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juin 2008 – No 238

Sommaire


 

Article du Maître —

Quand les hommes se pencheront sur leur passé [sommaire]

par Le Maître –,

Par l’entremise de Benjamin Creme, 23 avril 2008

Lorsque, d’ici quelques années, les hommes se pencheront sur leur passé, ils se demanderont pourquoi ils ont si longtemps hésité à prendre une mesure des plus naturelle et d’une évidente nécessité : le partage des ressources de la planète. Quand ils auront le bonheur de connaître une coopération internationale désormais plus facile, offrant stabilité et absence de tensions, ils se demanderont comment ils ont pu se montrer si aveugles à l’évidence, s’obstiner si longuement dans une direction contraire à leur propre intérêt.

L’humanité se tient maintenant au seuil d’une expérience totalement nouvelle, où l’on s’assurera que chaque décision ou action globale marque une avancée, qu’elle nourrit et sanctifie la vie de tous, qu’elle renforce des liens de fraternité jusqu’alors ignorés et pratiquement oubliés. Dès lors les hommes connaîtront la joie de travailler ensemble pour le bien commun, laissant fermement derrière eux la haine et la méfiance du passé. Ainsi se tisseront entre eux des liens nouveaux tandis que la bonne volonté et le respect, tels un levain vitalisant, satureront leur existence et les éveilleront à une vie nouvelle. Ainsi également, avec une intensité toujours croissante, l’amour et la joie embrasseront-ils et illumineront-ils partout le cœur des hommes et des femmes.

Alchimie ou divinité

Y aurait-il à l’œuvre quelque alchimie subtile pour opérer cette transformation magique dans la vie humaine ? Non, car il ne s’agit pas d’alchimie mais de la divinité qui réside dans le cœur des hommes eux-mêmes, évoquée et mise au jour par le prodige de l’amour de Maitreya. « Le partage, a-t-il dit, est divin ; votre premier pas vers le partage est votre premier pas vers la divinité. » En l’homme lui-même repose la plénitude de cette divinité. Le partage montrera que l’homme est un dieu en puissance, paré pour exprimer la volonté créatrice de sa source.

Lentement mais sûrement, ce dessein créateur se manifestera à travers les hommes, dirigeant leurs actions et leurs décisions. L’ancien mépris des Lois s’étiolera et finira par disparaître comme le vague souvenir d’un passé lointain et puéril. Ainsi en sera-t-il.

Un avenir brillant

Nous, qui sommes vos Frères aînés, voyons se profiler toujours plus clairement les contours de l’avenir brillant qui attend les hommes ; nous voyons se dessiner une science qui laisserait pantois les esprits les plus féconds et les plus avancés de notre époque ; nous voyons aussi un art dont la beauté et la puissance créative n’ont jamais à ce jour été connues sur Terre.

Par-dessus tout, nous reconnaissons dans ce flux créatif d’une ampleur sans précédent dans l’histoire la résultante inévitable du grand changement intérieur par lequel passe l’humanité : apprendre à vivre selon les Lois de la vie. Quand les hommes comprendront tout cela en pleine conscience, comme un fait de la vie, ils prendront avec joie les mesures conduisant directement à la paix et à la justice, à la liberté et aux relations justes. La première de ces mesures se nomme Partage.

Avec l’aide et les directives de Maitreya, le Seigneur de l’amour, et de son groupe de Maîtres, les hommes ne manqueront pas de reconnaître que partage et relations justes sont une seule et même chose, procèdent d’un même élan : en donnant expression au besoin d’unité qui sous-tend notre apparente séparation, ils révèlent la vraie nature des hommes en tant que dieux.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Santé et guérison [sommaire]

Mon cœur étreint tous ceux qui me connaissent, qui demandent mon aide. Il en sera toujours ainsi. Mes frères et sœurs, mon aide est à votre disposition, vous n’avez qu’à la demander. Prenez ma main, mes amis, et laissez-moi vous emmener vers votre gloire. [Maitreya, message n° 49]

En dernière analyse, la maladie est le résultat de relations erronées : avec notre soi supérieur, l’âme, avec nos frères et sœurs du monde entier, et avec le Tout dont nous sommes partie. Par le mauvais usage de l’énergie de l’âme, nous déclenchons le processus de cause à effet. Par de mauvaises relations avec nos semblables, nous créons un déséquilibre et une dysharmonie dont résultent toutes sortes de maladies. Par notre esprit séparatif, nous nous coupons des énergies de guérison qui nous entourent de toutes parts. [Un Maître parle : Santé et guérison partie 2]

Le stress qui existe aujourd’hui dans le monde est une conséquence de la compétition et de la peur – peur de l’échec, de la maladie, de la mort, de la guerre, des désastres et de l’effondrement économique. La pression que ces peurs exercent sur l’humanité a pour résultat inévitable des maladies psychosomatiques. La guérison consiste à rétablir l’équilibre. Lorsque nous aurons restauré l’équilibre dans nos vies, grâce à une restructuration de nos institutions politiques, économiques et sociales, nous constaterons une spectaculaire amélioration de la santé de l’humanité. Nous n’aurons plus à dépenser d’énormes sommes d’argent pour le maintien de la santé. En fait, la prévention de la maladie deviendra la norme. D’une manière générale, il est plus facile de prévenir les maladies que de les guérir. [La Mission de Maitreya, tome III]

Les forces du marché ont provoqué des ravages dans le corps social et dans la nature. Des personnes ont été littéralement condamnées à mort, au nom des « pertes et profits ». Des hôpitaux ont été fermés parce qu’ils n’étaient pas rentables. Certaines écoles ont grand mal à rester ouvertes. Ces institutions sont pourtant essentielles à la santé et au bien-être de la société.
Spirituellement et mentalement, de nombreuses personnes ont abdiqué. Elles ne savent plus faire qu’une chose, se lever le matin, aller travailler, puis rentrer chez elles et aller se coucher. Elles ont été conditionnées par la politique et la religion, et condamnées à un emprisonnement mental et spirituel.
Tout ce qui nous entoure a été créé par la nature, mais les catastrophes, la destruction, la dépression et la maladie sont d’origine humaine. C’est à ceux qui vous gouvernent qu’il vous faut demander des comptes, ce sont eux qui vous ont conditionnés, vous empêchant de faire l’expérience d’une vie de paix et de bonheur.
L’énergie qui cause actuellement des ravages dans le monde sous forme de tempêtes, de séismes et d’éruptions volcaniques, a été libérée parce que l’homme croit pouvoir faire ce que bon lui semble. Il pense que s’il a un compte en banque bien fourni, il se portera bien. Mais l’avidité le conduit à la destruction. Spirituellement et mentalement, l’homme a fait faillite.
Nous assistons à la fin de l’ère ancienne et au commencement d’une ère nouvelle. [Les lois de la vie]

La pollution

Les poisons et pollutions de toute nature, en tous domaines, constituent aujourd’hui le plus grand des périls pour les hommes, les animaux, et la Terre elle-même. Tous sont intoxiqués et malades, d’une façon ou d’une autre. Inconnu de l’humanité mais flagrant pour nous, le plus grand des maux dont souffrent l’homme et la planète dans cette triste conjoncture a pour cause les radiations nucléaires. Les hommes ont commis une grave erreur en développant cette source d’énergie à haut risque. [Un Maître parle : le péril invisible]

L’air, l’eau, la terre, la nourriture que nous absorbons sont pollués par des substances et des poisons nombreux. Les pires sont les radiations nucléaires émanant des centrales nucléaires ou provenant des expériences nucléaires qui continuent d’avoir lieu. C’est là le plus grand danger. Ces radiations détruisent le système immunitaire et les allergies sont le résultat de cette destruction. On constate maintenant des réactions allergiques dans le monde entier. Selon les Maîtres, la pollution – principalement la pollution radioactive – est la principale cause de mortalité dans le monde. Plus tôt nous fermerons nos centrales nucléaires et renoncerons à toute expérience de fission nucléaire, mieux cela sera pour l’humanité. [Le Grand retour]

L’un des événements marquants de notre époque est l’importance croissante qu’ont pris les prétendus guérisseurs spirituels de toute nature. Un changement sensible s’est produit dans l’accueil du public quant à leur rôle et leurs dons, et ceci à une échelle mondiale. Un intérêt nouveau pour les anciennes méthodes de guérison de l’Orient a élargi les ressources techniques et la compréhension des praticiens occidentaux, tandis que la prévention de la maladie, par la stimulation de la vitalité et l’amélioration des conditions de vie, prend un rôle de plus en plus important. Cela augure bien de l’avenir, un avenir où l’on verra la victoire progressive de l’humanité sur les maux qui l’accablent tant.
La première mesure sera l’élimination de la peur de la maladie. Une fois ses causes comprises, cette peur pourra être traitée de façon plus correcte et maîtrisée. La transformation des structures sociales sera pour beaucoup dans l’amélioration de la santé de l’humanité. Une grande partie du stress chronique et de l’anxiété que connaissent actuellement des millions d’êtres disparaîtra grâce à l’augmentation des loisirs et des distractions, tandis qu’une agriculture aux méthodes plus saines assurera la production d’aliments dont la richesse nutritive correspondra au besoin des hommes.
Lorsque l’humanité prendra conscience de la véritable nature de sa constitution – en tant qu’âme s’exprimant par l’intermédiaire d’un corps mental, d’un corps émotionnel et d’un corps physique double (éthérique et dense), le premier pas vers la victoire sur la maladie aura été fait. Jusqu’à présent, l’attention de l’homme s’est focalisée sur le plan physique dense, alors que les causes de la maladie doivent être trouvées dans la dilapidation des énergies circulant dans les corps subtils.
L’homme se trouve au seuil d’une grande découverte : que la maladie est le résultat d’un déséquilibre, qu’un équilibre correct s’obtient par une pensée et une action justes, et qu’une pensée et une action justes dépendent de ses frères et sœurs partout dans le monde. Si l’homme veut mettre fin à la maladie, il doit d’abord mettre fin à la séparation. [Un Maître parle : Santé et guérison, partie 1]

Le Soi

L’expérience du Soi intérieur – Si vous vous attachez aux pas des autres au lieu d’être vous-même, vous perdez votre étincelle ; vous ne pouvez plus refléter la lumière de l’individualité. Sans cette lumière, aucun progrès n’est possible dans la vie. Par contre, lorsque vous faites l’expérience du Soi intérieur et que vous commencez à reconnaître que vous êtes une entité immortelle, totalement distincte du mental, de l’esprit et du corps, vous apprenez à utiliser ces temples du Seigneur de manière créative, en toute conscience. Des guérisons en découlent automatiquement. C’est la raison pour laquelle Maitreya a déclaré que même des individus atteints du sida seront guéris grâce à la prière et à la pratique de l’honnêteté mentale, de la sincérité d’esprit et du détachement.
Sans détachement, il n’y a pas de salut. La prière transmise par Maitreya pour le nouvel âge, peut amener les gens à faire l’expérience du Soi intérieur, qui est détaché du mental, de l’esprit et du corps. [Les lois de la vie]

Les plans éthériques

Les plans éthériques de la matière attendent d’être explorés et étudiés. C’est là que l’on trouvera l’origine du déséquilibre des forces qui se manifeste sous forme de maux physiques. Le traitement de la maladie prendra une dimension nouvelle lorsque la fonction des centres de forces (ou chakras) en tant que récepteurs et distributeurs d’énergie sera comprise et que leur relation avec les principales glandes endocrines sera connue. Déjà, bien sûr, il y a quelques praticiens qui connaissent tout cela et font un travail précieux, mais ce n’est qu’une fois cette connaissance généralisée que nous constaterons un progrès significatif dans la compréhension du mécanisme de la maladie.
Le temps est proche où cette recherche sur les plans éthériques commencera sérieusement. Alors, la situation thérapeutique s’en trouvera transformée.
La nouvelle psychologie, la science à venir de l’âme, projettera une vive lumière sur la nature et la cause de la maladie et indiquera le chemin menant à la prévention. En temps opportun, l’homme apprendra à entrer en contact et à travailler avec le règne évolutif dévique (ou angélique) qui, sous de nombreux aspects, est profondément engagé dans le processus de guérison. [Un Maître parle : Santé et guérison, partie 2]

Le corps éthérique – Dans ce corps de matière plus subtile que la matière solide mais de nature encore physique – se trouve un ensemble de chakras ou centres d’énergie, dont les sept chakras majeurs situés le long de l’épine dorsale, à travers lesquels circule notre énergie. L’énergie que nous recevons vient du cosmos, du système solaire, de notre planète et de notre âme, et pénètre le système que nous appelons « nous-mêmes ». Si les chakras fonctionnent de manière équilibrée, l’équilibre règne dans le système énergétique. Si, faisant mauvais usage de l’énergie de l’âme, facteur principal de la maladie, nous avons produit une stase, ou perturbation du flux des énergies, certains des chakras ne fonctionneront plus comme ils le devraient. Ceci se manifeste par un déséquilibre dans l’énergie qui circule à travers le corps.
Notre système endocrine est en relation avec les chakras. Ainsi, la santé des glandes endocrines du corps physique dépend entièrement de la juste circulation de l’énergie à travers les chakras, dans le corps éthérique, tandis que la santé du corps physique dépend de la relation correcte des glandes entre elles.
Nous sommes des âmes en incarnation. L’énergie qui galvanise notre vie vient de l’âme. Au fur et à mesure que nous évoluons, nous pouvons de mieux en mieux entrer en contact avec l’âme, mais si nous n’utilisons pas l’énergie de manière correcte, nous produisons une maladie, un déséquilibre. La guérison met en œuvre de l’énergie d’un taux vibratoire plus élevé ou de l’énergie avec une puissance supérieure, afin de créer un équilibre. Cela peut avoir un effet total et permanent ou, le plus souvent, temporaire.
La meilleure façon d’avoir une bonne santé est de traiter le corps avec respect et d’utiliser l’énergie de l’âme « dans le service ». L’âme ne connaît que le service, elle veut seulement servir ; c’est pour cela qu’elle s’incarne. Si une personne pratique une méditation et reçoit l’énergie de l’âme mais ne l’utilise pas dans le service, cela peut lui causer des problèmes : maladie, névrose, déséquilibre émotionnel, etc. [La Mission de Maitreya, tome III]

