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mars 2008 – No 235

Sommaire


 

Article du Maître —

Le Christ et son enseignement [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, 10 février 2008

Beaucoup de gens attendent le Christ et guettent son apparition, mais se fourvoient profondément quant aux effets de son émergence sur l’humanité. Nombreux sont ceux qui, voyant en lui une sorte de magicien spirituel, s’imaginent qu’il neutralisera leurs imperfections et celles des autres, établissant ainsi la paix éternelle. C’est là une conception pour le moins passive d’un événement si prodigieux et si complexe. Maitreya lui-même y voit une opportunité d’entrer en interaction dynamique avec l’humanité, d’instaurer les principes du Plan divin, et d’inaugurer l’ère de la relation humaine juste.

Cela exige la mobilisation des hommes et femmes du monde entier, et leur pleine participation : il s’ensuivra, à l’échelle de la planète, un processus de changement continu des structures extérieures et des perceptions intérieures.

Maitreya ne considère pas comme particulièrement prometteuses et ouvertes à son enseignement les régions du monde où les chrétiens sont majoritaires. Les autres grandes religions ne lui inspirent pas non plus beaucoup d’espoir. Mais assurément, il existe dans toutes les religions des hommes et femmes qui sont prêts à répondre à son message, et à agir pour le bien de tous. De même, dans tous les milieux et tous les pays, des gens n’attendent qu’un signal pour passer à l’action en faveur de leurs frères et sœurs, connus et inconnus.

Beaucoup attendent le Christ comme un juge, envoyé pour corriger et châtier ceux qui enfreignent la loi. Maitreya le Christ est un Instructeur, et il est vrai qu’il enseignera aux hommes les Lois de la vie ; mais jamais il n’a été un juge, et le mot punition est étranger à son vocabulaire. Il aura à cœur d’inciter les hommes à se connaître eux-mêmes en tant qu’âmes en incarnation qui font ensemble le voyage de la découverte d’elles-mêmes, tout en s’entraidant sur le sentier. Il professera que la compétition est une entrave qui détourne les hommes de leur chemin, rendant stérile la moindre vision de la nature de l’âme.

La course au profit

Les hommes se sont grandement écartés de ce chemin. La course au profit prend l’humanité à la gorge, bannissant de sa vie la moindre pensée ou action généreuse. Les âmes humaines ne peuvent endurer bien plus longtemps cette oppression : réduites au désespoir, elles appellent au secours. Faut-il alors s’étonner de la montée de violence et de criminalité dans la jeunesse de tous les pays ?

Maitreya révélera l’origine des guerres et affrontements qui sévissent dans le monde entier. Il montrera comment le temps et le climat eux-mêmes entrent en rébellion. Les hommes ont beaucoup à apprendre sur les effets de leurs actes, et sur l’importance du cœur et de la discipline.

Le Christ vient pour enseigner. Les hommes, leur libre arbitre intact, doivent accepter cet enseigne-ment pour grandir. Jamais le Christ, Maitreya, n’a recours à la force, même lorsque son usage pourrait accélérer notre apprentissage. Il sait que seuls les actes nés du libre arbitre humain sont conformes à la Loi, et ont des chances de porter leurs fruits.

 

Editorial

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Point de vue

 

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Les grandes lignes du futur [sommaire]

Retenant son souffle, l’humanité attend l’apparition de l’Avatar. Qu’ils en soient conscients ou non, des millions d’êtres se tiennent prêts à accueillir l’Instructeur, celui qui révélera de nouvelles vérités, le garant de l’avenir et de la nature divine des hommes. [Un Maître parle, oct. 88]

Pour montrer aux hommes que la voie de l’avenir repose sur l’Amour et la Justice, je suis venu. Pour conduire les hommes vers cet avenir et leur montrer les Voies de Dieu, je suis ici. Ainsi, soyez prêts, mes chers amis, à me recevoir, à travailler avec moi, afin de dissiper le brouillard de la peur et de l’ignorance qui enveloppe l’humanité. Ainsi, prenez ma main et laissez-moi vous guider vers cet avenir merveilleux, dans lequel ceux qui seront prêts verront le visage de Dieu. Ma bénédiction vous accompagne tous. [Maitreya, message n° 22]

Tentons de clarifier dans notre esprit les raisons de son retour et de comprendre la nature de la tâche que Maitreya s’est lui-même imposée. C’est pour établir parmi nous la réalité de Dieu, qu’il est venu ; pour restaurer les Mystères divins, qu’il est ici ; pour apprendre aux hommes comment aimer, et aimer encore, qu’il est parmi nous. C’est pour établir la fraternité humaine, qu’il foule de nouveau le sol de notre Terre ; pour tenir ses engagements envers Dieu et envers les hommes qu’il accepte ce fardeau ; pour inaugurer le nouvel âge qu’il est revenu. C’est pour confirmer les inestimables acquis du passé, inspirer les merveilles du futur, glorifier Dieu et les hommes, qu’il est descendu de sa montagne.
Considérons ses priorités : instauration de la paix ; inauguration du système de partage ; élimination de la culpabilité et de la peur ; purification du cœur et de l’esprit des hommes ; éducation de l’humanité selon les lois de la vie et de l’amour ; introduction aux Mystères ; embellissement de nos villes ; suppression des obstacles aux voyages et aux échanges entre les peuples ; création d’un fonds commun de connaissances accessible à tous.
Que pareille tâche ne soit pas aisée, même pour le Fils de l’Homme, est l’évidence même. Les habitudes anciennes de division et de séparation ont de profondes racines, la peur et la superstition tiennent des millions d’êtres sous leur emprise. Mais jamais auparavant, dans l’histoire du monde n’est venu un Instructeur aussi bien équipé pour sa tâche. Maitreya vient faire la guerre à l’ignorance et à la peur, à la division et à la pauvreté. Ses armes sont la compréhension spirituelle, la connaissance et l’amour. Son armure resplendissante est la Vérité elle-même. [Un Maître parle, juin 84]

Mes Maîtres vous montreront qu’il est peu de choses que vous ne puissiez entreprendre, à condition d’essayer. Tout est possible à l’homme. Tout ce dont l’homme a besoin lui est fourni par sa Source. Le Grand Pourvoyeur se souvient de ses enfants. Alors, ne regardez pas l’avenir avec méfiance, mais accueillez-le à bras ou-verts et avec joie, sachant que la fraternité et la confiance deviendront la norme. [Maitreya, message n° 86]

Nous voyons clairement se profiler une situation totalement différente de celle qui prévaut actuellement. Nous voyons un monde en paix, où règne la justice et où la liberté embellit partout la vie des hommes et des femmes. Nous savons que les maux actuels sont transitoires et voués à disparaître, que le jour n’est pas éloigné où la lumière de l’aube nouvelle illuminera la vie des hommes, les mettant au défi de passer à l’action. Nous savons aussi que dans leur cœur les hommes sont prêts pour le changement, qu’ils y aspirent ardemment et relèveront le défi avec enthousiasme et énergie ; ils n’attendent pour cela qu’inspiration et direction.
Tel est précisément ce que Maitreya s’apprête à leur offrir en abondance, à profusion même, tandis qu’il se tient dans l’attente du moment qui, de par la loi kar-mique, lui permettra de passer à l’action. [Un Maître parle, déc. 07]

Pouvez-vous imaginer ce qui se passera dans le monde lorsque les Maîtres, connus pour ce qu’ils sont, travailleront au grand jour et prodigueront leurs conseils aux leaders mondiaux, aux chefs d’Etat, aux universitaires, aux éducateurs, aux grands financiers et administrateurs ? Essayez de concevoir l’effet que l’avis des Maîtres aura sur ces hommes et femmes, grands spécialistes dans leur domaine particulier, et disposant à ce titre d’un pouvoir considérable – même si c’est lui qui a parfois conduit le monde au bord du précipice. Lorsque leurs connaissances seront intégralement mises au service du bien et de la satisfaction des besoins de l’humanité, ces hommes et ces femmes, par leur vision, leur maîtrise technique et leurs compétences multipliées, nous permettront, si tel est notre souhait, de transformer le monde. [B. Creme, Le Grand Retour]

La première priorité de Maitreya est la création d’une paix véritable dans le monde : l’humanité doit renoncer à la guerre et à la compétition, génératrice de guerres. Cette paix ne sera possible que lorsque tous les peuples verront leurs besoins fondamentaux satisfaits…
Tant qu’il ne sera pas mis fin à la souffrance et au désespoir des peuples, et à l’infériorité de leur situation, en d’autres termes tant que le monde en voie de développement ne pourra manger, grandir, et vivre une vie décente, il ne pourra y avoir de paix dans le monde. Et la première condition à l’établissement de la paix dans le monde est le partage des ressources mondiales. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

Une vie plus simple

L’ère de la compétition touche à sa fin. Avec sa disparition, la violence et la guerre, la faim dans un monde d’abondance, la cupidité et la séparation s’effaceront également des mémoires. A la place de ces fléaux émergera la coopération, bénédiction qui garantira aux hommes leur divinité essentielle. Ainsi en sera-t-il, et ainsi les hommes en viendront-ils à comprendre une autre facette de la nature de Dieu. [Un Maître parle, sept. 00]

Le partage redonnera au monde sa santé. Il rendra la vie plus heureuse à la plupartdes gens. Certains auront, bien sûr, au début, l’impression d’y perdre, mais grâce à l’influence des Maîtres, à l’extraordinaire transformation spirituelle et mentale et à la fin des tensions, nous créerons un monde où finalement chacun dira : « C’est parfait. Tout va pour le mieux ! » Chaque jour, les médias montreront comment les choses se déroulent et quels sont les résultats des efforts entrepris. Le monde entier se sentira concerné. Chaque jour nous verrons Maitreya à la télévision et il répondra aux questions. [B. Creme, L’Art de la coopération]

Beaucoup attendent ma venue avec vénération, mais aussi avec une certaine crainte. Ceci est inévitable.
Ma venue sera le signe de la fin de l’ancien ordre des choses. Tout ce qui est inutile, ne servant plus la cause de l’homme, peut désormais être abandonné. Beau-coup le déploreront, mais il doit en être ainsi. Mes amis, mes enfants, je suis ici pour vous montrer qu’il existe un avenir des plus merveilleux pour l’homme. Paré de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, rayonnant de la Lumière de Dieu, l’homme, un jour, se dressera dans sa divinité. Je vous en fais la promesse.
Je suis un homme simple et, avec simplicité, je vous adresse mon appel : accordez-moi votre confiance, suivez-moi et laissez-moi vous guider vers un avenir fondé sur l’Amour, fondé sur le Partage, fondé sur la Fraternité. [Maitreya, message n° 4]

Nouvelles formes de gouvernements

Ce qui est nécessaire, c’est un total changement de nos structures sociales, partout dans le monde. Cela implique, en premier lieu, de travailler à travers les structures gouvernementales existantes, de manière à les transformer. L’implication de tous les secteurs de la société dans l’instauration du nouvel ordre mondial assurera l’adoption rapide des mesures nécessaires, de sorte que, dans ce processus, la nature même des gouvernements, telle que nous l’envisageons aujourd’hui, changera…
Gouverner consiste à organiser les relations. Il doit exister certaines structures, ou certaines organisations, où les décisions sont prises en vue de certains résultats. C’est cela le gouvernement ; qu’il opère au niveau communautaire, au niveau personnel ou au niveau international, il devra forcément avoir une certaine structure formelle. Ce que je veux dire, c’est que le système gouvernemental changera du fait de la participation de tous les secteurs de la société à ce processus de changement. [B. Creme, La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse]

Tout va si vite aujourd’hui que les événements échappent au contrôle des hommes politiques. Tous les systèmes politiques qui divisent le monde, qui engendrent richesse et pauvreté, prendront fin.
Une nouvelle ère politique a commencé, dans laquelle la conscience informe chaque homme de ses droits fondamentaux d’être humain, de ses libertés et de ses responsabilités envers lui-même et les autres. [B. Creme, Les Lois de la Vie]

Nouvelles structures économiques basées sur le partage

Il sera demandé à chacun de mettre en dépôt, au profit du monde entier, ce qu’il possède en excédent et, à partir de ce fond commun, il sera possible de faire face aux besoin de tous. Le processus de redistribution et, par conséquent, la réorganisation de nos structures économiques, suffira à faire disparaître la surproduction. [B. Creme, L’Art de la coopération]

La dette du tiers monde sera annulée. Il n’y a pas d’autre solution. Cette dette ne peut être recouvrée d’aucune façon. Ce n’est pas en infligeant un fardeau supplémentaire aux contribuables des nations créditrices qu’on trouvera une solution à ce dilemme. Par contre, l’argent qui a jusqu’ici été consacré à la défense permettra de faire face à la situation. Les tensions commençant à diminuer dans le monde entier, la défense cessera désormais d’être la première priorité. [B. Creme, Les Lois de la Vie]

L’obsession de l’argent contribue au stress de la vie moderne. L’argent n’est pas la priorité ; la priorité, c’est d’avoir le nécessaire. Lorsque cette priorité est res-pectée, la société s’organise d’une manière différente, ce qui apporte la stabilité. A cet égard, le partage est à la fois une valeur morale et une technique de mise en œuvre pratique. Il engendrera une atmosphère plus paisible, dans laquelle les individus ne se battront plus pour « faire » des millions. Ils rempliront leurs devoirs, s’occuperont de leur famille, et les enfants pourront évoluer. [B. Creme, Les Lois de la Vie]

La technologie de la lumière

La technologie de la lumière aura de toute évidence un effet considérable sur l’économie mondiale… Elle simplifiera profondément les structures politiques et économiques de notre monde, sans parler de ses applications dans le domaine médical. Une technologie offrant une énergie illimitée et non polluante ne peut que transformer la vie dans tous les domaines. [B. Creme, Le Grand Retour]

La technologie de la lumière est la technologie qui répondra à tous nos besoins en énergie au cours du 21e siècle. Elle ne nécessitera pas d’énormes budgets, car elle sera conçue et contrôlée par des intellectuels qui ne chercheront pas à gagner des milliards pour leur satisfaction personnelle. Une fois mise en place, cette technologie durera 2 500 ans, jusqu’au prochain cycle d’évolution. [B. Creme, Les Lois de la Vie]

