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février 2017 – No 341

Sommaire


 

Article du Maître —

L’Epée de clivage en action et L’unité du genre humain [sommaire]

par Le Maître –,

L’Epée de clivage en action

par l’entremise de Benjamin Creme, le 8 septembre 2011

De temps à autre apparaît dans le monde une figure qui incarne ce qu’il peut y avoir de meilleur ou de pire chez les hommes. Pareil individu est voué à devenir le plus aimé ou le plus détesté d’entre eux. Dans un cas comme dans l’autre, il s’attire le plus souvent un grand nombre de partisans ou de fidèles. Un tel être exerce un attrait magnétique considérable sur la majorité de ses semblables, qu’il peut même parfois subjuguer par son immense pouvoir de destruction. Quelle que soit la nature de son action, il marquera l’histoire de son empreinte.

Aujourd’hui, nombreux sont les individus personnifiant le meilleur ou le pire qui se manifestent à travers le monde. Ceci a pour effet de présenter à l’humanité deux lignes d’action opposées, et de la confronter ainsi à un choix déterminant pour l’avenir de l’espèce humaine. En termes bibliques, c’est ce qu’on appelle « l’Epée de clivage ». Depuis de longues années, Maitreya, par les énergies qui émanent de lui et qu’il dirige vers le monde, s’efforce de provoquer cette confrontation des opposés. Certains pourront trouver cela étrange, mais il est essentiel que l’humanité fasse les bons choix pour son avenir. Sinon cet avenir serait des plus sombre.

L’Epée de clivage est l’énergie que nous appelons Amour : maniée par Maitreya, elle dresse « frère contre frère » et met partout à l’épreuve la véritable conscience divine des hommes. La finalité ultime de l’évolution est d’établir sur Terre le « Royaume de Dieu », et l’Épée de clivage montre la voie au genre humain.

Les enseignements de Maitreya sont simples. On pourrait croire ses priorités évidentes pour tous ; hélas, la réalité est tout autre. Maitreya brosse le tableau d’un avenir de quiétude et de paix qui naîtra inéluctablement d’une société de justice et de partage, de la création d’un monde « où personne ne connaît la privation, où tous les jours sont différents, où la joie de la fraternité se manifeste à travers tous les hommes ». Peut-être vous demanderez-vous comment on peut rejeter semblable message d’espoir : n’est-ce pas là l’avenir auquel nous aspirons tous ? C’est en tout cas celui dont rêvent la plupart des hommes, mais pas tous. A ce stade du processus évolutif, ils ne se trouvent pas tous au même niveau. Si au-delà d’un certain seuil l’avenir se présente pour eux sous de bons auspices, ceux qui n’ont pas encore atteint ce niveau de manifestation de leur Soi ne reconnaissent pas nécessairement que le partage est divin, que la justice et les relations justes le sont aussi : ils se représentent la divinité sous l’apparence de la compétition et du conflit, et jaugent la valeur d’un homme à l’aune de sa richesse.

Beaucoup vivent dans la peur et la souffrance ; sans travail et sans espoir d’une vie meilleure, ils luttent jour après jour pour survivre. Beaucoup d’autres prennent leur avenir en main, et souvent y perdent la vie. Dans le monde entier les hommes prennent conscience qu’une vie meilleure est possible, fondée sur la liberté et la justice. Soyez sans crainte : la voix des peuples s’élève, gagnant, par contagion, la Terre entière. Maitreya soutient ceux qui vivent — ou meurent — pour la liberté, la justice et l’unité du genre humain. Ce sont les jeunes qui montrent la voie : l’avenir leur appartient.

 

L’unité du genre humain

par l’entremise de Benjamin Creme, le 15 juin 2008

L’heure approche à grands pas où les hommes se rendront compte d’eux-mêmes que la voie sur laquelle ils sont engagés est erronée, préjudiciable à leur bonheur à venir, et vouée à l’échec. Voyant cela, ils s’interrogeront : pourquoi ce vide ? Pourquoi ne parvenons-nous pas à la paix à laquelle nous aspirons ? Où avons-nous fait fausse route ? Ils se tourneront alors vers Maitreya pour évaluer ses idées à l’aune de leurs préoccupations, et ils découvriront la place centrale qu’occupe dans sa pensée le concept d’Unité. Les hommes, leur dira-t-il, doivent se rendre compte qu’ils ne font qu’un, chacun d’eux étant partie intégrante d’un tout indivisible — la famille humaine —, et que cette unité doit se refléter dans tous leurs actes. Notre incapacité actuelle à appréhender cette réalité, soutiendra-t-il, est responsable de tous nos ennuis et difficultés, désaccords et peurs, conflits et guerres.

« Voyez en votre frère un autre vous-même », dit Maitreya. « Créez une réserve internationale de ressources, dans laquelle tous pourront puiser. C’est seulement ainsi, par le partage, que le monde pourra se renouveler ; seulement ainsi, par le partage, que les hommes trouveront le bonheur auquel ils aspirent. Le partage, et lui seul, amènera justice et paix. »

Ainsi Maitreya guidera-t-il les pensées des hommes vers la vérité qu’il amène et qu’il incarne. Ainsi leur montrera-t-il les erreurs qu’ils ont faites, et la solution à leur dilemme. Ainsi les hommes feront-ils le point de la situation, et prendront-ils de plus en plus conscience du bien-fondé de ses conseils. Progressivement, ils s’apercevront que seules les directives de Maitreya montrent la voie du bonheur et de la paix qu’au fond d’eux-mêmes ils désirent tous. Longtemps inhibés par la peur, ils trouveront alors dans la simplicité de son enseignement la réponse à toutes leurs craintes et à tous leurs malheurs.

Bien entendu, tous ne verront pas en Maitreya le guide qu’ils recherchent. A vrai dire, nombreux sont ceux qui trouveront dans son enseignement tout ce qu’ils ont en horreur. Peu à peu cependant, touchés par ses paroles simples et vraies, beaucoup y répondront avec ferveur, et leur élan entraînera les multitudes à épouser sa cause de justice et de paix. Son enseignement, pour simple qu’il soit, touchera au cœur tous ceux en qui la flamme de l’amour n’est pas encore éteinte.

Ainsi Maitreya œuvrera-t-il dans le monde entier, ralliant tous ceux qui aspirent à un nouveau départ, à un monde plus simple et plus heureux où ils puissent élever leurs enfants dans la paix et l’harmonie.

Le Jour de Déclaration sera le signal de ce nouveau départ pour la planète Terre. Lors de cet événement sans précédent, les hommes feront ensemble l’expérience de l’unité dont parle Maitreya. Ils se rendront compte que toute l’humanité vit cette même expérience. Ils éprouveront l’humble fierté de faire partie d’une immense famille de frères et sœurs dont les cœurs battent à l’unisson d’un amour jusque-là inconnu. Comme en une vaste étreinte, ce sentiment d’appartenance et d’union fera monter aux yeux de tous les larmes d’une joie longtemps oubliée.

Note de la rédaction
En cette période étrange le monde est polarisé entre des extrêmes apparemment irréconciliables. En même temps, l’humanité est une, et doit se voir comme telle : c’est pour elle la seule façon de combler le fossé et amorcer un processus de guérison. Ces deux articles du Maître de Benjamin Creme révèlent et illustrent à la fois les problèmes et leur solution, et indiquent donc la direction à prendre.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

Le Livre de la joie : le bonheur durable dans un monde en changement [sommaire]

Un livre de sa sainteté le dalaï-lama et l’archevêque Tutu avec la collaboration de Douglas Abrams

par Marc Gregory,

En ces temps décisifs pour la planète et l’humanité qui connaîtra soit une expansion de conscience qui la mènera vers une nouvelle ère glorieuse, soit de grands cataclysmes si elle ne change pas, la foi, l’espoir et l’action constructive sont cruciaux pour le bien-être de l’humanité. Aussi en ces temps, nombreux sont ceux qui cherchent en eux cette paix et cet équilibre qui leur permettront de maintenir cette foi et cet espoir.

En réponse à ce grand malaise, deux des leaders spirituels les plus populaires et respectés au monde, sa sainteté le dalaï-lama et l’archevêque Desmond Tutu, se sont attaqués au cours d’une fête d’anniversaire aux problèmes spirituels les plus problématiques de l’humanité.

Quelques explications sont nécessaires : en 2011, l’archevêque Tutu avait invité son ami le dalaï-lama à l’anniversaire de ses 80 ans. Mais le gouvernement sud-africain, cédant aux pressions du gouvernement chinois et malgré les protestations de l’archevêque, avait refusé au dalaï-lama l’entrée dans le pays.

Alors en 2015, à l’occasion du 80e anniversaire du dalaï-lama, l’archevêque assista aux célébrations qui eurent lieu dans la résidence en exil de sa sainteté à Dharamsala (Inde). Là, ils furent rejoints par Douglas Abrams, auteur et assistant de l’archevêque, et Thupten Jinpa, érudit bouddhiste et principal interprète du dalaï-lama depuis trente ans.

Bien que cette rencontre fût une rare occasion pour deux vieux amis de passer un peu de temps ensemble, le dialogue de ce week-end avait de plus grandes ambitions : déterminer comment il serait possible de développer et de maintenir une paix durable dans un monde troublé.

L’authenticité

Cette attitude authentique qu’ils adoptent face à ces problèmes vient, comme beaucoup le savent, de ce que tous les deux ont subi de rudes épreuves liées à des évènements mondiaux calamiteux. Devenu leader de six millions de Tibétains à l’âge de 15 ans, et après avoir tenté de négocier pendant neuf ans avec les dirigeants chinois qui occupaient son pays, le dalaï-lama dut quitter le Tibet à l’âge de 24 ans, en 1959, afin d’éviter un conflit qui se serait soldé par le massacre de son peuple. Son parcours vers l’exil fut périlleux et semé d’embûches, notamment au cours d’une marche de trois semaines à travers l’Himalaya, subissant des « tempêtes de sable et de neige alors qu’ils traversaient des zones montagneuses à 5 800 mètres d’altitude » (p.36).

Quant à Desmond Tutu, il devint leader de la lutte anti-apartheid alors que nombre des dirigeants du mouvement, notamment Nelson Mandela, furent emprisonnés par le gouvernement d’Afrique du Sud. Bénéficiant de la protection que lui conféraient sa position d’ecclésiastique de haut rang et le prix Nobel de la Paix qu’il reçut en 1984, l’archevêque milita ardemment dans des conditions très difficiles contre l’oppression des Noirs et d’autres personnes de couleur dans son pays. « Au cours de cette lutte sanglante, il enterra de nombreux hommes, femmes et enfants et prêcha sans relâche la paix et le pardon au cours des funérailles » (p. 44)

Le président Nelson Mandela lui demanda de créer la Commission « Vérité et Réconciliation » afin de faire face aux horreurs de l’apartheid et de guider le pays vers un avenir libéré de tout esprit de revanche ou de rétribution.

Ils ont tous les deux surmonté d’énormes épreuves, à la fois personnelles et en prenant à leur compte le fardeau de nations tout entières. Et pourtant ils sont toujours restés reliés à leur source de joie intérieure et n’ont pas perdu le contact avec leur humanité essentielle. « L’archevêque ne demande pas à être sanctifié et le dalaï-lama se considère comme étant un simple moine. » (p. 7).

Le stress, la peur et l’anxiété

Pour eux, les situations pénibles et les pensées négatives ne peuvent être évitées. A maintes reprises, ils répètent que ces conditions font partie de la vie, et ce sont nos attitudes et nos réponses face à elles qui déterminent ce que seront nos vies. Ils estiment également tous les deux que les épreuves et les difficultés sont l’occasion de croître et de se développer spirituellement.

Alors que le sort du peuple tibétain est une de ses principales préoccupations, le dalaï-lama explique : « Lorsque j’observe le monde, je vois beaucoup de problèmes, même au sein de la République populaire de Chine. Et en dehors de la Chine, il y a beaucoup d’autres problèmes et souffrances. Le fait d’être conscient des épreuves des autres […] réduira nos propres angoisses et souffrances. » A ce sujet, Douglas Abrams fait le commentaire suivant : « Ceci n’est pas une négation de la douleur et de la souffrance mais un changement de perspective – de soi vers autrui, de l’angoisse à la compassion » (p. 37).

Ce changement de perspective est illustré par l’archevêque par le concept africain d’Ubuntu, qu’il décrit de la manière suivante : « […] lorsque j’ai un petit morceau de pain, le partager avec vous me fait également du bien. Car après tout, aucun d’entre nous n’est venu au monde seul » (p. 60).

L’idée est d’étendre sa petite vision personnelle jusqu’à ce qu’elle englobe les luttes de toute l’humanité. En procédant ainsi, nous pourrions être amenés à soulager non seulement nos propres souffrances mais également celles des autres. Toutefois, ces deux leaders évoquent les conditionnements psychologiques qui rendent cette expansion problématique pour certains.

L’unité

« La manière dont nous réagissons face aux évènements de notre vie peut causer tellement de malheur dans nos cœurs et nos esprits, déclare le dalaï-lama (p. 83). Aujourd’hui tout particulièrement, dans notre système éducatif, les valeurs intérieures ne sont pas mises en avant. Alors, au lieu de développer nos valeurs intérieures, nous devenons égocentriques – nous pensons sans arrêt : Moi, Moi, Moi » (p. 77). Selon l’archevêque et le dalaï-lama : « […] Une des principales causes de notre stress vient de ce que nous nous sentons séparés des autres, nous avons perdu notre esprit communautaire, l’Ubuntu » (p. 99). Ici, ils font clairement référence à une culture mondiale qui privilégie la compétition et la possession au lieu de l’unité et la fraternité – une culture qui encourage l’individu à se centrer sur ses propres problèmes et désirs au lieu de s’ouvrir à des perspectives plus larges. « En résumé, le message de l’archevêque et du dalaï-lama est que pour nous libérer de notre propre souffrance, il faut en fait se tourner vers la souffrance des autres » (p. 63)

La science

Il n’est pas surprenant que les considérations de deux des grandes personnalités altruistes de ce monde soient largement étayées par les découvertes des dernières recherches scientifiques sur le comportement humain.

Ainsi, les recherches en imagerie neurologique de Richard Davidson, un chercheur en neurologie basé à San Francisco, ont fait état de l’existence d’une théorie unifiée du cerveau « heureux ». R. Davidson a découvert qu’il existe quatre réseaux indépendants au sein de notre cerveau qui influent de manière durable sur notre bien-être. Ce sont « notre capacité à maintenir un état positif […], notre capacité à nous rétablir d’un stress négatif […], notre capacité à nous concentrer et à éviter la dispersion mentale, et notre capacité à être généreux » (p. 56). Nous nous réjouissons donc lorsque nous faisons le bien ou que nous voyons d’autres faire le bien ou faire l’objet d’un acte de bonté. « D’après ces recherches, lorsque nous venons au monde, nous sommes naturellement équipés pour la coopération, la compassion et la générosité » (p. 57).

Le consensus

En se basant sur leur propre expérience et aussi sur les dernières découvertes scientifiques, tous les deux proposent « les huit piliers de la joie », qui peuvent être utilisés pour maintenir durablement cet état d’être positif auquel la plupart d’entre nous aspirent. Quatre d’entre eux sont des qualités de l’esprit – perspective, humilité, humour et acceptation – les quatre autres étant des qualités du cœur – pardon, gratitude, compassion et générosité.

Ils sont tous les deux d’accord sur presque tout sauf un point, où leur approche de la même question se fait sous deux angles différents. L’archevêque Tutu dit : « Je pense que nous devons nous accepter tels que nous sommes […] nous ne devons pas nous plaindre de nos pensées et émotions négatives. Lorsque nous essayons de ne pas avoir de telles pensées, elles ne font qu’être amplifiées par la culpabilité et la honte. » (p. 85)

Le dalaï-lama est d’accord, mais explique que nous pouvons, en entraînant notre esprit par l’introspection, apprendre à « éviter les émotions destructrices et développer celles qui sont positives. Le développement de l’esprit s’inscrit dans la durée et il faut développer l’immunité mentale » (p. 83-84). Et en effet, ils manifestent tous les deux en permanence une joie qui est bien plus profonde qu’un simple état de bonheur ou de contentement. Le but ultime, selon l’archevêque, est de devenir « un réservoir de joie, une oasis de paix, un océan de sérénité au bénéfice de tout votre entourage » (p. 63)

La lecture de ce livre est agréable, surtout les passages où transparaît l’amour profond et fraternel qui existe entre les deux hommes. Entre les moments où ils sont sérieux, il leur arrive souvent de se chamailler gentiment et de plaisanter, montrant par là qu’ils sont heureux d’être ensemble.

La signification symbolique de leur rencontre ne peut être surestimée. De par leur statut de leaders mondiaux et de par les traditions spirituelles qu’ils représentent, ce livre, qui symbolise l’unité entre l’Orient et l’Occident, est un encouragement à renoncer à nos attachements partisans à nos traditions spirituelles ou autres, et à considérer la famille humaine dans son ensemble comme étant une. Cette unité est au cœur de toutes leurs contemplations, et il n’y a aucun doute que tous les deux, chacun à sa façon et dans le cadre de sa propre tradition spirituelle, se font l’écho des Enseignements de la sagesse éternelle exposés par Maitreya et les Maîtres de Sagesse. Et il n’y a aucun doute quant à l’existence de notre unité essentielle quelle que soit notre race, notre nationalité ou notre inclinaison spirituelle, et que nos préoccupations ne doivent pas se limiter à notre environnement immédiat mais doivent s’étendre à l’humanité tout entière. Exemples vivants de ces principes rendus manifestes, l’archevêque et le dalaï-lama sont d’exemplaires serviteurs du monde.