Enseigner aux enfants les trois matières de base (la lecture, l’écriture et le calcul) n’est pas suffisant. Il faut également leur enseigner qui ils sont réellement. Les enfants d’aujourd’hui sont capables de comprendre la relation existant entre le Soi et le mental, l’esprit et le corps, plus facilement que les adultes ne l’imaginent. Même un enfant maltraité et qui n’a personne vers qui se tourner, peut être guéri grâce à cette compréhension. Il pourra reconnaître et ressentir que ce qui a été maltraité en lui, que ce soit dans le mental, dans l’esprit ou dans le corps, n’est pas le Soi véritable. [Les lois de la vie]

Pour garder le corps en bonne santé, nous devons maintenir un juste équilibre du système endocrinien ; pour ce faire, le flot d’énergie doit être approprié et continu, entrant et sortant des chakras de manière équilibrée et coordonnée. Personne ne vit dans un état d’équilibre parfait, à cause de nos conditions de vie inadéquates, d’un environnement mal construit et mal entretenu, de toutes sortes de facteurs inhibants dus à notre éducation et à la façon dont nous avons été élevés, etc. Personne ne jouit d’une santé parfaite. Nous sommes tous inhibés à cause des normes sociales dans lesquelles nous vivons, spécialement dans les villes. Nous souffrons tous des effets de quelque inhibition.
Nous répercutons cela sur les plans émotionnel et mental. Les inhibitions sur le plan mental sont réellement très préjudiciables, elles font de nous des chrétiens intégristes, des juifs, des musulmans, des hindous, des bouddhistes intégristes, etc. Ce sont des camisoles de force mentales qui inhibent le libre mécanisme de pensée du mental. Nous ne pouvons penser de façon créative, car tout a déjà été pensé pour nous. On nous impose un ensemble d’idées et de croyances auxquelles nous devons adhérer.
Il en est de même pour le corps émotionnel. On nous apprend à ne pas extérioriser nos émotions négatives, car nous savons qu’elles ne sont pas agréables, et nous avons été élevés de façon à être agréables. Tout enfant doit être gentil. Nous apprenons donc à édifier un mécanisme qui nous permet de maintenir à leur juste place toutes nos pensées vilaines, méchantes. Nous le faisons en contractant nos muscles. Nous contractons d’abord ceux du plexus solaire. Une fois qu’ils sont bien durs et crispés, les autres muscles s’organisent comme ils peuvent. Nous avons alors dans la poitrine un ensemble de muscles qui viennent inhiber la respiration. Nous avons d’autre part constaté qu’en respirant librement et aisément, nos idées, gestes et sentiments s’expriment aussi librement et aisément, ce qui nous rend dangereusement spontanés, une attitude très dangereuse à adopter dans la vie quotidienne, avons-nous constaté, face à nos parents et leurs amis. Les névroses et les psychoses résultent d’une inhibition des fonctions vitales. [La Mission de Maitreya, tome II]

Les maladies de l’homme sont le résultat de l’usage imparfait des énergies de son âme qui, inhibées ou gaspillées, trouvent un chemin détourné pour s’exprimer, créant ainsi un « mal-être ».
Une compréhension nouvelle et plus claire de la manière dont l’homme fonctionne est nécessaire et ne tardera pas à voir le jour. Elle mettra en évidence l’enchevêtrement du réseau énergétique humain et l’interdépendance de toutes les parties. Le rôle joué par les différents corps, en tant que véhicules de l’âme, sera connu et compris et les modes de vie seront adaptés de façon qu’un usage correct en soit fait. [Un Maître parle : Santé et guérison partie 3]

Le service

Le grand secret de la transformation consiste à réorienter la pensée, à l’éloigner de nous-mêmes, pour la focaliser sur les besoins du monde. Plus nous nous engagerons dans une activité de service et répondrons aux besoins du monde, plus nous serons en bonne santé, heureux et sereins. Les peurs, les jalousies, le chagrin se dissipent par manque d’énergie. Ces mirages ne sont maintenus en place que grâce à l’énergie dont nous les nourrissons. La première étape consiste à les reconnaître, à les regarder. C’est tout. Ne faites rien à leur sujet. Ne les jugez pas, ne les condamnez pas, n’essayez pas de les changer ni de les réprimer, ne vous efforcez pas trop de devenir « meilleur ». Tout effort excessif que vous accomplissez afin de surmonter un défaut, un mirage, ou que sais-je encore, ne fait qu’aggraver la situation. La façon de traiter un mirage est tout d’abord de le reconnaître. Regardez-le simplement et ne faites rien d’autre. Ne vous identifiez pas à lui. Retirez-lui simplement votre attention et il mourra faute d’être alimenté. [La Mission de Maitreya, tome II]

La dépression – Lorsqu’une personne est déprimée, elle va chez le médecin. Souvent, ce dernier lui prescrit des médicaments qui l’empêchent d’éprouver un état d’esprit particulier. Lorsque l’effet des médicaments s’estompe, le patient retourne chez son médecin pour en obtenir davantage. « Tout le monde traverse des périodes de dépression. Il ne faut pas en avoir peur. Asseyez-vous tranquillement, et observez ce qui se passe en vous. Le Soi pourra s’apercevoir que lui n’est pas déprimé. Et il remarquera un état de conscience, un état d’esprit, qui subit un changement. C’est la personnification de cet état qui crée la confusion et le chaos. La personnification est autodestructrice.
Rien de ce qui est personnifié n’est le Soi véritable. »
« Observez. Soyez détachés. Quand vous ferez l’expérience d’un état dépressif, vous pourrez comprendre ce dont il s’agit. Le Soi peut pratiquer la prise de conscience par le détachement et libérer le mental, l’esprit et le corps de leur esclavage. » [Les lois de la vie]

La matière a ses besoins spécifiques. Lorsqu’ils sont satisfaits, il n’y a aucun conflit. Mais, lorsque le corps physique, par exemple, exige plus que le nécessaire (et nous permettons à notre corps de demander plus que ce dont il a besoin – d’après le Maître Djwhal Khul, la plupart des personnes mangent quatre fois trop), cela crée un conflit qui se manifeste par la mauvaise santé. [L’Art de vivre]

Le problème du sida – Un swami qui travaille en étroite collaboration avec Maitreya à Londres lui demanda récemment ce qu’il devrait faire lorsque des personnes souffrant du sida viennent le voir.
Maitreya répondit : « Pratiquez le détachement dans le mental, l’esprit et le corps. L’harmonie entre mental, esprit et corps sera restaurée. Vous vous apercevrez que vous êtes guéri. Le sida disparaîtra. »
Le swami demanda alors : « Cette connaissance, pourquoi ne pouvons-nous pas la prêcher ? »
Maitreya répondit : « Tout d’abord, si vous allez la proposer à quelqu’un qui a les mains pleines, qu’arrivera-t-il ? Elle lui glissera des mains. Mais si un être a vraiment faim (c’est-à-dire que l’être doit d’abord éprouver un désir ardent) et que vous la lui donnez, vous le guérirez. »
Il s’agit ici d’une forme de ce que l’on appelle « guérison spontanée », un art ancien.
« Voici l’une des façons les plus aisées de me connaître : soyez honnête dans votre mental, sincère dans votre esprit, nourrissez correctement votre corps. Alors votre niveau de conscience s’élèvera. Chaque fois que vous agissez dans le détachement, s’il s’agit d’une action naturelle, je suis avec vous. Mais l’attachement, la possessivité, ne sont pas divins. Dans ce cas là, je ne peux être avec vous. » [Les lois de la vie]

Les Sources de Vie

Les Sources de Vie créées par Maitreya sur toute la planète (il y en aura en tout 777), réserves d’eau pratiquement inépuisables chargées des énergies du Verseau, amélioreront grandement la santé de l’humanité. Elles renforcent la structure ­cellulaire du corps et agissent comme tonifiant général. Sauf exception, peu importe la maladie : si votre karma le permet, il y aura guérison ou amélioration, et sur un champ de possibilités karmiques plus large que ce ne serait le cas normalement… Elles amélioreront énormément la santé physique, psychique et mentale des individus. Cela prolongera inévitablement leur vie, mais, déjà, la diminution du stress dans le monde permettra aux gens de vivre plus longtemps. [La Mission de Maitreya, tome III]

Sous peu, tous les miracles dont Maitreya est l’auteur toucheront de nombreux hommes et femmes, qui le porteront dans leur cœur. L’une après l’autre, des sources aux vertus curatives seront découvertes, et grâce à ces eaux bénies commencera une grande purification des temples de l’humanité. [Un Maître parle : Celui qui frappe à la porte]

La technologie de la lumière

Dans le domaine de la santé, quand les médecins seront formés à l’utilisation de la technologie de la lumière, nous n’aurons plus besoin de médicaments ni d’actes chirurgicaux. Les scientifiques, en Union soviétique et aux Etats-Unis, effectuent déjà des expériences de manipulation génétique, et ces expériences se poursuivront jusqu’à ce qu’il devienne possible de transmettre une information génétique à un organe malade afin de le régénérer sans avoir recours à la chirurgie. Dans l’avenir, le besoin de disposer d’un si grand nombre d’hôpitaux diminuera, car les malades pourront être soignés en quelques heures, même dans les cas les plus graves. [Les lois de la vie]

Maitreya a parlé d’une nouvelle technologie qu’il appelle la techno­logie de la lumière et qui utilise une énergie provenant directement du soleil. Elle nous fournira de l’énergie pour tous nos besoins – pour l’industrie, le transport, le chauffage – et pour la guérison. En fait, Maitreya déclare, qu’en ce qui concerne la guérison, grâce aux ­progrès de notre technologie dans la génétique actuelle, des organes pourront être reconstitués. Au lieu d’aller à l’hôpital pour avoir recours à une ablation ou à une greffe d’organe, nous pourrons obtenir la reconstitution de cet organe par cette technologie. Cela donnera un « coup de fouet » considérable à la santé de l’humanité. [La Mission de Maitreya, tome III]

Les Maîtres institueront des centres de guérison et entraîneront, en groupe, des initiés ou des disciples qui seront des médecins de toutes spécialités. Ces groupes seront composés de médecins traditionnels, de chirurgiens, d’homéopathes, d’acupuncteurs… La thérapie par le son et la couleur sera utilisée ; ces groupes comprendront des guérisseurs spirituels et une personne ayant la vision éthérique, capable de diagnostiquer l’état du corps éthérique et des centres. Ils travailleront en équipe. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse]

Une tâche considérable attend l’humanité à ce point tournant de son existence : purifier le monde des habitudes ancestrales de pensée et d’action incorrectes, changer totalement sa vie sociale de façon à ce que chacun soit libéré de la peur : peur du manque, de la guerre, de la maladie et de la mort. Tâche colossale en vérité, mais qui vaut vraiment la peine d’être entreprise, car elle conduira à un nouvel art de vivre, à des relations nouvelles et plus agréables entre les hommes, et à un monde gouverné par les principes de justice et de fraternité, de partage et d’amour. [Un Maître parle : Santé et guérison, partie 2]

Prenez ma main, mes amis, et je vous conduirai dans un nouveau pays dans lequel votre véritable nature en tant que Dieux s’épanouira, dans lequel tous les hommes, en frères, bâtiront ensemble la vie dont ils rêvent. Nombreux sont ceux qui attendent ma venue avec une certaine appréhension. Pourtant, seul le bien fleurira sous mes pas. Ma promesse demeure.
Je vous révélerai votre propre nature et celle de Dieu. Je vous montrerai que, pour tous les hommes, la vie est bénie. Je créerai parmi vous un réservoir d’amour dont les eaux pourront étancher leur soif. Mon cœur parlera pour votre cœur, mes lèvres pour les vôtres. Les dirigeants et les peuples répondront et l’on fera toute chose nouvelle. Prenez courage, mes amis, je suis parmi vous. Je viens pour vous servir, pour vivre avec vous et vous aimer, pour vous conduire et vous guider. Ne vous tournez plus vers les ténèbres. [Maitreya, message n° 123]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Certains des « signes d’espoir » et des « signes des temps » que nous présentons ici n’ont pas été confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Nous les soumettons à votre seule considération car nous ne sommes pas en mesure de vérifier leur nature « miraculeuse »

Croix de lumière à Kehl [sommaire]

Croix de lumière manifestée par Maitreya, sur une vitre de la maternité de Kehl (Allemagne).

