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mars 2019 – No 367

Sommaire


 

Article du Maître —

La clé de l’avenir [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

C’est avec tristesse que nous voyons les hommes s’évertuer à résoudre leurs problèmes avec les méthodes du passé. Ces problèmes sont nombreux, et concernent l’avenir autant que le présent. Pour l’essentiel, il s’agit de vestiges du passé qui représentent un lourd fardeau pour les sociétés en plein essor du monde actuel. Perdus dans une guerre économique sans merci, les gouvernements cherchent par tous les moyens conventionnels à s’assurer sécurité et puissance, développement et innovation, stabilité au sein du changement. C’est une tâche impossible.

Il n’existe qu’une réponse à toutes leurs difficultés, qu’une solution à tous leurs problèmes, mais jusqu’ici aucun d’entre eux ne s’est risqué à prononcer, même à voix basse, le mot qui, d’un coup, les libérerait, eux et le monde ; qui, d’un seul coup, ferait entrer ce monde dans l’ère nouvelle de la droiture et de la vérité. Que ce mot retentisse, qu’il montre la voie de la nouvelle civilisation, de la nouvelle société ! Qu’il résonne de toutes parts ; et que l’homme réponde.

Ce mot donne le ton de la vertu, de la vérité. C’est celui qui rassemble tous les hommes, et construit la fraternité humaine. Celui qui allège le cœur et donne du bonheur à tous. Ce mot est sage et généreux, il est rempli d’amour. Ce mot est le partage ; il est la clé de l’avenir.

Le partage est la réponse à tous les problèmes des hommes. Le partage est synonyme de divinité. Le partage suscite ce qu’il y a de plus élevé en l’homme, car il ouvre la porte à la confiance. Le partage amènera les hommes aux pieds de Dieu.

Quand les hommes apprendront à partager, ils connaîtront le sens de la vie. Quand les hommes partageront, ils se sentiront exaltés et aimeront ce qu’ils font. Par le partage les hommes retrouveront leur intégrité. Par le partage, les hommes seront uns. Le concept de partage est sans limites. Il apportera le salut à l’humanité. (novembre 2005).

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles susceptibles d’être publiés chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. Certains semblent encore plus actuels aujourd’hui que lorsqu’ils ont été publiés initialement. Il en va de même pour les messages de Maitreya transmis par BC entre 1977 et 1982. L’article et le message de Maitreya publiés ce mois-ci mettent en lumière les conséquences logiques des problèmes générés par l’humanité, et indiquent les solutions.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

La Fracture – précis sur les inégalités mondiales et les solutions à apporter [sommaire]

Un livre de Jason Hickel

par Victoria Gater,

Cet ouvrage passionnant et de lecture facile est essentiel pour qui souhaite approfondir sa compréhension de la manière dont nous avons créé un monde aux inégalités aussi frappantes et à la pauvreté aussi répandue.

Jason Hickel a consacré de nombreuses années de recherche aux déterminants structurels de la pauvreté. Il les expose ici, faisant ressortir couche après couche les injustices infligées par les pays du Nord aux pays du Sud, à partir d’un point de départ assez équitable en terme de normes de vie des gens ordinaires dans le monde des années 1500, jusqu’aux siècles de misère et de pillage, qui ont conduit aux inégalités profondes et toujours plus grandes que le monde connaît aujourd’hui.

J. Hickel commence par réfuter à la fois le concept de fracture naturelle et le mythe désormais profondément enraciné des pays « développés » et « en développement ». Il décrit en quoi ce dernier est une construction introduite par le président Truman pour expliquer les inégalités flagrantes entre les pays riches d’Europe et d’Amérique du Nord, et les pays du Sud, et avec quelle facilité elle fut acceptée, ainsi que l’idée « altruiste » qui en découle : l’aide peut contribuer à éliminer la pauvreté.

Les données récentes sont en mesure de changer ce paradigme : elles montrent que pour chaque dollar d’aide versé au Sud, 24 dollars reviennent au Nord, rendant les pays pauvres créanciers nets des pays riches – les pauvres « développent » donc les riches, et non l’inverse. Ces transferts de ressources du Sud au Nord comprennent les paiements d’intérêts sur les dettes, la fuite des capitaux, la facturation faussée des transactions commerciales et l’évasion fiscale. Le discours, voire la propagande, occulte ces schémas de prédation qui appauvrissent activement les pays du Sud et dissimule le fonctionnement réel de l’économie mondiale.

La pauvreté a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, et pourtant, le discours dominant prétend qu’elle se réduit. Ce mensonge est développé par l’édifiant examen des méthodes statistiques trompeuses utilisées par les institutions mondiales pour masquer la réalité. Par exemple, les objectifs du millénaire pour le développement pour la réduction de la pauvreté et de la faim, ont été modifiés avec le temps et dilués. Les mesures du seuil de pauvreté ont été manipulées, ce seuil généralement fixé à un peu plus d’un dollar par jour étant complètement irréaliste pour la survie. Quand on l’évalue à 5 dollars par jour, ce que la plupart des spécialistes considèrent comme minimum réaliste pour une survie des plus élémentaires, ce sont 4,3 milliards de personnes qui vivent au-dessous de cette ligne, un nombre quatre fois supérieur à ce que la Banque mondiale voudrait nous faire croire.

Le plan économique de réduction de la pauvreté repose principalement sur une croissance illimitée du PIB mondial (Produit intérieur brut), mais ce modèle n’accorde que peu d’attention à la répartition des ressources ou aux conséquences écologiques. En outre, il est bien connu que la croissance du PIB ne profite pas aux pauvres, et des économistes tels que David Woodward ont même montré que l’utilisation de ce modèle ne peut tout simplement pas fonctionner : ce modèle contient une impossibilité structurelle à l’éradication de la pauvreté.

Par conséquent, les gouvernements et les autres institutions mondiales masquent activement la vérité, cherchant par exemple à dissimuler le fait que le fossé entre pays riches et pauvres a pratiquement triplé au cours des dernières décennies, car la vérité connue rendrait évidente la nécessité d’une restructuration majeure de l’économie mondiale pour répartir beaucoup plus équitablement la richesse mondiale. Ainsi, soutient J. Hickel, le « récit de la bonne nouvelle » joue un rôle important dans la justification de l’ordre économique actuel.

Il est impossible d’examiner la croissance économique de l’Occident sans examiner la base sur laquelle elle s’appuie. J. Hickel nous ramène à l’époque de Christophe Colomb, où la création de la pauvreté a commencé. Il décrit comment C. Colomb et les conquistadors européens qui ont suivi ont pillé les pays d’Amérique du Sud, pris l’or et l’argent, asservissant violemment et massacrant des millions d’indigènes. En fait, dès le début du XVIIe siècle, 95 % de la population latino-américaine avait été décimée, beaucoup mourant en esclavage, d’intoxication au mercure lors de l’extraction de l’argent et de l’introduction de maladies telles que la variole.

Par ces transgressions, l’Europe a bénéficié de sa première « rente écologique » : grâce au commerce de l’argent, l’Europe pouvait désormais importer des biens et des ressources qu’elle n’aurait pas eu la capacité de produire de son sol, c’est-à-dire qu’elle développait son économie au-delà de ses limites naturelles. Par conséquent, l’Europe disposait désormais de la richesse nécessaire pour se tourner vers l’industrialisation.

Le voyage succinct de J. Hickel dans l’Histoire continue avec un aperçu de la violence, du pillage et du colonialisme subis par des régions d’Afrique et d’Asie : asservir les gens, extraire les ressources tout en constituant d’énormes richesses en Europe, puis aux Etats-Unis, revient à appauvrir les pays du Sud. Le « mouvement des enclosures » a également déplacé des paysans de leurs terres, les forçant à entrer sur le marché du travail, dans l’industrie. Il cite le journaliste uruguayen Eduardo Galeano qui affirme : « L’économie coloniale s’est construite en fonction du marché européen et au service de celui-ci. »

Le colonialisme avait conduit à des niveaux d’inégalité stupéfiants, mais le krach de Wall Street de 1929 apporta d’énormes changements à l’ancien ordre économique. Au cours des décennies suivantes, de nouvelles théories économiques ont vu le jour, comme le keynésianisme, et un nouveau mouvement est apparu dans de nombreux pays post-coloniaux, prônant l’indépendance économique et une répartition plus équitable de la richesse, c’est-à-dire un développement réel. L’inégalité et la pauvreté diminuaient. Mais au lieu de s’en féliciter, les Etats occidentaux ont refusé de perdre leur accès à la main-d’œuvre bon marché, aux matières premières et aux marchés de consommation mondiaux du Sud sur lesquels ils comptaient désormais. D’un autre côté, le pouvoir politique croissant des pays du Sud érodait le système mondial qui s’était construit. Ainsi a suivi la période des coups d’Etat violents, empêchant la démocratie de s’établir dans de nombreux pays.

J. Hickel explique comment le système paralysant de la dette (autre facteur majeur derrière la croissance des inégalités) a été créé : depuis la formation du G7, institué à l’origine pour bloquer le développementalisme dans les pays du Sud, jusqu’à la façon dont l’endettement de ces pays a été stimulé, particulièrement ceux en proie à la dictature.

Le FMI a mis en œuvre ses infâmes Programmes d’ajustement structurel (PAS) conditionnant toute aide au refinancement des dettes. Les PAS incluaient l’obligation pour les pays en développement de réorienter leurs flux de trésorerie, comme les recettes publiques et les dépenses sociales, vers le service de leur dette, transférant ainsi efficacement leur richesse aux banques les plus riches de l’Occident. Les PAS forçaient les pays à déréglementer radicalement leurs économies, à réduire les tarifs douaniers, à supprimer les subventions à l’agriculture, etc. Les PAS sont maintenant largement reconnus comme l’une des principales causes de la pauvreté au XXe siècle : depuis leur création dans les années 1980, le Sud a versé 4,2 milliards de dollars en paiements des seuls intérêts de sa dette. Selon J. Hickel : « Le montant que le Sud dépense collectivement chaque année pour le service de la dette dépasse largement le montant estimé nécessaire par l’Onu pour éradiquer totalement la pauvreté. Vous pourriez annuler la dette et la pauvreté mondiale d’un coup, si vous pouviez mobiliser la volonté politique. »

Le recours généralisé et historique à la violence pour imposer le remboursement de dettes contribue à expliquer pourquoi les pays du Sud ne sont tout simplement pas en mesure de faire défaut. Cela est illustré par l’histoire édifiante de Thomas Sankara – jeune président du Burkina Faso dans les années 1980 qui qualifiait la dette de « néo-colonialiste ». Pour des raisons morales et dans l’intérêt de son peuple, T. Sankara a déclaré qu’il ne paierait pas. Considéré comme dangereux par les puissances occidentales pour avoir potentiellement galvanisé un mouvement de résistance à la dette, il a été assassiné lors d’un coup d’Etat.

Autre tactique utilisée contre le Sud : les accords de libre-échange orchestrés par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ont vu le jour à la même époque que les PAS, et dont les effets sont dévastateurs. En pratique, les pays en développement n’avaient guère le choix en matière d’adhésion, leur économie ayant été réorganisée en vue de l’exportation. J. Hickel nous fait traverser les injustices auxquelles sont confrontés différents pays du Sud de la planète qui subissent l’énorme déséquilibre de pouvoir inhérent à la théorie du « libre-échange ». Il décrit la critique du libre-échange par Karl Marx, qui explique que le niveau respectif des dotations en capital et en main-d’œuvre est le produit de processus historiques et politiques : il ne procède pas de la nature mais est créé par l’homme.

