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septembre 2017 – No 349

Sommaire


 

Article du Maître —

Dans l’attente du renouveau [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, novembre 1992

Le monde est plongé dans l’attente. Non qu’il retienne son souffle devant l’imminence d’un changement, mais il sent que se profile à l’horizon une crise à l’issue pour le moins incertaine. Nul ne sait comment les choses vont tourner. A la merci du vent et des courants, les professionnels de la politique et de l’économie sont contraints de naviguer à vue, incapables de tenir un cap face aux éléments qui se déchaînent en tous sens. De jour en jour surgissent de nouveaux problèmes qui mettent à l’épreuve la bonne volonté des plus éclairés, tandis qu’à l’abri des regards, l’impitoyable avidité des spéculateurs met les nations à genoux.

Chaque fois que ce genre de situation survient, les hommes prennent peur et se laissent gagner par une colère destructrice. Ainsi en est-il aujourd’hui dans de nombreuses parties du monde. Une intolérance croissante à l’égard des réfugiés, des étrangers, porte atteinte à l’exercice de la démocratie, tandis que le niveau de vie baisse et que l’insécurité augmente. Profitant de l’occasion, des politiciens extrémistes sortent de l’ombre pour rallier une jeunesse impulsive à des idées issues d’un passé révolu.

Rien ne peut interrompre ce glissement vers le chaos, quand les forces du marché, d’une main sacrilège, broient la vie des hommes. Rien ne peut sauver cette civilisation, fondée comme elle l’est sur la compétition et l’avidité. L’ordre passé est mourant — il est même déjà mort. La quête effrénée du profit, nouveau culte du dieu Argent, a détrôné la loi et tient lieu de religion d’Etat dans le monde entier.

Si les hommes étaient seuls au sein de la tourmente, affligeante serait leur condition, dramatique leur destin. Nulle part ils ne pourraient trouver du secours, personne ne répondrait à leurs appels à l’aide. Des forces sur lesquelles ils n’ont aucun contrôle les conduiraient implacablement à la guerre, et le mot FIN viendrait s’inscrire en gros caractères dans ce chapitre de l’aventure humaine sur Terre.

Mais, l’homme n’est pas seul, et il ne l’a jamais été. Soutenu par ses Frères aînés, il poursuit son chemin sous leur surveillance, non dans la solitude mais en compagnie de ceux qui l’ont précédé et connaissent bien le parcours qu’il emprunte.

Au cœur de la tempête, ce groupe de Frères aînés est de retour. L’un après l’autre, ils prennent place parmi vous, prêts à offrir aide et conseil lorsqu’ils seront sollicités. Depuis des siècles, ils attendaient cette occasion de travailler directement dans le monde des hommes. Les voilà qui arrivent, les bras chargés de dons de sagesse et d’amour. Avec à leur tête le Seigneur Maitreya, ils détourneront les hommes de l’abîme de l’autodestruction et entameront un nouveau chapitre dans l’histoire de la race humaine. Sur les ruines du passé, une civilisation nouvelle sera construite de la main des hommes, sous l’inspiration de Maitreya et de son groupe. N’ayez pas peur, car l’issue ne fait aucun doute. L’humanité surmontera la crise actuelle pour inaugurer une relation nouvelle avec elle-même, sa planète et sa Source. Maitreya est venu pour rendre toutes choses nouvelles. Consciemment ou non, le monde est dans l’attente du renouveau.

Note de la rédaction
Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni des articles susceptibles d’être publiés non seulement au moment où ils sont écrits, mais aussi chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. A vrai dire, nombre de ces articles semblent plus actuels aujourd’hui que lorsqu’ils ont été publiés initialement.
Comme s’il écrivait ici pour la période de tension que nous traversons actuellement, le Maître assure au lecteur que « l’issue ne fait aucun doute » et que les Maîtres et le Seigneur Maitreya « détourneront les hommes de l’autodestruction et inaugureront un nouveau chapitre dans l’histoire de l’espèce humaine. »

 

Editorial

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Point de vue

Exiger de la croissance économique c’est dépouiller les générations futures [sommaire]

par David Suzuki,

Le 2 août dernier a été le Jour de dépassement de la Terre. Contrairement au Jour de la Terre ou à la Fête du Canada, ce n’est pas une journée qu’il faut célébrer. Comme le site Earth Overshoot Day l’explique, elle marque le moment où «  nous avons utilisé plus de ressources de notre planète qu’elle n’en peut régénérer en un an ». C’est la définition même du mot non-durable, qui signifie que nous amputons d’autant le capital biologique qui devait revenir à nos enfants. Il nous faudrait 1,7 planète Terre pour faire face à nos besoins actuels de façon durable.

Il n’est pas obligatoire qu’il en soit ainsi. « Notre planète est limitée, mais les capacités humaines ne le sont pas. Il est technologiquement possible, et économiquement rentable de vivre en se limitant aux ressources de la planète. C’est la seule façon dont nous puissions assurer un avenir prospère », déclare Mathis Wackernagel1, directeur général de Global Footprint Network [Réseau empreinte globale], un organisme de recherche international qui s’appuie sur les statistiques de l’Onu et d’autres sources pour calculer chaque année la date du Jour de dépassement. Cette année, nous avons eu le dépassement le plus précoce à ce jour.

D’après le site footprintnetwork.org, la surpêche, la surexploitation des forêts et l’émission dans l’atmosphère de plus de gaz à effet de serre que les puits de carbone naturels comme les forêts ne peuvent en séquestrer sont quelques-unes des façons dont nous dépassons les ressources de la Terre. Les conséquences sont graves. « Les impacts du dépassement écologique s’observent déjà dans l’érosion des sols, la désertification, la baisse de productivité des terres cultivables, le surpâturage, la déforestation, l’extinction rapide des espèces, l’effondrement des industries du poisson et l’accroissement de la concentration de carbone dans l’atmosphère, selon le site. Les contraintes sur le capital naturel posent aussi un problème en matière de performance et de stabilité économiques. »

La conséquence la plus grave est le changement climatique

La conséquence la plus grave est le changement climatique. Selon Global Footprint Network, notre empreinte carbone, qui représente 60 % de notre empreinte écologique totale, croît rapidement. En prenant pour base « la superficie de terrain nécessaire pour séquestrer les émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion d’énergie fossile et de la production de ciment », l’organisme a calculé que notre empreinte carbone a plus que doublé depuis 1970.

L’organisme met aussi à disposition une application pour portable qui calcule l’empreinte carbone individuelle. Sachez-le : si vous vivez en Amérique du Nord, votre empreinte sera vraisemblablement beaucoup plus élevée que 1,7 Terre, si écologiquement conscients que vous vous considériez par ailleurs. Nous utilisons beaucoup plus de ressources – énergie et autres – que les habitants des autres parties du monde.

Le site propose un éventail de solutions dans quatre domaines : alimentation, zones urbaines, population et énergie. En Amérique du Nord, la réduction de l’empreinte carbone par économie d’énergie – particulièrement de combustibles fossiles – est une préoccupation majeure, mais il en est de même du changement des habitudes alimentaires. La demande en produits alimentaires représente 26 % de l’empreinte mondiale. Comme l’élevage de bétail nécessite beaucoup plus de ressources et génère plus d’émissions que la culture de végétaux, la réduction de notre consommation de viande et de produits animaux réduit notre empreinte. Selon des chercheurs de Oregon State University, si les Américains mangeaient des haricots à la place du bœuf, les Etats-Unis pourraient atteindre leurs objectifs d’émission de gaz à effet de serre, même si le pays ne faisait pas grand-chose d’autre et si les gens continuaient de consommer d’autres produits animaux.

Le gaspillage de nourriture est un problème majeur supplémentaire. Un tiers de la production alimentaire est gaspillée ou perdue dans le monde – 40 % aux Etats-Unis.

La troisième préoccupation est la population. Qui dit augmentation de la population, dit augmentation de l’espace et des ressources. Les stratégies visant à stabiliser la population ont de surcroît des retombées sociales bénéfiques. « L’éducation des femmes et la mise à disposition d’accès à un planning familial sûr, accessible et efficace » ainsi que « l’autonomisation des femmes » sont des mesures capitales pour freiner l’augmentation de la population et contribuer à une amélioration du développement économique et des systèmes de santé.

Comme les humains vivent de plus en plus dans les villes – on prévoit de soixante-dix à quatre-vingt pour cent de citadins en 2050 – des nouveautés comme « la construction à haut rendement énergétique, le zonage intégré, la ville compacte, et une possibilité réelle de choix entre véhicule à propulsion humaine et transports publics » sont cruciales dans l’optique de la réduction de notre empreinte carbone.

Certains ont critiqué le concept de dépassement, arguant qu’il manque de précision et sous-estime l’usage excessif des ressources. M. Wackernagel reconnaît que les calculs ne valent que ce que valent les données qui lui ont été fournies, mais il souligne que le concept reste tout de même utile pour mettre nos habitudes non durables en perspective.

Exiger de la croissance économique sur une planète dont les capacités à renouveler ses ressources sont limitées est la meilleure façon de parvenir au dépassement. Nous pouvons et devons réduire notre impact sans cesse croissant sur la seule demeure dont nous disposons.

1. M. Wackernagel a fait son doctorat à l’Université de British Columbia avec l’écologiste William Rees. Ensemble, ils ont popularisé en 1996 le concept d’empreinte dans leur livre Our Ecological Footprint (Notre empreinte écologique). C’est Andrew Simms, de la fondation britannique New Economics Foundation (Fondation pour une nouvelle économie), qui a créé le Jour de dépassement de la Terre, en partenariat avec Global Footprint Network en 2006 lors de la première campagne, puis avec l’ONG environnementaliste WWF (World Wildlife Fund/Fonds mondial pour la nature) à partir de 2017.

Reproduit avec permission. Rédigé par David Suzuki, avec la participation de Ian Hanington, spécialiste des communications et des publications de la Fondation David Suzuki.
Pour plus d’informations : davidsuzuki.org

 

Compte rendu de lecture

Un message d’espoir pour la planète [sommaire]

Un livre de Paul Hawken : Drawdown

par Monte Leach,

Paul Hawken, auteur du récent best-seller (du New York Times) Drawdown1 (la Décrue), admet facilement que le sous-titre du livre, Le plan le plus exhaustif jamais proposé pour renverser le réchauffement climatique, est un peu provocateur. Mais il explique que ce sous-titre a été choisi justement pour souligner un fait important : avant la publication de son livre, aucun plan détaillé pour inverser le changement climatique n’avait jamais été proposé.

Il y a eu des propositions et des accords pour ralentir, limiter et stopper les émissions, plus un engagement pour empêcher les températures globales d’excéder de plus de 2° C les niveaux préindustriels. Mais jusqu’à maintenant, aucun plan n’existait pour réduire la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Les origines

Les origines du livre remontent à 2001, quand Paul Hawken, écologiste renommé, entrepreneur et auteur, commença à poser une question pressante aux scientifiques du climat et de l’environnement : « Sait-on ce qu’on doit faire pour arrêter et inverser le réchauffement climatique ? »

Il commente : « Je pensais qu’ils pourraient me fournir une liste de choses à faire. Je voulais connaître les solutions les plus efficaces déjà en place, et l’impact qu’elles pourraient avoir si elles étaient portées à grande échelle. Je voulais aussi en connaître le coût. Mes contacts me répondirent qu’un tel inventaire n’existait pas, mais tous tombèrent d’accord sur le fait qu’une telle liste serait utile. Mais l’établir ne faisait pas partie de leurs domaines d’expertise respectifs. Après plusieurs années, j’arrêtais de poser la question, car dresser une telle liste n’entrait pas non plus dans mon domaine de compétence. »

Puis, en 2012, après la publication de l’article La nouvelle équation terrifiante du réchauffement climatique de Bill McKibben, plusieurs amis écologistes de Paul Hawken commencèrent à annoncer que s’en était fait de la planète Terre. Mais lui pensa au contraire que c’était le début de la partie, le choc salutaire d’avertissement.

Il créa donc le Project Drawdown (le projet Décrue), un groupement à but non lucratif de « chercheurs, scientifiques, entrepreneurs et militants […] qui mesurent, modélisent et communiquent sur une panoplie de solutions collectives réalistes face au réchauffement climatique, dans l’intention de parvenir à la décrue. »

Dans notre cas, le terme décrue définit le moment dans le temps où la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre commence à décliner. Le but du projet était d’identifier les solutions ayant le plus d’impact face au réchauffement planétaire, afin de déterminer ce qui pourrait être accompli pour parvenir à la décrue lors des trente prochaines années.

Un groupe international de chercheurs rassemblés par Paul Hawken et l’équipe du projet Décrue a établi une liste de solutions et a sélectionné celles ayant le plus grand potentiel pour réduire les émissions ou séquestrer le carbone de l’atmosphère. Les propositions devaient être déjà disponibles, leur utilisation en hausse dans le monde, mais elles devaient aussi être économiquement viables. Les analyses furent soumises à l’examen rigoureux d’experts indépendants, ainsi qu’à un comité consultatif d’éminents scientifiques qui passèrent le texte en revue et le validèrent.

