Un nouvel âge est en train de naître ‑ de justice, de liberté et de paix. Dans cette ère qui vient, les peuples de toutes les nations verront se réaliser leurs rêves et leurs espoirs d’une vie meilleure ‑ vie riche de sens et de finalité, de beauté et de compréhension, de relations justes et d’amour. Chaque jour apportera une nouvelle découverte, intérieure et extérieure, chaque heure une opportunité de servir. Ainsi en sera-t-il, ainsi chaque homme, chaque femme et chaque enfant glorifieront-ils le divin qui réside en eux, et manifesteront-ils les multiples facettes de la beauté de Dieu.
Lorsque Maitreya apparaîtra au grand jour, il s’efforcera de canaliser l’aspiration des multitudes qui perçoivent ces vérités mais ne peuvent les exprimer. En lui, elles trouveront un porte-parole, éloquent et grave, comme l’exigent les circonstances, quelqu’un qui fera connaître leurs besoins, leur aspiration à un monde de justice et de paix.
Ce processus est déjà en cours. Partout où l’on marche et manifeste pour réclamer justice, paix et bon sens, Maitreya est présent, sous une apparence ou une autre, mêlé à la foule et parlant en son nom. Son énergie d’amour imprègne ces rassemblements de justes, leur insufflant le désir de persévérer. Sa force devient la leur, ils y puisent résolution et assurance. Ainsi le Seigneur de l’Amour renverse-t-il le courant de la haine et stimule-t-il l’ardeur des multitudes ; ainsi constate-t-il que les hommes de la Terre sont conscients de leur destinée et cherchent les moyens de réaliser les désirs qu’ils portent au fond de leur cœur. [La fin de l’asservissement (Maître –)]
Lorsque vous me verrez, vous saurez pourquoi je suis venu, car je ferai appel à vous en ces termes : « Sauvez mes chers petits. Nourrissez vos frères. Souvenez-vous que les hommes sont uns, enfants du Père unique. Distribuez en toute confiance les biens de la Terre à tous ceux qui sont dans le besoin. Faites ceci maintenant et sauvez le monde. » Ainsi parlerai-je. Tel sera mon appel. Et, lorsque l’humanité aura accepté cette Loi, je me révélerai. Nombreux, maintenant, sont ceux qui savent que ceci est vrai, qui ont envie de partager, qui aspirent à la fraternité, mais n’agissent pas. Les choses ne se font pas d’elles-mêmes. L’homme doit agir et accomplir sa volonté. Aujourd’hui, cette volonté est aussi la Volonté de Dieu. C’est pourquoi le résultat en est assuré.
Mes frères, pourquoi attendre ma manifestation ? Pourquoi rester inactifs alors que le monde gémit, alors que des hommes, des femmes et des enfants meurent misérablement, rejetés par leurs frères ? Il n’y a pas de plus grande aspiration que le désir de servir. Que votre acte de service consiste à sauver ceux qui meurent de faim dans le monde, et contribuez ainsi à mon plan. [Message n° 31 (Maitreya)]
Mais si nous sommes sérieux, comme tout disciple doit l’être, nous devons, dès maintenant, prendre en main notre propre évolution, et le moyen d’y parvenir est l’aspiration. L’aspiration est la force qui nous pousse en avant et nous tire vers le haut. Elle vient en fait de l’âme. La conscience de l’âme, ou principe christique, est le principe de l’aspiration. Alors que les premiers êtres vivants n’évoluaient encore qu’en milieu aquatique, c’est ce principe même qui les a sortis du fond des mers vers la terre ferme et qui a été le moteur de leur évolution, depuis leur état de reptiles primitifs à celui de mammifères et finalement jusqu’au règne humain. Dans ce processus, c’est toujours l’aspiration qui fut, dans chaque cas, le facteur déclenchant l’apparition de formes plus évoluées.
