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février 2020 – No 377

Sommaire


 

Article du Maître —

Un jour nouveau [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Quand les hommes font le point sur l’état du monde, ils ne voient que des situations difficiles et traumatiques, des foyers de danger et de crise. Paralysés par la peur, ils ne font pas grand-chose pour surmonter l’inertie qu’engendre leur désespoir. Ils passent ainsi à côté des avancées qui résultent du meilleur de leurs efforts, et ne comprennent que rarement l’enchaînement des événements. Ils ne peuvent influer sur ces événements, ne saisissant guère les lois qui les sous-tendent. S’ils vivaient en fonction de ces lois invisibles, leur existence se déroulerait dans l’ordre et l’harmonie.

En dépit de leur ignorance et de leur crainte, les hommes sont parvenus à développer une nouvelle sensibilité aux forces qui les poussent sans relâche à aller de l’avant. Ils pressentent, fût-ce de manière fugitive, toute l’étendue de ce qu’ils ne comprennent guère et maîtrisent encore moins. Mais, petit à petit, ils commencent à percevoir un sens et un dessein plus vastes, une unité et une beauté plus grandes, à l’intérieur d’eux-mêmes comme dans ce qui les entoure. Quand nous, les Observateurs, considérons de la position qui est la nôtre les efforts que fait l’homme pour maîtriser son monde changeant, nous sommes heureux de constater chez lui une sensibilité accrue aux forces supérieures qui impactent sa vie. Nous attendons, dans la joie, une intensification de cette réponse et une utilisation plus bénéfique de ces forces.

Il est indéniable que nous assistons également à une escalade dans la haine et la cruauté, la barbarie et la guerre ; mais ces réactions, qui sont celles de la peur, s’estomperont et finiront par disparaître. Nous traversons actuellement une période de transition dont la difficulté ne fait aucun doute. Beaucoup se tournent vers l’avenir, aspirant au changement et cherchant de nouvelles réponses aux problèmes du monde. D’autres, mécontents face au déferlement du renouveau, cherchent à le contenir en se cramponnant au passé. Pour notre part, nous observons et attendons, certains que les hommes trouveront leur chemin.

Maitreya, le Maître des Maîtres, se tient prêt à entamer son émergence pour pouvoir œuvrer au grand jour parmi les hommes. Cela ne signifie en rien que le travail qu’il accomplit en coulisses cessera complètement. Beaucoup de ce qu’il fait dès à présent permet de soutenir des initiatives qui, sinon, seraient vouées à l’échec. Parmi les dirigeants éclairés, il en est plus d’un qui reçoit son aide et ses conseils, et bénéficie de sa protection.

Ceux qui veulent prouver leur force en menaçant le monde s’attaquent aussi à Maitreya. Derrière tous les gens de bonne volonté se tiennent Maitreya et son groupe ; ensemble ils forment un bouclier contre lequel toutes les flèches viennent se briser. Quand le Grand Seigneur émergera, hâtez-vous de le rejoindre. Ralliez-vous à son étendard de paix, de justice et de liberté, et aidez-le dans son œuvre titanesque. Un jour nouveau se lève dans la vie des hommes, un jour unique, comme jamais on n’en a vu auparavant.

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière toujours pertinente et intemporelle, et nombre de ces articles semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement. L’article ci-dessus, écrit en 2002, annonce les thèmes abordés dans ce numéro et, surtout, indique les possibilités qui s’ouvrent à l’humanité à l’orée de cette nouvelle décennie.

S. O. P. — Save Our Planet ! [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Si l’on examine d’un œil attentif la situation mondiale, on constate que deux problèmes présentent une importance primordiale : le risque de guerre, et l’aggravation rapide du déséquilibre de notre écosystème. Il y en a bien sûr beaucoup d’autres : la débâcle économique qui frappe de nombreux pays, surtout en Occident ; l’énorme hausse des prix de l’alimentation, en particulier celle des denrées de base indispensables à la subsistance de milliards d’êtres humains ; et l’immense fossé séparant riches et pauvres, un fossé qui se creuse toujours davantage.

Si tous ces problèmes sont importants et exigent une solution rapide, les deux premiers doivent retenir en priorité l’attention de tout gouvernement et de tout homme de bon sens, car ce sont ceux qui font peser la plus grave menace sur la sécurité de la race humaine.

Grandes ou petites, les guerres devraient être désormais inconcevables. Hélas, il n’en est rien. Bien que notre monde ait connu l’aberrante stupidité de la guerre dans ce qu’elle a de plus atroce, il n’a pas encore entièrement renoncé à cette abomination. Les gouvernements se laissent persuader que les méthodes du passé finiront par leur apporter ce qu’ils convoitent. Les armes de guerre leur sont ainsi devenues indispensables, et elles constituent un enjeu commercial majeur. Tant que ces armes existeront, on en fera usage. Les petites guerres en engendrent de grandes, à mesure que de nouveaux pays s’y engagent. Les grandes nations s’affrontent par alliés interposés, transformant de futiles querelles en conflits armés. La guerre est un danger majeur. Elle doit être bannie sans délai par toutes les nations, car elle met en péril l’existence même de l’homme sur la Terre.

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. S. O. P., sauvons notre planète ! [Partage international, octobre 1012]

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Janvier-février 2020 [sommaire]

Ce numéro double couvrira des sujets allant de l’Agni yoga aux anges, en passant par le bénévolat et les infox (fausses informations). Maitreya, les Maîtres, les anges et les dévas, tout autant que les disciples, figurent dans les pages de ce numéro.

Une analyse innovante rapproche l’écologie et la spiritualité en une synthèse visant à reconsidérer notre conception de la vie. Notre compilation Croyance, foi et intuition traite de cette réalisation de la relation entre l’esprit et la matière, subjective et objective : « A l’orée du nouvel âge, la nécessité d’explorer le monde subjectif comme le monde extérieur et de comprendre la nature du lien qui unit ces deux aspects de la création prend une nouvelle acuité. Nombreux sont les scientifiques du monde entier qui orientent leurs recherches dans cette direction, ressentant le besoin d’étayer de preuves leur conviction intuitive que tout est interconnecté. On accepte de plus en plus facilement l’idée de l’âme en tant que « soi » supra-personnel, ce qui ouvre la voie à une vision nouvelle   inclusive de la réalité. » [Le Maître de B. Creme, voir notre compilation, p. 25 et suivantes.]

Une ligne directrice sous-tend largement ce numéro ainsi qu’un déploiement concomitant d’efforts pratiques de la part de l’humanité pour rectifier ses erreurs passées et pour évoluer. Nous voyons qu’il est urgent de « sauver notre planète ». Nous devons éliminer des combustibles fossiles, nettoyer notre environnement, nourrir les affamés, établir la justice sociale.

Dans son article intitulé Un jour nouveau, le Maître de B. Creme évoque la nouvelle « sensibilité aux forces qui les poussent sans relâche à aller de l’avant. Ils pressentent, fût-ce de manière fugitive, toute l’étendue de ce qu’ils ne comprennent guère et maîtrisent encore moins. Mais, petit à petit, ils commencent à percevoir un sens et un dessein plus vastes, une unité et une beauté plus grandes, à l’intérieur d’eux-mêmes comme dans ce qui les entoure. »

Dans ce numéro, le lecteur se connectera avec le sens et le but à travers les enseignements de plusieurs Maîtres s’exprimant par l’entremise de Benjamin Creme, d’Helena Roerich, et de jeunes disciples courageux dont la conscience et les intuitions spirituelles grandissaient quotidiennement sous la direction de leurs Maîtres, dans des circonstances d’inhumanité croissante alors que la Seconde Guerre mondiale embrasait l’Europe.

Il est impossible de lire le modeste témoignage de ce père qui a vu son enfant mourir et a observé des dévas (ou des anges selon lui) œuvrer autour d’elle tout en doutant de l’existence de « quelque chose au-delà de la vie ». Lire les enseignements extraordinaires donnés à quatre jeunes Hongrois par leurs « Anges » (des Maîtres, en réalité) ne peut guère laisser le lecteur dans le doute. La totale confiance et le dévouement d’une fillette de huit ans, déterminée à peindre le visage du Maître Jésus qu’elle avait vu en visions, suscitera certainement l’émerveillement du lecteur même le plus sceptique et l’ouvrira peut-être à de nouvelles compréhensions. Constater que l’on nous apporte de l’aide ouvertement ou indirectement devrait éveiller l’espoir. Cela devrait aussi nous ouvrir les yeux sur l’unicité de la vie. Comme le disait B. Creme : « L’espoir est la réalisation de la connexion intérieure de toutes choses, de votre vie et de votre activité quotidienne avec le schéma cosmique des choses. »

 

Point de vue

Bataille pour des valeurs et des idéaux [sommaire]

par Graham Peebles,

Chaque jour qui passe, le conflit qui oppose les forces conservatrices et réactionnaires au mouvement progressiste mondial se fait plus aigu, plus agressif et de plus en plus dangereux ; où que se porte le regard, le combat fait rage entre groupes situés de part et d’autre de cette ligne de fracture. Il s’agit fondamentalement d’une bataille de valeurs et d’idées, qui porte sur le type même de société dans laquelle nous voulons vivre. Cependant, à mesure que s’affirment les extrêmes, particulièrement ceux qui se situent au sein de ce qu’on appelle communément la « droite », l’espace pour un débat rationnel et ouvert se trouve anéanti, laissant s’installer une atmosphère d’intolérance fébrile.

Des décennies d’échec du système, de vandalisme environnemental et d’injustice sociale ont engendré un mécontentement et une colère généralisés dans la population de nombreux pays, une injustice encore aggravée par les calamiteuses politiques d’austérité qui ont suivi l’effondrement bancaire de 2008. Au sein des 38 riches nations membres de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), la moitié de la population se déclare désabusée en ce qui concerne le système politico-économique.

Comme le veut l’époque durant laquelle nous vivons – une période où les forces du passé refluent et les énergies nouvelles croissent en puissance – la réaction à ce mécontentement s’avère polarisée. Alors que de nombreuses personnes reconnaissent qu’un changement systémique est nécessaire et demandent une plus grande coopération entre les peuples et les nations, d’autres, bien souvent aussi nombreuses, rejettent la faute sur les influences extérieures et sur l’immigration, et s’enferment dans un nationalisme étriqué, espérant y trouver une sécurité.

Ces antagonismes ont été attisés par des politiciens qui ne comprennent pas les conséquences de leurs discours toxiques, ou qui se moquent tout simplement de leur impact. Les divisions politiques qui en résultent sont vives, et dans de nombreux cas, un compromis entre camps opposés semble impossible, comme on le voit au sujet du financement du gouvernement fédéral aux Etats-Unis (le shutdown), ou sur l’impasse du Brexit. Ce dernier est devenu la principale ligne de fracture au Royaume-Uni, alimentant un débat politique acrimonieux et explosif, ainsi que de profonds clivages nationaux. Un manifestant favorable au maintien dans l’Union européenne a ainsi déclaré au journal The Observer : « C’est comme une guerre civile sans mousquets, c’est épouvantable. »

Partout en Europe et aux Etats-Unis, ces tensions se traduisent par une très forte augmentation des crimes haineux contre les immigrés et d’autres groupes, par une méfiance vis-à-vis des médias dominants et ainsi que par des agressions contre les parlementaires, en particulier les femmes : un rapport de l’Union interparlementaire, faisant suite à une enquête auprès de 55 femmes parlementaires de 39 pays, révèle que 44,4 % des élues ont reçu des menaces de « mort, viol, coups et/ou enlèvements ». En Grande-Bretagne, la BBC rapporte que « la députée travailliste Jess Phillips a déclaré avoir reçu 600 menaces de viols en une seule nuit, et est chaque jour menacée d’agressions ».

D’autres femmes parlementaires du Royaume-Uni, particulièrement celles qui sont noires, asiatiques ou issues d’autres groupes ethniques minoritaires, sont systématiquement victimes de ces attaques révoltantes. Par ailleurs, le 7 janvier 2019, la députée Anna Soubry, membre du parti conservateur et pro-européenne, qui avait déjà fait l’objet de harcèlement en ligne, a été attaquée verbalement et menacée physiquement par un groupe de militants d’extrême-droite favorables à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ces hommes l’ont encerclée à l’extérieur de la Chambre des communes, la traitant de « fasciste » et de « nazie », et lui ont barré la route alors qu’elle tentait d’entrer dans le parlement ; selon Mme Soubry, il ne s’agissait pas de « manifestants », mais de « voyous ». De plus, comme l’a démontré de façon tragique le meurtre de la députée Jo Cox le 16 juin 2016, ce genre d’individus peut rapidement passer de l’intimidation verbale aux actes violents.

Cette forme d’intolérance et de haine découle de la peur et de l’ignorance, elles-mêmes constamment alimentées par la désinformation. De façon croissante, les gens vivent dans des bulles informationnelles : leurs opinions, aussi extrêmes soient-elles, sont constamment renforcées par ce qu’ils choisissent de lire et de regarder, et par ce qu’ils écoutent ; les points de vue opposés restent inaudibles, et toute objectivité disparaît. Comme l’a expliqué à The Observer un manifestant de droite, qui adhère à une myriade de théories conspirationnistes : « Je fais ce qu’il faut pour me tenir informé, si c’est par l’intermédiaire d’un membre de ma famille, alors c’est comme ça. Le pays doit s’attendre à des émeutes. Ils ne peuvent pas s’attendre à ce que les gens se comportent en citoyens respectueux des lois si le gouvernement est aussi corrompu. Tous ces gens [à l’intérieur du parlement] touchent des pots-de-vin à tous les étages du système. » Ce niveau de suspicion rend la discussion, la coopération et le compromis impossibles, les divisions inévitables, et conduit potentiellement au conflit. Des murs sont érigés, certains bâtis en acier ou en béton, d’autres, encore plus dangereux peut-être, faits de préjugés et de méfiance. Dans un cas comme dans l’autre, ils renforcent l’isolement et creusent les divisions, au niveau national comme mondial, si bien que la gestion d’une crise planétaire, telle qu’une pandémie ou un krach économique, en devient plus risquée.

La polarisation de la vie politique et d’une large part de l’opinion publique résulte de la résistance farouche à toute transformation radicale, systématiquement manifestée par de piètres politiciens de tous horizons ; cette incapacité à répondre aux défis de notre époque a engendré une grande incertitude. Plus cette résistance au changement dure, plus les voies du passé sont reconduites, et plus se renforcent les divisions et l’insécurité.

Ce sont les partis politiques, les institutions et les entreprises à tendance conservatrice qui sont les plus fermement attachés aux systèmes et aux modes de vie existants. D’ailleurs, bien que l’ordre socio-économique actuel ait engendré des niveaux d’inégalité sans précédent, concentré la richesse et le pouvoir dans les mains d’une part minuscule de la population, et enfermé les classes populaires dans l’insécurité économique et bien souvent la pauvreté, c’est précisément cette dynamique qui stimule les groupes réactionnaires œuvrant au maintien du statu quo.

Ce dangereux mouvement vers l’isolement, l’intolérance et la division est une réaction de peur et de cristallisation face à l’irrépressible courant transformateur qui balaie le monde, compte tenu de la détermination des bénéficiaires du système actuel à résister au changement par tous les moyens.

Chaque époque a ses caractéristiques propres. Les deux derniers millénaires ont vu l’émergence de l’individualité à une échelle de masse ; le nationalisme tribal en est l’expression sous une forme extrême et néfaste. L’individualité est une qualité des plus précieuses et désirables, mais lorsque, comme c’est souvent le cas, elle s’exprime par l’égoïsme et une activité autocentrée, elle devient destructrice. Afin de neutraliser les divisions actuelles et de surmonter les multiples crises auxquelles fait face l’humanité, les qualités individuelles, tout comme la diversité et la beauté des peuples et des nations, doivent être mises au service de la grande communauté, et non pas simplement utilisées au bénéfice d’un individu ou d’un pays en particulier.

En s’appuyant sur l’accomplissement que représente l’individualité de masse, l’époque qui débute aujourd’hui verra la réalisation de nouveaux idéaux : unité, coopération et tolérance. Ces qualités nécessitent et encouragent l’abandon d’une vision autocentrée, au profit d’une prise de conscience et d’un sentiment de responsabilité vis-à-vis de la société au sens large et du monde naturel. Le partage est l’élément clé dans la manifestation de ce Principe de Bonté ; sa mise en œuvre engendre la confiance, et lorsque la confiance est présente, les barrières tombent.

 

Compte rendu de lecture

Plan B pour la planète : le New Deal vert [sommaire]

Le dernier livre de Naomi Klein

par Elisa Graf,

Le monde est en feu. D’énormes incendies ravagent des régions entières de l’Australie. La saison des feux de forêt n’a pas encore atteint son apogée que 10 millions d’hectares ont déjà brûlé, et que 100 incendies sont toujours actifs. Lorsque de telles informations nous parviennent, décrivant des catastrophes d’ampleur apocalyptique, il est facile de perdre tout espoir. Mais le nouveau livre de Naomi Klein, Plan B pour la planète : le New Deal vert, nous exhorte à garder l’espoir ; non, nous ne sommes pas condamnés à un destin funeste.

Photo : MoizsyedCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons 
Naomi Klein

Le livre est une collection d’essais écrits au cours d’une dizaine d’années au fil de l’évolution du monde. Il retrace les propres efforts de N. Klein pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, et rejette la théorie bien connue selon laquelle les politiciens seraient piégés par les cycles électoraux à court terme, ou l’idée que le problème du changement climatique nous semble trop éloigné de notre quotidien ou trop coûteux à résoudre. Au contraire, elle parvient à trouver des réponses en reliant « des crises apparemment disparates (économique, sociale, écologique et démocratique) dans une histoire commune de changement de civilisation. »

Plan B pour la planète est un cri de ralliement pour un New Deal vert, un appel au courage de transformer ce monde de toute urgence pour résoudre ces crises, et il donne une vision de la façon dont nous pourrions vivre tout en respectant les limites de ce que la planète est capable de supporter.

A l’été 2018, la lycéenne suédoise Greta Thunberg a lancé les manifestations de Stockholm, déclenchant un mouvement mondial qui a vu rapidement un nombre sans précédent de jeunes descendre dans la rue, pour nous exhorter à agir au plus vite face au changement climatique. N. Klein nous rappelle que ces jeunes militants n’ont pas découvert cette crise dans des livres ou la presse ; beaucoup d’entre eux sont les témoins directs des sécheresses, ouragans, inondations, ils respirent l’air pollué des usines et la fumée noire des incendies de forêt. Elle écrit : « Où qu’ils vivent dans le monde, ces jeunes ont en commun d’être la première génération pour laquelle les perturbations climatiques à l’échelle planétaire ne sont pas une menace future, mais une réalité vécue. Et ce, pas seulement en quelques endroits malchanceux de la planète, mais sur tous les continents, et selon des scénarios qui évoluent beaucoup plus rapidement que ce que la plupart des modèles scientifiques avaient prévu. »

D’une certaine façon, la mobilisation croissante des jeunes a mis la crise au premier plan ; ils nous supplient de nous réveiller et de voir que notre maison est bel et bien en feu ! [Allusion au titre original du livre – On fire. NDLR] N. Klein voit un gros potentiel dans le mouvement des jeunes pour le climat : « Contrairement à tant d’adultes occupant des postes d’autorité, les jeunes n’ont pas encore été formatés pour masquer les enjeux incalculables de notre époque derrière un langage bureaucratique et technique. Ils savent qu’ils se battent pour leur droit fondamental à vivre dignement des vies dans lesquelles ils ne se contentent pas de « fuir les catastrophes », pour reprendre les mots d’Alexandria Villaseñor, une militante californienne de quatorze ans.

N. Klein nous rappelle qu’en même temps, un autre élément est en train de changer la donne : une nouvelle génération d’acteurs politiques américains arrive sur le devant de la scène, dont certains ont à peine dix ans de plus que les jeunes grévistes du climat. Parmi eux, Alexandria Ocasio-Cortez, élue en 2018 à l’âge de 29 ans, le plus jeune membre du congrès. Le New Deal vert fait partie de son programme de campagne, avec un ensemble de propositions de lois pour lutter contre le changement climatique et les inégalités économiques. Il faut souligner que A. Ocasio-Cortez fait partie d’un groupe de jeunes membres féminins du Congrès, élues la même année – toutes des femmes de couleur de moins de 50 ans : Ilhan Omar, Ayanna Pressley, Rashida Tlaib. Surnommées « l’escouade », elles représentent la diversité démographique d’une génération politique plus jeune qui défend des politiques progressistes comme le New Deal vert.

Photo : Département américain de l’Agriculture , CC BY 2.0, via Wikimedia Commons
D’énormes incendies ravagent des régions entières de l’Australie. La saison des feux de forêt n’a pas encore atteint son apogée que 10 millions d’hectares ont déjà brûlé, et que 100 incendies sont toujours actifs.

Après n’avoir été qu’une simple proposition de programme politique, le New Deal vert a maintenant pris la forme d’une résolution officielle – un ensemble de propositions de loi présenté par Ocasio-Cortez et le sénateur Ed Markey. Pour N. Klein, ça n’est encore qu’une esquisse des éléments nécessaires de la transformation, qui nous demandera de faire un pas de géant pour décarboniser et tenter d’atteindre des émissions nettes nulles aux Etats-Unis en seulement une décennie, en ligne avec l’objectif que l’ensemble des pays du monde y parviennent au milieu du siècle. Cette résolution va demander d’énormes investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les transports propres, et stipule que les travailleurs qui passent des industries fortement émettrices de carbone aux industries vertes devraient voir leurs niveaux de salaire et leurs avantages sociaux protégés. Elle garantit aussi un emploi à tous ceux qui veulent travailler. Elle stipule également que les populations qui ont été impactées par les industries toxiques, dont beaucoup sont autochtones ou des communautés de couleur, devront être les premières bénéficiaires de cette transition, et parties intégrantes dans l’élaboration du nouveau système global. Le plan comprend également des soins de santé universels, des services de garde d’enfants et la gratuité de l’enseignement supérieur.