Des conclusions surprenantes

Les années de recherche, d’analyse et de passage en revue donnèrent lieu à 80 solutions qui remplissaient ces critères, plus 20 autres disponibles dans un futur proche, n’étant pas tout à fait prêtes mais disposant d’un gros potentiel.

Plusieurs solutions se révélèrent être des surprises. Par exemple, la solution ayant l’impact potentiel le plus grand sur le réchauffement climatique n’est pas, comme on pourrait l’attendre, le déploiement de l’éolien terrestre (solution numéro 2), les fermes solaires (des centrales photovoltaïques – numéro 8), ou les panneaux photovoltaïques sur les toits (numéro 10), mais la gestion de la production du froid (numéro 1). Peut-être de manière aussi surprenante, on trouve parmi les dix premières la réduction du gaspillage alimentaire (numéro 3), une alimentation riche en végétaux (numéro 4), l’éducation des filles (numéro 6) et le planning familial (numéro 7).

Les détails relatifs à chaque solution incluent la quantité de gaz à effets de serre séquestrés ou non-produits sur une période de trente ans (2020-2050), et le coût de l’implémentation, ou dans la plupart des cas, les économies faites.

Concernant la réduction du gaspillage alimentaire, Paul Hawken souligne une ironie tragique : « Un tiers de la nourriture produite ou préparée n’arrive pas jusqu’à l’assiette. Ce chiffre est effrayant, surtout quand on se rappelle que la faim dans le monde concerne 800 millions de personnes. Une autre tragédie en découle : le gaspillage alimentaire relâche chaque année 4,4 milliards de tonnes équivalent carbone dans l’atmosphère, soit à peu près 8 % de la production anthropogène de gaz à effets de serre. »

Bien que les raisons du gaspillage alimentaire varient parmi les pays à haut et bas revenus, « le résultat est plus ou moins le même, écrit P. Hawkins. Produire de la nourriture non consommée gaspille une quantité de ressources : graines, eau, énergie, terres, fertilisants, heures de travail, capital financier, et génère des gaz à effet de serre à chaque étape, y compris du méthane quand la matière organique atterrit dans la poubelle globale. »

Réduire le gaspillage alimentaire limite également la déforestation visant à étendre les terres agricoles, et évite ainsi beaucoup d’émissions additionnelles.

Parmi les meilleures solutions pour inverser le réchauffement climatique, l’éducation des filles n’est pas généralement associée avec le changement climatique. Mais P. Hawken relie les deux problèmes sans hésiter : « Il s’avère que l’éducation des filles a un effet incroyable sur le réchauffement climatique, écrit-il. Les femmes avec plus d’années de scolarité ou d’étude ont moins d’enfants mais qui sont en meilleure santé, et prennent activement en main leur santé en matière de procréation. »

Une analyse publiée dans le magazine Science, basée sur l’expérience de la Corée du Sud, montre que si toutes les filles dans le monde pouvaient aller à l’école primaire et secondaire, il y aurait 850 millions de personnes en moins sur la planète d’ici 2050, comparé au taux de scolarisation actuel.

Citant les bénéfices en termes de santé et d’économie qui résultent de la scolarisation des filles, P. Hawken conclue que « scolariser les filles est le levier disponible le plus puissant pour briser le cycle de la pauvreté intergénérationnelle, tout en réduisant les émissions par la diminution de la croissance démographique. »

Selon l’Unesco, la scolarisation universelle dans les pays à faible et moyen-bas revenus pourrait être atteinte en comblant un manque de financement annuel de 39 milliards de dollars.

Top 10 des solutions au changement climatique

Classement des résultats du scénario plausible, qui modélise les progrès attendus par les solutions avancées dans la liste Décrue d’ici 2050.

1. Gestion de la production du froid
2. Turbines éoliennes terrestres
3. Réduction du gaspillage alimentaire
4. Alimentation riche en végétaux
5. Forêts tropicales
6. Scolarisation des filles
7. Planning familial
8. Fermes solaires
9. Sylvopastoralisme2
10. Panneaux solaires sur les toits

2 – Le sylvopastoralisme est la pratique qui consiste à mélanger gestion forestière et pâturage d’animaux d’élevage d’une façon mutuellement bénéfique. Les avantages d’une bonne gestion sylvopastorale sont la meilleure protection du sol et une augmentation du revenu à long terme, grâce à la production simultanée végétale et animale. [Ndt : Le bocage normand avec les vaches laitières sous les pommiers/poiriers en est une forme.]

Dans quelle direction allons-nous ?

Le livre présente trois scénarios possibles pour le futur, basés sur la rapidité avec laquelle l’humanité implémentera les solutions retenues. Dans deux de ces scénarios, la décrue – la baisse de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre – est atteinte en 2050. Selon le site web du projet Drawdown, son rôle « n’est pas de mettre en place ces solutions, mais plutôt de montrer comment elles le sont déjà par l’humanité, et de montrer le potentiel de ces solutions si elles étaient utilisées à grande échelle pendant les trente prochaines années. »

Le projet Décrue a créé une large association de personnes éminentes dans le champ climatique, qui aident à diffuser le message du groupe et à intégrer le but de la décrue dans leurs propres travaux. Le groupe bénéficie de partenariats avec des entreprises, des ONG, des militants, des chercheurs et des particuliers. M. Hawken ajoute : « Tout récemment, nous avons été retenus par la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, pour collaborer avec l’organisation intergouvernementale sur les futures recherches. Mme Scotland a signé l’engagement du Commonwealth d’intégrer la décrue dans les agendas économiques et écologiques des 52 pays que compte le Commonwealth, lesquels représentent collectivement juste un peu moins d’un tiers de l’humanité. »

Impacts espérés

Dans la conclusion, l’auteur reconnaît qu’il espère que le livre ne fera pas qu’inspirer des changements individuels mais encouragera aussi les gens à se réunir pour créer un mouvement. « C’est pour cela qu’en créant la Décrue et son site web, nous cherchons à faire davantage que mener des recherches et informer. Nous voulions captiver et surprendre, présenter d’une nouvelle façon les solutions au réchauffement planétaire en vue de contribuer au rassemblement de l’humanité en un réseau cohérent et plus efficace de gens qui peuvent faire accélérer le progrès vers l’inversion du changement climatique. »

M. Hawken conclue avec force : « La science sait que pratiquement tous les enfants démontrent un comportement altruiste, avant même qu’ils ne sachent parler. Il se trouve que le souci du bien-être de l’autre est ancré en nous de manière organique et endémique. Nous sommes devenus des êtres humains en travaillant ensemble et en s’aidant. Cela reste vrai aujourd’hui. Ce qu’il faut pour renverser le changement climatique, c’est qu’une personne après l’autre se souvienne qui elle est vraiment. »

La décrue offre un message d’espoir pour la planète Terre, basé sur des solutions réalisables face au changement climatique, qui sont actuellement disponibles et déjà en cours d’utilisation. Mais tout comme avec d’autres messages d’espoir, il faudra de l’initiative et des actes pour réaliser son potentiel.

Pour plus d’informations : drawdown.org

1 – non traduit

Source : drawdown.org

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Une esquisse de l’avenir vers un monde plus simple [sommaire]

Je vous emmène dans une nouvelle contrée. Resserrez vos rangs autour de moi et permettez-moi de vous montrer les gloires qui vous attendent. La charpente des temps futurs est déjà construite. Les grandes lignes de l’avenir se dessinent plus clairement. Laissez-moi vous emmener vers cet avenir, et revêtir d’une lumière éclatante ses fondations. Mes bénédictions vous accompagnent tous. [Message n° 48 (Maitreya)]

Le plan pour l’avenir apparaît, et les esprits réceptifs répondent à la nouvelle vision. Jamais dans l’Histoire du monde une telle opportunité n’a été présentée aux hommes. Du chaos du passé peut naître l’ordre ; de l’ignorance la plus sombre peut jaillir une nouvelle lumière. Ensemble pour la première fois en tant que frères, les hommes peuvent faire régner la loi divine et établir une relation juste avec leur Source. [Le futur (Maître –)]

Bientôt, on commencera à voir apparaître des hommes et des femmes dotés des compétences et de la vision nécessaires pour répondre aux problèmes qui assaillent le monde. Ils ont à cœur le bien de tous et se tiennent prêts à s’engager dans la tâche de réorganisation des structures sociales selon des perspectives plus spirituelles dès qu’ils seront appelés à le faire, ce qui ne saurait tarder. Les Maîtres les formeront pour leurs tâches respectives, et leur fourniront le stimulus énergétique nécessaire. Ils sont peu connus, mais leur influence à venir dans les affaires mondiales sera grande. Ils mettront en œuvre les changements qui prendront de l’ampleur et transformeront le monde. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

Une esquisse de l’avenir

par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme, octobre 1999

Quand les hommes verront Maitreya au grand jour, ils auront maints sujets d’admiration : sa grâce et sa joie ; sa modeste sagesse et son amour sans limites ; sa propension à partager tout ce qu’il a et tout ce qu’il est avec les hommes de toutes conditions. Ils seront stupéfaits de son humilité, tandis que l’étendue et la profondeur de sa connaissance leur révélera l’indigence de la leur. Ainsi se mettront-ils en quête de ses conseils et, sûrs de l’attention qu’il leur porte, redeviendront-ils les chercheurs de vérité et les aspirants sincères qu’ils étaient en un temps reculé. Ainsi en sera-t-il, ainsi le Grand Seigneur présentera-t-il aux hommes une esquisse de l’avenir qui les attend, avenir qui leur réserve de telles merveilles que peu d’entre eux, aujourd’hui, pourraient en comprendre la nature.

Imaginez donc un futur où nul homme ne manquera de rien. Où les talents et la créativité de tous seront une preuve vivante de leur divine origine. Où la guerre n’existera pas dans les pensées des hommes, où la bonne volonté embrassera de sa bienveillante emprise le cœur et l’esprit de tous.

Imaginez des villes de lumière éclairées par la Lumière elle-même ; un monde où la misère sordide d’aujourd’hui aura complètement disparu ; imaginez des transports rapides et silencieux, propulsés par la seule lumière, qui mettront à notre portée des mondes lointains, et les étoiles elles-mêmes. Voilà l’avenir qui attend les hommes et femmes qui ont le courage de partager.

Voilà l’avenir qui attend les braves qui ont l’amour de la liberté. Voilà le glorieux avenir qui attend ceux qui aspirent à comprendre le sens et la finalité de la vie […]

Mes Maîtres développent à travers leurs groupes des formes et structures nouvelles pour votre vie, qui vous permettront de mieux donner expression aux êtres divins que vous êtes, et ainsi d’accomplir le Plan. Prenez part, mes amis, à cette grande aventure de l’Esprit, et permettez-moi de vous montrer votre héritage, de vous guider vers lui. [Message n° 41 (Maitreya)]

Le monde est comme suspendu entre passé et avenir, obsolescence et renouveau. Les peuples retiennent leur souffle, cherchant quelque indice de ce qui les attend. Les signes sont là en abondance, offerts aux yeux de tous, pourtant beaucoup se refusent à y puiser l’espoir dont ils ont tant besoin, et leur sérénité s’en trouve amoindrie. N’ayez nulle crainte pour l’avenir car il sera, si telle est la volonté de l’homme, plus beau et plus grand qu’il ne saurait le concevoir, plus resplendissant qu’il ne pourrait l’imaginer dans ses rêves les plus fous. L’incertitude et l’anxiété, les souffrances liées à la perte et au changement, ne sont que les douleurs de l’enfantement d’un monde nouveau. [L’héritage de l’homme (Maître –)]

Lorsque nous aurons accepté le principe du partage, qui sera imposé aux gouvernements par l’opinion publique mondiale, il sera demandé à chaque pays de céder à un organisme neutre, pour le bénéfice de toute l’humanité, ce qu’il produit en excédent sur ses propres besoins. Chaque pays sera prié de faire un inventaire de ce qu’il possède. Ces données permettront à une commission des Nations unies prévue à cet effet, d’organiser une redistribution rationnelle des ressources. Ainsi pourra se réaliser un meilleur équilibre entre pays en développement et pays développés. Deux à trois ans seront nécessaires pour mettre sur pied ce plan de redistribution. Il existe depuis longtemps des plans et des projets conçus par des initiés avancés – économistes, financiers et industriels de grande envergure – n’attendant que la demande de l’humanité pour être mis en œuvre. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Pour progresser, l’homme doit mourir au passé. Il en a toujours été ainsi. Par conséquent, mes amis, en ce temps de changement, il faut renoncer aux anciennes structures. Avec simplicité, dans la fraternité, tous les hommes doivent partager. [Message n° 118 (Maitreya)]