L’âme s’incarne dans toutes les formes et y déverse son énergie, et c’est cette énergie, la conscience de l’âme, qui, par réaction, éveille l’aspiration. L’aspiration est une réponse de la forme, ou instrument, à l’appel de l’âme, que cet instrument soit homme, mammifère ou reptile aquatique. Notre réponse a été immédiate : 18,5 millions d’années ! Celle du règne animal demande un nombre incalculable de millions d’années. Graduellement, à travers ces millions d’années, l’aspiration grandit, répondant à l’appel de la conscience, de l’âme, qui nous porte toujours plus haut. Naturellement, on ne peut pas dire que l’âme imprime une vision de la divinité sur l’être léthargique (alligator ou autre) qui rampe hors de l’eau. Pour l’alligator, la divinité se présenterait plutôt sous l’aspect d’un nageur bien dodu…
L’âme impressionne donc son véhicule humain, qui, de son côté, ressent l’impulsion. En réponse à cet appel, il réoriente ses pensées et sa façon de vivre. Il devient ce qu’il est convenu d’appeler une personne « bonne », non que l’âme soit bonne ou mauvaise, mais parce qu’il élimine les imperfections et affine la qualité de ses réponses face à la vie. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]
Comme le Maître l’exprime d’une manière si belle : « Chacun individuellement, solennellement face à lui-même, connaîtra alors la signification et la finalité de sa vie, vivant à nouveau la grâce de l’enfance, la pureté d’une aspiration libérée du moi. »
Ce qui fait la beauté de l’enfant, c’est qu’il a en lui toute l’aspiration d’une âme en incarnation. Pas le moins du monde souillée de scepticisme, de cynisme. L’enfant sait où est la vérité. Il dit : « Si la maladie existe dans le monde, on devrait la faire disparaître d’un coup de baguette magique. Ne serait-ce pas merveilleux si nous pouvions supprimer tous les malheurs du monde comme par enchantement ? » Tous les enfants veulent débarrasser le monde de ses maux et font appel à l’idée de magie, aspiration totalement dénuée d’égoïsme. Quand le cœur parlera, lorsque l’énergie du Christ, s’écoulant à flots à travers le cœur de tous les hommes, réveillera en chacun de nous cette pure aspiration dans sa fraîcheur primordiale, le monde se tournera vers lui. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]
Ma venue implique des changements, mais également de la douleur devant la perte des structures anciennes.
Cependant, il faut briser les vieilles outres : le vin nouveau mérite mieux. Mes amis, mes frères, je suis maintenant près de vous. Je vois, sur vous et autour de vous, votre aspiration à l’Amour et à la Joie. Je sais que beaucoup d’hommes partagent cette aspiration ; c’est ce qui rend possible mon retour. Permettez-moi de dévoiler pour vous votre héritage divin. Permettez-moi de vous montrer les merveilles de Dieu qui vous attendent encore.
Laissez-moi vous prendre simplement par la main et vous guider vers la forêt de l’Amour, la clairière de la Paix, la rivière de la Vérité. Prenez-moi la main, mes amis, et sachez que tout cela vous appartient, maintenant. [Message n°82 (Maitreya)]
La nature même de la vie est changement. Le changement se produit et vous n’avez aucun contrôle sur lui, excepté de façon très mineure dans votre propre esprit. Le changement qui se produit au fur et à mesure que la vie prend de nouvelles formes, de nouveaux modes d’expression, échappe à votre contrôle.
Le premier poisson qui est sorti de la mer et qui a entrepris de vivre sur la terre ferme a fait l’expérience d’un changement qu’il n’avait jamais imaginé. Il existe un mécanisme que nous appelons aspiration, qui, par sa nature même, a conduit le poisson hors de l’eau. Il a aspiré à une condition différente. La nature du désir est mirage, mais cependant ce désir existe dans la moindre roche, dans le moindre caillou, dans la matière elle-même. Il n’existe rien de tel que de la matière inerte, toute matière est consciente. C’est la conscience de l’atome, le principe du désir inhérent en chaque atome de l’univers, qui a conduit le poisson de la mer à la terre ferme, qui l’a fait se transformer en mammifère et finalement en être humain.