Elle a été vue pour la première fois en janvier 2006, par A. B., qui nous a envoyé la photographie.

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 238 de juin 2008, page 13.

Une transplantation miraculeuse [sommaire]

Pour la première fois dans l’histoire de la médecine, une personne ayant subi une transplantation d’organe a changé de groupe sanguin et pris le système immunitaire de son donneur. Selon The New England Journal of Medicine. Demi-Lee Brennan, jeune australienne de quinze ans, avait reçu le foie d’un donneur alors qu’elle avait neuf ans. Mais elle était tombé malade suite à l’administration de médicaments antirejet. C’est alors que, de manière inexplicable, son groupe sanguin, qui était O négatif, devint O positif, le groupe sanguin de son donneur. Les cellules souches sanguines de son nouveau foie pénétrèrent dans sa moelle osseuse pour prendre en charge tout son système immunitaire. Le résultat est qu’elle n’a plus besoin de médicaments antirejet.

Les médecins du Westmead Children’s Hospital de Sydney, où l’opération eut lieu, ont affirmé qu’ils n’avaient aucune explication et qu’il s’agissait d’une guérison miraculeuse se produisant « une fois sur six milliards », car normalement le système immunitaire des receveurs attaque le tissu transplanté. Stuart Dorney, ancien directeur de l’unité de transplantation de l’hôpital, affirme que le traitement de la jeune fille pouvait conduire à des progrès dans le traitement des transplantations d’organes.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le Maître Jésus avait provoqué le changement dans le groupe sanguin de Demi-Lee, afin de la préserverdes effets des médicaments anti-rejet.

Source : Reuters

Signe de Pâques [sommaire]

Le 4 avril 2008, le Wakefield Express, un journal du Yorkshire (Grande-Bretagne), a publié un article intitulé « Visage de Jésus ? ». Il décrit comment un enfant de cinq ans, William Glancy, a peint un masque pour un projet artistique de Pâques au club de vacances de l’école libre de Wakefield. Après avoir étalé de la peinture sur un masque blanc et l’avoir laissé sécher, William eut la surprise de découvrir un visage. Lorsque sa mère vint le chercher au club, il était en train de montrer le masque à tout le monde en disant : «  Regardez, regardez, c’est Jésus ! » Ceci est arrivé la veille du Vendredi saint et tous ceux qui ont vu le masque ont été stupéfaits.

Un professeur, Amanda Parramore, a déclaré : « Lorsque sa maman me l’a montré, je ne pus le croire. Je n’ai jamais rien vu de pareil, cela n’arrive qu’une fois sur un million. » Wendy, la mère de William, âgée de trente-neuf ans a déclaré, bouleversée : « Lorsqu’il me l’a montré, j’ai dit : Mon Dieu c’est incroyable. Tous ceux à qui je l’ai montré ont été abasourdis. Certains ont même dû s’asseoir sous le choc. Je pense que c’est d’autant plus étrange que cela s’est passé au moment de Pâques. C’est vraiment incroyable. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le visage a été manifesté par le Maître Jésus.

Source : Wakefield Express, G.-B.

Image de Jésus sur la fenêtre d’un hôpital [sommaire]

En avril 2008, au Florida Hospital Medical Complex d’Orlando, en Floride (Etats-Unis), des visiteurs ont afflué dans un jardin de recueillement pour voir une image de Jésus miraculeusement apparue sur une fenêtre. « Il y avait un groupe de personnes dirigeant leurs téléphones mobiles vers la fenêtre, je les ai rejoint et j’ai vu une lueur », a déclaré Joel Cruzada, un des visiteurs. L’image inexpliquée fait maintenant l’objet d’investigations, mais un responsable de l’hôpital a déclaré que du moment que cette image avait fait du bien aux gens, c’est tout ce qui importait.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'image avait été manifestée par le Maître Jésus.

Source : www.local6.com/news

Les forces de lumière : Argentine [sommaire]

« D’importants événements sont en train de se produire dans différentes parties du monde, suivis de témoignages qui partout susciteront l’étonnement. Un nombre sans précédent de personnes verront des vaisseaux spatiaux en provenance des planètes proches de la nôtre, Mars et Vénus en particulier. »
[Extrait de l’article du Maître de B. Creme, Le rassemblement des forces de Lumière, Partage international, mars 2007.

Argentine : nombreux témoignages sur les ovnis

Cordoba
Selon le journal La Voz del Interior, le 14 janvier 2008, entre 21 h et 22 h, des habitants de Bengolea, Adelia Maria, Río Cuarto, Coronel Baigorria, et de nombreuses autres villes, ont signalé à Radio LV16 qu’ils avaient vu une lumière ronde, d’un jaune brillant, se déplacer à basse altitude. Carlos Oyola, porte-parole de la base aérienne civile et militaire d’Area Material Rio Cuarto, a déclaré : « Aucun vol n’était signalé ce soir-là. Ce qu’a vu le contrôleur, homme d’expérience, ne correspond à aucun objet connu – militaire ou civil. »  Il a déclaré que le contrôleur aérien s’était conformé à tous les protocoles, demandant à l’objet de s’identifier, en code aéronautique, mais n’avait reçu aucune réponse.

Río Cuarto
Le 29 décembre 2007, un phénomène similaire s’est produit. Des habitants de Rio Cuarto ont photographié une lumière très brillante, visible de 4 h du matin jusqu’au lever du soleil à 7 h. Nombre d’entre eux ont vu cette lumière venir de l’est, puis rester immobile à basse altitude.

– El Chocon, Neuquen
Jorge Villarreal a filmé un ovni à El Chocon, le 30 mars 2008, pendant ses vacances. Il découvrit seulement l’apparition inhabituelle lorsque, de retour chez lui, il regarda les vidéos prises sur son téléphone portable. En les regardant au ralenti, il vit ce qu’il pensa être « une soucoupe volante ». Il apporta la vidéo à Radio y Television de Neuquen (RTN) où des techniciens, en la regardant image par image, vérifièrent que l’objet était réellement visible. Ils conclurent également qu’il était presque impossible de truquer le film sur le téléphone mobile particulier que possédait Jorge. Jorge se souvient que pendant qu’il filmait la scène, son amie et lui-même ressentirent des maux de tête et de la fatigue.

Malargue, Mendoza
Le 3 avril 2008, Felix Fernandez, Omar Gonzalez et Virgilio Moreno, trois employés des Ponts et Chaussées, revenaient de La Juanta à Malargue. Alors qu’ils photographiaient le paysage, un étrange objet attira l’attention de Felix en se mettant à faire des mouvements compliqués. « Nous commençâmes à en prendre des photos. L’objet se déplaçait d’est en ouest. Etonnés, nous le suivîmes depuis la région de La Junta jusqu’à celle d’El Chacal, toujours avec le soleil à l’arrière plan, comme le montrent les photos. Puis l’objet s’immobilisa pendant quelques secondes et disparut en direction de l’ouest. » Certaines stations de radio locales ont indiqué que d’autres personnes avaient également vu cet objet.

Tupungat, Mendoza
Le 6 avril 2008, pendant une excursion avec des amis à Quebrada del Condor, Patricio Pereyra prit des photographies du paysage avec son téléphone mobile. Plus tard, en les téléchargeant sur son ordinateur, il remarqua un ovni dans le ciel : « J’ai pris plusieurs photographies, mais je n’avais rien vu dans le ciel à ce moment-là », a-t-il déclaré. Bien que sceptique en ce qui concerne l’existence des ovnis, il ne put expliquer comment l’objet était apparu sur la photographie. Son ami Gaston Damia pensa que Patricio avait rajouté l’ovni sur la photo avec le logiciel Photoshop de son ordinateur, mais ce n’était pas le cas.

Arauco, La Rioja
Des habitants d’Arauco ont signalé qu’ils avaient vu un ovni dans le ciel vers 6 h 30, les 11 et 13 avril 2008. L’événement fut filmé par plusieurs témoins et de nombreuses personnes téléphonèrent aux médias pour le signaler. Tous les témoins ont vu l’objet exactement au même endroit : près de la jonction de la Route 40 et de la 9.

[Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que toutes ces apparitions étaient des ovnis martiens.

Source : mdz.com ; bolsonweb.com.ar ; La Voz del Interior, Argentine]

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Le pouvoir de la méditation [sommaire]

Des études scientifiques ont été menées sur le pouvoir de la méditation. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, des chercheurs se sont penchés sur l’action que la méditation pouvait exercer sur l’allongement de la vie grâce à l’amélioration de la fonction cardiaque, la diminution des hormones du stress, et d’une manière générale, une plus grande sensation de bien-être et de bonheur. Ces études ont aussi considéré le rôle que la méditation pouvait jouer sur la dépression, les tendances suicidaires et la toxicomanie.

Les recherches américaines considéraient les effets de la méditation transcendantale (MT), introduite par le maître spirituel indien, Maharishi Mahesh Yogi. Le Dr Robert Schneider, directeur de l’Institut de prévention et de médecine naturelle au Maharishi University of Management (Iowa, Etats-Unis), a étudié le cas de 202 personnes âgées, pendant dix-huit ans. Certaines avaient pratiqué la MT et d’autres, des techniques de relaxation. On a pu constater que parmi celles qui avaient pratiqué la MT, les décès dus à une crise cardiaque étaient 30 % inférieurs, et ceux dus au cancer 49 % inférieurs. Il concluait que malgré la relative modicité de cet échantillonnage, ces résultats préliminaires suggéraient qu’une réduction effective du stress pouvait faire décroître la mortalité.

Une précédente recherche sur la MT montrait que cette méditation faisait baisser les hormones de stress et la pression sanguine. Selon le Dr Schneider : « La présente étude vient étayer les premières, et montre que ces modifications physiologiques et psychologiques allongent la durée de vie. »

Le Dr Shanuda Nataraja, spécialiste de neurologie à l’Ecole de médecine Johns Hopkins (Baltimore, E.-U.), vient de publier les résultats de ses recherches dans son dernier ouvrage : The Blissful Brain :Neuroscience and the Power of the Brain.

En utilisant des sondes ou électrodes de réponse galvanique de l’épiderme, qui détectent à travers la peau les modifications émotionnelles, et d’électroencéphalogrammes (EEG) qui mesurent l’activité électrique du cerveau, le Dr Nataraja a constaté une augmentation des ondes alpha dans le cerveau, pendant la méditation. C’est un indicateur de l’activité du système nerveux parasympathique, qui signifie moins de stress et par conséquent un cœur en meilleure santé.

A Madison (Wisconsin), le Dr Richard Davison a étudié pendant plusieurs années les moines bouddhistes, et a constaté qu’ en « méditant, vous pouvez être plus heureux et vous concentrer plus efficacement. » Il a poursuivi cette recherche sur un groupe d’employés de bureau, qui suivaient un stage de techniques combinées de méditation et de réduction du stress. Il constata que les cerveaux des participants montraient une activité accrue dans une zone du cerveau liée au bonheur et à l’enthousiasme.

Le professeur Mark Williams, du département de Psychiatrie, à l’Université d’Oxford (Grande-Bretagne), dirige des stages au cours desquels il combine la méditation et la thérapie cognitive, en traitant des personnes ayant connu au moins trois accès de dépression. Il explique que : « Cela vous enseigne à regarder les choses, à les considérer avec lucidité sans essayer nécessairement de les résoudre. Cela suggère aux gens qu’ils peuvent considérer leurs pensées comme juste des pensées, qu’elles soient positives, négatives ou neutres. » M. Williams estime que la méditation jouit d’un potentiel énorme : « Elle permet de gérer ses attentes, en se jugeant constamment soi-même – en comprenant que toutes ces choses ne sont que des pensées. Et le fait de méditer, de reconnaître les pensées comme de simples pensées et de les laisser s’en aller, peut être extrêmement enrichissant pour chacun. »

Source : The Guardian ; BBC News ; Grande-Bretagne

La plus grande leçon du monde [sommaire]

Le 23 avril 2008, des jeunes de 120 pays ont réalisé un nouveau record mondial : des centaines d’écoles dans le monde entier ont pris part à « La plus grande leçon du monde » organisée par la Campagne mondiale de l’éducation. Cette leçon était un rappel aux dirigeants mondiaux de tenir leur promesse de permettre à tous les enfants de la planète d’être scolarisés en 2015. Seulement sept ans avant cette date, la campagne souligne qu’il y a encore 72 millions d’enfants qui ne reçoivent pas d’éducation.

Depuis le début de la Campagne mondiale de l’éducation en 1999, plus de 30 millions d’enfants ont pu être scolarisé. Certains pays ont supprimé les frais scolaires, et les pays riches ont donné de l’argent aux pays pauvres, pour l’éducation. En 2006, le Royaume-Uni a déclaré que, d’ici 2015, il aurait donné 8,5 milliards de livres sterling, à ce titre.

