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juin 2017 – No 346

Sommaire


 

Article du Maître —

Accéder à la divinité [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, juillet/août 2000

Dans le monde entier, les hommes commencent à se rendre compte que les certitudes et les croyances qu’ils tenaient pour inébranlables se révèlent plus précaires qu’ils ne l’avaient supposé. L’effondrement de leurs institutions sociales et politiques remet en cause la valeur de leurs schémas de pensée, et les confronte à un dilemme : tandis que leurs modes de pensée et d’action présents semblent ne plus fonctionner, ceux qu’ils devront adopter à l’avenir restent flous et incertains. Ainsi se tiennent-ils dans l’indécision, attendant qu’on les guide, s’égarant dans de vaines tentatives de perpétuation du passé ou de prévision de l’avenir. En de telles circonstances, les hommes sont mûrs pour le changement.

Il en est peu qui connaissent la direction ou l’étendue des changements nécessaires, ou encore la façon dont ils peuvent s’accomplir, mais peu à peu, beaucoup commencent à s’apercevoir que la manière dont ils vivent actuellement est dénuée de sens et n’offre aucune perspective de bonheur pour l’humanité. Ainsi, beaucoup parmi eux « décrochent » de la lutte, cherchant réconfort et équilibre dans des religions, des doctrines philosophiques et des « cultes » de plus en plus nombreux, qu’ils soient anciens ou d’apparition récente. Les changements nécessaires leur semblent si vastes et si radicaux qu’ils doutent que l’homme soit capable de les mettre en œuvre et ils se tournent intérieurement vers le Dieu qui, leur semble-t-il, gouverne les affaires de l’humanité.

Qu’ils en aient conscience ou non, ce Dieu n’est autre qu’eux-mêmes, et il n’attend que l’occasion de se manifester. Ce sont les hommes qui dirigent leur vie, en bien ou en mal. Ce sont eux qui, par leurs actes, font tourner la roue des événements, engendrant le conflit ou la paix, semant la mauvaise ou la bonne volonté. Les hommes doivent apprendre le rôle qu’ils ont à jouer et le pouvoir inné qui est le leur : ils sont seuls responsables de la qualité et de la direction de leur vie. A moins qu’ils n’assument cette responsabilité, ils ne sortiront jamais de l’enfance.

Maitreya pénètre maintenant dans l’arène du monde pour leur apprendre qu’ils sont potentiellement des dieux, que grand est leur pouvoir, et que seul leur conditionnement les rend esclaves de la superstition et de la peur, de la compétition et de la cupidité. Il leur montrera la voie à suivre pour renoncer au passé et pour construire, grâce à la sagesse de ses conseils, une civilisation digne d’une humanité qui accède à sa divinité. Le jour n’est pas éloigné où les hommes entendront son appel, et y répondront. Le jour n’est pas éloigné où ils sauront que la longue et sombre nuit prend fin, et que l’heure est venue d’accueillir la lumière nouvelle qui pénètre dans le monde.

Ainsi les hommes s’atèleront-ils à la tâche de reconstruction, tâche qui mobilisera l’énergie et la volonté de tous. Tous doivent voir en cette période une opportunité de servir et de grandir, d’accomplir la destinée pour laquelle ils sont venus dans le monde à cette époque.

Quand, dans les temps à venir, les hommes se tourneront vers la période cruciale que nous vivons, ils s’étonneront de l’iniquité présente, et auront peine à croire que nous ayons pu tolérer si facilement toute la cruauté et les souffrances inutiles qui entachent notre vie. Maitreya vient livrer bataille à ce mal séculaire, et conduire les hommes vers l’ère de la Lumière. Faites-lui bon accueil, et laissez-le vous guider vers le Soi qui est votre essence. [Un Maître parle, traduction revue.]

Note de la rédaction
Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni des articles susceptibles d’être publiés non seulement au moment où ils sont écrits, mais aussi chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. A vrai dire, nombre de ces articles semblent plus actuels aujourd’hui que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

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Point de vue

Changement climatique : le G20 doit affirmer son leadership [sommaire]

par Teresa Ribera,

Paris (France)

Au début de 2016, les Etats-Unis étaient en bonne position pour conduire la lutte mondiale contre le changement climatique. En tant que présidente du G20 pour 2017, la chancelière allemande Angela Merkel comptait sur les Etats-Unis pour aider à mener une transformation profonde de l’économie mondiale. Et même après l’élection de Donald Trump à la présidence, A. Merkel lui a accordé le bénéfice du doute, en espérant contre toute vraisemblance que les Etats-Unis pourraient encore jouer un rôle prépondérant dans la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Le changement d’orientation imposé par Donald Trump

Mais rien de concret n’est ressorti de la première rencontre en tête-à-tête entre A. Merkel et D. Trump, dont la communication non verbale n’incitait guère à l’optimisme quant aux perspectives de dialogue futur. Le slogan de D. Trump « L’Amérique d’abord » semble signifier « L’Amérique en solitaire ».

En annulant les mesures de réduction des émissions de CO2 de son prédécesseur, D. Trump revient sur le nouveau modèle de gouvernance de coopération mondiale qu’incarnait l’accord de Paris sur le climat de 2015.

La position à contre-courant de D. Trump sur le changement climatique est de mauvais augure pour les citoyens américains – dont beaucoup se mobilisent aujourd’hui contre son administration – et pour le monde entier. Mais les autres pays ne cesseront pas pour autant de travailler sur des systèmes durables à faible émission en carbone. Les intervenants des secteurs public et privé du monde développé et en développement rendent la transformation économique à venir pratiquement inévitable, et ils ne modifieront pas leurs feuilles de route pour la seule raison que les Etats-Unis ont une nouvelle administration versatile. La Chine, l’Inde, l’Union européenne et la plupart des pays d’Afrique et d’Amérique latine continuent d’adopter des systèmes à énergies renouvelables.

Tant que cette tendance perdurera, les entreprises, les autorités locales et les autres parties concernées continueront de poursuivre des stratégies à faible émission de carbone. Il ne fait pas de doute que la politique de D. Trump risque de générer des dangers et des coûts nouveaux à l’échelle nationale et internationale ; mais il ne réussira pas pour autant à prolonger l’ère des combustibles fossiles.

Néanmoins, une sortie effective des Etats-Unis de l’accord de Paris est une perspective menaçante. L’absence d’un acteur aussi important dans la lutte contre le changement climatique pourrait menacer l’avenir de nouvelles formes de multilatéralisme, même si elle a aussi pour effet de ranimer l’activisme climatique du fait du retournement de l’opinion publique mondiale contre les Etats-Unis en la matière.

Dans l’immédiat, du fait de l’administration Trump, de nouveaux et importants risques financiers entrent en ligne de compte qui pourraient mettre un frein à la dynamique de la lutte contre le changement climatique. Le budget présenté par Donald Trump imposerait des restrictions au financement fédéral de la recherche et du développement en matière d’énergies propres et de climatologie. De la même manière, ses récents décrets minimiseront les coûts financiers de l’empreinte carbone des entreprises américaines en modifiant le mode de calcul du « coût social des émissions de carbone ». Enfin, son administration a déjà exigé que le changement climatique ne soit pas mentionné dans une déclaration commune des ministres des Finances du G20.

Ce sont là des décisions peu judicieuses qui font courir des risques sérieux à l’économie américaine et à la stabilité mondiale, comme l’a souligné récemment le secrétaire général des Nations unies, António Guterres. Le système financier étasunien joue un rôle prépondérant dans l’économie mondiale et D. Trump veut nous ramener à l’époque où les investisseurs et le grand public ne tenaient pas compte des risques du changement climatique dans leurs décisions financières.

Depuis 2008, l’approche adoptée par les Etats-Unis et le G20 en matière de réglementation s’oriente vers davantage de transparence et une meilleure compréhension des risques systémiques encourus par le système financier mondial, particulièrement du fait du changement climatique et de notre dépendance aux combustibles fossiles. La mise au point de règles de transparence plus strictes et d’outils d’évaluation des risques plus fiables est devenue une priorité absolue pour le monde de la finance lui-même. La mise en œuvre de ces règles et outils de nouvelle génération peut accélérer la tendance générale au désinvestissement des combustibles fossiles et assurer une transition en douceur vers une économie verte plus durable, tout en générant un climat de confiance et de sécurité pour les investisseurs à long terme.

Vaincre les résistances des Etats-Unis

Etant donné l’augmentation des risques financiers liés au changement climatique, la résistance au décret de D. Trump visant à revenir sur les règles de transparence de Wall Street devrait devenir une priorité absolue. Le fait que Warren Buffet et la société de gestion d’actifs Black Rock aient lancé des mises en garde sur les risques encourus par les investissements du fait du changement climatique donne à penser que la bataille n’est pas encore perdue.

La création du G20 était une bonne idée, mais l’institution doit relever son plus grand défi. Il incombe à A. Merkel et aux autres dirigeants de vaincre les résistances des Etats-Unis (et de l’Arabie saoudite) et de garder le cap en matière de changement climatique. Ils peuvent compter sur le soutien certain des plus importants investisseurs institutionnels mondiaux, qui semblent reconnaître la nécessité d’un cadre transitoire d’autorégulation. Cette époque est difficile. Mais nous sommes en mesure de décider dans quel monde nous voulons vivre.

Source : Project Syndicate

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Accéder à la divinité et forger un avenir pour tous [sommaire]

Benjamin Creme répond à la question suivante (PI, juillet/août 2012), expliquant la valeur des compilations présentées chaque mois dans Partage international :
Q. Certains lecteurs apprécient les compilations, mais d’autres pensent qu’elles ne sont qu’une simple répétition de textes déjà publiés. En tant que rédacteur en chef, quel est votre point de vue ?
R. Bien que répétant effectivement des textes déjà publiés, les compilations constituent un rappel des enseignements. Le contexte thématique les présente d’un autre point de vue et met l’accent sur des points différents.
Mon Maître dit que les compilations sont l’une des parties les plus importantes de la revue, et qu’elles ont un effet cumulatif.

« Accéder à la divinité » est le titre de l’article du Maître publié en juillet/août 2000 : « Maitreya pénètre maintenant dans l’arène du monde pour leur apprendre qu’ils sont potentiellement des dieux, que grand est leur pouvoir, et que seul leur conditionnement les rend esclaves de la superstition et de la peur, de la compétition et de la cupidité. Il leur montrera la voie à suivre pour renoncer au passé et pour construire, grâce à la sagesse de ses conseils, une civilisation digne d’une humanité qui accède à sa divinité. »

En choisissant ce thème pour cette compilation, notre but est de souligner le besoin pour nous, humanité, de revendiquer notre droit de naissance, de nous connaître en tant qu’êtres divins et ainsi de choisir un avenir où les systèmes et les structures reflèteront au mieux nos natures divines, telles que les évoquent Maitreya, les Maîtres et Benjamin Creme. Cette compilation combine les idées sur nos destinées individuelles comme collectives : le monde intérieur manifesté dans la vie de tous les jours ; le subjectif rendu objectif.

Ainsi, nous présentons ici une vision du défi de l’humanité aujourd’hui : la création d’un monde reflétant la réalité divine, en accord avec le Plan et le travail de la Hiérarchie.