Ce processus est visualisé par le Logos, pas seulement comme une possibilité physique ; mais en termes d’énergie. Et les énergies rendent le processus inévitable. Ainsi le changement se produit et une créature de la mer devient une créature de la terre sous l’effet du principe du désir, de l’aspiration, qui est la nature même de la vie. Il faut du courage pour cela. Au début tous les poissons ne l’ont pas fait. Ils ont dû aller sur le bord de l’eau et dire : « Oh non, pas moi. Cela manque d’humidité ici. Comment vais-je survivre ? » Mais alors un poisson est arrivé, sans doute du quatrième rayon, et il a dit : « C’est sec ici. D’accord, j’y vais, suivez-moi ! » Comme le hussard attaquant les fusils avec son épée et criant : « Suivez-moi ! » [L’Art de la coopération (B. Creme)]
Mes frères et sœurs, prenez en vous ce que je suis et préparez-vous à voir une lumière nouvelle. Maintenez en vous ce que je donne et expérimentez la signification de la vérité. Libérez en vous ce que vous êtes de toute éternité et devenez des dieux. Je suis maintenant parmi vous. Je vois vos rêves de confiance et d’amour. Je ressens votre aspiration et vos espoirs. Je les prendrai en mon cœur et les accomplirai pour vous. Je suis votre mentor. Je suis votre désir le plus noble. Je suis votre lumière la plus claire. Je suis l’amour dans votre cœur. Je vous amènerai dans ce pays béni que j’appelle l’Amour. Je vous montrerai Dieu qui y demeure, et j’évoquerai en vous cette divinité. Tenez fermement à votre vérité. Tenez fermement à votre lumière. Tenez fermement, mes amis, mes frères, à votre amour. Manifestez cet amour et suivez-moi. [Message n° 80 (Maitreya)]
Le jour de Déclaration, cette énergie [d’amour] se répandra avec une puissance extraordinaire dans le cœur de chacun. Maitreya a annoncé : « Ce sera comme si j’étreignais le monde entier. Les gens le ressentiront même physiquement. C’est pourquoi nous disons que « l’amour fait tourner le monde ».
C’est littéralement l’amour qui fait tourner le monde, parce que l’amour est l’énergie d’évolution. Sans cette énergie, il n’y aurait pas d’évolution. Il n’y aurait pas de désir, d’aspiration, de volonté d’aller plus haut ‑ vers quoi ? Pourquoi l’humanité sait-elle qu’elle évolue ? Pourquoi l’humanité aspire-t-elle à s’améliorer ? Pourquoi y aspirons-nous aussi ? Sûrement pas parce que l’Eglise nous le demande, mais parce que notre âme nous le demande, dès que nous parvenons à un certain degré de contact conscient avec elle. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]
Lorsqu’elle provient de l’âme, l’imagination créatrice fait intervenir la volonté ; elle invoque la volonté ; elle provoque l’aspiration. Le principe christique, la conscience de l’âme, nous pousse à aspirer. Par notre méditation, notre service, notre travail créatif dans tous les domaines, nous évoquons de l’âme une aspiration pour quelque chose de plus élevé, de plus beau. Si nous sommes un tant soit peu créatifs, nous utilisons l’imagination créatrice. Quelle que soit l’idée, l’imagination créatrice est nécessaire pour lui donner forme et structure. Cette réalisation invoque l’énergie de l’âme.
L’imagination créatrice utilise l’antahkarana, ce canal de lumière entre la personnalité et l’âme, que nous construisons au fur et à mesure que nous l’utilisons. En le créant, nous l’utilisons. C’est un processus à double sens qui permet aussi la descente de la lumière, de la conscience de l’âme, de l’aspiration, qui nous inspire à entrevoir ce que nous ne percevons pas encore clairement.
Selon un principe occulte : « Et dans cette lumière, vous verrez la lumière. » Tout ce que nous recevons de l’âme répond au besoin immédiat, selon le niveau que nous avons atteint. En plus de cette réponse, nous recevons de l’âme l’intuition qu’au-delà du niveau où nous sommes, il existe autre chose. Dans la lumière de l’âme, nous découvrons une nouvelle lumière. Par l’aspiration, l’âme nous fait prendre conscience de l’existence de quelque chose de supérieur à elle-même. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]
La clé de ce développement est l’aspiration. Tout ce qui évolue, depuis le grain de sable jusqu’à l’être le plus évolué que l’on puisse imaginer, l’ange ou l’avatar le plus exalté que l’on puisse visualiser, a atteint le niveau où il se trouve grâce à l’aspiration.
