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octobre 2007 – No 230

Sommaire


 

Article du Maître —

Pas à pas [sommaire]

par Le Maître –,

Par l’entremise de Benjamin Creme

Périodiquement, nous qui sommes vos Frères aînés tentons d’amener l’humanité à comprendre le processusévolutif dans lequel tous sont immergés, consciemment ou non. A cette fin, nous transmettons aux disciples, en totalité ou en partie, l’enseignement que nous jugeons valable à une époque donnée pour ouvrir aux hommes des horizons nouveaux, et leur faire découvrir la connaissance qui facilitera leur voyage.

Désormais, tandis que cette méthode d’enseignement se poursuivra, Maitreya et son groupe s’engageront de plus en plus directement auprès du public le plus large. Ainsi l’humanité saisira t-elle plus clairement et plus complètement les liens existant entre l’enseignement, par nature plus ou moins ésotérique, du processus évolutif, et les circonstances de sa vie quotidienne. Ainsi s’établira une compréhension plus profonde du sens et du but de la vie humaine, ainsi que des grandes lois qui la gouvernent. On peut donc s’attendre à un grand pas en avant de la part de l’humanité tout entière.

L’enseignement

Pour les disciples et les initiés, l’enseignement continuera comme à l’accoutumée pendant les
heures de sommeil, et par ailleurs à travers les écrits de certains disciples à qui il sera transmis. Avec une exception : du fait que les Maîtres travailleront au grand jour, ils le dispenseront de plus en plus souvent eux-mêmes, directement. Bien sûr, le processus d’apprentissage s’en trouvera accéléré, et le voyage des disciples abrégé de manière significative. Qui plus est, la présence des Maîtres contribuera à combler le fossé qui existe aujourd’hui entre les disciples et le monde des hommes « ordinaires ». Tous ou presque seront, à un niveau ou à un autre, engagés dans un voyage intérieur de découverte et de prise de conscience progressive de toute l’envergure de la vie. Ainsi en sera-t-il. Jusqu’à présent, cette évolution considérable dans les méthodes d’enseignement que nous utilisons est tout juste esquissée, mais graduellement cette esquisse se changera en une forme vivante dont tous tireront profit pour grandir.

Le voyage vers la perfection

Maitreya montrera aux hommes que chaque fois qu’ils font un pas en avant pour refaire le monde et établir entre eux des relations justes, ils font un pas en avant dans leur voyage vers la perfection ; qu’au pas fait intérieurement par le disciple doit correspondre celui fait extérieurement par l’homme qui n’est pas encore engagé dans le processus initiatique ; que tout cela est un ensemble intégré de relations réciproques. Pas à pas, l’homme fait son chemin à son propre rythme ; pas à pas, il va de l’ignorance à la connaissance, de l’injustice à la justice, de l’esclavage à la liberté.

A chaque étape de ce chemin, il peut arriver que le progrès paraisse lent et incertain ; mais l’homme développera confiance et assurance, et il apprendra la méthode du « pas à pas ». Sa divinité innée, aujourd’hui égarée dans le matérialisme et la course au profit, fleurira à nouveau avec l’enseignement de Maitreya et de son groupe. L’homme en viendra à se connaître lui-même comme source créatrice de tout ce dont il a besoin.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

La bonne volonté [sommaire]

Mes amis, je suis ici avec vous pour vous montrer la voie qui conduit à la paix, celle qui mène aussi à Dieu. La simple application de la justice vous y conduira. Sachez cela et créez autour de vous justice et amour. Sachez cela et soyez prêts à me suivre. Mon enseignement, comme toujours, est simple, en vérité. Les hommes doivent partager ou périr. C’est à contrecœur que je dis cela, mais telle est la vérité, et nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, le savent. S’organisant eux-mêmes en groupes, des hommes de bonne volonté clameront bien haut leurs espoirs et leurs rêves de justice et de paix. Cette clameur allumera la torche de la vérité parmi les nations et, en son centre, on pourra me trouver.
Ouvrez le chemin de votre cœur à ma Vérité, à mon Amour. Manifestez cet Amour autour de vous et connaissez la signification de la Vie. Créez ainsi les formes qui vous permettront désormais de vous manifester en tant que dieux. Faites cela avec joie, mes amis, et recevez votre héritage. [Maitreya, message n° 135]

Sous la stimulation du Christ et des Maîtres, les hommes vont se retrouver récipiendaires de connaissances et d’intuitions qui ouvriront devant leurs yeux des perspectives nouvelles d’être et de sens. Inévitablement, il en résultera la création de nouvelles formes, de nouveaux modes de vie et de travail, de nouvelles méthodes de production, de nouveaux projets, de nouveaux buts, qui donneront toute la mesure de l’accomplissement humain. Une conception entièrement nouvelle de la vie s’exprimera dans de nouvelles relations et de nouveaux rituels.
Au début, les progrès seront lents, mais, peu à peu, des changements de grande envergure viendront transformer le monde. Chaque nation, avec ses qualités spécifiques, contribuera à la nouvelle harmonie mondiale. Par-dessus tout, un esprit nouveau de bonne volonté motivera les actions humaines et conduira à l’établissement d’une paix vraiment durable. Ainsi en sera-t-il. Ainsi « le Désir de toutes les nations » sera-t-il réalisé parmi nous. Ainsi les fils des hommes finiront-ils par se connaître en tant que Fils de Dieu. [Un Maître parle]

Pour la majorité des gens, c’est une époque de crise et d’incertitude, mais derrière ce chaos apparent se profilent une nouvelle idée, une nouvelle approche de la vie qui renferment les germes de la civilisation du nouvel âge, dont les notes dominantes seront la coopération et le partage, la tolérance et la bonne volonté. Ces qualités sont déjà fortement implantées dans le cœur et l’esprit de millions d’hommes et, elles se manifesteront progressivement de plus en plus. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse]

La préoccupation dominante au cours de l’ère nouvelle sera de créer de justes relations et d’exprimer la bonne volonté. Un changement radical de point de vue, mettant l’accent non plus sur l’individu mais sur le groupe, réorientera l’humanité vers des activités plus fécondes et se reflétera dans la création de structures plus conformes au Plan divin. [Un Maître parle]

Apprenez le partage

Où que vous regardiez de par le monde, il est possible de voir la réponse que suscite mon message. Le principe du partage, essentiel à la vie des hommes, occupe l’esprit des dirigeants. Un groupe croissant d’hommes éveillés fait résonner la note clé des temps nouveaux. Ainsi, avec joie, je vois la réponse que l’on apporte à mon travail.
Mes amis, vous aussi pouvez manifester le partage dans votre vie : par tous les moyens, ce principe divin doit gouverner. Apprenez le partage à vos enfants et permettez-leur de cultiver le bien. Ma tâche consiste à éclairer tous les hommes : à changer l’ignorance en vraie connaissance et en foi, à leur enseigner que, derrière tout ce qu’ils voient, se tient l’Unique Réalité et, ainsi, à les amener à Dieu. Mon intention est de vous associer à mon travail, car, à chacun, est donnée une tâche à accomplir. [Maitreya, message n° 127]

Maitreya mettra l’accent sur la nécessité de la bonne volonté dans toutes nos relations. La bonne volonté est l’aspect inférieur de l’énergie d’amour, et peut être exprimée par la masse de l’humanité. Aimer, dans le vrai sens du terme, est très difficile. L’expression de la bonne volonté constitue le prochain pas que l’humanité accomplira sur le chemin de l’évolution, et contribuera à établir de relations humaines justes.
La bonne volonté est à notre portée. C’est un niveau de l’énergie d’amour que l’humanité ne devrait pas avoir trop de peine à exprimer. En fait, des individus par millions éprouvent effectivement de la bonne volonté, et en font preuve. Cela ne consiste pas simplement à être aimable, tolérant ou courtois ; toutes ces attitudes ne sont que le résultat de la bonne volonté.
La bonne volonté est une force active ; c’est l’aspect volonté allié à l’aspect amour. Lorsque l’aspect amour donne forme à l’aspect volonté, vous obtenez la bonne volonté. Si vous considérez que le mot « bon » signifie amour, et « volonté », intention, vous obtenez « bonne intention », « intention aimante ».
Cette intention aimante doit imprégner notre vie et créer des relations humaines justes.
Des relations humaines justes nous libéreront de la culpabilité et de la peur, conduiront au partage des ressources dans le monde, et apporteront la paix. L’établissement de relations humaines justes constitue une priorité pour l’humanité, et Maitreya en fera l’une de ses principales préoccupations.
Les lois de l’amour exigent des relations justes. Les lois de la vie exigent une pensée juste, une action juste. Lorsque l’action juste, la pensée juste et la bonne volonté se trouvent combinées, vous obtenez le genre de société libre, tolérante, inoffensive que nous devrions rechercher. [La Mission de Maitreya, tome III]

Maitreya galvanisera les hommes et femmes de bonne volonté à travers le monde, les poussant à agir. Beaucoup d’entre eux n’attendent que son appel. Ainsi s’instaurera un débat de grande envergure, au cours duquel les besoins fondamentaux des hommes, où qu’ils se trouvent, seront étudiés et évalués. Cela permettra aux hommes de connaître les possibilités qu’offre le changement, de les mettre à l’essai, et de trouver ainsi le courage d’entreprendre les transformations nécessaires. [Un Maître parle]

Aide et guidance

Maitreya, le Maître des Maîtres, se tient prêt à commencer son émergence, et à œuvrer au grand jour devant les hommes. Cela ne signifie en rien que le travail qu’il réalise dans les coulisses cessera complètement. Beaucoup de ce qu’il fait en ce moment même permet de soutenir des entreprises qui, sinon, seraient vouées à l’échec. Plus d’un sage dirigeant reçoit son aide et ses conseils, et bénéficie de sa protection.
Ceux qui voudraient conquérir le monde pour prouver leur force attaquent aussi Maitreya. Derrière tous les gens de bonne volonté, Maitreya se tient avec son groupe ; ensemble ils forment un bouclier contre lequel toutes les flèches viennent se briser. Quand le Grand Seigneur émergera, hâtez-vous de le rejoindre. Ralliez-vous à son étendard de paix, de justice et de liberté, et aidez-le dans son œuvre gigantesque. Un jour nouveau se lève dans la vie des hommes, un jour unique tel que jamais on n’en a vu auparavant. [Un Maître parle]

Lorsque je vous dis que mes pieds ont déjà foulé les pavés de vos cités, sachez mes amis, que c’est la vérité. Je connais pleinement les hommes. Je connais leurs espoirs et leurs craintes. Je connais leurs penchants et leurs désirs. Je connais leur aspiration au bien. Je compte sur tout cela. [Maitreya, message n° 73]

