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juin 2019 – No 370

Sommaire


 

Article du Maître —

Face au changement [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme (première parution : mai 1997)

Quand Maitreya apparaîtra devant le monde, c’est une période de profonde interrogation et d’intense remise en question qui s’amorcera pour l’humanité. Il y a des raisons de penser que, pour beaucoup, ce processus risque d’être douloureux, voire traumatique. Pour tant d’hommes aujourd’hui, si forte est l’imprégnation du passé, avec ses habitudes de pensée et d’action, si puissante est la crainte d’un avenir inconnu et lourd d’incertitudes, que le besoin se fera sentir de faire le point de la nouvelle situation.

La nécessité d’un changement radical et fondamental ne tardera pas à retenir l’attention d’un nombre croissant d’hommes d’Etat et de gouvernement, impatients de faire entendre leur voix et de marquer ce temps de leur empreinte. Quelle que soit l’envergure de la transformation qui s’impose, on s’apercevra pourtant que son rythme doit être à la mesure des capacités d’adaptation des hommes. Rien ne servirait, par excès d’ambition, de forcer l’allure du changement. C’est pas à pas, et non sans précautions, que les nouvelles fondations devront se construire, dans une démarche qui, pour radicale qu’elle soit, fera sa place à la raison. Ce n’est que sur de telles bases, solides comme le roc, que pourra reposer la stabilité de la société future. Quand Maitreya présentera pour la première fois ses projets et ses espoirs pour la réhabilitation du monde, son énergie d’amour – l’épée du clivage – accentuera davantage encore les divisions qui existent déjà. Les hommes prendront position – pour ou contre les nouveaux principes qu’il énoncera pour le bien de tous. Ainsi en sera-t-il. Ainsi une période de discorde et de mécontentement précédera-t-elle l’acceptation du renouveau.

Cependant, petit à petit, même les moins enthousiastes reconnaîtront la nécessité de reconstruire le monde et se mettront à la tâche.

Alors commencera une époque sans précédent dans l’histoire de la Terre. De toutes parts et à tous les niveaux, les transformations suivront leur cours logique, cimentant dans la loi, le principe et la forme, les aspirations de tous. Ainsi les hommes reprendront-ils le contrôle de leur destinée, ainsi se détourneront-ils à jamais de l’abîme.

Bien sûr, tous les hommes n’envisageront pas l’avenir avec le même optimisme. En tous domaines les inconditionnels de l’ordre établi sont légion, et ce n’est que par un effort de persuasion amicale qu’il sera possible de gagner leur confiance. Avec le temps, même les plus intransigeants finiront par assouplir leur position, et ils rejoindront alors tous ceux qui coopèrent pour le bien commun. C’est une vie plus simple et meilleure qui attend les constructeurs de l’ère nouvelle. Nous sommes à l’heure de vérité, à l’heure du choix. Quand les hommes s’en rendront compte, ils se rassembleront autour de Maitreya, feront appel à son aide et solliciteront ses avis, dans la joie de se rendre utiles et de confirmer qu’ils s’identifient sans réserve à ses projets.

La justice de la Loi [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme (première parution : mars 2015)

Les hommes vivent dans un monde en mutation, et doivent accepter que telle est la norme. Si les changements à venir pourront paraître menaçants et indésirables à certains, d’autres les accueilleront à bras ouverts, en particulier les jeunes. Quelles que soient vos convictions, soyez assurés qu’ils seront bénéfiques car ils sont le reflet des besoins de notre époque, et sont à la fois inévitables et justes.

Les hommes doivent se rendre compte qu’ils conditionnent par leurs propres actions l’impact qu’auront ces changements sur leur vie. Quand ils seront assez réalistes pour reconnaître qu’il en est ainsi, une transition plus douce vers le nouvel âge deviendra la norme.

Notre conseil est le suivant : plutôt que de rejeter la responsabilité de ce qui arrive sur des forces invisibles, prenez conscience du rôle qu’il vous appartient de jouer dans la transformation de notre monde. Soyez assurés que de cette transformation naîtra une immense joie.

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles susceptibles d’être publiés chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. A vrai dire, certains semblent encore plus actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Point de vue

Etats-Unis : législation en faveur des droits des enfants palestiniens [sommaire]

Washington – Le 1er mai, la représentante Betty McCollum a introduit une loi historique interdisant le financement de la détention militaire israélienne des enfants palestiniens et les mauvais traitements qui leur sont infligés. Cette loi sur la promotion des droits humains des enfants palestiniens vivant sous occupation militaire israélienne, renforce encore davantage le consensus progressiste croissant, qui exige de tenir Israël réellement responsable de l’oppression continue des Palestiniens et de la violation de leurs droits.

Selon Defense for Children International-Palestine, 500 à 700 enfants palestiniens sont détenus et jugés chaque année au sein du système carcéral militaire israélien. Selon un rapport de l’Unicef de 2013, ces enfants, dont la plupart ont entre 12 et 17 ans, mais dont certains n’ont que neuf ans, sont soumis à des mauvais traitements « généralisés, systématiques et institutionnalisés », et subissent notamment des violences physiques, la mise à l’isolement et des menaces.

Cette loi modifierait une disposition de la loi sur l’aide étrangère connue sous le nom de « loi Leahy » en interdisant le financement de la détention militaire d’enfants dans tout pays, y compris Israël. La loi énumère également les pratiques spécifiques et généralisées que l’armée israélienne a infligées aux enfants palestiniens, notamment « la torture ou les traitements cruels, inhumains ou dégradants », « la violence physique », « l’isolement cellulaire » et « les aveux obtenus par la force ou la contrainte ». De plus, la loi autorise l’affectation de fonds pour surveiller les violations des droits humains et fournir un soutien médical et psychologique et une réinsertion aux enfants palestiniens victimes de la détention militaire israélienne.

Dans son communiqué de presse, la représentante McCollum a déclaré sans équivoque que « le système israélien de détention militaire des mineurs est un système d’abus d’enfants cautionné par l’Etat, conçu pour intimider et terroriser les enfants palestiniens et leurs familles. Il faut le condamner, mais il est tout aussi scandaleux que l’argent des contribuables américains sous forme d’aide militaire à Israël permette de faire durer ce qui est clairement une violation flagrante des droits humains contre les enfants. »

Yousef Munayyer, directeur de la Campagne américaine pour les droits des enfants palestiniens, s’est félicité : « Les valeurs progressistes exigent la liberté, la justice et l’égalité pour tous et dans tous les domaines, et nous félicitons la représentante McCollum de les avoir mises en pratique. Pendant trop longtemps, le Congrès a signé un chèque en blanc à Israël, alors même qu’il a pérennisé son occupation militaire brutale et aggravé les violations des droits humains contre le peuple palestinien. Cette loi est un pas important vers l’obligation de rendre des comptes et envoie ce message ferme que le peuple américain ne veut pas que l’argent de ses impôts serve à priver les enfants palestiniens de leurs droits et de leur enfance. »

Alissa Wise, femme rabbin, directrice adjointe de Voix juive pour la paix, a déclaré : « Les enfants palestiniens comme tous les enfants devraient être protégés et respectés. Il est inadmissible que l’aide militaire américaine à Israël permette à l’armée israélienne de maltraiter systématiquement les enfants palestiniens ; les coups, l’isolement cellulaire et la détention arbitraire ne sont pas des manières de traiter un enfant. En interdisant à l’aide américaine de financer ces violations des droits humains, la législation de la représentante McCollum reconnaît que le changement ne se produira que lorsque le Congrès exigera vraiment des comptes. »

Le Dr Osama Abuirshaid, directeur exécutif des musulmans américains pour la Palestine, a déclaré : « Cette législation intervient à un moment où les progressistes s’inquiètent de plus en plus du rôle de l’aide militaire américaine à Israël dans les violations des droits des Palestiniens. La législation affirme expressément que les plus de 3,8 milliards de dollars de fonds annuels versés à Israël permettent de maltraiter les enfants, et elle comprend des rapports détaillés sur les mauvais traitements systématiques infligés par Israël aux enfants palestiniens rédigés par un large éventail d’organisations internationales. »

La campagne No Way To Treat a Child (Pas une façon de traiter un enfant), menée par Défense des enfants International et l’American Friend Service Committee, par la Campagne américaine pour les droits des Palestiniens, les musulmans américains pour la Palestine et Voix juive pour la paix, va mobiliser les différentes organisations affiliées et des milliers de sympathisants à travers les Etats-Unis pour inciter les membres du Congrès à parrainer cette loi et à soutenir les droits des Palestiniens.

Dans les archives de Partage international, extraits de notre numéro de juillet/août 2011

Q. Maitreya a déclaré que les Palestiniens auraient une patrie. Selon nombre de propositions de paix pour le Moyen-Orient, le futur Etat palestinien comprendrait la bande de Gaza et la Cisjordanie. Les Palestiniens ont accepté cette idée en signant les accords d’Oslo en 1993. Bien que ce territoire (Gaza et la Cisjordanie) ne représente que 22 % de la Palestine originelle, Israël ne cesse d’annexer des terres palestiniennes par ses colonisations illégales en Cisjordanie et dans Jérusalem-Est. En conséquence, le territoire palestinien a diminué jusqu’à ne plus représenter que 11 % du territoire de départ – Gaza et quelques « Bantoustans » de la Cisjordanie. J’ai toujours pensé que la Hiérarchie préconisait une solution à deux pays dans laquelle la Palestine et Israël existeraient côte à côte. Est-ce exact ?
R. Oui. A ma connaissance, l’« offre » d’Israël à l’heure actuelle représente 26 % du territoire palestinien originel. Les Israéliens prétendent qu’ils proposent aux Palestiniens 80 % de leur territoire de départ, ce qui est une contre-vérité manifeste. Sur cette base, il ne pourra jamais y avoir de règlement pacifique.
Je pense depuis de nombreuses années qu’il faudra l’intervention et les conseils de Maitreya pour que soit acceptée une juste partition du territoire qui amène la paix.

Q. Cette solution à deux Etats est-elle encore considérée comme réaliste par la Hiérarchie, maintenant qu’Israël ne cesse d’annexer des territoires palestiniens ?
R. Oui.

Q. Les colonisations israéliennes illégales en Cisjordanie (et dans Jérusalem-Est) doivent-elles être évacuées pour rendre possible un traité de paix équitable ?
R. Oui.

Q. Il existe des groupes et organisations qui soutiennent la demande palestinienne de la solution avec un Etat unique dans lequel tous les citoyens, des juifs et Palestiniens, auraient les mêmes droits démocratiques dans un seul pays. Que pense la Hiérarchie d’une telle solution ?
R. Qu’elle serait excellente, à ceci près qu’elle est probablement impossible à réaliser. En conséquence, la Hiérarchie préfère la solution à deux Etats.

Source : Jewish Voice for Peace

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

De nouvelles technologies [sommaire]

L’époque qui vient sera connue sous le nom d’Age de la Lumière, car la Lumière, dans tous les sens du terme et sous toutes ses formes, deviendra pour les hommes la source de toute chose. Déjà les signes indiquent à ceux qui ont des yeux pour voir que l’homme frappe à la porte qui conduit à la Salle de la Lumière. L’ignorance et les ténèbres du passé disparaissent à mesure que les hommes déchiffrent les implications des visions et des technologies nouvelles. Bientôt, la Science de la Lumière, la Science divine, sera révélée aux yeux éblouis des hommes qui ainsi franchiront une étape fondamentale sur le chemin de leur évolution. [L’Age de la Lumière (Maître –)]

Autour de cette planète, comme autour de toutes les planètes, il y a un champ magnétique constitué de lignes de forces qui s’entrecroisent. Là où ces lignes s’entrecroisent en grand nombre, elles forment un vortex d’énergie. Les Frères de l’espace créent ces vortex d’énergie sur le plan physique. En fait, un agroglyphe est la manifestation extérieure d’un vortex. Une réplique du champ magnétique de notre planète est disposée sur notre globe. Cette réplique n’est pas aussi vaste, aussi puissante que le champ magnétique lui-même, mais elle l’est assez pour servir de base à la technologie de la lumière.
La lumière viendra directement du soleil et fusionnera avec le magnétisme du champ magnétique. Cela fournira à l’humanité toute l’énergie dont elle aura besoin. Toutes nos installations mécaniques, notre chauffage, notre éclairage, nos transports, nos systèmes de cuisson, seront alimentés en énergie par cette technologie de la lumière. [Le Rassemblement des Forces de lumière (B. Creme)]

L’énergie solaire – C’est l’énergie du nouvel âge – l’énergie nucléaire ne sera plus nécessaire. L’énergie solaire sera utilisée pour le chauffage, les moyens de transport et l’industrie. Les « Frères de l’espace » enseignent dès maintenant à des ingénieurs comment stocker l’énergie solaire. [Les lois de la vie (Maitreya)]