Aucun changement ne se fait sans l’aspiration au changement. Le changement en question, le passage de la vie dans la mer à la vie sur terre, a été considérable. Il a obéi à une volonté intérieure, à une aspiration au changement, à une condition de vie meilleure, plus élevée, à une perfection non imaginée jusqu’alors mais pressentie comme une possibilité. Nous évoluons exactement de la même manière.
C’est l’aspiration qui nous donne notre idéalisme. Nous réagissons aux énergies envoyées dans le monde par la Hiérarchie des Maîtres, les Gardiens du Plan, et, en réponse, nous aspirons au changement. Nous avons la vision d’une situation différente et meilleure, plus parfaite, que ce soit dans le domaine politique, économique, social, scientifique, culturel ou autre.
Si nous évoluons, c’est grâce à cette capacité d’envisager quelque chose de mieux, quelque chose qui se rapproche davantage de la perfection qu’instinctivement nous savons possible. Nous savons instinctivement ce qui se trouve dans le mental du Logos parce que, fondamentalement, nous sommes des âmes, des reflets exacts du Logos que nous appelons Dieu, le Logos de la planète Terre, l’Homme céleste dont nous sommes l’idée. C’est ainsi que nous évoluons, créons de nouvelles conditions. Nous sommes capables de sortir de la mer et de nous habituer à vivre sur la terre ferme. « La clé de ce développement est l’aspiration. En chaque homme demeurent le désir de perfection et le besoin d’exprimer le bien, le beau, le vrai ‑ les attributs de l’âme. Personne, quelles que puissent être ses défaillances, n’est dénué du désir de s’améliorer, de quelque façon que ce désir s’exprime. » [L’Art de vivre (Maitreya)].
Au sein du groupe où je demeure, quelques-uns me connaissent pour ce que je suis, mais mon intention est de garder secret, pendant un certain temps, mon véritable statut. Cela vous permettra de me voir comme l’un d’entre vous, un homme parmi les hommes. Rien de ce que je ferai ne semblera extraordinaire. Rien de ce que je dirai ne sera bizarre ni étrange. Mon approche sera simple, en vérité. De ce fait, vous pouvez être assurés. Comme un frère parmi ses frères, je parlerai pour vous tous, ma voix exprimera vos aspirations et vos espoirs. Faites connaître le désir de tous les hommes de vivre dans un monde de paix, de manifester un juste et noble empressement à partager, de créer une société fondée sur la liberté et l’amour. Par l’énonciation que je ferai de ces principes, vous me connaîtrez et me découvrirez. [Message n° 61 (Maitreya)]
Préparez-vous, maintenant, à voir et à construire l’avenir. Imaginez-le dans vos aspirations les plus élevées, et étreignez cette vision. Apprenez à faire preuve de détachement au sein du chaos actuel, et n’augmentez pas de vos propres peurs la pénombre ambiante. Plus proche que vous ne le pensez est le jour des réjouissances ; la haine, elle aussi, suit son cours, et se dissipe avec le temps.
Eveillez-vous, bientôt, au jour nouveau. Polissez, toujours plus, chaque belle aspiration. Une nouvelle lumière, la Lumière du monde, est maintenant, une fois de plus, parmi vous. Révélez cette lumière croissante qui pénètre tous les êtres sensibles, et venez à bout des déséquilibres du passé.