Par nécessité, dit N. Klein, l’ampleur du New Deal vert doit être à l’échelle de la crise elle-même. L’émergence d’un plan aussi complet signifie que nous avons enfin une feuille de route pour prendre des décisions politiques fortes, les graver dans la loi, et atteindre les objectifs du Giec. Le meilleur scénario, dit-elle, serait qu’un ardent défenseur de ce plan soit élu à la Maison Blanche en 2020. On peut penser à des démocrates comme Bernie Sanders et Elizabeth Warren, qui ont un excellent bilan quant au respect de leurs promesses, et soutiennent des politiques progressistes sur l’environnement et l’économie. Cette même feuille de route a déjà été utilisée pour rédiger des propositions similaires dans d’autres pays, notamment au Canada, au Royaume-Uni, en Australie et en Europe.

N. Klein insiste sur le fait qu’« on ne pourra se contenter d’ajustements mineurs qui ne causeraient que des perturbations minimales au système ; le New Deal vert doit consister, comme pour un ordinateur, en une mise à niveau majeure du système d’exploitation, un plan global pour retrousser nos manches et faire le boulot. » Les marchés ont un rôle important à jouer, explique-t-elle, mais ils ne sont pas tout ; les protagonistes de cette histoire, ce sont les gens « Les ouvriers qui construiront les nouvelles infrastructures, les résidents qui respireront un air pur et vivront dans de nouveaux logements écologiques abordables et bénéficieront de transports en commun à bas prix (ou gratuits). » Et rien de tout cela, dit N. Klein, n’implique le démantèlement du capitalisme – tout doit contribuer à la réduction des émissions, y compris les marchés. Mais nous ne pourrons pas atteindre les objectifs du Giec sans un changement systémique profond.

Le New Deal vert, explique N. Klein, a ses racines dans le mouvement mondial pour la justice climatique. Comme tout le reste de notre société, la crise climatique est discriminatoire et injuste : près de 50 % des émissions mondiales sont produites par les 10 % les plus riches de la population mondiale ; 70 % sont produites par les 20 % les plus riches. C’est ce qu’elle appelle la « barbarie climatique » : les personnes qui ne sont en rien responsables de la crise sont les premières à en subir les conséquences. Les impacts des émissions de carbone forcent un nombre croissant de personnes à émigrer, en raison de mauvaises récoltes, de la pénurie d’eau et de l’insécurité alimentaire. N. Klein mentionne une étude de 2018 de la Banque mondiale qui estime que d’ici 2050, 140 millions de personnes seront déplacées pour des raisons liées au changement climatique en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Amérique latine. Dans un monde juste, note N. Klein, guidée par les principes des droits de l’homme, les victimes d’une crise créée par d’autres devraient obtenir justice, en devenant les bénéficiaires d’une redistribution équitable des richesses, et recevoir des indemnités pour les dommages qu’elles ont subis.

Plan B pour la planète nous rappelle également «… que l’ère des combustibles fossiles a commencé sous le règne d’une kleptocratie violente ; le vol de peuples contraints d’émigrer, et le vol de leurs terres, conséquence d’un credo en une nouvelle ère d’expansion apparemment sans limites. » La voie du renouveau, selon N. Klein passe par un « nécessaire état des lieux, suivi de la réparation des erreurs du passé ; il nous faut rétablir des relations justes avec les peuples qui ont payé le prix fort de la révolution industrielle ». Elle dit que c’est notre incapacité à affronter ces vérités difficiles qui rend impossible toute notion de « nous ». Et ce n’est que lorsque nous parviendrons à le faire que nos sociétés se libéreront pour trouver notre but collectif. Et cela, affirme N. Klein, est peut-être la plus grande promesse du New Deal vert.

Au lieu de cela, à ce moment si critique et face à un avenir incertain, nous élisons des politiciens de droite qui attisent la haine et construisent des murs contre les plus vulnérables. Voilà ce qui préoccupe le plus Naomi Klein aujourd’hui ; confrontés à des conditions météorologiques extrêmes et sous l’emprise de ces idéologies, les gens s’en prennent les uns aux autres. On le voit aussi dans les effets de l’austérité imposée par les gouvernants et les coupes budgétaires sur les services sociaux, les soins de santé, les services de santé mentale, l’éducation, alors que tout cela est de la plus haute importance pour une société plus résiliente. Au lieu de cela, nous devenons plus indifférents et moins compatissants. C’est la mentalité anti-immigrés « laissez-les se noyer » que l’on peut voir aux frontières de certains pays du pourtour méditerranéen et dans la prolifération des centres de détention à but lucratif sur la frontière mexicaine des États-Unis, où des dizaines de milliers d’immigrants sont emprisonnés.

C’est pourquoi il est essentiel que nous nous mobilisions maintenant pour faire en sorte qu’un New Deal vert puisse devenir une réalité. Heureusement, nous ne partons pas de zéro : «… la vérité est que des dizaines de milliers de personnes et un grand nombre d’organisations se préparent déjà à un New Deal vert depuis des décennies… Elles construisent tranquillement de nouveaux modèles sur le plan local et testent des politiques novatrices pour mettre la justice au centre de notre réponse climatique dans tous les secteurs la protection les forêts, la production d’énergies renouvelables, les transports en commun, et bien plus encore. »

La bonne nouvelle, dit N. Klein, est que le New Deal vert n’est pas aussi irréaliste que le prétendent ses détracteurs. Dans l’épilogue de Plan B pour la planète, elle donne quelques raisons de penser qu’il a de bonnes chances de se produire. Tout d’abord, son financement même créera une économie plus juste – par l’instauration d’un taux d’imposition universel des sociétés, par les investissements publics soutenus par les banques centrales et par la réduction des subventions aux combustibles fossiles (775 milliards de dollars par an dans le monde), qui permettra de subventionner les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Elle note qu’une réduction de 25 % des dépenses militaires des dix premiers pays consommateurs d’armements libérerait 325 milliards de dollars par an, une somme colossale qui mettrait le New Deal vert à l’abri de toute récession et créerait « un stimulus à grande échelle qui permettrait de créer des millions d’emplois ».

N. Klein précise que « le plus grand obstacle au changement que le New Deal vert envisage n’est pas que les gens ne parviennent pas à comprendre ce qui est proposé ; c’est que beaucoup sont convaincus que l’humanité ne sera pas capable de mettre en place un tel plan à cette échelle et à cette vitesse et que la dystopie est une fatalité. » Pour elle, ce formidable défi du New Deal vert ne pourra être relevé que dans le cadre d’un mouvement mondial massif et organisé.

Greta Thunberg résume ceci en disant : « Quand vous avez tout regardé, vous vous rendez compte que nous avons besoin d’une nouvelle politique, d’une nouvelle économie. Mais ce n’est pas assez. Nous avons surtout besoin d’une toute nouvelle façon de penser… Nous devons cesser de nous concurrencer, pour commencer à coopérer et à partager les ressources de la planète de manière équitable. »

Klein, Naomi, 2019, Plan B pour la planète : le New Deal vert, Actes Sud éditions, France. ISBN-13: 978-2330127374

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Croyance, foi et intuition [sommaire]

Sans la foi, rien de durable ne peut être accompli, et le manque de foi a conduit à l’échec bien des disciples prometteurs. Ce n’est pas sans raison qu’à travers les âges les enseignements ont souligné l’importance de la foi, la plaçant au cœur même du service. La foi, bien sûr, ne signifie pas acceptation et croyance aveugles. Au contraire, la véritable foi ne se manifeste que lorsque l’intuition, la voix de l’âme, apporte une certitude intérieure, et que, sans démenti possible, le cœur vous dit : « Ceci est vrai. » Lorsque vient ce moment, serrez cette vérité nouvelle contre vous et ne cherchez plus. [L’appel au service (Maître –)]

J’ai besoin de vous tous pour participer à la reconstruction de ce monde, pour rendre à l’homme sa foi et sa joie, pour libérer les ressources vitales indispensables à ceux qui sont dans le besoin et, ainsi, rétablir l’équilibre sur cette Terre. Ma tâche consiste à vous montrer la méthode à suivre ; la vôtre est d’agir et de mettre en œuvre mon plan. Je sais que je peux vous faire confiance et faire appel à vous. Mon amour vous étreint tous. [Message n° 76 (Maitreya)]

Photo : Chris Morrow , CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons
« J’ai besoin de vous tous pour participer à la reconstructionde ce monde, pour rendre à l’homme sa foi et sa joie, pour libérer les ressources vitales indispensables à ceux qui sont dans le besoin et, ainsi, rétablir l’équilibre sur cette Terre. » Message de Maitreya, n° 76.

La croyance est une fonction du mental. C’est une chose qui, au niveau mental, vous apparaît comme vraie, valable, magnétique, attractive – un corpus d’idées qui, ensemble, constituent une idéologie à laquelle vous pouvez croire. Elle semble répondre aux problèmes de la vie, apporter des réponses aux différentes questions qui se posent au sujet du sens, du but de la vie, etc.
L’espoir est la prise de conscience qu’il existe un lien subjectif entre toutes choses ; entre votre vie, vos activités quotidiennes, et le plan cosmique. La conscience claire de qui vous êtes, la certitude que vous êtes le Soi, voilà ce qui vous donne espoir et confiance. Foi et espoir résultent de la même prise de conscience intérieure et intuitive de la personne que vous êtes, du fait que vous êtes ici dans un but précis, et qe rien au monde ne pourra vous enlever cela. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

L’avenir réserve à l’homme une immense expansion de conscience par le développement de l’intuition : il s’éveillera à des états qui jusqu’à présent lui étaient totalement inconnus mais qui n’attendent que d’être perçus par son esprit éveillé. Toute expansion de conscience est précédée d’une période de tension, et l’époque de conflits et de difficultés que traverse actuellement l’humanité sera suivie d’une époque de tranquillité et d’équilibre, ce qui préparera le terrain pour l’épanouissement progressif de l’intuition. L’homme connaîtra alors de façon directe, et sans aucun doute possible, sa véritable nature en tant qu’âme créée à l’image de Dieu. [Raison et intuition (Maître –)]

Mes amis, vous aussi pouvez manifester le partage dans votre vie : par tous les moyens, ce principe divin doit gouverner. Apprenez le partage à vos enfants, aux petits, et permettez-leur de cultiver le bien. Ma tâche consiste à éclairer tous les hommes : à changer l’ignorance en vraie connaissance et en foi, à enseigner aux hommes que, derrière tout ce qu’ils voient, se tient l’Unique Réalité et, ainsi, à les amener à Dieu. [Message n° 127 (Maitreya)]

Croire en Dieu ou croire que Dieu n’existe pas, c’est fondamentalement la même chose. Ces deux croyances sont des mirages. Le fait de croire est un mirage. Ce qui est important, c’est qu’en tant qu’êtres divins, nous fassions la démonstration de cette divinité à chaque respiration, à chacun de nos actes. Et si nous le faisons, il n’y aura plus de problèmes dans le monde. Et plus de croyances non plus. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Pour beaucoup, la présence même du Christ constituera un problème – leurs croyances ancestrales en seront profondément ébranlées. Ils ne pourront éviter une période d’intense questionnement dans leurs efforts pour comprendre cette nouvelle révélation ; les vieux credo ont la vie dure, et ne disparaissent qu’au prix d’amères souffrances. Pourtant, des millions d’hommes répondront d’un cœur léger, heureux d’accepter l’Instructeur en leur sein. Avec le temps, il en restera peu pour s’opposer à la reconnaissance générale que le Christ, en la personne de Maitreya, foule à nouveau le sol de la Terre. [Servir d’une manière nouvelle (Maître –)]

A l’orée du nouvel âge, la nécessité d’explorer le monde subjectif comme le monde extérieur et de comprendre la nature du lien qui unit ces deux aspects de la création prend une nouvelle acuité. Nombreux sont les scientifiques du monde entier qui orientent leurs recherches dans cette direction, ressentant le besoin d’étayer de preuves leur conviction intuitive que tout est interconnecté. On accepte de plus en plus facilement l’idée de l’âme en tant que « soi » suprapersonnel, ce qui ouvre la voie à une vision nouvelle plus inclusive de la réalité. [L’expansion de la conscience (Maître –)]

Mes chers amis, regardez autour de vous les événements du monde et demandez-vous : « N’est-ce pas étrange ? D’où nous vient cette nouvelle lumière ? » Si vous êtes fidèles à votre lumière intérieure, vous verrez que ma présence suscite ce changement. Ainsi reconnaîtrez-vous que je suis ici. [Message n° 87 (Maitreya)]

La vie spirituelle n’a rien à voir avec les croyances et la dévotion. C’est le sentiment que l’on a d’être à tout instant relié au divin, de ne jamais être séparé de l’expression du divin, pas plus chez soi-même que chez les autres. Enseignez cela par l’exemple à vos enfants, et vous les verrez grandir et devenir devant vos yeux des exemples de cette divinité. [Le Rassemblement des Forces de lumière (B. Creme)]

La foi et les croyances d’une personne en une religion ou une philosophie sont comme des barreaux sur l’échelle de l’évolution. Lorsqu’une personne évolue, ses croyances changent. La relation entre le Soi et Dieu ne varie jamais. C’est là que réside l’Etre suprême. Le Soi fait l’expérience de cet Etre suprême, qui est éternel, dans son cœur. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Le monde commence à s’éveiller à la vérité de l’existence : l’homme est divin, et il exprime extérieurement sa vraie nature, qui est celle de l’âme. A travers toutes les vicissitudes, son âme l’a protégé et lui a montré la voie. Jamais l’âme n’a été absente de la vie, avec ses peines et ses joies, ses plus hautes réalisations et ses efforts les plus rebutants. Homme et âme sont un. Telle est la vérité qui n’attend que d’être découverte. L’âme n’attend que de voir poindre cette révélation. L’homme est à la fin de son apprentissage de la vie. L’âme, désormais, le guide sur un sentier plus élevé et plus clair. [Le chaînon manquant (Maître –)]

Au cœur du chaos et des tensions, n’ayez aucune crainte. La peur n’a pas sa place dans la situation actuelle. Considérez-la plutôt comme un défi à votre foi. [La victoire est assurée (Maître –)]

Les gens ont peur de devenir fanatiques. Le véritable danger n’est pas le fanatisme, mais l’inertie. Il est très difficile pour des groupes qui n’ont pas eu l’expérience directe de Maitreya de maintenir année après année un niveau élevé d’engagement dans le travail en vue de sa réapparition. Il est vrai que la méditation de transmission et la méditation personnelle aident à maintenir un haut niveau d’engagement. Mais il faut vraiment avoir la foi. Si vous n’avez pas la foi, si vous vous contentez d’espérer ou de croire que Maitreya est parmi nous contre toute attente, alors vous travaillez à contrecœur. Vous devez le savoir […]
Si cette histoire a un sens pour vous, si elle sonne vraie, même si vous n’en avez pas une certitude absolue, et que vous la prenez comme hypothèse de travail, les événements eux-mêmes et vore expérience vous démontreront qu’elle est vraie. Vous sentirez alors l’énergie de Maitreya s’écouler en vous, et votre conviction sera faite. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Mon intention est de me montrer plus ouvertement, si rapidement, maintenant, qu’il reste vraiment peu de temps pour informer vos frères de ma présence. Allez, mes amis : faites connaître votre conviction concernant mon retour parmi vous et allumez dans tous les cœurs la Lumière de la Vérité. [Message n° 63 (Maitreya)]

Beaucoup de gens n’aiment pas l’idée même de foi, parce qu’ils pensent que foi et croyance sont synonymes. La foi n’a rien à voir avec la croyance. La foi est un état d’être. La foi survient lorsque vous êtes qui vous êtes. Quand vous vous manifestez sur ce plan en tant qu’âme et êtes en connexion permanente avec votre âme, vous avez la foi. Vous ne pouvez alors vous empêcher d’avoir la foi, parce que la foi est une qualité de l’âme. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Pourquoi attendre de me voir pour agir alors que, par vous-mêmes, en confiance, vous pouvez faire beaucoup ? Faites preuve de foi, mes amis, et agissez aujourd’hui comme les guerriers d’antan, n’attendant pas de confirmation, mais heureux d’être à l’avant-garde. Faites connaître à tous le fait de ma présence et venez joyeusement à mes côtés. Faites connaître le besoin de partage et de justice, et sonnez l’appel à la liberté. Faites savoir, mes amis et frères, que vous vous tenez aux côtés de votre Frère. [Message n° 109 (Maitreya)]

Connaissez-moi par la simplicité de mon expression. Connaissez-moi par l’amour de mon cœur, par mes actions salvatrices, par mon appel à tous les hommes à partager et à vivre en paix. Connaissez-moi ainsi, mes amis, et apportez-moi votre aide. Ce n’est pas uniquement de votre foi que j’ai besoin, mais de votre bon vouloir pour travailler à la concrétisation du Plan de Dieu. Ce Plan béni, je vous le révélerai et, ensemble dans l’amour, nous en verrons l’accomplissement. [Message n° 59 (Maitreya)]

Il ne fait aucun doute que nous entrons dans une nouvelle phase de la réapparition du Christ, une phase où beaucoup acquerront la conviction que d’ici peu il marchera, une fois de plus, parmi ses frères et sœurs. Dans le même temps, ceux dont l’intuition les incite à croire à son retour verront leur foi se renforcer, leur espérance s’accroître, leur aspiration s’intensifier. [La voix des peuples (Maître –)]

En servant, vous grandissez dans le service. Votre capacité à grandir croît elle aussi. A mesure que vous grandissez, le Plan vous est petit à petit révélé, par l’intuition comme dans les faits. Tant que vous ne travaillerez pas en pleine conscience en une relation étroite avec un Maître, il vous faudra faire preuve de foi et de confiance. Le Maître peut vous guider dans une certaine direction, non, comme vous pourriez le croire, par un enseignement, mais en vous proposant un champ de service de plus en plus important. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

L’apparition de Maitreya devant le monde marquera le début d’une ère nouvelle où l’humanité atteindra des sommets insoupçonnés des hommes actuellement en incarnation. Des enseignements nouveaux apporteront successivement de nouvelles connaissances, une nouvelle inspiration et une illumination nouvelle. L’espoir cèdera la place à la certitude, la peur à la foi et l’ignorance à la sagesse. [L’ère à venir (Maître –)]

Pour l’homme, vivre c’est aimer. La peur, cette usurpatrice, doit être écartée et vaincue. La confiance engendre l’amour et détruit la peur, révélant le dieu qui depuis toujours réside dans le cœur de chacun. La confiance et la foi sont une, elles reflètent la divinité intérieure. Ayez confiance en cette divinité, permettez-lui de rayonner sous forme d’amour, et c’en sera fini de la peur. [La nécessité d’aimer (Maître –)]

Vraiment, il reste peu de temps avant que vous ne me voyiez. Faites le meilleur usage du peu de temps qui reste pour faire part de ma présence à vos frères. Il n’est rien de plus utile que vous puissiez faire. L’espoir grandit, mes amis. L’espoir est parmi vous. Une lumière nouvelle se lève sur la Terre et bientôt, l’humanité connaîtra la joie. [Message n° 112 (Maitreya)]

Un don du Très-Haut
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme, mai 2015
Les hommes se tiennent au seuil d’une révélation qui balaiera bientôt toutes leurs discordes et leurs querelles. Ils percevront alors plus en profondeur le sens et le but de leur existence, et connaîtront les moyens par lesquels cette perception leur est transmise. Bientôt, très bientôt même, ils grandiront en conscience — presque d’un jour à l’autre.
Pour beaucoup, cette connaissance nouvelle suscitera un examen de conscience aussi inattendu qu’éprouvant ; mais elle leur sera aussi source d’inspiration et d’illumination, ouvrant la voie à une tout autre compréhension de la vie. Cela donnera une valeur nouvelle à ce que les hommes appellent le sens et le but de la vie. Leurs pensées et leurs actions seront empreintes à la fois de plus de gravité et d’une plus grande joie, qui peu à peu les pousseront à créer tous ensemble une nouvelle civilisation.
Tout cela n’est pas très éloigné. Le Grand Seigneur a hâte d’apparaître aux yeux de tous, et de gratifier le monde de sa présence et de ses conseils. Vous n’avez rien à craindre. Un monde nouveau se prépare, qui restaurera la foi des hommes tout autant que leur courage.

 

De nos correspondants

Ecologie et spiritualité [sommaire]

par Dominique Abdelnour,

La spiritualité est souvent associée aux choses de l’esprit détachées de la réalité matérielle, tandis que l’écologie est associée à l’étude scientifique des relations entre l’homme et la nature. Etymologiquement, spiritualité provient de « spiritus », « pneuma » (le Souffle divin créateur de l’univers) et écologie provient de « oïkos » (la maison ou l’environnement) et « logos » (la science).

Cet article tend à montrer que l’écologie est une discipline spirituelle et que la spiritualité implique une démarche écologique.

