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mai 2018 – No 357

Sommaire


 

Article du Maître —

La Fraternité humaine [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Tôt ou tard, les nations du monde s’apercevront de la réalité de leur interdépendance. Cette prise de conscience amènera leurs dirigeants à aborder les problèmes auxquels ils sont confrontés d’une manière totalement nouvelle, et à leur trouver des solutions à la fois plus simples et plus sages. Un tel changement de perspective favorisera la compréhension mutuelle et la coopération, qui remplaceront progressivement la confrontation et la compétition féroce qui règnent aujourd’hui.

Il est clair que tous les pays n’avanceront pas au même rythme dans cette direction mais l’efficacité de la méthode, ancrée dans le bon sens, finira par encourager même les moins enthousiastes à reconnaître les bénéfices que tous pourront en tirer. Chaque pas dans ce sens renforcera le processus et accélérera cette évolution vers la coopération. De cette manière, on verra se développer entre les nations des relations plus saines et, à terme, de véritables sentiments de fraternité. Parmi les plus petites, nombreuses sont celles qui reconnaissent d’ores et déjà la réalité de cette interdépendance sans parvenir à faire entendre leur voix. Quant aux grandes nations puissantes, elles traitent de telles idées par le mépris, leur orgueilleuse autosuffisance les aveuglant à la réalité de leur relation avec le monde.

L’homme n’évolue que lentement et a besoin de temps et d’expérience pour faire des progrès significatifs, mais c’est précisément ainsi que de tels progrès deviennent stables et permanents. Les Nations unies constituent bien sûr le forum où les petits pays doivent pouvoir faire entendre leur voix. Mais cela ne sera possible que quand le Conseil de sécurité, avec son droit de veto arbitraire, sera aboli. Ce Conseil n’a plus de raison d’être et doit bientôt céder la place à une assemblée des Nations unies libérée des abus de pouvoir comme du droit de veto. Nous verrons alors les nations se déterminer sans les restrictions qu’imposent les grandes puissances par l’usage de leur droit de veto et de leurs « incitations » financières. Celles qui élèvent le plus la voix pour exiger la démocratie en terre étrangère sont étrangement aveugles à son absence aux Nations unies.

Les hommes doivent prendre conscience que les peuples de toutes les nations sont un, égaux entre eux, et dépendants les uns des autres. Aucune nation ne possède le monde, ni ne peut le gouverner. Aucune ne peut s’opposer seule à toutes les autres. Les jours des empires et de leur domination sont révolus. L’humanité se tient au seuil d’une compréhension nouvelle de son rôle sur la planète Terre. Cela implique un changement dans les relations que les hommes entretiennent avec leurs semblables, qui cheminent comme eux sur la voie de la sagesse et d’une gestion éclairée des ressources de ce monde d’abondance.

Nous, vos Frères aînés, aiderons l’humanité à effectuer ce changement. Maitreya mettra les hommes devant la réalité de ce qui les attendrait s’ils n’agissaient pour transformer le monde. Il leur montrera que sans un changement de direction, l’avenir, en vérité, serait sombre et difficile. Il les amènera aussi à prendre conscience de leur interdépendance et de la réalité de leur fraternité.

Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni des articles susceptibles d’être publiés chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. A vrai dire, nombre de ces articles semblent plus actuels aujourd’hui que lorsqu’ils ont été publiés initialement. Cet article, publié en octobre 2005, met l’accent sur l’interdépendance qui découle du fait que l’humanité est une » ; une réalité qui doit tôt ou tard se refléter dans une Assemblée générale des Nations unies réformée qui deviendra le véritable forum de débat démocratique du monde, permettant à toutes les nations, grandes et petites, de se faire entendre.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Maitreya laisse sa signature [sommaire]

Ceux qui cherchent des signes...

Je travaille dans un bureau de poste et le vendredi 6 avril 2018, je devais déplacer un colis assez volumineux d’un endroit à un autre. Il y avait des lignes au marqueur noir sur le colis, mais elles ne formaient aucun motif particulier. Lorsque je posai le colis et retournai à mon poste de travail, mon collègue s’aperçut qu’un élégant « M » était inscrit sur mon polo.
Il était situé sur ma poitrine du côté droit, près du centre spirituel du cœur !
Certains pensent qu’il pourrait s’agir d’un « signe » de Maitreya.
PS – Après la soirée du lendemain, au restaurant (voir Courrier des Lecteurs, Confirmation), je suis moi-même convaincu qu’il y a quelque chose derrière cette marque !

R. S., Burnaby, BC, Canada

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Visite d’une école à Brahmana Palli [sommaire]

Des élèves à l’école publique Brahmana Palli, à côté de l’ashram de Saï Baba de Puttaparthi (Inde), en mars 2006. Cette photographie a été prise par D. M. lors d’une visite qu’elle a rendue avec des amis à cette école et au cours de laquelle les enfants reçurent des cadeaux et montrèrent leurs chambres aux visiteurs.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Photographie lors d’un mariage [sommaire]

G. et I. P., photographiés au mariage de J. C. et H. S., le dimanche 3 juin 2001. Cette photographie a été prise à 15 h, pendant la bénédiction de Maitreya lors de la fête de la pleine lune de juin.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Phénomènes lumineux à Angel Point [sommaire]

A l’aube du 13 mars 2018, un témoin se trouvant à Angel Point, site panoramique situé à Jacksonville (Floride), a photographié une figure angélique lumineuse dans le ciel.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : ufosightingsdaily.com ; YouTube : MRMBB333

Phénomènes lumineux en Cornouailles [sommaire]

En mars 2016, deux ans avant la prise de la photographie de Jacksonville, un phénomène similaire avait été photographié en Cornouailles (Royaume-Uni). Le Maître de B. Creme avait indiqué qu’il s’agissait d’un signe qu’il avait lui-même manifesté. (Voir, PI, mai 2016)
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Motifs lumineux à Amsterdam [sommaire]

Cette camionnette était garée à l’endroit idéal pour refléter deux motifs lumineux au matin du 22 février 2018 dans la partie est d’Amsterdam (Pays-Bas). Photographie : G. A.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Motifs lumineux à San Diego [sommaire]

Motifs lumineux sur une maison. Photographie prise le 12 décembre 2017, par R. P. San Diego (E.-U.).

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Motifs lumineux à Dresde [sommaire]

Motifs lumineux photographiés par K B. à Dresde (Allemagne), le 24 février 2018.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Effets lumineux à Dalian [sommaire]

T. W. a pris ces deux photographies de son ami L. L. alors qu’il était en vacances à Dalian (Chine), en septembre 2007.
[Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme avait indiqué que les effets lumineux sur les deux photographies étaient des bénédictions de Maitreya.

Motifs lumineux à Forres (Ecosse) [sommaire]

Motifs lumineux photographiés le 14 décembre 2017 sur la maison de F. R., à Forres (Ecosse), où une méditation de transmission a lieu deux fois par semaine.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Soho, le 10 février 2018 [sommaire]

Le 10 février 2018, l’Observatoire solaire et héliosphèrique de la Nasa a photographié un énorme objet ailé près du soleil.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : ufosightingsdaily.com

Objet lumineux en forme de larme au-dessus de La Mirada [sommaire]

Dans la nuit du 30 mars 2018, S. N. a pris une vidéo d’un objet lumineux en forme de larme avec à son sommet une lumière blanche clignotante. Cet objet se déplaçait lentement au-dessus de La Mirada (Californie).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : ufosightingshotspot.blogspot.com ; YouTube : S. Neumann

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

La justice environnementale [sommaire]

Interview de Robert Bullard par Jason Francis,

Robert Bullard est souvent appelé « le père de la justice environnementale ». Il enseigne à l’université du Texas du Sud où il est professeur émérite d’urbanisme et de politique environnementale. Il est l’auteur de 18 livres [Aucun n’est traduit en français – NdT]. En 2008, le magazine Newsweek l’a placé parmi les 13 leaders écologistes du siècle. Jason Francis l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Comment êtes-vous devenu le « père de la justice environnementale » ?
Robert Bullard : Ça fait longtemps. Dès que j’ai commencé à publier beaucoup de travaux de recherche et d’articles en 1978, lorsque je travaillais avec des groupes communautaires pour essayer de conceptualiser la relation entre race et environnement. Beaucoup de gens m’appelaient pour que je les soutienne. Ça a commencé comme ça, et ça s’est fait malgré moi.

PI. Quelle est votre définition du « racisme environnemental » ?
RB. C’est une forme de discrimination institutionnalisée qui fait que la loi et les règlements environnementaux s’appliquent en fonction de critères de race et d’origine ethnique. C’est l’équivalent dans le domaine écologique de la discrimination pour le logement, le vote et l’emploi. C’est fondamentalement une forme d’injustice environnementale.

Les débuts

PI. Quels sont les points saillants de votre travail ?
RB. Ce sont 40 années de recherche, d’engagement politique et civique. Mon premier travail de recherche concernait une communauté noire de Houston, au Texas, en 1979. Une décharge avait été autorisée dans un quartier de banlieue à prédominance afro-américaine, de classe moyenne. J’ai recueilli des données pour porter l’affaire devant la justice, et ce procès a été le premier à aborder le thème de la discrimination environnementale en se fondant sur le droit civil. Ma femme était l’avocate dans cette affaire et j’étais l’expert.
Entre les années 1930 et 1978, date du dépôt de la plainte, 100 % des sites d’enfouissement de la ville étaient situés dans des quartiers à prédominance noire. Six des huit incinérateurs de la ville et trois des quatre sites d’enfouissement privés étaient situés dans des quartiers à prédominance noire. Ce procès, Bean contre Southwestern Waste Management Corporation, a fait ressortir que 82 % de tous les déchets de la ville de Houston étaient envoyés dans des quartiers à prédominance noire, alors que les Noirs ne représentaient que 25 % de la population.
Cette expérience m’a fait penser qu’une telle situation ne manquerait pas de se retrouver dans d’autres parties du Sud des États-Unis. J’ai élargi mon étude à « l’allée du cancer » qui s’étend en Louisiane de Bâton-Rouge à la Nouvelle-Orléans et le long du fleuve Mississippi jusqu’à Emelle, en Alabama, où se trouve la plus grande décharge au monde.
Je suis allé en Virginie Occidentale voir l’usine chimique située au milieu de la communauté noire de Institute. Beaucoup de gens à cette époque ne savaient même pas qu’il y avait des Noirs en Virginie Occidentale. Cette compagnie les a trouvés et a implanté une usine au milieu de leur quartier dans les années 1950. En résumé, nous avons constaté que les populations noires du Sud supportaient un fardeau disproportionné de pollution environnementale et que le racisme toxique est une réalité. C’est sur cette base que j’ai écrit le livre Dumping in Dixie (Dumping dans le sud des États-Unis) [1990]. J’ai par la suite élargi l’étude au pays tout entier et écrit d’autres livres sur ce sujet, comme Unequal Protection : Environmental Justice and Communities of Color (Protection inégale : Justice environnementale et populations de couleur).

