le soin de la Terre et des autres est le travail le plus important.

Nous sommes une seule humanité sur une seule planète. L’autonomie, le sens, la dignité, le travail, la liberté, la démocratie sont notre droit de naissance. »

Source : http://www.navdanyainternational.org

Communiqué du Jour de la Terre [sommaire]

Le Jour de la Terre [22 avril 2020], plus de 500 organisations de 50 pays, des réseaux et des individus du monde entier ont publié un communiqué planétaire pour Faire la paix avec la Terre, appelant à une action urgente afin de placer la santé et le bien-être de tous les peuples et de la planète au centre de toutes les politiques gouvernementales et institutionnelles, du développement des communautés et de l’action civique.

Une coalition planétaire

Le communiqué souligne le rôle dévastateur de la production agricole industrielle sur l’environnement et le réchauffement de la planète. Elle a déclenché une déforestation calamiteuse et une perte de biodiversité, l’accaparement des terres pour les plantations et l’élevage, créant des conditions idéales pour la propagation de nouvelles épidémies.

Parmi les nombreux signataires figurent des dirigeants renommés, des scientifiques, des écologistes et des militants des droits de l’homme, notamment Vandana Shiva, Adolfo Perez Esquivel, Maude Barlow, Nnimmo Bassey, Fernando Cabaleiro, Hans Herren et Satish Kumar et des centaines d’organisations.

Faire la paix avec la Terre

La pandémie de Covid-19 est un appel au réveil planétaire de la Terre à l’humanité.

Cela doit nous rappeler que nous ne faisons qu’un avec la Terre, que nous n’en sommes pas séparés, que nous ne sommes pas ses maîtres, propriétaires et conquérants, que nous sommes supérieurs aux autres espèces, comme le dogme anthropocentrique voudrait nous le faire croire. La Terre est un réseau de vie interconnecté.

L’urgence sanitaire extrême à laquelle nous faisons face en tant que communauté mondiale est intrinsèquement liée à celle que la Terre affronte : sa dévastation constante, l’extinction et la disparition d’espèces et l’urgence climatique.

Notre santé et celle de la planète forment un tout. Le respect des limites planétaires, des limites des écosystèmes et de l’intégrité des espèces est vital pour protéger la planète et notre santé.

Les solutions pour éviter de nouvelles épidémies sont les mêmes que pour le changement climatique. Le débat sur le chaos climatique doit tenir compte de la finitude des ressources de la Terre. Une économie mondiale fondée sur le mythe de la croissance illimitée et sur l’appétit illimité pour les ressources de la Terre est à l’origine de cette crise sanitaire, de la crise climatique et des crises futures.

La réponse holistique et intégrée à l’urgence sanitaire consiste à changer de paradigme, de l’agriculture et du commerce mondialisé basés sur l’utilisation intensive des combustibles fossiles et de la chimie, vers des systèmes écologiques de production et de distribution de nourriture locaux, biodivers, et afin de guérir la Terre et nous-mêmes.

Notre engagement pour le Jour de la Terre : Retour sur Terre, dans nos esprits et nos vies

Lors du rétablissement post-coronavirus, nous devrons apprendre à protéger la Terre, ses systèmes climatiques, les droits et les espaces écologiques des diverses espèces et des divers peuples. Pour la Terre, il n’y a pas d’espèces ni de peuples superflus. Nous appartenons tous à la Terre et en faisons partie.

Nous devons passer de l’économie de la cupidité et de la croissance illimitée, de la compétition et de la violence, qui nous a poussés à une crise existentielle, à une « économie de la responsabilité », de soins envers la Terre, les personnes et toutes les espèces vivantes.

Nous devons réduire notre empreinte écologique pour laisser une juste part d’espace écologique aux autres espèces, à tous les humains et aux générations futures.