Les citations suivantes proviennent de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Mon intention est de placer devant vous les réponses au dilemme de l’homme, de vous montrer que l’avenir renferme, pour tous, une promesse extraordinaire. Avec mes Frères, les Maîtres de Sagesse, je vous montrerai comment libérer votre divinité et recevoir votre héritage. Mon projet est d’éveiller l’humanité à sa véritable valeur, à sa véritable capacité, et de lui montrer qu’à l’intérieur de tous les hommes, demeure un divin fils de Dieu. [Message n° 24 (Maitreya)]

Dans le monde, les véritables transformations, les réels changements de conscience ont lieu dans les domaines politique et économique. C’est grâce aux transformations politiques et économiques que les structures seront reconstruites, permettant à la spiritualité inhérente en chacun d’être reflétée. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Ceux qui gouvernent les nations sont aux prises avec des événements qu’ils ne peuvent contrôler. Des forces dont ils ignorent tout les amènent à réagir à l’improviste, sur un mode souvent hystérique. Conduits par leurs propres dogmes, ils n’échappent au chaos que pour s’y engouffrer de plus belle.
Pendant ce temps, nous nous armons de patience. Nous connaissons l’issue du dilemme actuel de l’homme et lui portons assistance, dans toute la mesure où la loi karmique le permet. Nous savons aussi que l’homme, de son propre libre arbitre, doit choisir le sentier de sa gloire à venir, celui de la fraternité et de l’amour, de la justice et du partage.
Nous nous rallions à la cause de l’homme. Nous nous évertuons à enseigner et à servir. L’homme doit agir lui-même, et mettre à l’épreuve sa divinité dans le creuset de l’expérience. [La faim n’existera plus (Maître –)]

Mes amis, mes enfants, je suis ici pour vous montrer qu’il existe un avenir des plus merveilleux pour l’homme. Paré de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, rayonnant de la Lumière de Dieu, l’homme, un jour, se dressera dans sa divinité. Je vous en fais la promesse. [Message n° 4 (Maitreya)]

Maitreya a affirmé : « Ma venue implique des changements, mais également de la douleur devant la perte des structures anciennes. Cependant, mes amis, il faut briser les vieilles outres : le vin nouveau mérite mieux2. » Nous sommes témoins de la destruction de tout ce qui entrave la progression de l’homme, tout ce qui limite sa compréhension et empêche sa divinité innée de s’exprimer. Nous assistons à la formation de nouveaux schémas de pensée et de sensibilité, à l’éveil de nouveaux types de conscience et tout ceci engendrera les nouvelles formes et les structures propres à exprimer les espoirs et les aspirations des hommes. [La pression monte (Maître –)]

Ma venue suscite en l’homme un désir de changement, un désir d’amélioration, quelle que soit la manière dont il l’exprime. Mes énergies font naître en l’homme un divin mécontentement. Tout ce qui est inutile dans nos structures doit disparaître. Nombre d’entre elles sont indignes de l’homme. L’homme est un Dieu en émergence, et il lui faut créer de nouveaux modes de vie permettant à ce Dieu de s’épanouir. Comment pouvez-vous vous satisfaire de votre manière de vivre actuelle, quand des millions d’êtres ont faim et meurent dans la misère, quand les riches font étalage de leur fortune devant les pauvres, quand chaque homme est un ennemi pour son voisin, quand nul ne fait confiance à son frère ? Combien de temps devrez-vous vivre ainsi, mes amis ? Combien de temps pourrez-vous supporter cette déchéance ? Mon projet et mon devoir sont de vous révéler une voie nouvelle, une voie qui permettra au divin en l’homme de s’exprimer. [Message n° 81 (Maitreya)]

Les nouvelles formes mèneront à l’expression de capacités jusque-là à peine pressenties chez l’homme. L’éveil de pouvoirs de perception et de réceptivité auparavant inutilisés accélérera sa compréhension du fondement spirituel de la vie, et, à un rythme sans cesse croissant, sa divinité intérieure deviendra manifeste. Les formes sociales reflèteront la compréhension par l’humanité de l’interdépendance de toute la création et conduiront à l’établissement de justes relations avec tous les règnes. Une fois encore, l’homme prendra conscience du caractère sacré de la vie sous toutes ses formes et prendra les mesures nécessaires pour la protéger. Des échanges créatifs fleuriront entre tous les groupes et assureront la réalisation progressive du potentiel, humain et divin, de l’humanité. [Une nouvelle approche de la vie sociale (Maître –)]

Nous sommes sur le point d’entrer dans une ère où la nature spirituelle innée de l’humanité commencera à s’exprimer de façon massive. Des millions d’individus dans le monde prendront conscience du but réel de leur vie. Une attitude plus profonde, plus équilibrée à l’égard de la vie se développera, et les gens se reconnaîtront en tant qu’âmes – âmes en incarnation. Ils comprendront enfin le but de leur incarnation et prendront une part de plus en plus consciente à leur évolution personnelle, créant des modes d’expression de la justice et de la liberté tels que le monde n’en a jamais connus. La liberté, la justice et par conséquent la paix permettront à l’aspect spirituel divin de l’humanité de passer au premier plan et de s’exprimer, non seulement en tant qu’expérience religieuse, mais dans toutes les sphères de la vie. Dans les domaines de la politique, de l’économie et de l’éducation, des arts et des sciences, la prise de conscience de notre nature spirituelle se manifestera de façon croissante. [La Mission de Maitreya, tome III (Benjamin Creme)]

Comme Maitreya l’a annoncé : « Une vie plus simple où nul ne connaîtra le besoin, où chaque jour sera différent, où la joie de la fraternité se manifestera à travers tous les hommes1.
Pour créer cette vie nouvelle, de grands efforts seront nécessaires. Tout doit être accompli par l’homme lui-même, sous l’inspiration des Grands Etres. Tout ce qui fait obstacle à la création de la nouvelle civilisation doit être abandonné et la scène dégagée pour la construction de formes plus adéquates. C’est là l’occasion pour l’humanité de montrer son véritable génie créateur et son aptitude au changement. L’homme est un dieu potentiel et cette divinité trouvera bientôt son expression dans la transformation spirituelle du monde. [L’appel de Maitreya (Maître –)]

Mon enseignement vous montrera qu’il n’y a rien dans ce monde que, si nécessaire, l’homme ne puisse accomplir. L’homme est un dieu et il lui suffit de manifester cette divinité pour s’épanouir. Ma présence vous confirmera qu’il en est ainsi, car mes Frères, les Maîtres de Sagesse, et moi-même, nous vous révélerons les merveilles de votre nature divine. Ainsi prendrez-vous conscience de votre potentiel, et grandirez-vous dans la lumière. [Message n° 71 (Maitreya)]

L’évolution se déroule par cycles, en spirale. L’homme peut, bien entendu, faire mauvais usage de son libre arbitre et chuter, mais, une fois qu’un certain état de divinité a été manifesté, une fois que certains sommets ont été atteints, la probabilité d’une telle chute diminue. La divinité, qui est notre nature intrinsèque, est peu susceptible d’être perdue une fois qu’elle a été atteinte, réalisée. La dynamique de l’évolution suit un courant ascendant, et la volonté de Dieu atteint finalement son but. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Imaginez donc un futur où nul homme ne manquera de rien. Où les talents et la créativité de tous seront une preuve vivante de leur divine origine. Où la guerre n’existera pas dans les pensées des hommes, où la bonne volonté embrassera de sa bienveillante emprise le cœur et l’esprit de tous.
Imaginez des villes de lumière éclairées par la Lumière elle-même ; un monde où la misère sordide d’aujourd’hui aura complètement disparu ; imaginez des transports rapides et silencieux, propulsés par la seule lumière, qui mettront à notre portée des mondes lointains, et les étoiles elles-mêmes. Voilà l’avenir qui attend les hommes et femmes qui ont le courage de partager. Voilà l’avenir qui attend les braves qui ont l’amour de la liberté. Voilà le glorieux avenir qui attend ceux qui aspirent à comprendre le sens et la finalité de la vie. [Une esquisse de l’avenir (Maître –)]

J’ai autour de moi, maintenant, un groupe de frères et sœurs qui me considèrent comme leur leader et leur guide vers l’avenir. Je leur parle des problèmes de l’homme, de ses imperfections, de son besoin de changement. Mais je leur dis aussi que l’homme est un dieu, un être divin de lumière, qui, un jour, resplendira comme tel.
Le choix est entre les mains de l’homme. S’il choisit le chemin que je lui indiquerai, en vérité, cette divinité rayonnera. [Message n° 78 (Maitreya)]

Nous sommes confrontés à une crise essentiellement spirituelle, mais s’exprimant dans les domaines politiques et économiques. D’où la décision du Christ de travailler dans ces domaines, et de là l’importance du principe du partage, qui est, dit-il, la clé de tout progrès futur pour l’homme : « Lorsque vous partagez, vous reconnaissez Dieu en votre frère. L’homme doit partager ou bien mourir. » Le partage est un principe divin, et tant que nous n’admettrons pas que toutes les structures doivent refléter cette divinité intérieure, nous ne ferons pas un pas de plus dans notre évolution. Le jour où nous en prendrons conscience, nous ouvrirons la porte à une situation entièrement nouvelle. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Pas à pas, siècle après siècle, l’homme construira une civilisation par laquelle il démontrera sa divinité toujours davantage ; une culture au sein de laquelle la beauté de la création divine s’exprimera sous tous ses aspects ; un miroir dans lequel l’Idée divine se reflétera dans toute sa gloire.
Ainsi l’homme prendra-t-il sa véritable place dans le schéma de toutes choses, selon le Plan divin. Ainsi, sous l’inspiration du Christ, transformera-t-il ce monde déchiré par la peur, les dogmes et la haine, en un monde où régnera la Loi d’amour, où tous les hommes seront frères, où tout ce qui relève de la nature divine suscitera l’attention de chacun et dirigera sa vie. [Une nouvelle civilisation (Maître –)]

Je voudrais vous montrer une nouvelle manière de vivre, fondée sur la fraternité innée de l’homme, sur sa capacité d’aimer et de partager, et sur sa divinité essentielle. Devenir divin est un processus simple, naturel, accessible à tous les hommes. Il consiste à libérer ce Dieu qui, depuis l’origine, demeure à l’intérieur de vous.
Ma promesse est la suivante : si vous me suivez dans l’ère nouvelle, je libérerai pour vous votre nature divine. [Message n° 28 (Maitreya)]

Maitreya parle du partage, de la justice, de la liberté et des relations justes, qui sont des principes divins. La liberté, la justice et les justes relations sont le fondement de la vie et permettent des relations correctes entre les peuples et entre les nations.
C’est la compétition qui mène à la guerre et empêche les relations humaines d’évoluer vers plus de justice. La création de relations correctes est le prochain pas en avant dans notre évolution. Elle marquera pour nous le début d’une véritable vie divine. Le premier pas vers le partage, dit Maitreya, est le premier pas vers votre divinité. Que pourrait-il y avoir de plus simple ou de plus vrai ? [L’éveil de l’humanité (B. Creme)]

Un nouvel âge est en train de naître – de justice, de liberté et de paix. Dans cette ère qui vient, les peuples de toutes les nations verront se réaliser leurs rêves et leurs espoirs d’une vie meilleure – vie riche de sens et de finalité, de beauté et de compréhension, de relations justes et d’amour. Chaque jour apportera une nouvelle découverte, intérieure et extérieure, chaque heure une opportunité de servir. Ainsi en sera-t-il, ainsi chaque homme, chaque femme et chaque enfant glorifieront-ils le divin qui réside en tout être, et manifesteront-ils les multiples facettes de la beauté de Dieu. [La fin de l’asservissement (Maître –)]

Mes Maîtres développent, à travers leurs groupes, des formes et structures nouvelles pour votre vie. Celles-ci vous permettront de mieux donner expression aux êtres divins que vous êtes, et ainsi d’accomplir le Plan.
Prenez part, mes amis, à cette grande aventure de l’Esprit, et permettez-moi de vous montrer votre héritage, de vous guider vers lui. [Message n° 41 (Maitreya)]

1. Message de Maitreya n° 82.
2. Message de Maitreya n° 3.

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Certains des « signes d’espoir » et des « signes des temps » que nous présentons ici n’ont pas été confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Nous les soumettons à votre seule considération car nous ne sommes pas en mesure de vérifier leur nature « miraculeuse »

Argentine : une statuette de la Vierge verse des larmes de sang [sommaire]

Des miracles dans le monde entier

En avril 2017, dans la province de Salta (Argentine), une statue de la Vierge s’est mise à verser des larmes de sang. La figurine de la Vierge de la Rose mystique, une des désignations de la Madone utilisée par les catholiques, appartient à la famille Frias Mendoza, qui réside à San José de Metan. Suite à l’interview de la famille sur une radio locale, de nombreux visiteurs se rendent chez eux pour assister au miracle.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : mirror.co.uk

Une statue pleure au Paraguay [sommaire]

Des miracles dans le monde entier

Selon un reportage du 21 avril 2017, dans la petite église de Santa Librada à Villarrica (Paraguay), une foule de visiteurs a afflué pour observer une statue de la Madone les yeux remplis de larmes. Zully de M., une résidente locale, fut la première à remarquer le phénomène et elle en prit une vidéo. Elle était allée à l’église et en s’approchant de la statue de la Vierge elle vit une larme dans l’un de ses yeux. Elle appela immédiatement son mari : « Regarde, elle pleure, elle a une larme ! » et elle se mit à filmer avec son téléphone. Dans la vidéo on peut entendre une femme dire : « Elle veut que nous prions, elle veut que nous prions ! » Mme de Meaurio appela ses voisins qui vinrent de suite sur les lieux. L’un d’entre eux a déclaré : « J’espère que cela pourra aider à instaurer la paix, afin que nos autorités cessent de se battre. »
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : dailymail.co.uk

Un ovni au-dessus de la vallée de San Fernando [sommaire]

La nuit du 8 avril 2017, un témoin prit une vidéo d’un objet brillant, coloré et pulsant, au-dessus de la vallée de San Fernando en Californie.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : ufosightingsdaily.com

Italie : un ovni au-dessus de Malcesine [sommaire]

Une photo prise par la caméra de surveillance d’une entreprise de Malcesine (Italie), dans la nuit du 3 avril 2017, montre un gros objet vert, lumineux, semi-transparent. Il ressemble beaucoup à un ovni photographié au-dessus des Pays-Bas en mai 2015, que le Maître de Benjamin Creme avait confirmé être un vaisseau spatial martien (PI, juil./août 2015)
Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 346 de juin 2017, page 12.