Nous veillons, nous attendons, nous sommes avec vous. Chaque jour qui passe nous rapproche de vous. Quand vous nous verrez, vous saurez que le moment est venu de travailler ensemble pour sauvegarder la race humaine ; il ne faut plus laisser les « forces du marché » barrer la voie à l’homme dans son ascension. Il ne faut plus que la cruauté et l’ambition tiennent la vie des gens sous leur emprise. Il ne faut plus jamais que des millions d’hommes meurent de faim dans un monde d’abondance. Il ne faut plus que l’avenir des jeunes soit bradé par-dessus leur tête. C’est un futur de liberté et de justice qui point à l’horizon. [Un avenir de liberté et de justice (Maître –)]
Historiquement, l’évolution de l’humanité semble n’être qu’une suite quasiment ininterrompue de guerres, d’agressions et de haine. Avec la découverte de la bombe atomique, nous avons perfectionné nos capacités de destruction massive et à longue portée. Cette propension à la destruction est-elle donc la vraie nature, l’essence même de l’homme ? Et sinon, comment se fait-il qu’il se soit aussi inexorablement comporté comme si c’était le cas ?
La réponse réside dans la position unique qu’occupe l’homme dans l’évolution des différents règnes terrestres, au point de rencontre entre l’esprit et la matière. L’homme, en essence, est une âme immortelle, divinement parfaite, immergée dans la matière. Lors du processus d’incarnation, l’inertie de la matière empêche pendant des âges toute expression significative de la perfection de l’âme. Mais avec le temps, l’aspiration innée de l’homme le tire vers le haut et le pousse en avant, si bien que les deux pôles de sa nature se rapprochent et finissent par fusionner totalement.
Arrivé à la perfection, l’homme comprend alors que la dichotomie entre l’esprit et la matière ‑ leur prétendue opposition ‑ n’est qu’apparente, qu’il ne s’agit en fait que d’une illusion. Il s’aperçoit que ces deux pôles ne sont que deux aspects différents d’un même Tout divin parfait.
La longue bataille qui mène à cette révélation génère la friction et le feu nécessaires à son voyage, son aspiration éclaire sa route. Ainsi l’homme accomplit-il la mission que le destin lui a donnée sur la planète Terre ; la spiritualisation de la matière. [L’Art de vivre (Maitreya)]
Le détachement est la clé, et l’aspiration, la force motrice. Le conflit est le feu nous poussant en avant, mais l’aspiration est ce qui nous élève. Même un Maître aspire à quelque chose de plus élevé. Même le Dieu de notre système solaire aspire à une forme plus élevée de système solaire. L’Homme céleste qui est l’âme d’une planète, aspire à créer sur sa planète un monde conforme à sa propre conception de la perfection. C’est un processus créateur. En maîtrisant les élémentaux physiques, émotionnels et mentaux qui constituent la matière de nos véhicules, nous prenons le contrôle de ce processus d’évolution. [L’Art de vivre (Maitreya)]
Tout va bien et, bientôt, mon visage et ma voix vous seront connus. Que cette manifestation libère en vous cette aspiration qui, je le sais, brille toujours dans votre cœur. Puissiez-vous m’accepter et travailler étroitement avec moi pour vos frères. Mon besoin majeur aujourd’hui est que ceux qui partagent ma vision acceptent la responsabilité de l’action. Ils sont des millions dans le monde à connaître les besoins des hommes, à avoir cette vision, mais à ignorer l’urgence du moment. Je compte sur ceux qui ont la connaissance des besoins de leurs frères, la compassion à l’égard de tous ceux qui souffrent, et la volonté de changer tout cela. Puissiez-vous être parmi ceux que je pourrai appeler, afin qu’ensemble, nous puissions inaugurer un monde nouveau et meilleur.
Mon cœur répond à l’ardeur de votre aspiration. Mon Amour attise ce feu. Mes amis, transformez-le en brasier et rejoignez-moi. Restez fidèles à votre vision de ce qui pourrait être et révélez le Dieu qui demeure en vous tous. [Message n° 46 (Maitreya)]
La Bouddhi, ou connaissance intuitive, est le savoir direct, celui qui survient sans l’intervention de la pensée. La bouddhi déverse son flot au fur et à mesure que l’être humain aspire à un état plus élevé que celui qu’il connaît déjà.
