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mai 2017 – No 345

Sommaire


 

Article du Maître —

Le plus bel avenir [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, septembre 2003

On peut se demander d’où viendra la vision qui amènera les hommes à tourner le dos au passé – à la guerre, à la compétition et à la destruction de la planète – et les guidera sur la voie du partage, de la justice et de la paix. Combien de temps devront-ils attendre un signe leur montrant que cette nouvelle orientation est au moins envisageable ? Où les hommes pourraient-ils trouver ne serait-ce qu’une lueur d’espoir ? Bien sûr, si l’on en juge à ce qui se passe actuellement dans le monde, on peut douter qu’un changement si souhaitable ait les moindres chances de survenir. Certains, pourtant, ne le considèrent pas seulement comme possible mais sont convaincus qu’il se produira.

Sur quelle base repose une telle assurance ? De quelle connaissance supérieure émane-t-elle ? Comment, dans ce monde plein d’incertitudes, peut-on faire preuve de pareille confiance ? La réponse à ces questions légitimes repose sur le fait, connu de tous les Maîtres (mais pas encore de tous les hommes) que celui qui est à leur tête, Maitreya lui-même, est présent depuis de longues années dans le monde ; que, de même, nombre de membres éminents de la Hiérarchie vivent à nouveau parmi nous. Cette situation est par elle-même sans précédent. Elle présage quelque chose de merveilleux et de nouveau pour les hommes. Pour la première fois depuis des milliers d’années, des Hommes « sans défauts » vont nous montrer comment vivre heureux, dans la simplicité et la paix, en instaurant entre tous des relations justes.

On peut donc dire que l’avenir des hommes est assuré. Ils doivent cependant accepter de satisfaire à la condition essentielle de la paix : reconnaître que tous les hommes sont uns et égaux, chacun d’eux étant l’expression de la divinité dont procède tout ce qui est. Une fois cette étape franchie, les hommes rencontreront peu de difficultés pour se frayer un chemin vers la paix. Les attributs divins que sont la justice et la liberté revêtiront une signification et une importance nouvelles, ce qui hâtera le jour où le partage des ressources trouvera sa place naturelle et logique pour répondre aux dilemmes et aux conflits actuels.

Jusqu’à présent, seuls certains hommes ont exprimé des idées de cette nature et mené une vie spirituelle. Lente, en vérité, a été la réponse à leur exemple héroïque. Néanmoins les circonstances actuelles exercent sur les hommes une pression inédite et insoutenable – ils doivent s’adapter et changer, ou périr.

En cherchant des solutions à leurs problèmes, ils trouveront Maitreya et son groupe de Maîtres prêts à entrer en scène, prêts à les guider pour qu’ils mettent fin à leur égarement et s’écartent du danger. Ils ont les réponses qui jusqu’ici ont échappé aux hommes, celles qui seules assureront l’avenir, le plus bel avenir qui soit pour la race humaine.

[Un Maître parle, p. 447, traduction revue]

Note de la rédaction
Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni des articles susceptibles d’être publiés non seulement au moment où ils sont écrits, mais aussi chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. A vrai dire, nombre de ces articles semblent plus actuels aujourd’hui que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Point de vue

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Compte rendu de lecture

Un livre de Jeffrey Sachs : Bâtir la nouvelle économie américaine [sommaire]

par Elisa Graf,

Depuis l’élection présidentielle de 2016, les Américains sont plus anxieux que jamais. En janvier, un sondage a montré que deux tiers des Américains étaient préoccupés par l’avenir de leur nation. Jeffrey Sachs1, économiste de renom et expert dans le domaine du développement durable, a un remède. Il a décidé de prouver que les problèmes des États-Unis sont importants, mais pas insolubles. Dans son dernier livre, Building the new American Economy : Smart, Fair and Sustainable2, publié la veille de l’investiture de Donald Trump, J. Sachs écrit que la nouvelle économie américaine doit être intelligente, juste et durable.

Lors d’une conférence à l’université Columbia (New York), J. Sachs a déclaré : « Face à l’anxiété des Américains nous devons apporter quelques indications claires ne présupposant pas le désastre mais montrant comment engendrer l’espoir. Nous ne résoudrons pas nos problèmes par des tweets caustiques, ni en blâmant d’autres pays. Mon livre traite de la manière dont les États-Unis, avec ses richesses, ses savoirs et ses technologies, […] sont en mesure de prendre conscience des problèmes négligés ou exacerbés depuis des décennies. »

Pour étayer ses idées, Jeffrey Sachs fait référence aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’Onu. Adoptés par les gouvernements du monde en septembre 2015, ils doivent servir de base à la coopération internationale pour le développement économique et social pour la période 2016-2030. Il explique : « Le monde a de fait adopté de grands objectifs. […] Mais ne croyons pas qu’il s’agisse d’objectifs pour les autres, le Togo, le Tchad ou Vanuatu : ce sont réellement des objectifs pour les États-Unis – et des objectifs plutôt urgents. » Evoquant ces objectifs, il indique que les 193 États membres de l’Onu ont convenu que « quelque chose est réellement problématique dans la façon dont l’économie mondiale fonctionne. Ils sont également tombés d’accord sur ce qui qualifie un monde décent. Premièrement, il doit être prospère, afin que les besoins économiques soient assurés : la population doit bénéficier de la sécurité alimentaire, ne pas être pauvre et avoir accès à l’eau potable et à l’air propre.

Deuxièmement, les sociétés doivent être justes. Justes au sens que ce n’est pas la taille globale de leurs économies qui compte, ni même son importance moyenne par tête. Ce qui compte, c’est que chacun puisse répondre à ses besoins : que chaque enfant ait une chance ; que les personnes pauvres n’aient pas à se battre pour rester en vie ; ou à se ruer sur l’emploi pour préserver le peu de dignité qu’il leur reste dans une économie qui la leur enlève chaque jour ; que les femmes aient les mêmes chances que les hommes. Et que règne ainsi la justice. »

Troisièmement, la poursuite de développement économique ne doit pas conduire à détruire la planète. J. Sachs concède : « Oui, nous voulons la croissance économique, mais si elle n’est pas répartie de sorte que le plus grand nombre en profite, si la richesse créée ne va qu’au sommet, quel intérêt ? Et si la croissance économique détruit l’environnement ce faisant, comment peut-on appeler cela un progrès ? »

Dans son livre, J. Sachs présente la nouvelle économie à instaurer comme « intelligente, juste et durable. Intelligente dans notre capacité à déployer la technologie pour maintenir la productivité et vivre de belles vies, pour profiter de loisirs, pour nous libérer du travail physique éreintant, pour obtenir la sécurité économique. Notre technologie et ses avancées rendent cela possible. Il aborde ensuite le besoin d’équité juste, afin que la part du lion de cette soi-disant croissance ne se retrouve pas dans une flambée boursière, les titres étant concentrés en si peu de mains. » Enfin, comme nous reconstruisons un système, il faudrait qu’il soit supportable pour l’environnement (autrement dit, durable). « C’est l’» objectif lune » de notre génération. C’est un grand défi. Mais il est vital. C’est la chose la plus impressionnante que l’humanité puisse accomplir. Mais c’est aussi un défi à notre portée. »

A la tête du Réseau des solutions pour le développement durable de l’Onu, Jeffrey Sachs et son équipe ont créé un indice qui synthétise les indicateurs des 17 objectifs pour le développement. Ces indicateurs notent les pays sur leur niveau en termes de pauvreté, d’accès aux soins, de taux de mortalité par catégories de maladies, d’égalité des genres, de tonnes d’émissions carbones par tête, ainsi que sur le coefficient de Gini, qui mesure les inégalités de revenus au sein d’une société. L’indice obtenu renseigne sur les progrès que les pays devront effectuer pour parvenir aux ODD.

Selon lui, les résultats sont révélateurs : dans la catégorie des pays à haut revenus, les États-Unis se classent 22e sur 34, loin derrière le quatuor de tête où se placent Suède, Danemark, Norvège et Suisse.

L’impôt pour une redistribution plus juste des ressources, sous forme de services publics

Quelle est la différence entre des économies de haut niveau, comme celle de la Suède et des États-Unis ?

J. Sachs en voit deux principales : « La vérité c’est que les États-Unis ne génèrent pas assez de recettes fiscales pour financer les investissements publics devant assurer l’avenir. » Les social-démocraties scandinaves, qui imposent environ 50 % du PIB, ont moins de déficits budgétaires, des infrastructures modernes et des économies bien plus vertes, mais aussi une ribambelle de services publics parmi lesquels des études supérieures sans frais de scolarité, des services de santé gratuits, des congés maternité garantis, le tout aboutissant à des services de santé de qualité. Alors que l’idée d’augmenter l’imposition sur le revenu est depuis longtemps hors du courant politique américain majoritaire, J. Sachs fait remarquer que Bernie Sanders, qui a attiré les jeunes votants lors de la dernière élection américaine, a mené campagne sur une imposition bien plus élevée et un investissement public bien plus important.

L’autre différence de taille est que les États-Unis ont un budget militaire proportionnellement bien supérieur : ils consacrent 900 milliards de dollars par an, soit grosso modo le quart de l’ensemble des dépenses fédérales, c’est-à-dire 5 % du PIB (chiffres pour 2014). J. Sachs ajoute : « Les États-Unis font face à une dette publique massive et réduisent les investissements publics urgents pour le territoire, dans le but de maintenir une politique étrangère dysfonctionnelle, militarisée et coûteuse. » A un moment où la nouvelle administration américaine veut augmenter les dépenses militaires, note-t-il, « […] nous devrions plutôt mettre un terme aux guerres perpétuelles au Moyen-Orient, réduire drastiquement les dépenses des bases militaires américaines d’outre-mer, et limiter sensiblement l’armement nucléaire au lieu d’investir dans leur renouvellement. »

Avec 17 % de la population sous le seuil de pauvreté, les États-Unis surpassent tous les pays riches. J. Sachs commente : « […] Les États-Unis sont le pays le plus inégalitaire de l’histoire récente. C’est un fait sinistre que nous percevons dans la société, et qui se retrouve dans tant de maux qui affligent notre population. Évidemment, le mot pauvreté n’est jamais prononcé dans aucune campagne politique, sauf celle de Bernie Sanders. Il n’est jamais prononcé dans aucun débat présidentiel, car les pauvres sont censés bien se tenir, rester hors de vue, ou être enfermés en prison. Mais pourquoi ne fixons-nous pas un objectif pour combattre la pauvreté ? » Parlant de la guerre contre la pauvreté menée par l’administration Johnson (1963-1969). J. Sachs déclare : « Si vous regardez les données, cette guerre a été incroyablement efficace pour faire baisser le taux de pauvreté. Puis le président Johnson l’a passée à la trappe en menant la guerre du Vietnam : il a réduit à néant sa propre guerre contre la pauvreté. Mais pas parce que c’était infaisable. » Dans son livre, J. Sachs suggère comme objectif de réduire la pauvreté de 50 %.

J. Sachs affirme que la brutale augmentation des inégalités, qui a démarré dans les années 1970, est une cause directe de l’effondrement de la confiance au sein de la société ; effondrement que les instituts de sondage ont noté comme une tendance sans cesse croissante. Plus que toute autre menace pour le pays à notre époque, il argumente que c’est « […] le déclin des vertus civiques, c’est-à-dire de l’honnêteté et de la confiance qui permettent au pays de fonctionner comme une nation décente, progressiste et optimiste, qui représente le plus grand danger. » Selon l’économiste, ce qui définit la société américaine de nos jours c’est que les Américains ne font confiance ni à leurs institutions politiques ni aux autres citoyens ; il est nécessaire d’engager des efforts conscients pour rétablir la confiance ce serait envisageable si le respect des règles et de l’équité faisait explicitement partie de l’agenda national.

Parmi les pays riches, les États-Unis consacrent la part la plus faible de leur budget à l’aide au développement pour les pays pauvres. Cette aide représente 0,17 % de leur PIB, à comparer à l’ODD de 0,70 % du PIB. J. Sachs calcule que la part actuelle représente un trentième du budget militaire du pays, et demande : « Serait-ce réellement trop demander aux États-Unis que d’être à la hauteur du standard international consistant à dépenser de 0,7 à 1 % du budget pour aider les enfants pauvres à rester en vie et à avoir accès à l’éducation, rendant ainsi le monde plus sûr ? » D’après lui, cet écart de 0,5 point de PIB représente 90 milliards de dollars par an, assez pour en finir avec l’épidémie du sida, assez pour qu’il n’y ait plus de morts par malaria, et assez pour financer la scolarité de chaque enfant sur la planète jusqu’à la fin du secondaire. Il ajoute : « Donc, les États-Unis à eux seuls pourraient résoudre financièrement le problème de l’extrême pauvreté et combler le manque de moyens, sans même être héroïques, mais juste par un modeste engagement qui serait à la hauteur des standards internationaux, ce que notre pays refuse. »

Les données présentées dans son livre pointent vers de tragiques ironies quand l’on considère à quel point les États-Unis sont riches comparés à la plupart des pays du monde. Ainsi, les États-Unis ont le taux d’obésité le plus élevé parmi les nations riches et l’espérance de vie des Américains est d’au moins quatre ans plus faible comparée aux meilleurs ; parmi les économies développées, les États-Unis ont le taux d’emprisonnement le plus élevé avec 716 détenus pour 100 000 habitants, à comparer aux 65-75 détenus pour 100 000 habitants dans les pays scandinaves ; les États-Unis sont l’un des plus grands émetteurs à effet de serre, avec 16 tonnes de CO2 émises par habitant, environ trois fois la moyenne mondiale.

