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novembre 2019 – No 375

Sommaire


 

Article du Maître —

La nouvelle simplicité [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Un temps viendra, dans un avenir relativement proche, où les hommes sauront avec certitude qu’ils sont des dieux. Cette divinité se manifestera par la fraternité, ainsi que par la création d’une civilisation où l’humanité développera les facultés et les pouvoirs que Dieu lui a donnés. Sous la stimulation du Christ et des Maîtres, les hommes seront à même de recevoir des connaissances et des intuitions qui leur ouvriront de nouveaux horizons d’être et de sens. Inévitablement, il en résultera la création de nouvelles formes, de nouveaux modes de vie et de travail, de nouvelles méthodes de production, de nouveaux buts et objectifs qui seront les marqueurs de l’avancée réalisée par les hommes. Une conception entièrement nouvelle de la vie se traduira par de nouveaux modes de relation et de fonctionnement à tous les niveaux.

Au début, les progrès seront lents, mais au fil du temps, des changements de grande envergure transformeront le monde. Chaque nation, avec ses qualités spécifiques, contribuera à la nouvelle harmonie mondiale. Surtout, un nouvel état d’esprit empreint de bonne volonté inspirera les actions humaines, ce qui conduira à l’instauration d’une paix durable. Ainsi en sera-t-il. Ainsi « le Désir de toutes les Nations » s’établira-t-il parmi nous. Ainsi les fils des hommes en viendront-ils à se connaître en tant que Fils de Dieu.

Nombreux sont ceux qui attendent aujourd’hui la manifestation d’un grand Instructeur, d’un Avatar, d’un Guide qui les conduira en toute sécurité à travers le labyrinthe des difficultés et des dangers actuels et les mènera à la Terre promise, terre « où coulent le lait et le miel », terre de générosité et d’abondance.

Une telle vision de l’Instructeur n’est pas entièrement fausse, mais reflète une perspective profondément matérialiste. Abondance il y aura sans aucun doute, et elle apportera aux hommes une vie nouvelle sur tous les plans. Cette vie nouvelle est le don spirituel du Cosmos, focalisé à travers le Christ et offert à l’humanité tout entière. Mais tous les hommes pourraient accéder à l’abondance dès aujourd’hui. Il n’est nul besoin d’attendre l’Avatar pour corriger les erreurs actuelles, nul besoin d’un Sauveur quand l’homme peut se sauver lui-même. « Prenez les besoins de vos frères comme mesure de votre action et résolvez les problèmes du monde. » Telles ont été les paroles du Christ quand il a évoqué les mesures simples qui permettraient de garantir à tous justice et abondance.

Beaucoup attendent l’Avatar pour qu’il les guérisse de leurs maux personnels, oubliant qu’ils ont le remède entre leurs mains. « Nul homme n’est une île », ni n’est censé l’être, et lorsque les besoins de tous seront satisfaits, l’individu pourra s’épanouir.

La prospérité est un état où nul ne manque de rien, où il n’existe ni grande richesse, ni grande pauvreté. L’humanité est encore loin de cet état béni, en ces temps où luxe et misère coexistent. Le Christ proposera aux hommes une nouvelle simplicité qui les conduira à partager comme des frères. La coopération sera la note clé de cette vie simple, le partage des ressources sera à l’ordre du jour. Ainsi la divinité humaine pourra-t-elle s’exprimer, et le Plan être mené à bien par l’intermédiaire des hommes.

Maintenant commence pour l’humanité une grande aventure qui la conduira jusqu’aux sommets les plus élevés. Dans la simplicité, les hommes connaîtront la plénitude d’une vie nouvelle dont ils comprendront le sens et le but. Des « Eaux de Vie » du Verseau s’écoulera l’abondance spirituelle à laquelle tous les hommes aspirent au fond de leur cœur.

Ainsi naîtra une nouvelle manière d’aborder les problèmes d’argent et de pouvoir, de privilège et de prestige. Le désir de servir remplacera la soif de profit, et l’aspiration à la justice supplantera la cupidité qui divise les hommes. Chacun est partie prenante dans l’instauration de cette liberté nouvelle. Il incombe à tous ceux qui sont conscients des enjeux actuels de bien jouer leur rôle.

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles susceptibles d’être publiés chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. A vrai dire, certains semblent encore plus actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement, comme l’article ci-dessus paru en mai 1987.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

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Point de vue

Crise climatique : Plus de 700 scientifiques soutiennent la désobéissance civile [sommaire]

par Jake Johnson,

« Nous pensons que l’inaction gouvernementale prolongée au sujet des crises climatique et écologique justifie désormais les manifestations non-violentes et l’action directe, même si cela doit outrepasser les limites actuelles de la loi. »

Plus de 700 scientifiques – à ce jour1 – ont signé une déclaration de soutien aux personnes qui, partout dans le monde, s’engagent dans la désobéissance civile non-violente pour faire pression sur les dirigeants politiques, afin qu’ils agissent contre la crise climatique. « Nous ne pouvons pas permettre que le rôle des scientifiques soit limité à écrire des articles et à les publier dans d’obscures revues, tout en espérant que d’une manière ou d’une autre, quelqu’un y prêtera attention », a déclaré le 12 octobre 2019 à Reuters Julia Steinberger, une économiste de l’écologie à l’université de Leeds (Royaume-Uni), et une des premières signataires de la déclaration en question. « Nous devons repenser le rôle du scientifique et coopérer avec les moyens qui permettent au changement social de se produire d’urgence à grande échelle. »

A Londres, les 12, 13 et 14 octobre derniers, des dizaines de scientifiques ont joint la parole à l’action en participant aux manifestations d’Extinction Rebellion (XR).

Emily Grossman, une biologiste moléculaire qui s’est jointe à une de ces manifestations dans la City de Londres le 14 octobre, a commenté : « L’urgence de la crise est désormais si grande que beaucoup de scientifiques pensent, qu’en tant qu’humains, nous avons désormais le devoir moral de passer à l’action radicale. »

La déclaration est signée par des scientifiques issus de différentes disciplines et de nombreux pays.

Déclaration des scientifiques en faveur de l’action directe non-violente contre l’inaction gouvernementale envers l’urgence climatique et environnementale :

« En tant que scientifiques, nous avons dédié nos vies à l’étude et à la compréhension du monde et de notre place dans celui-ci. Nous déclarons que les preuves scientifiques montrent au-delà de tout doute raisonnable que les changements causés par les humains aux terres, aux mers et à l’air de notre Terre menacent sévèrement l’habitabilité de notre planète. De plus, nous déclarons qu’une somme écrasante de preuves montre que si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas rapidement ramenées à zéro et que la perte de biodiversité n’est pas rapidement arrêtée, nous risquons d’endommager irrémédiablement les systèmes vitaux planétaires, et de causer des souffrances incalculables et bien des morts.

Malgré le fait que la communauté scientifique ait tiré le signal d’alarme au sujet du réchauffement climatique d’origine anthropique il y a plus de quatre décennies, nous constatons qu’à ce jour aucune action prise par les gouvernements n’a été suffisante ni pour arrêter la hausse importante des émissions de gaz à effet de serre, ni pour s’occuper de la perte de biodiversité, qui s’aggrave. Par conséquent, nous appelons les gouvernements du monde à agir immédiatement et résolument pour réduire rapidement à zéro les émissions de gaz à effet de serre, pour empêcher plus de perte en biodiversité, et à réparer, autant que possible, les dégâts déjà causés. En outre, nous demandons aux gouvernements de fournir un soutien tout particulier à ceux qui seront le plus affecté par le changement climatique et par la transition nécessaire vers une économie durable.

En tant que scientifiques, nous avons une obligation qui s’étend au-delà du simple fait de décrire et comprendre le monde naturel : nous devons aider à le protéger. Nous considérons que la communauté scientifique a déjà essayé toutes les méthodes conventionnelles pour attirer l’attention sur cette crise.

Nous pensons que l’inaction gouvernementale prolongée au sujet des crises climatique et écologique justifie désormais les manifestations non-violentes et l’action directe, même si cela doit outrepasser les limites actuelles de la loi.

Nous soutenons donc ceux qui se soulèvent pacifiquement contre les gouvernements qui échouent à agir proportionnellement à la gravité de la crise.

Nous pensons qu’il est de notre devoir d’agir maintenant, et nous exhortons les autres scientifiques à nous rejoindre pour aider à protéger la seule maison de l’humanité. »

Pour signer la déclaration de soutien : http://bit.ly/ScientistsDeclarationForm

1 : au 25 octobre, ils sont 1 469.

Source : Common Dreams, sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Fraternité et coopération [sommaire]

Lorsque les hommes prendront la décision de partager les ressources de ce monde d’abondance, quelque chose d’extraordinaire et de mystérieux se produira : d’un coup, ils comprendront que la guerre n’est plus nécessaire, la menace du terrorisme disparaîtra, et la confiance engendrée par le partage permettra de résoudre, dans un épanouissement de bonne volonté, les problèmes d’environnement et de territoire auxquels ils sont aujourd’hui confrontés. Grâce au partage, les hommes se rendront compte qu’ils sont tous frères et, agissant en tant que tels en étroite coopération. [Le secret de la vie (Maître –)]

Pour progresser, l’homme doit mourir au passé. Par conséquent, mes amis, en ce temps de changement, il faut renoncer aux anciennes structures. Avec simplicité, dans la fraternité, tous les hommes doivent partager. [Message n° 118 (Maitreya)]

Lorsque l’homme réalise qu’il ne fait qu’un avec l’univers, tout devient possible. Tout est là. Nous devons prendre conscience de notre propre unité et de notre unité avec l’univers, réaliser qu’il n’existe pas de différence entre l’univers et nous, que nous sommes intrinsèquement reliés à tout être et à toute chose, que la structure atomique qui nous compose, compose également tout ce que nous pouvons voir dans l’ensemble du cosmos, que tout est un. [L’Art de la coopération (B. Creme)]

La réalité de l’interdépendance mondiale deviendra un fait établi dans notre conscience, et, dans le processus, le fait que « tous les hommes sont frères » se traduira de plus en plus dans des structures et dans des programmes d’action pratiques reflétant cette réalité. Les nations connaîtront la fraternité, les buts communs et les aspirations communes. [La Mission de Mai-treya, tome II (B. Creme)]

Lorsque, d’ici quelques années, les hommes se pencheront sur leur passé, ils se demanderont pourquoi ils ont si longtemps hésité à prendre une mesure des plus naturelle et d’une évidente nécessité : le partage des ressources de la planète. Quand ils auront le bonheur de connaître une coopération internationale désormais plus facile, offrant stabilité et absence de tensions, ils se demanderont comment ils ont pu se montrer si aveugles à l’évidence, s’obstiner si longuement dans une direction contraire à leur propre intérêt.
L’humanité se tient au seuil d’une expérience totalement nouvelle, où l’on s’assurera que chaque décision ou action globale marque une avancée, qu’elle nourrit et sanctifie la vie de tous, qu’elle renforce des liens de fraternité jusqu’alors ignorés et pratiquement oubliés. Dès lors les hommes connaîtront la joie de travailler ensemble pour le bien commun, laissant fermement derrière eux la haine et la méfiance du passé. [Quand les hommes se pencheront sur leur passé (Maître –)]

Mes enfants, il y a tant à changer dans le monde. Beaucoup ont faim et meurent, beaucoup souffrent inutilement. Je viens pour changer tout cela ; pour vous montrer comment, ensemble, avancer vers une vie plus simple, plus saine et plus heureuse. Les hommes ne s’opposeront plus entre eux, ni les nations entre elles, mais ensemble, comme des frères, nous avancerons vers ce monde nouveau. [Message n °1 (Maitreya)]