Le Maître Djwal Khul a écrit deux phrases relatives à la spiritualité par l’entremise d’Alice Bailey : « Toute activité qui fait aller l’être humain de l’avant, vers quelque forme de développement – physique, émotionnel, intuitif, social – si elle est plus avancée que son état présent, est essentiellement de nature spirituelle1»

« Est spirituel tout ce qui tend à la compréhension, à la bonté, à ce qui engendre la beauté et peut conduire l’homme à une expression plus complète de ses potentialités divines2. »

Cela suggère que la spiritualité se rapporte à tous les domaines de la vie, dont l’écologie, les sciences, la politique et l’économie.

Photo : Anna BenczurCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Capitules de tournesol
Les écailles des pommes de pin et de l’ananas, les capitules de marguerite et de tournesol s’organisent en double spirale en suivant une suite de Fibonacci.

Matière morte ou vivante ?

L’approche scientifique traditionnelle suggère qu’il y a 13 milliards d’années, une soupe originelle de protons, neutrons et photons se sont agglomérés en étoiles pour former des atomes d’hydrogène, d’oxygène, de carbone. Ensuite, certaines étoiles explosant en supernovae ont formé les atomes plus lourds tels le cuivre, zinc, or, plomb – tout cela par hasard. Ensuite par le jeu du hasard et la loi de la sélection naturelle, le vivant et l’intelligence seraient apparus. La pensée serait donc le produit du cerveau.

Cependant, des scientifiques de plus en plus nombreux remettent en cause ce modèle et évoquent la conscience comme source de la matière, se rapprochant ainsi de la doctrine des ésotéristes pour qui « la Vie Une crée, vitalise, anime l’univers ». Pour l’ésotériste, l’Esprit amène la conscience à la matière et un des buts du plan divin est l’évolution de la conscience et l’élévation des vibrations de la matière.

L’ésotériste russe H. Blavatsky a formulé ces principes de façon synthétique : « La Nature n’est pas un concours fortuit d’atomes » : « la Vie précède la Forme et survit au dernier atome. »

« Le « Souffle du Ciel » ou plutôt le souffle de Vie […] est dans chaque animal, dans chaque particule animée, dans chaque atome minéral : l’Esprit et la Matière ne faisant qu’Un […] l’Esprit, c’est la Matière sur le septième plan : la Matière, c’est l’Esprit au point le plus bas de son activité cyclique…3 ».

Il n’y aurait donc qu’une différence vibratoire entre l’Esprit et la matière.

La conception matérialiste d’une Terre en matière morte amène un sentiment de séparation et la surexploitation des ressources par des hommes qui se comportent en parasite en négligeant les conséquences de leurs actes.

Dévas, anges et leur rôle

Les ésotéristes modernes (Alice Bailey et Benjamin Creme) ont réaffirmé l’existence d’une évolution parallèle à l’évolution humaine, l’évolution des dévas. Ils sont en charge de l’aspect forme et travaillent par l’intermédiaire de la sensibilité. « Les dévas évoluent au travers du ressenti, de leur conscience sensorielle. Nous évoluons au travers du développement de notre mental. Nous sommes les Fils de l’esprit, les dévas sont les Filles du sentiment. Leur évolution progresse au travers d’une prise de conscience progressive de ce qui est, ici et maintenant, de ce qui existe dans la vie, dans la matière, en vibration, dans toute la création. C’est leur expérience : instant après instant, ils sentent la vie et la matière et grandissent en expérience de qui ils sont. Nous faisons la même chose au travers de notre appareil sensoriel, mais nous allons plus loin que cela. Jusqu’au niveau humain, les dévas ne pensent pas, ils ne mentalisent pas. La mentalisation ne fait pas partie de leur activité. Mais au fur et à mesure de leur évolution, ils deviennent extrêmement sensibles au moindre changement de vibration. Au fur et à mesure, ils évoluent vers une perception suprasensible de ce qui est à l’instant présent. » [BC, PI jan-fév. 1993]

L’existence d’une ligne parallèle d’évolution est reconnue par la plupart des traditions y compris le chamanisme. Nous pouvons citer l’expérience qui a eu lieu dans les Jardins de Findhorn, en Ecosse : comment le travail avec les intelligences subtiles de la nature (dévas) a permis de rendre fertile une terre stérile et l’a amenée à produire en abondance fleurs, légumes et fruits magnifiques. De nombreux jardiniers dialoguent aussi avec leurs plantes. On considère un effet positif comme allant de soi, c’est ce qu’on appelle avoir la main verte. Cela montre qu’un échange énergétique avec le monde végétal permet aux plantes de croître et de s’embellir. Benjamin Creme va plus loin en évoquant le rôle négatif des déséquilibres humains sur le travail des dévas, par exemple sur le climat terrestre.

« Quand nous faisons preuve de cupidité, d’égoïsme et d’esprit de compétition, en essayant de passer devant tout le monde, nous créons inévitablement un déséquilibre. En conséquence, les dévas qui gouvernent le climat, les océans, la pluie, etc., perdent aussi leur équilibre, et nous assistons à un dérèglement du climat sur la planète toute entière, comme c’est le cas actuellement. C’est dans une certaine mesure le résultat de notre propre déséquilibre4.»

L’intelligence dans la nature

De nombreux scientifiques montrent l’intelligence de la nature. On peut citer l’anthropologue Jeremy Narby auteur du livre Intelligence dans la Nature : « De minuscules êtres unicellulaires (les myxomycètes) savent résoudre des labyrinthes complexes : les abeilles dont le cerveau a la taille d’une tête d’épingle sont capables de comprendre des concepts abstraits : certaines plantes parasite comme les cuscutes se déplacent et évaluent le contenu nutritionnel de leurs hôtes avant de décider de s’y installer. Les plantes apprennent, mémorisent et décident bien qu’elles n’aient pas de cerveau. »

Stefano Mancuso, fondateur de la neurobiologie végétale, a montré que les plantes ont cinq sens : goût, odorat, toucher, vue, ouïe. Elles mémorisent des informations, décident, communiquent et développent une forme de vie sociale basée sur la coopération et l’échange.

La nature et les mathématiques

Des chercheurs ont remarqué que certaines plantes sont construites selon des formules mathématiques. De nombreux objets de la nature (chou romanesco, cristaux de neige, fougères, nervures des feuilles, branches des arbres, ruisseaux et rivières, etc.) se développent suivant des fractales (objets décrits par une formule mathématique, tel une courbe ou une surface, dont la structure est invariable quelle que soit l’échelle à laquelle on la regarde).

Les écailles des pommes de pin et de l’ananas, les capitules des marguerites et du tournesol s’organisent en double spirale en suivant une suite de Fibonacci. Chaque nombre est égal à la somme des deux précédents (1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, etc.) et le rapport entre deux nombres consécutifs converge vers le nombre d’or. Cette disposition assure le maximum d’exposition au soleil pour le feuillage. Le nombre d’or apparaît plus directement dans la géométrie des hélices ou des spirales (par exemple dans la coquille du Nautile).

Les scientifiques confirment ainsi les écrits de l’ésotériste anglaise A. Bailey évoquant l’aspect intelligence créatrice de l’univers : « Le troisième aspect agit par des formules mathématiques5. »

La technologie la plus efficace est dans la nature

Outre le haut niveau de chimie utilisé par les végétaux, dont nombre de molécules naturelles sont utilisées pour soigner et guérir, nous pouvons évoquer des exemples où les animaux mettent en œuvre des technologies plus performantes que les meilleures machines humaines sans polluer et à moindre coût.

Vantant le biomimétisme, Idriss Aberkane écrit : « La nature est une bibliothèque, lisez-la au lieu de la brûler ». Il cite de nombreux exemples : les écailles de la peau du requin forment le meilleur revêtement anti-turbulence au monde et les constructeurs d’avion s’en inspirent. Un des matériaux les plus résistants aux fissures est la nacre, constituée de milliers de feuillets empilés, soudés par des protéines. Elle est fabriquée avec du plancton et du soleil. Les filaments des moules adhèrent au rocher grâce à la meilleure colle mondiale, non polluante et qui fonctionne sous l’eau. La crevette-mante casse des coquilles très dures avec ses marteaux qui accélèrent comme une balle de revolver. La soie de l’araignée est plus solide que l’acier et que toute fibre synthétique.

La diatomée (phytoplancton) produit des structures à l’échelle du centième de micromètre. Une usine travaillant à a même échelle pour produire des semi-conducteurs coûte un milliard de dollars.

Ces nombreux exemples montrent que la nature utilise des technologies bien plus avancées et efficaces que la technologie humaine et cela sans polluer.

Compétition vs coopération

Il est souvent dit que le monde naturel pratique la loi de la jungle où les plus forts mangent les plus faibles. Pourtant à y regarder de plus près, la nature est friande de symbioses, où deux espèces s’entraident : les requins et les poissons pilote, les arbres qui abritent des bactéries captant l’azote atmosphérique pour le rendre assimilable aux racines de l’arbre, tandis que l’arbre procure sa sève issue de la photosynthèse aux bactéries.

Certains champignons prédigèrent le tanin des feuilles tombées permettant ainsi aux acariens de se nourrir des restes. Quatre-vingt-dix pour cent des plantes s’associent au mycélium pour extraire les éléments nutritifs du sol.

De même un merveilleux écosystème se développe entre les vers lombrics qui aèrent le sol et transportent les nutriments des feuilles décomposées vers le bas.

L’arbuste Barteria produit un suc qui nourrit les fourmis, en échange celles-ci le défendent des insectes mangeurs de feuilles. Nous observons l’organisation formidable des abeilles, fourmis, troupeaux avec des milliers d’individus qui s’entraident, sacrifiant parfois leur vie pour le groupe.

La nature a ainsi trouvé un équilibre dynamique largement basé sur la coopération. A part l’humanité, chaque espèce laisse toujours de l’espace aux autres pour exister, ce qui est un des fondements de la spiritualité.

Cet équilibre fait de coopération dynamique est ce qui est demandé aujourd’hui à l’homme.

Evolution, travail des dévas, intelligence, mathématiques, coopération, tout semble indiquer que la nature est un être vivant doué d’une conscience et ayant un dessein.

Le rôle de l’humain

Pour l’ésotériste, le rôle de l’humain est de spiritualiser la matière, c’est-à-dire d’élever la vibration de la matière et des millions de vies élémentales qui constituent ses corps. En échange de sa nourriture, l’humain transmet les énergies élevées aux règnes inférieurs, élevant leurs vibrations. L’homme est aussi le gardien de la maison Terre.

Aujourd’hui, l’humain se comporte plutôt comme un parasite exploitant les autres règnes et mettant en péril le travail accompli pendant des millions d’années pour perfectionner ces règnes. Cependant, une voix puissante s’élève de l’humanité pour mettre en place des relations plus justes avec la nature, et nous commençons à prendre conscience de notre responsabilité envers les autres règnes.

On peut citer B. Creme : « Dans le monde entier, l’environnement deviendra la priorité numéro un. Il y a seulement quelques années, aucun homme politique ne prenait l’écologie au sérieux. Maintenant, tout le monde se sent concerné. Cette préoccupation grandissante pour notre environnement est le résultat d’un accroissement de la conscience du Soi. Un lien existe, affirme Maitreya, entre l’espace intérieur et l’environnement extérieur. A partir du moment où l’on devient conscient de soi-même, l’espace qui se trouve au sein de notre mental, de notre esprit et de notre corps peut alors être maîtrisé. Cette prise de conscience nous conduit alors à nous préoccuper de l’environnement extérieur6. »

Unité dans l’univers

Le principe de Vie Une animant la Terre et ses habitants amène la notion d’Unicité fondamentale, de fraternité entre humains, et de respect de la nature. Cette notion s’exprime de plus en plus dans cette ère de synthèse du Verseau par la notion de village planétaire.

Benjamin Creme a écrit : « Nous avons l’illusion d’être séparés, mais dans le cosmos il n’existe pas de séparation. Chaque particule atomique est reliée à toutes les autres, partout dans le cosmos, si bien qu’il n’est rien de ce que nous faisons qui n’ait un effet en bien ou en mal quelque part dans le monde et dans notre propre vie7

Nous avons compris que les déchets plastiques que nous produisons finissent dans notre assiette, que les polluants des usines finissent dans nos poumons et notre sang. De plus en plus de personnes ont compris que le CO2 ou le méthane que nos industries ou notre consommation de viande produisent, fait fondre les banquises, reculer les glaciers et que si nous n’agissons pas assez vite, cela amènera des centaines de millions de réfugiés climatiques qui auront un impact sur la stabilité de nos pays.

Des personnes telles que l’activiste écologiste Vandana Shiva ont largement propagé l’idée de la connexion entre la justice et l’écologie : « La Nature nous a fait cadeau d’une riche diversité biologique. Nous ne permettrons pas qu’elle devienne le monopole d’une poignée d’entreprises. Nous la garderons comme le fondement de notre richesse et notre subsistance. »

Les humains prennent conscience que la maison Terre est notre seule maison, qu’elle est en danger et qu’il est temps d’agir pour la sauvegarder. Ils expriment leur spiritualité en demandant des relations plus justes entre les humains et les autres règnes.

Benjamin Creme a confirmé une théorie des neuroscientifiques à propos de l’interface entre l’esprit et le cerveau. La transformation « magique » de l’esprit dans la matière s’opère dans le diencéphale. Au plus profond du cerveau, l’Immatériel rencontre le matériel.

1. A. Bailey, Education dans le nouvel âge, page anglaise 22.
2. A. Bailey, Extériorisation de la hiérarchie page anglaise 187
3. H. Blavatsky, La Doctrine secrète4. B. Creme, Le Grand retour
4. A. Bailey, Traité sur le feu cosmique, page anglaise 771
5. B. Creme, La Mission de Maitreya, tome II
6. B. Creme, La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse
7. B. Creme, La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse

Dialogue avec l’Ange [sommaire]

par Chantal Piganeau,

Dialogue avec l’Ange1 est le témoignage d’une rencontre extraordinaire vécue par quatre amis Hongrois, pendant la Seconde Guerre mondiale, avec des êtres de lumière qu’ils ont appelés « Anges ».

C’est aussi l’histoire d’Hanna Dallos, qui a transmis à ses amis les pensées, l’inspiration et les enseignements que les « Anges » lui ont donnés, à l’époque dangereuse et terrible des années 1940, en Europe.

Chaque semaine, pendant dix-huit mois, ces « Anges » se sont exprimés à travers Hanna. Ils ont répondu aux questions et délivré un enseignement, initiant chez ceux qui l’ont reçu et mis en pratique, un processus intense de transformation.

Benjamin Creme a indiqué que les « Anges » sont en fait les Maîtres Jésus, Morya et Koot Hoomi, « déguisés » en anges.

Hanna Dallos et Joseph Kreutzer forment un couple uni, ils exercent ensemble le métier de décorateurs, graphistes et concepteurs de meubles au sein d’un atelier indépendant à Budapest. Juifs non pratiquants, ils s’intéressent à la philosophie et à la spiritualité.

Gitta Mallasz, une amie de jeunesse d’Hanna, travaille avec eux depuis plusieurs années. Hanna est le cœur et l’âme de cet atelier. C’est une femme chaleureuse, facétieuse, à l’intelligence vive, à la fois intuitive et douée d’un grand sens pratique. Elle est aussi la plus consciente d’elle-même. Depuis longtemps, elle est animée par une grande exigence intérieure. Quand elle enseigne le dessin, ses élèves se sentent touchés au plus profond par ses observations. Hanna cherche à éveiller en eux, l’individu créateur, libéré de la peur.

Les trois amis sont perturbés par la marée du mensonge menant à la guerre, ils décident donc de s’installer à l’écart dans un petit village, pour se tourner vers l’essentiel. Animés par une quête de sens, en dehors de toute pratique religieuse, ils s’efforcent d’approcher la vérité. Lili Strausz est enseignante sportive, juive elle aussi. Amie de Gitta, elle rejoint chaque week-end le petit groupe dont elle partage la quête. Chacun tente de trouver une réponse profonde aux problèmes qui les préoccupent.

Des mots de feu

Un jour, Gitta montre à Hanna ce qu’elle a écrit. De toute évidence, le texte produit par Gitta est un condensé de platitudes, très en dessous de ses capacités réelles.

Hanna se sent soudain animée par une divine colère, elle a juste le temps de dire à son amie : « Attention, ce n’est plus moi qui parle. ». Elle transmet alors des paroles de feu. Ainsi débutent les dialogues.

Chaque semaine, le vendredi à 15 h, de juin 1943 à novembre 1944, ceux qu’elles appellent les « Anges » s’expriment à travers Hanna. Lili se joint à ses amies. Gitta et Lili notent scrupuleusement par écrit les échanges. Joseph, qui au départ, préférait se tenir à distance de l’expérience, décide de s’y intégrer par la suite.

Une conscience élevée

Pendant les entretiens, la conscience d’Hanna est très élevée et élargie. Elle voit ce qui se passe dans la pièce avec une précision et une intensité nouvelle, elle est parfaitement consciente de la présence de son « visiteur », dont elle capte la pensée et dont elle éprouve les perceptions.

Ces dialogues nécessitent la pleine participation d’Hanna, sollicitant une concentration intense, pour recevoir le message et trouver les mots les mieux à même de le traduire. Au début, il arrive qu’elle soit épuisée à la fin d’un entretien ou qu’elle ne trouve pas les mots justes. Elle explique alors après à ses amies ce qu’elle a éprouvé et compris.

Elle sent aussi à quel point l’Ange « s’alourdit » pour descendre au niveau où la rencontre est rendue possible. « Pour toi, il est difficile de t’élever, pour moi, il est difficile de descendre. »

Au fil des entretiens, la sensibilité d’Hanna s’affine et s’intensifie. Réceptive à la vibration élevée des Anges, elle éprouve aussi avec acuité la souffrance de l’humanité prise dans la tourmente.

Progressivement, l’enseignement gagne en intensité, le langage devient de plus en plus rythmé. Hanna transmet alors directement les mots qu’elle entend distinctement intérieurement. Le langage utilisé est un hongrois très pur, avec des mots simples. Les phrases sont concises et les vers ont une musicalité exceptionnelle. Gitta affirme que la lecture à voix haute de ces textes touche les cellules, éveillant l’âme. Elle veillera par la suite, à ce que les différentes traductions puissent servir au mieux la force rythmique de la version hongroise.

Pour faire comprendre des notions subtiles, les Anges utilisent des images symboliques simples, en lien avec la nature : le vin et l’ivresse, le pain et le don de soi, l’enfant et le jeu…

Invitation à une attention soutenue

Il ne s’agit pas d’un corpus théorique d’enseignement, car les messages viennent en réponses aux questions posées par Gitta et Lili. Chacun des compagnons reçoit une réponse à ses questions. Leur contenu est en relation directe avec la façon dont les quatre amis intègrent et mettent en pratique au quotidien l’impulsion qu’ils reçoivent.

Cet enseignement est universel, il s’adresse à l’être humain, qui aspire à devenir l’acteur inspiré de sa vie. Pas de dogmes, de croyance, ni de rites, mais une invitation à vivre l’expérience du quotidien avec l’intensité permise par une attention soutenue. S’intéresser de près à tous les aspects de sa vie et les placer sous la lampe de la conscience.

« Chacune de tes cellules doit s’éveiller. Chaque pas vers LUI est un éveil. Chaque existence, pas seulement la vôtre, n’est que rêve. Un rêve subtil… de plus en plus subtil… mais un rêve.

Un seul éveil : LUI ». Et le Maître continue : « Je vous annonce qu’il y aura Délivrance, lorsque l’Unique Lumière aura percé les ténèbres les plus profondes. Nous tous y travaillons. Avec joie et gratitude. Gratitude ! De rêveurs, vous deviendrez éveilleurs. Vous devez arriver à ce point que quiconque vous regarde s’éveille. »

Un peu plus tard, après que Gitta ait posé une question à l’Ange/Maître, la réponse est sévère : « Raye ce mot « Pourquoi » et accomplis ta tâche. Toujours sans « Pourquoi » ! »

L’homme est le grand transformateur

L’homme occupe une place unique dans la création, car il a pour vocation d’être le pont entre les mondes spirituels créateurs, et les mondes créés, que sont les différents règnes de la nature.

Tout est sacré. Tout est tissé de matière et de lumière. Les deux sont à unir. « Si vous pouviez saisir l’attirance d’amour du poids [votre propre matière] vers la lumière, si vous pouviez pressentir l’attirance d’amour de la lumière vers le poids, alors vous goûteriez l’ivresse. »

Spiritualiser la matière constitue le but de la vie en incarnation. Dans le développement spirituel, le petit moi enseigne autant que le SOI. Ils sont partenaires à parts égales. Densité de matière et lumière participent à la transformation. « Celui qui sur la terre est sans poids, est sans voie. »

Poser les actes concrets qui incarnent l’aspiration à s’élever, fait grandir spirituellement.

« Si vous agissez sans LUI, votre main ne fait que brouiller la matière. » « Il n’y a pas de foi sans acte. Il n’y a pas d’acte sans foi. Où sont donc vos actes ? », demande l’Ange.

Il ne s’agit pas de devoir, ni de vouloir forcé. « Le vouloir est un mur et non une marche. » C’est au contraire un choix libre, créateur, orienté vers « Le Nouveau ».

Par ses actes conscients, l’homme accueille les forces qui le traversent et les élève, les orientant vers leur juste place, là où elles se transforment et servent la Vie. La force devient destructrice quand elle n’est pas utilisée pour servir. « Car il n’y a pas de mal, il n’y a que la tâche qui n’est pas reconnue. »

Tout acte de foi est avant tout un don, offrande du meilleur de soi-même. Le don est la condition nécessaire de la progression spirituelle : « Donner n’est pas fruit mais croissance. »

Lorsque les Anges nomment un des élèves, ils le désignent, non par son prénom usuel mais par la caractéristique de sa tâche spécifique, soulignant ainsi le caractère sacré du don de soi : Hanna est « celle qui parle », Lili est « celle qui aide », Gitta est « celle qui rayonne » et Jospeh « celui qui bâtit. »

Chaque être humain a une tâche créative unique à accomplir, qui donne sens à son existence en incarnation. « Ce n’est pas la mort qui est mauvaise, mais la tâche non accomplie. » Pour cela, il est important de marcher sur son propre chemin, ne pas s’égarer dans l’imitation des autres. Et solliciter l’aide spirituelle, avec sincérité et engagement.