Même s’il reconnaît qu’il y a lieu d’être pessimiste, Jeffrey Sachs reste persuadé que ces travers peuvent être corrigés. Il apporte des lignes directrices claires et des recommandations sur les politiques essentielles et assure qu’aucun des objectifs qu’il esquisse n’est utopique ou hors de portée. Pour conclure, il écrit : « En définissant des ODD ambitieux, et en impliquant les leaders d’opinion partout dans le pays, les États-Unis pourraient de nouveau établir les normes pour les politiques audacieuses et l’innovation, et inspirer d’autres nations, même les adversaires d’aujourd’hui, à travailler ensemble pour un monde meilleur. »

« En matière d’allocation des ressources nationales, le point crucial est de savoir si on opte pour la guerre ou pour la paix, ou, comme disent les macro-économistes « pour les armes ou pour le beurre. » Le rôle vital de la paix dans le développement durable est clair et sans équivoque. Comme les nations du monde l’ont exprimé dans le cadre des ODD : Nous sommes déterminés à promouvoir la paix, des sociétés justes et inclusives libérées de la peur et de la violence. Il ne peut y avoir de développement durable sans paix, et pas de paix sans développement durable. » Jeffrey Sachs

Conférence à l’université Columbia pour le lancement du livre Building the New American Economy : www.youtube.com/watch?v=pfuX_ZupLjk


1. Jeffrey Sachs : professeur de développement durable et professeur de politiques de santé et management à l’université Columbia (New York), est également directeur du centre Columbia pour le développement durable et du Réseau des solutions pour le développement durable de l’Onu.
2. Bâtir la nouvelle économie américaine : intelligente, juste et durable, Columbia University Press, février 2017. Non traduit.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

La montée du pouvoir des peuples [sommaire]

La voix des peuples s’élève, elle ne cesse de prendre de l’ampleur et appelle les hommes à sortir de leur réserve.
Les peuples, lucides et résolus, ont tourné leur regard vers l’avenir : ils ont vu qu’il était possible de réaliser leurs aspirations à un monde de justice et de paix. Ils savent que ce monde ne se fera pas tout seul et que tous doivent ensemble, main dans la main, se doter des moyens d’accomplir leur destinée. Ils savent aussi que le chemin sera ardu et dangereux mais que leur objectif est trop précieux pour qu’ils puissent tolérer un échec : leur récompense sera la fraternité, la justice et la paix ; et une vie meilleure, plus simple et plus vraie pour tous. [La voix des peuples, messagère du futur (Maître –)]

Beaucoup, aujourd’hui, réalisent que la voie du futur passe par un nouvel ordre plus juste, par une nouvelle fraternité entre les hommes, un nouvel esprit de coopération entre les ennemis d’autrefois. Tout cela est possible, aujourd’hui, et en passe de s’accomplir.
Une lumière nouvelle, ma lumière, brille sur toute la Terre et beaucoup en sont éblouis et stupéfaits. Travaillant pour la vérité, au bénéfice de tous, ils sont impressionnés par leur puissance. De même, mes amis, en vous tous se tient la puissance de la Vérité. [Message n° 128 (Maitreya)]

L’humanité a du pouvoir, mais elle n’en a pas conscience. Il n’y a rien de plus puissant qu’une opinion publique de masse correctement éduquée. Maitreya compte sur la formation de cette opinion publique de masse pour mettre fin à la mercantilisation qui gouverne le monde et faire accepter les principes de partage et de justice. Nous nous devons de faire cela. [Le Rassemblement des Forces de lumière (B. Creme )]

Il apparaît de plus en plus clairement, si l’on considère les changements qui se produisent actuellement à un rythme accéléré, qu’une force (ou des forces) guide la destinée du monde. Il est difficile de croire que les transformations historiques, la vague d’aspiration à la liberté et à la participation que l’on peut constater sur une grande échelle, résultent d’une simple coïncidence et non d’une cause profonde. Difficile de nier que la rapidité même de ces changements décisifs suggère autre chose, qu’elle signale à la conscience grandissante de millions d’individus que le jour du destin est arrivé, que le pouvoir repose désormais entre les mains du peuple et doit être exercé pour le bien de tous. [Le jour du destin (Maître –)]

Par la volonté du Seigneur, la graine de la conscience commence à s’ouvrir aujourd’hui. Les hommes deviennent conscients dans le monde entier, ils n’accepteront plus d’être dominés par d’autres alors que leur destinée est d’être libres. Partout, les gouvernements devront écouter le peuple. « Le gouvernement se fera par le peuple, pour le peuple. » Personne ne réussira à expliquer ou à comprendre pleinement ce nouvel état de conscience, mais nous le constaterons et en ferons l’expérience. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Je soutiendrai tous ceux qui appellent à la paix, à la justice et à l’amour fraternel. J’appellerai à mes côtés tous ceux qui aiment leurs frères. De tous les partis et de toutes les nations, ils viendront, se rassemblant autour de moi. J’emplirai leur cœur d’espoir et d’amour et, en nombre croissant, ils conquerront le monde. Ce processus a débuté. On peut déjà entendre la voix des peuples. De plus en plus fort, ils réclament la justice, la paix pour toujours. Un espoir renouvelé s’empare de l’humanité et cela me réjouit le cœur. [Message n° 131 (Maitreya)]

Les peuples eux-mêmes commencent à jouer leur rôle. Par les urnes et les manifestations, ils font entendre leur voix et connaître leur exigence de paix. Ce mouvement est irréversible. Les gens s’éveillent au pouvoir qui est le leur, et commencent à saisir qu’ils doivent instaurer eux-mêmes la paix qu’ils désirent tous. Ils prennent conscience que c’est seulement quand la justice et la liberté régneront qu’une paix bénie sera assurée. [L’inanité de la guerre (Maître –)]

La voix du peuple, organisée, éduquée et inspirée par Maitreya, se manifestera par l’entremise d’une opinion publique de masse à laquelle aucune nation ne pourra résister. Nous ne sommes qu’au début de ce processus, mais, le moment venu, la voix du peuple sera la force la plus puissante sur la Terre. [Le Rassemblement des Forces de lumière (B. Creme)]

Mon enseignement vous montrera qu’il n’y a rien dans ce monde que, si nécessaire, l’homme ne puisse accomplir. L’homme est un dieu et il lui suffit de manifester cette divinité pour s’épanouir. Ma présence vous confirmera qu’il en est ainsi, car mes Frères, les Maîtres de Sagesse, et moi-même, nous vous révélerons les merveilles de votre nature divine. Ainsi prendrez-vous conscience de votre potentiel, et grandirez-vous dans la lumière. [Message n° 71 (Maitreya)]

Les puissants événements qui, chaque jour, secouent le monde, font prendre conscience aux hommes qu’ils sont témoins des dernières convulsions d’une civilisation mourante et, en conséquence, de la création d’une nouvelle culture.
Si la forme que pourrait prendre cette culture reste, pour la plupart, imprécise et sans réelle substance, il est au moins une chose qui soit déjà imprimée dans l’esprit du public comme des médias : la force grandissante de la voix des peuples, et leur détermination croissante à se faire entendre. C’est là l’événement politique le plus important de notre temps. Dans le monde entier, les peuples de toutes les nations prennent le contrôle de leur destin, exigeant le respect de leurs droits. L’appel intérieur à la liberté, inhérent à leur divinité, unit les hommes de toute race et de toute croyance et, en un crescendo ininterrompu, il fera retentir à l’infini son écho jusqu’à ce que s’effondrent les derniers bastions de la tyrannie et que l’humanité puisse prendre possession de son héritage. [La voix des peuples (Maître –)]

Il ne s’agit pas pour le pouvoir du peuple de « faire tomber » la structure économique d’un pays quel qu’il soit, il s’agit d’apporter liberté, justice et paix au peuple en question. Il faut toujours garder à l’esprit le but ultime, qui est l’instauration de la liberté, de la justice et de la paix partout dans le monde. Il devrait être évident qu’une réorganisation radicale des structures économiques du monde doit avoir lieu pour que cela soit réalisé. Il apparaîtra que le partage est le mécanisme fondamental à cette fin. [L’unité dans la diversité (B. Creme)]

Ma vérité simple, que Dieu et Amour sont Un, éveille l’homme à la promesse de l’avenir. Cela facilite ma tâche.
Mes amis, montrez-vous des hommes et des femmes prêts à agir en héros, en guerriers de longue date, remplis de joie et d’amour, prêts à assumer les tâches de secours et d’amour qui vous incomberont. N’ayez crainte, mes frères, j’affermirai vos épaules. [Message n° 99 (Maitreya)]

Nombreux sont ceux qui, dans leur cœur, renoncent aujourd’hui à l’iniquité du matérialisme qui imprègne la planète. Aspirant à la justice et à la paix, ils descendent dans la rue pour les voir instaurées. De plus en plus, les peuples du monde prennent conscience qu’en s’unissant ils ont le pouvoir de changer l’action des puissants. Ainsi Maitreya fait-il confiance au peuple, et se fait-il l’écho de ses revendications. Ainsi se joint-il à ses manifestations pour y faire entendre sa voix. [La fin des ténèbres (Maître –)]

Il est important qu’un nombre sans cesse croissant de manifestations soit organisé, pas seulement de temps en temps, mais de manière régulière. Ces manifestations répétées auront de plus en plus d’impact sur la façon de penser du gouvernement.
Il est difficile pour nous d’évaluer la valeur de telles manifestations, mais les Maîtres ne doutent pas que ce soient de très puissants moteurs de changement. Nous devons en organiser de plus en plus souvent et en nombre grandissant. Le « pouvoir du peuple » transformera le monde. [L’unité dans la diversité (B. Creme)]

Mes Maîtres travaillent à tracer pour vous les grandes lignes de l’avenir. Gardez-les bien à l’esprit. Le roc sur lequel sera bâti cet avenir glorieux est l’Amour, la Justice et le Partage. Mes amis, que votre but soit de vous unir à ceux pour qui ces aspects sont divins. Créez entre vous un mur de Lumière contre lequel le monde frappera en vain.
Mon armée est en marche. Mes lieutenants connaissent le résultat de la bataille et le plan d’action.
Cette action vous concerne tous, car c’est par votre intermédiaire, mes amis et frères, que doit se construire le nouveau monde. Alors, prenez part à ce vaillant travail et montrez votre courage. Mon Amour vous soutiendra.
Ma Loi vous guidera. Mon cœur vous enveloppe en permanence. [Message n° 45 (Maitreya)]

Dans les coulisses, attendant de faire son entrée sur la scène mondiale, se tient le Christ. Ses énergies le précèdent, qui accomplissent leur travail de transformation et génèrent l’équilibre auquel aspirent tous les hommes. Nombreux aujourd’hui sont ceux qui perçoivent sa présence, qu’ils le reconnaissent ou non en tant que Christ. Ils perçoivent l’éclosion d’une vie et d’un espoir nouveaux, alors qu’ils n’y croyaient plus. Ils prennent également conscience de leur pouvoir et de leur aptitude croissante à modeler leur avenir. Lorsqu’ils verront le Christ et l’entendront exprimer leurs aspirations et leurs besoins les plus profonds, rien ne pourra arrêter le crescendo du changement. [Au seuil de la renaissance (Maître –)]

Rien n’est plus simple que Dieu car, derrière toute chose, demeure ce principe divin. Lorsque l’homme en sera conscient, il parviendra à sa véritable grandeur et de lui se déversera un flot créateur. J’ai pour projet de vous montrer, étape par étape, comment manifester ce principe divin, et de vous amener ainsi à votre Source. [Message n° 54 (Maitreya)]

