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septembre 2016 – No 337

Sommaire


 

Article du Maître —

Commentaire du Maître – [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, 25 juillet 2016

La situation actuelle ne va pas tarder à s’améliorer. L’orage est presque passé. Il perd de son intensité, même si nous n’en sommes pas encore conscients.

Une crise est presque toujours le résultat du passage d’une configuration cosmique à une autre. Beaucoup de gens sont encore empêtrés dans leurs vieilles habitudes, trop apeurés ou trop inconscients pour reconnaître la nécessité d’une autre manière d’agir et d’être.

Il faut aussi prendre en compte la façon dont l’humanité répond aux nouvelles énergies. La plupart du temps, c’est la cupidité ou la peur qui l’emporte. Les riches ont aujourd’hui les mains libres pour tirer profit de tout ce qui se présente. Mais ils vivent dans la crainte de passer à côté des bonnes affaires, et même, de perdre leur fortune.

Les hommes doivent se rendre compte que le monde est un — que l’humanité est une. Les riches, dont la gestion des ressources repose sur la cupidité et la rivalité, l’ignorent à leurs risques et périls.


Note de la rédaction
Lors d’une récente réunion de la rédaction en présence de Benjamin Creme, son Maître s’est vu demander s’il accepterait de donner son point de vue sur la crise que traverse le monde. Ce court texte reprend l’essentiel de sa réponse.

 

Editorial

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Point de vue

Le pape et le dalaï-lama se font l’écho des priorités de Maitreya [sommaire]

Nous présentons ci-dessous des extraits d’interventions récentes du pape et du dalaï-lama.

Le pape s’adresse à la jeunesse

Lors de sa dernière visite en Pologne, le pape François a appelé la jeunesse à travailler en faveur des moins favorisés. Le 30 juillet, aux Journées mondiales de la jeunesse, près de Cracovie, il a déclaré : « Nous ne sommes pas venus au monde pour végéter […]. Nous sommes venus pour laisser une trace. L’époque que nous traversons n’a pas besoin de jeunes mollusques des canapés… »

Le pape a affirmé que de regarder constamment la télévision, où se succèdent les reportages sur des événements horribles, insensibilise les jeunes à la souffrance des autres. « Beaucoup de familles trouvent préférable et plus facile d’avoir des enfants éteints et endormis, qui confondent le bonheur avec le canapé. »

Le pape a prié pour la Syrie et déclaré que le monde était en guerre. « Notre réponse à un monde en guerre a un nom : fraternité », a-t-il dit.

Précédemment, le 28 juillet, en s’adressant à des centaines de milliers de pèlerins à Cracovie, il a mis en garde les jeunes afin qu’ils cessent de gâcher leur vie, au lieu de chercher l’épanouissement.

« Cela me fait de la peine de rencontrer des jeunes gens qui semblent avoir choisi une retraite précoce. Je m’inquiète quand je vois des jeunes qui ont jeté l’éponge avant même que la partie ne commence, qui sont résignés avant même d’avoir commencé, qui marchent d’un air abattu, comme si la vie n’avait aucun sens. Au fond d’eux-mêmes, ces jeunes gens s’ennuient – et ils sont ennuyeux.

Mais il est également pénible, et troublant, de voir des jeunes gâcher leur vie en cherchant des sensations fortes ou en cherchant à se sentir vivants par de sombres moyens, et à la fin le payer, le payer très cher. Il est dérangeant de voir les jeunes gaspiller quelques-unes des meilleures années de leur vie, gaspillant leur énergie à courir après les marchands d’illusions […] qui vous volent le meilleur de vous-mêmes.

Alors je vous demande : cherchez-vous de vains frissons, ou voulez-vous ressentir ce pouvoir qui donne un sentiment durable de vie et d’épanouissement ? Les vains frissons ou le pouvoir de la grâce ? »

Les cœurs miséricordieux sont « prêts à embrasser tout le monde, a dit le pape. Un cœur clément peut représenter un refuge pour ceux qui n’ont pas de maison ou qui l’ont perdue ; il est capable de bâtir une maison et une famille pour ceux qui sont forcés d’émigrer ; il connaît la signification de la tendresse et de la compassion. Un cœur miséricordieux partage son pain avec le pauvre et accueille les réfugiés et les migrants. »

Sur la violence

Le pape François a répondu aux questions de journalistes pendant son voyage de retour à Rome, le 31 juillet 2016, après les journées passées à Cracovie :

« Je n’aime pas parler de violence islamique, car tous les jours, quand je consulte les journaux, je vois de la violence, ici en Italie. Un tel a tué sa compagne, tel autre a tué sa belle-mère, et ceux-là sont des catholiques baptisés ! […] Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. […] et non, tous les musulmans ne sont pas violents, tous les catholiques ne sont pas violents.

Je crois que dans presque toutes les religions il y a toujours un petit groupe de fondamentalistes. […] Je ne crois pas qu’il soit juste d’associer l’islam et la violence. Cela n’est ni juste, ni vrai. […] Le nonce d’un pays africain m’a rapporté que dans la capitale où il se trouve, il y a toujours la queue devant la porte sainte [Ndlr : porte ouverte seulement lors du Jubilée]. Certains approchent des confessionnaux – des catholiques, d’autres s’approchent des bancs pour prier, mais la majorité avance tout droit, pour prier à l’autel de Notre Dame. […] Ce sont des musulmans, qui veulent faire le Jubilée. Ce sont des frères. […] Quand j’étais en Centrafrique, je suis allé à eux, et même l’imam est monté dans la papamobile. Nous pouvons coexister très bien.

Je demande […] combien de jeunes en Europe, avons-nous laissés sans idéal, sans travail […] ils prennent de la drogue, de l’alcool, ou vont se faire enrôler par des groupes fondamentalistes.

Le terrorisme apparaît quand il n’y a pas d’autres options ; et quand l’objet central de l’économie est le dieu argent, et non la personne – les hommes et les femmes : voilà le premier terrorisme ! L’homme et la femme ont été chassés des merveilles de la création et l’argent a été mis à leur place. C’est fondamentalement du terrorisme contre toute l’humanité ! Pensez-y ! »

[Sources : catholicnewsagency.com ; guardian.com]

Le dalaï-lama

Le 27 juillet 2016, sa sainteté le dalaï-lama a célébré son anniversaire par le message suivant : « Mes chers frères et sœurs, j’aimerais vous remercier pour vos salutations et vos vœux à l’occasion de mon 81e anniversaire. Ce qui me rendrait encore plus heureux, c’est que ces bons vœux soient transformés en un sentiment plus large de chaleureuse bonté ; que les gens agissent par vrai souci du bien-être des autres. Autrement dit : aidez les autres si vous pouvez. Si vous ne le pouvez pas au moins évitez de nuire aux autres. »

La visite du dalaï-lama au Ladakh : l’interdépendance1

« Il ne faut pas considérer le bouddhisme seulement comme une religion, mais aussi comme source de savoir et d’éducation. En tant que science de l’esprit, il peut nous enseigner comment gérer les émotions telles que la colère, la jalousie et l’avarice. Cela peut amener la paix de l’esprit, ce qui est bénéfique pour l’individu, sa famille ou sa communauté, et le monde en général. Si l’idée de pratitya-samutpada, l’interdépendance, était plus largement comprise, il n’y aurait pas de place pour la violence parmi nos frères et sœurs humains. »

(causerie au monastère Zangdok Palri, 7 août 2016)

L’harmonie religieuse

Pendant sa visite au Ladakh, le dalaï-lama s’est adressé aux dévots, au temple bouddhiste Jokhang. Il les a incités à se servir des temples non seulement comme lieux de dévotion mais aussi comme lieux d’apprentissage. Il a ensuite visité la mosquée sunnite où il a été reçu par le président de la communauté sunnite, ainsi que par d’autres dirigeants. Poursuivant vers la mosquée chiite, il a été reçu par le président et le clergé chiite. Des représentants sunnites et bouddhistes se sont joints au rassemblement chiite, dans la salle de prière. Expliquant le besoin de diversité dans les religions, le dalaï-lama a déclaré : « Différentes philosophies sont nécessaires. Depuis plus de deux mille ans, plusieurs façons de vivre se sont développées. De grands instructeurs sont apparus et ont enseigné le message de l’amour. Mais en raison de contextes différents, les manières de vivre ne sont pas les mêmes. Il existe donc différentes attitudes mentales. C’est pourquoi les différents points de vue philosophiques sont nécessaires. »

Les diverses philosophies ne sont que différentes méthodes pour convaincre de l’importance de l’amour. Chacune présente des façons de pratiquer l’amour avec force.

Sa sainteté a expliqué avoir appris de ses amis musulmans que la vraie pratique de l’islam est la pratique de l’amour. Un vrai musulman doit étendre son amour à toutes les créatures d’Allah. De la même manière, un vrai bouddhiste doit étendre son amour à tous les êtres conscients. En dépit de leurs différences, les deux philosophies ont le même but et le même objet.

Sa sainteté a fait remarquer comme il était fâcheux qu’en cette période nombre d’attaques terroristes soient attribuées à la communauté musulmane. Il a insisté sur le besoin pour chacun de changer cette attitude. « Il y aura toujours des personnes malveillantes dans toutes les communautés, qu’elles soient bouddhistes, juives, chrétiennes ou musulmanes. »

[source : dalailama.com]


1. Le bouddhisme stipule que seul l’état du nirvana est indépendant. Tout ce qui existe en dehors de cet état est dépendant, directement ou indirectement d’une ou plusieurs causes et chaque phénomène est lui-même générateur d’effets : c’est l’interdépendance ou pratitya-samutpada. Cela peut être traduit littéralement comme la « genèse interdépendante ». Le concept explique l’origine des phénomènes dans tout l’univers et comment ces phénomènes viennent en manifestation. Il sert notamment à expliquer la souffrance et l’insatisfaction de la condition humaine et les connaissant, à s’en libérer et atteindre le nirvana. Il y a un lien étroit avec la loi du karma. (NdT)

 

Compte rendu de lecture

Le terrain fertile de la perplexité [sommaire]

Un livre de Charles Eisenstein : The Fertile Ground of Bewilderment

par Elisa Graf,

Allumez les infos aujourd’hui, et vous serez confronté à un spectacle sans fin de chocs et de surprises, allant de l’inattendue tournure du référendum anglais sur le Brexit, à la montée vertigineuse de politiciens populistes comme Donald Trump. On pourrait croire que nous allons dans la mauvaise direction, vers toujours plus de divisions politiques, de désespoir social et de conflits. Dans son dernier essai, Le terrain fertile de la perplexité, Charles Eisenstein suggère que « quelque chose est différent cette fois-ci ». Il écrit : « Le Brexit marque un rare moment de discontinuité, quand l’habituel récit normalisant vacille et qu’une société fait l’expérience d’un moment effrayant et fertile de perplexité. »

Ce moment « de trébuchement, d’humilité, est précieux », suggère-t-il.

C. Eisenstein postule que ce Brexit et les grands effondrements que cela annonce sont puissants, car ils montrent que peut-être, nos politiciens et les systèmes établis dont nous dépendons n’ont pas toutes les réponses. Les mesures politiques doivent être promulguées « depuis un autre lieu ».

