par Scott Champion,
Dans un système économique cohérent, la production et la distribution de la nourriture ne devraient pas être soumises au contrôle des forces du marché, à moins que ce système ne garantisse à chacun un approvisionnement suffisant, indépendamment de ses revenus. Clairement, ce n’est pas le cas aujourd’hui où des millions de personnes meurent de faim chaque année.
Il semble donc illogique d’embrasser une économie de marché dans laquelle le secteur alimentaire est contrôlé par des spéculateurs égoïstes et tout-puissants. Ce sont eux qui, en présence d’un marché tendu, poussent les prix à la hausse en propageant la peur d’une possible pénurie afin d’inciter les consommateurs à stocker. Ils jouent avec le marché pour maximiser leurs profits. Actuellement, on a globalement un excédent de nourriture dans le monde, et personne n’en manquerait si ces « opérateurs » ne spéculaient pas pour faire monter les prix1.
Les partisans de l’économie de marché soutiennent que des prix élevés sont utiles pour répartir des produits qui se trouvent en quantité limitée. C’est en partie vrai, mais il ne faut pas passer sous silence les jeux sales dont font l’objet ces ressources limitées. Par ailleurs, la perception de la rareté d’un produit n’est souvent que le résultat d’une manipulation des informations et des marchés – particulièrement les marchés à terme des matières premières et les transactions de gré à gré sur les dérivés – par de grands spéculateurs comme les hedge funds et les banques d’investissement internationales. Des pénuries apparentes sont ainsi créées artificiellement par des investisseurs disposant de fonds importants. Il n’est pas rare aujourd’hui qu’un investisseur, ou un groupe d’investisseurs, parviennent à contrôler le cours mondial d’une matière première en faisant main basse sur une bonne partie des stocks immédiatement disponibles dans les entrepôts de New-York, Chicago, ou Londres. Comme l’ont montré Michael Taylor et Pratima Desai dans une dépêche de l’agence Reuters en décembre 2010, la banque d’investissement américaine JP Morgan a récemment réussi à mettre la main sur 80 à 90 % du cuivre de la Bourse des métaux de Londres. Une fois la ressource retirée du marché, les spéculateurs peuvent en relever le prix à leur guise. Ce jeu se produit beaucoup plus souvent qu’on ne l’imagine, surtout sur les « petits » marchés des matières premières. Mais on peut aussi en voir des exemples sur les très gros marchés comme le pétrole, dont le prix est passé de 50 dollars le baril début 2007 à 150 dollars en juin 2008. Pour obtenir ce résultat, les spéculateurs ont acheté des flottes entières de pétroliers pour les retenir en mer pendant que les prix montaient artificiellement, alors qu’il n’y avait aucune pénurie réelle de pétrole.
Voilà le jeu que pratiquent les grands argentiers sur tous les marchés. Malheureusement, ils jouent aussi avec la nourriture – le besoin le plus fondamental de l’homme.
Ce jeu spéculatif, lorsqu’il est appliqué aux produits alimentaires, a pour conséquence la situation actuelle dans laquelle un milliard d’êtres humains ne savent pas de quoi sera fait leur prochain repas, parce qu’ils ne peuvent payer les prix élevés du marché ou simplement vivent dans un environnement où il n’y a pas de nourriture. Les gouvernements, en voulant protéger l’industrie agroalimentaire par le soutien des prix et le contrôle de l’offre, sont en partie responsables de cette situation. Mais si un tel système continue d’exister, c’est parce qu’une poignée de gens puissants et cupides veulent devenir toujours plus riches, et posséder plus d’argent qu’ils ne pourront jamais en dépenser en de nombreuses vies. Combien de temps le monde va-t-il pouvoir accepter ce jeu indigne, et les millions de vies qu’il prend chaque année ? Quand les miséreux de la Terre, incapables de nourrir leurs familles, vont-ils se réveiller et s’opposer à l’idéologie destructrice des forces du marché, et clamer que la ressource alimentaire appartient à tous ? Avec l’arrivée de Maitreya, ce jour n’est peut-être plus très éloigné.
Si l’humanité acceptait le principe du partage tel que recommandé par Maitreya, l’ensemble de la population mondiale disposerait d’une quantité suffisante de nourriture et d’eau potable.