Douglas Alexander, secrétaire d’Etat britannique au Développement international, a participé à cette « Plus grande leçon du monde », à Londres, dans une classe en plein air à la manière des classes africaines. Elle était installée près du Parlement, pour montrer comment des milliers d’enfants devaient apprendre, par tous les temps, dans des classes de plus de cent élèves, avec un seul maître. Gordon Brown, premier ministre britannique, a déclaré à cette occasion : « 2008 doit être une année d’action. Les gouvernements se doivent d’agir ensemble. Nous savons que c’est le moment. Je veux faire en sorte que nous soyons la première génération de l’histoire à permettre à tous les enfants d’aller à l’école. Du même coup, cela fera de la pauvreté de l’histoire ancienne. »

Source : www.firstnews.co.uk

Coopération Sud-Sud contre la malnutrition [sommaire]

Nils Kastberg, directeur régional de l’Unicef, a déclaré lors d’une conférence donnée dans la capitale chilienne, les 5 et 6 mai derniers, que la coopération entre les pays d’Amérique latine pourrait accélérer la lutte contre la malnutrition des enfants. Organisée par le gouvernement chilien et la Banque mondiale, cette conférence intitulée Vers l’éradication de la malnutrition des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes était la première rencontre ministérielle sur la malnutrition des enfants à se dérouler dans la région.

N. Kastberg a demandé à l’Amérique latine et aux Caraïbes de commémorer en 2010 le 200e anniversaire de leur indépendance vis-à-vis de l’Espagne en ayant à l’esprit un objectif spécifique : celui de faire en sorte qu’aucun enfant ne soit plus sous-alimenté. D’après lui, cet objectif pourrait être atteint grâce à la volonté politique et à l’esprit pan-américain, au moyen d’une coopération Sud-Sud. « Au lieu de parler de héros, de tombes et de grands leaders nationaux, la région devrait relever le défi et s’assurer qu’à compter du 1er janvier 2010 aucune femme enceinte ne souffre plus d’anémie, ce qui affecte le poids de naissance de son bébé ; et qu’aucun enfant ne se trouve privé du soutien nécessaire afin que la malnutrition soit éradiquée une fois pour toutes », a-t-il déclaré. Les pays devraient profiter de l’expérience des autres. Ces initiatives, qui se sont multipliées au cours de ces dernières années, ont pour objectif de réduire la pauvreté qui est la cause sous-jacente de la malnutrition et de la sous-alimentation.

« La coopération Sud-Sud est une mine d’or que la région n’a pas encore appris à exploiter. Une stratégie à l’échelle du continent doit être mise au point », a affirmé Cristina Lazo, directrice de l’Agence chilienne pour la Coopération internationale (AGCI). « Il y aura toujours des expériences et des pratiques à partager, indépendamment du niveau de développement de chaque pays », a t-elle déclaré. Mais le Chili a proposé de coordonner un agenda de travail concret au cours de ces prochaines années.

Source : IPS Service ; El País, Espagne

Un train-hôpital en Inde [sommaire]

Le Lifeline Express est un train-hôpital qui circule dans les régions les plus pauvres de l’Inde. Les gens le surnomment le « train miracle », car ses passagers sont des malades qui ont besoin d’une opération mais qui ne pourraient jamais se payer un traitement dans une clinique ou un hôpital conventionnel. En Inde, environ 70 % de la population rurale n’a pas accès aux soins, et beaucoup ne peuvent pas s’offrir de soins médicaux. Ce train constitue le seul espoir pour beaucoup de paysans pauvres. Tirumala Prasad, l’un des chirurgiens volontaires qui travaillent sur le Lifeline Express explique que « les opérations pratiquées sont simples. Les patients sont vite sur pied. Ces interventions permettent d’améliorer radicalement la qualité de vie des malades. » Le train est équipé de la même technologie moderne que n’importe quel autre hôpital et son principal avantage est sa mobilité. Ainsi que l’affirme le Dr. R. S. Vishwen : « Nous pouvons voyager à travers toute la région pour soigner les gens. Chaque arrêt dure environ trois semaines. »

D. Chinnayya, un patient soigné dans ce train, souffrait de cataracte depuis plusieurs années et ne pouvait plus travailler. « Je n’avais pas les moyens de payer cette opération, mais les médecins de ce train m’ont non seulement guéri les yeux, mais ils ont aussi sauvé ma famille de la misère. Je ne peux que remercier Dieu pour cela. »

Source : El País, Espagne

Des produits toxiques dans les plastiques alimentaires [sommaire]

Le Bisphenol-a, ou BPA, est un produit chimique trouvé dans les plastiques et les cannettes en étain. Il est utilisé dans la fabrication de biberons et de récipients pour boissons ou nourriture, ainsi que dans la production de plastiques rigides et transparents. Ce produit sera bientôt déclaré toxique par le gouvernement canadien – initiative qui pourrait faire pression sur les régulateurs de l’Europe et des Etats-Unis. On a démontré que le BPA perturbait les systèmes hormonaux et neuronaux chez les animaux. Des analyses vont être menées sur deux ans, et il pourrait en résulter une interdiction complète du BPA dans le domaine alimentaire.

Source : Herald Tribune, Etats-Unis ; The Asahi Shimbun, Japon

 

Vers un meilleur avenir pour tous

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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Des progrès en matière de régénération des tissus [sommaire]

« Le génie génétique s’avérera l’un des moyens les plus puissants de développer, dans le bon sens, les formes animales et végétales et, associé à la nouvelle technologie de la lumière, il transformera l’usage de la chirurgie en rendant caduque la transplantation d’organes comme le foie, le cœur, les reins, etc. » [Benjamin Creme, Le Grand Retour]

En mars 2008, CBS News a diffusé un reportage sur l’histoire de Lee Spievack qui, il y a trois ans, a vu se reconstituer le bout d’un de ses doigts, qui avait été accidentellement tranché par l’hélice d’un avion miniature. Son frère, Alan, qui est chercheur dans le domaine médical, lui avait envoyé une « poudre » à saupoudrer sur la plaie, et en l’espace de quatre semaines, le doigt s’était complètement reconstitué. Cette poudre est une substance appelée matrice extracellulaire. Composée d’un mélange de protéines du tissu conjonctif et fabriquée à partir de vessies de porc, elle incite l’organisme à entamer le processus de reconstitution des tissus.

Il est bien connu depuis au moins trente ans que les bouts des doigts ont une capacité intrinsèque à se régénérer. Les revues médicales ont documenté des milliers d’amputations de doigt dont la plaie a été nettoyée et recouverte d’un simple pansement pour ensuite guérir naturellement. Au terme de ce traitement, les bouts des doigts se reconstituent avec leur empreinte, leur sens du toucher et diverses possibilités d’allongement. Ce n’est que depuis peu cependant que les scientifiques commencent à comprendre les mécanismes mis en œuvre par le corps, de sorte qu’ils peuvent les stimuler pour régénérer d’autres parties du corps et même faire croître de nouveaux organes.

Le Dr Steven Badylak, de l’institut McGowan de médecine régénérative à l’Université de Pittsburg, déclare, à propos de la poudre de matrice extracellulaire : « D’une certaine manière, la matrice dit aux cellules ce qu’elles doivent faire ; elle permet de leur donner des instructions en terme de l’endroit où elles doivent se placer et comment elles doivent se différencier (en vaisseau sanguin, nerf, muscle ou autre). »

Il postule que si la matrice a aidé un doigt à repousser, en théorie, il devrait être possible de reconstituer un membre entier.

A l’Université Wake Forest, le Dr Anthony Atala et son équipe ont élaboré 18 types différents de tissus à partir de cellules individuelles, y compris des tissus musculaires, des organes complets ainsi qu’un cœur de mouton capable de battre. Ils sont à même de produire des parties de corps qui peuvent être réimplantées chez des patients. Le Dr Atala, un des pionniers de la régénération, pense que tous les types de tissus disposent de cellules capables de se régénérer si on les met en action. A titre illustratif, il a mis au point un processus révolutionnaire basé sur des cellules humaines de vessie cultivées en laboratoire et placées sur un moule biodégradable en forme de vessie ; après huit semaines, le moule est couvert de millions de nouvelles cellules et peut être transplanté chez le patient ; par la suite, le moule se dissout et laisse en place un nouvel organe en état de fonctionnement.

Différentes techniques de régénération sont en phase de tests cliniques à travers le monde. Une machine en cours de test en Allemagne répand de nouvelles cellules sur les brûlures d’un patient et donne le signal de reconstitution de la peau. Dans un essai clinique au Centre médical de l’Université de Pittsburg, une patiente se voit injectées de nouvelles cellules dans le cœur, dans l’espoir de voir croître de nouvelles artères. Le Dr Badylak se prépare à implanter une matrice de la forme d’un œsophage chez des patients atteints d’un cancer de la gorge avec l’espoir de voir le corps reconstituer de nouveaux tissus à partir de cet implant. A partir de recherches sur la salamandre, unique dans le monde des vertébrés par sa capacité à reconstituer un membre à partir d’un moignon, des chercheurs ont découvert que différents éléments sont nécessaires pour reconstituer un membre comme : la position des cellules, certains signaux chimiques, certains facteurs de croissance, des catégories spéciales de cellules appelées fibroblastes ainsi que des gènes spécialisés. Les chercheurs travaillent actuellement avec des souris pour voir comment induire la régénération d’un doigt chez les mammifères. Ceci s’avère beaucoup plus complexe que la régénération d’un simple bout de doigt à cause de la présence d’articulations qui sont parmi les structures squelettiques les plus complexes du corps. On ne comprend pas encore bien comment les articulations sont créées de manière naturelles ; par conséquent, la reconstitution d’un doigt complet serait considérée comme une étape majeure dans le domaine de la régénération des tissus.

Reconstituer une patte complète de souris constituerait l’étape précédant la régénération d’un bras humain. Les scientifiques pensent qu’il s’écoulera une ou deux décennies avant la reconstitution d’éléments humains tels que les bras. L’armée américaine apporte un soutien très important à cette recherche où elle a investi des millions de dollars dans l’espoir de pouvoir reconstituer des membres, des masses musculaires et la peau brûlée de soldats blessés. Elle commence déjà à utiliser la matrice sur les doigts amputés des soldats de retour de la guerre. Les sociétés américaines parient sur la régénération qu’elles considèrent comme l’une des lignes de force du futur, les capitaux se mobilisent pour produire en masse et commercialiser des organes humains. La société Tengion a acquis la licence et construit une usine pour produire les vessies élaborées à l’Université Wake Forest.

Le Dr Steven Nichtberger, directeur général de Tengion, pense que la régénération va prochainement révolutionner les transplantations dans le domaine médical. Au lieu d’attendre des années pour un organe provenant d’un donneur, les patients feront parvenir quelques-unes de leurs cellules à un laboratoire et ne devront attendre que quelques semaines pour avoir un nouvel organe reconstitué.

Le Dr Nichtberger conclut : « Je vois les patients qui sont sur la liste d’attente pour une transplantation, j’entrevois l’opportunité qui se présente pour nous de produire des vessies, des vaisseaux sanguins ou des reins. Je pense que la médecine régénératrice est similaire à l’industrie des semi-conducteurs des années 1980, vous ne savez pas où tout cela va aboutir mais vous savez que ce sera très important. »

Source : CBS News, Scientific American, Etat-Unis

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

1er mai : des manifestations dans le monde entier [sommaire]

Le 1er mai ou Fête du travail est dédiée aux travailleurs, mais en ce 1er mai 2008, des milliers de gens touchés par la pauvreté se sont joints aux manifestations. Les revendications portaient sur les droits des immigrants et des travailleurs, les prix alimentaires, le niveau de vie, les réformes des retraites et la guerre en Irak.

Russie – De grandes manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes afin de dénoncer le fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres, et la forte hausse des denrées alimentaires. Plus de 30 000 personnes ont participé à plusieurs manifestations à Moscou où des leaders syndicaux ont dénoncé le fait que les augmentations de salaires restaient faibles malgré la forte croissance économique. Faisant écho à ces critiques dans une manifestation à Saint-Pétersbourg, l’ancien champion d’échecs Gary Kasparov a déclaré : « Ceux qui sont au pouvoir n’ont pas honte d’être millionnaires. Ce sont ces millionnaires qui ont volé le pays. »

France – Environ 120 000 personnes ont manifesté dans tout le pays réclamant la hausse des salaires et des retraites, et demandant au président Sarkozy de s’attaquer au problème de la hausse du coût de la vie. A Paris, pour la première fois depuis quatre ans, deux grands syndicats ont marché ensemble vers la place de la République, et à Marseille les syndicats ont estimé que les manifestants étaient au nombre de 30 000. Parmi eux se trouvaient de nombreux immigrants réclamant la régularisation des travailleurs sans papiers. On pouvait lire sur une banderole : « Il n’y a pas d’étrangers sur cette Terre. Liberté. Égalité. Fraternité. Justice !!! »

Allemagne Des manifestants ont réclamé un salaire minimum et ont mis en avant le fait que le fossé entre riches et pauvres se creuse de plus en plus.

Serbie 10 000 personnes ont manifesté contre les privatisations et réclamé une amélioration du niveau de vie.

Grèce – Le 1er mai, une grève de 24 h a paralysé les transports et les services publics, en protestation contre les privatisations et la réforme des retraites. Des manifestations se sont déroulées à Athènes et dans d’autres grandes villes.

Espagne – 25 000 personnes ont manifesté à Madrid contre les baisses de salaires et la montée du chômage. Candido Mendez, secrétaire général du principal syndicat espagnol, a déclaré : « Le gouvernement devrait dire aux grands dirigeants des grandes multinationales de se serrer la ceinture, juste eux et personne d’autre. »

Turquie – Des milliers de personnes ont manifesté à Istanbul et des violences ont éclaté lorsque les manifestants se sont dirigés vers la place centrale, en dépit de l’interdiction du gouvernement. L’un des sujets de mécontentement était l’augmentation de l’âge de la retraite planifiée par le gouvernement, ainsi que les réductions du budget de la sécurité sociale.

