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décembre 2016 – No 340

Sommaire


 

Article du Maître —

La promesse de l’avenir [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, mai 1992

De temps à autre, en réponse aux besoins des hommes, la porte s’ouvre qui sépare l’humanité de la Hiérarchie. Certains enseignements et informations sont alors diffusés, à des degrés divers, à l’intention de ceux qui peuvent en faire usage. Tel est précisément ce qui se passe aujourd’hui. Pour ceux qui ont « des yeux pour voir et des oreilles pour entendre », les articles de cette série constituent l’un des moyens d’accéder à de nouvelles informations, de se remettre en mémoire des vérités ancestrales, et de projeter une lumière nouvelle sur les valeurs éternelles qui sous-tendent l’évolution humaine.

Au fil des années, je me suis efforcé d’offrir aux lecteurs de cette revue un aperçu de la vie future, de les inciter à aborder cet avenir sous un jour heureux et positif, de mettre à leur disposition les outils et les connaissances nécessaires pour traiter correctement les problèmes qui se présentent chaque jour. Fort de l’expérience et de la vision qui sont les miennes, j’ai cherché à adopter la position du « veilleur » pour vous mettre en garde, vous, mes lecteurs, contre les dangers qui menacent, et vous permettre ainsi d’agir avec courage et conviction au service du Plan.

Nombreux sont ceux pour qui ces efforts n’ont pas été vains, et qui ont trouvé dans mes paroles inspiration et guidance. Nombreux sont ceux qui, chaque mois, s’abreuvent avidement à cette source de vérité. Il en est d’autres qui lisent ces lignes sans s’émouvoir, d’un œil distant, l’esprit et le cœur plus distants encore. Certains enfin, décontenancés, ne savent que penser.

Dans des articles récents, j’ai mis l’accent sur l’émergence de Maitreya et de nous-mêmes, qui sommes ses disciples. Il s’agit de l’événement phare de notre époque, événement sans précédent depuis les temps les plus éloignés, aboutissement d’un processus qui atteint aujourd’hui son point culminant. Maitreya apparaît désormais fréquemment devant des audiences importantes pour leur annoncer sa présence et solliciter leur aide. Bientôt ces apparitions attireront l’attention des médias, qui commenceront à enquêter. Leurs recherches révéleront la présence d’un homme extraordinaire, doté de pouvoirs hors du commun, qui propose des solutions inédites aux problèmes et aux besoins de l’humanité.

Nous nous trouvons au seuil d’une ère nouvelle. La plupart des gens sentent aujourd’hui le vent du changement qui souffle sur le monde, annonciateur des temps nouveaux. Au milieu du chaos, tandis que s’effondrent les formes et les certitudes du passé, on sent qu’un monde nouveau est sur le point de naître. Un monde meilleur. Un monde plus sûr, plus sensé et plus juste.

Ma mission consiste à vous soumettre sans relâche ces espoirs et ces plans pour vous inciter à y collaborer activement par votre service, pour guider vos pas là où vous pourriez trébucher et vous faire prendre conscience du fait que vous n’êtes ni seuls, ni abandonnés. Je suis heureux de servir ainsi. Je saisis avec joie cette occasion d’alléger votre fardeau, et de vous présenter la glorieuse promesse de l’avenir.

Note de la rédaction
Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni des articles susceptibles d’être publiés non seulement au moment où ils sont écrits, mais aussi chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. A vrai dire, nombre de ces articles semblent plus actuels aujourd’hui que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Point de vue

Les élections aux Etats-Unis : de la haine au deuil, vers un nouveau système [sommaire]

par Charles Eisenstein,

publié le 10 novembre 2016

Ce qui était normal devient insensé. Ces huit dernières années, la plupart des gens (du moins dans les classes relativement privilégiées) ont pu croire que la société était saine, que le système, bien que grinçant, fonctionnait et que la détérioration générale progressive, de l’écologie à l’économie, était une déviation temporaire due au progrès.

La présidence d’Hillary Clinton aurait permis de rester dans cette illusion pendant encore quatre ans. Pour beaucoup, une femme présidente succédant à un président noir aurait signifié que la situation s’améliorait. Sous le voile d’un féminisme faussement progressif, ils n’auraient pas vu que perduraient l’économie néolibérale, les guerres impérialistes et le pillage des ressources. Maintenant que, selon mon amie Kelly Brogan, nous avons rejeté un loup en habit de mouton au profit d’un loup en habit de loup, cette illusion va s’écrouler.

Le loup Trump (et je ne suis pas sûr que ce surnom l’offenserait) n’enrobera plus de sucre les pilules empoisonnées que les élites politiques nous ont distillées depuis quarante ans. La pilule du complexe carcéral industriel, celles des guerres sans fin, de l’Etat policier, des pipelines et de l’expansion des armes nucléaires étaient plus faciles à faire avaler aux libéraux sous le régime d’un président noir, avec une dose, quoiqu’à contrecœur, de droits LGBTQ (lesbiens, gays, bisexuels, trans et intersexués).

Je suis disposé à changer provisoirement d’avis sur Donald Trump et à penser qu’il peut perturber le consensus politique de l’élite concernant le libre-échange et les conflits armés, qui ont été les thèmes majeurs de sa campagne. On peut toujours espérer des miracles ! Cependant, vu son manque de véritable idéologie politique, il est plus probable qu’il s’entoure de faucons de guerre néoconservateurs, d’initiés de Wall Street, de saccageurs d’entreprises, piétinant le bien-être de la classe ouvrière blanche qui l’a élu, tout en lui distribuant les pilules qu’elle aime : celles du conservatisme social.

Les horreurs sociales et écologiques susceptibles d’être commises sous la présidence de D. Trump peuvent inciter à une désobéissance civile massive et créer du désordre. Pour les partisans de H. Clinton, dont beaucoup l’ont soutenue du bout des lèvres au départ, l’administration Trump pourrait marquer la fin de leur fidélité à nos institutions. Pour les partisans de D. Trump, la liesse initiale laissera vite place à la dure réalité lorsqu’il se montrera aussi incapable ou aussi réticent que ses prédécesseurs à contester les systèmes bien enracinés qui leur pourrissent la vie : la finance mondiale capitaliste, les puissants lobbies qui manipulent l’Etat, et les idéologies conditionnantes. Ajoutez à cela la probabilité d’une crise économique majeure, et la loyauté du public au système actuel déjà ébranlée pourrait voler en éclat.

La dissolution de l’ancien ordre établi

Nous entrons dans une période de grande incertitude. Des institutions si durables qu’elles semblent aller de soi peuvent perdre leur légitimité et se dissoudre. Le monde pourrait sembler se décomposer. Pour beaucoup, ce processus a commencé la nuit des élections, lorsque la victoire de D. Trump a provoqué une incrédulité, un choc, voire un vertige : « Je ne peux pas le croire ! »

Dans de tels moments, il est habituel de chercher un responsable, comme si l’identification d’une faute pouvait permettre un retour à la normale et légitimer la colère. Quiconque conteste qu’il y ait un coupable risque de faire l’objet de plus d’animosité que les opposants eux-mêmes, comme en temps de guerre lorsque les pacifistes sont plus décriés que l’ennemi.

Dans ce pays, le racisme et la misogynie sont vraiment dévastateurs, mais les rendre responsables du désaveu des institutions par les électeurs, c’est refuser d’admettre le bien-fondé de leur profond sentiment de trahison et de désaffection. La grande majorité des électeurs de D. Trump ont exprimé leur profond mécontentement envers le système en utilisant le seul moyen dont ils disposent. Des millions d’électeurs d’Obama ont voté pour Trump (six Etats qui avaient voté à deux reprises pour Obama ont choisi Trump). Sont-ils soudain devenus racistes au cours des quatre dernières années ? Les qualifier de racistes (imbéciles, voyous) crée une démarcation nette entre le bien (nous) et le mal (eux), mais c’est faire violence à la vérité. Cela masque également une cause importante du racisme – la colère se déplace d’un système oppressif et de ses élites vers d’autres victimes de ce système. Enfin, cette attitude use de la même déshumanisation de son prochain, ce qui est l’essence du racisme et la condition préalable à la guerre. Voilà ce qu’il en coûte de maintenir des discours archaïques. C’est une des raisons pour lesquelles le paroxysme de la violence accompagne si souvent la disparition d’une culture.

La dissolution de l’ancien ordre établi, officiellement en cours, va s’intensifier. Cela offre une immense opportunité et un danger, car, lorsque ce qui semble normal s’effondre, le vide qui en résulte entraîne, à la marge, des idées autrefois inimaginables. Ces idées vont du rassemblement des musulmans dans des camps de concentration, au démantèlement de complexes militaro-industriels et à la fermeture des bases militaires à l’étranger. Elles s’étendent des arrestations arbitraires au remplacement des peines criminelles par de la justice réparatrice. Tout devient possible avec l’effondrement des institutions dominantes. Lorsque la force qui anime ces nouvelles idées est la haine et la peur, toutes sortes de cauchemars fascistes et totalitaires peuvent en résulter. Qu’elles soient décrétées par le pouvoir en place ou qu’elles résultent d’une révolution.

C’est pourquoi, au moment où nous entrons dans une période d’aggravation du désordre, il est important de faire intervenir un autre type de force pour animer les structures qui pourraient apparaître après l’écroulement des anciennes. Je l’appellerais amour si ce n’était le risque de déclencher votre détecteur de foutaises new âge, et d’ailleurs, comment peut-on pratiquement apporter de l’amour dans le monde en matière de politique ? Commençons donc par l’empathie. Politiquement, l’empathie s’apparente à la solidarité, née de la compréhension que nous sommes tous concernés. Concernés en quoi ? Pour commencer, nous sommes ensemble dans l’incertitude.

L’entrée dans une période intermédiaire

Nous sortons d’une vieille histoire qui nous expliquait notre rôle dans la marche du monde. Certains peuvent s’y accrocher d’autant plus désespérément qu’elle se dissout, demandant à D. Trump de la restaurer, mais leur sauveur n’a pas le pouvoir de ressusciter ce qui est mort. H. Clinton, non plus, n’aurait pu longtemps préserver l’Amérique que nous connaissions. Notre société entre dans une période intermédiaire dans laquelle tout ce qui nous semblait si réel, si vrai, si juste et permanent est mis en doute. Des segments de la société étaient restés à l’abri de cette rupture (que ce soit grâce à leur fortune, leurs talents ou leurs privilèges), vivant dans une bulle alors que les systèmes économiques et écologiques se détérioraient. Mais c’est terminé. Même les élites ne sont pas à l’abri du doute. Ils se raccrochent à leur gloire passée et à des stratégies obsolètes ; ils créent des mots d’ordre superficiels et peu convaincants (« Poutine ! »), errant sans but de doctrine en doctrine, sans savoir que faire. Leur impuissance et leur tiédeur étaient évidentes dans cette élection, leur manque de confiance dans leur propre propagande, leur cynisme. Lorsque les gardiens du système eux-mêmes ne croient plus au système, on sait que ses jours sont comptés. C’est une carcasse sans moteur, fonctionnant sur l’habitude et l’élan.

Nous entrons dans une période intermédiaire. Après diverses versions rétrogrades d’un nouveau système avec leurs hauts et leurs bas nous entrons dans une période de véritable ignorance, et un nouveau système authentique doit émerger. Que faut-il pour qu’il incarne l’amour, la compassion et le partage ? J’en vois une esquisse dans ces structures marginales et ces pratiques que nous nommons holistiques, alternatives, régénératrices et réparatrices. Elles proviennent toutes de l’empathie, du fruit de cette question pleine de compassion : « Et si j’étais vous ? »

Il est temps maintenant d’introduire cette question et l’empathie qu’elle suscite dans notre discours politique. Si vous êtes consternés par le résultat de cette élection et que vous sentez la haine naître en vous, essayez, peut-être, de vous demander : « Et si j’étais un partisan de Trump ? » Posez-vous cette question sans condescendance, mais pour de vrai, en essayant de trouver la vraie personnalité qui gît sous la caricature de misogyne et de sectaire.

Même si vous êtes face à un misogyne ou un fanatique, demandez-vous : « Qui est-il en réalité ? » Demandez-vous quel concours de circonstances, sociales, économiques, de vie, l’a amené là. Il se peut que vous ne sachiez pas encore comment l’appréhender mais au moins vous ne serez pas systématiquement sur le pied de guerre. Nous haïssons ce qui nous fait peur et nous avons peur de ce que nous ne connaissons pas. Alors, cessons de dissimuler nos adversaires sous la caricature du mal.

Nous devons arrêter d’exprimer la haine. J’en vois autant dans les médias libéraux que dans ceux de droite. Elle est mieux déguisée, cachée sous des qualificatifs pseudo-psychologiques et des étiquettes idéologiques déshumanisantes. En l’exprimant nous la renforçons. Qu’y a-t-il sous la haine ? Mon acuponctrice Sarah Field m’a écrit que : « La haine n’est que le garde du corps de la douleur. Lorsque la haine disparaît, on est forcé de faire face à la douleur sous-jacente. »

Je pense que la douleur sous-jacente est fondamentalement la même qui anime la misogynie et le racisme – la haine sous une forme différente. S’il vous plaît, arrêtez de penser que vous êtes mieux qu’eux ! Nous sommes tous victimes de la même machine hégémonique, souffrant de différentes altérations de la même blessure de séparation. Nous souffrons intérieurement. Nous vivons dans une civilisation qui nous a volé notre connexion intime avec la nature, l’amour inconditionnel, la liberté d’explorer le royaume de l’enfance et bien plus encore.

Le traumatisme intense subi par les prisonniers, les maltraités, les violés, les victimes de la traite, les affamés, les assassinés, les expropriés, n’affranchit pas leurs auteurs. Cela ajoute encore aux traumatismes qui les poussent à la violence. C’est pourquoi, le suicide est la principale cause de mort dans l’armée américaine, la toxicomanie est endémique dans la police et la dépression est épidémique dans la classe moyenne supérieure. Nous sommes tous concernés. Nous souffrons intérieurement.