Alors, on peut imaginer que les peuples, correctement informés, exigeront le changement des structures économiques, afin d’instaurer un minimum d’équité dans la répartition des biens de première nécessité. Les besoins fondamentaux de l’être humain sont l’eau potable et une nourriture adéquate. Il devrait leur être accordé la plus haute priorité.
Toutes les nations, agissant en collaboration, auront la responsabilité d’assurer un approvisionnement suffisant de nourriture saine pour tous. Même si on ne parvient pas à ce résultat immédiatement, Benjamin Creme a déclaré, sur la base des informations données par son Maître, que cet objectif peut être atteint en environ trois ans après que l’humanité ait accepté le principe du partage, et atteindre un stade où plus personne sur Terre ne souffrira de la faim.
Dans un premier temps, l’élimination complète de la faim ne sera possible que grâce à un important programme global d’aide, allant bien au-delà de tout ce que les hommes ont pu essayer jusqu’ici. Mais, avec le temps, le droit universel à l’accès à la nourriture devra être inscrit dans la loi, dans le cadre d’un consensus mondial sur le partage des ressources et ce, quel que soit le, ou les systèmes économiques adoptés par l’humanité. Puisque rien ne sera imposé par les Maîtres, il appartient à l’humanité de choisir comment partager. Maitreya a proposé, comme système de partage : « Faites confiance à tous les hommes, et remettez les ressources du monde aux nations du monde2. »
Pour ce qui est de la nourriture, Benjamin Creme préconise que les pays disposant de surplus pourraient alimenter un fonds dans lequel viendraient puiser les pays ne produisant pas assez de nourriture. Les excédents des uns répondraient naturellement aux besoins des autres. On développerait ainsi un système de troc élaboré à l’échelle mondiale pour optimiser la répartition des ressources globales.
Une fois l’approvisionnement en nourriture garanti pour tous, si l’humanité le souhaite, d’autres besoins comme un logement digne, les services médicaux et l’éducation deviendraient un droit pour tous, même les plus pauvres. Comme la plupart des tenants du capitalisme sont aujourd’hui guidés par la cupidité, ces quatre nécessités de base devront probablement être extraites du cadre de l’économie de marché. La transition vers une économie orientée non plus vers le profit mais vers la satisfaction des besoins fondamentaux pouvant prendre des années, il est probable qu’une certaine dose de capitalisme persiste quelques temps, mais les biens et services de première nécessité ne peuvent faire l’objet d’un commerce concurrentiel si l’on veut que chaque être humain en reçoive sa juste part.
Pour comprendre à quel point il est simple de parvenir à cet objectif, au moins dans les pays possédant déjà un bon niveau de vie, il suffit d’observer les modèles de santé déjà implantés dans plusieurs pays où les services médicaux sont accessibles à moindre frais pour les populations, ou sont même gratuits pour les plus pauvres. Le même modèle de financement de la sécurité sociale et des soins de santé par l’impôt pourrait être utilisé pour apporter à tous nourriture, logement et éducation. De nombreux pays commencent à mettre en place un tel système, à une échelle plus ou moins importante. Les pays qui s’en approchent le plus – les pays scandinaves – ont généralement les taux d’imposition les plus élevés, mais l’empressement de leurs citoyens à payer l’impôt est révélateur de leur engagement pour créer une société plus juste.
Il appartiendra à chaque pays de décider de la façon, et de la vitesse avec laquelle il évoluera du mélange capitalisme/socialisme actuel vers un système ou la satisfaction des besoins fondamentaux deviendra un droit universel.
Le nouveau socialisme
Le socialisme que nous connaissons est basé sur l’idée que les ressources, les biens et les services appartiennent à tous et sont gérés par diverses formes de propriété collective, ou par le gouvernement représentant la collectivité. Le principe de base du socialisme comme théorie politique, sociale et économique est de créer un système de propriété collective dans lequel personne ne manque de rien. Dans l’ancienne URSS, la mise en pratique de cet idéal a signifié un contrôle total par l’Etat des facteurs et moyens de production. En Chine, même avant la chute de l’URSS, s’est développée une forme plus souple de socialisme, autorisant la propriété partagée (coopératives) parallèlement à la propriété publique par l’Etat.