Mexique –  Environ 70 000 travailleurs ont manifesté afin que le gouvernement mette fin aux pénuries alimentaires et qu’il réduise le chômage.

Amérique latine – En Equateur, plus de 15 000 personnes ont manifesté contre la sous-traitance et les conditions de travail. De grandes manifestations ont également eu lieu au Guatemala, au Nicaragua et au Chili. En Bolivie, le président Evo Morales a assisté à La Paz aux événements du 1er mai et a demandé aux Etats-Unis de retirer leurs troupes d’Irak. Au Paraguay, Fernando Lugo a été le premier président élu à être invité aux manifestations du 1er mai. Au Venezuela, des manifestations à la fois pour et contre le gouvernement du président Hugo Chavez ont eu lieu

A Lima (Pérou) –  Des femmes ont manifesté en tapant sur des casseroles afin que le gouvernement prenne des mesures pour stopper la hausse des prix alimentaires. Comme dans le reste du monde, les pauvres au Pérou, qui représentant 42 % de la population, éprouvent de plus en plus de difficultés à nourrir leurs familles. Des centaines de milliers de personnes sont dépendantes des soupes populaires. Le président Alan García a mobilisé l’armée afin de distribuer de la nourriture gratuite dans les quartiers les plus pauvres, mais les femmes disent que ce n’est pas suffisant et que cela vient trop tard. « La gamelle est vide, García ! », tel était le cri de protestation des femmes devant le Congrès.

Asie – Des manifestations ont eu lieu contre l’augmentation galopante des prix de denrées de base comme le riz. A Bangkok (Thaïlande), des gens ont brandi des banderoles arborant des slogans tels que : « Riz cher, salaires bas. Comment les travailleurs peuvent-ils vivre ? »

Aux Philippines –  Des milliers de travailleurs ont protesté contre le refus du président Arroyo d’augmenter le salaire minimum alors que les prix alimentaires et du carburant sont en hausse. Ils portaient des banderoles où on pouvait lire : « Travail, Justice, Nourriture » et « Des prix alimentaires plus bas, maintenant ! »

En Indonésie – Des milliers de personnes ont marché du centre de Djakarta vers le palais présidentiel en protestant contre l’externalisation du travail et la forte hausse des prix alimentaires. A Hong Kong, des travailleurs indonésiens ont participé à une marche, rejoints par des travailleurs natifs de Hong Kong, ainsi que des travailleurs étrangers. Leurs revendications portaient sur la hausse des salaires, Tandis que la ville lutte contre la faiblesse de sa monnaie et la forte inflation.

Japon A Tokyo, la manifestation du 1er mai a attiré environ 44 000 personnes contre la hausse des prix des carburants.

Liban – Les prix alimentaires et les bas salaires étaient également au centre des préoccupations des 10 000 personnes qui ont défilé dans le centre de Beyrouth.

Afrique du Sud Des manifestations ont été organisées dans tout le pays par la Fédération des syndicats. Des économistes incitent les gens à se serrer la ceinture alors que les prix de denrées de base tels que le riz, le pain, le maïs et les produits laitiers sont en hausse.

Etats-Unis – Ce pays, qui célèbre traditionnellement la Fête du travail en septembre, commencent également à la fêter le 1er mai avec le reste du monde : les travailleurs immigrés représentant presque la moitié de la main-d’œuvre du pays. Des milliers de personnes ont manifesté dans les grandes villes pour une modification des lois sur l’immigration. A Los Angeles, 8 500 personnes ont participé à une marche à
travers le centre ville pour réclamer la fin des rafles policières visant les travailleurs immigrés. « Beaucoup de gens pensent que rien n’est fait », a déclaré Xochilt Pacheco, une Mexico-Américaine de 20 ans dont le père est immigré clandestin. Elle portait une robe sur laquelle était inscrit : « Nous sommes des travailleurs, pas des criminels » et « Régularisez moi. » L’ambiance était paisible et festive, avec des manifestants qui dansaient sur de la musique Mariachi et des spectacles. Parmi les manifestants se trouvaient des immigrants légaux et illégaux dont Andres Rivas, 68 ans, ancien maire d’El Salvador, devenu maintenant citoyen américain et qui fut naturalisé dans les années 1980. Il a déclaré qu’il manifestait afin de soutenir ceux qui se battent pour être en règle.
De grandes manifestations contre la guerre en Irak se sont également déroulées à New York, Chicago, Seattle et Washington.

Source : AFP ; Times, Etats-Unis

Londres : manifestation pour la libération de la Palestine [sommaire]

A Londres, environ 15 000 personnes ont manifesté, le 10 mai 2008, à Trafalgar Square, en faveur de la fin de l’occupation de la Palestine par Israël et la levée du siège de Gaza. La manifestation était organisée par l’Initiative britannique musulmane, la Campagne de solidarité pour la Palestine, le Forum palestinien en Grande-Bretagne et soutenue par nombre de syndicats.

De nombreux manifestants étaient habillés de noir afin de commémorer Nakba, le 60anniversaire de la création d’Israël. Trafalgar Square s’est rempli de vagues de manifestants chantants et d’une forêt de banderoles et de drapeaux.

L’un après l’autre, les intervenants ont décrit les conditions de vie à Gaza : un traitement des eaux usées défectueux, des hôpitaux fonctionnant à peine, le manque d’eau potable, de carburants, de nourriture et d’aide médicale. Ils condamnèrent la présence des postes de contrôle dans la Cisjordanie, le mur de séparation, la politique d’apartheid et les punitions collectives, et appelèrent au boycott des produits israéliens. Les hommes politiques britanniques Tony Benn et George Galloway étaient parmi les intervenants.

Très en vue parmi les manifestants, se trouvaient les Juifs pour la justice pour les Palestiniens, qui réclament la fin du siège de Gaza et de l’occupation de la Cisjordanie, le retrait des colonies juives et la destruction du mur de séparation dans le territoire palestinien. Ce mouvement est en faveur de la création d’un Etat palestinien viable en Cisjordanie, Jérusalem Est et Gaza, et veut réparer les torts causés par Nakba. Parmi les membres de ce groupe, se trouvent des juifs éminents en quête d’un avenir fait de paix et de coopération entre les Palestiniens et le peuple d’Israël.

Source : The Observer, G.-B.

Zimbabwe : des dockers s’opposent à la livraison d’armes [sommaire]

Des dockers sud africains ont refusé de décharger une cargaison d’armes provenant de Chine et destinés au Zimbabwe, et les syndicats des transporteurs ont refusé de transporter les armes. Cette initiative prise en avril 2008, illégale vis-à-vis de la loi sud africaine, fut applaudie à travers le monde.

Le navire chinois, An Yue Jiang, transportait trois millions de cartouches de munitions pour des fusils d’assaut AK47 et des mitraillettes, 3 224 bombes de mortier et 1 500 grenades roquettes et leurs lanceurs, commandées par le gouvernement du président Mugabe à la demande de l’armée et des chefs de la police.

Les dockers se sont opposés au président sud africain Thabo Mbeki et son gouvernement, le Congrès national africain, qui avaient déclaré que les 77 tonnes d’armes du An Yue Jiang étaient une cargaison légale et qu’ils seraient transportés vers le nord jusqu’au Zimbabwe. Mais Randall Howard, secrétaire général du syndicat sud africain des Transporteurs et des travailleurs affiliés a prévenu : « Les containers ne seront pas déchargés. Le navire doit retourner en Chine. »

Le président Mbeki a reçu un autre avertissement, de la part des syndicats de police. « Les dockers ont de bonnes raisons de ne pas décharger le navire, a déclaré Benzi Soko, porte parole du syndicat des Droits civiques de la police et des prisons. Nous comprenons leur refus. »

Cette initiative a reçu des soutiens du monde entier. « C’est l’exemple du rôle crucial joué par les syndicats dans la défense de la démocratie », a déclaré Helen Kelly, présidente du Conseil néo-zélandais des syndicats. Les travailleurs ont considéré qu’il n’était pas juste de décharger ces armes destinées au régime de R. Mugabe, et qui seraient utilisées contre les travailleurs et le mouvement démocratique. Sans cette initiative, les armes seraient dé-jà au Zimbabwe. L’histoire montre que la liberté d’expression et le droit syndical, bien qu’ils soient garantis, sont parmi les premiers à disparaître lorsque la démocratie est déstabilisée ou renversée.

Source : The Sunday Herald, Ecosse

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

La crise alimentaire mondiale : causes et solutions [sommaire]

Josette Sheeran, directrice du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), compare la crise alimentaire mondiale actuelle à un « tsunami silencieux », rendant plus de 100 millions d’individus encore plus pauvres qu’ils n’étaient, du fait de la hausse des prix des denrées alimentaires. Selon la Banque mondiale, au cours des trois dernières années, le prix de blé, du maïs, du riz et autres aliments de base a augmenté en moyenne de 83 % .

Parmi les causes de ces hausses figure une demande mondiale croissante pour les céréales, coïncidant avec une diminution de l’approvisionnement mondial. La conversion subventionnée de vastes étendues de terre, particulièrement aux Etats-Unis, pour produire des récoltes pour les biocarburants, réduit la production de nourriture. Le réchauffement planétaire est un autre facteur de ces hausses de prix, avec comme corollaires l’augmentation des sécheresses, la déforestation et l’instabilité du climat, qui ont perturbé la production de nourriture. De plus, le prix élevé du pétrole fait augmenter celui de la nourriture, en augmentant les frais de transport aussi bien que le prix des engrais à base de pétrole.

Selon Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’Onu pour le droit à l’alimentation, la spéculation sur les marchés inter-nationaux des produits de base est à l’origine d’une augmentation de 30 % des prix des denrées alimentaires. « Il existe une horde de négociants, de spéculateurs et de bandits financiers féroces qui ont construit un monde d’inégalités et d’horreurs, et nous devons mettre un terme à cela. » Il ajoute que les multinationales agro-industrielles telles que Cargill, qui contrôle 25 % de toute la production de céréales, ont une immense influence sur le marché mondial de l’alimentation.

En réponse à la crise alimentaire, le secrétaire de l’Onu, M. Ban Ki-moon, a instauré une commission d’étude internationale composée des têtes dirigeantes des agences onusiennes et de la Banque mondiale, dont la priorité immédiate, selon Ban Ki-moon, est de nourrir les affamés en comblant un déficit de financement du PAM s’élevant à 755 millions de dollars cette année. La commission d’étude mettra également sur pied un programme de 1,7 milliard pour aider les pays en déficit alimentaire à se procurer des semences, et un autre de 200 millions pour aider les fermiers à accroître leur production de nourriture. La Banque mondiale envisage de doubler ses prêts à l’agriculture en Afri-que pour l’année qui vient.

Selon Eric Holt-Giménez, directeur général du groupe de recherche alimentaire Food First (De la nourriture avant tout), il est urgent d’agir pour fournir de la nourriture aux pauvres. Mais il est aussi urgent d’opérer un changement drastique dans un système alimentaire mondial disfonctionnel. « Nous sommes essentiellement vulnérables aux chocs économiques et environnementaux, car notre production de nourriture, sa transformation, son transport et sa consommation sont intimement dépendants de vastes quantités de pétrole… et sujets à l’immense pouvoir commercial d’une poignée de compagnies productrices de semences, de graines et de produits chimiques. »

M. Holt-Giménez cite le récent Rapport d’évaluation sur la science et la technologie de l’agriculture IAASTD : « L’IAASTD réclame une révision du système agraire dominé par les multinationales et régi par des règles commerciales injustes. Il met l’accent sur l’importance de pratiques agricoles locales et agro-écologiques. Les principaux avantages de ces pratiques – hormis leurs faibles incidences sur l’environnement – sont qu’elles procurent nourriture et emplois aux pauvres, aussi bien qu’un excédent pour le marché. »

Et M. Holt-Gimenez de poursuivre : « Ces petites fermes familiales s’avérent plus productives que les exploitations industrielles à grande échelle. Et elles consomment moins de pétrole, spécialement si la nourriture est vendue localement ou infrarégionalement. Ces solutions de rechange, se multipliant à travers le monde, sont comme de petites îles de durabilité dans des mers économiques et environne-mentales de plus en plus périlleuses. Les systèmes de productions industrialisées et de libre échange nous ayant fait défaut, ces pratiques seront essentielles pour ramener la flexibilité dans un système alimentaire mondial disfonctionnel. »

Lester Brown, président du Earth Po-licy Institute, constate que des changements fondamentaux sont nécessaires dans le système alimentaire mondial : « Le maintien du statu quo n’est plus une option viable, la sécurité alimentaire sera de plus en plus compromise à moins que les principaux pays ne se mobilisent pour stabiliser la population ; limiter l’utilisation des céréales dans la production de carburant ; stabiliser le climat et la nappe phréatique , ainsi que le réservoir aquifère ; protéger les terres cultivables et les sols. Stabiliser la population ne devrait pas se limiter à fournir des services de santé périnatale et de planification familiale. Cela suppose un effort mondial en vue d’éradiquer la pauvreté. Nous devons nous concerter pour éliminer les pénuries d’eau en augmentant la productivité de l’eau, comme nous nous sommes ligués, il y un demi-siècle, pour augmenter la productivité de la terre, une initiative qui a presque triplé le rendement mondial des céréales par hectare. Aucun de ces objectifs ne peut être réalisé rapidement, mais leur poursuite est essentielle si l’on veut restaurer un semblant de sécurité alimentaire. Le défi n’est pas simplement de composer avec une augmentation provisoire du prix des céréales, comme cela s’est produit dans le passé, mais de contrer rapidement ces tendances, dont les effets cumulatifs menacent la sécurité alimentaire. Si la sécurité alimentaire ne peut être restaurée rapidement, le malaise social et l’instabilité politique iront croissants et le nombre de pays en déroute augmentera drastiquement, mettant en péril la stabilité même de la civilisation. »

« Ce qui est nécessaire est un plan Marshall mondial pour l’agriculture et le développement économique en Afrique. » Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération.