Lors de nos retraites spirituelles, méditations et prières, nous avons, pendant assez longtemps, fait nôtres des enseignements tels que ceux-ci. Pouvons-nous maintenant les faire entrer dans le monde politique et apporter un œil de compassion dans le vortex de la haine politique ? Il est temps de le faire. Il est temps d’arrêter d’alimenter la haine.

Attention aux mots que nous employons

La prochaine fois que vous publiez en ligne, vérifiez si vos expressions ne sont pas dictées par une forme de haine : déshumanisation, dépréciation, dérision, une sorte d’invitation au « nous contre eux ». Remarquez comme cela semble agréable, c’est comme de marquer un but. Puis voyez que ça blesse profondément, et que ce n’est pas bien, pas vraiment. Il est peut-être temps d’arrêter.

Cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter de faire de la politique, mais repenser son vocabulaire. Exprimer de dures vérités avec amour. Offrir une analyse politique perspicace qui ne véhicule pas implicitement ce message de haine. Une telle analyse est rare. D’habitude, ceux qui professent la compassion ne commentent pas la politique, ou tombent dans la passivité. Nous devons combattre un système injuste et destructeur de l’environnement.

Ne basculons pas du côté sombre. Ne haïssons pas nos ennemis. N’évitons pas ces confrontations mais abordons les en étant renforcés par le mantra intérieur que mon ami Pancho Ramos-Stierle utilise face à ses geôliers : « Frères, votre âme est trop belle pour faire ce travail. » Si nous regardons la haine en face tout en conservant cette certitude, nous aurons accès à des outils inépuisables d’engagement créatif et saurons inviter fermement nos ennemis à révéler leurs belles qualités d’âme.

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

La nécessité d’aimer [sommaire]

Mon enseignement est à deux niveaux : il concerne la nature physique de l’homme, les nécessités de la vie ; il traite également de la nature des relations de l’homme avec cet Etre divin que nous appelons Dieu. Dans mon langage, ils ne font qu’un, car ce n’est que lorsque l’homme établit une relation correcte avec l’homme qu’il peut alors s’apparenter à Dieu.
Mon but est de vous montrer ceci, de vous enseigner que lorsque l’homme découvre en lui-même la capacité de partager, d’aimer, de faire confiance, à partir de ce moment, il commence son ascension vers Dieu. [Message n° 29 (Maitreya)]

Tel est donc le remède à tous les maux de l’humanité : manifestez l’amour, afin que chacun puisse profiter de la générosité de la Terre. Manifestez l’amour afin que les guerres disparaissent à jamais. Manifestez l’amour de votre âme et hâtez la venue du jour où l’homme sera uni à ses frères et à Dieu.
Qu’il le veuille ou non, l’homme ne peut vivre sans amour. Cette vérité s’inscrira bientôt dans la conscience de la race humaine et conduira à des événements sans équivalent dans l’Histoire. D’ici peu, commencera un processus de transformation tel qu’on n’en a jamais vu auparavant. A jamais disparaîtront le spectacle de millions d’hommes mourant de faim, la souffrance quotidienne des démunis, l’implacable labeur des pauvres. A jamais disparaîtra de notre vue et de notre esprit la menace de l’autodestruction, la terreur infernale qui tient l’humanité sous son joug. A jamais disparaîtra également l’absence de confiance qui paralyse et limite chaque action de l’homme et le dresse contre son voisin et contre lui-même.
Tout cela, l’homme l’accomplira en manifestant l’amour. Grâce à l’amour l’homme sera victorieux et deviendra un Dieu [L’Amour, voie du progrès (Maître –)]

Nous sommes ensemble, vous et moi, pour le même dessein. Vous êtes ici, mes amis, parce qu’en votre cœur, vous aimez tous les hommes, vous vous sentez responsables pour le monde, vous répondez aux besoins des hommes et aspirez à servir. C’est également mon but aujourd’hui. Moi aussi, je ressens les besoins de l’homme, le besoin de tous les hommes, où qu’ils se trouvent, de vivre et de travailler dans la dignité et la confiance. La nécessité de servir conditionne mon existence. L’amour en mon cœur m’attire à vous. C’est pourquoi nous sommes ensemble, vous et moi, pour servir. [Message n° 102 (Maitreya)]

La puissance de son énergie d’Amour – « l’épée du clivage » – a produit la polarisation qui règne aujourd’hui et montrera clairement à l’humanité la voie à suivre. Autour de lui se rassembleront tous ceux qui luttent pour la fin des exclusions, pour l’amour, la justice et la liberté de l’esprit. Ceux qui entretiennent l’exclusion et l’exploitation, la compétition et l’avidité, se révéleront au grand jour. Alors, le choix que les hommes devront faire sera sans équivoque : entre l’amour et la haine, entre le partage et l’avidité, entre la paix et la guerre, entre la vie et la mort, ils devront se prononcer. Le Christ a dit dans son Message n° 11 de janvier 1978 : « Mon cœur m’indique votre réponse, votre choix, et s’en réjouit. » En réponse à son énergie d’Amour, les hommes de tous les pays se regrouperont pour exiger la justice, la paix et des relations justes. Cette tendance est déjà perceptible, et bientôt ces groupes constitueront la force la plus importante du monde et feront entrer celui-ci dans une ère nouvelle de paix et de bonne volonté. [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

La nécessité d’aimer
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme, juin 1986
A certaines époques, le concept d’amour apparaît dans l’esprit des hommes. L’idée d’amour en tant qu’instinct naturel qui cherche à s’exprimer attire leur attention, et ils s’efforcent alors de trouver les mots et les arguments les plus convaincants pour défendre cette idée. Il en est ainsi depuis des millénaires. L’idée que l’amour est en quelque sorte au cœur de la nature humaine a toujours eu des défenseurs. Cela étant, n’est-il pas surprenant que si peu d’amour parvienne à s’exprimer dans l’activité quotidienne des hommes ?
Presque sans exception, les hommes vivent dans la peur. Ils considèrent le monde et la vie comme dangereux et construisent une armure pour se défendre contre les menaces, limitant du même coup leur capacité à aimer. Leur amour s’atrophie et meurt, ou se cache derrière l’agression et la haine. Privé d’amour, l’homme tombe malade. Conscient de sa valeur intérieure mais incapable de l’exprimer, l’homme projette ses peurs et ses haines sur ses voisins et son environnement.
Là où règne l’amour, l’harmonie est souveraine. Sans harmonie, rien ne se fait dans la confiance. Si la confiance fait défaut, on ne peut pas réaliser grand chose. La peur inhibe l’expression de l’amour, de même que l’amour annihile la peur. Cherchant à exprimer son amour mais limité par la peur, l’homme s’égare. Une fois qu’il s’est enlisé dans les sables mouvants, ses efforts ne servent qu’à l’enfoncer davantage.
Où se trouve donc le remède ? Pour aimer, l’homme doit faire confiance. Sans confiance, l’amour ne peut exister.
L’amour naît spontanément dans le cœur confiant, car il est inhérent à la nature humaine. Aussi, apprenez la confiance et manifestez l’amour qui est toujours prêt à rayonner. La confiance est l’acceptation de la vie, avec ses souffrances et sa beauté. La confiance est la certitude que tout avance vers le bien, que tout obéit à la loi, et que cette loi est juste. Apprenez la confiance et bannissez la peur. Bannissez à jamais ce mécanisme de limitation et ouvrez grand les portes de l’amour. Quand l’homme aime, il attire à lui toutes les possibilités. L’aimant de l’amour, par identité de vibrations, attire toutes choses nécessaires. Ainsi l’amour est-il le levier de l’évolution.
Essayez d’envisager un monde sans amour. Pareille horreur confond l’imagination. Mais pourquoi devrait-il en être ainsi ? Instinctivement, l’homme reconnaît le besoin d’amour et il comprendra bientôt la nécessité d’aimer. Il finira par comprendre que l’amour le relie à tous ses frères dans une chaîne sans fin. Timidement, au début, il commencera à expérimenter la confiance. Puis, peu à peu, il vaincra sa peur. Il pénétrera alors dans cet état béni où la peur n’a pas sa place, où l’amour règne en toute quiétude, accordant sa grâce à tous ceux qui l’approchent.
Pour l’homme, donc, vivre c’est aimer. La peur, cette usurpatrice, doit être écartée et vaincue. La confiance engendre l’amour et détruit la peur, révélant le dieu qui depuis toujours réside dans le cœur de chacun. La confiance et la foi sont une, elles reflètent la divinité intérieure. Ayez confiance en cette divinité, permettez-lui de rayonner sous forme d’amour, et c’en sera fini de la peur.

De tous côtés, des hommes se regroupent pour manifester le renouveau. Inspirés par l’amour et l’esprit de nécessité, ils envisagent un monde plus simple et plus sain. Ils réalisent que du déséquilibre et des tensions actuelles peuvent naître justice et harmonie. Ils savent qu’ils sont divins et capables d’accomplir des miracles de changement. Ils prennent conscience des nécessités du moment et se consacrent au service. Ils représentent le Bien en tout lieu. [La victoire est assurée (Maître –)]

C’est simplement le manque d’amour qui est la racine des souffrances de l’homme aujourd’hui. Rien d’autre ne l’empêche de manifester son divin potentiel. Toute la divinité existe en l’homme, mais sans amour, il ne peut s’ensuivre que de la souffrance. Depuis longtemps, mes amis, vous savez cela ; de nombreuses fois auparavant, vous avez entendu parler de la nécessité de l’amour. Néanmoins, votre vie est dépourvue de cet aspect divin.
Je viens vous montrer la voie simple menant à Dieu, celle qui passe par l’amour, vous enseigner les techniques, les moyens d’avancer grâce à l’amour et à la justice, grâce à une relation correcte de l’homme avec l’homme et, par conséquent, de l’homme avec Dieu. [Message n° 101 (Maitreya)]

Quand Maitreya présentera pour la première fois ses projets et ses espoirs pour la réhabilitation du monde, son énergie d’amour – l’épée du clivage – soulignera davantage encore les divisions qui existent déjà. Les hommes prendront position – pour ou contre les nouveaux principes qu’il énoncera pour le bien de tous. Ainsi en sera-t-il. Ainsi une période de discorde et de mécontentement précédera-t-elle l’acceptation du renouveau. Cependant, petit à petit, même les moins enthousiastes reconnaîtront la nécessité de reconstruire le monde et se mettront à la tâche. Alors commencera une époque sans précédent. De toutes parts et à tous les niveaux, les transformations suivront leur cours logique, cimentant dans la loi, le principe et la forme les aspirations de tous. Ainsi les hommes reprendront-ils le contrôle de leur destinée, ainsi se détourneront-ils à jamais de l’abîme. [Face au changement (Maître –)]

Mes chers enfants, j’aimerais vous montrer qu’aimer Dieu et aimer l’homme sont une et même chose. Quand nous aimons nos frères, nous manifestons notre amour de Dieu. Théoriquement, vous savez ceci ; mais, mes chers amis, la pratique de l’amour est essentielle, car ce n’est que grâce à l’amour que cette Terre subsistera. [Message n° 38 (Maitreya)]

La grande œuvre du Christ, il y a deux mille ans, fut de montrer à l’homme que cet Amour est sa nature même. C’est la nature de Dieu, et comme l’homme est fait à l’image de Dieu, c’est la nature de l’homme. Le Christ a montré aussi que, par la manifestation de cet Amour, l’homme vient à Dieu, en vient à connaître Dieu, non pas comme un vieillard assis dans les cieux, mais en lui-même, en ses frères et en tout ce qui l’entoure. Il en vient à comprendre qu’en fait il n’existe rien d’autre que Dieu dont la nature est Amour, et que sans cet Amour rien ne pourrait exister. C’est pourquoi, si nous ne manifestons pas cet Amour dont l’expression est la fraternité, nous nous détruirons. Voilà ce que le Christ dit maintenant et continuera à dire. L’Amour est absolument fondamental à notre nature, et si nous ne le manifestons pas, nous ne pouvons continuer de vivre. Il s’exprime par les relations justes, qui se manifestent par le partage et la justice pour tous. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

Mes projets prennent de l’ampleur et, bientôt, vous me verrez en personne, vous me reconnaîtrez et, confiants, me suivrez. Ne soyez pas surpris si mes paroles vous sont familières ; bien des fois par le passé, vous avez entendu parler de la nécessité de l’amour. Néanmoins, beaucoup aujourd’hui sont privés de cet aspect divin, et périssent par millions. C’est pourquoi, mes amis, mes paroles résonneront à vos oreilles : « Aimez votre frère ; soyez attentifs à ses besoins, donnez ce que vous avez en abondance et restaurez la joie dans le monde. » [Message n° 52 (Maitreya)]

Partout où l’on marche et manifeste pour réclamer justice, paix et bon sens, Maitreya est présent, sous une apparence ou une autre, mêlé à la foule et parlant en son nom. Son énergie d’amour imprègne ces rassemblements de justes, leur insufflant le désir de persévérer. Sa force devient la leur, ils y puisent résolution et assurance. Ainsi le Seigneur de l’Amour renverse-t-il le courant de la haine et stimule-t-il l’ardeur des multitudes ; ainsi constate-t-il que les hommes sont conscients de leur destinée et cherchent les moyens de réaliser les désirs qu’ils portent dans leur cœur. [La fin de l’asservissement (Maître –)]