Nous devons accomplir un changement de conscience afin d’inclure chaque partie de notre être dans notre définition du spirituel. Toutes nos structures devraient se baser sur l’Unité intérieure de l’humanité et refléter cette réalité Une. Nous devons créer des systèmes politiques, économiques et sociaux qui permettent à cette divinité intérieure de s’exprimer. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

L’humanité elle-même commence à se percevoir comme Une. C’est notre prochain pas en avant dans notre évolution. La fraternité n’est pas simplement un idéal que nous pouvons adopter ou non. C’est un fait de la nature. Seulement, nous ne l’avons pas encore manifesté. Dans cette ère naissante, c’est notre destinée de manifester ce fait, c’est la Volonté de Dieu. Toute l’activité et les directives de la Hiérarchie tendront vers cette fin. Cela ne peut s’accomplir que par les relations justes. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

Je vous montrerai que la voie, pour l’homme, est celle de la fraternité, d’une étroite coopération, de la confiance et du service mutuels. Ceci est l’unique voie. Toute autre a échoué. Mes amis, à moins qu’il ne puisse suivre cette voie, l’homme sur cette Terre cessera d’exister. Je ne profère pas de menace, mais j’énonce simplement la vérité. Il ne reste que peu de temps pour restaurer l’équilibre de la nature et du monde.
Que votre première tâche soit de permettre à tous d’accéder aux ressources nécessaires pour vivre dans la dignité humaine, en tant que fils de Dieu, tous frères. Faites ceci aujourd’hui, en hommes libres, et récoltez la gloire demain, en véritables fils de Dieu. [Message n° 12 (Maitreya)]

Beaucoup luttent pour la liberté mais la refusent aux autres, oubliant que la liberté elle-même, comme la justice, est indivisible. Beaucoup cherchent à répondre uniquement à leurs besoins, oubliant que seule l’interdépendance permet d’assurer la satisfaction des besoins de tous. L’appel de Maitreya retentira aux oreilles des hommes : partagez pour sauver le monde. Coopérez pour connaître la vraie liberté. « Prenez votre frère par la main, et sachez qu’il n’est autre que vous-même. » [Un monde en mutation (Maître –)]

Mes chers enfants, j’aimerais vous montrer qu’aimer Dieu et aimer l’homme sont une et même chose. Quand nous aimons nos frères, nous manifestons notre amour de Dieu. Théoriquement, vous savez ceci ; mais, mes chers amis, la pratique de l’amour est essentielle, car ce n’est que grâce à l’amour que cette Terre subsistera. [Message n° 38 (Maitreya)]

Aujourd’hui, pour autant qu’elle serve à quelque chose, l’éducation est avant tout l’apprentissage d’un métier. Les gens sont formés uniquement à gagner leur vie dans un monde tourné vers le commerce et régi par la compétition. Cela changera. La compétition doit céder la place à la coopération. C’est essentiellement la compétition – fondée sur l’avidité et la peur – qui empêche les hommes d’exprimer le plus important : leur unité, le sentiment qu’ils appartiennent à un seul et même groupe. Cela doit changer. Lorsque ce changement aura lieu, les hommes comprendront, et les Maîtres par leur exemple le démontreront, que l’âme est un fait. [Le Rassemblement des Forces de lumière (B. Creme)]

Les hommes sont sur le point de faire l’expérience d’une vérité profonde, par la prise de conscience de leur être essentiel. Pour la plupart, cette expérience prendra la forme d’une renaissance à un état dont le souvenir se perd dans le lointain passé. Chacun, à sa manière, sera comme régénéré, racheté, lavé et purifié, et sentira résonner dans tout son être la joie et la beauté de la fraternité. Chacun se percevra comme une partie intégrante de cette beauté, et de cet amour. [La fraternité (Maître –)]

Maitreya nous montrera de quelle hauteur nous avons chuté pour sombrer dans la médiocrité du matérialisme d’aujourd’hui. Et il nous montrera la voie à suivre, par l’acceptation du principe de partage et l’affirmation de notre sens de la fraternité entre tous les hommes et femmes de l’humanité, nous permettant ainsi de retrouver le sentier spirituel, le sentier qui mène non à la compétition mais à l’unité.
Voilà ce que signifie le nouvel âge, l’ère de la synthèse. La synthèse, c’est l’union de tous en vue de la réalisation de l’unité, une unité composée de parcelles au départ disparates. [L’éveil de l’humanité (B. Creme)]

Ma mission consiste à évoquer le principe de l’Amour en tout homme et, pour ceux qui sont prêts, à leur montrer une vérité supérieure. Les moyens sont simples : par la Justice et la Liberté pour tous, cet Amour pourra être exprimé.
Par la manifestation de la fraternité humaine, la source de tout pourra être connue. Puissiez-vous voir cela rapidement, comprendre le but de la vie et montrer la voie à vos frères. Ainsi pourrez-vous prendre part à la transformation de votre monde. [Message n° 41 (Maitreya)]

Les peuples, lucides et résolus, ont tourné leur regard vers l’avenir : ils ont vu qu’il était possible de réaliser leurs aspirations à un monde de justice et de paix. Ils savent que ce monde ne se fera pas tout seul et que tous doivent ensemble, main dans la main, se doter des moyens d’accomplir leur destinée. Ils savent aussi que le chemin sera ardu et dangereux mais que leur objectif est trop précieux pour qu’ils puissent tolérer un échec : leur récompense sera la fraternité, la justice et la paix ; et une vie meilleure, plus simple et plus vraie pour tous. [La voix des peuples, messagère du futur (Maître –)]

Grâce à l’inspiration et aux conseils de Maitreya et de son groupe de Maîtres, les hommes se découvriront de plus en plus aptes à prendre les bonnes décisions et à agir en conformité avec le Plan. Cette prise de conscience mènera inévitablement à un sentiment croissant de fraternité, à la compréhension que les hommes ne peuvent progresser qu’en avançant tous ensemble. [Le rêve de fraternité (Maître –)]

La qualité dominante de l’énergie du Verseau est la synthèse. Elle produira donc la fusion d’une humanité divisée. Un sens nouveau d’unité avec toute la création remplacera le sentiment de séparation qui prévaut actuellement. Dans les sphères sociale et politique, cela se concrétisera sous forme de fraternité, de justice et de partage. La peur et la confusion qui règnent aujourd’hui céderont la place à la liberté et à une nouvelle perception de la signification et de la finalité de la vie. Ce sera une ère où l’humanité – pour la première fois dans son ensemble – prendra conscience de sa divinité inhérente et la manifestera. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Mes Maîtres vous enseigneront l’art de vivre ensemble dans une fraternité véritable, dans la justice et l’harmonie. Mes frères, n’oubliez pas, que vous êtes uns, que le Père de tous vous a créés à son image divine, et qu’à travers vous brille la même lumière bénie d’Amour et de Vérité. L’heure vient, mes amis, où la lumière de la Vérité brillera tout autour de vous, où l’homme prendra son frère dans son cœur et le reconnaîtra comme lui-même. [Message n° 51 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Une icône de la Vierge verse des larmes dans une église de Chicago [sommaire]

Une église de Chicago (États-Unis) fut récemment le lieu d’un phénomène miraculeux. Le 8 septembre 2019, un gardien de l’église grecque orthodoxe de la Sainte-Trinité vit ce qui ressemblait à des larmes couler du visage de la Vierge sur une peinture murale. Après examen, la substance semblait être à base d’huile et laissa des marques sur la peinture. Des centaines de personnes affluèrent à l’église, espérant qu’elle sauverait de la vente cette église vieille de 121 ans qui avait fait faillite.

Certains virent l’icône en pleurs comme un signe. La congrégation, faisant campagne pour sauver l’église, avait collecté une grande somme d’argent en deux ans, mais pas assez pour rembourser les dettes ; la Sainte-Trinité fut vendue quelques jours plus tard à l’Église de la Vie universelle par décision de faillite.

Beaucoup croient que l’huile a des propriétés curatives et est une bénédiction de Dieu.

« Il y a quelque chose qu’elle essaie de nous dire, explique le révérend Nick Jonas, ajoutant qu’il espérait que quelque chose de bon sortirait de cela. Je ne peux expliquer pourquoi elle pleure, mais je sais qu’en tant qu’êtres humains nous pleurons habituellement pour deux raisons : soit de joie, soit de chagrin. »

Parmi les visiteurs de l’icône se trouvait mère Angelina, une religieuse de Californie, qui raconta : « C’est le genre de chose que vous n’oubliez jamais et je m’en inspirerai toujours. »

Actuellement la peinture a été enlevée par les responsables de l’église pour analyse.

En autorisant Partage international à publier cette photo de l’icône, le père Nick Jonas a ajouté : « Le Christ est parmi nous ! »

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 375 de novembre 2019, page 11.]

Source : usagreekreporter.com

Motifs lumineux à Namur (Belgique). [sommaire]

Photo envoyée par M. Y., Paris (France) en août 2019.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 375 de novembre 2019, page 11.]

Motifs lumineux à New Plymouth (Ile du Nord, Nouvelle-Zélande) [sommaire]

Photo prise en 2019 et envoyée par un lecteur de notre revue.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 375 de novembre 2019, page 11.]

Agroglyphes 2019 [sommaire]

Des agroglyphes aux formes complexes continuent d’apparaître chaque été dans les champs du sud de l’Angleterre.

– Farley Mount, Hampshire, 8 juillet 2019

– Stanton St Bernard, Wiltshire, 24 août 2019

[Voir les photographies dans la version imprimée de la revue Partage international n° 375 de novembre 2019, page 12.]
P
our plus d’information : www.temporarytemples.co.uk

Bénédiction de lumière à Tokyo (Japon) [sommaire]

Photo prise le matin de la conférence de Benjamin Creme, au Hibiya Kokaido Hall, à Tokyo (Japon), le 14 mai 2005 et envoyée par S. I., Hiroshima (Japon).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 375 de novembre 2019, page 13.]

Le Maître de B. Creme a indiqué qu’il s’agissait d’une bénédiction de lumière donnée par le Maître Jésus.

Bénédiction de lumière au Japon [sommaire]

Photo prise en 2007 par M. Y. (Japon).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 375 de novembre 2019, page 13.]

Le Maître de B. Creme a indiqué que cette bénédiction de lumière a été donnée par le Maître de Tokyo.

Bénédiction de lumière au Japon [sommaire]

Photo prise en 2005 par H. N. (Japon).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 375 de novembre 2019, page 13.]

Le Maître de B. Creme a indiqué que cette bénédiction de lumière a été donnée par le Maître Jésus.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)

Les manifestations en faveur du climat se répandent [sommaire]

« Adopter certaines décisions en faveur du climat ne suffit plus. Dans un monde où nous tendons vers l’objectif zéro carbone, toute décision politique doit être verte. Bien sûr, la transition doit être équitable pour les travailleurs touchés, mais il doit y avoir un cadre pour s’occuper du problème. » (Ed Miliband, ancien secrétaire d’Etat au changement climatique, Royaume-Uni)

En ces temps de polarisation, le pouvoir du peuple démontre sa force. Plus de 7,6 millions de personnes dans le monde ont participé à la Grève mondiale pour le climat, du 20 au 27 septembre 2019. On considère qu’il s’agit de l’une des plus grandes manifestations mondiales de l’histoire. La Grève scolaire pour le climat, inspirée par la Suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, s’est répandue sur tous les continents. Cette fois-ci, Greta se trouvait à Montréal, au Canada, entourée d’un demi-million de manifestants.

Début octobre, le mouvement de protestation Extinction Rebellion (XR), qui mène une campagne de désobéissance civile pacifique soigneusement construite, a commencé sa campagne spectaculaire à Londres, au Royaume-Uni, perturbant la circulation dans la ville et conduisant à de nombreuses arrestations. Les mères qui allaitent leur bébé ont gagné la bataille des cœurs sur ceux qui déploraient la perturbation de la vie urbaine. Elles ont été arrêtées.