Naissance d’un mouvement national et international

PI. De quelle façon votre travail a-t-il évolué à partir de là ?
RB : En 1991, nous avons organisé le premier sommet national sur l’environnement et les personnes de couleur, avec l’aide de Benjamin Chavis, qui est membre de l’Église Unie du Christ. Des représentants des 50 États et d’au moins une demi-douzaine de pays étaient présents. [B. Chavis est un leader des droits civiques qui a collaboré avec Martin Luther King.] Les délégués du sommet ont rédigé et adopté 17 principes de justice environnementale, qui ont servi de pierre angulaire pour le mouvement de justice environnementale.
En 1992, nous avons adopté les Principes de justice environnementale élaborés au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Ils ont été traduits en une demi-douzaine de langues. Depuis, à chaque grand sommet des Nations unies sur le climat ‑ Paris, Marrakech et Bonn ‑ il y a eu des représentants du mouvement de la justice environnementale.
L’injustice et le racisme environnementaux sont apparus dans de petites villes des États-Unis, mais le principe est le même partout dans le monde. Les premiers touchés par les ravages de la pollution et du réchauffement climatique sont toujours les plus pauvres des pays les plus pauvres, alors qu’ils ne sont en rien responsables de ces problèmes.

PI. Comment le mouvement pour la justice environnementale s’est-il développé et amplifié au fil des ans ?
RB. Après nous être battus localement, de façon isolée, nous avons créé tout un réseau de leaders locaux qui font maintenant partie d’un grand mouvement national et international.
A Houston, en 1978, nous n’avions aucun soutien, même pas de la part des groupes de défense des droits civils ou des écologistes.
Aujourd’hui, le mouvement pour la justice environnementale englobe les droits civils, les droits de l’homme, l’écologie, les religions, l’éducation, etc. La justice environnementale est maintenant enseignée dans les collèges et les universités, y compris les facultés de droit et les écoles de santé publique. Nous avons fait un énorme progrès.
Aujourd’hui, après le décret sur la justice environnementale promulgué par le président Clinton en 1994 sur la base de la Loi sur l’environnement de 1970, tout projet « affectant significativement la qualité de l’environnement humain » doit soumettre une déclaration d’impact environnemental avec un volet important touchant à la justice environnementale.
Dans le passé, certaines communautés étaient clairement oubliées ou lésées par les urbanistes et aussi par les secours lors d’événements catastrophiques. Aujourd’hui, ce n’est plus possible. Le concept de justice environnementale s’est imposé partout, même si son application varie d’un endroit à l’autre.
La justice environnementale est née aux États-Unis et elle est devenue un mouvement mondial. Il est difficile de trouver des situations où ses principes ne sont pas appliqués. Tout projet de développement doit les prendre en compte.
Enfin, le plus grand impact qu’a eu le mouvement est le soutien aux laissés pour compte. Ils savent maintenant qu’ils ne sont pas seuls et que des avocats, des experts et des scientifiques sont là pour les aider, y compris pour leur donner accès à des financements.

PI. Dans l’un de vos livres, vous avez étudié la façon dont le gouvernement américain a aidé les communautés défavorisées après les diverses catastrophes qu’a connues le pays, qu’elles soient naturelles ou causées par l’homme. Qu’avez-vous trouvé ?
RB. En effet, nous avons pris toutes les catastrophes, depuis la grande inondation du Mississippi en 1927 jusqu’à la marée noire dans le golfe du Mexique en 2010 ‑ ouragans, inondations, sécheresses, déversements industriels… Nous avons constaté que, sur ces 80 ans, les autorités ‑ locales, étatiques et fédérale ‑ sont clairement venues en aide en priorité aux populations qui avaient de l’argent, qui avaient un poids politique et qui appartenaient à leur race ou groupe ethnique.
Comme toujours, l’argent va à l’argent, et l’argent va au pouvoir. Il n’étonnera personne que les zones qui rebondissent en premier soient celles qui ont déjà des ressources. Il arrive même dans certains cas que ceux qui n’ont pas subi de dommages importants finissent par obtenir plus que d’autres qui auraient bien plus besoin d’aide. Tout dépend de la façon dont les règles sont écrites.
Les populations qui étaient déjà marginalisées et vulnérables avant une catastrophe le sont encore plus après, et elles s’enfoncent davantage dans la pauvreté. Dans la phase de reprise, les gens qui ont de l’argent se retrouvent en compétition avec ceux qui n’en ont pas. Vous pouvez imaginer qui va gagner. La pénurie de logements, la difficulté d’accès aux biens et services, l’augmentation des loyers et la concurrence pour des ressources limitées vont désavantager davantage les personnes économiquement défavorisées ‑ les chômeurs, les personnes âgées, les familles avec enfants et les malades.
Voilà ce que nous avons constaté au cours de ces huit décennies d’action gouvernementale en réponse aux catastrophes. L’an passé, après l’ouragan Harvey à Houston, l’ouragan Irma en Floride et l’ouragan Maria aux îles Vierges et à Porto Rico, nous avons encore observé la même tendance, à peu de choses près.

PI. Comment voyez-vous le futur du mouvement de la justice environnementale ?
RB. Malgré ces cas d’injustice dans la réponse aux événements catastrophiques, le mouvement de justice environnementale est sur la bonne voie. Son gros avantage est qu’il est intergénérationnel. Il fait partie du mouvement écologiste mondial, ce qui lui permet d’attirer les jeunes et les étudiants. C’est un mouvement d’avenir.
Un jour, les questions d’écologie, de démographie et de justice seront au centre de toute action politique et dans tous les secteurs de la vie publique. Et cette évolution se produira dans tous les pays du monde.

Pour plus d’information : drrobertbullard.com

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Gaza : manifestations contre le blocus et pour le droit au retour [sommaire]

« Le mur qui sépare Israël et Gaza est l’actuel point chaud de ce conflit vieux de plusieurs décennies : des soldats israéliens utilisent des armes mortelles contre des Arabes pour la plupart désarmés qui manifestent chaque vendredi depuis plusieurs semaines. »

C’est ainsi que le New York Times du 13 avril 2018 introduit l’article où il décrit les manifestations ayant abouti à des dizaines de morts et des milliers de blessés parmi les Palestiniens.

Les manifestations ont commencé le 30 mars et doivent se poursuivre chaque vendredi jusqu’au 15 mai. Elles font partie d’une campagne de manifestations contre le blocus mené par Israël et l’Égypte sur Gaza depuis onze ans. Les manifestants réclament le droit au retour des réfugiés palestiniens et de leurs descendants sur la terre d’où ils ont été chassés en 1948.

L’origine de ces manifestations de résistance pacifique est attribuée à un post sur Facebook du journaliste et activiste Ahmed Abu Artema, de Gaza. Le journal The Guardian cite l’interrogation d’A. Artema : « Que ce passerait-il si des milliers de Palestiniens de Gaza, qui pour la plupart sont réfugiés ou descendants de réfugiés, traversaient pacifiquement la frontière pour aller voir la maison de leurs ancêtres ? »

A. Artema rejette la résistance armée en partie parce qu’il considère que cette stratégie a échoué : « Il n’est pas nécessaire de résister à l’occupation avec des balles. Vous pouvez résister à l’occupation avec le dabké ou seulement en restant assis là. »

Les partis politiques palestiniens, y compris le Hamas, soutiennent ce mouvement. « Je ne suis pas le porte-parole du Hamas, affirme cependant A. Artema. C’est positif que ces gens commencent à croire à une lutte pacifique. [Israël] veut nous amener sur le terrain de la violence. Ils ne veulent pas se trouver confronté à des gens. Ils préfèrent affronter les fusées et les missiles. Que quelques personnes envoient des pierres ne justifie pas leur foudre meurtrière. »

La violence de la réaction israélienne a été largement critiquée. L’Onu et l’Europe ont lancé un appel à des enquêtes indépendantes.

« Nous voulons vivre comme tous les autres hommes du monde, explique Omar Hamada, ouvrier du bâtiment au chômage. Nous venons ici pour que le monde nous voit et comprenne que la vie ici est misérable et qu’il devrait y avoir une solution. »

Source : theguardian.com ; nytimes.com ; Associated Press

Espagne : manifestations massives pour la Journée de la femme [sommaire]

Pendant la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2018, des millions de femmes ont refusé de travailler, ont boycotté les tâches domestiques et sont descendues dans la rue dans le cadre d’une grève mondiale. Ces actions visaient à mettre en évidence la discrimination sexuelle, la violence domestique et l’écart salarial. Des grèves ont eu lieu dans plusieurs pays européens, mais c’est en Espagne que le mouvement a le plus progressé ; l’écart salarial est de 19 % dans le secteur privé et les cas de violence contre les femmes sont en augmentation.

Selon les syndicats, plus de cinq millions de personnes ont pris part aux manifestations de deux heures dans le cadre de la première « grève féministe » d’envergure nationale. Les deux principaux syndicats du pays ont décrit cette action comme « une grève sans précédent dans le mouvement syndical de notre pays ».

La grève, soutenue par certaines des politiciennes les plus connues d’Espagne, dont Manuela Carmena, maire de Madrid, et Ada Colau, maire de Barcelone, a attiré de grandes foules dans les rues et les places du pays, pour demander le changement et l’égalité.