Le but d’ouvrages tels que ceux d’Alice Bailey ou les enseignements de l’Agni Yoga n’est pas seulement de nous enseigner de manière académique des relations et des structures qui déconcertent la plupart des gens tant elles sont difficiles à assimiler (bien qu’il soit important de les connaître). Dans les enseignements d’Alice Bailey, le Maître D. K. essaie d’éveiller notre intuition. Lorsqu’il nous décrit des niveaux d’existence, de connaissance et de conscience de l’âme qui se situent bien au-delà de notre compréhension humaine et dont nous ne sommes pas encore conscients, mais auxquels nous aspirons, son intention est de stimuler notre intuition, notre aspiration et notre aptitude à idéaliser, afin de les orienter vers ces plans. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]
L’aspiration est ce qui nous pousse en avant et nous élève. Je pense que nous connaissons tous d’instinct la différence entre l’ambition, individualiste et séparatiste, et une attitude d’aspiration véritable. Cette attitude doit être faite de simplicité, et de reconnaissance de la nature spirituelle de la vie. C’est à cela que nous aspirons, une plus grande expérience consciente de la nature spirituelle de la vie.
Certains comprennent l’aspiration en termes religieux. Ils désirent connaître Dieu davantage, et il n’y a aucun mal à cela. Ils y font l’expérience d’un calme intérieur, d’un silence intérieur profond, d’un état d’Etre, qui est Dieu. Mais cela, vous pouvez en faire l’expérience n’importe où, il n’est pas nécessaire que vous alliez à l’église. L’aspiration est un terme qui désigne la nécessité, pour tous les êtres en évolution, de devenir ce qu’ils sont essentiellement, c’est-à-dire Dieu. L’ambition fait désirer un résultat et s’attache à ce résultat. L’aspiration ne désire rien. Elle est une réponse à une attraction émanant d’en haut. Cette attraction constitue la nature même de la vie et s’exerce sur toutes les créatures. Cette force élève l’humanité entière vers l’état qui est le sien. Nous sommes des âmes, des Etres divins, des reflets de Dieu absolument parfaits.
L’âme siège dans le corps, au centre du chakra situé du côté droit de la poitrine. C’est elle qui est à l’origine du sentiment que nous appelons aspiration. Cette aspiration peut se situer à différents niveaux, et peut être un mélange. Chez un individu polarisé émotionnellement, elle sera plutôt de nature astrale, et donc, de ce point de vue, impure (non au sens moral, mais au sens de mélangée). L’aspiration sera à la fois personnelle et impersonnelle. Sentez la différence. D’où provient l’aspiration ? Du plexus solaire, ou bien du chakra du cœur ? Il y a une différence que vous pouvez ressentir. Si vous ressentez l’aspiration au côté droit de la poitrine, c’est bien de l’aspiration. Si vous la ressentez au plexus solaire, c’est une aspiration émotionnelle qui contient une certaine part de mirage. Mais ce n’est qu’une étape. Vous constaterez ensuite que l’aspiration se déplace, et qu’elle est mélangée. Ce sera une réponse, à la fois astrale et venant du cœur, aux besoins du monde. Et finalement, vous verrez qu’elle ne viendra plus que du cœur. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]
Lorsque je vous dis que mes pieds ont déjà foulé les pavés de vos cités, sachez mes amis, que c’est la vérité. Je connais pleinement les hommes. Je connais leurs espoirs et leurs craintes. Je connais leurs penchants et leurs désirs. Je connais leur aspiration au bien. Je compte sur tout cela. Prenez la décision de m’aider dans le travail qui m’attend. Puissiez-vous devenir un canal pour mon amour. De cette manière, vous accomplirez également votre destinée. [Message n° 73 (Maitreya)]
Bientôt, le monde assistera au retour des Aînés de la race humaine ‑ les Connaissants, les Fils de Dieu. Les prophéties ont annoncé notre venue et ravivé l’espoir des disciples, dont beaucoup dorment encore profondément, inconscients de l’importance de ce qui se passe. Nombreux sont ceux qui aspirent à notre arrivée mais l’envisagent dans un futur lointain. Ne savent-ils pas que c’est maintenant que notre main frappe à la porte ? Réveillez-vous, amis ! Réveillez-vous, serviteurs du bien ! Nous avons besoin de tous ceux qui veulent travailler à nos côtés à la transformation du monde. Nous avons besoin de votre aspiration, de votre joie. Votre espoir et votre confiance nous sont chers. Tenez-vous prêts pour notre arrivée et accueillez-nous parmi vous. [Appel au service (Maître –)]
Nous sommes toujours conscients de nos besoins physiques, de ce que nous appelons nos besoins émotionnels (moins nécessaires que nous ne le pensons), mais nous sommes beaucoup moins conscients du mécanisme de notre mental et de la façon dont il peut prendre en charge notre évolution. En tant que fils du Mental, nous évoluons grâce au développement de notre mental et de notre conscience du plan mental. C’est grâce à l’idéalisme et à l’aspiration que l’être humain évolue, développant son mental. Cela exige la volonté et une décision raisonnée. Le simple fait de le vouloir ne suffit pas.