La guerre contre la Terre est une guerre contre l’avenir de l’humanité

Toutes les urgences potentiellement mortelles de notre époque sont enracinées dans une vision du monde mécaniste, militariste et patriarcale des humains séparés de la nature – en tant que maîtres de la Terre qui peuvent posséder, manipuler et contrôler d’autres espèces comme autant d’objets à but lucratif. Cette vision du monde est intrinsèquement liée au modèle économique qui regarde les limites éthiques et écologiques comme des obstacles devant être supprimés dans l’intérêt du profit et du pouvoir effrénés des entreprises.

Les prédictions scientifiques indiquent que si nous n’arrêtons pas cette guerre anthropique contre la Terre et ses espèces, nous détruirons bientôt les conditions mêmes qui ont permis aux humains d’évoluer et de survivre. La cupidité humaine, l’arrogance et l’irresponsabilité nous rapprochent de la prochaine pandémie – l’étape suivante étant l’extinction.

La Terre reflète ce que nous sommes. Elle nous montre son interdépendance et nous appelle à reconnaître ses diverses intelligences vivantes – dans le réseau trophique du sol, dans les plantes et les animaux, et par notre nourriture.

La Terre a envoyé un minuscule virus invisible pour nous aider à faire un bond en avant afin de créer une nouvelle civilisation écologique planétaire basée sur la justice et l’harmonie avec la nature. C’est maintenant un impératif de survie.

Notre résolution

En signant ce manifeste, nous nous engageons en tant que coalition planétaire, à presser et à exhorter les autorités et les représentants des gouvernements de chacun de nos pays, villes, villages et communautés, à passer du paradigme de l’écocide qui régit nos modèles productifs, à un paradigme où la responsabilité écologique et la justice économique seront au cœur de la création d’un avenir sain et dynamique pour l’humanité.

Nous appelons à un soutien concerté des communautés, des territoires et des nations qui mettent l’écologie au centre d’une nouvelle et juste économie de la responsabilité.

Le Jour de la Terre, présentons nos excuses pour le mal que nous avons causé à la Terre par l’illusion de la séparation, créant des paradigmes violents et des outils violents qui ont mené une guerre contre la Terre. Engageons-nous à faire la paix avec la Terre et toutes ses espèces en cocréant avec elle sur la base de ses lois de vie.

La Terre nous a transmis un message clair à travers la pandémie de coronavirus. Il est de notre impératif moral de saisir ce moment pour faire la transition vers une civilisation écologique afin de semer les graines d’un avenir commun pour l’humanité et tous les êtres.

Un appel à l’action et à la transformation une planète, une santé

Il est temps d’abandonner nos systèmes économiques consommateurs de ressources et à but lucratif qui ont fait des ravages dans le monde, perturbant les écosystèmes de la planète et sapant les systèmes de santé, de justice et de démocratie de la société.

En tant qu’ancêtres de l’avenir et enfants de la Terre, préparons un rétablissement après le coronavirus, où la santé et le bien-être de tous les peuples et de la planète seront au centre de toutes les politiques gouvernementales et institutionnelles, du renforcement des communautés et de l’action civique.

Veuillez-vous joindre à nous dans cette transformation vers une nouvelle ère de santé, de justice et de démocratie.

Pour signer et vous joindre à l’appel, visitez : http://www.navdanyainternational.org/earth-day-communique/

 

Citation

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Message de Maitreya

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Toc, toc ! [sommaire]

Notre maison est à vendre depuis près de neuf mois [courrier rédigé en juin 2005]. Nous eûmes de nombreuses visites ; elle fut même vendue deux fois, puis la vente fut annulée. Il y a seulement quelques jours, nous pensions l’avoir vendue mais l’acquéreuse décida d’abandonner. Nous voulions vendre car j’ai des difficultés avec les escaliers, de plus un groupe de méditation se réunit chez nous le dimanche et le pavillon que nous aimerions acheter est plus approprié car nous n’aurions pas à utiliser le salon.

Le vendredi, nous étions sur le point d’abandonner. Le samedi midi, un couple frappa à la porte et déclara avoir rendez-vous à 13 h 30 pour visiter notre maison et que le rendez-vous avait été pris par l’agent immobilier.