Le Livre de la joie : le bonheur durable dans un monde en changement, par sa sainteté le dalaï-lama et l’archevêque Desmond Tutu, avec la collaboration de Douglas Abrams. 2016, Flammarion.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Ne perdez pas de vue l’enjeu : l’enjeu, c’est l’humanité ! [sommaire]

Réveillons-nous ! Le samedi 15 février 2003, un mois avant l’invasion de l’Irak, 1,8 million de personnes ont manifesté dans les rues de Londres pour la paix, puis se sont rassemblées à Hyde Park. Un Antillais attira l’attention d’une équipe de tournage qui réalisait des interviews des manifestants. Dans un courrier des lecteurs, évoquant cette interview, le Maître de Benjamin Creme a confirmé que cet homme était en fait Maitreya, sous cette apparence. Voici quelques extraits de cette interview : « Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Le monde appartient à la race humaine, mon frère. […] Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! Toute la jeune génération, les Noirs, les Blancs, tous sont là, et j’aime voir cela. Ah, mes amis, je n’aurais voulu manquer ce spectacle pour rien au monde ! Tous mes jeunes frères, mes jeunes frères et mes jeunes sœurs, qui ont parcouru tout ce chemin ! Je suis heureux. Je suis réellement heureux ! Nous nous réveillons ! Réveillez-vous, frères, gardez la foi ! Ne perdez pas de vue l’enjeu : l’enjeu, c’est l’humanité ! Car la race humaine appartient à nous tous ! Comme l’a dit Bertrand Russel [mathématicien et philosophe britannique] : « Souvenez-vous de votre humanité et oubliez le reste. » Sinon, c’est l’obscurité qui nous attend. Mais vous, la jeune génération, vous avez vu se lever l’aube d’un ordre nouveau et cet ordre appartient à la race humaine. » [PI avril 2003]

Partout où l’on marche et manifeste pour réclamer justice, paix et bon sens, Maitreya est présent, sous une apparence ou une autre, mêlé à la foule et parlant en son nom. Son énergie d’amour imprègne ces rassemblements de justes, leur insufflant le désir de persévérer. Sa force devient la leur, ils y puisent résolution et assurance. Ainsi le Seigneur de l’Amour renverse-t-il le courant de la haine et stimule-t-il l’ardeur des multitudes ; ainsi constate-t-il que les hommes de la Terre sont conscients de leur destinée et cherchent les moyens de réaliser les désirs qu’ils portent au fond de leur cœur. [La fin de l’asservissement (Maître –)]

Mon enseignement, si simple soit-il, vous montrera la nécessité de partager, de créer un fonds commun de ressources où tous les hommes pourront puiser, de substituer la coopération et la confiance à la cupidité, de manifester la divinité intérieure de l’homme. […] Une crise nécessitant une prise de décision attend l’humanité. Mon Amour provoque une polarité de points de vue ; c’est l’épée que je brandis. Mes amis, sachez de quel côté vous vous situez et recevez ma lumière. [Message n° 64 (Maitreya)]

L’apparition de nos visages marquera le début de l’ère des changements qui vont transformer le monde. […] Il faudra du courage pour mener à bien cette tâche colossale. Nombreux sont les défis à relever. Il n’est pas aisé de transformer un monde de fond en comble pour en construire un nouveau sur les ruines du passé. Prenez votre courage à deux mains et mettez-vous au travail. Bannissez la peur et accueillez l’avenir à bras ouverts. […] A plusieurs reprises dans le passé, l’homme a eu l’occasion de grandir, mais il n’a pas su saisir sa chance. Soyez prêts à saisir l’avenir à deux mains et à construire un monde de beauté. Fuyez le désespoir et créez dans la joie et l’amour, sachant que le futur attend votre étreinte. [Le chemin de l’avenir (Maître –)]

Tous les changements qui se produisent actuellement dans le monde provoquent une prise de conscience chez les hommes, qui ont décidé qu’ils en avaient assez, qu’ils avaient le droit d’être libres et de profiter de la vie. Ils ne veulent plus être conditionnés par la politique, la religion ou la commercialisation. La vie doit être équilibrée, et nous devons être conscients de la présence du Soi dans le cœur. Il a fallu la venue de Maitreya pour libérer cette conscience nouvelle dans le monde. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Maitreya est l’incarnation de l’énergie que nous appelons amour, le principe christique, et il déverse cet amour dans le monde jour après jour, sans interruption, en un flot intarissable. Cela a un effet subtil mais très net sur la façon dont les gens pensent et agissent. L’action est double. Dans la Bible, on parle d’épée de clivage. Maitreya vient en tant qu’épée de clivage, non pas pour unir les gens, mais pour « dresser le frère contre le frère et le père contre le fils ». C’est une manière symbolique de parler de cette énergie d’amour qui est totalement impersonnelle. Elle stimule toute chose, le bien comme le mal, l’égoïsme comme l’altruisme, tout cela en même temps. C’est pourquoi il faut l’immense connaissance et tout le savoir-faire de Maitreya pour veiller à ce que ceux qui absorbent cette énergie et peuvent l’utiliser de manière altruiste soient plus nombreux que ceux qui en font un usage égoïste. C’est de la haute voltige. Cette énergie stimule tout le monde, si bien que les égoïstes deviennent encore plus égoïstes et les altruistes de plus en plus altruistes. Ainsi le choix proposé à l’humanité est clair. […] Ou bien nous changeons totalement de comportement ou nous détruisons toute vie sur la planète. C’est ce que dira Maitreya. Nous avons peu de temps pour nous décider. Il dit : « Mon cœur connaît votre réponse, votre choix, et il s’en réjouit. » [Message n° 11]

 « La fin est connue depuis le commencement », et il sait qu’il n’est pas venu en vain. Mais nous devons savoir ce que nous voulons. Nous devons avoir une vision claire, tranchée, des deux possibilités qui s’offrent à nous : la voie du chaos et de l’autodestruction ou la voie qui mène à la plus merveilleuse civilisation jamais connue. C’est ainsi qu’agit l’épée de clivage, c’est-à-dire l’énergie d’amour. Nous commençons à en constater les effets. [Le Grand Retour (B. Creme)]

Quand commencera l’ère nouvelle qui nous est promise ? Nous vivons une période de transition qui ne peut être que difficile. Tout ce dont nous sommes témoins résulte de l’impact de grandes énergies et de forces dont les effets sur l’humanité se traduisent de manière très diverse. Les réactions humaines, loin d’être uniformes et homogènes, sont malheureusement conditionnées par les intérêts, les ambitions et désirs de chacun, au niveau individuel comme au plan national. D’où cette pléthore de mouvements nationalistes et de revendications ethniques qui font leur apparition sur la scène mondiale. […]
La Hiérarchie a pour mission d’exécuter le Plan divin à travers « le centre que nous appelons la race des hommes ». Ceci doit être fait dans le respect continuel du libre arbitre humain, qui est d’essence divine. Ne recherchez donc pas la perfection dans la réalisation du Plan au niveau quotidien, voire annuel. Son accomplissement à long terme est assuré, cela ne fait pas le moindre doute. C’est l’homme, et lui seul, qui dicte par ses caprices le sentier emprunté.
Bientôt, on assistera à une diminution des tensions qui referment leur étau sur le monde. Les événements actuels déboucheront sur une crise qui amènera la dissolution de ces forces disparates, ouvrant la voie à des points de vue plus sensés. Les nécessités économiques forcent les pays riches à penser plus globalement, en meilleure harmonie avec les besoins de la communauté des nations. Bientôt, les difficultés engendrées par la cupidité contraindront les hommes à repenser leur théorie et pratique économiques, et c’est un monde plus juste qui en résultera. [Le Plan se réalise (Maître –)]

J’ai grand besoin de disciples qui réalisent l’importance des dangers de cette époque. J’ai également besoin de ceux qui ressentent ma présence pour faire connaître la promesse que cette ère apporte à leurs frères. Tous ceux qui partagent l’espoir que l’humanité puisse vivre en paix travaillent pour moi. La paix, le partage et la justice sont la base de mon enseignement. Partout où la lumière de ces vérités brille, je tourne mon regard et, par le canal de cette lumière, j’envoie mon amour. C’est ainsi que je travaille ; c’est ainsi, qu’à travers vous, je transforme le monde. [Message n° 92 (Maitreya)]

Aujourd’hui encore, le moment est venu pour le peuple de faire entendre sa voix. Aujourd’hui encore, il est essentiel que les besoins des peuples du monde en matière de justice, de liberté et de paix soient entendus et pris en compte par les détenteurs d’un pouvoir irresponsable.
Ces hommes dangereux, prisonniers du mirage du pouvoir, doivent réaliser que le temps de la guerre est terminé, que l’humanité aspire à la paix et à une sécurité aujourd’hui bien précaire. Il faut faire comprendre à ces petits « Napoléon » que leur règne est terminé, que les temps ont changé, qu’ils n’ont plus aucune crédibilité et que le pouvoir repose désormais entre les mains de ceux qui servent les véritables besoins du peuple.
Lorsque Maitreya entrera en lice, il est possible qu’il passe tout d’abord inaperçu dans la fièvre des événements quotidiens peu propices au calme et à la sérénité. Cependant, les hommes ne tarderont pas à découvrir qu’un être à l’esprit plus profond, plus persuasif que le leur, a saisi leurs pensées et leurs besoins et qu’il les exprime en leur nom. Ainsi encouragés, ils s’uniront afin de mieux se faire entendre. [Le peuple se fera entendre (Maître –)]

Mes amis, faites le point, voyez où vous en êtes. Êtes-vous prêts à venir avec moi dans l’île bénie de l’Amour ? Êtes-vous prêts à partager avec tous ce que vous avez aujourd’hui ? Êtes-vous préparés, mes amis, à faire bravement face à la vie et à la considérer comme un défi à relever ? Rien ne pourra vous retenir si vous venez avec moi. Rien ne subsistera de l’ancienne inertie, mais, empreints de lumière et d’amour, mes amis, vous pourrez connaître la joie d’être proches du Père, cette joie qu’il est mon privilège de vous accorder. Alors, mes amis, prenez votre courage à deux mains et suivez-moi jusqu’à votre source. Rien de mal ne peut vous arriver, mes amis, Maitreya est avec vous ! [Message n° 86 (Maitreya)]

Joignez votre voix à toutes celles qui, haut et fort, réclament la paix et la justice, et prenez conscience de votre place dans l’Histoire. Un monde nouveau est en train de prendre forme, qui nécessite la participation de tous : chacun a son rôle à jouer dans cette vaste entreprise, et nul ne doit se sentir trop jeune ou trop âgé pour formuler ses aspirations à voix haute. [La voix de Maitreya (Maître –)]

Le monde se divise en deux groupes d’individus : l’un est progressiste, et l’autre conservateur ou réactionnaire. Les forces conservatrices et réactionnaires sont celles qui aiment le passé, qui s’accrochent au vieil ordre des Poissons (dont la nature même se fonde sur la séparation et la division). C’est ce dont nous sommes témoins aujourd’hui. Les forces du progrès sont celles qui recherchent un mode de vie plus constructif et plus inclusif dans lequel les forces du Verseau, les forces de synthèse, de fusion et de cohésion peuvent trouver expression. Là où dominent les forces autocratiques, conservatrices et réactionnaires, se trouvent les protagonistes du passé qui, à l’heure actuelle, s’expriment dans l’économie de marché, principal courant économique gouvernant le monde. Mais ce principe va décliner, car il ne fonctionne pas ; il est contraire à la loi de l’évolution. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Quand retentira l’appel à un nouveau départ, puissiez-vous faire partie de l’avant-garde de ceux qui se prononcent pour le changement, et qui de leur plein gré exigent moins de la vie pour que d’autres puissent vivre, eux aussi. Ce n’est qu’ainsi que pourra s’opérer la rédemption du monde qui se tournera alors à nouveau dans la direction du Plan.
Il n’y a pas à redouter de graves perturbations pour la période qui s’amorce. A vrai dire, les troubles se réduiront à un minimum, car les changements nécessaires transformeront l’ordre existant pas à pas et sans heurts. Jamais le besoin de changer n’avait été si urgent, jamais il n’avait été si manifeste. Jamais auparavant l’homme n’avait si bien pressenti le danger de l’inaction, jamais il n’avait été si disposé à ouvrir son cœur aux difficultés de ses frères et à se pencher sur l’avenir de sa planète. [Reflets de la Divinité (Maître –)]

La Justice doit être instaurée et elle le sera. Le monde implore la justice. La véritable raison des problèmes de l’homme, aujourd’hui, est l’absence de justice et d’amour. Si ces aspects divins étaient en vigueur demain, une nouvelle douceur colorerait vos vies. Ce don généreux d’amour et de juste partage provient de Dieu. Ce n’est que par la manifestation de ces qualités que l’on peut connaître Dieu. Enseignez ceci aux hommes, mes amis, et vous enseignerez une grande et simple vérité. [Message n° 101 (Maitreya)]

Maitreya a une tâche à accomplir : celle de montrer à l’humanité comment vivre ensemble en paix. C’est tellement simple – cela exige seulement le partage des ressources mondiales. Le partage est la clé. Lorsque nous accepterons le principe du partage, nous créerons immédiatement la confiance nécessaire à toute autre action. Lorsque la confiance aura été établie, les autres problèmes disparaîtront. Avec la bonne volonté, qui naît de la confiance, la solution des difficultés devient une simple question de bon sens.
Nous attendons Maitreya. Maitreya attend que l’âme des États-Unis s’exprime, et alors les États-Unis inaugureront le principe du partage. Ils partageront généreusement toutes leurs ressources. [B. Creme, allocution à l’auditorium Dag Hammarskjold des Nations unies, à New York,  juillet 2006]

Bientôt, les nouvelles énergies pénétreront le cœur et l’esprit de tous ceux qui sont restés jusqu’ici insensibles à leur impact galvanisant et, de leurs rangs, montera un appel à l’action pour améliorer leur sort. Ainsi en sera-t-il. Ainsi les pauvres et les démunis feront-ils enfin connaître leur exigence de justice, de dignité et de liberté. Pendant trop longtemps leur voix est restée silencieuse. Pendant trop longtemps les pays riches ont détourné les yeux. Le jour est enfin venu où leurs appels à l’aide seront entendus, leurs besoins reconnus et satisfaits.
Bientôt, les hommes percevront et comprendront les raisons des changements qui se produisent quotidiennement. Ils sauront que de grandes lois naturelles conditionnent leur vie, que ce sont leurs pensées et leurs actions, et non pas Dieu, qui sont responsables de la qualité de leurs expériences, et qu’ils peuvent prendre en mains les rênes du gouvernement. Le pouvoir n’appartient à personne, à aucune classe particulière. Ce n’est que lorsque les besoins et les droits de tous seront respectés que l’harmonie prévaudra.
De nombreuses, très nombreuses choses restent à faire, mais les hommes commencent déjà à ressentir cette nécessité. L’énergie nouvelle fait naître un espoir et un courage nouveaux dans d’innombrables cœurs et garantit l’élaboration de structures et d’institutions qui incarneront les plus nobles idéaux de l’humanité. [Au seuil de la renaissance (Maître –)]

Le crime de la séparation, de la division, du manque de respect envers la Loi, doit disparaître de ce monde. Tout ce qui entrave la manifestation de la divinité de l’homme doit être banni de notre planète. Ma Loi remplacera la séparation. Ma Loi est la Loi de l’Amour, de la Fraternité, de la Justice et de la Vérité. Sachez-le et suivez-moi. Ma Loi triomphera, car la Loi d’Amour émane de l’Être de Dieu et donc, ne peut faillir. [Message n° 123 (Maitreya)]

Vous n’êtes pas tout seul. Il y a des millions de personnes comme vous sensées et de bonne volonté. Rejoignez-les. Comme vous, elles veulent la paix et savent que ce sont les injustices qui empêchent l’établissement de la paix. L’humanité est une gigantesque force de bien, et les changements se feront lorsque les peuples feront entendre leur voix. Conduite par Maitreya, la voix des peuples de toutes les nations se lèvera, que les gens sachent qu’il est Maitreya ou non. La voix unie des peuples contraindra les gouvernements à changer. […]
La fin est connue depuis le commencement. Le bien triomphera parce que c’est la volonté de l’Être divin qui est l’âme de la planète. Mais c’est à nous de le faire triompher. Les choses n’arrivent pas d’elles-mêmes. Maitreya exprime cela ainsi : « Les choses ne se font pas d’elles-mêmes. L’homme doit agir et accomplir sa volonté. » Peu importent nos idéaux, peut importe notre désir de voir les hommes en paix, bien nourris, et de ne plus voir de petits enfants au ventre gonflé parce qu’ils n’ont pas mangé depuis des semaines. Peu importe notre désir de ne plus jamais voir ça. Il ne se passe rien si nous n’agissons pas pour réaliser les choses. [L’éveil de l’humanité (B. Creme)]

Jamais, l’homme n’a eu autant besoin de ceux qui aiment leurs frères, qui les aiment et souhaitent, avant tout, les servir. La flamme du service et de l’amour brûle avec éclat dans de nombreux cœurs. Ainsi, je peux dire en toute confiance que ma mission triomphera. [Message n° 122 (Maitreya)]

La paix ne surviendra que quand la justice régnera, quand le partage aura ouvert le cœur des hommes et y aura fait naître la confiance. […] Oublions nos différends dans l’intérêt de la race humaine. Faisons triompher le bon sens et amenons les hommes à comprendre qu’ils ont tous besoin de paix et de guérir un monde souffrant.
Beaucoup envisagent l’avenir avec appréhension, craignant que l’homme se soit égaré et qu’il soit trop tard désormais pour trouver le chemin de la paix. Nous recommandons une autre attitude. Nous savons que le sentier de la paix est facile à trouver, car il ne requiert que la création de la justice et de la confiance. Nous savons que seul le partage engendrera cette confiance et amènera l’homme à abandonner à la fois le terrorisme et la guerre. [L’engagement des Maîtres (Maître –)]

J’ai besoin d’aides. Je cherche à vous offrir l’opportunité de grandir par le service, de vous élever jusqu’à une lumière nouvelle, une responsabilité nouvelle, et, lorsque je lancerai mon appel, je compterai sur vous.
Nombreux sont ceux qui font déjà ce travail pour moi, sans pour autant me connaître, ignorant que je suis ici. Il en a toujours été ainsi, car beaucoup travaillent mieux dans l’ombre. Mais à vous, mes amis, se présente l’opportunité de servir consciemment et pleinement. Saisissez-la et commencez maintenant. Prenez part au Grand Plan qui change le monde, le chemin de l’avenir et du retour à Dieu. […]
Rien ne s’accomplira par hasard. C’est un appel à l’action que je lance, et cette action je la galvaniserai de bien des façons. Saisissez l’opportunité de devenir mes disciples, d’être mes amis, mes hommes véritables. [Message n° 21 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Soho en janvier 2017 [sommaire]

Durant tout le mois de janvier 2017, l’Observatoire solaire et héliosphèrique de la Nasa (Soho) a photographié de grands objets près du soleil qui semblaient émettre des rayons d’énergie.
[Voir les photographies dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : sohowww.nascom.nasa.gov ; YouTube : myunhausen74

Evénement sur changement climatique ? [sommaire]

Le 21 septembre 2016, la styliste Vivienne Westwood a organisé un évènement sur le changement climatique dans une discothèque nommée The Box, qui avait pour but d’encourager les jeunes à s’impliquer davantage pour l’environnement. Nous avons décidé de soumettre ici cette photo à votre réflexion. En effet, ce personnage à droite est peut-être le même « familier » ou apparence sous laquelle s’est présenté Maitreya lorsqu’il a participé à une manifestation sur le changement climatique à Londres, en novembre 2015. [Voir Partage international de jan/fév et juil/août 2016]

Source : edition.cnn.com

Benjamin Creme sur la scène du théâtre Meervaar [sommaire]

Benjamin Creme sur la scène du théâtre Meervaart, à Amsterdam, le 27 septembre 2007. Photographie envoyée par N. Z., Zwijndrecht (Pays-Bas).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Événements extraordinaires à Standing Rock [sommaire]

En octobre 2016, au cours des manifestations de Standing Rock (Dakota du Nord) contre le projet d’oléoduc, sur une vidéo publiée sur YouTube on voit un troupeau de bisons sauvages dévalant la colline près des manifestants, à leur grand étonnement et plaisir.