De plus en plus, le robot remplace l’homme dans les procédés de fabrication plus complexes. Aucun humain ne peut rivaliser en rapidité d’exécution et en précision dans les tâches répétitives avec les machines sophistiquées utilisées de nos jours. C’est dans l’ordre des choses. Beaucoup se lamenteront sur la perte du savoir-faire acquis après de longues années d’apprentissage et de formation, mais l’homme est fait pour des tâches plus nobles et plus dignes de lui. Pourquoi les hommes devraient-ils se mesurer à de simples machines ?
L’homme est un dieu en évolution et il serait insensé de limiter ses possibilités créatrices. [Les loisirs sont la clé (Maître –)]

La technologie de la lumière répondra à tous nos besoins en énergie. Elle sera conçue et contrôlée par des intellectuels qui ne chercheront pas à gagner des milliards pour leur satisfaction personnelle. Une fois mise en place, cette technologie durera 2 500 ans, jusqu’au prochain cycle d’évolution. L’environnement et l’énergie seront les deux priorités de l’ère nouvelle. La défense viendra en dernier « car il n’y aura plus rien à défendre ». [Les lois de la vie (Maitreya)]

Les Frères de l’espace nous apportent les bienfaits de leur connaissance de la science de la lumière, cette nouvelle science qui nous fournira une énergie illimitée pour satisfaire tous nos besoins. Ils détiennent cette science, et la mettront à notre disposition quand nous démontrerons que nous sommes capables de vivre ensemble dans la paix, le partage et les relations justes, dès que nous renoncerons à la guerre pour toujours. Alors, oui, nous saurons qu’ils sont vraiment nos frères. [Le Rassemblement des Forces de lumière (B. Creme)]

Mes plans progressent rapidement, et galvanisent l’humanité. Où que vous puissiez regarder vous trouverez du changement. La structure de l’ordre ancien et décadent se trouve bouleversée de fond en comble. Nous pouvons nous en réjouir, car, en dépit de la souffrance que ce processus entraîne, un monde nouveau et meilleur est en train de voir le jour. Aussi, mes amis, trouvez du réconfort à cette idée, et envisagez l’avenir avec confiance. [Message n° 130 (Maitreya)]

L’énergie nucléaire a un rôle à jouer, mais pas dans sa forme actuelle. Aujourd’hui, nous l’obtenons par fission, procédé extrêmement dangereux. Dans un futur proche, nous utiliserons la fusion, technique qui fait l’objet de recherches en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et ailleurs. On utilisera une forme d’énergie nucléaire dérivée d’un seul isotope de l’eau. Cela ne présente aucun danger et cet isotope se trouve en surabondance dans les eaux des océans et des rivières du monde. Cette fusion nucléaire n’utilise pas de chaleur mais un procédé à froid, et elle sera utilisée dans un avenir relativement proche […] Ce procédé fournira toute l’énergie nécessaire à la planète – à chaque village, chaque ville, chaque cité dans le monde. Vous imaginez les conséquences ? Cela libérera les hommes des autres formes d’énergie (qui sont inégalement réparties selon les pays) et les affranchira des travaux les plus pénibles. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

Les tensions commençant à diminuer dans le monde entier, la défense cessera d’être la première priorité. Par ailleurs, la nouvelle technologie de la lumière rendra caduques les armes actuelles. La technologie de la lumière permet de repérer une aiguille n’importe où sur la planète Terre. La lumière n’est pas une énergie que nous « fabriquons ». Nous nous contentons de l’utiliser. On découvrira, de plus, des sources d’énergie bon marché. Ces nouvelles sources d’énergie soulageront les difficultés de nombreux pays. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Déjà, l’avènement de la micro-technologie provoque de profonds changements dans les pays industrialisés. Des machines de plus en plus sophistiquées assureront la production. Le problème du chômage cédera la place à celui des loisirs, dont l’organisation sera d’importance capitale. Finalement, toute la production de notre civilisation sera assurée par des machines, libérant l’homme pour lui permettre d’explorer sa véritable nature et sa raison d’être. Avec le temps, ces machines seront produites par un acte de volonté créatrice de l’homme. Jusqu’à présent, nous n’avons fait qu’effleurer le potentiel du mental humain. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Quand les médecins seront formés à l’utilisation de la technologie de la lumière, nous n’aurons plus besoin de médicaments ni d’actes chirurgicaux. Les scientifiques, en Union soviétique et aux Etats-Unis, effectuent déjà des expériences de manipulation génétique, et ces expériences se poursuivront jusqu’à ce qu’il devienne possible de transmettre une information génétique à un organe malade afin de le régénérer sans avoir recours à la chirurgie. Dans l’avenir, le besoin de disposer d’un si grand nombre d’hôpitaux diminuera, car les malades pourront être soignés en quelques heures, même dans les cas les plus graves. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Une nouvelle technologie donnera naissance à une forme plus sophistiquée de transports publics, ce qui diminuera la pollution. Ils seront silencieux. La fatigue liée aux voyages disparaîtra. Ce sera le moyen idéal pour assurer le transport de grandes quantités de personnes d’une ville à une autre, et d’un pays à un autre. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Comme toujours, l’homme n’est pas seul, et des mesures ont été prises pour que lui soient révélés de nouveaux modes de production d’énergie, plus sûrs et moins polluants. Des technologies nouvelles transformeront la vie des hommes et leur donneront le temps nécessaire à l’exploration de leur Être et du sens de leur vie. Ainsi apprendront-ils à travailler et à vivre en harmonie avec la nature, dont la générosité leur offrira toutes les richesses susceptibles de satisfaire leurs besoins autant que leurs désirs. [Eveil à la responsabilité (Maître –)]

Nous parlons d’une banque de connaissances utiles, rassemblant les découvertes technologiques et scientifiques dont pourront s’inspirer les chercheurs, tout simplement en utilisant leur ordinateur. Ils n’auront plus à espérer que quelqu’un, quelque part, découvre le fragment de connaissance qui leur manquait. Il sera à leur disposition. Lorsque nous partagerons ce fonds de connaissances, lorsque tous ceux qui en ont besoin y auront accès, le processus global de découvertes scientifiques et technologiques s’accélérera de manière stupéfiante. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Je vous emmène dans une nouvelle contrée. Resserrez vos rangs autour de moi et permettez-moi de vous montrer les gloires qui vous attendent. La charpente des temps futurs est déjà construite. Les grandes lignes de l’avenir se dessinent plus clairement. Laissez-moi vous emmener vers cet avenir, et revêtir d’une lumière éclatante ses fondations. Mes bénédictions vous accompagnent tous. [Message n° 48 (Maitreya)]

La vie dans le nouvel âge

par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme, février 1983

On a beaucoup écrit au sujet de la vie dans l’avenir. De nombreux ouvrages de fiction sont consacrés à une description entièrement imaginaire de la vie qui attend l’humanité. Presque sans exception, ils décrivent une existence et un environnement dominés par la technologie et par une organisation totalement scientifique. Ils présentent une vision si mécaniste et glaciale du futur que l’on peut pardonner au lecteur de préférer le présent, malgré toutes ses incertitudes et ses dangers, à une perspective si peu hospitalière.

Cependant, rien ne nous oblige à envisager un avenir aussi lugubre et dépourvu de chaleur humaine que celui des auteurs de fiction. Science et technologie s’épanouiront, cela ne fait aucun doute. Nous entrons dans une ère où les mystères de la vie seront révélés et les énergies de l’univers maîtrisées grâce aux découvertes scientifiques. Notre technologie chaque jour plus sophistiquée relèvera les défis posés par ces découvertes. Nous devrons veiller à ce qu’un équilibre correct soit maintenu, et que les réalisations et les ressources de la science soient orientées de manière à servir l’humanité, non à l’asservir.

Vous pourrez compter sur notre aide. Notre tâche consistera à veiller à ce que le développement de la nouvelle société s’effectue dans le respect d’un juste équilibre. Rien de ce qui pourrait porter atteinte aux besoins des hommes ne recevra notre assentiment. Beauté et adéquation seront les maîtres mots. Tout ce qui est laid, mécanique et nocif pour l’esprit humain sera écarté.

L’objectif sera de maintenir, en toute liberté et harmonie, une relation juste entre l’homme et son environnement ; de s’assurer que toute avancée technologique et scientifique ait pour but de mieux servir les besoins des hommes et d’améliorer leur connaissance de la nature de la réalité.

De cette manière, soyez-en sûrs, toutes les garanties nécessaires seront mises en place dans les nouvelles structures. Tout ce qui contribuera à l’amélioration de la vie et à l’embellissement des formes recevra notre bénédiction. Toute manifestation qui servira au bien commun obtiendra notre soutien.

Le temps est proche où l’homme construira une nouvelle relation avec son environnement. Conscient que l’humanité, la nature et Dieu sont uns, il édifiera des structures qui lui permettront de manifester cette vérité. On parviendra à resserrer les contacts et à libérer les échanges entre les différents aspects du Tout. Une connaissance confirmée du sens et du dessein de la vie remplacera la confusion actuelle et conduira à l’expression d’une beauté inconnue jusqu’alors. Le vrai, le bon et le beau deviendront une réalité dans la vie des hommes.

Tout cela implique un changement d’orientation inévitable si l’on veut sortir du chaos actuel. Rien de bon ne peut voir le jour sans une restructuration fondamentale des formes sociales, selon des lignes plus compatibles avec les besoins humains. Si l’homme comprenait à quel point son potentiel divin est sacrifié à l’ordre corrompu d’aujourd’hui, il ne perdrait pas une minute pour effectuer les changements qui s’imposent. S’il pouvait pressentir ne serait-ce qu’une infime partie de ce glorieux potentiel, il ne supporterait pas la moindre entrave à son accomplissement. Le futur appelle l’homme à faire ses plus beaux efforts, à exprimer sa plus noble aspiration et sa vision la plus grandiose.

Puisse l’homme construire un avenir où ce ne sera plus sa divinité qui sera sacrifiée, mais son moi séparé. Puisse-t-il, dans l’amour, étreindre ses frères et trouver la plénitude.

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Une « Etoile » filante ? [sommaire]

Des signes dans le monde entier

Etats-Unis – La nuit du 17 avril 2019, au Mont Shasta, au nord de la Californie, un témoin a observé et photographié un objet aérien brillant de forme ovale qui s’élevait de la montagne laissant une traînée lumineuse. La nuit suivante, cette même personne et son fils ont pu prendre « plus de clichés qui les ont laissés perplexes quant à cette « étoile » ou quoi que ce fût d’autre… »

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international .]

Source : mufon.com

Ovni près du volcan Popocatepetl [sommaire]

Mexique – Le 27 mars 2019, alors qu’il réalisait des prises de vue du volcan Popocatepetl, le journaliste mexicain Carlos Clemente remarqua sur l’une des photos un ovni en forme de soucoupe volante près du volcan. « Sans aucun doute, c’est l’une des photos les plus claires de ce genre d’objet volant non identifié prise autour du volcan », explique-t-il.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 11.]

Source : ufosightingsdaily.com

Une « étoile » à Diest [sommaire]

Belgique

Au début de l’année, presque chaque soir, P. et A. V. ont observé une brillante « étoile » passant du jaune au rouge et au vert, depuis leur jardin, à Diest. Photo prise le 11 février 2019.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 12.]

Nuage indonésien [sommaire]

Indonésie – Le 8 mars 2019, un témoin sur l’île de Java a photographié un nuage semblable à un ovni au-dessus du mont Lawu.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international .]

Source : ufosightingsdaily.com

Bénédiction du Maître Jésus à San Jose [sommaire]

Cette photo, prise en 1994 à San Jose, Californie (Etats-Unis), montre C. M. avec deux de ses petits-enfants. Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la colonne de lumière était une bénédiction du Maître Jésus. Photo envoyée par sa fille E. G.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 12.]

Une statue de l’enfant Jésus verse des larmes de sang [sommaire]

Une statue de l’enfant Jésus verse des larmes de sang dans une petite ville du Mexique. La statue en céramique, située dans une résidence privée au kilomètre 42, une zone rurale pauvre d’Acapulco, a versé des larmes pour la première fois le 1er janvier 2019, et le miracle s’est reproduit plusieurs fois depuis lors. La population locale est convaincue qu’il s’agit d’un message de Dieu exprimant son mécontentement vis-à-vis de l’ampleur de la violence criminelle au Mexique.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 12.]

Source : .coasttocoastam.com ; mirror.co.uk

Bénédiction de Maître Jésus à Worcester [sommaire]

Photo prise à Worcester, Massachusetts (Etats-Unis) en 1999, et envoyée par E. G. Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la lumière qui apparaît sur la photo est une bénédiction de Maître Jésus.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 12.]