La voix du peuple monte, bien décidée à se faire entendre. C’est le signe avant-coureur des temps nouveaux, de la nouvelle civilisation qui se bat pour voir le jour. En dépit, voire même en raison, des projets et des actes de certains individus dangereux, les hommes secouent leur joug séculaire et exigent le droit d’être entendus. Cette confiance nouvelle et l’urgence des temps multiplient la portée de leurs revendications. La puissance de la voix du peuple brise le carcan d’un asservissement ancestral et indique la voie de l’avenir. Les hommes prennent de plus en plus conscience que le rôle des gouvernements est de pourvoir aux besoins de tous, et qu’il n’existe aucun problème, aucune difficulté, dont la guerre soit l’unique solution. La voix aigre des dirigeants avides de pouvoir peut, dans l’immédiat, séduire les craintifs et les imprudents, mais leur temps est compté et touche à sa fin. [La fin de l’asservissement (Maître –)]

La voix de l’humanité en tant que tout est extrêmement puissante. Vous seriez surpris si vous pouviez voir l’impact de la manifestation de notre libre arbitre sur les événements mondiaux, vous seriez surpris par sa puissance. Nous causons des dégâts considérables en mésusant de notre libre arbitre. De la même manière, nous pouvons faire un bien immense en l’utilisant correctement. Les choses reposent en grande partie entre les mains de l’humanité ; notre pouvoir est considérable. En l’utilisant sagement, avec l’aide et les conseils de Maitreya, nous pourrons, si nous le voulons, transformer le monde. En l’espace de deux ou trois ans, nous pourrons transformer les structures économiques du monde entier, simplement en faisant savoir aux gouvernements ce que nous voulons, ce qui doit être fait. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Aujourd’hui, une grande lumière vient éveiller l’humanité à son but et à sa destinée. Son éclat révélera aux hommes le Dessein sous-jacent à la Volonté de Dieu et incitera l’humanité à créer les relations et les formes qui permettront à ce Dessein de se manifester dans toute sa beauté et toute sa puissance.
On a rarement vu une telle époque. L’homme est au seuil d’une nouvelle compréhension de lui-même et des forces cachées derrière les apparences. Bientôt il saura, sans aucun doute possible, que Dieu existe, et que l’homme est Dieu. [La nouvelle révélation (Maître –)]

Je compte sur ceux qui ont la connaissance des besoins de leurs frères, la compassion à l’égard de tous ceux qui souffrent, et la volonté de changer tout cela. Puissiez-vous être parmi ceux que je pourrai appeler, afin qu’ensemble, nous puissions inaugurer un monde nouveau et meilleur.
Mon cœur répond à l’ardeur de votre aspiration. Mon Amour attise ce feu. Mes amis, transformez-le en brasier et rejoignez-moi. Restez fidèles à votre vision de ce qui pourrait être et révélez le Dieu qui demeure en vous tous. [Message n° 46 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Des signes à Carlow, Irlande [sommaire]

Dans la soirée du 25 mars 2017, G. Mc L. et sa femme se promenaient en voiture à Carlow (Irlande), quand ils observèrent un grand ovni immobile ressemblant à un nuage, au-dessus de la ville. Ils le photographièrent. « C’était très étrange, a expliqué G. Mc L. au journal local. Tous les autres nuages étaient très hauts et légers, comme des cirrus. Celui-ci était totalement différent. »
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue
Partage international.]

Source : ufosightingsdaily.com

Des signes à South Lake Tahoe, Californie [sommaire]

Le 8 mars 2017, un témoin a filmé un grand ovni en forme de nuage qui semblait laisser une traînée dans le ciel.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : ufosightingsdaily.com ; YouTube : MrMB333

Des signes à Chiclayo, Pérou [sommaire]

Ovni observé à Chiclayo (Pérou), le 27 février 2017.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Des signes dans le ciel à Lynchburg, Virginie [sommaire]

Ovni observé à Lynchburg (Virginie, États-Unis), le 3 mars 2017.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Des signes dans le ciel à Cypress, Texas [sommaire]

Cypress (Texas, États-Unis) – Dans la soirée du 22 février 2017, de nombreux témoins ont observé un objet blanc immobile « très brillant » dans le ciel au-dessus de Cypress, pendant plus d’une heure. Un témoin prit de nombreuses photos et vidéos de l’objet qui, dit-il, « tournait et avait une forme structurée. » L’objet était encore visible quand le témoin rentra chez lui.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : mufon.com, ufosightingsdaily.com

Des signes à Devon [sommaire]

Vers minuit le 17 mars 2017, J. M., astronome de Newton Aboot, Devon (G.-B.), a photographié un grand objet alors qu’il se déplaçait lentement à travers le ciel. « Il semblait éclairé de l’intérieur, a-t-il expliqué. La quantité de lumière que cet objet émettait était incroyable. » Il le vit changer de direction puis s’élever en altitude à une vitesse fulgurante.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : ufocasebook.com

Bénédiction aux Pays-bas [sommaire]

Cette photo, de sa jeune nièce prise le 23 décembre 2015 par L. J. (Pays-Bas), montre une bénédiction lumineuse du Maître Jésus.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Bénédiction à Berlin [sommaire]

Cette photographie de P. S., dans l’atelier de son mari Peter, en août 2014, montre une bénédiction lumineuse du Maître Jésus. Photo envoyée par P. S., Berlin (Allemagne).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Objet lumineux à Gloucester [sommaire]

Pendant la soirée du 12 mars 2017, R. W. a filmé un objet lumineux, coloré, changeant de forme, et ressemblant à une étoile au-dessus de Gloucester (Royaume-Uni). « Je le vis comme une étoile resplendissante. Ce qui m’alerta fut une lumière orange qui en sortit. Il se déplaçait à grande vitesse vers le nord-est », a-t-il raconté au Gloucestershire Live.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue
Partage international.]

Source : gloucestershirelive.co.uk

Signe au Québec [sommaire]

Le 22 août 2016, A. L., cuisinier dans une résidence pour personnes âgées au Québec (Canada), a été étonné de voir, après avoir ouvert une pomme de terre en deux, le signe d’une croix. E. M., président du comité des résidents de Mieux Vivre, à Grande-Rivière, a raconté : « En voyant que c’était une croix, il a dit : « C’est un signe religieux. » Il pense que cela veut dire : « Je suis ici. » Il n’arrive toujours pas à le croire. » E. M. explique que les résidents sont de fervents catholiques. Il a conservé la pomme de terre par un procédé de séchage, puis il l’a placée dans une vitrine de la salle à manger où les résidents peuvent apprécier sa proximité. « Cela les rassure », précise E. M.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : cbc.news

Bénédiction sur une photographie de Benjamin Creme à Tokyo [sommaire]

Bénédiction sur une photographie de Benjamin Creme lors d’un atelier de méditation de transmission, à Tokyo, en 1991.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Ovnis à l’aéroport Jorge Chavez d’El Callao, Pérou [sommaire]

En février 2017, les vols à l’aéroport Jorge Chavez d’El Callao (Pérou) ont été suspendus durant trois heures tandis qu’un groupe de 12 ovnis lumineux en forme de globe stationnaient dans l’espace aérien de l’aéroport. L’ufologue péruvien Mario Zegarra a raconté plus tard qu’en plus des photos, des documents officiels qu’il a vus confirment que les objets ont été suivis par le radar de l’aéroport.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Source : inexplicata.blogspot.com

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Percée dans le diagnostic de la tuberculose [sommaire]

Des chercheurs d’Oxford et de Birmingham (G.-B.) ont réalisé une percée dans le diagnostic de la tuberculose. En utilisant un processus appelé séquençage du génome, ils ont pu isoler différentes souches de la tuberculose, permettant un diagnostic plus rapide.

Dans certains cas les patients devaient attendre des mois pour se voir prescrire les bons médicaments. Ils peuvent aujourd’hui être diagnostiqués en un peu plus d’une semaine, et ont donc de meilleures chances de guérison. La découverte réduit aussi les risques de propagation de l’infection.

Le Dr Grace Smith, microbiologiste consultante, a déclaré : « Nous sommes en mesure de fournir des informations sur les types d’organismes en cause et les médicaments auxquels ils pourraient être résistants. »

La tuberculose affecte plus de dix millions de personnes et fait 1,5 million de décès chaque année dans le monde. La propagation de souches résistantes aux médicaments est particulièrement préoccupante. En 2015, on a estimé à 480 000 le nombre de personnes ayant développé une tuberculose multirésistante.

Le professeur Derrick Crook, l’un des principaux chercheurs impliqués, a déclaré : « Nous sommes fiers de la contribution de nos recherches dans l’amélioration future des traitements de la tuberculose à l’échelle mondiale. Et cette approche sera de plus en plus utilisée pour de nombreuses autres maladies infectieuses.

Source : BBC ; wellcome.ac.uk

Diabète : mieux vaut prévenir que guérir [sommaire]

L’Afrique continue de souffrir du fléau de la faim et les Nations unies ont prédit que 20 millions de personnes rurales font face à une famine potentielle. Parallèlement, l’Afrique est touchée par ce qui autrefois était considéré comme une maladie du monde occidental. La baisse des taux de pauvreté a stimulé le niveau de vie des populations urbaines, ce qui a conduit à des changements dans les habitudes de consommation et les modes de vie. Le diabète de type 2 est monté en flèche car davantage de personnes sont en excès de poids. Depuis 1980, le nombre des diabétiques a quadruplé pour atteindre 422 millions, dont près de 90 % sont de type 2. Cherian Varghese, de l’Organisation mondiale de la Santé, a qualifié la propagation de la maladie dans le monde entier comme « un tsunami au ralenti ». La susceptibilité au diabète pourrait être plus grande dans les pays où l’approvisionnement alimentaire a historiquement fluctué, où les gens se sont adaptés physiquement, devenant mieux équipés pour stocker les graisses afin de survivre aux périodes de disette.

La maladie survient lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d’insuline ou qu’une personne devient résistante à sa propre insuline une hormone jouant un rôle clé dans la régulation des taux de glucose dans le sang. L’excès de sucre dans le sang empêche sa circulation dans le corps, en privant les organes ou les extrémités, et menant à des complications telles que la cécité ou les ulcères qui peuvent nécessiter l’amputation des jambes. Il n’y a pas de remède au diabète à l’heure actuelle, bien que la maladie puisse être gérée par la prise d’insuline, un médicament coûteux utilisé pour réduire la quantité de sucre dans le sang. La prévention ou la rémission peuvent cependant être relativement simples : en perdant quelques kilos, on peut éviter ou atténuer les effets de cette maladie à long terme.

La Fédération internationale du diabète (FID) a estimé le coût du diabète en vies humaines à cinq millions en 2015, plus que le total des morts combinés du VIH, de la tuberculose et du paludisme. Sa mission est de promouvoir les soins et la prévention dans le monde entier. Le Dr Ahmed Reja, chef de la FID en Afrique, annonce que la crise pourrait submerger les systèmes de santé et les économies nationales africaines.

En Éthiopie, les cas de diabète en milieu rural restent rares. En 1982, juste avant la famine, une étude a rapporté que seulement 0,34 % des Éthiopiens étaient diabétiques. Ces dernières années, l’économie d’Addis-Abeba, la capitale, a connu une croissance de 10 % l’an. Et le nombre de diabétiques a septuplé. Alors que le taux d’urbanisation s’envole, et que l’on estime que la population devrait tripler d’ici 2037, les taux de diabète sont appelés à exploser. En Éthiopie se répand la perception que la capacité de manger de grandes quantités d’aliments gras ou sucrés est symbole de l’amélioration tant attendue du niveau de vie.

« Addis et les autres grandes villes croissent de manière insensée. Quand j’étais au lycée, il y avait seulement deux pâtisseries dans toute la ville. Maintenant, vous voyez des pâtisseries ou des fast-foods à chaque coin de rue. Les habitudes alimentaires changent considérablement, explique le Dr Reja. Il n’y a pas de doute : nous devons sortir de la pauvreté. Mais nous disons aussi que cela doit être géré. »

Selon la FID, les avancées médicales potentielles ne seront pas suffisantes pour éviter la crise imminente. En l’absence flagrante d’un plan mondial efficace, une action politique concertée est nécessaire pour désamorcer cette bombe à retardement de la santé.

Facteurs de risques du diabète de type 2
1. Manque d’exercice
2. Obésité
3. Hérédité
4. Mauvaises habitudes alimentaires
Actuellement, un adulte sur deux souffrant de diabète de type 2 n’est pas diagnostiqué.

Source : idf.org ; telegraph.co.uk

 

Entretien

L’empathie – un pont vers la paix [sommaire]

Interview de Jo Berry par Victoria Gater,

En 1984, une bombe de l’armée républicaine irlandaise (IRA)1 posée dans le Grand Hôtel de Brighton, en Angleterre, a tué Sir Anthony Berry, le père de Jo Berry. Jo savait qu’elle avait le choix : entretenir des sentiments de haine et de colère, ou développer sa compréhension et ainsi retrouver la paix intérieure. Elle a choisi la paix. Patrick Magee, l’homme reconnu coupable d’avoir posé la bombe, avait rejoint l’IRA après mûre réflexion, voyant dans cette organisation le seul moyen de répondre à l’oppression et aux souffrances qu’il avait connues dans sa communauté. Après sa sortie de prison, Jo a cherché à le rencontrer. Depuis, une profonde amitié est née entre eux, fondée sur la compassion et le respect, et ils ont parcouru le monde pour diffuser un message de paix et de tolérance.