« C’est au sommet de tes questions que tu trouveras la réponse. Je suis là. Je ne peux te parler que de là. »

C’est en accomplissant pleinement sa tâche individuelle que l’on s’inscrit dans l’universel, devenant une source d’inspiration. « Chacun de vos pas à travers le vide devient une île fleurie où les autres peuvent poser le pied. »

La pédagogie de l’Ange invite l’homme à se tenir debout, sans dépendance. Lorsque Gitta exprime le regret de ne pas être toujours en contact avec son Maître, il lui est répondu : « Alors tu ne serais qu’une marionnette ! »

L’Ange veille à ne pas fournir de réponse exhaustive pour laisser place à l’initiative individuelle : « Je te réponds toujours à moitié. J’omets l’autre moitié. Le sens-tu ? »

Chacun des amis évolue sur un des 7 rayons d’énergie qui lui confère des qualités spécifiques. Lili incarne l’amour, sur le rayon 2, elle est guidée par « Celui qui aide ». Gitta, qui incarne la félicité, sur le rayon 6, est guidée par un Maître décrit comme « Celui qui rayonne ». Joseph, qui incarne la paix et le silence pouvant être l’expression du rayon 5, est guidé par « Celui qui bâtit ». Hanna « qui parle » exprime les qualités du 4e rayon, elle est guidée par « Celui qui mesure2 ».

Gitta décrit le Maître d’Hanna comme une présence à la puissance contenue, à la sévérité mesurée, presque effrayante. Elle le nomme « l’Ange de la divine Justice ». Il exhorte les élèves à se donner complètement, à la mesure exacte de leur possibilité.

Non seulement les quatre se soutiennent et se complètent dans leur mission commune, mais ils accèdent par leur unité, aux sept forces spirituelles qui animent toute la création. « Les sept forces sont à vous. Prenez-les. Mangez-les, mais agissez ! »

Les quatre amis potentialisent leur tâche, non parce qu’ils sont ensemble, mais parce qu’ils sont unis. Lorsque le Maître de Gitta hésite à lui donner une réponse importante, ne sachant si elle serait prête à l’assumer, Hanna s’engage pour son amie, se portant garante pour elle. Gitta reçoit alors sa réponse.

Refuge à Budapest et plan de sauvetage

Après l’invasion nazie, le petit groupe trouve refuge dans la maison des parents d’Hanna, à Budapest, où les déportations n’ont pas encore commencé. Alors que la plupart des juifs cherchent à se procurer de faux papiers, les Anges exhortent les amis à ne pas fuir.

L’enseignement ne constitue plus un dialogue personnel entre Maître et élève, il transmet un message pressant, à la portée universelle. Le langage devient de plus en plus poétique et rythmé.

Joseph reçoit un ordre officiel de déportation. Après le départ de son mari, Hanna est inconsolable. Gitta, dont la vitalité est débordante, veille étroitement sur elle, lui insufflant l’énergie nécessaire à la traversée de cette épreuve.

Par la suite, les trois femmes participent à un plan de sauvetage qui vise à protéger une centaine de femmes juives : A Buda, un petit couvent désaffecté est transformé en usine de confection militaire dont Gitta (la seule qui n’est pas juive) se voit offrir le commandement. Les ouvrières sont de fait, protégées un temps par le nouveau statut de Gitta, par le ministère de la Guerre et par l’Eglise. Elles cousent tant bien que mal des uniformes, et Hanna et Lili passent souvent la nuit à réparer les erreurs commises.

Gitta impose la discipline indispensable, Hanna gère l’organisation pratique de l’atelier tout en partageant ouvertement ses convictions spirituelles, et Lili diminue les tensions en enseignant la relaxation. Les entretiens se poursuivent dans ce contexte durant les pauses, et gagnent encore en intensité.

Malgré l’angoisse générée par la situation, l’atmosphère de cette usine est d’une « extraordinaire légèreté ». C’est ce dont témoignera par la suite, Agnès Péter, une des ouvrières.

L’aventure dans cette usine de confection dure cinq mois.

Le 2 décembre 1944, un groupe de nazis hongrois envahit l’usine, les femmes et les enfants ont juste le temps de s’enfuir en direction de la forêt pour y trouver refuge. Tous survivront.

Cependant, un groupe de 13 femmes âgées, malades ou trop apeurées pour se sauver, est arrêté. Hanna et Lili en font partie. Elles ont décidé librement d’accompagner ces femmes vulnérables, pour détourner la colère des nazis qui auraient probablement fusillé Gitta, s’ils n’avaient trouvé personne à déporter.

Malgré les circonstances, les précieux carnets où ont été entièrement consignés les entretiens sont préservés et gardés par Gitta. Hanna avait souvent dit à Gitta qu’elle devrait rester en vie pour transmettre les entretiens.

Les treize femmes arrêtées sont déportées à Ravensbrück3, dont Hanna et Lili. Les entretiens avec les anges s’arrêtent car toute l’énergie d’Hanna est mobilisée pour survivre. Les jeunes femmes restent solidaires, partageant tout, veillant à préserver le mieux possible leur dignité.

Hanna et Lili trouvent la mort en février 1945. La seule survivante de ce groupe de treize femmes, Eva Dànos, témoignera de leur rayonnement spirituel dans cet enfer. Elle dira qu’Hanna et Lili se sont considérées comme des émetteurs de lumière, et se sont comportées comme tel.

Gitta, la seule survivante du petit groupe des compagnons, assurera des années plus tard la publication des dialogues. Traduit dans 21 langues, ce livre a fait le tour du monde, inspirant des milliers de lecteurs.

  1. Dialogue avec l’Ange, Gitta Mallasz, éditions Aubier.
  2. Bien que BC ne fasse référence qu’à trois Maîtres qui ont participé à l’enseignement des amis, il est possible qu’ils aient été perçus comme quatre entités distinctes. Jeanne d’Arc, au début, croyait entendre trois voix : celles de saint Michel, de sainte Catherine et de sainte Marguerite. Selon BC elle n’a en réalité été contactée que par son propre Maître, le Maître Hilarion.
  3. Ravensbrück était un camp de concentration allemand exclusivement réservé aux femmes, de 1939 à 1945, situé au nord de l’Allemagne, à 90 km au nord de Berlin, dans un site proche du village de Ravensbrück. Sur les 130 000 femmes détenues, seules 15 000 ont survécu jusqu’à la libération.

Prenons les choses à cœur et agissons ! [sommaire]

Le pape François à Hiroshima et Nagasaki

par Naoto Ozutsumi,

Le pape François est le premier souverain pontife à s’être rendu au Japon en 38 ans, après Jean-Paul II en 1981. En novembre 2019, il s’est rendu à Hiroshima et à Nagasaki, les deux villes complètement détruites par les bombes atomiques américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945. Dans ces villes, il a délivré au monde entier des messages puissants sur la nécessité de renoncer aux armes et de construire la paix dans la vérité et la justice.

Le dimanche, peu après midi, le pape François, sous une pluie légère, s’est dirigé à pied vers le monument aux victimes de l’attaque nucléaire dans le parc aménagé sur les lieux de l’impact de la bombe, à Nagasaki. Après avoir déposé une couronne, il s’est recueilli longuement. Qu’est-ce qui l’a poussé à faire une prière aussi impressionnante ?

Quand il était jeune, le Pape voulait travailler au Japon, en partie parce qu’il appartenait à la Compagnie de Jésus, qui a introduit le christianisme au Japon en la personne de St François Xavier. Mais à l’âge de 21 ans, le jeune jésuite a contracté une pneumonie. Il a dû subir l’ablation d’une partie de son poumon droit. Cela l’obligea à renoncer au missionnariat au Japon.

Cependant, il n’a pas oublié la dévastation et la douleur que le peuple japonais a subies à cause du bombardement atomique, et il s’est efforcé de transmettre l’importance de la paix. Ainsi, en 2018, il a distribué aux journalistes et aux membres de l’Eglise des reproductions d’une photographie prise à Nagasaki juste après le bombardement. On y voit un garçon portant sur son dos son petit frère mort, dans la file d’attente pour le faire incinérer. Sur chaque exemplaire était inscrit : « Fruits de la guerre. » L’année suivante, le pape a pu réaliser son souhait de se rendre au Japon, « afin de commémorer les victimes innocentes de cette violence ». Le thème qu’il a choisi pour sa visite au Japon était : Protéger toute vie.

Dans son discours à Nagasaki, où plus de 74 000 personnes ont été tuées par l’explosion massive de chaleur et de radiation il y a 75 ans, le pape François a décrit les bases de la paix mondiale. « La paix et la stabilité internationale sont incompatibles avec les tentatives de construire dans la crainte de la destruction mutuelle ou sur la menace d’un anéantissement total. On ne peut les réaliser que sur la base d’une éthique mondiale de solidarité et de coopération au service d’un avenir façonné par l’interdépendance et la responsabilité partagée de toute la famille humaine actuelle et future ». Il a fait entendre la voix du peuple en affirmant : « Des millions d’hommes et de femmes partout dans le monde aspirent à un monde de paix, exempt d’armes nucléaires. » Et, conscient des conflits entre les superpuissances et de la tendance à négliger les traités nucléaires, il a mis le monde en garde : « Nous ne devons jamais arrêter d’œuvrer pour soutenir les principaux instruments juridiques internationaux de désarmement et de non-prolifération nucléaires, y compris le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. »

Le pape François nous a déclaré que nous devons utiliser l’argent et les ressources financières pour aider des millions de personnes vivant « dans des conditions inhumaines » et que nous devrions nous occuper des questions environnementales au lieu de gaspiller nos richesses dans la course aux armements. Il nous a fait prendre conscience une fois de plus que « personne ne peut être indifférent à la douleur de millions d’hommes et de femmes dont les souffrances perturbent nos consciences aujourd’hui. Personne ne peut faire la sourde oreille à l’appel de nos frères et sœurs dans le besoin. »

Le dimanche soir, le pape François s’est rendu à Hiroshima. Dans cette ville, où au moins 140 000 personnes ont été tuées par l’attaque nucléaire de 1945, il a rencontré plusieurs survivants. Yoshiko Kajimoto avait 14 ans lors du bombardement. « Quand je suis sortie, tous les bâtiments environnants étaient détruits. Il faisait noir comme en pleine nuit et ça sentait le poisson pourri », a-t-elle affirmé au pape assis près d’elle au parc du Mémorial de la Paix. Elle a décrit des gens « marchant côte à côte comme des fantômes, des gens dont le corps entier était tellement brûlé que je ne pouvais pas faire la différence entre les hommes et les femmes ». Elle a ajouté que personne en ce monde ne pouvait imaginer une telle scène d’horreur.

Dans son discours, le pape a rendu hommage à toutes les victimes et aux survivants qui ont vécu avec « force et dignité ». Il a exprimé son « humble désir d’être la voix des sans-voix, qui assiste avec inquiétude et angoisse à la montée des tensions à notre propre époque ». Il a souligné la criminalité et l’immoralité des armes nucléaires : « Avec une profonde conviction, je souhaite une fois de plus déclarer que l’utilisation de l’énergie atomique à des fins de guerre est aujourd’hui, plus que jamais, un crime non seulement contre la dignité humaine, mais contre tout avenir possible pour notre maison commune. L’utilisation de l’énergie atomique à des fins de guerre est immorale. »

Vers la fin de son discours, il nous a exhorté à reprendre en cœur : « Plus jamais la guerre, plus jamais le choc des armes, plus jamais autant de souffrance ! » Il a conclu son discours par un appel au Christ : « Viens, Seigneur, Prince de la Paix ! Fais de nous des instruments et des reflets de ta paix ! »

Le pape François a également rencontré les survivants du tremblement de terre et du tsunami de 2011, qui ont provoqué l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima. Environ 42 000 habitants de la préfecture de Fukushima sont toujours déplacés de leurs villes. Le pape n’a pas directement appelé à l’abolition des centrales nucléaires, mais il a noté que les évêques japonais ont appelé à leur « abolition immédiate » depuis la catastrophe. Dans l’avion qui le ramenait au Vatican, il aurait dit que, selon lui, les centrales nucléaires devraient être arrêtées jusqu’à ce qu’elles soient complètement sécurisées.

Avec tant de missiles nucléaires dans le monde, nous sommes toujours confrontés au danger de la destruction totale. Selon les mots de Maitreya, ce serait une mort qui « serait honteuse et amère, sans aucune mesure avec vos craintes les plus sombres » (message n° 33). En se rendant à Hiroshima et Nagasaki, le pape François a souligné la nécessité d’éviter une catastrophe nucléaire et d’établir la paix dans le monde, grâce à la confiance mutuelle, la solidarité et la coopération. Il est temps pour nous, politicien inclus, de faire nôtres ses déclarations dans ces deux villes et d’agir en conséquence pour un monde sans menace de destruction nucléaire, un monde où règnerait une authentique paix mondiale.

Même si la population catholique n’est pas très importante au Japon (environ 440 000 personnes, soit 0,35 % de la population totale), le pape François a suscité un intérêt considérable chez les Japonais. Chaque jour, pendant son séjour de quatre jours, ses paroles et ses actions ont été largement relayées par les journaux et la télévision. C’est probablement parce qu’il est d’un grand charisme et d’une grande dignité, mais aussi parce que son appel sincère à l’abolition des armes nucléaires a touché une corde sensible dans le cœur de nombreux Japonais.

Source : Kyodo ; www.japantimes.co.jp ; mainichi.jp ; christiantoday.co.jp

 

Dossier

Les qualités du disciple (2e partie) [sommaire]

Le libre arbitre

par Aart Jurriaanse,

Il a souvent été fait référence à cette caractéristique remarquable de l’homme qu’est le libre arbitre. Depuis des siècles, cette notion fait l’objet des discussions les plus controversées en philosophie de la religion : dans quelle mesure, par l’exercice de son libre arbitre, l’homme détermine-t-il sa propre destinée ?

Il ne fait aucun doute que, dans certaines limites, l’homme contrôle et détermine sa propre destinée. Mais c’est là qu’intervient l’objet du litige : quelles sont ces limites, comment et par qui sont-elles déterminées ? L’homme peut parfaitement générer une action entraînant certains effets objectifs. Et ces derniers peuvent à leur tour être dirigés, par une action consciente, dans des directions ou des canaux déterminés, ou bien être laissés à leur développement « naturel », libres de toute interférence supplémentaire. Ainsi, bien que l’homme et son environnement éthérique immédiat soient le lieu de rencontre de flux permanents de forces dont l’origine échappe à son contrôle, l’homme est à même d’utiliser nombre de ces forces et de les orienter à ses fins, pour autant que la situation et l’environnement le permettent, par l’action de sa « volonté » à travers le mental, le cerveau et la personnalité.

L’importance de coordonner les efforts

Et c’est là que réside le nœud du problème : un très grand nombre d’éléments conditionnent son environnement, éléments sur lesquels il ne dispose manifestement d’aucun contrôle direct. Bien qu’il puisse influencer certains de ces facteurs, s’il a la possibilité de leur prêter l’attention nécessaire, il y a tant d’énergies différentes entrant en jeu dans les circonstances de la vie de l’homme, que dans la pratique, et grâce à la puissance dirigée de sa volonté, il ne peut être attentif qu’à une partie relativement limitée de ces influences. En outre, la grande majorité des énergies auxquelles l’homme se trouve constamment soumis, échappe à l’étendue relativement réduite de sa sensibilité et de sa conscience, et faute d’être consciemment averti de ces influences, la volonté de l’homme ne peut agir sur elles ou s’y opposer.

De plus, il faut prendre en considération le fait que l’individu constitue un élément de sa propre communauté locale, elle-même composante de l’humanité plus vaste. Ainsi l’individu partagera-t-il la situation et l’environnement d’un grand nombre, et chacun, individuellement et conjointement, fera usage du « libre arbitre », pour sa part respective. Ce qui se produit si souvent dans la pratique, c’est que ces « volontés » soutiennent des points de vue qui s’opposent ou des intérêts contradictoires, provoquant un affrontement de forces susceptibles d’engendrer toutes sortes de conséquences inattendues. Dans d’autres cas, ces volontés qui s’affrontent et s’opposent, pourront se neutraliser mutuellement ; et c’est la raison pour laquelle il est à présent si important de coordonner les efforts, afin d’obtenir une collaboration de groupe et de masse en vue d’effectuer les appels invocatoires en faveur de la prospérité de l’humanité en général. En effet, la combinaison de « forces de volonté », se manifestant en un appel unifié envers les Entités supérieures, ou envers la Déité, évoquera inévitablement des réponses favorables.

Ce qui découle de cette utilisation du libre arbitre dépend également de la puissance avec laquelle est dirigée cette volonté, ainsi que de son orientation et de la pureté d’intention qui l’accompagne. A cet égard, on s’apercevra que cette force de volonté peut avoir une portée des plus variables. L’individu doté d’une faible volonté n’exercera probablement que peu ou pas d’influence sur son environnement même immédiat, alors que celui qui est doté d’une forte volonté pourra jouer un rôle dans la marche du monde et faire sentir son influence sur le plan international.

Nous nous sommes cantonnés jusque-là à étudier les effets de l’expression de la volonté de l’homme. Mais qu’en est-il de la Volonté divine ? C’est cette Volonté qui détermine le Dessein et le Plan pour l’humanité. L’accomplissement du Plan divin ne peut certainement pas être abandonné aux inconsistances des réflexions et des actes de l’homme. A certains égards, il apparaît que les actions de l’homme peuvent exercer un certain effet, limité, sur le rythme avec lequel se déroulera le Plan, mais le résultat final ne peut certainement pas s’en trouver affecté. Si on considère la question d’un point de vue plus global, l’homme ne représente comparativement qu’un facteur si insignifiant dans l’Univers, que son influence directe autorisée par le libre arbitre est absolument dérisoire et négligeable. Vu sous cet angle, on peut comparer l’homme à un simple atome emporté par les forces considérables de la nature vers quelque destinée inconnue.

Au fur et à mesure de l’évolution, la puissance de la volonté de l’homme s’accroît en permanence ; toutefois, l’essentiel n’est pas tant l’augmentation du pouvoir de sa volonté, mais le fait qu’il renforce son contrôle sur cette force, et que sa progression sur le Sentier se trouve associée à une coordination plus étroite et à une meilleure synthèse avec les Forces célestes. Ainsi, au fur et à mesure du développement du disciple, et lorsque celui-ci commence à discerner les premiers rudiments du Plan, tous ses efforts et sa volonté propre, son libre arbitre, s’orientent en vue de l’accomplissement des exigences du Plan, et il ne sera plus question pour lui de s’y opposer de quelque manière que ce soit.

Généralement parlant, on peut ainsi affirmer que l’être humain en croissance ne dispose d’aucun contrôle sur sa destinée ultime – celle-ci étant déterminée par une autorité supérieure. Cependant, ce qu’il contrôle effectivement, c’est le rythme de son développement personnel, qu’il peut choisir de retarder ou de hâter considérablement. C’est la raison pour laquelle la Hiérarchie elle-même ne peut déterminer à coup sûr ce que réserve l’avenir immédiat, que ce soit pour l’individu, le groupe, la nation ou l’ensemble de l’humanité. Les hommes tiennent cet aspect de leur avenir entre leurs mains, et il leur revient de déterminer le parcours et le rythme de leur développement. La Hiérarchie accordera volontiers son aide et guidera l’homme autant que possible, mais elle ne peut enfreindre le libre arbitre de l’homme et de l’humanité, à qui il revient ainsi de déterminer la suite des événements rapprochés. Que la Hiérarchie assure un contrôle autoritaire, et elle priverait l’homme de toute initiative, transformant des êtres responsables, autonomes et remplis d’aspiration, en une race d’automates. C’est pourquoi l’homme doit à tout prix conserver ses responsabilités et apprendre à être, et à agir, de sa propre initiative.

Le risque de voir transgresser le libre arbitre de l’homme ne provient pas des sources subjectives, mais il se manifeste par l’imposition d’idéaux, de dogmes et d’idéologies, aux mentaux non-entraînés et influençables de vastes parties de la population, par des corps constitués, des églises ou des gouvernements, qui restreignent ainsi le développement du mental et le libre arbitre de l’individu. Toute forme de totalitarisme, ou d’imposition de la volonté d’une minorité sur les masses, qu’elle s’exerce dans le cadre de la maison, de la religion, de l’éducation ou du gouvernement, doit donc être considérée comme mauvaise et néfaste pour la croissance. Aussi conviendrait-il de modifier et de réorienter ces énergies vers des objectifs plus appropriés.

 

Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Soho, le 6 novembre 2019 [sommaire]

Photo : « SOHO (ESA & NASA) »

Nasa – Le 6 novembre 2019, l’observatoire solaire et héliosphérique de la Nasa a photographié un énorme objet en forme d’ange près du soleil.

Source : soho www.nascom.nasa.gov

Photographie d’un objet aérien lumineux à Brooklyn (New York) [sommaire]

credit : mufon

Etats-Unis – Dans la nuit du 19 décembre 2019, à Brooklyn (New York), un témoin a photographié un objet aérien lumineux aux multiples couleurs, planant à basse altitude. « Les couleurs étaient très brillantes », a-t-il déclaré.