Ovni en Argentine [sommaire]

La nuit du 19 avril 2019, G. F. Z. et ses enfants circulaient sur l’autoroute en direction de la ville d’Esquel, quand il observa et filma avec son téléphone un objet volant scintillant en forme de disque, survolant l’autoroute à basse altitude devant son véhicule. Selon certains utilisateurs de Facebook qui ont vu la vidéo, on dirait la réverbération d’une lumière ou le résultat d’un montage vidéo. Cependant, un autre témoin a confirmé : « Oui, il y avait quelque chose là-bas. Plusieurs voitures dont le bus dans lequel je me trouvais se sont arrêtés. J’ai entendu un homme affirmer qu’il y avait des ovnis dans les environs. »

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 13.]

Source : inexplicata.blogspot.com ; Facebook : Gustavo Fabián Zárate

Ovnis en République tchèque [sommaire]

République Tchèque – Au crépuscule du 25 février 2019, un témoin a pris des photos de nuages de basse altitude faisant penser à des ovnis. Il a commenté : « Deux ovnis jouent à chat. » 

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 13.]

Source : ufosightingsdaily.com

Motifs lumineux sur les murs du Musée de Cluny, à Paris [sommaire]

France – Motifs lumineux sur les murs du Musée de Cluny, à Paris, 21 mars 2019. Photo envoyée par I. G., Paris.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 13.]

L’« Etoile » à Parry sound [sommaire]

Canada  – Le 16 février 2019, à Parry Sound (Ontario), un témoin a filmé un objet coloré ressemblant à une étoile. « Alors que je le fixais, il se mit à décrire de grands cercles, puis s’immobilisa. »

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 370 de juin 2019, page 13.]

Source : mufon.com

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)

Déclin catastrophique de la biodiversité [sommaire]

Le dernier rapport de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) affirme que la nature est en danger, avec un million d’espèces en danger d’extinction. Selon les experts, le développement humain est seul responsable de cette tragédie qui provoque la disparition de zones d’habitat, le changement climatique, la surpêche, la pollution et le développement des espèces invasives. Ils déclarent que l’humanité est responsable de la crise de la biodiversité, mais qu’il est encore temps de sauver la Terre si les gouvernements, les entreprises et les individus agissent.

Le Rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques, publié le 6 mai, met l’accent sur la nécessité d’une action immédiate et radicale pour sauver l’humanité et la planète. Non seulement un million d’espèces sont en danger d’extinction, mais l’espèce humaine, qui dépend des insectes, des plantes et des animaux, est également en danger. Dans ce rapport qui constitue la plus vaste étude de la vie sur terre jamais entreprise, les meilleurs scientifiques affirment que les systèmes vitaux de la planète approchent d’une zone critique pour l’humanité.

Ce rapport a demandé trois ans de travail au comité des Nations unies, parfois surnommé le « Giec de la biodiversité ». Il a réuni 150 experts de 50 pays, et c’est le premier rapport mondial qui inclut des savoirs indigènes et locaux.

D’après Sir Robert Watson, président de l’IPBES : « Il n’y a aucun doute que nous perdons de la biodiversité à un rythme alarmant. Cela affectera le bien-être humain de cette génération comme des suivantes. Nous aurons des problèmes si nous n’agissons pas. »

Les auteurs du rapport espèrent que cette rare évaluation mondiale de la biodiversité – une première en quinze ans – focalisera l’attention mondiale sur la crise de la nature, de la même façon que le dérèglement climatique a marqué l’agenda politique depuis la publication du rapport du Giec, en octobre 2018, sur le réchauffement climatique de 1,5°C.

Mike Barrett, directeur exécutif du WWF chargé de la conservation et de la science, a commenté : « Tous nos écosystèmes sont en danger. Ce rapport est le plus complet qui existe sur l’état de l’environnement. Il confirme de manière irréfutable que la nature est en sévère déclin. »

Source : FAO ; theguardian.com ; apnews.com ; bbc.co.uk

Extinction Rebellion : le réveil [sommaire]

« En matière de climat, on assiste à une course de vitesse entre la conscience et la destruction. Il est temps de sauver notre habitat. » Emma Thompson, actrice et activiste

Les gens s’éveillent, affirme fréquemment Partage international, et ces dernières semaines ont été témoins de ce réveil concernant le changement climatique au Royaume-Uni comme ailleurs. Celui-ci était attendu depuis longtemps. Durant 11 jours, en avril 2019, y compris pendant le week-end de Pâques, le groupe militant Extinction Rebellion a mené une campagne de désobéissance civile dans le centre de Londres en plaçant des arbres en pot le long du Waterloo Bridge, en parquant un bateau rose au centre du quartier commercial populaire d’Oxford Circus, en installant un camp de tentes dans Hyde Park avec une scène pour musique et discours, et en bloquant le trafic dans cinq quartiers importants de la ville.

Sur le plan de l’organisation, le groupe a tiré des leçons des précédents mouvements de désobéissance civile : ils n’ont pas de chef, ils travaillent plutôt par « groupes d’affinité » autonomes, et ils ont interdit la drogue et l’alcool. Les manifestations ont été pacifiques, empreintes d’humour et ont impliqué des personnes de tous âges et de tous horizons.

Néanmoins, le trafic routier a été bloqué et près d’un millier d’arrestations ont été effectuées pour obstruction illégale. Les occupations ont mis en colère certaines personnes dont les activités quotidiennes autour de la capitale ont été perturbées, mais les protestations ont rapidement eu un impact considérable sur l’opinion publique et politique – tout le monde, au Parlement, dans les médias et dans les rues, semble maintenant parler de la crise climatique.

Le 25 avril, Extinction Rebellion a décidé de stopper les manifestations de Londres afin d’entamer des négociations avec le gouvernement et chercher des méthodes plus locales pour atteindre leurs objectifs. Mais ils ont fait beaucoup en très peu de temps.

Ces manifestations ont coïncidé avec les « grèves scolaires » mondiales inspirées par l’adolescente suédoise Greta Thunberg, qui est devenue une figure internationale. Elle a rencontré les manifestants d’Extinction Rebellion à Londres ainsi que des politiciens britanniques de premier plan au Parlement. Dans son discours aux manifestants de Marble Arch, elle a déclaré : « Nous devons maintenant décider quel chemin nous voulons prendre. Quelles conditions de vie voulons-nous dans le futur pour toutes les espèces ? Nous sommes réunis ici aujourd’hui et dans de nombreux endroits de Londres et du monde entier, parce que nous avons choisi le chemin que nous voulons prendre et que nous attendons maintenant que les autres suivent notre exemple. Je viens de Suède, et là-bas, c’est presque le même problème qu’ici – comme partout  rien n’est fait pour arrêter la crise écologique, malgré toutes les belles paroles et promesses. »

En même temps, la BBC a diffusé Climate Change : the facts, un remarquable documentaire télévisé. Réalisé par Sir David Attenborough, célèbre naturaliste de 93 ans, il met en avant le danger écologique. D. Attenborough a déclaré : « Les jeunes ont la vue large. Ils peuvent peut-être voir plus clairement que le reste d’entre nous… Nous, les plus vieux, on devrait en tenir compte. »

Extinction Rebellion déclare que la situation planétaire « est plus dangereuse que la Seconde Guerre mondiale » et certaines autorités locales du Royaume-Uni, y compris celles de Londres, ont déjà déclaré une urgence climatique.

Le Parti travailliste de l’opposition britannique est entré dans l’histoire le 1er mai 2019 en déposant une motion parlementaire appelant à la déclaration d’une « urgence climatique et écologique nationale », qui a été acceptée par la Chambre des communes. Jeremy Corbyn, chef du parti, a déclaré : « Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous vivons une crise climatique qui dégénérera dangereusement en une spirale incontrôlable si nous ne prenons pas des mesures énergiques dès maintenant. Il ne s’agit plus d’un avenir lointain, mais de la destruction irréversible de l’environnement qui se produira dans le courant de la vie de nos députés.

Les jeunes le savent. Ce sont eux qui ont le plus à perdre. Il y a quelques semaines, comme beaucoup d’autres députés des deux bords de l’Assemblée, j’ai été profondément ému de voir les rues devant le Parlement remplies de couleurs et du bruit d’enfants scandant « Notre planète, notre avenir ». Pour quelqu’un de ma génération, il était inspirant mais aussi humiliant que des enfants se sentent obligés de quitter l’école pour nous donner des leçons. La vérité, c’est qu’ils sont en avance sur les politiciens sur cette question, la plus importante de notre époque. »

L’héritage laissé par les dirigeants politiques actuels dépendra de ce qu’ils font maintenant. Comme l’a dit un vicaire d’une église londonienne à Hampstead (Londres) : « Les dommages que nous nous faisons à nous-mêmes et à notre monde sont des dommages causés d’une manière ou d’une autre à tout le monde. »

Source : commondreams.org ; theyworkforyou.com

Pour un New Deal vert international [sommaire]

La survie de l’humanité repose dorénavant sur le mouvement mondial qui exigera un New Deal vert international.

Ainsi parlent Yanis Varoufakis et David Adler, auteurs d’un récent article dans The Guardian : « Il est temps que les nations s’unissent autour d’un New Deal vert international ».

Ils écrivent : « Plusieurs pays ont proposé leur propre version d’un New Deal vert, mais le changement climatique ne connaît pas de frontière. Il faut une réponse mondiale. »

Ils suggèrent que les campagnes pour un New Deal vert en Europe, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis se coordonnent dans un cadre d’envergure mondial.

« Il faut un New Deal vert international : un plan pragmatique pour atteindre 8 000 milliards de dollars (5 % du PIB mondial) chaque année, coordonner ces investissements dans la transition vers les énergies renouvelables et s’engager à fournir aux pays une protection climatique sur la base de leurs besoins plutôt que celle de leurs moyens. » Ils suggèrent de prendre pour modèle le plan Marshall qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, et même de le nommer : OEEC (Organization for Emergency Environnemental Cooperation – Organisation de coopération pour l’urgence environnementale), le même acronyme que le plan Marshall : Organization for European Economic Cooperation (Organisation pour la coopération économique européenne), qui avait pour but de reconstruire les infrastructures et de coordonner les approvisionnements énergétiques de l’Europe.

Reliant cette proposition au New Deal originel de Roosevelt, les auteurs expliquent : « Son plan était destiné à ceux que l’espoir avait quitté, il leur a inspiré l’idée qu’il existait une alternative. Qu’on peut utiliser des ressources inexploitées pour le service public. Cela a été entendu par les déshérités et a offert des opportunités aux entrepreneurs.

C’est vrai aussi pour le New Deal vert international qui mobilise les finances publiques pour attirer les investissements privés et rassembler un fonds de transition de 8 000 milliards de dollars. Comme dans le New Deal originel, le financement public impliquera un mélange d’impôts et de titres obligataires. Concernant les impôts, il est possible de fixer un taux mondial minimal de taxes sur les sociétés qui sera redistribué. Concernant les titres, les banques d’investissements publics (dont les Banques européennes d’investissement, la Banque mondiale et la KfW, la banque de développement allemande) peuvent coordonner l’émission d’obligations vertes que les principales banques centrales s’accorderont à soutenir sur le marché secondaire. »

Les auteurs concluent par un appel à l’action : « L’intérêt d’un New Deal vert international est d’éviter les embûches des politiques de guerre froide et d’unir l’humanité dans le seul projet capable de préserver une planète habitable. Pour ce faire, néanmoins, nous avons besoin d’un puissant mouvement international pour exiger de nos leaders qu’ils commencent à agir au-delà de leurs propres frontières. Mettons-nous y. Les enfants nous regardent. »

Source : The Guardian

Urgence climatique [sommaire]

Au cours de ses vacances de Pâques 2019 au planning surchargé, la militante Greta Thunberg a rencontré le pape au Vatican et a voyagé en train à Londres pour discuter avec des membres du Parlement britannique et les militants d’Extinction Rebellion. Elle participa au débat organisé par Le nouveau mouvement pour le climat qui eut lieu à la Friends House, Euston, Londres, en date du jour de la Terre, le 22 avril, avec la participation de Caroline Lucas, députée du Parti écologiste et d’Anna Taylor du Réseau étudiant britannique sur le climat.

Avec une audience d’environ 1 000 personnes, la salle était bondée, dans un mélange animé de militants d’Extinction Rebellion, de familles avec de jeunes enfants, des grévistes scolaires et des gens de tous âges. Lorsque Greta, qui a 16 ans, apparut sur la scène, elle reçut une ovation. Caroline Lucas prononça un puissant discours d’introduction et exhorta tout le monde à donner la priorité aux gens et à la planète plutôt qu’au profit. « Nous avons besoin de plus de vérité et d’honnêteté. Nous voyons ce qui est en train d’arriver et nous devons agir. Il n’y a pas que le niveau de la mer qui s’élève. Nous nous élevons aussi. Greta nous a montré ce qu’agir veut dire. »

Greta parla simplement et humblement : « Ceci est un mouvement, pas une organisation. Nous n’avons pas de titres. Je ne suis pas un leader, juste une composante du mouvement. Personne n’est irremplaçable.