Jo a créé en 2009 l’ONG Building Bridges for Peace (Construire des ponts pour la paix), qui œuvre pour promouvoir un monde sans violence. Elle préconise l’empathie comme la meilleure arme pour mettre fin aux conflits. Alors que les divisions politiques, religieuses et raciales s’accentuent partout, ses paroles apportent un message d’espoir et nous encouragent à percevoir l’humanité en tout individu. Victoria Gater a interviewé Jo Berry pour Partage international.

Partage international : Quand avez-vous commencé à penser à la paix ?
Jo Berry : Enfant, je pensais déjà beaucoup à la paix et à la façon dont je pourrais y contribuer. J’étais très perturbée par la violence qui m’entourait. Je me souviens avoir cherché un métier qui me permettrait de promouvoir la paix dans le monde et je n’en ai pas trouvé. Et puis j’ai découvert la méditation et la paix intérieure, et j’ai pensé que ça pouvait être un bon moyen. Je suis alors partie vivre plusieurs années dans l’Himalaya. Je me suis détachée du monde, ce qui au final ne m’a pas paru très efficace, mais je ne savais pas quoi faire d’autre. Et puis il y a eu la bombe, qui m’a reconnectée au monde.

PI. Voulez-vous nous parler de ce moment précis de votre vie ?
JB. Mon père était député conservateur et il assistait à la conférence du parti à Brighton le 12 octobre 1984 lorsque l’IRA a fait exploser une bombe dans l’hôtel. Quatre autres personnes ont été tuées. J’étais sur le point de partir pour l’Afrique avec un aller simple et mon sac à dos était prêt, mais la bombe a tout changé et c’est un autre voyage qui a commencé pour moi, d’ordre émotionnel. Je me souviens d’être allée à l’église St James, à Piccadilly, quelques jours plus tard, et assise sur un banc, d’avoir décidé que j’allais trouver un moyen de faire quelque chose de positif : donner du sens à tout cela et chercher à comprendre ceux qui avaient tué mon père. Je n’ai parlé de ma décision à personne. C’était un engagement personnel, profond. Je ne voulais pas endosser l’habit d’une victime, ni cultiver l’amertume. Je ne voulais pas avoir d’ennemi. En 1984, l’IRA était considérée exactement comme Daech aujourd’hui : comme des monstres diaboliques inhumains, et je ne voulais pas les voir ainsi.

PI. Qu’est-ce que vous avez fait ?
JB. Je croyais que la vie m’apporterait les expériences dont j’avais besoin pour savoir quoi faire, et quelques semaines plus tard, j’ai vécu un événement extraordinaire et profondément transformateur. Je rentrais chez moi en métro et j’ai eu le sentiment soudain que je devais descendre et sortir. Je me suis alors retrouvée à 1 heure du matin à King’s Cross, me demandant ce que je faisais et comment j’allais pouvoir rentrer à la maison. J’ai commencé à chercher un taxi et j’ai aperçu un jeune homme dans la même situation. Nous avons commencé à parler pour réaliser que nous allions dans la même direction. On a donc partagé un taxi. Je me suis rendu compte qu’il venait d’Irlande du Nord. Je lui ai raconté que mon père avait été tué par l’IRA et que je voulais comprendre ceux qui l’avaient tué et apporter quelque chose de positif. Ce à quoi il répondit : « C’est incroyable, mon frère faisait partie de l’IRA et a été tué par un soldat britannique l’année dernière. »
Voilà comment deux personnes qui auraient dû être des ennemis, ont parlé d’un monde où la paix était possible, où personne ne devrait être tué, où personne ne serait diabolisé, et où chacun serait respecté. Cette rencontre fut déterminante : je compris soudain que la paix est possible en construisant des ponts au-dessus des fossés qui divisent, comme je venais de le faire avec ce jeune homme. Je suis ensuite allée à Belfast et j’ai commencé à rencontrer des gens, à parler de cœur à cœur, pour comprendre le conflit. Peu à peu, on a commencé à m’inviter à parler dans les prisons et dans divers groupes.

PI. Pouvez-vous raconter votre rencontre avec Patrick Magee ?
JB. Patrick Magee a été libéré de prison en 2000 dans le cadre de l’Accord de paix pour l’Irlande du Nord [un accord de paix majeur entre les gouvernements britannique et irlandais]. Il n’était plus membre de l’IRA. Je l’ai rencontré en privé à Dublin. Il était disposé à me rencontrer parce qu’il s’était engagé dans le processus de paix et voulait bien rencontrer des gens qu’il avait pu heurter. Il a été très courtois et a raconté pourquoi il avait rejoint l’IRA. A mon tour, je lui ai parlé de mes voyages à Belfast et de mon père. Il a fait preuve de sensibilité mais il pensait que la mort de mon père était justifiée et c’était difficile à entendre. Mais à ce moment il a arrêté de parler et m’a regardée ; il a enlevé ses lunettes et s’est frotté les yeux en disant : « Je ne sais plus qui je suis. Je ressens votre colère et votre douleur ; qu’est-ce que je peux faire pour vous aider ? » A ce moment-là, j’ai su que j’avais en face de moi un homme et plus un combattant politique. Il a dit plus tard qu’il avait oublié ses idéaux et laissé parler son cœur, et qu’il n’excusait plus les poseurs de bombe. A partir de ce jour, il a admis qu’il avait perdu une partie de son humanité en utilisant la violence. Par la suite, il a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne s’attendait pas à une telle ouverture de ma part. C’est ce qui l’a touché. Il avait été désarmé par mon empathie.

PI. Voulez-vous dire que votre rencontre l’a transformé ?
JB. Oui. Mais cette transformation est un long processus. Une des premières choses que Pat a déclarée publiquement avec moi, c’est qu’il sait aujourd’hui qu’il aurait pu prendre une tasse de thé avec mon père, mais qu’un poseur de bombes ne voit pas en ses victimes des êtres humains ; seulement des cibles légitimes. Par ailleurs, prendre le thé avec des membres de l’IRA n’était pas non plus à l’ordre du jour du gouvernement conservateur. Mais la nouvelle perception de Patrick était fondamentale ; si des gens peuvent boire le thé ensemble, cela signifie qu’ils ont du respect l’un pour l’autre, de l’empathie, qu’ils sont à l’écoute l’un de l’autre. Et puis j’ai compris qu’à sa place, si j’avais vécu sa vie, j’aurais peut-être fait les mêmes choix que lui. Je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas d’ennemi, ni de jugement ou de désapprobation. Il n’y a rien à pardonner.

PI. Et vous travaillez ensemble aujourd’hui ?
JB. Oui, nous sommes devenus amis. Une amitié inhabituelle. Nous avons donné ensemble des conférences dans les prisons, les écoles, les universités, partout en Europe, au Rwanda, au Liban, en Israël et en Palestine. Nous racontons notre histoire et nous répondons aux questions. Les gens écoutent notre histoire et y prennent ce dont ils ont besoin. Certains décideront peut-être de contacter un ancien « ennemi » et de lui parler. Les gens modifient aussi leur perception de ce que nous appelons les agresseurs dans leur vie. Nous semons des graines qui germeront et produiront telle ou telle action. Notre histoire est inspirante et elle a un impact énorme sur les gens. Ils accèdent tout de suite à des niveaux très profonds en eux-mêmes. C’est tout un symbole : vous avez deux personnes sur une scène qui devraient être des ennemis et pourtant elles ne se comportent pas comme vous l’auriez imaginé. C’est une révélation qui ouvre les portes de la conscience.

PI. En quoi consiste votre travail en Israël et en Palestine ?
JB. Nous avons été invités par l’ONG Parent Circle, qui rassemble des parents israéliens et palestiniens qui ont perdu des proches dans le conflit. Le premier jour, il y avait dans la salle un groupe étonnant appelé Combatants for Peace. J’étais consciente des oppositions d’idées dans le public. Nous avons raconté notre histoire et je me souviens avoir pensé : « Qu’est-ce que je fais ici ? Notre conflit en Irlande est terminé. Que puis-je apporter ici au Moyen-Orient ? Cette guerre n’a rien à voir avec ce que nous avons connu. » Et puis la conversation s’est instaurée entre eux. Un homme a dit que le fait que nous soyons venus montrait notre désir d’aider et il a apprécié que nous ne cherchions pas à leur imposer une solution. Il a dit que notre histoire leur permettait de voir leur conflit de manière différente et que c’était un cadeau. J’ai alors pensé qu’il fallait faire confiance à notre méthode et continuer. Je pense qu’il est très utile pour des personnes engagées dans des conflits différents de se rencontrer et de partager. Les gens peuvent ainsi recevoir des choses qu’ils n’entendraient pas si leur propre groupe les avait dites.

PI. Que pensez-vous du concept de pardon ?
JB. Je n’utilise plus le mot pardon à moins d’avoir le temps de l’expliciter. Je pense qu’il met trop de pression sur les victimes pour les pousser à pardonner, et que si elles ne le font pas, ce n’est pas bien. Le pardon est un long voyage et, en fait, je pense qu’il maintient la personne qui a été pardonnée du côté du « mal » et celle qui a pardonné du côté du « bien ». Je pense qu’il faut voir au-delà du bien et du mal. C’est pourquoi je préfère parler d’« empathie illimitée ». Il ne s’agit pas d’excuser ce que les gens ont fait, mais de comprendre les causes de ce qu’elles ont fait. Il y a probablement quelques personnes dans le monde qui sont des psychopathes sans aucune empathie, mais la plupart des gens ont une histoire derrière eux et comprendre cette histoire est vraiment utile. Je connais aussi des gens étonnants qui disent qu’ils ne peuvent et ne veulent pas pardonner, mais cela ne les empêche pas de faire du bon travail. Donc ce n’est pas aussi simple ; entre le pardon et la haine, il y a de multiples possibilités.

PI. Souhaitez-vous ajouter quelque chose sur votre travail aujourd’hui, dans un contexte de haine croissante dans le monde ?
JB. Notre monde aime désigner des coupables, des fautifs. Je pense plus que jamais qu’il faut nous méfier de cette tendance. Il faut au contraire développer une culture de la parole, pour échanger avec ceux avec qui nous sommes en désaccord, et je crois que c’est possible. J’ai vu les gens changer. Il existe de nombreux cercles de parole structurés autour d’une méthode ou d’une autre. Mais les gens peuvent aussi se parler en attendant le bus ou dans les magasins. Mais surtout ne restons pas assis à la maison sans rien faire. Nous devons être les artisans du changement qui apportera l’amour et la compassion dans le monde.

Plus d’informations sur : buildingbridgesforpeace.org

1. Par IRA, nous entendons l’un quelconque des divers mouvements armés de l’Irlande des XXe et XXIe siècles qui ont lutté pour une république d’Irlande unie et indépendante avec la conviction que la violence était indispensable pour parvenir à ce but.

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Les manifestations ont du poids [sommaire]

« Les manifestations ont du poids – elles procurent un pouvoir que les politiciens méprisent. » Tel est le titre d’un article de Paul Mason, journaliste et auteur d’ouvrages en matière d’économie et de justice sociale, publié récemment par The Guardian (G.-B.)

Savoir si les manifestations populaires provoquent plus que de la dérision dans les échelons politiques est bien sûr une question cruciale ; les manifestations sont-elles vraiment d’une quelconque importance ? Alors qu’il présente les grands traits des récentes manifestations en Europe, P. Mason n’en doute pas : « Le vent tourne et cela se ressent dans les rues des capitales du monde entier. Dimanche, des centaines de manifestants pacifiques ont été arrêtés à Moscou et à Saint-Pétersbourg, après que des milliers de personnes se soient rassemblées sans autorisation pour manifester contre la corruption. »

Des scènes similaires se sont déroulées à Minsk, où les taxes punitives sur les chômeurs ont conduit les gens dans les rues. En février, un demi-million de Roumains ont manifesté dans les rues et forcé leur gouvernement à abandonner une loi d’amnistie pour les responsables corrompus. En Grande-Bretagne, au mois de mars, trois manifestations majeures ont eu lieu : une pour sauver le Service national de santé a rassemblé 250 000 personnes ; une autre a réuni 30 000 personnes contre le racisme ; et plus récemment, plus de 100 000 personnes ont manifesté contre le « Brexit ».