Les manifestants se sont déplacés vers l’aéroport de Londres. Le 10 octobre, un malvoyant est monté sur la carlingue d’un avion pour l’empêcher de décoller. Il a également été arrêté.

Des gens ordinaires se sont rassemblés pour témoigner de leur colère et de leur peur : « La planète est en feu. » Anciens et jeunes se sont unis pour plaider ou forcer les autorités à agir. Et partout dans le monde, la rébellion prend de l’ampleur à mesure que les gens s’attaquent aux forces matérialistes qui nient ou tournent le dos à cette situation d’urgence, et dont on sait maintenant qu’elles détruisent la vie sur la planète.

Pendant ce temps, Greta Thunberg, qui a courageusement traversé l’Atlantique à bord d’un fragile voilier de course pour éviter une empreinte carbone, continue de faire des discours devant des organismes importants – elle a fait une puissante déclaration, bouleversante, à la session des Nations unies sur le changement climatique, à New York, le 23 septembre 2019. Au nom de sa génération, elle a condamné la complaisance et l’incapacité manifeste à agir des générations précédentes. Elle s’est adressée avec autant de vigueur et de conviction au Congrès américain, se rangeant toujours derrière la science du climat. Le gouvernement américain est fortement divisé, avec le président Trump qui nie catégoriquement l’urgence climatique, mais également avec un puissant lobby pour un New Deal vert.

Greta Thunberg s’adresse à l’Onu [sommaire]

« Vous nous décevez. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. Les regards de toutes les générations futures sont sur vous. Et si vous choisissez de nous décevoir, je dis : Nous ne vous pardonnerons jamais.

Nous ne vous laisserons pas vous en tirer comme ça. C’est ici et maintenant qu’on fixe les limites. Le monde se réveille. Et le changement arrive, que vous le vouliez ou non. »

Source : ecowatch.com ; guardian.com

Vendredi pour le futur [sommaire]

Partout dans le monde, des millions de personnes se sont jointes à la plus grande manifestation jamais organisée contre le changement climatique.

Le 20 septembre 2019, à travers le monde, plus de quatre millions de personnes, jeunes et moins jeunes, sont descendues dans la rue pour exiger des mesures d’urgence climatique.

Le mouvement de la jeunesse lancé par la gréviste scolaire suédoise Greta Thunberg en 2018 est devenu mondial et a appelé les adultes à s’y associer. Greta a déclaré : « Nous avons montré ce que nous pouvons faire, et c’est maintenant à eux [les dirigeants] de montrer ce qu’ils peuvent faire. »

On estime que des manifestations ont eu lieu dans 185 pays, à la veille du sommet de l’Onu sur le climat, le 23 septembre, pour appeler les gouvernements à agir d’urgence afin de limiter la hausse du réchauffement climatique. Les revendications des manifestants étaient à la fois locales et planétaires.

Asie et Océanie

Le mouvement a commencé dans les Iles du Pacifique. Au cours de la journée, des enfants et des étudiants de Fidji, Samoa, Vanuatu, Kiribati, Tuvalu, Iles Marshall, Tonga, Nouvelle-Calédonie, Iles Salomon et Papouasie-Nouvelle-Guinée ont participé à des spectacles poétiques, des manifestations silencieuses, des évènements sportifs et des débats. Des étudiants ont brandi des pancartes à Kiribati et ont scandé : « Nous ne coulerons pas, nous nous battrons. »

En Australie (premier exportateur mondial de charbon et de gaz naturel liquéfié), plus de 300 000 personnes sont descendues dans la rue, lors de 100 rassemblements, à Sydney, Melbourne et dans de nombreuses autres villes, arborant le slogan « Le niveau des océans progresse, nous aussi. »

A Séoul, en Corée du Sud, une centaine d’élèves ont brandi des pancartes en carton recyclé portant des slogans tels que « Trop chaud pour aller à l’école ».

A Tokyo, des centaines d’étudiants et de militants écologistes ont défilé dans le quartier des affaires et des magasins de Shibuya, scandant : « Justice climatique » tout en brandissant des pancartes en carton, peintes à la main avec des messages tels que « Mettez-vous au vert » ou « Sauvez la Terre ».

Dans la capitale de l’Inde, Delhi, la pollution atmosphérique étouffante était la cible des manifestants. « Nous sommes ici pour réclamer notre droit à la vie, notre droit à respirer et notre droit à l’existence, ce qui nous est refusé par un système politique inefficace qui s’en remet davantage aux objectifs industriels et financiers qu’aux normes environnementales », a déclaré Aman Sharma, un jeune manifestant.

En Thaïlande, des centaines de jeunes ont manifesté devant le ministère de l’Environnement à Bangkok et sont tombés à terre, simulant la mort.

Dans la capitale afghane, Kaboul, 100 jeunes ont marché, protégés par un véhicule blindé de transport de troupes. Ils étaient dirigés par un groupe de jeunes femmes portant une bannière « Vendredi pour le futur ».

Europe

Des manifestations ont eu lieu dans la plupart des pays européens, rassemblant des foules énormes à Varsovie (Pologne), et plus de 1,4 million de personnes à travers l’Allemagne. A Berlin, des manifestants ont bloqué des routes et protesté devant le Parlement allemand. En réponse, Angela Merkel a annoncé un train de 50 milliards d’euros de nouvelles mesures visant à réduire les émissions de carbone et à évaluer les progrès accomplis dans la réalisation de ses objectifs climatiques d’ici 2030. A. Merkel a déclaré qu’en tant que scientifique, elle avait été touchée par la devise de Greta Thunberg : « Unissons-nous derrière la science. »

A Bruxelles, une pancarte plutôt poétique disait : « Respectez l’existence ou attendez-vous à de la résistance ! »

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Dublin (Irlande). Luke Corkery, étudiant à l’université, a écrit dans un tweet : « Il s’agit d’un mouvement dirigé par des jeunes du monde entier. Nous ne cherchons pas seulement une excuse pour un jour de congé scolaire ou universitaire, nous défendons l’avenir de notre planète. »

Au Royaume-Uni, environ 300 000 personnes ont participé à des grèves dans tout le pays, dont 100 000 au rassemblement de Londres, devant les Chambres du Parlement.  Je me sens totalement impuissante, mais ici, ensemble, nous avons une chance de faire entendre notre voix et de forcer à l’action. »

En France, 40 000 manifestants ont défilé dans plusieurs villes. Samedi 21 septembre, le lendemain du Vendredi pour le futur, les marches climatiques ont rassemblé 150 000 personnes à travers le pays, dont 30 000 à Paris, 15 000 à Lyon et 10 000 à Grenoble. Ces manifestations agrégeaient des objectifs sociaux et climatiques.

Malgré une présence policière musclée, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Paris, accompagnés de quelques centaines de Gilets jaunes et de syndicalistes, munis de pancartes percutantes et humoristiques : « Quand on sera grand, on aimerait être en vie » ; « Grand-père, c’est quoi un bonhomme de neige ? »

Un manifestant a expliqué : « Il y avait une énergie très joyeuse au début formant un mélange homogène (Gilets jaunes, Verts, syndicats, familles entières, ONG) avant que la manifestation ne soit dispersée. Les discussions entre les participants dans le défilé n’ont laissé aucun doute sur la nécessité d’un changement radical pour la survie de l’humanité. »

Afrique

Dans la capitale du Kenya, Nairobi, de jeunes manifestants portaient des chapeaux et des déguisements fabriqués avec des bouteilles en plastique pour souligner les dangers des déchets plastiques, une menace majeure pour les habitants des pays en développement.

Des grèves ont eu lieu dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, qui est souvent envahi par d’énormes quantités de déchets toxiques, dont des milliers de tonnes de déchets électroniques de l’Union européenne.

Amérique

La protestation mondiale a culminé à New York, qui s’attendait à vivre l’une des plus grandes grèves climatiques. Les responsables des établissements scolaires de la ville ont accordé à chacun des 1,1 million d’enfants de leurs écoles la permission d’assister à la Grève du climat et d’entendre G. Thunberg parler lors d’un rassemblement au siège des Nations unies.

« Greta ! Greta ! Greta ! », scanda la foule alors qu’elle montait sur scène. La jeune fille a adressé son discours aux élèves, tout en reconnaissant que des adultes s’étaient également absentés de leur travail pour faire grève.

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher cette crise de s’aggraver, même si cela signifie sécher les cours ou ne pas aller au travail, parce que c’est plus important, a-t-elle déclaré. Pourquoi devrions-nous étudier pour un avenir qui nous est enlevé ? »

Elle a déclenché des rires lorsqu’elle a décrit tous les politiciens qu’elle a rencontrés et qui réclamaient des selfies. « Ils nous disent qu’ils admirent vraiment, vraiment ce que nous faisons mais ils n’ont rien fait pour faire face à la crise climatique… Nous exigeons un avenir sûr. C’est vraiment trop demander ? »

On estime que plus de 250 000 personnes se sont rendues aux manifestations à New York et que des milliers d’autres ont manifesté à Boston, Miami et San Francisco.

A Mexico, les manifestants ont chanté Se ve, se siente, la Tierra está caliente (Ça se voit, ça se sent, la Terre est chaude). Au Brésil, où de récents incendies en Amazonie ont attiré l’attention sur l’urgence climatique, les étudiants ont participé à des manifestations à Rio de Janeiro, à São Paulo et dans la capitale Brasília.

Source : The Guardian, Royaume-Uni ; Mediapart

Lancement réussi du « balai maritime » de Boyan Slat [sommaire]

Au TEDxDelft 2012, Boyan Slat, un étudiant néerlandais, avait présenté le concept d’un système ambitieux permettant de nettoyer les déchets plastiques des océans (voir Partage international septembre 2014).

Depuis, ce jeune entrepreneur âgé de 25 ans et son équipe de l’ONG Ocean Cleanup, ont prouvé la faisabilité du concept. Le design a déjà connu plusieurs révisions importantes telles que l’ajout d’une ancre flottante pour ralentir le déplacement du système de manière à capturer les déchets plastiques qui se déplacent plus rapidement sur les flots. Le système de l’Ocean Cleanup a récemment été testé en haute mer avec succès.

Les biologistes marins s’inquiètent du fait que le système capture aussi des organismes marins dont se nourrissent les poissons et les tortues. Toutefois, la hauteur de l’écran sous le flotteur ne dépasse pas trois mètres, permettant de collecter le plastique sans déranger la vie marine située en dessous.

Le « balai maritime » est équipé de capteurs et de systèmes électroniques, ce qui lui permet de communiquer sa position via des satellites à un navire qui collecte les débris non seulement du plastique mais aussi de minuscules micro-plastiques.

Le 2 octobre 2019, à Rotterdam, lors d’une conférence de presse, B. Slat a déclaré : « Nous avons suffisamment confiance dans le concept général pour poursuivre notre action. Notre objectif final est de nettoyer entièrement la « soupe plastique » du Grand Pacifique située à mi- chemin entre Hawaï et la Californie et qui est trois fois plus grande que la France. C’est la plus grande des cinq zones océaniques d’accumulation de déchets plastiques au monde. »

Source : theguardian.com ; theoceancleanup.com

Europe : un potentiel éolien suffisant pour le monde entier [sommaire]

Une nouvelle étude de l’Université du Sussex publiée dans le journal Energy Policy a révélé que l’Europe a le potentiel de multiplier par cent la quantité d’énergie qu’elle produit actuellement dans ses parcs éoliens terrestres. L’Europe peut potentiellement subvenir aux besoins en énergie du monde entier d’ici 2050.