Exemple d’une décision de l’OMC ayant provoqué une catastrophe humanitaire : en 2005, 25 000 travailleurs du secteur textile du Swaziland ont perdu leur emploi du jour au lendemain, en raison de la modification soudaine des règles sur les quotas appliqués aux importations de textiles en provenance d’Asie de l’Est. Les entreprises du monde entier se sont alors relocalisées pour profiter d’une main-d’œuvre moins chère. Un grand nombre de femmes ont dû recourir à la prostitution pour gagner leur subsistance, ce qui a sérieusement exacerbé la crise déjà dévastatrice du sida.

Pour couronner le tout, le pillage des pays du Sud continue de faire rage au XXIe siècle avec l’évasion fiscale des multinationales, l’accaparement des terres et les destructions dues aux changements climatiques, qui ont bien sûr les conséquences les plus graves sur nombre de pays les plus pauvres.

Dans la dernière section de son livre, J. Hickel nous laisse quelque espoir de réduire la fracture, explorant une gamme de solutions qui doivent être examinées de toute urgence. Par exemple, la résistance à la dette ; la démocratisation d’institutions de gouvernance mondiale telles que la Banque mondiale, le FMI et l’OMC ; l’introduction d’un commerce vraiment équitable, d’une sorte de salaire minimum mondial ou même d’un revenu de base universel, d’une véritable justice fiscale ; la fin de l’accaparement de terres ; la lutte contre le changement climatique.

Il manque peut-être la prise en compte de la voix énorme et soutenue des peuples, comme l’a si souvent évoquée Benjamin Creme, qui sera cruciale pour obliger les gouvernements du monde à mettre en œuvre de tels changements.

Le chapitre final de J. Hickel, intitulé La nécessaire folie de l’imagination, comprend une citation pertinente de David Attenborough : « Quiconque pense que l’on peut avoir une croissance infinie sur une planète finie est soit fou, soit économiste. » Il nous invite à nous éloigner de la tyrannie des modèles obsolètes de croissance exponentielle infinie du PIB et de penser de manière plus relationnelle, de trouver des moyens de partager ce que nous avons déjà plus équitablement et de considérer l’équité comme la clé d’une économie plus écologique.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

A San Francisco [sommaire]

Phénomènes lumineux

Croix de lumière sur des fenêtres de garage à San Francisco (Californie), photographiées par M. S. en août 2005. Ces croix de lumière ont été confirmées par le Maître de Benjamin Creme comme ayant été énergisées par Maitreya. Photos envoyées par M. S., NYC, Etats-Unis.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international .]

Au-dessus du Queens (New York) [sommaire]

Dans la nuit du 27 décembre 2018, dans le ciel au-dessus du Queens (New York), une mystérieuse lueur bleu vif a captivé des milliers de spectateurs. Les autorités municipales ont expliqué que le phénomène était le résultat de l’explosion d’un transformateur électrique.
Mais un témoin a observé quelque chose d’encore plus mystérieux dans le ciel. Michael Rosa, travailleur de l’assainissement de la ville de New York qui vit dans le quartier du Bronx, a filmé un énorme objet inconnu comportant plusieurs lumières qui semblait planer à basse altitude.
Il a posté la vidéo sur les médias sociaux, mais n’a donné aucune information sur la durée de la présence de l’objet ou sur la façon dont il a disparu.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : facebook.com : Michael Rosa

Au Musée du Louvre, à Paris [sommaire]

Ces deux photos prises par H. N. (Japon) lors d’une visite au Musée du Louvre, à Paris en 2005, montrent des bénédictions lumineuses confirmées par le Maître de B. Creme comme provenant du Maître Jésus.

[Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international .]

A Las Cruces (Nouveau-Mexique) [sommaire]

Etats-Unis – Dans la nuit du 16 janvier 2019, à Las Cruces (Nouveau-Mexique), un témoin a observé et photographié un objet brillant, de grande taille, en forme d’étoile, qu’il a décrit comme un « disque rond en rotation ou pulsant ». « J’ai vu et photographié cinq « disques » différents dans le ciel nocturne au cours des deux dernières années… Ils ne sont pas toujours au même endroit », a déclaré le témoin

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 367 de mars 2019.]

Source : mufon.com

A Tokushima (Japon) [sommaire]

K. S., de Tokushima (Japon) nous a envoyé une photo de son fils au Temple Yakui, prise le 3 janvier 2002. Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le rayon lumineux était une bénédiction de Maitreya.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 367 de mars 2019.]

Au Nigéria [sommaire]

A. M. S., membre de l’Association fraternelle d’Abak (Nigeria), nous a adressé cette photo. Il se demandait s’il y avait bien une bénédiction lumineuse. Il décrit l’évènement ainsi : « Pendant notre méditation du Nouvel An, le 1er janvier 2010, tous nos Frères se réunirent pour la fête du Nouvel An et de la Fraternité. On prit des photos et après leur impression nous avons découvert qu’une photo de l’une de nos Sœurs montrait une lumière. Depuis ce jour elle est toujours heureuse. »

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

A San Antonio (Texas) [sommaire]

Etats-Unis – Dans la nuit du 20 janvier 2019, à San Antonio (Texas), un témoin a pris de nombreuses photos de l’éclipse lunaire. En les examinant, il vit un objet brillant en forme de soucoupe entouré d’une « bulle » d’énergie sur l’une d’entre elles. « J’ai trouvé l’objet étrange et je n’arrive pas à comprendre comment il s’est retrouvé sur une photo », a-t-il déclaré. Selon le site Web sur les ovnis beamsinvestigations.org :  « A première vue, nous avons pensé qu’il s’agissait simplement du flash de l’appareil photo qui réfléchissait quelque chose. Mais quoi ? Ce n’est pas un reflet interne, car les photos n’ont pas été prises à travers une vitre, mais à l’extérieur ! »

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 367 de mars 2019.]

Source : beamsinvestigations.org

A Salamanca (Espagne) [sommaire]

Des motifs lumineux sont apparus à Salamanca (Espagne), en juillet 2018, et ont été photographiés par E. C., de Zamora.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 367 de mars 2019.]

A Alessano (Italie) [sommaire]

Le 28 janvier 2019, à Alessano, un témoin a filmé un ovni depuis le siège passager d’une voiture. L’objet semblait se déplacer dans le ciel sans effort. Il est de grande taille en comparaison des autres objets du paysage qui défile.

La vidéo a été mise en ligne sur YouTube par la chaîne d’informations Tele Rama TV qui ne poste que des vidéos déjà diffusées aux informations régionales. L’objet a environ la taille d’un avion et on le voit planer au-dessus d’un champ, d’un arbre et d’une maison de deux étages.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : YouTube : Scott C. Waring

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)

Climat : les élèves réclament des mesures [sommaire]

Des élèves se mobilisent dans les rues en Europe et au-delà, et les grèves étudiantes appelant davantage de mesures se   ! Inspiré par Greta Thunberg cette militante suédoise1 aujourd’hui âgée de 16 ans, la « Grève de l’école pour le climat » entend faire pression sur les gouvernements pour qu’ils réduisent les émissions de carbone. Il s’agit de limiter la montée des températures à moins de 2° C au-dessus des niveaux de l’ère préindustrielle, comme convenu dans l’Accord de Paris sur le climat. Chaque vendredi Greta Thunberg manque l’école et se tient devant le parlement suédois pour protester. Elle a entrepris cette action en août 2018, après les vagues de chaleur et les incendies qui ont dévasté des régions de son pays. Elle s’est inspirée du succès des adolescents militants du lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland (Floride), qui avaient organisé la « Marche pour nos vies » contre les violences par armes à feu, qui s’est déroulée le 24 mars 2018 à Washington, donnant lieu à plus de 880 manifestations de moindre ampleur aux Etats-Unis et de par le monde. La grève de l’école de Greta a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, si bien qu’en janvier et février 2019, des centaines de milliers d’élèves en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Finlande et aux Pays-Bas ont pris part à des manifestations et à des grèves d’école hebdomadaires. Simultanément, des étudiants de Nouvelle-Zélande, du Canada, de Colombie et d’Ouganda ont mené des actions pour mettre en évidence le changement climatique.

Allemagne : le 18 janvier, on estime que 25 000 jeunes ont manifesté contre le changement climatique dans 50 villes.

Belgique : une manifestation organisée par les jeunes à Bruxelles a rassemblé plus de 70 000 personnes le 27 janvier, exigeant que le gouvernement belge et l’Union européenne prennent des mesures immédiates pour faire face à la crise climatique mondiale. C’était la quatrième grande marche pour le climat en quelques semaines dans ce pays.

France : le 27 janvier, plus de 80 000 personnes ont manifesté pour le climat dans les villes et villages du pays. Une pétition en ligne a recueilli plus de deux millions de signatures.

Suisse : le 2 février, sur 13 sites, quelques 40 000 personnes ont pris part à des manifestations organisées par le mouvement de grève étudiante pour le climat.

Sur les bannières et pancartes portées par les étudiants grévistes on pouvait lire : « Pourquoi apprendre s’il n’y a pas d’avenir ? » « Respectez l’existence ou subissez la résistance » et « Changeons le système, pas le climat ! »

« Nous entendons souvent dire que procéder à des changements serait trop coûteux, que c’est irréaliste. Mais le climat n’attend pas… et nous continuerons à protester jusqu’à ce que les politiciens agissent », a déclaré un jeune manifestant en Belgique.

Pays-Bas : Des élèves néerlandais ont planifié leur première grève nationale sur le climat pour le 7 février. Ils espéraient 4 à 5 000 participants et leur projet a été accueilli avec condescendance par le premier ministre Mark Rutte et d’autres dirigeants. Mais la manifestation de La Haye a attiré 15 000 élèves et, dans son éditorial, le journal Algemeen Dagblad a soutenu les revendications des élèves pour des mesures gouvernementales plus énergiques.

Début février, 350 scientifiques néerlandais ont signé une lettre ouverte de soutien aux élèves en grève scolaire aux Pays-Bas. Publiée par le quotidien Trouw, cette lettre explique que « sur la base des faits fournis par la climatologie, les élèves ont raison de manifester. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre plus longtemps avant de prendre les mesures nécessaires. Si le leadership politique va de pair avec des mesures concrètes et un changement de comportement, nous pouvons résoudre ce problème à temps. Sinon, ce sont les enfants qui se battent pour leur propre futur qui payeront le prix. »

Ces actions menées par les jeunes s’inscrivent dans la perspective d’une journée mondiale de grève scolaire pour le changement climatique, prévue le 15 mars 2019. [Sources : commondreams.org ; wikipedia.org ; bbc.co.uk ; The Guardian, G-B]

1. Voir nos numéros d’octobre 2018 et de janvier-février 2019

 

Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

Les jeunes, le journalisme et la confiance [sommaire]

Interview de Mariell Raisma par Jason Francis,

European Youth Press (EYP) est un collectif de médias européens qui propose aux jeunes une éducation et une formation au journalisme, pour les encourager à « créer des médias objectifs, indépendants et responsables, qui favorisent le progrès de la démocratie, le développement international et un avenir durable pour la planète et ses habitants ». EYP compte actuellement 27 organisations membres regroupant quelque 60 000 jeunes journalistes. Mariell Raisma siège au conseil d’administration de EYP et supervise sa communication externe. Elle dirige le magazine Orange, une des publications membres. Jason Francis l’a interviewée pour Partage international.