C. Eisenstein poursuit : « Nos réflexes politiques sont conditionnés par une histoire qui va au-delà de la politique. Si nous voulons produire autre chose qu’une variation sans fin du même résultat, nous devons transcender les termes habituels du discours et examiner les faux truismes qui ne deviennent apparents que quand les choses se désagrègent. »

Pour y parvenir, il faut examiner les récits tenus pour vrais qui sous-tendent nos discours politiques conventionnels. A leur base se trouve ce que C. Eisenstein appelle « la fable de la séparation, qui nous prend pour des individus distincts et séparés dans un monde d’autres, en opposition aux forces aléatoires et aux événements arbitraires de la nature, et en compétition avec le reste de la vie ». A travers les infos et les médias de divertissement, nous sommes plongés dans ce point de vue, qu’il appelle « fondamentalement la mentalité de la guerre, dans lequel le progrès consiste à vaincre l’ennemi », quel que soit le parti politique, la croyance religieuse, la race, le sexe ou la classe sociale de la cible identifiée. Cela nous mène à une analyse dangereusement simpliste des problèmes auxquels on fait face.

C. Eisenstein avertit que mettre « le vote pour le Brexit (et D. Trump, et tous les partis xénophobes) sur le compte de l’ignorance et des attitudes rétrogrades […] c’est ne pas tenir compte des profonds facteurs de tensions qui alimentent le sentiment anti-UE et le ressentiment envers les immigrés ».

« En d’autres termes, écrit C. Eisenstein, l’électeur blanc d’âge moyen en faveur du Brexit ou de D. Trump, a des griefs légitimes qu’il ne faut pas assimiler à un simple désir de maintenir les privilèges des populations blanches, et écarter sous prétexte que les choses vont encore plus mal pour les gens de couleur. S’ils se sentent trahis par le système, c’est parce qu’ils l’ont été. Regardez le monde autour. Nous pouvons faire bien mieux que ça. Tout le monde le sait. Nous ne sommes pas d’accord sur ce qu’il faut faire, mais un nombre croissant d’entre nous a perdu foi dans le système et ses intendants. Quand des populistes de droite attribuent nos problèmes aux gens de couleur ou aux immigrés, la réponse qu’ils suscitent tire sa force d’insatisfactions réelles et justifiables. Le racisme est son symptôme, pas sa cause. »

A en croire C. Eisenstein, le capitalisme néolibéral tient aussi sa puissance de cette fable, comme « il dépend de l’idéalisation de la compétition, encodée en termes de « marché libre », qui serait une loi naturelle et un levier primordial de progrès ; il dépend de la sacro-sainte propriété privée (qui est une forme primaire de domination) et, plus que tout, il dépend du contrôle qu’il exerce sur les gens par la création et le recouvrement de dettes […]. Le capitalisme est, peut-être, l’expression culminante de la séparation, en menaçant comme il le fait les bases écologiques de l’existence humaine ». Plus important, il remarque que le changement en nous- mêmes et de nos institutions ne peut pas venir « sans se départir de cette fable dans toutes ses dimensions. » Il nous encourage à faire un pas « en dehors des habituels discours polarisants dans lesquels les deux côtés jouent au jeu de « trouvez l’ennemi », et à la place, entreprendre avec sincérité une enquête simple, ce qu’il appelle « l’essence de la compassion ». Restant dans un état d’« ouverture et de curiosité », nous devons poursuivre le raisonnement de ceux que nous diabolisons : « Qu’est-ce que ça fait d’être vous ? »

Remarquant la confusion causée par le résultat référendaire sur le Brexit, qui « en a poussés beaucoup au Royaume-Uni à se demander « Qui sommes-nous ? » peut-être avec quelque anxiété. »

C. Eisenstein écrit que c’est le moment de se demander avec honnêteté : « Quelle Angleterre voulez-vous ? En voulez-vous une où les forces du racisme sont supprimées et politiquement défaites ? Ou en voulez-vous une où les sources du racisme auront été guéries ? Si nous voulons la seconde, nous devons reconnaître les conditions qui la causent. »

Source : charleseisenstein.net

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

L’avènement d’un monde nouveau [sommaire]

En 2015, le Maître de Benjamin Creme a dicté une série d’articles qui se distinguent clairement, quant à leur contenu et au ton employé, de ses articles précédents. Il y attire l’attention sur la rapidité des changements actuels et met en évidence la puissance des forces qui modèlent le monde actuel et le futur immédiat. Il parle des difficultés à venir qui, en fin de compte, seront considérées comme des signes avant-coureurs d’un changement positif.
U
n message de Maitreya (31 mars 2016) souligne en outre que « la souffrance n’aura qu’un temps » et que « vous trouverez de l’aide en abondance pour franchir ce cap difficile. »
Depuis la publication de ces articles, le monde est entré dans une période de records et d’incertitudes. Nos lecteurs pourront trouver réconfort et source d’inspiration dans ces articles décrivant notre période troublée et indiquant les transformations à venir et l’établissement de nouveaux paradigmes.

L’avènement d’un monde nouveau
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme,
8 février 2015

La période qui s’annonce promet d’être déroutante pour beaucoup de gens, tant par la rapidité des changements qui se manifesteront sur les plans politique, économique et social, que par la fréquence de ces changements.
Face à ce déferlement, nombreux sont ceux qui se trouveront plongés dans l’anxiété et la confusion. Intrigués ou alarmés par la nature et l’ampleur des transformations, beaucoup y verront les signes d’une société en transition tandis que d’autres aborderont la nouvelle donne dans la crainte et l’hostilité. Partout les gens agiront avec circonspection, ne sachant quelle direction prendre.
Mais cela ne durera pas. Les hommes s’apercevront que le monde dans lequel ils vivent change pour de bon, et confronte leurs croyances et leurs valeurs à des défis sans précédent.
Ils commenceront donc à construire un monde nouveau sur les ruines du passé, affirmant de plus en plus leur capacité à répondre aux défis qui se présentent.

La justice de la Loi
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme,
8 mars 2015

Les hommes vivent dans un monde en mutation, et doivent accepter que telle est la norme. Pour certains, les changements paraîtront menaçants et indésirables tandis que pour d’autres, en particulier les jeunes, ils seront accueillis à bras ouverts. Quelles que soient vos convictions, soyez assurés qu’ils seront bénéfiques car ils sont le reflet des besoins de notre époque, et sont à la fois inévitables et justes.
Les hommes doivent se rendre compte qu’ils conditionnent par leurs propres actions l’impact qu’auront ces changements sur leur vie. Quand ils seront assez réalistes pour reconnaître qu’il en est ainsi, une transition plus douce vers le nouvel âge deviendra la norme.
Notre conseil est le suivant : plutôt que de rejeter la responsabilité de ce qui arrive sur des forces invisibles, prenez conscience du rôle qu’il vous appartient de jouer dans la transformation de notre monde. Soyez assurés que de cette transformation naîtra une joie proche de l’extase.

Signes du renouveau
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme,
11 avril 2015

Bientôt, les hommes vont se rendre compte que des signes qu’ils ont longtemps attendus sont en train d’apparaître. Pour certains, ces signes sembleront inévitables et seront les bienvenus.
Pour d’autres, ils représenteront l’anéantissement de tout ce qui leur est cher. En vérité, ce seront simplement les signes du renouveau et ils ne feront qu’exprimer extérieurement les profonds changements actuellement en cours. Avec le temps, la plupart des gens reconnaîtront que beaucoup de choses laissaient à désirer dans le monde en désintégration hérité du passé, et qu’il fallait les sacrifier pour que la nature de l’homme puisse s’exprimer au mieux dans ses réalisations à venir.
Bientôt donc, les changements annoncés par ces signes montreront aux esprits les plus éclairés que nous faisons notre entrée dans une nouvelle forme de manifestation, dont tous pourront être fiers.

Un don du Très-Haut
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme,
10 mai 2015

Les hommes se tiennent au seuil d’une révélation qui balaiera bientôt toutes leurs discordes et leurs querelles. Ils percevront alors plus en profondeur le sens et le but de leur existence, et connaîtront les moyens par lesquels cette perception leur est transmise. Bientôt, très bientôt même, ils grandiront en conscience — presque d’un jour à l’autre.
Pour beaucoup, cette connaissance nouvelle suscitera un examen de conscience aussi inattendu qu’éprouvant ; mais elle leur sera aussi source d’inspiration et d’illumination, ouvrant la voie à une tout autre compréhension de la vie. Cela donnera une valeur nouvelle à ce que les hommes appel- lent le sens et le but de la vie. Leurs pensées et leurs actions seront empreintes à la fois de plus de gravité et d’une plus grande joie, qui peu à peu les pousseront à créer tous ensemble une nouvelle civilisation.
Tout cela n’est pas très éloigné. Le Grand Seigneur a hâte d’apparaître aux yeux de tous, et de gratifier le monde de sa présence et de ses conseils. Vous n’avez rien à craindre. Un monde nouveau se prépare, qui restaurera la foi des hommes tout autant que leur courage.

Le déferlement du renouveau
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme,
16 juin 2015

Dans les mois qui viennent, certains auront le sentiment de traverser la période la plus difficile qu’ils aient jamais connue. Ils se mettront en quête de la moindre lueur d’espoir, car les forces auxquelles ils seront confrontés ne leur laisseront aucun répit.
Au même moment, face au défi des circonstances, d’autres découvriront en eux-mêmes des ressources insoupçonnées d’ingéniosité et de créativité. Tout avance désormais rapidement vers le nouvel âge du Verseau, quelle que soit notre lecture des événements qui se préparent. Leur impact sera profond et puissant.
Dès lors, que devrait être la réponse des hommes ? Sachez en tout cas que ces événements sont une étape de plus sur la voie des temps nouveaux, et attendez-vous à voir apparaître le Grand Seigneur. Ouvrez grandes les portes du cœur et de l’esprit, et tenez-vous prêts pour le déferlement du renouveau.

Message de Maitreya
Maitreya a transmis le message suivant à Benjamin Creme par télépathie mentale, le 31 mars 2016.
En ce moment, beaucoup de gens vivent des jours difficiles. Même les meilleurs et les plus proches de moi connaissent les affres du doute et de l’incertitude.
Mais quand je dis que je suis l’un des vôtres et que je m’engage à vos côtés devant le monde entier, je dis la vérité.
De même quand je dis que l’heure est proche où tous les hommes me reconnaîtront et se détermineront, c’est aussi la vérité.
Seule la Loi m’oblige à attendre encore un peu, mais dans les limites qu’elle m’impose je suis en vérité avec vous jour après jour, constamment à l’écoute de vos besoins et des opportunités que vous me présentez.
Bientôt, l’humanité dans son ensemble s’éveillera à ma présence et acceptera avec enthousiasme la transformation de ce monde qui est le nôtre.
Rappelez-vous que nous nous trouvons à la fin d’une civilisation et au début d’une autre, à un moment extraordinaire de l’histoire du monde ; ne vous étonnez donc pas que les hommes aient à souffrir du changement.
Pour certains, ce changement est une libération. Pour d’autres, il rime avec détresse et insécurité.
Mais mes frères, la souffrance n’aura qu’un temps, et nombreux sont ceux qui le savent déjà. Vous trouverez de l’aide en abondance pour franchir ce cap difficile. Accueillez avec joie l’âge qui commence, et sachez reconnaître les signes du renouveau.
En vérité, je vous le dis, je suis avec vous. En vérité, je suis parmi vous de bien des façons.
Demandez-vous, mes frères, où vous en êtes dans la construction du monde nouveau qui comblera mes attentes — un monde où tous les hommes ne feront qu’un, où tous célébreront la joie de la création, s’employant avec amour à montrer le chemin à leurs frères dans la simplicité et la vérité.