« Notre étude prédit un brillant avenir au secteur éolien terrestre et indique que le projet de l’Europe qui aspire à une énergie 100 % renouvelable est à notre portée technologiquement, déclare le professeur Benjamin Sovacool. Evidemment, nous ne prétendons qu’il faudrait installer des turbines sur tous les sites identifiés, mais l’étude met en évidence l’énorme potentiel de production d’énergie éolienne qui existe en Europe »

« L’énergie éolienne terrestre est la source en énergie renouvelable la moins chère, et utiliser les différentes régions européennes où le vent souffle est la solution pour satisfaire la demande pour un système de production d’énergie 100 % renouvelable et à zéro carbone. »

Selon les estimations de l’étude, plus de 11 millions de turbines à vent supplémentaires pourraient théoriquement être installées sur une surface de presque cinq millions de km².

Les auteurs ont identifié la Turquie, la Russie et la Norvège comme ayant le plus grand potentiel pour l’installation future de vastes parcs éoliens, bien que de grandes parties de l’Europe occidentale conviennent aussi grâce à des vitesses de vents favorables et aux terrains plats.

Mark Jacobson, professeur en ingénierie civile et environnementale à l’Université de Stanford, (Etats-Unis), a déclaré : « Le grand intérêt de cette étude, en dehors du fait qu’elle estime que le potentiel éolien terrestre dépasse les estimations précédentes, est qu’elle aide les pays à planifier plus efficacement le développement de leur parc éolien.

Source :  earth.com ; sussex.ac.uk ; weforum.org ; Wikipedia

Un New Deal vert [sommaire]

En août 2019, Bernie Sanders, sénateur du Vermont et candidat à l’élection présidentielle américaine, a annoncé son plan de 16 300 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique. Il a été le premier candidat démocrate à la présidence à soutenir le New Deal vert (en référence au New Deal de Roosevelt), initiative lancée en février par les membres progressistes du Congrès, le sénateur démocrate Ed Markey (Massachussetts) et la députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez (New York).

B. Sanders préconise d’atteindre 100 % d’énergies renouvelables pour l’électricité et les transports d’ici 2030 au plus tard et une décarbonisation complète d’ici 2050 au plus tard.

Voici les principaux éléments de son New Deal vert :

– investir directement un montant historique de 16 300 milliards de dollars ;

– une transition juste pour les travailleurs ;

– déclarer le changement climatique urgence nationale ;

– soutenir les petites exploitations familiales en investissant dans une agriculture durable et respectueuse de l’environnement ;

– s’impliquer pour la réduction des émissions dans le monde entier ;

– atteindre et dépasser la quote-part des Etats-Unis dans la réduction des émissions mondiales ;

– investir massivement dans la recherche et le développement ;

– développer le mouvement pour la justice climatique ;

– investir dans la conservation et les terres publiques pour régénérer les sols, les forêts et les prairies ;

– faire en sorte que l’industrie des combustibles fossiles paie la pollution qu’elle génère.

Ce plan sera rentabilisé sur quinze ans. Des experts ont évalué le plan et ses effets économiques.

Un article de Vox sur le New Deal vert de B. Sanders explique : « Le plan génère lui-même des ressources, notamment 6 400 milliards de dollars de recettes provenant de la vente d’énergie, 2 300 milliards de dollars d’impôts sur le revenu générés par les nouveaux emplois créés dans le cadre du plan et 1 200 milliards de dollars de réduction des dépenses militaires liées à la protection des itinéraires de transport du pétrole. »

La proposition de Bernie Sanders est ambitieuse et audacieuse, et suscitera le scepticisme. Mais comme il l’a lui-même déclaré : « Le coût de l’inaction est beaucoup plus élevé encore. »

Source : berniesanders.com ; vox.com

 

Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

Incompatibilité entre les systèmes financiers et la durabilité [sommaire]

par Marijke et Annelies Op ten Noort,

Klaas van Egmond est professeur en durabilité et écologie à l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas. Il a également dirigé l’Institut national de la santé publique et de l’environnement et l’Agence d’évaluation environnementale des Pays-Bas. En tant que professeur émérite, il donne des conférences sur les questions environnementales (énergie, changement climatique, pollution, etc.) et s’est spécialisé dans les thèmes liés au concept de durabilité dans les domaines social, culturel, financier et économique. Il a récemment publié des ouvrages et divers articles sur ces sujets, notamment le livre Sustainable Civilisation (Civilisation durable, non traduit), en 2014.

Marijke et Annelies op ten Noort l’ont interviewé pour Partage international.

Partage international : On a eu le rapport du Club de Rome [Les limites de la croissance] en 1972, puis le rapport Brandt en 1980. Pourquoi a-t-il fallu attendre cinquante ans pour commencer enfin à comprendre que notre planète est en grand danger, et par là-même toutes les formes de vie qui la peuplent ? Y a-t-il des forces et des groupes d’intérêts qui bloquent ces informations ?
Klaas van Egmond : C’est bien ça ; il y a des forces très puissantes qui freinent cette prise de conscience dans notre société, aujourd’hui encore. Au cours des 40 dernières années, des groupes de pression ont engagé des « scientifiques » pour défendre leurs intérêts. Des millions de personnes ont trempé là-dedans. Il y a toujours eu des forces de résistance à travers l’histoire. On peut appeler cela le conservatisme, ceux qui veulent préserver l’ordre établi, conserver les structures existantes, car c’est là que se trouvent leurs intérêts.
Je cite souvent le livre Effondrement de Jared Diamond, qui pose la question : pourquoi des cultures entières disparaissent à la suite de modifications de l’environnement ? Sa conclusion est que toutes ces civilisations ont vu le problème arriver ; elles ont vu que les choses tournaient mal ; mais les générations plus âgées empêchent les jeunes de procéder aux nécessaires ajustements qui auraient pu sauver leur civilisation. La tendance à maintenir le statu quo est un phénomène tragique qui constitue un obstacle au développement.
En économie, on apprend que tout système est appelé à évoluer, le changement est normal ; rien n’est immuable. Les mineurs ne descendent plus dans les mines, les trains ne roulent plus à la vapeur – l’innovation est permanente. Les structures économiques doivent aussi évoluer. Mais ceux qui ont un intérêt direct dans l’exploitation du charbon, par exemple, ne voient pas cette évolution d’un bon œil. Et si ce sont eux les puissants qui détiennent le pouvoir, aucune évolution n’est possible.
Ce qui me fascine, et qui est frappant, c’est que l’Occident a régné sur le monde depuis des siècles. La technologie nous a donné la puissance et nous avons tout acheté, les terres, les entreprises. Maintenant, ce sont la Chine et l’Inde les puissants et ils commencent à tout acheter en Occident. Et nous demandons aux gouvernements de nous protéger contre eux ! Nous sommes à un moment charnière de l’histoire. Pour ma part, je pense que l’humanité n’a pas progressé depuis 1972, année de la publication du rapport du Club de Rome.

PI. Pensez-vous que nous pourrons rétablir l’équilibre écologique si nous continuons à laisser libre cours aux forces du marché, à la concurrence et la cupidité ?
KvE. Non, je ne le crois pas. J’ai écrit un livre à ce sujet et j’aborde également cette question dans un autre livre. La durabilité est une question de valeurs pas de technologie. On a besoin de la technologie dans une certaine mesure, mais si on parle de développement durable, il faut d’abord savoir ce que l’on veut développer. Et cette décision repose sur un choix de valeurs. Nous pensons que l’accumulation de biens matériels nous rend plus heureux, mais ça nous conduit à épuiser les ressources de la planète.
Notre système économique repose sur la consommation – il faut acheter et jeter le plus possible pour acheter à nouveau. On ne peut pas continuer comme ça. Ce n’est qu’en reconsidérant nos valeurs et nos priorités que nous deviendrons de meilleurs êtres humains. Nous devons nous libérer de l’obsession des choses matérielles.
L’histoire de toutes les cultures, les religions, la philosophie, les mythes, les sagas, les légendes et les contes de fées portent le message du nécessaire équilibre entre le matériel et le spirituel. C’est un équilibre dynamique ; vous pouvez pencher plus vers l’un ou plus vers l’autre, mais lorsqu’on penche trop dans une direction, on risque de tomber dans l’obsession, qui mène à la violence et au conflit ; elle rend toute « durabilité » impossible. La question fondamentale est de savoir si nous voulons vivre de façon égoïste, concentrés sur nous-mêmes, enveloppés dans notre propre ego, ou si nous voulons prendre soin les uns des autres, et prendre soin de la planète. Nous avons le choix.

PI. Vous avez rappelé que Lincoln avait déclaré en 1865 que le gouvernement a le devoir de contrôler la masse monétaire en circulation. Pourtant, aujourd’hui, dans le monde entier, la création de monnaie est de la seule responsabilité des banques. Quel pourrait être l’effet sur la société et le citoyen lambda de la réappropriation de la création de monnaie par le gouvernement ?
KvE. Je suis convaincu, avec un nombre croissant de mes collègues, que la création et la mise en circulation de la monnaie est une affaire de société, et donc une responsabilité des gouvernements. Ce n’est pas nouveau. Depuis Aristote, de nombreux personnages historiques, philosophes, économistes et hommes d’État ont partagé ce point de vue. Dans sa déclaration de 1865, Lincoln déclarait : « Le privilège de créer et d’émettre de l’argent n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, il s’agit également de la plus grande opportunité créative du gouvernement […]. L’argent cessera d’être le maître et deviendra le serviteur de l’humanité. La démocratie sera supérieure au pouvoir financier. »
Si le gouvernement (c’est-à-dire nous tous) est à nouveau autorisé à créer de l’argent, on pourra le faire au bon moment, alors qu’aujourd’hui les banques le font toujours au mauvais moment, ce qui ne sert qu’à faire monter les prix des maisons et des actions et à créer des hauts et des bas dans l’économie. Un gouvernement devrait avoir le droit de créer de l’argent au moment opportun, par exemple en temps de difficultés économiques, pour redonner du travail aux gens. Cela pourrait contribuer à équilibrer un système économique aujourd’hui chaotique. Et ça permettrait aussi d’injecter de l’argent dans l’éducation, les soins de santé, un revenu minimum pour tous, etc.
Une démocratie parlementaire doit faire ces choix. C’est ce que disait Lincoln : un gouvernement doit contrôler la masse monétaire. La main-d’œuvre deviendrait alors moins chère et les matières premières plus chères, ce qui conduirait à une société complètement différente. Tout le système évoluerait ensuite lentement dans une direction différente. Certaines choses deviendront plus coûteuses, comme les voyages en avion, tant qu’il n’y aura pas de meilleure technologie disponible.
La crise de 2008 a été une catastrophe. Le populisme est né de cette crise et non de la crise des réfugiés comme on le prétend. Nous nous dirigeons maintenant vers la prochaine crise, qui va complètement déstabiliser le système. Mais les peuples n’accepteront plus le statu quo. Ce sera le début du changement car tout gouvernement est sensible à l’humeur de la population.
Avec la mondialisation, les gouvernements sont terrifiés par les marchés boursiers. C’est incroyable : dans le passé, les gouvernements avaient peur du pape, aujourd’hui, ils sont terrifiés par les marchés boursiers.
Pour les gouvernements, il n’est pas politiquement viable de se soumettre à la mondialisation, c’est-à-dire aux forces du marché entre les mains de puissantes sociétés transnationales qui imposent leur loi aux gouvernements et achètent des quartiers entiers de villes où les jeunes ne peuvent plus se loger. Ne nous étonnons pas de voir émerger des mouvements comme les gilets jaunes, et que le populisme monte partout en Europe. On ne pourra apaiser les peuples et rétablir un équilibre social que si les gouvernements se réapproprient le contrôle de l’économie et de la masse monétaire.