L’humanité se rendra compte qu’elle est en train d’inaugurer une civilisation différente de tout ce qui a jamais existé auparavant, « une vie plus simple où nul ne connaîtra le besoin, où chaque jour sera différent, où la joie de la fraternité se manifestera à travers tous les hommes », comme Maitreya l’a annoncé.
Pour créer cette vie nouvelle, des efforts seront nécessaires. Tout doit être accompli par l’homme lui-même, sous l’inspiration des Grands Êtres. Tout ce qui fait obstacle à la création de la nouvelle civilisation doit être abandonné et la scène dégagée pour la construction de formes plus adéquates. C’est là l’occasion pour l’humanité de montrer son véritable génie créateur et son aptitude au changement. L’homme est un dieu potentiel et cette divinité trouvera son expression dans la transformation spirituelle du monde. [L’appel de Maitreya (Maître –)]

Je ne crois pas à l’utopie parce que je crois que l’évolution est un processus créatif et non statique. Il existe un modèle de cette perfection, mais cette perfection n’est pas figée. L’évolution s’effectue selon la loi de cause et d’effet. Il s’agit là d’une donnée fondamentale à l’origine de notre responsabilité, puisque toute pensée et action de notre part engendre une cause. Les individus destructifs attirent la destruction sur eux-mêmes, mais aussi, à titre temporaire, sur ceux qui les entourent.
Ce processus sera de mieux en mieux maîtrisé à mesure que l’humanité commencera à se considérer comme une, qu’elle créera des structures – politiques, économiques, religieuses, sociales, scientifiques – qui manifesteront cette unicité intérieure. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Ma venue sera le signe de la fin de l’ancien ordre des choses. Tout ce qui est inutile peut désormais être abandonné. Beaucoup le déploreront, mais il doit en être ainsi. Je suis ici pour vous montrer qu’il existe un avenir des plus merveilleux. Paré de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, rayonnant de la Lumière de Dieu, l’homme, un jour, se dressera dans sa divinité. Je vous en fais la promesse. [Message n° 4 (Maitreya)]

La simplicité, c’est utiliser le minimum pour jouir le plus pleinement possible de la vie. La vie la mieux remplie peut être vécue comme un art, mais cela demande de la simplicité. Ainsi, lorsque nous entrerons vraiment dans l’ère nouvelle, lorsque l’art de vivre sera pris au sérieux, reconnu et développé par l’humanité, lorsque l’innocuité et la loi de sacrifice en seront les piliers, alors la simplicité se fera de plus en plus grande. L’expérience du « désert » montrera à l’humanité la nécessité de la simplicité. Ce sera une époque plus heureuse, car on peut trouver beaucoup de bonheur dans la simplicité. [L’Art de vivre (Maitreya)]

Mes Maîtres travaillent également dans leurs différents centres et, grâce à eux, l’exécution du Plan progresse. Mon travail consiste à organiser ce Plan de sorte qu’il en résulte le moins de divisions possible. Beaucoup de ce qui est aimé doit être abandonné. Ne vous accrochez pas aux formes anciennes. Beaucoup dépendra de l’aptitude de l’homme à renoncer aux structures désuètes, et à créer un monde nouveau et plus simple. Rappelez-vous cela. N’oubliez pas que je viens pour changer toutes choses. [Message n° 74 (Maitreya)]

Les Maîtres de notre Hiérarchie spirituelle qui viennent avec Maitreya dans le monde possèdent la technologie nécessaire pour neutraliser l’effet de serre, la pollution de l’atmosphère et même les effets des radiations nucléaires. Il nous faut arrêter progressivement de créer de l’énergie au moyen de la fission. Non que je préconise, ni même que je suggère que l’humanité revienne à une vie à l’ancienne de type pastoral ou autre. Nous continuerons de jouir d’un mode de vie moderne, prospère, équilibré, avec toute la technologie que nous sommes capables d’inventer. On nous fournira, en outre, les notions de base d’une technologie dont nous ne pouvons avoir la moindre idée aujourd’hui et qui confondrait nos scientifiques les plus en pointe. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Avec Maitreya et son groupe pour les guider, les hommes grandiront dans l’amour de la simplicité des nouvelles structures, où ils puiseront une profonde satisfaction et un sentiment d’harmonie. Ils se sentiront à l’aise dans un monde débarrassé de la compétition. Travaillant ensemble, en coopération, ils éprouveront un profond sentiment de bonheur et d’épanouissement dans tout ce qu’ils feront. Maitreya ne sera pas avare de son aide, ni de ses conseils ; nous, qui sommes vos Frères aînés, ne ménagerons pas non plus nos efforts pour vous inspirer la construction de la nouvelle civilisation. Les merveilles dont se parera l’édifice à venir surprendront tous les hommes, et les enchanteront. Chacun aura un rôle à jouer dans sa construction, et tous donneront le meilleur d’eux-mêmes dans sa création. [La roue tourne, PI juillet 2007 (Maître –)]

Prenez-moi dans votre cœur comme je vous ai pris dans le mien, mes chers frères et sœurs et, travaillant ensemble, refaisons le monde. Changeons tout ce qui est corrompu et inutile dans vos structures, tout ce qui entrave la manifestation de votre divinité. [Message n° 50 (Maitreya)]

Dans le monde, les réels changements de conscience ont lieu dans les domaines politique et économique. C’est grâce aux transformations politiques et économiques que les structures seront reconstruites, permettant à la spiritualité inhérente en chacun d’être reflétée. Le Christ montrera que le sentier de la vie spirituelle est large et suffisamment varié pour répondre à l’attente de tous. Dans tous les départements de la vie humaine, la conscience et la connaissance de Dieu peuvent être exprimées. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Une certaine vision du changement inspire désormais les multitudes, qui bientôt captera l’attention du monde entier. Les hommes ont compris que, lorsqu’ils s’organisent, ils sont invincibles. Rien ne pourra arrêter l’actuel mouvement pour le changement. Il incarne les concepts de l’avenir et du Plan. Maitreya lui a prêté sa voix, qui maintenant est celle des peuples du monde. [La voie de l’unité (Maître –)]

Mon émergence se poursuit. Bientôt, vos frères sauront que, parmi eux, se trouve un simple homme de Dieu, un frère parmi ses frères, leur porte-parole pour mettre les nations face aux besoins de tous les hommes, au besoin d’un monde de paix, d’un partage équitable des ressources, au besoin du rire et de la joie, de la création d’un monde nouveau construit à l’image de Dieu. [Message n° 103 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Une photographie des Kelpies [sommaire]

Ecosse – Dans la soirée du 21 mai 2017, un touriste a pris des photographies des Kelpies, dans le Falkirk. Ces sculptures en acier représentent deux têtes de chevaux de 30 m de haut, œuvre du sculpteur Andy Scott. Ce sont les plus grandes sculptures équines au monde. Plus tard, lors de l’examen des clichés, le photographe a été surpris de voir sur l’un d’entre eux une croix de lumière dans le ciel. Les experts de la British Earth and d’Aerial Mysteries Society (BEAMS) qui ont analysé le cliché ne trouvent aucune explication conventionnelle au phénomène.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : beamsinvestigations.org

Agroglyphes 2017 [sommaire]

Cette année encore, des dizaines d’agroglyphes complexes sont apparus à travers le monde, en particulier dans le sud-ouest de l’Angleterre.

— Un agroglyphe représentant l’Etoile : autre héraut de Maitreya ?
Le 18 juillet 2017, un agroglyphe d’environ 1 200 m de diamètre a été découvert dans un champ près de Cley Hill, à Warminster (G.-B.). Cette formation est une représentation évidente de ce que l’on appelle le cube de Metatron, un motif de la géométrie sacrée de la Kabbale juive qui symbolise le flux d’énergie dans toutes les formes de la création. Dans la Kabbale, Metatron est le nom donné au patriarche biblique Enoch après son « ascension » au Ciel et sa transformation en Archange.
[Dans le numéro de juillet/août 1998 de Partage international, Benjamin Creme a répondu à une question concernant la véritable provenance de Metatron :
Q. Etant donné la similitude entre les consonnes (en l’absence de voyelles en hébreu) dans Métatron (MTTR) et Maitreya (MTR), ainsi que la similitude de leur fonction (Maîtres des Maîtres), Métatron était-il Maitreya ?
Benjamin Creme : Oui.]

Le 19 juillet 2017, pour le 40e anniversaire de l’arrivée de Maitreya à Londres et dans le monde moderne, un agroglyphe ressemblant à la croix aux branches d’égale longueur de l’ère du Verseau est apparu dans un champ de Climbing Beech, West Sussex (G.-B.).

Agroglyphe dans un champ de blé à Bydemill Copse, Cannington, Wiltshire (G.-B.), 4 août 2017.
[Voir les photographies Steve de Alexander (temporarytemples.co.uk) dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Dans le Rassemblement des forces de lumière, Benjamin Creme explique : « Les Frères de l’espace créent les agroglyphes qui sont essentiellement des centres de force, des vortex. Les agroglyphes qui apparaissent sur toute la surface du globe se concentrent principalement dans le sud de l’Angleterre car c’est là que Maitreya se trouve. Son point de focalisation dans le monde est Londres. Bien que les agroglyphes ne soient pas à Londres, ils n’en sont pas loin. S’ils apparaissent en grand nombre dans le blé et autres céréales, c’est pour une bonne raison. Cela permet aux occupants des vaisseaux spatiaux de laisser une sorte de « carte de visite » et de dire « nous sommes passés ici. » Les Frères de l’espace créent des motifs de plus en plus beaux et complexes, et leurs agroglyphes deviennent de plus en plus élaborés. Puis, après les moissons, les cercles disparaissent avant de revenir l’année suivante. C’est à dessein qu’ils sont réalisés dans des cultures, parce que les récoltes sont saisonnières. Certaines figures, les plus récentes surtout, ont une signification. »

Un ovni au Texas [sommaire]

Texas, E.-U. Le 4 juin 2017, un témoin et son père, qui traversaient El Paso, au Texas, ont observé un objet en forme de disque incandescent, aplati, qui planait dans le ciel. Ils s’arrêtèrent et prirent de nombreuses photos durant plus d’une heure. « Mon père et moi étions enchantés car nous rêvions de voir un ovni un jour », a-t-il déclaré.

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 349 de septembre 2017, page 13.

Source : mufon.com

Un ovni près de Copper Mountain dans le Colorado [sommaire]

Colorado, E.-U. Le 1er juin 2017, un homme qui faisait du tourisme avec des amis près de Copper Mountain, dans le Colorado, a photographié un lac gelé. Plus tard, après avoir examiné les clichés, il a été surpris de constater sur l’un d’entre eux un objet cylindrique dans le ciel. « Personne n’a vu l’ovni au moment où la photo a été prise », a-t-il déclaré.

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 349 de septembre 2017, page 13.

Source : ufocasebook.com ; mufon.com

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

Un monde sans armes nucléaires [sommaire]

Interview de Paul Ingram par Meryl Tihanyi,

Le British American Security Information Council (Basic), un groupe de réflexion basé au Royaume-Uni et aux États-Unis fondé en 1987, utilise une approche inclusive, non partisane et axée sur le dialogue pour promouvoir le désarmement nucléaire et la non-prolifération. Paul Ingram, directeur exécutif du groupe depuis 2007, est l’auteur de plusieurs rapports sur divers sujets liés à la sécurité. Il a également animé une émission sur la télévision iranienne. Il a aussi enseigné l’art du leadership à des hauts fonctionnaires à la National School of Government. Meryl Tihanyi l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Avant de parler de Basic, pourriez-vous commenter la situation actuelle en relation à la Corée du Nord et ce qui pourrait être fait pour résoudre ce conflit de manière pacifique ?
Paul Ingram : Il semble que la Corée du Nord dispose maintenant d’une force de dissuasion nucléaire efficace associée à ses capacités militaires conventionnelles qui étaient déjà en capacité de dévaster la Corée du Sud. Il faut accepter le jeu de la dissuasion avec la Corée du Nord et poursuivre un plan de stabilité stratégique.
Mais cela signifie également que les États-Unis doivent abandonner la stratégie d’intimidation et de menace de guerre en réponse au développement de la capacité militaire de la Corée du Nord et ouvrir un dialogue de conciliation. Les Nord-coréens attendent un tel dialogue depuis plusieurs décennies. Il est temps de s’asseoir avec eux sur cette base et d’arrêter de penser que nous pouvons les intimider pour qu’ils se soumettent.