La paix n’est plus une option : elle est une nécessité absolue. La compréhension de ce fait est le résultat de l’action de l’énergie d’amour de Maitreya. L’Epée du clivage indique clairement la voie pour l’humanité : cette voie passe par la fraternité, la justice, le partage et la paix ; par la liberté, de justes relations et tout ce qui en découle. C’est cela, ou continuer comme aujourd’hui et détruire toute vie sur Terre.
L’Épée du clivage de Maitreya présente cette confrontation en noir et blanc à l’humanité, afin que celle-ci la voie clairement, de manière nette, sans le moindre flou. Nous prenons position, d’un côté, ou de l’autre. Nous choisissons la voie des justes relations humaines, de la construction et de l’harmonie d’une part, ou bien la voie des relations négatives et, à terme, de la destruction totale de l’humanité d’autre part. [L’unité dans la diversité (B. Creme)]

Ce que veut Maitreya, c’est que vous donniez votre amour au monde. Il vient précisément pour vous inspirer en ce sens, pour éveiller en vous l’amour qui est inhérent au cœur de chaque être humain, mais dont l’expression est frustrée, principalement en raison de l’injustice des conditions politiques, économiques et sociales dans lesquelles nous vivons. Lorsque ces conditions auront changé, l’amour de l’humanité, inspiré par Maitreya, se manifestera d’une manière qu’il vous est sans doute impossible d’imaginer aujourd’hui, et cet amour transformera le monde. [Le Grand Retour (B. Creme)]

Vous êtes ici car, dans votre cœur, vous répondez à mon Appel, au fait de ma présence, consciemment ou non. Par conséquent, assumez la tâche de l’annoncer aux autres, d’indiquer la voie simple de la Vérité qui appelle l’humanité. Enseignez aux hommes que partager est divin, qu’aimer est la nature de Dieu ; que travailler ensemble est la destinée de l’homme. Prenez position sur la seule plate-forme d’où la lumière de l’avenir pourra être vue. Prenez position, mes amis, ensemble, et montrez la voie. [Message n° 19 (Maitreya)]

Bientôt, un bien plus grand nombre de vos frères prendront conscience de ma présence. Je leur parlerai de l’amour, de la nécessité de manifester ce principe divin, afin que tous les hommes puissent vivre dans l’aura de Dieu. Dieu et Amour ne font qu’un. Lorsque l’homme aime, il fait un pas vers Dieu. Le chemin de l’Amour, cette voie simple qui est la mienne, conduira l’homme droit à sa Source. [Message n° 107 (Maitreya)]

L’amour est une force active qui transforme. L’amour qui n’agit pas n’a presque rien à voir avec l’amour. L’amour en action est l’essence de l’amour. C’est une capacité à aimer le monde et tout ce qu’il contient qui est la caractéristique de Maitreya. Le désir le plus profond du cœur de celui qui a cette capacité est de créer l’unité. Il contemple le monde et voit 6,5 milliards d’individus qui souffrent, qui luttent, qui entrent en compétition ; il voit toutes les actions, certaines positives, d’autres profondément négatives. Il voit tout cela, et son désir ardent, son envie la plus profonde, le besoin pressant de son cœur spirituel, est de réunir, d’unifier tout cela.
Tel est son but, tel est l’ardent désir du cœur du Christ : restaurer l’unité, utiliser ses pouvoirs, sa vision, pour établir dans le monde sa nature qui est amour. Ainsi nous apprend-il à aimer et, pour reprendre les paroles du Maître, « à aimer encore ». Aimer encore ne signifie pas aimer de façon réactive, mais aimer totalement, inconditionnellement, comme le font les Maîtres. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Si l’humanité veut connaître la paix, elle doit se considérer comme une. Rien d’autre ne pourra la conduire à cet état béni. La paix sera établie lorsque la justice régnera et que les pauvres n’auront plus à demander miséricorde. Sans justice, l’unité est impensable et demeurera pour toujours inaccessible à l’homme. Aussi, faites régner la justice et apportez l’unité et la paix dans ce monde angoissé. Seul le partage permettra à la justice de triompher. Lui seul apportera la paix désirée par toutes les nations. Lorsque les hommes partageront et feront tomber les murs de la séparation, ils découvriront enfin la vérité sur leur existence et inonderont le monde de fraternité et d’amour. [Le besoin d’unité (Maître –)]

Mon but est de montrer à l’homme qu’il n’a plus rien à craindre, que toute la Lumière et la Vérité demeurent en son cœur, que, lorsque ce simple fait sera reconnu, l’homme deviendra Dieu. La nature de Dieu est d’aimer. Le dessein de Dieu est de servir. On connaît Dieu à travers le partage et la justice. Répandez largement ces vérités simples, mes amis, et accomplissez une tâche d’importance. [Message n° 98 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Certains des « signes d’espoir » et des « signes des temps » que nous présentons ici n’ont pas été confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Nous les soumettons à votre seule considération car nous ne sommes pas en mesure de vérifier leur nature « miraculeuse »

L’ère des miracles ne connaît pas de fin [sommaire]

De plus en plus, les hommes s’aperçoivent que « l’ère des miracles » n’est pas terminée, mais qu’au contraire elle prend toujours plus d’ampleur à travers le monde. Certaines manifestations récentes ont ébranlé jusque dans leurs fondements les complaisantes certitudes de millions de gens. Grâce à la couverture intensive de ces manifestations par les médias, on peut s’attendre à une audience mondiale pour les événements miraculeux à venir, qui seront encore plus surprenants, pour les croyants comme pour les sceptiques. Ainsi s’est ouverte la voie qui permettra à Maitreya d’émerger – et de se voir accepté comme étant la force à l’origine de ces miracles.

Ceux qui sont engagés dans le travail de préparation peuvent puiser courage dans les récents miracles, car ils laissent présager une apparition imminente de Maitreya devant les hommes. Ceux qui ont travaillé à faire connaître sa présence sauront que leurs efforts n’auront pas été vains ; que le monde avait besoin de leurs services ; qu’ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes en réponse à l’appel de leur cœur. Ils sauront aussi que l’amour et la gratitude de Maitreya les accompagnent à jamais.

Les miracles foisonnent, et continueront de stupéfier le monde ; quant aux prétendus experts qui tentent désespérément d’en nier l’existence, ils ne parviendront pas à réfuter ce que les hommes voient de leurs yeux. Grâce au regain d’espoir que susciteront ces manifestations, les hommes feront un rapprochement avec les sages paroles de Maitreya, et ils suivront ses directives. [Un Maître parle, novembre 1995]

Une bénédiction lumineuse en public [sommaire]

Le 22 octobre 2016, Dennis Kucinich, homme politique démocrate américain, a publié cette photo sur sa page Facebook où l’on voit sa femme faire une allocution dans le jardin de la Constitution (Constitution Garden), à Washington.

Il écrit : « C’est l’anniversaire de ma femme, Elizabeth Kucinich, qu’elle a fêté en partie lors d’un évènement à Washington. Ce matin, tandis qu’elle parlait sur le National Mall, le public eut le souffle coupé lorsqu’elle fut soudain baignée de lumière. Plusieurs spectateurs prirent des photos avec leur téléphone. En voilà une. »

E. Kucinich évoquait la persécution des guérisseuses à travers l’histoire, comment toutes les femmes portent la douleur et les cicatrices dans leurs gènes, que nous devons honorer la Grande Mère, nos mères et nos grand-mères à travers les âges et reconnaître, consigner et libérer le traumatisme.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : facebook.com/denniskucinich

Bolivie : Une statue verse des larmes de sang [sommaire]

Des fidèles d’une petite église rurale de Bolivie ont témoigné avoir vu une statue de la Vierge verser des larmes de sang. L’église se situe à Manuripi-Heath, dans la Réserve animalière nationale amazonienne, dans le département de Pando. Le prêtre de cette paroisse, José Luis Mamani, explique que du sang s’écoule des yeux et des mains de la statue de la Vierge. Selon les paroissiens, la statue a commencé à saigner en août 2016.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : mirror.co.uk

La dépouille mortelle d’une sainte enfant ouvre les yeux et les referme [sommaire]

Une vidéo prise le 12 décembre 2012, dans la cathédrale de Guadalajara dans l’Etat de Jalisco (Mexique), montre le corps en parfait état de conservation d’une sainte enfant catholique, sainte Innocente Bares, ouvrant puis fermant les yeux. On pense que cette fillette a été assassinée par son père il y a 300 ans après avoir reçu l’eucharistie.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : mirror.co.uk ; catholic.org ; YouTube : obscura habitacion

Un nuage en forme d’ange [sommaire]

Le 11 octobre 2016, Cory Hearon, un Américain de 37 ans, a publié sur sa page Facebook une vidéo montrant un nuage en forme d’ange dans le ciel bleu de Camden (Caroline du Sud), et qui a été visionnée neuf millions de fois.

Cory Hearon, père de trois enfants, était devant le bureau de sa femme lorsqu’il vit ce nuage. Il l’a filmé pendant 45 mn jusqu’à ce qu’il disparaisse ; le nuage est resté complètement immobile pendant tout ce temps. Dans la vidéo, C. Hearon a zoomé sur le nuage en disant : « Personne ne me croira si je ne le filme pas. »

Interviewé par Inside Edition, il se souvient : « J’ai failli ne pas faire cette vidéo. C’était la première fois que je voyais quelque chose d’extraordinaire de mes propres yeux, On avait presque l’impression de voir ses plumes, son visage, on distinguait ses mains. »

Beaucoup de ceux qui ont vu la vidéo, notamment les habitants de la Caroline du Sud qui ont été traumatisés par le récent ouragan Matthew, l’ont considérée comme le signe que tout irait bien. C. Hearon ne peut pas croire le nombre de commentaires qu’il a reçu suite à la vidéo, mais il a déclaré que rien n’était comparable au fait d’avoir vu le nuage de ses propres yeux : « De mes propres yeux, c’est merveilleux. Je suis croyant. Je suis chrétien. J’ai vu des miracles – il y a le miracle de l’accouchement et des miracles quotidiens. Je suis sidéré. » Il espère que d’autres apprécieront cette vidéo autant que lui.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : Inside Edition ; People Magazine

De l’eau bénite s’écoule d’une statue de Jésus [sommaire]

En novembre 2016, dans le village indien de Kharodi près de Bombay, de l’eau s’est mise à goutter des pieds d’une statue de Jésus. De nombreux visiteurs se sont rassemblés près de la statue pour recueillir un peu de cette « eau bénite », dont on dit qu’elle a des propriétés curatives. « Je crois que c’est une manière pour Jésus de faire ressentir sa présence aux fidèles », explique le résident George Mendonca.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Source : dnaindia.com ; dailymail.co.uk

Rayons de lumière [sommaire]

Photos prises au monastère Panagia Tourliani de Mykonos, en Grèce, le 25 mai 2016, par B. N., d’Edmonton, Alberta (Canada), montrant un rayon de lumière inhabituel.
[Voir les photographies dans la version imprimée de la revue Partage international]

Bénédiction du Maître Jésus [sommaire]

Cette photo de T. Y., Japon, prise par sa fille le 7 avril 2014, montre une colonne de lumière, confirmée par le Maître de Benjamin Creme comme étant une bénédiction du Maître Jésus.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Motifs lumineux à Saint-Maurice [sommaire]

Motifs lumineux apparaissant en face de l’abbaye de Saint-Maurice (Suisse), depuis Noël 2012. L’Abbaye a célébré son 1 500e anniversaire le 22 septembre 2015. Photo envoyée par R. G. (Suisse).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Amarrage de la capsule Soyouz [sommaire]

Le 15 décembre 2015, la capsule Soyouz, avec à bord l’astronaute britannique Tim Peake, s’est amarrée à la Station spatiale internationale. La caméra enregistrant la manœuvre a capté de nombreux ovnis volant autour de la capsule pendant plusieurs minutes tandis que se déroulait le délicat processus d’amarrage.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international]

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que les nombreux objets volants autour de Soyouz étaient des engins spatiaux.

Source : YouTube : ISS

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)

Election de Donald Trump : les effets éventuels sur l’environnement [sommaire]

Les réactions de militants du climat

Annie Leonard, directrice générale de Greenpeace États-Unis : « Il se peut que la peur ait gagné ces élections mais l’espoir et la détermination vaincront. Greenpeace et des millions de personnes dans le monde disposent de tout le pouvoir nécessaire pour lutter contre le changement climatique et créer un monde juste pour tous. Utilisons ce moment pour relancer la lutte en faveur du climat et la lutte pour les droits humains dans le monde. »

Jean Su, du Centre pour la diversité biologique : « L’accord de Paris a été signé et ratifié non par un président, mais par les Etats-Unis eux-mêmes. Un seul homme, surtout au XXIe siècle, ne doit pas dépouiller le monde du progrès climatique déjà obtenu et qu’il doit continuer à réaliser. En matière de droit international, et en tant que question de survie humaine, les nations du monde peuvent, doivent obliger les Etats-Unis à tenir leurs engagements en matière de climat. Et il incombe au peuple américain de s’unir et de promouvoir des politiques climatiques progressistes au niveau des Etats et des collectivités locales, où la politique fédérale ne s’applique pas. »

Michael Brune, directeur général, The Sierra Club : « L’énergie éolienne et solaire va devenir plus abordable et plus accessible que les combustibles fossiles. La baisse du prix des équipements et les mouvements populaires favorables aux énergies propres, voilà encore de solides atouts à notre disposition pour réduire la pollution climatique, même sous la présidence de D. Trump. »

May Boeve, directrice générale de 350.org : « Notre travail devient beaucoup plus difficile maintenant, mais rien n’est impossible et nous refusons d’abandonner. Ensemble, nous mettrons tout en œuvre pour protéger les progrès réalisés et continuer à promouvoir des actions audacieuses. Nous refusons de laisser l’avenir de notre climat aux mains de D. Trump. Il est temps de respirer profondément et de se battre comme jamais. »