Partage international : Vous cherchez à impliquer les jeunes dans les médias. Dans quel but ?
Mariell Raisma : Tous les groupes sociaux devraient être impliqués dans la création de contenus multimédia. Les médias essaient généralement d’être impartiaux, mais au final ils affichent le plus souvent les points de vue particuliers de leurs journalistes, qui orientent le choix des sujets et l’approche adoptée. Un représentant d’un groupe social sera plus sensible aux intérêts de ce groupe, ainsi qu’aux défis et aux problèmes auxquels il est confronté. Les jeunes enrichissent les idées des journalistes plus âgés qui ont, eux, une perspective historique et davantage l’expérience du fonctionnement des médias. Les jeunes apportent une énergie nouvelle avec souvent des idées et des perspectives inattendues et passionnantes.
Mais il est important de trouver un équilibre. Les lecteurs préfèrent voir le monde à travers les yeux de quelqu’un avec qui ils peuvent s’identifier. Ainsi, les jeunes qui font du journalisme aident d’autres jeunes à s’intéresser aux sujets qu’ils abordent.
Il est important que les jeunes soient exposés à des contenus multimédias de qualité pour acquérir de bonnes habitudes dans leur accès à l’information, lesquelles incluent d’apprendre à vérifier les sources, à les confronter, exiger un haut niveau de qualité de l’info, à réfléchir avec l’auteur et à analyser les sujets traités. Cela implique parfois d’avoir le courage de ne pas être d’accord avec l’auteur, mais d’accepter quand même de lire/regarder ces contenus s’ils sont de bonne qualité. Cela permettra aux jeunes de devenir des citoyens à l’esprit ouvert, qui se soucient de ce qui se passe dans leur société et dans le monde. Des contenus de qualité publiés avec la participation de jeunes journalistes peuvent nourrir chez les jeunes le désir de contribuer à l’amélioration de la société et à leur tour inspirer d’autres jeunes.
Il n’est pas nécessaire que les producteurs de contenu soient des journalistes professionnels, mais il est évident que la participation des jeunes aux médias éveille des vocations.

Des médias objectifs et responsables

PI. Quelles formations pratiques proposez-vous aux jeunes par le biais de EYP ?
MR. Nous voulons être une plate-forme qui offre aux jeunes journalistes des programmes de formation et des ateliers pour apprendre à créer des médias indépendants, justes et responsables. Ces formations peuvent être conçues par l’EYP ou certains de ses membres. Je me suis moi-même impliquée en tant que formatrice.
Ces programmes offrent aux participants l’occasion de rencontrer des collègues d’autres pays, de coopérer, d’être confrontés à d’autres pratiques journalistiques.
Par exemple, notre magazine Orange couvre les principales conférences de presse en Europe et donne aux jeunes journalistes la possibilité de rencontrer des leaders internationaux du secteur des médias et de tisser des liens qui peuvent changer leur vie.
Un autre exemple, le Global Media Forum est un événement annuel parrainé par notre partenaire de longue date, Deutsche Welle (chaîne TV publique allemande internationale) qui offre une occasion exceptionnelle d’apprendre des plus grands journalistes.

Promouvoir la compréhension interculturelle

PI. Pourriez-vous parler du travail de votre Comité pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Menac) ?
MR. Le Menac est notre plate-forme de blogs où les contributeurs publient des articles sur des questions relatives à cette région du monde. Depuis 2015, le Menac organise aussi des événements pour les jeunes journalistes et les responsables des médias de ces pays, afin de renforcer la compréhension interculturelle et établir des réseaux forts entre les jeunes journalistes d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. L’objectif est de faire entendre en Europe la voix des jeunes du Maghreb et du Moyen-Orient et de promouvoir par les médias une meilleure compréhension des problèmes liés à ces régions. Le Menac s’efforce de sensibiliser aux bonnes pratiques journalistiques, notamment en évitant les stéréotypes, et en encourageant le dialogue interculturel ainsi qu’une compréhension plus large de la diversité.

PI. Quel est le rôle des médias dans la défense des droits de l’homme et la création d’un sentiment d’intégration chez des personnes provenant d’horizons différents ? Et comment peuvent-ils atteindre au mieux ces objectifs ?
MR. Les médias jouent un rôle fondamental en contribuant à la création et au renforcement des valeurs humaines. Dans une société démocratique qui fonctionne bien, cela inclut la protection des droits de l’homme et la création de terrains d’entente. Il est important que les médias ne perdent pas de vue les valeurs qui aident une société à progresser. Ils constituent le « quatrième pouvoir » (après les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire du gouvernement) et ont une forte capacité d’influence. Ils peuvent attirer l’attention sur des sujets qui sont passés inaperçus et donner la parole aux personnes qui en ont été privées.
Les médias ont un rôle primordial à jouer pour que chaque personne se sente respectée et intégrée dans sa communauté. Plus vous voyez que les autres se soucient de vous, mieux vous vous sentirez. Je pense que les médias peuvent contribuer fortement à ce résultat, d’autant plus s’ils respectent certaines valeurs et créent leurs contenus sur la base de ces valeurs. Ils permettront ainsi de mettre en lumière certains aspects de la société qui ont désespérément besoin d’attention. L’attention, c’est ce que tout le monde recherche. Si des personnes d’origines différentes reçoivent l’attention des médias et que les sujets qui les intéressent s’y trouvent abordés, elles auront le sentiment d’être un élément important de la société.
Les histoires personnelles sont celles qui fonctionnent le mieux parce qu’elles créent un lien affectif entre les lecteurs et les personnes dont il est question dans les articles. Et on accompagne ces histoires de quelques chiffres pour donner une perspective plus générale.
Il y a l’histoire de ce couple de réfugiés syriens, Taimaa et Mohannad, qui ont eu une fille, Heln, au cours de leur exil (Finding Home, Time Magazine). Cet article offre une perspective humaine sur un sujet d’actualité qui est souvent traité en ignorant ou en minimisant les personnes au centre du problème. Time a également utilisé divers médias pour raconter cette histoire, notamment en publiant des messages Whatsapp, ce qui a permis au lecteur de s’identifier plus facilement à leur histoire.
Les médias ont donc un pouvoir et une responsabilité considérables. Ils doivent produire des contenus qui contribuent à l’amélioration de la société en valorisant l’empathie, la paix, la solidarité. Je pense qu’à l’avenir, le journalisme sera de plus en plus fondé sur ces valeurs.

L’éducation aux médias, une compétence clé pour le XXIe siècle

PI. Qu’est-ce que l’éducation aux médias ? Quelles sont les conséquences lorsqu’elle fait défaut, et comment EYP contribue-t-il à l’améliorer ?
MR. L’éducation aux médias est la capacité à accéder aux médias, à évaluer leurs contenus de manière critique, et à participer à la création de ces contenus. Ce sont des compétences clés pour le XXIe siècle. L’éducation aux médias aide à créer une génération de personnes qui défendra des médias honnêtes, indépendants et responsables, car elle en comprend la valeur.
Si les jeunes s’impliquent dans les médias – même pendant une brève période – ils seront beaucoup plus préparés à une relation saine avec les médias. Ils seront mieux armés pour séparer le bon grain de l’ivraie, en particulier sur Internet, à faire preuve de discernement et à empêcher la propagation de fausses informations. Plus le lecteur est instruit et sensibilisé aux médias, plus il a de chances de ne partager que des informations dont il peut être sûr qu’elles sont vraies, car il est capable d’aller puiser à des sources sûres.
Si, au contraire, les gens ne sont pas formés pour s’assurer de la validité des informations qu’ils reçoivent, ils contribueront à créer un climat de méfiance et d’incertitude au sein de la société. EYP travaille dur pour développer l’éducation aux médias par le biais de projets que nous organisons ou auxquels nous participons. Par exemple, nous avons participé au Forum européen de la jeunesse qui a rassemblé quelque 8 000 jeunes intéressés par les médias et la politique au Parlement européen à Strasbourg. Nous y avons organisé trois conférences et une table ronde. Et, pour la 11e fois, nous avons organisé avec le Parlement européen l’un des plus grands événements en Europe pour les jeunes journalistes – les European Youth Media Days. La conférence était axée sur les prochaines élections au Parlement européen et sur l’importance de l’initiation aux médias et la lutte contre la désinformation.

PI. Le président des Etats-Unis accuse souvent les médias de fabriquer des « fake news » (fausses informations), lorsqu’il est mécontent de la façon dont ils traitent un sujet. Quel effet ce genre d’attaque sur les médias libres et indépendants peut-elle avoir sur les journalistes ?
MR. Ce genre d’attaque peut avoir un effet néfaste sur la réputation des médias, ce qui est dramatique à une époque où la confiance du public dans les médias s’est effondrée. Plus les gens ont des doutes sur la qualité du travail des journalistes, plus il y a d’incertitude dans la société, plus la méfiance se développe et le sentiment de sécurité diminue.
Un média c’est un forum pour discuter de sujets importants, et si les gens ne croient pas au sérieux du forum, ils ne participent pas aux discussions. C’est comme ça que les gens se marginalisent. Il est bon de cultiver un scepticisme sain, mais lorsque les sources de l’info sont fiables, il faut savoir faire confiance aux informations.

Pour plus d’information : youthpress.org et orangemagazine.eu

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

La fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune [sommaire]

Le 4 février 2019, le pape François et le grand imam de la mosquée al-Azhar, le cheikh Ahmed el-Tayeb, ont signé une déclaration de fraternité historique à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis) (EAU). Cette déclaration est un appel à la paix entre les nations, les religions et les différentes races. Les deux leaders religieux sont arrivés à la cérémonie la main dans la main afin de bien montrer leur amitié.

C’est la première visite pontificale du pape sur la péninsule arabique, berceau de l’islam. A son arrivée, il a lancé un appel pour mettre fin aux guerres au Moyen-Orient, en nommant tout particulièrement le Yémen (les EAU font partie de la coalition militaire saoudienne qui mène la guerre au Yémen). « Nous sommes ici pour désirer la paix, nous sommes ici pour promouvoir la paix, pour être les instruments de la paix », a-t-il déclaré.

Le grand imam, une autorité de l’islam sunnite et chef de la mosquée al-Azhar, siège millénaire de l’érudition au Caire, a déclaré que les médias avaient décrit tous les musulmans comme étant de « barbares sauvages » après le 11 septembre 2001, répandant ainsi la peur parmi les Occidentaux. « Toutes les religions s’accordent à penser que Dieu interdit le meurtre », a-t-il déclaré. Les Emirats mènent une politique de tolérance religieuse, autorisent la liberté de culte, permettent de s’habiller comme on le désire et font des dons pour construire des églises. Toutefois, l’évangélisation et les conversions de l’islam vers une autre religion ne sont pas autorisées. La population est en grande partie composée d’expatriés qui travaillent dans le domaine des services domestiques, de l’hôtellerie et du bâtiment, et la messe du pape qui s’est déroulée au grand stade le 5 février, première messe pontificale célébrée sur la péninsule arabique, a attiré 180 000 personnes. Pour l’audience, cela tenait presque du miracle.