Le monde est prêt
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme,
7 septembre 2015

Bientôt, très bientôt même, les hommes prendront conscience du pouvoir qui est le leur et qu’ils n’utilisent pas. Ils s’apercevront qu’ils ont la capacité de changer la qualité de leur vie. Déjà ils commencent à comprendre que la liberté et la justice sont d’une importance primordiale dans la vie humaine, comme l’est aussi l’instauration de relations justes entre les hommes. Nombre d’entre eux réclament aujourd’hui la mise en place des structures qui permettront à l’homme de s’épanouir pleinement.
Ceci montre à Maitreya que le monde est prêt pour le nouvel enseignement qu’il apporte. Les hommes doivent donc utiliser le peu de temps qui reste pour faire connaître sa présence, et préparer ainsi la voie pour son action.

Bienvenue dans l’ère nouvelle
par le Maître —, par l’entremise de Benjamin Creme,
14 janvier 2016

Bienvenue ! Soyez les bienvenus dans l’ère nouvelle, le nouvel âge de l’Unité. Nombreux sont ceux aujourd’hui qui redoutent l’arrivée du nouvel âge ; mais qu’ils observent attentivement ce qui se passe, et ils verront certains des meilleurs avocats du changement s’unir pour faire entendre leur voix.
Il existe en ce moment un groupe de personnalités éclairées qui attirent l’attention de l’humanité sur la nouvelle réalité du monde. Parmi elles se trouve le pape François qui exprime d’une manière unique les idéaux de tous, dans une grande proximité avec les gens. Le dalaï-lama, lui aussi, joue un rôle considérable au nom de tous ceux qui voient en lui leur  porte-parole.
Jamais auparavant des hommes de si grand talent ne s’étaient trouvés réunis en une même époque, pour montrer à l’humanité que tout est bien et qu’elle n’a plus longtemps à attendre pour voir ses rêves se réaliser. Chaque jour qu’ils bénissent de leur présence rend leur amour plus proche du cœur des hommes. Aimez-les en retour et ouvrez-leur votre cœur au nom de Celui qui vient. Changez vos peurs en une attente pleine d’amour, et accueillez l’ère nouvelle dans cette joie qui est vôtre de plein droit. Il est proche, très proche le moment où vous découvrirez avec émerveillement Son visage, la joie de Sa présence et Son amour inconditionnel. Vous saurez alors pourquoi vous êtes en incarnation en cette époque si particulière.
Que Dieu vous bénisse et dissipe vos peurs à jamais.

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Apparition de la Vierge à Daloa (Côte d’Ivoire). [sommaire]

Des miracles à travers monde

En juillet 2016, apparition de la Vierge dans le bureau d’une employée de la perception, à Daloa (Côte d’Ivoire).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme indique que l’image a été manifestée par un disciple du Maître Jésus.

Source : Pierre Saliba, Facebook

L’« étoile » à Rotterdam [sommaire]

Photos prises par Loes Swaen, entre le 23 mars et le 14 avril 2016 au-dessus de Rotterdam (Pays-Bas).
[Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme indique qu’il s’agit de l’« étoile » de Maitreya.

Vaisseaux spatiaux à Thenon [sommaire]

Photo prise à Thenon, Dordogne  (France), le 16 juillet 2016, et envoyée par T.L. et G.J., d’Hilversum (Pays-Bas).
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme indique que les deux objets sur la photo sont des vaisseaux spatiaux martiens.

Saison 2016 des agroglyphes en G.-B. [sommaire]

  • Calstone Wellington, Wiltshire, 23 juillet 2016 Photo : © Steve Alexander
  • Popham, Hampshire, 27 juin 2016 Photo : © Steve Alexander

[Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ces deux agroglyphes stupéfiants, apparus en Grande- Bretagne, ont été exécutés par des vaisseaux spatiaux martiens.

Source : temporarytemples.co.uk

Une statue de Jésus ouvre et ferme les yeux [sommaire]

Une vidéo prise dans une église mexicaine montre une statue de Jésus ouvrant et fermant les yeux. La vidéo a été prise dans la chapelle de Saltillo, la capitale de l’État mexicain de Coahuila, en juin 2016. Elle a été diffusée par le site Adimensional.com.mx, qui étudie les phénomènes paranormaux. Le propriétaire du site, I. E., explique que plus de vingt spécialistes du paranormal, ainsi que des prêtres, des sculpteurs, des programmateurs et des créateurs d’effets spéciaux ont minutieusement analysé la vidéo et n’ont trouvé aucune preuve de modification.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme indique qu’il s’agit d’un miracle manifesté par Maitreya.

Source : mirror.co.uk ; YouTube : Catholic Online

Des lettres dans le ciel [sommaire]

Cher Monsieur,

Le jeudi 5 mai 2016, jour de l’Ascension, je me suis rendue chez une amie, en banlieue lyonnaise. Sur ma route, je vis des cercles de lumière sur les façades des immeubles et je les photographiai. Puis j’aperçus l’avion déjà remarqué, lors de la préparation de la conférence de Lyon sur l’Émergence, en novembre 2015 (voir PI, décembre 2015). A nouveau, l’avion dessina des lettres dans le ciel : cette fois-ci ce fut : « RDG ». A ce moment précis, je demandais à haute voix qu’il dessine un cœur ! Et comme s’il m’avait entendue, il dessina un cœur. Je fus remplie de joie à un moment où je m’interrogeais sur la réorganisation d’une nouvelle grande conférence à Lyon.

Par qui le cœur fut-il manifesté ? Y a-t-il un lien avec l’organisation de la conférence de Lyon ?

G. J., Lyon, France

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme indique que les lettres « RDG » et la forme de cœur ont été manifestées par un porte-parole œuvrant pour le Maître Jésus. Ces signes ne sont pas liés avec l’organisation de la conférence de Lyon.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)

Le sort de l’humanité dépend de nos choix actuels [sommaire]

par David Suzuki,

Nous vivons une période de records. En 2015, on a produit plus d’énergie renouvelable que jamais – 147 gigawatts, soit la capacité de production de l’ensemble de l’Afrique – et les investissements dans le secteur ont battu des records dans le monde entier. Les coûts de production des énergies solaire et éolienne ont battu des records à la baisse. Le Portugal a obtenu toute son électricité à partir de sources renouvelables pendant quatre jours consécutifs en mai 2016 – la plus longue durée atteinte par un pays – et l’Allemagne a été en mesure de répondre à 90 % de ses besoins en électricité avec de l’énergie renouvelable pour une brève période. Le secteur de l’énergie propre devance désormais de beaucoup l’industrie des combustibles fossiles pour l’emploi et la création d’emplois.

Ce n’est qu’une partie des bonnes nouvelles. Le prix du pétrole a tellement chuté que certaines activités parmi les plus dommageables ne deviennent plus rentables, un nombre record de sociétés produisant du charbon sont en faillite ou en dépôt de bilan, et aux États-Unis le nombre de houillères en fonctionnement est en baisse.

Mais les bons records peuvent-ils nous aider à faire face aux mauvais ? Chaque mois les températures moyennes mondiales battent des records : l’an dernier a vu la concentration dans l’atmosphère de gaz à effet de serre en hausse constante, à des niveaux jamais enregistrés. La banquise arctique est en train de disparaître à une vitesse sans précédent, le blanchiment massif des coraux tue la Grande Barrière de corail et des records de sécheresses et d’inondations, des vagues de chaleur et des conditions météorologiques extrêmes surviennent dans le monde entier.

Le professeur Stefan Rahmstorf, de l’Institut allemand de Potsdam pour la recherche sur le climat, a déclaré à The Guardian : « Ce sont des signes très inquiétants et je pense que cela montre que nous sommes sur une trajectoire de collision avec les objectifs de Paris à moins de changer très rapidement de cap. J’espère que les gens se rendent compte que le réchauffement climatique n’est pas un incident à venir, mais qu’il se produit maintenant et nous touche actuellement. »

L’Accord de Paris, approuvé en décembre 2015 par la plupart des pays, a donné l’espoir que les dirigeants du monde étaient conscients de ce problème sérieux, et qu’ils savent que si nous ne mettons pas en œuvre rapidement une série de solutions – des énergies renouvelables à la réduction de la consommation et à l’évolution des pratiques alimentaires et agricoles – l’humanité elle-même est en danger.

En dépit des preuves accablantes montrant que les changements climatiques sont provoqués par l’homme, l’industrie des combustibles fossiles continue d’employer des personnes et des organismes écrans pour duper des partisans craintifs et apparemment aveugles qui croient que le problème n’existe pas ou n’est pas suffisamment grave pour s’en inquiéter. Leur procédé suit ce scénario : répandre un mensonge simpliste jusqu’à ce qu’il devienne tellement discrédité que peu de gens continuent à y adhérer, puis passer à un autre mensonge simpliste.

Les derniers propagandistes de l’industrie canadienne comme Patrick Moore, Tom Harris (de la mal nommée, Coalition internationale scientifique pour le climat) et leurs alliés comme l’Institut américain Heartland, affirment que le CO2 n’est pas un polluant. Mais juste un gaz bénin ou bénéfique bon pour les plantes. Il est vrai que le CO2 est bon pour les plantes. L’azote aussi, mais quand le CO2 sature les cours d’eau et les océans, il devient une source de pollution. Des preuves scientifiques accablantes établissent que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est une cause majeure du réchauffement climatique. Les conséquences de ce réchauffement se font déjà sentir, et de nouveaux aspects effrayants sont également mis en lumière, tels que l’épuisement de l’oxygène des océans.

Le récent dépôt de bilan de Peabody Energy a révélé que cette compagnie américaine de charbonnage doit de l’argent à nombre de « négationnistes » et à leurs organisations, comme les Amis de la science de Calgary, bien mal nommée également. Cette dernière prétend que c’est le soleil et non l’activité humaine qui induit les changements climatiques (et que la planète se refroidit, au lieu de se réchauffer), une affirmation ridicule, souvent répétée par les entreprises de charbonnage, que les vrais scientifiques ont soigneusement démystifiée. Des recherches approfondies montrent que les compagnies charbonnières, pétrolières et gazières ont injecté d’énormes sommes dans ces campagnes de déni, tout en connaissant parfaitement la réalité et le danger du changement climatique causé par l’homme.

Il est heureux que les voix de ceux qui nient les changements climatiques soient noyées sous les preuves et les arguments rationnels, et qu’apparaissent chaque jour des solutions plus adaptées, moins chères et plus faciles à mettre en œuvre.

Mais nous n’avons plus le temps de laisser les politiciens compromis, les industriels avides et les organisations malhonnêtes, retarder les progrès. Un nombre sans précédent de personnes doivent faire tout leur possible – développer des solutions, écrire des lettres, signer des pétitions, s’adresser à des hommes politiques, voter et manifester – pour exiger que les gouvernements, l’industrie et la société prennent les changements climatiques avec le sérieux qu’ils méritent.

Le sort de l’humanité dépend des choix que nous faisons aujourd’hui. Nous ne pouvons pas laisser une industrie en déclin et ses sbires polluer, bloquer les progrès vers un avenir plus propre et plus sain.

Article rédigé par David Suzuki avec la collaboration de Ian Hanington, rédacteur en chef de la fondation David Suzuki.
Pour plus d’informations sur la fondation David Suzuki : davidsuzuki.org. Reproduit avec permission.