Lors de cette manifestation, on a assisté à une convergence sans précèdent de tribus autochtones de toute l’Amérique du Nord pour empêcher la construction de l’oléoduc (qu’elles considèrent comme le « serpent noir » d’une ancienne prophétie) prévue sur leur terre sacrée et le lac Oahe, principale source d’eau potable pour la nation sioux de Standing Rock. Ils avaient été rejoints par de nombreux autres manifestants écologistes qui craignent aussi que le pétrole s’infiltre dans l’environnement. Selon la tradition, les Indiens autochtones honorent le bison comme un don du grand esprit, et croient que tant qu’ils resteront libres et que les troupeaux seront abondants, la souveraineté des peuples indigènes restera forte. La soudaine apparition de bisons a été considérée par les manifestants comme un signe de soutien, car ils avaient demandé l’aide de la « nation Buffalo » au cours des affrontements avec la police anti-émeute et les gardes nationaux. On rapporte qu’un aigle royal a atterri et est resté une heure environ parmi les manifestants qui se sont rassemblés autour et ont pu le toucher. Les Amérindiens voient l’aigle comme un messager sacré qui transmet les prières au Créateur et revient avec des dons et des visions. Selon eux : « La liberté est vitale pour la survie de l’aigle et cela nous enseigne que tous les peuples doivent être libres de choisir leur propre voie ; prier comme le Créateur leur demande et respecter la liberté d’autrui. » Malgré le froid, la rudesse des forces de l’ordre et l’arrêt temporaire de la construction du gazoduc au début du mois de décembre, les « Protecteurs de l’eau » restent à Standing Rock, engagés à poursuivre la lutte pour préserver l’environnement dans le Dakota du Nord.

Source : YouTube : ProtectMotherEarth

Formations lumineuses à Tokyo [sommaire]

Voici une sélection de clichés pris par K. E., au cours d’une promenade au nord-ouest de Tokyo, le soir du 31 décembre 2016. C’était comme si presque tout cet endroit était couvert par ces formations, ce qui lui fit se demander : « Est-ce le signe qu’un évènement extraordinaire va se produire ? » Ces formations lumineuses que l’on observe partout à travers le monde, sur des murs ou sur le sol, sont des signes manifestés par Maitreya en association avec les Frères de l’espace.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)

Le solaire moins cher que les énergies fossiles [sommaire]

Pour la première fois dans de nombreux endroits du monde, l’énergie solaire est désormais au même prix ou moins chère que les combustibles fossiles. Un récent rapport du Forum économique mondial (FEM) indique que le prix des énergies renouvelables, et particulièrement le solaire, a fondu à des niveaux sans précédents.

L’incroyable baisse des coûts est en partie due à la Chine, qui a massivement augmenté sa capacité de production d’énergie solaire et a également aidé d’autres pays à financer leurs projets solaires. C’est un effet de ce qu’on appelle les économies d’échelle : réduction des coûts proportionnelle à l’augmentation de la production à l’échelle mondiale. En d’autres termes, toute la chaîne de production de l’énergie solaire devient plus productive à mesure qu’elle se développe.

La moyenne mondiale du coût de l’électricité produite par le charbon et le gaz naturel est d’environ 100 dollars le MWh, tandis que le coût du solaire est passé de 600 dollars il y a une décennie à moins de 100 dollars pour une implantation photovoltaïque de taille industrielle. Quant à l’énergie éolienne, elle coûte environ 50 dollars.

« En ce sens, les deux sources majeures d’énergies renouvelables – non hydrauliques – ont rejoint la parité réseau dans nombre de pays », déclare le rapport. La parité réseau est le point où les sources alternatives d’énergie peuvent générer de l’électricité à un coût égal ou inférieur à celui du réseau traditionnel. « Dans un nombre sans cesse croissant de pays, il est devenu plus économique d’installer de la production solaire et éolienne que d’installer du charbon. Nous estimons que plus de 30 pays ont déjà atteint la parité réseau (sans subventions), et près des deux tiers du monde devraient l’atteindre dans les années à venir. »

Parmi les pays qui ont déjà atteint la parité réseau se trouvent le Chili, le Mexique, le Brésil et l’Australie. D’ici 2020 il est prévu que le solaire photovoltaïque ait un coût inférieur au charbon et au gaz naturel, partout dans le monde.

Enfin, le rapport du FEM note également que l’utilisation de l’énergie solaire et éolienne a été dynamisée par les progrès en matière de batteries et de stockage d’électricité, répondant au défi soulevé par ces sources d’énergie qui produisent de façon intermittente. Ce rapport fait suite à une analyse récente de l’Agence internationale de l’Énergie démontrant que le total de la capacité énergétique installée en énergies propres représentait 153 GW en 2015, dépassant pour la première fois le charbon.

Source : EcoWatch ; Forum économique mondial

Bonne nouvelle pour les éléphants [sommaire]

La Chine a annoncé une interdiction totale du commerce d’ivoire sur son territoire d’ici fin 2017. Le marché international de l’ivoire est clos depuis 1989, mais des marchés intérieurs ont perduré, favorisant l’importation illégale et en amont, le braconnage. C’est ainsi que la population d’éléphants des savanes en Afrique a décliné d’un tiers au cours des sept dernières années. Cette décision de la Chine est qualifiée d’« historique » par le WWF.

Les yeux se tournent maintenant vers le Japon, dont les associations affirment qu’il continue à permettre l’entrée sur son territoire des défenses braconnées.

De son côté, le prince Harry incite les citoyens britanniques à s’impliquer dans la lutte pour la sauvegarde du pachyderme.

Source : BBC ; Common Dreams ; WildAid

 

Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Lettre ouverte aux maires des États-Unis et à Donald Trump [sommaire]

Dans une lettre ouverte à ses collègues – et à Donald Trump – le maire de Boise, dans l’État d’Idaho, rappelle à ses collègues qu’ils sont tenus d’œuvrer pour tous leurs administrés, sans discrimination. Voici une version condensée de la lettre ouverte du maire David Bieter, publiée en décembre 2016 :

« S’agissant de l’immigration et des réfugiés, les présidents et le Congrès débattent et légifèrent, mais c’est aux maires qu’il revient de mettre en œuvre la législation.

Je suis maire de Boise, où les immigrants jouent un rôle important – et ce depuis l’époque où l’Idaho n’était même pas encore un État. Et ce rôle a grandement contribué au succès non seulement de cette ville, mais aussi de cet État. Le président élu Donald Trump, tout comme les membres du Congrès, devraient garder cela à l’esprit lorsqu’ils traitent des questions concernant l’immigration et les réfugiés. […]

Des milliers d’immigrants latinos sont venus chercher ici une vie meilleure en effectuant des travaux pénibles dédaignés par les habitants de la vallée de Boise. Tout comme les immigrants basques, les Latinos n’ont pas toujours eu la vie facile en Idaho. Jusque dans les années 1950, des inscriptions sur certaines portes d’entrée commandaient aux « Mexicains, Nègres, Juifs, Indiens et chiens » de passer leur chemin.

Heureusement, la plupart des habitants de l’Idaho ne pensaient pas ainsi, car il est impossible d’ignorer l’influence positive des Latinos sur nos vies. Sans eux, de nombreuses industries parmi les plus importantes se seraient effondrées depuis longtemps.

Il en va de même avec les réfugiés d’aujourd’hui. Boise accueille aujourd’hui des Bosniaques, des Somaliens, des Iraquiens, des Syriens… Notre gouvernement local les aide dans presque tous les domaines : avec des effectifs policiers pour qu’ils se sentent en sécurité ; des parcs et des programmes de loisirs pour que leurs enfants aiment notre environnement, tout comme nos propres enfants ; des accès à l’informatique et à d’autres moyens d’apprentissage dans les bibliothèques, et des programmes dans les domaines des arts et de l’histoire pour renforcer les activités culturelles.

Nous offrons ces programmes à tous les habitants de notre ville, sans distinction. Nous ne cherchons pas à déterminer quels sont les habitants les plus méritants, ni d’où ils viennent. Nous accueillons tout le monde. Nous avons tous une contribution à apporter à la collectivité. […]

Donald Trump a promis de rendre sa grandeur à l’Amérique ; mais nous, à Boise, nous savons que la grandeur vient des quatre coins du monde. »

Source : Daily Kos, quotidien de l’Idaho

Colombie : le Parlement ratifie l’accord de paix révisé [sommaire]

Le 30 novembre 2016, six mois après que la première version de l’accord ait été rejetée de justesse par référendum, les parlementaires colombiens ont ratifié l’accord de paix avec les Forces révolutionnaires de Colombie (Farc) mettant fin à cinquante deux années de guerre civile.

Quelques jours seulement après l’échec initial, le président colombien, Juan Manuel Santos, s’était vu accorder le Prix Nobel de la Paix. Le jury du Nobel avait exprimé son espoir que « ce prix lui donne la force de poursuivre avec succès cette tâche difficile ».

Cet accord de paix, qui toutefois inquiète encore certains cercles, inclut les éléments suivants : les Farc devront déclarer et remettre tous leurs biens, les fonds devant servir à l’indemnisation des victimes ; dans l’immédiat, les membres des Farc abandonneront leurs camps, se répartiront dans des sites disséminés à travers le pays, et déposeront leurs armes sous la supervision des Nations unies. Ils bénéficieront en outre d’une garantie de représentation au Parlement, sans toutefois pouvoir se présenter dans les anciennes zones de conflit ; l’amnistie sera accordée aux membres les plus jeunes des Farc et à certains militaires ayant commis des délits mineurs ; des cours spéciales seront créées pour juger les trafics de drogue et d’autres crimes sérieux.

Le président Santos a qualifié cet accord de « premier pas vers la pérennisation de la paix ». Selon lui, saisir cette opportunité donne « une impulsion à l’union et non à la division. Mon objectif est de promouvoir l’union, pas la polarisation. »

Source : New York Times ; CNN ; BBC

La Journée internationale de la femme 2017 [sommaire]

Le 8 mars 2017, la Journée internationale de la femme aura pour slogan : « Du courage pour le changement »,  avec pour objectif une meilleure inclusion dans un meilleur monde du travail, dans la continuité du thème de l’année précédente : « S’engager pour la parité », qui a vu des organisations et des individus dans le monde entier promettre d’aider les femmes et les jeunes filles à : réaliser leurs ambitions ; s’opposer aux préjugés conscients et inconscients ; réclamer la parité dans les instances décisionnelles ; reconnaître autant de valeur aux contributions des femmes qu’à celles des hommes ; enfin, créer des environnements culturels souples et inclusifs. La campagne de 2017 souligne la nécessité d’une approche collective, au sein de laquelle les hommes et les femmes, unissant leurs forces, agissent de façon inclusive afin d’accélérer la parité et de contredire la sombre prédiction du Forum économique mondial selon laquelle l’inégalité hommes-femmes ne sera pas résorbée avant l’an 2186 – dans 170 ans.

La Journée internationale de la femme élève le degré de conscience sur la réalité de ces problèmes dans le monde entier, et constitue un catalyseur important pour accélérer les changements en faveur des femmes.

Source : Internationalwomensday.com

La Semaine mondiale de l’harmonie œcuménique 2017 [sommaire]

Organisée tous les ans par l’Onu, du 1er au 7 février, elle appelle au dialogue autour de deux principes communs : l’amour du bien/ou de Dieu, et l’amour de son prochain. Cette formule offre la base théologique la plus commune possible à toutes les personnes de bonne volonté, quelles que soient leurs croyances – ou leur absence de croyance. Elle souligne que l’impératif moral de toutes les religions, convictions et croyances, est un appel à la paix, à la tolérance et à la compréhension mutuelle. Le but de cette Semaine mondiale est d’offrir chaque année pendant une semaine une plate-forme où tous les groupes œcuméniques et de bonne volonté peuvent s’unir et montrer au monde la puissance de leur mouvement.

Des événements œcuméniques sont organisés dans le monde entier pour aiguiser la conscience de groupe et renforcer un réseau de coopération pour une action plus effective. Au Pakistan, à Tharopur, l’organisation Main dans la main célèbrera le thème : « Construire sa carrière en progressant vers la paix. » Cette organisation pense que « la paix est une condition au développement de l’homme et à la gestion efficace de l’environnement, ainsi qu’à la réalisation des objectifs nationaux et régionaux, car tout ceci n’est possible qu’en privilégiant la compréhension et le respect mutuels entre les adeptes des différentes fois et croyances ».

En Corée du Sud, la Fédération pour la paix universelle va tenir un sommet sur « La Paix, la sécurité et le développement humain ». D’autres événements de ce type sont prévus, dont « le Déjeuner de l’harmonie » à Poway (Californie) ; « le Sabbat juif » à Halifax (Canada) ; « La Paix mondiale par l’harmonie interreligieuse » à Katmandou (Népal), qui souligne que la base du développement durable réside dans une vie harmonieuse dans tous ses aspects.

Cette importante campagne de l’Onu insiste sur l’impérative nécessité de favoriser le dialogue entre les différentes fois et religions, au niveau local, national et international, afin de promouvoir l’harmonie et d’apaiser les conflits. Elle offre « un point de focalisation grâce auquel toutes les personnes de bonne volonté peuvent reconnaître que leurs valeurs communes sont bien plus importantes que leurs différends, ce qui gratifie leurs communautés d’une forte dose de paix et d’harmonie. »

Source : un.org

Raviver la joie d’apprendre [sommaire]

Le mouvement pour l’« éducation positive » prend de l’ampleur, visant à changer la nature de l’enseignement dans les établissements scolaires. Il tire son origine du courant de psychologie positive qui lie la réussite scolaire et académique au bien-être des étudiants. Le Réseau international pour l’éducation positive, fondé il y a deux ans, a actuellement pour président Sir Anthony Seldon, ancien principal du Collège universitaire Wellington, établissement indépendant situé au Royaume-Uni, et co-fondateur du mouvement Action pour le bonheur. En juillet 2016, le Réseau a organisé à Dallas le premier Festival international de l’éducation positive. Plus de 1 000 délégués de nombreux pays – éducateurs, politiciens, praticiens en psychologie positive, chercheurs et journalistes – ont participé à cet événement de trois jours centré sur deux questions principales : pourquoi les enfants détestent si souvent l’école (alors qu’ils ont naturellement le désir d’apprendre) et pourquoi les professeurs finissent si souvent par s’épuiser.

Premier du genre, ce festival a réuni éducateurs et praticiens en psychologie positive pour faire le point sur la pratique actuelle de l’éducation positive dans les établissements et pour définir comment sa mise en œuvre peut faciliter la vie des étudiants, professeurs et parents. Des éducateurs et des psychologues venus du monde entier – en particulier du Royaume-Uni, des États-Unis, d’Australie, de Chine et des Émirats Arabes Unis (25 professeurs et principaux venaient de Dubaï) – ont animé des discussions et des ateliers.

L’un des plus grands défis auxquels le changement éducatif doit faire face est la difficulté de convaincre les gouvernements de l’avantage des alternatives positives par rapport aux tests internationaux controversés proposés par l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). En 2014, des universitaires du monde entier ont prévenu que l’engouement de l’OCDE pour les tests standardisés risquait de « tuer la joie d’apprendre ».

Les gouvernements doivent comprendre que l’éducation concerne aussi le corps, les émotions et le cœur ; qu’elle doit aussi aider les jeunes à développer leur nature morale et artistique, ainsi qu’à affermir leur caractère de façon juste.

La directrice du Réseau international d’éducation positive, Emily Larson, assure que l’éducation positive se répand rapidement pour plusieurs raisons : « Dans le monde, dit-elle, le nombre de dépressions chez les étudiants ne cesse d’augmenter, et ses victimes sont de plus en plus jeunes, en particulier en Asie et en Australie, où certains étudiants atteints n’ont que 14 ans. Les éducateurs veulent combattre ce fléau en améliorant leur bien-être. »

Source : ipositive-education.net ; positive.news

 

Entretien

L’émergence d’un mouvement populaire [sommaire]

Interview de Mark Lichty par Victoria Gater,

Mark Lichty est le producteur délégué de Groundswell Rising (Montée d’une vague de fond), un documentaire sur la fracturation hydraulique (fracking). Ce film présente le combat passionné des gens engagés dans une confrontation de David contre Goliath aux États-Unis, et il défend les droits de l’homme, la santé publique et la justice sociale. Profondément militant, ce film procure aux téléspectateurs des éléments leur permettant d’avoir un impact sur leurs communautés. A travers des entretiens en toute simplicité et des témoignages authentiques, Groundswell Rising plonge le téléspectateur dans la vie de gens directement touchés par la fracturation et celle de ceux qui luttent sur le terrain pour arrêter cette forme d’extraction du gaz. M. Lichty a été interviewé pour Partage international par Victoria Gater, lors de la promotion du film au Royaume-Uni.

Partage international : Comment vous êtes-vous impliqué dans le film Groundswell Rising ?
Mark Lichty : J’étais à l’origine pro-fracturation. J’avais une usine de fabrication de produits métalliques et avais entendu dire que le gaz était bon marché en Pennsylvanie. J’avais donc décidé de passer au gaz. Je me chauffais au fuel et donc pour moi, je passais simplement d’un combustible fossile à un autre. C’est seulement quand mon ami Renard Cohen m’a annoncé qu’il voulait faire un film sur cette question que je me suis impliqué dans le projet. J’ai commencé à faire des recherches, et j’ai réalisé mon erreur lorsque j’ai découvert tous les problèmes de contamination de l’eau et de l’air, sa contribution à la crise climatique et tous les effets néfastes liés l’industrie de la fracturation.
J’avais dépensé 300 000 dollars pour passer du fuel au gaz et le problème est que maintenant je n’ai plus ces 300 000 dollars à investir dans une énergie alternative. Mon cas illustre ce qui se passe sur la planète : nous dépensons de l’argent dans les énergies fossiles alors que nous devrions le dépenser dans les énergies renouvelables. Et lorsque nous dépensons des millions de dollars pour les pipelines et l’infrastructure, les stations de compression et ainsi de suite, nous ne pouvons plus investir cet argent dans les énergies renouvelables. Et nous nous enfonçons de plus en plus dans un futur fossilisé.

PI. Quelle est la situation de la fracturation en Pennsylvanie où vous vivez ?
ML. Ça marche toujours fort. Nous sommes nombreux – dans la communauté religieuse, le monde de la santé – les médecins et les infirmières, à être très préoccupés par la fracturation. Beaucoup d’entre nous souhaiterait une interdiction, un moratoire, que j’appelle un « moraltorium », pour arrêter la fracturation.
Je suis convaincu que l’extraction de gaz de schiste ne peut se faire en toute sécurité. C’est très difficile en raison de l’omniprésence de l’argent dans l’industrie du gaz, et de l’ampleur de sa mainmise sur le gouvernement : il est presque impossible d’obtenir que le gouvernement arrête la fracturation. Nous avons remporté quelques succès devant la justice. La Cour suprême de Pennsylvanie a reconnu que la fracturation était « préjudiciable à la santé et à l’environnement ». Nous pensons donc que la meilleure manière de mener ce combat est devant la justice, car ils sont moins influencés par l’argent.