La coopération est la résultante naturelle de relations justes. De même, les relations justes sont la conséquence d’une sage coopération. La coopération est la clé de tout effort de groupe couronné de succès, elle est une manifestation de la divine volonté de bien. Sans la coopération rien de durable ne peut être réalisé, car elle permet la synthèse d’une grande diversité de points de vue.
Coopération est synonyme d’unité. L’unité et la coopération sont les tremplins vers l’avenir et la garantie de l’accomplissement pour tous les hommes. De grandes réserves d’énergie restent dormantes au sein de l’humanité, qui n’attendent que la magie de la coopération pour se manifester. [Un Maître parle]

[La bonne volonté] est le nouvel aspect divin que doit manifester l’humanité ; la bonne volonté est un aspect de la nature de Dieu qui est amour, et notre prochain pas dans l’expression de cette nature. Cela fait partie du Plan de Dieu que nous manifestions cette bonne volonté, cet aspect de l’amour, et lorsque nous alignerons notre petite volonté personnelle et séparée sur la volonté divine, il deviendra possible, pour la première fois, à la volonté de Dieu de se manifester réellement sur la Terre. Voilà ce que l’on entend par un véritable âge spirituel. Un âge spirituel est le résultat de la manifestation de la volonté divine sur Terre. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse]

Les préoccupations sociales de Maitreya

Mes moyens simples éveillent en l’homme ce qu’il a de meilleur en lui. Quand vous me verrez, vous saurez que le moment est venu, pour vous, de servir, de vous élever, ainsi que vos frères, en servant le monde. Cette voie, ma voie, vous mènera rapidement à Dieu. Mes Maîtres connaissent ce chemin et, en suivant leurs instructions, vous réaliserez votre divinité. Mon but est de montrer à l’homme qu’il n’a plus rien à craindre, que toute la Lumière et la Vérité demeurent en son cœur, que, lorsque ce simple fait sera reconnu, l’homme deviendra Dieu. La nature de Dieu est d’aimer. Le dessein de Dieu est de servir. On connaît Dieu à travers le partage et la justice. Répandez largement ces vérités simples, et accomplissez une tâche d’importance. [Maitreya, message n° 98]

Au premier plan des préoccupations de Maitreya : la condition des pauvres et des démunis. La moitié de la population mondiale appartient à cette catégorie, ce qui est un défi considérable pour la bonne volonté des hommes. Maitreya s’efforcera de stimuler cette bonne volonté et d’inspirer à l’humanité les actions nécessaires pour qu’il soit mis fin, pour toujours, à cette injustice. Ce ne sera pas chose facile, il le sait, tant l’avidité et l’égoïsme humains sont tenaces et profondément ancrés. Mais, peu à peu, les hommes en viendront à prendre conscience qu’il est de leur propre intérêt de partager les ressources du monde, que nulle autre solution ne permettrait d’éviter le pire. Quand ils en accepteront la nécessité de bon gré et avec joie, les plans prévus pour la mise en œuvre de ce partage seront dévoilés et présentés aux nations. Ainsi prendra fin à jamais un sombre chapitre de l’histoire de cette planète, et l’homme reprendra alors sa marche ascendante. [Un Maître parle]

Les préoccupations sociales de Maitreya sont ses priorités : un approvisionnement correcte en nourriture, un logement convenable, des soins médicaux et l’éducation pour tous. Son conseil se résume par ces mots : « Partagez et sauvez le monde. »Il sait que nous l’accepterons et que nous sommes au seuil d’une ère de paix et de bonne volonté. [B. Creme, PI, janv. 1994]

Au sujet de l’Afrique et du problème de la nourriture

Cela deviendra un devoir mondial de fournir la première chose essentielle dans la vie : la nourriture. Ce devoir fondamental incombera aux Nations unies qui joueront le rôle le plus important. « La nourriture se déversera en abondance. » Aux Nations unies, certains disciples ont été entraînés par Maitreya et ils consacreront un dévouement inébranlable à cette cause. La nourriture ne manquera pas. Cette politique a déjà commencé. Ce message deviendra si puissant à partir du jour de la Déclaration de Maitreya que les gouvernements commenceront à y prêter attention. Les hommes politiques cherchent également des solutions. Beaucoup de bonne volonté de base sera dirigée dans ce sens. [Les lois de la vie]

Nombreux sont ceux qui, tout en réclamant le changement à cor et à cri, en redoutent l’avènement, tant ils sont influencés par les institutions et les médias en place. Bientôt, quand Maitreya émergera, les hommes se rendront compte que les changements qu’il préconise auront pour effet d’améliorer la vie de tous, et qu’aucun groupe ne doit craindre pour son avenir. Ainsi le Grand Seigneur œuvrera-t-il à unir les forces du Bien, à invoquer la bonne volonté qui sommeille en tous. [Un Maître parle]

Dans le monde entier, des hommes et des femmes de tous âges ont fait entendre leur vœu le plus cher, celui de pouvoir vivre en paix. Mieux que les hommes politiques, ils reconnaissent l’impérieuse nécessité de la paix. Pendant une courte période, un sens nouveau de l’unité du genre humain a montré à tous qu’un monde de paix et de bonne volonté était possible, n’attendant que de se construire dans la durée. Ce simple fait est de bon augure pour l’avenir. [Un Maître parle]

L’âme manifeste une bonne volonté totale, absolue. Elle ne connaît que l’intelligence divine, l’amour divin et le dessein ou la volonté divine. La bonne volonté est un aspect de l’amour. Elle est à la fois le dessein de Dieu et l’amour de Dieu, elle est l’amour en essence. L’âme essaie d’inculquer cette bonne volonté à son véhicule et cela conduit inévitablement à la coopération. Lorsque vous coopérez, vous vous efforcez d’exprimer la qualité de bonne volonté. Les deux vont de pair. Plus vous devenez coopératif, plus vous exprimez la bonne volonté. Plus vous manifestez la bonne volonté, plus vous désirez coopérer. La bonne volonté rend la coopération aisée. Mais il est difficile de coopérer si, au lieu d’agir sous l’influence de la bonne volonté qui vient de l’âme, vous obéissez au principe du désir et acceptez ce que votre intelligence vous dicte quant à vos besoins supposés ou lorsqu’il s’agit d’effectuer un choix pour vous-même ou pour votre groupe.
L’âme ne connaît que les justes relations et ce sont ces relations qu’elle souhaite établir sur le plan physique. Bien sûr, c’est difficile car, au cours des siècles, et plus particulièrement de nos jours, à cause de nos structures politiques et économiques modernes, nous avons créé un monde basé essentiellement sur la compétition. [L’Art de la coopération]

L’innocuité

La bonne volonté vient nécessairement avant l’innocuité. L’innocuité doit être développée progressivement, alors que n’importe qui peut faire preuve de bonne volonté, déjà présente chez tout enfant à la naissance. C’est la nature même de la psyché humaine que d’avoir de la bonne volonté. Il s’agit de la volonté de faire le bien, présente chez tout individu qui s’incarne, et qui est une composante même de la nature humaine. Elle peut cependant être éliminée assez rapidement de l’individu, s’il est maltraité étant enfant. Un enfant peut être détruit psychologiquement, et sa bonne volonté innée transformée en une haine tenace, qui entraîne la violence que nous voyons se manifester partout.
L’altération de la bonne volonté innée de l’humanité est probablement la plus grande cruauté perpétrée dans le monde. La cruauté des parents envers leurs enfants est incroyable, et s’exprime en général tout à fait inconsciemment. Ils ne font que reproduire, avec leur enfant, le comportement cruel dont ils ont eux-mêmes soufferts durant leur enfance. Cela se répète encore et encore, de génération en génération. Le résultat en est, dans certains cas, la destruction de la bonne volonté chez l’individu. Un individu devient parfois un meurtrier, non pas à cause d’une tare innée qui fait de lui un meurtrier, mais parce que sa bonne volonté a été étouffée, étranglée dès son plus jeune âge. Les cinq ou sept premières années de la vie, surtout les cinq ­premières, sont cruciales dans la formation d’un individu inoffensif. Si une personne a été traitée sans brutalité dès sa naissance, elle devient généralement inoffensive à son tour. Si elle a été traitée avec cruauté ou été victime de quelque type d’abus que ce soit, elle perpétuera cette cruauté. Telle est la triste histoire de la civilisation actuelle.
Il faut avant tout conserver intacte la bonne volonté des enfants en ne leur faisant aucun mal, en n’ayant aucune idée préconçue sur ce qu’ils sont ou devraient être, ce qui risque d’étouffer leur spontanéité, leur originalité, leur libre arbitre personnel. Tout le monde est enclin à enfreindre le libre arbitre d’autrui. Seuls les Maîtres ne le font jamais. Le non-respect du libre arbitre conduit rapidement à l’annihi­lation de la bonne volonté. Lorsque vous jouissez du libre arbitre et que vous l’utilisez correctement, inévitablement vous faites preuve de bonne volonté.
Ce sont principalement les millions de femmes et d’hommes de bonne volonté qui changeront le monde, et qui, dans un premier temps, répondront à l’appel de Maitreya. Et Maitreya donnera de la puissance à leur bonne volonté. Il renforcera leur attitude et leur pouvoir face à la vie, au point de créer une opinion publique mondiale à laquelle aucun gouvernement ne pourra opposer de résistance. [La Mission de Maitreya, tome III]

Lorsque les hommes prendront la décision de partager les ressources de ce monde d’abondance, quelque chose d’extraordinaire et de mystérieux se produira : d’un coup, ils comprendront que la guerre n’est plus nécessaire, la menace du terrorisme disparaîtra rapidement, et la confiance engendrée par le partage permettra de résoudre, dans un épanouissement de bonne volonté, les problèmes d’environnement et de territoire auxquels ils sont aujourd’hui confrontés. [Un Maître parle]

Imaginez donc un futur où nul homme ne manquera de rien. Où les talents et la créativité de tous seront une preuve vivante de leur divine origine. Où la guerre n’existera pas dans les pensées des hommes, où la bonne volonté embrassera de sa bienveillante emprise le cœur et l’esprit de tous. [Un Maître parle]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Vision du Bouddha sur une montagne [sommaire]

Des touristes qui visitaient le Mont Zushan à Quinhuangdao, dans une province du nord de la Chine, ont vu une silhouette de forme humaine entourée d’un halo arc-en-ciel, pendant plus d’une heure. Parmi ceux qui ont observé le phénomène, qui s’est produit après les fortes pluies du 1er juillet 2007, nombreux sont ceux qui ont pensé qu’il s’agissait d’une vision du Bouddha.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'image du Bouddha a été manifestée par Maitreya.