Avec le slogan «wSi nous nous arrêtons, le monde s’arrêtew», les manifestants se sont rassemblés dans des villes comme Madrid, Barcelone, Bilbao, Séville et Pampelune. Sur les pancartes on pouvait lire les messages suivants : «wIls nous ont tellement enlevé qu’ils ont fini par nous enlever notre peur » et « Droits des femmes = droits de l’homme ».

Ada Colau, maire de Barcelone depuis 2015, a déclaré qu’elle rejoignait la grève « pour montrer que sans les femmes, le monde s’arrête vraiment. »

Source : El País (Espagne), The Guardian (R.-U), CNN (E.-U)

La rébellion des enseignants américains [sommaire]

Le site d’information progressiste Common Dreams qualifie le mouvement de « rébellion nationale des enseignants ». Dans plusieurs États américains politiquement conservateurs, les enseignants ont pris part à des grèves, des manifestations et autres actions pour exiger des salaires plus élevés et une augmentation du budget de l’éducation.

Les actions des enseignants ont commencé par une grève de neuf jours dans tout l’État de Virginie occidentale, ce qui a conduit les législateurs de l’État à approuver une augmentation de 5 % des salaires des enseignants en mars 2018.

Dans les semaines suivantes, d’autres États ont suivi l’exemple. En Arizona, les enseignants ont manifesté pendant des semaines, notamment en se rassemblant sans prévenir devant les écoles avant les cours pour protester contre les bas salaires et l’insuffisance budgétaire des écoles. En réponse, le gouverneur conservateur a proposé une augmentation de 20 % des salaires des enseignants d’ici 2020, et l’assemblée législative de l’État a indiqué qu’elle approuverait cette proposition.

En Oklahoma, l’un des États les plus conservateurs du pays, en réponse à une grève planifiée des enseignants, les législateurs ont accepté d’augmenter les impôts pour financer une hausse de la rémunération des enseignants et du budget de l’éducation. Mais les enseignants se sont néanmoins mis en grève, arguant que les augmentations étaient insuffisantes.

Au Kentucky, les enseignants ont déclenché une grève et ont manifesté au Capitole de l’État contre les coupes dans les retraites et l’insuffisance du financement de l’éducation.

Ce mouvement de protestation a encouragé les enseignants de tout le pays à se présenter aux élections. Rien qu’au Kentucky, une vingtaine d’enseignants se présentent aux élections.

Le financement de l’éducation est insuffisant dans l’ensemble des États-Unis. Selon le Centre pour les priorités politiques et budgétaires, 29 États ont consacré moins de fonds publics par étudiant en 2015 qu’avant la récession de 2008.

Source : Associated Press ; npr.org ; commondreams.org

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Créer un nouveau monde pour réaliser le rêve de Martin Luther King [sommaire]

par Elisa Graf,

Un demi-siècle s’est écoulé depuis qu’une balle a abrégé la vie de Martin Luther King, à l’âge de 39 ans. Alors que nous célébrons le cinquantenaire de sa mort (4 avril 1968), les échos de son rêve de fraternité universelle résonnent, en contraste frappant avec un monde qui semble plus divisé que jamais, et posent ces questions : qu’avons-nous appris et qu’est-ce qui a changé depuis ce jour tragique ?

On se souvient du révérend King comme porte-parole et leader le plus en vue des droits civiques américains, défenseur passionné des droits humains des Noirs américains et combattant efficace pour mettre fin à la ségrégation raciale. Sous sa direction, le mouvement des droits civiques est devenu une force puissante pour le changement et a influencé de nombreux mouvements ultérieurs pour le progrès social.

Mais la croisade du Dr King pour la justice sociale et économique était aussi une cause mondiale. Il est devenu une figure pour la défense des mouvements des droits de l’homme sur de nombreux continents, prônant la fin de la guerre et exprimant le besoin de ce qu’il appelait « une communauté mondiale qui élève les intérêts du prochain au-delà de ceux de sa tribu, sa race, sa classe et sa nation […] un amour universel et inconditionnel pour tous les hommes, […] comme une nécessité absolue pour la survie de l’homme. »

Pour y parvenir, il a promu l’approche de Gandhi sur la protestation pacifique non violente comme seul agent efficace du changement, soulignant que « l’homme doit développer pour tous les conflits une méthode qui rejette la vengeance, l’agression et les représailles », avec l’amour comme fondement. En 1964, il a reçu le prix Nobel de la paix pour son travail de lutte contre les inégalités raciales à travers la résistance non-violente.

Martin Luther King a mis en exergue la relation directe existant entre ce qu’il a appelé les trois maux : le racisme, la pauvreté et la guerre. Il les désignait comme la violence de la chair et la violence de l’esprit, et affirmait que « toute religion qui se dit préoccupée par les âmes et qui ne se soucie pas des bidonvilles qui condamnent les hommes, des conditions économiques qui les étranglent et des conditions sociales qui les paralysent est une religion spirituellement moribonde sur le point d’être enterrée. »

Il a imaginé l’avènement d’une nouvelle société qu’il a appelée la « Communauté bien-aimée », basée sur la justice, l’égalité des chances et l’amour de ses semblables. Il disait que dans la Communauté bien-aimée, la pauvreté, la faim et le manque de logements ne seraient pas tolérés parce que les normes internationales de décence humaine ne le permettraient pas. Le racisme et toutes les formes de discrimination, de sectarisme et de préjugés seraient remplacés par un esprit inclusif de fraternité – une inclusivité morale à la fois économique et sociale.

Dans un article récent pour Project Syndicate, l’économiste Joseph Stiglitz présente un nouveau rapport qui étudie ce qui a changé depuis l’époque de Luther King, publié récemment sous le titre Healing Our Divided Society : Investing in America Fifty Years After the Kerner Report [Guérir notre société divisée : investir aux États-Unis cinquante ans après le rapport Kerner]. Fruit d’une commission mise en place par le président Lyndon Johnson, le rapport Kerner a enquêté sur les causes des émeutes raciales dévastatrices de 1967, en proposant des mesures pour y remédier. Les conclusions du rapport, explique J. Stiglitz, « décrivaient un pays dans lequel les Afro-Américains étaient confrontés à une discrimination systématique, souffraient du manque de logements et d’une éducation insuffisante et n’avaient pas accès aux opportunités économiques. »

La cause profonde des émeutes était « le comportement des Américains blancs envers les Américains noirs. […] Les préjugés raciaux ont façonné notre histoire de manière décisive ; ils menacent maintenant d’affecter notre avenir. »

J. Stiglitz note que le nouveau rapport reprend la vision de M. Luther King et indique que « la réalisation de la justice économique pour les Afro-Américains ne peut être séparée de la réalisation des opportunités économiques pour tous les Américains ». Aux États-Unis, la fracture s’est considérablement élargie, avec des effets dévastateurs sur ceux qui n’ont pas fait d’études supérieures, groupe composé aux trois quarts d’Afro-Américains.

Selon J. Stiglitz, la discrimination est toujours répandue aujourd’hui, et souvent cachée, comme il est indiqué dans le rapport : « Presque un demi-siècle après l’adoption des lois anti-discrimination, le racisme, la cupidité et le pouvoir du marché continuent de désavantager les Afro-Américains. » Il explique que ces derniers sont exploités par le secteur financier, entraînant des conséquences sociales de plus en plus graves, telles que la perte du foyer et une inégalité économique croissante. Personne n’est jamais tenu pour responsable des abus systémiques, même dans le cas de banques comme Wells Fargo qui paient d’énormes amendes pour des abus commis à l’encontre d’emprunteurs afro-américains et latino-américains.

Le rapport aborde également l’un des aspects les plus troublants des inégalités raciales aux États-Unis : l’inégalité d’accès à la justice, renforcée par un système d’incarcération massive, qui cible en grande partie les Afro-Américains.

Tandis que de telles conclusions semblent décourageantes, J. Stiglitz note toutefois que certains domaines problématiques initialement identifiés dans le rapport Kerner se sont améliorés, par exemple la participation des Noirs américains à la politique et aux gouvernements, dont l’élection de Barack Obama est un symbole. Il note que certaines questions restent également inchangées, par exemple les disparités en matière d’éducation et d’emploi, tandis que d’autres se sont aggravées, à savoir la richesse et l’inégalité des revenus.

J. Stiglitz affirme qu’il existe plusieurs raisons d’espérer : « Premièrement, notre compréhension de la discrimination est bien meilleure. Aujourd’hui, nous comprenons que le marché regorge d’imperfections – notamment celles relatives à l’information et à la concurrence  qui créent largement les conditions de la discrimination et de l’exploitation. » Il laisse également entendre que les États-Unis paient un prix élevé pour les inégalités et particulièrement pour ses inégalités sociales. « Une société marquée par de telles divisions ne restera pas un phare pour le monde et son économie ne prospérera pas. La véritable force des États-Unis n’est pas leur puissance militaire, mais leur puissance douce, qui a été gravement érodée non seulement par D. Trump, mais aussi par une discrimination raciale persistante. Tout le monde va perdre si elle n’est pas résolue. »

Le développement le plus prometteur, déclare J. Stiglitz, est « le déferlement de l’activisme, en particulier chez les jeunes, qui réalisent qu’il est grand temps que les États-Unis respectent leurs idéaux, si noblement exprimés dans la Déclaration d’indépendance qui affirme que tous les hommes sont créés égaux. » Il conclut qu’un monde alternatif est possible, même si les cinquante dernières années de lutte ont montré à quel point il était difficile de réaliser cette vision. « Pour progresser davantage, conseille J. Stiglitz, il faudra une détermination, soutenue par la foi exprimée dans les paroles immortelles du Gospel devenu l’hymne du mouvement des droits civiques : Nous vaincrons. »

Références : project-syndicate.org ; time.com ; nobelprize.org ; thekingcenter.org ; ppu.org.uk.