Et l’échec de l’abrogation de l’Obamacare, même si le coup a été porté par des congressistes républicains rebelles, a certainement été initié par ces milliers de personnes qui ont envahi les réunions organisées à l’échelle locale au début de la campagne, pour exprimer leur mécontentement à leurs représentants.

P. Mason écrit que « l’action de masse crée sa propre dynamique, qui peut être massive et de grande envergure : malgré leur couverture limitée et sans relief, toutes les manifestations sont diffusées à la télévision et dans la presse ».

Manifester est-il plus efficace que voter ? Les manifestations sont vraiment puissantes, car elles permettent aux participants de se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls, et de découvrir avec précision quel genre de personnes sont les autres participants. C’est une expérience unificatrice et exaltante : « Sur la manifestation du NHS1, il était évident qu’un grand nombre de travailleurs du NHS étaient venus, aux côtés de groupes de bénéficiaires souvent dirigés par des personnes âgées. Pourquoi cela est-il intéressant ? Parce que dans le NHS moderne, privatisé et corporatisé, le personnel bénéficie de peu de moyen d’expression collective. Se rassembler, pas seulement en tant qu’infirmières de Doncaster, mais en tant qu’infirmières, médecins et patients de Doncaster, détruit les murs invisibles que crée la vie institutionnelle. »

Se rassembler avec des centaines de milliers de concitoyens partageant les mêmes idées procure un sentiment de pouvoir, et les politiciens le savent. « De tels actions de masse servent à se retrouver, tester des argumentations et créer des messages. » 

P. Mason trace le modèle général d’une manifestation massive en se référant à la résistance du 21 janvier contre Donald Trump aux États-Unis : « Le pays a connu la plus grande mobilisation de masse de son histoire avec environ 4,2 millions de personnes protestant contre l’investiture de D. Trump dans les villes américaines.

Ce que les médias sociaux ajoutent à de telles mobilisations n’est pas seulement une visibilité, mais l’intensification d’une expérience partagée. Chaque bloc de 1 000 personnes sur toute manifestation dans le monde développé représente un millier de nœuds sur un réseau contenant des dizaines de milliers d’autres nœuds. C’est une machine de distribution d’informations en mouvement permanent.

Et c’est pourquoi la première décision de tout gouvernement qui veut réduire la démocratie est de limiter le droit de manifester. Vladimir Poutine a interdit la majorité des manifestations prévues le week-end dernier, mais elles ont tout de même eu lieu. Entassés dans les camionnettes de la police ne se trouvaient pas seulement des Russes courageux mais sans visage, mais des personnes ayant des followers sur Facebook et Twitter de partout dans le monde.

C’est pourquoi les manifestations sont importantes et pourquoi, au nom de la résistance face à la kleptocratie croissante, au racisme et à l’autoritarisme des élites politiques, nous devrions continuer de manifester. » Mais P. Mason présente une mise en garde : « Les manifestations ne suffisent jamais. Si 30 000 personnes dans la rue ne méritent généralement qu’une photo assortie d’une légende dans le journal, ce qu’ils font par la suite est à peine enregistré. C’est pourquoi les révoltes et les révolutions surprennent toujours les élites et les médias conditionnés à voir le monde à travers le viseur de l’élite.

« Quand les gens se décideront à vivre … », a écrit le poète tunisien Abu al-Qasim al-Shabi, les chaînes seront brisées. » Cette phrase a été largement partagée en 2011 pendant le printemps arabe.

Comme le monde peut le voir clairement à l’heure actuelle, des révoltes ou des manifestations se produisent lorsque ceux qui sont au pouvoir rendent la vie intolérable à un grand nombre de personnes, ne leur laissant aucune autre option que de se dresser ou au moins de résister. Oui, vous pouvez et devez utiliser votre vote à bon escient, mais, commente P. Mason avec ironie, certains défis exigent que vous mettiez un chapeau rose ou, comme les Russes l’ont fait, que vous vous accrochiez une chaussure de sport autour du cou, peignez une pancarte amusante, marchiez, preniez des photos et envoyiez des tweets à vos amis. »

Paul Mason suggère une bonne citoyenneté active : « Lorsque les gens décident de vivre, ils se mettent à manifester ; et beaucoup s’y mettent au début du printemps. »

Source : theguardian.com

Chili : manifestations massives contre le système de retraite privé [sommaire]

Plus de deux millions de personnes, plus de 10 % de la population du pays, sont descendues dans les rues du Chili, le 25 mars 2017, pour protester contre le système de retraite privé. Cette manifestation massive fut l’une des nombreuses marches nationales exigeant que la présidente Michelle Bachelet mette fin à un système que les manifestants dénoncent comme profitant aux riches et aux administrateurs privés du système, tout en laissant les pauvres avec une pension inférieure au salaire minimum.

L’un des manifestants, Luis Mesina, a déclaré : « Nous espérons, dans cette grande manifestation, exprimer exactement, avec un point de vue majoritaire, que nous, les travailleurs, ne trouverons pas le repos avant qu’on ne mette fin à ce maudit système qui condamne nos parents et nos grands-parents à des pensions misérables. »

Le système de retraite, introduit en 1981 lors de la dictature du général Augusto Pinochet, gère les économies d’environ dix millions de Chiliens. Mme Bachelet a promis de présenter un plan de réforme du système.

Source : telesurtv.net ; democracynow.org

Russie : manifestations contre la corruption [sommaire]

Ce fut la plus grande manifestation à l’échelle nationale depuis plusieurs années : des dizaines de milliers de Russes se sont rassemblés le 26 mars 2017 dans plus de 90 villes contre la corruption du gouvernement.

Des centaines de manifestants ont été arrêtés, dont le chef de l’opposition Alexei Navalny. Bien que les manifestations aient été plus importantes que prévu, elles avaient été planifiées pendant des semaines, déclenchées par une vidéo d’enquête publiée par la Fondation anti-corruption d’A. Navalny le 2 mars 2017. Cette enquête allègue que le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a accumulé de vastes propriétés immobilières par corruption et pots de vin. La vidéo de la Fondation anti-corruption a été visionnée plus de 13 millions de fois sur YouTube et a indigné de nombreux Russes.

Les manifestations ont été remarquables pour plusieurs raisons – notamment pour le pourcentage élevé de jeunes, ainsi que par la volonté manifestée par les participants alors que les autorités les avaient avertis qu’ils n’avaient pas de permis.

Sergey Pravov, jeune géologue qui était parmi les personnes arrêtées, a déclaré que les jeunes sont « fatigués de l’impunité des fonctionnaires, de leurs enfants et de leurs proches qui peuvent tout se permettre. Ils sont fatigués de vivre au-dessous du seuil de pauvreté alors que les gens qu’ils paient pour gouverner avec sagesse se vautrent dans l’opulence. »

1. National Health Service (Système de santé publique du Royaume-Uni).

Source : Huffington Post ; CNN

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

La plus grande crise humanitaire depuis la création de l’Onu [sommaire]

Plus de 20 millions de personnes au Yémen, au Soudan du Sud, en Somalie et au Nigeria font face à la famine. Stephen O’Brien, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’Onu, a déclaré devant le Conseil de sécurité, en mars 2017, qu’à défaut d’une assistance mondiale coordonnée, « les gens vont tout simplement mourir de faim et beaucoup d’autres périront de maladie ». Il a appelé à un financement immédiat et à un accès sûr et sans entrave à l’aide humanitaire « afin d’éviter une catastrophe. De manière plus précise, nous avons besoin de 4,4 milliards de dollars d’ici juillet. »

Selon un article de Jeffrey Gettleman publié dans le New York Times : « Les famines progressent comme des vagues de sécheresse à travers l’Afrique ; de plus, des guerres rendent certaines zones inaccessibles. Les Nations unies disent qu’une énorme somme d’argent est nécessaire pour répondre aux besoins qui sont évalués non pas en millions mais en milliards de dollars… Les responsables de l’aide internationale affirment que l’alimentation et l’eau nécessaires sont abondantes sur la planète, même au sein de ces pays durement touchés. Mais les conflits armés, qui sont souvent engendrées par des rivalités personnelles entre quelques personnalités, bouleversent la vie de millions de gens et rendent inabordables les prix des biens de base. Les scientifiques expliquent depuis des années que le changement climatique augmentera la fréquence des sécheresses. Cependant, les pays les plus touchés ne produisent presque aucune des émissions de carbone qui sont largement considérées comme responsables du changement climatique. »

Stephen O’Brien a indiqué que la plus grande crise humanitaire se déroule au Yémen, où les deux tiers de la population, soit 18,8 millions de personnes, ont besoin d’aide, et où plus de 7 millions souffrent de la faim. Le Yémen est le terrain d’un conflit entre l’Arabie saoudite et l’Iran qui se livrent à une guerre par procuration dans le pays le plus pauvre du monde arabe.

Au sujet du Sud-Soudan, ravagé par une guerre civile qui a duré trois ans, S. O’Brien a déclaré : « La situation est pire que jamais. La famine au Soudan du Sud a été créée par l’homme. Les parties en conflit sont à l’origine de la famine tout comme ceux qui n’interviennent pas pour empêcher la violence. Plus de 7,5 millions de personnes ont besoin d’aide, ce qui représente une hausse de 1,4 million depuis 2016, environ 3,4 millions de Soudanais du Sud sont déplacés suite aux combats, et près de 200 000 d’entre eux ont fui le pays depuis janvier 2017. »

En Somalie, qui est dans sa troisième année de sécheresse, plus de la moitié de la population – soit 6,2 millions de personnes – a besoin d’aide humanitaire et de protection, dont 2,9 millions souffrent de la famine et nécessitent une aide urgente pour sauver leur vie.

Dans le nord-est du Nigeria, le groupe extrémiste islamique Boko Haram a, en sept ans, tué plus de 20 000 personnes et en a fait fuir plus de 2,6 millions. Plus d’un milliard de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de plus de 8,5 millions de personnes dans trois États du nord-est.

« La situation des gens dans chaque pays est grave et sans une réponse internationale majeure, elle continuera de s’empirer, a déclaré S. O’Brien. Il est possible d’éviter cette crise ; ces famines et ces catastrophes humaines imminentes ; tout cela peut être empêché. »

Source : The New York Times, E.-U., UN.org

Israël et ses colonies [sommaire]

Les Aînés (The Elders) s’alarment des nouvelles mesures adoptées par le parlement israélien qui reconnaît rétrospectivement les installations juives dans les territoires bâties sur des terres palestiniennes confisquées. « Cette loi est très dommageable à la fois pour les perspectives de paix dans la région et pour la réputation internationale d’Israël en tant qu’État respectueux du droit », a déclaré Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies de 1997 à 2006.

La soi-disant « loi de régularisation » constitue une violation du droit international qui compromet encore davantage les chances d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien. Elle va directement à l’encontre de la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’Onu, adoptée en décembre 2016, qui réaffirme que la cessation de toutes les activités de colonisation israéliennes est essentielle pour préserver une solution à deux États.

Gro Harlem Brundtland, vice-présidente des Aînés et première ministre de Norvège au moment des Accords d’Oslo (1993 et 1995), a ajouté : « Toutes les installations sur les terres palestiniennes occupées sont illégales en vertu du droit international, qu’Israël choisisse ou non de les reconnaître. Elles constituent un obstacle majeur à une solution à deux États, qui doit être basée sur la frontière de 1967. Je suis consternée par cette nouvelle loi, qui aggrave les tensions et l’injustice, éloignant encore les perspectives de paix. »

Les Aînés notent également que ces mesures ne sont que les dernières d’une série d’actions prises par Israël en support aux occupations dans les territoires palestiniens, y compris l’approbation du mois dernier pour la construction de 600 nouvelles maisons dans les colonies de Jérusalem-Est. De telles actions violent le droit international et nuisent à la paix.

Source : TheElders.org

Conférence des Nations unies sur le désarmement nucléaire [sommaire]

Du 27 au 31 mars 2017, au siège des Nations unies à New York, une conférence a été organisée pour négocier un instrument juridiquement contraignant afin d’interdire les armes nucléaires.

La majorité des nations à l’Onu – plus de 123 – ont voté en faveur de négociations pour proscrire les armes nucléaires, mais un tel traité d’interdiction n’a aucun soutien de la part des États qui possèdent effectivement des armes nucléaires. Les neuf États nucléaires connus : États-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne, Russie, Inde, Pakistan, Israël et Corée du Nord, s’opposent tous à un traité d’interdiction.

Kim Won-soo, haut représentant des Nations unies pour les questions de désarmement, a exprimé l’espoir qu’un tel instrument renforcerait le traité de non-prolifération nucléaire, et qu’il permettrait à la fois de se rapprocher de l’élimination totale des armes nucléaires et de l’objectif ultime de désarmement général et complet. Selon les estimations de 2016, plus de 15 000 ogives nucléaires subsistent au niveau mondial ; il s’agit d’une réduction considérable par rapport aux stocks datant de la guerre froide, mais le rythme de la réduction a ralenti ces dernières années et les préoccupations augmentent en raison de la référence permanente aux armes nucléaires dans les doctrines officielles de sécurité et de la poursuite des programmes de modernisation et d’amélioration de ces armes.