PI. Vous avez montré votre film à de nombreux publics. Quel impact constatez-vous sur les gens ?
ML. C’est une réaction très émotionnelle. Le film lui-même est plein d’émotions. C’est un film différent car il n’y a pas de narrateur : les narrateurs sont les gens touchés par la fracturation et qui sont filmés. Nous voulions faire un film chargé d’espoir et relatant des histoires personnelles. De nombreux exemples de cas personnels qui montrent qu’en s’impliquant on obtient des changements. L’auditoire part ainsi en se sentant inspiré, mais aussi choqué par ce qu’il se passe. Ils sont inspirés en voyant des gens qui obtiennent des résultats. C’est ce que nous espérions créer – que les gens se sentent aptes à agir. La nuit dernière, nous avons projeté le film dans la forêt de Dean, dans l’ouest de l’Angleterre, et un homme s’est levé et a dit : « J’ai déjà vu plusieurs films sur la fracturation, mais celui-ci me parle. Nous devons arrêter ça. » Quand j’entends cela, je sais que le film a atteint son objectif et produit l’effet espéré.

PI. Il y a dans le film un passage sur les communautés religieuses. Pensez-vous que leur implication soit importante pour le mouvement anti-fracturation ?
ML. Il est crucial d’amener les communautés religieuses à se mobiliser sur cette question. Elles ont eu un rôle déterminant pendant le combat pour les droits civiques. Elles ont joué un rôle déterminant lors de l’abolition de l’esclavage en Angleterre. Je pense donc que c’est crucial. Aux États-Unis, l’implication des communautés religieuses augmente. Il y a comparativement beaucoup plus de confessions religieuses impliquées maintenant – beaucoup plus qu’en Angleterre. Nous avons bien sûr beaucoup plus de communautés religieuses aux États-Unis qu’en Angleterre, mais cela va se développer en Angleterre pourvu que l’intention persiste.

PI. Vous faites actuellement la promotion du film au Royaume-Uni. Pourquoi précisément ici et que pensez-vous de la situation de la fracturation au Royaume-Uni ?
ML. Je suis venu ici tout à fait par hasard. Le film a été présenté à Paris lors de la COP 21 en décembre 2015 et j’ai rencontré deux militants climatiques britanniques qui voulaient que je vienne le présenter ici. Le moment était approprié parce qu’en fait le Royaume-Uni est dans la même situation que la Pennsylvanie il y a neuf ans. Et bien que vos politiciens soient sous l’influence des industries gazières, c’est dans une moindre mesure qu’aux États-Unis où les enjeux financiers sont parvenus jusqu’au niveau local et dressent les voisins les uns contre les autres. C’est donc le moment d’agir. Je vois vraiment les gens en prendre conscience et le film les aide à se dire en observant la Pennsylvanie : « Oh mince, je ne veux pas que nous devenions comme là-bas, ce n’est pas un bon endroit où vivre. »
Je suis reconnaissant envers ces militants qui s’engagent pour encourager les autres. J’ai rencontré tant de gens engagés, qui sacrifiaient pratiquement leur vie pour ce combat contre ce que j’appelle le mal. Cela m’inspire. Quelqu’un m’a demandé la nuit dernière : « N’êtes-vous pas épuisé ? Comment continuez-vous ? » Cela fait plus de six ans que je fais ça, depuis le lancement du tournage, et en fait ce sont ces auditoires qui m’inspirent. Cela se déroule comme je l’espérais.

PI. Vous avez terminé le film depuis trois ans. Si vous deviez le refaire aujourd’hui, changeriez-vous quelque chose ?
ML. Absolument. Une des choses que nous ne comprenions pas à l’époque était le degré de contribution de la fracturation à la crise climatique. La fracturation, en raison de la libération de méthane, est pire que le charbon. Le méthane est 84 fois plus nocif que le dioxyde de carbone. Les méthodes de fracturation sont plus nocives que de brûler du charbon et nous voyons qu’en Pennsylvanie on prévoit de convertir de nombreuses centrales à charbon en centrales au gaz. Il vaudrait mieux ne pas dépenser ces millions de dollars. Nous ferions mieux de dépenser cet argent dans les énergies renouvelables, mais nous ne l’avons malheureusement pas encore fait. J’aurais plus insisté sur le méthane, et aussi sur les tremblements de terre. On peut voir sur notre site web des séquences vidéo qui ne sont pas dans le film.

PI. Aimeriez-vous ajouter quelque chose ?
ML. Il est maintenant temps d’agir. Nous avons parlé de stratégie en Angleterre au cours de cette tournée et il semble qu’on se dirige vers une stratégie de mise en place de zones interdites à l’exploitation du gaz de schiste, comparables à ce qui a été fait avec succès en Floride et comparable à la stratégie australienne de « fermeture des portes » [Lock the Gate]. L’effort visant à donner aux gens une voix au niveau local est une très bonne stratégie. Il faut également réfléchir à ce que nous pouvons faire individuellement pour économiser l’énergie. Quand on agit individuellement, on ne mesure pas les retombées autour de nous. J’ajouterai ici mon histoire personnelle.
On m’a diagnostiqué un cancer de la prostate il y a onze ans. Mon père est décédé d’un cancer de la prostate et sa situation m’a inspiré à changer. J’ai adopté un régime végétarien et d’autres démarches pour traiter le cancer de la prostate, et suis maintenant en meilleure santé que je ne l’ai jamais été. En ce qui concerne mes habitudes alimentaires, les retombées sont tout à fait remarquables puisque j’ai réduit à un seizième l’empreinte carbone que j’avais lorsque j’étais un mangeur de viande. Nous pouvons donc agir et faire des choix importants au niveau individuel. Nous pouvons prendre aujourd’hui des décisions pour protéger notre planète et en mesurer les effets.

Plus d’informations : www.groundswellrising.com

La protection des civils dans les conflits armés [sommaire]

Interview de Elisabeth Decrey Warner par Jason Francis,

Fondée en Suisse en 2000, l’Appel de Genève est une organisation non-gouvernementale neutre et impartiale qui promeut le respect par les acteurs armés non-étatiques (AANE) du droit humanitaire international dans les conflits armés et autres situations de violence, notamment dans le domaine de la protection des civils. L’action de l’Appel de Genève se concentre sur l’interdiction des mines antipersonnel, la protection des enfants, l’interdiction de la violence sexuelle dans les conflits armés, et l’élimination de la discrimination basée sur le genre.
Dans son action, l’Appel de Genève utilise principalement l’Acte d’engagement, un outil novateur permettant aux AANE de s’engager à respecter des normes humanitaires spécifiques et d’être considérés publiquement redevables de leurs engagements.
Elisabeth Decrey Warner est présidente exécutive et co-fondatrice de l’Appel de Genève. Jason Francis l’a interviewée pour
Partage international.

Partage international : Qu’est-ce qui vous a amené à créer l’Appel de Genève ?
Elisabeth Decrey Warner : C’était juste après la signature du Traité d’Ottawa [en 1997] interdisant les mines anti-personnel. Ces armes bon marché sont faciles à fabriquer et elles sont utilisées le plus souvent par des rebelles, des groupes armés, des mouvements de libération – les « Acteurs armés non étatiques » (AANE). Ces combattants ne peuvent signer de traités internationaux. Comment donc peut-on les encourager, comme on le fait pour les États, à renoncer à ces mines qui tuent et mutilent plus de civils que de combattants ?
Voilà l’idée qui est à l’origine de l’Appel de Genève : donner aux AANE la possibilité de se conformer aux engagements internationaux et les rendre responsables du respect de ces derniers, grâce à l’Acte d’engagement. Cet outil est fondamental. Il confère aux AANE la propriété de leur décision. Comme l’a dit un dirigeant AANE : « Depuis que nous sommes en conflit, c’est la première fois qu’on nous offre la possibilité de signer un engagement formel. C’est pourquoi nous voulons le respecter et nous assurer qu’il est respecté. »
Pourtant, les problèmes avec les AANE ne se limitent pas à l’utilisation des mines antipersonnel. Il y a aussi les enfants soldats, le viol comme arme de guerre, la torture et les attaques contre les écoles et les hôpitaux. Les négociations de l’Appel de Genève incluent maintenant toutes ces questions.

Le droit humanitaire international

PI. De quelle façon le droit humanitaire international est-il violé dans les conflits armés ?
EDW. Le droit humanitaire international (DHI) fixe un ensemble de règles sur la conduite de la guerre. Il vise à protéger les personnes qui ne participent pas ou qui ne participent plus aux hostilités et à restreindre les moyens utilisés par les combattants. Si le DHI s’applique à toutes les parties en présence, aux États et aux AANE, il est aujourd’hui souvent violé. On peut citer par exemple les attaques aveugles contre des civils et des installations civiles comme les hôpitaux et les écoles, les déplacements forcés de population, la violence sexuelle, l’utilisation d’enfants soldats, la torture et les exécutions sommaires.

PI. Pourquoi les AANE sont-ils les principaux violateurs du droit humanitaire international ? Et qui sont ces AANE ?
EDW. Je ne suis pas sûre que les AANE soient les plus grands violateurs du DHI. Le nombre de violations perpétrées par les États est très élevé dans de nombreux pays et ce, quotidiennement, comme en Syrie, en Irak, au Yémen, en République démocratique du Congo, etc.
Lorsque nous parlons d’AANE, nous pensons immédiatement à Daesh ou à Boko Haram au Nigeria et à leurs graves attaques contre des civils. Mais il y a des centaines de groupes armés dans le monde, avec un respect très variable du DHI. Nombre d’entre eux s’efforcent de s’y conformer et de faciliter l’action humanitaire dans les zones sous leur contrôle. Beaucoup d’entre eux ont également des codes de conduite internes. L’Appel de Genève travaille avec ces groupes pour améliorer ces règles et les rendre conformes au DHI. On part de leurs propres codes de conduite, en instaurant un sentiment d’appropriation. Rien n’est imposé de l’extérieur. C’est seulement à cette condition que l’on peut obtenir leur adhésion.

La protection des femmes et des enfants

PI. Les femmes sont-elles particulièrement affectées lors de conflits armés ?
EDW. Les femmes sont particulièrement touchées par les situations de conflit armé et de violence. Elles restent seules dans les villages alors que leurs maris se battent. Elles doivent subvenir seules aux besoins de leur famille. Elles sont victimes de violences sexuelles (ce qui est parfois aussi le cas des hommes). Les filles sont affectées par le mariage forcé et précoce, qui est plus fréquent en temps de guerre. Les filles sont également privées d’éducation, car elles cessent d’aller à l’école en raison du danger. Enfin, si elles intègrent parfois les combattants, les femmes en ressortent perçues comme masculines et violentes, et sont à nouveau confrontées à l’exclusion.

PI. Pouvez-vous parler de l’Acte d’engagement pour l’interdiction de la violence sexuelle dans les conflits armés et vers l’élimination de la discrimination basée sur le genre ?
EDW. Les AANE le signent et s’engagent à former leurs combattants à le respecter et éventuellement à les sanctionner en cas de manquement. Comme les autres Actes d’engagement de l’Appel de Genève, il est signé par le chef de l’AANE, contresigné par l’Appel de Genève, les autorités de la République et le Canton de Genève.
Cet Acte comprend aussi quelques articles sur la discrimination de genre. Les signataires doivent faire tous les efforts possibles pour accroître la participation des femmes à leurs structures de direction, lutter contre la discrimination fondée sur le sexe et éliminer les politiques ou pratiques discriminatoires,  par exemple, en n’empêchant pas les filles d’aller à l’école et en permettant aux femmes de participer aux processus de paix.

PI. De quelle façon les enfants se retrouvent-ils membres des AANE ?
EDW. Contrairement à ce que l’on dit souvent, la plupart des enfants qui se joignent à des groupes armés sont volontaires. Les écoles sont fermées, les membres de leur famille ont été capturés ou tués par les forces armées nationales ou d’autres AANE, et ils veulent se venger. Ils veulent aussi défendre leur culture et leur peuple. Enfin, en tant que combattant, ils recevront un « salaire ». Les filles, elles, fuient leur famille pour échapper au mariage forcé et à la violence domestique. Tant que la communauté internationale ne fournira pas d’alternatives pour ces enfants, il sera difficile de réduire la présence d’enfants soldats dans les conflits.

PI. Qu’est-ce que l’Acte d’engagement auprès de l’Appel de Genève pour la protection des enfants contre les effets des conflits armés ?
EDW. Il s’agit principalement d’un outil interdisant le recrutement et l’utilisation dans les hostilités d’enfants de moins de 18 ans et demandant des mesures de protection à l’égard des enfants. Il y a aussi quelques articles demandant aux AANE de faire de leur mieux pour soutenir l’accès de tous les enfants à l’école et aux soins de santé. L’Appel de Genève surveille le respect de l’engagement et essaie de contribuer au processus de démobilisation en recherchant des alternatives pour les enfants qui quittent les AANE.

PI. Comment évaluez-vous les résultats obtenus par l’Acte d’engagement pour l’interdiction totale des mines antipersonnel et la coopération dans l’action contre les mines ?
EDW. Cet Acte d’engagement a été le premier que l’Appel de Genève ait ouvert à la signature en l’an 2000. Aujourd’hui, 49 AANE (dont certains ne sont plus actifs) ont signé cet Acte et interdit totalement l’utilisation, le stockage et le transfert de mines antipersonnel. Ils ont également facilité les opérations de déminage dans les territoires sous leur contrôle, ainsi que l’éducation aux risques présentés par les mines et le soutien aux victimes.
Plus de 30 000 mines et autres engins explosifs ont été détruits grâce aux travaux de l’Appel de Genève dans des zones sous contrôle d’AANE, des stocks qui n’auraient jamais été détruits sans les obligations incluses dans l’Acte d’engagement.

PI. Avec combien d’AANE avez-vous déjà travaillé et combien ont signé l’un ou l’autre des Actes d’engagement ?
EDW. L’Appel de Genève travaille activement avec 46 AANE, a des contacts à différents niveaux avec 28 autres, et suit 54 AANE qui ont signé un ou plusieurs Actes d’engagement.

PI. De quoi êtes-vous le plus fiers ?
EDW. Depuis sa création en 2000, l’Appel de Genève a engagé un dialogue avec plus de 100 AANE à travers le monde. La moitié d’entre eux ont signé un ou plusieurs actes d’engagement. Dans l’ensemble, leur bilan de conformité est bon. Nous n’avons observé que peu de cas de violation des engagements.
Dans certains pays, les engagements pris par les AANE ont permis la mise en place de programmes d’assistance par des organisations humanitaires spécialisées. En outre, à la suite des efforts de l’Appel de Genève, d’autres AANE ont pris des engagements en accord avec les Actes d’engagement, sans les avoir signés. Certains ont même accepté de coopérer avec le gouvernement sur le déminage, par exemple.

PI. Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
EDW. Malgré les défis, l’expérience de l’Appel de Genève suggère qu’il est possible d’amener les AANE à s’engager sur la question du respect du DHI.
Le représentant d’un AANE a déclaré un jour : « Avec l’Appel de Genève, c’est la première fois que quelqu’un vient nous parler de l’amélioration de notre comportement plutôt que de nous faire déposer les armes. »

Plus d’informations sur genevacall.org/fr/facebook.com/Appel.de.Genevetheirwords.org

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

Apprendre les leçons de 2016 [sommaire]

Stephen Hawking, célèbre physicien théoricien anglais, pense que « nous traversons la période la plus dangereuse pour notre planète. » Dans un article publié en décembre 2016, il prévient : « Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les inégalités, car nous avons les moyens de détruire notre planète mais pas de nous en échapper. » Il explique qu’une partie du danger réside dans la manière avec laquelle les élites considèrent le rejet dont ils ont récemment été l’objet par les masses populaires, comme au Royaume-Uni par ceux qui ont choisi de quitter l’U.E., et aux États-Unis par l’électorat qui a voté contre le statu quo. Il demande : « Devrions-nous, à notre tour, rejeter ces votes comme des effluves de populisme ne tenant pas compte des faits, et tenter de les contourner ou de les circonscrire ? »

Il ne fait aucun doute que les votes britanniques et américains exprimaient la colère et la frustration de la part de gens qui se sentent oubliés par la société et abandonnés par leurs dirigeants. « Ce fut, tout le monde semble d’accord à ce sujet, le moment où les oubliés ont parlé, trouvé leur voix pour rejeter les conseils des experts et des élites. » S. Hawking décrit un monde inégal et injuste, dans lequel le progrès technologique, l’automatisation et la mondialisation ne servent qu’à accroître le chômage au sein des classes moyennes. La percée des médias sociaux a montré un fossé plus grand que jamais entre riches et pauvres. Par quel autre moyen les marginalisés pourraient-ils faire entendre leur voix ?

« Nous devons mettre cette situation en parallèle avec la crise financière, qui a révélé aux gens qu’une poignée d’individus du secteur financier peuvent accumuler des avantages énormes aux dépens de tous les autres qui se retrouvent mis à contribution pour couvrir les conséquences de la cupidité des premiers. Nous vivons ainsi dans un monde aux inégalités financières croissantes, où beaucoup peuvent non seulement voir leur niveau de vie décroître, mais également voir disparaître leur capacité à gagner leur vie. Il n’est pas étonnant qu’ils cherchent une nouvelle voie, que D. Trump ou le Brexit peuvent sembler représenter.

Le mode de vie des personnes les plus riches dans les régions les plus prospères du monde est visible par quiconque, même pauvre, pour peu qu’il ait accès à un téléphone. En Afrique subsaharienne, il y a maintenant plus de gens avec un portable que de gens qui ont accès à l’eau potable ; cela signifie que très bientôt les inégalités sur notre planète ne pourront plus échapper à personne.

Les conséquences de cette situation sont évidentes : les pauvres des campagnes, poussés par l’espoir, affluent vers les bidonvilles des grandes villes. Et puis souvent, constatant que le nirvana qu’ils avaient aperçu sur Instagram n’est pas disponible là-bas, ils le cherchent à l’étranger, en rejoignant le grand nombre de migrants économiques en quête d’une vie meilleure. Ces migrants, à leur tour, posent de nouvelles contraintes aux infrastructures et aux économies des pays où ils sont arrivés, ce qui sape la tolérance et alimente encore davantage le populisme politique. »

Le professeur Hawking se demande quelle sera notre réponse collective à cet ensemble complexe de facteurs qui ont également un impact sur notre environnement et sur la santé de la planète elle-même. Il appelle à un effort concerté pour faire face à ces menaces pour notre survie et celle de la planète : «… C’est maintenant, plus qu’à tout autre moment de notre histoire, que notre espèce a besoin de regrouper ses forces. Nous faisons face à des défis environnementaux impressionnants tels que le changement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, la décimation d’autres espèces, les épidémies et l’acidification des océans. Ces défis nous rappellent que nous sommes à l’époque la plus dangereuse du développement de l’humanité. Nous avons maintenant la technologie pour détruire la planète sur laquelle nous vivons, mais n’avons pas encore développé la capacité de nous y soustraire… »

S. Hawking soutient que les dirigeants politiques doivent reconnaître qu’eux-mêmes ainsi que les structures dirigeantes ont failli à leur mission et ont besoin de réformes. Le monde doit également veiller à ce que les systèmes économiques et financiers actuels soient revus au profit de tous. Il fait valoir ce qui, pour beaucoup, semblera être une idée radicale : « Avec des ressources de plus en plus concentrées entre les mains de quelques-uns, nous allons devoir apprendre à partager beaucoup plus qu’actuellement. Non seulement les emplois mais également des industries entières disparaissent. Il faut aider les gens à se recycler pour trouver leur place dans un monde nouveau et nous devons les soutenir financièrement pendant cette transition.