Réduire le gaspillage alimentaire [sommaire]

Chaque année, l’Europe gaspille quelque 88 millions de tonnes de nourriture – environ 173 kg par personne – pour un coût estimé à 143 milliards d’euros. C’est dans ce contexte qu’a été lancé en Espagne le Mouvement des glaneurs, qui vise à ramasser dans les champs les restes des cultures non moissonnées. C’était déjà une ancienne tradition en Espagne rurale, associée à la dignité des pauvres et à la préparation collective des repas, mais l’austérité en a fait une nécessité. Selon les partisans de ce mouvement, l’action des glaneurs pourrait réduire les pressions productivistes, améliorer la nourriture, nourrir ceux qui ont faim et procurer du travail aux exclus sociaux.

Pour le moment, la plus grande part de ces produits récupérés vont aux banques alimentaires, mais l’entreprise sociale les Espigoladors a lancé la marque Es Imperfect (C’est imparfait) de confitures, soupes et sauces confectionnées avec les produits agricoles récupérés. « Moi aussi, je suis imparfait » est un autre rejeton de l’action des glaneurs : il s’agit d’une campagne de publicité s’opposant aux idées conventionnelles sur la nourriture et la beauté à l’aide de photos de gens simples tenant des fruits peints, dans le but d’éradiquer le préjugé selon lequel les fruits et légumes marqués, très mûrs ou dotés de formes inhabituelles seraient moins savoureux que les autres.

Selon Arnau Garcia, coordinateur-conseil de banque alimentaire : « Les Espigoladors sont très importants pour nous car ils prennent leurs légumes directement dans les champs. Les gens qui ont recours à nous mènent souvent des vies peu structurées et considèrent que les légumes n’ont aucune valeur nutritionnelle. Au contraire, nous considérons qu’ils sont très importants et leur accordons la priorité. » Ceux des glaneurs qui utilisent les banques alimentaires sont autorisés à emporter chez eux un cageot de ce qu’ils ont ramassé.

En raison de leur perfectionnisme (en ce qui concerne les apparences), les Américains jettent presque autant de nourriture qu’ils n’en consomment, intensifiant ainsi la faim et la misère dans le monde, et infligeant un lourd tribut à l’environnement. D’énormes quantités de produits frais cultivés aux États-Unis pourrissent dans les champs, sont donnés au bétail ou transportés directement à la décharge. « Tout ça pour avoir un produit sans défaut apparent, explique Jay Johnson, convoyeur de fruits et de légumes frais provenant de Caroline du Nord et du centre de la Floride. Aujourd’hui, tout produit agricole est soit parfait – selon eux –, soit rejeté. Du coup on est coincés. » Il y a du gaspillage dans les champs, les entrepôts, au moment de l’emballage, de la distribution, dans les supermarchés, les restaurants et les réfrigérateurs. Selon une estimation du gouvernement des États-Unis, les distributeurs et les consommateurs gaspillent chaque année environ 60 millions de tonnes de produits, soit le tiers de toute la production agricole, d’une valeur d’environ 150 milliards d’euros.

Source : theguardian.com ; imdb.com ; feedbackglobal.org

La couche d’ozone se reconstitue [sommaire]

Un traité international sur l’environnement, signé il y a presque trente ans, commence à porter ses fruits. En effet, selon une étude publiée dans la revue Science, la couche d’ozone, qui protège notre planète des radiations nocives – causant en particulier des cancers de la peau, des troubles de la vue et des dommages aux cultures – se remet petit à petit des effets dévastateurs des chlorofluorocarbures (CFC). Et cela, grâce au Protocole de Montréal, signé en 1987 par tous les membres de l’Onu, et stipulant la disparition progressive des CFC, utilisés alors couramment dans les aérosols et les réfrigérateurs.

Les auteurs de cet article ont observé que l’énorme trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique s’était rétréci d’environ vingt mille kilomètres carrés depuis l’année 2000. Selon eux, la couche d’ozone devrait donc se reconstituer – quoique très lentement, car les CFC peuvent demeurer plus de cinquante ans dans l’atmosphère, si bien qu’en tout état de cause, ce trou ne saurait se reconstituer complètement avant 2050 ou 2060.

D’ores et déjà, l’Onu estime à deux millions le nombre de cancers de la peau évités jusqu’à présent par la réduction des CFC.

Suzanne Salomon, co-auteure de cette étude et professeure de chimie atmosphérique et de climatologie à l’Institut technologique du Massachusetts, déclare espérer qu’à la suite de ce succès les États prendront des mesures fortes et coordonnées pour prévenir les pires conséquences du changement climatique : « De toute évidence, explique-t-elle, les implications économiques du réchauffement climatique sont différentes, car le poids économique des industries des combustibles fossiles est bien plus grand que celui des fabricants de CFC. Mais il y a des ressemblances importantes. L’innovation a résolu le problème des CFC à une vitesse stupéfiante, de sorte que nous avons pu nous en débarrasser sans pour autant renoncer aux sprays et à l’air conditionné. Le même processus se dessine actuellement dans le domaine du réchauffement climatique. Nous devrions nous inspirer de cette résolution du problème de l’ozone, et comprendre que les nations peuvent s’unir pour trouver ensemble des solutions. »

Source : theguardian.com ; huffingtonpost.com

Inde : 49,3 millions d’arbres plantés en 24 h [sommaire]

Plus de 800 000 volontaires dans tout l’État indien d’Uttar Pradesh ont battu un record du monde en plantant 49,3 millions d’arbres en 24 heures. Le gouvernement d’Uttar Pradesh avait distribué les jeunes arbres aux quatre coins de l’État pour étendre sa couverture de forêts – et pour battre le record mondial du nombre d’arbres plantés en 24 heures, établi par le Pakistan en 2013 avec 847 275 arbres. Puis des étudiants, des parlementaires, des hauts fonctionnaires, des membres d’organisations sans but lucratif et d’autres volontaires les ont plantés aux endroits désignés le long des routes, des voies de chemin de fer, et en zones forestières. Selon un fonctionnaire des Eaux et forêts, des photographies aériennes de ces sites seront prises régulièrement afin de surveiller l’évolution des arbres.

Akhilesh Yadav, premier ministre d’Uttar Pradesh, a déclaré que ce record aiderait à éveiller la conscience des gens à la nécessité de la préservation et du reboisement – et pourrait même les enthousiasmer : « Le monde se rend compte que de sérieux efforts sont nécessaires pour réduire les émissions de CO2 et réduire les effets du changement climatique, a-t-il déclaré. L’Uttar Pradesh a commencé à œuvrer dans cette direction. »

Le gouvernement indien a mis de côté quelque six milliards d’euros pour le boisement au cours de ce siècle, et en- courage tous les États à suivre l’exemple de l’Uttar Pradesh. L’Inde s’est engagée à porter la superficie de ses forêts à 110 millions d’hectares d’ici à 2030.

Source : ecowatch.com ; huffingtonpost.com ; popsci.com

 

Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

L’Amour, pas la haine [sommaire]

Le 31 juillet 2016, des musulmans ont assisté à des messes catholiques à travers la France et l’Italie, afin de manifester leur solidarité après le meurtre d’un prêtre catholique par deux hommes qui avaient prêté allégeance au groupe État islamique.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a exhorté les musulmans à exprimer leur « solidarité et leur compassion » au sujet de ce meurtre. « Nous sommes tous des catholiques de France », a déclaré Anouar Kbibech, le leader de la CFCM.

Des musulmans ont assisté à une messe à Rouen, à quelques kilomètres de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray où le prêtre a été assassiné, ainsi qu’à la cathédrale Notre Dame de Paris, et à Nice où 84 personnes ont perdu la vie le 14 juillet dans un autre attentat inspiré par l’État islamique.

« Nous sommes très touchés, a déclaré Dominique Lebrun, archevêque de Rouen. Ils ont fait preuve d’une grande fraternité. Ils nous ont dit, et nous sommes convaincus de leur sincérité, que ce n’est pas l’islam qui a tué le père Jacques Hamel. »

« Pour moi, être présent ici aujourd’hui est très important, a déclaré à Rouen Mohammed Karabila, président de la mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray. Aujourd’hui, nous voulions montrer par notre présence physique, en embrassant publiquement la famille de Jacques Hamel, et monseigneur l’archevêque Lebrun, que nos deux communautés sont unies. »

Un groupe de musulmans ont brandi une banderole devant l’église où était écrit : « L’amour pour tous. La haine pour personne. »

La veille, des musulmans français avaient rejoint des veillées organisées en l’honneur du prêtre assassiné et participé, à Lyon, à une « marche de la fraternité » en portant des banderoles où était écrit : « Ce n’est pas une guerre de religions » et « Nous sommes tous frères et sœurs ».

En Italie, dans un élan de fraternité, des musulmans ont assisté à des messes dans des églises à travers tout le pays avec des leaders musulmans qui ont lancé des appels à la paix et au dialogue.

« Les mosquées ne sont pas des lieux où des fanatiques se radicalisent, a déclaré Mohammed ben Mohammed, membre de l’Union des communautés islamiques italiennes. Les mosquées agissent à l’inverse du terrorisme : elles diffusent un message de paix et favorisent le dialogue. »

Source : bbc.com ; huffingtonpost.com

Une bibliothèque de secours [sommaire]

A Damas, dans une Syrie dévastée par la guerre, une bibliothèque souterraine qui fonctionne dans le secret et qui abrite des livres sauvés de la destruction, permet à des habitants de cette ville de s’instruire et leur apporte espoir et inspiration. Darayya est une banlieue de Damas assiégée par les forces gouvernementales pro-Assad depuis presque quatre ans, ce qui fait endurer à la population des famines ainsi que d’énormes préjudices. Et maintenant, dans une grande salle mal éclairée enfouie profondément sous un bâtiment endommagé par les bombes, 14 000 livres récupérés dans des maisons abandonnées sont disposés sur des étagères. C’est Amjad, un garçon âgé de 14 ans, qui occupe le poste de « bibliothécaire adjoint ». Il se rend chaque jour à la bibliothèque et pour lui cet endroit est un havre de paix face au chaos qui règne à la surface à cause des bombardements.

Cette bibliothèque abrite des livres de fiction ainsi que beaucoup d’autres ouvrages tels que de précieux livres de référence qui permettent à cette communauté en crise de fonctionner : des bénévoles qui travaillent dans les hôpitaux, des docteurs, des dentistes, cherchent des informations d’ordre médical qui les aident à soigner des patients ; des enseignants peu formés s’en servent pour concevoir des cours pour leurs classes.

« Nous nous sommes rendu compte qu’il était vital pour nous de créer une nouvelle bibliothèque pour que nous puissions continuer à nous éduquer. Nous l’avons installée dans un sous-sol afin qu’elle ne soit pas détruite par les bombardements comme c’est le cas pour tant d’autres bâtiments ici », a déclaré Anas Ahmad, un des fondateurs, ancien étudiant en génie civil qui dut interrompre ses études à cause de la guerre. Anas et d’autres bénévoles continuent à risquer leur vie ou l’amputation en fouillant des sites dévastés. « Nous trouvons souvent des livres dans des habitations endommagées par les bombardements. La plupart près de la ligne de front, là où récupérer des livres est très dangereux », explique-t-il.