Structures économiques et politiques

Maitreya dit qu’aucune nation ne peut fonctionner avec une seule roue. Si vous considérez une nation comme une charrette, elle doit avoir deux roues, sinon elle n’avancera pas. Si elle possède une roue unique et que cette roue soit le capitalisme, elle n’avancera pas. Si cette roue est le socialisme, elle n’avancera pas non plus. La seule chose qui puisse faire que la charrette, c’est-à-dire votre structure politique et économique, fonctionne correctement est d’avoir le meilleur du socialisme et le meilleur du capitalisme. Les Maîtres conseillent comme meilleure proportion 70 % de socialisme et 30 % de capitalisme. [B. Creme, PI avril 05]

Le consensus

Maitreya prédit un nouveau processus politique (ni capitalisme, ni communisme), qui permettra aux peuples du monde de faire entendre leur voix et leur volonté : le consensus s’imposera et remplacera la confrontation et la compétition ; une nouvelle structure politico-économique (le socialisme démocratique, ou la démocratie sociale, que symbolise la réunification de l’Allemagne) deviendra la norme mondiale. [La Mission de Maitreya, tome II]

Participation et décentralisation

La liberté dépend de la participation. Il n’y a nul besoin de professionnels pour diriger un pays ou les affaires locales. Les gens savent d’eux-mêmes de quelle sorte d’administration locale ils ont besoin pour résoudre les problèmes de logement, de santé, d’éducation, etc. Le rôle du gouvernement à l’échelon national est de gérer les rapports avec les autres nations, de superviser la défense, les transports, et le bien-être général, de créer ainsi les conditions dans lesquelles l’administration locale peut mener à bien son travail d’épanouissement des individus. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

La beauté de nos villes

Imaginez des villes de lumière éclairées par la Lumière elle-même ; un monde où la misère sordide d’aujourd’hui aura complètement disparu ; imaginez des transports rapides et silencieux, propulsés par la seule lumière, qui mettront à notre portée des mondes lointains, et les étoiles elles-mêmes. Voilà l’avenir qui attend les hommes et les femmes qui ont le courage de partager. Voilà l’avenir qui attend les braves qui ont l’amour de la liberté. Voilà le glorieux avenir qui attend ceux qui aspirent à comprendre le sens et la finalité de la vie. [B. Creme, Un Maître parle, oct. 99]

Le temps est proche où chaque maison aura son jardin. Les fleurs de toutes les couleurs qui y poussent sont le symbole des enfants de la Terre. Là où un individu vit, dort et mange, son jardin est pour lui le symbole de Dieu. Passez au moins dix à quinze minutes chaque jour à vous occuper de votre jardin, et venez tout près de moi. Un mystère émanera de ce jardin, qui vous purifiera l’esprit et le mental. [B. Creme, Les Lois de la Vie]

Parmi les Maîtres, se trouvent de grands architectes qui inspireront aux architectes de l’avenir immédiat le concept de villes nouvelles.
L’architecture a toujours été l’art qui définit une époque et une culture particulière. Elle donne le ton à tous les autres arts, tels que la peinture, la musique, etc. L’architecture est l’art le plus imposant, le plus lourd, le plus matériel, parce qu’il comporte des constructions, pas uniquement des idées, mais des idées incarnées dans la pierre, le ciment, la brique. Cela prend du temps et requiert la participation du 7rayon, le rayon de l’Ordre cérémoniel et du Rituel. Une pièce d’architecture est véritablement un rituel, de l’espace organisé. Une ville bien conçue est de l’architecture ritualisée.
Dans les cités de l’avenir, certaines parties seront réservées pour constituer des zones sanctifiées, ou centres éthériques, qui se trouveront à proximité de plans d’eau et abriteront des temples pour l’adoration et la prière. Toutes les villes finiront par posséder des sanctuaires de ce type. Les plus réussies de ces constructions seront érigées sous l’inspiration de Maîtres du 7rayon, le 7e rayon étant celui qui concrétise l’idéal spirituel sur le plan physique. Ces nouvelles constructions présenteront des formes très ­différentes de celles du passé. Certaines, de par leur forme même, focaliseront et accumuleront des énergies particulières. Elles posséderont le « pouvoir de la forme ». [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

Les gens feront de leur vie une œuvre d’art, et ceci s’exprimera dans le domaine architectural par la création de nouvelles structures, dont beaucoup seront extraordinairement belles et nouvelles. Celles qui seront strictement destinées au culte, à l’expression religieuse de l’humanité, incarneront, recèleront et irradieront des énergies particulières, et seront des sanctuaires, des lieux à part, situés généralement au centre de chaque ville, et où les gens se rendront pour exprimer leur type personnel de dévotion. Il existera des églises et des temples de toutes sortes. Mais au lieu d’être de simples blocs de béton, ils adopteront des formes qui sont par elles-mêmes énergétiques, et qui attirent et émettent des énergies particulières. Quant aux autres constructions, elles seront de plus en plus caractérisées par la pureté architecturale, la beauté des formes, et l’élégance de l’expression. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

Les transports

On assistera à une transformation complète des moyens de transport… petit à petit, seront conçus des systèmes de transport tellement silencieux, et apparemment si immobiles, que les voyages n’entraîneront plus aucune fatigue. Même si le déplacement dure plusieurs heures, nous arriverons parfaitement reposés. C’est dans le domaine des transports que nous effectuerons les plus grands progrès. Les déplacements entre la ville et la campagne seront facilités, ainsi que d’un point à un autre de la ville. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

A l’approche de l’ère nouvelle, la pensée des hommes se tourne vers le ciel et la possibilité de futurs voyages interplanétaires. Déjà, des appareils sondent les profondeurs de l’espace et fournissent des données susceptibles de jeter la lumière sur la nature du système dans lequel nous vivons. Pour la première fois, la pensée des hommes cesse de se préoccuper d’elle-même et se tourne vers l’infini. Cet intérêt est nouveau pour l’homme. Rarement auparavant sa pensée avait dépassé les limites de son propre foyer, limitant du même coup sa vision de l’immense portion du cosmos qui attend son exploration. Simultanément, de nouvelles découvertes concernant la nature même de la vie éveillent chez les hommes le besoin d’exprimer dans la manifestation l’unité qui, ils le savent désormais, sous-tend notre univers.Déjà des sommes considérables sont dépensées chaque année pour assurer le succès de ces explorations qui exigent par ailleurs enthousiasme et courage. Ainsi nous trouvons-nous aujourd’hui au seuil d’une ère de connaissances nouvelles aux concepts renouvelés, aux horizons élargis et aux expériences plus riches que jamais auparavant. [Un Maître parle, mars 86]

L’un des principaux besoins de l’humanité actuelle est de connaître d’autres parties du monde. Comme il est dit souvent : « les voyages ouvrent l’esprit » ; mais ils peuvent aussi le fermer, cela dépend du voyageur. Celui qui voyage avec un bon état d’esprit s’aperçoit que des gens peuvent avoir d’autres idées, d’autres façons de faire les choses. Ces différences pourront soit intéresser, soit irriter le voyageur, selon sa tournure d’esprit. Les échanges de voyageurs d’un pays à l’autre devraient être stimulants et intéressants, et constituer un enrichissement pour la conscience humaine. Le simple fait de savoir que chacun a essentiellement les mêmes besoins sera une révélation pour beaucoup… La «suppression des obstacles au voyage » signifie la possibilité de voyager à des prix abordables, davantage de sièges isponibles dans les avions et les trains, et la suppression des barrières que constituent les visas et les passeports. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

Montrez à vos frères qu’il existe pour l’homme une vie meilleure, un avenir plus beau qu’il n’aurait pu le rêver. Dites-leur que Maitreya vit parmi eux, que le Seigneur de l’Amour foule leur sol, que le Fils de l’homme est de retour dans le monde pour changer ce monde, par l’entremise des hommes. Dites-leur ceci, mes amis, et apportez-leur l’espoir pour l’avenir. [Maitreya, message n° 24]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Certains des « signes d’espoir » et des « signes des temps » que nous présentons ici n’ont pas été confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Nous les soumettons à votre seule considération car nous ne sommes pas en mesure de vérifier leur nature « miraculeuse »

Une jeune Argentine verse des « larmes de bois » [sommaire]

Une fillette argentine, âgée de neuf ans, verse des « larmes de bois ». Le phénomène a commencé en novembre 2007 à Colonia Liebig, une ville située dans la province de Corrientes.

Les larmes ressemblent à de petits copeaux de bois. Ceux qui ont examiné la fillette disent que ses yeux semblent normaux, mais qu’il en sort de petits morceaux de bois ou de minuscules morceaux de matière végétale, comme des brindilles. «  Nous sommes stupéfaits, un grand nombre de fragments de bois sort de ses yeux et ceux-ci ne sont pas congestionnés. Ces fragments de bois ont l’aspect de brins de maté », a expliqué un témoin. Le maté est un thé sud américain.

Nestor Anocibar, juge d’instruction d’Ituzaingó, a confirmé que l’on voyait de petits copeaux de bois sortir des yeux de la fillette.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un miracle manifesté par Maitreya.

Source : Diario de Cuyo, Argentine

La pomme de terre décisive [sommaire]

Un jour de janvier 2008, Renée Brewster, pasteur à Marion County (Floride), s’apprêtait à préparer une salade de pommes de terre pour son église. « J’hésitais à m’y mettre, raconte-t-elle, car c’est sœur Frankie qui le fait habituellement. Je dis : Seigneur, si ce n’est pas à moi de préparer cette salade, envoie-moi un signe. »

R. Brewster pensa avoir reçu un signe en s’apercevant que la première pomme de terre qu’elle avait coupé semblait pourrie. Elle la mit de côté, mais sa petite-fille, âgée de dix ans, lui fit remarquer qu’au centre de la pomme de terre, il semblait y avoir une image de Jésus sur la croix.

Cela renforce la foi de Renée et son désir d’aider les gens à l’église. « Je veux que les gens sachent que Dieu est toujours aussi réel aujourd’hui qu’il l’était alors, et qu’il peut se manifester à n’importe quel moment », a-elle déclaré.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de B. Creme a indiqué que le Maître Jésus est à l'origine de ce miracle.

Source : www.myfoxorlando.com

Toujours en vie après une chute de quarante-sept étages [sommaire]

Alcides Moreno, un laveur de vitres qui fit une chute de 150 m en tombant du quarante-septième étage d’un gratte-ciel, a non seulement survécu, mais il parle et manifeste tous les signes d’une bonne guérison, même si celle-ci est progressive.

Les médecins disent qu’il s’agit d’un miracle. « Si vous croyez aux miracles, ceci en est un, a déclaré le docteur Philip Barie, chirurgien au Presbyterian Hospital de New York où Alcides Moreno est soigné. Au-dessus de dix étages, la plupart du temps nous ne voyons jamais les patients car ils sont généralement envoyés à la morgue […] ce cas particulier ressemble tout à fait aux anecdotes concernant des personnes survivant à une chute d’avion. »

Alcides Moreno, un immigrant venu d’Equateur, était tombé d’une nacelle accrochée sur un gratte-ciel de Manhattan et il souffrait de graves blessures au cerveau, à la colonne vertébrale et à l’abdomen ; il avait également les deux jambes, le bras droit et les côtes brisés.
Il a subi une série d’opérations et a étonné les médecins : il a repris conscience, il parle et montre déjà des signes de mobilité dans tous les membres. Il respire sans assistance artificielle.

L’accident est survenu le 7 décembre 2007 et le jour de Noël il parlait déjà. « Nous remercions Dieu pour ce miracle, a déclaré sa femme, Rosario Moreno. Il ne cesse de me dire que son heure n’était pas venue. »

« Bien qu’il reste encore beaucoup à faire, nous sommes très optimistes en ce qui concerne ses chances de survie », a déclaré le docteur Barie.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'Alcides Moreno avait été sauvé par le Maître Jésus.

Source : BBC ; New York Times, Etats-Unis

Apparitions d’ovnis dans le monde entier [sommaire]

Les forces de Lumière

« D’importants événements sont en train de se produire dans différentes parties du monde, suivis de témoignages qui partout susciteront l’étonnement. Un nombre sans précédent de personnes verront des vaisseaux spatiaux en provenance des planètes proches de la nôtre, Mars et Vénus en particulier. Ce net accroissement de l’activité extraterrestre, couvrant de vastes zones de la Terre, créera une situation totalement inédite. Ceux qui refusent obstinément de prendre au sérieux le phénomène auront des difficultés à maintenir leur position. Les récits de contact avec les occupants d’ovnis se feront de plus en plus nombreux, confirmant la réalité de leur existence. Les miracles de toute nature continueront de se produire, augmentant à la fois en quantité et en diversité. Les hommes seront stupéfiés par ces manifestations ; plongés dans la perplexité, ils seront amenés à s’interroger profondément. » [extrait de l’article du Maître de B. Creme, Le rassemblement des forces de Lumière, Partage international, mars 2007.

Le Maître de B. Creme à indiqué que les témoignages suivants montrent d’authentiques vaisseaux de l’espace venant de la planète Mars.

Kazakhstan

Le 5 janvier 2008, un officier de police a vu un ovni plonger dans une rivière aux premières heures du jour. Il raconte qu’il a vu un objet volant brillant entrer dans la Belaya, une rivière du district de May (région du Pavlodar) au nord du Kazakhstan. Mais les plongeurs qui ont effectué des recherches n’ont rien trouvé et les échantillons d’eau prélevés se sont avérés normaux.
[Source : Interfax News Agency, Russie]

Grande-Bretagne

Ile de Wight –Plusieurs personnes ont raconté qu’elles avaient vu un ovni le 27 janvier 2008. Frank Webb et sa femme ont vu un vaisseau spatial brillant et silencieux traverser le ciel d’ouest en est, vers 20 h 20. F. Webb a déclaré que l’ovni avait approximativement la taille d’un avion, qu’il volait à une altitude de 120 à 150 m et était couvert de lumières jaunes. Après que le récit de F. Webb ait été publié dans un journal local, trois autres témoins se sont manifestés. Des habitants de la région, Richard McFarlane, Barry Holland et Paul West-more ont raconté qu’ils avaient vu un ovni le même jour. « C’était une boule jaune dans le ciel, a déclaré R. McFarlane. Il y avait un léger halo autour et elle ne bougeait pas. »

Des témoignages d’apparitions plus anciennes ont également été diffusés. Jane Johnson, de Shanklin, a vu un ovni à Compton Bay et un autre entre Carisbrooke et Chillerton. « Les deux fois, l’objet se déplaçait assez lentement en silence. Il avait l’aspect d’une sphère », a-t-elle déclaré

En août 2007, Brian Humphryes, de Brightstone, a déclaré que sa femme et lui avaient vu un objet en forme de ballon. Neil Clark, de Downend, Arreton, a raconté qu’il avait vu des ovnis à plusieurs occasions, notamment un ovni « suffisamment proche pour pouvoir distinguer qu’il avait l’air d’un diamant », pendant le festival Bestival de l’île en septembre 2007.
Bobby et Jock Pratt et leurs deux filles ont vu des objets inhabituels se déplacer au-dessus de leur véranda, à St Helens, à Noël 2007. « Ils ressemblaient à des cerfs-volants illuminés, a déclaré B. Pratt. Ils étaient trois, alignés, très nets. »
[Source : Isle of Wight County Press, G.-.B.]