PI. Et si on enseignait aux enfants et aux adultes que l’humanité est une, littéralement liée en tant qu’âmes, ce qui implique le devoir de prendre soin de l’autre, comme dans une famille ?
KvE. Oui, vous devriez transmettre ça aux enfants. Beaucoup de gens ont vécu ce qu’on appelle une expérience d’unité lorsqu’ils se trouvent en contact profond avec la nature. Ils réalisent alors que tout est interconnecté, moi et les autres, le ciel et la terre, l’esprit et la matière. Pour contribuer à transmettre cette perception, la princesse Irène des Pays-Bas a créé le Nature College. Des forestiers spécialement formés offrent aux enfants de la ville une expérience du monde naturel. Ce que vous dites en fait, c’est que nous devrions enseigner aux enfants notre vraie nature, caractérisée par la connexion du moi à l’autre, dans laquelle chacun a sa responsabilité.
On retrouve cette idée partout dans notre culture, l’histoire de Perceval, par exemple, et dans les œuvres de Shakespeare. Vous êtes une partie du tout et en même temps, vous êtes le tout. On devrait enseigner ça aux enfants et l’aspect religieux en ferait partie. Mais les religions ne peuvent prétendre détenir la seule vérité. Cette notion a certainement laissé de profondes cicatrices en Europe.
La science ne possède pas non plus la vérité ultime. Mais on ne peut pas non plus lui tourner le dos. Comme aujourd’hui quand on nie les conclusions des scientifiques en prétendant que le changement climatique est un canular ; c’est inacceptable. Si on commence à contester des faits objectifs, la planète est perdue. Si nous ne pouvons pas nous mettre d’accord sur des faits scientifiques de base comme l’état de notre environnement, on peut tout refuser : les diagnostics médicaux, les tests sanguins effectué avant une opération… Jusqu’où irons-nous ?
La question philosophique fondamentale est : qui sommes-nous et comment parvenons-nous au savoir ? Malgré quelques milliers d’années de civilisation, il nous manque encore une vision partagée de la nature essentielle de l’homme et donc de la finalité de la société. On voit encore des divergences d’opinion majeures sur ce qui est vraiment important pour l’individu et la société.
Nous parlons de développement durable sans savoir ce qui devrait être développé. Et parce que cette vision nous fait défaut, les forces unilatérales prennent le dessus et la société à la dérive devient une caricature d’elle-même. La recherche de stabilité fait parfois se tourner vers les religions fondamentalistes ou des systèmes totalitaristes, vers le matérialisme, l’hédonisme et un capitalisme tout aussi fondamentaliste.
Pour préserver la société et la civilisation, une nouvelle éthique et une nouvelle vision de la « durabilité » sont nécessaires, fondées sur les vraies valeurs humaines.
Dans sa Philosophie de la civilisation, Albert Schweitzer a décrit la civilisation comme « La somme de tous les progrès réalisés par les hommes et les individus dans tous les domaines et à tous les points de vue, dans la mesure où ces progrès contribuent au perfectionnement spirituel des individus. »

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Le disciple (2e partie) [sommaire]

par Aart Jurriaanse,

Aart Jurriaanse (1907-2002) était un auteur dont les sujets de prédilections portaient sur l’ésotérisme, la spiritualité, l’occultisme et la religion. Il a autorisé Partage international à publier ses articles, initialement parus dans l’ouvrage Bridges1 (Ponts, non traduit). Source d’inspiration autant que d’informations, ils présentent une perspective qui s’étire des anciennes archives des Maîtres à notre temps. Se référer à notre numéro de septembre 2019 pour la première partie de cet article sur le disciple.

Seule la combinaison d’un travail rigoureux, d’un développement intellectuel, d’une ferme aspiration et d’une orientation spirituelle, peut conférer le titre de disciple, si tant est que cet ensemble soit également soutenu par une bonne volonté positive et un œil intérieur ouvert aux mondes de la réalité.

Le véritable disciple ne considérera pas son travail comme une extraordinaire opportunité d’avancement spirituel. Il ne s’agirait là que d’une approche égoïste, qui ne pourrait conduire à un service efficace. Le véritable travailleur s’attellera à la tâche qui lui est désignée, avec toute l’énergie dont il dispose, oublieux de sa propre personnalité, animé de la seule volonté de contribuer à accomplir le Plan et à servir. Inévitablement, cela amènera son propre progrès – pas dans le sens d’une autosatisfaction, mais dans celui d’une évocation de capacités endormies qui le transformeront en un instrument de service toujours plus efficace, placé entre les mains des Maîtres.

La vie du disciple

Il est essentiel pour le disciple de toujours conserver un esprit ouvert, et d’être prêt, lorsque de nouveaux points de vue lui sont révélés, à renoncer à nombre de ses théories favorites sur la vie, son travail et à ses idées sur les mondes cachés. Il doit toujours demeurer réceptif aux idées et aux interprétations nouvelles et inattendues, et lorsque celles-ci se révèlent convaincantes, il doit accepter la remise en question totale ou partielle de ses idées préconçues. Ainsi doit-il rester dans l’expectative, certain de l’apparition future de visions et de révélations nouvelles, et de l’émergence de nouvelles versions de la Vérité destinées à le guider au long de sa route. Aussi convient-il de veiller à ce que l’interprétation en vigueur ne se cristallise et ne dresse une barrière, séparant le disciple de la Vérité qui se dévoile, et de la reconnaissance d’une vision plus authentique.

La vie du disciple est faite de risques et de dangers permanents auxquels il se soumet délibérément et de bon gré, en vue du développement spirituel et afin de se préparer pour le service. Les disciples sont soumis à des épreuves sévères, et seuls un cœur pur, un amour véritable de son prochain, et une utilisation positive et intelligente de l’activité mentale, l’autoriseront à surmonter ses dilemmes. La vie émotionnelle en particulier, doit faire l’objet d’une surveillance attentive, afin de prévenir la production de nouveaux mirages. L’apparition de mirages ne constitue pas nécessairement l’indication d’un échec ; ce dernier ne survient que si le disciple s’identifie avec ces manifestations astrales, y succombe, et retourne au rythme de vies antérieures. Le Maître ne s’interposera pas dans ces cas-là, car le disciple doit surmonter ces problèmes à l’aide de ses propres pouvoirs. De tels obstacles sont placés sur son sentier afin de contrôler sa consécration, sa volonté et sa persévérance. Le disciple dépassera ces problèmes et s’avancera vers la porte de la lumière où l’attend le Maître, ou bien, provisoirement, il retombera à des niveaux inférieurs, où il demeurera plus ou moins longtemps, jusqu’à ce qu’il ait rassemblé assez de force pour affronter de nouveau les obstacles.

Le disciple doit en permanence consentir à affronter la vie comme elle se présente, avec l’équipement dont il dispose. Ainsi doit-il faire en sorte de soumettre sa personne, ses affaires, les circonstances et le temps, aux besoins du jour, tout en demeurant en étroite relation avec son groupe, avec ses activités et ses exigences. Lorsque, oublieux de lui-même, il aura entrepris de se soumettre ainsi, le disciple constatera que ses affaires personnelles sont mystérieusement prises en charge, et que sa capacité de service se développe au-delà de toute attente. C’est par le travail, l’étude, la méditation et le service que le disciple acquiert progressivement une compréhension plus profonde de la réalité. De nouveaux pouvoirs et de nouvelles énergies se révéleront au disciple qui rend, sans restriction, un service altruiste, lui procurant sans cesse une efficacité plus grande et le qualifiant pour un travail plus vaste.

L’œuvre accomplie par le disciple pourra parfois attirer l’attention publique, mais sa récompense spirituelle ne sera certainement pas fonction de la renommée acquise. L’inconnu qui œuvre dans les coulisses, sans reconnaissance ni acclamation, sacrifiant toute identité personnelle, est souvent celui qui rend les plus grands services à l’humanité ; il ne recevra pas d’hommage public, mais bénéficiera de l’immense compensation intérieure de savoir qu’il a contribué à sauver des âmes en peine, qu’il a participé à reconstruire des existences, et qu’il est parvenu à générer quelque lumière supplémentaire, contribuant à orienter l’humanité sur le sentier du retour.

Au cours des premières phases de son expérience, le disciple ne dispose que d’une faible confiance en lui-même. Cependant, viendra le moment où il devra admettre avoir acquis des connaissances supérieures, à certains égards, à celles dont dispose son frère moins fortuné, et où il se devra de partager cet acquit, ou d’employer son savoir au bénéfice des autres. Sa première tentative en ce sens pourra conduire à des situations embarrassantes ou à un sentiment de maladresse, mais il acquerra une certaine habileté avec la pratique. Il est intéressant de constater à quel point un savoir enfoui surgit lorsqu’il le faut, et que nombre de concepts s’éclaircissent considérablement lorsqu’il s’agit de les présenter aux autres. En réalité, la meilleure façon d’apprendre consiste à enseigner. « Réfléchissez avec humilité, exprimez-vous avec sagesse et travaillez sans répit. »

Lorsque la tête et le cœur commencent à fonctionner en accord, un magnétisme spirituel se développe automatiquement, et le disciple rayonne sur son entourage, évoquant une réponse de ceux qu’il attire. Que cela soit conscient ou non, il s’en suivra la formation d’un petit groupe autour du disciple, pouvant constituer l’étape initiale de ce qui se transformera peut-être, dans une vie ultérieure, en un véritable groupe ésotérique placé sous la direction du même disciple.

Il peut arriver que des disciples soient envoyés en incarnation chargés d’une mission particulière. En règle générale, ils n’en auront pas conscience, bien que dans des cas exceptionnels la « certitude d’une vocation » puisse apparaître dès la tendre enfance. Cependant, les disciples naissent habituellement avec certains dons et certains talents naturels, qui évoluent progressivement en idées et en idéaux profondément enracinés, et qui s’accordent avec un cerveau répondant à ces impulsions. Normalement, ces hommes ou ces femmes se trouveront guidés inconsciemment vers les domaines d’activité où un rôle leur est destiné, et où on attend d’eux certaines actions fondamentales en accord avec les intentions de la Hiérarchie. Au fur et à mesure de la maturation mentale et du déploiement spirituel de ces disciples, le travail à accomplir sera perçu par le mental, ou lui sera imprimé, comme une pulsion irrésistible. Que ce travail soit de nature politique, financière, éducative, scientifique ou spirituelle, ces disciples seront inconsciemment guidés par les Maîtres qui veilleront également à ce que les portes nécessaires soient ouvertes, à ce que les contacts soient arrangés et à ce que les occasions favorables soient fournies en faveur de la tâche à mener, sans qu’apparaisse aucun signe de cette manipulation intérieure.

Bien que dans des cas exceptionnels, la conscience d’une telle mission puisse se développer, en général, le disciple réagit en réponse à des impressions qu’il considère comme produits de son propre mental, et dont il ne connaît pas l’origine.

Néanmoins, tous les disciples se caractérisent par leur caractère humanitaire, leur bonne volonté, et leur détermination à promouvoir le bien-être de l’humanité, chacun selon ses capacités particulières et au sein de son propre milieu. C’est l’amour naturel qu’ils éprouvent pour leurs semblables qui constitue la motivation de tous leurs efforts.

Pour plus d’information : www.bridges-publishing.de

1 – Aart Jurriaanse, Bridges, ISBN 3-929345-11-0, Bridges Publishing, Freiburg, Allemagne, 1re édition 2001, 2007.

(Première publication dans notre numéro de nov. 1992)

L’écologie politique ne cesse de monter en puissance [sommaire]

par Graham Peebles,

Tandis que déferle une vague chauvine portée par des formations de droite et d’extrême-droite, les partis politiques qui s’intéressent aux enjeux écologiques bénéficient d’une dynamique ascendante.