L’impersonnalité dans les relations de groupe [sommaire]

L’évolution des groupes dans l’ère du Verseau

par Phyllis Creme,

Dans cette série d’articles nous examinerons les conditions fondamentales qui gouvernent le travail des groupes ésotériques. Benjamin Creme et son Maître ont passé plus de quarante ans à informer le public de l’extériorisation de l’ashram des Maîtres. Comme ce travail est en bonne voie, il serait utile de revisiter les conditions présidant au bon fonctionnement des groupes de disciples, dont la vocation est de refléter une réalité intérieure dans le monde extérieur. Les auteurs de ces articles n’ont aucune expertise particulière : en compagnie du lecteur, ils explorent et examinent un ensemble d’idées et de comportements.
La
« Règle Onze », donnée par le Maître Djwhal Khul (DK) par l’entremise d’Alice Bailey et publiée dans les Rayons et les Initiations, est la onzième d’une série de règles destinées aux disciples et aux aspirants. DK y présente les quatre conditions auxquelles les disciples appartenant au groupe d’un Maître doivent satisfaire pour parvenir à la fusion et à l’unité de groupe, préalablement à une éventuelle initiation de groupe. Ces conditions sont étudiées en détail par Benjamin Creme dans la Mission de Maitreya, tome II.

Elles sont : a) l’établissement de relations non sentimentales ; b) l’utilisation constructive des forces de destruction ; c) la capacité à travailler en tant que hiérarchie miniature dans le respect du principe d’unité dans la diversité ; d) la culture de la puissance du silence occulte (les Rayons et les Initiations, p. 215)
Dans l’article ci-dessous, Phyllis Power explore le concept d’impersonnalité et met en lumière son rôle fondamental dans le travail de groupe. L’article suivant de la série (qui paraîtra dans notre numéro de juin) examinera l’intrigante notion d’« utilisation constructive des forces de destruction dans le travail de groupe » – seconde condition fondamentale à la cohésion et à l’initiation de groupe donnée par DK et BC.

« L’amour est un courant continu d’énergie divine qui réunit magnétiquement les minuscules briques de matière composant l’univers, ainsi que les blocs individuels qui constituent un groupe. » (Benjamin Creme)

Dans le numéro d’avril de Partage international, j’ai exploré la nécessité de « relations non sentimentales » dans les groupes ésotériques. Je me propose ici d’examiner ce point plus avant, et d’exposer dans ses grandes lignes la condition d’« impersonnalité » – « détachement » ou « divine indifférence » ‒ telle qu’elle apparaît dans certains passages des écrits du Maître Djwhal Khul (DK) dans les livres d’Alice Bailey, de Benjamin Creme (BC) et d’Aart Jurriaanse1. Cet article n’étant qu’une esquisse, je renvoie le lecteur aux écrits originaux et à tous les autres.

Ces enseignants mettent tous l’accent sur le caractère impérieux de la nécessité à laquelle doivent satisfaire les individus dans leurs relations à l’intérieur d’un groupe. Une fois réalisée, cette impersonnalité devient le fondement d’un amour profond et universel tout à fait différent de celui que l’on trouve dans les relations ordinaires : BC : « Nous devons comprendre que le véritable travail de groupe doit être fondé sur une divine indifférence. […] Quand on veut progresser individuellement et en formation de groupe, il faut une impersonnalité totale, tant dans la relation avec les membres du groupe que dans la relation au travail. Tôt ou tard, cette impersonnalité doit se développer. » (MM2, pp. 626 et 494)

DK souligne la nécessité de l’impersonnalité dans toutes les relations d’un disciple : avec son Maître, avec un compagnon de travail et aussi avec lui-même : « Le Maître attend de la part du disciple un effort d’impersonnalité dans ses relations avec lui et avec ses co-disciples ; l’impersonnalité est la première étape sur la route de l’amour et de la compréhension spirituels. [Et] un sens des proportions qui lui permette de considérer ses petites affaires personnelles – physiques, émotionnelles et mentales – dans la perspective du plus grand tout. Nous revenons donc à l’impersonnalité – cette fois, à l’impersonnalité d’un homme par rapport à ses propres réactions. » (l’État de disciple dans le nouvel âge, vol. 1 (DINA), pp. 737-738)

Pour A. Jurriaanse également, l’impersonnalité est une qualité de l’âme qui transcende les préoccupations de la personnalité : « L’acquisition de l’impersonnalité et du détachement n’est qu’une autre manière de dire que le disciple a réussi à s’élever au-dessus des problèmes de la personnalité, et est désormais capable de travailler depuis le plan de l’âme. Il a appris l’acceptation, et peut donc aborder chaque situation dans un esprit d’amour, en refusant de se précipiter dans toute action qui risque de permettre à la moindre forme de séparation de s’immiscer dans ses relations avec ses frères humains. » A. Jurriaanse fait une distinction pertinente entre l’amour impersonnel et cette forme spéciale d’impersonnalité ou de détachement qui consiste à opérer un retrait psychologique et une distanciation de l’autre ‑ une forme « d’indifférence ou de préoccupation ». Pour certaines personnes se trouvant sur certains rayons, cette attitude est relativement facile à prendre, mais il lui manque l’amour qui reste fondamental pour parvenir à l’impersonnalité provenant de l’âme. « Le disciple finit par découvrir que l’impersonnalité n’est pas fondée sur l’indifférence ou la préoccupation, mais sur une compréhension profonde, une focalisation dynamique sur le service du monde, un sens des proportions et un détachement qui lui permettront d’aider véritablement ses frères humains. » (Partage international, mai 1993)

Pour tous ces auteurs, l’impersonnalité est le premier pas sur le chemin des relations de groupe qui doit précéder et supplanter les relations « aimantes » que tous les groupes s’efforcent de construire.

DK : « L’essentiel de l’effort des disciples les plus sincères consiste d’ordinaire à s’aimer les uns les autres, et, ce faisant, pour utiliser une vieille image, ils « mettent la charrue avant les bœufs ». Ils devraient d’abord faire tous leurs efforts pour parvenir à l’impersonnalité dans leurs rapports, car, une fois que cela a été réalisé, la critique cesse et l’amour afflue. » (DINA, p. 737)

BC distingue soigneusement l’amour impersonnel des relations ordinaires :

« La règle la plus difficile de toutes, semble-t-il, est celle qui oblige les gens à affronter leurs mirages, c’est-à-dire l’exigence de relations de groupe impersonnelles. Cela semble être difficile pour tous les groupes, en raison des préférences de la personnalité qui relèvent du mirage. L’exigence requise pour parvenir à des relations de groupe impersonnelles est que ces relations ne devraient tenir aucun compte des préférences et des aversions de chacun. Aimer ou détester sont des opposés et vous devez aller au-delà des paires d’opposés, même si ces préférences s’expriment d’elles-mêmes. Nous pouvons travailler avec les personnes que nous aimons, mais il nous est impossible de le faire avec celles que nous n’aimons pas. Ce sont là des réactions de la personnalité qui n’ont pas leur place dans un groupe occulte.

Les groupes occultes n’ont rien à voir avec les personnalités. […] Nous ne parlons pas d’un groupe de personnes composant une équipe de football, ni d’un groupe d’hommes d’affaires créant une nouvelle société. C’est quelque chose de complètement différent. Il s’agit d’un groupe d’âmes, venant en incarnation en même temps suivant la nécessité ashramique. » (L’Art de la coopération, p. 170)

Cependant, d’un point de vue humain non dénué de bon sens, BC, qui ne manque jamais une occasion de souligner l’utilité du bon sens, n’exclut pas la possibilité d’étroites relations personnelles au sein d’un groupe. Elles ne sont pas interdites : « [Les gens] s’imaginent qu’ils ne doivent pas avoir de relations personnelles. Mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas avoir de relations personnelles. Cela veut dire que les choses doivent se construire autour du travail, et non autour des relations personnelles. » (PI, juillet-août 2002)

Nous voyons donc que l’impersonnalité au sens ésotérique du terme n’est pas une attitude émotionnelle, mais un attribut intrinsèque de l’âme de facto imprégné d’amour : « Bien entendu, pareil détachement spirituel doit être fondé au départ sur un amour fondamental profond, non verbalisé, mais inébranlable. L’amour doit souder le groupe. Mais cet amour ne doit pas s’exprimer sous forme d’attirance personnelle, ni d’antipathie, qui sont des manifestations de la personnalité. Un amour profond et sous-jacent entre les membres rend possible le travail commun et harmonieux du groupe à l’unisson. Il est le reflet d’une relation ashramique intérieure, car l’âme possède déjà cette divine indifférence. » (MM2, 626-627)

Le mirage

L’impersonnalité est essentielle, mais difficile à réaliser. Dans le cas de ce groupe, le sentier menant à sa réalisation est celui de l’Émergence elle‑même, mais il implique une lutte constante pour s’élever au-dessus de nos nombreux problèmes personnels. Du fait de nos mirages, nous sommes persuadés de la réalité de nos désirs, préjugés et partis pris, et n’avons pas conscience de notre motivation sous-jacente. L’ennui avec le mirage est bien sûr qu’il nous est plus facile de voir celui du voisin que le nôtre.

BC, qui nous met souvent en face de nos mirages, suggère que nos motivations de service sont imprégnées des désirs de notre personnalité, qui militent contre des relations d’amour impersonnel : « Les motivations de tout le monde sont pour le moins variées. […] Je me demande combien de gens peuvent affirmer que la motivation qui les a attirés vers ce travail est un désir pur et simple de servir le monde au mieux de leurs possibilités. » (Share International, août 1988). DK développe le même thème avec humour : « Il est difficile pour un disciple, pendant le processus de son entraînement initial, de rester fidèle à ses idéaux personnels et d’avancer énergiquement sur le chemin de son intégration spirituelle, tout en restant impersonnel à l’égard des autres. Il cherche la reconnaissance de ses efforts et de ses réalisations ; il brûle de voir la lumière qu’il a stimulée provoquer une réaction de la part des autres ; il veut être connu en tant que disciple ; il meurt d’envie de manifester son pouvoir et la nature hautement avancée de son amour, et de susciter enfin l’admiration, ou, au moins, de pouvoir relever des défis. Mais il ne se passe rien. On ne le remarque pas plus que ses frères. Il n’est donc pas satisfait de sa vie. » (DINA, p. 48). Comme BC l’a souvent rappelé, un disciple ne doit attendre aucune reconnaissance, ni de ses collègues co‑workers, ni du Maître.