PI. Quels sont les objectifs de Basic ?
PI. Nous œuvrons pour avancer vers le désarmement nucléaire en collaborant avec les gouvernements et d’autres parties prenantes pour tenter de surmonter les obstacles. Notre raisonnement est que les gouvernements sont prisonniers de leurs doctrines nucléaires, et que c’est la peur qui les empêche d’abandonner leur attachement aux armes qu’ils croient essentielles à leur sécurité nationale et au pouvoir que ces armes confèrent : le statut de nation nucléaire et le sentiment que les armes nucléaires sont la forme ultime de monnaie au sein de la communauté internationale – la monnaie du pouvoir.
Nous essayons d’introduire des concepts comme le sens de la responsabilité et la coopération multilatérale pour créer les conditions qui peuvent conduire au désarmement nucléaire.
On amène les parties au dialogue en essayant constamment de comprendre les dimensions complexes des blocages qui limitent leurs capacités de négociation. Nous évitons de nous exprimer en public ou d’asséner des solutions spécifiques, ce qui ne ferait qu’ajouter à la complexité des situations. Nous cherchons plutôt à inspirer chez les gouvernements de la confiance dans notre programme et notre travail, dans l’idée que cette confiance peut nous ouvrir des portes.

Œuvrer globalement pour réduire la menace nucléaire

PI. Quels sont vos interlocuteurs ?
PI. Nous travaillons aux Nations unies en relation avec divers pays. Nous évaluons leurs positions, leurs politiques et leurs approches du sujet de la sécurité nucléaire, pour essayer de les infléchir.
Nous travaillons avec le Royaume-Uni et les États-Unis, la Russie et d’autres États européens, ainsi qu’au Moyen-Orient et en Asie du Sud. Nous encourageons une approche progressive du contrôle des armes, en valorisant les réalisations de ces pays et en présentant des propositions pour les encourager à les poursuivre. Nous travaillons avec des responsables au sein des ministères des Affaires étrangères et de la Défense.
Au Moyen-Orient, nous avons examiné au cours des années les moyens de surmonter les obstacles à la création d’une zone sans armes de destruction massive (ADM) dans la région. Nous rencontrons des fonctionnaires des pays du Golfe pour renforcer la confiance dans une approche internationale de la sécurité afin de tenter d’établir un dialogue régional avec l’Iran. Et avec les fonctionnaires iraniens nous avons créé des alternatives au système actuel qui repose sur le développement du nucléaire, lequel déclenche simplement la peur et la surenchère.
Avec les Russes, nous avons organisé un certain nombre de tables rondes à Moscou pour examiner les divers points de vue autour de l’utilisation des armes nucléaires et les approches alternatives pour dialoguer avec l’Occident. Nous avons également organisé des tables rondes en Europe avec des alliés de l’Otan pour discuter de la façon dont ils pourraient réduire leur attachement aux armes nucléaires tactiques afin de garantir l’engagement des États-Unis à leurs côtés, et l’assurance que les Russes n’auront pas la capacité de menacer leur sécurité nationale.
Et on est en train de publier un rapport sur le débat en Finlande sur les mines terrestres, pour donner l’exemple d’un État qui a renoncé à une capacité de défense qu’il considérait comme essentielle à sa sécurité nationale par rapport à la Russie, sur la base de la conviction que leur pays est plus en sécurité avec une communauté internationale plus forte et plus cohérente dans laquelle la plupart des États estiment que les mines terrestres n’ont aucun rôle à jouer.
Donc, dans le domaine des armes nucléaires, nous examinons, pays par pays et région par région, les moyens de contester l’hypothèse erronée que les armes nucléaires apportent la sécurité et le pouvoir. Nous travaillons avec des fonctionnaires pour trouver des moyens alternatifs d’atteindre leurs propres objectifs de sécurité sans compromettre la sécurité internationale et sans tomber dans la course aux armements.

Un accord sur l’interdiction des armes nucléaires

PI. Un accord international sur l’interdiction des armes nucléaires a récemment été signé à l’Onu (Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, 7 juillet 2017). Quels sont ses termes et qu’en pensez-vous ?
PI. Les nations qui adopteront ce traité s’engagent à ne pas développer ou déployer des armes nucléaires, à ne pas mener des recherches sur cette technologie militaire, et à ne pas s’engager non plus dans des activités qui reposeraient sur l’existence d’armes nucléaires. Le traité est très large dans son application et très contraignant.
Il constitue un grand pas en avant sur la longue route qui mène à un monde exempt d’armes nucléaires. Ça ne se fera pas du jour au lendemain mais le traité mettra une certaine pression diplomatique sur les États qui sont attachés à la dissuasion nucléaire. Le traité fonctionnera d’autant plus efficacement que les États le verront comme un symbole de frustration.
Les armes nucléaires sont le symbole de la volonté des États de s’engager dans des niveaux inacceptables de menace afin de gagner en sécurité. En fait, c’est une sorte de terrorisme. Les États qui possèdent l’arme nucléaire tentent de renforcer leur sécurité nationale en menaçant d’autres États d’anéantissement total, qui sera forcément mutuel. Il y a là beaucoup de contradictions.
Les États qui s’engagent dans le traité d’interdiction des armes nucléaires tentent d’envoyer le signal, que ces armes sont inacceptables au XXIe siècle, et ils encouragent ceux qui en possèdent à entrer dans des processus pour sortir de ces contradictions insoutenables.

Les obstacles et les solutions proposées

PI. Quels sont selon vous les principaux obstacles à la création d’un monde sans armes nucléaires ?
PI. L’une des choses qui nous retient vraiment est la croyance au sein des gouvernements les plus pertinents que le progrès est impossible. Par exemple, beaucoup sont convaincus qu’il est impossible de surmonter le conflit au Moyen-Orient et d’y créer une zone sans ADM. C’est impossible parce qu’ils croient que c’est impossible. Alors que si au contraire il y avait une croyance en cette possibilité et un engagement politique pour surmonter les obstacles stratégiques, on aurait beaucoup plus de chances d’y arriver.
Mais nous ne sommes pas naïfs. Il ne suffit pas d’y croire ; il existe aussi de nombreux obstacles objectifs. Des obstacles systémiques qui empêchent les gouvernements de développer une situation de confiance et de mettre en place des processus de vérification afin de confirmer que les États ne développent pas d’armes nucléaires ou ont complètement détruit celles qu’ils possédaient.
Ils ont toujours peur qu’une propagation ne se produise, c’est-à-dire qu’un État qui aurait acquis des armes nucléaires en premier aurait un grand avantage. Mais en fait, un État avec un très petit nombre d’armes nucléaires s’opposerait à toute la communauté internationale qui ne pourrait tolérer cette situation et utiliserait d’autres moyens pour forcer ce pays à reculer.
Mais il est difficile d’avoir une action coordonnée tant qu’il existe des incitations à tricher. Il faut développer des systèmes efficaces de contrôle, et construire peu à peu la confiance, en convainquant les États qu’il est possible et souhaitable de respecter la règle de droit et qu’ils ont avantage à ne pas tricher.

Des exemples de réussite

PI. Avez-vous des exemples de progrès dans le domaine du désarmement nucléaire au cours des dernières années qui pourraient donner un sentiment d’espoir en l’avenir ?
PI. Oui, bien sûr.
– L’Afrique du Sud disposait d’un petit arsenal d’armes nucléaires qu’elle a démantelées. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a ensuite été invitée à vérifier.
– Les anciens États soviétiques possédaient des armes nucléaires sur leur territoire, qui ont toutes été envoyées en Russie dans les années qui ont suivi la fin de la guerre froide. Entre autres l’Ukraine.
– Certains États ont eu des programmes liés aux armes nucléaires, mais les ont abandonnées : la Suède, la Suisse, le Brésil, l’Argentine, Taiwan et la Corée du Sud.
– Les zones exemptes d’armes nucléaires couvrent une grande partie du globe, dans le cadre d’accords impliquant des engagements de ne pas acquérir d’armes nucléaires et des processus de vérification entre les États afin de favoriser la confiance.
– La conférence des Nations unies de 2010 pour examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) a convenu à l’unanimité d’un plan de 64 points visant à favoriser le désarmement nucléaire, la non-prolifération et l’utilisation responsable de l’énergie nucléaire.
Il y a eu d’autres accords de contrôle des armements dans le passé, le plus récent étant l’accord START II (Traité sur la réduction des armements stratégiques) entre les États-Unis et la Russie, entré en vigueur en 2011, limitant le nombre de leurs ogives stratégiques avec acceptation des contrôles. Même pendant la guerre froide, il était extraordinaire de voir comment, en période de profonde méfiance mutuelle, les adversaires ont été capables d’accepter des mesures de grande envergure de contrôle des armements. Ça démontre que la confiance n’est pas essentielle aux négociations (mais bien sûr, elle aide).

Les prochaines étapes

PI. Quelles prochaines actions envisagez-vous ?
PI. Tous les groupes comme le nôtre vont s’efforcer de convaincre autant d’États que possible de signer et ratifier le Traité d’interdiction. Une attention particulière sera accordée aux États qui peuvent être indirectement associés à la dissuasion nucléaire. D’autres groupes chercheront à encourager les nations nucléarisées à ne pas signer ce traité, mais plutôt à redoubler d’efforts pour améliorer le contrôle des armements et à faire accepter leur position pro-nucléaire. Il faudra par exemple examiner à nouveau la position d’États qui affirment qu’ils n’utiliseront pas l’arme nucléaire en premier ou qui accorderaient à d’autres États la garantie qu’ils ne l’utiliseront pas contre eux, sauf dans des circonstances extrêmes ; ou qui accepteraient de se soumettre à un contrôle supplémentaire des armements ou de réduire leur arsenal nucléaire, ou d’abandonner certains systèmes d’armes nucléaires qui sont instables. Ce sont autant de pas que les États dotés d’armes nucléaires pourraient faire.
Nous allons engager avec un certain nombre de nations nucléarisées un dialogue sur ce que signifie être un État armé responsable au XXIe siècle. Il y aura également des initiatives pour examiner les tensions d’un point de vue régional.
Mais à l’approche de la conférence d’examen du TNP en 2020, il est probable que l’essentiel de l’attention sera portée sur le traité d’interdiction : combien d’États y souscriront et ce qui se passera ensuite.

PI. Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
PI. Je considère les armes nucléaires comme étant liées aux zones les plus sombres du mental humain. Elles sont l’expression de nos peurs extrêmes et de la soif de pouvoir et de domination. Si nous pouvons travailler sur ces thèmes et échapper aux dangers que ces armes représentent actuellement, nous aurons fait un grand pas en avant vers un monde en paix et un mode de vie plus positif.

Pour plus d’informations : basicint.org

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012

Le changement climatique [sommaire]

par Al Gore,

Au cours d’une tournée mondiale de promotion de son dernier film Une suite qui dérange : la vérité au pouvoir, l’ancien vice président des États-Unis Al Gore a commenté le retrait du président Trump de l’accord de Paris sur le climat : « Je craignais que d’autres pays soient tentés de suivre Trump, mais je suis ravi de constater que la réaction ait été exactement inverse. Les 19 autres membres du G20 ont réaffirmé que l’accord de Paris était irréversible. Et partout aux États-Unis, des gouverneurs et des maires ont déclaré qu’ils étaient tous pour et qu’en fait, cela ne ferait que renforcer nos engagements.[…] Une loi de la physique stipule que chaque action entraîne une réaction égale et opposée. Je pense qu’il y a dans le monde une réaction à Trump, au Brexit et à l’autoritarisme populiste d’extrême droite. Ceux qui tenaient plus ou moins pour acquis la démocratie libérale se rendent maintenant compte qu’elle ne peut être défendue que par les citoyens eux-mêmes. »

Source : theguardian.com

L’unité de l’humanité [sommaire]

par Dalaï Lama,

Sa Sainteté fut interviewée le 3 août avant le Synergy Global Forum qui se tiendra en Russie en novembre 2017.

« Si notre nature humaine était la colère, il n’y aurait pas d’espoir. Mais comme elle est en grande partie compatissante, il y a de l’espoir. Être concerné par le bien-être des autres est le fondement de notre survie. La réalité est que nous sommes dépendants et avons besoin les uns des autres, alors le temps est venu de travailler ensemble. L’humanité est une, nous devons en tenir compte. La réalité a changé, mais notre façon de penser continue à s’accrocher au « nous » et « eux », coincée dans les attitudes du XXe siècle. »

Source : dalailama.com

L’éducation [sommaire]

par Dalaï Lama,

Au cours d’une interview datant du 6 août 2017, le dalaï-lama a discuté des perspectives pour le monde dans les dix ou vingt prochaines années.

« Notre éducation moderne est actuellement déséquilibrée, elle est trop matérialiste. Nous devons enseigner aux gens comment cultiver la paix de l’esprit. L’Inde est un pays qui a le potentiel d’associer avec succès cette éducation moderne avec la compréhension tirée de cet ancien savoir sur le fonctionnement de l’esprit et des émotions. Il s’agit d’élever son niveau de conscience […]. L’un de mes engagements actuels est de raviver l’ancienne sagesse indienne dans ce pays. »

Source : dalailama.com

Eradiquer la faim et la malnutrition [sommaire]

par Le pape François,

Le pape François a tenu une allocution à Rome (Italie), le 31 juillet 2017, au cours de la 40Conférence générale de la FAO (organe des Nations unies qui s’occupe des questions alimentaires et agricoles) anticipant sa participation à la journée mondiale de l’alimentation du 16 octobre 2017 : La FAO doit être capable d’intervenir sans délai lorsque des gens n’ont pas assez à manger […]. Lorsqu’un pays est incapable de fournir des réponses adéquates parce que son état de développement, son degré de pauvreté, les conditions climatiques ou des états d’insécurité ne le permettent pas, la FAO et les autres institutions intergouvernementales doivent pouvoir intervenir de manière spécifique et mettre en place une action de solidarité appropriée. »

Source : radiovaticana.va

Jeremy Corbyn – la justice sociale [sommaire]

Naomi Klein, journaliste et auteure du nouveau livre Dire Non, et après, a interviewé le leader travailliste britannique Jeremy Corbyn à Londres (cette interview a été intégralement publiée dans The Intercept, en juillet 2017).