Si les communautés et les économies ne peuvent pas faire face aux niveaux actuels de migration, il faut davantage encourager le développement économique dans les pays d’origine, car c’est la seule solution pour que les millions de candidats à l’émigration se persuadent que leur avenir est à la maison. »

Stephen Hawking admet être optimiste lorsqu’il affirme que « nous pouvons le faire », mais c’est à condition que les élites tirent les leçons de 2016, prennent au sérieux les exigences des couches de la société précédemment muettes et prennent en compte les besoins urgents de la planète elle-même. Il appelle en particulier les élites à « apprendre avant tout une certaine humilité ».

Source : guardian.com ; unlimited.world

Le début de la fin ? [sommaire]

L’idée que nous sommes à la fin d’un âge et au début d’une nouvelle ère semble percoler chez les médias grand public (Enfin ! se diront les lecteurs de Partage international). Ainsi, dans une déclaration du Nouvel An, Brian Eno, musicien britannique (pionnier de la musique ambiante) et militant, s’interroge sur la vision pessimiste qui prévaut et selon laquelle « 2016 a été une année catastrophique qui marque le début d’un long déclin ». Au contraire, il croit que nous pourrions être à la fin et non pas au début d’un long déclin : celui des quarante dernières années qui furent marquées par « un individualisme sans retenue », qui encensèrent une sorte « d’égoïsme vertueux » conduisant à d’énormes inégalités et à la perte de tout espoir face au futur. B. Eno soutient que, parallèlement à la colère populiste évidente en 2016, il existe un mouvement plus silencieux mais tout aussi puissant : « Les gens réfléchissent à la signification de la démocratie et de la vie en société, et surtout ils réfléchissent ensemble. » B. Eno termine sur une note d’espoir et d’optimisme : « Les inégalités érodent le cœur d’une société […] Si nous voulons un avenir décent, nous devons nous en détourner et je pense que nous commençons à le faire. »

Le besoin d’espoir et d’engagement dans la vie publique pour contrer le pessimisme qui imprègne la politique actuellement est aussi le thème du premier article d’une série intitulée Utopian Thinking (Considérations utopiques) publiée par le journal britannique The Guardian. En dépit du caractère évidemment sombre de la situation politique actuelle, on peut percevoir un parfum d’optimisme. De nouvelles idées telles que le revenu de base ou la production locale d’énergie renouvelable se multiplient. L’espoir et l’optimisme sont essentiels et possibles. « Le pessimisme est anesthésiant, le fatalisme réconfortant ; l’optimisme vous rend vulnérable à chaque déception, mais c’est le tout premier de nos devoirs civiques. »

Comme les lecteurs de Partage international, ces auteurs refusent de céder au pessimisme et soulignent que nous pouvons tous faire appel à notre volonté pour prendre des mesures en faveur d’un changement positif.

Source : Brian Eno Facebook, Zoe Williams, Les jurys de citoyens pour contribuer à la construction d’une utopie démocratique, The Guardian, 9 janvier 2017

Un revenu de base pour tous [sommaire]

Gar Alperovitz a connu une brillante carrière comme historien, économiste politique, militant, écrivain et membre du gouvernement1. Dans un récent article intitulé L’héritage technologique et le revenu de base, G. Alperovitz expose une nouvelle perspective historique qui, si elle était acceptée, transformerait l’idée d’un revenu de base pour tous en une simple question de bon sens. Il cite d’autres personnalités, certaines peut-être même inattendues, qui ont avancé cette idée sous une forme ou une autre : des individus allant des économistes conservateurs comme Milton Friedman (Prix Nobel d’économie), Martin Luther King, des féministes qui traitent des travaux ménagers, ou encore des militants pour les droits des Noirs qui sont face à une économie qui ne fournit tout simplement pas assez d’emplois pour des millions de personnes.

D’après G. Alperovitz, la justification principale d’un revenu de base peut s’exprimer comme suit : « Ce que la plupart d’entre nous reçoit comme revenu dépasse de très loin ce que nous pouvons prétendre être le résultat du « travail » que nous effectuons réellement. Une fois cette réalité pleinement prise en compte, la justification morale d’un revenu de base pour tous s’éloigne de ce qui est conventionnellement admis. Le point principal est la reconnaissance que la plupart des « revenus » sont des dons issus du passé. »

Sa thèse principale est que tout revenu est hérité et provient en fait du passé. « Une personne née à la fin du siècle actuel n’aura rien fait pour mériter cet énorme cadeau. Tout cela lui viendra comme un don du passé, principalement suite à l’accumulation des connaissances technologiques et scientifiques qu’elle reçoit simplement en naissant. »

Ce qu’une personne reçoit aujourd’hui ne provient pas de sa contribution individuelle. Il est évident qu’une personne qui travaille aujourd’hui produit, avec le même nombre d’heures de travail, beaucoup plus que quelqu’un qui utilisait la technologie des années 1800. La différence est principalement due aux avancées technologiques dont les bénéfices nous apparaissent comme un héritage libre (et dont la plus grande part est captée par les groupes à revenu élevé).

Si on accepte l’argument selon lequel une partie de nos revenus provient du passé, de cet « énorme excédent d’héritage technologique » alors une part importante de ces revenus devrait revenir à chacun d’entre nous simplement parce qu’il fait partie de la communauté humaine. Et si la source principale de la richesse moderne est un héritage collectif de la connaissance, alors, la distribution incroyablement inéquitable de cette richesse dans la société moderne est encore plus abominable et illogique.

G. Alperovitz cite Martin Luther King : « Je suis maintenant convaincu que l’approche la plus simple s’avérera la plus efficace ; la solution à la pauvreté consiste à l’abolir directement par une mesure désormais largement discutée : le revenu garanti. »

Gar Alperovitz poursuit : « On pourrait raisonnablement argumenter en faveur d’une obligation morale d’apporter une contribution à la société en échange de ces dons du passé. D’autre part, une société généreuse pourrait tout aussi bien affirmer que, par principe, personne ne devrait avoir faim ou vivre dans la peur et l’insécurité. Dans ce cas, une petite partie de ces dons issus du passé serait simplement allouée en faveur d’un revenu de base. »

Il est probable qu’une telle générosité finirait par revenir à la communauté sous une forme ou une autre. Mais dans ce contexte, un revenu de base pourrait également être considéré comme un dividende pour le travail non rémunéré qui incombe principalement aux femmes et aux pauvres, et qui n’est pas valorisé dans notre système économique.

« Le développement de l’une ou l’autre forme de revenu de base ne peut se substituer à la nécessité d’une transformation beaucoup plus profonde du système actuel qui est totalement inéquitable et écologiquement insoutenable. D’autre part, et indépendamment de la question de savoir si nous devons obliger les très pauvres et surtout ceux qui s’occupent des enfants et des personnes âgées à abandonner leurs occupations actuelles pour aller travailler ailleurs (s’ils arrivent à trouver un emploi), l’accumulation d’héritages technologiques et autres connaissances constituent un cadeau extraordinaire pour nous tous, qui, s’il est reconnu, peut aider à donner un sens et une forme à une société nouvelle, plus équitable, plus solidaire, plus généreuse et plus axée sur le bien commun en général . »

1 – Gar Alperovitz est auteur d’ouvrages (non traduits), notamment : Unjust Deserts : How the Rich Are Taking Our Common Inheritance (Des déserts injustes : comment les riches s’approprient notre héritage commun) (2008), Making a Place for Community : Local Democracy in a Global Era (Faire une place pour la vie communautaire : la démocratie locale à l’ère mondiale) (2003).

Source : medium.com

 

La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012

Le pape et le dalaï-lama se font l’écho des priorités de Maitreya [sommaire]

Nous publions ci-dessous des extraits d’interventions du pape et du dalaï-lama, deux figures mondiales révérées et magnétiques, dont les déclarations aident à la diffusion et au soutien des priorités de Maitreya. Selon Benjamin Creme, ils font le travail de Maitreya et contribuent à faire basculer l’opinion publique par leur exemple infatigable. Leurs paroles se font l’écho de Maitreya à propos de la paix, de la compassion, et, avant tout, du fait que toutes les formes de vie sont Une.

Le dalaï-lama

Sur l’unité

« Avec les bouddhistes de Birmanie, de Thaïlande et du Sri-Lanka, nous partageons le Vinaya, et avec ceux qui suivent la tradition sanskrite, les Chinois, les Coréens, les Japonais et les Vietnamiens, nous partageons la Perfection des enseignements de la sagesse. En tant que fidèles du même enseignant, nous devons partager et comparer nos expériences. »
Déclaration du dalaï-lama devant une assemblée de bouddhistes du monde entier comprenant un groupe de Vietnamiens divers, dont beaucoup, comme sa sainteté en fit la remarque, étaient « des réfugiés comme nous ». [Temple Kalachakra de Bodhgaya, Bihar, Inde, 8 janv. 2017 ; dalailama.com]

Sur l’amour et la compassion

« Mon expérience personnelle limitée m’a montré que la plus haute paix intérieure à laquelle on puisse aspirer vient du développement de l’amour et de la compassion […]. Plus nous nous soucions du bonheur des autres, plus notre propre bien-être augmente. Quand on cultive un sentiment de proximité et de chaleur à l’égard des autres, cela met automatiquement le mental à l’aise. Cela aide à éliminer les sentiments de peur et d’insécurité qui peuvent être les nôtres et nous donne la force de faire face à tous les obstacles qui peuvent se dresser devant nous. C’est la plus haute source de réussite dans la vie […]. Enfin, la raison pour laquelle l’amour et la compassion apportent le bonheur le plus grand est simplement que notre nature les chérit par-dessus toute autre chose. Le besoin d’amour est la fondation même de l’existence humaine. Il est le résultat de la profonde interdépendance que nous partageons les uns avec les autres […]. J’essaie de traiter tous ceux que je rencontre comme de vieux amis. Cela me remplit vraiment de bonheur. C’est cela, la pratique de la compassion. » [Source : dalailama.com]

La paix intérieure donne le bonheur

Le dalaï-lama a passé environ un mois (de fin décembre à fin janvier) en Inde, où il a donné des enseignements et conduit des rituels avec des moines du monastère Namgyal et des lamas de haut rang. Le 10 janvier, sa sainteté a accordé une interview à Michael Ware, ancien correspondant de guerre de la chaîne de télévision National Geographic. Il a commencé par mettre M. Ware à son aise en lui disant qu’il connaissait bien le magazine National Geographic. « Quand j’étais enfant, j’en ai trouvé deux ou trois numéros dans la chambre du treizième dalaï-lama, celle où il a rendu l’âme. »
M. Ware confia à sa sainteté que ses expériences de guerre en Irak et ailleurs l’avaient laissé dans un état de désarroi intérieur, et il lui demanda conseil. Sa sainteté répondit que quand nous sommes enfants, nous sommes ouverts et pleins de joie. Nous aimons recevoir des signes d’affection sans nous soucier d’où ils viennent, pas plus que de savoir quelles sont les croyances, la richesse ou l’importance de la personne qui nous les donne. Plus tard, en raison de notre environnement et du système éducatif, nous tendons à négliger nos valeurs intérieures, comme l’affection et la compassion. Il ajouta : « Si vous prenez le temps de réfléchir aux valeurs intérieures, cela calmera votre agitation. Notre système éducatif moderne est orienté vers des buts matériels, et même si nous savons que la nature humaine est compassionnelle, nous tendons à penser en termes de pouvoir et à utiliser la force. Pour commencer, nous ne devons pas oublier que les autres sont aussi des êtres humains. Je crois qu’un individu qui a trouvé la paix intérieure sera plus heureux, et que sa famille sera plus heureuse elle aussi. »
Quand il lui fut demandé si les hommes étaient bons ou sauvages, sa sainteté fit remarquer le changement qui s’était produit dans le comportement des peuples au cours du XXe siècle. Au début, à l’époque de la Première Guerre mondiale et même de la seconde, lorsque des nations se déclaraient la guerre, leurs citoyens s’engageaient fièrement sans se poser de questions. Mais à l’époque de la guerre du Vietnam, les jeunes gens se sont mis à résister par milliers à la conscription, et lorsque la crise irakienne a éclaté, des millions de gens ont manifesté partout dans le monde pour montrer qu’ils s’opposaient à la violence et ne voulaient plus de guerres. De la même façon, sa sainteté fit remarquer que si ce qu’il avait à dire sur la responsabilité globale avait rencontré peu d’écho lors de sa visite en Europe en 1973 et aux États-Unis en 1979, les choses avaient bien changé aujourd’hui.
A la question de savoir si le mal existe, sa sainteté répondit que des découvertes scientifiques tendent à démontrer que la nature humaine, dans ses fondements, tend à être compassionnelle ; que la violence naît de la peur, du soupçon et de la colère. Puisque le bon sens ne peut pas s’exprimer une fois que la colère a éclaté, nous devrions nous efforcer de calmer les craintes et les soupçons de nos interlocuteurs au départ.
Bien que sa sainteté ait expliqué qu’après soixante ans d’exercices spirituels intenses, il avait presque vaincu ses tendances à la colère et à l’attachement, M. Ware lui demanda : « Et votre pays ? N’y êtes-vous pas attaché ? » Sa sainteté répondit : « Je me préoccupe davantage du bien-être des six millions de Tibétains. » Il souligna que la langue tibétaine était celle qui permettait le mieux de parler avec précision de philosophie bouddhiste, et que, par conséquent, sa préservation n’intéressait pas seulement six millions de Tibétains, mais aussi un milliard de bouddhistes. [Source : dalailama.com]

Le pape François

Sur le rôle essentiel de la science dans la lutte contre le changement climatique : « Il est intéressant de noter les faibles réactions de la politique internationale – avec toutefois quelques exceptions louables – quant à la volonté concrète de rechercher le bien commun et les valeurs universelles, et la facilité avec laquelle l’opinion scientifique la mieux fondée est ignorée […]. La négligence ou le retard dans la mise en œuvre des accords mondiaux sur l’environnement démontrent combien la politique est soumise à une technologie et à une finance, qui recherchent avant tout le profit. » [Colloque scientifique, Académie pontificale des sciences, le Vatican, Rome, 29 novembre 2016 ; washingtonpost.com]

Sur la paix

« L’on construit la paix en disant « non » à la haine et à la violence – dans l’action – et « oui » à la fraternité et à la réconciliation. » [Message à 50 000 pèlerins, place Saint-Pierre, Rome, 1er janvier 2017 ; catholicherald.co.uk]

Sur le refus de l’exclusion

Jésus « voulait être proche de tous ceux qui avaient peur, étaient perdus, avilis, découragés, inconsolables. Proche de tous ceux qui, dans leur chair, portent le fardeau de la séparation et de la solitude, afin que le péché, la honte, le chagrin, le désespoir et l’exclusion n’aient pas le dernier mot dans la vie de ses fils et de ses filles […]. Les temps à venir exigent des initiatives hardies pleines d’espoir. »  [Prière du soir, Basilique Saint-Pierre, Rome, 1er janvier 2017 ; catholicherald.co.uk]

Il existe en ce moment un groupe de personnalités éclairées qui attirent l’attention de l’humanité sur la nouvelle réalité du monde. Parmi elles se trouve le pape François qui exprime d’une manière unique les idéaux de tous, dans une grande proximité avec les gens. Le dalaï-lama, lui aussi, joue un rôle considérable au nom de tous ceux qui voient en lui leur porte-parole.
Jamais auparavant des hommes de si grand talent ne s’étaient trouvés réunis en une même époque, pour montrer à l’humanité que tout est bien et qu’elle n’a plus longtemps à attendre pour voir ses rêves se réaliser. Chaque jour qu’ils bénissent de leur présence rend leur amour plus proche du cœur des hommes. Aimez-les en retour et ouvrez-leur votre cœur au nom de Celui qui vient. Changez vos peurs en une attente pleine d’amour, et accueillez l’ère nouvelle dans cette joie qui est vôtre de plein droit. Il est proche, très proche le moment où vous découvrirez avec émerveillement son visage, la joie de sa présence et son amour inconditionnel. Vous saurez alors pourquoi vous êtes en incarnation en cette époque si particulière.
Que Dieu vous bénisse et dissipe vos peurs à jamais. [Bienvenue dans l’ère nouvelle, par le Maître –, 14 janv. 2016]

 

La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Le secrétaire général de l’Onu appelle à un monde de paix [sommaire]

Le 1er janvier 2017 à New York, le secrétaire général des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres, a lancé un appel à la paix mondiale : « Pour mon premier jour en tant que secrétaire général des Nations unies, une question me reste lourdement sur le cœur : Comment aider les millions de gens pris en otage dans des conflits, souffrant massivement dans des guerres sans perspectives de fins ? Les civils sont pilonnés par cette force meurtrière. Femmes, enfants et hommes sont tués et blessés, expulsés de leur maison, dépossédés et destitués. Même les hôpitaux et les convois d’aide sont ciblés.

Personne ne gagne ces guerres ; tout le monde est perdant. Des milliards de dollars sont consacrés à la destruction de sociétés et de leur économie, nourrissant des cycles d’incompréhension et de peur qui peuvent durer des générations. Des régions entières sont déstabilisées et la nouvelle menace du terrorisme nous affecte tous.

En ce jour de nouvel an, je vous demande à tous de vous joindre à moi pour prendre une résolution partagée de début d’année : donnons priorité à la paix. Faisons de 2017 une année pendant laquelle nous – citoyens, gouvernements, dirigeants – nous efforçons de dépasser nos différences. Par la solidarité et la compassion au quotidien, par le dialogue et le respect au delà des clivages politiques, par la conclusion de cessez le feu, par les compromis visant à des solutions politiques, la paix doit être notre but et notre guide.

Tout ce pourquoi nous luttons en tant que famille humaine – la dignité et l’espoir, le progrès et la prospérité – dépend de la paix. Mais la paix dépend de nous. Je vous exhorte tous à me rejoindre et à vous engager pour la paix – aujourd’hui et tous les jours. Faisons de 2017 une année de paix. Merci. » 

Source : un.org

P comme Palestine [sommaire]

La récente résolution surprise de l’Onu contre Israël a été décrite par l’activiste et écrivain Gideon Levy comme « une bouffée d’espoir dans une mer d’ombre et de désespérance ». G. Levy représente ceux qui, par milliers des deux côtés du conflit, continuent à travailler, souvent derrière la scène, pour une voie meilleure.