La localisation de la bibliothèque est un secret bien gardé afin d’éviter qu’elle ne devienne une cible. Dix pour cent de la population de Darayya sur un total de 80 000 a pris la fuite et plus de 2 000 personnes dont un grand nombre de civils ont été tuées. La ville assiégée n’a été visitée que par deux convois d’aide humanitaire en l’espace de quatre ans. Les jeunes enfants sont contraints de rester cloîtrés chez eux la plupart de leur temps et ils jouent à des jeux ou lisent des livres de la bibliothèque. Abdulbaset Alahmar a déclaré : « Dans un sens, la bibliothèque m’a rendu ma vie…. de même que le corps a besoin de nourriture, l’âme a besoin de livres. »

Un autre usager de la bibliothèque, Omar Abu Anas, estime que la bibliothèque donne du courage aux citoyens qui défendent la ville : « Je pense vraiment que la bibliothèque occupe une place spéciale dans nos cœurs. Et chaque fois qu’un bombardement a lieu près de la bibliothèque, nous prions pour elle. Les livres nous aident à continuer la lutte. Nous avons lu que dans le passé, tout le monde tourna le dos à une certaine nation, pourtant ils s’en sont tous sortis. Nous pouvons faire de même. Ces livres nous aident beaucoup à planifier nos vies en prévision de la période où Assad sera parti. Nous voulons être une nation libre. Et espérons que, grâce à la lecture, nous y arriverons. »

Source : bbc.co.uk

 

Entretien

Le Troubadour de la paix [sommaire]

Interview de James Twyman par Jason Francis,

James Twyman est un musicien américain connu dans le monde entier comme le « Troubadour de la paix ». Il a enregistré 18 albums de musique, écrit 15 livres, et produit ou réalisé six films. J. Twyman se déplace dans les pays en plein conflit pour partager les prières de paix des grandes religions du monde, et organise des méditations mondiales synchronisées pour la paix. Jason Francis l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Comment a débuté votre parcours d’émissaire de la paix ?
James Twyman : En mars 1994, un ami m’a donné une feuille de papier qui a changé ma vie. Sur ce morceau de papier étaient inscrites les prières de paix des douze grandes religions du monde. Ces prières avaient été chantées quelques années auparavant à Assise, en Italie, où les dirigeants des religions du monde dont le pape et le dalaï-lama s’étaient rassemblés pour prier ensemble. Chacun avait chanté la prière de paix de sa religion.
En lisant ces prières, j’ai fait une expérience incroyable qui ne s’est jamais reproduite : j’en ai entendu la musique. Je lisais la prière hindoue et j’entendais la musique qui l’accompagnait. Je commençai à lire la prière bouddhiste et ce fut la même chose. Je lisais les prières les unes après les autres et je les jouais. En l’espace d’une heure, j’avais mis les douze prières en musique. Je savais que c’était un cadeau que je devais partager. C’est à partir de ce moment-là que je décidai d’être « le Troubadour de la paix ». Je fus d’abord ce troubadour sans le sou qui voyageait partout donnant des concerts où je pouvais partager les prières.
En 1995, j’ai eu le pressentiment que je devais me rendre à l’endroit où la paix était la plus nécessaire. Je me suis donc invité en Croatie et en Bosnie pendant la guerre et j’ai joué dans des camps de réfugiés et ailleurs. C’était incroyable. A un moment, je fus invité dans les montagnes le long de la frontière Bosno-Croate. On me raconta qu’il y avait une société secrète ou communauté de travailleurs de la lumière appelée les Émissaires de la Lumière. Ils vivaient dans un lieu très retiré au milieu des bois où j’ai passé douze jours. J’ai décrit cette expérience dans mon livre l’Émissaire de la lumière.
A partir de là, j’ai commencé à être invité dans des pays comme l’Irak, l’Irlande du Nord, l’Afrique du Sud et, plus récemment, la Syrie, et dans d’autres pays où je continue à donner des concerts pour la paix. Le désir de partager ce message de paix et surtout de rassembler les gens a toujours été pour moi au cœur de tout cela. Après un certain temps, c’était l’objectif – organiser des méditations mondiales où les gens concentrent leurs prières de paix sur une situation pendant que je suis dans le pays. Ce travail de troubadour de la paix est maintenant mon seul objectif.

Une rencontre divine

PI. En septembre 1999, Share international a publié un article sur vos rencontres avec la Vierge à Belgrade, Medjugorje et dans le camp de réfugiés de Brazde à cette époque-là. Pourriez-vous parler de ces rencontres et de l’effet qu’elles ont eu sur votre vie ?
JT. C’était la troisième fois que je me rendais dans les Balkans. Je me souviens de cet appel mystique à y retourner car c’était quand le peuple serbe se soulevait contre son gouvernement et exigeait une solution pacifique au conflit. Je voulais juste participer.
Pendant mon séjour à Belgrade, j’ai rencontré une jeune femme appelée Maria, dans la rue, pendant les marches pour la paix. J’ai senti qu’elle avait quelque chose de particulier. Environ une semaine plus tard, je me suis rendu dans la célèbre ville de Medjugorje où sept enfants étaient témoins d’apparitions de la Vierge depuis de nombreuses années. Je m’étais rendu là pour planter un mât de la paix sur une colline. Alors que j’étais sur cette colline dans une zone très isolée, il y avait cette femme descendant le chemin, que j’avais vue dans les rues de Belgrade. Dans des conditions ordinaires, il était littéralement impossible que ce soit la même personne car la femme que j’avais rencontrée à Belgrade était manifestement serbe, ou du moins je le pensais. Et une Serbe n’aurait pas été la bienvenue dans la région de Bosnie-Herzégovine où je me trouvais. Je savais donc que quelque chose se passait. Et j’étais habitué à avoir des expériences fantastiques lorsque je me trouvais dans cette région.
La conversation que j’ai eue avec elle a porté sur l’importance de la partie féminine du divin et son rôle dans l’établissement de la paix sur Terre. J’ai compris que cette jeune femme n’était pas ordinaire, bien que d’apparence très ordinaire. Elle était très belle. Elle portait un jean et un chemisier comme une personne ordinaire, mais il y avait quelque chose en elle qui m’a fait réaliser que je vivais de nouveau une de ces expériences. J’ai décrit cette expérience dans mon livre le Secret du disciple bien-aimé. Ce fut vraiment l’éveil en moi de l’aspect féminin du divin, qui a depuis pris une grande part de ma vie.

Le pouvoir des peuples

PI. Pourriez-vous nous parler de la méditation mondiale synchronisée ?
JT. En 1998, j’étais en tournée pour la promotion d’un livre à Londres. A l’époque, les États-Unis et ses alliés s’apprêtaient à lancer une campagne de bombardement contre les Irakiens, et Saddam Hussein causait des ennuis. J’ai reçu un message pour aller en Irak à l’invitation personnelle de Saddam Hussein. J’étais évidemment très excité et un peu nerveux, mais je savais que je devais le faire.
Une de mes amies, en fait mon agent, avait une liste d’environ 300 contacts par mail. Nous connaissions l’heure du concert à Bagdad. Elle a alors envoyé un courriel à ses contacts en leur demandant de prier ou de concentrer leurs intentions positives sur la situation. A cette époque, toute solution pacifique semblait impossible. Nous avons envoyé l’e-mail et il s’est propagé, ce que je ne savais pas au moment du concert. Ce fut l’un des tout premiers exemples de propagation virale d’un e- mail. Lorsque le concert a débuté, des millions de personnes étaient au courant et envoyaient leur énergie et leurs prières. On a vraiment ressenti ce flot d’énergie positive.
Comme je l’ai dit, il ne semblait pas y avoir d’issue pour une solution pacifique auparavant, mais nous avons senti que quelque chose avait changé après la veillée. Kofi Annan, secrétaire général de l’Onu, est arrivé le lendemain et un accord de paix a été signé trois jours après. Cette fois-là, personne n’est mort et pas une bombe n’a été larguée. C’est alors que j’ai réalisé le pouvoir que peut avoir un nombre important de personnes qui concentrent ensemble leur intention sur une situation. Des études menées auparavant et d’autres réalisées depuis, ont démontré ce pouvoir.
Dès lors, j’ai voulu renouveler de plus en plus souvent l’expérience : inciter les gens à se réunir et à partager leurs intentions positives sur une situation donnée. De plus en plus de veillées ont été organisées. La plus récente fut pour mon déplacement à la frontière de la Syrie, en février 2016. Un nombre considérable de personnes ont participé à la soirée1.
J’organise maintenant une veillée de prière chaque mois. Je trouve que les gens recherchent un engagement plus soutenu, pas seulement tous les six mois ou deux ans. Les gens veulent constamment apporter leur contribution, se sentir acteurs, par exemple en donnant 15 minutes de leur temps une fois par mois pour se concentrer sur une crise mondiale ou une situation qui a besoin de notre attention. Je pense que l’année prochaine sera une grande année pour ces veillées de prière. Cela démontrera que les rassemblements massifs pour concentrer son attention sont non seulement une force puissante, mais à mon avis, la force la plus puissante de l’univers.

PI. Pourriez-vous nous parler des miracles qui se sont produits à la suite des méditations ?
JT. A chaque événement ou presque quelque chose se produit pour nous montrer que le phénomène est réel. Outre l’Irak, que j’ai mentionné, l’exemple le plus récent est celui de la Syrie. La tragédie de la guerre civile en Syrie durait depuis trois ans à ce moment-là. Il semblait n’y avoir aucun espoir de changement. Des négociations de paix ont pourtant commencé à Munich, une semaine après que ces millions de personnes aient joint leurs prières de paix et de méditation, en se concentrant de manière positive. Je ne prétends pas en être à l’origine, mais je crois qu’une énergie tangible est créée lorsque nous nous concentrons de façon positive sur une situation.

Le choix à faire

PI. Quelle est votre opinion sur le partage équitable, entre tous les peuples, de la nourriture et des ressources du monde pour créer la justice indispensable à l’établissement de la paix mondiale ?
JT. Chaque fois que nous parlons de partage de la nourriture, de l’eau ou de l’arrêt de la violence, il se produit un changement de conscience. Nous vivons une période intéressante où des voix, comme celle de Bernie Sanders aux États-Unis, inspirent des changements positifs, appelant à une plus grande égalité économique. En même temps, nous voyons s’exprimer l’exact opposé. Des voix comme celle de Donald Trump jouent sur la peur, les préjugés et la haine, ressentis par beaucoup de gens. Entendre ces deux voix en même temps nous aide à percevoir la grande opportunité qui se présente : nous avons à faire clairement un choix. Ce choix est finalement : voulons-nous l’amour ou la peur ? Il faut se déterminer dans un sens ou un autre, mais nous savons que l’amour doit finir par l’emporter. De plus en plus de gens se rendent compte que l’amour est le seul choix possible, car choisir la peur signifierait simplement ne rien choisir du tout.
Ce changement de conscience en cours conduit finalement à des solutions que nous ne sommes peut-être pas en mesure d’imaginer ou de comprendre mais que nous pouvons sentir. Quelque chose est en train de changer profondément, qui a trait à ce que nous sommes au fond de nous-mêmes, tant individuellement que collectivement. Le problème n’est pas la nourriture, l’eau et la richesse. Le problème est de savoir comment nous pensons à ces choses. Le fait que se présente aussi clairement un choix à faire entre l’amour et la peur, signifie qu’une nouvelle solution s’annonce pour bientôt. Et quand cette conscience change, ces problèmes se résolvent d’eux-mêmes.