Source : chinadaily.com.cn

Russie : des icônes qui versent des larmes [sommaire]

Il semblerait qu’il ne s’agisse pas simplement d’un ou deux symboles religieux qui verseraient des larmes, mais de milliers à travers tout le pays – et l’on raconte qu’ils pleurent abondamment.

A Saint-Pétersbourg, Sarov, Ekaterin-burg, Tyumen, Novosibirsk, Solovki et Sochi, les paroissiens et les prêtres sont saisis d’étonnement devant des images saintes dont les yeux exsudent de l’huile parfumée, des larmes humaines, une substance huileuse blanche, un liquide ressemblant à du miel ou d’autres substances variées.

Parfois, les icônes versent des larmes si abondantes que des mares de liquide se forment sur le sol au-dessous d’elles ; dans d’autres cas, les icônes exsudent une substance liquide sous un cadre de verre, tandis que la surface extérieure reste sèche. Certaines de ces icônes ont commencé à verser des larmes pendant une exposition, d’autres, versent des larmes depuis des années, chez des particuliers.

Dans la ville de Sochi, un musée régional a exposé une collection d’images saintes datant du 17e au 19e siècle. Le lendemain de l’ouverture de l’exposition au public, dix icônes ont commencé à exsuder un liquide blanc huileux, à l’odeur légèrement résineuse. Des témoins ont raconté avoir vu des mares de liquide huileux se former sous chaque icône.

Dans une église du village de Rogovatoe, près de Belgorod, toute une série d’icônes de martyrs impériaux a commencé à verser des larmes. Des gouttes d’un liquide huileux furent découvertes pendant la messe du dimanche. Toutes les icônes de l’église étaient sous verre. On supposa tout d’abord que le liquide était de la moisissure sur le verre, mais cette supposition s’avéra rapidement non fondée. Tous les essais pour enlever la moisissure en utilisant un chiffon en coton échouèrent – les gouttes d’huile continuaient à se former.

Depuis plusieurs années, une enseignante, Valentina Zhuchkova, a dans son appartement de Klin, des icônes qui exsudent un étrange liquide huileux.

Un liquide ressemblant à du miel est apparu d’abord uniquement sur les visages des martyrs, mais plus tard d’autres icônes commencèrent à verser des larmes, notamment celles qui étaient sous verre. On fit appel à des experts pour analyser le liquide ; ils prirent des échantillons des différentes icônes. Ils prirent également des échantillons d’huile provenant d’une des lampes qui se trouvaient à côté. Une évaluation chimique et une analyse spectrochimique ont été effectués dans un laboratoire médico-légal de la capitale régionale. Il fut établi que l’huile sainte était composée de plusieurs substances. Les liquides les plus fluides ressemblaient à des larmes humaines normales ; les plus épais à de l’huile d’olive.

Pavel Florenskiy, qui dirige une commission spéciale soutenue par le Patriarcat de Moscou chargée d’étudier les miracles dans les églises, a déclaré : « Le phénomène des icônes qui versent de larmes est connu. On en parlait déjà dans d’anciens manuscrits grecs. Cependant, la science et la religion sont en désaccord depuis longtemps. De nombreux scientifiques ont considéré de tels miracles comme fabriqués de toute pièce ou comme de simples supercheries. Mais de nos jours cet antagonisme profondément enraciné est en train de changer, grâce à un dialogue constructif. »

Nombre d’expériences inventives ont été menées par des scientifiques de la commission Florenskiy. Ainsi, ils ont cherché à tester l’effet des icônes miraculeuses. Quelques grammes de graines de céréales ont été placés dans des sacs en papier. Certains sacs étaient mis de côté tandis que d’autres étaient placés près des icônes versant des larmes. On laissa les graines germer. Quel fut le résultat ? Les graines exposées à l’« icônothérapie »se distinguèrent par leur capacité accrue de germination et par une croissance plus rapide.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le Maître qui fut la Vierge Marie et d'autres Maîtres, notamment le Maître Charbel, sont à l'origine des miracles concernant les icônes russes.

Source : www.english.pravda.ru

Grande-Bretagne : des dossiers secrets ovnis sont dévoilés [sommaire]

Le ministère britannique de la Défense (MOD) a publié d’autres témoignages concernant les ovnis après avoir reçu de nombreuses requêtes se réclamant du Freedom of Information Act (loi sur la liberté d’information). Auparavant, les comptes rendus classés confidentiels n’étaient pas dévoilés avant trente ans. Le MOD a récemment révélé des détails concernant des apparitions d’ovnis survenues à partir de 1998 et il publiera 24 autres documents remontant à 1967.

En 2006, il a reçu 97 témoignages concernant des ovnis et 128 en 2005. Les apparitions de 2006 incluent les lumières brillantes vues en formation à White Roding, dans l’Essex, un disque brillant suspendu au-dessus de Newquay, en Cornouailles, quatre sphères dorées au-dessus de West Kilbride, dans le Ayrshire, et un vaisseau mère avec deux sphères plus petites se déplaçant autour, au-dessus de Barlaston, dans le Staffordshire. Le MOD a reçu des témoignages concernant huit apparitions d’ovnis à Plymouth (Devon) et dans les environs depuis 1998, notamment une énorme boule de feu orange volant vers l’est en mars 2006, ainsi que cinquante objets volant en ligne en octobre 2001 et trois objets blancs en forme de sphères, d’environ trente mètres de diamètre, signalés au-dessus de Gulworth (Devon).

Source : Daily Mail, The Herald, Plymouth, Grande-Bretagne

France : ouverture des dossiers concernant les ovnis [sommaire]

La France est devenue le premier pays à donner un accès public sans restriction à ses dossiers sur les témoignages concernant des ovnis. L’ensemble des archives de l’Agence nationale de l’espace, avec 1 600 entrées, couvrant cinquante années, a été mis sur Internet et sera mis à jour au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux témoignages.

Les ovnis (en français phénomènes aérospatiaux non identifiés) sont catalogués de manière très détaillée, avec notamment des copies de rapports de police, et incluent tous les témoignages reçus depuis 1954. Selon Jacques Patenet, ingénieur aéronautique, qui dirige le CNES, l’office responsable de l’étude des rapports concernant les ovnis, 28 % des entrées sont classées en tant que phénomènes aérospatiaux de « Classe D », ce qui signifie qu’« en dépit de données bonnes ou très bonnes et de témoignages crédibles, nous sommes confrontés à quelque chose que nous ne pouvons expliquer ». Le but était de rendre plus facile pour les scientifiques et autres passionnés d’ovnis l’accès aux documents pour faire des recherches.

« Nous voulons également envoyer un message à davantage de scientifiques, en les invitant à nous aider à analyser ces phénomènes, et qu’ils puissent se familiariser avec ces questions », a-t-il déclaré.

D’autres pays ont réuni des données concernant les ovnis, mais la facilité d’accès à ces données est variable – en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, par exemple, l’information peut être demandée en se réclamant du Freedom of Information Act, bien que seulement dans des cas spécifiques. « Nous avons décidé de procéder autrement et de rendre tout disponible au public », a déclaré J. Patenet.

« Les Français ont agi de manière judicieuse, a déclaré Roy Lake, président des UFO Studies de Londres, qui pense que l’accès aux informations devrait être librement accessible. Jusqu’à présent les gouvernements n’ont pas souhaité faire preuve d’ouverture au sujet des ovnis, car ils ne veulent pas admettre qu’ils ne peuvent rien faire en ce qui les concerne – qu’ils sont aussi impuissants que nous tous. »

Source : space.newscientist.com ; MSNBC, E.-U. ; The Guardian, G.-B.

L’activité des ovnis s’accroît [sommaire]

Dulwich 

Le 4 août 2007, des habitants du sud de Londres ont téléphoné à BBC’s Radio Five Live, au sujet de mystérieuses lumières orange apparues dans le ciel nocturne au-dessus d’East Dulwich. Selon un reportage de la presse locale, un avocat Richard Pringle et son colocataire se promenaient vers 23 h 30 lorsqu’ils remarquèrent une rangée de quatre lumières s’élevant au-dessus de l’horizon près des mâts de Crystal Palace et au-dessus de Dulwich Village. Deux autres rangées de quatre lumières suivirent. Elles se trouvaient à environ 4 500 mètres d’altitude et elles émettaient « une lueur orange fixe ». « Des avions normaux n’auraient pu voler de cette façon », a affirmé Richard Pringle.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait de vaisseaux spatiaux venant de Mars.

Source : BBC.co.uk ; icsouthlondon.ic network.co.uk

De nombreux ovnis aux Pays-Bas [sommaire]

Les habitants de la province de Groningen (Pays-Bas), doivent se demander pourquoi ils semblent avoir été choisis pour de si nombreuses apparitions d’ovnis au cours des derniers mois.
Ces apparitions ont été recensées par Anton Teuben, de Niburu, à Zuidlaren, Drenthe, structure qui se consacre à l’enregistrement des cas d’ovnis. « L’ activité d’ovnis est incroyablement intense, déclare A. Teuben. Des villages entiers ont vu les mystérieuses sphères blanches. »

Voici une sélection des apparitions d’ovnis de Groningen :

1 – Hoogezand, 4 et 5 juillet 2007« Je me trouvais près de Hoogezand lorsque je vis deux boules blanches de forme ovale, qui se déplaçaient à toute vitesse en avant et en arrière dans le ciel. Il était environ 23 h 30. Sur le chemin du retour, lorsque j’arrêtai ma voiture au milieu du marais, près de Fochteloo, je vis à une courte distance de moi des boules de lumière du même genre traverser le ciel en flèche. Il était alors 1 h 30 du matin. Je continuai à rouler pendant deux kilomètres et je sortis de la voiture lorsque le sol fut soudain illuminé [par une brillante lumière venant d’au-dessus] et je me sentis en fait un peu nerveux. La lumière partit à nouveau en flèche. Indépendamment les unes des autres, les boules de lumière traversaient le ciel à toute vitesse en faisant des zigzags puis demeuraient immobiles à nouveau dans l’air et semblaient se dissoudre. »

2 – Vinkhuizen, le 12 juillet « Il était 22 h 15 et le temps était nuageux. Nous étions assis dehors avec des voisins lorsque nous vîmes des boules de feu, de la taille d’un ballon de football. Ces boules de feu étaient rouge orangé. Il y en avait six. Elles disparurent lentement, revinrent, puis disparurent à nouveau… »

3 – De Wilp, le 16 juillet « Ce soir là, lorsque j’étais assis dans le jardin, je vis une sorte de formation ovale composée de petites boules blanc orangé. Elles devenaient alternativement floues puis brillantes et l’ensemble se déplaçait légèrement de gauche à droite et en arrière. La boule ovale se trouvait au nord de De Wilp et elle resta là pendant au moins une demi-heure (de 1 h du matin à 1 h 30 ). »

1 - Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait de vaisseaux spatiaux venant de Mars.
2 - Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait de vaisseaux spatiaux venant de Mars.
3 - Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « boule ovale » était un vaisseau spatial venant de Mars.