« Les ressources mondiales pourraient alimenter deux fois la population mondiale actuelle. » Jacques Diouf, directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

 « Le problème de la malnutrition n’est pas dû à une insuffisance des ressources, mais à la pauvreté. » Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’Onu pour le droit à l’alimentation.

« Les pauvres sont automatiquement exclus du marché car ils n’ont pas l’ar gent nécessaire pour se procurer de la nourriture. Le problème n’est pas la disponibilité de la nourriture, mais son accessibilité ; les pauvres meurent de faim à proximité d’entrepôts qui regorgent de nourriture. » Sylvie Brunel, ancienne présidente d’Action contre la faim.

« L’agriculture n’est pas une économie libre. Les subventions en Europe et aux Etats-Unis ont eu comme conséquence une très grande vulnérabilité des pays pauvres, qui dépendent maintenant du marché international. Nous avons besoin d’un plan mondial pour l’agriculture. » Claude Allègre, ancien ministre français de l’Education et actuel membre de l’Académie des Sciences.

Source : The Guardian ; Sunday, G.-B.

Gaza : aggravation des conditions de vie [sommaire]

Le blocus de Gaza par Israël a paralysé la plupart des institutions publiques et des entreprises privées. Selon un rapport du groupe des droits de l’homme Al Mezan, les conditions de vie des Palestiniens s’aggravent.

La fermeture des frontières prive Gaza de carburants, les véhicules ne circulent plus et l’acheminement des secours humanitaires est sérieusement menacé.

Le manque de carburant affecte la vie quotidienne et les ambulances ne sont plus utilisées qu’en cas d’extrême urgence. Tout ceci tandis que 59 Palestiniens et 15 enfants ont été tués en avril 2008, et 105 blessés selon un décompte arrêté au 23 avril 2008.

Al Mezan pointe également une menace continuelle de coupures d’électricité car les centrales électriques ne peuvent fonctionner que si les Israéliens autorisent le passage des camions citernes de fuel. Cela affecte des ressources vitales comme l’eau dont la distribution est limitée au minimum. Dans certaines régions, l’eau n’arrive au domicile que deux heures tous les quatre jours. Le manque de pétrole affecte aussi l’éducation, 20 % des étudiants et des professeurs n’étant plus en mesure se rendre dans leurs écoles.

Source : www.mezan.org

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Venir à bout des traumatismes du monde [sommaire]

Interview de Caroline Sakai par Michiko Ishikawa,

L’Association pour la thérapie du champ mental (ATCM), a pour but d’apporter une aide psychologique aux victimes de traumatismes dus aux catastrophes naturelles, à la guerre ou à la pauvreté. Les équipes d’intervention de l’ATCM, qui réunissent des psychologues, des médecins et des travailleurs sociaux, tous formés à la « technique Callaghan », sont intervenus ces dernières années un peu partout sur la planète : Mississipi et New Orleans (Katrina), Mexique (inondations de 2007), Kosovo, Congo et Rwanda (génocides).
Caroline Sakai, docteure en psychologie et spécialiste de la TCM, basée à Hawaï, a dirigé l’intervention d’une équipe dans un orphelinat de Kigali (Rwanda), qui accueillait les jeunes rescapés du massacre de 1994. Michico Ishikawa l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Comment en êtes-vous venue à travailler avec les survivants du génocide rwandais ?
Caroline Sakai : L’idée m’a été proposée alors que je dirigeais notre équipe d’intervention à la Nouvelle-Orléans après le passage de Katrina, par un de mes collaborateurs, Paul Oas, psychothérapeute et pasteur. Il m’avait en effet demandé si je pouvais aller m’occuper des survivants du génocide rwandais – plus précisément d’orphelins que, lui et son Eglise, avaient aidés à recueillir dans un centre d’accueil de Kigali, El Shaddaï. Il avait observé que les effets du massacre sur les enfants sur-vivants (cauchemars, flash-back, insomnie, énurésie, dépression, claustration, agressivité, pour ne citer que les principaux symptômes) appartenaient au syndrome dit « d’état de stress post-traumatique » (ESPT). Il voulait tester sur le terrain les possibilités de la TCM face à des situations extrêmes.

PI. Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre méthode dans le traitement des traumatismes ?
CS. Le traitement des traumatismes par la TCM est sans doute le plus rapide et le plus doux de tous ceux que j’ai pu observer et pratiquer au cours de mes 31 ans de pratique de psychologie clinique au Kaiser Hospital d’Honolulu (Hawaï). La plupart des traitements appliqués aux ESPT incluent une part importante d’abréaction (revécu de l’expérience traumatisante), qui s’accompagne généralement d’une intensification des émotions négatives. C’est pour cela qu’un certain nombre de traumatisés refusent ce genre de thérapies.
La TCM, par contre, provoque très peu d’abréactions et d’angoisses. De plus, elle renforce la confiance en soi chez les personnes écrasées par les séquelles de l’agression qu’elles ont subie et qui, grâce à elle, enclenchent d’elles-mêmes un processus de guérison. Rapidement, la réaction émotionnelle qui les maintenait dans leur état de victime passive perd de sa force, les flash-back et les cauchemars
cessent ainsi que l’ensemble des symptômes d’ESPT. Elles s’aperçoivent qu’elles avaient en elles le pouvoir de se guérir.

PI. La TCM agit-elle rapidement ?
CS. Oui. Nous avons même été étonnés de voir la rapidité de ses effets au Rwanda. Nous ne disposions que de quatre thérapeutes pour les 400 orphelins d’El Shaddaï, dont 174 survivants du génocide. Vu le genre d’atrocités qu’ils avaient vécues, nous avions prévu une heure de travail intensif et individuel avec chacun de ces enfants, sur trois jours de suite. En fait, une séance de15 à 20 minutes a suffi pour la grande majorité d’entre eux. Nous avons consacré les deux jours suivants à vérifier qu’ils n’avaient plus ni cauchemars, ni flash-back.

PI. De quels traumas s’agissait-il ?
CS. Beaucoup, ayant été les témoins directs du massacre de leur famille ou de celles de leur village – certains d’entre eux comptaient même parmi les rares rescapés de leur communauté –, revivaient d’une manière extrêmement vive et réaliste leurs expériences quand ils entendaient raconter des évènements semblables par d’autres témoins directs.
La sévérité du génocide rwandais en termes d’impact traumatique tenait à ce que les massacres ne se commettaient pas à distance, par balles, par exemple, mais pratiquement au corps à corps, généralement à coups de machettes. Et que les victimes étaient souvent des parents, des voisins, des amis de leurs assassins.

PI. Quel âge avaient les orphelins et qui les dirige ?
CS. Ils avaient entre 13 et 18 ans. Il y avait aussi quelques adultes du village.
El Shaddaï a été créé par un jeune instituteur, Sylvestre Nzitukuze. Il avait commencé par amener chez lui des enfants errant dans les rues, pour la plupart orphelins, qui survivaient en se livrant à la drogue et à la prostitution : des victimes du génocide, du sida et de la misère à la fois. Lorsqu’ils furent trop nombreux pour sa maison, Sylvestre les rassembla dans un vieux dépôt abandonné, qu’il baptisa El Shaddaï.
Il obtint le soutien d’une congrégation rwandaise puis de la communauté californienne de P. Oas. Toutes deux se chargent des frais d’intendance (nourriture, maintenance, salaires…).

PI. En quoi consiste la thérapie du champ mental ?
CS. La thérapie du champ mental est un traitement que l’on s’applique soi-même, et qui se base notamment sur les méridiens dont se sert l’acupuncture et l’acupression. Elle consiste à tapoter légèrement certains de ces points méridiens tout en effectuant en même temps certains mouvements oculaires ainsi que d’autres activités susceptibles d’activer différentes zones cérébrales. Cette technique a été mise au point dans les années 1980 par le psychologue californien Roger Callaghan.

PI. Comment avez-vous procédé, lors de vos premiers contacts avec les enfants ?
CS. Nous avons commencé par faire une évaluation de leur ESPT en nous basant sur les versions dans la langue locale, le kinyarwanda, des formulaires standards. Ce sont les instituteurs qui s’en chargèrent d’abord, puis les enfants à leur tour. Nous les avons répartis en plusieurs catégories, en fonction des résultats : les plus sévèrement touchés feraient l’objet de séances individuelles intensives. Puis, comme nous n’étions sur place que pour trois semaines et que nous ne disposions que de quatre thérapeutes, nous avons décidé de voir les autres enfants soit en petits groupes, soit dans des groupes plus larges (selon le degré de leurs traumatismes), puis ceux qui restaient, tous ensemble. Tous suivirent leur traitement défini selon les divers protocoles de la TCM, correspondant chacun à diverses catégories de symptômes : trauma, colère, culpabilité… Ce traitement consiste, comme on l’a vu, à tapoter des points méridiens précis de cinq à dix fois, d’une manière à la fois ferme et douce.

PI. C’était les enfants eux-mêmes qui traitaient leurs points méridiens ?
CS. Avec l’aide des interprètes, nous leur avions montré comment s’y prendre. Les enfants apprennent très vite.
Permettez-moi de vous donner un exemple. Il y avait une fille d’une quinzaine d’années, qui en avait trois au moment du génocide. Sa famille, comme beaucoup d’autres du village, s’était réfugiée dans une église : les assassins les y avaient suivies et s’étaient mis à les massacrer systématiquement. La jeune fille raconte comme son père lui avait enjoint de partir à toute vitesse sans se retourner, quoi qu’il pût se passer. A peine avait-elle fait quelques mètres qu’elle entendit son père hurler, pousser des cris de dément, qui ne ressemblaient en rien à l’image qu’elle avait de lui. S’étant retournée, elle avait vu un groupe d’agresseurs l’attaquer à coup de machettes.
Depuis, pendant les douze ans qui suivirent, elle revivait cette scène nuit et jour, dans des flash-backou des cauchemars. Alors qu’elle était en train de se tapoter les méridiens durant une séance, elle s’est soudain arrêtée et s’est mise à sourire. Elle pouvait, expliqua-t-elle, se rappeler de moments où son père jouait avec elle, et c’était la première fois que de son enfance lui revenaient des souvenirs que le traumatisme du génocide avait jusque là bloqués.
Je lui ai alors demandé de repenser à ce qui s’était passé dans l’église, puis de me dire ce qu’elle ressentait. L’interprète, un pasteur, me jeta un coup d’œil à la fois hésitant et inquiet, comme pour me dire : « Pourquoi revenez-vous au passé, alors qu’elle se trouve à nouveau bien dans sa peau ? » Mais il fallait nous assurer que la thérapie avait été complète. La jeune fille se remit à pleurer à mesure qu’elle revoyait les scènes des massacres des autres personnes de son village, comment son père, en détournant d’elle l’attention des agresseurs, l’avait sauvée, elle et un autre enfant. Plus la séquence des évènements avançait, plus ses pleurs redoublaient.
Nous avons malgré tout continué, et, au bout de 15 à 20 minutes, elle se remit à rire. Lui ayant alors demandé à quoi elle pensait, elle recommença à nous parler de son père, comme il leur donnait, à elle et ses frères et sœurs, des fruits sucrés en douce dès que leur mère avait le dos tourné, parce qu’elle estimait qu’ils n’étaient pas bons pour les dents des enfants. Elle riait aux éclats, et nous avec. Je lui redemandai alors ce qui se passait en elle quand elle évoquait à nouveau les scènes de tuerie. Elle se tut un moment, puis répondit, sans larmes : « Je peux encore m’en souvenir, mais tout se passe comme si c’était des souvenirs lointains, des souvenirs de faits s’étant produits il y a douze ans. » Elle se mit alors à se remémorer des scènes agréables. Puis, rapidement, nous avons mis un terme à la séance pour cette journée. A la séance du lendemain, elle paraissait bien plus gaie. Elle nous dit qu’elle n’avait plus eu de cauchemars, et se remit à égrener des scènes plaisantes de son passé.