De son côté, l’évolution des dévas s’élabore grâce à la sensation. Leur chemin vers la perfection (les dévas subhumains évoluant en fait vers le stade humain) passe par le raffinement de leur capacité à ressentir. Ils appréhendent la réalité grâce à un équipement sensoriel extrêmement sensible. Cela leur permet d’expérimenter l’aspect matériel de la réalité d’une manière qui ne nous est pas étrangère, mais qui n’est pas notre voie. Le sentier de l’humanité, passant par le développement du mental, implique volonté et effort conscient. C’est la plus difficile des deux voies, celle des dévas étant relativement aisée, car ils suivent leur ligne de moindre résistance.
Nous, les humains, empruntons la ligne de plus grande résistance, car nous travaillons dans l’inconnu. Nous tentons de développer un aspect supérieur en partant d’un niveau inférieur. Cela demande de l’aspiration et c’est précisément l’aspiration et l’idéalisme qui gouvernent le processus évolutif. Notre évolution est fonction de notre aspiration. Il se peut que nous pensions que l’aspiration cesse à un certain stade. Il n’en est rien.
Les Maîtres eux-mêmes aspirent vers de plus hautes réalisations. Il n’est personne dans toute la création qui n’éprouve pas d’aspiration. Lorsque nous évoquons l’aspiration, nous avons tendance à penser en termes de sentiment, de sensation ; « Je ressens que j’aimerais m’améliorer » Tous les 1er janvier nous prenons de bonnes résolutions ; arrêter de fumer, boire moins, etc. Chaque année nous dressons une liste, et bien sûr, si nous nous y tenions, nous évoluerions bien plus rapidement ! Mais nous n’atteindrons pas la troisième initiation en prenant de simples résolutions. Celles-ci sont seulement révélatrices de l’idéalisme et de l’aspiration nécessaires à l’évolution humaine. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]
L’idée commence enfin à faire son chemin dans la race des hommes que l’avenir n’est pas aussi sombre qu’elle le supposait et le craignait. Une nouvelle lumière, la lumière de Maitreya, a redonné espoir à l’humanité, lui permettant ainsi de jeter un regard neuf sur les vieilles divisions et de les aborder dans un esprit de coopération et de confiance mutuelle.
Ce nouvel esprit gagne rapidement du terrain, et, malgré les efforts des forces destructrices de la Terre qui saisissent toutes les occasions de semer le désordre, un changement majeur a eu lieu, un point capital a été marqué.
Le temps est proche où les désirs des hommes recevront une réponse, où leurs besoins seront pris en considération, où leurs aspirations pourront s’exprimer. Bientôt, les hommes du monde entier reconnaîtront que leurs Frères aînés sont parmi eux, que leur leader est présent lui aussi, qu’il émane d’eux une lumière que rien ne peut éteindre, et qu’en dépit de toutes les apparences la nouvelle ère de la Justice est en train de naître aujourd’hui. [L’Ere de la Justice (Maître –)]
Mes amis, je suis plus proche de vous que vous ne pourriez l’imaginer, car je suis dans le cœur de tous ceux qui aiment leurs frères, de tous ceux qui désirent partager et répandre la lumière de la Justice et de la Liberté dans le monde. Je suis en vous maintenant. Je me vois moi-même, Ce que je suis, dans le lotus de votre cœur, revêtu des couleurs de votre aspiration, et j’en éprouve une grande joie. C’est cette lumière, à l’intérieur de vous, qui m’a amené vers vous. Qu’elle se manifeste en tous lieux dans toute sa puissance et sa gloire, et qu’elle éclaire pour moi un chemin dans le monde. [Message n° 62 (Maitreya)]
Les paires d’opposés par le Maître de Benjamin Creme
Depuis que l’homme est apparu sur la Terre pour la première fois, son histoire a été celle d’une longue suite de conflits et de luttes, d’agressions et de guerres. Il n’y a guère eu d’époque où ces tendances n’ont pas été dominantes, si bien que l’on pourrait croire qu’elles sont profondément inhérentes à la nature humaine.