Source : mufon.com

Photographie d’un objet brillant à San Marcos (Californie) [sommaire]

credit : mufon

Etats-Unis – La nuit du 8 novembre 2019, à San Marcos (Californie), un témoin a photographié un objet brillant ressemblant à une étoile, qui planait à basse altitude au-dessus de la ville. Selon cette personne : « après être resté immobile un certain temps, l’objet est allé au-delà d’une colline, hors de ma vue, puis est réapparu, est devenu d’un blanc brillant, puis a disparu. »

Source : mufon.com

Texas : un miracle de la Vierge dans un restaurant [sommaire]

Au Texas, la propriétaire d’un restaurant en difficulté financière pense que son restaurant a été visité par la Vierge.

Le restaurant de Sara Asocar, Mi Abuelitas, à Galveston, Texas (Etats-Unis), a connu une mauvaise passe en 2019, en raison de travaux de construction à proximité, ce qui gênait l’entrée des clients dans l’établissement. La baisse de la clientèle représentait un manque à gagner de 5 000 dollars par semaine, et elle se demandait avec inquiétude si son restaurant pourrait tenir. C’est à ce moment qu’elle pense avoir reçu un signe.

Après être entrée dans son restaurant, le 13 novembre 2019 au matin, Sara remarqua que des pétales de rose avaient été inexplicablement placés sur l’une des chaises. Se demandant comment cela avait pu se produire, elle visionna la vidéo de la caméra de sécurité. Vers 3 h du matin, elle remarqua une silhouette lumineuse sur la vidéo. Puisque Sara garde une statue de Notre-Dame de Guadalupe dans un coin de son restaurant, elle suppose que la silhouette qui a placé les pétales sur la chaise était la Vierge Marie : « Son étincelant voile blanc virevoltait et ses mains brillaient. »

La statue de Notre-Dame de Guadalupe représente une célèbre apparition de la Vierge qui eut lieu en 1531 à proximité de l’actuelle ville de Mexico. Un indigène nommé Juan Diego affirma avoir été témoin de l’apparition. Quand l’archevêque local demanda une preuve de cette expérience divine, la Vierge ordonna à Juan Diego d’aller au sommet d’une colline, normalement aride à cette époque de l’année, où il trouva des roses en fleur. Après que Juan Diego ait déposé les fleurs aux pieds de l’archevêque, une image de la Vierge apparut sur sa cape.

Quand Sara Asocar vit la vidéo elle fut stupéfaite et se mit simplement à pleurer. Elle espère que ce qu’elle a vu lui donnera la force de continuer à gérer son restaurant.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : coasttocoastam.com ; abc13.com ; wikipedia.com ; Sara Asocar

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Un programme d’intelligence artificielle détecte le cancer du sein [sommaire]

Un programme d’intelligence artificielle a été mis au point ; celui-ci permet, mieux que les radiologues experts, de repérer le cancer du sein dans les mammographies. Lors d’un test au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, le programme d’intelligence artificielle a surpassé les spécialistes en détectant des cancers que les radiologues n’avaient pas détectés sur les images. De manière significative, le programme d’IA a également ignoré des caractéristiques que les radiologues avaient identifiées par erreur comme étant des tumeurs possibles.

S’il s’avérait fiable, ce logiciel pourrait rendre le dépistage plus efficace ; il pourrait également être mis en place dans les services de santé en cas de pénurie de radiologues.

Environ une femme sur huit est diagnostiquée d’un cancer du sein au cours de sa vie. Les programmes de dépistage détectent plus de 18 000 cas chaque année rien qu’en Angleterre, mais certaines tumeurs passent encore entre les mailles du filet. Le logiciel développé par Google Health analyse les mammographies de trois manières différentes avant de combiner les résultats pour fournir une évaluation globale des risques.

Les scientifiques participant au programme l’ont développé en observant les mammographies de plus de 76 000 femmes au Royaume-Uni et de 15 000 femmes aux Etats-Unis. Pour voir dans quelle mesure il fonctionnait, ils lui ont ensuite demandé d’évaluer et de comparer près de 30 000 nouvelles mammographies de femmes des deux pays qui avaient soit un cancer confirmé par biopsie, soit aucun signe de cancer lors du suivi effectué au moins un an plus tard.

Aux Etats-Unis, les femmes qui se soumettent à un dépistage sont en général contrôlées chaque année ou tous les deux ans ; leurs mammographies sont examinées par un seul radiologue. En comparaison avec le système américain, l’IA a produit 5,7 % de faux positifs et 9,4 % de faux négatifs en moins.

Au Royaume-Uni, les femmes sont dépistées moins souvent, en général tous les trois ans, mais leurs mammographies sont examinées par deux radiologues, et parfois un troisième en cas de désaccord. L’IA n’a été que légèrement plus performante que le système britannique, réduisant les faux positifs de 1,2 % et les faux négatifs de 2,7 %.

Les résultats suggèrent que l’IA pourrait améliorer la qualité du dépistage du cancer du sein aux Etats-Unis et maintenir le même niveau au Royaume-Uni où elle remplacerait le deuxième radiologue si nécessaire.

Source : digitalhealth.net ; independent.co.uk

Le Soudan abroge une loi répressive en matière d’ordre public [sommaire]

Le gouvernement de transition du Soudan a abrogé une loi qui dictait la façon dont les femmes pouvaient se comporter et s’habiller en public. C’était une exigence majeure du mouvement pro-démocratie du pays.

Ciblant les femmes, la loi sur l’ordre public était un vestige des trois décennies de règne de l’ancien dirigeant autocratique du Soudan, Omar el-Beshir. Celui-ci avait pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en 1989, et avait dirigé le pays jusqu’à ce que des manifestations pacifiques le forcent à quitter ses fonctions en avril 2019.

La loi sur l’ordre public a été initialement adoptée en 1992 par le gouvernement islamiste d’Omar el-Bechir et appliquée uniquement dans la capitale du pays, Khartoum, avant d’être appliquée dans tout le pays quatre ans plus tard. La loi criminalisait un large éventail de comportements individuels, notamment le port de vêtements révélateurs et la consommation d’alcool. Les personnes reconnues coupables d’avoir enfreint la loi s’exposaient à des peines de prison, des amendes, des coups de fouets à la confiscation de leurs biens.

Le Soudan est actuellement dirigé par un conseil conjoint militaire et civil, ainsi que par un gouvernement civil dirigé par le premier ministre Abdallah Hamdok. « Cette loi est connue pour être utilisée comme un outil d’exploitation, d’humiliation et de violation des droits, a-t-il déclaré. Je rends hommage aux femmes et aux jeunes de mon pays qui ont subi des atrocités résultant de l’application de cette loi. »

La militante des droits de l’homme Hala al-Karib a déclaré à la BBC que l’abrogation de la loi était un grand pas en avant pour son pays, affirmant que cette législation avait mis en œuvre l’idéologie du régime précédent, qui était « fondée sur la terreur et la discrimination. Mais il faut faire davantage pour mettre fin à « un cadre juridique très discriminatoire. »

Selon la BBC, les femmes ont joué un rôle de premier plan dans le mouvement qui a renversé O. el-Beshir. « Tout au long des manifestations, les femmes étaient visibles sur les lignes de front, réclamant plus de libertés pour elles-mêmes et pour leur pays. »

 

Source : BBC, UK ; Associated Press

Le plus vaste vaccin thérapeutique contre le HPV jamais testé [sommaire]

Un nouveau vaccin qui pourrait éliminer les infections persistantes au virus du papillome humain (HPV) et réduire le risque que les femmes développent un cancer du col de l’utérus, va être testé dans le cadre d’un essai clinique.

Au Royaume-Uni, les filles et les garçons de 12 et 13 ans se voient offrir deux doses d’un vaccin pour les protéger contre quatre types d’infections HPV, dont deux sont liées à des cancers et deux sont connues pour causer des verrues génitales. Des vaccins de rattrapage sont offerts jusqu’à l’âge de 25 ans, et les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes se voient offrir le vaccin jusqu’à 45 ans. Bien que l’approche préventive soit efficace, le vaccin actuel ne protège pas contre tous les types d’HPV à haut risque et ne permet pas d’éliminer les infections préexistantes. De plus, des millions d’hommes et de femmes n’ont pas reçu le vaccin en raison de leur âge.

Les experts sont maintenant sur le point de mener un essai sur un vaccin à plus large spectre. Cet essai clinique, qui devrait commencer en mars 2020, est une collaboration internationale qui devrait impliquer 15 hôpitaux au Royaume-Uni et en Belgique.

Les infections au HPV sont courantes et sont généralement éliminées par l’organisme. Cependant, environ 10 % des infections persistent et, pour certains types de HPV, celles-ci sont connues pour augmenter le risque de plusieurs cancers, dont le cancer du col de l’utérus.

Le Dr Karin Hellner, gynécologue à l’université d’Oxford et responsable de l’équipe de chercheurs, a déclaré : « En résumé, nous allons tester l’infection par le HPV pour identifier les femmes ayant une infection persistante à haut risque… [et] nous allons leur administrer le vaccin pour qu’elles ne développent jamais de lésions précancéreuses ou de cancer du col de l’utérus. »

L’équipe espère recruter 105 femmes âgées de 25 à 55 ans présentant une infection persistante par un HPV à haut risque. Alors que 73 recevront deux injections du vaccin, les autres recevront un placebo. Elles seront ensuite testées pour la présence du virus sur une période de 12 mois.

Le vaccin actuel fonctionne en déclenchant la production par l’organisme d’anticorps qui adhèrent au HPV et préviennent une infection. Cependant, si une infection s’est déjà produite, le virus se cache à l’intérieur des cellules, où les anticorps ne peuvent pas l’atteindre.

Le nouveau vaccin s’attaque à ce problème en utilisant un virus inoffensif pour exposer les protéines produites par le HPV à l’organisme, ce qui aide le système immunitaire à détecter le virus du HPV caché et augmente les efforts de l’organisme pour éliminer l’infection.

En cas de succès, l’équipe affirme que le vaccin pourrait amener une révolution en matière de prévention du cancer du col de l’utérus. Il pourrait permettre d’agir plus tôt – peut-être même avant que l’on sache qu’une infection par un HPV à haut risque est persistante et d’empêcher les femmes de développer un cancer ou des cellules précancéreuses. Le traitement actuel pour l’élimination de ces cellules peut augmenter le risque de naissances prématurées lors de futures grossesses.

Source : theguardian.com

 

Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

La voix des peuples se fait entendre chez les consommateurs [sommaire]

par Alexandre Guibert,

Depuis plusieurs années, partout dans le monde, la voix des peuples se fait entendre toujours plus puissamment. Les populations manifestent pour dénoncer les situations injustes et agissent pour modifier leur façon de vivre. Cette conscience citoyenne visant à devenir des acteurs décisifs dans la prise des décisions et la mise en œuvre d’une nouvelle société humaine fondée sur la justice, l’égalité et la paix influence désormais les individus dans leur rôle de consommateurs.

Le capitalisme tue l’agriculture

Le projet fondamental du système économique capitaliste, adopté et soutenu par les grandes entreprises, consiste à œuvrer pour obtenir la maximisation de leurs profits, au détriment de toute autre considération, notamment écologique et sociale. Lorsque les supermarchés cherchent à établir des prix de vente abordables pour les consommateurs, ce n’est pas pour répondre à une exigence idéale de justice sociale mais afin d’être les plus compétitifs dans un milieu très concurrentiel. Etre le distributeur le moins cher constitue un argument de vente central auprès de consommateurs dont le budget est souvent contraint. Mais si cette quête du prix le plus bas enrichit les supermarchés, elle a aussi ses victimes. Prenons l’exemple de l’agriculture française. La concurrence entre les producteurs agricoles pour figurer en bonne place sur les étals des supermarchés est telle qu’ils se retrouvent à accepter des prix dérisoires pour leurs produits. Or, quelques centimes d’euros sur la vente de leurs produits suffisent à faire la différence entre un producteur agricole qui gagne sa vie décemment et un producteur qui fait faillite. La pression actuelle des chaînes de supermarchés sur les prix d’achat des produits agricoles contribue grandement au fait qu’une exploitation agricole française sur trois fonctionne à perte, ou est tout juste rentable. Et cette difficulté financière n’est pas étrangère au fait que le taux de suicide chez les producteurs laitiers français, par exemple, est
30 % plus élevé que celui de l’ensemble de la population française. La colère des agriculteurs prend racine dans leur volonté de survivre et demeure un appel à vivre dignement de leur travail.

La naissance d’une marque des consommateurs

En 2015, l’entrepreneur français Nicolas Chabanne s’intéresse de près à la situation difficile que connaissent les producteurs laitiers français. Il en tire une conviction : les consommateurs français sont prêts à dépenser 4 euros de plus pour leur lait par an afin que les producteurs puissent vivre de leur travail. En 2016, il commercialise du lait sous la marque C’est qui le patron ?! dans des emballages mettant en avant l’inscription : « Ce lait rémunère au juste prix son producteur. » C’est un grand succès ! En seulement trois ans, elle devient la quatrième marque de lait en France.

Fort de ce succès populaire, la marque se diversifie avec des produits toujours plus nombreux en gardant le même état d’esprit : miel, steak, farine, jus de pomme, sardines, chocolat… Le beurre biologique et les œufs de poules élevées en plein air connaissent une forte croissance. La marque C’est qui le patron ?! est plébiscitée par 11,5 millions de consommateurs français. Cela est d’autant plus remarquable qu’aucune publicité n’est faite à la télévision. Et surtout, plus de 3 000 agriculteurs et fabricants français collaborant avec la marque bénéficient désormais de revenus justes.

En tout, une trentaine de produits de consommation, dont le choix, la conception et l’élaboration ont été décidés par des consommateurs eux-mêmes, ont vu le jour. En effet, la marque C’est qui le patron ?! est dirigée par une coopérative composée actuellement de 7 500 membres et ouverte à tous les consommateurs qui souhaitent contribuer. Le développement d’un nouveau produit passe par le vote des membres du collectif qui choisissent les conditions de production (biologique ou non) et de conditionnement (plastique, papier…) et à quel prix est payé le producteur (prix du marché, seuil de rentabilité, prix équitable). Chaque décision est prise à la majorité des voix exprimées. Au final, les produits correspondent aux attentes de la majorité des consommateurs qui se sont exprimés.

L’émergence d’une consommation citoyenne

S’il est vrai que les consommateurs font attention à leurs dépenses, d’autres critères sont également pris en compte au moment de choisir le produit à acheter. Ainsi, désormais, les consommateurs veulent acheter des produits nourrissants et bons pour leur santé. Ils veulent que ces produits soient issus d’une démarche respectueuse pour l’environnement et le bien-être animal. Enfin, ils veulent que la vente de ces produits permette une juste rétribution de leurs producteurs et fabricants. Autrement dit, les consommateurs prennent conscience qu’ils ne sont plus le dernier maillon d’une chaîne réduit à dépenser son argent pour des produits imposés, mais, au contraire, qu’ils sont des acteurs déterminants quant à l’élaboration éthique des produits vendus. Leurs armes ? L’achat des produits correspondants à leurs critères et leur capacité de créer ces produits, grâce à des coopératives comme C’est qui le patron ?!, lorsqu’ils n’existent pas.

La marque C’est qui le patron ?! se développe déjà dans d’autres pays que la France : Belgique, Espagne, Etats-Unis et Royaume-Uni. Le modèle est en effet porteur : il reprend les principes du commerce équitable pour les mettre en œuvre dans des marchés nationaux. La conscience citoyenne qui se révolte face au changement climatique et au désastre écologique, qui réclame le bien-être animal et le respect de l’être humain, tend désormais à se confondre avec les nécessités de la consommation. Cette nouvelle consommation citoyenne, à la fois éthique et militante, pose les bases d’une nouvelle société de consommation où l’esprit du capitalisme sera remplacé par la prise en compte et le respect de l’être humain et de la nature.

Source : https://lamarqueduconsommateur.com/la-demarche/notre-histoire/; https://www.theguardian.com/world/2019/dec/04/french-shoppers-rejecting-cut-price-capitalism-nicolas-chabanne

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Vent solaire, peinture de couverture de Benjamin Creme, (1964) [sommaire]

Partout dans notre système solaire, il existe de grands vents. Ces vents ont un rôle spécial à jouer. Traversant le système solaire à des vitesses vertigineuses, ils ouvrent dans le soleil d’immenses avenues qui rafraîchissent et régulent ses feux.

Bien que cela ne soit pas nécessairement en rapport explicite avec la couverture de cette année, nos lecteurs seront peut-être intéressés par les souvenirs d’enfance d’une personne qui voyait le vent. Dans la préface de son premier livre, La réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse, Benjamin Creme écrit : « Lorsque j’avais quatre ou cinq ans, l’un de mes passe-temps favoris était de m’asseoir à la fenêtre et de regarder le vent ; non pas l’effet du vent sur les arbres ou les feuilles, mais le vent lui-même. Je regardais les mouvements de l’air en essayant de deviner si le vent venait du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest. Une fois à l’école, j’appris que l’air était invisible, le vent également, et je cessai donc de voir – progressivement ou d’un seul coup, je ne sais plus – ce qui était assurément un certain niveau des plans éthériques de la matière. »

De la nourriture en échange de déchets en plastique [sommaire]

Une nouvelle tendance gagne du terrain en Inde : l’échange de nourriture contre des déchets en plastique. Dans tout le pays, un certain nombre de programmes déjà en place donnent aux gens de la nourriture en échange de déchets en plastique. Le plus connu d’entre eux est le Garbage Cafe (Café des ordures) à Ambikapur, dans l’Etat de Chhattisgarh. Il a été ouvert en octobre 2019 par les services municipaux d’Ambikapur. L’accent mis par la ville sur la gestion des déchets remporte un vif succès : elle a été classée deuxième ville la plus propre d’Inde en 2019, et dispose d’un système de collecte et de tri des déchets à 100 %, en porte-à-porte.

Photo : KjellMeek, Domaine public, via pixabay
Le but de Garbage Cafe est double : faire prendre conscience de la nécessité de collecter et d’éliminer les déchets en plastique, et de donner un repas à tous ceux qui le font.

Le contraste est frappant avec la situation de l’ensemble du pays : selon le ministère de l’Environnement, sur les déchets en plastique produits quotidiennement en Inde (environ 25 000 tonnes), seulement 56 % sont collectés. C’est pourquoi le Café des ordures d’Ambikapur est si important. Son but est double : faire prendre conscience de la nécessité de collecter et d’éliminer les déchets plastiques, et donner un repas à tous ceux qui le font.

Au Café, un kilo de déchets plastiques va vous permettre de gagner un repas chaud, comme celui qu’un chiffonnier nommé Ram Yadav y a mangé récemment : dhal, aloo gobi, papadums et riz. Il dit que jusqu’à l’ouverture du Garbage Cafe, manger dans un café ou un restaurant n’était pour lui qu’un rêve. Il avait souvent faim lorsque son employeur négligeait de lui verser le maigre salaire quotidien qu’il gagnait comme chiffonnier. Maintenant, il peut manger un repas décent chaque fois qu’il apporte un kilo de déchets en plastique. Il dit que le repas chaud qu’il reçoit lui dure toute la journée, et qu’il est agréable de s’asseoir à une table comme tout le monde. Le slogan du Café est : « Plus il y a de déchets, meilleur sera le goût. »

Ajay Tirkey, le maire de la ville, dit que le Café est rapidement devenu bien connu, en raison de son emplacement à côté de la gare routière principale de la ville. Il déclare : « Nous accueillons une douzaine de personnes chaque jour. Un jour, une famille entière est venue avec d’énormes sacs de sept kilos. »

L’importance de cette initiative ne saurait être sous-estimée. L’Inde est actuellement incapable de gérer ses énormes quantités de déchets non triés. Il existe peu de systèmes efficaces de gestion des déchets, de sorte que tout projet qui parvient à les faire collecter et trier est une avancée.

Dans le cas du Café des ordures, le plan consiste à utiliser le plastique collecté pour construire des routes. La municipalité d’Ambikapur a construit une route en utilisant les déchets plastiques en 2015. La technologie nécessaire a été développée en Inde par le Dr Rajagopalan Vasudevan, doyen et professeur de chimie à l’école d’ingénieurs de Thiagarajar, dans la ville de Madurai, au sud de l’Inde.

Réalisant que les pauvres dépendent du plastique et qu’ils souffriraient de son interdiction complète, il a commencé en 2001 à chercher des moyens de le réutiliser lors des premiers appels à l’interdire. Cela a abouti à une technique de construction des routes qui utilise les déchets en plastique mélangés avec du bitume et de l’asphalte, ce qui réduit la quantité de bitume nécessaire et crée une surface qui résiste à la formation de nids de poule, en empêchant l’eau de pluie de s’infiltrer et de causer des défauts structurels.

La première route de ce type a été construite en 2002, sur le campus de la faculté de Thiagarajar, et reste intacte à ce jour. Depuis que le procédé a été breveté en 2006, près de 10 000 km de routes indiennes ont été goudronnées avec cette technique.

« Notre planète est submergée d’emballages d’aliments à grignoter non recyclables, explique Almitra Patel, membre du comité de la Cour suprême indienne pour la gestion des déchets solides. Si cette technologie est sérieusement adoptée dans toutes les villes pour tous les revêtements multicouches, elle a le potentiel de conduire à un taux de mise à la décharge proche de zéro, ne laissant presque aucun déchet final. »

Le véritable défi consiste, selon elle, à collecter tous les emballages volumineux usagés. C’est là qu’interviennent des initiatives comme le Café des ordures. En plus de fournir des déchets plastiques pour la construction de routes, la municipalité d’Ambikapur gagne environ 1,2 million de roupies (15 000 euros) par mois en vendant les déchets plastiques et le papier recyclé à des entreprises privées.