Erich Pica, président de Friends of the Earth, Etats-Unis (Les amis de la terre) : « Nous devrons exploiter notre nouvelle énergie, nous unir et utiliser toutes les stratégies possibles pour lutter contre la haine, la cupidité et la destruction de l’environnement. J’aurais préféré avoir à faire face à un autre type de combat, mais nous devons affronter celui qui se présente. L’avenir de notre pays et de notre planète en dépend. »

Naomi Klein, auteure et activiste écologique : « Nous devons demander à nos partenaires étrangers d’exiger des Etats-Unis des sanctions économiques en cas de non respect et de laminage du traité de Paris. A mon avis, la réponse internationale devra être très rapide. Les nations doivent envoyer un signal fort : vous ne pouvez fouler aux pieds ces traités internationaux durement gagnés, et âprement négociés, sans en subir les conséquences. »

Bill McKibben, auteur et militant écologiste, fondateur de 350.org : « L’organisation de mouvements est un moyen pour le peuple de battre la puissance financière de l’industrie des combustibles fossiles. Les mouvements peuvent faire qu’un prix soit donné au carbone, obliger les politiciens à laisser les combustibles fossiles dans le sol, et exiger des subventions de sorte qu’ont puisse voir des panneaux solaires sur presque tous les toits, pas seulement le vôtre. Les mouvements rassemblent 5 ou 10 % de la population mais ils sont déterminants – parce que dans un monde où règne l’apathie, 5 ou 10 % est une masse énorme. Demandez au Tea Party. Demandez au mouvement pour les droits civiques. [… ]
Quand on me demande ce que je peux faire, je réponds : La chose la plus importante qu’un individu puisse faire est de ne pas rester seul. Rejoignez-nous – c’est pourquoi nous avons des mouvements comme 350.org ou Green for All, comme BlackLivesMatter ou Occupy. S’il n’y a pas de conflits dans votre quartier, trouvez des gens à soutenir, de Standing Rock aux îles du Pacifique. La première tâche est de s’organiser.
La présidence de D.Trump arrive au moment le moins opportun. Ce n’est pas comme si nous avions déjà remporté la bataille du climat. Nous commencions juste à faire un peu de progrès. Les énergies renouvelables et propres commençaient à prendre leur essor dans ce pays et partout dans le monde.
Le monde a réussi à agir, il y a un an à Paris, pour la première fois. Maintenant, nous ne faisons pas face à un nid-de-poule, mais à un fossé, sur notre route. La chose à retenir au sujet du changement climatique, c’est que ce n’est pas comme si nous pouvions juste reprendre, dans quatre ans, les choses où nous les avons laissées. La physique est notre ennemie, et elle impose une limite de temps délicate. Nous n’avons plus une durée de mandat présidentiel à perdre. Alors nous allons devoir nous déterminer en tant que nation et, peut-être plus important, en tant que planète : comment contourner Donald Trump, à un degré ou à un autre.

Les réactions de représentants de gouvernement et de climatologues

Chen Zhihua, délégué chinois à la COP22, responsable de la Division du changement climatique de la Commission nationale de développement et de réforme : « Nous sommes certains que la communauté internationale ne s’arrêtera pas et qu’elle se joindra à nous et poursuivra ses efforts sur le changement climatique […] Peu importe la position du nouveau gouvernement américain, la Chine continuera à participer de façon constructive au processus international de changement climatique. »

Bernie Sanders, sénateur démocrate du Vermont : « Ce que nous devons dire à M. Trump et à tout le monde : Nous n’allons pas entrer en silence dans la nuit. Les enjeux sont trop élevés pour l’avenir de cette planète. Nous allons être intelligents. Nous allons informer. Nous allons organiser. Nous allons réunir des dizaines de millions de personnes, des mères, des pères et leurs enfants, pour dire à l’industrie des combustibles fossiles que leurs bénéfices à court terme ne sont pas plus importants que l’avenir de notre planète. »

John Kerry, secrétaire d’Etat américain : « Pour ceux qui sont au pouvoir dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis, et qui peuvent être confrontés aux décisions à prendre en cette période critique, je vous demande, au nom de milliards de personnes dans le monde à voir par vous-mêmes. Faites-vous votre propre opinion avant de faire des choix irrévocables.
[…] Le changement climatique ne devrait pas être une question partisane en premier lieu. […] Ce n’est pas une question partisane pour nos dirigeants militaires. […] Ce n’est pas une question partisane pour nos services de renseignement. […] Personne n’a le droit de prendre des décisions qui affectent des milliards de personnes, basées uniquement sur l’idéologie ou sans avis pertinents.
[…] Et personne ne devrait douter de l’écrasante majorité des citoyens des Etats-Unis qui savent que le changement climatique se produit et qui sont déterminés à respecter les engagements pris à Paris.

François Hollande, président de la France : « Les Etats-Unis, première puissante économie du monde, deuxième émetteur de gaz à effet de serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris. Ce n’est pas simplement leur devoir, c’est leur intérêt. »

Source : Democracy.org ; good.is ; ecowatch.com ; greenpeace.org ; sierraclub.org ; twitter.com/EricHolthaus/ ; climatechangenews.com ; commondreams.org ; Associated Press

Le Maroc et le changement climatique [sommaire]

Avec un littoral de 3 400 km, le Maroc est extrêmement vulnérable à l’élévation du niveau de la mer : s’il ne prenait pas des mesures pour contrer l’impact du changement climatique, les conséquences humanitaires et économiques seraient importantes. Cette année déjà, le Maroc a subi une baisse de 1,5 % de sa croissance économique, en raison de la sécheresse de 2015. Face à ces défis, plusieurs politiques vertes ont été adoptées au cours des dernières années, ce qui fait de ce pays, selon CNN, un « leader dans la lutte contre le changement climatique. »

Le Maroc vient d’accueillir le sommet climatique : la COP22 relative à la mise en œuvre de l’Accord climatique de Paris.

Le plus vaste projet du Maroc est la centrale solaire Noor, dans la région de Ouarzazate. Ce pays ne disposant pas d’énergies fossiles, est presque entièrement dépendant des importations. Il prévoit pourtant de satisfaire 42 % de ses besoins énergétiques grâce aux renouvelables d’ici 2020, dont un tiers grâce à l’énergie solaire. D’ici 2030, il espère générer 52 % de son énergie grâce aux renouvelables.

Cependant, l’engagement du Maroc dans la production d’énergie plus propre dépasse la seule usine de Noor : il annonce la construction de cinq nouveaux parcs éoliens. D’ici 2020, grâce au vent, le Maroc devrait produire 14 % de son électricité, ce qui en fera le plus grand producteur d’énergie éolienne d’Afrique. En outre, il s’est engagé à planter 200 000 hectares de forêt.

A moindre échelle, le Maroc a lancé des projets de sensibilisation aux effets du changement climatique, en incitant la population à des comportements plus respectueux de la nature. Depuis 2015, l’utilisation de sacs en plastique est totalement interdite ; les personnes qui les utilisent sont exposées à des amendes. Un projet de location de vélos a également été lancé, encourageant les gens à utiliser le vélo et à s’engager activement dans des activités respectueuses du climat.

Une autre façon créative de stimuler la sensibilisation est d’introduire des projets d’énergie propre dans la vie sociale et religieuse. Le Maroc a annoncé qu’il créera, d’ici 2019, 600 « mosquées vertes », une idée novatrice qui n’a jamais été tentée auparavant. Les mosquées seront équipées de lampes à led, de chauffe-eau solaires et de systèmes photovoltaïques. Jan-Christophe Kuntze, l’un des dirigeants de ce projet, a déclaré : « Nous voulons susciter une prise de conscience et les mosquées sont des centres importants de la vie sociale au Maroc. Ce sont des lieux où les gens échangent des points de vues sur toutes sortes de questions, y compris, je l’espère, sur les raisons pour lesquelles le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique serait une bonne idée. »

Source : aljazeera.com ; cnn.com ; france24.com

 

Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Jo Cox et les Casques blancs reçoivent un prix de la paix [sommaire]

Lors de la cérémonie d’ouverture de son congrès du 15 novembre 2016, dans la cathédrale de Coventry (G.-B.), le Rising Global Peace Forum1 a décerné son tout premier prix de la paix aux agents de la protection civile syrienne, les Casques blancs, ainsi qu’à Jo Cox (à titre posthume), députée du parti travailliste britannique, pour leur engagement en faveur de la paix.

Les Casques blancs, organisation non-gouvernementale financée par l’Europe et les Etats-Unis, mènent des opérations de recherche et de sauvetage en zones urbaines dans des villes syriennes déchirées par la guerre. Ils ont sauvé plus de 70 000 civils des explosions de bombes-barils. Ils réparent des bâtiments endommagés et reconnectent les réseaux électriques pour les survivants. Ils assistent les pompiers dans leur lutte contre les incendies et secourent les victimes des tempêtes hivernales. Plus de 140 Casques blancs ont été tués au cours de la guerre civile syrienne.

Jo Cox, qui fut co-présidente du groupe des amis de la Syrie au parlement britannique, obligea son gouvernement à accepter davantage de réfugiés syriens, et recommanda les Casques blancs au comité du prix Nobel de la paix, les qualifiant de héros. Ardente militante, elle travailla dans les zones bombardées en Syrie, aidant les blessés et réconfortant les victimes de la guerre. S’adressant à la communauté internationale, son mari Brendan a déclaré : « Il s’agit de se battre pour ce qui est juste et pour nos valeurs face aux menaces. » Il fit aussi référence à un des derniers discours de Jo Cox, dans lequel elle avait utilisé l’expression bien connue : « Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes et femmes de bien ne fassent rien. Cela est encore plus vrai aujourd’hui. »

1. Ce Forum pour la promotion de la paix mondiale a été créé à Coventry en 2015, sous le patronnage de l’archevêque Desmond Tutu

Source : guardian.com

Rapport 2016 des Nations unies sur le développement rural [sommaire]

Un récent rapport des Nations unies souligne le besoin d’une approche diversifiée du développement rural. Intitulé : Développement rural 2016 : stimuler une transformation rurale diversifiée, ce rapport a été publié par le Fonds international pour le développement agricole (Fida), agence dédiée à l’éradication de la pauvreté rurale dans les pays en voie de développement. La diversification est un élément central dans les efforts mondiaux pour éliminer la pauvreté et la famine, et construire des sociétés inclusives et durables. La majorité (75 %) de la population précarisée dans le monde en voie de développement est concentrée en zone rurale. Cela signifie que 1,4 milliard d’hommes, femmes et enfants, dépendent de l’agriculture et d’autres activités en rapport pour leur subsistance. Une véritable transformation rurale doit rendre autonomes les groupes marginalisés aux niveaux sociaux-économiques et politiques. Cela signifie qu’il faut élargir l’éventail des occupations disponibles, et permettre à plus de jeunes gens de mener des vies gratifiantes en zones rurales.

Un des points les plus importants du rapport est qu’il est essentiel de modifier notre vision du développement rural en tirant parti de l’expérience acquise à travers le monde. Le rapport met en avant les recherches montrant l’efficacité de l’action collective, lorsque des objectifs hors d’atteintes pour des individus isolés sont confiés à des groupes. Cependant, il faut pouvoir identifier les difficultés de mise en œuvre et remplir certaines conditions afin d’assurer le succès de ces actions. Les obstacles peuvent prendre diverses formes : les conflits, la concurrence et les coûts, auxquels s’ajoutent le fait que l’action collective n’est pas « fondamentalement naturelle, et doit être articulée à bon escient et soutenue méticuleusement ».

La durabilité environnementale est considérée comme une autre condition préalable essentielle à une transformation rurale diversifiée : « Des transformations écologiquement raisonnables préservent la capacité de l’environnement naturel à maintenir la productivité et les niveaux de vie. » L’agriculture organique est essentielle à l’accroissement de la biodiversité, la protection des sols, pour aider les petits exploitants à vendre aux marchés, ainsi que favoriser l’équité des échanges et les circuits courts. De plus, les projets organiques jouent un rôle éducatif vital : « Des millions de consommateurs ont été informés du fonctionnement des marchés alimentaires et de l’impact environnemental de la production, de la transformation et de la distribution alimentaire, ainsi que de la qualité de la nourriture que nous mangeons. »

Un des messages clefs est la nécessité de cibler l’action : « Bien que la transformation rurale puisse générer à la fois des effets positifs et négatifs pour les populations locales, cette transformation inclusive doit être accomplie, elle ne s’effectuera pas automatiquement. » Ce rapport est un outil pour les gouvernements, les agences de développement et les parties prenantes cherchant à concevoir et à mettre en œuvre des stratégies de développement rural ayant pour but une transformation diversifiée.

Source : ifad.org

 

Vers un meilleur avenir pour tous

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Entretien

Pétrole et Etat : vers une nécessaire séparation [sommaire]

Interview de Stephen Kretzmann par Jason Francis,

L’ONG Oil Change International a été créée en 2005 pour promouvoir la transition vers un avenir énergétique propre en montrant les coûts réels des combustibles fossiles et en luttant contre l’emprise exercée par l’argent de cette industrie sur le pouvoir politique. On peut lire sur leur site : « Nous considérons la production et la consommation de pétrole, de gaz et de charbon comme une des causes du réchauffement climatique, de violations des droits humains, de guerres, de problèmes de sécurité nationale, de mondialisation des entreprises et d’inégalités. Les lobbies des combustibles fossiles font clairement pression pour freiner la transition vers les énergies propres. » Jason Francis a interviewé pour Partage international Stephen Kretzmann, directeur exécutif de Oil Change International.