Ci-dessous figurent des extraits du Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune :

« Au nom de l’âme humaine innocente que Dieu a interdit de tuer, affirmant que quiconque tue une personne est comme s’il avait tué toute l’humanité et que quiconque en sauve une est comme s’il avait sauvé l’humanité entière. […]

Au nom de la « fraternité humaine » qui embrasse tous les hommes, les unit et les rend égaux. Au nom de cette fraternité déchirée par les politiques d’intégrisme et de division […]

Au nom de Dieu, Al-Azhar al-Sharif – avec les musulmans d’Orient et d’Occident, conjointement avec l’Eglise catholique avec les catholiques d’Orient et d’Occident –, déclarent adopter la culture du dialogue comme chemin ; la collaboration commune comme conduite ; la connaissance réciproque comme méthode et critère. »

Le Document enjoint les leaders mondiaux « de s’engager sérieusement pour répandre la culture de la tolérance, de la coexistence et de la paix ; d’intervenir, dès que possible, pour arrêter l’effusion de sang innocent, et de mettre fin aux guerres, aux conflits, à la dégradation environnementale et au déclin culturel et moral que le monde vit actuellement. […]

Cette Déclaration croit fermement que parmi les causes les plus importantes de la crise du monde moderne se trouvent une conscience humaine anesthésiée et l’éloignement des valeurs religieuses, ainsi que la prépondérance de l’individualisme et des philosophies matérialistes qui divinisent l’homme et mettent les valeurs mondaines et matérielles à la place des principes suprêmes et transcendants. […]

L’histoire affirme que l’extrémisme religieux et national, ainsi que l’intolérance, ont produit dans le monde, aussi bien en Occident qu’en Orient, ce que l’on pourrait appeler les signaux d’une « troisième guerre mondiale par morceaux », […] dans une situation mondiale dominée par l’incertitude, par la désillusion et la peur de l’avenir, et contrôlée par des intérêts économiques aveugles.

Nous affirmons aussi que les fortes crises politiques, l’injustice et l’absence d’une distribution équitable des ressources naturelles – dont bénéficie seulement une minorité de riches, au détriment de la majorité des peuples de la Terre – ont provoqué, et continuent à le faire, une énorme quantité de malades, de personnes dans le besoin et de morts. A l’égard de ces crises qui laissent mourir de faim des millions d’enfants, déjà réduits à l’état de squelettes humains, règne un silence international inacceptable. […]

De même nous déclarons – fermement – que les religions n’incitent jamais à la guerre et ne sollicitent pas des sentiments de haine, d’hostilité, d’extrémisme, ni n’invitent à la violence ou à l’effusion de sang. Ces malheurs sont le fruit de la déviation des enseignements religieux. […] C’est pourquoi nous demandons à tous […] de cesser d’utiliser le nom de Dieu pour justifier des actes d’homicide, d’exil, de terrorisme et d’oppression. […] En effet, Dieu, le Tout-Puissant, n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que son nom soit utilisé pour terroriser les gens. […]

[Le terrorisme] est dû à l’accumulation d’interprétations erronées des textes religieux, aux politiques de famine, de pauvreté, d’injustice, d’oppression, d’arrogance […] »

L’accord appelle à la protection des lieux de culte et de l’institution qu’est la famille, au renouveau de la conscience religieuse et des valeurs morales, au concept de la citoyenneté y compris pour les minorités, au droit des femmes à l’éducation et à l’emploi, au droit des enfants à être nourris, éduqués et soutenus, aux droits des personnes âgées, et aux bonnes relations entre Orient et Occident.

« Le Document sur la fraternité humaine […] invite tous ceux qui croient en Dieu à s’unir et à travailler ensemble, a écrit le pape sur Twitter. La visite aux Emirats Arabes Unis est une des surprises que nous réserve Dieu, alors […] prions pour que les graines semées apportent les fruits de la paix. »

Source : vaticannews.va ; theguardian.com

La résistance s’accroît face aux autocrates [sommaire]

Rapport 2019 de Human Rights Watch

La résistance s’accroît face aux autocrates. Dans son rapport annuel publié en janvier 2019, l’ONG Human Rights Watch (l’Observatoire des droits humains) déclare que la tendance à résister aux abus des autocrates s’affirme. Dans l’Union européenne, aux Nations unies et de par le monde, des alliances d’Etats, souvent appuyées par des organisations de la société civile et par des citoyens qui manifestent, s’unissent pour lutter contre les populistes anti-droits.

Dans cette 29e édition de son rapport annuel, Human Rights Watch examine l’état des droits humains dans plus de cent pays. Dans son introduction, son directeur exécutif Kennet Roth remarque que le point important de l’année écoulée n’est pas à chercher dans la continuation des tendances autoritaires mais dans l’opposition croissante auxquelles elles font face. On peut voir cette opposition dans les actes menés pour résister aux attaques contre la démocratie en Europe ; pour empêcher un bain de sang en Syrie ; pour amener devant la justice les auteurs du nettoyage ethnique contre les Rohingya en Birmanie ; pour arrêter les bombardements et le blocus menés par l’Arabie saoudite contre les civils au Yémen ; pour défendre l’interdiction de longue durée des armes chimiques ; pour convaincre le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, d’accepter la limite constitutionnelle de son mandat ; et pour exiger une enquête approfondie sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

« Les mêmes populistes qui répandent la haine et l’intolérance engendrent une résistance qui remporte régulièrement sa part de batailles, affirme K. Roth. Aucune victoire n’est jamais assurée, mais il y en a eu suffisamment au cours de l’année écoulée pour laisser penser que les excès des régimes autocratiques suscitent une vigoureuse contre-attaque. »

En Europe, le soutien aux droits a pris de multiples formes, dans la rue comme dans les institutions. Une grande foule a manifesté à Budapest (Hongrie), pour protester contre les manœuvres de son premier ministre Viktor Orbán visant à fermer l’Université d’Europe centrale, bastion progressiste, et à promulguer une loi, souvent appelée la « loi de l’esclavage », qui permettrait d’augmenter les heures supplémentaires autorisées et de les payer jusqu’à trois ans plus tard. L’affaire a culminé en septembre dernier, quand le Parlement européen a répondu à la dérive autoritaire de V. Orbán en votant le lancement d’une procédure pour violation de l’Etat de droit, qui pourrait aboutir à des sanctions d’après l’article 7 du traité de l’Union. Près de 70 % des élus de tous bords ont soutenu cette motion sans précédent. Est également débattue la question de lier les fonds européens au respect des règles démocratiques. Ainsi, les débats parlementaires autour du prochain budget quinquennal de l’Europe, qui doit être adopté avant fin 2020, envoient un signal clair à la Hongrie, l’un des plus gros récipiendaires par habitant des fonds européens : elle pourrait ne plus profiter des largesses de l’Europe si elle continue à attaquer les libertés démocratiques fondamentales de l’Europe.

Ailleurs, des dizaines de milliers de Polonais ont manifesté contre le parti au pouvoir qui tente de saper l’indépendance des tribunaux. Les juges ont refusé de quitter leurs postes malgré les efforts de Jarosaw Kaczylski, dirigeant du parti Droit et Justice et dirigeant de facto du pays, pour les démettre de leurs fonctions. La Cour de justice de l’Union européenne a reconnu le bien-fondé de leur démarche, suite à quoi les autorités polonaises ont dû les rétablir dans leurs fonctions.

Au-delà de l’Union européenne

Au-delà de ses frontières, l’Union européenne et quelques-uns de ses Etats membres ont fait preuve de leadership en matière de droits humains. Les Pays-Bas, la Belgique, l’Irlande, en même temps que le Canada, ont poussé le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à rejeter une tentative maladroite des Saoudiens cherchant à éviter l’examen de possibles crimes de guerre au Yémen. Après le meurtre de M. Khashoggi, l’Allemagne a interdit à 18 fonctionnaires saoudiens l’entrée dans l’espace Schengen ; elle a également arrêté le commerce des armes avec le royaume, tout comme l’ont fait le Danemark et la Finlande. Les Etats-Unis et le Canada ont aussi appliqué des sanctions envers plusieurs Saoudiens impliqués dans le meurtre. Cette pression a probablement poussé la coalition menée par l’Arabie saoudite à négocier, sous l’égide de l’Onu, un accord de cessez-le-feu autour du port de Hodeida (Yémen), point d’accès critique pour faire parvenir l’aide humanitaire à une population affamée.

La chancelière Angela Merkel et son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, ont publiquement reproché au président russe Vladimir Poutine, au président chinois Xi Jinping, et au président turc Recep Tayyip Erdogan, de saper les droits humains et de réprimer l’opposition politique, les activistes et les journalistes. Ces deux prochaines années, l’Allemagne sera membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’Onu, donnant à Berlin des opportunités de mener par l’exemple.

Aux Etats-Unis, le président Trump a cherché à mobiliser sa base en dépeignant les personnes venant chercher asile, fuyant les violences en Amérique centrale, comme une menace sécuritaire. Le parti démocrate, dans l’opposition, a repris le contrôle de la Chambre des représentants à la faveur des élections de mi-mandat, en partie grâce aux électeurs qui rejettent ces appels à la peur.

D’autres changements de pouvoir ont reflété l’intérêt pour les droits humains : les électeurs en Malaisie et aux Maldives ont sanctionné dans les urnes leurs leaders corrompus ; le premier ministre arménien a été poussé à la démission par des manifestations massives ; l’Ethiopie, sous la pression populaire, a remplacé un gouvernement autoritaire installé de longue date par un premier ministre qui a entrepris un vaste programme de réformes ; au Sri Lanka, les parlementaires, les tribunaux et le public ont renversé un coup d’Etat institutionnel ourdi par l’actuel président et son prédécesseur.

Une situation contrastée

Cependant, les tendances ne sont pas seulement positives. Les autocrates d’aujourd’hui s’attaquent à la démocratie en jetant en pâture des minorités qu’ils diabolisent pour recueillir le soutien populaire. Ils affaiblissent les garde-fous et les contre-pouvoirs, tels qu’un système judiciaire indépendant, des médias libres et les organisations de la société civile. Le coût humain peut-être très élevé, comme le prouvent la crise humanitaire au Venezuela, autrefois riche de son pétrole ; les milliers d’assassinats extra-judiciaires résultants de la « guerre contre la drogue » aux Philippines ; et les détentions arbitraires et l’endoctrinement forcé d’un million d’Ouïghours et d’autres musulmans en Chine, d’après des estimations crédibles.

La répression est actuellement au plus haut niveau en Chine, depuis le massacre de la place Tiananmen en 1989. Xi Jinping s’est défait de la limite de mandats que la constitution imposait, et il a largement étendu l’appareil de surveillance, qui concerne également les citoyens ordinaires. Les autorités ont amplifié leurs attaques contre la liberté d’expression, en emprisonnant des journalistes, en poursuivant des activistes, en resserrant le contrôle idéologique sur les universités, et en augmentant la censure sur Internet.