Source : mufon.com ; ufosightingsdaily.com

Ultrech : des motifs lumineux [sommaire]

Photographiés le 26 mars 2017 à Utrecht (Pays-Bas), par S. et R. B.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Tokyo : des motifs lumineux [sommaire]

Photographiés dans la banlieue de Tokyo (Japon), en mars et avril 2017, par K. E.
(Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 346 de juin 2017, page 12.)

Muscle Shoals : des motifs lumineux [sommaire]

Photographiés en février 2015 à Muscle Shoals (Alabama, Etats-Unis) par D. L.
[Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 346 de juin 2017, page 12.]

Soho, le 28 mars 2017 [sommaire]

Le 28 mars 2017, l’Observatoire solaire et héliosphèrique (Soho) de la Nasa a photographié un immense objet ailé près du soleil.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : sohowww.nascom.nasa.gov ; YouTube : myunhauzen74

Une fleur hawaïenne [sommaire]

Le 19 avril 2017, V. H. a photographié une fleur hawaïenne. On peut observer une formation de lumière (à droite et à gauche de la photo). Cette photo a été prise au Conservatoire Muttart à Edmonton (Alberta, Canada). V. H. précise : « Cette photo a été particulièrement difficile à prendre. » Des phénomènes lumineux similaires ont été confirmés, au fil des ans, par le Maître de Benjamin Creme comme étant des bénédictions données par Maitreya ou le Maître Jésus.
Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 346 de juin 2017, page 13.

Pérou : un ovni à Ayacucho [sommaire]

Un soir d’août 2016, le biologiste Victor Velasquez prit des photos du ciel nocturne de Pampa Galeras, une réserve animalière de la région d’Ayacucho, au Pérou. En regardant les photos, il fut surpris de découvrir une anomalie sur l’une d’elles ; en zoomant, il vit un objet en forme de disque avec un cœur lumineux brillant. Ayacucho est une région des Andes où l’on a observé de nombreux ovnis au cours des années.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international,page13]

Source : inexplicata.blogspot.com

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)

Royaume-Uni : première « journée sans charbon » depuis la Révolution industrielle [sommaire]

Le réseau national d’électricité du Royaume-Uni a annoncé que le 21 avril 2017 avait été la première journée d’électricité sans charbon au Royaume-Uni depuis la mise en service en 1882, à Londres, du premier générateur d’électricité au monde, alimenté par le charbon.

Selon Hannah Martin, directrice du département énergie à Greenpeace : « Cette journée est un grand tournant dans le processus de transition énergétique. Il y a seulement dix ans, une journée sans charbon aurait été impensable. Et dans dix ans, notre système de production énergétique sera de nouveau méconnaissable. »

Le Royaume-Uni, qui s’est engagé à terme à ne plus utiliser ce combustible fossile polluant, espère fermer sa dernière centrale à charbon en 2025 afin de respecter ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Source : ecowatch.com

Journée mondiale de l’environnement 2017 [sommaire]

Elle se déroulera le 5 juin, illustrant le thème de cette année Relier les gens à la nature – en appelant à des actions écologiques positives visant à renforcer l’harmonie entre l’humanité et la nature.

Après des décennies de discriminations et de négligence, le rôle des peuples indigènes dans la protection de la nature est de moins en moins contesté, en même temps que leur droit à rentrer en possession de leurs terres ancestrales et des ressources qu’elles recèlent.

Les défenseurs de l’environnement reconnaissent de plus en plus qu’autrefois, les communautés indigènes locales entretenaient et protégeaient les terres actuellement à l’abandon, car elles savaient mieux que les autres faire face aux défis environnementaux – et cela, en accord avec les approches modernes de la préservation de la nature, de l’exploitation durable des ressources naturelles et de l’adaptation au changement climatique.

Dans le monde entier, les communautés indigènes continuent à s’opposer aux empiètements illégaux sur leurs terres, ainsi qu’aux exploitations destructrices telles que les barrages géants et les exploitations forestières et minières excessives. En 2015, selon l’organisation militante Global Witness, 185 personnes, pour la plupart issues de communautés indigènes, ont perdu la vie pour la défense de leurs terres, forêts et rivières, contre des industries prédatrices.

« Personne ne devrait craindre pour sa vie en réclamant l’exploitation prudente des ressources de la Terre dans le respect des communautés, déclare Erik Solheim, l’un des cadres du Programme environnemental de l’Onu, chacun a le droit de défendre son environnement. »

En mars 2017,  Catherine McKenna, ministre canadienne de l’Environnement, s’est fixé l’objectif de protéger 17 % des terres indigènes à l’horizon 2020, et de « répondre au souhait exprimé par les peuples indigènes de déterminer eux-mêmes les moyens d’améliorer la santé et d’accroître la prospérité de leurs communautés, tout en protégeant leurs terres ».

« Beaucoup de peuples indigènes et de communautés locales ne peuvent s’imaginer vivre séparés de la nature, et témoignent d’un vif intérêt pour l’exploitation durable des ressources, explique Eva Müller, directrice des Ressources et politiques forestières de l’Onu. Il est donc essentiel de les laisser mettre en œuvre leurs connaissances et leurs compétences en matière de planification à long terme si l’on veut assurer la survie des futures générations – autant la survie des générations humaines que celle de la faune et de la flore. »

Source : worldenvironmentday.global ; greeningtheblue.org

Les scientifiques l’assurent : il ne reste plus que dix ans pour sauver la planète [sommaire]

Selon l’IIASA (Institut international pour les systèmes d’analyse appliquée), notre maison, la Terre, ne pourra pas survivre plus de dix ans si nous sommes incapables de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de préserver les forêts, qui sont de véritables systèmes d’absorption du carbone. Ces chercheurs ont donc publié dans la revue Nature Communications un projet visant à piéger, grâce à la végétation, le carbone issu des activités humaines. « Selon notre étude, ce système devrait réduire à zéro les émissions de carbone dues à l’homme bien avant 2040, permettant ainsi de ne pas dépasser l’objectif de 1,5° d’accroissement de température en 2100 », assure Michael Obersteiner, directeur de l’IIASA.

Cet objectif correspond à celui de l’Accord de Paris sur le changement climatique, que 194 pays ont signé, et qui promet de maintenir l’accroissement de la température globale sous la barre des 2°, et espère parvenir à limiter cet accroissement à 1,5° au-dessus des niveaux préindustriels. Mais la COP21 laisse aux pays la totale liberté de choisir les moyens qui leur conviennent pour atteindre cet objectif, et ne propose aucune méthode pour y parvenir.

Le modèle de l’IIASA propose que la consommation de combustibles fossiles soit réduite à moins de 25 % de la production énergétique mondiale à l’horizon 2100, contre 95 % à l’heure actuelle. La déforestation devrait être également réduite de façon significative pour parvenir à une baisse de 42 % des émissions cumulées.

Cette étude démontre également que la production des énergies renouvelables telles que le vent, l’énergie solaire et la bioénergie devrait augmenter d’environ 5 % par an si l’on veut que les émissions de gaz à effet de serre commencent à diminuer avant 2022.

Toutefois, des technologies de réduction directe de ces émissions devront être parallèlement mises en œuvre, comme par exemple la reforestation et la revitalisation des écosystèmes des océans, si l’on veut éviter une augmentation des températures moyennes de 2,5°, en rupture avec les objectifs de la COP21.

 

Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

L’air du désert donne à boire [sommaire]

Capter l’eau de l’air du désert est maintenant possible, grâce à un appareil qui se comporte comme une éponge utilisant la lumière du soleil pour aspirer la vapeur d’eau de l’air, même avec une faible humidité. L’appareil peut produire près de 3 litres d’eau par jour pour chaque kilogramme d’absorbeur éponge qu’il contient, et les chercheurs disent que les futures versions seront encore meilleures. Cela signifie que les habitations dans les régions les plus arides du monde pourraient bientôt disposer d’un appareil solaire capable de fournir toute l’eau dont elles ont besoin, soulageant des milliards de personnes.

Les scientifiques ont mis au point une « boîte » qui peut transformer en eau de l’air peu humide, produisant plusieurs litres en quelque 12 heures, comme ils l’ont écrit dans la revue Science. Lorsqu’elles sont chauffées par le soleil ou une autre source, les molécules d’eau piégées dans l’air sont libérées et condensées, ce qui provoque en fait « l’extraction » de l’eau contenue dans l’air. Le système, actuellement au stade de prototype, utilise un matériau qui ressemble à du sable poudreux pour piéger l’eau dans ses minuscules pores. « Il prend l’eau de l’air et la retient, explique Evelyn Wang, ingénieur en mécanique au Massachusetts Institute of Technology et co‐auteur du document. Ce nouveau prototype est particulier : il peut produire de l’eau dans des environnements peu humides, sans énergie. » E. Wang a ajouté qu’un tiers environ de la population mondiale vit dans des zones avec relativement peu d’humidité. « Maintenant, on peut leur fournir un appareil assez simple à utiliser. »

Omar Yaghi, professeur de chimie à l’université de Californie, à Berkeley, imagine qu’il sera possible de produire de l’eau à l’échelle familiale, ou éventuellement dans des fermes, grâce à cet appareil. « Au-delà de l’eau potable et des utilisations domestiques, hors réseau, cette technologie ouvre la voie à l’irrigation de grandes régions potentiellement agricoles. »

Source : Fondation Thomson ; smh.com.au ; Science

Canada : un programme de revenu de base [sommaire]

Le premier ministre de l’Ontario a annoncé un programme pilote de trois ans qui fournira un revenu de base inconditionnel à 4 000 ménages à faible revenu de trois villes de la province.

Les bénéficiaires du programme, à Hamilton, Thunder Bay et Lindsay, recevront ce revenu qu’ils travaillent ou non. Une personne seule pourrait recevoir jusqu’à 17 000 dollars par an, moins la moitié de tout revenu qu’elle gagne. Un couple pourrait recevoir jusqu’à 24 000 dollars par an. Les personnes handicapées pourraient recevoir jusqu’à 6 000 dollars de plus. Ce revenu mensuel représente une légère augmentation pour ceux qui bénéficient actuellement d’une aide sociale ou d’une allocation handicapé, mais demande moins de suivi et de gestion administratifs.

« Ce n’est en tout cas pas une somme extravagante », a déclaré Kathleen Wynne, premier ministre de l’Ontario, notant que de nombreuses personnes en difficulté dans la province sont employées à temps partiel et ont besoin d’une aide complémentaire pour faire face aux nécessités de base. « Nous voulons savoir si un revenu de base amène un changement positif dans la vie. Si cette nouvelle approche leur donne la possibilité de commencer à exprimer leur potentiel. »

Le programme sera suivi quant à ses impacts sur la santé, l’éducation, le logement et la participation au marché du travail. La province planifie un autre programme pilote de revenu de base pour les communautés des Premières Nations.