Dans tout le pays, d’autres municipalités cherchent à créer leurs propres Cafés des ordures. A New Delhi, les autorités municipales prévoient d’ouvrir plusieurs Café des ordures sur le modèle d’Ambikapur. Simar Malhotra, la cofondatrice de Parvaah, un organisme sans but lucratif de New Delhi qui fait campagne contre le plastique, croit que le modèle du Café des ordures devrait être déployé dans tout le pays. Elle souligne le fait qu’il résout deux problèmes à la fois : « Le Café s’attaque aux déchets et procure aussi aux gens qui ont faim un repas chaud, ce qui les motive à ramasser plus de plastique. »

L’idée d’échanger nourriture contre déchets en plastique fait également son chemin dans d’autres endroits de l’Inde. A Mulugu, dans l’Etat de Telangana, la municipalité distribue un kilo de riz en échange d’un kilo de plastique. Les élèves collectent également le plastique. A l’autre bout du pays, à Siliguri, dans le Bengale occidental, tous les samedis, les diplômés d’une école locale distribuent gratuitement de la nourriture à quiconque apporte un demi-kilo de déchets en plastique.

Tout ce plastique, en plus d’être utilisé pour construire des routes, peut servir à produire un matériau que le Dr Vasudevan appelle Plastone. C’est un mélange de plastique et de pierre ainsi que d’autres matériaux comme le calcaire, les débris de céramique et le granit. Une plaque de Plastone d’un mètre carré coûte environ 1,25 euro à produire. Avec 60, on peut construire une petite salle de bains. Les trottoirs sont une autre utilisation possible.

Dans toute l’Inde, des groupes de bénévoles et de citoyens aident à collecter les déchets en plastique. « Il est temps que nous cessions de considérer le plastique comme l’ennemi et que nous en fassions notre plus grande ressource », conclut le Dr Vasudevan.

Source : theguardian.com : the betterindia.com

Au lieu de déplacer les villes, déplaçons l’argent ! [sommaire]

par Jessica Corbett,

En amont du forum de mars 2020 qui réunira des maires du monde, les maires Bill de Blasio de New York et Sadiq Khan de Londres exhortent toutes les grandes villes à désinvestir des industries de combustibles fossiles. Dans un appel mondial, ils ont dévoilé une boîte à outils pour les villes cherchant à désinvestir leurs fonds de pension des combustibles fossiles « pour aider à éviter la dégradation du climat »

« Désinvestir les combustibles fossiles, investir dans notre avenir : Une boîte à outils pour les villes » a été élaboré par C40 Cities, un réseau de 94 municipalités dont les dirigeants représentent collectivement plus de 700 millions de personnes, qui s’engagent concrètement pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat de 2015.

« En prenant des mesures de désinvestissement et d’investissement, les maires peuvent démontrer leur leadership en matière de climat et afficher leur soutien à la réalisation de l’objectif crucial de 1,5°C », indique le document, qui fait référence à l’objectif de l’Accord de Paris visant à limiter la hausse de la température mondiale.

Le manuel présente le désinvestissement des combustibles fossiles et l’investissement durable comme un élément important d’une stratégie mondiale de lutte contre la crise climatique, tout en démontrant les avantages financiers par l’étude des cas de Berlin, Londres, Oslo et Stockholm.

« Il est amplement démontré que les mesures de désinvestissement et investissement n’ont pas d’incidences financières sur le portefeuille. Elles peuvent même avoir un impact positif et être pleinement conformes aux obligations fiduciaires des caisses de retraite », explique le sommaire.

La boîte à outils décrit en détail six étapes clés que les responsables municipaux devraient suivre pour se joindre au mouvement mondial : S’engager à désinvestir/investir : engager les fonds de pension de la ville : élaborer et mettre en œuvre une politique : surveiller les progrès : communiquer les progrès et s’engager avec des intervenants externes : et promouvoir le désinvestissement et l’investissement.

« Ce ne sont pas des étapes faciles, mais elles sont absolument nécessaires », a déclaré B. de Blasio.

Dans l’avant-propos du document, M. de Blasio évoque le combat de sa ville pour un avenir plus propre. « Je suis fier que New York soit la première ville du pays à mettre en œuvre une stratégie globale de désinvestissement et d’investissement dans le cadre de notre New Deal vert, un effort massif pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, qui comprend également la modification des bâtiments et l’utilisation d’énergies renouvelables par la municipalité. »

S. Khan, qui a rédigé le deuxième avant-propos de la boîte à outils, a récemment partagé certaines de ses expériences personnelles avec le mouvement Désinvestissement/Investissement : « Au cours des trois dernières années, Londres a été le chef de file du désinvestissement des combustibles fossiles et de la réponse à l’urgence climatique, a-t-il déclaré. A la mairie, je travaille avec le fonds de pension de la ville pour prendre toutes les mesures possibles pour se désinvestir de ses investissements restants dans les industries des combustibles fossiles. J’ai également encouragé les autorités et les organisations locales de Londres à faire de même.

Cependant, nous avons besoin que toutes les villes agissent maintenant pour aider à protéger notre planète pour les générations futures, a-t-il ajouté. Donc, avec New York et C40, j’appelle toutes les grandes villes du monde à suivre cet exemple. Cette boîte à outils démontrera aux autres villes qu’il est non seulement possible mais aussi essentiel d’agir sur le désinvestissement pour investir dans notre avenir. »

Le Forum C40 sur le désinvestissement et l’investissement doit se tenir à New York du 16 au 18 mars. Il comprendra un événement public, des discours de chefs de file en matière d’investissement et de villes, et un atelier à huis clos où les représentants des villes et de leurs fonds de pension pourront discuter des stratégies de désinvestissement et des progrès réalisés.

Bill McKibben, co-fondateur du groupe mondial de défense de l’environnement 350.org, a salué la nouvelle boîte à outils et les efforts déterminés des villes.

« Grâce au C40 et à des maires de villes de premier plan comme Sadiq Khan et Bill de Blasio, le désinvestissement est devenu une norme et un élément crucial de la boîte à outils pour faire face à la crise climatique, a-t-il déclaré. Il n’est pas logique – moralement, pratiquement ou financièrement d’investir dans les industries qui mettent nos villes en danger. Et sur la liste des mesures que les humains devront prendre pour faire face au réchauffement de la planète, il combine un coût et des efforts relativement faibles avec un effet de levier remarquablement élevé. »

Faisant référence aux conditions effrayantes auxquelles certaines grandes villes côtières doivent maintenant faire face alors que les activités humaines continuent d’alimenter l’urgence climatique, il a ajouté : « Au lieu de devoir déplacer les villes, déplaçons l’argent ! »

Les villes ne sont qu’une partie du mouvement mondial de désinvestissement des industries du charbon, du gaz et du pétrole. Selon Fossil Free, un projet de 350.org, les militants de la campagne Désinvestissement/investissement ont obtenu des engagements de plus de 1 150 organisations (y compris des groupes confessionnels, des fondations philanthropiques, des établissements d’enseignement, des gouvernements, des fonds de pension, des entreprises, des organisations à but non lucratif et des organismes de santé) représentant plus de 12 000 milliards de dollars d’actifs.

Source : Commondreams.org : Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 License

Cinq anges dans une lumière jaune, intense et douce [sommaire]

La veille de Noël 2019, les auditeurs de BBC Radio 4 ont eu l’occasion d’entendre l’interview émouvante d’un père qui n’a pu sauver la vie de sa fille : Nadim Ednan-Laperouse évoquait la vie et la mort de sa fille Natasha, 15 ans, morte d’une grave réaction allergique à des aliments qui n’étaient pas correctement étiquetés. Nadim et sa femme Tanya sont depuis devenus célèbres pour leur campagne et leurs efforts fructueux pour changer les lois sur l’étiquetage des aliments en Grande-Bretagne. Il existe maintenant une nouvelle loi, connue sous le nom de loi Natasha. Nadim estime que cela n’aurait pas été possible sans l’inspiration et le dynamisme suscités par cette expérience qui a changé sa vie.

Bien que Natasha soit morte il y a trois ans, c’est la première fois que Nadim raconte cette histoire remarquable : « Je dois décrire ce qui m’est arrivé de la manière la plus vraie possible sans fioriture pour que les autres puissent le comprendre et je pense que c’est ce que je suis chargé de faire. »

Dès l’enfance, Natasha souffrait de diverses allergies alimentaires et, par conséquent, la famille avait appris à être hyper-vigilante, tout comme Natasha, en vérifiant toujours soigneusement tous les ingrédients. Sur un vol pour Nice avec son père et une amie d’école, elle est brusquement tombée très malade après avoir mangé un sandwich acheté dans un magasin. Deux doses de médicaments antihistaminiques, et plusieurs injections d’adrénaline n’ont pu réussir à arrêter cette réaction allergique et Natasha, incapable de respirer, perdit conscience et fit un arrêt cardiaque. Alors que l’avion atterrissait à Nice, une équipe de secouristes était sur place et fit tout son possible pour la réanimer. Nadim décrivit la scène : « Je regardais Natasha, sans jamais la quitter des yeux. Alors cinq anges sont apparus. Je vis une lumière jaune, forte et douce – un peu comme la lumière d’une bougie. Elle était vraiment intense, mais pas éblouissante. Et puis je vis en détail cinq personnages apparaître, des êtres minces, bien proportionnés avec des ailes dans le dos. Ils mesuraient environ 20 cm de haut, et ils étaient minces, pas potelés comme des enfants ou comme dans une peinture de la Renaissance avec des ailes en plumes ajoutées. En fait, ils ressemblaient à des êtres humains – mais je percevais beaucoup de petits détails sur leurs ailes, leur corps et leur visage. Ils me regardaient tous. Ils se déplaçaient tout autour de Natasha ; j’étais stupéfait. Je n’avais jamais rien vu de tel de ma vie. Et je ne m’attendais pas à voir quelque chose comme ça. J’ai simplement levé le bras et j’ai essayé de les repousser car je compris que cela signifiait qu’elle pouvait mourir. J’ai crié que ce n’était pas son heure ! Puis ils sont partis et Natasha est morte. Elle était partie. »

On lui demanda de décrire les anges plus en détail – étaient-ils comme tous les anges qu’il avait déjà vus dans des peintures ou étaient-ils une surprise totale ?

Ces cinq anges, furent une surprise totale dans leur apparence. Nadim avait étudié l’art dans sa jeunesse et les anges qu’il a vus autour de Natasha ne ressemblaient pas aux anges représentés par les artistes. « Ils ressemblaient beaucoup plus à vous et moi, avec les mêmes proportions que les êtres humains, longs et minces, avec en plus des ailes dans le dos. Et leurs ailes n’étaient pas faites de plumes, mais ressemblaient très précisément à des ailes de papillon, composées d’éléments à la place des plumes. Tout ce que je voyais était nimbé de lumière jaune, très brillante, mais pas éblouissante. C’était une lumière chaleureuse et accueillante – peut-être la lumière la plus apaisante et la plus étonnante que j’ai jamais vue. Elle n’existe pas vraiment dans le monde physique. Je n’ai jamais rien vu qui me permette de dire à quoi elle ressemblait. Ces êtres étaient littéralement rayonnants et composés de détails incroyables. C’est comme si je voyais une photographie en « haute définition », mais même cela ne décrit pas bien ce que j’ai vu. Ils étaient d’une seule couleur, d’un jaune monochromatique et mesuraient environ 20 cm de haut par rapport à moi. Aucun d’entre eux n’était particulièrement mâle ou femelle. Ils étaient tous assez semblables en quelque sorte.

J’ai décrit précisément ce que j’ai vu ce jour-là. Que ce soit dans les livres ou dans les discussions sur l’apparence des anges. On les imagine plus joufflus, plus grands et plus forts, car ils sont sensés respirer la puissance et la force. Mais en y réfléchissant, si un tel aspect a du sens dans notre monde, dans un autre monde, un autre lieu, ou un autre temps, comme le ciel, les règles du jeu ne sont plus les mêmes. Donc, d’une certaine façon, les ayant vus avec cette petite taille ne signifie pas qu’ils sont toujours de cette taille. Mais toute la composante surnaturelle de cela est qu’ils pourraient être n’importe quoi qui soit approprié à une époque ; je ne présuppose pas que nous devons les étiqueter comme ayant cette forme et cette taille pour toujours mais je peux vous affirmer que c’est exactement ce que j’ai vu.

Ils n’étaient pas nus et pourtant ils ne portaient pas de vêtements comme vous et moi, comme par exemple un survêtement. Ils étaient composés de beaucoup d’éléments. Certes ils avaient des membres comparables aux nôtres, mais en plus ils avaient ces incroyables ailes dans le dos. Cependant, je ne peux pas en dire plus parce que j’étais face à ces cinq anges différents qui bougeaient et me regardaient sans sourire – simplement, je dirais, relativement sans expression. Mais ce qui est si impressionnant, c’est que je peux encore les voir et que je pourrais certainement les dessiner. »

Comment se déplaçaient-ils ?
Pour se déplacer, ils ne battaient pas des ailes, comme un oiseau ; en fait, leurs ailes étaient curieusement immobiles et ils étaient tous dans une position similaire, debout plutôt qu’agenouillés. Ils flottaient tous, en fait, devant moi et se déplaçaient de haut en bas, tous différemment, sur le corps de Natasha, de la tête aux pieds. Une sorte de mouvement circulaire, apparemment aléatoire, avec leur propre rythme, ou sens du mouvement. Mais ils étaient calmes ; il y avait un calme complet autour d’eux. Il n’y avait pas de battement, rien de frénétique. C’est comme s’ils étaient venus pour faire un travail, ils savaient ce qu’ils devaient faire : ils attendaient et puis ils ont fait leur travail qui était d’emmener Natasha au ciel.

Aviez-vous l’impression qu’ils attendaient pour emmener son âme au paradis ?
Oui. Je dirais qu’ils étaient là en tant que gardiens. On avait le sentiment qu’ils étaient là pour une mission et un but.

Est-ce que quelqu’un d’autre a vu ces anges ?
Non. Personne d’autre.

Le journaliste a demandé à Nadim si, comme certains pourraient le supposer, dans ce moment de stress terrible, il aurait pu être l’objet d’une sorte d’hallucination. « Je peux comprendre pourquoi les gens qui n’ont pas la foi, comme c’était mon cas à l’époque, remettraient en question ce que j’ai vu ; était-ce une sorte de fantasme ou d’hallucination ou pour m’aider à faire face, en tant que père ? Ceux qui me connaissent bien savent que je bois à peine, que je n’ai jamais fumé ou pris de drogues de toute ma vie et que je ne prends aucun médicament. Donc, d’un point de vue médical, je suis probablement l’une des personnes les moins susceptibles d’avoir une hallucination quelconque. Et, me connaissant moi-même, et de même mes amis et ma famille, je ne suis pas du tout sujet à cela, en fait, il ne m’est jamais arrivé une telle chose. J’ai toujours été très calme et solide dans les moments d’adversité ou de stress. Mais, bien sûr, il y a des gens qui ne me croient toujours pas. A eux, je dirais : « Qu’est-ce que j’ai à gagner à inventer tout ça ? Personne ne me paie pour raconter cela. Je le fais librement et même au risque de paraître fou ou de passer pour un idiot. » Vous savez, en fait, ça ne me dérange pas si les gens pensent que je suis un idiot ou un imbécile parce que je sais que c’est la vérité. Et la vérité est la seule chose qui compte. Et la vérité est toujours, en fin de compte, indéniable. »

Savez-vous pourquoi vous les avez vus ?
« Au moment où c’est arrivé, je ne pouvais pas le savoir. Car on n’a pas la capacité de réfléchir dans une situation désespérée. Mais par la suite, j’ai su que j’étais destiné à les voir. Personne d’autre que moi ne les a vus. Je n’étais pas du tout croyant à l’époque et, très franchement, un peu trop imbu de moi-même, un homme trop arrogant, venant du monde des affaires… A tout le moins, cette situation a montré que j’étais complètement vulnérable et incapable de faire quoi que ce soit, même pour ma propre famille, pour les sauver. J’ai touché le fond lorsque Dieu a envoyé les anges pour que je les voie et me dise : « C’est bon, les anges sont venus, ou plutôt, je leur ai demandé de venir et emmener l’âme de ton enfant au ciel. » Et que tout ce qui m’arrivera dans les mois et les années suivantes (cela fait maintenant trois ans qu’elle est morte) me sera proposé pour que j’en sache plus sur Dieu et la réalité de tout cela. »

Source : BBC Radio 4

Le Prince de la Paix se manifeste dans le monde [sommaire]

Dans le numéro de juillet/août 2011 de Partage international, le Maître de Benjamin Creme a confirmé l’implication du Maître Jésus dans un événement remarquable dont voici le récit :

En 2003, à l’âge de huit ans, Akiane Kramarik, petit prodige américain, peignit un portrait qu’elle baptisa Le Prince de la Paix. Sur son site web, elle en raconte la genèse.

« C’était le moment choisi par Dieu, explique-t-elle. Depuis deux ans, je cherchais un modèle pour peindre Jésus sans parvenir à trouver le visage qui convenait. Alors j’ai demandé à ma famille de prier toute la journée avec moi. Nous avons imploré Dieu d’envoyer le modèle jusqu’à notre porte. Le lendemain, un charpentier de grande taille se présenta chez nous. Il était d’une humilité totale, et je fus étonnée qu’il accepte de poser pour moi. Mais une semaine plus tard, il revint, disant qu’il n’était pas digne de représenter son Maître.

Nous nous remîmes à prier, et, quelques jours plus tard, il revint nous dire que Dieu voulait qu’il pose, mais qu’il était obligé de se couper les cheveux et la barbe dans trois jours. Nous prîmes donc des photos et j’étudiai longuement son visage. Après des dizaines de dessins préliminaires, je commençai à peindre. Il me fallut quarante heures pour terminer le premier tableau de Jésus – le Prince de la Paix – et je me souviens encore que je perdis quatre dents durant ce laps de temps. »

Jurij Sizenov Nikolaevich, qui travaille comme présentateur pour la chaîne de radio et télévision russe Shabolovka, a rapporté que ses collègues avaient comparé le « Prince de la Paix » d’Akiane avec l’image numérisée du suaire de Turin accrochée dans son bureau. « Ce fut un choc et un émerveillement de constater que les deux étaient pratiquement identiques ! C’est un miracle, c’est sûrement l’œuvre de Dieu ! Il n’y a pas de mots pour expliquer comment une fillette de huit ans a pu faire entrer autant de sagesse, de compassion et d’amour dans les yeux qu’elle a peints. » (Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le « modèle » était le Maître Jésus.)

Ce tableau, que l’on croyait perdu, est réapparu en décembre 2019 d’une façon si inattendue qu’Akiane Kramarik, maintenant âgée de 25 ans, l’a qualifiée de nouvelle intervention divine : « Ce fut pour moi comme un cadeau de Noël. C’était stupéfiant de le revoir après tant d’années. »

Parlant de sa vie, de son inspiration et de ce qui la guide, elle ajouta : « Je n’appartiens à aucune religion. J’appartiens vraiment à Dieu. Jusqu’à ce jour, ma mission est d’utiliser mon art et mes écrits pour faire renaître l’espoir chez ceux qui l’ont perdu. » Sa devise est : « Que l’amour guide nos vies. » Elle ajoute : « L’amour est une puissance extraordinaire qui se manifeste toujours à temps pour ceux qui le cherchent vraiment. »

Cette suite d’événements a connu un curieux prolongement : Colton Burpo, quatre ans, avait raconté à sa famille qu’il était allé au paradis tandis qu’il subissait une grave opération, qu’il y avait vu Dieu et Jésus. A sa famille, il a aussi parlé de parents décédés de nombreuses années avant sa naissance, ainsi que d’incidents dont il ne pouvait pas avoir entendu parler. Cette histoire est relatée dans le best-seller Le ciel ça existe pour de vrai. Ce qui la relie à celle d’Akiane Kramarik, c’est que, des années plus tard, le jeune Colton a dit en voyant le tableau Le Prince de la Paix à la télévision : « Papa, ce portrait-là est exact. »

Maitreya dans les enseignements de l’Agni Yoga [sommaire]

Les Enseignements de l’Agni Yoga sont considérés comme un prolongement et une partie des Enseignements de Sagesse éternelle, communiqués au monde par les Maîtres par l’entremise de leurs disciples, tels que Helena Blavatsky, Alice Bailey et Helena Roerich. H. Roerich était la disciple chargée de la diffusion des enseignements de l’Agni Yoga dans le monde. Disciple du Maître Morya, elle recevait ses enseignements par télépathie mentale en russe.

En réponse à une question sur le sens de l’Agni Yoga, Benjamin Creme (BC) a indiqué : « Ces enseignements constituent l’une des tentatives majeures de la Hiérarchie pour préparer l’humanité au nouvel âge. Ils sont tout à fait pertinents pour l’époque actuelle – et future. Le premier livre de la série, l’Appel, a été donné par Maitreya lui-même, et était destiné à alerter les disciples sur son retour imminent. Le Maître Morya […] fait partie du premier groupe de Maîtres que verra l’humanité, et il stimule les groupes occultes de toute nature. Sa tâche immédiate est de régénérer et de purifier l’enseignement de ces groupes. » (SI, décembre 1984). L’Appel est également intitulé : Les feuilles du jardin de Morya I.