Une prise de conscience s’opère sur la question du changement climatique et des enjeux qui y sont associés ; en Grande-Bretagne, un récent sondage a montré que 85 % des personnes se disent inquiètes par rapport au changement climatique, 52 % étant même « très inquiètes ». Du fait de cette préoccupation croissante, les partis écologistes semblent être à un tournant, en particulier en Europe, et ce sont les jeunes qui en sont à l’origine.

Aux élections européennes de mai 2019, les partis verts ont atteint des niveaux sans précédent dans le Nord-Ouest de l’Europe, un tiers des moins de trente ans ayant voté écologiste. En Allemagne, pays où les Verts ont historiquement été les plus puissants, un sondage national place les Verts en première position en cas d’élection fédérale.

Comme l’explique le Financial Times, les partis écologistes ont aujourd’hui, et pour la première fois, une « forte influence au niveau européen, ainsi qu’au niveau national dans des pays qui représentent plus de la moitié de la population de l’UE ».

Ce dernier consiste en un prélèvement appliqué, par exemple, sur le carburant, les billets d’avion, etc., dont les recettes seraient ensuite reversées sous forme de dividende ou de crédit d’impôt universel, afin de compenser les coûts engendrés par la transition vers une économie bas carbone. Le Parti vert allemand soutient ce dispositif, tout comme Ska Keller, la dirigeante du Parti vert européen.

Les différences d’approches, de valeurs, de politiques et d’attitudes ne pourraient être plus vives entre l’écologie politique et les conceptions clivantes de la droite : ce sont deux façons opposées d’envisager les enjeux du moment, qui correspondent à des fractures dans la société en général, divisions qui deviennent de plus en plus vives à mesure que s’opère la transition d’une civilisation vers une autre.

Les modes de vie actuels, les valeurs ainsi que les structures sont en voie de cristallisation. Basée sur des idéaux qui promeuvent l’individu plutôt que le collectif, l’existence s’inscrit dans une perspective matérialiste quelque peu étroite. Les idéologies religieuses, politiques et sociales exercent une profonde influence, engendrant de la séparation et de l’intolérance, enfermant ceux qui les adoptent dans des dogmes. A l’inverse, le Mouvement du Nouveau tend vers la synthèse, la coopération et l’entente.

Tandis que les différences deviennent de plus en plus manifestes et les choix de plus en plus clairs, les méthodes de la droite et de l’extrême-droite se font plus extrêmes, la polarisation se fait plus forte, et les demandes en faveur d’un changement s’intensifient. Les principaux obstacles au changement sont les forces réactionnaires et conservatrices du monde. Elles s’incarnent dans des formations puissantes, dont beaucoup sont actuellement au pouvoir : la présidence Trump, et plus généralement le Parti républicain aux Etats-Unis, ainsi que les conservateurs en Grande-Bretagne, qui, sous la direction du premier ministre Boris Johnson, ont peut-être formé le gouvernement le plus à droite que le pays ait jamais connu.

La Russie, la Turquie, Israël, la Hongrie et la Pologne ont tous des gouvernements de droite ; le Japon, sous la direction de Shinzo Abe, a vu le parti libéral-démocrate se déplacer vers la droite, tandis que les gouvernements d’Australie et du Canada se laissent dériver afin d’attirer une part du vote populiste.

L’Inde a récemment réélu le BJP, le parti nationaliste hindou, avec Narendra Modi comme premier ministre, et, en 2018, le Brésil a voté pour Jair Bolsonaro, ancien capitaine de l’armée et politicien d’extrême-droite. Ce dernier a beaucoup fait parler de lui en raison des incendies volontaires dans la forêt tropicale amazonienne, déclenchés avec la bénédiction du gouvernement, ce qui constitue un véritable acte de terrorisme environnemental.

Tous les gouvernements de ce type sont repliés sur eux-mêmes, promeuvent à divers degrés un nationalisme tribal, et cherchent non seulement à maintenir un statu quo injuste, mais également à intensifier celui-ci. Ils représentent le passé : leurs méthodes et leurs idéaux sont en complet décalage avec l’air du temps et, alors que se dessine plus clairement le Nouveau Récit, et que se mettent en place les formes à travers lesquelles pourront se déverser les eaux purificatrices de la justice et de l’unité, leur chute est inéluctable.

Cette ligne de fracture est bien entendu difficile à caractériser sociologiquement, mais, dans l’ensemble, les facteurs déterminants ne sont ni la classe sociale, ni la profession, mais plutôt l’âge et le niveau d’éducation. En 2017, un sondage YouGov mené au Royaume-Uni a montré que le parti travailliste avait une avance de 19 points de pourcentage dans la catégorie des 18-24 ans, « tandis que les conservateurs avaient une avance de 49 points de pourcentage chez les plus de 65 ans ».

Les travaux du Pew Institute ont montré que les jeunes (de 18 à 29 ans), dans tous les pays étudiés, « sont favorables à une plus grande diversité [culturelle et ethnique] dans leur pays », et que le niveau d’éducation joue un rôle déterminant dans leur positionnement, que celui-ci soit ou non progressiste ; aux Etats-Unis, par exemple, 71 % des personnes ayant un niveau d’éducation « élevé » sont favorables à la diversité, contre 51 % parmi celles ayant un niveau d’éducation plus faible. En Allemagne, ces taux sont respectivement de 65 % et 44 % ; et, au Brésil, ils sont de 67 % et 38 %.

En dépit des signes en apparence contraires, et malgré les tactiques agressives de ceux qui cherchent à s’opposer au changement, une dynamique irrésistible se met en place, et celle-ci balayera les anciennes structures décrépites.

La Vague Verte est le signe et l’expression de ce mouvement mondial. Tout ce qui divise et détruit doit être mis de côté ; l’unité, le partage et la tolérance sont les valeurs de ce temps, et celles-ci s’affirmeront de plus en plus comme les principes sur lesquels un nouvel ordre mondial sera construit.

Extinction Rebellion devient-il gênant ? [sommaire]

par Andrea Germanos,

Extraits d’un article

« Il n’y a rien de plus gênant que d’être frappé par un ouragan de catégorie 5, après que votre ville ait été ravagée par un feu de forêt. » N. Klein

Tandis que les militants d’Extinction Rebellion ont intensifié leur dernière mobilisation à Londres, le 16 octobre 2019, avec une dixième journée consécutive d’action, l’écrivaine Naomi Klein a repoussé les critiques à l’encontre des manifestants et a déclaré que c’est la crise climatique elle-même qui est vraiment perturbante.

Dans une interview avec Sky News, N. Klein a réfuté l’idée que « les politiciens lancent beaucoup d’actions » pour faire face à la crise climatique, affirmant que leur manque d’action est justement ce qui a poussé les jeunes activistes d’Extinction Rebellion dans les rues du monde entier, en octobre.

L’interview de Naomi Klein a eu lieu alors que la mobilisation mondiale – qui a bloqué les grands axes routiers et les ponts pour exiger que les émissions de gaz à effet de serre soient réduites à zéro d’ici 2025 – a organisé un certain nombre d’actions à Londres au mépris de l’interdiction émise par la police londonienne de tout rassemblement en lien avec ce mouvement.

N. Klein, qui couvre les catastrophes naturelles alimentées par le changement climatique depuis quinze ans, a reconnu que les manifestations dérangeaient, avant d’ajouter : « Il n’y a rien de plus gênant que d’être frappé par un ouragan de catégorie 5, après que votre ville ait été ravagée par un feu de forêt. »

« Laissez-moi vous dire à quel point c’est gênant pour les habitants de Paradise, en Californie, dont 14 000 ont perdu leur maison, a-t-elle déclaré. Le changement climatique est extrêmement perturbant. Et si les gens subissent quelque inconvénient à cause de manifestations à Londres pour attirer l’attention des politiciens qui préfèrent se concentrer sur l’urgence du Brexit, alors qu’il en soit ainsi. »

L’une de ces actions a été la tenue d’une « assemblée populaire » à Trafalgar Square, au cours de laquelle quelque 2 500 militants se sont rassemblés pour élaborer des stratégies en réponse à ce qu’ils caractérisent comme l’inaction continue du gouvernement face à la crise climatique. Parmi les personnes détenues par la police sur la place se trouvait le journaliste et militant George Monbiot. Allan Hogarth, responsable des programmes d’Amnesty International au Royaume-Uni, a qualifié l’interdiction de manifester de « mesure sévère et inacceptable de la part de la Metropolitan Police ».

« Certaines perturbations dans la vie quotidienne dus à des manifestations sont naturelles et doivent être tolérées, a déclaré Allan Hogarth. La police doit respecter les droits de ceux qui protestent pacifiquement et veiller à ce que les voix de ceux qui réclament des mesures pour lutter contre la crise climatique puissent se faire entendre. »

La militante suédoise pour le climat Greta Thunberg a également critiqué l’interdiction dans un tweet : « Si la lutte contre le changement climatique et la dégradation écologique, et en faveur de l’humanité est contre les règles, alors celles-ci doivent être enfreintes. »

Source : Common Dreams : sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0.

Le pouvoir de guérison de la nature [sommaire]

par Ana Swierstra Bie,

La petite fille d’Hovard Hernes étant tombée gravement malade, tous les membres de la famille s’étaient vus forcés de passer de longues heures à l’hôpital. Aussi se mirent-ils à rêver d’un autre lieu où ils pourraient se retrouver ensemble, loin des médications austères et de la rigidité institutionnelle des établissements de soins.

H. Hernes et Maren Ostvold Lindheim eurent alors une idée. Maren, psychologue de l’enfance à l’Hôpital universitaire d’Oslo, avait depuis longtemps remarqué les bénéfices thérapeutiques pour les enfants hospitalisés des moments passés dans les espaces verts entourant l’hôpital où elle travaillait. Ensemble, ils imaginèrent donc d’aménager, au sein de ces espaces naturels, un lieu où les patients et leur famille pourraient goûter un moment de repos et de liberté, loin de la routine hospitalière et de la proximité des autres malades. Un lieu où tous, y compris les plus faibles, pourraient expérimenter un contact direct avec la nature.

Cette idée trouva son aboutissement dans la création de la Fondation Friluftssykehuset qui, par l’intermédiaire de son Programme de soins curatifs en plein air, entendait travailler à améliorer l’efficacité des traitements hospitaliers en offrant au plus grand nombre possible de patients l’opportunité de faire en famille l’expérience d’un contact direct avec la nature, tout en se créant de bons souvenirs.

On confia au cabinet d’architecture Snohetta la tâche de concevoir une petite cabane et que l’on pourrait installer en pleine nature à quelques centaines de mètres seulement des bâtiments de l’hôpital – ce qui est possible en Norvège où la plupart des hôpitaux sont situés à la périphérie des villes.

Les patients subissant de longues hospitalisations pourraient s’y sentir en pleine nature et en sécurité non loin de leur établissement hospitalier, au cas où ils auraient besoin d’une intervention urgente.

Les architectes conçurent une cabane rappelant les maisons que les enfants construisent dans les arbres : en bois, avec lucarnes et larges baies vitrées offrant une vue sur les arbres et le ciel, et que l’on peut toujours ouvrir en grand. À l’intérieur, l’odeur du bois est prégnante. « Lorsqu’on s’étend sur le sol, on a presque l’impression de s’allonger dehors dans les bois », explique Marianne Saetre, qui a dirigé l’équipe des architectes concepteurs.

Cette cabane ressemble en effet à une retraite isolée en pleine forêt. Elle est accessible à tous les patients, quelle que soit leur maladie, grâce à un chemin recouvert de bois permettant le passage des lits d’hôpital autant que des fauteuils roulants. De plus, elle peut être réservée en ligne. Et dans ce paisible environnement, les enfants hospitalisés peuvent retrouver leur famille, les adolescents, leurs amis en privé, et les parents passer quelque temps loin des couloirs de l’hôpital avec leurs enfants, familles et amis.