Lincolnshire – Le 30 janvier 2008, un habitant de Crowland, Phil Jesney, et quelques amis se rendaient en voiture de Tallington à Market Deeping, vers 21 h 20, lorsqu’ils virent trois lumières orange brillantes planer au-dessus de Spalding. Ces lumières apparurent successivement. Elles s’allumèrent puis s’éteignirent à trois reprises en l’espace de 20 secondes.
[Source : Lincolnshire Free Press, Grande-Bretagne

Congleton – Dans un courrier adressé au journal local, P. Hill, ancien pilote de la RAF et vétéran de la guerre du Golfe, a raconté qu’en sortant de sa voiture à Congleton, Cheshire, le 10 janvier 2008, il avait vu « un grand vaisseau spatial métallique en forme de disque qui n’émettait aucun son et n’avait ni éclairage stroboscopique ni feux de navigation. Il ne possédait pas de queue, ni d’ailes, ni d’autres caractéristiques d’un avion normal ». Observé par P. Hill et sa femme, le vaisseau spatial est resté immobile pendant deux minutes, à une altitude de 200 m, puis « il est soudain descendu d’environ 50 m en l’espace d’une seconde avant de disparaître à une vitesse incroyable ».
[Source : Congleton Chronicle, G.-B.]

Northamptonshire – Un cameraman amateur a filmé un ovni au-dessus de Moulton à 12 h 36, le 27 janvier 2008. La vidéo (adressée à YouTube) montre des lumières vertes et roses inexpliquées à côté de lampadaires oranges. Les rapports du ministère de la Défense britannique montrent qu’au cours de la dernière dé-cennie, 27 apparitions d’ovnis ont été signalées dans le Northampshire.
[Source : Northampton Chronicle and Echo, Grande-Bretagne]

Etats-Unis

Californie du Nord – Une habitante de Yreka a raconté qu’elle avait vu un ovni le soir du 8 janvier 2008. Mary Hay a vu un vaisseau spatial « de forme légèrement pointue » se déplacer au-dessus d’elle alors qu’elle se trouvait à une station service, vers 20 h. Il y avait sous l’objet trois rangées de lumières, la rangée du milieu étant plus longue que les autres. L’objet se déplaça d’est en ouest, « puis il disparut très rapidement », a-t-elle déclaré.
[Source : Siskiyou Daily News, E.-U.]

Californie du Sud – De multiples apparitions de lumière signalées en janvier 2008 ont fait l’objet d’une large couverture médiatique. Le 1er janvier, Fox News Channel 6 mentionna de nombreux témoignages d’apparitions d’ovnis au-dessus de San Diego vers 12 h 30, et montra un extrait de l’événement filmé depuis la banlieue de Clairmont (on peut le voir sur Youtube). Les témoins ont décrit l’ovni comme un objet énorme, avec des lumières, se déplaçant sans émettre le moindre son, avant de disparaître au loin à la vitesse d’un éclair.

Texas – Le 8 janvier 2008, à 18 h 16, Steve Allen (un pilote ayant trente années d’expérience), Lance Jones et Mike Odom remarquèrent des lumières clignotantes à environ 1 000 m d’altitude. « Le vaisseau spatial n’était pas réellement visible, mais le faisceau lumineux faisait environ 1 500 m de long et 750 m de large, a déclaré S. Allen. L’objet, totalement silencieux, se trouvait juste au-dessus de l’autoroute 67 et se dirigeait dans la direction de Stephenville, à environ 4 500 km à l’heure. »
S. Allen a déclaré que les lumières n’étaient pas celles d’un avion normal, mais ressemblaient davantage à des lumières stroboscopiques, et qu’elles se convertissaient d’elles-mêmes à partir d’une seule ligne horizontale en deux bandes de lumières verticales qu’il estimait séparées approximativement de 400 m. « Puis l’objet disparut au bout de deux secondes. » Environ dix minutes plus tard, il volait de nouveau, d’est en ouest, en direction de Glen Rose « à trois ou quatre km de l’autoroute 67 et deux avions militaires, des F 16, étaient à sa poursuite ».
« C’est inexplicable, a dit Mike Odom. Ce n’était pas normal, l’objet se déplaçait à une trop grande vitesse. » Sa femme, Claudette, ancienne hôtesse de l’air, a déclaré : « Les lumières montaient et descendaient sur le côté. Il n’y avait aucun bruit, seulement des lumières. L’objet se déplaçait très vite. Honnêtement, je pense qu’il s’agissait d’un ovni. »

Entre temps, WOAI Radio à San Antonio (Texas) signala d’autres apparitions d’ovnis, le même soir (8 janvier) observées au-dessus de la ville, par des dizaines de témoins. Mufon (Mutual UFO Network) reçut des témoignages venant d’aussi loin que Corpus Christi.

Le 9 janvier, un témoin raconta qu’il avait observé un ovni pendant cinq minutes avec des jumelles : « J’ai vu trois groupes de lumières distinctes, une petite lumière sur le sommet d’une lumière plus grande, deux autres lumières assez rapprochées l’une de l’autre et une autre à une certaine distance. »

Un témoin d’une autre apparition du 9 janvier a déclaré : « C’est la troisième fois que je vois ces lumières stroboscopiques. La première fois c’était il y a un mois, non loin de Cisco, sur l’autoroute 183. Les trois fois cela s’est passé sur la même route, cette fois-ci ces trois énormes lumières rondes brillantes sont apparues de la même manière qu’auparavant, mais elles semblaient surgir de nulle part. Chaque lumière a commencé à luire, puis est instantanément devenue plus brillante, comme s’il s’agissait d’énormes projecteurs. »

Le 10 janvier, un homme qui roulait avec sa fille en direction du sud-est, d’Eastland vers Lake Leon, a raconté qu’il avait vu « deux grandes lumières brillant comme des étoiles. Les deux lumières se déplaçaient l’une vers l’autre très vite, plus vite que n’importe quoi que j’aie jamais pu voir. Elles semblèrent se rejoindre et cinq ou six lumières plus petites en sortirent en formant un motif circulaire et tout fut terminé ».
[Sources : Stephenville Empire-Tribune ; mufon.com, Etats-Unis ; youtube.com]

Photographies satellites d’ovnis diffusées par Google [sommaire]

Une série de cinq photographies satellites prises au-dessus de l’Australie occidentale, et diffusées par Google, montre un objet triangulaire présentant plusieurs points lumineux dont un à chaque pointe.
[Voir les photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de B. Creme indique que l'image montre un énorme vaisseau spatial venant de la planète Mars. Chaque côté mesure environ 90 m - la longueur d'un terrain de football.

Source : axcessnews.com, Etats-Unis

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

De jeunes cinéastes montrent des signes d’espoir [sommaire]

Un groupe de jeunes cinéastes et photographes kenyans montre que l’espérance, la bonté et la compassion subsistent toujours au Kenya, même en ces temps difficiles.

Ces jeunes gens, qui ont créé Slum TV (TV bidonville), vivent à Mathare, l’un des plus grands et des plus dangereux bidonvilles de Nairobi. Alors que les médias internationaux ont mis l’accent sur les événements tragiques de ces dernières semaines, suite à l’élection présidentielle qui aurait été entachée d’irrégularités, les jeunes cinéastes mettent en avant des personnes qui font preuve de courage.

Beaucoup de Kenyans insistent sur le fait qu’ils sont Kenyans, que leur loyauté va à leur pays et qu’ils n’acceptent pas de se soumettre à des contraintes tribales mais, malheureusement, c’est principalement entre les tribus Luo et Kikuyu que s’est exprimée la violence.

Slum TV couvre tous les événements, positifs et négatifs, mais elle s’efforce de rapporter des histoires qui transcendent la mentalité tribale, comme le cas de femmes Luo qui protègent des familles Kikuyu en les hébergeant, au prix de risques considérables pour elles-mêmes. L’équipe de jeunes cinéastes a aussi montré comment des femmes s’occupent de centres de nu-trition dans les zones où les organismes d’aide n’osent pas se rendre. Slum TV a également produit un reportage sur le cas d’un homme sauvé par des membres d’une autre tribu.

L’équipe est peu formée et dispose de très peu de moyens et de matériels. Elle finance son travail en faisant de petits boulots. Une aide financière de l’Autriche a permis d’acheter un ordinateur, une caméra et un local qui sert de studio.

Les films de Slum TV sont projetés sur un grand drap blanc dans des espaces publics, lors de soirées spéciales : « Nous étions en tournage dans le bidonville de Mathare bien longtemps avant que les hordes des équipes de télévision étrangères n’arrivent. Les médias internationaux ne montrent que le côté négatif », se désole Benson Kamau, un membre de l’équipe.

Source : The Independent, G.-B.

Empreinte de carbone réduite [sommaire]

En reprenant littéralement l’idée de réduire notre empreinte de carbone, une société japonaise a lancé une gamme de chaussures pour jeunes enfants, fabriquées à partir de la biomasse provenant de produits dérivés de l’amidon de maïs.

L’objectif est double : produire des produits respectueux de l’environnement tout en sensibilisant les famille à l’écologie, de sorte que jeunes et adultes deviennent plus conscients de la nécessité de trouver des solutions respectueuses de l’environnement dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Ces chaussures sont censées être les premières à utiliser de la résine souple polylactide et des fibres d’acide polylactique produits à partir de maïs. La fibre d’acide polylactique a tendance à être dure mais se révèle fragile ; avec l’adjonction de résine acrylique, elle se transforme en un matériau à la fois solide et souple.

La société travaille actuellement sur une gamme de chaussures pour les enfants plus âgés et pour les adultes.

Source : The Nikkei Weekly, Japon

Chirurgie : nouveau système en trois dimensions [sommaire]

L’utilisation de techniques d’imageries en trois dimensions dans les salles d’opération n’est pas nouvelle. Bien qu’il s’agisse d’une grande percée, un inconvénient subsiste car les écrans plats utilisés sont fatigants pour les yeux et ne parviennent pas à donner une sensation précise de la profondeur – facteur crucial pour la chirurgie.

Une équipe universitaire de chercheurs a développé un nouveau système d’imagerie, en coopération avec une société privée japonaise. Les chirurgiens portent des lunettes spéciales pour regarder, non pas un écran plat, mais un écran bombé qui donne une vision beaucoup plus large. La combinaison de l’écran et des lunettes donne un sens de la profondeur tel qu’il permet, lors d’opérations endoscopiques, de détecter des déplacements de l’aiguille d’un millimètre. Ces améliorations réduisent la fatigue oculaire et permettent aux chirurgiens d’opérer pendant quatre heures consécutives tout en diminuant le taux d’erreurs de plus de moitié. La durée d’une opération est aussi réduite d’environ 47 %. Le nouveau système utilise un endoscope spécial avec deux caméras au lieu d’une seule. L’avantage réside dans le fait que chaque caméra offre un point de vue légèrement différent et ces deux images sont alors projetées sur l’écran courbe ; elles sont ensuite assemblées par les lunettes spéciales portées par les chirurgiens et permettent de produire l’effet de trois dimensions.

Source : The Nikkei Weekly, Japon

Thérapie génique : un nouveau vecteur de transmission [sommaire]

La thérapie génique repose sur un mécanisme (le vecteur) chargé de transporter des gènes vers des cellules cibles spécifiques. Le plus souvent on utilise des virus comme vecteur de transmission. Toutefois, l'innocuité de cette pratique a été mise en cause et cela a conduit les chercheurs à mettre au point des vecteurs basés sur des virus artificiels ; ces derniers sont utilisés depuis un certain temps mais ne sont pas entièrement efficaces.

Depuis peu, une équipe de recherche de l'Université d'Hokkaido a développé un vecteur viral cent fois plus efficace. La surface du nouveau vecteur, qui est une capsule d'environ 100 nanomètres de diamètre, est traitée pour permettre une pénétration plus aisée dans les cellules. Une autre caractéristique du nouveau vecteur est qu'il insère également de l'ARN dans les cellules. L'ARN est un acide nucléique qui intervient dans la traduction ou le transfert de l'information génétique.

Source : The Nikkei Weekly, Japon

2007, une grande année ? [sommaire]

« 2007 a probablement été la meilleure année dans l’histoire de la race humaine », écrit Bert Wagendorp dans le journal néerlandais de Volkskrant. Il classe d’ailleurs l’année 2006 comme la deuxième meilleure année, et 2005 comme faisant partie des trois meilleures. Il va même jusqu’à affirmer que des signes indiquent que 2008 sera une année meilleure que 2007.

Sur quoi fonde-t-il cet optimisme ?

      • En 2006, 9,6 millions d’enfants de moins de cinq ans sont morts de maladie et de malnutrition. Un nombre effrayant, mais pour la première fois, la mortalité infantile est tombée en dessous des dix millions.
      • En Amérique latine, la mortalité infantile a diminué de moitié depuis 1990.
      • Entre 1992 et 2003, le nombre de guerres a diminué de 40 %. En 1950, les guerres avaient encore fait 700 000 morts, contre 22 736 en 2002 et 14 095 en 2005.
      • Au cours des années 1990, pour la première fois, davantage de guerres ont été résolues à la table des négociations que par une victoire sur-le-champ de bataille : 43 ont été résolues par la négociation contre 23 par les armes. Sur la période 2000-2005, le rapport est de 17 à 4.
      • Génocides, coups d’Etat et guerres civiles ont marqué un net déclin.
      • Alors que le public peut avoir l’impression que les attentats terroristes augmentent, en réalité, exception faite de l’Irak, leur nombre a diminué depuis les années 1980 (où se sont déroulés le plus grand nombre d’attentats).
      • En 1990, le nombre de gens vivant dans une pauvreté abjecte, avec moins d’un dollar par jour, était de 1,25 milliard, soit 32 % de la population mondiale. En 2004, malgré l’accroissement de la population de 4 à 6 milliards, le nombre de pauvres est descendu à 985 millions de personnes. [Note de la rédaction : Selon le Maître de B. Creme, 1,2 milliard serait plus juste.]
      • La Chine et l’Inde ne sont pas les seuls pays à connaître une croissance économique exceptionnelle l’Afrique aussi se développe. En 2005 et 2006, la croissance économique moyenne en Afrique sub-saharienne était de 5,4 %.
      • De plus en plus de maladies sont soignées et les gens vivent plus longtemps. Il y a cinquante ans, l’espérance de vie moyenne dans l’ensemble du monde était de 49 ans ; aujourd’hui elle est de 67 ans. [Note de la rédaction : Selon le Maître de B. Creme, l’espérance de vie moyenne actuelle se situe en réalité autour de 50 ans.]