Le désengagement des autocrates à défendre les droits humains élémentaires a permis aux dirigeants brutaux de s’en sortir plus facilement quand ils commettaient des atrocités de masse telles que les attaques sur les civils en Syrie, dans les zones contrôlées par des forces hostiles au régime, et le bombardement aveugle et disproportionné des civils yéménites, en outre soumis à un blocus, par la coalition menée par l’Arabie saoudite. Toutefois, une opposition mondiale grandissante s’est attachée à accroître le coût de ces actes, d’après Human Rights Watch.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a voté à une très large majorité l’adoption d’une résolution qui fera date, co-présentée par l’Organisation de la coopération islamique et l’Union européenne, afin de créer un mécanisme chargé de recueillir, conserver et analyser les preuves des crimes internationaux les plus sérieux commis en Birmanie depuis 2011, dans le but de constituer des dossiers pour les futures poursuites judiciaires.

En Syrie, les forces gouvernementales, soutenues par la Russie, l’Iran et le Hezbollah, ont repris la plus grande partie du pays. La pression européenne sur la Russie a contrarié une attaque franche sur la province d’Idlib, au Nord-Ouest du pays, où un autre bain de sang semblait se profiler tandis que l’alliance militaire syrio-russe menaçait d’une autre campagne de bombardement sans discrimination les trois millions de civils de la zone. En septembre 2018, V. Poutine a donné son accord à un cessez-le-feu fragile qui a tenu jusqu’à présent, montrant que même dans de telles situations complexes, la concertation internationale sauve des vies.

La pression exercée par d’autres pays africains a été essentielle pour persuader le président kino-congolais de programmer des élections pour désigner son successeur, deux ans après la fin de son mandat, même si maintenant les résultats électoraux avancés par la commission électorale, acquise au gouvernement, sont contestés. La menace d’un retrait massif des Etats africains de la Cour pénale internationale (CPI) se réduit davantage, grâce à la résistance de certains pays africains et d’organisations de la société civile soutenant la CPI.

Le plus gros de cette contre-attaque s’est joué aux Nations unies, alors même que des dirigeants autocratiques essayaient d’affaiblir le multilatéralisme et la norme internationale fixée par cette institution. Au-delà de son action d’importance concernant la Birmanie et le Yémen, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a adopté pour la première fois une résolution condamnant la répression sévère au Venezuela sous la présidence de Nicolás Maduro. Cinq pays d’Amérique latine et le Canada ont exhorté la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur les crimes au Venezuela. C’est la première fois qu’un gouvernement sollicite une enquête de la CPI pour des crimes commis hors de son territoire.

« Le terrain du combat pour protéger les droits humains a changé, car beaucoup de participants de longue date manquent à l’appel ou ont changé de camp, explique M. Roth. Mais des alliances efficaces ont émergé, pour s’opposer aux gouvernements qui ne rendent pas de compte à leurs peuples et ne respectent pas leurs droits. »

Source : Human Rights Watch – hrw.org

Brexit : une perspective élargie [sommaire]

En règle générale, en cas de désaccord ou de tendance séparatrice, il est recommandé d’analyser ce qui se cache derrière. Les forces du chaos favorisent la division, laquelle engendre le factionnalisme et la discorde. Il est certainement plus sage de choisir l’unité et de travailler dans l’intérêt du bien commun. A mesure que l’humanité évolue et que l’être humain élargit sa capacité à s’identifier plus intimement aux autres, aussi différents soient-ils, elle s’oriente vers davantage d’inclusivité, tout en respectant et en intégrant la diversité. Chaque nation a ses propres caractéristiques, mais celles-ci doivent être mises au service du plus grand nombre.

En janvier 1971, le parlement britannique a voté son adhésion au Marché commun européen, comme on le nommait alors. Edward Heath était le premier ministre conservateur. Il était aussi musicien, navigateur au long court et visionnaire. Il croyait que la place légitime du Royaume-Uni à cette époque de l’histoire était de faire partie de l’Europe, après des siècles de conflits. Jusqu’alors, le Royaume-Uni était resté en marge de l’Europe, freiné au début par le patriotisme du premier ministre Winston Churchill et du président français Charles de Gaulle. Lorsque le parlement a ratifié le projet d’adhésion à l’Europe, E. Heath, en guise de remerciement, s’est mis à son clavier et a joué un des préludes du Clavier bien tempéré de Bach, expression de paix et d’harmonie.

Quelques années après, la controverse suscitée par cette adhésion – le Royaume-Uni se sent depuis longtemps comme une île fière et conquérante – était telle qu’Harold Wilson, premier ministre travailliste de l’époque, a organisé un référendum offrant au peuple britannique la possibilité de rester dans le Marché commun ou de le quitter. Une large majorité de deux contre un a voté en faveur du maintien.

Le 4 juin 1975, la veille de ce référendum, le quotidien The Times a publié une lettre de Benjamin Creme, dans laquelle il préconisait fermement de voter pour le maintien, dans l’intérêt de l’unité et de la paix. Nous la retranscrivons ci-dessous.

Le cas de la Grande-Bretagne

Courrier reçu de M. Benjamin Creme

Messieurs, le maintien de la Grande-Bretagne dans le Marché commun est essentiel, non seulement pour l’unité européenne mais aussi pour l’unité mondiale. La Grande-Bretagne a une longue expérience en tant que mère du Commonwealth britannique des nations, uni par des liens, à la fois souples et fermes, capables de résister aux tensions que génèrent des besoins et des aspirations nationales divergentes. Elle peut servir de point d’ancrage et de guide, alors que l’Europe, dans sa tentative de forger une unité et une fusion, a de nombreux problèmes. L’Europe pourrait représenter ultérieurement le premier modèle concret d’une unité mondiale que tous les hommes de bonne volonté désirent ardemment, et qui est essentielle pour que la paix véritable et durable devienne un jour une réalité dans le monde. Les avantages et les inconvénients matériels à atteindre, et la légère perte de souveraineté que cela implique, n’ont guère d’importance dans cette perspective plus large.

Le moment est venu pour le peuple britannique de montrer son sens inné des valeurs plus élevées de coopération, de justes compromis et de partage pour le bien commun, en votant oui au maintien de notre appartenance à la Communauté européenne.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de ma considération distinguée.
Benjamin Creme, 2 juin 1975

Si l’adhésion à la Communauté économique européenne – dont on a changé la dénomination, et qui est passée de sept à 27 pays membres – a procuré de nombreux avantages au Royaume-Uni, une minorité active s’est toujours opposée à son adhésion : certains conservateurs qui n’appréciaient pas les réglementations européennes, et certains travaillistes qui considéraient l’UE comme une « conspiration capitaliste ». En 2016, le gouvernement conservateur du premier ministre David Cameron, craignant de perdre le soutien du parti d’extrême droite, l’Ukip, a organisé un nouveau référendum, et il avait tout lieu de penser qu’il serait favorable au « maintien » en Europe.

Mais le vote a été remporté de justesse par les séparatistes par une majorité de 51,9 % contre 48,1 %. On a alors inventé le terme Brexit et, à ce jour (9 février 2019), le parlement du Royaume-Uni est toujours dans un état de turbulence extrême, sans que rien n’ait encore été décidé quant à l’« accord » réglementant son départ de la Communauté européenne fin mars.

Quelques jours avant le référendum du 23 juin 2016, Benjamin Creme, qui était alors malade et presque aveugle, a aidé sa femme Phyllis à écrire un courriel informel à son groupe londonien, plaidant une fois de plus pour un vote favorable au « maintien » et toujours dans l’intérêt de l’unité. Comme toujours, B. Creme promeut l’unité, et écarte le séparatisme. Il considèrera le résultat négatif du référendum comme une profonde régression.

Nous reproduisons ce courriel ci-dessous :

Benjamin Creme reste absolument convaincu que nous devrions continuer à faire partie de l’Europe. Il est vrai qu’il n’était pas favorable à l’adhésion à la monnaie européenne, mais c’est une autre question, et la Grande-Bretagne n’est pas dans la zone euro. Il n’est pas non plus en faveur d’un super-Etat européen. L’identité propre à chaque pays est en effet vitale et doit être préservée, mais cela n’exclut pas de faire partie d’un ensemble plus vaste, mieux à même d’aborder des questions aussi importantes que le changement climatique, que chaque pays pris isolément.

Nous savons tous que l’Europe a de nombreux défauts. Mais si notre pays veut les corriger, il vaut mieux le faire de l’intérieur que de l’extérieur. Il s’agit donc vraiment d’une question d’unité dans la diversité. Chaque nation est distincte mais a beaucoup à apporter à un plus grand tout. [BC et PPC, 21 juin 2016]

Dans une autre note explicative rédigée avec l’aide de son épouse après le référendum, il a ajouté :

« Les Maîtres croient en l’unité dans la diversité et le Brexit, de ce point de vue, était séparatiste et isolationniste. C’était un retour au passé, à la « Grande » Bretagne, à « reprendre en main », tout cela est impossible dans un monde de plus en plus interdépendant.

Bien sûr, l’UE a beaucoup de défauts propres à un système capitaliste, mais dans l’ensemble, les avantages, tels que les lois sur les droits de l’homme et la coopération en matière de recherche et de réhabilitation urbaine l’emportaient sur les désavantages. […] Ce qui est plus important, c’est le sentiment d’avancer vers une plus grande unité, de nous considérer comme une famille humaine, sans perdre notre individualité cruciale. Les jeunes, en particulier, sont fiers de se considérer comme des citoyens à la fois européens et britanniques […]. » [BC et PPC, juillet 2016]

Le point de vue de Maitreya

Les extraits ci-dessous proviennent des Enseignements de Maitreya, tels qu’ils ont été transmis par un de ses proches, membre de la communauté asiatique de Londres, puis publiés dans notre revue et diffusés sous forme de communiqués de presse, et enfin compilés dans l’ouvrage Les Lois de la Vie – Enseignements de Maitreya.

La Communauté européenne – Les idéaux de la Communauté européenne ne doivent pas devenir trop ambitieux et menacer les identités nationales et culturelles des différents pays. Ces identités sont sacrées et on ne doit pas y toucher. Mais la Communauté européenne a un rôle à jouer dans l’approvisionnement des pays du monde en nourriture. (nov. 1989)

Les nations conserveront leur individualité sacrée. La nourriture, le logement et la protection sociale doivent devenir des priorités afin d’éviter le développement des germes destructeurs du nationalisme et du racisme. Le libre-échange n’est pas la même chose que l’abolition de tous les contrôles frontaliers […]. Si nous acceptons cette situation, les identités nationales en souffriront. Cette souffrance provoquera une montée du nationalisme et du racisme qui sont les germes de la destruction. (sept. 1993)

La diversité – La culture de la création repose sur la diversité, qui est à la base de toute nation et de toute religion. Essayer de faire disparaître ces différences et vous ne provoquerez que destruction. C’est pourquoi la tendance vers l’européanisation au nom du commerce est si dangereuse […]. Vous devez respecter les lois de la diversité afin de maintenir l’harmonie et la paix. (juillet 1991)

L’avidité commerciale – L’identité des nations est aussi sacrée que celle des individus. Lorsque le mental, l’esprit et le corps perdent leur centre de gravité, un effondrement s’ensuit. Il en va de même pour les nations. Lorsque le centre de gravité d’un pays se déplace vers un centre européen, des désordres s’ensuivent. L’un des principaux motifs de l’européanisation est l’avidité commerciale. Mais personne ne voudra céder son pouvoir. Le commerce continuera, mais les frontières nationales seront maintenues. Ceux qui tentent de menacer la souveraineté nationale échoueront. (mai 1989)

Les différentes nationalités – Le but de l’européanisation était et reste de créer un marché plus vaste, et non de sacrifier l’identité nationale des pays. Soyez vous-mêmes. L’identité est sacrée […] L’effort politique visant à fondre les différentes nationalités en une seule aboutira à un échec. Cela ne peut pas réussir et ne réussira pas. (nov. 1990)

Le Maître Djwhal Khul esquisse les possibilités futures :
Le travail dans les prochaines décennies

Dans Extériorisation de la Hiérarchie (1948), le Maître DK a esquissé un certain nombre de scénarii internationaux futurs possibles dans les domaines politique et économique. Il conclut qu’en se fondant sur « toutes les indications et les tendances mondiales dominantes, l’avidité encore invaincue de certaines grandes nations règne indiscutablement […] ».