Source : cbc.ca ; theguardian.com ; BBC

 

Vers un meilleur avenir pour tous

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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Marche pour la science, le jour de la Terre [sommaire]

Des scientifiques et leurs supporters se sont rassemblés par centaines le 22 avril 2017, dans le monde entier. Dans une action sans précédent, des manifestations et des rassemblements ont été organisés dans plus de 600 villes, en réaction essentiellement au rejet de la science du climat par le président Trump et de sa proposition de larges coupes dans le budget des agences gouvernementales. Sont notamment concernés l’Agence de protection de l’environnement, la Nasa, le Bureau des sciences du ministère de l’Energie, l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère et les Instituts nationaux de santé.

La Marche pour la science était «… sans précédent en termes d’échelle et par l’ampleur de l’implication de la communauté scientifique », a déclaré au Washington Post, Robert Proctor, professeur d’histoire de la science à l’Université de Stanford.

Le site internet marchforscience.org rapporte : « Nous avons marché parce que la science est essentielle pour notre santé, nos économies, notre sécurité alimentaire et notre survie. Nous défendons le rôle de la science en politique et dans la société. Nous sommes des défenseurs des sciences et des scientifiques qui partagent un objectif important : faire la promotion de la science pour le bien public.

Dans les prochaines semaines, nous continuerons à travailler avec les manifestants, les organisations partenaires et les organisateurs des marches satellites dans le monde alors que nous planifions l’avenir du mouvement Marche pour la science. La marche est terminée, et le mouvement a commencé. La science continue de marcher, et nous aussi. »

La marche des peuples pour le climat

Une semaine après, le 29 avril 2017, des centaines de milliers de personnes dans le monde sont descendues dans les rues pour la Marche des peuples pour le climat. Plus de 200 000 personnes ont manifesté à Washington, et des dizaines de milliers se sont jointes à des marches sœurs à travers le monde, notamment au Japon, aux Philippines, en Nouvelle-Zélande, en Ouganda, au Kenya, en Allemagne, en Grèce, au Royaume-Uni, au Brésil, au Mexique et au Costa Rica. Aux Etats-Unis, plus de 370 marches dans pratiquement tous les Etats ont eu lieu, des petites villes de l’Alaska aux principales villes américaines, dont Miami, Denver, Los Angeles et Chicago.

A Washington, la marche était divisée en groupes : Protecteurs de la justice, Restaurateurs de la puissance, De nombreuses luttes, mais un seul foyer et Résistance aux énergies fossiles, qui représentaient la résistance croissante au président Trump et au démantèlement des politiques climatiques et environnementales du parti républicain. Ces groupes comprenaient des militants et des organisations en lutte contre le forage du pétrole et du gaz, l’extraction du charbon, les oléoducs et les centrales électriques.

« Les actions d’aujourd’hui ne sont pas pour un jour, une semaine ou un an, a déclaré Paul Getsos, coordinateur national des Etats-Unis pour le mouvement des peuples pour le climat. Nous sommes un mouvement qui devient de plus en plus fort chaque jour pour nos familles, nos communautés et notre planète. Pour tout changer, nous avons besoin de tout le monde. »

Le directeur de l’organisation écologiste 350.org, May Boeve, a déclaré : « Nous sommes sur le point de lancer une nouvelle poussée populaire ambitieuse afin de stopper tous les nouveaux projets de combustibles fossiles en préparation et pour développer les énergies 100 % renouvelables dans les villes à l’échelle nationale. Ce que nous faisons aujourd’hui nous donne un réel effet de levier. »

Avant la manifestation, la dramaturge et activiste Eve Ensler écrivait dans un billet d’opinion pour The Guardian : « L’humanité est en lutte : il s’agit de savoir si nous accepterons de vivre et mourir dans un monde où 0,1 % de la population règne sur notre Terre, notre corps, nos droits, au service de leurs propres intérêts et de leurs profits, ou bien si nous nous soulèverons collectivement et nous battrons pour transformer ce paradigme prédateur.

[…] Chaque lutte que nous menons – libération des femmes, justice raciale, inégalité économique, droits à l’immigration, droits du genre, droits des personnes handicapées – se produit sur la Terre, à cause de la Terre. C’est pourquoi je me soulèverai le 29 avril avec la marche pour le climat. Que notre passion et que notre lutte pour notre mère soient notre source d’énergie et la trajectoire qui nous nourrisse et nous lie à de plus grandes luttes pour en finir et transformer cette mentalité d’exploitation mortelle. »

L’auteur et militante Naomi Klein a expliqué pourquoi elle participait à la Marche des peuples pour le climat : « Je marche parce que nous pouvons faire beaucoup mieux. Le changement climatique est un message. Il nous dit que nous devons évoluer […]. C’est un moment. C’est une mission. C’est la mission de notre génération. C’est un devoir sacré. Nous devons marcher. »

Source : democracynow.org ; marchforscience.org ; washingtonpost.com ; ecowatch.org ; commondreams.org ; theguardian.com

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Des experts du nucléaire s’associent pour conseiller les leaders mondiaux [sommaire]

par Nadia Prupis,

Des experts du nucléaire ont constitué une coalition mondiale pour conseiller le président Donald Trump et d’autres leaders mondiaux sur la prévention de la guerre nucléaire.

La cellule de crise nucléaire a été lancée à Vienne (Autriche) le 5 mai 2017, en réponse à la rhétorique des présidents Trump et Poutine qui, selon les experts, augmentent le risque d’un conflit nucléaire.

Richard Burt, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne et négociateur en chef du Traité sur la réduction des armements stratégiques (traité START) est l’un des leaders du groupe. « Non seulement la relation entre les Etats-Unis et la Russie est beaucoup plus fragile, mais tout l’environnement politique s’est détérioré. La question des armes nucléaires a disparu de la conscience des gens, déclare R. Burt. Nous devons rappeler aux gens que dans ces différentes situations de crise il existe un danger nucléaire et qu’il faut l’affronter. »

Selon le magazine Politico, la coalition comprend « une bonne vingtaine de « pontes » du nucléaire originaires d’au moins huit grandes nations – y compris un ancien commandant de l’arsenal atomique des Etats-Unis, l’ancien président du Comité pakistanais des chefs d’Etat-major, un amiral retraité autrefois en charge des armes nucléaires de l’Inde, d’anciens chefs militaires de l’Institut de sciences et d’études stratégiques de l’armée chinoise et l’ancien ministre des Affaires étrangères et responsable des armes atomiques russes. »

Le groupe est issu de Global Zero, une organisation de campagne pour le désarmement. Le directeur de Global Zero, Derek Johnson, a déclaré que le froid dans les relations entre les Etats-Unis et la Russie exigeait que le mouvement anti-nucléaire se concentre sur « ce que nous pouvons faire pour empêcher une de ces armes de décoller ».

D. Trump a préconisé l’expansion des stocks nucléaires américains et a laissé entendre qu’un conflit avec la Corée du Nord pourrait se produire. Sa rhétorique et son tempérament volatile ont incité des législateurs à présenter une loi interdisant au président de lancer une frappe nucléaire sans l’approbation du Congrès. Une pétition à l’appui du projet de loi a obtenu près d’un demi-million de signatures.

[Common Dreams. Ce travail est sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0]

[Note : Suite à l’adoption de la résolution L.41 à l’Onu fin 2016, qui permet d’entamer des négociations visant à élaborer un traité juridiquement contraignant interdisant les armes nucléaires, le second tour de négociation commencera le 15 juin 2017.]

Source : Sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0.

Des solutions à la crise des réfugiés [sommaire]

TED est une organisation à but non lucratif consacrée à la diffusion d’idées, habituellement sous la forme de conférences percutantes. Elle a débuté en 1984 par l’organisation de conférences où convergeaient technologie, divertissement et design ; elle couvre aujourd’hui presque tous les sujets – en passant de la science au monde des affaires et aux problèmes mondiaux – dans plus de 100 langues. En avril 2017, David Miliband, ancien ministre britannique des Affaires étrangères et président de l’International Rescue Committee a donné une conférence TED sur le thème suivant : la crise mondiale des réfugiés n’est pas insoluble et constitue en fait un test pour nous en Occident.

Les parents juifs polonais de David Miliband étaient eux-mêmes des réfugiés. Son père, Ralph, a été forcé de fuir de la Belgique durant la Seconde Guerre mondiale. « Si la Grande-Bretagne n’avait pas admis les réfugiés dans les années 1940, je ne serais certainement pas ici aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Il a parlé des 65 millions de personnes qui ont quitté leur maison en 2016 suite aux conflits et aux catastrophes – soit 24 personnes chaque minute, assez pour former un pays qui serait le 21e au monde par la taille de sa population. « Ce ne sont pas des gens en déplacement cherchant une vie meilleure : ils fuient pour sauver leur vie, a déclaré D. Miliband. La plupart de ces personnes sont déplacées au sein de leur propre pays d’origine, mais 25 millions ont traversé les frontières et sont devenues des réfugiés qui vivent en Turquie, en Jordanie, au Pakistan, au Kenya ou en Iran. Une personne sur quatre au Liban est un réfugié, un quart de la population. Et la plupart des réfugiés sont déplacés depuis longtemps – la moyenne est de dix ans. »

« Ce sont des défis généraux, à long terme ; cette crise des réfugiés est une vraie tendance, pas une manifestation à court terme. ». Les causes de la crise sont la faiblesse des Etats qui ne peuvent pas assister leur propre population, et les divisions au niveau international. « Les problèmes sont réels, explique-t-il, mais des solutions existent. »

David Miliband a mentionné les pistes suivantes :

1. Les réfugiés doivent être en mesure de travailler. Les aider à trouver du travail doit devenir la norme.

2. L’éducation pour les enfants réfugiés devrait être une ligne de vie, pas un luxe. « Les enfants peuvent rebondir lorsqu’ils reçoivent un soutien social et émotionnel correct, parallèlement à une éducation littéraire et numérique. »

3. Les réfugiés ont besoin d’argent. La plupart des réfugiés se trouvent dans les villes, pas dans des camps, et l’aide financière leur donne une capacité d’action et stimule l’économie locale.

4. Les réfugiés les plus vulnérables doivent avoir la possibilité de commencer une nouvelle vie en Occident. David Miliband déclare : « Ce n’est pas le moment d’interdire l’accès aux réfugiés mais d’accueillir les gens qui sont victimes de la terreur. »

Plus de 100 entreprises de technologie ont assisté à la conférence – y compris Apple, Google, Facebook, Microsoft et Uber. Toutes ont signé un mémoire sur les recours en justice contestant l’interdiction de voyage proposée par le président Trump en janvier 2017. La salle a éclaté en applaudissements lorsque D. Miliband a suggéré que, en plus d’embaucher des réfugiés, de combattre les contre-vérités, et de faire des dons, les participants à la conférence pourraient personnellement s’impliquer en votant « pour les politiciens qui mettront en pratique les solutions dont j’ai parlé ».

« C’est un test pour notre humanité. C’est un test pour nous dans le monde occidental par rapport à ce que nous sommes et à ce que nous défendons. C’est un test pour notre force de caractère. C’est révélateur de nos valeurs. L’empathie et l’altruisme sont deux des fondements de la civilisation. Si nous les mettons en action, cela démontrera notre credo moral fondamental ; si nous ne le faisons pas, cela montrera que nous n’avons aucune boussole morale […]

Je crois que la plus grande question au XXIe siècle concerne notre devoir envers les étrangers. Le monde est plus connecté que jamais, mais le grand danger est que nous sommes affaiblis par nos divisions et il n’y a pas de meilleur test que la manière avec laquelle nous traitons les réfugiés. »

Il conclut : « : « Il s’agit du sauvetage de nous-mêmes et de nos valeurs, ainsi que de leur sauvetage et de leur vie. »

Source : blog.ted.com ; washingtonpost.com

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Le progrès de l’automatisation et le revenu universel [sommaire]

par Graham Peebles,

La pauvreté brise la vie de milliards de personnes dans le monde : dans les pays en développement où elle est extrême, comme dans les nations industrialisées où elle est moins visible mais croissante. Résultat de l’injustice sociale, elle rend l’exploitation et les abus inévitables, cause la mort et la maladie, et prive les individus d’opportunités et de dignité.