Pour plus d’informations : worldpeacepulse.com
1. En réponse à une question parue dans notre numéro de mars 2016, Benjamin Creme a déclaré que cette méditation mondiale synchronisée en Syrie avait été soutenue par la Hiérarchie spirituelle des Maîtres. (NdE)

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Nuit debout dans la durée [sommaire]

Un nombre croissant de villes rejoignent Nuit debout (voir Partage international, mai 2016). Bien que les participants soient moins nombreux à occuper les espaces publics, ces rassemblements nocturnes restent pluriels, regroupant des personnes provenant de divers horizons sociaux.

Des hommages ont été rendus aux victimes de l’attentat terroriste de Nice (France) mi-juillet 2016. Une veillée a été organisée à Dunkerque, des bougies et des fleurs ont été déposées Place de la République à Paris.

Nuit debout remet actuellement en question son mode de fonctionnement, développant ses opérations et réévaluant ses moyens  humains.

Les discussions convergent sur les manifestes des commissions Écologie et Éducation populaire, avec des tutoriels en ligne pour partager des savoirs.

« Nous réfléchissions à comment agir intelligemment dans l’intérêt des citoyens », explique Camille, de Toulouse.

Divers courants d’activisme citoyen se sont regroupés pour développer de nouvelles idées, organiser des campagnes écologiques et évaluer leur pouvoir de négociation collectif. De telles sessions continuent jusqu’en septembre.

Les membres du mouvement En marche pour la démocratie ayant quitté Marseille le 18 juin à pieds, ont été accueillis par Nuit debout à Paris, le jeudi 4 août.

Nuit debout joint également ses forces au mouvement des Indignés (initié sur le modèle du mouvement espagnol Indignados créé en 2011) qui viennent en aide aux pauvres et aux personnes déplacées, par exemple, en empêchant des expulsions et en fournissant des informations essentielles aux réfugiés.

Le 9 juillet, sur la zone à défendre contre la construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes sur un site écologique et historique de la Bretagne, une rencontre entre collectifs Nuit debout réunissait des participants au mouvement venus d’une trentaine de villes. Le mercredi 27 juillet, les Nuitdeboutistes se sont réunis à Paris, place de la République, afin de préparer la saison 2 de Nuit Debout. Cette réunion avait pour but de réfléchir et de coordonner les initiatives pour la rentrée. Pour prolonger les échanges, ils se sont retrouvés pour un week-end d’échanges et de réflexion, les 13, 14 et 15 août, en forêt de Brocéliande pour faire connaissance et tirer ensemble un premier bilan collectif des actions menées par Nuit debout et discuter des perspectives du mouvement. Nuit Debout a également organisé un tour cycliste de Toulouse à Marseille, du 14 au 28 août.

Source : Une correspondante de PI ; ladepeche.fr ; nuitdebout.fr ; YouTube : Partage des savoirs debout

Manifestations en Argentine : la paix, du pain, du travail [sommaire]

Des milliers de citoyens ont envahi les rues de la capitale argentine pour protester contre la politique du président Mauricio Macri, à qui ils reprochent la hausse du chômage. Le dimanche 7 août, ils ont défilé dans Buenos Aires jusqu’au palais présidentiel Plaza de Mayo, frappant des tambours et brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « La paix, du pain, du travail » et « Des terres, des logements, du travail. » Ils manifestaient aussi contre la suppression des subventions sur l’énergie, et l’augmentation du prix de l’énergie.

Cette manifestation faisait suite à une lettre que le pape François a adressée à l’Église argentine, en début de mois, dans laquelle il exprimait sa préoccupation face à la détérioration de la situation économique de son pays d’origine.

Le président, qui avait promis d’améliorer l’économie quand il est arrivé au pouvoir en novembre 2015, a accusé l’ancien gouvernement d’avoir trop embauché et d’avoir laissé le pays exsangue financièrement. Malgré la mise en œuvre de certaines réformes pour relancer l’économie, la situation s’est détériorée et le chômage est resté un problème important dans ce pays sud-américain. Selon le rapport 2015 des Nations unies sur le développement humain, l’Argentine détient le taux de chômage des jeunes le plus élevé d’Amérique latine.

Source : caribflame.com

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Journée mondiale de l’alimentation 2016 [sommaire]

La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée chaque année le 16 octobre par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Atteindre la sécurité alimentaire est central pour la FAO qui vise à éradiquer la faim et la malnutrition, et à assurer un accès régulier à une nourriture de qualité, indispensable pour mener une vie saine et active. Le message global pour 2016 est : « Le climat est en train de changer. L’alimentation et l’agriculture doivent faire de même. » Lors de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, la sécurité alimentaire a été considérée comme un domaine d’action prioritaire. L’objectif est d’arriver à la Faim Zéro au niveau mondial en 2030, mais la FAO prévient qu’il ne sera pas atteint sans traitement du changement climatique. Des sécheresses, des inondations et des catastrophes climatiques de plus en plus importantes détruisent les ressources alimentaires des personnes les plus pauvres du monde. La FAO estime que la production agricole devra augmenter d’environ 60 % pour nourrir une population mondiale de 9,6 milliards d’habitants en 2050. Pour atteindre cet objectif, l’agriculture et les chaînes alimentaires devront s’adapter aux changements climatiques en devenant plus robustes, plus productifs et plus durables.

L’agriculture durable implique d’« adopter des pratiques qui produisent plus avec moins d’intrants pour une même surface et en utilisant les ressources naturelles à bon escient ».

L’élevage contribue à près de deux tiers des gaz à effet de serre d’origine agricole et à 78 % des émissions de méthane. Plus d’un tiers (1,3 milliard de tonnes) de la nourriture produite chaque année au niveau mondial est perdu ou gaspillé avant d’atteindre le stade de produit final destiné au consommateur. Le méthane émis par la nourriture en décomposition a un effet de serre 23 fois plus important que le dioxyde de carbone. Les mesures visant à réduire les pertes de produits alimentaires incluent l’amélioration des méthodes de récolte, d’entreposage, d’emballage, de transport, d’infrastructures, des mécanismes de marché, ainsi que des cadres institutionnels et juridiques.

Chacun peut contribuer à atténuer les effets du changement climatique sur l’approvisionnement alimentaire. La FAO estime que les consommateurs éthiques peuvent faire une réelle différence en changeant au moins quatre habitudes quotidiennes telles que gaspiller moins de nourriture, diversifier son régime alimentaire en mangeant moins de viande et plus de légumineuses, maintenir les populations de poissons, acheter bio, être économes en énergie, utiliser des panneaux solaires, acheter en fonction des besoins réels, conserver les aliments à bon escient, apprendre à utiliser les restes, faire du compost végétal, faire ses achats localement, être un éco-voyageur, recycler.

Lors de la Journée mondiale de l’alimentation, la FAO invitera les pays à inclure l’alimentation et l’agriculture dans leurs plans d’action pour le climat et à investir davantage dans le développement rural avant la prochaine COP22, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra en novembre 2016 à Marrakech (Maroc).

Source : un.org

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Sommet des Nations unies pour les réfugiés et les migrants [sommaire]

C’est un évènement historique mais également une opportunité historique pour la communauté internationale de prendre ses responsabilités face à un désastre humanitaire croissant et aux proportions épiques : la crise des réfugiés.
L’assemblée générale de l’Onu accueillera un sommet de haut niveau au sujet des déplacements massifs de réfugiés et de migrants, avec pour objectif de fédérer les pays autour d’une approche plus humaine et mieux coordonnée.
Ce sommet aura lieu le 19 septembre 2016 au quartier général des Nations unis à New York. C’est la première fois que l’Assemblée générale initie une réunion au niveau des chefs d’État et de gouvernement sur ce sujet. Ce sera un moment décisif pour renforcer la gouvernance internationale concernant l’immigration et l’occasion unique de créer un système plus responsable et prévisible en réponse aux mouvements massifs de réfugiés et de migrants.
Assisteront au Sommet des chefs d’État et de gouvernement, des ministres et des dirigeants de l’Onu, la société civile, le secteur privé, les organisations internationales, des universités, et autres, selon la résolution de l’Assemblée générale établissant les modalités du sommet. Le sommet sera diffusé en direct sur webtv.un.org.
Le 20 septembre 2016, le président Obama accueillera le Sommet des leaders sur la crise mondiale des réfugiés, aux côtés de co-hôtes du Canada, d’Éthiopie, d’Allemagne, de Jordanie, du Mexique et de Suède, qui feront appel aux gouvernements pour prendre de nouveaux engagements significatifs en faveur des réfugiés. Les deux événements se compléteront l’un l’autre.
Ce sommet de l’Onu et les initiatives émanant d’États membres interviennent alors que le nombre de personnes déplacées de leur foyer en raison de conflits et de persécutions a dépassé 60 millions l’an dernier, pour la première fois dans l’histoire de l’Onu. Le rapport Global Trends 2015, compilé par le Bureau du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), indique que 65,3 millions de personnes ont été déplacées en 2015, dont 21,3 millions de réfugiés, 3,2 millions de demandeurs d’asile, et 40,8 millions de personnes déplacées dans leur propre pays.

Source : refugeesmigrants.un.org/summit ; un.org

Journée mondiale de prière pour la Création [sommaire]

Il y a un an, le pape a demandé que le premier septembre soit la journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création, comme cela est instauré dans l’Église orthodoxe depuis 1989.

En août 2015, le pape François avait déclaré : « La journée annuelle mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création offre à chaque croyant et à la communauté une opportunité précieuse de renouveler son adhésion personnelle à sa vocation de gardien de la création, en rendant grâce à Dieu pour l’œuvre merveilleuse qu’il a confiée à nos soins, invoquant son aide pour la protection de la Création et sa clémence pour les péchés commis envers le monde dans lequel nous vivons. »

La Journée mondiale de prière a été étendue à tout le mois de septembre 2016 et se poursuivra jusqu’au 4 octobre, fête de saint François d’Assise. Le pape suggère que ce soit une célébration interconfessionnelle de la création.

Le pape a invité les gens à commencer la journée avec une prière tirée de son encyclique Laudato Si’ :

Prière pour notre Terre
par le pape François1

Dieu Tout-Puissant qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour
pour que nous protégions la vie et la beauté.
Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.
Ô Dieu des pauvres, aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette Terre qui valent tant à tes yeux.
Guéris nos vies, pour que nous soyons des protecteurs du monde et
non des prédateurs, pour que nous semions la beauté
et non la pollution ni la destruction.
Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement
le profit aux dépens de la terre et des pauvres.
Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose,
à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes
profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin
vers ta lumière infinie.
Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte
pour la justice, l’amour et la paix.

[Sources : w2.vatican.va ; catholicclimatemovement.global : seasonofcreation.org]


1. Le pape François a publié cette prière dans son encyclique Laudato Si’. Elle est faite pour être partagée avec tous ceux qui croient en un Dieu qui est le Tout-Puissant Créateur 

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Un cadeau [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 28 mai 2016, près de 700 personnes ont assisté à la conférence de Michiko Ishikawa à Osaka (Japon).

Notre agent de publicité habituel nous a appelés deux mois avant la conférence, puis un mois plus tard, en nous disant : « Nous voudrions modifier votre annonce habituelle, en y intégrant le contenu de la conférence elle-même. C’est vraiment maintenant qu’il faut présenter vos informations de sorte que les lecteurs apprennent l’histoire, même s’ils ne peuvent pas venir à la conférence. Vous pensez peut-être qu’il est trop tôt, mais il faudra du temps pour créer l’annonce, et je suis sûr que vous vous rendrez compte, plus tard, qu’il était bien de l’avoir créée si tôt ! Il faut s’y mettre de suite ! » Nous avons fourni quelques documents à l’agent : une brochure d’introduction, le texte d’une interview de M. Ishikawa et le DVD de sa conférence de 2015.