Deux livres, Surterrestre, La vie intérieure de la Fraternité, tomes I et II (publiés plus tard que le reste de la série) ont un ton assez différent des livres précédents de l’Agni Yoga, parus entre 1924 et 1937. D’après BC, ils ont été transmis principalement (mais pas exclusivement) par le Maître Koot Hoomi, ce qui expliquerait leur différence.

L’Agni Yoga a également été dispensé à cette époque pour préparer l’humanité à l’expérience de la guerre, qui, espérons-le, restera pour toujours la dernière grande guerre. Ces enseignements étaient destinés à galvaniser les disciples en vue d’actions constructives conformes aux intentions de la Hiérarchie.

Les lecteurs familiers des livres de l’Agni Yoga auront remarqué une nette différence de ton, de rythme et de style dans les différents livres mentionnés ci-dessus. L’Appel, donné par Maitreya, rappelle clairement les Messages de Maitreya le Christ reçus par l’entremise de BC – en particulier les messages 10, 20, 30 et suivants, où le style est pur, exquis et présente un effet incantatoire.

Comparons par exemple le Message n° 10 :
« […] Rien ne vous sépare de moi et, bientôt, /beaucoup en prendront conscience. /Je suis avec vous et en vous. /Je cherche à exprimer ce que je suis à travers vous. /Pour cette raison, je suis ici.
Beaucoup me suivront et me considéreront comme leur guide. /Beaucoup ne me connaîtront pas. /Mon but est d’entrer dans la vie de tous les hommes /et, à travers eux, de changer cette vie. /Soyez prêts à me voir bientôt. /Soyez prêts à entendre mes paroles, /à suivre mes pensées, /à répondre à mon appel.
/Je suis l’étranger à la porte. /Je suis Celui qui frappe. /Je suis Celui qui ne partira pas. /Je suis votre Ami. /Je suis votre Espoir. /Je suis votre Bouclier. /Je suis votre Amour. /Je suis Tout en Tous. »

Et dans l’Appel :
« Je suis ta Béatitude. /Je suis ton Sourire /Je suis ta joie. /Je suis ton repos /Je suis ta force /Je suis ta vaillance /Je suis ta sagesse. »

Les enseignements dictés à Helena Roerich par son propre Maître, le Maître Morya, ont une qualité extraordinaire – à la fois poétiques et puissants ; peut-être l’effet d’atmosphère magique est-il renforcé par le fait que les œuvres ont été traduites en anglais, à partir du russe original.

Morceaux choisis de l’Agni Yoga

« En lisant les livres suggérés, vous trouverez des pépites. Placez dans un seul réceptacle les fragments de révérence pour Maitreya. Ainsi, sur la face de la Terre, J’ai Moi-même posé les éclats de la Pierre Une. Un nouveau miracle réunira les nations, Notre Rayon chassera le doute. » [Les feuilles du jardin de Morya 2 Illumination, 209]

« Un jour, une femme s’arrêta hésitant entre les images du Bienheureux Bouddha et de Maitreya, ne sachant auquel offrir sa vénération. Et l’image du Bienheureux Bouddha prononça ces mots : « En accord avec Mon Alliance, vénérez le futur. Respectant le passé, dirigez votre regard vers l’aube. » [Ere nouvelle Communauté, 95]

« On vous demandera : « Le temps de Maitreya peut-il créer une époque ? » Répondez : « Si les Croisades ont constitué une époque complète, alors, en vérité, l’Ere de Maitreya est mille fois plus significative. » [Agni Yoga, 1]

« Il faut se souvenir que, lorsque la coopération générale sera établie, l’énergie de la pensée unira toutes les couches de l’existence. Ce n’est pas avec un marteau que nous unirons les choses, mais en les transperçant par la pensée. « Sagesse en toutes choses », rappelle l’Hindou. « Coopération en toutes choses » accompagnera l’ère de Maitreya. Ce n’est pas par un ordre, ni même par l’harmonie, mais par l’éclair de la pensée, que seront unis les collaborateurs. L’évidence de la coopération des différentes couches de la matière est caractéristique du Monde Nouveau. Chaque époque reçoit son propre appel. Le pouvoir de la pensée sera le principe évocateur du Monde Nouveau. » [Agni Yoga, 101]

« Tous les yogas antérieurs, donnés par les Sources les plus hautes, avaient pour base une qualité de vie définie. Et maintenant, le temps de l’Avent de Maitreya nécessite un Yoga condensant l’essence de la vie entière, embrassant tout, ne laissant rien de côté. Comme trois Hébreux indestructibles de la légende biblique, qui se sont vaillamment sacrifiés dans la fournaise ardente, et ont par là, acquis le pouvoir. Vous pouvez Me suggérer un nom pour le Yoga de vie. Mais le nom le plus précis sera Agni Yoga. C’est justement l’élément feu qui donne son nom à ce Yoga de sacrifice du soi. » [Agni Yoga, 158]

« Si nous appelions Bouddha la cause, alors Maitreya en serait l’effet. » [Agni Yoga, 287]

« Comprenez une fois de plus que la réorganisation des continents approche. Maitreya émerge au seuil de l’humanité. Les bases de l’Enseignement se découvrent plutôt dans les questions scientifiques. L’Instructeur veille de près à ces questions et à l’évolution de tous les êtres. » [Agni Yoga, 344]

« Selon la prophétie des plus anciens Instructeurs, l’Epoque de Maitreya viendra lorsque l’humanité aura perdu les fondements de l’Enseignement et sombrera dans l’obscurité. » [Hiérarchie, 1]

« L’ancienne légende qui présente la manifestation de Maitreya comme une résurrection de l’esprit est juste. Nous précisons que la résurrection de l’esprit par l’adhésion consciente à l’Enseignement du Seigneur Maitreya, agit comme précurseur de Sa réapparition. Vraiment la résurrection ! » [Hiérarchie, 7]

« Chaque Messie a Sa Note-Clé. L’Ere de Maitreya proclame la femme. La manifestation de Maitreya est liée à la confirmation de la Mère du Monde ; dans le passé, dans le présent et dans l’avenir. Le Livre de Vie est si beau. » [Hiérarchie, 13]

« La prière émise par le Christ, lorsqu’Il quitta la Terre ne fut pas perçue des hommes. La prière prononcée par le Bouddha ne le fut pas davantage. La prière que Maitreya prononcera frappera comme l’éclair à la porte de l’esprit humain. » [Hiérarchie, 16]

« Refuser l’espoir est une absurdité. Quel aveuglement d’affirmer l’utilité des guerres. Les consciences qui perçoivent la régénération de la Planète par la culture ne sont pas en nombre suffisant. La créativité demande une conscience élargie ; l’esprit créateur doit s’élever et rompre avec les anciens standards s’il ne veut pas croupir dans les vieilles ornières. Les nouvelles voies préparent l’Epoque de Maitreya. La Bannière de Paix ouvrira toutes les voies. » [Hiérarchie, 390]

« Les anciennes croisades ne sont rien comparées au Cortège de Maitreya. J’affirme que la Grande Bataille concerne la régénération de la Terre. Envisagez l’avenir non comme une bataille, mais comme un accomplissement. » [Cœur, 184]

« Rassemblez toute la détermination du cœur pour vous trouver dans les rangs de Rigden. Aussi n’oubliez pas les jours que nous traversons. […] L’Instructeur rappelle que ce n’est pas la terreur qui doit emplir les cœurs des guerriers de l’Armageddon, c’est la grandeur. » [Cœur, 380]

« Lorsque l’esclavage, la honte du monde, est manifeste, attendez-vous alors à un changement d’époque. Peut-on s’attendre à ce que l’avènement de Maitreya ne soit possible que dans quatre cent mille ans ? Souvent, la confusion provient de simples mots. Il est impossible d’imaginer la Terre submergée par les ténèbres pour un autre millier d’années. Imaginez seulement la progression du mal ! En conséquence, l’Armageddon le plus féroce peut être considéré comme le salut. Le sage ne peut s’empêcher de ressentir l’angoisse de l’esprit. » [Monde de feu II, 120]

« L’Age de Maitreya est l’Age du Cœur ! Ce n’est que par le cœur que l’on peut apprécier les trésors de Maitreya ! » [Cœur, 74]

« « Vous avez raison de parler du manque de discernement de l’humanité. Comme nous approchons de l’heure menaçante, toutes les forces doivent se mobiliser pour le grand pas en avant. Il a déjà été dit que l’époque de Maitreya approche et que les signes en sont disséminés telles des semences ardentes. Cette heure menaçante sera un temps de Lumière pour ceux qui marchent dans le sens de l’Aimant Cosmique. » Ces temps menaçants apporteront aussi la Lumière de l’avenir à ceux qui se battent pour signifier la Nouvelle Epoque. » [Lettres de Helena Roerich I, 24 février 1930]

« Y a-t-il en Orient des religions et des collectivités qui acceptent l’Enseignement concernant Maitreya ? Le Bodhisattva Maitreya a été promis au monde comme le Bouddha de l’avenir par le Bouddha Gautama lui-même. C’est la raison principale pour laquelle le Hînayâna accepte ce Bodhisattva. Maitreya correspond à l’Avatar Kalki de l’Hindouisme – l’Avatar au Cheval Blanc (lisez à ce sujet l’Apocalypse de saint Jean) – et aux Messies de toutes les nations. Tous les Messies sont inévitablement des Avatars de Vishnou. Par conséquent, ils appartiennent à un seul Ego. Dans les légendes exotériques, la différence entre Maitreya et l’Avatar Kalki est que l’Avatar Kalki doit venir à la fin du présent Kali Youga, pour détruire les méchants de façon définitive, renouveler l’humanité et « restaurer la pureté ». Maitreya, quant à lui, est attendu plus tôt. » [Lettres de Helena Roerich II, 19 mars 1936]

« Vous comprenez maintenant à quel point est sacré, dans le cœur d’un Oriental, le nom de Maitreya – ou de l’Avatar Kalki ou de Mountazar. En effet, toutes les religions tournent autour de l’idée de l’Avatar et du Messie à venir. Cette foi, ou plutôt cette connaissance directe, est le feu qui maintient et nourrit la vie spirituelle de notre planète. Eteignez ce feu, et la planète s’abîmera dans l’obscurité de la destruction. En vérité, rien n’est plus vital, plus puissant et plus beau que ce concept du Grand Avatar.

Toutes les prophéties, toutes les visions et les plus anciennes légendes sacrées de toutes les nations cachent sous divers symboles et allégories un grand Livre des Vies du plus Grand des Etres, qui combat le Serpent apocalyptique. » [Lettres de Helena Roerich II, 19 mars 1936]

« Il existe un très ancien dicton qui dit : « Là où la femme est révérée et protégée, la prospérité règne et les dieux se réjouissent. » La Nouvelle Epoque, sous les rayons d’Uranus, apportera la renaissance de la femme. L’Epoque de Maitreya est l’Epoque de la Mère du Monde. [Lettres de Helena Roerich II, 5 avril 1938]

Helena Roerich (1879-1955) : sa structure de rayons était : Ame 1 ; Personnalité 2, sous-rayon 6 ; Corps mental 1, sous-rayon 2 ; Corps astral 6, sous-ryon 4 ; Corps physique 3, sous-rayon 7. Elle était une initiée du 4e degré.

Nicolas Roerich (1874-1947) : sa structure de rayons était : Ame 7 ; Personnalité 7, sous rayon 4 ; Corps mental 7, sous-rayon 1 ; Corps astral 6, sous-rayon 4 ; Corps physique 7, sous-rayon 7. Son degré d’initiation était 2,1.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Il est intéressant de noter que le personnage de droite ressemble à Maitreya tel qu’il est apparu à Nairobi le 11 juin 1988. BC a expliqué le symbolisme de cette peinture en ces termes : « Le personnage assis avec un bâton dans la main représente Maitreya. Il montre (au disciple en robe) par un dessin dans le sable, comment le nouvel âge doit être bâti « par des pieds humains et par des mains humaines » (Agni Yoga, Les feuilles du jardin de Morya II, 153). La barre verticale ne fait pas référence à un cercle de lumière mais à la « droiture » de la structure du nouvel âge. » [BC QR, PI  juillet-août 2004]

Gautama avait prédit la venue de Maitreya [sommaire]

photo :Subhrajyoti07CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Statue du Bouddha Gautama. Parc du Bouddhade Ravangla Sikkim (Inde).

« Sachez, mes frères, qu’en ces jours-là un Très-Haut dont le nom est Maitreya (Celui qui est Bienveillant) se manifestera dans le monde. Il est un Arhat, un Etre entièrement réalisé, doté de sagesse et de droiture, un Bienheureux, un Connaisseur du Monde, le Guide sans égal des hommes à discipliner, un Instructeur des anges et des hommes, un Très-Haut, un Bouddha comme moi-même.

De lui-même, il manifestera des pouvoirs surnaturels et les fera connaître au monde, ainsi qu’aux règnes des anges, avec leurs Démons et leurs Brahmas, à la multitude des ermites et des prêtres, des anges et hommes, de même que je le fais maintenant. Il proclamera la Règle, belle à son commencement, belle en son milieu, et ainsi belle à son terme. Il montrera ce qu’est une vie vertueuse parfaite dans toute sa pureté, à la fois dans l’esprit et dans sa lettre, de même que je le fais maintenant.

Il sera à la tête d’un Ordre fraternel dont les membres seront des milliers et des milliers, de même que je suis maintenant à la tête d’un Ordre fraternel dont les membres sont des centaines et des centaines. » [Gautama Bouddha dans Digha Nikaya]

Eduquer pour combattre la désinformation [sommaire]

Les tensions de la dernière décennie ont mis en évidence les faiblesses de nos systèmes et de nos comportements. La désintégration des structures anciennes a mis en lumière notre vision dominante de la vie et nos idées culturelles. L’une des failles les plus flagrantes a trait aux relations entre la société et les médias et, par extension, à ce qui relève des faits et de la vérité. A l’orée de cette nouvelle décennie, nous constatons que les opinions se substituent aux faits, que la vérité est manipulée ; la perception du public est facilement influencée par les fausses nouvelles et les multiples soi-disant réseaux d’information, avec des résultats souvent calamiteux, voire mortels.

La Finlande dispose d’une arme efficace pour lutter contre les fausses nouvelles : l’éducation.

Cette nation nordique figure en tête de liste des pays européens les plus résistants à la désinformation, selon l’indice de littératie1 médiatique mesuré, compilé par l’Open Society Institute (OSI) de Sofia, en Bulgarie. Il n’est probablement pas surprenant que les pays d’Europe du Nord soient les plus avertis en matière de médias : le Danemark, puis les Pays-Bas, la Suède et l’Estonie suivent la Finlande. La Macédoine, la Turquie et l’Albanie arrivent en bas du tableau.

La question des moyens à utiliser pour lutter contre la désinformation devient urgente et les décideurs du monde entier ont exprimé la nécessité de combattre les fausses nouvelles. En 2013, le rapport sur les risques mondiaux du Forum économique mondial a averti que les « incendies de forêt numériques » pouvaient diffuser rapidement de fausses informations.

Un facteur à prendre en compte est la question de la démocratie et de la liberté d’expression. Alors que certains pays, dont l’Allemagne et la France, testent une législation pour lutter contre les fausses informations, d’autres affirment que cela pourrait compromettre la liberté d’expression et soutiennent que l’éducation et la sensibilisation sont de meilleures solutions. Le rapport de l’OSI partage cet avis : « Une éducation de haute qualité et le fait d’avoir de plus en plus de personnes instruites sont des conditions préalables pour lutter contre les effets négatifs des fausses nouvelles et de la post-vérité. Même si une réglementation est nécessaire, l’éducation semble être la meilleure solution globale. »

« Nous devons former une nouvelle génération d’esprits critiques, a déclaré Jean-Pierre Bourguignon, président du Conseil européen de la recherche lors de la réunion annuelle des nouveaux champions du Forum économique mondial (septembre 2019). Nous devons nous attaquer à ce problème en améliorant la maîtrise de l’information, et c’est la tâche de nos éducateurs et de la société dans son ensemble d’enseigner aux enfants comment utiliser le doute, de questionner intelligemment et de comprendre que l’incertitude peut être quantifiée et mesurée. »

L’évaluation montre une corrélation entre le niveau d’éducation et le discernement nécessaire pour repérer les fausses nouvelles. Développer les connaissances et la pensée critique des gens les aide à se prémunir contre les informations fabriquées. La Finlande, la Suède et les Pays-Bas font partie des pays qui enseignent aux écoliers la culture numérique et la réflexion critique sur la désinformation.

L’organisation finlandaise de vérification des faits, Faktabaari (FactBar), adapte les méthodes professionnelles de vérification des faits pour les utiliser dans les écoles finlandaises et affirme que de bonnes connaissances des outils de recherche et une pensée critique sont essentielles. Elle identifie trois domaines de risque : la mésinformation (informations erronées) ; la désinformation, tels que les canulars ; et la mal-information : histoires destinées à créer un préjudice.

« Le gouvernement finlandais considère qu’un système d’éducation publique fort est un outil essentiel pour résister à la guerre de l’information contre le pays », explique Marin Lessenski, directeur de programme pour les politiques européennes à l’OSI-Sofia. Des compétences étendues en matière de pensée critique et une réponse cohérente du gouvernement sont essentielles pour résister aux campagnes de fausses nouvelles.

La Finlande a exhorté les électeurs à réfléchir aux fausses informations lors des récentes élections nationales ; le gouvernement a lancé une campagne publicitaire encourageant l’électorat à choisir de manière indépendante.

Fait intéressant, en lien avec les élections américaines de 2016 et l’impact des fausses informations sur leur résultat, il semble que la proportion d’Américains exposés à de faux sites d’information soit en baisse, selon l’étude de l’OSI : « Cependant, la tendance est moins claire en ce qui concerne la part de fausses informations consultées sur la consommation totale. Nos données indiquent que la consultation de ces sites continue d’être principalement le fait d’un petit sous-ensemble d’Américains ayant de fortes préférences pour les médias idéologiques, en particulier ceux qui consultent les média les plus conservateurs. »

l. Aptitude à comprendre et à utiliser l’information.

Source : www.weforum.org

La restitution d’œuvres d’art volées de Benjamin Creme attire l’attention internationale [sommaire]

La récupération inattendue à Los Angeles de près de 1 300 estampes signées par Benjamin Creme, artiste et fondateur de la revue Share International, a fait la une de plusieurs grands médias dont le New York Times, le Washington Post, le Los Angeles Times et la BBC.

Plus de 2 000 tirages avaient été volés en 2012 dans un entrepôt de la région de Los Angeles. En septembre 2019, une femme s’est présentée à un poste de police de Los Angeles avec les impressions dans sa voiture, tenant à les remettre aux autorités compétentes.

Commentant cette restitution, un inspecteur de la police de Los Angeles a déclaré au New York Times qu’elle n’était pas « normale », considérant que dans le monde actuel, une telle chose tenait du miracle.

La nouvelle de la récupération des œuvres d’art a non seulement attiré l’attention internationale sur la vie de Benjamin Creme en tant qu’artiste, mais aussi sur son travail consistant à faire connaître la présence dans le monde de Maitreya l’Instructeur mondial et des Maîtres de Sagesse.

Même si les informations relatées concernant l’émergence de Maitreya ont été plus ou moins exactes selon les sources, les articles publiés auront une fois de plus attiré l’attention du public.

En 1982, les informations transmises par Benjamin Creme avaient touché des millions de personnes, avec la spectaculaire campagne menée par Share International qui avait fait paraître des annonces pleines pages dans les plus grands journaux du monde.

L’on pourrait conclure que la médiatisation de la restitution des œuvres volées n’est que le dernier événement remarquable associé à la vie remarquable de Benjamin Creme.

Présomptions de crimes de guerre en territoire palestinien [sommaire]

par Jessica Corbett,

Le 31 décembre 2019, un chercheur des Nations unies sur les droits de l’homme a salué la récente décision de la Cour pénale internationale (CPI) de mener une enquête officielle sur les présomptions de crimes de guerre dans les territoires palestiniens occupés par Israël, la qualifiant de « progrès considérable dans la quête de la responsabilité ».

« Au fil des ans, la communauté internationale a adopté des centaines de résolutions par la voix des Nations unies, condamnant les diverses formes d’occupation des territoires palestiniens par Israël. Pourtant, ces critiques n’ont que rarement été assorties de conséquences pour Israël. Jusqu’à présent, l’obligation de rendre des comptes, dans les faits, a largement manqué tout au long des 52 ans d’occupation, a déclaré Michael Lynk, rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967. Maintenant, la perspective de responsabilisation est enfin à l’horizon. »

Comme l’a rapporté Common Dreams, la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, a annoncé le 20 décembre 2019 qu’après un examen préliminaire de près de cinq ans, « il existe une base raisonnable pour poursuivre un examen basé sur des preuves que des crimes de guerre ont été ou sont en train d’être commis en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza ».

En s’exprimant ainsi, M. Lynk – qui a été nommé à son poste de rapporteur par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu en 2016 – s’est joint à un chœur d’experts et de défenseurs des droits humains du monde entier approuvant l’annonce de la CPI. M. Lynk a noté que F. Bensouda a révélé qu’elle cherche d’abord à obtenir une décision de la Chambre préliminaire de la CPI pour valider la compétence territoriale de la Cour – une décision qui a conduit certains critiques à exprimer des inquiétudes quant aux délais que cela pourrait occasionner.