Kim Won-soo a reconnu que les questions de désarmement n’occupaient plus la scène internationale et que le grand public semblait s’en désintéresser : « Nous devons trouver une nouvelle façon de motiver le public pour les questions de désarmement, comme cela avait été fait par rapport au changement climatique qui constitue une menace existentielle pour l’humanité. La possession d’armes nucléaires, liée à la menace de leur utilisation, est fondamentalement incompatible avec les aspirations communes de l’humanité à la paix et à la sécurité, a-t-il déclaré. Une course à l’armement « nouvelle et déstabilisante » pourrait exacerber les tensions régionales et mondiales. »

Une deuxième conférence aura lieu aux Nations unies, à New York, du 15 juin au 7 juillet 2017.

Source : UN News ; The Guardian, Royaume-Uni

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Communiqué de la rédaction [sommaire]

Nous voudrions exprimer nos remerciements pour les nombreux commentaires positifs et encourageants qui nous ont été adressés au cours des derniers mois.

Nous apprécions votre soutien. Nous ne pouvons que constater l’absence physique de Benjamin Creme mais nous espérons qu’une autre constatation, celle de l’aide et des conseils qu’il continue à nous apporter dans notre travail, sera une bonne nouvelle pour nos lecteurs.

Il est compréhensible qu’en temps de grands changements, des questions se posent, et les supporters autant que les critiques espèrent obtenir des réponses. Les articles du Maître de Benjamin Creme sont source d’inspiration. Ils traitent de sujets difficiles et prouvent encore leur bien-fondé des années après avoir été écrits.

Dans ces nouvelles circonstances, nous pensons qu’il est important de préciser de nouveau les objectifs et les fonctions de cette publication. La revue Partage international a pour vocation de diffuser les idées, l’inspiration et les éclairages offerts par Maitreya et le Maître de Benjamin Creme. Cette revue est l’un des principaux moyens par lequel nous informons le monde de la présence de Maitreya et des Maîtres de Sagesse. Le Maître a expliqué le passé, illuminé le présent et dessiné les contours de cette brillante civilisation du futur que l’humanité peut bâtir si elle prend les mesures nécessaires pour appliquer les priorités de Maitreya.

Les articles du Maître, les messages de Maitreya, les réponses de Benjamin Creme aux questions de lecteurs, les descriptions de rencontres avec les Maîtres ou leurs représentants, les signes et miracles manifestés par Maitreya et les Maîtres ont tous été source d’espoir et d’inspiration pour le monde.

Les changements nécessaires sont connus, les solutions possibles mises en évidence, les difficultés identifiées. De sages conseils sont donnés et l’avenir d’un monde juste et sûr nous est présenté, un monde où les besoins de tous seront satisfaits, un monde où le partage et la justice seront la norme et où chacun pourra devenir l’être divin qu’il est potentiellement.

Une autre fonction de Partage international dans la diffusion de ces idées est liée au fait que, lorsque celles-ci suscitent une réponse intuitive, elles agissent sur les plans mentaux où elles sont perçues par des esprits sensibles et créatifs. Les idées implantées sont à l’origine de l’évolution des civilisations. De même, des idées sont placées sur les plans mentaux lorsqu’on présente des informations sur l’émergence de Maitreya et des Maîtres au cours de conférences publiques.

Par ailleurs, notre travail ne consiste pas seulement à présenter des faits concrets, mais également à contribuer au développement d’une nouvelle manière de penser. C’est grâce à une transformation au niveau du cœur que l’humanité accomplira les changements dont le monde a besoin.

Le choix d’un article du Maître

Cette revue a également la fonction suivante : grâce aux articles du Maître et aux réponses de Benjamin Creme, elle offre au lecteur un moyen pour développer sa compréhension de la nature de la Réalité et de sa propre nature d’être humain qui fait partie intégrante de la vie universelle. Ceci favorise le développement de l’intuition et l’expansion de la conscience.

Les Maîtres vivent en dehors du temps : « Les Maîtres appréhendent la réalité en faisant complètement abstraction du temps », pour citer Benjamin Creme, qui évoque également l’obsession de l’humanité pour le temps. Le tout premier article du Maître pour la revue Share International traite du fait que le temps est en réalité un état de conscience.

Les articles du Maître sont intemporels, sauf lorsqu’ils traitent d’un évènement particulier ou d’une période spécifique de l’histoire. Ils ont été écrits dans une perspective beaucoup plus étendue que la nôtre. Ils apportent une vision sur le cours de l’histoire et anticipent les réactions probables de l’humanité. Nous recommandons donc vivement aux lecteurs de les relire et de les étudier à nouveau.

Choisir un article qui soit approprié pour un numéro donné et un ensemble de circonstances mondiales nécessite un examen approfondi des principaux facteurs en jeu à l’échelle mondiale à un moment donné. Le choix s’opère avec l’idée de couvrir les faits d’actualité appropriés. Par chance, le Maître de Benjamin Creme a écrit un grand nombre d’articles.

Veuillez prendre connaissance de l’introduction placée en tête de chaque rubrique pour avoir de plus amples explications sur les raisons pour lesquelles nous choisissons de publier tel article ou telle information.

Les priorités de Maitreya

Les priorités de Maitreya – procurer suffisamment de nourriture à chacun, des logements convenables pour tous, le droit universel à l’éducation ainsi qu’aux soins médicaux – sont également au centre de notre travail. Mais comme nous manquons d’expertise dans de nombreux domaines, nous faisons appel aux connaissances de spécialistes de renom.

L’équipe éditoriale analyse l’actualité et ses développements notables en s’inspirant des enseignements de la Hiérarchie. Nous choisissons des experts dont les idées sont le plus en phase avec celles de Maitreya. Ainsi pouvons-nous attirer l’attention sur des développements très prometteurs, qui montrent clairement que l’humanité répond à la présence et à l’inspiration de Maitreya.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué dans le passé que la revue Share International pourrait avoir un rôle éducatif dans l’avenir et qu’il continuerait à y collaborer. Benjamin Creme a également encouragé les sympathisants de la revue à continuer à y apporter leur soutien en s’y abonnant.

L’héritage de Benjamin Creme

Il y a quelques années, un journaliste a demandé à Benjamin Creme ce qu’il adviendrait de son travail après sa mort. La réponse fut claire et pleine d’humour : « Au fil des ans, j’ai travaillé avec des milliers de personnes membres de groupes partout dans le monde. Elles savent ce qu’il faut faire, elles connaissent l’information. Elles continueront ce travail d’information sur l’apparition imminente de Maitreya et des Maîtres de Sagesse. Il se peut qu’elles soient tristes de ne plus bénéficier de mes traits d’humour, mais elles continueront à faire ce travail ! »

Nous avons eu de la chance de connaître Benjamin Creme, un homme plein d’humour qui avait les pieds bien sur terre : il prenait le travail au sérieux, mais ne se prenait jamais au sérieux lui-même. Il ne s’est jamais comporté comme un chef, et personne n’occupe actuellement une telle position.

Voici un extrait de Psychologie ésotérique, Volume II (p. 620). Le Maître Djwhal Khul décrit la différence entre un groupe de l’ère des Poissons, trop dépendant de son leader, et les nouveaux groupes de l’ère du Verseau qui accordent plus de liberté à leurs membres, les laissant libres de prendre leurs responsabilités en tant que disciples adultes. Cette nouvelle attitude permet la continuité du travail.

Le Maître DK évoque également l’engagement du leader, même après sa mort : « Dans le nouvel âge, le cordon ombilical sera coupé tôt dans la vie des groupes Verseau mais le leader (ou les leaders) du groupe demeurera longtemps (comme c’est le cas pour la mère et son enfant) son inspirateur et guide, une force aimante et protectrice, et une source d’instructions et de savoirs. Lorsque c’est le cas, le groupe peut suivre son propre chemin et vivre sa vie en tant qu’agent autonome même quand le leader passe de l’autre côté […] »

Les Maîtres savent que nous pouvons gérer la situation pour le peu de temps qui reste. Nous savons que nous ne sommes pas abandonnés – ni par Benjamin Creme et ni par les Maîtres. Le Plan est en sécurité entre les mains de Maitreya et des Maîtres.

1. Alice A. Bailey, Psychologie ésotérique, Volume II, Lucis Trust.

Une nouvelle conception de la coopération multilatérale [sommaire]

par Mary Robinson,

Discours au Forum de partenariat du Conseil économique et social (Ecosoc) de l’Onu, New York, le 5 avril 2017

Nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était. Pour commencer, je veux faire une déclaration aussi sombre que personnelle […] sur deux problèmes.

Aujourd’hui, les Aînés (The Elders1), dans une déclaration nette et sans ambiguïté, ont exprimé leur inquiétude et leur profonde indignation devant les famines qui menacent le Sud Soudan, le Nigeria, la Somalie et le Yémen […]. Quand un pays est menacé par la famine au XXIe siècle, ce sont tous les autres qui sont accusés. Nous devrions être morts de honte.

Le deuxième problème est la tragédie du peuple syrien, qui est une priorité des Aînés depuis le début de la guerre. Nous venons d’assister à un autre cas d’utilisation des armes chimiques, qui a tué des dizaines de personnes, dont des enfants. C’est un crime de guerre et un crime contre l’humanité – un deuxième sujet de honte pour nous.

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’une vision qui rassemble la communauté internationale face au plus grand défi collectif mondial – qui est de limiter le changement climatique, tout en assurant le développement durable pour tous. Nous réussirons si nous parvenons à préserver et à renforcer un processus multilatéral capable de stimuler des réponses globales inclusives qui fonctionnent. Mais nous vivons dans une époque troublée, où la confiance entre les nations s’émousse, ce qui sape notre capacité à réagir face à ces défis globaux interconnectés. L’Ecosoc, en tant que lieu d’approfondissement, de débat et de réflexion sur le développement durable aux Nations unies, a un rôle fondamental à jouer dans la mise au point d’une nouvelle conception du partenariat et de la coopération fondée sur une acceptation de l’interdépendance entre les nations.

En 2015, les leaders mondiaux ont démontré qu’ils avaient compris qu’aucun pays ne peut, à lui seul, protéger sa population contre les impacts du changement climatique. La transformation globale – telle qu’elle est envisagée par l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Accord de Paris sur le climat – exige de trouver un terrain d’entente fondé sur une compréhension partagée des menaces et des opportunités.

Mais un an après cet accord historique, l’esprit de collaboration dans lequel il a été signé et les Objectifs de développement durable (ODD) fixés semble soumis à la pression de puissantes vagues populistes et mis en cause par des décisions inconsidérées.

Pourtant, le développement traditionnel basé sur les énergies fossiles a amené la communauté mondiale au bord d’une crise climatique qui menace notre existence même, et dont l’impact se fait déjà sentir sur ceux qui ont le moins de responsabilité dans les émissions coupables. Telle est l’injustice du changement climatique, qui ne peut être corrigée que par une politique fondée sur la coopération, la confiance et une compréhension commune des dangers qui nous attendent.

La justice climatique

La nouvelle conception du partenariat mondial doit répondre aux défis combinés du progrès dans le développement durable et de la stabilisation du climat. La justice climatique peut constituer le fondement de cette approche, si elle reconnaît la nécessité d’une transition juste dans l’action pour le climat destinée à garantir un monde meilleur aux générations futures, et le maintien des droits des populations à partager les bienfaits du développement durable malgré l’élimination des émissions provenant d’énergies fossiles. […]

Le défi est particulièrement important dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, où les priorités immédiates sont la pauvreté et la vulnérabilité. Ce sont néanmoins ces pays qui ont donné la priorité la plus ambitieuse à l’action pour le climat. En 2016, les quarante-huit pays du Forum des pays vulnérables se sont engagés à jouer leur rôle pour parvenir à l’objectif des 1,5° C, plafonner les émissions mondiales en 2020 au plus tard, et atteindre la neutralité carbone avant 2050.

Il convient également de garantir le droit à la participation dans la prise de décision des populations qui se trouvent sur la ligne de front. Créer des espaces permettant aux dirigeants de communautés de se faire entendre au sein de l’Ecosoc, permettra à celle-ci de bénéficier de leur expérience.

La justice climatique est l’antithèse de l’« à-court-termisme » qui incite aujourd’hui les nations à préférer le protectionnisme à la coopération internationale. Nos sécurité et prospérité futures ne dépendent pas de l’imperméabilité de nos frontières et de la taille de nos armées, mais de […] nos systèmes éducatifs et de l’accès de la population mondiale à l’eau, à la nourriture et à l’électricité.