L’agent m’a appelée quelque temps plus tard pour demander ce que je pensais de l’annonce. Il m’a fait une impression différente que d’habitude. « C’est simple. Nous avons écrit tout ce que nous voulions dire. » Il parlait lentement d’une voix pénétrante. « Le titre principal de l’annonce sera Le partage sauvera le monde. C’est un titre fort. Les lecteurs seront incités à lire le reste. »

Je fus impressionnée par le fait qu’il ait choisi de mettre en évidence l’Instructeur mondial pour toute l’humanité et L’éveil de l’humanité, étant donné le grand nombre de livres de Benjamin Creme à sa disposition. Il a expliqué : « Ce sont deux livres qui arrivent à point nommé. Ce sont les livres qu’il faut présenter à l’heure actuelle. Ils contiennent toutes les informations que vous souhaitez transmettre. »

La pleine page de publicité a été acceptée par le journal (Sankei Shimbun) et publiée le 30 avril dans la région d’Osaka.

Nous avons utilisé la même annonce pour Tokyo et dans d’autres régions, en y ajoutant les informations concernant les conférences de M. Ishikawa à Tokyo et à Nagoya.

Les collègues de Share International au Japon ont demandé des copies de l’annonce et les dons ont afflué de tout le Japon. Au total, 700 000 exemplaires ont été imprimés et distribués dans tout le pays (en plus des journaux eux-mêmes). Aux cours de ses conférences, M. Ishikawa a indiqué que des copies de l’annonce étaient disponibles et le public a pris tant d’exemplaires que les groupes locaux ont rapidement épuisé leur stock dans toutes les salles de conférence.

Avons-nous reçu l’aide d’un Maître ?

M. U., Shiga-ken, Japon

« LE PARTAGE SAUVERA LE MONDE »
est la manchette de cette pleine page de publicité parue dans un des plus grands quotidiens japonais (voir la lettre de M. U.).
Elle est suivie d’un message d’espoir : « Benjamin Creme affirme que l’humanité a devant elle un avenir brillant » qui donne les bases de l’information sur l’émergence de Maitreya.
La suite, intitulée : « L’humanité doit définitivement abolir la guerre », introduit les priorités de Maitreya pour transformer le monde et met en garde contre les dangers du nucléaire, militaire autant que civil.
Cette page d’annonce met aussi en lumière deux livres de Benjamin Creme – L’Instructeur mondial pour toute l’humanité et L’Éveil de l’humanité – : « Ces livres vous transformeront et changeront le monde. »
700 000 copies de cette annonce ont été distribuées au Japon à l’occasion d’une tournée de conférences

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme indique que le groupe japonais a reçu l’aide de la Hiérarchie.

Conférence de Tokyo [sommaire]

Cher Monsieur,

Lors de la conférence de M. I. à Tokyo le 21 mai 2016, je tenais le stand des cartes de la « main » de Maitreya et des lithographies de B. Creme. Avant la conférence, un homme âgé se présenta au stand : il avait assisté à la conférence de M. I. à Tokyo l’an dernier. Il expliqua qu’il avait alors reçu l’information pour la première fois et ne l’avait pas bien comprise, mais que c’était un message de qualité et qu’il en avait été ému aux larmes. Il ajouta qu’on lui avait donné une carte de la « main » de Maitreya à cette occasion, et depuis, il lui demandait d’être en bonne santé. Comme la conférence commençait, il retourna dans la salle.

Après la conférence, il revint et déclara : « Aujourd’hui, j’ai bien compris la conférence. C’était un excellent exposé. C’est « Makoto », n’est-ce pas ? C’est la vérité. » J’ai été impressionné par le mot « Makoto » (la vérité). Puis, il me demanda :» Si vous demandez de l’aide à la main de Maitreya, quand votre demande sera-t-elle exaucée ? » Je lui répondis que je ne savais pas, mais que l’aide serait probablement accordée selon le karma de la personne, même si ce n’était pas exactement sous la forme que celle-ci attendait. Le monsieur répondit : « Ah bon ? Votre gaîté fait plaisir à voir. Dites-moi juste un de vos souhaits. » Je ne m’étais jamais posé une telle question et j’hésitai un instant. Puis, je répondis : « C’est le jour de la Déclaration de Maitreya. » Il me posa une nouvelle question : « Que faites-vous pour cela ? » Et je lui répondis : « Je fais ce genre d’activités. » Puis il ajouta : « Vous avez de la chance. » Peu de temps après, il partit.

Était-ce un visiteur ordinaire ?

M. M., Kesennuma, Japon

Le Maître de Benjamin Creme indique que ce monsieur œuvrait pour le Maître Jésus.

Se préoccuper des autres c’est partager [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 3 juillet 2016, nous avons installé très tôt notre stand annuel au festival de musique « Roots ».

Comme je le fais chaque année, je lisais la documentation devant le stand, pour attirer le public, alors un couple d’âge moyen, assez jeune, s’approcha. Ils portaient des vêtements démodés et la dame une sorte de chapeau en papier, de forme bizarre, comme celui de l’ours Padington.

Je pensai alors : « Ce sont eux. »

L’homme prononça à haute voix : « Maitreya » puis, désignant la documentation sur le présentoir, ajouta : « Je suis de près tout ce qu’il fait. »

Il insista particulièrement sur notre grande banderole :« Partager = Justice = Paix », et affirma : « Si vous êtes vraiment attentif à autrui, vous partagez. » Il continua en parlant du pouvoir du peuple qui est logiquement la prochaine étape naturelle – si vous êtes attentif à autrui, vous descendrez dans la rue et réclamerez le changement qui apportera la justice et la paix. Nous étions tous foncièrement de cet avis. Nous répondîmes que nous ne cessions de dire cela.

Dwayne et l’homme se serrèrent la main puis eurent une conversation plutôt soutenue, ensuite le couple regarda notre présentoir des photos de miracles.

Après quelques instants, ils nous quittèrent joyeusement ; la dame me serra la main et me dit qu’elle s’appelait Sophie. Nous partageâmes un sentiment de joie spontanée. Et ses yeux indescriptibles semblèrent nous dire de façon subtile et extrêmement douce : « Ce que vous faites est vraiment bien mais vous pourriez développer davantage le sujet. »

Qui était ce couple remarquable ? Merci.

A. A., D. A. et le groupe de transmission d’Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme indique que l’homme était Maitreya et que « Sophie » était également Maitreya.

Intervention divine [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 5 août 2016, comme nous attendions le bus dans un quartier animé de Londres, nous vîmes une vieille dame alcoolique, échevelée, portant des vêtements sales et une seule chaussure. Malgré son déambulateur, elle semblait bien décidée à traverser la rue, au milieu des bus. Comme elle quittait le trottoir pour se jeter dans le trafic, un jeune homme tenta de la persuader de traverser aux feux tricolores tous proches, sans succès. Alors il se précipita sur la chaussée, arrêta la circulation et l’aida à traverser. De retour, il se mit à nous parler, il avait un léger accent londonien : « Ce n’est pas normal. Ce n’est pas normal, elle a besoin d’aide. »

Nous avions tous convenu qu’il y avait assez d’argent au Royaume-Uni et dans le monde pour aider les personnes dans un tel état de pauvreté, de misère et de manque de soins. Nous parlâmes, tous les trois, du besoin de justice, de partage, et du besoin urgent de changement. « Le changement va bientôt arriver » déclara-t-il. Nous étions d’accord. Puis il ajouta : « L’intervention divine, c’est la seule chose qui actuellement nous sauvera. L’intervention divine, c’est ce dont nous avons besoin actuellement. » De nouveau nous acquiesçâmes et il dit et répéta : « Il viendra bientôt, nous le savons. Nous en sommes sûrs. » Il ajouta qu’il ne cesse de le dire à tout le monde, à ses amis, mais ils sont trop rivés sur leur téléphone portable – il n’était pas contre la technologie, elle a du bon, mais les gens sont trop occupés, trop distraits.

Nous déclarâmes que la façon dont les choses se mettent en place ne bénéficie pas à la plupart des gens, cela ne profite qu’aux riches. Il répondit que même certains riches commencent à constater que les choses doivent changer.

« Oui, mais l’intervention divine va bientôt se manifester. Le changement est en marche, » répéta-t-il. De nouveau nous nous fîmes écho à ses paroles, et il répondit : « J’espère juste que nous serons à la bonne place, au bon moment, quand cela se produira. »

Notre bus arriva ; juste à ce moment, il reçut, semble-t-il, un appel sur son téléphone portable ! Il nous dit au revoir :« Dieu vous bénisse. »

C’était un beau jeune homme, lumineux, joyeux, au visage intelligent et avec de beaux yeux. Était-il un porte- parole ?

J.C. et F.E., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme indique que c’est Maitreya qui avait revêtu cet aspect.

Confirmation [sommaire]

Cher Monsieur,

Je suis en passe de déménager mais je me sens très attachée à ma maison et j’essaie de décider si je la vends ou non.

Un soir, j’étais dans notre supermarché local et un homme s’approcha de moi dans le rayon des légumes et me déclara : « Quoi que vous ayez décidé de faire, faites-le. Ce sera bien. » Puis il répéta les mots « Faites-le, quoi que vous décidiez, ce sera bien. » Ensuite il me parla du prix des denrées et je lui déclarai que c’était pour faire du profit, alors il ajouta : « Vous comme moi sommes aux antipodes du mercantilisme. » Puis il me sourit et partit.

La décision de vendre ma maison ne m’obsède plus, je me sens plus légère. J’aimerais savoir qui était cet homme.

K. C., Wellington, Nouvelle-Zélande

Le Maître de Benjamin Creme indique que l’homme était un porte-parole avancé d’un Maître.

Hasta la vista, babe ! [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 9 mai 2016, après des mois de problèmes de santé et autres préoccupations, je fus très heureuse de voir un soleil étincelant briller dans le ciel.

Je décidai de faire une pose dans mon travail de bureau, pour profiter de ce temps magnifique, faire une petite promenade et quelques courses. De nouveau j’étais moins bien et me sentais faible.

Comme je marchais, je reçu l’appel d’un ami qui me parla d’une rencontre récente qu’il avait eue la veille de son anniversaire. Cela me toucha profondément. En raccrochant, je réalisai que j’avais déjà dépassé le magasin bio où je me rendais pour faire mes courses ; je fis donc demi-tour.

Un monsieur âgé qui marchait quelques pas devant moi, se retourna si soudainement que je faillis le heurter. Il rit de ses yeux doux et agréables, il s’extasia sur cette belle journée, montrant le soleil et le ciel bleu : « Demain on pourra voir dans le journal tous ces gens qui aujourd’hui profitent de leur temps libre dans le parc du voisinage », dit-il. Il continua à parler d’un certain nombre d’autres choses, dont je ne me rappelle plus car il parlait très vite, avec un flot incroyable de paroles qui semblaient émaner de lui. Il irradiait une telle joie et une désinvolture enjouée, ce fut une vraiment belle expérience. Peut- être n’est-ce pas ce qu’il m’a dit qui est important, mais l’expérience de cette rencontre simple et joyeuse que j’ai tellement appréciée. Je lui ai répondu que nous avions beaucoup de chance de pouvoir profiter de cette belle journée.