Source : de Volkskrant, Pays-Bas

Echapper au piège de la pauvreté [sommaire]

Dans un village du district de Korba, dans le Chhattisgarh (Inde), un groupe de femmes a réussi, en un an, à s’extraire de la pauvreté pour mener une vie relativement aisée, grâce à leur connaissance de la médecine traditionnelle.

Elles ont été aidées par un jeune homme, Ramfal Patel, formé par l’institut de médecine ayurvédique d’Haridwar, qui a travaillé avec le service des Forêts pour aider à identifier des centaines d’herbes médicinales et à les préserver. Le gouvernement de l’Etat cherche à promouvoir la région comme un conservatoire d’herbes et de plantes utilisées en médecine traditionnelle. « Le Chhattisgarh regorge de plantes médicinales. Les villageois connaissent leur valeur », explique R. Patel, qui a transmis ses connaissances et ses compétences aux femmes.

En 2006, cette vingtaine de femmes ont formé un groupe d’entraide appelé Haribol. R. Patel prescrit les herbes nécessaires pour les médicaments, et les femmes ramassent les plantes dans la forêt ou les cultivent, puis les traitent et les emballent. Elles produisent des médicaments pour une variété d’affections telles que le rhume commun, le diabète, l’arthrite et l’indigestion, ainsi que des produits à base de plantes comme le thé, des baumes pour le visage, du dentifrice ou du miel. « Ces préparations sont certifiées par un praticien ayurvédique et approuvées par un laboratoire du gouvernement », déclare R. Patel.

Elles ont également reçu l’aide du gouvernement de l’Etat, qui encourage de telles entreprises. Le Service des forêts a fourni un séchoir, une machine à griller ainsi qu’un bâtiment pour le conditionnement des médicaments. En 2007, le groupe a financé, sur ses fonds propres, l’installation d’un transformateur d’une valeur d’environ 8 000 euros, ce qui permet de parer aux fréquentes coupures d’électricité.

Les succès de ces femmes en ont inspiré d’autres dans la région. Deux autres mouvements d’entraide ont été formés dans le village : le premier s’occupe d’artisanat et l’autre de compostage à partir de lombrics.

Source : Down To Earth magazine, Inde

 

Vers un meilleur avenir pour tous

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Entretien

Soigner la cécité [sommaire]

Interview de Geoffrey Tabin par Jason Francis,

Le Projet Cataracte en Himalaya (PCH) a été lancé en 1994. Son co-fondateur et co-directeur est Geoffrey Tabin, professeur d’ophtalmologie et de sciences de la vision, et directeur du département d’ophtalmologie international au Centre John A. Moran, de l’Université de Salt Lake City. Jason Francis l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Combien y a-t-il d’aveugles et de malvoyants dans le monde, et quelles sont les principales causes de la cécité ?
Geoffrey Tabin : La cécité affecte relativement peu de gens dans le monde développé – un tiers sont considérés comme « légalement aveugles », c’est-à-dire qu’ils ne peuvent lire que les gros caractères des tableaux qu’on trouve chez tous les médecins. Dans le monde occidental, les causes de la cécité échappent largement à toute politique de prévention, dans la mesure où elles sont liées à l’âge, la dégénérescence maculaire, par exemple.
Dans le monde en développement, le taux de cécité atteint 3 %, soit dix fois plus. Et 90 % sont facilement curables. L’Organisation mondiale de la santé définit la cécité comme le fait d’être « fonctionnellement aveugle », c’est-à-dire être incapable d’accomplir les tâches de la vie quotidienne, de voir ce qui est indispensable à une personne lambda pour survivre.
Citons les causes de la cécité par ordre décroissant :
– La cataracte, à l’origine de près de 55 % des cécités. La chirurgie peut aisément la guérir et rendre une vue parfaite.
– Le glaucome, difficile à prévenir, mais c’est faisable.
– Le trachome, dû à une infection par le virus chlamydia trachomatis, qui prospère dans les sociétés fortement insalubres (insuffisance des conditions sanitaires, eau sale…). Facile à prévenir et à traiter, il peut dégénérer irréversiblement en l’absence de traitement.
– Le traumatisme oculaire mineur (par exemple, une éraflure de la cornée). Sans traitement aux antibiotiques, il se transforme en ulcère.
– La cécité des rivières ou onchoceriasis, provoquée par un ver parasite. Elle aussi est facile à prévenir. Surtout depuis que le laboratoire pharmaceutique Merk, qui a mis au point un médicament 100 % efficace, le mectisan, en distribue des quantités illimitées.
Dernière cause de cécité, enfin, qui frappe surtout les enfants, la carence en vitamine A. Leur donner une nourriture contenant une quantité optimale de cette vitamine reviendrait à 75 cents par an. Ce qui est d’autant plus urgent que cette mesure réduirait en même temps de 30 % par an la mortalité infantile.

PI. La cécité a-t-elle une incidence sur l’espérance de vie ?
GT. Dans le monde en développement, les aveugles ont une très faible espérance de vie. Plusieurs études tout ce qu’il y a de sérieux ont montré qu’elle est des deux tiers inférieure à celle d’un voyant. C’est encore pire chez les enfants.

PI. La « hiérarchie » des causes de cécité que vous venez de citer varie-t-elle selon les régions ?
GT. La fréquence de la cataracte est proportionnelle à l’intensité des rayons ultraviolets (UV) à laquelle sont exposés les habitants, et augmente quand leurs régimes sont pauvres en antioxydants – par exemple lorsqu’ils sont essentiellement composés de riz et orge. C’est ce qui est souvent le cas dans une grande partie du monde en développement. Quant à certaines cécités d’origine infectieuse, si elles ne sont endémiques que dans quelques zones peu étendues de la planète (le Sud du Soudan et le Congo, par exemple), elles touchent une grande partie de leurs populations. Même chose pour le trachome, avant tout dû, on l’a vu, à l’insalubrité. Il est surtout présent dans des pays comme le Kenya, la Tanzanie, l’Ethiopie et le Soudan.

PI. Dans quels pays Projet Cataracte en Himalaya (PCH) est-il implanté et combien de malades traitez-vous par an ?
GT. J’ai la chance de travailler avec des collègues remarquables. Sanduk Ruit, l’un des chirurgiens les plus doués que j’ai connu est le co-fondateur et le directeur médical du Centre ophtalmologique Tilganga de Katmandou (qui fait partie du PCH). Un des graves problèmes auxquels les pays en développement doivent faire face, aujourd’hui, c’est que les médecins les plus qualifiés les quittent ou, quand ce n’est pas le cas, choisissent leur clientèle dans les couches riches – comme c’est le cas, au Nigeria, du seul ophtalmologue qualifié du pays.
Quand Sanduk Ruit et moi-même avons commencé à travailler ensemble il y a une quinzaine d’années, il avait déjà une idée de la manière d’atteindre les endroits les plus reculés du Népal. Nous avons d’abord formé un médecin à la fois à la pratique de la chirurgie de la cataracte de haute qualité et à mettre au point un système d’enseignement destiné à créer des assistants et des infirmières spécialisés en ophtalmologie. Nous nous sommes donnés pour règle que personne ne pratique d’actes qu’un membre du personnel de moindre qualification peut accomplir.
Lorsque nous avons démarré, il y avait eu en tout et pour tout pour l’ensemble du Népal 15 000 opérations de la cataracte l’année précédente. Nous avions estimé alors qu’il y avait un retard accumulé d’environ 300 000 aveugles et malvoyants, et 80 000 cas évoluant vers la perte complète de la vue par an. L’année dernière, après quatorze ans de travail, c’est 170 000 opérations qui avaient été pratiquées au Népal. Et non seulement ce pays est le seul de la région qui soit en train de réduite de manière significative son retard, mais nous soignons aussi de nombreux malades qui affluent de l’Etat du Bihar (Inde). Quant aux interventions directes que pratique PCH, leur nombre est passé de 10 000 par an au début à 33 000 l’an dernier. Voilà pour notre travail proprement médical.
Mais notre œuvre la plus importante concerne l’enseignement et la création de structures de formation. C’est précisément ce qui fait que le Népal dispose d’une chirurgie de l’œil de haute qualité. Après avoir entrepris, comme je l’ai dit, de former des chirurgiens spécialisés un à un, nous avons envoyé quelques-uns des meilleurs d’entre eux se former dans des sous-spécialités, comme l’ophtalmologie pédiatrique – qui traite les troubles comme le strabisme, les cataractes précoces –, des spécialistes de transplantations de cornées.
Nous sommes également en train de créer une banque des yeux. Une fois notre panel de spécialistes complété (des spécialistes de la rétine, de plastique oculaire, du glaucome…), nous avons démarré un programme de formation sur trois ans d’assistants en ophtalmologie en collaboration avec l’université de Katmandou. Ils sont l’équivalent d’un optométriste-opticien occidental, et peuvent en plus prodiguer les soins de base de l’œil et assister l’ophtalmologue, le libérant ainsi pour d’autres tâches.
Nous avons ensuite étendu notre action à d’autres régions. En 1996, nous avons entrepris de former des médecins venus du Tibet ; puis, en 1999, du Bhoutan et les années suivantes, des régions indiennes limitrophes. Depuis huit ou dix ans, nous avons des étudiants du Cambodge, du Myanmar (Birmanie), de Corée du Nord. Je travaille depuis une année et demie en Afrique dans le cadre du Programme de développement du millénaire de l’Onu et en collaboration avec Jeffrey Sachs. Nous sommes particulièrement actifs dans douze « villages-pilotes ». Nous sommes en ce moment en train de recenser les différents cas de cécité sur le continent.

PI. CPH semble faire le forcing, pour éradiquer complètement les cécités évitables et curables.
GT. La cataracte est certainement la maladie oculaire la plus spectaculaire en ce qu’elle est définitive – et en particulier dans la région himalayenne où elle est la cause principale de la perte de la vue. Mais d’un point de vue général, dans le monde et même au Népal, il existe des causes de nature infectieuse ou liées à l’alimentation très faciles à prévenir. Il est plus difficile de créer une mobilisation en faveur d’un enfant pauvre qui continue vaille que vaille à vivre et à voir, que lorsqu’il est atteint de troubles ophtalmologiques tout à fait curables.
Quoiqu’il en soit, on a, en plus du travail du CPH dont nous avons parlé, un programme national de distribution de vitamine A au Bhoutan sur le modèle de celui qui existe déjà au Népal. Tout cela (le recensement des cas de troubles visuels, les soins de base, la prévention du trachome et la distribution de vitamine A) est effectué par les assistants que nous avons formés. La cécité due à une carence en vitamine A est malheureusement incurable. C’est pourquoi nous « mettons le paquet ».

PI. En quoi consiste les « camps chirurgicaux » que vous avez installés dans des zones isolées ?
GT. Au Népal, il y a de vastes poches de populations qui n’ont pas accès aux routes. Il leur faut trois jours de marche pour en atteindre une, plus un jour et demi de bus pour atteindre l’hôpital. C’est pourquoi nous avons décidé d’installer des camps dans leurs régions, aussi reculées soient-elles. Des assistants circulent ensuite de village en village pour recenser les patients atteints de cataracte. Lorsqu’ils en ont trouvé suffisamment, ils font appel à une équipe de l’hôpital principal. Nous envoyons alors des médecins qui vont en-chaîner les opérations afin de guérir tous les patients de cette petite zone qui peu-vent l’être.
D’autre part, nous mettons à profit cette intense activité chirurgicale pour former des ophtalmologues. Prenons, par exemple, un médecin venu du Tibet. Nous lui proposons un cours de base de microchirurgie. Les médecins apprennent, ob-servent et s’exercent sur des yeux artificiels. Ils n’opèrent pas au Népal. Une fois rentrés chez eux, ils recensent de manière approfondie les troubles ophtalmologiques de leur région – 200 ou 300 aveugles des deux yeux du fait de la cataracte. Puis nous venons, et un médecin expérimenté opère des patients sur un de leur œil, disons le droit, assisté du médecin régional. Ce dernier est alors en mesure d’opérer en toute sécurité, mais sous contrôle, les yeux gauches. L’enchaînement intensif des opérations assure l’efficacité du transfert de savoir – les chirurgiens locaux opéreront trois fois plus qu’un spécialiste américain.

PI. Cette infrastructure de soins ophtalmologiques est-elle pérenne ?
GT. Il y a plusieurs aspects. Les programmes que nous avons créés au Népal sont devenus durables et financièrement indépendants du fait de l’intensité de notre activité et de la modicité de nos coûts, ain-si que parce que nous avons capturé le marché des patients qui, auparavant, allaient se faire soigner à l’étranger.
Avant l’intervention du CPH et du Dr Ruit, tous les patients dont la cataracte évoluait vers la cécité et qui avaient quelques moyens, allaient se faire opérer à New Delhi ; les plus riches allaient aux Etats-Unis ou en Australie.
Aujourd’hui, 100 % des Népalais, y compris les couches favorisées, viennent au centre de Tilganga : 60 % de nos patients ne paient rien et 25 % paient la totalité des frais de l’opération (environ 70 euros).
Grâce au volume de notre activité et à la faiblesse de nos coûts, non seulement notre hôpital est complètement indépendant, mais nous pouvons verser à nos médecins des honoraires bien supérieurs à ceux pratiqués ailleurs au Népal, de même qu’à nos infirmières, à notre personnel de nettoyage et à nos chauffeurs. De sorte que tous nos collaborateurs sont fiers de participer à notre œuvre.
Le côté fortement novateur de notre modèle nous permet de financer le CPH ainsi que l’équipement lourd du centre Tilganga. Je n’ai rien eu à verser depuis huit ans.
Nous travaillons actuellement avec de nombreux hôpitaux, dont la majorité deviennent eux aussi financièrement indépendants pour les mêmes raisons : volume des soins, faiblesse des coûts, augmentation des parts du marché de la santé et surtout la qualité de nos prestations. Nous nous sommes en vérité efforcés de mettre à la portée des plus pauvres ce qu’avait de mieux la chirurgie occidentale.