Il a ensuite décrit diverses alliances nationales, commerciales, culturelles et géopolitiques qui allaient conduire à la domination de l’une ou l’autre idéologie. L’un des scénarii possibles pour l’avenir était le suivant :

« Un monde divisé en « blocs » en vue d’une aide mutuelle et d’une économie partagée. De cela, le traité projeté entre la Grande-Bretagne, la France et le Benelux est un échantillon expérimental, bien qu’entaché de motifs répréhensibles du point de vue de la Hiérarchie. La peur est le principal facteur conduisant à ce traité, mais il porte néanmoins, en lui-même, les semences de l’espoir. Il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans un groupe de nations qui s’unissent pour s’entraider et coopérer économiquement. Le facteur erroné intervient lorsqu’elles s’unissent contre un autre groupe de nations, et donc contre un groupe d’êtres humains.

Les blocs en eux-mêmes peuvent être corrects et adéquats s’ils respectent les lignes de clivage naturel des langues différentes et des cultures distinctes. Ils peuvent être essentiellement corrects s’ils sont formés dans des buts économiques, éducatifs, religieux et sociaux, n’offrant donc aucune vraie raison de s’alarmer. De tels blocs seraient culturels et non militaristes, économiques et exempts de cupidité, et ils pourraient représenter un mouvement normal et progressif, s’éloignant du nationalisme séparatif du passé et se dirigeant vers la lointaine création d’un monde unique, et d’une humanité unique. Nous verrons cela un jour, mais le temps n’en est pas encore venu. L’humanité n’est pas prête pour quelque super-gouvernement, et elle ne peut pas encore fournir les hommes d’Etat altruistes et compétents qu’exigerait un tel gouvernement. Jusqu’ici, ce concept comporte plus de semences de danger que d’utilité. Néanmoins, c’est un rêve qui, un jour, se matérialisera, lorsque la création et le fonctionnement des blocs auront démontré comment les hommes devraient travailler et vivre ensemble.

Les Nations unies constituent encore l’espoir du monde et peuvent le demeurer […] »

George H. W. Bush et Maitreya l’occasion manquée [sommaire]

par William Allen,

Le décès de George H. W. Bush, survenu en novembre 2018, nous remet en mémoire que le 41e président des Etats-Unis (de 1989 à 1993) avait fait l’expérience directe de Maitreya. Plus tard, il avait même sollicité ses conseils concernant l’évolution d’une grave crise géopolitique. Benjamin Creme avait révélé ces informations dans la revue Partage international et dans La Mission de Maitreya, tome II (1993). Plus tard, l’associé de Maitreya, résidant de la communauté asiatique de Londres, avait communiqué à deux journalistes indépendants les enseignements qu’il avait reçus de Maitreya lors de ses prises de parole publiques de 1988 à 1993. Puis, les deux journalistes avaient transmis ces informations à Benjamin Creme, qui les avait publiés dans Partage international et dans le livre Les Lois de la vie (2005).

En août 1990, les forces militaires irakiennes, sur l’ordre du dictateur Saddam Hussein, annexèrent le Koweït, petit royaume pétrolier voisin, et cette même année, selon l’associé : « Maitreya […] apparut au président George H. Bush, qui pensa avoir affaire à un garde du corps. La conversation qui s’ensuivit surprit le président, car il se demandait bien comment un garde du corps pouvait être au courant de tant de choses. »

Il est très vraisemblable qu’ils parlèrent de l’invasion du Koweït, ainsi que d’autres problèmes du Moyen-Orient : « Le président Bush, dit encore l’associé, a été amené à prendre conscience d’un certain nombre de facteurs, notamment du fait que la démocratie n’existe dans aucun des pays du Moyen-Orient. Il a été amené à réaliser que, dans chaque pays, c’est la volonté du peuple qui doit décider de la constitution et que, de ce fait, le soutien qu’il apporte aux cheikhs et aux rois est voué à l’échec. S’il continue de les soutenir, l’affrontement est inévitable. »

En Occident, l’histoire officielle soutient que l’invasion du Koweït était due au fait que les Koweïtiens creusaient des puits au-delà même de leurs frontières avec l’Irak, et que Saddam Hussein avait répliqué par une invasion soudaine, sans avertissement. L’associé a contredit cette version : « L’invasion du Koweït par Saddam Hussein n’est pas le fruit du hasard. Les puissances occidentales et leurs alliés du Moyen-Orient ont donné à S. Hussein des milliards pour combattre et tuer les Iraniens1. Ces mêmes puissances ont retiré leur aide et finalement refusé d’augmenter le prix du pétrole, ce qui a eu pour conséquence une plus grande détérioration de l’économie irakienne. […] Lorsque S. Hussein a demandé de l’aide pour rétablir son économie dévastée, ceux qui l’avaient soutenu auraient dû l’aider. » L’associé a ajouté, citant Maitreya : « Un processus inévitable est en cours : quand il n’y a pas de quoi manger à la maison, on va chercher ailleurs. »

Certes, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne auraient bien pu aider l’Irak, eux qui avaient soutenu logistiquement Saddam Hussein tout au long de sa guerre brutale contre l’Iran (c’était une manière pour ces deux puissances occidentales de réduire l’influence de la Révolution islamique iranienne). De plus, en septembre 1990, juste après l’invasion du Koweït, l’un des membres de l’entourage du président Bush, un diplomate qui avait assisté à la conférence de Maitreya des 21-22 avril 1990 à Londres, avait suggéré au président Bush d’envoyer un émissaire à Londres […] pour solliciter les conseils de Maitreya. Maitreya répondit à cet émissaire que le conflit serait très simplement désamorcé par une aide internationale à l’économie irakienne. Le président Bush a dû s’étrangler en recevant sa réponse. Il est resté muré dans sa décision de ne pas céder un pouce à Saddam Hussein (Benjamin Creme, Partage international, décembre 1990, avril 1991). Benjamin Creme nous a également appris qu’un second émissaire avait ensuite reçu la même réponse.

Malheureusement, au lieu de s’efforcer en coulisse de désamorcer la crise, le président Bush déclara publiquement, juste après l’invasion du Koweït : « ça ne se passera pas comme ça ! » Menace qui fit la une de nombreux journaux dans le monde entier. Selon l’associé, il devait concéder plus tard en privé qu’une guerre idéologique au Moyen-Orient ne pourrait rien résoudre. Mais il était piégé par son besoin de sauver la face, ainsi que par diverses influences agressives, comme celles de ses conseillers à la Défense nationale qui voulaient faire des Etats-Unis le « gendarme » de la région (surtout pour sécuriser les importations occidentales de pétrole), ou celles de certains leaders étrangers, en particulier Margaret Thatcher qui semble l’avoir définitivement persuadé que S. Hussein ne pouvait être convaincu que par les armes. Elle aurait dit à G. Bush : « Ce n’est pas le moment de flancher ! » Et pourtant, selon l’associé, Maitreya avait prévenu : « Combien d’argent et de souffrance humaine la crise engendrée par ce refus va-t-elle coûter ? Cent fois plus ? »

Ce fut le cas : au lieu d’aider financièrement l’Irak, le président Bush rassembla une vaste coalition militaire incluant plusieurs nations occidentales et quelques membres de la Ligue Arabe. Dès le début de 1991, ils attaquèrent les forces irakiennes au Koweït et en Irak même, commençant ainsi ce qui serait plus tard appelé la première guerre du Golfe. Des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies accompagnèrent cette attaque de très sévères embargos économiques et matériels qui ruinèrent l’économie de l’Irak, tandis que la coalition militaire occidentale multipliait les actions dévastatrices dont les effets se font encore sentir aujourd’hui : destruction systématique des centrales électriques, des usines de productions alimentaires et de traitement de l’eau ; embargo total sur le chlore, utilisé pour rendre l’eau potable. Des centaines de milliers d’Irakiens périrent suite à ces actions, qui engendrèrent des niveaux aigus de malnutrition au sein de la population, ainsi que des épidémies de fièvre typhoïde et de choléra. Les autres effets dévastateurs de cette attaque furent (1) l’établissement d’une grande base militaire en Arabie Saoudite, où se situe La Mecque, le lieu le plus sacré de l’islam, et (2) l’utilisation de forces militaires arabes pour attaquer d’autres nations arabes.

Toutes ces actions figurent parmi les principales raisons énumérées par le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, dans sa Lettre à l’Amérique (novembre 2002) visant à justifier les attaques terroristes du 11 septembre 2001.

A cause de ces terribles événements et de leurs répercussions « le monde s’est trouvé soumis à une soudaine augmentation du niveau général d’angoisse et de stress, a rappelé Benjamin Creme. La réaction du gouvernement américain à cette attaque terroriste […] a soudain réveillé la crainte d’une troisième guerre mondiale, qui s’estompait progressivement depuis la fin de la Guerre froide ».

Mais cela n’avait rien d’une fatalité. George W. Bush (fils de George H. W. Bush) était le président des Etats-Unis le 11 septembre 2001. Et, tout comme de celui de son père, son gouvernement rejeta les conseils de la Hiérarchie et de Maitreya lui-même de s’abstenir d’exercer des représailles. Ayant revêtu l’aspect d’un jeune homme, Maitreya indiqua en 2007 à des co-workers de Share International qui tenaient un stand dans le sud de la Californie : « Je les avais avertis de NE RIEN FAIRE en réponse. RIEN. Je leur ai dit si vous répondez avec des bombes et une action militaire, il y aura des guerres partout. Mais ils n’ont pas écouté […]. C’était une chance de changer l’ensemble du monde, de tout changer. Cela ne s’est pas produit. » (Partage international, courrier des lecteurs, juin 2007)

Au lieu de cela, le gouvernement Bush lança la soi-disant Guerre contre le terrorisme en envahissant l’Afghanistan et l’Irak, tout en maintenant d’autres pays du Moyen-Orient dans son viseur. « Les Américains plongent ainsi le monde dans une atmosphère de stress et de peur, laquelle est à l’origine d’épidémies et de catastrophes naturelles, qui, à leur tour, ne font qu’augmenter la peur et le stress. » Ainsi s’exprimait le Maître de B. Creme en 2003 (Agir en faveur de la paix, Partage international, juillet/août 2003)

Depuis, la Guerre contre le terrorisme a répandu le chaos et la destruction, en même temps qu’un nombre incalculable de morts et des millions de réfugiés dans le monde entier.