« Dans un monde qui proclame son dévouement aux droits humains et à un ordre international fondé sur le droit, il est essentiel que la communauté internationale défende la décision de la procureure de la CPI de poursuivre son enquête et d’attendre une décision favorable sur la question de la compétence territoriale de la part de la Chambre préliminaire, a déclaré M. Lynk, exhortant la communauté mondiale à soutenir « fermement » les lois et les institutions internationales. Une justice différée est une justice refusée, a-t-il ajouté. Si les allégations de crimes de guerre devaient ensuite passer au stade de l’enquête officielle, il faudrait fournir tous les efforts nécessaires pour faire aboutir le travail du bureau de la procureure assez rapidement et conformément à l’équité juridique, afin que les nombreuses victimes de ce conflit gardent l’espoir raisonnable que la justice prévaudra de leur vivant. »

Comme F. Bensouda l’a expliqué dans un document soumis à la Chambre préliminaire : « Il y a des motifs raisonnables de penser que des crimes de guerre ont été commis dans les territoires occupés non seulement par des membres des Forces de défense israéliennes (FDI) et des autorités israéliennes, mais aussi par des membres du Hamas et des groupes armés palestiniens. »

« Si les preuves recueillies par la procureure de la CPI l’amènent à tirer des conclusions contre ces organisations, alors ses efforts doivent également être soutenus, a déclaré le rapporteur spécial à propos des groupes non israéliens. Nous devons appliquer le Statut de Rome1 de façon impartiale ; c’est en effet la seule façon de susciter le soutien politique et populaire nécessaire à sa mission. »

1. Le Statut de Rome est le traité international qui a fondé la CPI, en 1998.

Source : Commondreams.org. Sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0

 

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Un trajet privilégié [sommaire]

Il y a quelques années, en février [courrier écrit en 2004], je rentrais chez moi après la méditation de transmission. Je devais faire un long trajet et attendais le dernier métro. J’ai généralement un peu faim après la méditation de transmission et j’avais acheté des carottes crues. La station était pratiquement vide, et en croquant mes carottes, j’avais l’impression, tel Bugs Bunny, de faire un bruit assourdissant. J’aperçus les chaussures noires d’un homme qui passait devant moi ! Cette personne élégamment chaussée s’assit à côté de moi et je pris alors conscience d’un changement du niveau vibratoire. Je me concentrai sur un article de la revue Share International ouverte sur mes genoux, relatif à l’œuvre de Saï Baba à Puttaparthi. Il me demanda alors, dans un bon anglais, si j’étais une disciple de Saï Baba car il regardait ce que je lisais. Je levai les yeux et vis un Asiatique d’environ 60 ans, élégamment vêtu, aux yeux bruns en amande, aux cheveux courts grisonnants, à la moustache et à la barbe courte. Je ne pus lui répondre car le métro s’approchait bruyamment. Il se leva aussi pour monter dans la rame et m’accompagna poliment à l’intérieur, me déclarant qu’il aimerait poursuivre cette conversation.

Il m’indiqua un siège et me redemanda si j’étais une fervente disciple de Saï Baba, en désignant la revue. Je lui répondis que je suivais les Enseignements de la Sagesse ancienne. Il m’indiqua qu’il n’avait jamais entendu parler de ces enseignements, alors je lui expliquai comment Helena Blavatsky les avait introduits en Occident et fondée la Société Théosophique, rendant ces anciens enseignements indiens accessibles à l’Occident. Il avait entendu parler d’elle ainsi que d’Alice Bailey, et était curieux de connaître l’enseignement de Benjamin Creme. Il parla de Brahma et de vérité et prononça d’autres phrases indiennes que je ne connaissais pas, puis soudain son regard s’intensifia et il m’affirma que le meilleur enseignement que je pouvais suivre était celui de Krishnamurti. Je suis arrivée trop vite à destination et je dus descendre. J’étais désolée de me séparer de ce professeur fascinant et lui serrai la main, le remerciant pour sa bienveillance et sa gentillesse. Etait-ce Maitreya ?

S. P., West Sussex, Royaume-Uni

Le Maître de B. Creme a confirmé que l’homme était Maitreya

Le plaisir de la marche [sommaire]

Le 31 mars 2004, comme je conduisais ma fille à l’école, je vis un homme d’environ 60 ans descendre la colline à vive allure près de ma maison. Il était vêtu d’un manteau en cuir, d’un foulard coloré et d’un chapeau. Je me fis la réflexion que ces vêtements n’étaient pas appropriés pour un homme faisant du sport.

Après avoir déposé ma fille à l’école, je me rendis à mon travail, à 1 km de l’école. Arrivée sur le parking, je revis cet homme et fus surprise qu’il ait pu marcher assez vite pour être sur le parking avant moi alors que j’étais en voiture et qu’il était à pied. Je garai ma voiture et soudain, il était là, marchant à côté de moi. En général, je ne parle pas aux étrangers sauf pour leur dire bonjour, mais j’avais envie d’engager la conversation avec lui.

Je lui demandai : « Vous venez de loin, n’est-ce pas ? » Il répondit : « Tous les jours, je fais une marche de trois km. La marche est bonne pour la santé et évite le cancer. » J’imaginai qu’il parlait du prana, que nous avions étudié la veille au soir dans notre groupe. Je lui répondis : « Oui, c’est bon pour tout. » Il m’accompagna jusqu’à la bibliothèque publique où je travaille. Je lui souhaitai : « Bonne journée et bonne promenade. » Tout semblait tout à fait normal jusqu’au moment où j’entrai dans la bibliothèque. Je sentis une immense énergie de compassion, d’amour et de joie m’envahir. Soudain, j’eus les larmes aux yeux et en une seconde je réalisai qu’il s’agissait du Seigneur Maitreya. Pourriez-vous me confirmer que j’ai vraiment rencontré Maitreya ?

L. G., Baraboo, Wisconsin, Etats-Unis

Le Maître de B. Creme a confirmé que l’homme était Maitreya.

Encouragement [sommaire]

Le lundi 18 novembre 2019, je discutais au téléphone avec un collègue qui s’interrogeait sur l’avenir du groupe. Et je me suis sentie très choquée par cette conversation. Après que nous eûmes raccroché, alors que j’étais assise sur mon canapé, je ressentis une vague d’énergie intense me submerger la tête. Elle a duré plus de 30 minutes, et était si forte que je ne pouvais bouger.

Par la suite, j’ai réalisé que c’était un encouragement à continuer le travail et un signal clair des Maîtres pour nous dire : « Nous sommes là. »

Identité non communiquée, France

 « Quand deux ou trois sont réunis… » [sommaire]

Le 3 novembre 2019, un de nos collaborateurs donna une conférence au Centre d’information d’Amsterdam ; plusieurs membres du groupe y assistaient et une conversation inspirante s’en est suivie. Le lendemain, alors que six d’entre nous se trouvaient au Centre, la conversation a porté sur le fait que les personnes présentes avaient ressenti une forte énergie lors de cette conférence de même que lors de la conférence du mois précédent, le 13 octobre, comme cela arrive souvent lors des conférences données par des membres du groupe dans le monde entier.

Nous avons évoqué l’importance d’être vigilants et attentifs aux énergies de sorte que les membres du groupe puissent transmettre de telles énergies lors de ce genre d’évènements. Nous avons relu ensemble une lettre qui venait de paraître dans le numéro de novembre de la revue (dont le titre était Travailler avec les Maîtres en toute circonstance). Dès le début de la conversation, les énergies ont afflué et ont semblé se renforcer au fur et à mesure de notre discussion. Ce qui est merveilleux avec cette « aventure » – l’existence de Maitreya, des Maîtres et de leur Emergence – c’est qu’elle est réelle, vraie, et que les événements, les expériences et les énergies le démontrent tous les jours. Nous venions de nous rappeler la phrase de la Bible : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là… », lorsque soudain, le jeune porte-parole du Maître Jésus (confirmé comme tel plusieurs fois au cours des années par le Maître de Benjamin Creme) se trouvait là devant la porte. On ne l’avait pas vu depuis plusieurs mois. Il n’est pas entré mais est resté sur sa bicyclette, lisant une affiche sur la porte. Puis il fit un grand sourire et de grands gestes (nous fîmes de même en retour), et il nous gratifia de son signe habituel, le pouce levé. Il partit aussi soudainement qu’il était venu.

Son apparition nous a confirmé une fois de plus que les Maîtres sont omniscients, qu’ils sont en lien avec les groupes, qu’ils nous soutiennent, nous guident, nous inspirent tous. Cette expérience nous a certainement confirmé leur présence et la nécessité de rester éveillés, alignés et attentifs aux différentes façons de servir.

Des collaborateurs du Centre d’information de Share Pays-Bas

Tant de bénédictions ! [sommaire]

Le dimanche 8 décembre 2019, le groupe néerlandais a organisé une journée nationale à laquelle participaient des membres du groupe de tout le pays. Elle s’est tenue au centre d’information d’Amsterdam : nous avons diffusé une vidéo enregistrée en 1988 aux Pays-Bas, intitulée La nature du mirage, l’une des premières conférences de Benjamin Creme, et avons participé à un « exercice spirituel » et à une bénédiction. L’exercice se basait sur un court extrait d’une vidéo de la conférence Le dépassement de la peur, dans laquelle Benjamin Creme invite le groupe à prononcer la Prière pour le nouvel âge et lui demande de se poser la question « Qui suis-je ? ».

Juste après cet « exercice » et la puissante bénédiction que nous avons tous ressentie, nous nous sommes levés, et en nous retournant pour rallumer les lumières, près de la porte d’entrée du centre, nous avons vu de nouveau le porte-parole très familier du Maître Jésus (confirmé par le Maître de B. Creme) qui nous rend visite depuis au moins sept ans. Nous sommes reconnaissants pour ce « cadeau » des Maîtres ; cela fut comme une nouvelle bénédiction. Il était apparu peu auparavant, le 4 novembre (voir le courrier : « Quand deux ou trois sont réunies… » (voir le courrier précédent).

Cette journée a également été l’occasion de célébrer la remarquable contribution au travail de groupe de l’un de ses membres très aimé et respecté, et de lui faire nos adieux, si bien que nous avons terminé cette journée et l’année par une fête très joyeuse mais douce-amère.

Des membres du groupe, Pays-Bas

Une bénédiction de roses [sommaire]

Le 21 septembre 2019, lors de la conférence de Patricia Pitchon à Londres, une collègue apporta de belles roses d’un rose intense, la couleur de Maitreya, pour décorer la pièce. Elle recherchait cette couleur en particulier et l’avait finalement trouvée dans un coin du magasin de fleurs. Plus tôt dans la journée, elle avait prié pour un signe d’unité.

Patricia a parlé des enseignements de Maitreya et de son expérience, mettant l’accent sur l’amour divin, et le public était fasciné par sa recherche de Maitreya au cours des premiers jours du travail de Benjamin Creme pour faire connaître l’émergence de Maitreya.

Pendant que j’écoutais son exposé, j’étais fascinée par le petit vase de roses que ma collègue avait placé sur le podium, car il me semblait briller d’une lumière dorée. Plus tard, j’entendis une autre collègue dire à quel point l’aura autour des roses était belle. Elle évoqua une lumière dorée très claire et brillante autour et à travers le vase et les fleurs. Elle expliqua que la lumière était telle qu’elle n’avait pu la fixer très longtemps. Lorsque nous comparâmes nos observations, nous fûmes ravies de constater que nous avions été témoins de la même chose. Cette journée a été un grand succès et nous avons tous eu le sentiment que Maitreya nous avait bénis de sa présence.

I. L. G., Londres, Royaume-Uni

Un magnifique prospectus [sommaire]

Mon mari et moi distribuions des prospectus annonçant notre prochain forum local, ainsi que des dépliants pour la conférence de Londres d’octobre 2019. Nous le faisons assez souvent, mais cette fois, je trouvai que les gens semblaient plus intéressés que d’habitude par celui de Londres. Le large sourire que j’arborai en distribuant le tract rendait-il le message plus immédiat et plus réel pour les passants ? De plus, c’était un très beau document.

Puis notre distribution devint soudain encore plus encourageante lorsque j’entrai dans un grand magasin. Je m’attendais à ce qu’on me réponde comme d’habitude qu’on allait le mettre de côté, mais la jeune femme derrière le comptoir s’épanouit soudain en voyant le tract de la conférence de Londres ; elle prit le document et dit avec excitation : « C’est merveilleux ! Merveilleux ! » Elle le regardait attentivement et elle voulut le partager avec ses amis.

Puis je me rendis dans le magasin d’en face : une boutique solidaire très animée avec une ambiance agréable. Avec audace, j’allais directement dans l’arrière-salle, car personne n’était disponible à l’accueil. Il y avait deux hommes qui faisaient le tri de collectes.

Je les interrompis et leur demandai s’ils voulaient bien mettre mes dépliants à la disposition des bénévoles et du personnel. L’un d’eux réagit très vite et prit tous les prospectus restants. Son accent était vraiment étrange et il n’arrêtait pas de m’appeler « Me Lieydy » ainsi que la responsable de la boutique lorsqu’elle entra dans la pièce. Il fut très enthousiaste à propos du dépliant de la conférence de Londres et insista sur la nécessité d’agir de toute urgence pour lutter contre le changement climatique. Il demanda à la responsable de mettre les prospectus dans le magasin. A ma grande surprise, elle répondit très positivement, particulièrement au dépliant de Londres. Elle déclara qu’elle en exposerait un aussi en vitrine. (Il est très rare que je propose des prospectus aux boutiques solidaires.)

L’homme prit ensuite son sac à dos en lançant joyeusement des « Me Lieydies » en quittant le magasin et en adressant des sourires chaleureux à toutes les personnes. Toujours enthousiaste pour le flyer qu’il emportait avec lui, il m’assura avec un autre « Me Lieydy » qu’il allait le partager partout !

Si je me souviens bien, il était entièrement vêtu de marron, mais il me faisait penser au Père Noël ! Il semblait répandre le bonheur comme des confettis en s’éloignant à grands pas dans le hall.

P. W., Milton Keynes, Royaume-Uni

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

Extrait du message n° 53 [sommaire]

par Maitreya,

 

« Montrons ensemble au monde que la nécessité des guerres est révolue, que l’instinct de l’homme est de vivre et d’aimer, que la haine est engendrée par la séparation, que la loi de Dieu demeure en l’homme et est le fondement même de sa nature. Tout cela, je vous le montrerai. Travaillez avec moi et démontrez que cela est vrai. »

 

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Peut-on voir Maitreya ? (Conférence de Benjamin Creme, Japon, mai 2008) [sommaire]

Il faut être détaché, même à propos de Maitreya. Bien que je sache où se trouve Maitreya, je n’ai pas le droit d’aller le voir. Je ne m’approche jamais de lui. Même si je savais qu’il est à telle ou telle manifestation, je ne m’y rendrais surtout pas. Il n’est pas nécessaire de serrer la main de quelqu’un pour vérifier qu’il existe. Soit il est réel pour vous, dans votre cœur, soit il ne l’est pas. Et s’il est présent dans votre cœur, vous n’avez pas besoin de le voir, ni de lui serrer la main.

Pourquoi les Maîtres et vous ne cessez-vous pas de dire « bientôt » quand vous parlez de la date de la Réapparition ? [sommaire]

Les Maîtres ne cessent de dire « bientôt », parce que, de leur point de vue, l’événement est pour bientôt, très bientôt. Pour eux, dix ou vingt ans, c’est « bientôt », c’est comme une ou deux semaines de notre temps. Si les Maîtres disaient : « Cela aura peut-être lieu dans vingt ans », personne ne ferait rien. Quand, en 1959, Maitreya m’a annoncé qu’il allait venir bientôt, « encore plus tôt que les gens ne l’imaginent », il a parlé d’une vingtaine d’années environ. En réalité, il s’agissait de dix-huit ans [1977]. Je me suis dit : « Vingt ans ! Rien ne presse ! » Pour moi, vingt ans, c’était très, très loin. Donc, je n’ai rien fait. Ce ne fut que quand mon Maître me « poussa » pour que je me manifeste et parle que je me mis à faire quelque chose. Il n’y avait pour moi aucune espèce d’urgence. L’un des problèmes de certains groupes ésotériques, c’est qu’ils ne se rendent absolument pas compte qu’il y a urgence.

Avons-nous besoin d’un enseignant pour étudier vos livres ? Certaines personnes qui ont un peu plus de connaissances ésotériques se mettent à enseigner : est-ce nécessaire ? L’opinion d’un enseignant est valorisée. Ne risque-t-elle pas d’influencer la compréhension des enseignements par ses élèves ? (Conférence de Benjamin Creme, Shiga, Japon, mai 2010) [sommaire]

Mes modestes écrits ont-ils besoin qu’un enseignant les éclaircisse pour les autres ? Ma réponse est : « Absolument pas ! » Ce que j’écris est clair comme de l’eau de roche. Je ne risque pas d’être difficile – pour la bonne raison que je suis simple. Dans tous les groupes de tous les pays, le bruit court que les enseignements ésotériques sont très difficiles, et qu’il faut être un génie pour les comprendre. Cela n’a pas de sens.
Les enseignements ne sont pas ordinaires, ils sont inhabituels, mais cela ne les rend pas difficiles à comprendre pour autant. Le vrai problème, c’est que personne ne prend vraiment le temps de les lire. Si, par exemple, j’ouvre un livre d’Alice Bailey, qui a transcrit les enseignements du Maître DK, et me mets à lire un passage, je n’y comprendrai peut-être rien du tout parce que c’est écrit par un Maître. Alors, je le relirai. Et je le relirai encore une fois, si je ne comprends toujours pas. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que je comprenne vraiment. Il faut prendre son temps. Mais vous n’avez pas besoin qu’une personne vous explique ce que ça veut dire, parce qu’elle ne vous dira que ce qu’elle-même a compris, qui ne signifiera peut-être rien pour vous. Ce que vous aurez, c’est son opinion sur la question, rien de plus.
La seule chose qui compte, c’est que vous ayez compris vous-même ce que le Maître a dit ou essayé de dire. Car si cinquante personnes lisent le même texte, il y aura peut-être cinquante versions différentes de ce que le texte veut dire. Ce qui importe, c’est de faire votre chemin à vous dans l’enseignement. Dans ce groupe, personne ne comprend mieux que les autres. L’époque des enseignants et des leaders est révolue. Nous sommes dans l’ère du Verseau, et les énergies du Verseau n’ont pas besoin d’enseignants individuels. Elles ne peuvent être reçues que par un groupe.
Ce que vous essayez de faire, d’un point de vue ésotérique, ce que vous n’allez pas tarder à faire, c’est apprendre à penser et à agir en tant que groupe. Les enseignants individuels ne peuvent en aucun cas enseigner à développer la conscience de groupe dans un groupe. Vous devez apprendre à agir en tant que groupe, et oublier les enseignants. Ils n’en savent pas plus que vous. S’ils ont compris quelque chose, c’est pour eux-mêmes. Apprenez à être un individu dans le groupe, c’est ainsi que vous attirerez les énergies du Verseau et les utiliserez correctement. Dans tous les groupes en puissance, partout dans le monde, vous trouverez des gens qui se pensent supérieurs, plus avancés, qui trouvent qu’ils comprennent mieux que les autres. Ce n’est pas vrai. C’est un mirage. C’est le mirage de ceux qui désirent être reconnus en tant qu’enseignants.
Je n’ai aucun désir d’être un enseignant, mais j’y suis contraint par la situation. J’écris des livres, mais pas pour enseigner aux gens des enseignements ésotériques qui se trouvent déjà dans les livres de Blavatsky, Bailey et autres. J’écris, alors que je n’aime pas du tout cela. Si j’écris, c’est pour informer les gens de la Réapparition de Maitreya. C’est pour diffuser cette nouvelle autant que c’est possible, cela n’a rien à voir avec l’ésotérisme. Ce n’est pas difficile. Ecrire n’est pas mon métier, ce n’est pas ma façon de travailler. Alors, n’oubliez pas : n’allez pas enseigner des gens que vous croyez moins éveillés, moins intelligents que vous. C’est un mirage. Mes livres n’ont pas besoin d’interprétation. Ils sont clairs comme de l’eau de roche. Ils sont faciles à lire et à comprendre.

Comment pouvons-nous, en tant que groupe, régler la question des individus qui veulent faire leur travail et leurs conférences sans le reste du groupe ? Il leur a été demandé de venir aux réunions de groupe, mais ils refusent. [sommaire]

Il y a des gens de ce type dans tous les groupes. Ce sont des individus qui pensent qu’ils ont quelque chose à dire, qui veulent le dire, mais n’ont pas la force de le faire tout seuls. Ils sont incapables de travailler avec le groupe ; ils peuvent travailler pour un groupe, mais pas avec lui. Ils peuvent travailler pour les idées du groupe, mais pas avec le groupe, parce qu’ils n’ont pas confiance en lui. Leur conscience de groupe n’est pas développée. Ce sont en fait des gens qui aiment la compétition, et qui sont en concurrence avec le groupe. Ils ne servent à rien dans un groupe. S’ils n’assistent pas aux réunions de groupe, ils ne sont pas membres de ce groupe. Ils n’ont pas le temps d’assister aux réunions, mais ils veulent s’adresser au public. Cela n’a rien à voir avec le service, et tout ce qu’ils servent, c’est leur personne. Ils veulent être vus, ils veulent être quelqu’un. En quelque sorte, ils veulent que les autres sachent qu’ils sont les représentants du groupe. Ils sont dans la compétition, le mirage, et ne servent que leur ego. Ces personnes ne devraient pas faire partie d’un groupe. Elles ont trop d’ego. Elles ne cherchent que la reconnaissance personnelle.

Savez-vous ce qu’est l’ésotérisme ? C’est 90 % de bon sens, avec 10 % qui ne sont pas très clairs. Tout le reste n’est que du bon sens. Mais où trouve-t-on le bon sens ?