Qui sont-ils ? Ce sont les Palestiniens de Santas qui à Noël ont protesté à Bethléem contre l’Occupation, et qui furent accueillis avec des gaz lacrymogènes. Les 600 familles israéliennes et palestiniennes endeuillées qui, bien qu’ayant perdu des êtres chers dans le conflit, restent en contact avec « l’ennemi » en arguant que s’ils le font, tout le monde peut le faire. Ils sont aussi les auteurs du nouveau P comme Palestine : un abécédaire à l’intention des enfants palestiniens. « C’était indispensable, arguent-ils, car l’histoire de la Palestine est plus largement l’histoire de l’humanité. Elle appartient à tout le monde […], occupant une place de fierté. »

Parmi ceux qui œuvrent à la paix et à la réconciliation se trouvent également les milliers de femmes israéliennes et arabes, du mouvement Women Wage Peace qui, en octobre dernier, ont effectué une marche de l’espoir de deux semaines pour montrer au monde « ce que nous pouvons être quand nous sommes unies pour la paix ». Cheminant à travers Israël et la Cisjordanie, la marche a finalement rallié presque 10 000 personnes avant de s’achever à Jérusalem par un rassemblement massif devant la résidence de B. Netanyahu. Évoquant un événement précédant, la chanteuse israélienne Yael Deckelbaum a déclaré à la foule : « Nous étions 4 000 femmes, dont la moitié étaient Palestiniennes, et ils m’ont dit qu’il n’y avait personne avec qui faire la paix. Aujourd’hui, nous avons montré que c’était faux. »

Source : Commondreams.org

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Armes nucléaires : il est temps de les éliminer [sommaire]

par Robert Dodge,

Les armes nucléaires représentent une menace permanente sur la santé publique et la survie de l’humanité. Les États-Unis et les pays nucléarisés continuent de violer le Traité de non prolifération des armes nucléaires de 1968 leur demandant d’œuvrer de bonne foi pour mettre fin à la course aux armements et démanteler leur arsenal nucléaire. Quarante-huit ans plus tard, les efforts de ces nations pour atteindre cet objectif ne sont pas perceptibles et le monde reste tout aussi menacé qu’à l’apogée de la Guerre froide, et sans doute davantage par les effets catastrophiques, scientifiquement prouvés, qu’aurait une guerre nucléaire régionale même limitée.

La campagne présidentielle américaine de 2016 n’a pas du tout mis l’accent sur les dangers des armes nucléaires, mais plutôt sur la capacité des candidats à tenir le doigt sur le bouton, sans s’occuper de savoir s’ils sont conscients des conséquences pour l’humanité de l’utilisation des ces armes, même à une très petite échelle. Outre les tensions entre la Russie et les États-Unis dues à l’Ukraine et à la Syrie, il y a un réel danger de guerre nucléaire en Asie du Sud où l’utilisation de bombes ayant 100 fois la capacité de celle d’Hiroshima pourrait provoquer la mort de deux milliards de personnes.

Mais le reste du monde commence à résister à cette menace pour sa survie et celle de la planète. Des nations prennent les choses en main et refusent d’être prises en otage par les pays nucléarisés. Elles ne se laisseront plus intimider en attendant sans rien faire que les États qui ont la force de frappe tiennent des promesses vides de sens. Le 14 octobre 2016, aux Nations unies, 123 États ont voté pour entamer en 2017 des négociations en vue d’un nouveau traité visant à interdire la possession d’armes nucléaires.

Hélas, malgré l’engagement du président Obama de 2009 de tout faire pour que chacun puisse vivre en sécurité dans un monde dénucléarisé, les États-Unis, ont voté contre, et ont été porte-parole de l’opposition à ce traité.

Plutôt que de satisfaire leurs obligations conformément au droit international, les États-Unis, en toute contradiction, ont proposé de se lancer dans une nouvelle course aux armes nucléaires, avec un budget de 1 000 milliards de dollars sur les trente prochaines années pour moderniser et relancer tous les domaines de leur arsenal nucléaire. Un programme pour éliminer l’humanité ! On s’attend à ce que tous les pays nucléarisés suivent et relancent leurs programmes nucléaires, perpétuant la course aux armements pour les générations futures.

Le mythe de la dissuasion sert de justification à cette orientation alors qu’en réalité la dissuasion constitue le principal moteur de la course aux armements. Pour chaque arme supplémentaire de mon adversaire, il m’en faut le double et ainsi de suite pour atteindre un arsenal mondial de 15 500 armes.

Exaspérés de cette inaction et des doubles discours, les pays non nucléarisés ont rejoint les ONG mondiales, les communautés religieuses et médicales, qui exigent qu’il soit mis un terme à cette folie. La Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican) est un partenariat mondial regroupant 440 membres de 98 pays, dont la Croix-rouge internationale, des associations mondiales pour la santé représentant plus 17 millions de professionnels de santé du monde entier ainsi que des communautés religieuses, dont l’Église catholique et le Conseil œcuménique des Églises (COE). L’Ican exige que ce traité interdise et élimine les armes nucléaires.

Cet effort pour interdire les armes nucléaires comporte plusieurs parallèles avec la Campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel dirigée par Jody William, qui a reçu le prix Nobel de la Paix en 1997. Cette initiative avait été rejetée et déclarée utopiste par la plupart des gouvernements et armées du monde lorsqu’elle avait été initiée par des ONG en 1992. Mais elle fut couronnée de succès en 1997, grâce à des partenariats, des initiatives populaires, et la pression politique aboutissant à la volonté politique suprême. De même, le mouvement d’interdiction nucléaire a été vigoureusement combattu par les nations nucléarisées qui tentaient désespérément de conserver leurs armes et faisaient pression sur leurs alliés de s’en tenir à cette position.

Malheureusement, ces armes et leurs systèmes de contrôle sont imparfaits. Pendant la Guerre froide, à plusieurs reprises le monde a dangereusement frôlé la catastrophe nucléaire. Ce n’est que par pure chance que ce scénario n’ait pas été déclenché, intentionnellement ou par accident. La chance ne sera pas éternelle. La chance n’est pas une politique de sécurité. D’un point de vue médical et de santé publique, selon les données probantes montrant ce qu’engendrent les armes nucléaires, tout argument pour continuer à détenir de telles armes est insoutenable et défie la logique. Il n’existe absolument aucune thérapeutique appropriée face à la guerre nucléaire.

La prévention est donc le but, comme avec toute menace sur la santé publique, du Zika, à l’Ébola, la polio, le sida. La menace mondiale que font courir les armes nucléaires n’est pas différente. La seule façon d’empêcher l’utilisation des armes nucléaires est de les interdire et de les éliminer. Notre avenir en dépend.

Le président Kennedy, s’exprimant sur les armes nucléaires devant le Conseil de sécurité des Nations unies en septembre 1961, a déclaré : « Les armes de guerre doivent être éliminées avant qu’elles ne nous éliminent. » Les enfants de nos enfants nous demanderont, à juste titre, pourquoi la seule nation à avoir jamais utilisé les armes nucléaires est restée du mauvais côté de l’histoire, lorsqu’il s’est agi de les abolir.

L’éducation en Finlande [sommaire]

par Saku Mättö,

Un consensus international émerge progressivement sur le fait que fonder l’éducation sur la compétition est de plus en plus contreproductif pour préparer des élèves à une vie enrichissante. Des études montrent que l’apprentissage scolaire s’améliore régulièrement grâce aux politiques d’éducation finlandaises basées sur l’équité, la flexibilité, la créativité, le professionnalisme des enseignants ainsi que la confiance. Le système scolaire finlandais est pratiquement exempt de toute concurrence financière. La Finlande est l’exemple d’une nation étant passée d’un état agraire et industriel isolé dans les années 1950, à un modèle d’économie de la connaissance utilisant l’éducation comme clé du développement socio-économique.

La politique de l’éducation finlandaise repose sur le leadership durable fondé sur des valeurs communes et une vision partagée. Le principe a toujours été clair : l’éducation pour tous. De temps à autre, le chemin choisi a reflété les décisions du ou des groupes politiques au pouvoir, lesquels donnèrent leur propre interprétation de l’égalité, mais, comme l’explique le professeur Sirkka Ahonen, du département de l’Enseignement supérieur de l’Université d’Helsinki : « L’enseignement primaire a toujours reflété la façon dont la société, dans son ensemble, voit l’humanité et les idéaux. »

La mise en place de l’enseignement obligatoire en Finlande a commencé en 1921, avec l’adoption de la loi sur l’enseignement obligatoire, laquelle stipulait, contrairement à beaucoup d’autres pays, que ce qui était obligatoire était l’acquisition de compétences, et non simplement de se rendre à l’école. A partir des années 1940, et dans une pleine mesure dans les années 1970, les écoles parallèles ont été abolies en faveur d’un système scolaire complet. Avec ce changement, l’éducation de base en Finlande est devenue pour la première fois totalement gratuite. A partir de 1978, tous les élèves recevaient également un repas quotidien gratuit dans le cadre de ce nouveau système.

L’ancien système scolaire parallèle était trop coûteux pour certains, et il conduisait l’ensemble des élèves à une scission dès l’âge de onze ans vers des filières menant soit à des apprentissages professionnels, soit à des formations universitaires.

Des études montrent que suite à la réforme globale de l’école, le revenu des parents n’était plus un bon indicateur du revenu probable des enfants ; c’est-à-dire que l’égalité des chances s’est accrue.

De nombreux tests Pisa1 ont montré que les enfants finlandais recevaient une bonne éducation dans le cadre du nouveau système non compétitif. La Finlande a été première en lecture en 2000, première en mathématiques en 2003 et première en sciences en 2006. Très peu d’élèves finlandais sont parmi les plus faibles, alors que beaucoup d’élèves obtiennent des notes élevées. En 2009, 19 % étaient parmi les plus doués en sciences, seulement derrière Shanghai (24 %) et Singapour (20 %).

La Finlande figure également au sommet de la liste de Transparency International des pays les moins corrompus. Pasi Sahlberg, conférencier de renommée internationale sur le système éducatif finlandais, explique que cette transparence joue un rôle crucial dans le fonctionnement correct d’une démocratie, une gestion du secteur public fondée sur la confiance et dans la pérennité des fonctions fondamentales de l’État providence. Tout cela, à son tour, contribue à maintenir le bien commun parmi les objectifs communs, et permet à l’éducation gratuite universelle de rester un acquis en Finlande.

L’importance du jeu dans les écoles finlandaises
Une caractéristique essentielle de l’éducation en Finlande est un début tardif de la scolarité. Dans toutes les garderies finlandaises, l’accent n’est pas mis sur les mathématiques, la lecture ou l’écriture (les enfants n’apprennent rien sur ces matières avant l’âge de sept ans et l’école primaire), mais sur le jeu créatif. La tendance prépondérante est que les enfants de moins de sept ans ne sont pas prêts à commencer l’école, qu’ils ont besoin de temps pour jouer, être physiquement actif, et créatif.
Le but principal de l’éducation durant la petite enfance n’est pas explicitement « l’éducation » au sens formel du terme, mais la promotion de la santé et du bien-être de chaque enfant. La garderie les aide à développer de bonnes habitudes sociales : apprendre à se faire des amis et à respecter les autres par exemple, ou être capable de s’habiller. L’orientation officielle souligne également l’importance en préscolaire de la « joie de l’apprentissage », l’enrichissement linguistique et la communication. On met l’accent sur l’activité physique (au moins 90 minutes de jeu en plein air par jour). « La maternelle en Finlande ne se concentre pas sur la préparation des enfants à l’école de manière académique, écrit l’expert finlandais de l’éducation Pasi Sahlberg. L’objectif principal est plutôt de s’assurer que les enfants sont des individus heureux et responsables. »
La Finlande accorde plus de pouvoirs aux enseignants et aux élèves pour concevoir et orienter l’apprentissage. Les enseignants sont bien payés, bien formés (ils doivent compléter un diplôme spécialisé de cinq ans), respectés par les parents et estimés des politiciens qui leur font confiance. Il n’y a pas d’inspection des écoles et des enseignants, mais un système d’auto-évaluation. La politique éducative et l’enseignement sont fortement basés sur la recherche. La garderie n’est pas le seul facteur responsable de la réussite académique. La mission éducative finlandaise met l’accent sur l’idée que l’égalité est vitale pour la réussite économique et le bien-être de la société, ainsi que sur la conviction qu’une petite nation, dépendante de la créativité, de l’ingéniosité et de la solidarité pour participer à l’économie mondiale, ne peut pas se permettre d’inégalités ou de ségrégation dans la scolarité ou à la santé. Derrière son rang prestigieux en termes d’éducation, il existe un système complet de sécurité sociale et de santé publique qui assure l’un des taux de pauvreté infantile les plus bas en Europe, et un des plus hauts niveaux de bien-être. Selon Gunilla Holm, professeur d’éducation à l’Université d’Helsinki : « Le but est de tous progresser ensemble. »

P. Sahlberg énumère ainsi les pierres angulaires du système éducatif finlandais :

– Équité dans l’éducation.

– Système éducatif basé sur la confiance et la responsabilité.

– Éducation des tout-petits et élémentaire comprises comme faisant partie de l’ensemble des acquis accumulés tout au long de la vie.

– Personnel enseignant hautement qualifié.

– Importance du jeu – même plus que nous pouvons l’imaginer.

Il soutient également que l’émancipation politique des femmes constitue un facteur critique d’un système éducatif fonctionnel. A cet égard, la Finlande est le deuxième pays après l’Islande, suivie par les autres pays nordiques. « Les systèmes éducatifs ayant le plus de succès sont ceux qui allient qualité et équité », affirme Pasi Sahlberg.

Le CIMO (Centre pour la mobilité internationale), en collaboration avec le ministère finlandais de l’Éducation et de la culture et le Conseil national de l’éducation, ont préparé un guide rapide sur le système éducatif finlandais. http://xit.fi/edunutshell. Site de Pasi Sahlberg : http://pasisahlberg.com

1. Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) : étude internationale réalisée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans les pays membres et non membres. Les données sont recueillies sur les performances scolaires d’élèves de 15 ans, en mathématiques, en sciences et en lecture. Cette étude, exécutée pour la première fois en 2000, est renouvelée tous les trois ans. Elle vise à améliorer les politiques et les résultats de l’éducation. Elle mesure la résolution de problèmes et la cognition dans la vie quotidienne.

Source : guardian.com

Le Plan Marshall, la plus belle réussite des États-Unis à ce jour [sommaire]

Le rayon de l’âme des États-Unis est le 2e rayon d’Amour-Sagesse qui s’est manifesté de manière évidente, après la guerre, avec le plan Marshall qui est à ce jour la plus grande réalisation des États-Unis vis-à-vis du reste du monde. Ce n’est pas votre sens de la compétition, votre informatisation, votre conquête de la Lune et votre espoir d’atteindre un jour la planète Mars qui importent. Tout le monde accomplit plus ou moins les mêmes prouesses techniques. Les États-Unis le font à plus grande échelle, mieux et plus vite, parce que c’est un pays plus vaste et plus doué pour ce genre de choses. Mais tout cela n’a guère d’importance. Ce qui compte réellement, ce sont les justes relations humaines créées par une nation quelle qu’elle soit. [L’Art de la coopération (Benjamin Creme)]

Avec la pression du changement, il se produit inévitablement une réaction, un contrecoup, avec un mouvement vers la droite.
Il existe un puissant courant de type fasciste aux États-Unis, qui observe les événements et attend une occasion pour se manifester. Cette opportunité pourrait venir lorsque les changements auront pris une certaine importance, mais les tenants de ce courant découvriront que les éléments les plus instruits du public prendront alors des positions auxquelles ils ne s’attendaient pas. Ils prendront le parti du changement. Vous découvrirez alors que la qualité d’âme des États-Unis, qui est de deuxième rayon d’amour-sagesse, sera évoquée par Maitreya et agira comme elle l’a déjà fait après la Seconde Guerre mondiale avec le plan Marshall.

Le plan Marshall est sans aucun doute la plus grande réalisation de l’Amérique moderne. Malheureusement, il y fut mis un terme à l’issue de ses premiers résultats en Europe, et il fut remplacé par le plan de la CIA dont l’objectif était de conserver le statu quo, de déstabiliser les pays orientés à gauche et de maintenir les États-Unis en première position. La CIA est encore très puissante aujourd’hui, mais cela aussi aura une fin.

Lorsque Maitreya sera davantage accepté et que l’opinion publique sera galvanisée, ceux qui résistent au changement se découvriront bientôt minoritaires. Des millions d’Américains de bonne volonté se joindront à Maitreya pour réclamer le changement et la justice. Un nouveau type d’action du genre plan Marshall sera instauré pour sauver les millions d’êtres qui meurent de faim dans le monde. Un immense et spectaculaire programme d’aide tel qu’il n’en a jamais existé auparavant sera organisé et mis en œuvre par l’intermédiaire des agences des Nations unies. Cela aura un profond retentissement sur l’opinion mondiale, y compris aux États-Unis. Les opposants au changement seront de moins en moins nombreux, de plus en plus retranchés dans leurs bastions qui ne pourront pas résister bien longtemps aux décisions de la majorité. [Le Grand Retour (B. Creme)]

Les dangers du populisme et la menace sur les droits humains [sommaire]

Rapport mondial 2017 de l’Observatoire des droits humains

par Kenneth Roth,

Les droits humains existent pour protéger les individus des abus et de la négligence des gouvernements. Ils limitent ce qu’un État peut faire et lui imposent des obligations. Pourtant, aujourd’hui, une nouvelle génération de populistes inverse cette protection. Prétendant parler pour le peuple, ils accusent les droits d’entrave à leur conception de la volonté de la majorité, et d’obstacle inutile pour défendre la nation des menaces et des maux perçus. Au lieu d’accepter les droits comme moyen de protection de tous, ils privilégient les intérêts présumés de la majorité, encourageant les gens à adopter la dangereuse croyance qu’ils n’auront jamais besoin d’affirmer leurs droits contre un gouvernement abusif qui prétendrait agir en leur nom.

L’attrait pour les populistes s’est accru avec le mécontentement grandissant du public vis-à-vis du statu quo. En Occident, beaucoup de gens se sentent abandonnés par les changements technologiques, la mondialisation et les inégalités croissantes. D’odieuses attaques terroristes suscitent l’appréhension et la peur. Certains sont mal à l’aise dans des sociétés qui sont devenues plus diverses au niveau ethnique, religieux et racial. Le sentiment se répand que les gouvernements et les élites ignorent les préoccupations du public.

Dans ce chaudron de mécontentement, certains politiciens prospèrent et même accèdent au pouvoir, en expliquant que les droits protègent seulement le suspect terroriste ou le demandeur d’asile au détriment de la sécurité, du bien-être économique et des préférences culturelles de la majorité présumée. Ils prennent comme boucs émissaires les réfugiés, les communautés d’immigrants et les minorités. La vérité en est souvent la victime. Le nativisme, la xénophobie, le racisme et l’islamophobie progressent.

Cette tendance dangereuse menace de renverser les acquis du mouvement moderne des droits de l’homme. A l’origine, ce mouvement s’était préoccupé des atrocités de la Seconde Guerre mondiale et de la répression associée à la Guerre froide. Ayant vu le mal dont les gouvernements étaient capables, les Nations avaient adopté une série de traités relatifs aux droits humains, pour limiter et décourager les abus futurs. La protection de ces droits était considérée comme indispensable pour que les individus puissent vivre dans la dignité. Le respect croissant des droits a jeté les bases de sociétés plus libres, plus sûres et plus prospères.

Mais aujourd’hui, un nombre croissant de personnes en arrivent à voir les droits non pas comme un moyen de se protéger de l’État, mais comme un obstacle aux efforts gouvernementaux pour les défendre. Aux États-Unis et en Europe, l’immigration est perçue comme étant la menace principale, à la croisée des préoccupations concernant l’identité culturelle, les opportunités économiques et le terrorisme. Encouragée par les populistes, une partie croissante de la population considère que les droits ne protègent que ces « autres » personnes, pas eux-mêmes, et donc sont superflus. Si la majorité veut limiter les droits des réfugiés, des migrants ou des minorités, elle devrait, selon les populistes, être libre de le faire. Le fait que les institutions et les traités internationaux soient un obstacle ne fait qu’accentuer cette antipathie envers les droits dans un monde où le nativisme est souvent préféré au mondialisme.