Alors que les nouvelles technologies et la fermeture des industries traditionnelles rendent de plus en plus d’emplois obsolètes, le chômage augmente et les sources de revenus disparaissent. A moins d’une réévaluation radicale de l’environnement économique, les niveaux de pauvreté vont continuer à augmenter de façon exponentielle.

La Banque mondiale affirme qu’en 2013, près de 767 millions de personnes, soit 11 % de la population mondiale, vivaient dans une extrême pauvreté avec un revenu de 1,90 dollar par jour. Mais de son côté, l’institut britannique Overseas Development estime que plus de 2,5 milliards de personnes survivent tant bien que mal avec « moins de deux dollars par jour ». Portez ce chiffre à cinq dollars (deux cafés dans un pays développé) et plus de quatre milliards de personnes sont concernées.

La pauvreté est la plus grande cause de décès et condamne les gens à des vies sans espoir, faites de difficultés sans fin. En même temps, ceux qui sont nés dans une famille riche bénéficient d’opportunités, de sécurité et de confort, ce qui devrait être l’héritage de chaque enfant quels que soient son lieu de naissance et ses parents.

Redéfinir notre manière de vivre

La machine fait partie de la nouvelle ère à venir et offre des possibilités sans précédent de redéfinir notre manière de vivre. On dit que l’innovation technologique détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée. Mais elle libérera les êtres humains de vies de corvées, donnant à chacun le temps d’explorer la vie, d’être créatif et de redéfinir collectivement la civilisation de demain. Mais comme le précise Yanis Varoufakis, professeur de théorie économique à l’Université d’Athènes, afin que chacun puisse bénéficier de ces opportunités, « chaque citoyen doit se voir accorder des droits de propriété sur une partie de la richesse que produisent les machines ». Cela nécessite une nouvelle façon de penser l’économie et son fonctionnement.

Le modèle actuel, malgré ses réussites, est mal équipé pour répondre aux défis et aux opportunités du présent, et doit laisser la place. Les valeurs matérialistes sont inhérentes au système : l’égoïsme, le désir et l’excès sont valorisés de manière générale, et bien que la philanthropie fasse partie de la stratégie de certaines entreprises, entre sauver des vies et gagner de l’argent, les administrateurs choisissent l’argent. Un changement fondamental est nécessaire depuis longtemps. Le progrès de l’automatisation ajoute un impératif. Un nouveau modèle économique, durable et humain est nécessaire, pour le XXIe siècle et au-delà.

La révolution dans le travail nécessite une évolution des modes de vie : une nouvelle approche, dans laquelle il est primordial de reconnaître que l’humanité est une. Nous sommes frères et sœurs d’une seule humanité. Les systèmes qui régissent nos vies devraient être basés sur ce fait et en encourager la réalisation. Le partage en tant que principe animant les affaires humaines répond naturellement à cet état des choses. Appliqué de manière pragmatique, il permettrait à tous de vivre des vies dignes, libérées de la peur de la pauvreté. C’est le droit de chacun d’avoir les moyens nécessaires pour répondre à ses besoins, qu’on ait un emploi ou un revenu stable ou non.

Instaurer une société juste nécessite un nouveau modèle pour partager

Dans le paradigme actuel, l’arrivée des machines nous met face à ce que Yanis Varoufakis décrit comme un « dilemme majeur ». Soit un monde dans lequel la concentration de la propriété des nouveaux moyens de production s’intensifie, conduisant « à un capitalisme stagnant avec des inégalités extrêmes et des revenus énormes pour un pourcentage de plus en plus faible de la population, pendant que le reste s’enfonce dans la volatilité, l’incertitude et la misère sociale ». Soit une société dans laquelle les moyens de subsistance (actuellement l’argent) sont librement accessibles à chacun, où les machines sont au service de l’humanité et où tous récoltent les fruits de leur travail.

Instaurer une société juste nécessite un nouveau modèle pour redistribuer – partager – la « propriété des moyens de production », ou au moins la production elle-même, de manière à garantir efficacement la liberté […]. Cela nécessite un revenu de base. C’est essentiel. Un revenu de base universel (RBU) serait constitué de paiements réguliers ou d’une forme de fiducie sur l’héritage – option accessible actuellement qu’aux familles riches, et couvrirait les besoins de tous depuis la naissance.

La reconnaissance que chacun a droit aux moyens de satisfaire les besoins fondamentaux de la vie remonte au XVIIIe siècle. Vers la fin de la Première Guerre mondiale, Bertrand Russell a décrit un plan qui contenait l’idée embryonnaire du RBU et suggérait que son montant varie en fonction du travail « et son degré d’utilité reconnu […]. Lorsque l’éducation est terminée, personne ne devrait être forcé à travailler, et ceux qui choisissent de ne pas travailler devraient recevoir un minimum pour vivre et être laissés tout à fait libres. ».

Le lien au travail communautaire est important et devrait être intégré à tout nouveau système. Toutefois, les « paiements », qu’ils soient monétaires ou par système de crédit, ne devraient pas être conditionnés à de telles activités. L’engagement social augmentera naturellement avec un système économique juste qui reconnaît l’unité sous-jacente de l’humanité.

Depuis les propositions de B. Russell, le RBU a suscité de plus en plus d’intérêt. Actuellement, il est à l’étude dans plusieurs pays. La Finlande a lancé un projet pilote de deux ans où 2 000 personnes au chômage choisies au hasard reçoivent un revenu mensuel de base. L’Ecosse est sur le point de tester un projet « radical » dans deux municipalités : Glasgow (où l’on estime qu’un tiers des enfants vivent dans la pauvreté) et Fife, parce que, selon les élus, « c’est la meilleure façon de lutter contre la pauvreté ». Et aussi surprenant soit-il, l’Inde, où vivent plus d’un tiers des personnes les plus pauvres sur Terre, s’y intéresse : les paiements seraient versés à tous, enfants et adultes, et garantiraient « à tous les citoyens un revenu suffisant pour couvrir leurs besoins de base, [et] favorisant la justice sociale ».

Dans sa forme actuelle, le RBU n’est pas la réponse, mais il pourrait constituer une partie importante d’un nouveau modèle social-économique progressiste, et le fait qu’il soit largement discuté est positif.

En plus d’assurer une sécurité financière, permettre à chacun de satisfaire ses besoins présenterait des avantages supplémentaires. Cela démontrerait que la société est collectivement juste et compatissante et montrerait que tous les citoyens sont considérés comme égaux. L’inégalité se réduirait, de même que ses conséquences sociales. La compétition perdrait son emprise, remplacée par la coopération, qui deviendrait la norme, de même que la tolérance et la confiance. La peur de la misère, de l’exploitation et de la faim pourrait être abolie sur Terre.

C’est l’image réaliste d’un monde dans lequel l’humanité répond de manière créative et pragmatique aux changements que la technologie nous apporte. C’est une image positive, fondée sur la reconnaissance de l’unité essentielle de l’humanité.

Le pape François : le seul futur digne de ce nom doit tenir compte de tous [sommaire]

Depuis son élection au siège pontifical il y a quatre ans, le pape François a pris des positions très marquées sur les grands problèmes du monde. Cette attitude courageuse au service de la vérité, basée sur une approche holistique, lui vaut une grande admiration et fait de lui le porteur d’un message d’espoir à une époque de grands défis. Pourtant, il a suscité une certaine surprise en donnant une conférence sur TED1 Vancouver au mois d’avril 2017, dans laquelle il a partagé son message : « Nous avons tous besoin les uns des autres. »

Voici quelques extraits de son discours : « Notre existence à tous est profondément liée à celle des autres : la vie n’est pas un temps qui s’écoule, la vie est interactions. Quand je rencontre ou écoute ceux qui sont malades, les migrants qui affrontent d’incroyables difficultés à la recherche d’un meilleur avenir, les prisonniers qui portent une telle douleur au fond de leur cœur et ceux, dont beaucoup de jeunes, qui ne trouvent pas de travail, je me retrouve souvent à me demander : pourquoi eux et pas moi ? Moi-même, je suis né dans une famille de migrants ; mon père, mes grands-parents, comme beaucoup d’autres Italiens, sont partis en Argentine et ont connu le destin de ceux qui ont tout quitté. J’aurais très bien pu devenir moi aussi un laissé-pour-compte. C’est pourquoi je m’interroge encore au plus profond de moi : pourquoi eux et pas moi ?

[…] Nous avons besoin les uns des autres. Aucun de nous n’est seul au monde, un « moi » autonome et indépendant, séparé des autres. Nous ne construirons l’avenir qu’en étant ensemble, en n’excluant personne. Nous n’y réfléchissons pas souvent, mais tout est connecté, nous devons rétablir des connexions saines entre nous.

De nos jours, beaucoup d’entre nous semblent croire qu’il sera impossible d’avoir un avenir heureux. Bien qu’il faille prendre ces préoccupations très au sérieux, on peut inverser la tendance. Nous les dépasserons si nous ne fermons pas notre porte au monde extérieur. Le bonheur ne peut être trouvé que s’il y a une harmonie entre le tout et l’individuel. Même la science – et vous le savez mieux que moi – suggère que la réalité est un lieu où chaque élément se connecte et interagit avec tous les autres. Ceci m’amène à mon second message. Comme ça serait merveilleux si la croissance de l’innovation scientifique et technologique créait plus d’égalité et de cohésion sociale ! Comme ça serait merveilleux, alors qu’on découvre de nouvelles planètes, de redécouvrir les besoins de nos frères et sœurs qui orbitent autour de nous ! Comme ça serait merveilleux si la solidarité, mot magnifique, et parfois dérangeant, n’était pas réduite au travail social et devenait, au contraire, l’attitude naturelle dans les choix politiques, économiques et scientifiques et dans les relations entre les individus, entre les peuples, entre les pays. Ce n’est qu’en éduquant les gens à une vraie solidarité que nous serons capables de dépasser cette « culture du déchet » qui ne s’applique pas qu’aux biens de consommation, mais d’abord et surtout aux hommes qui sont mis sur la touche par nos systèmes techno-économiques, lesquels, sans même s’en rendre compte, placent les marchandises au centre de tout au lieu d’y placer les hommes.

La solidarité […] n’est pas un automatisme, elle n’est ni programmée, ni contrôlée. Elle est une réaction naturelle qui vient du cœur de chacun. Oui, une réaction naturelle ! Quand on réalise que la vie, même au milieu de tant de contradiction, est un don, que l’amour est la source et le sens de la vie, comment peut-on réprimer cette envie de faire le bien à autrui ? Pour faire le bien, il faut de la mémoire, il faut du courage, il faut de la créativité. Et je sais bien que TED réunit beaucoup d’esprits créatifs. Oui, l’amour requiert une attitude créative, concrète et ingénieuse. Les bonnes intentions et les formules convenues, qu’on utilise si souvent pour apaiser notre conscience, ne suffisent pas. Aidons-nous les uns les autres à nous rappeler que l’autre n’est ni une statistique, ni un nombre. L’autre a un visage. L’autre est toujours une présence, une personne dont il faut prendre soin.

L’histoire du Bon Samaritain est l’histoire de l’humanité actuelle. La voie des hommes est pavée de blessures car tout est centré sur l’argent, les possessions et non sur les hommes. Les gens qui se disent respectables ont souvent l’habitude de ne pas s’occuper des autres, laissant des milliers de personnes, des populations entières, abandonnées sur le bord de la route. Heureusement, il y a aussi ceux qui créent un monde nouveau en prenant soin des autres. Mère Teresa a dit : « On ne sait pas aimer, sauf à ses propres dépens. Nous avons tant à accomplir, nous devons le faire ensemble. Mais comment faire, avec tout le mal que nous respirons ? Grâce à Dieu, aucun système ne peut annihiler notre désir de nous ouvrir au bien, à la compassion, ni notre capacité à réagir face au mal ; tout ça vient du plus profond de notre cœur. » Vous pourriez me dire : « Ce sont de belles paroles, mais je ne suis pas le Bon Samaritain, ni Mère Teresa. » Au contraire, chacun d’entre nous est précieux. Chacun d’entre nous est irremplaçable aux yeux de Dieu. Dans les ténèbres des conflits actuels, chacun d’entre nous peut devenir un cierge éblouissant, la preuve que la lumière peut vaincre les ténèbres, et jamais l’inverse.