Après nous être dit au revoir, nous partîmes chacun de notre côté. Je fis quelques pas et me retournai pour le revoir car cette rencontre m’avait paru plutôt particulière. A ce moment même, il se retourna aussi, en même temps. Me saluant de la main, et d’une voix enjouée, il lança : « Hasta la vista, babe ! » (A la revoyure, chérie !). Puis, avec élégance, il me fit une révérence. Ensuite, comme si ce n’était pas suffisant, il s’agenouilla sur le trottoir, et souffla un baiser vers moi.

Je me demande si ce joyeux monsieur âgé était quelqu’un de spécial ?

A.B., Munich, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme indique que « le vieux monsieur » était Maitreya.

Inoubliable [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a quelques années, mon mari et moi étions dans un centre commercial à Berlin. Nous étions sur une passerelle, et regardions alentour ; je vis à l’autre bout un homme jeune qui me souriait agréablement. Le sourire m’était directement adressé et quel sourire ! Je n’avais jamais vécu une telle expérience. Je tournai la tête juste une seconde, regardai à nouveau dans sa direction, mais il avait disparu. Je ne pouvais le croire ; j’aurais sans nul doute dû le voir partir.

Je vous serais reconnaissante si vous pouviez me donner une explication.

A. P., Wuppertal, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme indique que l’homme jeune était un Maître – mais pas un des Maîtres bien connus.

En tête-à-tête [sommaire]

Cher Monsieur,

Ayant assisté à de nombreuses conférences de Benjamin Creme à Friends House, je me suis rendu une fois à Conway Hall pour écouter la conférence.

En attendant de rentrer dans la salle, je m’assis près d’un grand monsieur portant un bonnet de laine noire recouvrant sa tête et ses oreilles. Il était assis, semblait-il en méditation, les yeux ouverts regardant droit devant lui. Je fus incapable de lui dire bonjour et jetais un regard furtif dans sa direction. Il portait un jeans, des chaussettes grises et un manteau avec fermeture éclair. Il semblait mesurer 1 m 80. Des cheveux poivre et sel dépassaient de son bonnet. Il avait un grand nez et les pommettes saillantes, il semblait d’origine moyen-orientale, un peu comme swami Lakshmanjoo du shivaïsme du Cachemire. J’eus envie de lui parler, mais je ne le fis pas, j’observai simplement sa posture, les mains sur les genoux, et son regard fixe.

Quand les portes furent ouvertes pour la conférence, je me levai, pensant qu’il ferait de même, mais il resta assis. En m’éloignant, je me retournai et marmonnai à peu près cela :« Est-ce que vous venez à la conférence ? » Sa réponse me stoppa net, m’embarrassa et m’enthousiasma : il mit simplement l’index sur la bouche, les yeux étincelants tournés vers moi et fit « Chut ! » en secouant légèrement la tête comme pour me faire savoir que personne d’autre ne savait qu’il était là ou que c’était un secret !

J’entrai dans la salle de conférence, me demandant avec enthousiasme qui il était, peut-être le Seigneur lui-même ou l’un des Maîtres. Une fois à l’intérieur, je vis qu’il s’était rendu vers le présentoir et, en passant, je l’ai entendu dire à un assistant : « Je pense que je vais le rencontrer en septembre » (j’ai pensé qu’il s’agissait de Maitreya). L’assistant lui suggéra d’aller parler à l’opératrice qui tenait la caméra vidéo. Puis il acheta un exemplaire de Share International avec un billet de 5 livres, qui semblait fraîchement sorti de l’imprimerie.

Avant le début de la conférence, il quitta la pièce et disparut, après avoir attendu si longtemps ! Je suis sûr qu’il s’agissait de quelqu’un de spécial.

Après la conférence, je marchai sur la route avec un incroyable sentiment de paix et de joie dans mon cœur, et j’ai même levé la main en signe de bénédiction en croisant des sans-abri sur mon chemin.

J’ai toujours voulu écrire pour partager cette expérience avec vous, mais je ne suis jamais arrivé à le faire ! Je me demande toujours s’il était Maitreya.

C. D. oblat de Shantivanam

Le Maître de Benjamin Creme confirme que l’homme était Maitreya.

Rencontre au sommet [sommaire]

Cher Monsieur,

Au cours de l’été 1996, je passais mes vacances à vélo dans le sud de l’Angleterre. Comme dans la revue Share International nombre de courriers proviennent de lecteurs qui ont rencontré Maitreya à vélo, je me suis dit : « Qui sait qui je peux rencontrer. »

Le 21 juillet, je me rendis à vélo de Crowborough à Hastings. La veille, le gérant du camping m’avait expliqué que ce serait une randonnée facile car Crowborough est sur les hauteurs et Hastings est sur la côte, de sorte que je serais toujours en descente. Cependant la pratique me prouva que ce fut différent. Avant d’atteindre la côte je dus gravir une colline. En Angleterre les routes, qui apparemment datent de l’époque romaine, montent souvent directement sur les collines et non en suivant des courbes.

Cet après-midi-là, j’arrivai à la hauteur d’un jeune homme à vélo. Il se servait de son vélo comme d’une sorte de trottinette, un pied sur une pédale et l’autre pied sur l’asphalte pour propulser le vélo. Supposant qu’il avait un problème, je m’arrêtai pour lui demander si je pouvais l’aider. Il avait environ trente ans, portait un tee-shirt vert, avait les cheveux noirs, une barbe noire et le regard très profond.

Il se présenta comme Jérémie et m’assura qu’il n’avait aucun problème avec son vélo. Il m’expliqua que la chaîne de son vélo déraillait rapidement quand il gravissait une colline. Pour préserver sa chaîne et ses genoux, il utilisait parfois son vélo comme une trottinette en montée. Après une courte conversation, je décidai de continuer ma route, alors l’homme me déclara en guise d’adieu : « J’aime Jésus, j’aime Jésus ! »

Puis-je vous demander qui était cet homme remarquable qui s’est présenté comme étant Jérémie ?

E. H., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme indique que l’homme était un disciple du Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

La situation mondiale empirera-t-elle avant de se remettre à s’améliorer ? [sommaire]

Les choses changeront. Il est difficile de faire des prédictions, même pour les Maîtres, mais la situation est déjà en train de changer en ce moment, même si personne ne s’en aperçoit. Les gens sont si affectés par cette époque qu’ils considèrent comme « la pire de toutes » qu’ils ne voient pas les changements qui sont en train de se produire de manière subtile.

Tout redeviendra-t-il normal ? La haine et les difficultés diminueront-elles rapidement ? [sommaire]

Tout cela ne durera pas longtemps, et les choses ne tarderont pas à changer. Elles ont déjà commencé à changer, mais les gens ne s’en rendent pas compte.

Faudra-t-il longtemps pour qu’un changement réel commence à se voir ? [sommaire]

Non, il ne faudra pas longtemps. Néanmoins, tout dépend des gens, et il est difficile de dire avec certitude ce que l’humanité fera, parce qu’elle a son libre arbitre. Quant aux énergies responsables de cette situation, elles ne vont pas tarder à s’améliorer. Tout dépend de ce que les hommes veulent et font. Après tout, ce ne sont pas les Maîtres qui sont allés de travers, c’est l’humanité. Certaines des forces de Maitreya sont déjà en place, comme par exemple ce pape extraordinaire et le dalaï-lama. Il y en a d’autres que nous ne voyons pas et ne connaissons pas, mais qui font partie de ce groupe et apportent leur contribution. Il y a un certain nombre de Maîtres qui sont inconnus. Dans ce groupe de « forces », de nombreux Maîtres travaillent avec le pape et le dalaï-lama. Il y a aussi des groupes qui s’emploient à changer le monde et à diminuer la tension.

Le 6 juillet 2016 et le 21 juillet à environ 11 h 45 (heure britannique), certains ont eu l’impression qu’un type spécial de bénédiction avait lieu ; l’événement a duré de quinze à vingt minutes chaque fois. [1] Était-ce une bénédiction ? [2] Provenait-elle de Maitreya ? [sommaire]

Oui, c’était une bénédiction de Maitreya – un avant-goût de celle qui doit se produire. Ces bénédictions étaient un adombrement général, du même type que celui qui a eu lieu lors des obsèques de Lady Diana. Il s’agit d’une répétition de ce qui semble être le début du processus d’Émergence – du mouvement vers le Jour de Déclaration. Ces bénédictions ont été très significatives. Tout le monde n’est pas encore en mesure de répondre consciemment à pareil adombrement, mais cela viendra.

Il semble que l’Émergence au grand jour de Maitreya soit maintenant entrée dans une nouvelle phase – est-ce bien le cas ? [sommaire]

Oui, l’émergence de Maitreya est entrée dans une nouvelle phase. Il est intéressant de noter qu’en au moins deux occasions récentes, Maitreya est apparu sous deux apparences différentes simultanément au même endroit. Ce faisant, il attire l’attention sur le fait qu’une nouvelle phase est en cours dans le processus de son émergence au grand jour.

Y a-t-il dans le monde davantage de Maîtres que ceux que nous connaissons aujourd’hui ? [sommaire]

Oui.

Maitreya a-t-il jamais donné des indications quant à ce que nous devrions manger ? [sommaire]

Maitreya ne se préoccupe absolument pas de ce que nous mangeons. Il ne nous dit pas ce que nous devons ou ne devons pas manger. Il nous dit d’aimer notre frère, d’être le frère et l’ami de nos voisins – tous nos voisins, ceux que nous aimons, comme ceux que nous n’aimons pas. Dans de nombreuses parties du monde, il est impossible de suivre un régime végétarien. Il se peut que certaines personnes un peu avancées aient envie de suivre un régime végétarien, mais cela n’a rien d’obligatoire.

L’énergie de Shamballa a-t-elle été libérée avec beaucoup plus de puissance depuis un an et demi à deux ans ? [sommaire]

Oui, mais la question reste toujours de savoir comment l’humanité répond aux énergies.

J’ai lu diverses choses sur les « écoles de mystères ». Combien de temps faudra-t-il pour que ces écoles soient fondées et reconnues ? [sommaire]

Elles ont déjà été fondées, même si elles ne sont pas reconnues.

Mon compagnon et moi allons bientôt avoir soixante-dix ans. Pensez-vous que nous avons encore une chance d’entrer en contact avec les Frères de l’espace et de voyager dans un vaisseau spatial ? [sommaire]

Oui.

Maitreya est-il le leader du Rassemblement des Forces de Lumière ? [sommaire]

Pour ce qui nous concerne, oui.

Une personne connectée à une chaîne de télévision via un téléphone portable, un iPad, un ordinateur portable ou un téléviseur pourra-t-elle recevoir Maitreya au Jour de Déclaration ? [sommaire]

Oui.

J’ai de bonnes raisons de croire qu’un Maître se trouve à Aarhus (Danemark). Êtes-vous au courant ? [sommaire]

A ma connaissance, il n’y a pas de Maître à Aarhus.

Cette violence, cette société de fous et toutes les tensions qui vont avec vont-elles bientôt prendre fin ? [sommaire]

Oui.

Maitreya a-t-il sur sa main le symbole de l’Œil de la Providence ou Œil de Bennu ou Œil de Ra ou Mahamudra (le Grand Sceau), comme l’a Celui qui est ainsi venu, l’Enseignant qui a fait tout le chemin ? [sommaire]

Non.