Un agroglyphe en Allemagne [sommaire]

Cet agroglyphe, qui a environ cinquante mètres de diamètre, est apparu le 1er août 2007 dans une ferme à Fischen, près de Munich.

La forme est relativement simple, un grand cercle principal à l’intérieur duquel se trouvent deux cercles plus petits, dont un légèrement plus grand que l’autre, situés de chaque côté du grand cercle.

M. Pentenrieder a déclaré au journal : « Les tiges au centre des cercles sont aplaties dans le sens des aiguilles d’une montre tandis que celles des bords des cercles sont couchées dans la direction opposée. Cela ne peut donc être le vent. » Interrogé sur l’origine de cette formation, le fermier a déclaré qu’elle avait été faite par « un pouvoir inconnu ».

Source : Süddeutsche Zeitung, Allemagne

Motifs lumineux en Estonie et au Japon [sommaire]

  • Motifs lumineux créés par Maitreya en association avec les Frères de l’espace. Photographie prise par U. J., à Tallin (Estonie), en mai 2007.
  • Motifs lumineux manifestés par Maitreya, en association avec les Frères de l’espace, sur la façade d’un immeuble de Sapporo, Hokkaido (Japon).

[Voir les photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Bénédiction de lumière dans une église d’Ostende [sommaire]

Bénédiction de lumière du Maître Jésus dans une église d’Ostende (Belgique). Photographie envoyée par H. I.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Venezuela : des orchestres au secours des enfants des rues [sommaire]

Où qu’ils se produisent, les jeunes membres de l’orchestre symphonique vénézuélien Simon Bolívar et leur chef d’orchestre Gustavo Dudamel, reçoivent les ovations du public. Au Royal Albert Hall de Londres, le professeur de musique John Douglas a déclaré : « J’assiste depuis trente ans à tous les Proms, et je n’ai jamais rien vu de pareil. »

A l’origine de ce succès, se trouve un système vénézuélien d’orchestres d’enfants et de jeunes (FESNOJIV), réseau de 125 orchestres fondé il y a vingt-huit ans par José Antonio Abreu et qui a déjà rendu la musique et ses instruments accessibles à 400 000 enfants et jeunes gens.

J. Abreu, économiste et chef d’orchestre de 68 ans, ministre de la Culture vénézuélien de 1989 à 1993, entrepris de donner un nouveau départ à des enfants défavorisés en rassemblant onze jeunes pour une répétition dans un parking souterrain. Les jours suivants, il y en eut 25, puis 46, et puis 75.

Les orchestres d’enfants se multiplièrent à travers tout le pays. Huit administrations vénézuéliennes financent « système » qui bénéficie d’un budget d’environ 30 millions de dollars par an.

« Pour la plupart des enfants avec lesquels nous travaillons, la musique est un moyen d’atteindre la dignité sociale. La pauvreté est synonyme de solitude, de tristesse et d’anonymat. L’orchestre apporte joie, motivation et esprit d’équipe. Il s’agit d’un projet de développement humain à l’image de ce que veut l’Etat vénézuélien, explique J. Abreu. Notre objectif principal n’est pas de former des musiciens professionnels mais de sauver des enfants. »

Source : IPS

Japon : progrès de la technologie médicale [sommaire]

Analyse génétique

Une société japonaise a développé un système d’analyse génétique rapide et entièrement automatisé qui donne des résultats en deux heures. Même le travail préparatoire de préanalyse a été automatisé accélérant ainsi le processus et le rendant plus fiable.

La cartouche contenant l’échantillon d’ADN est hermétiquement scellée et ne peut être utilisée qu’une seule fois. L’échantillon est décomposé dans la cartouche qui contient un micro réacteur servant à disloquer les cellules et extraire et agrandir l’ADN qui est alors automatiquement transféré vers une « puce » ADN située également dans la cartouche. Les gènes à analyser sont détectés grâce à un lecteur équipé d’un microscope à laser, les résultats sont enregistrés et le plastique contenu dans la cartouche peut être incinéré en toute sécurité.

Un nouveau traitement contre le cancer

Des chercheurs de l’Université Gakushuin, au Japon, ont mis au point un nouveau traitement plus efficace contre le cancer. On injecte un composé à base de bore dans le patient, puis on dirige un faisceau de neutrons sur la tumeur. L’impact des neutrons sur le bore provoque l’émission de particules alpha qui à leur tour tuent les cellules cancéreuses.

Si le bore est simplement injecté dans le flux sanguin, il se disperse à travers tout le corps alors qu’une injection plus fine et ciblée est plus efficace.

Les vaisseaux sanguins entourant les tumeurs ont des pores élargies et afin d’assurer une mise en place précise du composé utilisé dans la nouvelle technique, le bore est associé avec des molécules de lipides (de la graisse) afin de créer des liposomes qui sont trop larges pour passer à travers des capillaires. Ainsi, lorsque le composé de liposomes et le bore sont injectés dans le flux sanguin, ils se concentrent autour des cellules cancéreuses.

Découverte de fossiles en Ethiopie [sommaire]

Selon une étude publiée par le journal Nature, une récente découverte de fossiles en Éthiopie montrerait que la séparation évolutionnaire entre les humains et les singes se serait probablement déroulée six à sept millions d’années plus tôt que ce que l’on croit habituellement.

Une équipe de paléoanthropologues japonais et éthiopiens a découvert plusieurs dents fossilisées appartenant aux premiers ancêtres connus du gorille moderne qui selon les estimations auraient environ 10 millions d’années. Si cela se confirme, cette découverte suggère que la séparation entre les singes et les hommes est survenue avant cette période. Dans le monde scientifique, on s’accorde à penser que les chimpanzés furent les derniers des grands singes à quitter la ligne évolutionnaire qui mène à l’homme, après le gorille et les premiers orangs-outans. Jusqu’à maintenant, d’après les estimations de la génétique, les chimpanzés et les humains se seraient séparés il y a cinq à six millions d’années, les gorilles il y a environ huit millions d’années et les orangs-outans il y a environ 13 à 14 millions d’années. On estime maintenant que la séparation entre humains et orangs-outans « se serait probablement déroulée il y a 20 millions d’années. »

« Ce rapport donne une nouvelle vision sur le timing de l’évolution, a déclaré C. Owen Lovejoy, anthropologue et anatomiste américain. Il implique que l’ancêtre commun aux chimpanzés et aux humains est beaucoup plus ancien que ce qu’affirment actuellement les généticiens. »

Source : San Francisco Chronicle, USA

Des idées pour un monde meilleur [sommaire]

En août 2007, lors d’une conférence de presse, à San Francisco (Etats-Unis), James B. Quilligam, directeur du Centre for Global Negotiations, a présenté des idées pour un changement mondial. Il a donné des indications détaillées sur les étapes menant à une participation mondiale, en vue de la création d’un plan global d’action intitulé Convention on the Global Commons (Convention sur les biens communs du monde).

La préface du projet actuellement en discussion révèle les bases de ce plan : « Il nous faut créer un régime global et un cadre institutionnel basé sur les normes universelles de justice sociale, de générosité, d’égalité et d’amour générés par une civilisation humaine fonctionnant comme un tout – un schéma inclusif qui établisse des liens solides entre les nombreuses dimensions de paix, de sécurité et de développement, et l’environnement. Le principal souci de cette initiative est de créer un système économique plus juste et plus durable en modifiant les aspects négatifs de la mondialisation dus aux activités non régulées des forces de marché. La Convention a pour objectif de réformer les règles et les institutions de l’économie internationale de manière à ce que les pays en développement puissent partager plus équitablement les bénéfices de la mondialisation ; et de créer une taxe sur les transactions internationales pour financer un développement durable. » Les organisateurs espèrent lancer un processus de consultation mondiale de grande envergure en 2008-2009 qui inclura un site Internet interactif encourageant une pleine participation dans la planification de ces changements. Une série de conférences de presse sera tenue en décembre 2007, invitant des membres de la communauté internationale – simples citoyens, hommes d’affaires et responsables gouvernementaux – à participer au processus de consultation.

Source : www.global-negotiations.org

La Corée du Sud vient en aide à la Corée du Nord inondée [sommaire]

La Corée du Nord, durement touchée par des inondations qui ont détruit des récoltes et de vastes superficies de terres cultivées, doit recevoir l’aide de son ancien ennemi, la Corée du Sud. Après l’aide d’urgence et les 7,5 millions de dollars déjà attribués juste après les inondations, la Corée du Sud a annoncé une aide supplémentaire avoisinant les 40 millions de dollars sous forme de ciment, de matériel de construction, de camions, de carburant et d’équipements pour la remise en état des routes. Le ministre de l’Unification sud coréen, Lee Jaejoung, a déclaré que cette aide supplémentaire venait en réponse à une demande de la Corée du Nord qui a du mal à se remettre des inondations en raison du manque d’équipements et de matériaux de construction.

Les inondations ont contraint les leaders des deux pays à reporter leur réunion au sommet, prévue dans le cadre du rapprochement entre les deux pays.