PI. En quoi la restauration de la vue change-t-elle la vie d’une personne ?
GT. Le changement est spectaculaire, en particulier pour les adultes ou les personnes âgées. Au Népal, on tenait pour naturel qu’à mesure qu’une personne avançait en âge, ses cheveux et ses yeux blanchissaient, elle finissait par n’être qu’une bouche sans bras, qu’un poids pour sa famille, et par sombrer peu à peu dans la dépression. Elle se flétrissait et devenait aveugle : tel était son sort dans le monde en développement. Mais, une fois leur vue recouvrée, elles reviennent à la vie.
Nombre d’aveugles précoces peuvent trouver un emploi à plein temps une fois guéris. Mais même ceux qui sont incapables de contribuer financièrement à la vie de leur famille peuvent aller chercher de l’eau, s’occuper des enfants, faire le ménage et la cuisine. Ce qui fait une énorme différence dans leur vie. Leur guérison a des conséquences immenses sur l’existence de la personne et la vie de sa communauté.

Renseignements :  www.cureblindness.org

 

Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

L’interdiction des sacs plastiques se répand [sommaire]

Dans le monde entier, de plus en plus de villes, de régions et de pays interdisent l’utilisation des sacs plastiques en raison de leurs effets nocifs sur la faune, la flore et l’environnement. En janvier 2008, la Chine a pris la décision d’interdire les sacs plastiques à partir de juin 2008, et de nombreux autres pays comme l’Afrique du Sud, Taiwan, l’Ouganda, le Rwanda, le Bhoutan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont déjà appliqué cette interdiction.

Les sacs plastiques sont non biodégradables – selon les estimations, il faut 400 à 1 000 ans pour que le plastique se détruise – et ils peuvent contribuer à des désastres tels que des inondations et des problèmes de santé dans de nombreux pays. Certains experts pensent que les composés chimiques présents dans les sacs plastiques peuvent s’introduire dans la chaîne alimentaire. Ils détruisent aussi la vie marine.

Actuellement, 200 millions de tonnes de plastiques sont produites chaque année dans le monde, consommant 8 % de la production de pétrole.

Le Bangladesh fut le premier pays à interdire les sacs plastiques, en 2002, après les inondations dévastatrices qui touchèrent le pays. Bloquant les bouches d’égout pendant la mousson, les sacs plastiques furent identifiés comme étant l’une des principales causes des inondations.

Dans certains endroits, les gens n’attendent pas leurs municipalités ou leur gouvernements et organisent leurs propres alternatives aux sacs plastiques. Coles Bay, en Tasmanie (Australie), devint en avril 2003 la première ville du pays libérée des sacs plastiques, après que le propriétaire de la boulangerie locale, Ben Kearney, eut mené une campagne en collaboration avec des commerçants locaux et le groupe écologiste Planet Ark.

Une petite ville dans le Devon, en Angleterre, montra l’exemple lorsqu’une ménagère de cette ville réussit à convaincre les commerçants locaux de ne plus utiliser de sacs plastiques.

La photographe de la vie sauvage Rebecca Hosking qui tournait un documentaire pour la BBC à Hawaï fut cho-quée de voir des centaines d’albatros, de baleines à bosse, de phoques et de tortues mortes ou agonisantes allongées sur le sable. La mer était envahie de débris de sacs plastiques et les animaux et les oiseaux les avaient avalés et mouraient étouffés. Elle fut tellement bouleversée qu’elle décida d’agir en rentrant chez elle : elle s’associa avec les habitants et les 43 commerçants de sa commune afin de remplacer les sacs plastiques par des sacs en tissu réutilisables. Le projet qui commença par une période d’essai de six mois devint permanent, et les commerçants de Modbury estiment que cette initiative a déjà permis d’éviter que 500 000 sacs ne dégradent l’environnement.

Les quatre cinquièmes des détritus marins viennent de la terre, balayés par le vent ou entraînés vers la mer par les rivières ou la pluie. En juin 2006, le Programme pour l’environnement des Nations unies rapporta que le nombre estimé de débris plastiques pour chaque kilomètre carré de l’océan était de 18 000, ce chiffre pouvant atteindre les 400 000 dans des zones plus concentrées.

L’initiative de Modbury incita environ 80 autres villes anglaises à introduire une interdiction de ce genre, grâce à des particuliers ou aux équipes municipales. Selon R. Hosking, qui travailla dur avec les commerçants afin de trouver de bonnes alternatives au plastique, « ce qui est le plus important pour la communauté dans ce projet est de travailler ensemble et de communiquer les uns avec les autres. Parvenir à impliquer tous les commerçants, n’oublier personne et arriver à des décisions communes sur tous les points. »

Source : The Guardian, BBC, G.-B.

La sauvegarde des forêts en Argentine [sommaire]

Située au nord en Argentine, la forêt El Impenetrable, qui couvre une superficie avoisinant les 40 000 km2, pourrait finalement être protégée grâce à une nouvelle loi forestière initiée par une campagne qui rassembla 1,5 millions de signatures. Des décennies de déforestation ont provoqué une grave crise humanitaire pour les indigènes appauvris de la région.

Cette loi, promulguée fin 2007, ordonne une interdiction d’une année sur l’abattage des arbres dans les forêts indigènes et demande aux autorités nationales et régionales de dresser des plans détaillés de l’utilisation des terres, définissant clairement les zones protégées et la localisation des forêts renouvelables.

Après la levée de l’interdiction, l’attribution de chaque nouveau permis d’abattage dépendra d’une étude sur les impacts environnementaux et ce permis ne sera accordé qu’après une audience publique.

Selon des rapports du ministère de l’Environnement argentin, la superficie d’El Impenetrable était de 82 000 km2, il  y a 95 ans, mais de grandes étendues ont depuis cédé la place à des cultures de soja ou à des pistes d’atterrissage improvisées maintenant utilisées pour les trafics du tabac et de la drogue. L’Argentine a perdu plus de 10 000 km2 de forêts entre 1998 et 2006.

Rolando Núñez, du Centre Mandela de la province argentine de Chaco, et Greenpeace s’accordent à penser que cette nouvelle loi forestière « sera efficace parce qu’à Chaco l’abattage des arbres se fait principalement dans la légalité et qu’il allait maintenant être réduit. Le fait que cette loi affecte un budget de 315 millions de dollars pour le développement des activités de gestion forestières renouvelables est un élément très favorable à l’arrêt des activité forestières illégales. »

Source : IPS ; El Clarín, Argentine ; Cambridge University Press, G.-B.

Boycott des pays pollueurs [sommaire]

La Commission européenne a récemment présenté un Plan d’action afin d’interdire dans un proche avenir l’importation de tout produit industriel provenant de pays ne respectant pas les critères minimums définis par le protocole de Kyoto.

On espère que ce Plan d’action réduira de 20 % les émissions de dioxyde de carbone d’ici 2020. La taxe dite « taxe dioxyde de carbone » qui sera appliquée en 2011 interdira les produits provenant de pays qui ne mettent pas en place les régulations nécessaires afin de stopper les conséquences de l’effet de serre.

Source : El País, Espagne

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Le monde entier contre la guerre [sommaire]

La nécessité d’agir, de faire entendre la voix de la raison, est considérée d’une telle importance que Partage international croit utile de rappeler les manifestations massives prévues partout dans le monde, les 15 et 16 mars 2008, lors d’un événement intitulé « le monde entier contre la guerre ». Ces manifestations marqueront le cinquième anniversaire de l’invasion de l’Irak.

Avant le déclenchement de la guerre, 12,5 millions de personnes, dans plus de 80 pays, avaient manifesté, les 15-16 février 2003.

Le groupement Answer (Solution), basé aux Etats-Unis, presse tous les citoyens se sentant concernés de prendre part à cet appel au changement : « La création d’un mouvement de masse puissant est crucial pour mettre fin à la guerre en Irak, et changer une politique qui conduit au désastre. »

Le Maître de Benjamin Creme considère ce mouvement grandissant d’expression du pouvoir des peuples comme « l’événement politique le plus important de notre époque ». Dans son article intitulé La voix de Maitreya, il écrit : « Joignez votre voix à toutes celles qui, haut et fort, réclament la paix et la justice, et prenez conscience de votre place dans l’Histoire. Un monde nouveau est en train de prendre forme, qui nécessite la participation de tous : chacun a son rôle à jouer dans cette vaste entreprise, et nul ne doit se sentir trop jeune ou trop âgé pour formuler ses aspirations à voix haute.

Bientôt, c’est Maitreya lui-même qui focalisera cette revendication d’un nouveau mode de vie, mettant tout le poids de sa vision et de son expérience au service des hommes qui demandent justice et paix. »
Dans le monde, de nombreux bénévoles de Share International défileront avec des bannières indiquant que seul le partage peut amener la justice et la paix.

Source : www.stopwar. org

Journée d’action mondiale [sommaire]

Le 26 janvier 2008, la Journée d’action mondiale, initiée par le Forum social mondial (FSM), à vu se produire plus de 900 manifestations simultanées.

Le Forum social mondial est un forum ouvert qui réunit des militants du monde entier en faveur de l’environnement et de la justice sociale. Cette année, le Forum s’est décliné en initiatives multiples et décentralisées sous la bannière « Agir localement, penser mondialement ».

Voici une brève sélection des événements qui ont marqué cette journée :

Inde – 26 initiatives ont eu lieu, comprenant des manifestations, des spectacles et des réunions publiques. A Mumbai, environ 500 personnes ont participé à une procession colorée pour souligner les conditions des fermiers, des filatures, des petits détaillants et des pauvres. Les manifestants voulaient alerter les citoyens de Mumbai sur la crise agraire de la région – six fermiers se suicident chaque jour dans la région Vidarbha (Maharashtra), car l’agriculture devient de moins en moins rentable face à la compétition mondiale. Des chars ont été ornés de bannières affirmant : « Un autre monde est possible. »

A Chennai, environ 2 000 femmes et dalits (intouchables) ont défilé pour protester contre la discrimination. A Trivandrum, des pêcheurs ont défilé afin de protester contre les nouvelles lois environne-mentales côtières qui menacent leur gagne-pain et font la promotion d’un tourisme sans discernement. « Nous, les pêcheurs sommes affectés par tout ce qui arrive au niveau mondial et nous avons donc décidé de faire partie d’un mouvement à l’échelle mondiale contre l’impact négatif de la mondialisation », a expliqué T. Peter, président du Forum des pêcheurs du Kérala.

Canada – Une coalition de plusieurs groupes – communautés, défenseurs de l’environnement, étudiants, femmes, syndicats et organisations minoritaires – s’est réunie par un froid après-midi à Montréal (Québec). Les manifestants ont été rejoints par un groupe de danseurs du feu avec ce slogan d’avertissement : « La neige est en feu », afin de souligner le réchauffement planétaire.

Etats-Unis – Environ 400 militants se sont réunis à Atlanta (Géorgie), en Assemblée du mouvement des peuples, sous les bannières « Arrêtez de construire des prisons », « Bâtissez des communautés », « Davantage de contrôles des entreprises privées », et « Cessez le siège de Gaza ».

Dans la région de la Baie de San Francisco des manifestants ont montré leur solidarité envers les habitants de la Nouvelle Orléans, réclamant l’application du droit au logement suite à l’ouragan Katrina. Douze mille personnes sont encore sans abri à la Nouvelle Orléans, alors que la démolition des logements temporaires est prévue rapidement.

Dans la région de Boston, la Journée d’action mondiale précédait une semaine d’événements comprenant une manifestation organisée par les Vétérans d’Irak contre la guerre, une manifestation sur l’immigration, une action pour contester l’Accord de libre-échange avec la Colombie, deux manifestations pour soutenir les Palestiniens et un débat sur les droits de l’homme en Haïti.

Chili – Une « chaîne humaine » a serpenté dans Santiago en une marche organisée par le Forum social chilien. Les manifestants s’arrêtaient aux coins des rues pour organiser des discours et des représentations mettant en évidence certains problèmes particuliers. Ainsi, dans un quartier commerçant, un militant déguisé en prisonnier était tiré dans une charrette, pour symboliser la détresse du peuple chilien face aux monopoles de l’énergie électrique et les coûts démesurés de l’énergie en Amérique latine. Plus loin, un mur de pancartes symbolisait le système d’apartheid social qui divise la population.

Liban – Une ONG locale a tenu des ateliers abordant certains problèmes locaux cruciaux, comme celui des bombes à fragmentation. Une marche dans le quartier universitaire de Hamra, à Beyrouth, soulignait l’urgence de la situation des Palestiniens de Gaza.

Irlande – Des manifestants ont protesté devant la Banque centrale, à Dublin, afin de souligner l’effet désastreux de la politique économique mondiale pour les peuples en voie de développement. « L’économie mondiale a été organisée au bénéfice des pays et des entreprises riches, au détriment des pauvres. Il faut un changement radical dans la poli-tique de ces gouvernements et ces grandes corporations », a déclaré Niva Sachau, du groupe organisateur Comhlámh.

Indonésie – Environ 800 membres d’une coalition de travailleurs industriels, syndicalistes, pêcheurs, fermiers, protecteurs de l’environnement et étudiants ont manifesté dans Djakarta. Ils ont défilé jusqu’au palais présidentiel afin de soulever les problèmes liés à la loi sur le travail, au réchauffement planétaire, à la dette et à la nouvelle politique économique qui est en train de mettre la terre, la mer et l’eau sous le contrôle des multinationales.

Source : ipsterraviva.net ; indymedia.org ; democracynow.org ; ciranda.net

Actions de protestation pour Gaza [sommaire]

En janvier et février 2008, de nombreuses manifestations se sont déroulées dans le monde, réclamant la fin du blocus de Gaza par Israël. Avec la fermeture des frontières, environ un million et demi de Palestiniens se trouvent prisonniers de fait, sans possibilité d’accès à la nourriture, à l’eau, à l’électricité et aux soins médicaux. On peut dire que les 500 000 Palestiniens désespérés qui ont réussi à gagner l’Egypte en quête de vivres et de médicaments ont été les acteurs de la plus grande évasion de l’histoire.

A Chicago, des centaines de citoyens ont bravé le blizzard pour manifester devant un théâtre situé en bordure du lac Michigan, où se tenait un gala au profit des Amis de l’armée israélienne. Parmi les manifestants, se comptaient nombre d’Arabes américains et d’habitants juifs de Chicago.

A Boston, la Coalition pour les droits des Palestiniens s’est rassemblée sur Harvard Square.

A Houston, le 26 janvier, deux manifestations, les Palestiniens pour la paix et le Comité pour l’unité irlandaise se sont réunies sous les bannières : « Libérez Gaza » et « Arrêtez les crimes israéliens à Gaza ».