Peut-être est-il dans la nature humaine de s’identifier plus difficilement avec des personnes qui ne nous ressemblent pas, et d’accepter plus facilement la violation de leurs droits. Les gens trouvent du réconfort dans l’hypothèse dangereuse qu’une application sélective des droits est possible – qu’ils peuvent remettre en cause les droits d’autrui tout en préservant les leurs.

Mais les droits par nature n’admettent pas une approche à la carte. Vous pouvez ne pas aimer vos voisins, mais si vous sacrifiez leurs droits aujourd’hui, vous mettez en danger les vôtres demain, parce que finalement les droits sont fondés sur le devoir réciproque de traiter les autres comme vous voudriez être traité vous-même. Violer les droits de certains, c’est saper l’édifice des droits qui seront inévitablement nécessaires aux membres de la majorité présumée au nom desquels sont commises les violations actuelles.

Nous oublions à nos risques et périls les démagogues d’antan – les fascistes, les communistes et leurs semblables qui revendiquent une vision privilégiée de l’intérêt de la majorité mais finissent par opprimer l’individu. Quand les populistes traitent les droits comme un obstacle à la volonté de la majorité, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne se retournent contre ceux qui sont en désaccord avec leur ordre du jour. Le risque est encore plus grand lorsque les populistes attaquent l’indépendance du pouvoir judiciaire qui défend l’État de droit – c’est-à-dire qui impose des limites que le droit impose à la conduite gouvernementale.

Ces revendications du pouvoir absolu de la majorité, et les attaques contre les contrôles et les équilibres qui limitent le pouvoir gouvernemental, sont peut-être le plus grand danger aujourd’hui pour l’avenir des démocraties occidentales.

Une réponse timide

Plutôt que d’affronter cette vague populiste, trop de responsables politiques occidentaux semblent avoir perdu confiance dans les valeurs des droits humains, et ne les soutiennent que timidement. Peu de dirigeants les défendent vigoureusement, bien qu’il y ait eu un certain nombre d’exceptions.

Certains dirigeants semblent s’être enfouis la tête dans le sable, espérant que les vents du populisme se calment. D’autres, s’ils ne cherchent pas à profiter des passions populistes, semblent espérer que l’émulation entre populistes entre eux puisse tempérer leur influence.

En Grande-Bretagne, on s’en est pris aux juristes activistes et militants des droits de l’homme de gauche qui ont osé accuser les forces britanniques de torture en Irak. En France, le gouvernement a emprunté à l’idéologie du Front national, essayant de faire de la déchéance de nationalité des Français binationaux, un axe central dans la politique de lutte contre le terrorisme ; cette initiative a été abandonnée par la suite. Le gouvernement néerlandais impose aux femmes musulmanes des restrictions au port du voile intégral. De nombreux dirigeants européens soutiennent l’appel de la Hongrie à fermer les frontières de l’Europe, abandonnant les réfugiés à leur sort. Imiter ainsi les populistes ne fait que renforcer et légitimer les politiciens qui s’en prennent aux valeurs des droits humains.

On observe une tendance similaire en dehors de l’Occident. En effet, la montée des populistes occidentaux semble avoir encouragé plusieurs dirigeants dans leur mépris des droits humains…

Il est urgent de réaffirmer les droits humains

Pour contrer ces tendances, une réaffirmation vigoureuse des droits humains s’impose de toute urgence. La montée des populistes devrait certainement amener les principaux politiciens à un examen de conscience, plutôt qu’à un abandon de ces valeurs fondamentales par les autorités publiques ou la population. Les gouvernements qui s’engagent à respecter les droits humains servent mieux leur peuple, en étant plus à même d’éviter la corruption, l’autoglorification et l’arbitraire qui accompagnent si souvent l’autocratie. Les gouvernements respectueux des droits humains sont mieux placés pour écouter leurs citoyens, reconnaître et résoudre leurs problèmes. Et les gouvernements qui respectent les droits humains sont plus facilement remplacés quand les gens ne sont pas satisfaits de leurs décisions. Mais si l’attrait pour « l’homme fort » et si les voix de l’intolérance prédominent, le monde risque d’entrer dans une ère sombre. Nous ne devrions jamais sous-estimer le comportement des démagogues, qui sacrifient les droits d’autrui en notre nom aujourd’hui, pour jeter par-dessus bord nos droits demain quand leur vraie priorité – le maintien au pouvoir – sera menacée.

Face à cette attaque mondiale contre les droits humains, il est nécessaire de réaffirmer et de défendre vigoureusement les valeurs fondamentales qui les sous-tendent.

De nombreux acteurs ont un rôle important à jouer. Les organisations de la société civile, et en particulier les groupes qui luttent pour défendre les droits, doivent protéger l’espace civique là où il est menacé, bâtir des alliances entre les communautés pour montrer notre intérêt commun pour les droits humains et réduire les divisions Nord-Sud pour unir nos forces contre les autocrates qui, de toute évidence, apprennent les uns des autres.

Les médias devraient contribuer à mettre en lumière les tendances dangereuses en cours, en relativisant leur couverture des déclarations et des comportements du jour, par une analyse des conséquences à plus long terme. Ils devraient également s’efforcer d’exposer et de réfuter la propagande et les fausses nouvelles propagées par certains.

Les gouvernements se prétendant attachés aux droits humains doivent défendre plus régulièrement les principes essentiels. Cela concerne aussi les démocraties d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie qui votent actuellement positivement sur des initiatives aux Nations unies proposées par d’autres pays, mais prennent rarement l’initiative, que ce soit aux Nations unies ou dans leurs relations directes avec d’autres pays.

En fin de compte, la responsabilité incombe au public. Les démagogues qui font commerce de casuistique, s’assurent du soutien populaire en plaquant de fausses explications et des solutions bon marché sur des problèmes réels. Le meilleur antidote est que le public exige une politique basée sur la vérité et les valeurs sur lesquelles la démocratie respectueuse des droits a été construite. Les populistes prospèrent en l’absence d’opposition. Une réaction populaire forte, utilisant tous les moyens disponibles – les groupes de la société civile, les partis politiques, les médias traditionnels et les réseaux sociaux – est la meilleure défense des valeurs que tant d’entre nous apprécions encore, malgré les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Les mensonges ne se transforment pas en vérité simplement parce qu’ils sont propagés par une armée de trolls sur Internet ou une foule de partisans. On n’est pas contraint à la caisse de résonance des mensonges. Les faits demeurent puissants, ce qui explique pourquoi les autocrates déploient tant d’efforts pour censurer ceux qui rapportent des vérités gênantes, en particulier en ce qui concerne les atteintes aux droits humains.

Les valeurs sont fragiles. Étant donné que les valeurs des droits humains dépendent avant tout de notre capacité d’empathie avec les autres – notre capacité à reconnaître l’importance de traiter les autres de la manière dont nous voudrions être traités – elles sont particulièrement vulnérables aux appels à l’exclusion de la démagogie. La culture d’une société de respect des droits humains a besoin de soins réguliers, de peur que les craintes du moment balaient la sagesse qui a construit la règle démocratique.

Source : Kenneth Roth, La dangereuse montée du populisme : attaques mondiales contre les valeurs des droits humains. Dans Rapport mondial 2017. www.hrw.org

Civilisation en transition : incertitudes et opportunités [sommaire]

par Graham Peebles,

Le cinéaste britannique Adam Curtis a récemment sorti un documentaire intitulé : HyperNormalisation. Ce film ambitieux dresse le portrait d’une civilisation en crise. Il montre comment les politiciens cyniques et incompétents ont trompé le public à maintes reprises au cours des quarante dernières années et comment leurs décisions ont engendré un monde qui leur échappe. « Nous vivons une époque étrange, des événements extraordinaires se produisent qui sapent la stabilité de notre monde, déclare le réalisateur, et pourtant, les responsables semblent incapables d’en prendre la mesure. Personne n’a la vision d’un avenir différent ou meilleur. »

Il est manifeste que nous assistons au déclin final d’une civilisation en ruine. C’est une période de transition et d’incertitude – mais aussi d’opportunités. Les structures actuelles, politiques, économiques et sociales, qui régissent nos vies, ne répondent plus aux besoins de l’humanité. Et pendant que les politiciens et leurs bienfaiteurs semblent aveugles à cela, des millions de personnes dans le monde le perçoivent et réclament avec insistance un changement profond dans l’organisation de la société.

La crise économique qui a débuté en 2008 et qui, selon de nombreux économistes et observateurs, n’est pas encore terminée, était peut-être le symptôme le plus sévère de cette désintégration systémique, notamment en Occident. Mais par manque de vision et abusés par leur propre rhétorique du : « Il n’y a pas d’alternative », tous les efforts ont été consentis pour sauver les banques et maintenir en place ce système instable et injuste. Le modèle néolibéral, cette forme extrême du capitalisme dont la perte terrifie les politiciens et l’élite dirigeante, est intrinsèquement injuste et a engendré des niveaux extrêmes de richesse et d’inégalité de revenus entre les individus et les nations. L’inégalité continue de croître, concentrant la richesse, et avec elle le pouvoir politique, entre les mains d’un nombre de plus en plus réduit d’individus. Ce modèle constitue la source empoisonnée des nombreux problèmes du monde, de la traite des personnes à l’exclusion en passant par les conflits armés et la faim.

On observe partout autour de nous les symptômes de la désintégration et du désespoir, bruyants, laids et souvent violents. Toutes les formes d’extrémisme idéologique, religieux, politique et économique se sont répandues, fomentant l’intolérance et les préjugés, provoquant la division et le conflit. La rhétorique réactionnaire manipulatrice nourrit l’intolérance et la bigoterie. La malhonnêteté et la méfiance dominent. La « politique post-vérité », comme on l’appelle, abonde et l’espace pour des alternatives novatrices, pour un débat ouvert et un véritable changement est, du moins en apparence, fermé.

De l’avidité au partage

Pourtant, un nombre croissant de personnes, principalement mais pas exclusivement parmi les jeunes, se réunissent, organisent et agissent. Beaucoup reconnaissent l’urgence d’un changement systémique ainsi que la nécessité de passer de l’individualisme compétitif et de l’avidité à la prise de conscience de notre unité essentielle et, en conséquence, à plus de coopération et de partage.

Certains ont exprimé leur frustration et leur colère dans les urnes. Le Brexit au Royaume-Uni et l’essor de Donald Trump aux États-Unis en sont deux exemples frappants et à bien des égards le geste de personnes qui se sentent ignorées, exploitées et trahies par des gouvernements à la solde des multinationales et leur politique en faveur des marchés. Le doute n’est plus permis sur le message que les gens envoient par ce vote et leur volonté de changement, un message toutefois déformé, conditionné par le discours politique ambiant. Ces notions de changement ont été réduites à des corrections du modèle existant.

Des millions de personnes, poussées par les mêmes frustrations sont descendues dans la rue : depuis la chute du mur de Berlin en 1989, un nombre sans précédent de personnes, souvent mais pas exclusivement jeunes, se sont unies et ont manifesté. Il s’agit d’un mouvement mondial, non coordonné mais connecté, avec des enjeux et des revendications communes : la justice sociale, la liberté politique, la fin du pouvoir d’institutions telles que le FMI et la Banque mondiale ; avant tout, afin d’être entendu par des politiciens arrogants et cyniques, mariés aux banques et à l’argent des multinationales.

La réaction de la classe politique et de l’élite dirigeante à l’égard de ces manifestations du « pouvoir des peuples » et de leur incapacité à répondre aux exigences de l’époque a été faible et réactionnaire. Craignant de perdre le pouvoir, manquant de vision, d’imagination et de compréhension, les politiciens ont résisté au changement, ont ignoré les gens et ont essayé d’appliquer des remèdes usés pour réparer un système qui meurt. « Plutôt que de faire face aux véritables complexités du monde les politiciens et les financiers se sont repliés, affirme Adam Curtis, et ont construit une version simplifiée du monde pour s’accrocher au pouvoir » : une construction complaisante enracinée dans le passé, qui n’offre aucune solution aux calamités
actuelles.

La « version simplifiée du monde » est un lieu faux et laid, où la méfiance envers « l’autre » est cultivée, où la plupart des gens sont condamnés à une vie de seconde voire de troisième classe et où la dignité humaine est bafouée. Cette forme extrême du capitalisme, que l’écrivain indien Palagummi Sainath appelle le « fondamentalisme des marchés », est le cadre idéologique de ce monde divisé où la compassion est rejetée. Il encourage les pires aspects du comportement humain et nous a réduit à des individus gourmands et matérialistes obsédés par le désir égoïste. Le mécontentement et la dépression, la suspicion et la haine en sont quelques-unes des multiples conséquences. Celles-ci alimentent à leur tour un éventail de maux sociaux, de la dépendance aux drogues et à l’alcool, au suicide et à la violence.

Dans l’illusion « simplifiée », les valeurs séparatrices sont favorisées, la concurrence défendue. Il s’agit d’un « monde imaginaire » insoutenable comme le décrit Curtis, qui « a permis aux forces obscures et destructrices de se répandre et de se développer, des forces qui reviennent maintenant pour briser la coquille de ce monde artificiel que nous avons soigneusement construit ». Les forces du totalitarisme idéologique, la méfiance et la haine doivent être contrées par la tolérance et la compréhension, par la coopération et la compassion.

HyperNormalisation, un documentaire de la BBC réalisé par Adam Curtis, 2016.

 

Citation

Extrait du message n° 102 [sommaire]

par Maitreya,

« L’amour en mon cœur m’attire à vous. C’est pourquoi nous sommes ensemble, vous et moi, pour servir. Sachant cela, saisissez l’opportunité de servir le monde d’une façon unique, mes amis, et avancez plus loin sur le Chemin. Pourquoi se croiser les bras et attendre mon apparition quand le monde a besoin de votre appui ? Je vous demande donc de travailler avec moi, de me préparer la voie auprès des hommes, et de contribuer quelque peu à la création du climat d’espoir dans lequel je pourrai être aisément reconnu.

Considérez votre chance, mes frères, de vous trouver devant un tel choix. Le jour viendra où vous remercierez votre créateur de cette opportunité. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Commentaire d’une lectrice [sommaire]

Quel bel article sur Benjamin Creme (cf. PI, déc. 2016). J’ai été touchée et émue car il exprimait tant d’amour et de respect. Ce fut vraiment une consolation très spéciale. L’ensemble de ce numéro est selon moi imprégné de tant de bonté, et m’a donné tant d’espoir que je voudrais vous en remercier. Et c’est formidable que vous ayez encore tant de choses à publier.

Salutations chaleureuses et mille mercis pour votre travail.

M. v. d. R., Goirle, Pays-Bas

Nous ne sommes pas seuls [sommaire]

J’ai lu récemment un article sur la vie de Benjamin Creme. Le rédacteur se demande comment les sympathisants de B. Creme vont faire sans lui, sans conseil ni aide. J’exprime ici une expérience que j’ai vécue un mois après le décès de B. Creme.

Je me demandais si, avec la crise du monde actuel, l’attention du Maître de Benjamin Creme n’était pas urgemment requise ailleurs, et si nous, dans les groupes qui avons travaillé avec B. Creme, ne devrions pas nous habituer à travailler sans l’inspiration apportée par la présence, via Benjamin Creme, de son Maître. Je me suis aussitôt assis pour méditer et une telle énergie, plus puissante que jamais auparavant, s’est déversée en moi et autour de moi que je n’eus aucun doute sur la présence du Maître.

Mes pensées avaient été écoutées, on avait répondu à ma question et raffermi ma conviction.

Nom et adresse non communiqués

La proximité des Maîtres [sommaire]

Un soir, environ un mois après la mort de Benjamin Creme, à la fin de ma méditation personnelle, j’ai demandé à Maitreya en utilisant la carte de la « main » de Maitreya, une aide spécifique en relation avec le chakra du cœur. La réponse fut instantanée. Ce processus semble se poursuivre au fil des jours et nous entrons en 2017.

Nous ne sommes pas seuls. Toutes nos pensées et nos prières sont entendues et exhaussées.

Nom et adresse non communiqués

Encouragement exceptionnel [sommaire]

Cher Monsieur,

Le lundi, nous avons méditation de transmission chez nous à Almelo (Pays-Bas). Le 18 février 2002, j’étais seule chez moi et réalisai qu’il ne me restait plus beaucoup de temps avant la Transmission. Je me précipitai au centre commercial des environs pour faire quelques courses.

Devant l’entrée du centre commercial, je vis un homme debout portant autour du cou une reproduction en couleur d’environ 30 cm sur 60 du suaire de Turin. Il avait en main de petits prospectus avec la même reproduction en couleur du visage de Jésus. En voyant cela, j’eus un choc et pensai que cet homme pouvait peut-être être Maitreya ou Jésus. Mais je me mis à hésiter, à y regarder de plus près, puis à ressentir de la confusion – et alors on fait des erreurs. Je pensais que ça ne pouvait pas être Maitreya ou Jésus.

C’était un homme grand, d’environ 1,90 m, très mal vêtu, comme s’il venait directement de la ferme où il travaillait, mais avec des vêtements des années 1960. Son visage était étroit et maigre avec des joues très rouges en ce temps froid et pluvieux.

Je fis mes courses et ressortis. Il était toujours là, debout. Je voulus m’adresser à lui et lui demander quelle organisation il représentait, mais n’osai pas car il avait l’air peu accueillant, et avait le visage tourné vers d’autres passants. Je décidai de rentrer chez moi.

De retour à la maison, je continuai à penser à lui et me rendis compte que c’était comme si les passants ne le voyaient pas, car aucun ne le regardait, malgré sa taille imposante et sa grande photo autour du cou.

Ce soir-là, je fus très concentrée dans ma méditation de transmission, comme jamais auparavant.

On cherche toujours une explication quand on pense avoir rencontré un Maître. Personnellement, je pense que ces rencontres nous encouragent à continuer dans la vie, dans la tâche que nous avons entreprise, juste un encouragement. Je fus touchée et très reconnaissante pour cette attention.

Ai-je raison ? Ai-je rencontré Maitreya ou Jésus ?

H. M., Almelo, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l’homme était Maitreya.

Une rencontre émouvante [sommaire]

Cher Monsieur,

Début 2002, alors que j’étais à Schermerhorn (Pays-Bas) pour quelques jours, je promenai mon chien sur une route près d’une rivière, lorsque soudain, à une distance d’environ 25 m, je vis un homme grand et une femme beaucoup plus petite qui marchaient vers moi main dans la main. L’homme était vêtu de blanc, portait des lunettes et un petit chapeau. La femme avait l’air asiatique et avait un chignon. Lorsqu’ils arrivèrent à ma hauteur, l’homme me salua et dit : « C’est très calme, ici, n’est-ce pas ? » J’acquiesçai et il ajouta : « Nous habitons juste un peu plus loin dans une caravane » en montrant le canal derrière moi, à quelque distance. Son visage était rayonnant et souriant. La femme souriant sereinement, me regardait en silence.