Lorsqu’on lui demanda si elle regrettait de ne pas aller à l’école pour être présente aux manifestations du Vendredi, elle répondit : « Pourquoi étudierions-nous pour garantir notre avenir alors que notre avenir nous est confisqué ? Pourquoi irions-nous à l’école pour apprendre des faits alors que ces faits ne sont pas pris en considération ? »

Elle insista sur le fait que les manifestations devaient s’étendre : « Il ne s’agit pas seulement de jeunes gens qui en ont assez des politiciens. Il s’agit d’une crise existentielle. Cela affectera l’avenir de notre civilisation. Ce n’est pas seulement un mouvement, il s’agit d’une crise et nous devons agir en conséquence. »

Après son discours devant les politiciens britanniques, elle retourna en Suède avec son père et fit le trajet en train de nuit. Le vendredi suivant, elle manifesta devant le Parlement suédois, avec sa pancarte : « Semaine 36 de la grève scolaire ».

Le premier mai, Jeremy Corbyn, leader du Parti travailliste (opposition), proposa une motion selon laquelle la Grande-Bretagne devrait déclarer une « urgence climatique et environnementale. » Les députés adoptèrent la motion. C’est le premier gouvernement au monde à avoir fait une telle démarche.

[Sources : The Guardian ; quaker.org.uk ; BBC News]

Extraits du discours de Greta Thunberg devant les politiciens

S’adressant directement aux politiciens, Greta Thunberg a déclaré : « Vous nous avez menti. Vous nous avez donné de faux espoirs. Vous nous avez dit qu’il fallait regarder avec confiance vers l’avenir. Mais la plupart des enfants ne sont même pas au courant du sort qui nous attend. Nous ne le comprendrons pas jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Et pourtant, nous sommes les plus chanceux. Ceux qui seront touchés le plus durement en subissent déjà les conséquences. Mais leurs voix ne sont pas entendues…

Beaucoup de gens disent que nous n’avons pas de solutions pour la crise climatique. Et ils ont raison. Car, comment ferions-nous ? Comment « résoudre » la plus grande crise que l’humanité ait jamais connue ? Comment « résoudre » une guerre ? Comment « résoudre » le fait d’aller sur la lune pour la première fois ? Comment « résoudre » le fait d’inventer de nouvelles inventions ?

La crise climatique est à la fois le problème le plus simple et le plus difficile auquel nous ayons jamais été confrontés. Le plus simple parce que nous savons ce qu’il faut faire. Nous devons arrêter les émissions de gaz à effet de serre. Le plus difficile car nos économies sont toujours totalement dépendantes de la combustion des carburants fossiles, et en conséquence détruisent les écosystèmes afin de continuer à créer une croissance économique. « Alors, comment résoudre cela ? », nous demandez-vous – nous, les écoliers qui font la grève pour le climat…

Vous n’écoutez pas les scientifiques car seules les solutions qui vous permettront de continuer comme avant vous intéressent. Comme maintenant. Mais ces réponses n’existent plus. Parce que vous n’avez pas agi lorsqu’il était encore temps…

Nous les enfants, nous ne sacrifions pas notre éducation et notre enfance pour vous entendre nous expliquer ce que vous considérez comme étant politiquement viable dans la société que vous avez créée. Nous ne sommes pas descendus dans la rue afin que vous puissiez prendre des selfies avec nous et nous dire que vous admirez vraiment ce que nous faisons.

Nous les enfants, nous faisons cela pour réveiller les adultes. Nous les enfants, nous faisons cela pour que vous mettiez vos différences de côté et commenciez à agir comme vous le feriez face à une crise. Nous les enfants, nous faisons cela parce que nous voulons qu’on nous rende nos espoirs et nos rêves. »

[Source : theguardian.com]

 

Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

La femme, catalyseur du changement [sommaire]

Interview de Marissa Kokkoros par Elisa Graf,

Aura Freedom International est une association caritative canadienne qui lutte contre la violence faite aux femmes et le trafic d’êtres humains au Canada et dans le monde. Elisa Graf a interviewé sa directrice générale, Marissa Kokkoros, à Toronto, en novembre 2018, pour Partage international.

Partage international : Parlez-nous d’Aura Freedom. Qu’est-ce qui vous a amené à créer cet organisme ?
Marissa Kokkoros : Le sens de la justice a toujours été très présent en moi. Je ne peux accepter de voir des gens lésés, opprimés ou marginalisés d’une manière ou d’une autre. Je dois faire quelque chose pour les aider. A l’époque je vivais en Italie et je voyageais beaucoup. J’ai constaté que la condition des femmes est identique dans nombre de pays ; elles portent les responsabilités du village sur leur dos, elles apportent l’eau, l’argent. J’ai passé plus de temps dans certains pays africains, ainsi qu’au Népal et en Inde, et dans des pays européens. Je me suis dit : « Je dois faire quelque chose. » Il y avait une femme qui mendiait devant chez moi en Italie et je me suis liée d’amitié avec elle. Elle venait du Nigeria, où ils parlent anglais. Je lui ai proposé d’aller prendre un café et elle m’a raconté son histoire. Un Nigérian lui avait promis un travail dans un magasin de vêtements. Elle venait d’un village très pauvre. Il l’a exfiltrée illégalement et amenée à Milan. Bien sûr, elle s’est retrouvée à la rue, prostituée. J’ai entendu ce genre d’histoire tant de fois partout dans le monde et même ici, dans ma propre ville, à Toronto…

PI. Lorsque vous l’avez rencontrée, elle s’était échappée ?
MK. Oui, elle avait été prostituée à Turin et avait réussi à fuir. Cette femme m’a ouvert les yeux sur la traite des êtres humains et j’ai commencé à faire des recherches dans le monde entier. Je me suis retrouvée au Népal avec l’un de mes mentors, Anuradha Koirala1. Cette femme a fait un travail extraordinaire. Je suis allée au Népal pour la rencontrer. Littéralement, j’ai frappé à sa porte et elle m’a ouvert. Depuis, elle est venue au Canada trois fois, a dormi dans ma chambre d’amis et m’a appris beaucoup. J’avais une vision exotique de la traite, mais quand je suis rentrée à Toronto pour lancer Aura Freedom, j’ai trouvé cette réalité ici-même.

PI. Qu’est-ce qui vous a le plus étonnée dans ce que vous avez observé à Toronto ?
MK. Ce n’est pas ce que l’on voit dans les films, où une fille est droguée, conduite de l’autre côté de la frontière, on lui promet un emploi, etc. Ici, c’est le « souteneur Romeo » ; c’est le beau-parleur qui promet l’amour. On retrouve partout la même vulnérabilité chez ces femmes victimes de la pauvreté. Elles vont croire tout ce que cet homme leur dit.
A la racine de ce problème se trouve le peu de valeur accordé aux femmes, surtout si elles proviennent de petits villages pauvres et si elles sont noires. Redonnez aux femmes leur dignité, redonnez-leur de l’auto-estime et le pouvoir de créer leur vie et vous ne pourrez plus les exploiter. Voilà pour moi la cause première du problème, plus que la pauvreté ou les politiques gouvernementales. Nous devons lutter contre les inégalités entre les sexes, contre le patriarcat, le colonialisme et le racisme érigé en système. Nous devons rendre aux femmes marginalisées leur vraie valeur et faire qu’elles en soient conscientes. On ne peut exploiter une femme libre.
J’ai donc beaucoup travaillé ici, à Toronto, avec le réseau de lutte contre la traite des êtres humains. Cette année, la ville nous a octroyé des fonds. J’ai recruté six jeunes filles dont certaines ont vécu l’expérience de la traite. Nous les formons pour qu’elles aillent faire de la sensibilisation dans leurs propres pays.

PI. Où trouvez-vous des personnes à aider à Toronto ?
MK. Elles sont partout, dans tous les pays. Partout des gens sont exploités, dans les pays riches et les pays pauvres, où ils travaillent comme de quasi-esclaves pour fabriquer nos vêtements ou faire pousser notre café. Et ça va jusqu’au tourisme sexuel. A Toronto, le réseau anti-traite m’a vraiment aidé à savoir qui fait quoi dans la ville, puis j’ai réalisé que le problème était énorme. Alors j’ai commencé à faire de la sensibilisation dans les écoles ; nous avons préparé une présentation. Avec d’excellents résultats. On a calculé qu’après nos interventions, dans 83 % des cas, au moins une jeune fille est sensibilisée et vient vers nous pour nous raconter son histoire. Nous voyageons toujours avec une psychologue formée en traumatologie ; elle connaît bien les violences sexuelles et la problématique de la traite.
Par la suite, nous avons noué des partenariats avec des organisations de la ville qui offrent des services de conseil et d’assistance aux rescapés de la traite. Elles croient en notre projet car il s’appuie sur l’éducation et le savoir – il suffit de donner à ces enfants des informations. Nous travaillons de préférence auprès de filles de 14 à 15 ans, l’âge où elles sont le plus souvent exploitées.
Aura Freedom est une petite association, même maintenant, avec l’aide de la ville. Je suis la seule employée à temps plein. Nous avons un conseil d’administration, dont les membres aident quand ils le peuvent, et maintenant on a ces six jeunes qui font de la sensibilisation, mais j’ai dû m’ouvrir à d’autres personnes que je connaissais dans la ville et solliciter leurs compétences. En y mettant beaucoup d’énergie, les portes ont commencé à s’ouvrir ; les gens ont commencé à venir et à dire : « Est-ce que je peux vous aider ? » Je crois vraiment en ce projet pour former ces filles, les soutenir, les encourager à changer les mentalités et les comportements au sein de leurs propres communautés. Je suis sûre que l’éducation que nos six stagiaires reçoivent bouleversera leur propre vie et produira un effet d’entraînement dans leurs communautés. On le voit déjà : une des jeunes femmes qui travaillent avec nous est en fait une de ces filles qui sont venues nous dire : « J’ai besoin d’aide. » Maintenant, elle peut aider les autres. Je pense que la seule façon de faire du bon travail en matière de violence est à travers les femmes qui sont passées par là. Personnellement, j’ai eu ma propre expérience de la violence, mais je n’ai jamais été victime de la traite. Une de mes collègues en a été victime, et elle m’apporte beaucoup. Elle s’appelle Bridget Perrier. Elle est l’une des formatrices pour ces filles.

PI. Et donc votre objectif est d’intervenir de façon régulière dans les écoles ?
MK. Oui, dans les écoles et les centres d’accueil de sans-abri, où le problème de la traite est toujours présent. Nous nous sommes rendu compte que le travail du sexe n’est pas toujours forcé, mais il y a beaucoup de pression et les circonstances de la vie de ces jeunes pèsent énormément dans la balance. J’ai vu des jeunes femmes qui sont passées au travers d’un système de protection sociale trop fragile et qui ont été victimes d’abus sexuel alors qu’elles n’étaient que des enfants.

PI. Quels sont les autres groupes avec lesquels vous travaillez ?
MK. L’un des plus importants est le Centre d’assistance aux victimes de viol. Un de leurs conseillers nous accompagne à chacune de nos interventions. Ça nous permet d’offrir une aide immédiate sur place aux jeunes qui se présentent, et un suivi par la suite. L’une de nos nouvelles animatrices nous a rejoint précisément après avoir bénéficié de cette assistance pendant deux ans de la part du Centre. Il y a aussi la Covenant House, qui dispose de lits pour les réfugiés.
Il y avait déjà des organisations qui travaillaient contre la traite avant Aura Freedom et nous avons besoin d’elles. Nous ne sommes enregistrés comme association caritative au Canada que depuis 2014.
Nous avons également beaucoup travaillé sur le plan de la politique. La mairie a demandé notre avis sur les nouvelles stratégies prévues pour aider les victimes de la traite des êtres humains, pour leur permettre d’avoir accès à un logement et à davantage de services. Un nouveau plan fédéral contre la traite des êtres humains va aussi sortir et nous avons apporté notre conseil.