Des manifestations se sont également tenues à Seattle, San Francisco, Los Angeles, St Petersburg (Floride), Portland, et nombre d’autres villes américaines

De nombreuses manifestations ont également eu lieu au Moyen-Orient et certains dirigeants politiques de cette région ont condamné l’action d’Israël. La reine Rania de Jordanie, dont le pays entretient des liens diplomatiques avec Israël, a pris l’initiative inhabituelle d’appeler la communauté internationale à faire cesser les « sanctions collectives » contre les habitants de la bande de Gaza. Dans la capitale jordanienne se sont tenu des sit-in, tandis que des milliers de protestataires marchaient dans les rues de plusieurs villes du Liban.

A Montréal (Canada), ce sont des centaines de personnes, des étudiants, des syndicalistes, des personnalités politiques et des militants des droits humains, qui se sont réunies au cours d’une manifestation organisée par Solidarité pour les droits humains des Palestiniens, une association étudiante. Les manifestants distribuaient des livrets d’information et entendaient faire pression sur le gouvernement canadien pour qu’il demande à Israël de mettre fin à son blocus sur Gaza.

Le 25 janvier, dans plusieurs villes européennes, de nombreux ménages ont éteint la lumière pendant vingt minutes, par solidarité avec les habitants de Gaza dont l’électricité est régulièrement coupée par les autorités israéliennes. Ce même jour, une manifestation s’est tenue à Bruxelles, où des centaines de personnes, rassemblées devant le siège de l’Union européenne, réclamait qu’elle fasse pression sur Israël pour que cesse ce blocus.

Environ 2 000 manifestants se sont rassemblés devant la résidence du premier ministre, à Downing Street, à Londres, arborant bannières et bougies en scandant « Liberté pour une Palestine libre ». L’acteur Alexis Sayle qui participait à cette manifestation a déclaré qu’il était là pour demander au gouvernement britannique de faire pression sur Israël. « De nombreuses personnes se rendent compte que l’action d’Israël est particulièrement sauvage. On utilise des mots tels que sanction collective, sans en réaliser toute la portée. Mais globalement, cela veut dire qu’on punit l’innocent et c’est particulièrement cruel. » Jeremy Corbyn, membre du parlement, a déclaré : « Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous voulons la paix. Or nous ne réaliserons pas la paix sans que justice soit rendue au peuple palestinien. »

Les Voix juives indépendantes ont publié une déclaration dans le Times, protestant contre le siège de Gaza et les attaques à la roquette israéliennes. « Le siège de Gaza a des conséquences socio-économiques désastreuses et laisse craindre une catastrophe humanitaire. »

On a enregistré de nombreuses actions de protestations à Gaza même, dont les images télévisées ont stimulé les manifestations partout dans le monde.

Des protestations à l’intérieur d’Israël ont également été enregistrées, et le 26 janvier des militants israéliens pour la paix se sont efforcé de fournir de la nourriture et des médicaments à Gaza, malgré le blocus.

Le blocus israélien constitue une violation manifeste du droit international, qui interdit formellement les sanctions collectives, et les considère comme des crimes de guerre. L’article 33 de la 4e Convention de Genève (1949) déclare en particulier : « Nul de peut être puni pour un crime ou un délit qu’il n’a pas commis personnellement. Les peines collectives, ainsi que toutes mesures d’intimidation ou de terrorisme sont interdites. »

Source : BBC, The Guardian, G.-B.

Des millions de personnes réclament la paix civile en Colombie [sommaire]

Le 4 février 2008, plus de deux millions de personnes ont pris part à des manifestations pour exiger la paix civile en Colombie, et des actions contre les rebelles marxistes connus sous le nom de Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie).

Les manifestants réclamaient la libération des otages, et qu’il soit mis fin à plusieurs décennies de violence. Ils sont descendus dans la rue à Bogota, dans d’autres grandes villes du pays et dans 125 villes étrangères.

Jeunes et vieux, Colombiens et étrangers, ouvriers, membres de professions libérales et chômeurs ont défilé pacifiquement en scandant « No more war » (Arrêtez la violence), premiers mots d’une chanson du chanteur compositeur colombien Jorge Celedón qui a été lancée lors des manifestations.

Cette manifestation a été organisée grâce à Oscar Morales, un ingénieur âgé de 33 ans qui a créé un groupe Internet intitulé un million de voix contre les Farc ». Plus de 250 000 internautes ont signé sa pétition, et ce mouvement, rapporté par la presse colombienne, a débouché sur une manifestation massive dans le pays et à l’étranger.

Les Colombiens désirent assurément la paix et la sécurité. Toutefois, certains analystes assurent que le gouvernement conservateur du président Alvaro Uribe a utilisé la protestation populaire à ses fins politiques.

Cecilia López Montaño, sénateur et leader de l’opposition, a déclaré que cette manifestation était efficace « car elle reflétait l’éveil du pays, uni contre la violence, et amorçait un processus de paix souhaité par tous les Colombiens, en particulier les jeunes qui avaient organisé cette marche. »

Jeremy McDermott, correspondant de la BBC à Bogota, a déclaré que cette marche avait au moins démontré deux choses : le grand courant de colère du peuple colombien contre la violence des Farc, et le pouvoir de l’Internet de mobiliser les gens dans le monde entier.

Source : AFP ; IPS ; BBC, G.-B.

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Tenir les engagements des Objectifs de développement du millénaire [sommaire]

« Les pays riches manquent à leurs engagements envers les pays pauvres. » C’est en ces termes que Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, entouré du premier ministre britannique, Gordon Brown, de la reine Rania de Jordanie, du président de Microsoft, Bill Gates, et de la rock star Bono, s’est adressé aux délégués du Forum économique mondial qui s’est tenu en janvier 2008 à Davos (Suisse).

Les membres de ce groupe ont conjuré les pays de la communauté internationale d’honorer leurs engagements envers les Objectifs de développement du millénaire approuvés en 2000 par les Nations unies. L’engagement principal était de réduire de moitié la misère et la faim dans le monde avant 2015. « Trop de pays pauvres régressent, a déclaré B. Ki-Moon. Nous avons besoin d’idées et d’approches novatrices. Il est inacceptable qu’un enfant meure de faim toutes les cinq secondes. » Il a également assuré qu’il profiterait du sommet annuel des Nations unies, en septembre, pour focaliser de nouveau l’attention sur les objectifs du millénaire. « Nous rassemblerons les dirigeants du monde et exigerons d’eux une action commune. »

Gordon Brown a prévenu que ces objectifs ne seraient atteints en 2015 que « si nous admettons que nous nous trouvons dès à présent dans une situation d’urgence, et que nous devons agir immédiatement ». Il a qualifié leur appel « d’appel à l’action ».
Bill Gates, de son côté, a qualifié les Objectifs du millénaire « d’entreprise la plus importante de notre époque ». La reine Rania a souligné que, si l’on avait pu naguère constater quelques progrès, ces derniers étaient à l’heure actuelle considérablement ralentis, et que le monde devait faire face à « l’urgence du développement. Ce n’est pas parce que cela ne ressemble pas à une catastrophe, comme un tsunami, qu’il est moins urgent d’y remédier.

Il y a tant à faire en si peu de temps. »

Après avoir souligné les premiers succès « 29 millions d’enfants sont maintenant scolarisés, deux millions d’Africains suivent un traitement contre le sida, et la malaria a été éradiquée dans certaines régions », Bono a lui aussi condamné le ralentissement actuel. « Les bonnes nouvelles rendent pires les mauvaises. »

Source : The Guardian, Royaume Uni ; Reuters

Crise dans la forêt tropicale brésilienne [sommaire]

Le ministre brésilien de l’Environnement, Marina Silva, a récemment déclaré qu’entre les mois d’août et septembre 2007, la destruction de la forêt tropicale s’était accrue de 10 % par rapport à 2006.

Le directeur général des Services de la forêt tropicale brésilienne, Tarso Rezende de Acevedo, indique que cela est dû à l’avancée de la culture du soja et de la canne à sucre. Afin de contrecarrer cette tendance, le président Lula a promulgué un décret pour limiter la destruction de la forêt tropicale : il sera établi une « liste noire » des villes et villages qui détruisent la forêt tropicale. Le gouvernement pourra également saisir les terres sur lesquelles on pollue ou l’on transgresse les lois environnementales.

Source : El País, Espagne

Les filles comptent autant [sommaire]

En gros, la moitié de la population mondiale est désavantagée dans presque tous les domaines. Le rapport intitulé Les filles comptent autant : Programme mondial d’investissement et d’action repère les zones où se concentrent les problèmes et propose des actions spécifiques pour remédier à cette inégalité endémique. Ce rapport a été rédigé conjointement par des experts du Centre pour le développement mondial, du Centre international de recherches sur la condition des femmes (ICRW), de l’Université américaine, et du Conseil démographique. Il souligne que, dans les régions en voie de développement, les gouvernements nationaux et locaux, les agences multilatérales et le secteur privé doivent investir en priorité absolue sur les jeunes femmes et les jeunes filles.

Dans les pays en voie de développement, les jeunes gens forment le segment de la population qui s’accroît le plus rapidement. Et pourtant, dans ces pays, les jeunes filles sont très défavorisées. « Elles doivent faire face à des discriminations systématiques dans une multitude de domaines, dont la santé, l’éducation, la nutrition, l’accès au travail… Sans oublier les tâches ménagères. En raison de la misère et de normes culturelles discriminatoires, on oblige beaucoup de jeunes filles pauvres à se marier très jeunes, si bien qu’elles deviennent extrêmement vulnérables au sida, aux violences sexuelles et à l’exploitation physique. Privées de possibilités dans le domaine économique, et victimes de préjugés sexistes, de nombreuses fillettes sont considérées par leur famille comme indignes d’investissement et de protection. »

Mary Robinson, ancienne présidente d’Irlande et ancienne haut commissaire aux Droits de l’homme des Nations unies, soutient ce rapport. « Ce rapport est un appel à l’action. Il incite toutes les institutions à considérer leurs investissements d’un œil nouveau, et à s’assurer que les adolescentes y sont bien intégrées. Le fait est qu’elles ne le sont jamais, et, si nous n’en tenons pas compte, nous le payerons tous très cher. »

Le rapport recommande à toutes les personnes responsables de la société en général – membres des gouvernements, des services publics et du secteur privé – de :

  1.  Analyser et présenter toutes les données – depuis les statistiques sanitaires et relatives à l’éducation, jusqu’à celles des bénéficiaires des programmes d’aide humanitaire – en distinguant l’âge et le sexe des personnes recensées, afin que les décideurs et responsables politiques n’ignorent plus les discriminations dont sont victimes les femmes et les jeunes filles.
  2.  Investir dans les jeunes filles, c’est-à-dire investir significativement dans des programmes destinés aux adolescentes, conformément à leur contribution potentielle dans la réalisation d’objectifs économiques et sociaux.
  3. Donner aux adolescentes la part qui leur revient, dans tous les domaines de la vie – travail, programmes sociaux, droits de l’homme de façon équitable. Les auteurs du rapport considèrent que des efforts soutenus et explicites seront nécessaires pour surmonter les barrières familiales et sociales, et que les pays qui ne luttent pas contre ces discriminations perpétuent un « cycle de misère » au sein de leur population.
    Approximativement un sixième des jeunes gens dans le monde vivent avec moins de deux dollars par jour. La misère extrême restreint la vie et les possibilités d’innombrables jeunes femmes et jeunes filles. Ainsi, 122 millions d’adolescentes en Afrique sub-saharienne vivent avec moins d’un dollar par jour. N’ayant fréquenté ni l’école, ni un centre d’apprentissage, les emplois rémunérés leur sont pratiquement interdits, ce qui les conduit le plus souvent à se marier très jeunes. Selon le rapport, presque la moitié des adolescentes sub-sahariennes se marient avant 18 ans. « Le mariage précoce façonne la vie des adolescentes et constitue leur seule possibilité, déclare Margaret Greene, directrice de la section démographie et transitions sociales de l’ICRW. Si les gens comprenaient ce que le mariage précoce implique pour les adolescentes, ils mettraient fin progressivement à cette coutume. »

Source : Centre pour le développement mondial ; Centre international de recherches sur la condition des femmes

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Une grande âme a quitté le monde [sommaire]

par Benjamin Creme,

La nouvelle du décès, le 5 février 2008, de Maharishi Mahesh Yogi, a fait rapidement le tour du monde. Des notices nécrologiques et des résumés biographiques ont été publiés, tout au moins en Grande-Bretagne, par tous les grands journaux, à la radio et aux actualités télévisées. Il était l’instructeur spirituel dont tout le monde avait entendu parler ; son nom était familier, que l’on pratique la méditation ou non.

Le Maharishi, comme on l’appelait généralement, était un disciple du grand Guru Dev, l’un des Maîtres suprêmes de la Loge du Sud de l’Inde appartenant à notre Hiérarchie spirituelle. Avant de quitter lui-même cette vie, Guru Dev avait demandé à Maharishi de voyager à travers le monde pour former ceux qui enseigneraient ce qui devint la méditation transcendantale. Il s’agit d’une forme de méditation très simple, sans connotation religieuse ni idéologique. Si engagé et si infatigable était Maharishi, au cours de ses longues tournées à travers le monde, que des centaines de milliers de personnes, des jeunes pour la plupart, adoptèrent cette voie simple vers le « bonheur ». En 1967, les Beatles rejoignirent ce mouvement pendant quelque temps. Ceci naturellement focalisa l’attention des médias sur ce joyeux yogi et conduisit des millions de personnes à embrasser cette méditation. On dit qu’aujourd’hui environ cinq millions de personnes pratiquent la méditation transcendantale. Le but de Maharishi était de rendre le monde meilleur ; sa tâche n’aurait pu être mieux accomplie. Autant que je sache, il ne considérait pas les choses de cette façon, mais comme de nombreux autres gurus venus d’Inde, Maharishi a aidé à préparer un immense groupe de personnes pour la tâche de Maitreya.

Structure de rayons et niveau d'évolution de Maharishi Mahesh Yogi (12/01/1917-05/02/2008), instructeur spirituel indien fondateur de la méditation transcendantale :
Ame : 6 ; personnalité : 4(3) ; corps mental : 6(2) ; corps astral : 6(4) ; corps physique : 3(3). Niveau d'évolution : 3,2.