Source : BBC, UK

 

Entretien

L’âme véritable des Nations unies [sommaire]

Interview de Federico Mayor Zaragoza par Carmen Font,

Federico Mayor Zaragoza, biochimiste de formation, et poids lourd de la vie politique espagnole, a gagné sa stature internationale lors des deux mandats qu’il a passés à la tête de l’Unesco (1987-1999), où il a notamment lancé le programme Culture de la Paix. Après avoir refusé de se présenter à un troisième mandat, il a fondé en Espagne la Fundación Cultura de Paz et son organisation sœur, Ubuntu. Carmen Font l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Vous êtes un défenseur indéfectible des Nations unies. Quelles sont, à votre avis, les causes de son dysfonctionnement ?
Federico Mayor : Je crois que l’affaiblissement de l’Onu a commencé dès la fin de la Guerre froide, en dépit des initiatives importantes que l’on a pu prendre récemment. En 1954, les officiels onusiens se sont aperçus qu’il y avait urgence à améliorer la distribution des richesses du monde, et qu’il était contraire à toute équité de voir des pays d’une extrême pauvreté en côtoyer d’autres jouissant d’une prospérité sans précédent. Ce fut le point de départ du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Soudain, était apparue dans la communauté internationale la conviction que la clé à nos problèmes se trouvait dans le partage. Et quelle est la meilleure façon de partager ? Le développement.
Commença alors un long débat sur la meilleure façon de savoir comment amener les pays au même niveau de développement et évaluer le rôle que devraient y tenir les politiques éducatives et culturelles. C’est ce qu’aujourd’hui, nous appelons le « développement intégral ». Puis apparut une autre idée, plus importante encore : celle de « développement endogène », consistant, pour parler court, à aider les pays à s’aider eux-mêmes, à acquérir assez d’autonomie pour se (re) construire. Mais aujourd’hui, toutes ces bonnes résolutions ont tourné court ; nous faisons même le contraire. Témoin l’incapacité ou le manque de volonté des pays riches de consacrer 0,7 % de leur PIB (produit intérieur brut) à l’aide internationale.
Cette idée de développement franchit ensuite une troisième étape avec l’apparition de la notion de « durabilité ». Ce fut Gro Harlem Brundtland qui constata la première que parler de développement n’avait aucun sens si, dans le même temps, nous épuisons les ressources de la planète. Et qu’il nous faut donc compenser dans une proportion égale chaque prélèvement opéré dans la nature. Il va sans dire que ces trois aspects du développement en sont encore largement à l’état virtuel. Le progrès que nous prétendons apporter n’est certainement pas un progrès à visage humain, même si nous publions chaque année, avec force couleurs, un Rapport sur le développement humain.

PI. Quel devrait être le premier pas pour véritablement démarrer un développement à visage humain ?
FM. Il faut, d’abord et avant tout, supprimer les prêts. Depuis la fin de la Guerre froide, les Etats ont remplacé leur contribution de 0,7 % de leur PIB à l’aide au développement par des prêts consentis dans des conditions très dures. Ces prêts ont pour effet d’opérer des coupes sombres dans les forces vivent des pays, comme les enseignants, les médecins, les infirmières, les travailleurs sociaux ; sans parler du fait qu’ils reviennent très vite dans les poches des donateurs, seuls qualifiés pour construire les infrastructures indispensables au démarrage économique, les pays bénéficiaires n’ayant pas les moyens d’investir dans la formation de leurs propres ingénieurs. Ces prêts ne sont donc rien d’autres que du business auquel les Nations unies participent avec réticence. D’autant que, effet pervers supplémentaire, ils alourdissent toujours plus la dette des pays pauvres au point qu’ils en sont venus à payer plus qu’ils ne reçoivent.
C’est ainsi que, depuis la fin de la Guerre froide, les Nations unies, peu à peu détournées de leur mission essentielle – la paix par la justice, c’est-à-dire un véritable partage, la coopération, le développement, la santé, le logement et l’éducation – ont connu une lente érosion. Tout cela, nous le savons, mais il y a loin entre ce que nous savons intellectuellement et ce que nous sommes déterminés à accomplir.

PI. On reproche sans cesse aux Nations unies leur manque de pouvoir politique…
FM. Les Nations unies disposent d’un pouvoir politique, mais on ne leur permet pas de l’utiliser. Plusieurs obstacles s’y opposent. Il y a, en premier lieu, deux ou trois pays qui, du fait de leur puissance économique, sont en mesure de suspendre leurs contributions (rappelez-vous que les Etats-Unis doivent des milliards de dollars à l’Organisation) ; ils se sont, en outre, intronisés comme les dirigeants virtuels de l’Onu. Ils ignorent les résolutions du Conseil de sécurité ou les jugements de la Cour internationale de justice. Autant d’attitudes qui plongent l’ensemble du système onusien dans une atmosphère de découragement et de trahison, qui se répercute inévitablement sur la qualité de travail de ses membres.
Il est exact que le système des Nations unies a été la cible constante et délibérée d’attaques visant à le détourner de sa mission essentielle. Comme on le sait, les hommes peuvent mourir pour un idéal, mais un idéal, s’il est vrai, est immortel. C’est ce qui se passe aujourd’hui à l’Onu. Certains gouvernements ou dirigeants ont essayé de l’affaiblir en la forçant à prendre des initiatives étrangères, voire contraires, à notre mission. Mais nous n’avons pas encore perdu notre intégrité morale.
Les Nations unies ne sont pas une organisation d’assistance matérielle, et l’Unesco n’a pas pour rôle de construire des écoles ou d’augmenter les taux d’alphabétisation. C’est aux pays pauvres de construire leurs écoles, en programmant des budgets ad hoc. Et il revient à l’Onu de les accompagner et de les aider à acquérir une autonomie qui les mettra à l’abri des convoitises des multinationales et des nations riches. C’est ainsi que se construit la paix. L’Unesco, par exemple, a pour mandat d’édifier cette paix partout où la guerre fait rage. Comment ? Par l’éducation et la culture. Nous avons tous besoin d’être éduqués – spécialement nos dirigeants politiques. C’est à cette seule condition que nous serons en mesure de prévenir les conflits, en particulier en utilisant, ou en les aidant à utiliser les ressources jusque là employées pour la guerre au service de la paix. L’Onu n’a rien d’une institution charitable. Nous existons pour créer, physiquement et intellectuellement, les conditions de la paix. C’est-à-dire en instaurant une justice et un partage véritables, et pas seulement une distribution décousue, incohérente d’aides économiques et politiques. Ce n’est que lorsque les politiciens comprendront que la création de la paix implique une politique systématique de prévention des conflits et une authentique volonté de « création de paix », que l’âme véritable des Nations unies apparaîtra en pleine lumière. On ne préviendra les conflits qu’en instaurant des conditions économiques telles qu’elles permettront aux pays pauvres de parvenir à leur émancipation et à l’estime d’eux-mêmes. Il y aura toujours, bien entendu, des groupes animés par la folie du terrorisme et du nationalisme, mais l’Onu dispose de mécanismes de sécurité mondiaux (comme ses agences chargées des questions du nucléaire) pour tuer dans l’œuf les actions dangereuses. L’Onu n’a pas pour rôle, pas plus que toute autre nation, d’engager des actions unilatérales sous prétexte d’empêcher le terrorisme. Nous avons besoin de plus de sagesse et de moins d’esprit de vengeance.

PI. Pourrions-nous revenir un peu sur les conséquences de la fin de la Guerre froide sur le fonctionnement des Nations unies ?
FM. Très volontiers. Ce fut un moment historique colossal pour de multiples raisons, une période test pour l’humanité. Nous avions alors deux systèmes : l’un, le communisme, qui avait supprimé la liberté aux dépens de l’équité. (M. Gorbatchev savait que la transition entre l’uniformité et la liberté serait difficile et que, finalement, la situation lui échapperait.) L’autre, le capitalisme, qui au contraire, avait de loin privilégié la liberté à la justice. C’est ce dernier système qui prévaut aujourd’hui, le dogme de l’économie de marché. Quand le Mur de Berlin est tombé, nous attendions avec ardeur la paix. Nous étions persuadés de nous trouver devant une fenêtre d’opportunité, que le moment était enfin venu d’utiliser les sommes colossales gaspillées dans la course aux armements, à renforcer les Nations unies et à construire la paix. Mais que s’est-il passé, en réalité ? On a vu apparaître le G7, puis le G8, qui ont « subrepticement » usurpé un immense pouvoir.

PI. « Subrepticement ». Vous voulez dire que cette situation est plus dangereuse que celle qui prévalait durant la Guerre froide ?
FM. Permettez-moi maintenant de vous parler en toute franchise. Ayant vécu cette transition d’une manière très intense et personnelle, je peux vous assurer que la période que nous traversons en ce moment est bien plus dangereuse que celle de la Guerre froide. Mais, en même temps, j’ai toutes les raisons de croire que c’est aussi une période de grande opportunité et d’optimisme. J’ai confiance en l’humanité et, par-dessus tout, dans les gens ordinaires. D’accord, comme l’Onu, nous avons été presque privés de nos principes et de notre intégrité morale. Car pour la première fois dans l’histoire, les hommes ont massivement abdiqué leurs idéologies en faveur de l’économie de marché. C’est – et je ne saurais insister assez sur ce point – extrêmement dangereux. Nous vivons tous – que nous le sachions ou non, et même si nous estimons progressistes et ouverts aux problèmes du monde – sous l’influence de la compétition et des forces du marché. On essaie de nous convaincre que le partage et l’amour sont des signes de faiblesse, et que les idées et la culture sont inutiles parce qu’elles ne « produisent » rien. Les enfants grandissent dans cet état d’esprit, et nos sociétés, privées des valeurs d’entraide et de compassion, se caractérisent par une agressivité et un égoïsme sans précédents. Telle est la situation actuelle, et c’est une bombe à retardement. Les entreprises commerciales et les économies de marché ne s’intéressent qu’au profit à court terme : c’est pour cela qu’elles considèrent leurs employés comme des pions et mettent à sac les ressources de la planète. Les responsables politiques, particulièrement après la fin de la Guerre froide, ont été « enlevés » pour être soumis à un véritable lavage de cerveau destiné à leur inculquer l’idée que, seule, l’économie de marché garantira la prospérité de tous. C’est contre cette mentalité que les Nations unies (et bien d’autres organisations) travaillent dur, concentrent toutes les forces pour informer l’humanité que les règles de la vie sont tout autres, et que nous avons besoin de recouvrer l’autorité morale qui fait de nous des êtres humains.

PI. Quelle est la contribution d’Ubuntu à ce concert mondial ?
FM. Ubuntu n’a pas pour tâche de faire campagne pour un changement du Conseil de sécurité ; mais de concentrer ses efforts pour réancrer dans l’esprit du public la vraie valeur de la Charte des Nations unies, pour convaincre l’ensemble des participants directs à l’Organisation et de ses agences (qu’ils œuvrent dans le domaine politique, économique, social, environnemental et culturel) de joindre leurs forces et de s’unir dans une nouvelle lumière. Nous consacrons une grande partie de nos activités à promouvoir la voix des gens, que ce soit dans la rue ou dans les représentations politiques via une participation directe à l’Assemblée générale des Nations unies.