Un seul individu suffit à faire vivre l’espérance et cet individu peut être vous. Et ensuite, il y en aura un autre, et encore un autre, jusqu’à ce que cela devienne un « nous ». Est-ce que l’espérance commence quand nous sommes un « nous » ? Non. Elle commence avec une seule personne. Quand il y a un « nous », c’est une révolution qui commence.

Le troisième message que je voudrais partager avec vous aujourd’hui parle en fait de révolution : la révolution de la tendresse, […] l’amour qui se rapproche et se concrétise. C’est un mouvement qui part du cœur et arrive aux yeux, aux oreilles et aux mains, […] nous servir de nos yeux pour voir l’autre, de nos oreilles pour l’écouter, pour écouter les enfants, les pauvres, ceux qui ont peur de l’avenir ; pour entendre le cri silencieux de notre maison commune, notre Terre polluée et malade. La tendresse nous demande de nous servir de nos mains et de notre cœur pour réconforter l’autre, pour prendre soin de ceux dans le besoin […] la tendresse est le chemin à suivre par les femmes et les hommes les plus forts et les plus courageux. La tendresse n’est pas une faiblesse mais une force. C’est le chemin de la solidarité, le chemin de l’humilité. Permettez-moi de le clamer haut et fort : plus vous êtes puissant, plus vos actions auront des conséquences sur les hommes, plus vous devrez agir avec humilité. Si vous ne le faites pas, votre pouvoir vous détruira, vous, mais aussi l’autre. Il y a un proverbe en Argentine : « Le pouvoir agit sur l’homme comme l’alcool sur un estomac vide. » La tête vous tourne, vous êtes saoul, vous perdez l’équilibre et vous finissez par vous faire mal et faire mal aux autres, si vous ne reliez pas votre pouvoir à l’humilité et à la tendresse. A l’inverse, grâce à l’humilité et à l’amour authentique, le pouvoir – le plus noble, le plus fort – se met au service du bien.

L’avenir de l’humanité n’est pas seulement entre les mains des politiciens, des grands dirigeants, des grandes sociétés. Certes, ils possèdent une immense responsabilité. Mais l’avenir, avant tout, est entre les mains des hommes qui reconnaissent l’autre comme un individu, et eux-mêmes comme un élément du « nous ». Nous avons tous besoin de l’autre. Et je vous prie de me voir, moi aussi, avec tendresse, afin que je puisse accomplir la tâche que l’on m’a confiée pour le bien d’autrui, pour le bien de chacun, de vous tous, de nous tous. »

1. Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) sont une série de conférences organisées au niveau international par la fondation à but non lucratif américaine The Sapling foundation, qui a pour but de diffuser des « idées qui valent la peine d’être diffusées ».

Source : https://www.ted.com/talks_pope_francis_why_the_only_future_worth_building_includes_everyone?language=fr

Portraits d’environnementalistes courageux [sommaire]

Prix Goldman 2017 pour l’environnement

Travaillant contre de puissants intérêts gouvernementaux ou privés, souvent au péril de leur sécurité et de celle de leurs familles, les lauréats 2017 du prix Goldman pour l’environnement ont tenu bon et remporté des victoires significatives au nom de la planète Terre. Cette récompense, la plus importante attribuée à des militants issus de la société civile, est décernée tous les ans depuis 1990 aux héros de l’environnement, venant de chacun des six continents habités. Venus de la République démocratique du Congo, d’Inde, de Slovénie, du Guatemala, des Etats-Unis et d’Australie, les lauréats de cette année recevront chacun un soutien financier pour les aider dans la poursuite de leur travail environnemental.

Protéger le plus ancien parc national d’Afrique des forages pétroliers
Rodrigue Katembo, République démocratique du Congo – En 2010, la République démocratique du Congo (RDC) a autorisé l’entreprise pétrolière britannique Soco International à prospecter dans une zone qui s’étend dans le parc national des Virunga. Ce parc est le plus ancien parc national de RDC et est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
Rodrigue Katembo, gardien du parc, s’était vu offrir de l’argent par Soco pour laisser passer leurs véhicules dans le parc afin d’établir une base de prospection. Ayant décidé de mener son enquête, il a utilisé des caméras cachées et a enregistré Soco et ses sous-traitants en train d’offrir des pots-de-vin et de discuter d’activités illégales. Ses enregistrements sont inclus dans le documentaire Virunga, devenu populaire via Netflix. Ainsi révélée, la conduite de l’entreprise a suscité l’indignation générale. L’Eglise d’Angleterre a annoncé en 2016 qu’elle céderait les 1,8 million de dollars de parts qu’elle détient dans la compagnie, et quelque mois plus tard, Soco a annoncé renoncer à sa licence pétrolière dans le parc.
R. Katembo a payé d’un prix effroyable son activisme : en septembre 2013, il a été arrêté et torturé pendant 17 jours. Il est retourné à son poste immédiatement après. Il continue de protéger le parc et sa nature des braconniers, des milices, des industries minières. Mais le parc manque largement de moyens et de personnel.

Il sauve des collines sacrées de l’exploitation minière
Prafulla Samantara, Inde – L’Etat indien d’Odisha abrite la tribu indigène des Dongria Kondh. Forte de 8 000 personnes, elle vit dans les monts Niyamgiri, région forestière riche en biodiversité. La tribu considère les monts comme sacrés et se voit comme leur gardien. Mais en 2004, la compagnie minière étatique de l’Odisha a signé un accord avec l’entreprise britannique Vedanta Resources pour y exploiter la bauxite, un minerai permettant la production d’aluminium.
Prafulla Samantara, leader emblématique des mouvements de justice sociale en Inde, a démarré une campagne citoyenne pour informer la tribu du projet qui aurait détruit forêt vierge et habitat sauvage pour extraire 70 millions de tonnes de minerai. Il a voyagé à pied et en vélo de village en village, pour y rencontrer les communautés et les avertir que leur terre avait été cédée. P. Samantara a organisé des manifestations et des sit-in dans la capitale de l’Etat, incluant une chaîne humaine de 10 km de long empêchant l’entreprise Vedanta d’entrer sur les terres tribales.
Pour avoir déposé une requête auprès de la cour suprême indienne, contestant le projet au motif qu’il violait les droits tribaux, P. Samantara et les autres manifestants ont été harcelés et intimidés par la police de l’Etat et les employés de Vedanta. En 2010, le gouvernement norvégien et l’Eglise d’Angleterre se sont retirés du projet, et trois ans plus tard la cour suprême autorisa la tribu Dongria Kondh à décider du projet, par un vote. Le refus de la mine par les conseils villageois et la défaite en appel de Vedanta en 2016 ont conclu une bataille légale de douze ans. Le futur des monts Niyamgiri est soigneusement protégé par son peuple.

Une cimenterie trop polluante poussée à la fermeture
Uroš Macerl, Slovénie – En 2003, le groupe Lafarge, un des plus grands cimentiers mondiaux, a repris une cimenterie vieille de 130 ans à Trbovlje, en Slovénie. Dès lors, cette usine a commencé à utiliser un combustible à très haut pouvoir calorifique mais incroyablement polluant : le coke de pétrole, coproduit riche en carbone du raffinage pétrolier.
Président de l’association environnementale Eko Krog, Uroš Macerl est un agriculteur biologique dont la ferme familiale est située à proximité immédiate de la cimenterie. Il a réuni les agriculteurs et les résidents pour récolter des données sur la qualité de l’air. Celles-ci ont montré une augmentation spectaculaire en polluants dangereux depuis que Lafarge a commencé à brûler du coke de pétrole. Malgré cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux restaient sourds aux protestations.
En 2009, quand le cimentier a fait la demande d’un permis environnemental pour incinérer des déchets industriels dangereux avec du coke de pétrole, U. Macerl a saisi le tribunal et gagné le procès, ce qui a annulé le permis. Mais quand il s’est avéré que l’usine continuait à incinérer les déchets industriels avec du coke de pétrole, l’agriculteur-militant a organisé des manifestations et mobilisé l’opposition de la communauté jusqu’à forcer la fermeture administrative de la cimenterie en 2015. Bien que la compagnie cherche à redémarrer l’usine, elle fait plus que jamais face à une opposition déterminée de la part d’Uroš Macerl et des habitants, résolus à protéger leur santé et leur environnement.

Empêcher l’extraction minière sur des terres indigènes
Rodrigo Tot, Guatemala – Le leader indigène Rodrigo Tot avait déjà mené plusieurs batailles pour défendre les droits de son peuple, les Q’eqchi, descendants des Maya au Guatemala oriental, quand il découvrit en 2006 qu’une compagnie canadienne prévoyait de rouvrir les mines de nickel de la région. Au village autochtone d’Agua Calienté les forces de sécurité de l’entreprise commençaient déjà à chasser les gens de leurs terres par la force, en violation du droit international. R. Tot et son peuple avaient obtenu les titres de propriété de la zone, mais en se rendant à l’administration cadastrale dans le but de combattre les évictions, il découvrit que les pages de registre qui le prouvaient avaient été arrachées. Il a passé trois ans de travail assidu sur ce combat et, avec l’aide de l’Indian Law Resource Center, basé aux Etats-Unis et de Defensoria Q’eqchi, une petite ONG du Guatemala défendant les droits de l’homme, il a porté l’affaire au tribunal en 2009. Cette plainte révélait la corruption gouvernementale. Par décision de justice, le gouvernement fut obligé de rendre les titres de propriété aux indigènes ainsi qu’à restaurer les registres cadastraux.
Mais cette victoire légale a été chèrement payée par Rodrigo Tot : en 2012, un de ses fils a été abattu et un autre blessé alors qu’ils étaient dans le bus pour la capitale. L’enquête a conclu à un braquage, mais R. Tot et les siens penchent pour un assassinat politique. Le gouvernement guatémaltèque a refusé d’appliquer le jugement du tribunal et le différend a été porté devant la commission inter-américaine des droits de l’homme, où il est actuellement examiné en procédure expéditive.

Un quartier de Los Angeles en voie de dépollution
Mark! Lopez, Etats-Unis – En l’an 2000 l’entreprise Exide, basée en Géorgie, a repris une vieille usine de recyclage de batteries à Los Angeles, et a augmenté le volume de batteries passant par ses chaînes. Les fuites de plomb – puissant neurotoxique qui peut causer des incapacités d’apprentissage – ont connu une hausse vertigineuse. Après une enquête fédérale, Exide a accepté de fermer l’usine mais laissa peu de moyens pour la décontamination aux abords de l’usine. Mark! Lopez, jeune militant et directeur de l’association environnementale locale East Yard Communities for Environmental Justice (EYCEJ), a fait du porte-à-porte afin d’informer la population des dangers de la contamination au plomb. M.Lopez et l’EYCEJ ont mobilisé les résidents qui ont fait pression tous ensemble sur l’administration responsable du contrôle des substances toxiques (California state Department of Toxic Substance Control) pour qu’elle teste les maisons autour du site. Quand les analyses confirmèrent que la plupart des habitations étaient contaminées et nécessitaient une dépollution, M. Lopez et son équipe ont persuadé l’Etat de Californie d’approuver une dépense de 176,6 millions de dollars pour diagnostiquer et dépolluer les logements affectés. Comme les fonds ne couvriront que la dépollution d’une fraction des habitations qui en auraient besoin, Mark Lopez a participé à la rédaction d’une loi californienne. Cette dernière instaure une taxe sur le recyclage des batteries qui aidera à financer la dépollution du plomb dans les villes affectées par d’anciennes usines de recyclage.