Le nouveau socialisme préserverait l’objectif de justice en plaçant le pouvoir politique entre les mains du peuple. Ce ne serait pas le socialisme ou le communisme d’antan, qui étaient imposés d’en haut – l’Etat détenant à la fois le pouvoir politique, le contrôle des ressources et le capital – mais une approche entièrement nouvelle se prêtant à de nombreuses modalités d’application. Comme le socialisme du passé, il ferait sien l’objectif de donner à chacun au moins le minimum pour avoir une vie digne. Ceci est crucial.
Mais à la différence des vieux modèles communistes et socialistes, le nouveau socialisme ne cherchera pas à supprimer les idées capitalistes sur le plan macro-économique parce que le capitalisme est porteur de valeurs qui peuvent contribuer positivement à l’économie d’un pays, comme la flexibilité et l’innovation. Le vieux socialisme était rigide, étouffait la liberté d’entreprendre et de créer. Dans l’ancienne URSS, ces inconvénients ont fini par avoir raison du système. Le nouveau socialisme cherchera à s’intégrer dans une économie ouverte, équilibrant l’objectif de justice pour tous, d’une vie matérielle confortable, avec le désir naturel des gens de créer et de s’épanouir.
Le nouveau capitalisme
Avec le temps, au fur et à mesure de l’acceptation des idées de Maitreya sur le sens et le but de la vie, on peut espérer que le nouveau capitalisme évoluera pour mettre ses valeurs de créativité et d’énergie au service de l’humanité, en abandonnant son mode de fonctionnement actuel basé sur la compétition à outrance. Aujourd’hui, le capitalisme met l’accent sur le revenu du capital ; il faut maximiser le retour sur investissement. A l’avenir, dans les quelques dizaines d’années qui suivront le Jour de Déclaration, le but de la vie ne sera plus de faire de l’argent, souvent aux dépens de la planète et de ses habitants comme c’est le cas actuellement.
La concurrence que se livrent maintenant les nations, les entreprises et les hommes pour s’approprier les ressources évoluera à mesure que le monde embrassera de nouveaux modèles économiques basés sur la vie simple et la durabilité de la gestion des ressources. Les capitalistes de demain rendront service à l’humanité en apportant des améliorations à la vie quotidienne et au bien-être de tous. Cette nouvelle orientation vers le service à l’humanité sera la force animant le nouveau capitalisme ; elle correspondra à une nouvelle philosophie de la vie. Fini le capitalisme de la cupidité et de la surproduction.
Les nouveaux capitalistes chercheront des réponses à des questions comme : « Comment améliorer la vie de chacun ? Quels nouveaux processus de fabrication inventer afin de libérer les ouvriers de la corvée du travail répétitif ? Comment faire évoluer le travail pour qu’il puisse être partagé par tous ? Comment répartir le travail pour qu’il procure un revenu suffisant et laisse assez de temps pour les loisirs ? »
Le capitalisme et le socialisme ont tous les deux quelque chose à offrir. En prenant le meilleur de chacun d’eux, on pourrait garantir les besoins fondamentaux de l’humanité tout entière en permettant à chacun d’exprimer son individualité et d’explorer toutes les voies qui l’inspirent ‑ dans les affaires, la politique, l’écologie, la musique, les arts, la science, etc. Si le principe du partage n’est pour l’instant encore qu’une utopie, la mise en pratique du partage des ressources globales rendrait possible un tel mode de vie.
Seul un juste partage des ressources libèrera l’humanité du stress que représente la nécessité de lutter en permanence pour assurer la satisfaction de ses besoins fondamentaux. Ce stress empêche l’expression du potentiel inhérent en chaque vie humaine – une vie qui pourrait être vécue dans la spontanéité, la créativité et la sécurité. Nous nous approchons d’un point où nous pourrons envisager un monde sans égoïsme, sans compétition, un monde en paix, où l’homme pourra découvrir sa véritable nature et réaliser ses idéaux les plus élevés, en abattant les murs de la séparation qui ont été érigés entre les hommes et les nations.