Développer l’impersonnalité

Pour parvenir à l’impersonnalité, la route royale consiste à se focaliser de manière détachée sur le travail de groupe. Selon A. Jurriaanse, la personne, par la pratique du détachement, « se rend compte que l’âme est le vrai Soi et que le corps matériel n’est qu’un simple instrument par l’intermédiaire duquel elle fonctionne de façon temporaire ; quand elle devient consciente du fait que, depuis sa position d’observateur, elle peut, dans un détachement serein, agir en tant que directeur des forces au nom de l’humanité, elle comprend qu’en fait elle est l’Âme. » Néanmoins, comme BC le fait remarquer : « Tout effort excessif pour corriger une faiblesse, pour dissoudre un mirage, ne fait qu’aggraver le problème. » (SI, juillet-août 1988). En créant une résistance, la personne demeure dans le même état d’esprit. Pour remédier à cela, il conseille : « Essayez de dépasser le stade de la préférence et de l’aversion, et essayez de voir dans les co‑workers des âmes en incarnation comme vous, qui font de leur mieux pour la même cause. En d’autres termes, essayez d’être plus tolérants, plus détachés, plus impersonnels dans les relations de groupe. Examinez-vous, et demandez-vous pourquoi vous n’aimez pas les autres membres ou leur façon de travailler. » (PI, novembre 2000). Krishnamurti suit la même voie, par la recherche d’un éveil de la conscience qui est à l’opposé de l’effort, par l’attention et l’acceptation ‑ sans résistance, sans tentative de changement ‑ de nos pensées, émotions et réactions, qui amène ces dernières à sortir tranquillement de notre conscience. Comme les adeptes de la Mindfulness le proclament, il s’agit pour moi de commencer à prendre conscience que je ne suis pas mes émotions. Il appartient à chacun de faire cet effort vers l’impersonnalité dans chaque groupe. Ce sont toujours l’aspiration au service et le travail lui-même qui doivent guider notre action et nos relations ‑ mais c’est bien entendu plus facile à dire qu’à faire.

Pour les co-workers travaillant en vue de l’Émergence, la pratique de la méditation de transmission offre aussi un espace de service impersonnel. En restant assis, dans le meilleur alignement possible, sans chercher à diriger les énergies puissantes qui nous sont envoyées, dans un groupe de personnes unies dans la même tâche silencieuse, où la parole n’a pas sa place et où chacun sait que le but est de servir le monde ‑ nous pouvons sans aucun doute faire l’expérience du service qui nous unit à un niveau profond.

Pour finir, nous pouvons simplement réfléchir au besoin d’impersonnalité dans notre travail de groupe quotidien et essayer de nous examiner en pleine conscience et dans le détachement et l’acceptation ‑ avec légèreté, et même avec humour. En acceptant que nous sommes loin d’être parfaits, nous pouvons pratiquer une attitude d’absence de critique envers nous-mêmes comme envers les autres. Nous pouvons garder présent à l’esprit que nous faisons partie d’un groupe mondial, que nous sommes rassemblés par un Maître de Sagesse dans un seul et unique but qui nous unit les uns aux autres ; que le travail de service que nous faisons pour Maitreya et les Maîtres de Sagesse, quelle qu’en soit la nature, doit être plus important que nos petites préoccupations ; et que l’unité de groupe est toujours plus importante que nos personnes individuelles. Comme toujours, BC nous montre le chemin :

« Visez d’abord et avant tout à travailler dans l’impersonnalité, à établir des relations de groupe impersonnelles. Ce que vous prenez pour de l’amour n’est en fait qu’un désir de la personnalité. Devenez impersonnels, et l’amour coulera constamment et instinctivement. Il pourra alors s’exprimer pour ce qu’il est, c’est-à-dire en tant que qualité de l’âme, et non en tant que lien entre personnalités ou groupes de personnalités, comme dans les clans qui se forment au sein de nombreux groupes. Ceci est très important. » (MM2, p. 691)

« … Cela n’a rien à voir avec la personnalité, les besoins ou les habitudes de la personnalité. Il s’agit de reconnaître la réponse de l’âme d’une autre personne à cette idée extraordinaire. Il n’existe aucune idée plus importante dans la totalité du monde. Je ne le dirai jamais assez. Ce qui se passe aujourd’hui est l’événement le plus important depuis 98 000 ans. C’est extraordinaire. Le Christ est dans le monde – pas seulement quelqu’un dont on parle dans les livres. C’est le retour dans le monde du Christ, en compagnie de Jésus, en compagnie des autres Maîtres de Sagesse.  (PI, juillet-août 2002)

1. Aart Jurriaanse (1907-2002), écrivain ésotériste, a longtemps contribué à Partage international. Il est l’auteur de compilations des livres d’Alice Bailey et de commentaires sur les enseignements, dont : Of Life and Other Worlds (A propos de la vie et des autres mondes) ; Prophecies (Prophéties) ; Réfléchissez-y ; Servir l’humanité.

Références :
Alice A. Bailey (DK), L’État de disciple dans le nouvel âge, Volume I, 1944, Lucis Press. (DINA)
Benjamin Creme, La Mission de Maitreya, tome II, Ed.2017, Partage Publication. (MM2)
Benjamin Creme, L’Art de la coopération, 2002, Partage Publication.
Aart Jurriaanse, Les qualités du disciple (4) : le détachement, l’impersonnalité et l’acceptation, Partage international, mai 1993.
Revue Partage international (PI)
Revue Share International (SI)

Manifeste pour une Emergence politique [sommaire]

par Sophie Grandguillaume,

Nous vivons à l’aube de très grands changements : l’Émergence de la Hiérarchie spirituelle ‑ les Maîtres de Sagesse ‑ rend possible la transition de l’ancien monde au monde nouveau.

Comment accomplir cette transformation ? Efforçons-nous de définir les différentes étapes susceptibles d’accompagner et de faciliter l’éclosion de cette nouvelle civilisation.

Tout d’abord, examinons l’Émergence en tant qu’acte politique. Qu’est-ce que l’Émergence ? C’est l’extériorisation de la Hiérarchie spirituelle, autrement dit le retour de la Hiérarchie dans le monde extérieur, dans la vie de tous les jours.

Il est donc opportun de nous interroger sur la manière dont les gens perçoivent et accueillent un tel retour. Comment s’assurer que cette « réception » soit correcte et se déroule dans les meilleures conditions possibles ?

Pour répondre à cette question il faut considérer la notion de « politique » : qu’est-elle ? Comment se définit son action ?

La politique, c’est tout ce qui se réfère à Polis (la cité-État idéale), à la société, à l’organisation de cette société et à la vie en son sein. L’histoire de l’humanité nous apprend qu’il y a deux sortes de politique : celle qui vise à séparer les gens, et celle qui vise à les unir. On nous a toujours forcés à choisir entre les deux. Nous observons que l’homme a toujours suivi le chemin de la séparation, malgré les tentatives qu’il a faites à travers l’Histoire pour établir des sociétés au sein desquelles il s’est efforcé de vivre selon les Lois de l’Unité.

Qu’est-ce qui fait défaut à l’humanité et qui l’empêche de vivre selon les Lois de l’Unité ?

Il ne suffit pas de créer l’unité sur un plan purement matériel. Ni de chercher à la créer au niveau purement spirituel. L’échec a couronné toutes les tentatives trop focalisées sur l’un ou l’autre de ces aspects. Par conséquent, l’avenir de l’humanité dépend de l’expression correcte et simultanée, dans l’espace et dans le temps, de ces deux polarités : le matériel et le spirituel.

Aussi est-il primordial de réfléchir à la forme à donner à la Nouvelle Polis ‑ la nouvelle société ‑ si nous voulons réussir à vivre selon les Lois de l’Unité et pleinement manifester l’Extériorisation de la Hiérarchie.

Si la tradition ésotérique a toujours souligné l’absence de séparation ou d’opposition entre le matériel et le spirituel, c’est à nous qu’il revient de donner forme à cette reconnaissance sur le plan politique ‑ autrement dit, de l’extérioriser.

Comment organiser la société et le groupe de telle sorte que les aspects matériels et spirituels puissent coopérer et grandir ensemble ? S’ils réfléchissent à cette question, les hommes en viendront à repenser et reformuler les différentes voies politiques et religieuses qu’ils ont connues jusqu’à présent.

Si nous examinons les mouvements politiques, nous distinguons deux tendances principales. L’une, récurrente tout au long de l’Histoire, ne recherche que le développement matériel, sans le relier à l’aspect spirituel. On la reconnaît à son ignorance du spirituel, qu’elle n’accepte pas. De nos jours, cela a pour nom « capitalisme », dans toutes ses variantes.

La seconde tendance politique est le développement de l’aspect matériel, pour le bien de l’humanité : il s’agit de toutes les tentatives de mise en commun des ressources d’un groupement humain donné, tentatives auxquelles on a donné le nom de « communisme », avec toutes ses variantes historiques. Dans la mesure où elles se limitaient au plan matériel, sans connaissance ou acceptation du plan spirituel, ces tentatives ont échoué. Tout comme le capitalisme échoue aujourd’hui. La reconnaissance du spirituel est donc indispensable au juste développement de l’humanité sur le plan matériel et sur le plan politique.

Avec l’apparition cyclique de Grands Enseignants, l’humanité a régulièrement reçu l’impulsion nécessaire à la création de la Polis parfaite, dans laquelle le développement de l’humanité s’exprimerait simultanément sur les plans matériels et spirituels. Ces impulsions se sont concrétisées en diverses religions, adoptant elles-mêmes des formes variées.

Et, tout comme les différentes voies politiques, les différentes voies religieuses ont échoué à créer la Cité parfaite. Cela est principalement dû aux dogmes qui ont été promulgués, et qui, devenus semblables à des lois matérielles, ont mené à l’incompréhension de la relation entre les aspects matériels et spirituels de la vie, et, par suite, entre les sphères politiques et religieuses. Même les nombreuses tentatives de « communisme religieux » visant à créer des sociétés parfaites sont restées lettres mortes, s’étant développées à l’ombre des structures religieuses officielles, donc coupées des sphères politiques et de toute réalité extérieure. Les grands courants religieux ont toujours été dépourvus d’une juste compréhension de ce qu’est réellement la religion, et, par suite, n’ont jamais su considérer la politique et la religion comme inséparables, sans que l’une soit subordonnée à l’autre.