Des alternatives renouvelables

La question est de savoir si les pays ont vraiment le choix entre le développement durable et le développement tel qu’il est aujourd’hui. Les décisions prises aujourd’hui par les États définissent les orientations du développement pour les quarante ou cinquante ans à venir. Ainsi, la décision d’investir dans une centrale à charbon rendra inévitable l’usage du charbon pendant des dizaines d’années. Dans les pays en développement, le soutien des pays industrialisés sera nécessaire pour que des alternatives renouvelables aient une chance de l’emporter face aux systèmes à énergies fossiles. […]

N’oublions pas que toutes les actions bonnes pour la planète ne sont pas automatiquement bonnes pour les populations. Les droits humains doivent être pris en compte dans toutes les actions climatiques.

Des expériences récentes montrent aussi que la mise en œuvre de systèmes à énergies renouvelables peut conduire à des atteintes aux droits humains si les autorités locales ne sont pas consultées. […] Les gouvernements ne pourront pas atteindre les ODD sans l’engagement de leurs citoyens et le soutien de la société civile.

Dans les époques de transformation et d’angoisse comme celle que les peuples de la Terre connaissent aujourd’hui, le risque est que des populations et des États se retranchent et fassent cavalier seul. Or ce sont justement des époques où les pays et les communautés devraient s’unir et développer de nouvelles relations d’amitié. Les dirigeants mondiaux ont su s’élever au-dessus des dévastations de la Seconde Guerre mondiale et adopter la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Ils sont allés au-delà de ce qui était concevable à l’époque pour faire ce qui s’imposait. Le même esprit est nécessaire aujourd’hui. Aucun obstacle ne doit arrêter les progrès du développement durable.

Quand je pense à ces défis, je me rappelle la sagesse de mon amie et mentor Wangari Maathai qui a dit : « Au cours de l’histoire, il arrive un moment où l’humanité est appelée à élever son niveau de conscience, à se hausser à des niveaux moraux supérieurs. » C’est ce que nous devons faire aujourd’hui. C’est ce qu’Ecosoc doit faire. Nous devons être à la hauteur des défis de notre époque et trouver une voie commune fondée sur nos valeurs partagées.

1. The Elders (les Aînés) est une ONG regroupant des personnalités engagées pour la paix et les droits de l’homme, réunies par Nelson Mandela en 2007.

Source : theelders.org

2016 : progression record des énergies renouvelables [sommaire]

Selon un récent rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement, on a produit davantage d’énergie renouvelable bon marché dans le monde en 2016, que jamais.

Dans de plus en plus de pays, les nouvelles installations de production d’énergie utilisent des sources renouvelables, qui sont devenues – de loin – les moins chères. En un an, le coût de la production d’origine solaire a diminué dans le monde de 17 % en moyenne, celle d’origine éolienne terrestre de 18 %, et celle de l’éolien offshore de 28 %.

Dans l’ensemble, les énergies renouvelables ont enregistré un record en 2016 : elles ont été à l’origine de 55 % de la capacité de production d’énergie ajoutée dans l’année – pour un total de 139 gigawatts (GW), encore un record. Les capacités de productions ajoutées en 2016 ont non seulement dépassé le total de 127,5 GW de 2015, mais aussi pour un coût d’investissement total inférieur de 23 % à celui de 2015.

« Après la réduction spectaculaire des coûts de ces dernières années, a déclaré Michael Liebreich, président de Bloomberg New Energy Finance, le vent et le solaire, sans subventions, fournissent une énergie électrique parfois deux fois moins chère dans un nombre croissant de pays, même dans les pays en voie de développement. C’est un tout nouveau monde. »

Selon le rapport, l’orientation vers les énergies renouvelables a été l’un des principaux facteurs expliquant la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre en 2016, pour la troisième année consécutive, malgré une augmentation de la production économique mondiale de 3,1 %. Il faudra cependant augmenter encore les investissements en énergies renouvelables pour atteindre les objectifs internationaux en matière de changement climatique.

Source : ecowatch.org; thinkprogress.org

Deux héroïnes de la forêt tropicale [sommaire]

La forêt tropicale indonésienne dans le Bornéo occidental est un habitat unique qui a reculé rapidement au cours des dernières décennies, ayant été déforesté pour le bois et la production d’huile de palme. Le bassin versant local a été détruit, provoquant des inondations qui dévastent les zones agricoles traditionnelles de brûlis et propagent des maladies d’origine hydrique auprès des habitants et des animaux.

Afin d’entretenir leurs familles, de nombreux villageois travaillent illégalement comme bûcheron. Alam Sehat Lestari (Asri) est une organisation à but non lucratif qui aide à convertir les bûcherons locaux en gardes forestiers. Asri s’efforce de protéger le Parc national de Gunung Palung, avec ses 90 000 hectares de biodiversité étonnante, abritant environ 2 500 orang-outans, soit 10 % de la population mondiale survivante.

Asri a été fondée par Hotlin Ompusunggu, une dentiste, et Kinari Webb, une doctoresse, qui croient que la santé environnementale et la santé humaine sont étroitement liées, en particulier au niveau local. Les deux femmes ont ouvert une clinique fournissant des soins de santé bon marché aux familles vivant dans tout village ayant accepté de cesser l’exploitation forestière. En quelques années, la clinique de santé Asri, ouverte à Sukadana, localité située à proximité du Gunung Palung, a démontré qu’il existait des preuves évidentes que la baisse des taux de déforestation améliore la santé de la communauté. Les données ont montré que sur 1 350 familles participant à l’exploitation forestière, il n’en reste que 450 ; depuis leur nombre est tombé à environ 180.

Le Dr Webb raconte : « Lorsque nous avons récupéré les données de l’enquête quinquennale, j’ai effectivement renvoyé l’analyste en lui disant : « Il doit y avoir erreur ! » Une baisse de 68 % de l’abattage illégal… c’est impossible, n’est-ce pas ? »

Les 60 000 habitants locaux sont pauvres, avec un revenu moyen de 13 dollars par mois. Il faut parcourir de longues distances pour accéder aux soins de santé coûteux du gouvernement et les urgences médicales peuvent endetter les familles. La clinique de santé Asri, composée de cinq médecins, cinq infirmières et un pharmacien, dispense des soins médicaux de qualité avec une remise de 70 % pour les villageois qui acceptent d’arrêter les activités d’exploitation forestière. Si nécessaire, les patients peuvent compléter le paiement en échangeant des articles utilisés dans des projets de conservation, tels que des semis pour le reboisement ou du fumier pour le compost, et en aidant au travail de reboisement. La clinique enseigne également des pratiques d’agriculture biologique extensive, fournissant aux populations locales des légumes frais et une nouvelle source de revenus. Asri dispose d’une clinique mobile, procurant aux communautés éloignées des médicaments, des vaccins, un contrôle des naissances gratuit et un fauteuil dentaire ambulant. La clinique coordonne également un programme dans lequel les agents de santé locaux surveillent le traitement des patients atteints de tuberculose.

En 2016, Hotlin Ompusunggu a remporté la prestigieuse Médaille d’or Whitley, surnommée « Oscar vert » de la préservation de la nature. Sa cofondatrice, le Dr Webb, a déclaré : « Hotlin a la passion et le sens du comportement juste. Elle est dévouée et fait preuve d’une capacité incroyable à faire avancer les choses. Et elle a de la perspective. Nous formons une bonne équipe. »

On espère que le concept Asri soit transposé dans d’autres régions du monde menacées par la déforestation.

Source : bbc.co.uk ; alamsehatlestari.org

 

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

A la rescousse ! [sommaire]

Le soir du 22 février 2017, à Amsterdam, après la méditation de transmission, en rentrant chez moi à pied en compagnie d’un membre du groupe, je trébuchai et tombai. Dans la chute je me blessai à la tête et saignai abondamment. Mon ami arrêta la circulation et demanda à une automobiliste de me transporter jusque chez moi, pas très loin de là. Ce ne fut pas possible : son véhicule était plein car elle était en train de déménager. Elle appela son mari pour lui demander s’il avait de la place dans sa voiture. Mais à peine avait-elle terminé, qu’un taxi se présenta devant nous qui étions assis dans la pénombre devant un magasin ; à part le mari de l’automobiliste, personne ne savait que nous étions là. Le taxi s’arrêta près de nous.

Le chauffeur descendit et déclara qu’un homme lui avait demandé de venir me ramener chez moi. Nous lui répondîmes que c’était merveilleux mais que nous n’avions pas d’argent sur nous. « Oh ! Ce monsieur m’a déjà donné 10 euros », répondit-il. C’était plutôt incroyable, l’automobiliste à qui nous avions demandé de l’aide était partie dans une autre direction et il n’y avait pas de station de taxi à l’horizon. Et, en tout cas, je doute que quelqu’un ait pu contacter et payer le taxi au cours des trois ou quatre minutes suivant mon accident. « Comme c’est aimable de votre part et de celle de l’homme qui vous a donné de l’argent », avons-nous répondu en pensant, tous les deux, qu’il ne s’agissait certainement pas d’une situation normale ! Le jeune chauffeur de taxi répondit : « C’est pour cela que nous sommes dans le monde, n’est-ce pas – pour nous entraider ! » Nous en avons déduit que nous avons reçu une aide miraculeuse – à la vitesse de la lumière !

J. K., du groupe de transmission d’Amsterdam, Pays-Bas

Un personnage familier et Voir, c’est croire [sommaire]

Deux courriers de la même personne

(1) Un personnage familier

Le week-end du 31 mars 2017, quatre membres du groupe de méditation de transmission de Paris ont exposé les photographies de la quatrième de couverture de la revue Partage international et présenté la revue, dans un studio de photos. Cette exposition intitulée Le Partage sauvera le monde, étalée sur deux jours, avec un vernissage en soirée, attira de nombreuses personnes d’horizons divers car l’évènement avait été annoncé sur le réseau social du photographe. Cela se passait dans le quartier culturel et artistique de Beaubourg, pas loin de l’entrée principale du centre Georges Pompidou. Dans la vitrine du studio, et sur un chevalet à l’extérieur, deux photos comportant un message de Maitreya eurent un effet magnétique, attirant l’attention de très nombreux passants et même des enfants.

Lors d’une exposition de photos similaire à Tokyo, Maitreya avait déclaré que si de nombreuses personnes de par le monde pouvaient voir ces photos et y réfléchir, le monde pourrait s’améliorer et aller dans le sens de plus de justice. Il est certain que l’un des espoirs de Maitreya est d’ouvrir notre cœur à la souffrance des autres. C’est ainsi que nous changerons le monde. Cette exposition de photos a été utile en ce sens. Deux membres du groupe étaient sur place en permanence et nous avons été surpris par l’énergie qui se déversait, comme une bénédiction de Maitreya le jour de Noël. Même si nous avons ressenti de l’énergie lors de nos précédentes expositions de photos, ce fut la première fois que nous avons eu une telle expérience. Nous étions très heureux car de nombreuses associations qui partageaient ces locaux ont bénéficié de ce flot d’énergie.

Le samedi matin et en début d’après-midi, aucun visiteur n’est entré dans le studio. Mais, à l’extérieur, il y avait du monde en continu qui regardait les six photos dans la vitrine. Je me suis alors souvenu d’une question-réponse parue dans Partage international, sur l’utilité de visualiser du public ou des visiteurs. Je visualisai alors la salle pleine de monde. Après un certain nombre de « visualisations », j’ouvris les yeux et vis Benjamin Creme sur le seuil de la porte de la salle d’exposition. Je me suis frotté les yeux en pensant que mon imagination me jouait des tours, mais ce n’était pas le cas. Il était bien là. Je me suis dit qu’il était cohérent que Benjamin Creme apparaisse à cette occasion puisqu’il a été rédacteur en chef de Partage international pendant des décennies.

(2) Voir, c’est croire

Le 11 mars 2017, s’est tenu à Paris une réunion afin que des personnes en charge d’activités puissent échanger, communiquer pour renforcer l’unité du groupe. Au cours de l’après-midi, nous évoquions la baisse du nombre d’abonnés à la revue Partage international et ce que nous pourrions faire pour améliorer sa promotion. Au moment précis où un membre du groupe ajouta : « maintenant que Ben n’est plus là », je vis Benjamin Creme debout dans la salle face à moi.

Je n’ai eu aucun doute sur ce que je voyais et j’ai demandé au groupe de faire quelques minutes de silence. J’hésitai à dire au groupe ce que je venais de voir car une de mes amies avait vu Benjamin dans un autre contexte et certaines personnes à qui elle avait raconté sa vision l’ont tournée en dérision.

Le lendemain, je décidai d’écrire ce que j’avais vu, pour la revue, ne pouvant garder cela pour moi seule. Certaines personnes pensent que Benjamin n’est plus là, mais moi je sais que c’est clairement faux, en ce qui me concerne.