Tout le temps de cette rencontre, je perdis le sens de ce qui m’environnait : un tel silence régnait parmi nous. Puis l’homme déclara : « Maintenant, nous allons continuer notre promenade. » Ils me dirent au revoir et partirent.

J. K., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était Maitreya et la femme le Maître Jésus.

Disparition [sommaire]

(voir courrier précédent)

Le lendemain, je promenai à nouveau mon chien lorsque, regardant alentour, je vis un homme avec un enfant. Le père poussait son fils sur un petit tricycle.

Quelques secondes plus tard, je redonnai un regard alentour et ne les vis plus. Je fis demi-tour pour voir s’ils n’avaient pas quitté le chemin ! Ils avaient tout simplement disparu.

J. K., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était Maitreya et l’enfant le Maître Jésus

Siège spécial [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 6 août 2002, mon amie Angela et moi nous sommes retrouvées à San Francisco pour assister à la conférence de Benjamin Creme. Nous sommes arrivées tôt et avons attendu avec impatience l’ouverture de l’auditorium afin d’avoir une bonne place devant. Nous nous sommes assises dans une rangée étroite avec seulement trois sièges. En m’asseyant, je dis en riant à mon amie : « Je réserve cette place à côté de moi pour quelqu’un de spécial. » Je me suis alors demandé pourquoi j’avais dit cela. Nous étions heureuses d’entendre cette conférence, car il y avait plus de dix ans que j’avais pu assister à une conférence de Benjamin Creme.

Bientôt un grand homme, très bien vêtu, aux cheveux blancs, demanda très poliment : « Puis-je m’asseoir à côté de vous sur ce siège ? » Sa présence distinguée me surpris. Il était impeccablement habillé et ses chaussures semblaient n’avoir jamais été portées. Je pensais à un diplomate, ou un homme de télévision. Je lui demandai si c’était la première fois qu’il assistait à une conférence de B. Creme. Je ne me souviens pas de sa réponse exacte, mais il dit qu’il avait vu une affiche à une exposition sur Siddhartha et que cette conférence devait être importante pour avoir lieu dans une si grande salle. Il dit qu’il vivait « juste en face, là-bas » montrant la cathédrale Christ Church. J’imaginais un immeuble, dans cette direction.

Puis, je lui dis : « Je pense que vous serez comblé. » Il se mit à me poser des questions sur le moment où j’avais connu cette histoire. Comme il était si facile à aborder et qu’il me mettait à l’aise, je commençais à lui raconter comment j’avais entendu parler de Maitreya pour la première fois. Je lui dis qu’en 1977, le professeur d’un groupe d’étude d’Alice Bailey avait reçu une lettre de Londres annonçant les réunions de Benjamin Creme ainsi que le premier message télépathique reçu de Maitreya. Lorsque j’ai entendu le premier message de Maitreya, j’ai été comme électrisée. Je dis à l’homme distingué que ce message m’avait fait quelque chose et qu’il sonnait vrai. Il acquiesça. Je lui dis que ma première réaction fut de vouloir me rendre à Londres pour entendre cet homme parler, mais immédiatement, la pensée me traversa que ce n’était pas la chose à faire. L’été suivant, mon mari et moi quittâmes la Louisiane pour l’Oregon. Nous attendions d’en savoir davantage. Trois ans plus tard, nous avons appris que B. Creme venait aux États-Unis. Nous fûmes tellement exaltés d’apprendre cela que nous nous engageâmes auprès de Tara Center pour diffuser l’information sur Maitreya.

Le monsieur distingué écouta attentivement, posant d’autres questions. Il semblait très intéressé, acquiesçant souvent avec un : « Oui. » Par la suite, il demanda à voir les livres que je venais d’acheter et me remercia très gracieusement. Je lui parlai de la méditation de transmission qui avait lieu le lendemain soir. Il répondit : « J’apprécie votre invitation et je vous remercie, mais j’ai d’autres projets. »

Peut-être cet homme n’était-il qu’un gentil, très poli, distingué monsieur. Il avait l’air si familier. L’avais-je vu à la télévision ? Ou se pourrait-il que ce soit le Maître Jésus ?

PS. Pendant quelques années, j’ai eu des difficultés à marcher, en raison de douleurs lombaire et des hanches. Ce devait être ridicule de nous voir, Angela et moi, gravir la pente à San Francisco pour nous rendre à la conférence. Nous nous arrêtions toutes les deux minutes en riant. Après la conférence, en descendant de l’estrade après vous avoir rencontré, je me suis rendu compte que je ne boitais plus. J’allais déjà mieux !

Je vous remercie de votre aide et de vos conseils depuis tant d’années. Je me rends compte combien nous avons été bénis et ferons de notre mieux pour diffuser ce message d’espoir. Je sais que ces vingt dernières années ont été les plus importantes de ma vie et que je dois agir davantage.

N. B., Carrollton, Texas, États-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le « monsieur distingué » était Maitreya.

Sérieux, pour leur jeune âge [sommaire]

A la fin de l’été 1996, lorsque je vivais à Portland, dans l’Oregon, j’étais assise sur le trottoir, à flanc de colline, près de ma maison, m’occupant d’un parterre de fleurs. Après un été humide suivi de températures plus élevées, les fleurs avaient disparu et certaines plantes souffraient d’oïdium et avaient besoin d’entretien. J’essayais de couper les fleurs mortes et de redresser certaines plantes lorsque deux jeunes garçons blonds, aux yeux bleus, d’environ six ans, s’arrêtèrent juste à côté de moi et demandèrent : « Êtes-vous heureuse ? Aimez-vous ce que vous faites ? » Je fus très surprise d’entendre une telle question de la part de ces enfants que je ne connaissais pas. Je ne me rappelle pas ce que je leur ai répondu, mais je me souviens de leur sourire et que je me demandais où ils habitaient. Ils me dirent « au revoir » et continuèrent leur chemin sur la colline. Quelques secondes plus tard, je regardai en arrière pour les voir et ils avaient disparu… peut-être au coin de la rue. J’étais encore un peu stupéfaite par leur question et je me demandai si je les reverrais. Mais je ne les ai jamais revus.

Nombre d’années se sont écoulées depuis cette agréable rencontre, mais je n’oublierai jamais leur regard sincère et attentionné.

Se pourrait-il que ce fût Maitreya et le Maître Jésus ?

N. B., Carrollton, Texas, États-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que les « jeunes garçons » étaient Maitreya et le Maître Jésus.

Un cadeau providentiel [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a longtemps, vers novembre 1982, j’ai vu une dame dont l’apparition resta pour moi un miracle.

En 1982, alors que le marché du travail était vraiment tendu, je cherchais un emploi à Vienne. Une entrevue d’embauche était prévue ce jour-là pour 9 h. Cette entrevue devait décider de mon recrutement. Il était primordial pour moi d’obtenir ce travail.

Pour être juste à l’heure, j’attendis dans ma voiture très près de l’entreprise et passai les derniers moments en ardente prière. Soudain, une très vieille femme, dont l’attitude me rappela beaucoup ma défunte grand-mère, frappa à la vitre et me fit signe de l’ouvrir.

Elle prit ma main dans les siennes, y déposa quelque chose et sans dire un mot j’eus le sentiment, qu’elle me disait : « Cela t’aidera. » Ouvrant la main, j’y vis une petite médaille représentant Marie et l’enfant Jésus. Lorsque je levai les yeux pour la remercier, elle avait disparu. Je sortis de la voiture pour la retrouver, mais sans succès.

Au cours de l’entretien, qui a duré des heures, j’ai dû passer par des épreuves intensives et difficiles. Néanmoins, avec une énergie encore inconnue, je maîtrisais tous les obstacles et finalement j’obtins l’emploi.

Maintenant, quelques années plus tard, j’aimerais savoir qui était vraiment cette très vieille et gracieuse dame ?

E. H., Biedermannsdorf, Autriche

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « vieille dame » était le Maître Jésus.

Hommage [sommaire]

Cher Monsieur,

Le mardi après le séminaire de Kerkrade [2002], nous allâmes rendre visite à des amis en Suisse. Sur le chemin du retour, nous visitâmes Heidelberg. C’était une belle journée. Mon ami décida de faire une promenade dans le parc de Schwetzingen.

Comme nous nous promenions, un homme handicapé dans un fauteuil roulant électrique nous croisa. Il nous salua amicalement. Je fus étonnée, car souvent les personnes handicapées en fauteuil semblent introverties. Poursuivant notre route nous vîmes deux belles grues sur l’étang. Comme nous les admirions, le même handicapé apparut de nouveau. Il me regarda en me disant : « Les oiseaux viendront vers moi. » Tout à coup, tous les oiseaux volèrent dans sa direction ainsi que les deux grues.

Elles se tenaient près de lui et s’inclinaient respectueusement devant lui. Je me demande qui était cette personne extraordinaire ?

M. N., Hambourg, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme en fauteuil roulant était Maitreya.

Effets spéciaux [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1998, je rendis visite à mes parents et leur apportait la vidéo d’une interview de Benjamin Creme, relative à la Réapparition, que je fis visionner à ma mère.

A la fin de la cassette, je lui demandai ce qu’elle en pensait. Elle hésita puis déclara que c’était bien, et que les effets spéciaux étaient très réussis. Cette réponse me surprit car il n’y avait pas d’effets spéciaux sur la bande, ce que je dis à ma mère. Elle répondit : « La façon dont Benjamin Creme a disparu et que quelqu’un d’autre est apparu à sa place. » « Je n’ai rien vu de cela » répliquai-je. Ma mère me demanda de cesser de tourner autour du pot. J’affirmai que ce n’était pas le cas et qu’elle avait vu quelque chose qui n’était pas sur la bande. Elle mit la cassette de côté et déclara qu’elle la regarderait à nouveau plus tard. A ce jour, je ne suis pas sûr qu’elle l’ait fait.

S’il vous plaît, pourriez-vous demander à votre Maître si Maitreya a quelque chose à voir avec cela ?

M. T., Toronto, Canada

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les « effets spéciaux » ont été manifestés pour votre mère par Maitreya.

Priorités [sommaire]

Au cours de l’été 1994, je me suis rendu à San Francisco pour assister à la conférence de Benjamin Creme. Le jour de la conférence, en fait, juste une heure avant, je roulais sur l’autoroute avec mon compagnon de voyage – qui souhaitait aussi assister à la conférence ; il se tourna vers moi et déclara : « Allons nous asseoir et nous détendre au bord de la mer et admirer les Red Woods. » Je pensais à sa suggestion, alors que le but de notre voyage depuis Vancouver (Canada) était d’assister à la conférence de B. Creme. Je me demandai à moi-même ce que je voulais faire.

Soudain, l’autoroute, le volant, la voiture, le ciel, tout devint noir comme si on avait éteint les lumières du monde, et tout ce que je vis fut le visage de Benjamin Creme et ses cheveux argentés. Puis tout redevint normal. Je continuai à rouler en direction de San Francisco. Je dis à mon ami : « Je ne sais pas pour toi, mais moi je vais à la conférence de B. Creme. » Il me regarda et dit : « D’accord. »

Votre Maître pourrait-il expliquer ce qui s’est produit ? Qui ou quoi fut responsable de cette expérience ?

M. T., Toronto, Canada

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’expérience vous a été donnée par Maitreya.

Un passager insistant [sommaire]

Cher Monsieur,

En janvier 2002, je rentrai chez moi par le train après un entretien d’embauche, lorsque, dans le même wagon, un homme d’âge moyen vint s’asseoir près de moi. Il faisait beaucoup de bruit – il ouvrait et fermait sans arrêt son sac de voyage, prenant et y reposant des objets, ce qui m’ennuyait un peu. Avec un tel tapage, je ne pouvais pas me concentrer sur ma lecture.

A mi-chemin, le train s’arrêta soudain et nous dûmes attendre sans savoir pourquoi. On nous expliqua que cela ne s’était jamais produit. Quelque temps plus tard on mit un autre train à notre disposition. Je me rendis vers le premier wagon et m’assis au milieu car c’est l’endroit où il y a le moins de vibrations et où l’on peut lire confortablement sans passagers bruyants.

Je venais juste de m’asseoir quand l’homme bruyant reparut. Il s’assit à côté de moi et me dit que normalement il s’assied à cette place car c’est l’endroit le plus calme du train. A partir de ce moment et pendant tout le trajet qui dura quelques heures, il ne cessa de me parler de sujets intéressants. Il me demanda quelle était ma profession, celle de mon père, me dit qu’il voyageait et donnait des conférences sur des sujets variés, dont un de théologie. Pendant toute la conversation, une chose attira mon attention : il portait une veste en cuir toute neuve, à l’exception du col qui était vieux et usé. Je descendis à ma station et il continua jusqu’au bout de la ligne. J’aurais bien continué avec lui car c’était un homme si intéressant.

Pouvez-vous faire un commentaire sur cette rencontre ? Je pense que c’était une personne très spéciale ?

A.D.Z., Valence, Espagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était le Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Au Japon, les jeunes gens travaillent jour et nuit sans dormir pour gagner de l’argent. Verront-ils Maitreya ? Peut-on vivre ainsi, sans conscience, sans aucune notion des aspects spirituels de la vie ? [Tokyo, Japon, mai 2008]. [sommaire]

C’est l’un des symptômes de la marchandisation à outrance. Nous avons laissé la marchandisation gouverner nos vies, décider de nos destins. Notre destinée, c’est de donner expression à ce qui est divin en nous – de nous manifester en tant que dieux. Mais, en fait, nous n’arrêtons pas de nous chamailler, de nous faire concurrence, de courir pour gagner plus d’argent que notre voisin. Pourquoi faisons-nous cela ? Vivre, ce n’est pas cela. Vivre, c’est être en relation. Quelle relation pouvons-nous avoir avec les individus ou le monde, si nous nous épuisons à courir après l’argent ? Cette génération n’est vraiment pas en phase avec les besoins de l’époque. Ces jeunes gens verront-ils Maitreya ? Bien sûr, qu’ils le verront, mais le reconnaîtront-ils pour ce qu’il est ? Il n’est pas un seul homme qui ne verra pas Maitreya.

On me dit que les gens qui travaillent dans ce groupe sont des bénévoles. Comment gagnent-ils leur vie ? Je voudrais bien être bénévole, mais il faut que je gagne ma vie. [Tokyo, Japon, mai 2008]. [sommaire]

Il est vrai que ce sont tous des bénévoles. Ils travaillent, ils gagnent leur vie et font ce travail pendant leur « temps libre ». Tout dépend de l’intensité de leur aspiration, de leur implication, du temps qu’ils consacrent au travail, à leur famille, à aller au cinéma, etc., ainsi qu’au temps qu’ils consacrent au travail en vue de la Réapparition, qui consiste à faire connaître Maitreya et les Maîtres. Nous sommes tous différents. Certains y consacrent presque tout leur temps, d’autres moins, d’autres presque rien. Il n’est demandé à personne de ne pas gagner sa vie. Je n’ai jamais demandé à personne de quitter son emploi, ou de cesser de s’occuper de sa famille pour faire ce travail. La décision d’être bénévole vient d’eux, de leurs âmes. A chaque personne, son âme dit : « C’est ce que tu dois faire ; la nouvelle ère est venue ; c’est la voie des temps nouveaux » : tout vient de l’âme et du cœur. C’est pour cela que les gens s’engagent. Ils considèrent que c’est la chose la plus importante qu’ils puissent faire.
Si, dans votre cœur, vous vous dites : « Je dois aider parce que je n’en peux plus de voir des millions de gens mourir de faim, je n’en peux plus de penser à tous ces gens ; je ne supporte pas de savoir que tous ces enseignants extraordinaires sont dans le monde, et que je ne fais rien pour donner un coup de main », si c’est ce que vous ressentez, alors vous devez vous engager. On devient bénévole quand, en tant qu’âme, dans son cœur, ou par intuition, on sent que l’on doit participer. Vous êtes en incarnation aujourd’hui, c’est votre responsabilité. Tout le monde, hélas, ne ressent pas cela ! Mais si vous avez vraiment le sentiment que vous avez envie de participer, alors vous le ferez. Si vous voulez vraiment faire ce travail, alors, vous trouverez un moyen de le faire. Réfléchissez en termes de priorités. Établissez des priorités. Vous avez votre travail, vous devez vous occuper de votre famille, mais quand il vous reste du temps libre – peut-être en avez vous plus que vous ne le pensez – vous pouvez en consacrer une partie à votre priorité suivante, qui est d’être un humain – de prendre conscience des problèmes, et de faire tout ce que vous pouvez pour changer les choses.

Quand vous avez déclaré qu’il ne nous restait plus que quinze ans pour restaurer la planète, que vouliez-vous dire ? [Osaka, Japon, mai 2009]. [sommaire]

Il y a une erreur générale, parmi les scientifiques et les gouvernants, qui consiste à dire qu’il nous reste entre cinquante et cent ans pour changer de mode de vie, ne pas augmenter les émissions de carbone et rectifier… restaurer l’équilibre. Mais pour vous donner un exemple, nous avons abattu des milliers et des milliers d’hectares de forêt primaire – en Amazonie et ailleurs – alors que les forêts sont irremplaçables pour la production d’oxygène. Les arbres sont essentiels. Nous détruisons notre environnement à des fins purement commerciales.
La question des émissions de carbone est complexe. De très nombreuses personnes – dont certaines très influentes – disent que le problème ne se pose pas du tout – que cette question n’a rien à voir avec la structure de la planète, et que, par conséquent, nous n’avons rien à faire pour maîtriser les émissions de carbone. C’est l’attitude la plus pernicieuse de toutes – celle qui nie l’existence même du problème. Encore une fois, elle est due à des raisons commerciales. Réduire les émissions de carbone dans l’atmosphère coûte de l’argent. Cela implique qu’il faudra mettre fin à toutes les émissions de carbone en provenance des centrales à charbon, ainsi qu’aux centrales nucléaires. Il y a dans le monde une demande de plus en plus forte de centrales nucléaires – sous prétexte qu’elles seraient propres. En fait, elles sont les plus dangereuses de toutes les sources d’énergie qui existent. Toutes les centrales nucléaires devraient être fermées immédiatement.

Nous avons distribué beaucoup d’autocollants S.O.P. (Save Our Planet) sur nos stands, et remarqué que les gens les aimaient vraiment beaucoup. Il nous est alors venu à l’esprit de les joindre aux brochures S.O.P. de Share International New Zealand (qui reprend les idées de Share International sur les mesures à prendre pour sauver la planète), afin que les gens reçoivent le message de Maitreya en même temps. Par ailleurs, vous avez déclaré que le message de S.O.P. est trop important pour être relié à une organisation particulière. Le jumelage du sticker S.O.P. et de la brochure est-il acceptable dans le cadre de la diffusion des informations de S.I., ou bien les autocollants S.O.P. doivent-ils être distribués séparément ? [Nouvelle-Zélande]. [sommaire]

Ils peuvent être distribués ensemble.

Quand Maitreya parle de son Père, celui qui l’a envoyé, fait-il référence à celui qui incarne la planète Terre, à celui qui incarne le soleil, le système solaire, ou à celui du commencement de tous les temps ? [Amsterdam, Pays-Bas, septembre 2004]. [sommaire]

Il parle de celui qui est le reflet de notre logos planétaire, Sanat Kumara, le Seigneur du monde.