PI. Le pouvoir des peuples constitue-t-il, pour vous, la voie de l’avenir ?
FM. Absolument. Autrefois, j’entendais sans cesse dire autour de moi qu’on ne pouvait rien faire, qu’on était individuellement impuissants face au système, que la paix n’était qu’un rêve, etc. Mais on a aujourd’hui pris conscience, pour la première fois, que nous n’avons pas encore utilisé le pouvoir que nous détenons, et qu’il est désormais le temps de le faire. On s’aperçoit, un peu partout dans le monde, que ce soit individuellement ou collectivement, que nous avons une énergie, une force.
A cet égard, Ubuntu travaille sur une initiative prometteuse : pourquoi les citoyens, au lieu de se rassembler à la manière habituelle, ne le feraient-ils pas par le réseau informatique ? Ainsi, durant trois jours, ils recevraient par des SMS expédiés de leurs organisations locales une liste de questions spécifiques sur les principaux enjeux internationaux. Puis ils voteraient par mobile. Une telle démarche créerait une énorme pression sur les dirigeants politiques de la planète, dans la mesure où ils ne pourraient plus se contenter d’inclure vaguement, avec tout le flou requis, ces questions essentielles dans leurs programmes électoraux. C’est par de telles initiatives que nous, en tant que classe sociale et politique, pourrons regagner notre autorité morale sur une échelle internationale.

www.ubuntu.upc.edu

Manifeste d’Ubuntu – pour une réforme en profondeur des institutions internationales

« Nous, citoyennes et citoyens du monde, résolus à préserver les générations futures de la guerre, de la pauvreté, de l’injustice, de l’uniformisation culturelle et de la dégradation de l’environnement, constatons la gravité extrême des problèmes et des enjeux auxquels est confrontée l’humanité et, notamment, que :

– La mondialisation en cours actuellement ne fait qu’accroître l’interdépendance et la complexité des problèmes à l’échelle mondiale et creuse davantage le fossé qui sépare riches et pauvres ; alors que les marchés se mondialisent de plus en plus, l’influence des institutions politiques internationales pour garantir leur fonctionnement démocratique, équitable et efficace diminue de jour en jour.

– La perte d’influence et la mise à l’écart du système des institutions internationales en matière de maintien de la paix et de la sécurité a conduit à l’emploi unilatéral de la force dans les derniers conflits armés (Irak, etc.), au lieu d’encourager la résolution des conflits par la concertation et selon les procédures et les règles fixées par les Nations unies.

Dans un tel contexte, nous, citoyennes et citoyens, déclarons qu’un monde plus juste est possible et réclamons nos droits démocratiques à participer à la prise des décisions de portée mondiale qui affectent notre vie de tous les jours. En vertu de quoi nous proposons une réforme en profondeur du système des institutions internationales qui garantisse :

– La gouvernance démocratique de la mondialisation, pour contribuer à résoudre les graves problèmes et affronter les enjeux mondiaux.

– L’élimination de la pauvreté et l’orientation vers un développement solidaire plus équitable et pleinement respectueux de la diversité culturelle, de la biodiversité et de l’égalité des sexes.

– La paix et la sécurité à l’échelle mondiale, garantie de la sécurité des personnes et de l’environnement, se fondant sur des idéaux de justice et de liberté.

– La mise en place de mécanismes de représentation directe et de participation de tous les citoyens du monde et des organisations de la société civile aux prises de décisions à l’échelle mondiale.

Pour toutes ces raisons, les Nations unies doivent être renforcées et se démocratiser pour constituer le pivot d’un ensemble d’institutions internationales démocratique, cohérent, responsable et efficace. Il ne s’agit de ni plus ni moins que de démocratiser la composition et le mécanisme de prise de décisions des organes et des agences des Nations unies, de façon à en garantir le fonctionnement effectif et démocratique, et de réformer et accueillir en son sein les autres organisations multilatérales mondiales (FMI, BM, OMC, etc.). Pour atteindre ces objectifs,nous appelons à une :
– Mobilisation citoyenne mondiale à travers, entre autres, l’adhésion de citoyens et d’organisations du monde entier au présent Manifeste afin d’obtenir la reconnaissance formelle de l’Assemblée générale des Nations unies, avec la demande de convocation d’une conférence mondiale sur la réforme en profondeur du système des institutions internationales.

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Quatre millions de réfugiés irakiens [sommaire]

Qu’est-ce qui pourrait faire sortir de leur ville la moitié des New-yorkais ? ou chasser de chez elles la population de Los Angeles ? ou deux fois celle de Houston ?

Une guerre peut-être ? Une guerre impliquant non seulement des forces militaires ou policières, mais qui génèrerait une violence sectaire coûtant la vie à une centaine de civils par jour ; qui détruirait des communautés, des maisons, des hôpitaux, des écoles, des magasins, des marchés, des lieux de culte. Ou peut-être un conflit interminable, une situation chaotique dans laquelle aucun citoyen ne pourrait vivre une vie normale ; dans laquelle nourriture, eau et électricité feraient l’objet de pénurie ou d’une fourniture sporadique ?

Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) rapporte que plus de quatre millions d’Irakiens ont quitté leur domicile en raison de la violence sectaire. Cela représente le plus grand mouvement de populations au Moyen-Orient depuis que les Palestiniens ont été forcés de quitter leurs terres, pour laisser la place au nouvel Etat d’Israël. « Environ 4,2 millions d’Irakiens se sont trouvé déracinés, et le nombre des déplacés atteint maintenant 60 000 personnes par mois », a déclaré Jennifer Pagonis, porte parole de l’HCR.

Deux millions d’Irakiens supplémentaire ont été déplacés au sein de leur propre pays ; la moitié de ces personnes ont dû quitter leur domicile à la suite des bombardements de Samarra (février 2006), considérés maintenant comme l’une des causes de la dernière vague, celle en cours, du conflit sectaire. Cet état de fait est critique : « De nombreuses personnes survivent difficilement dans des camps de fortune, inaccessibles aux aides humanitaires pour des raisons de sécurité, remarque J. Pagonis. Les conflits sectaires entre chiites et sunnites incitent de nombreuses familles à quitter les zones ethniquement mêlées avant d’y être contraintes. » Plus de 1,4 million de réfugiés irakiens ont émigré vers la Syrie voisine, et entre 500 000 et 750 000 sont partis en Jordanie, selon le HCR.

Le HCR et l’Unicef appellent conjointement à la récolte de fonds pour assurer l’éducation de 155 000 enfants réfugiés irakiens. Ces agences ont estimé à 129 millions de dollars l’argent nécessaire à la scolarisation de ces enfants pendant les années scolaires 2007 et 2008.

Washington, qui a mené la guerre d’Irak de 2003, est critiqué pour ne pas accepter davantage de réfugiés Irakiens en provenance de Syrie et de Jordanie, et désireux de se rendre dans des pays tiers. Au cours du premier semestre 2007, près de 20 000 demandeurs d’asile irakiens ont été admis en Europe – autant que pour toute l’année 2006.

La Jordanie déclare supporter un coût d’environ un milliard de dollars par an pour les réfugiés qu’elle accueille.

Source : UNHCR ; AFP, France

Forum social des Etats-Unis : « Il nous faut une autre Amérique » [sommaire]

Le Forum social des Etats-Unis s’est tenu à Atlanta, en Géorgie, du 27 juin au 1er juillet 2007, sur le thème « Un autre monde est possible, il nous faut une autre Amérique ». L’événement a rassemblé plus de 12 500 participants de 68 pays et des 50 Etats des Etats-Unis, ce qui en fait un des plus grands rassemblements de progressistes dans l’histoire du pays.

Le Forum s’est concentré sur l’économie mondiale et américaine, les problèmes sociaux et environnementaux et en particulier la faim et la pauvreté, le logement, l’éducation, les soins de santé, la guerre en Irak ainsi que le droit à la paix et à la justice pour tous les peuples du monde. A l’occasion des ateliers, conférences et événements culturels qui se sont déroulés durant les cinq jours, des milliers de représentants d’organisations, de syndicats, d’étudiants, d’élus et de représentants d’ONG ont échangé des informations au sujet de leurs organisations, se sont aidés mutuellement et ont affiné leurs stratégies. La conférence a débuté avec une marche de 2 000 personnes à travers les rues d’Atlanta. Malcolm Lowery, défenseur des droits civils, a pris la parole à l’occasion de cette marche : « Le dilemme de notre nation actuellement n’est pas d’ordre technologique, mais porte sur le déficit moral.

Nous faisons preuve d’un manque de morale lorsque nous fixons nos priorités et mettons en œuvre nos avancées technologiques. » Les sessions plénières tenues chaque fin de journée se sont penchées sur une série de thèmes particulièrement importants pour les activistes américains : la reconstruction après les dévastations de l’ouragan Katrina, le développement du sentiment militariste, les prisons, la voix des amérindiens, les droits des immigrants, l’égalité entre hommes et femmes, la sexualité, les droits des travailleurs…

Des bénévoles de Share International à Atlanta ont tenu un stand d’information où étaient exposées de nombreuses photos de couvertures des derniers numéros de notre revue. Ces images reflètent les conditions humanitaires vécues par des millions de personnes à travers le monde. Des centaines de visiteurs ont parcouru cette exposition durant le Forum, beaucoup se sont attardés, manifestement touchés par les images.

Cet événement à Atlanta a porté le processus du Forum social mondial (FSM) pour la première fois aux Etats-Unis. Les réunions annuelles du FSM, qui ont été inaugurées à Porto Alegre (Brésil) en 2001, ont permis le développement de forums régionaux en Europe et en Amérique latine. D’après sa charte, le FSM a été créé « en tant que lieu ouvert pour le partage des opinions, le débat démocratique d’idées, la formulation de propositions, l’échange libre d’expériences et de relations en vue d’une action efficace par les groupes et mouvements de la société civile qui sont opposés au néolibéralisme et à la domination du monde par le capital et toute forme d’impérialisme, et qui s’engagent à la création d’une société planétaire favorisant des relations fructueuses au sein de l’Humanité et entre cette dernière et la planète Terre ».

D’après Ruben Solis, membre du Comité de planning national du Forum social des Etats-Unis (FSUS) : « Ceci ne s’arrêtera pas à Atlanta. L’Assemblée du mouvement du peuple et d’autres structures permettront de continuer à travailler sur le projet que nous avons démarré. » L’Assemblée du mouvement du peuple est destinée à encourager une large participation au FSUS. Ses participants ont su introduire des résolutions et des idées d’action qui seront discutées et mises en œuvre après le Forum.