Légiférer sous influence

Partage international : Oil Change International affirme que les gouvernements sont sous l’influence du lobby pétrolier. Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ?
Stephen Kretzmann : Le pétrole a toujours été un produit extrêmement stratégique. Depuis que Winston Churchill a fait passer la Marine royale du charbon au mazout, il y a eu des manœuvres croissantes sur la scène géopolitique pour s’assurer que les gouvernements aient accès au pétrole pour atteindre leurs objectifs stratégiques. Un exemple récent a été l’invasion américaine de l’Irak.
Par ailleurs, beaucoup de politiciens reconnaissent que l’augmentation du coût de l’essence peut être néfaste lors d’élections. Ils cherchent donc à faire tout leur possible pour réduire les prix à la consommation.
Il faut aussi savoir que l’industrie pétrolière consacre des sommes énormes au financement des campagnes électorales et de leurs nombreux lobbyistes. Aux Etats-Unis, l’argent occupe une place prépondérante dans les élections, surtout depuis que la Cour suprême des Etats-Unis a statué que le premier amendement de la Constitution permettait aux sociétés privées de faire des contributions illimitées. Dans une jurisprudence de 2014 (affaire McCutcheon), elle a même supprimé toute limitation aux dons provenant de particuliers. Il est donc inévitable que l’industrie pétrolière, avec ses énormes ressources en capital, exerce une profonde influence sur les gouvernements.

PI. Quel est le montant des subventions reçues par l’ensemble des compagnies pétrolières chaque année dans le monde ?
SK. Tout dépend de ce que vous entendez par subventions. Mais le Fonds monétaire international, qui n’est pas vraiment une organisation révolutionnaire, avance le chiffre de 5 300 milliards de dollars par an. Leurs critères de calcul incluent le coût social du charbon ainsi que son impact sur la santé publique. D’autres groupes ont donné des chiffres encore supérieurs en incluant les dépenses militaires consacrées à la protection de l’approvisionnement en pétrole. Ces dépenses sont évidentes si l’on observe ce qui se passe au Moyen Orient et ce que ça peut nous coûter.
Mais si l’on se contente des subventions directes, on arrive à la somme de 440 milliards de dollars annuels. Cette somme concerne principalement les nations du G20. La part des Etats-Unis s’élève à 20 milliards.

PI. Que faudrait-il faire pour parvenir à ce que vous appelez une « séparation de l’État et du pétrole » ?
SK. Les citoyens doivent tenir leurs représentants élus pour responsables. Ils doivent vérifier s’ils ont reçu de l’argent des compagnies pétrolières. Ils peuvent s’adresser à leurs députés et dire : « Nous attendons de vous que vous représentiez votre peuple et pas ces pollueurs. » Nous devons montrer clairement, comme on l’a fait pour l’industrie du tabac, que l’association avec ce secteur industriel va à l’encontre des intérêts des peuples. Nos politiques doivent travailler pour le bien commun, pas seulement pour les intérêts du lobby pétrolier. On pourra arriver à cette séparation en obtenant que les gens au pouvoir promeuvent les énergies propres et un avenir durable pour tous.

Après les élections américaines

PI. Quel est votre point de vue sur la situation politique actuelle ?
SK. L’élection de Donald Trump et d’un Congrès républicain de négationnistes du climat est un véritable problème. Ça va forcer les écologistes à s’unir davantage, à travailler encore plus. Les batailles contre les infrastructures locales et nationales, comme les pipelines et la fracturation hydraulique sont positives parce qu’elles nous donnent du pouvoir. Elles permettent aux militants de se rendre compte de ce que fait l’industrie des combustibles fossiles et comment elle porte préjudice à la vie des gens. Ces actions seront poursuivies et renforcées.
Après les dernières élections, on va devoir être très actifs à Washington. Personnellement, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de consacrer autant de temps à essayer de sauver des choses comme le Clean Power Plan [un plan de l’administration Obama visant à limiter les émissions de dioxyde de carbone provenant des centrales électriques] qui de toute façon n’était pas vraiment ambitieux. Il nous faut agir plus en profondeur.
Une autre chose importante pour notre travail est arrivée il y a environ deux mois. Nous avons enfin obtenu des données précises sur la quantité de charbon disponible dans toutes les mines actuellement en activité dans le monde. Si on additionne tout le charbon que les industriels et les investisseurs espèrent pouvoir extraire de ces mines, on a déjà explosé le budget carbone prévu dans l’Accord de Paris 2015 !
La leçon de tout ça est qu’il faut mettre un terme à l’expansion de l’industrie des combustibles fossiles. Il faut arrêter de construire de nouvelles infrastructures comme les pipelines qui encouragent à produire davantage. Personne ne demande l’arrêt immédiat et total de la consommation d’essence et d’électricité. Nous proposons d’étaler la transition sur 30 ou 40 ans. Mais il faut commencer maintenant en arrêtant l’expansion. Commençons à diminuer la part des combustibles fossiles, et cessons d’utiliser l’argent des contribuables pour les promouvoir.
On doit aussi être vigilants pour que cette transition se fasse dans la justice sans porter préjudice aux travailleurs et aux peuples qui actuellement dépendent des combustibles fossiles pour subvenir à leurs besoins. Remercions-les d’avoir autant travaillé pour les rendre disponibles pour le plus grand nombre. La société moderne a ses avantages et ses inconvénients. Les écologistes n’ont rien contre le confort que procure l’usage des diverses énergies ; ils veulent juste en modifier leur source, ainsi que la façon dont nous les utilisons, et limiter leur impact sur l’environnement. Cette transition est possible ; en 30 ou 40 ans, c’est parfaitement réalisable. La difficulté est que nous changeons de gouvernement très souvent, voilà ce qui pourrait empêcher de respecter ce délai.

Campagnes récentes

PI. Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
SK. Notre priorité est d’arriver à chiffrer les aides de l’Etat dont bénéficient les combustibles fossiles. Nous voulons constituer une coalition d’organisations de tous pays pour mettre fin à ce système aussi ridicule qu’inacceptable de subventions aux combustibles fossiles.
Nous sommes également très actifs pour stopper l’essor des nouvelles infrastructures, en particulier aux Etats-Unis, et en collaboration avec les peuples indigènes. Un rapport sur le pipeline Dakota Access a démontré que les émissions de ce gazoduc seraient équivalentes à celles de 30 centrales au charbon. Un autre pipeline, le Keystone XL, va aussi nous donner du pain sur la planche.
Notre voulons faire tout notre possible pour arrêter l’industrie des combustibles fossiles. Et nos derniers combats contre les pipelines sont très encourageants. Les gens nous demandent parfois : « Après Keystone XL, quelle sera votre prochaine cible ? » La réponse est : toutes. Nous n’avons pas de plan précis. Aujourd’hui tout le monde sait que les combustibles fossiles sont une menace pour le climat. Partout des groupes s’organisent et agissent, un formidable mouvement est en train de se créer.

Plus d’information : www.priceofoil.org ; www.dirtyenergymoney.com ; www.shiftthesubsidies.org

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012

Le pape François appelle à la liberté religieuse et à la paix entre les religions [sommaire]

Il existe en ce moment un groupe de personnalités éclairées qui attirent l’attention de l’humanité sur la nouvelle réalité du monde. Parmi elles se trouve le pape François qui exprime d’une manière unique les idéaux de tous, dans une grande proximité avec les gens. Le dalaï-lama, lui aussi, joue un rôle considérable au nom de tous ceux qui voient en lui leur porte-parole.
Jamais auparavant des hommes de si grand talent ne s’étaient trouvés réunis en une même époque, pour montrer à l’humanité que tout est bien et qu’elle n’a plus longtemps à attendre pour voir ses rêves se réaliser. Chaque jour qu’ils bénissent de leur présence rend leur amour plus proche du cœur des hommes. Aimez-les en retour et ouvrez-leur votre cœur au nom de Celui qui vient. Changez vos peurs en une attente pleine d’amour, et accueillez l’ère nouvelle dans cette joie qui est vôtre de plein droit. Il est proche, très proche le moment où vous découvrirez avec émerveillement Son visage, la joie de Sa présence et Son amour inconditionnel. Vous saurez alors pourquoi vous êtes en incarnation en cette époque si particulière.
Que Dieu vous bénisse et dissipe vos peurs à jamais.
Bienvenue dans l’ère nouvelle, par le Maître –, 14 janv. 2016

Lors d’un rassemblement interconfessionnel au Vatican, le 3 novembre 2016, le pape François, en référence à la conclusion prochaine de l’année de la miséricorde, a déclaré que notre miséricorde devait s’étendre au monde qui nous entoure, « à notre maison commune, que nous sommes appelés à protéger et à préserver de la consommation effrénée et vorace. »

« Le mystère de la miséricorde ne doit pas être célébré seulement avec les paroles, a-t-il dit, mais par dessus tout par les actes, par une vie vraiment miséricordieuse, faite d’amour désintéressé, de service fraternel et de partage sincère. […] Le thème de la miséricorde est familier de nombreuses religions et traditions culturelles, pour lesquelles la compassion et la non-violence sont des éléments essentiels

S’agenouiller avec compassion devant le faible et le nécessiteux est une part de l’authentique esprit des religions, qui rejette la tentation d’avoir recours à la force, qui refuse de troquer la vie humaine et voit les autres comme frères et sœurs, et jamais [comme] de simples statistiques. Se rapprocher de ceux qui sont dans des situations qui réclament notre attention, comme la maladie, le handicap, la pauvreté, l’injustice et les conséquences des conflits et des migrations : ceci est une injonction venant du cœur de chaque véritable tradition religieuse. C’est l’écho de la voix divine entendue dans la conscience de chaque personne, l’appelant à rejeter l’égoïsme et à être ouvert. Ouvert à l’Autre au-dessus de nous, qui frappe à la porte de notre cœur, et ouvert à l’autre à côté de nous, qui frappe à la porte de notre maison, demandant attention et assistance. »

Il continue : « Dans notre monde frénétique et oublieux, qui laisse tant d’hommes et de femmes derrière lui alors qu’il continue dans sa course, sans but et sans plus de souffle, nous avons besoin de l’oxygène de cet amour gratuit qui donne la vie. Nous sommes assoiffés de miséricorde et aucune technologie ne peut étancher cette soif. Nous cherchons un amour qui reste, au-delà des plaisirs momentanés, un havre sûr, où nous pourrions mettre un terme à nos errements inquiets, une étreinte infinie qui pardonne et réconcilie.

Le pardon est sûrement le plus grand don que nous puissions faire aux autres, parce qu’il est celui qui nous coûte le plus. Pourtant, c’est aussi celui qui nous rapproche le plus de Dieu. »

A propos de l’environnement, le pape a ajouté : « Notre engagement est nécessaire pour [créer] une éducation à la sobriété et au respect, pour un style de vie plus simple et plus ordonné, dans lequel les ressources de la création seraient utilisées avec sagesse et modération, dans l’intérêt de l’humanité entière et des futures générations, et non dans l’intérêt d’un seul groupe et pour le bénéfice du moment. Aujourd’hui en particulier, la gravité de la crise écologique exige que tous nous pensions au bien commun et avancions sur un chemin de dialogue qui demande patience, ascèse et générosité.» [Laudato Si, 201]

Le pape François a conclu par un plaidoyer pour la tolérance et la miséricorde. « Puissions-nous rejeter les voies sans but du désaccord et de l’étroitesse d’esprit. Que jamais les religions, à cause de la conduite de certains de leurs partisans, ne portent un message déformé, contraire à celui de la miséricorde. Malheureusement, pas un jour ne passe sans qu’on nous rapporte un acte de violence, un conflit, un enlèvement, une attaque terroriste, une tuerie et la destruction. C’est horrible que parfois, pour justifier un tel barbarisme, une religion ou le nom de Dieu soit invoqué. Que soient clairement condamnés ces comportements iniques qui profanent le nom de Dieu et souillent la recherche religieuse de l’homme. Que soient au contraire encouragées la rencontre pacifique entre les croyants, ainsi qu’une réelle liberté religieuse. Ici, notre responsabilité est grande face à Dieu, à l’humanité et au futur. Elle demande des efforts incessants, sans dissimulation. C’est un appel qui nous met au défi, un chemin à emprunter ensemble, pour le bien de tous, et avec espoir. » [Sources : radiovaticana.va – Pape François : la miséricorde doit faire se rapprocher les différentes religions, 3 nov. 2016]

Le pape condamne l’animosité croissante entre les peuples

Le 19 novembre 2016 au Vatican, le pape s’est adressé aux nouveaux cardinaux qu’il a créés.

« Notre époque est caractérisée par de grandes problématiques et interrogations à l’échelle mondiale, nous vivons à une époque où la polarisation et l’exclusion se répandent très vite et sont considérées comme les seules manières de résoudre les conflits. Nous voyons, par exemple, à quelle vitesse ceux parmi nous qui ont le statut d’étranger, d’immigrant ou de réfugié, deviennent une menace et acquièrent le statut d’ennemi. Ennemi car venu d’un pays lointain ou à cause de coutumes différentes. Ennemi à cause de la couleur de peau, de la langue ou de la classe sociale. Ennemi parce que cette personne pense différemment ou même parce qu’elle a une autre foi. Et sans nous en rendre compte, cette façon de penser devient notre façon de vivre et d’agir. Tout s’imprègne alors d’animosité. Petit à petit, nos différences deviennent des symptômes d’hostilité, de menaces et de violence.

Combien de blessures aggravées à cause de cette épidémie d’animosité et de violence, qui marque le corps de ceux sans défense, parce que leur voix est faible et rendue muette par cette indifférence pathologique ! Combien de situations de précarité et de souffrance sont semées par cette animosité croissante entre les peuples, entre nous ! Oui, entre nous, dans nos communautés, nos rassemblements. Le virus de la polarisation et de l’animosité imprègne notre façon de penser, de ressentir et d’agir. Nous ne sommes pas immunisés contre cela et nous devons être vigilants pour que ces attitudes ne trouvent aucune place dans nos cœurs, car ce serait contraire à la richesse et à l’universalité de l’Eglise, qui est tangible dans le collège cardinalice. Nous venons d’endroits lointains, nous avons différentes traditions, couleurs de peau et origines sociales, nous pensons différemment et nous célébrons notre foi avec des rites différents. Rien de tout cela ne fait de nous des ennemis ; à l’inverse c’est une de nos plus grandes richesses. » [fr.radiovatican.va – Consistoire : discours du pape François aux nouveaux cardinaux, Basilique vaticane, 19-11-2016.]