Nous n’étions pas au courant, mais nous leur permîmes de visiter notre maison. L’homme était noir et la femme blanche. C’était une visite très inhabituelle. Ils étaient très enjoués et enthousiastes et ne retinrent que les points positifs de la maison. Ils ne donnèrent pas leur nom ni d’où ils venaient.

Il y a une grande représentation de Jésus dans les escaliers et quand la dame la vit, elle déclara que nous possédions des choses très intéressantes. En partant, ils nous serrèrent la main et nous demandèrent de contacter l’agent immobilier pour exprimer notre inquiétude de ne pas avoir été informés.

Après leur départ, je téléphonai à l’agent mais il indiqua que personne ne nous avait envoyé le couple. Au début, nous pensâmes que ces gens avaient simplement décidé de frapper à la porte pour visiter, mais après réflexion, nous nous demandâmes s’ils n’étaient pas Jésus et Maitreya. Cette visite nous donna la force de continuer. L’agent immobilier nous conseilla de ne plus jamais laisser cela se reproduire car c’était risqué. Pourriez-vous demander à votre Maître qui était le couple qui visita notre maison ?

A. L, Sutton Coldfield, Royaume-Uni

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l’homme était Maitreya et que la femme était le Maître Jésus.

Une présence princière [sommaire]

Lors d’un séjour à Rome (Italie) [courrier rédigé en juin 2004], j’étais assise près de la fontaine au pied de l’escalier de la Trinité-des-Monts. Je remarquai un jeune homme assis près de moi qui ressemblait au prince William (d’Angleterre). La plupart du temps, il regardait devant lui de sorte que je ne pouvais pas voir ses yeux, mais je ne pus le quitter du regard. Je sentais qu’il était une personne très spéciale. Je voulais entamer une conversation, mais ne pus me résoudre à le faire.

Au bout de vingt minutes environ, il se leva et partit, sans même se retourner. J’étais déçue qu’il s’en aille, mais en même temps, très stimulée. Qui était ce jeune homme ?

A. L., Sutton Coldfield, Royaume-Uni

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le jeune homme était le Maître Jésus.

Une présence captivante [sommaire]

En 2005, je me promenais dans ma ville de Montréal, rue Mont-Royal (une grande avenue commerçante) en compagnie d’un ami. Tout à coup, sans savoir pourquoi, je me sentis obligée de tourner la tête, et vis de l’autre côté de la rue un bel homme, très grand, habillé comme un homme venu d’Inde, avec une tunique blanche, brune et noire et un turban noir sur la tête. Un puissant rayonnement émanait de lui. Je demandai à mon ami de regarder pour voir par lui-même combien cet homme était beau. A ce moment précis, l’homme nous regarda et nous salua. Qui était-il ?

S. R., Montréal, Canada

 

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

A propos de prénom [sommaire]

Il y a quelque temps, je me suis rendue dans un petit magasin pour acheter de la laine. Le propriétaire me demanda pourquoi je voulais acheter de la laine pure à 100 %. Je lui répondis que je voulais tricoter un « asana » que j’avais l’intention de mettre sur mon coussin de méditation. Il me demanda en quoi consistait la méditation, et nous discutâmes longuement de différents sujets, dont Jésus, de ses croyances et des miennes. Pendant que nous parlions, il m’appela par mon prénom, Sylvie ; mon cœur s’arrêta de battre pendant une seconde. J’avais vraiment peur, après tout, cet homme ne me connaissait pas auparavant et je ne lui avais pas indiqué mon prénom. Un peu plus tard, alors que la conversation se poursuivait, il mentionna de nouveau mon prénom. Je lui demandai comment il le connaissait. Il resta calme et m’affirma : « Oh, vous savez, je suis bon psychologue. » Quand je fus sur le point de partir, il me demanda s’il pouvait m’embrasser sur chaque joue, je répondis : « Bien sûr ! » J’ai dû me retenir pour ne pas verser de larmes. Il me conduisit à la porte de son magasin en me disant : « Si vous voulez revenir et me revoir, vous pouvez. » Qui était cet homme ?