Lorsque N. Klein a demandé à J. Corbyn ce qu’il pensait des tentatives du Parti conservateur britannique de récupérer ses idées politiques afin de séduire les jeunes électeurs, sa réponse immédiate a été : « Eh bien, la justice sociale n’est pas brevetée, c’est une vue d’ensemble plus grande que les seules questions individuelles. »

Ce qui suit est une sélection de réponses données par Jeremy Corbyn au cours de l’interview :

« L’état du monde est un enjeu crucial. Il s’agit de ce que nous faisons pour régler les injustices, les inégalités et la pauvreté, et par-dessus tout, l’espoir et les opportunités pour les jeunes. L’espoir qu’ils puissent aller au lycée ou à l’université, l’opportunité qu’ils puissent trouver un travail décent. Il s’agit aussi de notre contribution envers le reste du monde et de notre relation avec celui-ci. Je veux une politique extérieure fondée sur les droits de l’homme, sur le respect des lois internationales, qui reconnaisse les causes des flux de réfugiés, les causes de l’injustice qui règne dans le monde. […]

Regardez-vous les uns les autres. Vous êtes tous différents. Vous êtes tous uniques. Vous avez un passé différent, des langues différentes, différentes communautés ethniques. Mais vous êtes tous unis. Vous êtes réellement unis pour ce que vous voulez, dans le sens d’une société plus collective. Et je pense que la campagne électorale a marqué un tournant en nous éloignant de l’individualisme suprême de la droite et nous rapprochant de l’idée que notre société  est meilleure lorsqu’elle représente un bien commun […]. Ne vous découragez pas. A la fin de la journée, les gens veulent faire des choses ensemble, collectivement […]. Lorsque l’esprit des gens s’ouvre, les possibilités deviennent infinies. »

Source : theintercept.com

 

La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Charles Eisenstein et Oprah Winfrey [sommaire]

par Phyllis Creme,

« En tant qu’âmes … nous cherchons à exprimer l’unité fondamentale de notre nature » – le Maître de Benjamin Creme.

Charles Eisenstein, dont les écrits sont régulièrement présentés dans Partage international, a récemment été invité à participer à l’émission américaine à succès d’Oprah Winfrey, Super Soul Sunday. Sa réponse fut « un oui immédiat. Vous voyez, Oprah occupe presque un univers différent de celui de ma propre frange contre-culturelle. Se pourrait-il, pensais-je avec enthousiasme, que nos mondes se rejoignent ? Que les idées que je sers et la conscience à laquelle je m’adresse soient prêtes à imprégner le courant dominant ? » En fait, Oprah semblait déjà penser de la même façon que C. Eisenstein et était très ouverte à ce qu’il avait à dire.

Charles Eisenstein savait qu’il se trouvait en marge de la pensée dominante, bien qu’il croyait que son message trouverait un jour écho, et aiderait même à changer les esprits. En attendant, il s’était habitué à travailler lentement et à petite échelle, par des écrits. A la suite de l’échec de son premier livre, auto publié faute d’éditeur, il avait eu la vision d’un « visiteur céleste » qui lui avait présenté un « choix difficile » : « Charles, souhaites-tu vraiment que ton travail réalise son potentiel et exerce son juste rôle dans l’évolution de toutes choses ? » – « Oui, répondis-je, c’est mon souhait. » « C’est entendu, dit l’Être. Je peux faire en sorte que cela se produise, mais tu devras en payer le prix. Tu ne seras jamais reconnu. Ce dont tu parles changera le monde, mais tu ne recevras jamais d’éloges pour cela. Tu n’obtiendras ni richesse, ni renommée, ni prestige. Acceptes-tu de payer ce prix ? »

« J’ai essayé de tergiverser, mais l’Être restait inflexible. Si cela devait être l’un ou l’autre, comment pourrais-je me regarder dans la glace en sachant au plus profond de mon cœur que j’avais trahi mon but ? J’ai donc consenti à son offre. »

Travailler sans chercher la reconnaissance

C. Eisenstein se rendit compte que de petits actes de compassion et d’amour passés inaperçus, étaient aussi précieux que ses propres tentatives de travail public. « Les actes de bonté renforcent le champ de la bonté, les actes d’amour renforcent le champ de l’amour, les actes de haine renforcent le champ de la haine. Travailler sur une échelle plus large n’est pas nécessaire lorsque nous savons que les tâches auxquelles la vie nous confronte font partie d’un vaste ensemble élaboré par une intelligence qui nous place exactement au bon endroit, au bon moment. »

Devenu modeste dans son ambition d’apporter le changement et ayant réduit son besoin d’être reconnu – comme il le dit, ses idées ne sont pas les siennes, il est simplement un « scribe » – il a néanmoins perçu l’invitation d’Oprah Winfrey, dont l’émission touche des millions de personnes, comme le signe d’un changement de conscience dans le monde. « Je me vois parfois comme une sorte de récepteur pour les informations qu’une partie de l’humanité demande. Une utilité a été trouvée pour l’ado étrange que j’étais au lycée ! A plus grande échelle, Oprah est quelqu’un de similaire : pas seulement elle-même, mais un « avatar » de l’esprit collectif. En parfaite symbiose avec son public, quand elle lui fait découvrir quelque chose, c’est probablement parce qu’elle sait qu’il y est prêt. »

La première question d’Oprah à C. Eisenstein, et sa réponse, en disaient long : l’Amérique s’est-elle brisée ? « Pas encore, fut sa réponse, mais elle est sur le point de se rendre compte que des changements profonds sont nécessaires, et ils seront perçus comme inévitables ; cela se produira « par effondrement ». Faisant écho à B. Creme et à son Maître, ainsi qu’à l’enseignement religieux oriental, C. Eisenstein a affirmé sa triste conviction que le monde souffrait d’une « tristesse latente » due à la « blessure de la séparation » de tout ce avec quoi nous sommes censés être reliés. Cette tristesse s’exprime par la colère et la haine.

Comme le dit B. Creme dans la Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse, la réalité, qu’il a expérimentée dans la méditation, est que tout est lié : « J’ai disparu en tant qu’être séparé, tout en conservant une pleine conscience, une conscience élargie pour tout inclure. J’ai vu que c’était la vraie réalité, que la conscience de veille normale la couvre simplement, et la garde cachée par une fausse identification de soi-même en tant que corps […] ».

La conscience de ce lien, à mesure que nous passons à l’ère de la synthèse du Verseau, sera en effet d’une portée extrême, imprégnant et changeant totalement toutes nos vies et institutions. Comme le dit le Maître de Benjamin Creme : « L’unité est la force, la nature essentielle de notre être, le but auquel tous les hommes aspirent et que tous les hommes cherchent à exprimer. » Le sentiment d’éveil de cette conscience ressort puissamment de l’interview. Charles Eisenstein a déclaré : « Le prochain pas pour l’humanité sera l’inter-être, la réalisation que nous sommes tous un. »

Dans son essai suivant, il écrit : « Si j’ai raison sur le fait que ma présence chez Oprah est un indicateur (si infime soit-il) du délitement de visions du monde autrefois dominantes, alors cela s’est produit parce que la vision émergente dont je parle, est maintenant fermement soutenue par de nombreuses personnes […]. Nous ne serons pas seuls ici beaucoup plus longtemps. Je remercie tous ceux qui ont appuyé le champ de connaissance dont je parle, qui croient les mots que j’écris encore plus que moi-même, et qui me confortent dans le travail qui vous soutient. C’est ainsi que nous passons de l’ère de la séparation à l’ère du besoin d’autrui. »

Références :
www.oprah.com ;
Charles Eisenstein, The Age of We Need Each Other, charles eisenstein.net,
Benjamin Creme, la Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse et Un Maître parle, Partage publication.

Vers un krach financier systémique ? [sommaire]

par Scott Champion,

Karl Marx avait formulé cette fameuse prédiction que le capitalisme finirait par s’autodétruire, un système fondé sur la cupidité ne pouvant mener nulle part ailleurs. Il ne s’était pas prononcé sur la date de cet événement, mais au vu des facteurs financiers et économiques actuels, les économistes professionnels sont de plus en plus nombreux à se demander si un tel événement ne serait pas imminent.

Certes, depuis l’effondrement de 2007-2009, les marchés financiers du monde entier ont soit atteint des sommets inégalés, soit progressé régulièrement de façon conséquente. Car, dans le but avoué de sauver le système financier américain – et, par suite, mondial – la Réserve fédérale et le Trésor américains ont renfloué à coups de milliards de dollars le marché des titres, renflouant par la même occasion les marchés monétaires spéculatifs qui brassent des milliards de dollars, sans parler de certaines banques adeptes des spéculations frénétiques, ni des sociétés d’investissement et des compagnies d’assurance risquant l’argent des autres. En conséquence, ils ont déclenché huit années d’excès de la part de la plupart des grandes institutions financières de la planète. George W. Bush aurait dit : « Si nous ne faisons pas marcher la planche à billets, nous coulons. » Et de nombreuses sources affirment que l’ancien secrétaire du Trésor Henry Paulson, soutenu par le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke, s’est fait l’ardent avocat du sauvetage financier, tandis que d’autres responsables soulignaient que si les marchés n’étaient pas renfloués, les centaines de milliards de fonds spéculatifs entraîneraient l’effondrement du système financier tout entier en un seul jour – ou deux.

Depuis ces sauvetages, les heureux détenteurs de capitaux n’ont cessé d’être à la fête. Et pour bien faire ressortir les merveilles du capitalisme, on a largement mis en avant l’usage des jets personnels, les prix records atteints par les marchés de l’art et l’insolence de certaines propriétés immobilières. Mais tout ceci ne concerne que 1 % de la population ! Pour les citoyens du monde, désorientés et broyés par l’impitoyable rouleau compresseur des forces du marché, il en va tout autrement : l’avidité du capital leur a laissé les emplois mal payés, sous-qualifiés, le chômage, les dettes et la lutte pour pourvoir aux nécessités basiques quotidiennes. Aujourd’hui, le capitalisme n’est qu’un système malade et triste, bénéficiant à une minuscule minorité aux dépens, littéralement, de milliards d’individus. Inévitablement, la question se pose : combien de temps cela peut-il durer ? Une nouvelle crise va-t-elle se produire ?

Multiplication des mini-krachs

Pour que l’économie mondiale atteigne cette croissance « remarquable », la dette a explosé de 200 à 300 % du Produit intérieur brut de nombreux pays. Jusqu’à présent, la Chine faisait la course en tête dans ce domaine, mais le gouvernement japonais est en train de devenir le plus gros actionnaire des entreprises japonaises en multipliant les achats sur le marché obligataire intérieur afin de maintenir les taux d’intérêt sous les taux des marchés (le Japon est le pays développé le plus endetté du monde). Depuis des années, la Banque centrale européenne rafle le plus possible d’obligations européennes, si bien que celles qui restent à acheter présentent peu d’intérêt. De plus, tout comme le Japon, elle envisage ouvertement d’acheter des actions. Toutes ces économies avancées ne font que suivre l’exemple américain afin de renflouer et de soutenir leur économie. Mais cela ne peut durer éternellement. Ces mêmes Banques centrales, soucieuses de contenir diverses bulles d’actifs, annoncent l’adoption de mesures plus contraignantes. Or, puisque les marchés du monde fonctionnent grâce à l’argent facile et aux crédits, des conditions monétaires plus strictes risquent fort de précipiter une crise.

Parmi les causes d’une très probable crise financière se trouve le fait qu’aujourd’hui, les transactions sont déterminées par des algorithmes et des programmes informatiques extrêmement rapides qui sans cesse spéculent massivement sur des valeurs aux marges de profits minuscules évaluées en une ou deux millisecondes. En octobre 2014, le marché des obligations des États-Unis, l’un des marchés les plus riches en liquidités du monde, perdit 15 % de sa valeur en six minutes sans aucune raison apparente. Depuis, on a connu de nombreux exemples d’actifs financiers perdant momentanément jusqu’à 99 % de leur valeur à l’occasion d’un mini-krach. Un exemple récent et remarquable fut en juillet 2017 le mini-krach d’Amazon, l’une des entreprises dont la capitalisation boursière est la plus grande au monde, et qui perdit momentanément 87 % de sa valeur dans des transactions réalisées après la clôture des marchés.