1. Lire à ce sujet l’article de Frederic Kaufman intitulé The Food Bubble : How Wall Street starved millions and got away with it, Harper’Magazine, July 2010.
2. Benjamin Creme, Messages de Maitreya le Christ, Partage Publication
par Paul Hellyer,
Cet article est une version abrégée du discours prononcé par l’ex-vice-premier ministre canadien et ministre de la Défense Paul Hellyer lors du Congrès ufologique international qui s’est tenu en Arizona (Etats-Unis), en février 2011.
Le système financier mondial est une imposture totale. Un énorme montage frauduleux dans lequel les banques prêtent le même argent à plusieurs personnes ou institutions en même temps, en prenant des intérêts de chacun d’eux. Pourtant, les banques ne font que prêter du crédit, alors que ce qu’elles reprennent en échange comme rémunération de ce service, c’est une dette trébuchante qui devra être remboursée avec les intérêts […].
Un système mondial où la totalité de la masse monétaire est créée par la dette ne peut être qu’un désastre perpétuel. C’est comme un ballon géant plein de dette que les banques gonflent et gonflent. Le ballon grossit jusqu’à ce que sa charge de dette devienne trop lourde et le fasse éclater. Le système s’effondre et des milliers, ou parfois des millions de personnes innocentes perdent leur emploi, leur maison, leur ferme ou leur entreprise […].
L’influence à long terme du cartel des banques est incalculable. Son plus beau coup a été la création de la Réserve fédérale des Etats-Unis. Comme les grandes banques de New-York n’aimaient pas vraiment le principe de la concurrence, quelques-unes d’entre elles se sont réunies en secret [en 1910] dans la maison de campagne de JP Morgan sur l’île Jekyll, au large de la côte de Georgie. Leur plan, adopté plus tard par le Congrès, donne à ce petit groupe le monopole de la création de la masse monétaire américaine, pour le plus grand bien de quelques-uns, en donnant l’apparence de protéger et promouvoir l’intérêt public. En clair, le Congrès a transféré à un groupe de banquiers privés son droit constitutionnel souverain de créer de l’argent. L’ampleur du hold-up est sans précédent dans l’histoire du monde ‑ le butin se compte en milliers de milliards.
Réchauffement global
Si la réforme du système bancaire global est le problème le plus urgent aujourd’hui, le réchauffement climatique a des conséquences à long terme encore plus dramatiques. Prétendre que nous avons encore 30, 40 ou 50 ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est une imposture.
Pourtant, le cartel du pétrole fait des projets comme si rien ne devait jamais changer et comme si nous allions devoir faire avec les énergies fossiles pendant encore des décennies jusqu’à ce que les dégâts soient irréversibles. Il est trop tard pour faire de nouveaux forages en mer. Il est trop tard pour exploiter d’autres sables bitumineux dans l’Alberta. Il est trop tard pour installer de nouvelles éoliennes bruyantes. La transition doit commencer immédiatement, et s’accomplir dans un délai de dix ans. Est-elle possible ? Bien sûr, mais seulement par une mobilisation générale, essentielle dans cette guerre pour la survie. Une excuse pour l’inaction a été le manque d’argent dû aux déficits gouvernementaux et à la dette. Mais cet obstacle peut être surmonté en moins d’une année si les gouvernements voulaient bien légiférer pour changer le système et exercer à nouveau leur droit souverain sur la finance. L’autre obstacle a été le manque de consensus sur le type d’énergie susceptible de remplacer les combustibles fossiles. Et ceci m’amène à notre sujet d’aujourd’hui :
La présence des extraterrestres et leur technologie
Le gouvernement américain ment quand il dit que les ovnis ne l’intéressent pas. En fait, les ovnis font l’objet d’un intérêt tout particulier depuis des décennies. Un spécialiste des ovnis, le canadien Wilbert Smith, employé au ministère des Transports où je suis devenu ministre peu après sa retraite, a écrit au directeur de la Communication un rapport top secret daté du 21 novembre 1950, demandant la permission de créer un groupe pour étudier le géomagnétisme des systèmes de propulsion des ovnis.