Le monde serait bien différent aujourd’hui si les Etats-Unis s’étaient focalisés sur les causes plutôt que sur les effets en suivant les conseils de nos Frères aînés, et ceux que leur avait donnés le Maître de Benjamin Creme : « Rassemblez toutes les parties concernées par les problèmes qui sont à l’origine de ces actes de violence. Ne considérez pas la vengeance comme votre seul recours, et ouvrez la porte au dialogue. Faites un effort sincère pour comprendre les motifs de plainte des multitudes, et contribuez à transformer leur vie et leur état d’esprit. Désormais l’argent et les armes ne suffiront plus aux riches pour imposer leur volonté. Le partage des ressources est inévitable, et constitue le seul chemin possible vers la justice et la paix. Saisissez maintenant cette opportunité d’apporter réparation pour les fautes passées, et venez à bout pour toujours du chancre de la violence et du terrorisme. » (Faites refluer la vague de haine, Partage international, novembre 2001)
Aujourd’hui, presque vingt ans plus tard, ces conseils attendent toujours d’être suivis.

1. La guerre Iran-Irak a duré de 1980 à 1988.

 

Citation

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Message de Maitreya

Message n° 12, le 10 janvier 1978 [sommaire]

Mes chers amis, je suis heureux d’être avec vous une fois encore et de vous révéler mes pensées au sujet du problème de l’homme.

Le problème de l’homme, aujourd’hui comme toujours, est de sa propre création. Il n’est pas inhérent au Plan de Dieu. Par le mauvais usage de son libre arbitre divin, l’homme a mis son avenir, et celui de tous les règnes, en péril. Beaucoup, aujourd’hui, commencent à s’en rendre compte et tentent, comme ils le peuvent, de prendre les mesures nécessaires pour éviter une catastrophe. C’est une bonne chose. Mais, parmi les hommes, tous n’ont pas conscience du danger croissant auquel doit faire face l’humanité. Il ne reste que peu de temps pour reconstruire notre monde selon des lignes directrices mieux adaptées au rôle et au but véritable de l’homme. Ma tâche consiste à vous montrer la voie en vous donnant seulement un aperçu des possibilités, car c’est par l’homme lui-même que doit être forgé le monde nouveau.

Nombreux sont ceux, aujourd’hui, qui admettent la nécessité d’un changement, mais y résistent encore. Nombreux sont ceux, aujourd’hui, qui voient s’effondrer les structures anciennes et obsolètes, mais s’accrochent encore à ces formes héritées du passé. Pourtant une voix nouvelle se fait entendre parmi les nations : la voix de la Vérité, qui contient l’espoir, la promesse d’un temps nouveau. Cette voix marquera de plus en plus l’esprit des hommes, car c’est la voix de Dieu qui parle à travers eux.

Mes Maîtres sont avec vous et vous montreront la voie. Moi-même, je serai à leur tête. Se peut-il que vous renonciez à être guidés, à cette opportunité de vous élever et de progresser ? Non, mes amis, je ne le pense pas. Je vous montrerai que la voie, pour l’homme, est celle de la fraternité, d’une étroite coopération, de la confiance et du service mutuels. Ceci est l’unique voie. Toute autre a échoué. Mes amis, à moins qu’il puisse suivre cette voie, l’homme sur cette Terre cessera d’exister. Je ne profère pas de menace, mais énonce simplement la Vérité. Il ne reste que peu de temps pour restaurer l’équilibre de la nature et du monde.

Que votre première tâche soit de permettre à tous les hommes d’accéder aux ressources nécessaires pour vivre dans la dignité, comme des fils de Dieu qui sont tous frères. Remettez les ressources du monde aux nations du monde, au bénéfice de tous les hommes. Faites ceci aujourd’hui, en hommes libres, et récoltez la gloire demain, en véritables fils de Dieu.

Que la Divine Lumière, l’Amour et la Puissance du Dieu unique et très saint se répandent maintenant dans votre cœur et dans votre esprit. Que Lumière, Amour et Puissance vous révèlent à vous-mêmes et vous montrent qu’en vérité vous êtes Dieu.

(Messages de Maitreya le Christ)

 

Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Disparition [sommaire]

Le 2 avril 2003, je sortis de chez moi à 6 h 35 pour aller me promener. Je marchais et me sentais heureuse. Je changeai de direction et me trouvai alors toute seule sur la route, il n’y avait vraiment personne. Soudain, une dame se rapprocha de moi. En la croisant, je lui dis : « Bonjour » et elle me répondit : « Bonjour » d’une voix très douce, que j’eus du mal à entendre. Je fis quelques pas puis je me retournai mais elle n’était plus là. Qui était cette dame ?

M. S., Wairarapa, Nouvelle-Zélande

Le Maître de B. Creme a indiqué que la dame était le Maître Jésus.

Tout près en réalité ! [sommaire]

Le 20 septembre 2000, dans l’après-midi, j’étais dans le métro. La rame était bondée. Alors qu’on avait l’impression que plus personne ne pouvait entrer, quelques personnes montèrent à la station suivante. Parmi eux il y avait deux aveugles équipés de « cannes blanches ». Ils plaisantaient sur la situation avec certains jeunes. Mon dos était collé à la porte. Après quelques stations je me retournai et vis une femme d’une trentaine d’années qui lisait un livre. Sur la couverture on pouvait lire : « Se rapprocher de Jésus » en lettres blanches sur fond jaune (ou l’inverse). Le livre masquait son visage et le titre attira mon attention. Je fus surpris de ne pas l’avoir remarquée avant (je m’étais déjà retourné et ne l’avais pas vu ni ne l’avais vu monter). Elle avait l’air impeccable mais j’avais du mal à voir son visage en raison de la grande affluence. Elle me parut très belle et de son visage émanait de la noblesse et de la douceur. Je l’observai quelques secondes mais elle se remit à lire.

Je dus descendre à la station suivante. Je me retournai et regardai dans sa direction. Je ne pus en croire mes yeux, elle avait disparu. Il ne s’était écoulé que quelques secondes et elle n’avait pas pu se déplacer avec tant de personnes autour d’elle. Je regardai partout même pour voir si elle n’avait pas trouvé une place assise. Après être sorti, je m’appuyai contre le mur et examinai tous les voyageurs qui sortaient de la rame. Mais je ne l’ai pas revue.

En y repensant par la suite, je remarquai que le titre du livre était significatif. N’était-ce que par hasard que cette dame ait disparu sous mes yeux ou bien était-elle quelqu’un de spécial ?

R. B., Madrid, Espagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « dame » était le Maître Jésus.

Un visage familier [sommaire]

En 1998 ou 1999, je me trouvai dans mon centre commercial habituel en périphérie d’Oxford. Un homme traversa le centre près de moi. Il mesurait plus de 1,80 m, était bien proportionné et portait des vêtements blancs très semblables à ceux portés par Maitreya lorsqu’il est apparu à Nairobi. Le turban était le même, mais au lieu d’une robe longue, il portait une chemise longue et un pantalon de style pakistanais. Mais la ressemblance s’arrêtait juste au-dessous du genou car le pantalon était un peu trop court et ses grands mocassins étaient en quelque sorte peu flatteurs. Il avait environ 30 ans, une barbe noire et un visage agréable qui allait bien avec sa corpulence. C’était un personnage étrange et surprenant en ce lieu particulier.

Environ une semaine plus tard, il me croisa à nouveau au même endroit avec la même tenue. Je ne l’ai jamais revu depuis. Je n’avais jamais imaginé qu’il s’agissait de Maitreya, mais récemment on m’a incité de vérifier si cet homme était ou non un homme ordinaire ou extraordinaire.

H. S., Oxford, G.-B.

Le Maître de B. Creme a indiqué que cet homme était Maitreya.

De grands espoirs [sommaire]

Les deux courriers qui suivent sont de la même personne :

[1] En octobre 2018, un membre du groupe et moi distribuions des prospectus à Alkmaar (Pays-Bas). Puis nous prîmes une glace à la terrasse d’un café. Je m’écriai : « Regarde ce couple là-bas. » Un homme accompagné d’une dame, tous deux vêtus comme des Néerlandais ordinaires, vinrent danser et déambuler dans la rue tranquillement agitant les bras en l’air. Tous les clients du café regardaient et appréciaient ce spectacle. La dame avait un bouquet de fleurs jaunes à la main. Ils continuèrent ainsi jusqu’à ce qu’ils sortent de notre champ de vision.

[2] Le 13 novembre 2018, j’étais sur mon scooter électrique adapté, dans le quartier commercial du village de Castricum, en train de distribuer des livrets du programme du centre d’information de Share International/Netherlands. Lorsque je fus sur le point d’arrêter ma distribution, un homme très charmant se présenta : il semblait me regarder avec admiration. Il accepta un prospectus et déclara : « C’est génial ce que vous faites, distribuer des prospectus. » Il me demanda s’il pouvait me serrer la main et me félicita. Il affirma que, partout dans le monde des gens distribuent des tracts car nous attendons que Maitreya apparaisse à la télévision à tout moment ; nous l’attendons avec impatience. Puis il poursuivit tranquillement son chemin.

Je pense que ce sont des porte-parole : B. Creme a confirmé un certain nombre d’expériences similaires qui se sont produites lorsque, par le passé, je distribuais des prospectus.

C. N., Pays-Bas

Le changement prend du temps [sommaire]

Le 1er septembre 2018, à la fin de la conférence de M. I. à la Bibliothèque publique principale de San Francisco, un jeune Noir américain s’approcha de l’estrade pour lui parler. Entre autres choses, il déclara, en ce qui concerne le groupe : « Merci d’avoir persévéré pendant si longtemps pour essayer de changer la conscience des gens. Il faut du temps pour changer la conscience des gens. »

Par la suite, en repensant à ses propos, je me suis rendu compte qu’au cours des nombreuses années où j’ai assisté aux conférences sur la Réapparition, je ne me souviens pas qu’un membre de l’auditoire ne se soit manifesté après la conférence pour remercier de cette façon. Cela me sembla une chose tout à fait surprenante et extraordinaire à dire. La question s’est également posée de savoir comment il avait appris que nous avions persévéré depuis si longtemps. J’ai certes mentionné lors de l’introduction à la conférence de Michiko qu’elle avait travaillé en étroite collaboration pendant 30 ans avec Benjamin Creme, qui est la source principale de notre information. Mais tout de même j’ai trouvé les propos de ce jeune homme significatifs et remarquables.

M. L., San Francisco, Californie

Pour nous galvaniser [sommaire]

Benjamin Creme est décédé le 24 octobre 2016, et c’est à cette période où nous, le groupe slovène, effectuions les derniers préparatifs du tournage de la première partie de la série de  l’émission The spiritual Beat (Le temps de la spiritualité) pour la télévision nationale slovène. (Il y a de nombreuses années Benjamin Creme avait donné une interview à Munich pour ce même programme.)

Le tournage du film a eu lieu lors d’un de nos deux week-ends nationaux de Transmission que nous organisons tous les ans (le second ayant lieu à Wesak). Les gens étaient venus de tous le pays et l’auberge près de la côte adriatique où nous étions était bondée comme jamais auparavant. Nous étions tous affectés par le décès de Ben. L’ambiance était, en quelque sorte, solennelle et le tournage était l’aboutissement du travail fourni pour réaliser la première partie de ce projet.