En éliminant l’intervention humaine dans les décisions, les services informatiques jouent à présent un rôle essentiel dans les entreprises spéculatives de Wall Street, qui rémunèrent des programmeurs à coups de millions de dollars afin qu’ils écrivent des codes permettant de battre les concurrents d’un millième de seconde. Et ce n’est pas une exagération ! Lorsque l’unité de temps compétitive se mesurera en millionièmes de seconde, que restera-t-il à exploiter ? Le moment prophétisé par Marx paraît bien proche.

Les analystes s’inquiètent aussi du fait que ces ordinateurs très rapides et excessivement complexes sont reliés directement à ceux des banques de tous les pays développés, dont le matériel et les programmes informatiques ont une ancienneté de plusieurs décennies. Dans l’hypothèse d’un krach important ou d’une grosse série de pannes, nul ne sait si les deux systèmes pourraient fonctionner ensemble. La plus grande partie de la richesse mondiale est numérique, et un krach sérieux en révélerait l’irréalité. Cette « richesse » n’est qu’une suite de chiffres électroniques dans l’univers cybernétique, où cent dollars numériques ne sont guère adossés qu’à un seul dollar réel (ce ratio est le même dans n’importe quelle monnaie). Certes, lors du krach des banques chypriotes de 2013, le système international tint bon et les déposants ne perdirent que 50 % de leur épargne. Mais si une grande portion du système mondial venait à s’effondrer, les pertes financières s’avèreraient bien plus considérables.

Depuis de nombreuses années, Maitreya a prédit un krach financier signant la fin de cette économie mondiale égoïste. Comme pour la chute du mur de Berlin, nous pourrions bien nous réveiller un jour face à une situation entièrement nouvelle. Passer du système actuel à un meilleur système ne saurait être facile, mais la perte de l’illusoire richesse numérique – surtout par ceux qui font de l’argent avec de l’argent – pourrait faire entrer le monde dans un système économique plus juste, et ce plus vite et avec moins de soubresauts que les krachs boursiers d’antan, surtout sous la conduite de Maitreya.

Dans une telle hypothèse il ne serait guère difficile pour les gouvernements de renflouer leurs économies avec un minimum de liquidités, soit en autorisant tous les citoyens à retirer quotidiennement de l’argent aux distributeurs contrôlés par l’État, soit en renflouant directement les banques – par exemple à hauteur des garanties des dépôts d’État. Ainsi, l’argent pourrait de nouveau soutenir l’économie réelle. Ce n’est pas l’argent en soi qui pose problème ; c’est la spéculation qui disloque l’économie, pousse à investir dans des secteurs improductifs, et transforme le monde en un immense casino. Un krach numérique brutal tel que décrit plus haut éliminerait la spéculation à l’échelle mondiale et forcerait les gouvernements à pourvoir rapidement aux besoins réels des citoyens dans les domaines du logement, de la nourriture, de la santé et de l’éducation. Partout les gouvernements du monde se focaliseraient sur cet unique objectif.

L’Onu adopte un traité d’interdiction des armes nucléaires [sommaire]

Le 7 juillet 2017, dans un concert d’applaudissements, 122 États membres de l’Organisation des Nations unies ont formellement adopté le premier outil multilatéral juridiquement contraignant en faveur du désarmement nucléaire négocié depuis 20 ans.

Faisant suite à un mandat de négociation octroyé par l’Assemblée générale de l’Onu, ce traité interdit toute une gamme d’activités, dont le développement, les essais, la production, la fabrication, l’acquisition, la possession ou le stockage d’armes nucléaires ou d’autres engins explosifs nucléaires, ainsi que l’utilisation ou la menace d’utilisation de telles armes. Pour les pays dotés d’armes nucléaires qui souhaitent adhérer, il explique les processus de destruction des stocks et les assiste dans le maintien de leur promesse.

Alors que les pays dotés d’armes nucléaires ont soigneusement boycotté ce scrutin historique, les organisations à l’appui du traité espèrent que cet accord général augmentera la pression du public et finira par contraindre les pays réfractaires à reconsidérer leur position.

Elayne Whyte Gómez, ambassadrice du Costa Rica, qui a présidé la conférence et a négocié le traité, a déclaré : « Nous sommes émus car nous répondons aux espoirs et aux rêves des générations présentes et futures. […] Ainsi pourrons-nous dire à nos enfants qu’il est possible d’hériter d’un monde exempt d’armes nucléaires. » Accordant aux Hibakusha (survivants japonais des bombes atomiques) la paternité de l’initiative, E. Whyte Gómez a déclaré que les expériences qu’ils ont partagées « touche l’âme humaine », ajoutant que ces négociations étaient une « combinaison de la raison et du cœur ».

Source : nytimes.com ; www.un.org ; thebulletin.org

Communiqué du président Carter sur la Corée du Nord [sommaire]

L’ancien président des États-Unis Jimmy Carter a diffusé un communiqué le 10 août 2017, après les récentes déclarations publiques de fonctionnaires des États-Unis et de la Corée du Nord. Nous en reproduisons quelques extraits :

« Les discours sévères de Washington et de Pyongyang ces derniers mois ont exacerbé une relation déjà agressive entre nos pays et ont probablement éliminé toute chance de négociations sincères entre les États-Unis et la Corée du Nord. Outre maîtriser leur rhétorique va-t-en-guerre, nos dirigeants doivent encourager les discussions entre la Corée du Nord et les autres pays, particulièrement la Chine et la Russie. Le récent vote du Conseil de sécurité des Nations unies en faveur de nouvelles sanctions suggère que ces pays pourraient aider. Dans tous les cas, un échange nucléaire doit être évité. Toutes les parties doivent assurer la Corée du Nord qu’elles n’engageront pas d’action militaire contre elle si elle reste pacifique.

J’ai visité la Corée du Nord trois fois, et passé plus de vingt heures de discussions avec ses dirigeants politiques concernant de graves problèmes qui affectent les relations entre les États-Unis et ce pays.

Au cours de toutes ces visites, la Corée du Nord a souligné qu’elle désirait une relation pacifique avec les États-Unis et ses voisins, mais qu’elle était convaincue que nous avions planifié une frappe préventive contre elle. Elle réclamait un traité de paix (spécialement avec les E.-U.) pour remplacer l’accord de cessez-le-feu qui existe depuis la fin de la Guerre de Corée en 1953, et pour mettre fin aux sanctions économiques qui l’affectent beaucoup depuis si longtemps.

Ces dirigeants m’ont bien fait comprendre à moi et aux autres que leur première priorité était de maintenir une capacité militaire capable de détruire une grande partie de Séoul et de répondre fermement par d’autres moyens aux attaques américaines.

L’influence de la Chine à Pyongyang semble s’être sensiblement réduite depuis que Kim Jong-un a pris la tête du pays en décembre 2011. Un engagement de paix entre les États-Unis et la Corée du Nord est crucial. Quand cette crise de confrontation verbale sera terminée, les États-Unis devront se préparer à conclure un traité permanent pour remplacer le cessez-le-feu de 1953. Les États-Unis doivent bien le faire comprendre à la Corée du Nord et à nos alliés. »

Source : fox5atlanta.com

Se construire un avenir avec de l’aide [sommaire]

d’après le récit de nos correspondants à Edmonton

Le 9 juillet 2017, Michael et Shereen Tayles, deux collaborateurs de Share International basés à Edmonton (Canada), discutaient sur la façon d’obtenir un entretien avec l’ancien président des États-Unis Jimmy Carter. Ce dernier était reçu en ville par l’association caritative Habitat pour l’humanité avec laquelle les Carter travaillent depuis 34 ans. Ils envoyèrent un mail à l’association le soir même, demandant un entretien avec le président Carter.

Le lendemain matin, Michael et un autre collaborateur de Share International, Tim Boetzkes, envisagèrent en plaisantant de ne pas se rendre à leur travail mais d’aller rendre visite à Jimmy Carter. Ils ne le firent pas, naturellement. Pendant leur pause matinale, ils allèrent en voiture acheter un café et, sur le chemin du retour, ils se trompèrent de direction. Pendant quelques minutes, ils suivirent des rues inconnues, et se retrouvèrent soudain devant une grande construction où était écrit : Habitat pour l’humanité. Ils se garèrent et mirent leur équipement de travail – procédure standard lorsqu’on entre dans un bâtiment.

A l’entrée du site, des agents de sécurité leur permirent d’entrer, à leur grande surprise. Ils se dirigèrent vers le bâtiment où travaillait le président Carter, espérant prendre au moins quelques photos. Tandis qu’ils réfléchissaient à la façon de s’approcher suffisamment pour lui poser une question, l’attaché de presse de J. Carter se tenant juste derrière eux se présenta comme étant Brian. Michael et Tim expliquèrent qu’ils travaillaient bénévolement pour Share International et lui demandèrent s’ils pouvaient assister à la conférence de presse qui allait bientôt avoir lieu. L’attaché de presse répondit que seule la presse pouvait y assister, mais qu’il vérifierait.

Michael et Tim se dirigèrent vers la tente de la presse et un moment plus tard, Brian apparut et leur confirma qu’ils pourraient rester mais ne leur garantissait pas qu’ils pourraient poser une question.

La conférence de presse eut lieu avec plusieurs intervenants, dont Jimmy Carter et sa femme Rosalynn. Vers la fin, plusieurs personnes, dont Michael, levèrent la main pour poser une question. Bien que Michael et Tim soient les seuls à ne pas arborer un insigne de presse, Michael fut désigné pour poser la dernière question, laquelle avait été choisie précédemment par les trois co-workers : « Que pensez-vous d’un revenu de base universel et cela aiderait-il chaque personne et sa famille à avoir un logement abordable, décent et sûr ? » Le président Carter répondit : « J’aimerais vraiment que chacun ait un revenu suffisant pour vivre et survivre. Le Centre Carter a des programmes dans 80 pays du monde, et nous passons beaucoup de temps à voyager en Éthiopie et dans d’autres pays d’Afrique et d’Amérique latine où parfois le revenu est très bas. Par exemple, nous avons construit des maisons en Afrique du Sud, et avons fait un gros travail au Liberia. Nous avons réalisé qu’une personne au Liberia ne gagnait que 50 cents par jour. Cela conduit chacun à s’interroger : comment pourrais-je vivre avec un ou deux dollars par jour ? Ce serait impossible. Mais ces personnes survivent. »

Le président Carter expliqua qu’il était tentant de sous-estimer les personnes qui vivent en état de pauvreté, et de leur reprocher de ne pas travailler assez pour améliorer leur situation : « Mais l’expérience m’a montré que les gens que nous considérons parfois comme inférieurs travaillent aussi dur que nous, qu’ils sont aussi ambitieux que nous, et que leurs valeurs familiales sont aussi valables que les nôtres. Cela tend à nous mettre sur un pied d’égalité avec ceux que nous considérons parfois comme inférieurs, mais cela ne nous abaisse pas, cela élève les autres. »

Jimmy Carter a été le 39e président des États-Unis. Il aura 93 ans en octobre 2017 et a fêté son 71e anniversaire de mariage avec sa femme Rosalynn, le 7 juillet 2017.

Les explications de Maitreya sur sa mission [sommaire]

En septembre 1977, Maitreya, l’instructeur du monde, a commencé à donner une série de messages à travers Benjamin Creme, grâce à un processus d’adombrement mental, à la Friends Meeting House à Londres. Dans ce numéro, nous présentons les deux messages suivants dans lesquels Maitreya explique son retour dans le monde et maintient une vision du brillant avenir qui attend l’humanité.

Message n° 2, le 15 septembre 1977

Bonsoir, mes chers amis. […]

Les raisons pour lesquelles je dois descendre et apparaître à nouveau parmi vous sont nombreuses.

Les principales sont les suivantes : mes Frères, les Maîtres de Sagesse, doivent, en groupe, effectuer leur retour dans le monde. Moi-même étant à leur tête, et l’un d’entre eux, je fais de même. Nombreux sont ceux qui, dans le monde entier, m’appellent, me supplient de revenir. Je réponds à leur demande.

Beaucoup d’autres encore souffrent de la faim et périssent inutilement par manque d’une nourriture qu’on laisse pourrir dans les entrepôts du monde. Beaucoup ont besoin de mon aide, à différents titres : en tant qu’instructeur, protecteur, en tant qu’ami et guide. C’est à tous ces titres que je viens. Pour conduire les hommes, s’ils m’acceptent, vers l’ère nouvelle, le monde nouveau, l’avenir glorieux qui attend l’humanité en cet âge qui commence ; pour tout cela, je viens.

Je viens aussi pour vous montrer la voie qui mène à Dieu, la voie du retour vers votre Source, pour vous montrer que cette voie menant à Dieu est une voie simple, que chaque homme peut emprunter ; pour vous élever vers la Lumière de cette nouvelle Vérité qui est la révélation que j’apporte. Pour tout cela, je viens.