PI. Cette histoire vous émeut encore quand vous en parlez…
CS. Oui, elle est très émouvante. Nous étions très touchés par les Rwandais et leur volonté de faire leur possible pour collaborer avec nous et de manifester leur gratitude. Ils ont une fantastique résilience, une immense capacité de pardon, de ressentir et d’exprimer leur joie et leur amour de la vie.
Je me souviens d’un vieux monsieur du village, qui nous regardait travailler. Il nous demanda un jour si nous pouvions faire quelque chose pour lui. Il avait assisté au massacre de sa femme et de ses enfants, ainsi que d’autres villageois. Puis les agresseurs s’étaient mis à le frapper à coups de machettes. Douze ans plus tard, on pouvait encore voir les énormes blessures qui marquaient son cou et sa tête. C’était un miracle qu’il s’en soit tiré. Il avait sans cesse, nous dit-il, des flash-back et des cauchemars.
Nous avons fait avec lui une séance de TCM. Dès le lendemain, il nous annonça qu’il avait bien dormi pour la première fois depuis douze ans. Il nous demanda alors si nous pouvions l’aider à surmonter ses vertiges, qui le faisaient souvent tomber. Nous pensions que cela relevait plutôt de la neurologie, mais ce n’était manifestement pas une spécialité à la portée des villageois, techniquement et financièrement parlant. Nous avons donc décidé d’essayer d’établir un « diagnostic causal » (qui, en précisant la nature du symptôme, permettra, par exemple, de déterminer le parcours des points à suivre…). La plupart des traitements que nous avons suivis au Rwanda étaient des traitements standard tirés du manuel de base de la TCM, Tapping the Healer Within (Puiser dans le Guérisseur intérieur), de Callaghan.

PI. Vous voulez dire, des traitements adaptés au plus grand nombre ?
CS. Oui, en particulier pour les traumatismes. Ce n’est que pour les symptômes peu courants que nous devions faire usage du diagnostic causal.
Ce monsieur, une fois appliqué le traitement que nous avions mis en place, fit quelques pas dans la salle et déclara ne plus avoir de vertiges. Nous étions un peu étonnés, et enclins à mettre ce problème sur le compte de ses traumatismes. Il arrive assez souvent qu’on observe des syndromes dérivés des ESPT. Même les blessures physiques guéries, il existe parfois des symptômes résiduels liés au choc initial, comme une dépression ou une douleur chronique. Lors de la séance du lendemain, ce monsieur nous a confirmé ne plus avoir ni vertige, ni flash-back ni cauchemars. Il parla de sa guérison au village, et une trentaine de villageois vinrent nous demander à bénéficier de cette thérapie.
Plus tard dans la semaine, il vint assister au service de Pâques à El Shaddaï. Lors de la séance de partage qui clôturait la cérémonie, il se leva et déclara qu’il se sentait à nouveau bien dans sa peau pour la première fois depuis douze ans. En manière de reconnaissance, il proposa d’héberger chez lui trois ou quatre orphelins.

PI. L’efficacité de ce traitement semble extraordinaire ! Y a-t-il parfois des récidives ?
CS. Généralement pas, en ce qui concerne les traumatismes et les phobies. Ou alors quand la thérapie n’a pas été menée à son terme. Il arrive également que certains états persistent ou reviennent, comme la panique, les conduites obsessionnelles/compulsives et les douleurs chroniques. Les troubles peuvent aussi être réactivés par d’autres facteurs, des toxines, par exemple – qu’il est aisé de repérer, et de traiter.

PI. Vous avez traité les 400 enfants et des gens de Kigali ?
CS. Oui, nous avons passé une quinzaine de jours à El Shaddaï. Nous avons consacré notre troisième et dernière semaine à des séances de formation en TCM pour les infirmières, les instituteurs et divers membres des Eglises.

PI. Et vous êtes revenus un an plus tard ?
CS. Nous y sommes retournés pour l’anniversaire du génocide. Délibérément, au moment où le revécu de scènes traumatisantes avait le plus de chances de se reproduire, et donc de provoquer l’apparition de symptômes résiduels. La nation était en deuil. Elle commémorait le génocide avec l’espoir et la résolution qu’il ne se reproduirait jamais plus. Tous étaient concentrés sur ce but, au point qu’il n’y eut, durant cette période, ni chants ni danses.
Quand nous refîmes les évaluations des enfants, nous avons été un peu surpris de voir qu’ils ne montraient pas de signes de ESPT. C’était dû, nous l’avons appris un peu plus tard, à ce que, avec l’aide de leurs instituteurs, ils avaient poursuivi eux-mêmes la TCM que nous leur avions apprise un an plus tôt. Certains l’avaient même reprise en prévision de la commémoration du génocide, les cauchemars ayant tendance à revenir à mesure qu’elle approchait. Mais il leur suffisait, alors, de tapoter les points méridiens pour que, très rapidement, les symptômes disparaissent. Un enfant s’y mettait, bientôt imité par sept ou huit autres. C’est pour cela, nous dirent-ils, qu’ils n’avaient plus de problèmes quand nous les avons revus.

PI. Est-il important de se rappeler le trauma pour faire cette thérapie ?
CS. C’est essentiel. Le champ mental, c’est l’ensemble des souvenirs liés au traumatisme. C’est pour ça que les élèves doivent se concentrer sur la scène source du traumatisme et la revivre en même temps qu’ils travaillent sur leurs points méridiens.

PI. Ils commencent cette visualisation dès le début de la séance ?
CS. Oui. Et c’est précisément parce qu’ils revivent les scènes traumatiques pendant le traitement que leur impact semble perdre de sa force. Beaucoup constatent que leurs revécus perdent une grande partie de leur force et ne sont plus guère que des souvenirs fanés et lointains. Le travail sur les points méridiens paraît également réduire les symptômes physiologiques liés aux réactions affectives. Les émotions ne les submergeant plus, les anciennes victimes peuvent voir les choses sous un jour plus serein, et plus juste.

PI. Avez-vous constaté des changements chez les enfants, un an après ?
CS. C’était extraordinaire ! Ils étaient complètement transformés. Aux dires des instituteurs, ils avaient gagné en estime de soi et renforcé leur sentiment de dignité personnelle. Nombre de ceux qui se sentaient auparavant écrasés par le souvenir de l’agression qu’ils avaient subie, directement ou indirectement, par le sentiment d’être dans une impasse, avaient de nouveau repris espoir et redressé la tête. Ils s’étaient mis à nettoyer l’orphelinat et ses environs et à faire des projets, comme de planter des arbres, des fleurs et des légumes, par exemple : on avait déjà entrepris de le faire sur une grande parcelle de terre située juste derrière le bâtiment, histoire d’apporter un peu de variété au régime quotidien. On a même pu en produire suffisamment pour en vendre une partie et, ainsi, élargir l’action d’El Shaddaï.

PI. Les enfants travaillaient-ils volontairement ?
CS. Oui, d’après leurs maîtres. En fait, ils furent eux-mêmes à l’origine de certaines initiatives. L’activité qui régnait dans l’orphelinat était telle que certains des gamins qui avaient sombré dans un état de dépression ou de retrait s’intégrèrent davantage à la vie du groupe. Des enfants qui n’auraient jamais eu d’idées à proposer auparavant se mirent à le faire, parce que libérés des cauchemars et autres flash-back qui les vidaient de leurs énergies. Ils étaient devenus plus enthousiastes, plus créatifs, plus confiants en eux-mêmes. Davantage capables de concentration, aussi, ce qui leur permit de préparer les concours pour rejoindre le cursus scolaire normal. Aux dires des instituteurs, l’agressivité avait fortement diminué, de même que l’énurésie. En résumé, la TCM a largement favorisé une augmentation générale de la sociabilité dans cette communauté.

PI. Auriez-vous d’autres commentaires à ajouter sur votre expérience rwandaise ?
CS. Nous aimerions que davantage de personnes puissent bénéficier de cet autotraitement. Il a été parfaitement appliqué par un bon nombre d’instituteurs et d’élèves. Pour eux, toutes les victimes de génocide ou de traumatismes graves devraient pouvoir se l’appliquer, afin de retrouver la joie de vivre. Les Rwandais étaient très clairs là-dessus. Ce traitement est gratuit, on peut le pratiquer soi-même. Ainsi que le dit Sylvestre Nzitukuze, l’âme d’El Shaddaï, ce traitement est comme une prière exaucée. Les techniques dont il se compose ont aidé des vies d’enfants. Elles les ont libérés de leurs traumatismes de sorte qu’ils sont désormais libres de se tourner vers l’avenir.

[Pour plus d’information : psycho-ressources .com/bibli/therapie-champ-mental]

L’« empreinte » de la main de Maitreya [sommaire]

L’« empreinte » de la main de Maitreya est un moyen d’invoquer les énergies de Maitreya. Lorsque vous placez votre main dessus, ou lorsque vous la regardez en demandant à Maitreya de vous accorder une guérison, sa bénédiction ou son aide, l’énergie de Maitreya est invoquée, dans la mesure de la loi karmique.

Partage international publie régulièrement des courriers de lecteurs relatant l’aide reçue grâce à cette empreinte de main.

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 238 de juin 2008, page 12.

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Cette rubrique est alimentée par une réserve importante de courriers confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », non encore publiés. S’y ajoutent d’autres courriers, plus récents, qui n’ont pas pu être vérifiés.

Pleine participation [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 24 mars 2008, nous avons participé à une marche en faveur de la paix, de Delft Station jusqu’au centre de La Haye. L’atmosphère était agréable, en dépit du temps très froid. Un homme très ridé et édenté, portant un costume de velours côtelé noir et une écharpe rouge, ne cessait de parler aux spectateurs et de les inciter à manifester et il approuvait avec enthousiasme les orateurs. Il semblait légèrement ivre. Il déclara être un « Hagenees » (expression humoristique pour désigner un habitant de La Haye) et plus tard un « Rotterdammer » (habitant de Rotterdam). Qui était-ce ?

Lettre du groupe de méditation de transmission de Nijmegen, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme portant un costume de velours côtelé noir était Maitreya.

Un changement rapide [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 15 mars 2008, nous nous trouvions au Dam Square à Amsterdam pour une manifestation en faveur de la paix. Trois d’entre nous portions une bannière où l’on pouvait lire en néerlandais et en anglais : « Seuls le partage et la justice apporteront la paix. » Un homme de petite taille s’approcha de nous. Il portait un chapeau noir haut de forme et une écharpe rayée jaune et bleue. Il avait un œil injecté de sang et il portait un appareil auditif dans l’oreille droite. Il avait l’air très ouvert. Il pointa la bannière du doigt en disant : « Il y a toujours un Messie dans le monde. » Ce à quoi nous répondîmes d’une seule voix : « Oui, Maitreya. » Il dit alors : « C’est Dieu. » Il ne confirma pas que c’était Maitreya, mais ne le nia pas non plus. Nous avions l’impression d’être un peu mis au défi. Lorsque quelqu’un mentionna Maitreya Bouddha, il commença à parler des bouddhistes, qui ne tueraient même pas une fourmi ou une araignée. Il demanda si nous avions peur des araignées. Lui-même en avait peur autrefois, mais c’était fini. Il avait même osé tenir dans les mains une énorme araignée. Il était à la fois sérieux et drôle et on avait l’impression qu’il nous invitait à dépasser nos propres peurs. Il parla ensuite un moment avec d’autres et leur dit qu’en Israël le Messie apparaît à de très nombreuses personnes,ainsi que Josué. Puis il disparut. Etait-ce Maitreya ?

Je voudrais également vous parler d’un photographe : un homme grand, mince, avec des cheveux fins et un air amical, qui apparut soudain sur une bicyclette et continua à circuler autour de nous en prenant des photographies de nos bannières sous tous les angles. Lorsqu’un sans-logis arriva et commença à grommeler quelque chose en anglais au sujet du mot « justice » inscrit sur la bannière, le photographe vint immédiatement nous rassurer en disant que ceci était simplement la manière dont les gens d’Amsterdam pouvaient parfois réagir.

Je ne cesse de penser à ce photographe. Etait-il lui aussi quelqu’un de particulier ?

M. B., Pays-Bas

Le Maître de B. Creme a indiqué que l'homme au chapeau noir et le photographe étaient tous deux Maitreya.

Connexions [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 25 avril 2008, à Annecy, France, j'ai donné une conférence sur le phénomène des cercles de lumière. La conférence était scindée en trois parties : les cercles de lumière – le lien avec les ovnis – le lien avec les Maîtres de Sagesse et Maitreya.

Environ une heure après le début de la conférence, lorsque j'ai commencé à parler des Maîtres de Sagesse et de Maitreya, un homme est entré dans la salle. Il était distingué, avait de beaux cheveux blancs et portait un pull-over rouge. Il a descendu les marches et est venu s'asseoir au premier rang. Il est resté jusqu'à la fin de la conférence, sans rien dire.

Dès que je l'ai vu entrer, j'ai pensé qu'il s'agissait de Maitreya. Son attitude très calme ainsi que sa démarche m'ont remémoré une autre rencontre que j'avais eue en 2006, à la Foire du livre au Locle, lorsque je présentais mon livre sur les cercles de lumière.

Cet homme était-il Maitreya ?
 
J. R., Le Locle, Suisse

Le Maître de B. Creme a confirmé que l'homme était, effectivement, Maitreya.

Jamais trop vieux… [sommaire]

Cher Monsieur,

C’était un peu avant minuit, il y a quelques mois, en automne 2007, à Barcelone. Je marchais vers ma voiture pour rentrer chez moi après la méditation de transmission. Au moment où j’allais traverser la rue, une moto apparut soudain à ma droite et je dus m’arrêter. C’était une moto de style ancien, du genre moto de collection avec deux hommes âgés, portant des casques, vêtus à la mode des anciens motards. La chevelure blanche du conducteur dépassait du casque et elle me fit penser à la chevelure de Benjamin Creme. Les deux hommes discutaient vivement entre eux, parfaitement à leur aise. Chose surprenante, la moto se déplaçait, mais semblait mettre un temps fou pour finir de traverser le passage pour piétons et tourner à gauche, comme si elle se déplaçait en dehors du temps.