Le dalaï-lama

Derrière notre anxiété : la peur d’être inutile

« Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et sur le continent européen, les frustrations politiques et l’angoisse du futur bouleversent les gens […]. Cela s’adresse à une plus grande vérité humaine : nous avons tous besoin d’être utiles. Etre utile n’implique pas l’amour-propre égoïste ou un attachement malsain au regard de l’autre. Cela consiste plutôt en un désir naturel de servir les autres hommes et femmes. Comme l’a affirmé un sage bouddhiste du XIIIe siècle [ndt Nichiren Daishonin] : « Allumer une lanterne pour les autres permet d’éclairer aussi son propre chemin.

Nous devons nous assurer que cette fraternité globale et l’unité avec les autres ne sont pas juste des idées abstraites que l’on professe, mais des engagements personnels que nous mettons en pratique consciencieusement.

Beaucoup sont confus et effrayés de voir la colère et la frustration ravager comme un incendie les sociétés qui jouissent historiquement de la sécurité et de la prospérité. Mais le refus [de ces gens] de se contenter de la sécurité physique et matérielle révèle en fait quelque chose de beau : un besoin humain universel d’être utile. Travaillons ensemble pour bâtir une société qui nourrisse ce besoin. » [Extrait d’un article coécrit par le dalaï-lama et Arthur C. Brooks, président de l’American Enterprise Institute, 4 novembre 2016. Source : nytimes.com]

Sur la paix

« La paix n’est pas simplement une absence de guerre ou de violence, c’est bien davantage. Cultiver un cœur compatissant mène à la paix intérieure. C’est le développement de la paix intérieure qui crée des individus pacifiques, des communautés et une humanité pacifique. Nous parlons d’un monde démilitarisé, mais d’abord, nous devons atteindre le désarmement intérieur. Bien que je ne le voie peut-être pas de mon vivant, je suis convaincu que si nous faisions un effort sérieux maintenant, le monde deviendrait un endroit plus paisible dans la dernière partie du XXIe siècle. » [Kyoto, Japon, le 9 novembre 2016. Source : dalailama.com]

Le potentiel d’aujourd’hui et celui de demain

« Vous êtes la base de notre espoir. Le passé est passé, personne ne peut changer ce qui est arrivé. Mais le futur porte encore l’espoir et les possibilités […]. Dans les trente ou quarante prochaines années, votre génération est celle qui peut faire une contribution significative vers un monde plus harmonieux […]. Même les fauteurs de troubles, après tout, sont nés d’une mère et « élevés avec la graine de la compassion. Dès lors, les écoles ne devraient pas s’occuper uniquement des valeurs matérielles, mais aussi des valeurs intérieures […]. Pas par les religions, mais par le bon sens, l’expérience commune et les découvertes scientifiques […]. La première étape est de développer la paix intérieure. Puis la répandre parmi vos amis et votre famille. Et alors, lentement et sûrement, tandis que vous prenez de l’expérience dans votre profession, quelle qu’elle soit, cela vous aidera. Même en politique ! » [Discours du dalaï-lama aux élèves du collège Setagaya de Tokyo, Japon, le 16 novembre 2016. Source : dalailama.com]

Sur la compassion

« Je vois un grand potentiel dans l’éducation qui véhicule l’amour et la compassion. Je n’essaie pas de diffuser le bouddhisme, je veux seulement partager le message de la nature fondamentalement compatissante des êtres humains. Toutes les religions ont leurs propres idées et leur propre philosophie, mais toutes sont d’accord sur l’importance de l’amour et de la compassion. » [Discours de la « Clarté dans la brume » par le dalaï-lama à la secte bouddhiste Shingon à Koyasan, Japon, le 14 novembre 2016. Source : dalailama.com]

Unification, union, unité

« Il n’y a pas de raison d’être démoralisé. Il y a peut-être des mauvaises choses, mais il y a plein de raisons d’être heureux et reconnaissant […]. Comme l’a dit Bouddha : « Tu es ton propre maître ». Donc aussi longtemps que vous dites « j’abandonne », vous ne pouvez rien faire. Mais dès que vous vous souvenez du potentiel de votre esprit, dès que vous étudiez et écoutez les sources éternelles de la sagesse, vous n’oubliez jamais que vous pouvez quasiment tout faire. » [Discours du dalaï-lama sur « La compassion, clé du bonheur », donné à Yokohama, Japon, le 17 novembre 2016. Source : dalailama.com]

 

La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Les opérations de sauvetage en Méditerranée de plus en plus difficiles [sommaire]

Le Moas (Migrant offshore Aid Station) est un organisme de recherche et de sauvetage en mer ; il exploite actuellement deux navires en Méditerranée : le Phoenix et le Responder. La saison 2016 a été lancée le 6 juin en partenariat avec la Croix-Rouge italienne. Nous publions ci-dessous le dernier communiqué de presse du Moas, daté du 16 novembre 2016.

Les sauvetages en Méditerranée sont de plus en plus dangereux, 2016 est l’année où le plus grand nombre de victimes a été enregistré.

Le nombre de décès en 2016 atteint 4 300, dépassant celui des années précédentes. Alors que le nombre de personnes ayant franchi la Méditerranée dans son ensemble a diminué par rapport aux années précédentes, le nombre de celles qui ont tenté la route de la Méditerranée centrale – de la Libye à l’Italie – est resté inchangé.

Le Moas s’est vu dépassé cette année, en grande partie en raison des changements apportés par les réseaux de passeurs. Alors que ces dernières années, les transferts étaient organisés en petits convois, en général quelques-uns par jour, cette année, nos équipages ont vu des départs organisés par vagues entières.

Les équipes du Moas pensent que ce changement d’approche pourrait correspondre à la fois à une tentative des passeurs de maximiser les opportunités et de répondre à la demande. Les réseaux de passeurs semblent se professionnaliser, la concurrence accrue représentant un nouveau défi pour eux notamment pour se procurer suffisamment de bateaux, de moteurs et de réservoirs de carburant pour répondre à la demande. Cela conduit à un nombre sans précédent de migrants et de demandeurs d’asile entassés dans des bateaux gonflables qui ne sont pas destinés à la navigation. « La conjugaison d’un chargement plus lourd et de matériel de qualité inférieure est une recette menant au désastre, explique Ian Ruggier, chef des opérations du Moas. Les équipes de sauvetage ont dû faire face à des difficultés accrues. Il ne fait aucun doute que les navires sont construits pour ne tenir que quelques miles, juste pour conduire les gens au-delà des eaux territoriales libyennes. »

Repérer quantité de bateaux envoyés en même temps et ensuite parvenir à sauver tout le monde constitue une tâche plus difficile pour les sauveteurs. En outre, nos équipages ont aperçu des bateaux navigant la nuit alors qu’ils étaient en mer depuis le matin, ce qui laisse à penser que beaucoup d’autres bateaux pourraient passer inaperçus. En conséquence, il est presque certain que le nombre réel de morts est beaucoup plus élevé que le chiffre enregistré, car il est très probable que de nombreux bateaux coulent sans jamais avoir été signalés.

Plus de 30 000 personnes ont déjà été secourues depuis que le Moas a lancé sa première mission de sauvetage en 2014 dont près de 19 000 depuis juin 2016 seulement.

« On n’arrêtera pas les traversées en Méditerranée avec plus de frontières ou en construisant des murs et des clôtures. La force n’est pas la solution à la migration. Les gens trouveront toujours un moyen de venir en Europe. Il est urgent de gérer le phénomène plutôt que d’essayer de se cacher. A cet effet, les dirigeants européens doivent prendre leurs responsabilités », a déclaré le directeur du Moas, Pete Sweetnam.

Le Moas continue de réclamer la création de voies sûres et légales pour mettre fin à la perte inutile de vies humaines en mer et pour garantir la protection et la dignité des êtres humains à la recherche d’une vie meilleure.

Source : Moas

Rapport de l’Unicef : la situation des enfants dans le monde en 2016 [sommaire]

Le 16 octobre 2016, la Journée mondiale de l’alimentation a permis au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) d’attirer l’attention sur certains faits alarmants. Le nouveau rapport de l’Unicef, publié le 14 octobre, indique que, dans l’ensemble du monde, parmi les enfants de moins de deux ans, cinq sur six ne reçoivent pas une nutrition adéquate pour la croissance et le développement du cerveau.

La nutrition de l’enfant pendant les deux premières années de vie est essentielle au développement et à la survie et, malgré une réduction de la malnutrition chronique au cours des dix dernières années, le retard de croissance continue d’affecter 156 millions d’enfants de moins de cinq ans, tandis qu’à l’autre extrémité du spectre, 42 millions d’enfants sont en surpoids ou obèses – une augmentation de 11 millions par rapport à 2000.

L’allaitement maternel donne aux enfants les meilleures chances et peut sauver des vies, mais trop peu d’enfants en bénéficient. Le nouveau rapport recommande que les aliments solides, semi-solides et mous soient introduits à l’âge de six mois mais il a été constaté que cette introduction est faite en pratique souvent trop tôt ou trop tard, ce qui induit des effets néfastes sur la santé et le développement.

Le rapport invite également les mères à allaiter leurs enfants jusqu’à l’âge de deux ans ou davantage, en plus des aliments complémentaires. « Les nourrissons et les jeunes enfants ont bien plus besoin de nutriments qu’à tout autre moment de la vie. Mais le corps et le cerveau de millions de jeunes enfants n’arrivent pas à leur plein potentiel parce qu’ils ne sont pas nourris correctement, a déclaré, dans un communiqué de presse, France Begin, conseiller principal en nutrition à l’Unicef. Une mauvaise alimentation à un si jeune âge provoque des dommages mentaux et physiques irréversibles. »

L’étude a également révélé que :

– bien que cette mesure soit critique pour la survie, moins de la moitié de tous les nouveau-nés sont allaités dans la première heure de leur vie ;

– seule la moitié des enfants âgés de 6 à 23 mois reçoivent le nombre minimal de repas par jour nécessaire à leur âge ;

– dans les pays riches comme dans les pays pauvres, les longues périodes d’allaitement maternel sont en corrélation avec un niveau élevé de capacités mentales ; d’autres éléments indiquent que cela se traduit par une meilleure performance sur le plan scolaire ainsi que par d’autres avantages à long terme ;

– l’allaitement maternel peut réduire le risque d’obésité et de maladies chroniques plus tard dans la vie, et les mères qui allaitent ont un risque moindre de développer des cancers du sein et des ovaires ;

– l’élargissement au niveau mondial de l’allaitement maternel pourrait sauver plus de 800 000 enfants et ajouter une contribution de plus de 300 milliards de dollars à l’économie mondiale chaque année ;

– l’introduction de fruits et légumes dans la petite enfance permet de prédire la consommation qui en sera faite plus tard ;

– seule la moitié des enfants âgés de six à onze mois reçoivent des aliments provenant de sources animales, qui sont essentiels pour fournir du zinc et du fer.

Les familles ne peuvent à elles seules fournir aux enfants une alimentation suffisante, ce qui souligne la nécessité pour les gouvernements d’investir dans des politiques et des programmes d’alimentation complémentaire qui mettent l’accent sur la nutrition à un âge précoce.

Afin de fournir des aliments nutritifs et abordables aux enfants les plus pauvres du monde, les gouvernements et le secteur privé devront s’engager dans des investissements plus importants et plus ciblés. Il va sans dire que la meilleure solution serait de fournir une solution définitive à la faim et à la pauvreté dans le monde entier.

Source : Unicef

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Benjamin Creme (1922-2016) : une vie de service [sommaire]

Benjamin Creme, Ben, ou Benny, comme on l’appelait enfant, est né à Glasgow le 5 décembre 1922, de Maurice, fils d’un immigrant juif russe, et Elizabeth, une Irlandaise catholique. Seul garçon de la famille, il avait deux sœurs, l’une plus âgée, l’autre plus jeune que lui. Il eut une enfance insouciante marquée, semble-t-il, au sceau de la joie et de la créativité qui devaient l’accompagner toute sa vie. Il racontait volontiers comment il distrayait sa famille avec son numéro quotidien : « la demi-heure de Benny », et commença à aller à l’opéra à l’âge de dix ans.

Petit garçon, il ne cessait de voir la silhouette d’un vieillard bienveillant qu’il prenait pour le père Noël. A chaque Noël, ce visage lui apparaissait à une fenêtre. Des années plus tard, Ben apprit que le personnage souriant était en fait son Maître. Une fois que Ben eut cessé de croire au père Noël, la silhouette disparut.

Aimant également la musique et les arts, il se destinait à une carrière musicale, quand l’intervention subtile d’un Maître lui fit choisir la peinture. Ben racontait souvent comment, adolescent, il avait trouvé un bout de crayon 2B sur le chemin de l’école. Le plaisir qu’il éprouva à l’utiliser et la qualité du dessin qu’il lui permit de réaliser décidèrent de la carrière qui devait devenir la sienne. C’est seulement des années plus tard que Ben découvrit que ce crayon avait été placé à dessein sur son chemin.

Bien décidé à devenir artiste, il quitta la maison à seize ans pour se consacrer à la peinture. Avec son ami de toujours, l’acteur Douglas Campbell, il monta, au siège local d’un syndicat, une exposition qui fut remarquée par Jankel Adler, peintre polonais de l’école moderniste européenne. Adler devint le mentor de Ben, qui, néanmoins, se forma seul pour l’essentiel et réalisa des œuvres marquantes dès l’âge de vingt ans. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Ben quitta Glasgow et, avec sa première femme Peggy, s’installa à Londres où il vécut jusqu’à la fin de sa vie, continuant de peindre jusqu’au moment où, octogénaire, il perdit la vue.