Les jours précédents, on m’avait demandé d’écrire, au nom du groupe, quelques mots à l’intention de la famille en deuil de Benjamin. Ces mots signifiaient aussi naturellement notre engagement à poursuivre le travail. Je me sentais investie de la responsabilité et de l’obligation de lire ces quelques mots à mes collègues et méditants assistant au tournage pour qu’ils entendent et partagent ce message qui nous engageait pour notre futur travail, en ce moment douloureux. Alors que s’approchait le moment où je devais me présenter devant l’assistance pour lire ces quelques mots, une joie débordante envahit tout mon être. Cette énergie extraordinaire, si douce et si chaleureuse s’est répandue dans le public. J’étais sous le choc, comme dans un état second, en lisant ce message, mais consciente qu’il se passait quelque chose de spécial.

Les gens furent profondément émus et plus tard, à la pause, une dame est venue me poser cette question : « Avez-vous ressenti l’énergie ? » – » Oui bien sûr ! », répondis-je, ravie que quelqu’un l’ai remarquée. Puis elle me dit que, pendant que je lisais, elle avait vu le visage de Benjamin Creme sur mon visage.

J’eus l’impression que Benjamin Creme nous avait rendu visite et nous enveloppait tous pour nous réconforter et nous galvaniser dans la tâche qui nous attend. Voici ce qui me traversa alors l’esprit : « Nous ne sommes pas seuls, il est là, avec nous, pour nous aider à sa manière. »

J. J., Ljubljana, Slovénie

Un message puissant [sommaire]

Vers décembre 2018, j’eus cette belle expérience. Je triai des documents de Share International et Share Netherlands, lorsque mon attention fut attirée par l’un des Messages de Maitreya. Je dois avouer que cela faisait un bon moment que je n’avais pas lu l’un de ses messages. La puissance de ce message m’a vraiment interpellée. Peu de temps après, je ressentis soudain un sentiment d’amour. Je n’avais jamais eu une telle expérience auparavant. Par la suite, je réalisai, bien sûr, que Maitreya savait que je me demande parfois si je pourrais un jour éprouver autre chose que de la sympathie pour certaines personnes, et même ce serait beaucoup. Je suis persuadée que c’est Maitreya qui m’a permis de vivre cette expérience. Je ne l’oublierai jamais.

K. M., Bruxelles, Belgique

Un signe en forme de cœur [sommaire]

En décembre 2018, en me rendant à la méditation de transmission, je pris place, dans le tram, près d’une de mes connaissances. Elle me demanda où j’allais et je lui parlai de la méditation et des évènements extraordinaires qui allaient se produire pour nous tous.

En me levant pour descendre du tram, je vis un petit cœur en plastique sur mon siège. Sur la photo que j’en ai prise, il y a un éclair de lumière rouge qui me rappelle une expérience que j’ai vécue il y a quelques années, lorsque, soudain, deux cœurs sont apparus sur mon siège dans le tram. Le Maître de Benjamin Creme avait indiqué qu’ils étaient destinés à ma fille et qu’ils étaient manifestés par le Maître Jésus.

N. de G., Amsterdam, Pays-Bas

Une feuille d’oranger en forme de coeur [sommaire]

Le 13 octobre 2018, alors que j’arrosai mes orangers, je découvris soudain une petite feuille en forme de cœur. Sur la photo, on remarque une différence entre cette feuille et une autre feuille régulière qui est plus allongée.

A Noël 2015, j’avais trouvé un citron en forme de cœur et par la suite le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il avait été manifesté par le Maître Jésus, (voir notre numéro de juin 2016).

J. G., Tortosa, Espagne

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Quand le Seigneur Maitreya brandira son Epée de clivage, quel sera l’avenir de ceux qui croient en lui – par rapport à celui de ceux qui ne connaissent aucune forme d’amour ? (Conférence de San Francisco, août 2005) [sommaire]

Le même, avec une différence d’intensité. Le monde sera transformé, mais ce n’est pas Maitreya qui fera le travail, c’est vous qui le ferez. C’est l’humanité qui va le faire. Il y a bien longtemps, Maitreya a dit : « C’est par les mains humaines, par les pieds humains que le nouveau monde sera construit et les temples de l’époque édifiés. » Les « temples de l’époque » sont les structures correctes – politiques, économiques, religieuses, sociales, scientifiques, etc. Ce sont les structures de l’avenir. Et elles seront créées par tous les hommes1.
1. La construction du nouvel âge Benjamin Creme cite ici Maitreya, qui a dit, il y a très longtemps : « C’est par les mains humaines, par les pieds humains que le nouveau monde sera construit et les temples de l’époque édifiés. » On trouvera ci-dessous des citations provenant de l’Agni Yoga : Tiré de Feuilles du jardin de Morya, tome I (L’Appel), enseignement qui a en réalité été donné par Maitreya : « De tes mains, tu dois construire une nouvelle force. » Et : « La culture spirituelle est édifiée par nous et par vous. » Tiré de Feuilles du jardin de Morya, tome II, (Illumination) : « Pendant la marche de nuit, le guide s’égara. Après avoir cherché un moment, je trouvai le Christ assis sur un monticule de sable, contemplant les sables baignés de la lumière de la lune. Je lui dis : « Nous nous sommes égarés, nous devons attendre l’indication des étoiles pour retrouver notre chemin. » « Rossul Moria, qu’est-ce qu’un chemin pour nous, quand le monde entier nous attend ? » Alors, prenant son bâton de bambou, il traça un carré autour de l’empreinte de son pied, disant : « En vérité, par des pieds humains. » Puis, laissant dans le sable l’empreinte de sa paume, il l’entoura aussi d’un carré. « En vérité, par des mains humaines. » Entre les carrés, il dessina une figure ressemblant à un pilier surmonté d’un arc de cercle. Il dit : « Ô, comme Aum pénétrera la conscience humaine ! Ici, j’ai dessiné un pistil avec un arc au-dessus, et j’ai posé la fondation dans quatre directions. Lorsque par des pieds humains et par des mains humaines le Temple sera construit dans lequel le pistil instauré par moi fleurira, alors, les Constructeurs pourront emprunter mon chemin. Pourquoi chercher le chemin, alors qu’il est devant nous ? » Puis, se levant, il effaça avec son bâton tout ce qu’il avait dessiné. » (Société Agni Yoga, 1923, 1924). BC fait une référence du même type (2001, Conférence d’introduction, L’unité) : « Il y a longtemps, dans le premier livre d’Agni Yoga, Maitreya dit : « C’est par des mains humaines, par des pieds humains que le nouveau monde doit être construit. » Chaque pierre, chaque brique, chaque progrès sur le chemin doit être fait par l’homme lui-même. » Et dans Messages de Maitreya le Christ, Maitreya lui-même fait référence à cet aspect du travail à venir de l’humanité : « Ma venue transformera ce monde, mais le travail essentiel de reconstruction vous incombe. Je ne suis que l’Architecte du Plan. C’est vous, mes amis, mes frères, qui vous chargerez de bâtir le Temple radieux de la Vérité. » (Message n° 65, 13 mars 1979)

En quoi nos vies seront-elles transformées par sa présence ? [sommaire]

Il vient en tant qu’avatar à la fin d’un âge pour ouvrir la voie menant à une ère nouvelle, pour libérer les énergies de cette ère, et nous mener sains et saufs jusqu’à cette contrée nouvelle, comme il l’appelle, ce temps où « personne ne connaît la privation, où chaque jour est différent » (Message de Maitreya n° 3). Vous vous rendez compte ? Chaque jour différent ? J’en connais qui, apprenant cela, protestent : « Oh non ! Quelque chose de différent chaque jour ? Ça, je ne pourrais jamais m’y faire ! » On ne peut vraiment pas plaire à tout le monde ! Quand les jours se succèdent sans jamais se ressembler, la vie devient créative et passionnante, on est en permanence plongé dans sa créativité. Il n’y a pas deux jours qui se ressemblent, tout est toujours nouveau. On ne se dit plus : « Quel est mon programme, aujourd’hui ? Encore la même chose qu’hier, que j’ai déjà faite avant-hier et avant avant-hier ? Aller au travail encore et encore ? Ça fait des années et des années que ça dure ! » C’est cela qui tue l’humanité, cette routine, cette corvée, qui transforme les êtres humains en machines à aller au bureau et à gérer des entreprises, à faire gagner de l’argent aux multinationales. C’est dans cette optique que tout est conçu. Les gens n’aiment pas ce train-train. S’ils s’y astreignent, c’est seulement pour gagner leur vie.

Dans ce cas, comment sortir de la routine ? [sommaire]

Toute notre organisation est erronée. Ce sont les Maîtres qui ont la réponse. Le partage génère la justice, et la justice génère la paix. Et dans cette paix, nous pourrons mettre en place nous-mêmes des relations correctes entre les nations, entre les humains et l’industrie, et satisfaire nos besoins de loisirs qui permettront à chacun d’entre nous de faire l’expérience de ce qu’est la vie.

A quoi bon ? Loisirs et réincarnation : à quoi cela nous mènera-t-il ? [sommaire]

Nous sommes sur cette Terre pour spiritualiser la matière. C’est là notre rôle, et, dans un premier temps, nous faisons cela en spiritualisant notre propre corps. En nous réincarnant sans cesse, nous attirons sur nous l’énergie de notre âme, c’est-à-dire de la lumière – qui constitue cette énergie. Si nous la voyons, nous l’appelons lumière. Si nous ne la voyons pas, nous ne savons pas comment l’appeler. Cette lumière est atomique, mais il en existe des niveaux plus élevés. Il existe aussi une lumière subatomique, c’est elle qui transforme le corps humain pour en faire le corps d’un Maître parfait. A mesure que nous nous réincarnons, nous attirons de plus en plus de lumière subatomique dans notre corps, qui, petit à petit, change subtilement. Même s’il semble rester le même pour les autres, il en est tout de même imperceptiblement changé. Lorsque vous devenez un Léonard de Vinci ou un Jésus – un initié de 4e degré –, votre corps semble normal, mais il est en fait constitué de trois quarts de lumière et seulement d’un quart de véritable substance atomique matérielle. Quand vous prenez la 5e initiation, il s’agit de la résurrection. C’est le sujet même de la Bible, la résurrection. Votre corps matériel ressuscite sous la forme d’un Maître, qui est indestructible. Vous avez vaincu la mort, et, une fois dans ce corps, vous savez qui vous êtes. Vous êtes qui vous êtes, et vous vous comportez en tant que tel, c’est-à-dire en véritable fils de Dieu. Chaque individu dans cette pièce est un fils de Dieu. Jésus n’était pas le seul fils de Dieu. Nous sommes tous fils de Dieu, tous sans aucune exception. La seule différence entre Jésus et nous est qu’il a commencé avant, et est très en avance sur nous. Mais un jour, chacun d’entre nous deviendra un fils de Dieu en toute conscience. Nous ne le savons pas, mais, en réalité, c’est pourtant bien ce que nous sommes. Les Maîtres, eux, le savent, et ils le manifestent. C’est là toute la différence.