En passant devant un autre immeuble pour rejoindre ma voiture, j’étais encore en train de me poser des questions sur ces deux motards. C’était un peu bizarre de trouver quelqu’un là à cet endroit à cette heure de la nuit, à moins qu’ils ne se soient perdus. Mais ils ne semblaient pas perdus. Ils roulaient en profitant tout simplement de la vie, semblant aller nulle part. Je pris ma voiture et j’attendais que les feux deviennent verts lorsque soudain j’eus un choc lorsque je vis arriver à nouveau la moto avec les deux motards. Je ne pus en croire mes yeux. Comment étaient-ils arrivés jusque là depuis l’endroit où je les avais vus auparavant. C’était impossible.

Les deux motards étaient-ils des hommes ordinaires ?

H. L., Barcelone, Espagne

Le Maître de B. Creme a indiqué que les motards étaient Maitreya et le Maître Jésus

Magie animale [sommaire]

Cher Monsieur,

En janvier 2008, on devait me rapporter une table de granit qui avait été réparée après un accident. Mais ce jour-là l’ascenseur était en panne et, comme j’habite au sixième, j’essayai de modifier le jour de la livraison, mais c’était trop tard.

Lorsque les livreurs arrivèrent, je leur expliquai la situation et leur suggérai de revenir un autre jour. Après avoir téléphoné, ils me dirent qu’ils devaient faire la livraison et qu’une grue avec un élévateur allait venir si mes voisins acceptaient que l’on passe par leur balcon, mon appartement se trouvant à l’arrière de l’immeuble. Mon voisin accepta et tout fut arrangé.

Ils positionnèrent la grue et commencèrent à soulever la table, en créant beaucoup de dérangement dans la rue. J’étais très nerveuse, j’avais peur qu’un accident se produise. Mais tout se déroula pour le mieux et nous arrivâmes à la porte d’entrée de mon appartement. Elle était fermée. Mes deux fils, qui se trouvaient à l’intérieur auparavant, étaient sortis me laissant avec une porte fermée, sans clé et sans téléphone mobile pour les appeler.

J’étais très ennuyée. Lorsque je dis aux deux livreurs qu’il n’y avait que mon chat, Chinin, à la maison, l’un d’entre eux me répondit : « Madame, vous auriez dû apprendre à votre chat à ouvrir la porte. » Je me souvins alors que lorsque mon chat était jeune, il trouvait le moyen d’ouvrir la porte pour sortir

J’essayai de lui parler à travers la porte : « Chinin, ouvre la porte, s’il te plait. » Les deux hommes se regardaient pensant sans doute que j’étais un peu folle, mais soudain la porte s’ouvrit et Chinin sortit. L’homme qui avait plaisanté, bafouilla : « Je pensais avoir déjà tout vu. » 

Ils assemblèrent la table aussi vite qu’ils purent et s’en allèrent sans dire un mot, comme s’ils étaient pressés. Chinin a-t-il réellement ouvert la porte ?

M. M., Barcelone, Espagne

Le Maître de B. Creme a indiqué que c'est Maitreya qui a ouvert la porte.

Une opportunité manquée [sommaire]

Cher Monsieur,

En août 2003 ou 2004, entre 20 h et 21 h, une de mes amies qui possède une maison d’hôtes à West Clare (Irlande) se trouvait dehors avec l’un de ses hôtes. Ils virent un étrange objet circulaire éclairé en dessous qui s’approchait de la cheminée de la maison. L’objet descendit très près, puis remonta soudain. Tous deux furent impressionnés et décidèrent de garder le silence, car ils ne voulaient pas attirer l’attention de la presse.

Qu’était cet objet et d’où venait-il ? Avait-il un but particulier ?

J. C., County Clare, Irlande

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'objet était martien. C'était un appareil destiné à recueillir des informations et des échantillons d'air. Les deux personnes qui l'ont vu étaient supposées le faire savoir et attirer l'attention sur lui. Malheureusement elles n'en ont rien fait.

A votre service [sommaire]

Au début mars 2007, je m’éveillai au milieu de la nuit avec le sentiment que je devais me rendre immédiatement auprès de mon mari à Paris. Il se remettait mal d’une bronchite.

Je pris un train à 6 h et lorsque j’arrivai vers 11 h, mon mari fut surpris de me voir si déterminée. J’appelai un médecin qui fit un électrocardiogramme, mais ne décela rien d’anormal. Il conclut qu’il s’agissait d’une bronchite tenace et prescrivit des antibiotiques. J’insistai pour qu’il fasse une prise de sang, qui révéla par la suite un sérieux problème cardiaque. Mon mari avait un gros caillot de sang dans le cœur, ce qui au plus léger mouvement aurait pu être fatal. On nous envoya une ambulance avec une équipe de réanimation. Mon mari avait avec lui une carte de la « main » de Maitreya et il était parfaitement calme.

Il n’y avait pas de place pour moi dans l’ambulance, aussi décidai-je de prendre un taxi. J’en vis passer plusieurs, mais ils étaient tous occupés. Je demandai alors à Maitreya : « S’il te plaît, envoie-moi un taxi. Je ne le demande pas pour moi, mais Ferrand a besoin de moi. » Tout en marchant, je remarquai soudain une voiture qui roulait lentement à côté de moi, conduite par un homme de type bohémien à l’air chaleureux, portant un grand chapeau. Il baissa la vitre de son break Volvo et demanda s’il pouvait m’aider. Je lui expliquai la situation et il dit qu’il me déposerait à l’hôpital. Il avait une voiture plutôt en désordre et il dut enlever des papiers et quelques objets du siège près de lui pour que je puisse m’asseoir.

Il y eut immédiatement une atmosphère animée dans la voiture. L’homme déclara spontanément que j’avais de beaux yeux. En passant près d’une prison, il me dit qu’autrefois cela avait été une prison pour des hommes politiques. « Heureusement, dit-il en plaisantant, votre mari n’est pas là. » Je dis que ce serait un bon endroit pour Bush et Blair. Bush oui, mais Blair était … il utilisa un mot en français qui sonnait comme « cuckoo » et comme je ne comprenais pas, il le répéta en anglais, mais je ne connaissais pas non plus le mot anglais ; je me dis alors que c’était sans doute de l’argot. Comme l’atmosphère dans la voiture était tout sauf sérieuse, je dis pour le taquiner que je ne connaissais que des mots sérieux, ce sur quoi il éclata de rire et fit semblant d’être offensé d’une manière qui ne faisait qu’insister sur le fait qu’il était en réalité très sérieux. Il répéta le mot à plusieurs reprises.

En arrivant à l’hôpital, il descendit rapidement de la voiture, m’ouvrit la portière tout en faisant un charmant salut et dit : « gezonheid », ce qui signifie « bonne santé ». Je lui demandai comment il connaissait ce mot. «Je suis déjà très vieux, répondit-il. J’ai cinquante-neuf ans », répondit-il. « C’est encore très jeune », dis-je et il fit semblant d’être flatté, tout en me disant au revoir. Je me sentais remplie de joie et de gratitude, et avec mon mari en bonnes mains à l’hôpital tout s’arrangeait. Cet homme charmant était-il Maitreya ?

M. op ten N., Bilthoven, Pays-Bas

Le Maître de B. Creme a indiqué que « l'homme charmant » était Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Des contacts et des échanges avec le Chine, au moment des Jeux olympiques, seraient-ils préférables à un boycott, en tant que moyen de normaliser les relations internationales ? [sommaire]

Oui.

Des physiciens continuent les recherches d’Einstein pour une « théorie du tout » cherchant à unifier les quatre forces ou interactions fondamentales de l’univers – l’interaction nucléaire forte, l’interaction nucléaire faible, la gravitation et l’électromagnétisme. [1] Existe-t-il un principe unificateur ? [2] La « théorie des cordes » est-elle une manière assez exacte de comprendre l’univers ? [3] Combien de temps faudra-t-il, à votre avis, avant que les niveaux éthériques de l’existence soient largement connus et acceptés comme faisant partie de notre réalité physique, en particulier en Occident ? [sommaire]

[1] Oui. [2] Oui. [3] Environ trente ans.

Etant donné le sujet de l’article de votre Maître Appel aux médias [Partage international janvier-février 2008], serait-il utile que nous, « les sans-grades », nous nous plaignions auprès des journaux de leur manque d’action ? [sommaire]

Non, je ne pense pas que ce serait une bonne idée.

J’ai grandi dans la classe moyenne américaine et bien que je vive maintenant en dessous du seuil de pauvreté, je suis habitué au côté matérialiste de ce pays. B. Creme dit fréquemment que les changements à venir pour nous dans le monde développé, seront « pénibles ». Dans sont message n° 4 Maitreya dit : «  Ma venue sera le signe de la fin de l’ancien ordre des choses […] Beaucoup le déploreront, mais il doit en être ainsi. » Ces paroles me rendent mal à l’aise. Maitreya nous aidera-t-il à surmonter notre souffrance ? Nous tiendra-t-il par la main au cours du processus de changement ? J’ai peur de la souffrance à venir. [sommaire]

Il est évident que si nous vivons comme le font les millionnaires et les milliardaires, les sacrifices à accomplir pour simplifier nos exigences à l’égard de la planète seront plus pénibles que pour ceux qui vivent déjà de manière plus modeste. Si, comme vous le dites, vous vivez maintenant en dessous du seuil de pauvreté – même pour les Etats-Unis – vous ne ressentirez pas la simplification comme un problème. C’est à la mentalité de « gaspillage » qu’il sera, à mon avis, plus difficile de renoncer pour les nations développées.

Les Jeux olympiques de Pékin devraient-ils être boycottés [1] par les athlètes ? [2] par les chefs d’Etats ? [3] par les médias mondiaux qui doivent normalement les couvrir ? [sommaire]

[1] Non. [2] Non. [3] Non. Exclure la Chine de cette manière ne changerait pas sa vision des choses. Cela ne ferait que l’isoler et exacerber la situation actuelle.

Les Maîtres ou Maitreya ont-ils apporté leur aide pendant les manifestations tibétaines entre le 10 mars et le 31 mars 2008 au Tibet et dans trois autres provinces chinoises, afin de réduire la violence des forces chinoises ? [sommaire]

Oui.

Que devraient faire les exilés tibétains : protester, continuer à attirer l’attention sur la condition critique de leur pays ou attendre que la Chine reconnaisse le droit du Tibet à l’indépendance et à la liberté ? [sommaire]

Protester et continuer à attirer l’attention sur la condition critique de leur pays.

Quelle est la meilleure façon de « voir » Maitreya ? [sommaire]

Rendez-vous utile pour lui en révélant au monde (ou à la petite partie du monde qui vous est accessible) qu’il est présent et prêt à montrer à l’humanité la manière d’en finir avec ses problèmes : notamment, dans un premier temps, en acceptant le principe du partage.

Quelle est votre opinion sur les projets britanniques de mélanger le matériel génétique humain et animal pour la recherche ? [sommaire]

Cela a déjà été fait de manière illégale, derrière des portes closes, dans des laboratoires de plusieurs pays. Si cela est pratiqué avec une grande prudence cela peut être utile, mais dans de mauvaises mains cela peut s’avérer dangereux.

[1] Qu’est-ce qui distingue Maitreya du Maître Jésus dont il est question dans le Courrier des lecteurs ? [2] Comment se fait-il que dans ce courrier il soit toujours indiqué que l’un de ces êtres ou les deux sont à l’origine d’une manifestation spirituelle ? Cela semble trop systématique pour être crédible ! [3] Quoiqu’il en soit, j’ai plaisir à me rendre sur votre site Internet et réfléchir sur les articles de votre revue. Elle est une source d’inspiration et elle donne un aperçu des questions mondiales auxquelles nous sommes chaque jour confrontés. Enfin, je veux que vous sachiez que j’aime beaucoup les illustrations de la couverture de vos ouvrages. En tant qu’artiste abstrait, j’apprécie tout particulièrement vos œuvres. J’attends avec impatience votre réponse. [sommaire]

[1] Maitreya est le nom personnel du Chef et du Guide de la Hiérarchie spirituelle : « l’Instructeur des anges et des hommes. » Le Maître Jésus est l’un de ses disciples, un Maître très avancé. Ils semblent travailler très souvent ensemble.
En Palestine, il y a 2 000 ans, Maitreya, qui incarne le principe christique, s’est manifesté à travers Jésus pendant les trois dernières années de la vie de celui-ci. Maitreya est le Christ, Jésus fut le véhicule utilisé en pleine conscience. [2] Oui, ces deux grands Etres travaillent ensemble presque tout le temps. Maitreya ayant adombré Jésus en Palestine, il existe un lien très particulier entre eux. Nous publions uniquement les lettres relatant des apparitions authentiques des Maîtres. Nous en recevons de nombreuses autres relatant des expériences dont nous ne pouvons confirmer l’authenticité. [3] Je suis heureux que vous trouviez nos informations enrichissantes et que vous aimiez mes peintures. Merci.