La révolution sociale du Venezuela [sommaire]

par Patricia Pitchon,

Depuis quelques années, le Venezuela est engagé, sous l’impulsion de son président, Hugo Chavez, dans un changement en profondeur de ses structures sociales, qui ne manquera naturellement pas de se répercuter sur les plans politiques et économiques. Le but est de faire disparaître les profondes inégalités qu’avait engendrées le modèle néo-libéral longtemps dominant, en lui substituant un modèle socialiste, seul à même, selon le président, de sortir le pays de la pauvreté. Ce rejet du système ultra-libéral est en partie une réaction à la paupérisation massive des Vénézuéliens qui a suivi la fin du boom pétrolier, à la fin des années 1980 : cette paupérisation, qui frappait alors 28 % de la population, est passée à 68 % en 2003. Le monde développé a souvent du mal à mesurer la violence des chocs socio-économiques auxquels sont exposés les pays en développement, surtout quand leur prospérité ne dépend que d’un ou deux produits d’exportation, l’explosion des inégalités de revenus et l’affaiblissement des institutions sociales qu’ils provoquent inévitablement.

Luttes de pouvoir

Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999, a dû surmonter toute une série de crises. Pour n’en citer que quelques-unes : tentative de coup d’Etat (2002), grève dans l’industrie pétrolière (2003) qui a conduit au licenciement de 20 000 travailleurs et techniciens du secteur et à sa nationalisation, et le référendum révocatoire réclamé via une pétition par l’opposition (2004) [ce type de vote permet de destituer un président à partir de son mi-mandat] et qui a abouti à sa réélection. Cette victoire aurait cependant été plus solide si certains partisans de H. Chavez n’avaient envoyé les noms et numéros de carte d’identité des signataires – au grand dam de ces derniers – aux différents services de l’administration. Quand on sait que ces pétitionnaires appartiennent à la classe moyenne supérieure, qui constitue un puissant moteur pour le développement d’un pays, on espère que H. Chavez trouvera un moyen plus positif de les rallier à sa politique de rénovation.

Plus récemment, en effet, les étudiants ont été parmi les acteurs les plus actifs dans le mouvement de contestation du nouveau projet de Constitution, dans lequel ils voyaient une atteinte à la démocratie. Ils craignaient que cette réforme n’aboutisse à concentrer trop de pouvoirs entre les mains du président, notamment en l’autorisant à se représenter indéfiniment aux présidentielles ainsi qu’à nommer les candidats de son choix aux postes sensibles de l’armée et à déclarer l’état d’urgence chaque fois qu’il l’aurait jugé nécessaire, avec la suspension de toute liberté d’information qui va avec. Autre sujet d’inquiétude, la milice populaire, placée sous l’autorité directe du président et qui compte plusieurs millions d’hommes et de femmes qui s’entraînent chaque week-end au maniement des armes et disposent du pouvoir d’arrestation, qui n’est toujours pas intégrée aux forces armées. Quant aux milieux d’affaires, ils redoutent plus que tout de voir la Banque centrale perdre son indépendance.

En dépit du caractère attractif des réformes sociales figurant dans le projet de Constitution, comme la semaine de 36 heures et l’extension du bénéfice des pensions au secteur informel, les Vénézuéliens l’ont rejeté le 2 décembre 2007, même si ce fut avec une majorité de 2 %. Le président détient actuellement le contrôle de la Cour suprême et de l’Assemblée nationale, dont l’opposition est absente par suite de ses boycotts successifs des élections précédentes. Quoi qu’il en soit, la situation reste ouverte, en particulier dans la mesure où les classes supérieures sont favorables aux réformes sociales, à condition, toutefois, qu’elles ne se fassent pas au prix de la mise en place d’un Etat autoritaire.

Indicateurs importants

La grande majorité des Vénézuéliens est confrontée depuis des décennies à une forte pénurie en matière de logements et d’offre de soins ainsi qu’à la pauvreté du système éducatif. Ce sont précisément ces questions qui préoccupent H. Chavez et ses myriades de supporters, et pour lesquelles les Vénézuéliens semblent prêts à se lancer dans une multitude d’expériences sociales ; c’est d’ailleurs ce qui contribue à donner à l’atmosphère nationale son côté fiévreux et plein d’espoir, qui fait contraste avec l’alarmisme de ceux qui ont le plus à perdre. Ce qu’il y a de plus encourageant, c’est que de récentes études indiquent clairement qu’entre 2004 et 2006, les parties les plus pauvres de la société (officiellement classées comme pauvres), 23 % de la population, et les très pauvres (15 %) ont vu leurs revenus augmenter respectivement de 13 % et de 21 % – une hausse dont a également bénéficié la classe moyenne inférieure. A quoi il faut ajouter une réduction du taux de mortalité infantile, passé de 33 ‰ en 1990 à 21 ‰ en 2005, même si cette réduction vaut pour la plupart des Etats sud-américains, indépendamment de leurs modèles de développement.

Cette augmentation des dépenses sociales a été permise par celle des revenus pétroliers, qui tutoient aujourd’hui les60 milliards de dollars par an. La couche la plus riche de la société est passée de 4 % à 2,5 % de la population. Ce qui pourrait être dû pour partie à l’émigration, aussi bien qu’à une baisse de revenus du fait d’expropriations – certaines propriétés urbaines ont, en effet, été réquisitionnées par le gouvernement pour être affectées en partie au parc immobilier destiné aux plus démunis (ce fut le cas pour 163 immeubles à Caracas). De même, la moitié des usines ont dû fermer ces dernières années, ce qui a été pour beaucoup dans le rebond du mouvement coopératif nais-sant. Certaines de ces entreprises ont été reprises par leurs anciens employés.

Le mouvement coopératif

C’est ainsi qu’on assiste aujourd’hui à la montée en puissance d’un vaste mouvement de formation à la création et à la gestion de coopératives, que ce soit dans le secteur industriel ou agricole (après l’expropriation des riches propriétaires). Les agences gouvernementales ont dès le début connu des tensions avec le mouvement coopératif antérieur à H. Chavez, notamment parce que l’on accordait à ces coopératives des subventions sans s’occuper en même temps du degré de préparation et de formation technique de leurs membres. Mais les choses s’améliorent rapidement.

  1. Chavez, pressé de court-circuiter la bureaucratie, a intensifié ce mouvement coopératif au point que 40 000 coopératives ont vu le jour en 2004 et 30 000 de plus en 2005. De décembre 2004 à mai 2005, c’est plus de 250 000 étudiants qui ont suivi un enseignement en histoire, technique et management, assorti d’une formation aux valeurs citoyennes et de coopération. 195 000 d’entre eux créeront par la suite environ 7 500 coopératives. Du fait du côté novice de ces diplômés frais émoulus, il est inévitable qu’il y ait un certain nombre d’échecs, mais nul doute qu’elles seront bien plus nombreuses à tenir la route et à se développer. Mais l’important,  c’est que ce vaste mouvement social fera gagner en puissance l’ensemble de la population en instaurant un modèle qui pourrait inspirer nombre d’autres pays en développement.

Les conseils de voisinage, dont plusieurs milliers ont été créés, sont un élément clé de ce modèle. Ils permettent à beaucoup de gens de s’engager dans un processus politique qui comprend non seulement les élections locales, mais aussi la participation du plus grand nombre possible à la solution des problèmes du quartier. Il n’y a pas de moyen plus efficace d’augmenter la capacité de la population à s’investir dans la vie commune et à se sentir responsable dans le traitement des solutions aux problèmes locaux. Naturellement, ce processus peut prendre de multiples formes à mesure qu’il prend racine sur le terrain, des formes qui en sont encore, naturellement, pour la plupart, au stade expérimental. Mais il est indispensable pour faire en sorte qu’à leur tour, les pauvres et la classe moyenne inférieure se sentent parties prenantes du destin de leur pays.

Outre la formation d’un mouvement de terrain, l’instauration de conseils de voisinage représente une transformation des structures de pouvoir. Cette instauration se fait en plusieurs étapes : d’abord, mise en place d’une assemblée de taille modeste (de 200 à 400 familles environ) appartenant à une même communauté locale, qui ira inviter les gens, maison par maison, à choisir une vingtaine de personnes (une équipe de promotion), qui auront pour charge d’effectuer un recensement de la population locale et de ses divers problèmes. Ensuite, scrutin local pour désigner une douzaine de membres qui s’occuperont de tout ce qui concerne la technologie, l’éducation la sécurité, la santé, etc., ainsi que des comités exécutifs chargés du contrôle et de la gestion financière du quartier. Nombreux sont ceux qui voient dans ces conseils de voisinage les unités de base de la nouvelle société. Le Venezuela compte environ 26 millions d’habitants, pour la plupart concentrés dans les grandes villes, ce qui n’empêche pas qu’il y ait aujourd’hui plus de 15 000 conseils, ruraux et citadins – une manière efficace d’atteindre ceux qui vivent dans des communautés vulnérables et isolées généralement ignorées des politiciens de la ville. Prenons, par exemple, un petit village des Andes, situé à 3 h de route de la ville de Mérida, elle-même implantée sur les hauteurs de la chaîne au milieu d’un paysage féérique. Un fonctionnaire ayant signalé au gouvernement que ce village lointain avait déjà reçu l’assistance d’une ONG pour organiser les élections, le gouvernement a dépêché sur place des représentants chargés d’aider les villageois à créer leur conseil, notamment en nommant les membres de l’équipe de promotion. Refus des habitants, qui leur expliquèrent qu’ils maîtrisaient la nouvelle procédure électorale et qu’ils se chargeraient eux-mêmes de désigner les membres de l’équipe et du conseil. Cet exemple illustre on ne peut mieux comment, le moment venu, l’apparition d’une nouvelle mentalité (les villageois ont pris plus d’assurance) chasse les vieilles habitudes (les responsables politiques disent à la population ce qu’elle doit faire).

Au Venezuela, il y a de nombreuses contradictions entre les structures bureaucratiques archaïques et les nouvelles, plus dynamiques ; elles coexistent pour le moment dans un climat de tension. Les révolutions sociales se font rarement dans la discipline, elles suscitent parfois des inquiétudes légitimes. Mais les myriades d’expérimentations politiques, économiques et sociales, qui donnent au pays son atmosphère d’effervescence, représentent une alternative aux politiques précédentes qui ont toutes échouées à satisfaire les besoins fondamentaux de la majorité de la population.

Références : www.venezuelanalysis.com ; www.eluniversal.com ; latinobarometro ; CEPAL ; Unicef ; FAO ; http://voa-news.com ; Radio Nacional de Venezuela, Informe Mundial Human Rights Watch para Venezuela ; The New Co-operative Movement in Venezuela’s Bolivarian Re-volution by Camila Pineiro Harnecker.

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Cette rubrique est alimentée par une réserve importante de courriers confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », non encore publiés. S’y ajoutent d’autres courriers, plus récents, qui n’ont pas pu être vérifiés.

Un signe qui ne peut passer inaperçu [sommaire]

Cher Monsieur,

Mon petit-fils Joseph, âgé de dix-neuf ans, qui a du sang mêlé, anglais et arabe, et avait de nombreux problèmes émotionnels, s’éveilla un matin avec une croix parfaite esquissée en rouge sur le côté gauche de la poitrine. Nous avons pris cela comme un signe de bénédiction. La croix a mis une semaine pour s’effacer et après cela les choses ont commencé à aller mieux pour Joseph.

Pourriez-vous nous dire ce que vous pensez de tout ceci ?

P. C., Southend-on-Sea, Essex, Grande-Bretagne

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 235 de mars 2008, page 22.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « la croix » était une bénédiction du Maître Jésus.

Marque d’approbation [sommaire]

Cher Monsieur,

A Vienne, le 4 décembre 2007, il y a eu une conférence sur l’énergie alternative donnée par le docteur Matthes Haug, d’Allemagne. Avec son équipe, il a développé une manière alternative efficace d’alimenter une voiture en énergie, de chauffer une maison, etc., appelée Hurricane Energy Transformer (HET). Il a également déclaré que cette équipe avait résolu le problème de la maîtrise et de l’utilisation de l’énergie radiante du champ éthérique, qu’Einstein et Tesla avaient signalée et expérimentée.

J’étais assis dans la rangée du fond. Juste au moment où il commençait à parler, un homme aux cheveux bruns, avec une épaisse moustache, vêtu d’un costume sombre, vint s’asseoir devant moi. Au cours de la conférence, on demanda au docteur Haug à maintes reprises, de manière très explicite, s’il allait développer cette grande technologie nouvelle dans l’esprit de servir au mieux les intérêts de l’humanité. Il répondit à ces questions d’une manière qui aurait plu à Dieu et à Maitreya. Lorsqu’il répondait, l’homme assis devant moi applaudissait souvent de manière exagérée, même lorsque personne d’autre n’applaudissait, ou il bondissait presque de son siège pour manifester son enthousiasme.

Après la conférence et avant les questions-réponses, je l’aperçus et, bien qu’un peu intimidé, je voulus en savoir davantage à son sujet. Je l’abordai à deux reprises, mais à chaque fois il sourit et s’excusa, disant que nous parlerions plus tard. Je remarquai un point bleu au milieu de son front. Par ailleurs, la première fois que je le regardai, ses yeux et leur pourtour étaient difficiles à voir et à fixer : c’était comme s’il portait un masque. La seconde fois où je m’adressai à lui il me fut même impossible de le regarder dans les yeux. Ses yeux et leur pourtour semblaient se dissoudre lorsqu’on le regardait directement – c’était comme regarder dehors par une nuit noire. Après les questions-réponses, je le cherchai à nouveau, mais il était introuvable.

Cet homme était-il Maitreya ?

R. L., Vienne, Autriche

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme était Maitreya.

Acte de foi [1] [sommaire]

Cher Monsieur,

J’ai rencontré une femme ayant cinq enfants à Venice Beach, en Californie, et je l’ai épousé fin 1967. Au début de l’année 1968, nous avons acheté un vieux break Ford Falcon et décidé de traverser les Etats-Unis avec les enfants et nos deux chiens jusqu’à New York, puis de visiter l’Angleterre et d’aller ensuite en Inde étudier à l’ashram de Sri Aurobindo. Nous n’avions pas d’argent mais nous croyions fermement que l’univers prendrait soin de nous.

La veille de notre départ, nous reçûmes la visite d’un homme appelé Claire, accompagné d’une jeune femme. Il dit qu’ils étaient venus pour veiller sur nous avant notre voyage. Nous étions connus dans la communauté et nous supposâmes qu’il avait entendu parler de nos projets. Ils partagèrent notre repas. La conversation fut de nature ésotérique car nous étions profondément intéressés par tout ce qui touche à la spiritualité.