À ce jour, seules deux cabanes sont opérationnelles, l’une près de l’Hôpital universitaire d’Oslo, et l’autre près de celui de Kristiansand. Toutefois, l’objectif de l’association est d’offrir de telles retraites extérieures à de nombreux autres hôpitaux en Norvège et dans d’autres pays.

Les recherches ne cessent de souligner combien notre santé physique, mentale et émotionnelle bénéficie du contact avec la nature. Même si beaucoup apprécient les vertus régénératives du plein air, c’est peut-être lorsque nous sommes malades que nous avons le plus besoin de la nature.

« La preuve n’est plus à faire aujourd’hui que la nature possède un pouvoir de régulation du stress, explique Maren Ostvold Lindheim. On peut voir le corps se détendre lorsqu’il passe d’un environnement construit à un environnement naturel. C’est particulièrement évident chez les enfants. La nature provoque une joie spontanée et aide les patients à retrouver un calme qui persiste ensuite à l’hôpital. Ainsi, le Programme de soins curatif en plein air leur permet de mieux supporter leurs traitements et contribue à une meilleure gestion des maladies. »

Source : www.fastcompany.com

Les inégalités nous tuent, littéralement [sommaire]

par Sam Pizzigati,

Les unes après les autres, les études confirment que plus les Américains aisés s’enrichissent, plus la durée de vie du reste d’entre nous se raccourcit.

Que fait le Bureau de recensement des États-Unis entre les recensements effectués tous les dix ans ? Toutes sortes d’enquêtes annuelles, sur tous les sujets, du coût du logement à la vente au détail. Les enquêtes les plus déprimantes portent sur le revenu des américains moyens.

Les dernières statistiques montrent que la plupart des Américains courent sur un tapis roulant qui ne mène nulle part. Les ménages médians du pays ont gagné 2,3 % de moins (en dollars réels) en 2018 qu’en 2000.

Les foyers américains les plus riches n’ont pas ce type de problèmes. Le revenu réel des 5 % les plus riches a augmenté de 13 % depuis 2000, et s’élève en moyenne à 416 520 dollars. Les chiffres ne disent pas combien gagne le top 1 %. Mais les données fiscales montrent que le premier pour cent gagne dorénavant plus de 20 % du revenu de l’ensemble des foyers, triplant leur part depuis un demi-siècle.

Doit-on s’en inquiéter ? L’accroissement des revenus au sommet a-t-il un impact sur les Américains ordinaires ? Effectivement, révèle une étude récente de la Cour des comptes du pays (le Government Accountability Office (GAO). La croissance des inégalités nous tue, littéralement.

Cette étude troublante retrace l’évolution de la vie des Américains âgés de 51 à 61 ans en 1992. Les 20 % les plus riches de cette cohorte s’en sont plutôt bien tirés. Les trois quarts (75,5 %) d’entre eux étaient encore en vie en 2014.

À l’opposé du spectre économique, c’est une autre histoire.

Parmi les 20 % les plus pauvres de ce groupe d’âge, moins de la moitié (47,6 %) se réveillaient encore chaque matin en 2014. En d’autres termes, les plus pauvres des Américains de cet âge avaient juste une chance sur deux d’être vivants en 2014. Les plus riches avaient trois chances sur quatre. « Les inégalités d’espérance de vie, comme le pointe l’économiste Gabriel Zucman, explosent aux États-Unis. »

Ces résultats n’ont surpris personne. Durant les dernières décennies, les études n’ont cessé de montrer un lien cohérent entre l’accroissement des inégalités et le raccourcissement de l’espérance de vie. Les tendances observées aux États-Unis reflètent une dynamique semblable qui existe partout dans le monde, là où le revenu et la richesse se concentrent. Plus une société est inégalitaire, moins elle est en bonne santé. D’autre part, les pays où l’écart entre les riches et les pauvres est le plus faible semblent avoir les plus longues durées de vie. Et les gens qui vivent moins longtemps ne sont pas forcément les plus pauvres. Les gens aux revenus moyens dans les sociétés très inégalitaires vivent moins longtemps que ceux des sociétés plus égalitaires.

Qu’est-ce qui peut expliquer l’impact mortel de l’inégalité ? Nous ne le savons pas avec certitude. Mais de nombreux épidémiologistes parlent du niveau plus élevé de stress dans les sociétés inégalitaires. Ce stress réduit notre système immunitaire et nous rend vulnérables à une large gamme de maladies.

Il n’existe, bien sûr, aucun médicament contre les inégalités. Mais on peut se battre pour que des politiques publiques répartissant plus équitablement les revenus et les richesses soient mises en place.

D’autres pays ont trouvé comment mieux partager les richesses. Pourquoi pas les Etats-Unis ?

 

Source : (Common Dreams. Notre travail est sous licence Creative Commons Attribution Share Alike 3.0)

 

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

De la sérénité [sommaire]

Il y a quelques années [écrit en janvier 2004], peu de temps après avoir assisté à ma première conférence de Benjamin Creme à la Friends House, je marchais le long de South Street à Worthing. Sur le trottoir, devant une des grandes banques du pays, un homme de grande taille, était assis devant une petite feuille de papier demandant de l’argent.

L’ayant remarqué de loin, j’eus l’intention de lui donner de l’argent. Lorsque j’arrivai près de lui, il leva les yeux vers moi. Je lui expliquai que je me rendais à la banque et que je reviendrai lui donner de l’argent. Il répondit : « OK, mon frère », en acquiesçant de la tête. Il avait de longs cheveux noirs et une veste noire. Il croisa mon regard d’un air très calme, de ses yeux d’un bleu très pâle. Je revins lui donner de l’argent. Il me regarda à nouveau et me dit : « Au revoir, mon frère. » Par la suite, cette impression perdura – je n’ai jamais rencontré de personne en difficulté avec une attitude si décontractée.

R. E., Worthing, West Sussex, Royaume-Uni

Le Maître de B. Creme a indiqué qu’il s’agissait du Maître Jésus.

Motifs lumineux [sommaire]

En mai 2003, je descendais la rue Montague à Worthing pour aller faire développer des photos de « motifs lumineux » que j’avais prises dans le quartier.

Sur le panneau bleu foncé d’un dispensaire solidaire pour animaux malades, je remarquai de petits motifs lumineux. Alors que je m’arrêtai pour les observer, l’un des petits motifs bleus se transforma soudain en un motif blanc brillant, puis revint tout aussi rapidement à sa couleur originale. C’était comme si un phare s’était allumé et éteint très rapidement. Environ une heure plus tard, je repassai devant la même enseigne et regardai à nouveau. À ma grande surprise, ce phénomène se reproduisit, avant de s’estomper.

Ces « motifs lumineux » ont-ils été manifestés par Maitreya ?

R.E., Worthing, West Sussex, Royaume-Uni

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que les cercles de lumière ont été manifestés par Maitreya.

De très près [sommaire]

Le 30 décembre 2003, je conduisais mon fils et sa petite amie à la gare de Melun. Sur l’avenue Thiers, nous vîmes un homme sur le trottoir, vêtu d’un habit de moine blanc. Il portait des lunettes. Il n’avait pas de valise, mais il arborait une pancarte portant l’inscription « direction Etampes ». Je lui fis signe ! Puis, je vis, dans le rétroviseur, qu’il me regardait. Son regard semblait si proche, comme s’il était juste derrière moi dans la voiture. La copine de mon fils me demanda : « Qui est-ce ? – Ce pourrait être Maitreya, lui répondis-je, l’Instructeur du monde. Alors, il est comme Jésus, il peut prendre n’importe quelle forme humaine ? – Oui. – C’est donc très positif. – Oui, répondis-je. C’est le signe que nous passerons de très bonnes vacances. » Elle était heureuse d’aller revoir sa famille, mais également inquiète. Je sentais qu’elle avait besoin d’être réconfortée. J’aimerais savoir si c’était Maitreya ou une illusion ?

P., Melun, France

Le Maître de B. Creme a confirmé que le « moine » était Maitreya.

Braver le froid [sommaire]

Je crois que c’était au milieu de l’hiver 1998, lors d’une séance de méditation de transmission au Nelson Volunteer Centre. Un prêtre catholique et son jeune ami s’étaient joints à nous. Le jeune homme ne portait qu’une chemise à manches courtes. On lui demanda s’il n’avait pas froid mais il répondit non. En cette période, le reste du groupe et moi étions habillés comme des Esquimaux. J’ai demandé au prêtre où ils se rendaient, et il répondit en Australie. Ils partirent après une heure de transmission. Il n’y avait rien d’inhabituel chez eux, même si je trouvai cela un peu étrange qu’ils soient habillés comme si c’était l’été. Qui étaient-ils ?

B. H., Nelson, Nouvelle-Zélande

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il s’agissait de Maitreya et du Maître Jésus.

Tout est possible [sommaire]

Il y a quelques années [écrit en avril 2004], j’eus un accident de voiture et dus rester hospitalisé en raison d’une hémorragie interne. On me prescrivit un traitement et du repos au lit.

Un ami en visite m’apporta des herbes médicinales espérant que cela puisse m’aider. Une partie de ma routine quotidienne consistait à faire une prière et une méditation pour la guérison. La nuit précédant mon opération, je sentis un puissant flot d’énergie dans le corps. Le lendemain matin, le saignement s’était arrêté. Le médecin n’a pas été en mesure d’en expliquer la raison, mais il a fait remarquer que « tout est possible ».

Complètement rétabli, je fus libéré en quelques jours. La guérison était-elle due au traitement de l’hôpital, au remède à base de plantes médicinales, à la guérison par un Maître, ou à une combinaison des trois ?

B. N., Edmonton, Alberta, Canada

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la guérison a été apportée par Maitreya.

La beauté du partage [sommaire]

Le dernier jour du mois [courrier écrit en juin 2004], après le travail, je vends des livres en bon état pour gagner un peu d’argent, ensuite je prends un très bon repas de poisson dans un bistrot abordable. Puis je vais au parc tout près. Malgré les fortes pluies de ces derniers jours, le jardin de roses nous offre néanmoins des fleurs de toutes les couleurs, de toutes les formes et de tous les parfums, belles comme des bijoux même si le soleil ne brille pas toujours. Dans cette partie du grand jardin, les gens se promènent et parlent plus doucement. C’est si beau que je suis pleine de joie et de gratitude.

Un jour, je vis un jeune homme, un vagabond, assis sur l’herbe (normalement les gens s’assoient sur les bancs, car dans cet endroit l’herbe fait partie des plates-bandes), si doux et serein comme s’il inhalait les roses. Il était une partie intégrante du tableau et simultanément, sans attirer l’attention, agissait comme un aimant plein de paix. Sa présence me rendit heureuse. En passant devant lui je lui demandai : « N’est-ce pas magnifique ? – Oui », répondit-il, en souriant.

Un peu plus tard, je ressentis une très forte envie de partager l’argent qui me restait avec lui et je me présentai devant lui, avec précaution car il ne mendiait pas. Prudemment et un peu excitée, je lui demandai s’il voulait bien partager avec moi mes derniers euros. Il réagit de façon inattendue : « Je suis si surpris… » La situation m’étonna moi-même : cette forte impulsion à partager la beauté, l’argent et à prononcer les mots : « Je veux partager avec vous. »

Au moment où j’écris cette lettre, je me sens si heureuse, bien que ma situation personnelle ne soit pas toujours « rose ». Cette rencontre a été pour moi une bénédiction.

H. P., Hambourg, Allemagne

Le Maître de B. Creme a indiqué que le vagabond était Maitreya.

Brèves rencontres [sommaire]

J’ai fait deux rencontres qui m’ont paru étranges [courrier écrit en juin 2004].