Cependant, en dépit des apparences, il n’en est nullement ainsi. Pourquoi dans ce cas l’homme présente-t-il une image aussi déformée de lui-même ? D’où lui vient cette propension au chaos et à la violence destructrice ?
L’homme est essentiellement une âme, un reflet parfait de Dieu. A travers d’innombrables incarnations, depuis les temps les plus reculés, l’âme a cherché à exprimer sa nature divine dans le temps et l’espace. Lorsqu’elle se crée une contrepartie physique, elle dote celle-ci des moyens qui lui permettront d’évoluer vers la perfection. Ainsi se réalise le Plan de Dieu.
La clé de ce développement est l’aspiration. Dans le cœur de chaque homme demeurent le désir de perfection et le besoin d’exprimer le bien, le beau et le vrai ‑ les attributs de l’âme. Personne, quelles que puissent être ses défaillances, n’est dépourvu du désir de devenir meilleur, de quelque façon que ce désir s’exprime. Il n’est pas un seul être en qui cette aspiration n’existe pas. Comment dès lors expliquer les errements de l’homme, sa violence et sa haine ?
La réponse se trouve dans la position unique qu’il occupe, au point de rencontre de l’esprit et de la matière, et dans les tensions que provoque en lui la coexistence de ces deux aspects. L’homme est une âme immortelle, plongée dans la matière, et, par conséquent, assujettie aux limitations que celle-ci lui impose. Sa lutte pour la perfection implique l’union et la fusion totales de ces deux pôles opposés de sa nature.
Au moyen d’incarnations répétées, le processus d’évolution atteint progressivement ce but, jusqu’au moment où la qualité et le rayonnement de la matière coïncident avec ceux de l’esprit. Le Plan est alors accompli et un nouveau Fils de Dieu est rentré chez lui.
Pendant très longtemps, la prédominance de la matière empêche toute expression significative de l’âme ; l’évolution se poursuit, mais lentement. Lorsque enfin les pôles opposés de sa nature se rejoignent, l’homme réalise que la dichotomie n’est qu’apparente et les oppositions irréelles. Il comprend alors que tout est Un, que l’esprit et la matière ne sont que deux aspects du Tout divin, et les limitations du passé ne sont rien d’autre qu’illusion.
Sans ce conflit entre opposés et la friction qui en résulte, les progrès de l’homme seraient très lents. La friction est le feu qui l’oblige à aller de l’avant, l’aspiration la lumière qui l’attire sans cesse vers le haut. C’est ainsi qu’avec le temps, l’homme se débarrasse des limitations de la matière en la revêtant du rayonnement de sa propre vérité spirituelle. La tâche de l’homme est de spiritualiser la matière et d’amener la substance de la planète, dans tous les règnes, à refléter parfaitement l’Homme céleste dont elle est le corps. Conflits et guerres, violence et haine, ne sont que les manifestations passagères de l’incapacité de l’homme à manifester, pour l’instant, sa véritable nature. L’époque est proche où sa vérité prévaudra, où sa beauté rayonnera, et où sa bonté se manifestera aux yeux de tous.
Article du Maître : Partage international, juillet 1989
« Aspiration », tableau de B. Creme, 1964. « La boule de feu dorée représente l’âme à laquelle grâce à l’aspiration et à la méditation, la personnalité se relie par le canal de lumière l’antahkarana » [B. Creme]. Voir photographie dans la version imprimée de notre revue Partage international n° 261 de mai. 2010, page 11 ».