Ainsi, l’époque qui s’ouvre devant nous s’avère remplie d’espoir et d’opportunités d’expérimentations, impliquant rien moins que la redéfinition commune des champs politiques et religieux qui ensemble formeront le moyen par lequel l’humanité atteindra la plénitude du Soi. La nouvelle civilisation – ou Polis ‑sera l’expression correcte, dans et à travers ses structures, de la relation harmonieuse entre le politique et le religieux, au service de l’évolution du Soi.

Quelle forme pourrait prendre cette nouvelle civilisation ? Les Priorités de Maitreya nous en donnent certains aperçus. L’une d’elles, intitulée Lintroduction aux Mystère1, nous enseigne que l’humanité parviendra à une compréhension scientifique du fait religieux qui animera la vie de l’homme, à la fois en tant qu’individu et en tant que groupe.

La politique sera réévaluée à l’aune des Lois de la Vie et de l’Amour. La politique, la vie en société et la compréhension scientifique du Divin ne seront plus séparées et aucune ne sera subordonnée à une autre. Aucun dogme ne pourra émaner des sphères politiques ou religieuses, car chacune sera considérée comme l’une des deux faces d’une même pièce. Il n’y aura plus de « vie spirituelle » s’opposant à la vie « non spirituelle » : on comprendra que tout fait partie de la même Énergie exprimant des besoins et des pré requis différents.

La société sera organisée selon les Lois de la Vie et de l’Amour, et autour des périodes d’initiation aux Mystères. Par sa relation à la sphère spirituelle, la politique retrouvera son sens véritable. Il en ira de même avec la vie en société, car elle se reliera de façon scientifique à l’aspect spirituel de la vie.

La politique assumera un aspect sacré dans la mesure où elle sera l’arène adaptée à la réception des forces des plans supérieurs invisibles sur le plan extérieur physique. La vie religieuse sera vécue comme la simple relation et connexion avec les plans supérieurs ; elle sera l’expérience simple et directe des forces supérieures, affranchie de toute structure officielle et dogmatique.

Il n’y aura plus de séparation entre la politique et la religion.

Cette nouvelle civilisation ne se créera pas en un jour. Il nous faudra d’abord comprendre, voir et définir le véritable objectif de la politique : créer les conditions matérielles permettant à chaque être, à chaque humain, de vivre physiquement, se développer et s’épanouir sur le plan physique de notre planète, en toute tranquillité, ce qui lui permettra d’évoluer spirituellement en paix et à son propre rythme, au cours de son incarnation.

La reconnaissance même que la sphère politique doit être entièrement au service des individus et du groupe constituera, en soi, un accomplissement majeur de l’humanité.

A notre connaissance, une telle société n’a jamais existé, la politique et la religion n’ayant encore jamais été ‑ sauf en de rares et courtes périodes de l’Histoire ‑ considérées comme des instruments exprimant et en même temps favorisant l’évolution de l’homme.

Cependant, aujourd’hui, l’humanité revient à soi et l’homme apprend à se considérer comme un être en évolution. Il sait qu’il évolue sur Terre comme au ciel, et ses créations évoluent également.

L’Emergence vue comme un acte politique

A la fois individuellement et collectivement, l’homme apprend à reconnaître les Lois qui guident son évolution. Aujourd’hui, il a pris conscience de lui-même comme d’un Être en Devenir, ce qui lui permettra d’unir les deux pôles apparemment opposés de la Matière qu’il est et de l’Esprit qu’il est.

En ce sens, l’Émergence peut être perçue comme un événement politique majeur, puisque le retour parmi nous des Maîtres de Sagesse et le fait que nous les reconnaissions nous permettent de nous réapproprier le sacré en le réintroduisant dans le monde matériel et dans la politique.

Le retour de l’équilibre entre les domaines du politique et du religieux apportera un grand réconfort à l’humanité. Pour sortir de la crise actuelle, l’homme doit identifier clairement les problèmes, à savoir : la dichotomie du « capitalisme contre le communisme », et celle d’une « société civile ou laïque contre une société dominée par la religion ». Ces deux dichotomies n’ont cessé de se développer comme si elles existaient indépendamment l’une de l’autre. Mais ce n’est qu’une illusion. Nous ne sortirons pas de la crise actuelle en tentant de les résoudre séparément. La voie politique et la voie religieuse ne sont qu’une et même chose. La solution n’apparaîtra donc que si nous comprenons le lien entre le physique et le métaphysique.

Il est évident que la période que nous traversons aujourd’hui, tout en manquant de direction, se trouve minée par son défaitisme face au capitalisme, tant la lutte contre le dualisme « communisme contre capitalisme » semble difficile et interminable. Mais il faut bien se rendre compte qu’elle est stérile et condamnée à l’échec, car l’aspect spirituel de la vie est alors mis de côté et le lien métaphysique n’est pas reconnu. Cela induit un grand vide que l’homme refuse de combler par un retour à la religion dans l’une ou l’autre de ses formes connues, car il a à présent acquis assez de maturité pour rejeter toute forme de dogmatisme.

Pour aller de l’avant, il convient donc de redéfinir non seulement le domaine politique en relation avec le domaine métaphysique, mais également la sphère religieuse en relation avec l’arène politique, avant de pouvoir les faire fusionner en un même espace-temps : celui de la connaissance du Soi et des Lois qui régissent cette connaissance. Telle est la première étape pour fonder la nouvelle civilisation. Cette étape est l’outil ou le « levain » faisant aujourd’hui défaut à tous les groupes désireux de servir.

Ainsi, nous pouvons considérer le Retour de la Hiérarchie des Maîtres de Sagesse, ainsi que son acceptation et son accueil par l’humanité, comme un acte politique, autrement dit : un acte volontaire dans le but de créer la civilisation et la société qui nous permettront de vivre en harmonie avec les autres et avec nous-mêmes.

Car il s’agit bien d’une décision, d’un acte de volonté qui nous incombe autant qu’à la Hiérarchie. Celle-ci a, bien sûr, décidé de revenir et de se manifester au grand jour parmi nous, mais c’est notre responsabilité en tant qu’humanité d’accepter et de permettre cette Extériorisation.

En ce qui concerne notre groupe mondial, sa tâche est d’orienter correctement les domaines politiques et religieux en direction d’une juste relation entre eux. En tant que groupe participant au travail de l’Émergence, il est capital que nous comprenions l’importance de cette tâche et que nous soyons actifs dans ces champs.

Nous devons comprendre que nous créons l’Émergence parce que nous sommes la partie extériorisée de la Hiérarchie. C’est pourquoi Maitreya nous a fait le don solennel de la Volonté, appelé Le don du Grand Seigneur2 : en effet, armés de cette Volonté, nous pourrons ancrer L’Émergence dans la société et contribuer à redéfinir et réorienter les domaines politiques et religieux, aidant ainsi à définir l’objectif qui guidera les hommes et l’humanité au cours de ces prochaines années.

En agissant ainsi, nous démontrons que l’Émergence est un acte politique, que nous transformons en acte éducatif. Nous-mêmes subissons l’entraînement et apprenons une discipline tout autant que nous transmettons l’information et apprenons aux gens l’existence de la Hiérarchie. Mais aujourd’hui il ne s’agit plus seulement de cela : nous devons aussi les éduquer en vue de la construction d’une nouvelle civilisation. Cela nous oblige à définir, délimiter et indiquer clairement cet objectif et à servir de guide pour exposer les fondements de la voie et pour tracer le chemin qui mène à la nouvelle Cité.

La prise de conscience que nous faisons partie de l’Émergence est donc une étape très importante pour notre groupe dans le processus de « réception » du retour de la Hiérarchie.

En fin de compte, vivre l’Émergence en tant qu’acte politique, éducatif et volontaire, redonne au groupe humain le droit de choisir ‑ ce droit perdu depuis si longtemps. Car aujourd’hui, par un acte de volonté à concrétiser dans le domaine politique, nous pouvons prendre la décision consciente de travailler avec et pour la Lumière. Le Retour de la Hiérarchie des Maîtres de Sagesse est pour nous l’occasion, en tant que groupe humain, de nous opposer au mal et de le vaincre par un acte de volonté. Il nous permet également d’affirmer le lien avec l’âme et avec l’esprit en tant que nécessité naturelle qui doit trouver son expression dans la structure politique, aussi bien au niveau collectif qu’individuel.

De la sorte, à chaque niveau qui va de l’individu au collectif, nous pouvons affirmer avec force : « Oui, l’âme et l’esprit sont des réalités. Oui, je peux être en contact avec ces niveaux. Oui, je peux l’affirmer. J’ai le droit de l’affirmer. » Et par cette affirmation ontologique je pose un acte politique parfaitement légitime, exempt de tout dogme, et créateur de la Nouvelle Civilisation.

La tâche qui nous attend ces prochaines années est évidemment gigantesque. Il faut faire de cet objectif un sujet de discussion afin qu’il puisse être atteint. Il faut définir les étapes qui nous guideront vers ce but : redéfinir les domaines politiques et religieux, les réorienter au service de l’évolution humaine, et affirmer que la connaissance du Soi est un préalable naturel pour structurer le domaine politique.

1. Voir l’article Le Fils de l’Homme dans Un Maître parle, Partage Publication.
2. Cf Partage international, novembre 2017 : Réflexions sur le passé et l’avenir de notre travail.

Plus de cent villes à 70 % d’énergies renouvelables [sommaire]

De plus en plus de villes initient une révolution dans le domaine de l’énergie renouvelable, alors que leur gouvernement national ne veut pas ou ne peut pas agir.

Selon la dernière étude de l’ONG CDP, anciennement Carbon Disclosure Project (Projet de divulgation des émissions carbone), plus de cent villes à travers le monde fonctionnent avec au moins 70 % d’électricité issue de sources renouvelables comme le solaire, le vent, la géothermie ou l’hydroélectricité. Elles n’étaient que 40 en 2015.

Cette liste comprend de grandes villes à forte densité de population comme : Auckland (Nouvelle-Zélande, Nairobi (Kenya), Oslo (Norvège), Seattle (États-Unis), et Vancouver (Canada). Plus impressionnant encore, 43 villes fonctionnent à 100 % grâce aux énergies renouvelables. C’est le cas de Burlington (Vermont), Reykjavik (Islande) et Bâle (Suisse).