Ma femme et moi nous retirâmes pour la nuit et lorsque nous nous réveillâmes le lendemain matin, nous constatâmes que Claire et sa compagne étaient encore là. Ils nous souhaitèrent l’aide de Dieu et nous partîmes.

Je me suis souvent interrogé sur ce couple. Etaient-ils des Maîtres ?

M. F., Santa Monica, Californie, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme était Maitreya et la « femme » le Maître Jésus.

Acte de foi [2] [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1970 ma femme a donné naissance à mon premier fils, son sixième enfant, à Nice, dans le sud de la France. Nous vivions dans un petit village à l’intérieur du pays dans les Alpes Maritimes, grâce à l’hospitalité de la princesse Grace de Monaco (ceci est une autre histoire).

Il était temps de partir et la batterie de notre camion Austin, dans lequel nous avions vécu et voyagé, était morte. Personne dans le petit village n’ayant de chargeur de batterie, nous décidâmes de la charger nous-mêmes. Nous la plaçâmes au milieu de notre salle de séjour, entourée de fleurs, d’images de saints bien aimés et de gurus, et de nos enfants et nos amis, et nous chantâmes des mantras. Nous replaçâmes la batterie dans le camion, qui avait également un bloc-moteur fissuré car nous avions omis de mettre de l’antigel pendant les mois d’hiver.

Un groupe d’employés du palais de Monaco était venu nous voir partir et à la grande surprise des villageois nous fîmes démarrer le camion et nous nous en allâmes.

Avons-nous réellement rechargé la batterie ou avons-nous été aidés ?

M. F., Santa Monica, Californie, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'aide était venue de Maitreya.

Des ovnis au-dessus d’Amsterdam [sommaire]

Cher Monsieur,

Au début novembre 2007, je venais d’arriver au centre d’information de Share International, à Amsterdam, pour une méditation de transmission lorsque certains d’entre nous virent plusieurs « boules orange » traverser le ciel l’une après l’autre. La première personne à les avoir remarquées les avaient vues en se rendant au centre à bicyclette.

Les lumières se déplaçaient lentement, en suivant une ligne régulière, presque droite ; elles semblaient sphériques et n’émettaient aucun son. Nous dénombrâmes environ dix objets semblables.

S’agissait-il de vaisseaux spatiaux ? Si oui, de quelle planète venaient-ils ?

A. A., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les « boules orange » étaient des vaisseaux spatiaux venant de la planète Mars. Il y en avait en fait vingt.

Un compagnon pour une nouvelle vie [sommaire]

Cher Monsieur,

Je me trouvai à un tournant de ma vie. Je venais juste de me séparer de mon mari, de quitter notre appartement et mon travail. Deux jours plus tard, j’étais en route pour Puttaparthi (Inde) où je souhaitais commencer une vie entièrement nouvelle.

A l’aéroport de Munich, un homme âgé attira mon attention. Poliment il me laissa passer devant lui au contrôle des passeports et dans l’avion il était mon voisin. Il avait environ quatre-vingts ans et ses yeux me faisaient penser à ceux de Benjamin Creme. C’était un homme très agréable. Il eut des difficultés à mettre sa ceinture et je l’aidai.

Il me demanda où j’allais et s’il s’agissait d’un voyage d’études. C’en était un en fait ! mais je lui répondis : « C’est un voyage dans une nouvelle vie. » Il me posa d’autres questions personnelles et ses réactions m’apportèrent un soutien.

Il parla de l’Allemagne et l’appela « une Allemagne pauvre et riche », qui se trouvait dans un processus de dégradation, car elle était dirigée par l’argent. Il me raconta une histoire concernant son chien, qui était magnifique, mais qui fut mal soigné par les vétérinaires, jusqu’à ce qu’on lui fasse une injection trop forte et qu’il en meure. Il appelait de tels vétérinaires des « tueurs professionnels ».

Comme moi il dut changer de terminal à Londres. Tout d’abord je voulus lui offrir mon aide, mais je me dis que peut-être il marcherait lentement et je voulais marcher vite.

Finalement je lui proposai de l’aider et il accepta volontiers. Il marchait au moins aussi vite que moi, ce qui me surprit, car il m’avait dit que dans les années cinquante il avait eu un accident et qu’il avait quelques difficultés à marcher.

A un contrôle il m’attendit et à l’autre il fut dirigé vers une autre file. Je le vis une fois encore dans la foule, mais lorsque je regardai à nouveau, il avait disparu.

Cet homme était-il Maitreya ?

A. R., Schwabach, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme était Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Je sais que le long du sentier nous abandonnons un jour toute vie « personnelle » pour le service, la monade absorbe alors l’âme selon les enseignements d’Alice Bailey dans l’ouvrage les Rayons et les Initiations. Nous réalisons quelles sont nos origines et nous sommes utilisés là où c’est nécessaire. La personnalité, « l’ego », devient un véhicule de service. [sommaire]

L’âme est effectivement réabsorbée dans la monade à la quatrième initiation qui se situe vers la fin du voyage humain sur Terre (la cinquième initiation confère la Maîtrise). La discipline du sacrifice de soi commence en fait avec la première initiation et devient plus prononcée à chaque nouvelle initiation. Les idées des « porte-parole new age » concernent en réalité le renforcement du mental et de la volonté, afin de rendre l’individu capable de façonner sa vie selon son potentiel et ses aspirations.
Réaliser son potentiel et ses aspirations pourrait entraîner le sacrifice d’autres qualités. Toute avancée sur le sentier spirituel se fait au sacrifice de quelque aspect inférieur. Il se pourrait que la plupart des porte-parole new age ne parle pas du « sentier spirituel » mais du renforcement et de l’équipement de la personnalité. Je pense que l’on ne peut que s’y attendre car c’est le niveau le plus accessible pour la plupart des écrivains et des penseurs.
Je suis d’accord sur le fait que le sentier du sacrifice est essentiel pour parvenir à la Maîtrise, si long que puisse être ce sentier.

L’effondrement actuel du marché va-t-il persister et le jour de la Déclaration venir dans quelques semaines ? [sommaire]

Non.

La crise économique mondiale semble partie pour se diriger progressivement vers un point de non-retour. Cela me fait me demander si Maitreya a « débranché le courant » ou « coupé » toute énergie pour le système financier international. Est-il possible pour lui de couper l’énergie de tels systèmes ? [sommaire]

Maitreya pourrait le faire, mais il ne le fera pas. Ce serait enfreindre totalement notre libre arbitre, ce que les Maîtres ne font jamais.

Le secrétaire américain de la Défense, Robert Gates, s’est rendu en Europe et il a fait appel aux membres de l’Otan, et les a menacés, affirmant que les pays faisant partie de l’Otan ne pouvaient choisir de ne plus participer à la guerre contre le terrorisme et que l’engagement de leurs troupes était nécessaire pour parvenir à la « victoire en Afghanistan » et vaincre Al Qaïda. [1] Le moment est-il venu pour les pays appartenant à l’Otan de refuser de soutenir la soi-disant « guerre contre le terrorisme » menée par les Etats-Unis ? [2] L’Otan devrait-il repenser ses attributions ? [3] Si les populations européennes sont contre un engagement militaire accru et font connaître leur position, forçant les Etats-Unis à agir (plus ou moins) seuls, cela peut-il accélérer le retrait américain d’Afghanistan et d’Irak ? [sommaire]

[1] Oui si ils en ont la volonté et le courage. [2] Oui. [3] Oui.

Le Seigneur Maitreya a-t-il déjà été interviewé aux Etats-Unis ? [sommaire]

Non.

Le Tchad est un pays très pauvre, mais il possède du pétrole. Est-ce la cause réelle des conflits qui s’y produisent actuellement ? [sommaire]

Oui.

Les moines bouddhistes qui ont protesté contre le gouvernement en Birmanie étaient-ils inspirés par Maitreya ? [sommaire]

Non, ils n’étaient pas inspirés par Maitreya, pas de manière directe, mais ils étaient inspirés par l’énergie que Maitreya déverse dans le monde. Celle-ci crée chez les gens du monde entier un désir de liberté, de justice, en d’autres termes, de relations humaines justes. S’il n’existe pas de liberté ni de justice, il ne peut y avoir de paix ni de relations humaines justes. Vous pouvez le constater dans le monde entier. Partout les gens réclament leurs droits : la liberté, la justice et le partage des ressources mondiales. Tout cela vient de leur réponse à l’énergie et, dans une certaine mesure, aux pensées et aux idées de Maitreya venant d’un niveau subtil. Vous verrez que lorsque Maitreya parlera à la télévision et à la radio des milliers ou des millions de personnes diront : « C’est ce que nous voulons. Nous voulons réaliser cela ; nous voulons des relations justes. Nous voulons la fin de la guerre, du terrorisme et de la famine », etc. L’humanité est stimulée, poussée à réclamer tout cela. De cette manière la volonté éduquée, focalisée, de l’humanité crée une opinion publique contre la guerre, contre le terrorisme et réclame la justice et le partage. Ainsi Maitreya n’impose rien, mais l’humanité, stimulée par lui, fait le travail. Des millions de personnes manifestent à travers le monde, pas tous les jours ni toutes les semaines, mais ce mouvement s’accentuera jusqu’à ce que les gouvernements soient confrontés à des milliers et parfois des millions de personnes revendiquant leurs droits, réclamant du travail, ou la paix, ou le partage et la justice, jusqu’à ce que les gouvernements cèdent. Maitreya ne cesse de stimuler tout cela. Il se rend à toutes les grandes manifestations ; à chaque manifestation importante il est présent pendant un certain temps.

Maitreya était-il présent à votre conférence d’Amsterdam le 26 septembre 2007 ? [sommaire]

Il est resté présent jusqu’à l’entracte. Lorsque je dis que Maitreya était présent, cela ne signifie pas nécessairement présent sous son aspect réel. Maitreya et de nombreux autres Maîtres utilisent ce que l’on appelle un « familier ». Ils créent un personnage, un homme ou une femme, quelquefois un enfant, dans lequel une partie de leur conscience est déposée. Cette « personne » a tout à fait l’aspect d’une personne réelle. Les Maîtres peuvent faire cela très rapidement. Maitreya peut se rendre invisible puis revenir dans une pièce sous l’aspect d’une personne différente car tout cela est fait par la pensée. Il se voit par la pensée sous l’aspect, par exemple, d’une jeune femme plutôt belle ou d’une vieille femme âgée avec une seule dent. Très souvent il y a quelque chose de bizarre. Le familier peut être parfaitement ordinaire ou un peu étrange. Je me souviens d’une occasion où le Maître de Tokyo vint à l’une de mes conférences et se dirigea vers le stand des livres. Il regarda les divers ouvrages et demanda à en acheter un. Il était vêtu de beaux vêtements démodés – très distingués, bien coupés, il portait une cravate et un chapeau haut de forme, mais au sommet du chapeau on voyait sortir l’intérieur, la laine et le rembourrage. Il ne cessait de se pencher en avant, de s’incliner et de montrer aux gens le haut de son chapeau. Le personnel qui tenait le stand se dit immédiatement : « Cela doit être un Maître. » Naturellement c’était bien un Maître, le Maître de Tokyo. Un Maître peut également être très bien habillé, porter un beau costume mais être chaussé de pantoufles.

Quelles sont les activités destructrices pour le travail de groupe ? [sommaire]

La chose la plus importante dans ce travail est de créer une bonne impression de manière à ce que les autres vous voient comme un modèle de relations justes. Par exemple, des gens peuvent venir à une rencontre et entendre des membres du groupe exprimer leurs idées. Ils peuvent se sentir intéressés. Ils reconnaissent les souffrances de millions de gens dont parle le groupe, mais ils voient également la manière dont le groupe se conduit. Ils peuvent ne pas les apprécier. Les membres du groupe peuvent leur sembler arrogants. Ils peuvent sembler fanatiques. Ils peuvent jeter leurs idées à la tête du public et s’impatienter de la réaction ou du manque de réaction de celui-ci. En d’autres termes, les gens jugent l’information comme vraie ou fausse selon la manière dont les membres du groupe se comportent. Si vous vous montrez arrogants, compétitifs, partisans, vous ne présentez pas le travail de manière juste. Ceci est dommageable pour l’image du groupe. Si vous ne respectez pas les gens qui viennent vous écouter, cela nuit à l’image créée par le groupe et au message donné. L’un des éléments les plus destructeurs est la compétition. Certains membres peuvent se sentir supérieurs aux autres. Ils peuvent être dans le groupe depuis plus longtemps par exemple. Ils pensent connaître toutes les réponses et être plus efficaces que les nouveaux membres. C’est très destructeur et très nocif pour la création de relations de groupe justes. Egalement nocifs sont les nouveaux membres qui pensent être arrivés au milieu de vieux fossiles. Ils ont tout à apprendre mais ils pensent que ce sont eux qui doivent enseigner. Les nouveaux membres trop remplis d’enthousiasme peuvent être très fatigants pour les membres plus anciens et très destructeurs pendant une certaine période. Une autre activité qui est nocive, bien qu’elle puisse apparaître comme anodine, mais est très destructrice pour les relations de groupe, c’est le commérage. Le commérage détruit les relations de groupe car il détruit la confiance. Il devrait être exclu de tout groupe qui souhaite progresser. C’est une énorme barrière à la tension spirituelle que le groupe essaie de maintenir. Il existe de nombreux facteurs nuisant au groupe. Celui-ci est comme une petite plante fragile ayant besoin de soins minutieux. Je suppose, comme le Maître Djwhal Khul l’a écrit dans les enseignements d’A. Bailey que la qualité sous-jacente que tous les groupes exigent comme base de leur travail, c’est l’amour non exprimé, non sentimental. Ils ont besoin d’un profond sentiment d’amour et d’unité dans la tâche qu’ils accomplissent et d’un total respect pour chaque individu dans le groupe. Ceci est l’idéal.

Un certain nombre de pays africains font l’expérience de ce que l’on appelle « la malédiction des ressources naturelles » ou la « malédiction du pétrole ». Les disputes pour savoir qui tirera bénéfice des exportations de pétrole et de minerai sont, dit-on, les principaux facteurs des conflits dans la région du delta du Niger, en Angola, dans la République démocratique du Congo et dans de nombreux autres pays africains. [1] Est-ce réellement le cas ? [2] La Banque mondiale et le FMI sont fréquemment impliqués ; leur implication est-elle également un facteur dans les conflits ? [sommaire]

[1] Oui. [2] Oui.

Une approche basée sur la confiance et la réconciliation, telle que celle préconisée par Kofi Annan, pourrait-elle aider à résoudre la guerre civile qui se déroule actuellement au Kenya ? [sommaire]

Oui, si elle est réalisable.