Enrayer l’extension d’une mine de charbon
Wendy Bowman, Australie – A 83 printemps, Wendy Bowman collectait depuis longtemps des données sur les risques sanitaires et la pollution causés par l’exploitation du charbon qui a proliféré dans la Hunter Valley, en Australie, quand elle découvrit en 2010 que la compagnie chinoise Yancoal prévoyait d’étendre une de ses mines sur le terrain de sa ferme. Depuis les années 1980, l’essor minier a chassé les agriculteurs de la vallée, mais elle était déterminée à empêcher Yancoal d’acheter ses parcelles ou à extraire le charbon dans la zone.
W. Bowman a alors travaillé avec des ONG environnementales, mené des actions en justice et diffusé l’information sur les effets nocifs de l’extraction du charbon sur la santé, tout en refusant de vendre ses terres. En 2014, une cour australienne a jugé que Yancoal pouvait lancer l’exploitation à la condition sine qua non que l’entreprise acquière la propriété de W. Bowman. Elle refusa. La justice lui donna raison quand Yancoal fit appel l’année dernière. Les pourvois se sont poursuivis, mais jusqu’à présent, W. Bowman a empêché à elle seule l’extraction de 16,5 millions de tonnes de charbon dans la Hunter Valley.

Source : goldmanprize.org ; sfchronicle.com ; mongabay.com

António Guterres rend un hommage au message de compassion du Bouddha [sommaire]

Le 4 mai 2017, António Guterres, secrétaire général des Nations unies, a adressé un message aux millions de bouddhistes et autres personnes qui célèbrent la Fête de Wesak1, aussi connue sous le nom de « Jour du Bouddha. » Il a tout particulièrement insisté sur le rôle de la compassion et de la solidarité.

Le communiqué de presse émis par le bureau du secrétaire général déclare : « Tenant à célébrer le Jour de Wesak, le secrétaire général rend hommage au message intemporel de compassion du seigneur Bouddha qui traite de la libération de la souffrance humaine.

« Je salue chaleureusement tous ceux qui célèbrent la fête de Wesak en honneur de la naissance du seigneur Bouddha. Son cheminement peut être pour chacun une source d’inspiration : né en tant que prince, protégé du monde, Shakyamuni alla dans le monde pour se mesurer à la souffrance humaine et la surmonter. Comme l’indique un sutra [verset] : « Comme tous les êtres vivants sont sujets à la maladie, je suis moi-même malade. »

Ce message de compassion est intemporel. Dans notre monde interconnecté, la paix ne pourra régner tant qu’il y aura des gens en péril ; la sécurité ne sera pas garantie tant qu’il y aura des gens démunis ; pas d’avenir pérenne avant que tous les membres de notre famille humaine ne jouissent de leurs droits.

En ce jour de Wesak, célébrons la sagesse du Seigneur Bouddha en rendant service aux autres dans un grand élan de solidarité. »UN.org/press

La Fête de Wesak

Benjamin Creme a écrit dans son premier livre, la Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse : « […] lors de la fête de Wesak tous les membres de la Hiérarchie se réunissent dans cette vallée – à la fois physiquement et hors du corps physique. Le Christ et les chefs de deux autres grands départements – le département du Manou et le département du Seigneur de la Civilisation – ces trois Grands Seigneurs se tiennent en formant un triangle devant une énorme pierre plate sur laquelle est placée une grande coupe de cristal remplie d’eau pure. Lorsque la lune se lève à l’horizon, au moment de la pleine lune du Taureau, le Bouddha se présente.

Arrivant de Shamballa, Gautama Bouddha s’immobilise au-dessus de la pierre et de la coupe de cristal, et transmet au Christ l’énergie que l’on appelle Force de Shamballa – le grand premier rayon de Volonté ou de Pouvoir. Il continuera de la transmettre au Christ chaque année, avec une puissance sans cesse croissante, jusqu’en 2050 au moins.

Cette énergie est mise en circulation par le Christ à travers les trois Seigneurs (lui-même, le Manou et le Seigneur de la Civilisation), elle est conservée par la Hiérarchie, puis progressivement libérée dans le monde jusqu’à la pleine lune de la Balance, où elle est retirée jusqu’à la Fête du Wesak suivante. Les habitants de la région qui sont venus, Tibétains et pèlerins du Nord de l’Inde, se réunissent à une extrémité de la vallée pendant que se déroule cette grande cérémonie. Puis, l’eau de la coupe de cristal, bénie par la présence du Bouddha, est partagée entre tous les participants. C’est un événement ésotérique d’une grande portée. »

La Fête de Wesak deviendra un jour une fête spirituelle majeure pour toute l’humanité.

1. Wesak est l’orthographe utilisée par Partage international pour cette grande fête de l’Orient, Wesak, Vesak, Visakah, Vaisaka sont des variantes linguistiques et proviennent du sanskrit Vaisakha.

 

Citation

Citation de Federico Garcia Lorca [sommaire]

« Il y a, sur la fin de la famine, une très belle citation du grand poète espagnol, Federico Garcia Lorca : « Le jour où, sur Terre, la famine sera enrayée, il se produira la plus grande explosion spirituelle que le monde ait jamais connue. L’humanité ne peut imaginer la joie qui éclatera dans le monde le jour de cette grande révolution. »

Cette citation peut sembler ambiguë mais, selon moi, reconnaître qu’enrayer la famine dans ce monde d’abondance doit être le premier pas, est le fait qui amènera l’humanité vers sa divinité. C’est en effet le premier pas vers l’établissement de relations justes entre les hommes. En reconnaissant que tous nous sommes Un et en commençant à partager les ressources du monde entre tous les peuples, nous faisons le premier pas vers notre divinité. C’est en cela que se trouve la spiritualité essentielle des nouvelles structures économiques, qui doivent être basées sur le partage et se fonder sur la divinité de l’homme. Le partage est une activité divine allant au-delà de la distribution des ressources mondiales : nous partageons tous notre divinité. Nous sommes véritablement Un, à tous les niveaux – physique, émotionnel, mental, intuitif et social. »

La Mission de Maitreya, tome I

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Cette rubrique est alimentée par une réserve importante de courriers confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », non encore publiés. S’y ajoutent d’autres courriers, plus récents, qui n’ont pas pu être vérifiés.

Les merveilles de la nature [sommaire]

En octobre 2001, je décidai d’aller me promener sur un sentier dans un parc à un kilomètre de chez moi, dans le Massachusetts.

Je fus plutôt surpris de croiser assez brusquement un homme âgé. Je lui dis en riant qu’il m’avait fait peur. Il fit remarquer que le parc était bruyant en cette période à cause des feuilles sèches que l’on foule au pied. Cette rencontre vraiment banale a, néanmoins, éveillé ma curiosité.

Dix minutes plus tôt, environ, j’avais fait une pause pour me reposer sur un promontoire duquel on avait une belle vue sur un étang et, au loin, sur les montagnes. C’était un après-midi de détente, et comme mon esprit vagabondait, j’avais pensé à la photo de Maître Mukteswara Bhagavan et aussi à celle de Maitreya parue dans la revue Share International de juillet/août 2001. Cet homme âgé était-il Maitreya ?

J. F., Clarksburg, Massachusetts, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était le Maître Jésus.

Un sauvetage inespéré [sommaire]

J’aimerais vous demander ce qu’il s’est passé alors que j’avais environ sept ans (en 1975). A la plage, avec ma mère et mon petit frère, je marchai dans l’eau avec ma bouée. Mais j’allai trop loin et ne pus revenir en arrière. Je regardai autour de moi, mais il n’y avait personne. J’appelai à l’aide, mais personne ne m’entendait. La mort devint une réalité pour moi. J’étais submergée par l’immensité de la mer. Et j’acceptai le fait que j’allai mourir. Juste à temps, quelqu’un derrière moi me demanda : « ça va ? » En me retournant je vis un homme. Il avait l’air d’un Japonais ordinaire d’une trentaine d’années. Il me secourut et déclara : « Ne va pas trop loin. » Je ne pus parler. J’acquiesçai seulement. Il sortit de l’eau et soudain il avait disparu. Je réalisai alors que j’étais vivante.

Je ne peux l’oublier. Qui était-il ?

K. N., Tokyo, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était le Maître Jésus.

Une vieille connaissance [sommaire]

Le 26 janvier 2017, après avoir fini la mise sous pli et l’expédition du premier numéro de 2017 de la revue Share International, nous vîmes un personnage familier devant le centre d’information d’Amsterdam. Il nous avait déjà rendu visite, à plusieurs reprises auparavant, et le Maître de Benjamin Creme avait indiqué qu’il était un porte-parole du Maître Jésus. Comme d’habitude, il était à vélo, avec sa casquette à l’envers et s’arrêta pour prendre de la documentation gratuite devant le Centre. Comme les autres fois, il nous regarda à travers la vitrine, nous salua avec un grand sourire, leva les pouces, resalua et repartit sur son vélo. Récemment, nous nous étions brièvement demandés s’il se pourrait que nous ayons la visite d’un porte-parole.

Les membres du groupe d’Amsterdam, Pays-Bas

Perdu puis retrouvé [sommaire]

Le 20 juillet 2001, j’ai eu une expérience qui est restée gravée dans ma mémoire. J’étais dans le métro à Brooklyn. Je n’ai pas l’habitude de prendre le métro, mais c’était encore plus difficile que prévu car les indications de destination des trains venaient de changer.

Je pris une direction puis une autre et finalement je me sentis perdu. J’eus un sentiment d’impuissance, ce qui est inhabituel pour moi qui suis un New-Yorkais aguerri. Mais là j’étais désespéré.

Un homme coiffé d’un turban s’approcha de moi. Son visage, ses yeux exprimaient une telle bonté ! On aurait dit qu’il lisait dans mes pensées. Il exprimait le pur amour. Il me toucha le poignet pour me réconforter. Je fus rempli de paix. « Suis-je en présence d’un saint ? » me demandai-je. Il me donna calmement les indications pour monter un escalier. Au sommet des marches un homme sympathique me conduisit au quai. Là, je demandai à une dame noire si j’étais sur la bonne voie. « Oui, dit-elle, mais dans la mauvaise direction. » Elle laissa passer son train pour m’accompagner vers le mien. Elle demanda alors à un jeune noir de s’assurer que je descendrais à la bonne station, ce qu’il accepta avec joie. Son visage était bienveillant, lumineux comme celui de la dame. Il m’indiqua que j’étais arrivé à destination et je pus trouver facilement le magasin de Brooklyn où je devais me rendre.

Je me demandai comment j’allais trouver mon chemin de retour pour Manhattan, mais en entrant dans le métro, je vis un Noir chaleureux. Il me donna son nom et affirma qu’il m’accompagnerait jusqu’à ma station de destination, ce qu’il fit. Un immense sentiment d’amour flottait dans l’air. Nous nous étreignîmes et je descendis. J’étais sur un petit nuage.

L’homme au turban était-il Maitreya ? A-t-il envoyé ses anges pour me montrer le chemin ?

H. L. New York, Etats-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’« homme au turban » était Maitreya ; la dame noire était le Maître Jésus ; le jeune Noir était aussi Maitreya ; le Noir chaleureux était aussi Jésus

Etrangers dans la nuit [sommaire]

Au cours de l’été 1998, je me suis rendue comme chaque année dans ma ville natale, pour me recueillir sur la tombe de mes parents à Takefu, préfecture de Fukui. Comme il s’agit d’une région où l’information sur la Réapparition n’a pas été diffusée, chaque fois que je m’y rends, je demande aux librairies de mettre à disposition la revue Share International, la Mission de Maitreya et d’autres livres de Share Japon, de même que je donne l’information à mes amis. Pour économiser du temps et de l’argent, je prends un bus de nuit. J’étais arrivée vers 22 h 15 à la gare routière pour prendre la navette de retour pour Tokyo. A ma grande surprise, la gare routière était fermée et plongée dans l’obscurité. Il n’y avait personne. Je n’ai pas compris ce qu’il se passait jusqu’à ce que ma fille de 13 ans me demande de vérifier l’heure de départ du bus sur le ticket. Il était indiqué : 22 h. J’étais désespérée et soudain je vis un taxi s’arrêter près de nous. Un homme jeune, de type asiatique du sud-est en descendit, suivi du chauffeur, petit, chauve, un peu enrobé et à l’aspect débonnaire. Selon lui, il avait pris son passager à Takefu pour le déposer au bus pour Tokyo. Me demandant ce que ce jeune homme faisait dans la région, je lui dis dans mon pauvre anglais : « Il faut une réservation pour monter dans le bus. » Je demandai au chauffeur combien avait coûté le trajet depuis Takefu, il me répondit 6 000 yens. J’étais désolée pour ce jeune homme qui avait dépensé cette somme en vain. Puis soudain, je réalisai que nous pourrions retrouver notre bus à l’arrêt de Takefu si nous prenions le taxi tout de suite. Le chauffeur proposa de téléphoner à la compagnie de bus mais s’aperçut que ce n’était pas possible. Entre-temps le jeune homme et ma fille avaient fini de se présenter et s’appelaient par leurs prénoms. Bill, c’était son nom, nous déclara qu’il se rendait à Tokyo. Je sus que ses bagages étaient dans le coffre, et qu’il était originaire des Philippines. Je lui demandai ce qu’il allait faire cette nuit et il désigna un hôtel derrière un temple. Comme l’hôtel semblait assez cher, je m’assurai qu’il ne préférait pas un hôtel meilleur marché, ce qui fut le cas. Je demandai alors au chauffeur de taxi de le conduire vers un hôtel bon marché. Le jeune homme me demanda gentiment ce que nous allions faire, je lui répondis de ne pas s’inquiéter. Ma fille et moi lui serrâmes la main, puis il monta dans le taxi.