M.-A. A., Paris, France

[Note de la rédaction : la rédactrice du courrier, à qui l’on a demandé plus de précisions, a déclaré que Benjamin Creme lui était apparu plus jeune et en pleine santé. Lors de l’expo photos, il se tenait tout simplement debout, sur le seuil de la salle d’exposition, et la regardait.]

De justesse [sommaire]

En septembre 2001, je conduisais ma voiture avec, à bord, ma belle-fille Charlène et ses deux enfants. Nous roulions assez lentement. Nous allions bientôt croiser une grosse voiture. Mais à environ 100 m, elle changea soudain de direction et se retrouva de notre côté, fonçant droit sur nous. Nous allions vers la collision frontale. Charlène et moi, nous nous sommes écriées : « Oh, mon Dieu ». Je tentai de me déporter le plus possible sur le côté. Je ne sais comment l’accident n’a pas eu lieu. En état de choc, ni Charlène ni moi ne pouvions parler. Après quelques semaines, nous n’arrivons toujours pas à croire que le choc ne s’est pas produit. Nous ne savons pas comment la voiture a pu nous éviter et je dis à Charlène : « Tout ce que je peux dire est que nous avons été aidées. »

Avons-nous été protégées ? Sinon, nous ne voyons pas comment nous avons pu nous en sortir indemnes.

B. F., F. G., Surrey, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’elles ont été sauvées par Maitreya.

Spectacle au bloc [sommaire]

Le 10 mai 2001, j’étais à l’hôpital Prince Charles de Chermside à Brisbane, dans le Queensland, pour me faire retirer une excroissance dans la main. Alors que j’étais assise dans la salle d’attente, avant de me rendre au bloc opératoire, un jeune homme jovial aux cheveux blonds passa, me souriant, grimaçant et gesticulant tel un clown s’adressant à un enfant. Il était en tenue de chirurgien. Par la suite, alors que j’étais allongée sur la table d’opération, il entra, se dirigea vers moi et me toucha la main à l’endroit où le chirurgien opérait mais non sur l’excroissance. Puis, il se dirigea vers le chirurgien et se présenta comme : « Shaun »

Le comportement de ce jeune homme me surprit et je pensai que ce n’était pas celui d’un jeune médecin à l’égard d’une patiente.

Pouvez-vous me dire qui était ce jeune homme ?

O. M., Kippa-Ring, Queensland, Australie

Le Maître de B. Creme a indiqué qu’il s’agissait de Maitreya.

Une réelle déprime [sommaire]

Vers 1998, je me promenai dans le parc en compagnie d’une amie. J’étais assaillie par de nombreuses pensées et désespérée. Un homme venant d’un chemin de traverse s’approcha de nous. Il mesurait 1 m 90 et était vêtu d’un magnifique costume bleu clair. Ses yeux, bleus aussi, brillaient et il irradiait tellement que je ne voulus pas le regarder. Il se glissa entre mon amie et moi et me regarda. Un amour sincère m’envahit, ce fut une expérience inconnue pour moi. Mon désespoir et mes soucis s’évanouirent. Lorsque nous nous retournâmes pour le voir, il avait disparu – au beau milieu du sentier. Je me demande vraiment qui il était.

J. D., Bottrop, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’« homme en costume bleu clair » était Maitreya.

Le pouvoir des fleurs [sommaire]

En 2000, à mon travail, j’ai souffert de brimades et d’exclusions. Intérieurement je priais souvent Dieu d’envoyer son amour universel. Un jour, je vis un homme dans l’entrée. Il était petit et vêtu pauvrement, aussi pensai-je qu’il s’agissait d’un sans-abri. Comme il se retourna, je vis qu’il avait une magnifique rose à la main et qu’il souriait. Puis il disparut. Je gardai l’espoir que quelque chose puisse changer à mon travail. S’agissait-il de Jésus ?

J. D., Bottrop, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué l’« homme à la rose » était Maitreya.

Une prière exaucée [sommaire]

Le 22 novembre 2001, lors du salon Âme, corps et esprit de Sydney, je me concentrai sur la carte de la « main » de Maitreya et priai Maitreya et les Maîtres de rendre mon travail sur la réapparition beaucoup plus efficace.

Après des entretiens sur la réapparition du Christ et des Maîtres, on me demande parfois de parler de mes expériences personnelles avec les Maîtres. Mais je dois avouer que je n’ai pas eu de telles expériences. Parfois, au cours de conversations, après de telles questions je me sens gêné.

Deux heures plus tard, j’étais seul sur le stand et lisais le journal Emergence, lorsque j’aperçus quelqu’un debout près du petit présentoir où se trouvaient les photos de miracles. Comme je levai les yeux, un jeune homme me regarda et dit : « Salut » en levant la main droite. Je me levai et m’approchai de lui. Il demanda : « Qui est-elle ? Qui est-elle ? » en montrant la photo de Maitreya à Nairobi. Cela me parut étrange, car d’habitude les gens demandent : « Qui est-il ? » Je répondis : « C’est Mary Akatsa, une guérisseuse. Elle aide beaucoup de gens. » Il me remercia et partit !

Il avait de très beaux yeux noirs, les cheveux courts et portait un keffieh palestinien en guise de foulard autour du cou. Sa main levée me rappela la « main » de Maitreya.

S’agissait-il d’un Maître ?

S. F., Carlingford, Australie

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le « jeune homme » était Maitreya.

Une rencontre silencieuse [sommaire]

En 2001, j’étais dans un magasin de musique attenant à un café. Je m’apprêtai de passer du café vers le magasin de musique alors qu’un homme faisait l’inverse. Selon moi, il ressemblait beaucoup à Benjamin Creme. Nous restâmes immobiles, quelques instants, l’un en face de l’autre et souriant. Je fus frappée par sa présence pleine de force, d’amour et néanmoins de calme. A mon avis, il avait environ 60 ans, peut-être moins. Il avait les cheveux assez longs, gris et bouclés et était plutôt sophistiqué en apparence. Nous ne nous sommes rien dit. Je ne me souviens même pas comment nous nous sommes croisés. Je plongeai dans son regard plein d’amour et de sagesse et pendant des heures, voire des jours, je fus envahie par le sentiment intense de son énergie.

Après avoir écouté de la musique, je l’ai cherché du regard dans le café, et j’ai supposé qu’il était parti peu de temps après notre brève rencontre silencieuse. Était-il Maitreya ?

M. S., Nouvelle-Zélande

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l’homme était Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

D’après la Bible, quand le Christ reviendra, les morts se lèveront. Faut-il prendre cette affirmation au pied de la lettre ? [sommaire]

En fait, cela signifie que ceux qui sont spirituellement morts se lèveront. Cela ne veut pas dire que les morts sortiront de la tombe. Cela signifie que ceux qui étaient morts au principe christique, à la conscience christique, s’éveilleront à cette conscience. Aujourd’hui, cette conscience s’éveille chez des millions et des millions de gens partout dans le monde. Et c’est cela qui rend possible le retour du Christ dans le monde. [Interview radio, États-Unis]

L’hindouisme affirme que si nous souffrons, c’est à cause des mauvaises actions que nous avons commises dans une vie précédente ou dans cette vie. Pourriez-vous nous expliquer cela ? [sommaire]

La totalité de la vie sur Terre est gouvernée par deux grandes lois : la loi de karma, ou loi de cause et d’effet, et la loi de renaissance, que nous appelons réincarnation. Du fait de la loi de cause et d’effet, toute pensée, toute action de notre part génère une ou plusieurs causes. Ce sont les effets de ces causes qui règlent notre vie, pour le meilleur ou pour le pire. Quand c’est pour le meilleur, nous sommes heureux. Quand c’est pour le pire, nous sommes malheureux et nous souffrons. Mais tout cela provient de nous. Personne ne nous force à faire ceci ou cela. Nous faisons ce que nous faisons parce que nous sommes incapables de fonctionner en tant qu’âmes. Nous sommes des âmes en incarnation. L’évolution de ces âmes en incarnation se fait en fonction d’un Plan – un Plan qui se trouve dans le mental du Logos. Mais nous disposons du libre arbitre. Nous pouvons nous conformer au Plan – vivre ensemble sans souffrance, sans chagrin, sans guerres, sans haine, sans violence, sans corruption, sans avidité et sans toutes les horreurs qui ont lieu sur cette Terre. Tout vient de nous. Rien n’est dû à des causes externes. Si le temps ne nous convient pas, nous disons : « Oh, c’est Dieu qui nous fait souffrir. » Dieu ne fait jamais souffrir personne. C’est nous qui nous faisons souffrir en permanence. Depuis l’aube des temps, nous, les hommes, nous massacrons les uns les autres, nous sommes avides et égoïstes. Pourquoi ? Parce que les grands êtres divins, les âmes en incarnation que nous sommes sont plongés dans la matière. C’est cela, le problème. La matière ne répond pas à la divinité. C’est pour cette raison que nous nous incarnons.

Nous réincarnons-nous dans le même pays et dans la même race ? [sommaire]

Du fait de la deuxième grande loi, la loi de renaissance, nous nous incarnons encore et encore, des centaines de milliers de fois. Parfois en tant qu’homme, parfois en tant que femme, probablement dans tous les pays du monde. Il n’existe pas de race pure. Nous avons tous appartenu à toutes les races – nous avons tous eu la peau noire, blanche, foncée, jaune, rouge. Tout le monde a vécu partout sur la planète, nous avons vécu dans toutes sortes de communautés, de traditions et de races – il n’y a pas de race pure. L’intolérance raciale est absurde parce que chacun d’entre nous est un mélange.
Les déplacements de l’humanité au cours des siècles ont été tels que la notion de race pure est un non-sens. On peut être noir dans une vie, blanc dans une autre, rouge dans une troisième, et jaune dans une quatrième. Cela ne fait aucune différence. Vous êtes toujours la même âme qui s’incarne dans un corps physique qui change chaque fois. En général, il n’est pas complètement différent chaque fois, mais il peut être totalement différent pendant de longues séries d’incarnations. C’est pourquoi la seule idée d’intolérance d’une race à l’égard d’une autre, de race moins évoluée, de citoyen de seconde zone est un non-sens total, une aberration de la conscience.

Comment la loi de karma nous aide-t-elle à évoluer ? [sommaire]

Il existe deux grandes lois : la loi de karma, ou loi de cause et d’effet, et, en association avec elle, la loi de renaissance. Ces deux lois régissent tout ce qui se produit dans le monde.
Peu à peu, l’âme amène son reflet, l’homme ou la femme en incarnation, d’abord à pratiquer une forme ou une autre de méditation, puis à servir, et à continuer d’évoluer en devenant un aspirant, un disciple, un initié, un grand initié, et, à terme, un Maître. Quand on est devenu un Maître, on en a terminé avec le sentier d’évolution terrestre. Nombreux sont les Maîtres qui quittent la Terre, vont sur des planètes plus évoluées, voire même quittent complètement le système solaire. Heureusement pour nous, certains restent sur Terre pour nous aider à gérer l’évolution de l’humanité et des règnes inférieurs.
Nous ne sommes pas le seul règne qui existe sur cette planète. Tous les règnes – et il y en a de nombreux que nous ne voyons pas – sont soumis au Plan d’évolution de notre Logos. Les Maîtres, et ceux avec qui ils travaillent – l’évolution angélique et celle des dévas – aident l’humanité et la guident dans son pèlerinage sur ce sentier.

Quelles seront les conséquences de la présence des Maîtres au grand jour dans le monde ? [sommaire]

Avec cette nouvelle ère qui commence et la présence des Maîtres au grand jour dans le monde, l’humanité connaîtra une extraordinaire prise de conscience de la nature de la vie et de la portée de l’évolution. Notre conscience croîtra et se déploiera jusqu’à ce que nous devenions nous aussi des Maîtres, et, du même coup, avec la Déité, des co-workers de notre planète capables de maîtriser les forces de la nature. Si vous saviez ce que sera l’évolution lors des deux mille cinq cents ans de l’ère du Verseau à venir, si vous aviez une idée de la science qui nous donnera la maîtrise de la planète – cette science de la magie qui nous permettra de savoir sans penser, par intuition, et de nous parler les uns aux autres télépathiquement sans le moindre son, qui fera de toutes ces merveilles des choses ordinaires – vous seriez stupéfaits. La parole disparaîtra et les gens communiqueront par transmission de pensée. La télépathie est un attribut humain naturel et normal qui ne demande qu’à être développé. L’évolution de l’humanité explosera lorsque nous comprendrons que nous sommes les récipiendaires d’énergies extraordinaires sous forme de stimulus et de guidance. Nous créerons la civilisation la plus brillante que la Terre aura jamais connue. [Conférence à San Francisco]