PI. Et vous êtes aussi en partenariat avec Maiti Nepal ?
MK. Oui, nous avons collecté des fonds et travaillé avec l’organisation d’Anuradha Koirala. On a pu soutenir leur travail d’aide aux rescapés de la traite au Népal. Lors du séisme de 2015, nous avons utilisé une grande partie des fonds dont nous disposions (collectés par divers groupes au Canada) pour créer des espaces d’accueil réservés aux femmes, en collaboration avec Apeiron, une organisation italo-népalaise. Il s’agissait d’abris mobiles installés dans les camps de réfugiés. Des milliers de Népalais étaient sans abri et il y avait des camps partout. Malheureusement, ces camps ne sont pas sûrs pour les femmes et les jeunes filles. Nous avons installé ces abris temporaires avec l’aide du ministère canadien des Affaires mondiales. Je leur ai envoyé un dossier et ils nous ont subventionnés pendant deux années consécutives. Ça nous a permis d’ouvrir dix abris.
C’était un beau projet. Nous avons pu le réaliser grâce aux Népalaises sur place qui parlaient le dialecte local. C’est d’ailleurs leur projet. Nous l’avons organisé, coordonné, financé, mais l’essentiel doit toujours venir de la communauté locale, qui doit s’approprier le projet culturellement. Nous avons apporté le cadre éducatif, nous avons informé ces jeunes filles et ces femmes de leurs droits. On a vu des femmes de 60 ans apprendre à lire pour la première fois, dans des cours d’alphabétisation. Quarante certificats de naissance ont été enregistrés, ainsi que des certificats de divorce – des choses que les gens n’avaient jamais vues.
Lors de telles catastrophes, ou en temps de guerre lorsque des communautés entières sont déplacées et cherchent refuge, on a naturellement besoin de couvertures et de riz. Mais il faut aussi dire aux femmes que si elles sont violées dans un camp ou si leur mari ou père les maltraite, elles ont des droits et elles peuvent trouver de l’aide. On a vu des filles enlevées des camps et recueillies dans des orphelinats alors qu’elles n’étaient pas orphelines. Leurs parents étaient bien là mais on leur avait dit que les filles allaient recevoir une éducation, qu’elles seraient nourries, et c’est la vérité, mais on les a mises dans des orphelinats et ça se produit souvent au Népal.
A cette époque, nos partenaires de Maiti Nepal nous ont dit qu’il fallait aussi reconstruire l’école. On a cherché un financement et aujourd’hui l’école primaire de Kavre est en reconstruction. Il a d’abord fallu la détruire entièrement car les quelques murs qui étaient encore debout n’étaient pas sûrs. Je suis allée voir le site ; j’ai vu 250 écoliers hébergés dans des baraquements en tôle installés par le gouvernement. Ils appellent ça des centres d’enseignement temporaires. Il y faisait très froid. Le jour de mon arrivée il pleuvait. J’ai rencontré l’équipe de direction. Ces conditions rendent tout apprentissage très difficile.
Kavre se trouve dans la communauté Tamang, un groupe ethnique du Népal, où le mariage des jeunes filles est toujours pratiqué. Elles sont retirées de l’école pour être mariées. L’alcoolisme et la violence sexiste sont très répandus. La scolarisation des filles est donc fondamentale, car plus elles restent longtemps à l’école, moins elles courent le risque d’être mariées ou de subir des violences. Et bien sûr, elles auront davantage de chances de trouver un emploi. La traite n’est plus un problème lorsque vous avez reçu une éducation.
Il nous fallait 100 000 dollars pour démarrer ce projet. Hatch, une société minière canadienne, a fait un don de 60 000 dollars canadiens et nous avons réussi à collecter le reste. Nous avons démarré en février.

PI. En conclusion, qu’aimeriez-vous dire à nos lecteurs ?
MK. La priorité est de prendre conscience des problèmes. Je pense que les gens doivent réapprendre à pleurer. Dans le monde où nous vivons, il est facile de s’endurcir jusqu’à devenir insensible à la misère, avec toutes les histoires que nous entendons et toute cette souffrance partout. Faites un don aux maisons qui accueillent les femmes ou aux associations qui les soutiennent. Et sachez que le féminisme, c’est juste assurer l’égalité entre les genres et permettre aux jeunes filles et aux femmes de mener une vie dans la sécurité et la dignité. C’est tout ce que cela signifie.
Nous devons d’abord reconnaître ou redécouvrir l’humanité qui est en chacun de nous. Redécouvrez la compassion et l’empathie ; quand vous voyez quelqu’un dans la rue, demandez-vous ce qu’ils ont traversé. Pourquoi mendient-ils ? Posons-nous les bonnes questions au lieu de juger.

Pour plus d’information : aurafreedom.org
1. Relire l’interview d’Anuradha Koirala dans notre numéro de juillet/août 2012.

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Hyperconsommation : l’univers polluant de la mode [sommaire]

par Graham Peebles,

La catastrophe écologique est inextricablement liée à un style de vie particulier : une approche matérialiste de l’existence, promue sans relâche par les médias de masse comme par les gouvernements, dans les pays industrialisés comme ailleurs. La consommation d’objets, dont la plupart sont inutiles, en est l’élément clé ; l’excès est encouragé, la sobriété tournée en dérision. Ce n’est pas la satisfaction des besoins, mais celle des désirs, qui devient l’élan moteur. L’objet du désir variant bien évidemment au gré des modes, l’insatisfaction est garantie, et le consumérisme effréné s’en trouve entretenu.

Cette tendance à la boulimie d’achats est peut-être encore plus manifeste dans l’univers polluant de la mode que dans aucun autre secteur ; alors que nous devrions en acheter moins, de plus en plus de vêtements sont produits et vendus au fil des ans. A l’échelle mondiale, environ 100 milliards d’habits sont fabriqués chaque année (400 % de plus qu’il y a 20 ans), dont un tiers termine à la décharge, et ce chiffre augmente au rythme de 7 % par an.

L’industrie mondiale de la mode est une source majeure de contamination de l’environnement ainsi que d’exploitation des êtres humains. Chaque vêtement fabriqué vient avec un coût écologique en termes d’énergie, d’eau, de produits chimiques et d’utilisation des terres. Le choix du tissu, naturel ou synthétique, les méthodes de production, le transport, la teinture et l’impression, l’entretien des vêtements, tous ces aspects engendrent de la pollution.

Selon la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), environ 10 % des émissions de gaz à effets de serre (GES) au niveau mondial sont générées par l’industrie de la mode, en raison de ses longues chaînes logistiques et de son processus de production gourmand en énergie. Cette industrie consomme plus d’énergie que les secteurs aérien et maritime réunis. La quête de profits plus élevés fait que la confection est maintenant principalement effectuée en Chine et en Inde, où le coût du travail est plus faible, les centrales électriques à charbon sont majoritaires, les émissions de GES les plus élevées et, dans la plupart des cas, les droits des salariés inexistants. En déplaçant la production dans des pays en développement, les entreprises occidentales ont externalisé aussi bien les emplois que la pollution et les impacts environnementaux, mettant en danger la santé des populations locales.

Aux Etats-Unis, le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC) explique que les usines textiles en Chine, où « sont produits plus de 50 % des vêtements de la planète », recrachent environ trois milliards de tonnes de suie chaque année par la combustion du charbon, contaminant l’air et provoquant ainsi des maladies respiratoires et cardiaques. On estime que les fabriques de textile sont responsables de 20 % de la pollution de l’eau d’origine industrielle dans le monde et emploient 20 000 substances chimiques, dont beaucoup sont cancérogènes. Les textiles constituent la plus importante source de fibres synthétiques dans les océans, car des microplastiques se retrouvent dans le système d’évacuation des eaux chaque fois qu’on lave des vêtements. Dans un rapport sur l’industrie de la mode, la commission des Affaires environnementales de la Chambre des communes britannique explique qu’« un seul lavage domestique de 6 kg peut potentiellement rejeter jusqu’à 700 000 fibres ».

Tout comme la production textile, l’industrie de la maroquinerie a également été largement délocalisée en Chine – où sont fabriqués la plupart des articles – et en Inde. La fabrication du cuir est un processus extrêmement cruel et toxique. L’association à but non lucratif PETA rapporte que plus d’un milliard d’animaux sont tués chaque année dans le monde : vaches, veaux, buffles, chevaux, agneaux, chèvres, porcs et, en Chine, chiens et chats.

Polluants et de mauvaise qualité

D’énormes quantités d’eau sont utilisées par des tanneries très polluantes ; la plupart des eaux usées et des déchets solides (cuirs, peaux, etc.) sont rejetés dans des fleuves, des lits de rivière ou des terres cultivées, entraînant la contamination des eaux et des sols. Par exemple, à Kanpur, en Inde, 50 millions de litres d’eau hautement toxiques sont produits chaque jour, dont 80 % sont rejetés sans avoir été traités. Le Gange en reçoit la plus grande part ; le fleuve est peut-être sacré, mais certainement pas propre. L’impact sur la santé humaine est souvent catastrophique ; diverses maladies chroniques – problèmes cardiaques, tuberculose, asthme, handicaps mentaux, décoloration de la peau – sont fréquentes parmi les populations vivant à proximité des tanneries, lesquelles envoient la quasi-totalité de leur production dans les pays industrialisés.

Le niveau et la nature de l’impact environnemental diffère selon le type de tissu ; les fibres synthétiques comme le polyester sont fabriquées à partir de pétrole brut (un carburant fossile), ce qui émet beaucoup plus de GES que l’utilisation de matières naturelles. La revue Nature indique qu’ « un seul T-shirt de polyester correspond à 5,5 kg de CO2, contre 2,1 kg de CO2 pour un autre fait en coton ». Mais le polyester peut être recyclé, même si ce n’est qu’un nombre limité de fois ; il est également résistant aux taches, peut être lavé à l’eau froide et sèche rapidement. Le coton conventionnel (non biologique), qui est utilisé pour fabriquer la moitié des vêtements, a lui aussi des conséquences sur l’environnement ; la culture du coton mobilise 3 % des terres arables de la planète, entraînant déforestation et perte de biodiversité, et est responsable de 18 % des pesticides et de 25 % des insecticides employés. Parmi ces derniers, certains sont hautement toxiques et dangereux pour la santé humaine, comme par exemple l’endosulfan, interdit dans de nombreux pays mais largement utilisé en Inde, et qui est en cause dans la mort de milliers de cultivateurs de coton et de membres de leurs familles.

Le coton est aussi une culture très gourmande en eau : le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que 2 700 litres d’eau – la quantité bue en moyenne par un individu en deux années et demie – sont nécessaires pour produire un seul T-shirt en coton. Dans les régions où l’eau est rare, la production de coton a des effets extrêmement dommageables : au Kazakhstan, la mer d’Aral, qui était le quatrième plus grand lac du monde, est aujourd’hui quasiment à sec, parce que les rivières qui l’alimentaient ont été détournées pour des projets d’irrigation à destination des cultures de coton. La disparition de ce grand lac est une tragédie écologique engendrée par l’homme. D’énormes quantités d’eau sont utilisées dans le processus de teinture : l’Institut des ressources mondiales affirme qu’à l’échelle planétaire 5 000 milliards de litres d’eau sont utilisés chaque année pour la teinture du tissu, c’est-à-dire suffisamment pour « remplir deux millions de piscines olympiques ».

L’aspect le plus polluant de l’industrie de l’habillement est la stratégie de la « mode éphémère » (fast fashion). Comme toutes les activités commerciales, la mode est une question de profit, et les profits sont plus importants lorsque les gens achètent plus de vêtements, plus souvent. Dans les années 1980, lorsque les dernières entraves au néolibéralisme ont été retirées, la mode éphémère a été lancée afin d’accroître les profits des entreprises textiles, en poussant les gens à acheter plus ; cette pratique est généralisée au sein des grandes enseignes et a été adoptée par les marques de créateurs. Au nom de la mode éphémère, jusqu’à 50 « cycles » sont produits chaque année ; les prix sont plus bas, les délais de production courts, et la surproduction est la règle. Les articles sont de mauvaise qualité et si bon marché qu’ils ne sont souvent même pas portés avant d’être jetés, et durent au mieux quelques semaines avant de finir en décharge. La tendance de la mode éphémère a alimenté le consumérisme et contribué à la culture du « tout jetable », conduisant à la production d’énormes quantités de déchets ; elle a fait des dégâts environnementaux considérables, et il faut y mettre fin de toute urgence. Si les entreprises ne veulent pas arrêter la mode éphémère de leur propre gré, alors les gouvernements doivent les y contraindre. Le monde n’a pas besoin que les entreprises augmentent leurs bénéfices, et l’attitude à cultiver n’est pas celle d’un consumérisme croissant ; il s’agit au contraire de sauver la planète et d’encourager une réduction drastique de la consommation.

La charte de l’industrie de la mode

Conscientes de la destruction écologique généralisée et multiforme engendrée par le secteur de la mode, des voix s’élèvent depuis un certain temps pour demander un changement dans ces pratiques destructrices. En 1998, des organisations se sont regroupées et, sous l’égide de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, ont rédigé la Charte de l’industrie de la mode pour l’action climatique, lancée en décembre 2018 à l’occasion de la COP24 à Katowice en Pologne.

Les signataires de la charte s’engagent à réduire leurs émissions de GES de 30 % d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050, en éliminant progressivement les chaudières à charbon, en utilisant des matières durables et « respectueuses du climat », ainsi que des moyens de transport à faible empreinte carbone, entre autres mesures. La liste des 43 entreprises fondatrices inclut Adidas, Burberry, Esprit, Guess, Gap, H&M, Kering, Levis, Puma, PVH et Target ; des ONG partenaires ont également promis de soutenir l’initiative et d’encourager des pratiques durables.