Il était paisible, serein et mature. Le chauffeur semblait être son secrétaire sans le moindre accent du dialecte si particulier de Takefu, et très poli.

De retour à Tokyo, alors que je méditai en moi-même, je ne pus m’empêcher de pleurer en repensant à ce jeune homme. S’il s’agissait de Maitreya, je suis très reconnaissante, sachant combien il est occupé. Le jeune homme était-il Maitreya ? Le chauffeur de taxi était-il le Maître de Tokyo ?

M. K., Tokyo, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le « chauffeur » était Maitreya. Le jeune Philippin était un jeune homme ordinaire.

Une musique qui élève [sommaire]

Le matin du 16 décembre 2001, nous donnions un concert au bénéfice de la fondation pour laquelle je travaille et à qui mon cœur appartient. La veille au soir, mon esprit était absorbé dans de très intenses prières envers Dieu et les Maîtres. Je priai pour obtenir le succès, espérant que notre chœur chanterait peut-être mieux que lors de la dernière répétition. Le matin même, j’ai rêvé pour la première fois de Maitreya. Ce rêve était si intense : il me regardait. Je lui dis combien j’étais heureuse qu’il m’apparaisse.

Par la suite, son visage m’apparut ce jour-là et pendant toute la durée du concert. Son visage semblait flotter dans l’air. Alors que nous chantions la Grande Invocation, une énergie sacrée semblait se matérialiser dans toute la pièce.

Maitreya nous a-t-il envoyé cette bénédiction ?

B. F., Fribourg, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que Maitreya avait procuré cette expérience.

Une naissance dans l’amour [sommaire]

Après une grossesse sans problème, la date prévue de l’accouchement était arrivée. Pour diverses raisons, j’étais seule chez moi pendant la totalité du travail qui commença dans l’après-midi. Au cours de la nuit et tôt le matin, bien que le travail fut intense, mais sans douleur, je vis et ressentis le Maître de Benjamin Creme à deux, peut-être trois reprises examiner la progression de mon état. Je le vis comme s’il avait tiré un rideau pour nous observer, ma fille à naître et moi. Chaque visite ne dura que quelques secondes. Le lendemain matin, mon mari et la sage-femme me rejoignirent une heure avant la délivrance qui fut sans complication.

Quelques mois plus tard, je demandai à Benjamin Creme si l’expérience était réelle et exacte ; il me le confirma. En réalité, son Maître nous avait observées pour s’assurer que toutes deux, la mère et l’enfant, nous allions bien et que l’enfant « retrouve son chemin dans l’incarnation. »

Nom et adresse non communiqués

Un conseil avisé [sommaire]

Le 23 mars 2002, au stand de Share International, ma camarade qui s’apprêtait à aller nous chercher du café me demanda si je voulais du lait et du sucre. Je répondis : « Oui, du lait et du sucre. » Derrière moi, une voix dit avec insistance : « Pas de sucre ! » Alors que je me retournai, il ajouta : « Ne prenez pas de sucre. C’est mauvais pour vous. » Je répondis en plaisantant : « Je sais, mais j’ai renoncé au vin pendant le carême. » Il renchérit : « Le vin est meilleur pour vous que le sucre. » Je fus contente d’apprendre cela, car je ne suis pas très portée sur le sucre et je bois très rarement du café, mais j’apprécie un bon verre de vin. Il était décontracté et chaleureux et nous avons bien discuté. Il semblait ouvert à l’histoire de la Réapparition et conscient des problèmes mondiaux. Il évoqua le cas du footballeur qui gagne beaucoup d’argent alors que des médecins et d’autres personnes qui font un travail important sont mal payés. J’eus le sentiment qu’il n’était pas utile d’insister sur la Réapparition et nous avons continué notre conversation sur des questions personnelles ou générales. Comme il avait un léger accent du nord de l’Angleterre, je lui demandai s’il n’était pas de Manchester. Il répondit : « Non, mais pas loin de là. » Il n’était pas pressé de quitter le stand et quand un autre visiteur se présentait, il attendait que je finisse et alors nous reprenions notre conversation. Je lui demandai s’il était guérisseur ? Il m’avoua qu’il lui était arrivé de faire des soins mais que cela ne l’intéressait pas particulièrement. Il dit qu’il avait pris plaisir à écouter ce qu’il se disait dans les différents stands. Comme ma boisson « poison » arrivait, il s’apprêta à partir. Je lui donnai de la documentation et lui rappelai la prochaine conférence de Benjamin Creme. Il déclara qu’il ne pourrait pas y assister. Il m’a semblé que peut-être j’avais passé trop de temps à parler de sujets anodins alors que j’aurais dû continuer à évoquer la Réapparition. Pour me rassurer, je lui demandai s’il pensait que cette histoire de Réapparition avait du sens. Il affirma : « Elle a beaucoup de sens. »

S. M., Richmond, Surrey, G.-B.

Le Maître de B. Creme a indiqué que ce visiteur était Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Que se passe-t-il après la mort ? Où va l’âme ? [sommaire]

Tout dépend de l’individu. Quand on meurt, on abandonne son corps physique, puis on passe un temps plus ou moins long dans le corps astral ou émotionnel. Puis, la personne, selon son niveau d’évolution, va passer un certain temps dans le corps mental – une fois qu’elle a abandonné ses véhicules physique et émotionnel. L’âme est toujours là – elle ne va nulle part. Il n’y a nulle part où aller ! Ce n’est pas comme s’il y avait une distance entre cette vie et l’au-delà. C’est une question de conscience plutôt que de distance. C’est l’âme qui se réincarne encore et encore. Notre corps – le corps physique, avec les corps astral et mental – n’est qu’un équipement qui permet à l’âme de se manifester à ce niveau. La personnalité n’est, elle aussi, qu’un équipement au service de l’âme.

Revenons-nous en incarnation avec la même personnalité et la même âme ? [sommaire]

Quand l’âme est prête à se réincarner, elle crée dans le sein de la mère un nouveau corps qui s’imprègne petit à petit de sa nature astrale et mentale. L’âme commence alors une autre vie dans un nouveau corps, parfois en tant qu’homme, parfois en tant que femme. Et l’individu a une nouvelle personnalité, qui est différente de la précédente. La personnalité est le reflet de l’âme. Cette âme est elle-même le reflet de l’esprit de Dieu, de la divinité. L’âme est immuable et divine. Le divin se manifeste en tant qu’âme, celle-ci constituant le lien dans le temps et dans l’espace entre la divinité et l’homme ou la femme en incarnation sur le plan physique. L’âme est le divin intermédiaire.

J’ai lu que les Maîtres ont tout connu sur cette Terre. Est-ce vrai ? [sommaire]

Nous sommes divins. Nous sommes des dieux. Ce n’est pas là une déclaration littéraire ou poétique de ma part, c’est la réalité ! Nous ne nous comportons pas comme des dieux. C’est cela, le problème qui se pose dans le monde : les dieux disent que nous sommes des dieux, mais les humains ne se conduisent pas comme des dieux ! Les Maîtres sont des hommes qui savent qu’ils sont des dieux et manifestent leur divinité. C’est cela, la différence entre nous. Les Maîtres – Maitreya et tous les autres Maîtres – ont vaincu la mort, ils on manifesté leur divinité. Ils ont fait cela dans la vie, par tâtonnements, par la méthode des essais et des erreurs, en se trompant. Ils ont fait toutes les expériences, connu toutes les humiliations, toutes les hontes, et ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour rattraper tout cela et manifester cette divinité. Ils sont passés par tout cela, et le fait qu’ils aient réussi est une garantie pour nous tous.

Combien de temps s’écoule-t-il entre deux incarnations ? [sommaire]

Cela dépend du niveau d’évolution de l’individu concerné. Pour ceux qui ne sont pas très évolués, qui sont jeunes dans la vie – pas en âge, mais nouveaux dans la vie, il ne s’écoule pas longtemps. Il leur faut s’incarner de très nombreuses fois très vite pour évoluer rapidement. Puis, à mesure que les gens évoluent, leur expérience de la vie devient plus « dense ». Ils expérimentent davantage, ils ont plus de choses à « digérer ». Dans ce cas, ils restent plus longtemps hors d’incarnation. Par la suite, quand les individus sont plus avancés, qu’ils deviennent des disciples et des initiés d’un certain grade, ils reviennent en incarnation très rapidement encore et encore pour en finir avec leur expérience en incarnation et devenir des Maîtres. Les Maîtres ne s’incarnent pas, sauf s’ils ont un dessein particulier, et par un acte de volonté. Ils ne sont plus obligés de s’incarner. (Conférence de Paris, France).

Quand l’humanité s’éveillera, aurons-nous besoin des religions ? [sommaire]

Tout dépend de ce que l’on entend par « s’éveiller ». On peut s’éveiller à son pouvoir politique, ce qui n’a rien à voir avec la religion. La question elle-même implique d’une certaine façon que la religion n’a pas d’importance, et que, quand on s’éveille, on s’aperçoit que tel est bien le cas. En vérité, les sentiers qui mènent à Dieu sont nombreux. Il existe de nombreuses manières de manifester sa divinité, et l’une d’entre elles est la religion. Le problème est que les gens ont fait de la religion le seul et unique sentier qui mène à Dieu. Ce n’est pas vrai. La religion n’est que l’un des nombreux sentiers qui mènent à la divinité, à la réalisation. C’est pour ceux qui se trouvent sur le sentier religieux que la religion est importante. Mais il faut bien comprendre, comme Maitreya l’explique, que ce n’est pas dans la religion que Dieu existe. Dieu existe dans la personne qui cherche Dieu, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la religion, Dieu existe dans celui qui agit de manière divine.
L’ennui est que les hommes focalisent leur mental sur la perception personnelle qu’ils ont de la religion, et que leur fanatisme leur fait croire qu’il faut appartenir à leur foi, chrétienne, musulmane ou bouddhiste, par exemple, pour être vraiment un homme digne de ce nom. Il n’en est pas ainsi, il n’en a jamais été ainsi.
Les religions sont des fabrications humaines, qui vous permettent, ou au contraire vous interdisent de faire telle ou telle chose. En réalité, nous sommes ici-bas pour spiritualiser la matière. Et comment pourrions-nous spiritualiser la matière si nous n’étions pas déjà spirituels ? Ce n’est pas la religion qui fait que les gens sont spirituels, mais elle peut les aider à trouver ce qui est spirituel. Généralement parlant, la religion a beaucoup apporté à l’humanité au cours des âges. Elle a même été d’une importance capitale pour les personnes jeunes. Je ne parle pas là des jeunes par l’âge, garçons et filles, mais des âmes jeunes, qui font leur première apparition dans la vie. La religion leur a apporté protection.
Une nouvelle religion émerge, qui tiendra pendant très longtemps sa place à côté des autres fois. C’est la nouvelle méthode scientifique qui permet à chacun de se spiritualiser, tout en spiritualisant le monde – la voie des Maîtres. Il existe des Maîtres qui proviennent de la tradition religieuse, et des Maîtres qui ont abandonné le sentier religieux il y a bien, bien longtemps, et sont au même niveau. La religion ne fera pas de vous un être spirituel, mais elle peut vous aider à le devenir. Nous devons élargir la compréhension qui est la nôtre de la spiritualité. (Conférence de Nagoya, Japon).