S. R., Montréal, Canada

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

Vu deux fois [sommaire]

Il y a quelque temps [courrier rédigé en 2005], trois collègues et moi nous rendîmes en avion à Stockholm pour une réunion de travail. En attendant l’embarquement à l’aéroport d’Angelholm, dans le sud de la Suède, nous remarquâmes un bel homme de grande taille aux cheveux bruns, et aux yeux bienveillants d’un bleu magnifique. Il nous dépassa pour aller s’asseoir. Nous remarquâmes que nous étions les seuls à nous intéresser à lui. Il vint s’asseoir juste devant nous dans l’avion. Après notre arrivée à Stockholm, nous ne l’avons pas vu dans le bus de l’aéroport. Du terminal, nous nous rendîmes directement à notre rendez-vous quelques rues plus loin. Après notre réunion fructueuse, comme nous étions sur le point de partir, nous le vîmes sortir d’un couloir dans le bureau face à la salle d’attente. Comme nous devions prendre le bus pour l’aéroport, nous n’eûmes pas le temps de nous attarder. Cette deuxième rencontre était-elle une coïncidence ?

C.-B I., Klippan, Suède

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya

Plus qu’un simple film [sommaire]

En janvier 2020, deux amis et moi envisageâmes de voir le nouveau film de Sam Mendes, « 1917 », qui dépeint la sinistre réalité de la guerre des tranchées pendant la Première Guerre mondiale. Je n’avais pas envie d’y aller. J’ai vu tant de films de guerre qui racontent tous la même histoire. Mais les critiques ont plus que suggéré que ce film était exceptionnel, et mes amis pensèrent qu’il offrirait une nouvelle approche. J’acceptai donc d’y aller et me résolus à en tirer le meilleur parti.

Dès que je pris place dans la salle bondée, je sentis un agréable courant d’énergie autour de la tête, comme un chapeau. Je fus surprise et perplexe. Je décidai de me détendre et d’éviter d’être bouleversée. Mais cette résolution fut mise à l’épreuve avant même que le film ne commence ! Une publicité de l’Unicef montrait des enfants chantant dans un paysage urbain déchiré par la guerre, et déplorait la mort de trois millions d’enfants par an à cause de la famine. Je trouvai cela profondément bouleversant et luttai pour ne pas pleurer. Je réussis à ne pas fondre en larmes car il y avait une réponse tout aussi forte dans ce que je crois être mon centre du cœur. Je ressentis du réconfort, un renforcement, une ouverture.

Cette réaction s’est intensifiée lorsque je fus plongée dans le film et que je vis se dérouler ce qui m’a semblé être une allégorie du voyage de l’humanité : rien à voir avec « ce camp-ci » ou « le camp adverse » ou les puissances qui ont provoqué ce terrible embrasement, mais tout à voir avec le fait d’aller au-delà de nous-mêmes et de découvrir notre fraternité, notre compassion et notre humanité dans ces événements. Une expérience profondément émouvante qui emmène le spectateur sur le même chemin que les protagonistes, vers une résolution qui ne peut être décrite que comme une paix épuisée. Elle m’a laissée beaucoup plus profondément affligée que je ne l’avais craint, mais aussi pleine de compassion et d’aspiration à l’humanité.

Les effets énergétiques m’ont accompagné tout au long des deux heures de film et jusqu’au lendemain. C’était comme une bénédiction constante et intense. Je ne sais pas si j’étais la seule à vivre cela. Mais les gens étaient subjugués. Ont-ils vécu quelque chose de similaire ? Je l’espère, car nous savons que les Maîtres utilisent toutes les occasions pour faire ressortir le meilleur de nous-mêmes.