La première rencontre a eu lieu par un soir de décembre sombre et froid, vers 18 h 30. Une petite dame âgée, portant des vêtements d’intérieur fit irruption devant moi riant et exhibant une belle grappe de tomates mûres dans la paume de la main. Un peu inquiète pour elle, je lui demandai si elle allait bien. Elle répondit : « Suis-je ivre, chérie ? » Elle ne semblait pas l’être. Je répliquai : « Vous allez bien », et elle continua son chemin.

Lors de la seconde rencontre, un jeune homme souriant me regarda comme si j’étais l’être le plus merveilleux, me demanda si j’étais écrivaine et engagea la conversation, alors que nous attendions le train. En partant, il fit une révérence et ajouta : « Au revoir, madame. » Ni l’une ni l’autre de ces rencontres ne me semble normale.

A. L., Dun Laoghaire, Dublin, Irlande

Le Maître de B. Creme a indiqué que la « petite dame âgée » était Maitreya ; le « jeune homme » était le Maître Jésus.

C’était Maitreya [sommaire]

En avril 2004, Marc F. s’est rendu à la conférence de B. Creme à Paris, ainsi qu’à la méditation de transmission du lendemain. Il a été transformé et édifié par ces deux journées.

Pendant la Transmission, la personne assise à côté de lui quitta la séance. Une autre personne se leva pour la remplacer. Mais en même temps, un homme de stature impressionnante, vêtu d’un simple t-shirt rouge et d’un jean entra dans la salle et se dirigea droit vers Marc et fit signe à l’autre personne qu’il voulait prendre la place vacante. Marc comprit immédiatement qu’il était en présence d’une personne hautement évoluée. Mais c’est surtout lorsque l’homme lui mit la main dans la sienne qu’il fut submergé par une énergie et une joie indescriptible (lorsque Benjamin Creme était présent il était habituel de se tenir la main au cours de la méditation). Ce fut tellement fort que Marc voulut crier : « Il est là ! » Mais il se dit en lui-même qu’il ne crierait pas si cet homme lui faisait un signe. Alors, en guise de réponse l’homme lui adressa un signe de tête en lui exerçant une pression de la main. L’homme est resté près d’une heure et s’est levé pour repartir comme il était venu sans même mettre un manteau alors que la journée était froide. Cet homme était-il l’un des Maîtres ?

P. C., Arradon, France, pour M. F., Montivilliers, France

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

Des indications [sommaire]

Pourriez-vous, vous ou votre Maître, commenter les événements suivants qui se sont produits au cours du même mois, il y a environ 24 ans [courrier écrit en mai 2004] :

[1] Arrêté à un feu rouge, j’ai clairement « entendu » une voix intérieure me dire : « Ne bouge pas. Reste là », alors que le feu passait au vert. J’ai bien fait d’obéir, car quelques instants plus tard, une voiture grillait le feu rouge.

[2] Un samedi, je décidai d’aller faire du cheval dans un ranch non loin de chez moi, au sud de la Californie. Six mois auparavant, j’avais perdu un précieux bijou amérindien dans ce même ranch, un « oiseau-tonnerre » en argent et turquoise fabriqué par la tribu Zuni, que je portais autour du cou. En y allant, je me dis : « Ne serait-il pas super que je retrouve mon « oiseau-tonnerre » aujourd’hui ? » Mais, je rejetai rapidement l’idée car il y avait eu de fortes pluies et j’y étais revenu plusieurs fois depuis que j’avais perdu ce bijou.

Au milieu de ma balade, je m’arrêtai pour me reposer. Alors que j’étais sur le point de remonter à cheval, je remarquai que le soleil brillait sur un objet dans la boue entre les pattes avant du cheval. C’était mon « oiseau-tonnerre » !

R. M., Los Angeles, Californie, Etats-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué que [1] l’avertissement venait du Maître Jésus ; [2] il a été guidé sur place par le Maître Jésus.

Travailler avec les Maîtres en toute circonstance [sommaire]

À la fin des années 1980, j’ai assisté à une réunion avec une médium néerlandaise. Il y avait environ 40 personnes présentes dans l’assistance. La médium a donné une conférence suivie d’une séance de questions. Je décidai de lui demander si elle était au courant du retour de Maitreya. A l’instant où je posai cette question, il y eut un très puissant apport d’énergie. C’était si puissant que d’autres l’ont ressenti – certainement la médium elle-même, et elle a annoncé au public que quelque chose d’extraordinaire et de très spécial se passait. Cette nuit-là, j’eus du mal à dormir, ce qui est inhabituel pour moi, mais la bénédiction m’a visiblement bien « rechargé ».

Un jour ou deux plus tard, je téléphonai à une collègue et je lui fis part de l’expérience. On a posé la question à Benjamin Creme concernant cet « événement » et il a indiqué, lors d’une conversation téléphonique, qu’il s’agissait d’une bénédiction de Maitreya.

Bien que cela se soit passé il y a des années, je me souviens très clairement de l’expérience, en particulier de la réaction de la médium et du public. Pour moi, il est très clair que Maitreya et les Maîtres peuvent travailler à travers nous de cette manière – si nous sommes ouverts à transmettre les énergies là où cela est approprié et jugé utile par les Maîtres.

Nom et adresse non communiqués, Doorn, Pays-Bas

PS : D’après mon expérience, la même chose se produit pendant les concerts et autres grands rassemblements similaires.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Pourquoi le meilleur service est-il la méditation de transmission ou toute autre forme de transmission ? (Osaka, Japon, mai 2005) [sommaire]

Je ne me souviens pas d’avoir jamais dit que la méditation de transmission ou la méditation en général étaient le « meilleur service ». La méditation de transmission est essentiellement un service, mais il existe de très nombreuses formes de service. La différence entre la méditation de transmission en tant que service et les autres formes de service est que la méditation de transmission, qui a été créée par les Maîtres, est une méditation totalement scientifique, et donc efficace à 100 %. C’est l’une des manières de servir le monde – sans doute la plus puissante de toutes, si l’on considère le rapport entre le temps passé et l’énergie dépensée. On peut suivre l’exemple de mère Teresa et aider ceux qui sont dans d’épouvantables circonstances : les malades, les mourants…, mais c’est là une forme de service extrêmement ardue. La particularité de la méditation de transmission est que c’est une technique extrêmement légère, qui reste néanmoins en même temps une forme de service extraordinairement puissante. S’il a été possible de proposer la méditation de transmission à l’humanité d’aujourd’hui, c’est parce qu’il y a désormais suffisamment de gens dans le monde pour la pratiquer.

Les Maîtres de la Hiérarchie spirituelle sont les gardiens non seulement du Plan d’évolution, mais aussi des énergies qui rendent ce Plan possible. Ce sont les Maîtres qui déversent sur notre planète ces énergies aux taux vibratoires extrêmement élevés provenant de sources cosmiques, solaires et extra-planétaires. Avant l’époque moderne et la décision de Maitreya de revenir dans le monde, il n’était possible de diffuser l’essentiel de ces énergies dans le monde qu’au travers des groupes religieux – et donc sur les plans de l’astral, ce qui limitait automatiquement leur portée à ces plans et aux plans inférieurs.

C’est seulement aujourd’hui qu’il existe un nombre suffisant de disciples et d’aspirants au discipulat capables de recevoir ces énergies sur le plan mental, au moins dans une certaine mesure, et plus seulement sur le plan astral-émotionnel. Si les Maîtres libéraient les énergies au niveau où ils les reçoivent, leur taux vibratoire serait trop élevé et elles ne pourraient que « rebondir » sur l’humanité. Mais maintenant qu’il existe des groupes de méditation de transmission dans le monde entier, les énergies peuvent être absorbées et ramenées sur les plans du mental, et non plus seulement sur les plans de l’astral.

Ce travail de transmission se faisant parallèlement au travail de préparation du terrain pour Maitreya, cela procure aux personnes concernées un champ de service incomparable du point de vue du rapport entre le temps passé et l’énergie dépensée. Il n’existe aucune autre méthode susceptible de produire des résultats aussi considérables en aussi peu de temps.

Les Maîtres aident-ils les gens lorsqu’un accident a lieu ? Je pense à un accident de train récent (2005) au Japon. [sommaire]

A propos de l’accident de train d’avril 2005, à notre connaissance, Maitreya a prévenu au moins une personne, et lui a dit de ne pas monter dans le train. Lors de la collision, une alerte lumineuse s’est mystérieusement allumée, et a alerté un autre express qui approchait. Le conducteur a réussi à empêcher le train de s’écraser contre les deux autres qui étaient déjà entrés en collision. Le signal a été déclenché par le Maître de Tokyo, qui est dans le monde depuis 1975.

Maitreya, le Maître Jésus (qui réside à Rome) et le Maître de Tokyo ont formé un triangle de force qu’ils ont braqué sur l’accident. Chaque fois qu’un accident se produit, une force de ce type est envoyée sur les lieux, et les Maîtres font tout ce qui est en leur pouvoir pour porter secours aux victimes.

La plupart des gens ont une vie émotionnelle qui est en phase avec l’époque actuelle, et il me semble difficile de les amener à en changer. Mais personnellement, je voudrais recommencer ma vie à zéro. Que puis-je faire ? Vos commentaires sont les bienvenus. [sommaire]

Il est vrai que certains auront les plus grandes difficultés à envisager un avenir fondé sur une attitude totalement différente par rapport à la vie. Dans une certaine mesure, tout est une question d’âge. Les personnes plus âgées trouveront probablement cela plus difficile que les jeunes. Le monde est vraiment divisé en deux groupes de gens : ceux qui, des points de vue émotionnel et mental, ont une idée de la vie totalement dépendante du passé. Ils aiment le passé, ils ont réussi dans le passé et ils détestent le voir disparaître – car ses anciennes structures politique, économique, religieuse et sociale sont en train de s’effondrer, ce qui les terrifie. Ce sont des gens des Poissons : tout ce qu’ils connaissent et ont connu dans la vie, ce sont les réalités et les structures [de l’ère] des Poissons, qui, à leur avis, devraient perdurer. Ils ne veulent pas du changement, le changement est source de souffrance. D’après eux, même si la vie à l’heure actuelle est pénible à l’extrême, qui peut garantir que le changement ne serait pas pire ? Telle est la protection émotionnelle dans laquelle les personnes de ce type se drapent.

Ensuite, il y a les autres, essentiellement des jeunes gens, qui adoptent le nouveau et le considèrent comme une aventure. Ils en ont tellement assez du passé, qu’ils ne supportent même pas le présent et aspirent au changement. Dans ce pays [le Japon], se pose également la question des jeunes qui ne font rien – ceux qui ne font pas d’études, ne travaillent pas, mais sont probablement très satisfaits de leur situation. Les vieux sont désespérés et complètement affolés de voir tous ces jeunes gens heureux de ne rien faire ! Le problème, c’est l’éducation à la japonaise, qui vous fait mettre la tête dans le guidon et la garder baissée 28 heures par jour pendant des années et des années ! C’est pour cela que les jeunes refusent travail et éducation : parce que les choses sont poussées à l’extrême ! On veut que les jeunes travaillent trop, donc ils ne travaillent pas. On veut qu’ils passent vingt heures par jour à l’école, donc ils refusent d’y passer ne serait-ce qu’une heure. Toujours les extrêmes : tout est poussé à l’extrême. Quand une chose est bonne, on la pousse tellement à l’extrême qu’elle perd toute valeur. Les Japonais doivent apprendre à se détendre. Prenez un jour de congé. Eteignez vos ordinateurs et tous vos gadgets. Allez faire un tour au parc, et regardez les arbres ! Vous vous sentirez alors aussi jeunes que vous en avez l’air ! Les Japonais ont beau avoir l’air bien plus jeunes qu’ils ne sont, cela ne les empêche pas de se sentir deux fois plus vieux que leur âge !