La création d’une « mode durable » est un enjeu central pour ceux qui cherchent à en réduire l’impact environnemental catastrophique. Cela implique de s’intéresser aux méthodes de production et à l’utilisation de l’eau, de restreindre la demande, de passer du coton conventionnel au biologique et du polyester vierge au poly téréphtalate d’éthylène (PET), de collecter et de recycler les vêtements inutilisés. La « mode durable » doit s’inscrire dans une réflexion plus large sur les modes de vie durables ; ceci requiert la promotion et l’adoption de ce qu’on pourrait appeler des « valeurs durables », c’est-à-dire des principes qui favorisent les manifestations de responsabilité socio-écologique et de coopération, ainsi que des idéaux qui encouragent la simplicité dans nos vies. Il nous faut consommer moins, acheter uniquement en fonction des besoins et, lorsque nous achetons des biens ou des services, s’assurer que nous le faisons d’une manière écologiquement responsable ; raccommoder les vêtements, acheter des produits de bonne qualité qui durent longtemps, et recycler.

Les gouvernements doivent lancer des campagnes de sensibilisation visant à rendre les populations conscientes de l’impact écologique de certains modes de vie, et enseigner la réparation et l’entretien des objets à l’école ; toutes les entreprises qui vendent des produits devraient être contraintes de publier une information complète sur l’impact environnemental de leurs produits et procédés, ainsi que sur leur coût humain, de façon à ce que les gens puissent faire des choix éclairés. La publicité a également un rôle important à jouer à cet égard : elle doit être plus strictement encadrée et réformée de façon à donner une information objective sur les produits, plutôt que de s’assimiler à de la propagande.

Tous les aspects de l’existence sont interconnectés : pour affronter la catastrophe écologique, il nous faut résoudre le chaos socio-économique, réaliser la justice sociale, et inculquer des modes de vie qui favorisent l’unité dans tous domaines de la vie. Si nous voulons collectivement relever le plus grand défi auquel l’humanité n’a jamais été confrontée, il nous faut placer les préoccupations environnementales au cœur de nos vies. Un changement de mode de vie est nécessaire, axé sur la satisfaction des besoins, l’établissement de relations correctes avec autrui et avec la nature, et la pratique de l’innocuité. Il nous incombe à tous de prendre les bonnes décisions et de faire pression sur nos gouvernements pour qu’ils mettent fin au désastre écologique avant qu’il ne soit trop tard.

Algérie : la révolution du sourire [sommaire]

par Dominique Abdelnour,

La voix du peuple

Le 2 février 2019, le parti au pouvoir en Algérie annonce que le président Bouteflika se représente à la prochaine élection présidentielle, alors qu’il est gravement malade depuis 2013.

Le vendredi 22 février, bravant l’interdiction de manifester, des centaines de milliers de manifestants emplissent les rues d’Alger. La révolution du sourire (selmiya) a débuté en Algérie par des manifestations dont l’ampleur surprend le monde entier. Tous les vendredis, puis quasiment tous les jours, le peuple algérien est dans la rue.

Le carrefour de la Grande Poste, bâtiment emblématique des manifestations à Alger, est bondé et le cortège s’étire sur plusieurs kilomètres le long de divers axes du centre de la capitale. Les milliers de manifestants scandent « Système, dégage ! » ou « Vous avez pillé le pays, voleurs ! » ; On voit aussi fleurir des slogans humoristiques : « Now loading, 2e République » ; (Chargement, 2e République) ; « Ils ont essayé de nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines » ; « No country for old men » (Pas un pays pour les vieux, référence à un film) ; « Maintenant le vendredi c’est tous les jours ».

Dans cette crise, le peuple algérien se montre comme un bloc uni de pacifisme et de maturité.

Uni, il manifeste sur son temps libre, sans grève ni violence. Des familles entières manifestent : femmes, enfants, grands-parents – de tous milieux – docteurs, ouvriers, avocats, chômeurs.

Au milieu des manifestants, on entend des pétards, des chants, des « Dégage Bouteflika » et des « Viva l’Algérie ». Beaucoup se drapent du drapeau algérien, baignés dans la joie. Très conscients des risques liés à ces manifestations et pour ne pas tomber dans les écueils des révolutions du printemps arabe, les gens font très attention à se respecter, à se laisser de l’espace, à être polis. Ils font parfois silence devant un hôpital, désamorcent les bagarres naissantes, et certains ramassent les détritus après les manifestations afin de laisser les rues propres.

L’Algérie est un pays jeune ; l’âge médian de la population algérienne est de 28 ans. Les jeunes sont pris en tenaille entre le chômage, les petits boulots et la répression policière. Ils ne pouvaient guère s’exprimer que lors des matchs de football. Et c’est ainsi que ces supporters de football sont entrés dans la révolution algérienne. Le très beau chant La casa del Mouradia (quartier du palais de la présidence), composé par le groupe de supporters de l’USM Alger Ouled el-Bahdja (Les enfants d’Alger) décrit les cinq mandats de Bouteflika et fait allusion à la corruption installée par le pouvoir. Elle a été reprise par des milliers de manifestants en Algérie et est devenue une sorte d’hymne de la révolution en cours. Entendre ce chant dans la rue, entonné par des milliers de manifestants donne à ressentir la force et la détermination de ce peuple. On peut aussi évoquer la chanson Le peuple va libérer l’Algérie créée par un collectif d’artistes et devenue virale sur YouTube, et la chanson Liberté du rappeur Soolking.

Ils dénoncent ensemble un pays ravagé par la corruption et les bandits. « C’est un cercle vicieux. On n’a pas de travail, pas d’argent, on se met à vendre de la drogue et on finit en prison ? »

« Le hirak (révolution) est un premier pas vers la réconciliation des Algériens avec leur pays. Ils y trouvent une cause commune susceptible de se transformer en un sentiment d’appartenance nationale et en vision d’un avenir commun. »

Depuis vingt ans, l’élite militaire et civile du clan Bouteflika règne sans partage sur l’Algérie, entraînant corruption et captation des richesses, ce qui contraint les jeunes à l’immigration ou au chômage. 120 000 personnes auraient réussi à quitter les côtes de l’Algérie en 2018. Depuis le mois de février 2019, le nombre de jeunes qui essayent de quitter le pays a décru d’environ 80 %. Ces jeunes espèrent être utiles et aider à construire le pays sur de meilleures bases.

Le gouvernement vacille

Le 2 avril, Ahmed Gaïd Salah, numéro 2 de l’armée algérienne, demande l’application de l’article 102 de la Constitution prévoyant le remplacement du président pour raison de santé. A. Bouteflika annonce sa démission dans la foulée.

Deux semaines après, Tayeb Belaiz, chef du conseil constitutionnel, démissionne à son tour.

Quelques heures après cette démission, le général Gaïd Salah, l’homme fort de l’armée, prend parti pour le peuple : « L’armée s’engage à satisfaire toutes les revendications du peuple. » Il annonce que l’armée a donné « des instructions sans équivoque pour la protection des citoyens, notamment lors des manifestations ».

Ce faisant, il a essayé de désamorcer les jusqu’au-boutistes du régime qui souhaitent étouffer ce mouvement dans la répression.

La justice lance une série d’enquêtes sur des faits de corruption, visant principalement des hommes d’affaires proches du pouvoir, tels les quatre frères Kouninef, milliardaires proches du clan Bouteflika, qui sont placés en détention provisoire.

Les manifestants demandent le renouveau

Le vendredi 26 février, dixième vendredi consécutif de manifestation, des millions d’Algériens continuent de manifester pacifiquement dans le pays, et demandent le départ de toute la clique de Bouteflika, civile et militaire, et la mise en place d’un gouvernement de transition ne comportant aucun des anciens dirigeants.

Les prochains mois verront comment ce mouvement horizontal sans chefs peut amener la concrétisation de ses espoirs.

Le cœur de la France [sommaire]

Lundi 15 avril 2019 à 19 h, le gigantesque incendie de Notre Dame de Paris a surpris le monde entier. Notre Dame est le cœur de Paris, et donc le cœur de la France. Son incendie a touché le cœur de beaucoup de gens en dehors de toute appartenance religieuse. Notre Dame, chef d’œuvre de l’art gothique, dont la construction a commencé en 1163, est bâtie sur un ancien temple d’Isis1 sur l’île de la Cité, le centre historique de Paris. Son incendie a touché les gens, leur a fait réaliser qu’une chose qu’ils croyaient éternelle risquait de s’effondrer. Une vague de tristesse s’est répandue sur Paris, en France et dans le monde entier.

Les chaînes d’information en continu CNN, BBC, etc., ont diffusé les images de l’incendie en direct, et aussitôt les amis étrangers ont exprimé leur solidarité avec les Français. Pendant l’incendie, de nombreux Parisiens se sont rassemblés devant la cathédrale en flamme pour prier.

Certaines personnes se sont senties encouragées dans leur foi par la photographie montrant la croix, blanche et lumineuse, bien droite, dominant un tas de gravats et de poutres brûlées, comme un symbole que le Christ demeure toujours avec les hommes. D’autres ont cru voir une silhouette ressemblant au Christ dans les flammes.

Après l’appel du président de la république E. Macron à une souscription d’aide internationale, l’argent a immédiatement afflué, et les grandes fortunes françaises se sont portées volontaires pour donner des centaines de millions. Le montant d’un milliard d’euros a très vite été atteint montrant ainsi l’attachement du monde à la cathédrale.

Deux mondes ?

Prenant du recul par rapport aux événements, quelques députés, syndicalistes ou Gilets jaunes ont exprimé leur indignation : « Comment peut-on laisser des personnes sans-abris, fermer des hôpitaux faute de moyens alors que des particuliers peuvent donner 100 ou 200 millions d’euros en un instant ? »

Le samedi suivant, des manifestants Gilets jaunes ont allumé des petits feux sur le parcours d’une manifestation à Paris, comme pour attirer l’attention du gouvernement : « Regardez-nous, nous aussi avons besoin d’aide ! »

La différence entre les deux mondes, les politiques et les classes aisées d’une part, les pauvres d’autre part, est parfaitement montrée dans le film du député Insoumis François Ruffin J’veux du soleil. On y voit un contraste saisissant entre la réalité de gens simples exprimant avec le cœur ce qu’est leur vie, travailler et avoir un réfrigérateur vide dès le 20 du mois, à 40 ans demander de la nourriture aux parents, avoir du retard dans le paiement de la cantine des enfants, du loyer… et le discours froid des politiques qui parlent en des termes convenus de défense de l’ordre public, de démocratie, de fermeté.

Le mouvement des gilets jaunes est pacifique, mais il est gâché par des extrémistes violents – les black blocs (des groupes violents habillés de noir) qui se battent avec la police, brûlent des voitures, et pillent les magasins.

On compte de nombreux blessés graves parmi les manifestants, 5 000 personnes ont été placées en garde à vue, et 721 signalements (plaintes contre la police) ont été déposés. Un collectif s’est constitué pour demander l’abandon des armes LBD (lanceur de balles de défense). Le Conseil de l’Europe comme l’Onu se sont exprimés dans ce contexte contre l’usage excessif de la force et le recours à ces armes.

Maintenant au sixième mois de manifestations, et malgré les interventions parfois brutales de la police, le mouvement continue, montrant sa résilience.

Désobéissance civile à la Défense

Pendant ce mois d’avril 2019 fertiles en événements, le blocage partiel du site de la Défense le vendredi 19 avril mérite d’être cité. L’opération s’inscrivait dans le cadre d’une semaine de mobilisation mondiale pour le climat. Organisé par Greenpeace, les Amis de la Terre et ANV-COP21 (Action Non Violente), ce blocage a réuni plus de 2 000 personnes qui dénonçaient l’alliance toxique entre le gouvernement français et les industriels gros pollueurs.

Ils bloquèrent l’entrée de Total (géant français du pétrole), EDF (producteur d’électricité à 75 % nucléaire, dont les investissements massifs dans le nucléaire bloquent les investissements dans les énergies renouvelables), Société Générale (banque qui investit dans des activités polluantes), et le ministère de l’Environnement.

Tout était parfaitement organisé – certains groupes bloquaient les entrées, d’autres décoraient les bâtiments avec des pancartes : « République des pollueurs » ou « Scène de crime climatique ». Le chanteur HK était là avec la chanson des Saltimbanks On lâche rien.

Lorsque les policiers arrivèrent, les militants les entourèrent en scandant : « Police doucement, on fait ça pour vos enfants. » Lorsque les policiers évacuèrent les militants, ceux-ci se laissaient traîner sans réagir, tel des poids morts.

Les ONG considèrent cet événement comme une des plus importantes actions de désobéissance civile menée en France.

1. Voir Alice A. Bailey De Bethléem au calvaire [22@62]

Source : Mediapart, Common Dreams

Le récit de deux scientifiques [sommaire]

par Idina Le Geyt,

Deux scientifiques de Cambridge de renommée mondiale ont récemment abandonné le courant dominant et défendent maintenant la pensée alternative.

Le professeur Huw Price, philosophe australien titulaire de la chaire Bertrand Russell à la faculté de Cambridge et membre du Trinity College de Cambridge (Royaume-Uni), et le gallois Brian Josephson lauréat du prix Nobel, ancien professeur de physique au laboratoire Cavendish, actuellement professeur émérite de physique à l’université de Cambridge, membre du Trinity College de Cambridge et membre de la Royal Society du Royaume-Uni.