Jeune encore, il s’intéressa à la Théosophie et aux religions orientales. Après avoir lu d’innombrables ouvrages sur la télépathie, les plans éthériques, les Frères de l’espace et la guérison spirituelle, il se passionna pour le phénomène des ovnis et, pendant une brève période, à partir de 1958, il travailla en étroite collaboration avec les Frères de l’espace.

C’est par l’étude des enseignements de la Sagesse éternelle  transmis dans les écrits de H.P. Blavatsky et Alice A. Bailey que Ben prit connaissance de l’existence de la Hiérarchie spirituelle des Maîtres de Sagesse. En 1959, il fut contacté télépathiquement pour la première fois par son Maître, et apprit à cette occasion qu’il jouerait un rôle dans la réapparition de Maitreya et des Maîtres. Puis, en 1972, commença pour lui une période de formation intensive et éprouvante, pendant laquelle son Maître forgea « un instrument par l’intermédiaire duquel il [pouvait] travailler […] Tout ce que je vois et entends, il le voit et l’entend. Lorsqu’il le désire, un regard de moi peut être un regard de lui ; mon toucher, le sien. Ainsi, avec une dépense minimum d’énergie, il dispose d’une fenêtre sur le monde, d’un avant-poste de sa conscience. » Grâce à cette étroite relation, le public, par l’intermédiaire de Ben, eut accès à une source d’informations permanente sur l’émergence de Maitreya et des Maîtres, ainsi qu’à une vision de la vie d’une ampleur et d’une profondeur extraordinaires. Mais surtout, Ben y puisa le courage et la conviction nécessaires pour communiquer ce qu’il savait au public.

Sous l’inspiration de son Maître, la peinture de Ben changea profondément, jusqu’à devenir une nouvelle manière d’exprimer la réalité spirituelle qui sous-tend le monde phénoménal. Les lecteurs de Partage international connaissent bien ses toiles « ésotériques »pour les avoir vues figurées, année après année, sur la couverture de leur revue. En 2015 s’est ouvert à Los Angeles le Musée Benjamin Creme, qui a vocation de présenter ses œuvres dans leur relation avec la Sagesse éternelle.

Ben travailla sans relâche pour Maitreya et les Maîtres, afin de diffuser le message d’espoir et de joie apporté par leur émergence dans le monde de tous les jours – émergence qui se concrétisa par l’arrivée de Maitreya à Londres en 1977. En 1974, il présenta à un petit groupe la méditation de transmission, une nouvelle méditation de groupe permettant aux Maîtres de faire descendre leurs énergies dans le monde. Cette méditation se pratique aujourd’hui dans le monde entier. En 1975, il commença à donner des conférences, d’abord au Royaume-Uni, puis, très rapidement, partout dans le monde – en Europe, aux Etats-Unis, au Japon et ailleurs. Entre 1979 et 2012, il publia 16 livres. En 1982, la revue Share international1 fut créée dans l’intention de mettre en évidence la relation qui existe entre les domaines ésotérico-spirituel et politico-économique, ainsi que pour présenter et diffuser d’autres enseignements des Maîtres et de Maitreya.

Ben a toujours refusé de se poser en gourou. Il entretenait des relations avec des gens de tous les milieux et vivait très simplement à Londres avec sa famille. Pour lui, ceux qui, dans le monde entier, suivaient ses enseignements et son travail n’étaient pas des « adeptes », mais des « co-workers ». Nombreux, très nombreux sont ceux qui ont vu leur vie transformée lorsqu’ils ont participé à une méditation de transmission et travaillé à la diffusion du message de Maitreya. Ils sont la garantie que ce travail continuera.

Ben est mort paisiblement le 24 octobre 2016 à son domicile de Londres, entouré de sa famille. Malade depuis plusieurs années, il avait courageusement lutté. Malgré sa grande fatigue, il a conservé sa ténacité, sa bienveillance et son humour jusqu’au dernier moment. Il laisse derrière lui sa seconde femme, Phyllis, qu’il a épousée en 1968 (Peggy ayant disparu en 1965), ses enfants, Julian, Lucis et Tara, ainsi que trois petits-enfants.

Privé de la vue, Ben a dicté son niveau d’évolution à son épouse Phyllis le jour de son anniversaire en 2014, avec pour instruction de le faire connaître après sa mort. Sa structure de rayons et son niveau d’évolution sont les suivants :
Ame : 2 ; personnalité : 4 (7) ; corps mental : 1 (4) ; corps astral : 4 (2) ; corps physique : 3 (7). Niveau d’évolution au 5 décembre 2014 : 3,46.

La famille de Benjamin Creme tient à remercier du fond du cœur les co-workers et sympathisants du monde entier pour leurs nombreux et chaleureux messages de gratitude et d’amour. Ils ont été pour elle d’un grand réconfort en cette période de deuil

1. La version française, Partage international, fut lancée en 1988.

Communication du Maître de Benjamin Creme [sommaire]

Le 5 octobre 2016, Benjamin Creme a reçu de son Maître, par télépathie mentale, la communication suivante :

« Les temps difficiles sont presque terminés et les gens doivent s’attendre, avec confiance, à voir Maitreya se manifester dans la plénitude de son Etre, et tous reconnaître en lui le Maître de cet Age. »

Communiqué de la rédaction [sommaire]

Chers lecteurs,

Alors que nous nous apprêtions à fêter le trente-cinquième anniversaire de notre revue Share International1, son fondateur vient de nous quitter. Pendant plus de quarante ans, Benjamin Creme a servi sans relâche son Maître et Maitreya, le monde, ainsi que le groupe de co-workers qui l’a accompagné dans sa mission. Fidèle à sa vocation hier comme aujourd’hui, notre publication n’a cessé de prodiguer espoir, inspiration et informations, grâce à la vision et à la sagesse infinies auxquelles nous a permis d’accéder le contact intime et permanent que Benjamin Creme entretenait avec son Maître.

Notre reconnaissance va aux divers collaborateurs, passés et présents, qui ont travaillé pour la revue. Qu’il nous soit permis de remercier ici pour leur contribution fondamentale tous ceux qui ont si fermement fixé le cap de notre publication dès son lancement et assuré ainsi la continuité de sa parution.

Notre détermination reste sans faille. En vérité, la situation nouvelle qui est la nôtre nous a donné l’occasion d’évaluer le travail accompli, ce qui nous incite aujourd’hui à redoubler d’efforts. Benjamin Creme est mort conscient d’avoir laissé le travail entre les mains de tous ceux qui, pendant toutes ces années, ont œuvré à ses côtés.

Benjamin Creme est parti en paix, certain d’avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour remplir sa mission d’« ambassadeur itinérant » de Maitreya. L’œuvre de sa vie étant achevée, il nous a quittés conscient que l’Emergence complète de Maitreya était imminente, et que, en conséquence, il pouvait compter sur nous pour continuer sans lui. Il savait également que même s’il ne lui était pas donné de voir le Jour de Déclaration sur le plan physique, il serait néanmoins « dans les parages », pour reprendre son expression, pour la vivre sur un autre plan.

L’émergence de Maitreya, l’Instructeur mondial, et des Maîtres a déjà eu lieu : ils sont dans le monde depuis des décennies – depuis 1977. Maitreya, pour l’instant encore incognito, est déjà apparu à des millions de personnes à la télévision et sur internet. Nous attendons maintenant qu’il émerge en pleine lumière et annonce publiquement le rôle qui est le sien. Selon les informations que nous tenons de Benjamin Creme et de son Maître, ce moment n’est plus très loin.

Le Maître de M. Creme a déjà indiqué que la revue continuerait de bénéficier de son soutien et que, dans l’avenir, elle jouerait un rôle dans l’éducation du public. Forts de cette assurance, nous ne pouvons que réitérer notre engagement dans le travail de diffusion du message d’espoir auquel Benjamin Creme a consacré sa vie extraordinaire.

L’équipe éditoriale

[Merci de ne pas reproduire l’avis de décès de Benjamin Creme ou tout autre information provenant de la revue Partage international sur vos pages Internet ou sur les réseaux sociaux. Si vous mentionnez à vos contacts des articles de la revue, ou de notre site Internet, faites suivre votre mention du lien correspondant.]

Nouvelles perspectives

Nombre de lecteurs et de sympathisants se demandent peut-être comment nous pourrons continuer de faire vivre la revue et particulièrement les rubriques qui requéraient des indications de Benjamin Creme et de son Maître. Nous avons la chance de disposer d’une réserve importante de documents déjà examinés par M. Creme et son Maître. Nous avons toujours eu beaucoup plus de matière que nous ne pouvions en utiliser chaque mois, dans les différentes rubriques concernées.

Articles du Maître de Benjamin Creme

Nous continuerons à publier d’anciens articles du Maître chaque fois que la situation mondiale les rendra de nouveau pertinents.

Courrier des lecteurs

Share international est en possession d’un fonds très important de courriers de lecteurs traités au fil des années mais jamais publiés à ce jour. Nous allons désormais pouvoir exploiter ces ressources et publier ces lettres, dont certaines nous ont été adressées il y a plusieurs années et d’autres très récemment. Elles font état d’expériences personnelles très diverses et déclarées authentiques par le Maître de Benjamin Creme.

Questions-réponses

Lors de ses conférences de par le monde et pratiquement chaque jour de sa vie, Benjamin Creme répondait à de nombreuses questions couvrant un éventail considérable de sujets. Nous nous proposons de puiser dans cette abondante réserve de documents enregistrés et de publier des réponses de M. Creme et de son Maître jamais parues dans notre revue.

Signes des temps

La rubrique Signes des temps sera précédée d’une introduction présentant notre nouvelle approche. En un mot, nous continuerons de publier des phénomènes qui, à notre avis, sont des « signes d’espoir » et des « signes des temps ». Heureusement, nous disposons d’un fonds assez important de phénomènes confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Pour ce qui concerne les signes non confirmés à venir, nous avons l’intention de mener une enquête aussi poussée que possible pour chaque « miracle » ou « signe », que nous nous contenterons de vous soumettre, puisque nous ne disposerons plus des confirmations et explications fournies précédemment par le Maître de Benjamin Creme.

Une explication plus détaillée de notre façon de procéder sera donnée dans les introductions de ces rubriques.

Questions-réponses

Benjamin Creme ne s’est jamais posé en juge de l’authenticité des activités et communications des autres groupes. Partage international continuera de suivre cette politique.

A chacune de ses conférences de par le monde, et pratiquement chaque jour de sa vie, Benjamin Creme répondait à de nombreuses questions sur un très grand nombre de sujets. Nous puiserons dans cette importante réserve et publierons dans cette rubrique les réponses de B. Creme et de son Maître encore inédites.

1. Le trentième pour Partage international, la présente version française.

 

Citation

Extrait de l’Art de la coopération [sommaire]

par Benjamin Creme,

« La recherche de l’unité doit être considérée comme un processus continu auquel vous devez consacrer du temps, de l’énergie et un amour nourricier, afin qu’elle puisse fleurir dans toute sa beauté. Il n’existe pas d’autre possibilité.

Tout groupe, toute nation, toute communauté de nations, doit cultiver l’unité. Pour cela il est nécessaire d’observer les différences entre les groupes, les nations, les individus au sein des groupes et des nations, et de chercher à les combler : différences de personnalité, de points de vue, de priorités, force de volonté plus ou moins grande chez les individus, divergences de but, et à partir de tout cela créer une unité qui reflète le Dessein divin. »

Benjamin Creme, l’Art de la coopération

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Cette rubrique est alimentée par une réserve importante de courriers confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », non encore publiés. S’y ajoutent d’autres courriers, plus récents, qui n’ont pas pu être vérifiés.

Consolation [sommaire]

Il y a neuf ans, ma sœur Annette m’a offert un gardénia en pot pour mon anniversaire et l’année suivante il a fleuri abondamment à la période de Pâques. Depuis, il refleurit chaque année pour Pâques, même encore cette année.

Début octobre, j’ai remarqué un petit bouton en formation. J’ai trouvé cela étrange et pensé qu’il mourrait, ne pouvant pas se développer hors saison. Mais tel ne fut pas le cas et le dimanche 23 octobre, il se mit à fleurir, ouvrant doucement ses pétales et répandant son délicat parfum.

Le lundi, j’appris la nouvelle du décès de Benjamin Creme et remarquai alors que la fleur était complètement épanouie. Je pris une photo. Trois jours plus tard, elle était complètement fanée.

Autre incident : lorsque j’appris au téléphone que B. Creme était décédé le lundi 24 octobre, je sentis monter en moi le chagrin et me précipitai dans ma chambre pour être seule. L’émotion me submergea et j’éclatai en sanglots. Juste à ce moment, j’entendis une voix réconfortante me dire : « Je suis toujours là. » Ce fut tout, mais je ressentis immédiatement une forte présence apaisante et me sentis en paix, sans plus aucun sentiment de perte.

S. P., Ashurstwood, West Sussex, G.-B.

Le courrier publié ci-dessus n’a pas fait l’objet de confirmation : il est soumis à votre appréciation.

Réconfort [sommaire]

Le 24 octobre au matin, au cours de ma méditation personnelle, après cinq minutes, je demandai au Maître s’il ne pouvait pas prendre soin de Benjamin Creme qui, je le savais, était très malade.

J’ai aussitôt entendu très clairement une voix me dire : « Il est là, avec moi. » Je sentis le calme m’envahir et sus que Benjamin était parti et était avec son Maître.

Après ma méditation, je vis que j’avais un message vocal sur mon téléphone portable de la part de la famille de Benjamin pour me dire qu’il avait transité quelques heures auparavant.

A. M. Londres, G.-B.

Le courrier publié ci-dessus n’a pas fait l’objet de confirmation : il est soumis à votre appréciation.