W. Smith dit dans ce rapport qu’il a fait des enquêtes discrètes parmi le personnel de l’ambassade du Canada à Washington où il a obtenu les informations suivantes :
1. Au sein du gouvernement américain, le niveau de classement top secret du sujet des ovnis est supérieur à celui de la bombe H.
2. Les soucoupes volantes existent.
3. Leur mode de fonctionnement n’est pas connu mais un groupe dirigé par le docteur Vannevar Bush s’en occupe activement.
4. L’ensemble du sujet est considéré par les autorités américaines comme étant de la plus haute importance.
Le Dr Vannevar Bush, grand scientifique américain, et une équipe d’experts réunis par lui, travaillaient déjà sur la rétro-ingénierie en 1950. (La rétro-ingénierie est l’activité qui permet d’étudier un objet ‑ dans le cas présent les parties d’un véhicule accidenté ‑, afin d’en déterminer le fonctionnement interne ou la méthode de fabrication) […].
Il est extrêmement difficile d’évaluer les progrès qui ont pu être réalisés en soixante ans d’études de rétro-ingénierie sur une technologie extraterrestre bien plus avancée que la nôtre. Il ne fait aucun doute que des myriades de scientifiques, de techniciens, et de nombreuses entreprises américaines parmi les plus avancées dans les domaines de l’aéronautique et de l’armement ont pu accomplir ce qui aurait été décrit comme des miracles il y a à peine quelques années […].
Le domaine de recherche le plus intéressant en rapport avec le sujet qui nous réunit aujourd’hui est celui des sources d’énergie inconnues. Depuis des années, on nous dit que l’énergie du point zéro et la fusion à froid sont au point. Ces sources d’énergie pourraient transformer la vie sur Terre, et surtout lui permettre de s’y maintenir.
Dans l’éventualité peu probable où ces sources d’énergie ne seraient pas encore exploitables commercialement, tout ce que nous aurions à faire est de demander à ces êtres amicaux de nous aider et ils le feraient car c’est leur mission. Si nous persistons à les traiter comme des ennemis et à leur tirer dessus, nous serons finalement contraints à reconsidérer notre goût pour le conflit et à adopter un niveau acceptable de civilité intergalactique.
Devenir meilleurs
Le troisième changement essentiel concerne les individus que nous sommes. Nous ne pourrons vivre dans un monde de justice et de paix tant que règneront le mensonge et la corruption de toutes sortes. Aujourd’hui l’argent est roi et la cupidité est reine.
Les institutions doivent aussi changer. Pendant des siècles les grandes religions ont essayé d’imposer leur suprématie à la pointe de l’épée, tuant des milliers d’innocents. Les trois religions abrahamiques, par exemple, prétendent toutes être la voie directe vers le paradis. Mathématiquement, c’est impossible. Il est beaucoup plus probable, mathématiquement, qu’elles soient toutes dans l’erreur et que la vérité se trouve à un niveau bien plus universel.
L’histoire ancienne et moderne montre qu’on ne peut espérer un monde de justice et de paix que si toutes les religions ‑ et tous les athées ‑, oubliaient leurs différences et commençaient à travailler ensemble pour construire le royaume de Dieu sur Terre. Un monde où chaque enfant recevra une nourriture saine, boira une eau propre, sera vêtu correctement, aura un toit au‑dessus de sa tête, aura accès aux soins de santé et à l’éducation, pour qu’il puisse choisir dans les meilleures conditions la façon dont il servira l’humanité avec dignité tout en favorisant son accomplissement personnel.
Quel monde merveilleux ! Mais pour y parvenir il nous faudra effectuer un virage à 180 degrés dans nos choix politiques et faire un effort sérieux pour mettre en pratique la règle d’or commune à toutes les religions […].
Programme d’action
La priorité immédiate est de rogner les ailes des banquiers et de démocratiser la création de monnaie. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale doit être supprimée et sa supposée prérogative de régulation de la masse monétaire doit être assumée par le gouvernement fédéral ou une agence placée sous son contrôle direct. Cet outil, le plus puissant et le plus efficace de l’arsenal économique, doit être contrôlé par les élus de la nation pour qu’ils soient tenus responsables de leur succès ou échecs.