Fusion froide

Le professeur Price est l’auteur d’un article intitulé Des Icebergs dans la pièce – La Fusion froide à 30°C (3 Quarks Daily, 4 mars 2019). Il y a trente ans, le 23 mars 1989, les docteurs Stanley Pons et Martin Fleischmann annonçaient lors d’une conférence de presse à l’Université d’Utah, qu’ils avaient provoqué une réaction de fusion nucléaire à température ambiante, ce qui serait susceptible de résoudre les besoins énergétiques de l’humanité. De son côté, H. Price défend la validité des expériences ultérieures dans ce domaine, malgré l’hostilité de la science traditionnelle qui a réussi à empêcher et à dénigrer toute tentative de poursuite des recherches. Il écrit : « Nous avons désespérément besoin de nouvelles alternatives aux combustibles fossiles… Pourtant, il existe une possibilité envisagée depuis trente ans, qui reste résolument ignorée par la science traditionnelle. C’est ce qu’on appelle la fusion froide ou réactions nucléaires à basse énergie (LENR). […] Elle est souvent traitée comme un exemple classique de pseudoscience peu recommandable. » Le Pr Price souligne toutefois que malgré les difficultés de reproduction, ses partisans ont poursuivi le travail.

H. Price cite un récent article signé par 17 scientifiques japonais qui rapportent avoir produit un excès d’énergie thermique par LENR, impossible à attribuer à une simple réaction chimique. Cependant « la fusion froide est bloquée dans un piège de réputation, explique-t-il. Son image est si mauvaise que nombre de scientifiques ont l’impression de mettre leur réputation en péril s’ils se montrent ouverts sur ce sujet. » Les conclusions japonaises sont donc ignorées, de même que les travaux de deux laboratoires américains, SRI International et le laboratoire SPAWAR (Space and Naval Warfare) à San Diego, ainsi que de nombreux autres documents techniques faisant état de résultats non explicables par des processus chimiques connus.

Il y a trois ans, H. Price avait prédit que d’ici 2019, un expérimentateur au moins fournirait des preuves convaincantes montrant que cette nouvelle technologie « génère un excès de chaleur substantiel par rapport aux intrants électriques et chimiques ». Mais ses pairs « avaient jugé sa prédiction si ridicule et si déshonorante pour la science qu’elle méritait de lui faire perdre sa réputation. Parfois, cette réaction était exprimée avec une véhémence considérable, de la part même d’amis » a-t-il ajouté. H. Price cite aujourd’hui le dispositif LENR de la société Brillouin Energy comme présentant des résultats prometteurs.

H. Price compare l’attitude scientifique actuelle à celle consistant à ignorer l’existence possible de l’iceberg qui a coulé le Titanic, ou les avertissements concernant les joints toriques qui ont provoqué l’explosion de la navette spatiale Challenger.
[Source : 3quarksdaily.com]

Homéopathie

Le Pr Josephson a la réputation d’épouser des causes impopulaires. Le 14 juillet 2018, il donnait une conférence sans précédent lors d’un séminaire intitulé Nouveaux horizons dans les sciences de l’eau – Des preuves pour l’homéopathie ?, organisé par la Société royale de médecine de Londres en mémoire du docteur Jacques Benveniste, immunologiste français décédé en 2004.

Parmi les intervenants figuraient deux lauréats du prix Nobel, les professeurs Josephson et Montagnier, ainsi que nombre d’éminents professeurs et scientifiques, qui mettent en doute la position dominante de la science selon laquelle il ne peut y avoir d’effet thérapeutique de l’eau diluée au point qu’il ne reste plus aucune molécule de la substance d’origine.

Les orateurs ont illustré la poursuite des recherches, malgré les pressions exercées par la communauté scientifique. Rob Verkerk, intervenant lors d’un séminaire, a déclaré sur le site de l’Alliance internationale pour la santé naturelle : « J’ai été un témoin attentif des attaques sauvages et injustes menées contre l’homéopathie. C’est pourtant un système de médecine dont les homéopathes et les patients ont constaté les avantages évidents. »

Le professeur Luc Montagnier a expliqué que les signaux électromagnétiques peuvent être transduits dans des solutions aqueuses hautement diluées contenant à l’origine de l’ADN bactérien ou viral. L. Montagnier a découvert que l’agitation des préparations au cours de leur dilution (« succussion » en homéopathie) était essentielle pour cette transduction.

Dans sa présentation, le Pr Josephson fait référence à une « affirmation énoncée comme un dogme par un chercheur bien connu en médecine complémentaire, dont je vais épargner les rougeurs en ne le nommant pas, qui a déclaré : pas de molécules, pas d’effet. Si tel était le cas, il n’y aurait pas d’enregistrement magnétique, ni de formes cristallines différentes de la même substance. La mémoire de l’eau est insensible à cet argument. » Il a illustré le travail de John Stuart Reid, dont le CymaScope révèle des structures induites acoustiquement dans l’eau. « Ce n’est pas simplement un nouvel instrument scientifique, mais aussi une nouvelle science et je soupçonne un nouveau domaine des mathématiques », a-t-il déclaré.

Le professeur Josephson a la réputation de soutenir des causes peu orthodoxes. Quand le pionnier de la fusion froide, Martin Fleischmann, est décédé en 2012, il avait rédigé une notice nécrologique favorable parue dans The Guardian.
[Sources : greenmedinfo.com/blog ; anhinternational.org ; theguardian.com, Royaume-Uni]

Extrait du message n° 131 [sommaire]

par Maitreya,

« Je soutiendrai tous ceux qui appellent à la paix, à la justice et à l’amour fraternel. J’appellerai à mes côtés tous ceux qui aiment leurs frères. De tous les partis et de toutes les nations, ils viendront, se rassemblant autour de moi. J’emplirai leur cœur d’espoir et d’amour et, en nombre croissant, ils conquerront le monde.

Ce processus a débuté. On peut déjà entendre la voix des peuples. De plus en plus fort, ils réclament la justice, la paix pour toujours. Un espoir renouvelé s’empare de l’humanité et cela me réjouit le cœur. »

 

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Le bon choix [sommaire]

Après le séminaire de méditation de transmission de 2001 à Kerkrade (Pays-Bas), avec une amie, nous décidâmes de faire des achats de dernières minutes à Amsterdam avant de reprendre l’avion pour Londres. Le grand magasin où nous souhaitions nous rendre n’ouvrait qu’à 11 heures ; nous décidâmes donc d’aller prendre un café en attendant. En chemin, nous passâmes devant une boutique tibétaine. Mon amie s’est toujours beaucoup intéressée au Tibet, je lui ai donc suggéré d’y entrer. Dans le magasin, je ressentis un profond désir d’acheter un article tibétain, en guise de soutien à la cause tibétaine. Derrière le comptoir, se tenait un vendeur tibétain qui observait tout ce que nous regardions. Nous discutâmes de couleurs et de celles qui nous convenaient le mieux, et là, sur une étagère en verre, je vis une collection de belles écharpes en soie sauvage. Elles coûtaient cher et dépassaient nos budgets. Alors, nous regardâmes pratiquement tout ce qu’il y avait dans le magasin, et nous rîmes en voyant des sandales comme en portent les moines, estimant qu’elles seraient idéales pour la méditation de transmission. Pendant tout ce temps, nous étions conscientes que le vendeur semblait apprécier notre plaisir à observer toutes ces belles choses, mais j’avais l’impression qu’il m’incitait à en acheter une. Finalement, nous achetâmes des cartes postales tibétaines typiques, en lui déclarant : « Vous avez de très belles choses et nous aimerions en acheter, mais nous n’avons pas assez d’argent sur nous – désolé. » Il acquiesça de la tête.

En partant, j’eus un horrible sentiment de trahison, l’impression que je ne pourrais pas rentrer chez moi avant de retourner dans ce magasin. Je ne parvenais plus à penser à rien d’autre en buvant mon café, mais je me ressaisis estimant que tout cela était stupide. Nous eûmes l’impression de prendre la direction opposée au magasin, puis soudain au coin de la rue nous nous retrouvâmes devant la boutique tibétaine ! Nous étions maintenant en retard et ma camarade passa à toute allure devant le magasin, je la suivis, mais ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil à l’intérieur, et je vis le vendeur derrière le comptoir. C’en était trop. J’interpelai mon amie et lui expliquai ce sentiment irrésistible. Il était maintenant 11 h et il ne nous restait plus beaucoup de temps. Je me rendis compte qu’elle voulait encore faire des emplettes dans le grand magasin. Je me sentais tiraillée. Cependant, elle fut adorable et accepta immédiatement.

Nous rentrâmes dans la boutique, et cette fois le vendeur mit une cassette de chants de moines tibétains. Je pris un T-shirt bon marché sur les portants et il me montra la cabine. J’essayai le T-shirt mais mon amie et le vendeur estimèrent qu’il ne m’allait pas. Je réalisai alors que je devais essayer l’écharpe chère. Comme le temps s’écoulait, je saisis l’écharpe et courus l’essayer. Et tous les deux déclarèrent qu’elle me convenait parfaitement. Curieusement, j’avais juste assez d’argent pour la régler en espèces. Le vendeur l’emballa et me donna deux autocollants. Il me rendit la monnaie et essaya de me persuader d’acheter des insignes du dalaï-lama, mais ma conscience coupable ne me permettait plus d’acheter autre chose. Puis, il donna des badges gratuits à mon amie. Nous nous saluâmes et immédiatement, je me sentis heureuse et libre, c’était comme si j’étais libérée d’un fardeau.

Plus tard, j’examinai l’écharpe violette avec respect. Elle était assez grande pour envelopper une personne. Elle était vraiment belle, et d’une très belle couleur.

Ce fut une expérience si profonde que cela m’incite à vous écrire pour vous demander [1] si j’ai vraiment été poussée à me rendre dans ce magasin pour acheter l’écharpe, et [2] si le vendeur était une personne ordinaire ?

A. P., Forest Row, Sussex, Royaume-Uni

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que [1] Oui. [2] Le « vendeur » était Maitreya et il a béni l’écharpe.

Un voyage heureux [sommaire]

Vers le 30 janvier 2003, j’étais à l’hôtel de Vilcabamba, en Equateur, et lors d’une promenade je trébuchai sur une armature métallique dépassant d’une passerelle en béton armé. Rétrospectivement, je pensais que dans ma chute, la barre métallique aurait dû me crever l’œil et pénétrer jusqu’au cerveau. Mais bizarrement, j’ai trébuché et ma cuisse a heurté une dalle de béton près du pont. Je souffris de douleurs extrêmes, d’hématomes importants, d’enflures, d’une plaie à la main et d’une clavicule meurtrie – mais rien de pire, et je guéris très bien. Quelqu’un est-il intervenu pour me sauver d’un plus grand danger ?

J. D. R., West Berlin, Vermont, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que vous avez été sauvé d’un plus grand danger par le Maître Jésus.

Sept mille suffisent à Dieu [sommaire]

Le 27 août 2003, mon ami et moi sortions d’une exposition sur Les Bouddhas de la route de la soie. Nous décidâmes de nous rendre dans un restaurant oriental dans le quartier des Alsterarkaden (Hambourg) et trouvâmes une table en terrasse. Quelques minutes plus tard, un homme d’âge moyen vêtu de couleurs vives et au jean en lambeaux vint près de notre table. Il avait les yeux très bleus. Nous l’avions vu quelques instants plus tôt sourire à un chanteur interprétant des airs d’opéra, et lorsque nous avions donné de l’argent au chanteur, il nous avait fait une révérence, la main gauche sur le cœur.

Il nous proposa un journal de sans-abri de Hambourg. Le journal ne m’intéressait pas, mais je lui donnai un sac plastique contenant un peu de monnaie que je garde pour ce genre d’occasions. Il m’a alors demandé : « Qu’est-ce que c’est ? Je ne connais pas cet argent. » Je me sentais mal à l’aise et essayai de lui expliquer qu’il y avait aussi des pièces de 10 pfennigs à l’intérieur. Il sourit et dit : « Je préfère les pfennigs » (pièces de monnaie allemande avant l’euro).

Puis s’adressant à mon amie il déclara : « Tu es l’une des nôtres. » Et ajouta qu’il venait de Finlande. Et en effet, elle y avait vécu pendant un an, il y a longtemps.