Nom et adresse non communiqués

Une vision d’espoir [sommaire]

Le mardi 31 mars 2020, je me levai à 7 h 20 pour donner à manger à mon chat. En ouvrant les rideaux, je fus très surprise de voir un spectacle magnifique, à l’horizon devant les collines, une lumière très brillante, ressemblant à une étoile, d’une dimension importante. Je suis allée mettre mes lunettes et à ce moment-là, la lumière descendit doucement en-dessous des collines et disparut. Je ressentais une grande paix, comme si je n’étais plus dans mon corps et cette sensation se poursuivit toute la journée. Le mois précédent, j’avais demandé aux Frères de l’espace de se manifester.

En relisant mon courrier, je me suis mise à pleurer en ressentant une chaleur au chakra du cœur.

J. M., Touques, France

Toujours avec nous [sommaire]

Le mercredi 1er avril 2020, je me connectai avec le groupe de Paris pour notre méditation de transmission. Après quelques minutes, je ressentis la présence de Benjamin Creme et reçus sa bénédiction qui me fit pleurer. Merci Benjamin. Il est (toujours) avec nous !

J. M., Touques, France

Entraînement à parler en public [sommaire]

En juin 2005, à Paris, nous nous entraînions en petit groupe à parler en public du Jour de Déclaration. Alors que j’allais prendre la parole, je me mis à pleurer abondamment et en même temps je ressentis une forte énergie au centre du cœur. Cela dura environ 15 minutes et j’en ressentis encore les effets chez moi ce soir-là. La même chose s’est produite lorsque j’ai entendu un intervenant parler du Jour de Déclaration un dimanche soir sur Radio Ici et Maintenant.

J. M, Touques, France

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que c’était une bénédiction du Maître Jésus.

« Prenez courage, soyez en paix » [sommaire]

Le matin du 22 mars 2020, dans ma chambre, mon attention fut attirée par la reproduction d’un dessin. Bien qu’il soit bien en vue lorsque je suis assis à mon bureau, je ne l’avais pas observé consciemment depuis bien longtemps.

Il s’agissait du dessin magnifiquement beau et puissant – présenté à l’époque dans la revue – que Maitreya a merveilleusement offert au peuple japonais, dévasté lors de l’effondrement de Fukushima en 2011. Sous l’image d’une personne heureuse et sereine en train de méditer, se trouvait un beau message en japonais : « Soyez en paix. N’oubliez pas de prier »

Bien que Maitreya ait fait ce merveilleux cadeau au peuple japonais, il est clair que c’est un cadeau et un message pour toute l’humanité en détresse en ces temps difficiles.

Nom et adresse non communiqués

[NdlR : Voir le numéro de mai 2011 de notre revue.]

Main dans la main [sommaire]

Une bonne amie, membre du groupe, rencontre beaucoup de problèmes, et j’éprouve de l’empathie pour elle. Je sais, après de nombreuses années de collaboration au travail de Benjamin Creme et des Maîtres, que l’on peut demander à Dieu, à Maitreya ou aux Maîtres de l’aide dans n’importe quelle circonstance.

Je conseillai à mon amie de se concentrer sur son centre ajna et de demander de l’aide, une sorte de prière pour obtenir l’aide de Maitreya. Je priai moi aussi.

Par la suite, le même jour, je découvris une grande empreinte de main sur la table de mon balcon.

Ce n’était pas mon empreinte, j’habite au premier étage et mon appartement est à l’arrière du bâtiment. Personne n’aurait sûrement pensé à monter sur mon balcon en plein jour.

A. A Amsterdam, Pays-BasA. Amsterdam, Pays-Bas


[NdlR : Maitreya a manifesté une empreinte tridimensionnelle sur un miroir dans un appartement à Barcelone (Espagne). Partage international en a publié la photo en octobre 2001. Cette main est un moyen d’invoquer les énergies de guérison et l’aide de Maitreya.]