Le Comité de planning national du FSUS a annoncé qu’il apporterait son soutien à l’Appel à l’action lancé par le FSM pour le 26 janvier 2008. Cette journée mondiale d’action sera l’occasion d’une large mobilisation à travers le monde sur des questions relatives à la paix, la justice et l’environnement. D’après Michael Leon Guerrero de Grassroots, membre du Comité de planning national, « le FSUS ne s’est pas déroulé de manière isolée, nous nous sommes engagés à être participants à part entière dans le processus du FSM. Prendre part à l’Appel à l’action est un excellent moyen de construire une solidarité mondiale et de devenir cet autre « Etats-Unis » qui permettra de rendre possible un autre monde. » Le prochain Forum social américain est prévu pour 2010.

Faire face à la désertification [sommaire]

C’est un fait que les déserts se développent. Des forêts, jadis épaisses, s’étiolent, laissant de vastes zones où les terres meubles superficielles sont emportées par les vents et où le terrain se dénude de plus en plus. La question se pose de savoir comment reverdir les déserts et prévenir la désertification.

C’est également un fait que les meilleures idées sont souvent les plus simples, au point qu’elles paraissent évidentes. Le Yokohama Art Project, organisation japonaise sans but lucratif, s’est investi depuis 2005 dans le Projet Rainmaker pour reconstituer la végétation au Kenya. Ryuji Enokida, directeur de projet, a eu soudain une idée ingénieuse, pendant qu’il parlait à un ami de la désertification en Afrique et évoquait l’idée que même une faible superficie couverte de végétation, environ 10 km2, pouvait amener la pluie.

L’idée de R. Enokida a conduit a développement, par un fermier japonais, de balles d’argile contenant des semences. Ces petites balles d’argile sont le résultat d’un mélange de terre glaise, d’eau et de certaines variétés de graines, qu’on a laissé sécher avant de les semer. Elles sont éparpillées sur la terre nue, où l’« emballage » extérieur d’argile protège les graines des températures extrêmes, de la sécheresse, des oiseaux et des animaux tout en absorbant l’humidité de la rosée.

Une zone qui avait été boisée, à environ 30 km de la capitale Nairobi, a été choisie comme zone pilote. Les balles d’argile, contenant certaines variétés de graines d’arbres et de plantes ont été répandues sur le sol. Ni eau ni engrais n’ont été employés. En un an, les arbres avaient atteint une hauteur de 1,50 m, et les analyses démontraient que le sol avait regagné un certain degré d’humidité.

L’expérience a été reproduite en diverses parties du Kenya avec un succès égal. M. Enokida a l’intention de poursuivre ce projet en utilisant la même méthode pour reconstituer la couverture végétale, et transformer la terre africaine desséchée en un lieu rempli d’arbres et de plantes, avec davantage de pluies. L’organisation de M. Enokida a aussi étendu ce programme à la Chine.

Le Yokohama Art Project est né en 2001 pour « vitaliser les peuples et les communautés grâce à des actions artistiques menées par les citoyens ». Une telle activité visant à reverdir le territoire est considérée comme un type d’art, dans tous les sens du terme, visant à créer un avenir plus brillant.

Un film documentaire est en cours de production pour faire connaître le projet et appeler un nouveau financement.

Source : yokohama-artproject.com

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

La vie a plus de valeur que l’argent [sommaire]

par David Korten,

Si nous voulons ralentir – et finalement inverser – la désintégration de l’environnement dont nous sommes témoins, nous devons absolument restreindre le pouvoir abusif des sociétés et entreprises commerciales qui y contribuent tant.

Cela réduira les dommages causés à l’environnement, mais ne sera pas suffisant. Nous devrons restaurer des relations saines entre nous et avec la Terre, afin de rétablir l’équilibre social et environnemental. Les sociétés et entreprises commerciales ne sont que les expressions d’une pathologie sociale plus profonde, explicitée par l’histoire de notre prospérité industrielle, que je nommerai : les conditions de la prospérité des empires industriels.

Ses credo essentiels sont les suivants :

– La croissance économique comble nos vies par l’abondance matérielle, sort les pauvres de la misère, et crée les ressources nécessaires pour protéger notre environnement.

– L’argent est l’étalon de la richesse, et détermine à bon droit tous nos choix et toutes nos relations.

– La prospérité est produite en libérant les riches investisseurs des impôts, taxes et règlements qui entravent leur motivation et capacité à investir pour créer les nouveaux emplois qui nous enrichiront tous.

– Les ressources des marchés non régulés vont aux investissements les plus productifs et de plus grande valeur.

– Les riches méritent leur fortune, car nous nous enrichissons tous grâce à leurs investissements, dont les bénéfices parviennent aux plus défavorisés, même si c’est en quantités infimes.

– La misère est causée par les programmes d’aide sociale qui enlèvent aux pauvres le désir de devenir des membres productifs de la société en travaillant dur dans les emplois offerts par le marché du travail.

Cette conception de la prospérité au service de l’argent est rabâchée sans fin par les médias privés, et enseignée comme une vérité de droit divin dans tous nos établissements d’enseignement supérieur et universités, dans les cours d’économie, de gestion et de politique publique. C’est à elle que l’empire industriel doit sa prospérité.

Cependant, peu de gens remarquent les implications de cette légitimation du pouvoir et des privilèges des entreprises commerciales, ainsi que d’un système économique conçu pour optimiser les bénéfices – à savoir, que les riches s’enrichissent.

De plus, cette conception exalte un individualisme exacerbé qui, dans d’autres circonstances, serait considéré comme anti-social ; elle considère la vie comme une simple marchandise ; elle détourne notre attention d’une vérité fondamentale : détruire la vie pour gagner de l’argent est un acte de folie collective. Cela ne revient pas seulement à détruire notre véritable richesse ; cela menace notre survie en tant qu’espèce.

Les conditions de la prospérité de la communauté terrestre

Dans cette optique, être au service de la vie, et non de l’argent, est le seul véritable critère de la richesse.

– La santé des enfants, des familles, des communautés et des systèmes écologiques est l’aune de la véritable richesse.

– L’aide et le soutien mutuel constituent la principale monnaie d’échange des familles et des communautés saines. La communauté est la clé de voûte de la sécurité économique.

– La vraie richesse se créée en investissant dans le capital humain des gens productifs, dans le capital social des relations d’entraide, et dans le capital naturel des écosystèmes sains.

– La fin de la misère et la guérison de l’environnement seront obtenues par le transfert des ressources matérielles des riches aux pauvres, et des activités destructrices aux activités favorisant la vie.

– Les marchés ont un rôle vital à jouer, mais les gouvernements démocratiques doivent garantir les intérêts de la communauté en faisant en sorte que chacun respecte les règles de base qui internalisent les coûts, maintiennent l’équité et favorisent les entreprises locales à échelle humaine qui servent les besoins de la communauté et respectent ses valeurs.

– Les économies doivent servir le peuple et être responsables devant lui, et non l’inverse.

Ce que j’appelle la « prospérité de la communauté terrestre » implique la création d’économies au service de la vie et de communautés qui respectent l’irréductible interdépendance des gens et de la nature. Ces conditions, bien que rarement évoquées, se fondent sur les notions pourtant familières de générosité et de justice, et s’opposent à tous les credo des empires industriels qui imposent actuellement les politiques et pratiques économiques.

Gagner de l’argent coûte très cher

Il m’a fallu travailler de nombreuses années à l’étranger dans des structures d’aide humanitaire pour m’éveiller à la fausseté des credo des empires industriels – à savoir que la croissance économique par l’augmentation maximale des profits est la condition pour mettre fin à la misère et restaurer l’environnement. J’ai eu cette révélation lors d’une conférence en Asie au cours de laquelle des ONG présentaient les conséquences sociales et environnementales de grands projets humanitaires de développement destinés à engendrer la croissance économique. Dans tous les cas, ces projets avaient déplacé les pauvres et bénéficié aux riches.

J’ai fini par me rendre compte que les indicateurs économiques conventionnels mesuraient rarement la croissance de la prospérité de tous. Ils ne font que mesurer la vitesse avec laquelle les riches s’approprient les ressources vivantes de la planète pour les convertir en produits destinés à la décharge publique après une brève existence, ce qui génère des bénéfices pour ceux qui ont déjà bien plus d’argent qu’il ne leur en faut, tout en éloignant les gens modestes des ressources dont ils ont besoin. En clair, le principal objectif du système financier mondial et des entreprises qui le soutiennent est d’agrandir l’écart entre les riches et les pauvres. Cela fonctionne bien à court terme pour une petite minorité de privilégiés, mais c’est désastreux pour la société en général.

L’état actuel du monde en est un exemple. La valeur marchande de la production mondiale a triplé depuis 1970. Selon la pensée économique traditionnelle, cela veut dire que nous autres humains avons triplé notre richesse et notre bien-être.

Cependant, les indicateurs du capital vivant – c’est-à-dire la somme du capital humain, social et naturel – disent tout autre chose. L’Indicateur de la planète vivante, qui mesure l’état des océans, de l’eau potable et des écosystèmes du globe, montre une régression de 30 % depuis 1970, et 15 écosystèmes sur les 24 qui ont été analysés sont soit dégradés, soit exploités de façon non viable, qu’il s’agisse de l’eau potable, des contingents de pêche, de la purification de l’air et de l’eau, de la régulation du climat régional et local, des risques naturels, et des insectes et animaux nuisibles.

Aussi bien les indicateurs du capital humain – les capacités et connaissances, l’équilibre psychologique, l’esprit critique et la responsabilité morale caractéristiques d’une personne en pleine possession de ses moyens – que les indicateurs du capital social – la confiance et l’entraide mutuelles qui sont les fondements des familles, des communautés et des sociétés saines – mettent en relief ces tendances défavorables.

Alors même que le capital vivant diminue, la population qui en dépend ne cesse de croître. Pendant ce temps, la concentration toujours grandissante de l’argent signifie que quelques personnes accaparent une part de plus en plus grande de ce capital vivant en diminution. Selon une étude récente des Nations unies, 2 % des adultes les plus riches possèdent 51 % de la totalité des richesses mondiales, tandis que 50 % des plus pauvres n’en possèdent que 1 %. Cette concentration des richesses mondiales reflète celle du pouvoir dans le monde. Ce fossé ne cesse de se creuser de plus en plus vite. Cette répartition inégale du pouvoir permet à la minorité privilégiée de changer les règles en vue d’accélérer l’appropriation des quelques îlots de réelle richesse qui demeurent, ce qui accroît les fardeaux et le désespoir des exclus. Nous nous dirigeons vers une compétition sans merci pour s’approprier le dernier arbre de la Terre, sa dernière goutte d’eau potable, la dernière bouffée d’air respirable.