Puis il déclara à mon intention : « Vous êtes belle comme une fleur. Ce n’est pas une flatterie… Je vous connais. » Au fond de moi, je fus très touchée et un peu embarrassée. Je lui souhaitai alors bonne chance car je voulais qu’il s’en aille. Il répondit : « La chance n’aide en rien. » Et mon amie constata : « Parfois, si. » Il ajouta : « Je suis catholique », et nous montra la croix du chapelet qu’il portait autour du cou. Après que mon amie eut répondu qu’il n’y avait que très peu de catholiques en Finlande, il nous sourit et affirma : « 7 000 suffisent à Dieu. »

H. P. et R. S., Hambourg, Allemagne

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

Regardez bien qui est dans la file d’attente [sommaire]

Un samedi de septembre 2003, je faisais la queue au supermarché Sainsbury de mon quartier. Je changeai de file, mais me rendis compte que je ne gagnerais pas de temps et je rejoignis donc rapidement ma file initiale. Entre-temps, une dame avait pris ma place avec son chariot bien rempli et je dus malheureusement me mettre derrière elle.

C’était une belle journée chaude, le soleil était éblouissant, et on avait du mal à distinguer les autres clients. Je jetai un coup d’œil à l’homme qui réglait ses courses, deux clients devant moi. J’eus un choc car il ressemblait à Maitreya que j’avais rencontré à Richmond (ce que le Maître de B. Creme avait confirmé). C’était un homme blanc, d’apparence ordinaire, d’âge moyen, avec le nez épaté, et portant un survêtement vert. J’étais perplexe : cette personne qui était dans la file d’attente (depuis environ 10 minutes, je suppose) était-elle vraiment Maitreya ? Peut-être que Maitreya, lors de la rencontre précédente, avait utilisé l’aspect de cette personne et que maintenant je voyais la « vraie » personne ?

Il se retourna et me regarda, me fit un beau sourire et me dit : « Bonjour. » Déconcertée, je restai bouche bée. Il sembla rougir ce qui renforça ma confusion. Maitreya ne rougit sûrement pas. J’avais peut-être embarrassé un client qui ne se doutait de rien, d’abord en le fixant si grossièrement et ensuite en ne lui rendant même pas son bonjour. Je le regardai partir de cette même démarche familière et saccadée.

Puis ce fut mon tour. La caissière se plaignit qu’elle passait une journée horrible et que tout allait mal. La lumière directe du soleil l’empêchait pratiquement de voir son écran, ce qui lui avait donné mal à la tête. J’étais perplexe, ne sachant comment lui faire comprendre que la journée avait peut-être été fructueuse.

J’ai revu cet homme deux fois depuis que j’ai commencé la rédaction de cette lettre. Mi-octobre, je le vis traverser avec aisance sur un passage pour piétons à Richmond et se précipiter dans une boutique de paris.

Un vendredi à la mi-novembre, je le revis faire ses courses chez Sainsbury. Il avait l’air si ordinaire, à se dépêcher de remplir son chariot (moi aussi j’étais pressée).

J’étais gênée et j’avais l’impression de me tromper – ça ne pouvait plus être Maitreya faisant ses courses chez Sainsbury. Je me suis précipitée dans la direction opposée, mais je l’ai vite revu. Dans un état d’esprit étrange, je me rendis à la caisse (il n’y avait pas d’attente ce jour-là). Il se dirigea vers une autre caissière. Elle le salua et détourna le regard. Puis, soudain, elle le regarda avec beaucoup plus d’intérêt. Finalement, il partit, marchant avec plus de vivacité cette fois-ci. Était-ce Maitreya ?

Malgré ma confusion, ces rencontres m’ont donné une forte impression de la proximité croissante de Maitreya avec nous.

S. McD., Richmond, Surrey, Royaume-Uni

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l’homme était Maitreya. Il n’a fait aucun pari.

Des chœurs angéliques [sommaire]

Il y a une quinzaine d’années, une nuit entre Noël et le Nouvel an, je fus réveillée par ce que je croyais être un chœur d’anges. Du moins, c’est l’idée que je me faisais des chants angéliques.

Comme ce fut étrange ! Je réalisai que Noël était déjà passé. Mais j’allai quand même voir la rue vers l’église d’en face. Je ne vis absolument rien ni personne et retournai dans ma chambre. Juste à ce moment-là, alors que je traversai le petit passage entre deux chambres, le son d’un chœur d’hommes s’est joint aux premières voix. C’était incroyablement beau, mais parce que cela semblait si proche, je supposai que cela devait venir du grenier juste au-dessus de moi et cette pensée me fit peur. A cet instant-même, le chant s’arrêta immédiatement tout comme pour le joueur de flûte1 !

Je ne sais toujours pas ce que cela signifie ou signifiait, mais maintenant, grâce à l’expérience avec le joueur de flûte, je pense que cette première expérience fut aussi un cadeau.

G. H., Bilthoven, Pays-Bas

1. Voir notre numéro de mai 2019 pour les deux autres courriers de G. H. dans lesquelles elle fait allusion au joueur de flûte.

Courriers [sommaire]

Malheureusement, le rédacteur en chef fondateur de cette revue n’est plus parmi nous physiquement pour confirmer les expériences adressées par des lecteurs du monde entier. Je dirais que Benjamin Creme a servi, non seulement le grand public intéressé et notre groupe de collaborateurs, mais aussi nos frères aînés lorsqu’ils nous approchent. Il a été et reste toujours inspirant de partager les récits édifiants, émouvants et souvent humoristiques de rencontres avec des familiers et des porte-parole au fil des ans.
La rubrique Questions/réponses du numéro de mai 2019 apporte un éclairage précis sur la façon dont Maitreya et ses Frères travaillent avec des corps qu’ils ont créés et avec leurs disciples pour nous approcher et nous prodiguer amour, sagesse, expériences et informations. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est la façon dont nous sommes amenés à utiliser notre intuition à travers des rencontres avec des familiers et des porte-parole.
Dans cette optique, je voudrais féliciter l’auteur de Omniprésent ? paru dans le numéro d’avril 2019, qui utilise à la fois des informations précises et son intuition pour comprendre sa rencontre avec « Ruben ». Je dirais que cette lettre indique que la formation de notre intuition par Maitreya et certains Maîtres de Sagesse à travers des familiers et des porte-parole, se poursuit. C’est une bonne chose que les courriers confirmés, et ceux plus récents qui ressemblent aux courriers confirmés, soient partagés dans cette revue..
D. D., Deventer, Pays-Bas

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Pourquoi dites-vous « règne spirituel » ou « règne le plus élevé sur la planète » ? (Conférence, Amsterdam, septembre 2001) [sommaire]

En fait, je ne parle pas du règne humain. La plupart des gens pensent que nous, l’humanité, sommes au sommet de l’échelle de l’évolution, parce qu’ils ne voient rien de plus haut. Et ce que vous ne voyez pas n’existe pas, n’est-ce pas ? C’est du bon sens, n’est-ce pas ? Notre monde se fonde sur la théorie que ce que l’on ne voit pas n’existe pas. Pourtant ce qui est invisible existe néanmoins dans toute sa vitalité et sa lumière. C’est non seulement là, mais c’est même en train de se manifester sur la planète.

En d’autres termes, l’aspect le plus élevé et le plus évolué de la vie sur notre planète, le règne spirituel, le règne suprahumain est de retour dans le monde de tous les jours, là où ses membres vivaient autrefois comme des hommes et des femmes ordinaires. Ils seront visibles pour nous, connus de tous, et prêts à élever l’humanité au-dessus du niveau général, formant donc de plus en plus de membres du règne humain à entrer dans ce règne spirituel.

Dans leur imagination, si les gens y réfléchissent, ils voient le règne spirituel comme quelque chose de vague, un règne astral, invisible, nébuleux, diaphane, avec lequel, peut-être, vous entrez en contact après votre mort. Ou que vous pouvez contacter par le biais de médiums, etc. C’est l’idée générale. En fait, c’est complètement différent. Le règne spirituel est composé des personnes les plus évoluées de notre planète, des hommes concrets qui ont dans leur cœur l’Amour de Dieu, qui ont une immense sagesse, qui ont une intelligence extrêmement affutée, qui comprennent les problèmes de l’humanité, qui sont réalistes et souhaitent aider l’humanité dans les terribles problèmes auxquels elle est confrontée actuellement. Non pas une vague chose obscure, mais bien réelle et efficace, en fait le seul règne vraiment efficace sur cette planète, qui peut conseiller, enseigner et montrer à l’humanité comment sortir de ses problèmes.

Non seulement ce règne existe, mais il est en train de s’extérioriser sur le plan physique terrestre de la vie de tous les jours – ainsi nous le reconnaîtrons tous. Nous le verrons et donc nous y croirons.

Comment Maitreya et les Maîtres ont-ils décidé à quelle période ils allaient revenir dans le monde moderne ? [sommaire]

Maitreya, le Maître de tous les Maîtres, un Grand Être (les Maîtres l’appellent le Grand Seigneur) et les Maîtres savaient qu’à un moment donné, ils devraient retourner dans le monde de tous les jours pour rejouer l’expérience de la vie en tant qu’individus, mais aussi pour la première fois en tant que groupe. Cela fait partie de l’étape suivante de leur évolution. Jusqu’à relativement récemment, ils pensaient qu’il leur faudrait probablement de 1 200 à 1 300 ans avant de pouvoir revenir. Mais en juin 1945, Maitreya annonça que si l’humanité faisait, de son propre gré, les premiers pas pour « mettre de l’ordre dans sa maison », lui-même reviendrait dans le monde de tous les jours et cette fois-ci pas seul mais accompagné d’environ les deux tiers des Maîtres.

Pourquoi le terrorisme existe-t-il ? [sommaire]

L’Amérique du Nord et l’Europe, les pays développés en général, ne se posent pas les bonnes questions. Ils ne se demandent pas pourquoi le terrorisme existe. Le terrorisme est un symptôme. C’est le signe de l’injustice dans le monde – où un tiers de la population s’accapare et possède tout et le reste n’a presque rien. C’est comme si vous décidiez que toute la nourriture que vous mangez ne servirait qu’à nourrir le côté droit de votre corps pendant que l’autre moitié meurt de faim. Vous ressembleriez bientôt à un monstre, gonflé d’un côté et mourant de l’autre. C’est ce que nous infligeons au monde. Nous créons un monstre et le résultat en est le terrorisme. Il existe davantage de facteurs qui entrent en jeu dans le terrorisme que je n’en mentionne ici, mais la cause principale est l’injustice, l’écart dans les niveaux de vie, dans nos façons de penser, de vivre et de voir le monde, entre le monde développé et le monde en développement.

De toute évidence, je ne soutiens pas le terrorisme. Je l’abhorre. Mais c’est un symptôme de désordre dans le corps politique du monde. Nous avons un monde à reconstruire. La chose la plus importante que nous ayons à apprendre est de vivre en paix – et pour y parvenir, nous devons instaurer la justice mondiale. Tant qu’il n’y aura pas de justice pour tous, il n’y aura pas de paix. Pour obtenir la justice, nous devons partager les ressources mondiales.

Si vous n’aimez pas ce que je dis, vous n’aimerez pas le message de Maitreya, mais lui, il vous fera réfléchir. Ce n’est pas très important que je vous fasse réfléchir, mais lorsque Maitreya parlera, il est important que vous réfléchissiez à ce qu’il dira. Chacun aura l’occasion d’« adhérer à ses idées » comme l’affirme Maitreya.

Le problème ne réside-t-il pas dans notre façon de penser ? [sommaire]

Je n’ai évoqué que les préoccupations politiques, économiques et sociales de Maitreya ; ce sont ses préoccupations principales et initiales. Ce sont les plus importantes car nous traversons une crise spirituelle qui se concentre dans les domaines politique et économique et nos problèmes ne peuvent être résolus que dans ces domaines. Pourquoi est-ce important ? Parce que nous ne savons pas qui nous sommes. Nous ne savons pas pourquoi nous sommes ici, d’où nous venons, si nous avons vécu avant, où nous allons quand nous mourons. Nous ne savons rien de nous-mêmes. Si vous ne savez pas qui vous êtes, comment pouvez-vous savoir comment vivre ensemble ? Comment pouvez-vous savoir comment instaurer la paix ? Parce que nous ne savons pas qui nous sommes, nous créons des institutions qui permettent à certains de vivre très bien, d’autres moins bien et d’autres difficilement. Et nous considérons cela comme normal. Notre attitude est : « C’est comme ça, ce sont les forces du marché. C’est la vie. » Et la maladie dans laquelle nous sommes tombés, c’est le matérialisme. Maitreya est ici pour nous élever vers un état plus spirituel afin que nous puissions appréhender les réalités. Et pour cela, nous devons constater que le chemin du matérialisme est une impasse. Il ne mène qu’à la mort. Les forces du marché ont tellement accaparé les organes de l’humanité – son cœur, etc.  qu’elle est prisonnière du matérialisme, presque sans pouvoir n’y rien changer. L’humanité est si hystérique dans son désir de s’enrichir toujours davantage, que presque rien ne peut l’arrêter. La seule chose qui puisse l’arrêter est un krach boursier qui nous mettra face aux réalités de la vie. Ensuite, nous écouterons Maitreya. Quand vous n’aurez plus nulle part où aller, vous vous tournerez vers la source [de la sagesse], vers les Maîtres qui détiennent les réponses à nos problèmes.