Laissez-moi vous prendre par la main et vous conduire vers cette contrée qui vous appelle, afin de vous montrer les merveilles et les splendeurs de Dieu qui sont les vôtres.

L’avant-garde de mes Maîtres de Sagesse est maintenant parmi vous. Bientôt vous les connaîtrez. Aidez-les dans leur travail. Sachez également qu’ils sont en train de construire le nouvel âge à travers vous. Laissez-les vous diriger et vous guider, vous montrer le chemin et en agissant ainsi, vous aurez rendu un grand service à vos frères et sœurs.

Prenez courage. Tout ira bien. Tout se passera bien. […]

Que la Divine Lumière, l’Amour et la Puissance du Dieu unique se manifestent maintenant dans votre cœur et dans votre esprit. Que cette manifestation vous amène à chercher Ce qui demeure à jamais à l’intérieur de vous. Trouvez Cela et vous connaîtrez Dieu.

Message n° 3, le 22 septembre 1977

Bonsoir, mes chers amis.

Je suis heureux de pouvoir vous parler une fois encore et de vous dire que je viens pour vous emmener avec moi dans cette contrée nouvelle, le pays de l’Amour, le pays de la Confiance, de la Beauté et de la Liberté. Je vous y emmènerai si vous pouvez me suivre, m’accepter, me laisser montrer le chemin et être votre guide.

Et, s’il en est ainsi, ensemble nous construirons un monde nouveau : un monde dans lequel les hommes pourront vivre sans crainte, sans méfiance, sans division, partageant ensemble les bienfaits de la Terre, connaissant ensemble la félicité de l’union avec notre Source. Tout ceci peut être vôtre. Vous n’avez qu’à faire les premiers pas et je pourrai vous guider.

Permettez-moi de vous aider. Permettez-moi de vous montrer le chemin qui mène à une vie plus simple, où personne ne connaît la privation, où chaque jour est différent, où la joie de la fraternité se manifeste à travers tous les hommes.

Il m’appartient de vous montrer la voie et de vous guider, mais c’est à vous de choisir, en toute liberté, de me suivre. Sinon, je ne puis rien faire. Mes mains sont liées par la Loi. La décision appartient à l’humanité.

Que la Divine Lumière, l’Amour et la Puissance du Dieu unique se manifestent maintenant dans votre cœur et dans votre esprit. Que cette manifestation vous amène à rechercher et à trouver Ce qui demeure à jamais en vous. Identifiez-vous à Cela et connaissez Dieu.

Le poison de la marchandisation et de l’injustice sociale [sommaire]

par Graham Peebles,

Le 14 juin 2017, un incendie a ravagé une tour de 24 étages, la Grenfell Tower, dans le district le plus riche de Londres, à l’ouest de la ville. Les restes carbonisés de la tour se dressent comme un monument à l’injustice sociale. Le bâtiment de 120 appartements répartis sur 24 étages est la propriété de l’administration locale. Au moins 80 personnes sont mortes dans l’incendie.

Dans toutes les villes de New Delhi à New York, les politiques qui ont abouti à la catastrophe de la Tour Grenfell se répètent : la rénovation des quartiers et la gentrification, l’afflux d’argent venant des entreprises et l’expulsion des pauvres, y compris des familles qui y vivaient depuis des générations. Il faut ajouter les mesures d’austérité, la privatisation des services publics et la suppression des logements sociaux. Les communautés disparaissent, les petites entreprises ferment progressivement, la diversité s’estompe et c’est ainsi qu’un autre quartier se retrouve absorbé par un environnement homogénéisé et onéreux.

Les personnes qui vivent dans les pays en développement industriel souffrent le plus, mais les pays avancés sont également soumis aux mêmes divisions et aux injustices qui ont conduit aux morts de la Grenfell Tower.

La mondialisation des grandes entreprises, avec la tendance aux privatisations qui l’accompagne, a empoisonné le tissu social de pratiquement tous les pays du monde, y compris ceux qui sont en développement. A mesure que les politiques néo-libérales sont introduites en échange de l’allégement de la dette et de prétendus « investissements » qui valent à peine mieux que l’exploitation, les problèmes du Nord s’infiltrent au Sud. La colonisation culturelle et économique cause peut-être moins de morts que la méthode traditionnelle de mainmise et de pillage, mais elle est tout aussi pernicieuse et corrosive.

Dans le monde néo-libéral, tout est considéré comme une marchandise. Les privatisations étranglent les populations ; les individus ne sont pas considérés comme ayant des points de vue particuliers favorisés par leurs traditions, leur culture et leurs milieux, ayant des préoccupations et des droits, des potentiels et des aspirations, mais plutôt comme des consommateurs valant plus ou moins en fonction de la taille de leur compte en banque et de leur pouvoir d’achat.

Ceux qui ont les poches vides et peu de perspectives n’ont pas voix au chapitre, et comme le prouve l’incendie de la tour Grenfell, ils sont systématiquement ignorés ; leurs opportunités et leurs choix sont réduits et les besoins essentiels  – un toit, de la nourriture, des études et des soins de santé – leurs sont souvent refusés. Dans le monde de l’argent, ces droits ne dépendent pas des besoins mais de la capacité à payer, et lorsqu’ils sont pourvus à ceux qui vivent dans la pauvreté, c’est sous forme de logement de deuxième et troisième ordre, de nourriture malsaine, de services d’éducation et de santé mal financés.

La privatisation de tous les aspects de notre vie est la conséquence inévitable, quoique extrême, d’un modèle économique régi par le profit, alimenté par la consommation et maintenu par la stimulation constante du désir. Le plaisir est déguisé en bonheur, le désir versé là où devrait se trouver l’amour et la compassion : l’anxiété et la dépression sont garanties. Les entreprises, de plus en plus gigantesques, forment des groupes sans visage qui possèdent tout et en veulent encore davantage. Elles veulent disposer des citoyens et déterminer ce qu’ils pensent et ce qu’ils font. Ces entités sans visage ont des droits équivalents aux nations et, dans certains cas, supérieurs. Elles disposent d’une richesse incalculable et du pouvoir politique qui en découle. Elles assimilent rapidement tout ce qui émerge hors de leur champ de contrôle et ingèrent toute organisation qui menace leur domination.

La marchandisation est un monstre dépourvu d’empathie ; elle s’inscrit dans un système économique injuste qui a créé des niveaux d’inégalités inconnus auparavant, avec des richesses colossales concentrées auprès de moins en moins d’hommes (les multimilliardaires sont tous des hommes), tandis que la moitié de la population mondiale se bat pour sa survie et que la Terre elle-même lutte : les rivières et les mers sont polluées, la déforestation dévaste d’énormes zones, des écosystèmes entiers sont empoisonnés et l’air que nous respirons nous asphyxie. L’apathie nous étouffe et nous réconforte, les distractions nous droguent. « Fixer l’écran nous évite de voir la planète mourir. Comment faire pour se réveiller ? », demande la poète britannique Kate Tempest dans Tunnel Vision.

Jusqu’où cette folie ira-t-elle avant que nous y mettions fin ? Cela doit cesser, nous ne pouvons plus continuer à vivre dans ce brouillard. Au cours d’une envoûtante représentation de Europe is Lost (l’Europe est perdue) au festival de Glastonbury, Kate Tempest s’est mise à crier au bord de la scène : « Nous sommes perdus, nous sommes perdus, nous sommes perdus ! » Nous sommes perdus parce que notre monde a été créé sur de fausses valeurs – « toutes ces règles n’ont aucun sens » – parce qu’on nous a fait croire que la compétition et la division sont naturelles, que nous sommes simplement le corps et que nous sommes séparés les uns des autres ; parce que les intérêts financiers des entreprises sont placés au-dessus des besoins des êtres humains et de la santé de la planète. Les excès sont montrés en exemple, on se moque de la frugalité, l’ambition et la cupidité sont encouragées, l’incertitude et le mystère sont écartés. La maison brûle, comme le grand enseignant Krishnamurti l’a exprimé dans Se libérer du connu (chap. VI), notre maison et notre monde, intérieur comme extérieur. Les deux ont été violés, ravagés, et il s’agit de les soigner et de les purifier dans les eaux de la justice sociale, de la confiance et du partage.

Le changement systémique externe découle d’une modification interne de la pensée – un changement dans la conscience. Bien qu’une telle évolution puisse paraître difficile, je suggère qu’elle est bien avancée chez un grand nombre de personnes à des degrés divers. Pour que le changement soit durable, il doit être progressif mais fondamental et avoir le soutien de la grande majorité des gens. La gentillesse engendre la gentillesse, tout comme la violence engendre la violence. Créez des structures justes et voyez fleurir la tolérance et l’unité au sein de la société ; le partage est absolument essentiel. Après la catastrophe de Grenfell, des centaines de riverains ont partagé ce qu’ils avaient : nourriture, vêtements, literie ; ils faisaient des achats pour les victimes, remplissant des chariots avec des aliments pour bébés et des articles de toilette. Cela se produit partout dans le monde quand il y a une tragédie – les gens aiment partager ; donner et coopérer fait partie de ce que nous sommes, alors que la compétition et l’égoïsme sont contraires à notre nature et aboutissent à la maladie, individuelle et collective.

Le partage est la réponse et en tant que tel, il doit être placé au cœur d’une nouvelle approche de la vie socio-économique, au niveau local, national et mondial. C’est un principe unificateur encourageant la coopération qui, contrairement à la compétition, rassemble les gens et construit une communauté. La peur de l’autre, des institutions et des fonctionnaires se dissipe dans un tel environnement, aboutissant naturellement à la confiance. Face à l’inégalité et à l’injustice mondiales, l’idée de partager en tant que principe économique gagne progressivement du terrain, mais les milliards d’hommes qui vivent dans l’indigence et l’insécurité économique ne peuvent attendre. L’inaction et la complaisance profitent à ceux qui résistent aux changements et permettent de maintenir le statu quo. « Nous dormons si profondément, peu importe à quel point ils nous secouent. Si nous ne pouvons faire face, nous ne pouvons pas y échapper. Mais ce soir, l’orage est arrivé », tonne Kate Tempest dans Tunnel Vision. En effet, c’est le calme avant la tempête – et le havre ne sera pas trouvé dans les voies corrompues du passé, mais grâce à de nouvelles formes construites sur les anciennes vérités de l’amour et de l’unité qui se tiennent dans le cœur de toute l’humanité.

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Non responsable [sommaire]

Le 9 avril 2017, je tenais un stand sur la Réapparition au salon Bien-être de Madison, dans le Wisconsin (États-Unis). Un couple d’une vingtaine d’années se présenta et nous engageâmes la conversation.

Je leur demandai comment les gens de leur âge font face à l’état du monde en ce moment. Je suis bien consciente que les jeunes de ce siècle sont confrontés à une grande incertitude en raison de l’état de l’économie, de l’environnement et la situation politique actuelle.

Le jeune homme déclara : « Nous observons tout ce qui se passe, puis nous savons quoi répondre. » Je continuai : « Je me sens responsable de la situation de la planète que ma génération va laisser à la vôtre. » Le jeune homme répondit sur le champ : « Votre responsabilité n’est pas justifiée, ni utile, ni pertinente. Votre génération n’est pas la seule responsable de l’état actuel de la planète. C’est votre génération, la précédente, celle d’avant et encore celle d’avant. Toute l’histoire de l’humanité nous a amenés là où nous sommes aujourd’hui. Nous sommes tous ensemble dans cette situation et nous devons y remédier ensemble. Enlevez le poids de votre responsabilité de vos épaules. Nous ne sommes pas désolés d’être dans le monde à cette époque. » Son amie acquiesça d’un signe de tête.

Cette rencontre fut très bénéfique pour moi et me soulagea de mon sentiment de responsabilité.

E. T., Madison, Wisconsin, États-Unis

Ensemble [sommaire]

Le lundi de Pentecôte 2016, au Centre d’information d’Amsterdam, nous avons eu la visite d’un porte-parole de Maitreya (confirmée par le Maître de Benjamin Creme ; voir le courrier Une visite pour la Pentecôte dans notre numéro de juillet/août 2016).

Depuis lors, il nous a fait la grâce de sa présence à plusieurs reprises, surgissant simplement dans le Centre, avec quelques mots d’encouragement, assistant, à la dernière minute, à une conférence et prenant un siège juste devant le conférencier. Dans ces occasions il prenait une part active à la discussion, faisant des commentaires pertinents ou distrayants et toujours utiles qui enrichissent les propos sans les perturber. Il approuvait d’un signe de tête, encourageant les intervenants, semblait confirmer et partager les déclarations relatives à l’émergence très prochaine de Maitreya aux yeux de tous. Il était chaleureux, affable avec un sens de l’humour, charmant et malicieux.