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

L’avenir nous appelle [sommaire]

Extrait de l’article du Maître de Benjamin Creme

par Le Maître –,

photo : Brian Sims , CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons

 

« L’énergie vitale de la planète doit circuler. Les économies des pays riches ne pourront sortir de la stagnation que par la reconnaissance du droit des pays pauvres à jouir eux aussi d’un niveau de vie acceptable. Seul le partage le permettra.

De jour en jour il devient plus clair pour tous que le monde est un, que l’humanité est un organisme dont le bien-être dépend de la santé de chacune de ses parties, et qu’il n’est plus possible ni sage d’ignorer les signes de danger et de maladie. Nombreux sont ceux qui en sont conscients et qui lancent aujourd’hui un appel à la justice, mais seul le cri d’une humanité enfin éveillée délogera les puissants des positions qu’ils ont conquises par cupidité. […]

Ne sentez-vous pas le nouveau rythme qui pénètre dans votre vie ? Qui peut ignorer le nouvel élan qui pousse les hommes à l’action ? Tout sera reconstruit, et l’obscurité ne tardera pas à laisser place à une lumière révélatrice. »

 

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Pourquoi faut-il que des gens meurent chaque jour puisque les Maîtres pourraient l’empêcher ? [sommaire]

Parce que les Maîtres ne peuvent pas l’empêcher. Ils n’en ont pas le droit. C’est nous qui avons ce droit. Nous pourrions empêcher cela dès demain. Nous pourrions distribuer les ressources de ce monde, et le lendemain, personne ne mourrait. Au lieu de cela, des millions d’êtres humains meurent de faim. Mais ce n’est pas la faute des Maîtres : c’est la nôtre.

Il existe une grande Loi appelée le Libre Arbitre. Cette loi qui gouverne notre libre arbitre ne permet pas aux Maîtres de faire à notre place ce que nous devrions faire. Sinon, nous ne pourrions jamais grandir. Nous ne pourrions jamais évoluer. Nous ne deviendrions jamais des Maîtres. Si les Maîtres faisaient tout à notre place, jamais nous n’accomplirions notre destinée, qui est d’évoluer dans ce monde. Nous devons reconnaître ce dont nous sommes responsables.

C’est un crime horrible, tous ces gens qui meurent. Beaucoup se demandent : « Pourquoi Dieu permet-il cela ? » Mais cela n’a rien à voir avec Dieu. C’est nous que cela concerne. Nous sommes responsables les uns des autres. C’est notre raison d’être. Nous sommes sur Terre pour veiller les uns sur les autres. C’est le rôle des familles, et plus tôt nous nous en rendrons compte, mieux cela vaudra.

Ce n’est donc pas la tâche des Maîtres. C’est à chacun de nous de prendre la responsabilité d’être humain, et être humain, c’est être divin. C’est exactement la même chose.

Un temps viendra où l’humanité – chaque individu qui la compose – reconnaîtra que ce que nous appelons humanité et ce que nous appelons Dieu sont une seule et même chose. Il n’y a pas de division. Il n’y a aucune séparation. Et il en est ainsi dans tout le cosmos. Chaque particule, chaque élément de la vie, est reliée à toutes les autres particules. Ainsi, à travers tout le cosmos, rien n’est séparé. Telle est la plus grande hérésie : l’idée que nous sommes séparés.

Pour la plupart des gens, le mot « amour » évoque l’amour entre deux personnes, ou celui d’une mère pour son enfant. Ce terme peut-t-il également recouvrir une acception plus large ? Une compréhension plus profonde de l’amour nous est-elle accessible ? [sommaire]

Assurément. L’amour d’une mère pour son enfant ou l’amour entre deux personnes sont bien des facettes de l’amour. Mais, en réalité, l’amour est une énergie énorme que nous appelons principe christique ou conscience christique. C’est l’énergie de la conscience, l’énergie qui lie entre eux les atomes fondamentaux de la création et maintient la cohésion de tous les éléments de notre planète. Vous connaissez l’adage « l’amour mène le monde » ? Eh bien, il faut le prendre littéralement : le monde n’existerait pas sans cette force magnétique de cohésion qui maintient ensemble et vivants tous les atomes de la création.