Certains recommandent que les gouvernements recréent 100 % de la masse monétaire, libre de dette. Dans l’intérêt d’une transition à la fois rapide et souple, je suggère que 34 % de la masse monétaire soit créée par le gouvernement et 66 % par les banques. Les banques se verraient imposées des réserves liquides correspondant à 34 % des dépôts.
Le plus important est que les gouvernements créent immédiatement les énormes sommes nécessaires à l’équilibre de leurs budgets afin de relancer leurs économies à un niveau maximal de production. Il faudra peut-être commencer par créer 10 000 milliards de dollars et plus si nécessaire pour remettre rapidement l’économie à son plein niveau de production et réduire le chômage de moitié dans le monde entier par la création de millions de nouveaux emplois.
Les cartels financiers objecteront que ça pourrait provoquer une inflation massive, leur vieil épouvantail favori. C’est totalement faux. Tout économiste sait que c’est la quantité de monnaie créée qui influence les prix, et non celui qui l’imprime. Tant que les gouvernements sauront limiter ce que les économistes appellent « l’effet multiplicateur », il n’y aura pas de problème.
Bien sûr, le système actuel est inflationniste. Un dollar de 1950 vaut aujourd’hui seulement 7,5 cents. Un système monétaire sensé devrait pouvoir faire mieux. Il n’y a pas de raison pour que le système bancaire ne puisse être réformé en profondeur ‑ et immédiatement !
Selon moi, il y a quatre autres actions que les peuples du monde devraient exiger de leurs représentants politiques :
1. Une loi interdisant à tous les personnels politiques, à tous les candidats à un poste politique et à tous les partis d’accepter de l’argent d’une quelconque institution financière, et de rendre ces institutions passibles de sanctions pénales si elles effectuent de tels dons.
2. Un plan sur dix ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90 %.
3. Imposer aux Etats-Unis de rendre publique l’information sur la présence extraterrestre, et sur ce qui a été accompli en 60 ans de travaux en rétro-ingénierie.
4. Demander aux Nations unies de déclarer 2012 l’année du pardon et de la réconciliation ‑ le début d’une ère nouvelle de coopération et d’amour entre les races, les tribus, les religions, les nations, et les régions, à la fois sur Terre et dans tout l’univers. Nous avons tellement à apprendre de nos visiteurs de l’espace dans tant de domaines, comme la médecine et la production de nourriture.
La finance internationale contre les peuples du monde
Cette vision d’un monde où règnent la justice et la paix ne deviendra réalité qu’en brisant la puissance tentaculaire des banques internationales […]. Internet replace le pouvoir entre les mains du peuple, comme jamais auparavant il ne l’avait eu. Les jeunes du monde, leurs parents et tous ceux qui se soucient de l’état du monde, utilisent les réseaux sociaux pour faire des miracles pour leur propre bien et celui des générations futures.
Les courageux peuples tunisien et égyptien ont montré la voie en accomplissant ce que l’on croyait impossible. Nous partageons leur euphorie. Mais nous devons tous reconnaître que ce n’est qu’un début. La vraie liberté ne sera possible qu’après la chute de la tyrannie des banques internationales et quand Wall Street ne sera plus en mesure de manipuler le prix de leur pain quotidien.
Un bon début pourrait être de distribuer un million de copies de ce discours et de le traduire en plusieurs langues, pour en bombarder les barricades grâce aux réseaux sociaux. Les changements de régime ne sont nécessaires que pour les leaders qui refusent de voir la lumière. Mais les citoyens soucieux de l’avenir du monde devraient ensemble secouer les tours d’ivoire des responsables politiques. Leur demander de soutenir totalement les idées ci‑dessous, sinon ils subiront une défaite inévitable lors de l’élection suivante. C’est un message simple, mais c’est le seul qu’ils comprennent.
Lors de la conférence de presse du 29 mars 2001, où il annonça le retrait américain du protocole de Kyoto, le président George W. Bush a dit : « Un ami est quelqu’un qui vous dit la vérité. » C’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Ceci est un message d’espoir pour toutes les races, les religions et les nations du monde et un encouragement à établir des relations amicales avec les visiteurs d’autres mondes.
Pour plus d’informations : www.victoryfortheworld.net