Il nous rendit visite à plusieurs reprises et encore récemment, par exemple lors de la première de l’exposition des lithographies de Benjamin Creme au Centre fin juin 2017 ; il gratifia chaque personne d’une étreinte affectueuse, chaleureuse et promit de revenir ; environ une semaine plus tard il fit une brève apparition comme pour montrer sa solidarité, son intérêt et son soutien, demanda si tout allait bien, serrant les mains, congratulant ou encourageant les collègues très fatigués. Il confirma mot pour mot les pensées tacites de certains d’entre nous, indiqua qu’il connaissait nos préoccupations et donna des preuves concrètes de faits que d’autres personnes ne pouvaient pas connaître.

Le 23 juillet 2017, ce porte-parole de Maitreya agréable et encourageant revint au Centre, une minute après le début de la conférence et par la suite se joignit à la discussion avec des commentaires utiles, humoristiques et pertinents. Lorsque quelqu’un exprima son anxiété à propos de l’état de la planète, un membre du groupe déclara que le triomphe du bien, « une issue favorable et satisfaisante sont assurés » ; plus tard, le conférencier s’adressa à ce collègue et répéta : « Le triomphe du bien est assuré. » Lorsqu’un autre collègue, qui avait déjà vu à plusieurs reprises cet amical porte-parole de Maitreya, lui avoua que c’était agréable de le revoir et le remercia pour sa visite, le porte-parole désigna simplement le ciel du doigt, comme pour dire : « Je ne fais qu’exécuter ce que l’on me demande, là-haut. » Lorsque le conférencier demanda, en lien avec le sujet de la conférence, quand Maitreya serait reconnu mondialement, il affirma : « Ce n’est qu’une question de temps. »

Le 6 août, nous donnâmes une conférence dans le Centre d’information au milieu de l’exposition des lithographies. Le porte-parole de Maitreya fit de nouveau son apparition, comme toujours, juste une minute après de début de la conférence. Comme par hasard, il y avait toujours une chaise vide, la dernière, où il s’assit. Comme d’habitude, il avait pas mal de chose à dire ; il parla du besoin de simplicité et de la nécessité de se maintenir en contact constant avec son soi intérieur ou supérieur. Selon son habitude il s’adressa aux personnes présentes avec manifestement des commentaires pertinents ou donnant des conseils.

A la fin de la conférence, l’orateur invita le public à rester quelques minutes en silence devant une des 18 lithographies vers laquelle il se sentait attiré sans rien attendre ni demander quoi que ce fût. Nous nous assîmes en silence pendant environ sept minutes puis nous nous regroupâmes progressivement et terminâmes l’après-midi avec un sentiment de bénédiction, d’énergie et de gratitude vraiment tangible.

Le dernier mot que le porte-parole dit, lorsque nous nous levâmes tous pour partir fut : « Ensemble. »

Les membres du groupe de Share Nederland – Centre d’information de Share International, Amsterdam (P.-B.)

Aperçus fugitifs [sommaire]

Le 15 juillet 2017, second jour du séminaire de méditation de transmission américain en Californie, trois personnes distinctes, à trois endroits différents du campus ont aperçu, presqu’au même moment, un homme mystérieux de grande taille, de type indien, portant un grand turban.

A ce moment-là, nous étions tous en petits groupes de discussion et les fenêtres de nos salles donnaient sur le chemin principal sur lequel nous l’avons vu marcher. Les trois personnes ignoraient que les autres l’avaient vu mais chacune des trois m’en ont parlé séparément au cours du déjeuner. Curieusement, chacune n’avait pas vu la même couleur de turban. En tant que documentaliste officiel du groupe, je dus alors faire un contrôle des faits ; comme je suis aussi artiste, je sais que souvent les gens utilisent un nom différent pour la même couleur. Cependant, l’une avait vu un turban de couleur magenta foncé, une autre l’avait vu de couleur nettement violette et la troisième personne, bleu turquoise.

Lorsque je vérifiai le nom qu’elles donnaient à chaque couleur, je constatai qu’elles avaient vu des couleurs différentes. La description des vêtements qu’il portait était aussi différente. Pour l’une d’elle, il était tout en noir et pour les deux autres il était vêtu différemment. Il serait donc logique de dire qu’il s’agissait juste de trois personnes différentes qui se promenaient à peu près au même moment. Cependant, dans ce cas, pourquoi chaque personne n’a vu que l’une d’elle ?

Par le passé, Maitreya est apparu souvent de façon qui défiait la logique ou laissait supposer que ce n’était pas une personne ordinaire. Pour moi l’argument décisif est que la première personne qui l’a vu regardait par la fenêtre en compagnie d’un autre participant, lorsqu’un chevreuil surgit suivi de « l’homme » mais seule l’autre personne a aperçu le chevreuil.

F. O., Oakland, Californie, États-Unis

Le 15 juillet, lors du séminaire américain de 2017 réservé aux membres des groupes de transmission, je vis un Sikh portant une grande barbe noire marcher sur le trottoir devant l’endroit où notre groupe de discussion était réuni.

Il mesurait 1,80 m environ et portait un pantalon gris, une chemise blanche qui dépassait de 10 cm sous sa veste rouge et un turban bleu turquoise. Les arbres, les buissons et un immeuble de chaque côté de l’allée ne m’ont permis de l’observer que très peu de temps.

M. H.-L., Petaluna, Californie, États-Unis

Déjà vu [sommaire]

Le 3 juillet 2017, en France, entre Lille et Lyon, j’étais assise dans le train. Le contrôleur entra dans le compartiment et la même scène se reproduisit, dans le même train qu’en 2005 (voir PI novembre 2005, Courriers des lecteurs).

Le contrôleur commença à gonfler des ballons et les donna à des enfants dans le compartiment. Il ne resta pas très longtemps, ne contrôla aucun billet et ne me regarda pas. Mais je souris intérieurement car j’ai totalement compris le « clin d’œil » en référence à la rencontre précédente, il y a 12 ans. Encore une fois, cette rencontre m’a fait beaucoup de bien ; je me suis sentie encouragée et revigorée.

Dans un autre compartiment, une amie, également lectrice de votre revue, vit le même contrôleur. Il faisait des tours de magie avec sa cravate et sa veste, produisant une flamme !

Peut-être était-ce Maitreya cette fois-ci encore ?

G. J., Lyon, France

[Voir les photographies dans la version imprimée de la revue Partage international n° 349 de septembre 2017.]

 

 

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Conférence de Paris, 2007 – Comment pouvez-vous dire de votre message et de notre époque qu’ils sont porteurs d’espoir ? [sommaire]

Notre époque est l’une des plus intéressantes de l’histoire humaine, et il s’y passe des événements extraordinaires. C’est un privilège que de vivre, d’être en incarnation à un moment où tout est en train de changer. Notre Terre subit aujourd’hui une transformation profonde, une transfiguration. Bien sûr, pour beaucoup, il s’agit de l’époque la plus épouvantable qu’ils aient connue de leur vie, une époque de difficultés et de dangers, lourde de nombreuses menaces – guerres, désastres de toutes sortes, allant jusqu’à la destruction de notre environnement. Dans ce contexte, comment puis-je garder espoir ? De nombreuses choses ont lieu en même temps : d’un côté, le monde est au bord du désastre, mais au même moment, il est en train de devenir meilleur grâce aux changements qui ont lieu. Les deux aspects sont vrais, mais les gens voient les choses de façon unidimensionnelle. Ils tendent à ne voir que les menaces, parce qu’ils ont peur.

Comment pouvez-vous voir du positif dans les guerres et les menaces de guerre en de si nombreux endroits ? Je ne vois pas comment on peut considérer ces événements sous un jour positif. [sommaire]

Il est vrai que ce sont de vrais désastres qui n’ont rien de bénéfique pour l’humanité. Mais il s’agit là des ultimes soubresauts d’une civilisation en déclin, d’une ère qui disparaît. Que se passe-t-il quand une époque meurt ? Ce n’est pas la fin de toute vie, ce n’est que la fin d’un âge, et nous vivons une période de transition. Le bouleversement est dû à l’affrontement de l’ancien et du nouveau – aux nouvelles énergies. Mais l’événement est cosmique, et nous ne le maîtrisons pas. Les changements sont indispensables si nous voulons créer une civilisation nouvelle et juste.

Quel impact les attentats du 11 Septembre ont-ils sur le travail de la Hiérarchie spirituelle ? [sommaire]

Les attentats du 11 Septembre ont, dans une certaine mesure, interrompu le progrès et les changements positifs que nous avions constatés dans le monde, mais les transformations continuent en même temps que les destructions ont lieu. Les gens tendent à regarder la Terre comme si elle était plane, et ne voient que les guerres, les conflits ici et là, les menaces de guerre, les grandes nations qui brutalisent les petites, et ainsi de suite. Ils voient toutes les forces de destruction à l’œuvre, mais ne voient pas les tendances, les courants et les forces qui, au même moment, vont dans la direction opposée. Les gens ne voient pas ces choses parce qu’elles se passent au niveau des énergies, mais les Maîtres voient les mouvements, et ils savent que, petit à petit, l’atmosphère sur la Terre s’améliore davantage que nous ne pourrions l’imaginer.

Comment les choses se passent-elles ? [sommaire]

Le changement n’est pas total, mais il est en bonne voie. De nombreux dangers existent encore, mais la tendance s’est inversée. A partir de maintenant (2007), les Forces de lumière ont l’avantage.

Conférence de Paris, 2005 – Pourriez-vous nous parler de Krishnamurti ? [sommaire]

Jiddu Krishnamurti est né en Inde en 1895 et est mort aux États-Unis en 1986. Il a été adombré par Maitreya pendant la plus grande partie de sa vie.

Pourquoi son enseignement était-il si différent du vôtre ? En effet, il n’a jamais parlé des Maîtres. [sommaire]

Ce n’est pas parce qu’il ne connaissait pas les Maîtres, car il les connaissait. Il connaissait très bien Maitreya, qui l’adombrait, et il en était conscient. Il était lui-même un disciple très avancé, un initié du quatrième degré à la fin de sa vie. Un Maître étant un initié du cinquième degré, Krishnamurti n’était pas loin d’en être un lui-même. Mais on peut avoir une vie remarquable sans avoir jamais entendu parler des Maîtres jusqu’à la fin de sa vie.
La raison pour laquelle Krishnamurti n’a jamais parlé des Maîtres est qu’il avait une conscience aiguë de tous les mirages et illusions que les gens se font à leur propos. Les gens ne cessent de me demander si tel ou tel Maître va les aider pour faire ceci ou cela, s’ils peuvent obtenir l’aide d’un Maître pour parvenir à leurs fins. Le gens comptent sur les Maîtres comme si eux, les Maîtres, leur appartenaient ! Les Maîtres sont extraordinairement occupés, mais on croirait, aux demandes que je reçois de certaines personnes qui sont au courant de leur existence, que ceux-ci sont leurs domestiques et doivent leur obéir au doigt et à l’œil ! Tel n’est pas le cas ! Ou tel ne devrait pas être le cas. Le fait que les Maîtres fassent preuve d’un amour inconditionnel ne nous donne pas le droit de leur demander tout ce qui nous passe par la tête.
Krishnamurti était suffisamment avancé pour savoir que s’il parlait des Maîtres, il ne ferait qu’alimenter les mirages et les illusions des gens, ainsi que leur tendance à compter sur les Maîtres plutôt que sur eux-mêmes. Vous seriez stupéfaits si vous saviez tout ce que l’humanité doit aux Maîtres, à leur protection et à leur guidance permanentes. Il ne se passe pas une seconde, pas le moindre moment, sans qu’un Maître ne sauve quelqu’un quelque part dans le monde – d’un accident, de la noyade, d’une catastrophe ou d’une autre, d’un cyclone, d’un tremblement de terre –, cela n’arrête pas. Ils sont toujours sur le pont. Ils sont toujours les premiers sur place à sauver des vies chaque fois que c’est possible et à porter secours. C’est ce qui se passe en permanence, à chaque instant.
Mais les gens personnalisent tout. Ils pensent que les Maîtres leur appartiennent parce qu’ils en ont entendu parler. Ils s’imaginent que les Maîtres cherchent toutes les manières possibles de les aider dans leur vie personnelle. Mais les Maîtres ne travaillent pas ainsi, de façon individuelle. Ils travaillent pour l’humanité. Ils travaillent pour le plan d’évolution de la Terre tout entière. Les Maîtres connaissent le Plan, et c’est dans le cadre de ce Plan qu’ils travaillent pour stimuler l’évolution de la planète Terre – et non individuellement pour chacun d’entre nous, même s’il leur arrive de le faire : mais cela ne se demande pas !
Lors d’une conférence comme celle-ci, Maitreya fait déferler ses énergies, il en remplit la salle, mais les questions posées sont étroites, mesquines et triviales. Cet événement est le plus important qui se soit produit dans le monde depuis des milliers et des milliers d’années ! La Hiérarchie spirituelle revient dans le monde de tous les jours pour la première fois depuis 98 000 ans. C’est colossal !