De par sa nature, notre système solaire est amour ; nous appartenons à un système solaire de deuxième rayon, et l’amour est la nature du deuxième rayon. Par conséquent, en ce qui concerne le système solaire, Dieu est amour. Jésus fut le premier à manifester cet aspect chez l’homme ; il fut le premier homme à incarner l’aspect amour dans sa perfection divine. Auparavant, à travers son disciple Gautama, le Bouddha avait incarné et démontré pour la première fois, dans sa perfection divine, l’aspect sagesse de cette même énergie d’amour. A présent, Maitreya nous apporte un autre aspect de Dieu, un aspect qui n’a pas encore été démontré dans sa perfection chez l’homme. Et c’est ce qu’il va faire. Il va révéler un aspect de Dieu que nous ignorons encore, ou ne connaissons que très partiellement, et il va le manifester dans notre monde pendant l’ère qui vient.

Maitreya est appelé le Seigneur de l’Amour, mais on le dit aussi « Homme de douleurs, habitué à la souffrance ». Ces deux caractérisations de Maitreya sont-elles exactes ? [sommaire]

Cette expression concerne en général Jésus. Mais ce dernier était alors adombré par Maitreya, qui parlait par son intermédiaire. Ce n’est donc pas seulement Jésus qui est décrit ainsi. Bien sûr, Jésus était aussi « un Homme de douleurs, habitué à la souffrance » – il endura la crucifixion. Mais si vous pouviez porter le regard sur le cœur de Maitreya, le Seigneur de l’Amour, vous y verriez bien sûr l’Amour de Dieu, mais également qu’à chaque instant, il porte en lui toutes les douleurs, toutes les angoisses, toutes les souffrances, les humiliations, les hontes, les désespoirs de l’humanité toute entière. C’est tout cela que vous verriez dans le cœur de Maitreya. Vous ne pourriez pas le supporter une fraction de seconde, mais il porte tout cela en lui d’instant en instant. Il vit dans le monde avec ces fidèles compagnons.

Le Christ dit lui-même que, de son point de vue, il n’y a aucune séparation entre lui et nous. Aussi partage-t-il toutes nos douleurs, souffrances, peines, angoisses, ainsi que tous nos désespoirs. Pour lui, ce sont à chaque instant des réalités vivantes, tandis qu’il accomplit son travail quotidien. Il est le Seigneur de l’Amour, et c’est pourquoi il peut répondre à ces cris de souffrance ; c’est pourquoi il est dans le monde. Car nous l’avons appelé dans le monde. De 1914 à 1918 et de 1939 à 1945, tout au long des deux guerres mondiales (qui, du point de vue de Maitreya, ne constituent en réalité qu’une seule guerre), nos appels à l’aide désespérés ont résonné jusqu’aux hauteurs des Himalayas où il vivait depuis des milliers d’années. Et il y a répondu. Nous avons crié : « Aidez-nous, aidez-nous ! Vous savez combien nous souffrons. Tout ceci est trop terrible, nous ne pouvons plus continuer comme cela. » Et il a répondu. Au mois de juin 1945, il a annoncé son intention de retourner dans le monde, et en juillet 1977, il a concrétisé sa décision en s’établissant à Londres où il attend d’être reconnu. (Entretien avec Dick Larson, juillet 1996, Etats-Unis)

Qu’entend-on par consensus au sein des groupes ? [sommaire]

Je dirais qu’il y a consensus lorsque tous les membres d’un groupe particulier, de leur plein gré, mettent leur libre arbitre au service du Plan et non pas de leur propre volonté mais selon la volonté du Plan, la volonté de Dieu – mise au service du Plan. Le consensus est alors automatique. Si chacun est objectif et « prend du recul avec lui-même » et ne voit que la valeur du travail et de l’activité du travail comme une chose objective, alors le libre arbitre est correctement utilisé. Dans le cas contraire, le mobile est composite.