Dès 2015, Burlington‑ la plus grande ville du Vermont avec 42 000 habitants ‑ est devenue la première ville américaine à fonctionner entièrement avec de l’électricité renouvelable. Cette ville tire toute son électricité du vent, du solaire, de la biomasse et de l’hydroélectricité. Elle possède même sa propre régie publique d’électricité et son réseau couvre toute la ville.

« Nous avons constaté par nous-mêmes que l’énergie renouvelable stimule notre économie locale et crée un environnement plus sain pour travailler, vivre et élever notre famille, déclare le maire de Burlington, Miro Weinberger. Nous invitons d’autres villes du monde entier à imiter notre démarche innovante car nous tendons tous vers un avenir énergétique plus durable. »

Le CDP regroupe les données énergétiques de plus de 570 villes dans le monde. Sa dernière étude a été publiée avant la conférence du Giec (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) du 5 mars 2018 à Edmonton (Canada), au cours de laquelle des municipalités et des scientifiques se sont réunis pour évoquer le rôle des villes dans la lutte contre le changement climatique.

Aux États-Unis, environ 58 villes, dont de grandes métropoles comme Atlanta et San-Diego, refusent les combustibles fossiles et ont dévoilé leurs projets pour fonctionner exclusivement avec des énergies propres.

Fort de 275 villes qui déclarent désormais utiliser l’hydroélectricité, 189 qui produisent de l’électricité grâce au vent et 184 grâce au photovoltaïque, le CDP escompte que plus de villes dans le monde rejoindront ce mouvement important.

Selon le CDP, l’action des municipalités est largement stimulée par les 7 000 maires qui ont signé le Pacte mondial des maires pour le climat et l’énergie et qui se sont engagés à agir contre le changement climatique.

« Les villes sont responsables de 70 % des émissions de CO2 et elles ont un immense rôle à jouer dans l’instauration d’une économie durable », a déclaré Kyra Appleby, directrice de la section villes au CDP.

Elle conclut : « Nos statistiques sont rassurantes et témoignent de beaucoup d’engagement et d’ambition. Les villes ne se contentent pas de vouloir se convertir aux énergies renouvelables, elles le font. Nous enjoignons toutes les villes à coopérer pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et à donner la priorité au développement de stratégies ambitieuses d’approvisionnement en énergies renouvelables. Il est grand temps de passer à l’action. »

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Confirmation [sommaire]

Dans la soirée du 7 avril 2018, ma femme et moi étions au restaurant, et remarquâmes une Chinoise âgée, menue et portant un petit sac à dos, assise à la table derrière nous. Après avoir commandé, elle se leva et se comporta de façon plutôt fantaisiste et taquine avec le propriétaire. Puis elle s’approcha de nous, se mit à nous parler et bien que sa langue nous fût inconnue, nous comprîmes ce qu’elle voulait nous dire avec ses gestes, son ton joyeux et son visage souriant. De temps en temps, au cours du repas, elle se leva et rendit visite à d’autres tables. Elle semblait répandre la joie partout où elle allait. Son attitude était très joyeuse et elle aimait rendre les gens heureux. Elle passa de nombreuses fois devant notre table et, même une fois, nous servit une tasse de thé !

Nous demandâmes au propriétaire qui elle était. Il nous répondit qu’elle venait deux ou trois fois par semaine, mais jamais le soir (il était 19 h) et il ne savait pas pourquoi elle était là ce soir-là. C’est alors que l’idée me vint qu’il pourrait s’agir d’un « familier  ». Elle rendait les gens si heureux et chacun était si spontané avec elle. Il y avait à sa table trois personnes qui m’ont semblé être aussi des « personnes spéciales » ! A un moment, cette dame échangea avec elles de façon très chaleureuse et affectueuse. Quand elle n’allait pas d’un endroit à l’autre, elle mangeait tranquillement, conservant tout le temps son sac à dos ! Fait amusant, après avoir fini de manger, elle commanda des raviolis à la vapeur et vint nous en offrir un.

En partant, nous nous tournâmes vers elle pour la saluer, elle joignit les mains et nous fîmes de même. Nous partîmes l’esprit revigoré. J’eus le sentiment qu’il s’agissait de Maitreya (et non d’un porte-parole) et que peut-être les trois personnes à sa table étaient le Maître Jésus, un disciple et encore Maitreya ! Nous savons qu’il n’est plus possible de le confirmer mais, peu de temps avant le décès de B. Creme, son Maître a indiqué que Maitreya était apparu sous l’aspect de deux personnes au même moment et au même endroit.

Cette « impression » est également liée à ce qui m’était arrivé la veille (voir Maitreya laisse sa signature, Signes des temps).

R. S., Burnaby, Colombie Britannique, Canada

Des miracles au quotidien [sommaire]

Le 21 mars 2018, en feuilletant la version espagnole de la revue Share International que je venais de recevoir, je vis la reproduction du tableau de la Cène dans la rubrique Signe des temps. J’eus l’idée de la prendre en photo pour la mettre dans ma salle à manger mais par la suite, en lisant la rubrique Courrier des lecteurs, j’ai découvert que c’était de cette image que venait de la musique. [Voir Musique céleste, dans notre numéro de mars 2018 (p. 22) et la photo qui s’y rapporte p. 11.] J’étais encore plus déterminée à l’afficher ; pas seulement pour la musique qu’elle émettait mais aussi pour sa signification religieuse et mystique et ses qualités artistiques. Je pris donc une photo avec mon téléphone et en fis faire une impression papier. Le lendemain, je me levai vers cinq heures et comme je n’avais pas sommeil, je décidai d’allumer la télévision. Je coupai le son pour lire les nouvelles sans déranger mon mari qui dormait. Alors j’entendis une douce musique. Je changeai de chaîne pour vérifier si la musique ne venait pas de la chaîne d’informations. Ce n’était pas le cas, je m’assis donc en silence pour écouter attentivement cette musique. C’était une musique très faible et très douce, comme le son d’une harpe, et très agréable. Je l’écoutai environ 20 mn, puis j’en informai mon mari qui déclara que cela lui faisait penser à de la musique céleste. J’avais pris la photo le jeudi saint (soir de la Cène), cela était donc en lien avec le thème de la photo et le même jour, je l’ai accrochée dans ma salle à manger. Je n’ai plus entendu cette musique mais j’aimerais bien l’entendre à nouveau.

Je pense que chaque jour nous émerveille avec tous ces miracles qui ont lieu en cette période.

L. M., Cuba

Rester ouvert à la communication [sommaire]

Il y a quelques semaines, le porte-parole de Maitreya qui nous rend visite assez régulièrement, a passé une heure au Centre d’information d’Amsterdam à discuter avec nous.

La conversation a porté sur de nombreux et vastes sujets : les plans et la matière éthérique, le langage parlé et écrit, le fait que les mots peuvent être mal interprétés, l’envoi de pensées sur les plans éthériques (qui est la meilleure manière de communiquer). Nous parlâmes de l’état général du monde. Il déclara que nous avons peu de temps à attendre avant de voir Maitreya ‑ cette année. (En janvier, lors de l’une de nos conférences, il avait dit aux personnes présentes : « C’est l’année. »)

Le lendemain, le porte-parole habituel du Maître Jésus est venu ; il a vu que nous avions un grand écran dans la pièce principale qui diffusait des conférences de B. Creme. De temps en temps nous mettons aussi un écran dans la vitrine, mais nous ne l’avions pas fait depuis longtemps. Le jeune porte-parole nous a demandé pourquoi nous n’avions pas mis l’écran dans la vitrine plutôt que dans la pièce principale. « Les passants peuvent regarder le DVD quand ils le veulent ! » Nous répondîmes que nous allions le faire sur le champ, ce que nous fîmes.

Quelques semaines plus tard, nous nous attendions presque à ce que le porte-parole de Maitreya assiste à une conférence au Centre mais il ne s’est pas présenté. Cependant, un peu plus tard ce jour-là, le 8 avril, le porte-parole habituel du Maître Jésus est revenu et a dit combien il était content de voir l’écran dans la vitrine. « Bon ! Et ah, au fait, est-ce que le journal d’information de base est disponible maintenant… heu… pas encore ? » Cela nous fit rire car nous venions juste de parler de notre projet de rééditer ce journal. Il semble donc qu’il nous maintienne en alerte de la façon la plus drôle et la plus amicale.

Des collègues du Centre d’information de Share International/Nederland, Amsterdam, Pays-Bas

Comme dans un rêve [sommaire]

Je me suis sentie très privilégiée d’avoir assisté à la conférence de Benjamin Creme à Paris et je suis très intéressée par la revue Partage international. Au début de l’an 2000, vers mai ou juin, je pris le métro pour me rendre au Jardin du Luxembourg. J’étais en retard car je devais aller chercher un enfant.

Quelqu’un vint vers moi pour me demander de l’argent. Je lui donnai ce que j’avais dans ma poche. Il me fit une bise sur la joue. Je partis en hâte car François, un enfant de quatre ans, m’attendait. Cet évènement me donna beaucoup de force et je ne pourrais jamais l’oublier. J’étais comme dans un rêve. Pensez-vous que ce genre de chose ne puisse pas se produire de nos jours ? Si oui notre monde serait bien différent.

Mme L., France

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

Thérapie par le sourire [sommaire]

En juin 2011, lors d’un voyage en Egypte, je me rendais à Alexandrie par le train. Sur le quai, je remarquai une dame qui marchait rapidement. Elle portait un large voile sur la tête et était vêtue d’une tenue traditionnelle égyptienne. Elle tourna son regard vers moi et me sourit de telle sorte que je ne vis que son sourire. Ce fut un sourire radieux qui m’alla droit au cœur. C’est important à signaler car je me sentais triste d’avoir eu une dispute avec mon compagnon de voyage. Grâce à ce sourire elle dissipa ma tristesse suite à cet incident et m’aida à me rappeler qu’un sourire peut guérir. Qu’en pensez-vous ?

M. A. S., San Francisco, Californie, États-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué que la dame était Maitreya.