Des yeux inoubliables [sommaire]

Au printemps 1998, je me rendis au bord du lac Léman au lieu dit Les Pâquis avec une amie. Là me dit-elle, il y a toutes sortes de gens de toutes races. C’est vrai que je sentis un échange incroyable. Dans cet endroit je me sentis portée.

Nous nous assîmes au bord de l’eau sur des marches. Un cygne vint tout près de nous. Un homme jeune s’assit sur la marche du haut et me demanda une cigarette. Je croisai son regard et eus envie de lui dire : je vous connais, c’est une certitude profonde.

Il paraissait avoir 30 ans, portait un jean, un blouson brun clair et des baskets, il avait un visage mince, le teint clair, des cheveux foncés de type méditerranéen.

Je fouillais dans mon sac, un peu honteuse de ne pas avoir répondu tout de suite à sa demande. Puis une seconde après il réclama du feu. A nouveau honteuse de ne pas y avoir pensé, je lui présentai la flamme de mon briquet. Un moment de silence, comme en suspens ! Je regardais l’eau, le cygne qui était toujours là. Je soupirai d’aise au soleil. Je sentis une relaxation profonde gagner tout mon être. Sa présence m’envahit, mais lorsque je me retournai à nouveau, il n’était plus là.

De ses yeux bleu clair émanaient force et présence. Ce regard, j’y repense constamment.

Le soir même, en regardant une image de Jésus, ce même regard se révéla à moi. C’est comme si lui et moi avions communiqué de cœur à cœur.

Dans la semaine, j’ai pensé avoir fait une rencontre spéciale, car le plus stupéfiant c’est que mon amie n’a rien vu de tout cela. Et ma réflexion est que si des êtres d’une telle dimension prennent la peine de nous donner des signes à nous, simple petit individu, c’est qu’il est important de relativiser nos petits problèmes et de cultiver l’humilité.

S’agissait-il de Jésus ?

J. M., Gaillard, France

Le Maître de B. Creme a indiqué qu’il s’agissait de Maitreya.

Bénédictions à gogo [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 25 mars 2001 après midi, je me suis rendu en voiture à San Francisco pour voir un film. Puis j’ai marché le long de Van Ness Avenue pour me rendre au marché. Plusieurs personnes me demandèrent de l’argent et chaque fois je leur donnai quelques pièces ainsi que ma bénédiction. J’aime bien bénir les personnes qui ont besoin d’aide, celles qui mendient dans la rue, celles dont la voiture est tombée en panne au bord de la route et toute personne qui selon moi nécessite une bénédiction. Avant d’atteindre la rue du marché, je croisai deux de ces infortunés. A l’intersection des deux rues je rencontrai un mendiant de type africain ou asiatique, semble-t-il. Il ne me restait que 11 cents et je les lui donnai avec ma bénédiction. Une Noire américaine trapue déclara derrière lui : « Tu l’as eue, ta bénédiction, et oui. » Ces personnes étaient-elles spéciales ?

H. de G., Berkeley, Californie, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était Maitreya et la femme le Maître Jésus.

Une bénédiction divine [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 16 décembre 2001, j’ai rêvé que je voyageai dans un autre pays et que Saï Baba apparaissait juste devant moi dans un endroit très verdoyant. J’étais remplie de joie et voulus lui toucher les pieds. Baba paraissait petit et ressemblait, en quelque sorte, au Bouddha Maitreya dans la façon dont il était assis. De ses pieds émanait une lumière platine qui scintillait. Mon ami Funamoto, dans le rêve, était aux pieds de Saï Baba et rayonnait d’une joie que j’ai également ressentie.

Immédiatement, je dis à Saï Baba : « Je vous bénis. » « Non, c’est moi qui vous bénis », objecta-t-il et il mit la main sur moi. Puis il se fondit dans le sol et disparut. Peut-être ai-je rencontré Saï Baba ou se pourrait-il que ce fut Maitreya ?

Y. H., Sydney, Australie

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il s’agissait d’une bénédiction de Saï Baba

Contact direct [sommaire]

Cher Monsieur,

Du 3 au 6 octobre 2002, le groupe de Transmission tenait un stand à un salon Mednat à Genève. Nous avions deux panneaux muraux, l’un sur la méditation de transmission et l’autre sur Maitreya et les Maîtres de Sagesse. Le dernier jour, je me trouvai devant les panneaux lorsqu’un grand et bel homme aux longs cheveux bruns, portant un manteau sombre, se dirigea vers moi. Il tendait déjà son bras en marchant vers moi, me serra la main et me demanda : « Comment vous appelez-vous ? » Je le lui dis. Puis il me demanda si je parlais espagnol. Je lui répo ndis : « Un peu mais je le comprends. » Il affirma qu’il venait du Brésil et nous poursuivîmes la conversation en français. En lui tendant un dépliant, je lui expliquai que notre groupe se réunissait pour méditer le lundi soir à Plan-les-Ouates. Je lui demandai où il habitait, il répondit : « A Chêne-Bourg » (en périphérie de Genève). Il me demanda ensuite combien cela coûtait, je lui répondis que c’était gratuit, je voulais dire que la méditation était gratuite. Je vis qu’il observait le livre de B. Creme : La Transmission : une Méditation pour le nouvel âge, devant nous sur la table. Je lui expliquai alors que nous ne vendions aucun livre à ce stand mais que l’on pouvait acheter les livres de Benjamin Creme au stand de notre distributeur près du nôtre. Puis il quitta le stand.

Ce n’est qu’après avoir raconté cela au téléphone à un ami (impliqué aussi dans ce travail) et qu’il m’ait dit qu’il pourrait s’agir de quelqu’un de spécial, que je me mis à réfléchir sur sa façon inhabituelle de se diriger droit vers moi, me demandant mon nom sans me donner le sien. Il m’a tellement impressionnée que je restais focalisée sur lui, alors que les autres visiteurs s’arrêtaient devant le stand et attendaient des informations. S’agissait-il d’un visiteur spécial ?

E. H., Genève, Suisse

Le Maître de B. Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

Brève rencontre [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a environ deux mois, désherbant ma petite allée gravillonnée, je remarquai du coin de l’œil une femme gravissant la route avec beaucoup d’énergie. Comme je ne la connaissais pas, je me remis à désherber. Quelques secondes plus tard, elle était debout devant moi. Je souris et elle déclara : « C’est dur. » Je répondis : « Oui. » Ma chienne assise à l’intérieur près de la fenêtre aboyait comme elle le fait pour tous les passants. Le regard de cette dame se porta sur la chienne et de nouveau vers moi, puis elle partit. Ce ne fut que plus tard que cela me parut très inhabituel.

N. H., Blackrock, Dublin, Irlande

Le Maître de B. Creme a indiqué que la dame était le Maître Jésus

Confirmation [sommaire]

Cher Monsieur,

A Wellington, je descendais Willis Street, c’était l’heure du déjeuner et les trottoirs étaient bondés. Comme je le croisai, un homme sembla émerger de la foule. C’était un Maori qui portait des boucles d’oreilles différentes. L’une était une longue pierre verte et l’autre était en os. Il était distingué et avait les cheveux grisonnant sur les tempes. Il dit : « Bonjour » et me sourit. Et je crois qu’il m’a fait un clin d’œil. Il paraissait très imposant et j’avais le sentiment qu’il s’attendait à me rencontrer. Je répondis : « Bonjour » en le croisant. Immédiatement, j’eus le sentiment que cet homme était Maitreya. Il m’était arrivé de « parler » (intérieurement) à Maitreya, et là j’ai eu l’impression qu’il me faisait savoir qu’il m’entendait.

M. S., Wellington, Nouvelle-Zélande

Le Maître de B. Creme a confirmé que le Maori était Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Le virus de la grippe provient-il de la pollution de notre environnement ou de nos pensées erronées ? [sommaire]

Pas tant de la pollution que de nos pensées et de nos actions erronées. A la fin de chaque période de guerre et de conflit, il y a des vagues d’épidémies de grippe, qui prennent parfois une dimension internationale, mais se limitent quelquefois à certaines régions. Les guerres sont génératrices de stress et de tension dans l’humanité ; ces tensions créent des conditions de déséquilibre. Tout cela se répercute ensuite sur toutes les vies subhumaines – les vies élémentales – et engendre des perturbations et des tensions qui finissent par affecter les élémentaux et amener des conditions climatiques extrêmes – inondations, sécheresse, et ainsi de suite. (Japon, mai 2009).

Les Maîtres entretiennent-ils entre eux des relations d’amitié ? [sommaire]

Maitreya et le Maître Jésus sont particulièrement proches. N’oubliez pas que le Maître Jésus a été le véhicule par l’entremise duquel Maitreya a travaillé en Palestine il y a deux mille ans, et que cela a probablement créé un lien particulier entre eux. Les Maîtres ne connaissent que l’amour total inconditionnel pour toutes les créatures vivantes. La Hiérarchie est une Fraternité – la seule véritable Fraternité qui existe dans le monde à ce jour. Le but de Maitreya est de faire de l’humanité la Fraternité qu’elle est en puissance. (Japon, mai 2009).

Lorsque les Maîtres apparaissent à des individus, utilisent-ils le même familier à plusieurs reprises ? Pourraient-ils utiliser le même familier de nombreuses fois ? [sommaire]

De manière générale, lorsque les Maîtres apparaissent, ce n’est pas sous la même forme que dans la vie réelle. Ils peuvent prendre toutes les formes qu’ils désirent, en créant chaque fois un familier à travers lequel un aspect de leur conscience peut s’exprimer. Quand ils en ont terminé avec lui, ils le dissolvent et la forme disparaît. Il arrive parfois qu’un Maître utilise le même familier plusieurs fois, pendant une plus longue période. (Japon, mai 2009).

Maitreya est-il plus âgé ou plus avancé que le Maître Jésus, le Bouddha et ceux que nous considérons comme des saints ? [sommaire]

Maitreya est le Maître de tous les Maîtres. Ces derniers, qui sont ses disciples, sont des initiés de sixième degré également connus en tant que Chohans. Le Maître Jésus, qui est l’un de ces disciples, serait le premier à reconnaître que Maitreya est plus avancé que lui. Et Maitreya serait le premier à reconnaître que le Bouddha est plus avancé que lui, Maitreya, ne l’est. Jusqu’à relativement récemment, ils étaient tous les deux au même niveau. Mais le Bouddha vient de prendre une initiation cosmique, ce qui fait qu’il est maintenant légèrement plus avancé. Quand je dis le Bouddha, je ne veux pas dire le Prince Gautama qui a servi de véhicule au Bouddha. Il faut toujours que l’humanité fasse des comparaisons ! En quoi cela peut-il bien vous intéresser de savoir si Maitreya est un peu plus avancé que le Bouddha ou le Maître Jésus ? Ils sont tous les trois à un niveau si incroyablement élevé, tellement au-dessus de l’humanité, que ces comparaisons sont ridicules – un mirage pur et simple. (Japon, mai 2009).

Quelle est l’attitude juste permettant d’éviter le stress et la tension qui impactent le climat ? [sommaire]

Dans les régions sujettes aux cyclones, ces derniers sont accentués par notre tension et notre manque d’équilibre, et le temps devient exécrable. Il existe des régions plus sujettes aux tremblements de terre, par exemple, comme le Japon et la région du Pacifique. Le mouvement des plaques tectoniques y est parfois perturbé et intensifié du fait des pensées erronées de l’humanité.Les hommes ont tendance à penser de façon mécanique. Mais le monde est une unité, un être vivant organique ; chaque atome est relié à tous les autres atomes, c’est pourquoi nous devons apprendre à penser différemment. La seule manière de vivre correctement dans le respect de la Loi de cause et d’effet, c’est de vivre de façon organique. Nous devons comprendre comment vivre organiquement dans cet espace que nous appelons la planète Terre. La clé, c’est l’innocuité. (Japon, mai 2009).

Maitreya mettra-t-il l’accent sur les relations fondamentales et les aspects pratiques essentiels de la vie comme la famille, le quartier, etc. ? [sommaire]

Oui, c’est ce qu’il fait toujours, et il le fait d’ores et déjà. Nous avons déjà publié ses priorités, ce qu’il pense sur les relations dans la famille, le karma, etc., dans Partage international.
Maitreya est un homme pratique, il s’intéresse aux problèmes pratiques, à nos problèmes. Les Maîtres ne sont pas des mystiques, vous savez. C’est nous, qui sommes des mystiques. Nous ne comprenons rien, avec nous, tout devient mystique. Les Maîtres, eux, savent. Ils sont Maîtres de sagesse. La sagesse, c’est l’amour, plus la connaissance. Et c’est la sagesse dans la vie, la sagesse pratique de la vie dans l’innocuité et les relations justes, qui les intéresse. Vous constaterez vous-mêmes combien Maitreya est simple, vous n’en avez aucune idée, il est humble à un point que vous ne pouvez pas imaginer. Ce géant spirituel n’a pas sans cesse les yeux levés vers Dieu – certainement pas. C’est à la vie et aux relations dans la vie qu’il s’intéresse. (Amsterdam, Pays-bas, septembre 2002).

Le but du karma est-il de nous punir ? [sommaire]

Lors de nos innombrables incarnations, nous avons fait beaucoup de bonnes choses, mais également un certain nombre de choses épouvantables. Nous avons donc mis en action des effets émanant de ces causes. Il ne s’agit pas d’une punition terrible – le karma est une loi bienveillante. Rien ne se perd, tout est lié, c’est pourquoi tout nous revient tôt ou tard. Le karma fonctionne aussi au travers d’une autre loi fondamentale, la Loi de renaissance, qui permet ainsi de corriger et d’effacer le karma négatif du passé. Les Maîtres ont écrit que nous avons en fait plus de bon karma que de mauvais. Nous devons éveiller notre conscience et essayer de pratiquer l’innocuité. (Japon, mai 2009).