Surclassement [sommaire]

Le 21 août 2000, mon ami et moi avons pu réunir assez d’argent pour acheter les billets les moins chers pour voir Neil Young chanter à l’amphithéâtre Starlake. Cela signifiait que nous devions nous frayer un chemin à travers une mer de gens pour trouver un endroit où étaler notre couverture.

Sur ma gauche nous vîmes apparaître un homme de grande taille. Il nous demanda si nous voulions des places devant, près de la scène. Je ris et dis : « Bien sûr, mais ça nous coûtera combien ? » sachant qu’elles valaient 80 dollars chacune. Il sourit et déclara : « Voilà, prenez-les et donnez-moi les vôtres. » Je pris les billets et jetai un coup d’œil à mon ami puis me retournai pour remercier l’homme. Il n’était nulle part. Il avait disparu.

Pourriez-vous me dire si cet homme était un Maître ?

L. C., Pittsburgh, Pennsylvanie, États-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué qu’il s’agissait du Maître Jésus.

Un passe-partout [sommaire]

Fin des années 1990, un soir où je travaillais tard, lorsque je descendis pour quitter l’immeuble, toutes les portes étaient fermées à clé et je ne pus même pas prendre l’ascenseur pour retourner à mon bureau pour appeler de l’aide.

A l’extérieur une violente tempête faisait rage et personne ne vit le panneau « A l’aide » que je plaçai sur l’une des fenêtres. Je m’installai par terre pour y passer la nuit. Soudain, j’entendis l’ascenseur et un homme en uniforme en sortit. Je lui demandai s’il savait comment sortir. Il répondit oui et je rassemblai mes effets alors qu’il composait un numéro sur un petit appareil sur le côté des portes vitrées. Il mesurait plus d’1,80 m, était très élégant et avait une voix très douce. Nous avons échangé quelques mots en nous rendant jusqu’au parking. J’ai traversé l’allée pour entrer sur le parking et il est parti à gauche en prenant cette allée. Ce fut très étrange car tous ceux qui travaillaient dans cet immeuble se garaient à cet endroit. Je me rendis à ma voiture et attendis qu’un véhicule démarre dans l’allée. Je restai là un moment pour écouter, car j’avais une drôle d’impression. Je scrutai l’allée et ne vis rien.

Pendant des mois, j’ai vérifié méthodiquement chacun des six étages de l’immeuble et chaque bureau pour essayer de revoir cet homme. Mais je ne le revis jamais. En juillet dernier lorsque j’ai découvert votre revue, cette aventure m’est revenue à l’esprit et je me demande…

R. M., Glendale, Californie, États-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

Un vieille amie [sommaire]

Au début des années 1990, je me rendis à Murro Bay (Californie), pour me reposer. En rentrant à Los Angeles, je m’arrêtai et me garai sur une aire de repos près de l’océan. Alors que je marchai sur la promenade longeant la mer, je vis un couple qui venait vers moi. La dame, qui ressemblait tellement à mon instructrice spirituelle, A. R. C. , décédée en 1984, me fascina. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions, son sourire chaleureux était si accueillant qu’il remplit tout mon être d’amour et de joie. Nous nous saluâmes au passage, ses yeux croisèrent les miens et sa présence bienveillante persista le lendemain. S’agissait-il d’une expérience authentique ?

R. M., Glendale, Californie, États-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « dame » était Maitreya et l’homme le Maître Jésus.

Phénomènes étranges [sommaire]

En mai 2001, je fis une croisière à la découverte des dauphins au large des îles Bimini (Bahamas). J’avais peur de nager avec eux mais restai à l’avant du bateau. A un moment, j’entendis un sifflement venant de quelque part dans l’eau. Ce n’était pas le chant habituel émis par les dauphins. [1] Maitreya peut-il apparaître sous d’autres formes ? Est-ce Maitreya qui est à l’origine de ce sifflement ? [2] Un autre jour, le soleil était complètement enveloppé de ténèbres et une lumière entourait ce cercle de ténèbres. Le soleil, entouré de ténèbres, paraissait si petit et pourtant il y avait de la clarté sur le bateau. Savez-vous de quel phénomène il s’agit ?

T. A. G., Lowell, Massachusetts, États-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué : [1] Oui. [2] Il s’agissait d’un signe manifesté par Maitreya.

Un signe salvateur [sommaire]

Le 29 juillet nous rentrions en voiture de St-Annes. En passant devant la longue allée de la maison d’une amie, nous vîmes une jeune fille debout sur le mur nous faire signe.

Mon mari mis le pied sur le frein une seconde car nous pensions tous les deux qu’il s’agissait de notre amie qui essayait d’attirer notre attention. Comme nous réalisâmes que ce n’était pas le cas, nous continuâmes notre route. Puis, tel un diable sortant de sa boîte, une voiture conduite par un jeune homme surgit d’un parking en nous frôlant.

Je suis sûre que la jeune fille, qui nous a fait signe, nous a ralenti et sauvé la vie. Mon mari qui est pourtant de nature très sceptique veut savoir si la jeune fille pourrait être notre ange gardien. Avions-nous été aidés cet après-midi-là ?

L. L., Brighouse, W. York, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « jeune fille » était le Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Quels sont les Maîtres que Maitreya présentera au moment de la Déclaration ? (Conférence de Londres, juillet 2011) [sommaire]

Le Jour de Déclaration, il présentera son groupe, qui est composé de nombreux Maîtres : le Maître Jésus, le Maître Morya, le Maître Koot Hoomi et plusieurs autres Maîtres. Ils se feront connaître l’un après l’autre, et commenceront leur travail au grand jour, comme ils le font en privé depuis 1975.

Quand des ovnis apparaissent, cela signifie-t-il qu’ils adombrent les gens alentour, ou bien ceux qui se trouvent directement sous le vaisseau ? Conférence de Londres, octobre 2007) [sommaire]

Non, quand on les voit, ils n’adombrent personne.

Maitreya peut-il apparaître dans plus d’un corps à la fois ? [sommaire]

Oui.

Peut-il exister dans de nombreux corps à la fois ? [sommaire]

Oui. Vous n’avez aucune idée de l’homme dont vous parlez !

Est-ce la forme d’une étoile que l’on voit dans la main de Maitreya ? Si oui, qu’est-ce que cela veut dire ? [sommaire]

Vous parlez de l’ombre sur la photo ? Non, il n’y a pas d’étoile. Il s’agit seulement d’une ombre.

Quelle différence y a-t-il entre illumination et initiation ? [sommaire]

Pour vous répondre rapidement, l’illumination est le résultat de l’initiation. Et la capacité à prendre l’initiation est le résultat d’une illumination progressive. Vers la fin de notre voyage en incarnation, pendant les vingt à trente dernières vies ‑ le nombre de vies dépend de chaque personne ‑ nous passons par cinq initiations.

Tous les Maîtres sont-ils dans des corps non physiques sur notre planète ? [sommaire]

Beaucoup des Maîtres qui sont sur notre planète sont dans des corps éthériques. Mais aujourd’hui, environ deux tiers d’entre eux sont dans des corps physiques denses, et un tiers dans des corps éthériques.

Les habitants des autres planètes sont-ils plus évolués que ne le sont les humains de la planète Terre ? [sommaire]

Notre planète n’est pas très évoluée. Toutes les planètes sont habitées ; beaucoup d’entre elles sont plus évoluées que nous. Il existe des planètes où presque tous les individus sont des Maîtres parfaitement illuminés.

Les formations de croix de lumière et de motifs lumineux qui apparaissent sur les façades et les fenêtres des bâtiments sont un phénomène mondial ; ont-elles le même effet que les agroglyphes ? L’énergie subsiste-t-elle s’il n’y a pas de soleil et que l’on ne voit pas de croix de lumière sur les vitres ? [sommaire]

Les agroglyphes sont créés en quelques secondes. Les Frères de l’espace ont un motif dans le mental ; lorsqu’il est prêt, leurs instruments répondent automatiquement et créent l’agroglyphe en pliant les tiges des plantes dans les champs.

Les motifs lumineux ont une autre fonction que les agroglyphes. Comme ils proviennent de la lumière du soleil, ils n’apparaissent que quand le soleil brille, et le reflet est envoyé sur les immeubles voisins sous diverses formes, croix ou cercles ‑ les formes varient beaucoup. On les voit partout dans le monde. Ils sont créés par les Frères de l’espace en association avec Maitreya, qui leur indique où les faire apparaître. Ils peuvent couvrir la totalité d’une façade d’immeuble, mais on peut aussi n’en voir que deux ou trois sur une petite maison.

A la lumière des développements actuels, nous reproduisons ci-dessous ce court extrait de l’article du Maître intitulé  : Nouvelles réflexions sur l’unité : « La Corée du Nord, […] produit de la division de la péninsule de Corée, est la plus jeune de toutes ces nations. Elle est aussi celle dont les intentions sont les plus difficiles à saisir, car elle est tout absorbée par le désir de prouver sa grandeur au reste du monde. […] Hélas, elle a développé un certain potentiel nucléaire, et pourrait être comparée à un franc tireur incontrôlable parmi les nations. Il est bien connu que ses gouvernants la dominent plus qu’ils ne la dirigent, et il faut que les Nations unies dans leur ensemble aient l’œil sur elle. Son peuple a soif de reconnaissance et faim de nourriture, et les nations du monde doivent avoir la générosité de partager l’une et l’autre avec la Corée du Nord. Peut-être ces considérations seront-elles source de crainte et de préoccupation pour qui s’en tient aux apparences. Pourtant ce que voient les Maîtres, c’est un monde prêt pour le changement, un monde qui aspire avant tout à la justice ; cette justice sera garante d’une unité nouvelle et réelle parmi les nations, et assurera la paix que toutes appellent de leurs vœux. » (PI, septembre 2012) Benjamin Creme a lui-même abordé la question en 2013 : Q. Que doit faire le reste du monde vis-à-vis de la Corée du Nord ? [1] Ignorer ses menaces ? [2] Renforcer les sanctions ? [3] Entamer des négociations commerciales ? [4] Proposer de l’aide ? [5] Quels sont les pays les mieux placés pour tenter d’initier un rapprochement ? [sommaire]

[1] Non. [2] Non. [3] Oui. [4] Oui. [5] La Corée du Sud et la Chine.(PI, mai 2013)