La vie doit être une priorité

Si l’homme veut avoir un avenir, nous devons absolument entretenir des relations équilibrées entre nous et avec la Terre, ce qui implique de renverser les priorités et modèles économiques existants, et de fonder notre économie sur les valeurs de la « communauté terrestre ». Pour cela, nous devons :

  1. Prendre la vie comme valeur de référence, et non plus l’argent ; passer de l’augmentation du capital financier à celle du capital vivant, et des investissements à court terme à des investissements à long terme.
  2. Servir les intérêts, non plus d’une petite minorité, mais de tous, individus et communautés.
  3. Reprendre leurs ressources aux institutions qui favorisent la concentration des pouvoirs et les utiliser pour satisfaire les besoins des gens, des communautés, de la nature.

Nous pouvons utiliser un potentiel énorme pour améliorer la vie de tous, assurer les soins médicaux pour tous, et régénérer l’environnement. Nous devons pour cela réduire les dépenses des armées et les redistribuer, passer de l’automobile aux transports en commun, créer de petites communautés plutôt que des banlieues tentaculaires, passer de la publicité à l’éducation, de la spéculation boursière à des investissements productifs dans des entreprises locales, et de la production de produits de luxe extravagants destinés aux très riches à celle de produits de première nécessité pour tous.

Les tenants des empires industriels rejettent cette réorganisation des priorités en alléguant qu’elle entraînerait un désastre économique et des difficultés insupportables. Ils ignorent le simple fait que ces conséquences sont déjà le lot d’à peu près la moitié de nos frères humains. Cette réorganisation peut éviter la généralisation de ces difficultés et commencer à alléger les souffrances existantes. La redistribution économique et la démocratisation ne sont plus seulement des questions morales. Elles sont nécessaires à la survie des hommes.

Pour promouvoir un nouveau modèle économique au service de nos enfants, familles, communautés, et de notre environnement naturel, il faut d’abord faire prendre conscience aux gens que la communauté terrestre tout entière peut être prospère, et faire naître l’espoir d’un avenir positif. Une conception de la prospérité si contraire à celle qui prévaut actuellement sera probablement accueillie avec scepticisme, mais elle a l’avantage d’exprimer la vérité que la plupart d’entre nous reconnaissent dans leur cœur : si nos enfants, familles, communautés et écosystèmes sont sains, alors nous sommes prospères – indépendamment des hauts et bas des indicateurs financiers tels que le PIB ou le Dow Jones.

Comment préserver et partager

Du moins dans un premier temps, nous devons admettre que le marché est une institution indispensable pour allouer des ressources selon les choix individuels. Mais il n’est bénéfique que si des règles garantissent l’équité dans la compétition et obligent les acteurs à internaliser les coûts sociaux et environnementaux de leurs options. De plus, le marché n’est pas quelque chose de sacré. Sans la surveillance responsable des gouvernements, il peut conduire à des pathologies sociales hautement destructives.

Par nature, le marché crée des gagnants et des perdants. Pire, les gagnants sont souvent les plus habiles à faire supporter par d’autres les coûts sociaux et environnementaux. Les gagnants augmentent leur part de ressources, ce qui accroît leur pouvoir économique et politique, et donc leur capacité de façonner les règles du marché afin de faciliter leurs spéculations futures. Ce qui à son tour favorise la confiscation injuste et le gaspillage des ressources par la classe privilégiée. Dans un monde aux contraintes environnementales croissantes, apprendre à conserver et à partager les ressources est une absolue nécessité pour l’ordre et le bien-être social.

Même doté d’une réglementation adéquate pour minimiser les abus sociaux et environnementaux, une économie de marché saine exige aussi un contrôle de l’Etat pour transférer continuellement une partie du capital des gagnants aux perdants, afin d’éviter l’accumulation des richesses entre les mains d’une minorité et la création de dynasties familiales au détriment de la démocratie, de la justice, et de la stabilité sociale – ce qui est, bien sûr, totalement contraire à la logique égoïste du capitalisme corporatif.

Une économie décentralisée

Ce contrôle de l’Etat pose un autre problème. A mesure que le gouvernement augmente son pouvoir, il est presque inévitablement de moins en moins facile de le contrôler, et de plus en plus enclin à la corruption. Paul Hawken ( environnementaliste américain) a fort justement observé que les grandes concentrations économiques obligent les gouvernements à contenir leurs excès et réparer les dommages qu’elles causent. Ainsi, les gouvernements démocratiques doivent devenir plus puissants que les intérêts économiques privés. Donc, plus les concentrations économiques seront réduites, moins le gouvernement central sera obligé d’être puissant pour maintenir l’équilibre et l’intégrité essentiels à la société.

De même, le gouvernement sera moins obligé d’intervenir si nous réussissons à éliminer les institutions sociopathes, à faire que les unités économiques ne dépassent pas le cadre des communautés, et à accréditer l’idée que l’économie de rapaces, actuellement considérée comme la juste expression de la nature humaine, est en fait aussi aberrante qu’immorale.

La responsabilité citoyenne pourra alors devenir la marque des entreprises. Il y aura certes toujours besoin de règlements et de contrôle gouvernemental pour s’occuper des individus et institutions sociopathes qui cherchent à s’enrichir au détriment des autres – et dont le nombre, espérons-le, ira en diminuant.

En fractionnant le pouvoir économique et en le répartissant dans les communautés, il s’éloignera des marchés financiers inaccessibles, des sociétés multinationales, et des gouvernements centraux. Il permettra de transférer les bénéfices des prédateurs aux producteurs, de renforcer les communautés, d’encourager les responsabilités individuelles, et de permettre une plus grande expression des choix et de la créativité de l’homme.

Le choix essentiel

L’espèce humaine a atteint un moment crucial de son histoire et se trouve devant une alternative : ou bien continuer sur la voie de l’autodestruction collective ou bien rassembler ses forces pour opérer un spectaculaire changement de cap vers une ère nouvelle. Certes, les obstacles à ce que nous autres humains devons absolument réaliser sont impressionnants. Raisonnablement, cette transformation indispensable est politiquement impossible.

Elle est pourtant essentielle à la survie et à la prospérité des hommes, ce qui implique que nous nous attelions à la tâche suivante : trouver les moyens de faire que l’impossible devienne l’inévitable.

Article paru dans YES ! Magazine, PO Box 10818, Bainbridge Island, WA 98110, USA. Abonnement : 800-937-4451.
Web : www.yesmagazine.org

La richesse réelle des nations [sommaire]

Interview de Riane Eisler par Cher Gilmore,

Dans son dernier ouvrage La richesse réelle des nations, Riane Eisler, présidente du Centre américain d’études sur le Partenariat, analyse les problèmes du monde à la lumière de deux valeurs fondamentales et antagonistes : la domination et la coopération. Cher Gilmore l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Vous attribuez la plupart des problèmes de notre monde à la prévalence du schème de domination sur celui de partenariat. Qu’entendez-vous par là ?
Riane Eisler : Mes recherches m’ont montré que nos catégories sociales pratiquement ataviques – religion/laïcité, capitalisme/socialisme, capacité/pauvreté technologiques – sont inopérantes lorsqu’il s’agit d’imaginer quels types d’institutions et quels systèmes de valeur seraient à même de fonder le genre de relations que nous voulons et qui sont essentielles à la survie de notre espèce ; je veux parler du respect mutuel, du sens de la responsabilité et de l’entraide, et de la prise en compte du bien-être des générations futures. Pour répondre à ce genre de question primordiale, il faut une nouvelle grille, qui ne pourra émerger que d’une approche transculturelle et historique qui nous permettra de sortir de l’antagonisme entre domination et partenariat.

PI. Quand et comment avons-nous opté pour le schème de domination ?
RE. C’est une question intéressante. On ne peut reconstruire une histoire digne de ce nom de nos origines culturelles sans sortir soi-même de la mentalité de domination, avec son invariable image de l’homme chef, chasseur et guerrier. Car quand on élargit notre point de vue – en incluant les deux moitiés féminine et masculine de l’humanité – pour examiner les données mythologiques et archéologiques, le tableau devient tout différent. On s’aperçoit que l’ensemble des civilisations se trouvant dans les régions les plus fertiles du globe, où l’on considérait la Terre comme une bonne Mère, allaient dans la direction du partenariat. Dans la direction, parce qu’aucune société n’est construite exclusivement sur un système de domination ou de coopération. La préhistoire occidentale (et les spécialistes asiatiques sont parvenus aux mêmes conclusions) indique que les premières cultures, au début orientées vers le partenariat, ont peu à peu glissé vers le schème domination. Il semble, en tout cas pour l’Occident, que ce glissement date en gros des premières invasions nomades.

PI. Dans votre ouvrage, vous citez les pays nordiques comme des exemples de sociétés orientées vers le partenariat.
RE. Au début du XXesiècle, les pays scandinaves étaient très pauvres. Ils se sont alors orientés progressivement vers le modèle partenarial et ont mis en place des politiques plus sociales qui investissaient, comme diraient les économistes, dans l’amélioration intensive de leur « capital humain ». L’une des raisons de cette réorientation semble intimement liée à l’élévation du statut de la femme, au point que les hommes ne considéraient plus comme une menace à leur virilité d’adopter des traits ou des activités jusqu’alors considérés comme exclusivement féminins. Aujourd’hui, ces nations se retrouvent non seulement avec les meilleurs indices de développement humain, mais également, en tête du classement en matière de compétitivité. Ce qui montre que le social paie. Non seulement en termes humains et environnementaux, mais aussi financiers.

PI. On reproche souvent aux programmes de santé et d’éducation primaire d’être trop chers et économiquement inefficaces.
RE. Ce reproche repose essentiellement sur une sous-évaluation du féminin, du social. Mais j’ai souvent eu l’occasion de vérifier la large supériorité des politiques sociales. Prenez les entreprises classées comme les meilleures en matière de conditions de travail. Ce sont les plus rentables pour les actionnaires. Pour quelle raison ? Quand des gens travaillent pour une société qui les fait bénéficier d’une politique sociale, eux et leurs familles, ils se sentent respectés et s’investissent davantage dans leur travail et dans la réussite de leur entreprise, ne serait-ce que pour y garder leur emploi.
Cela, nous le savons, mais nous avons été élevés dès l’enfance dans l’idée que tout ce qui relève des valeurs spécifiquement féminines, comme le social, l’esprit d’entraide, n’avait aucune valeur économique.

PI. Et cela pénètre dans l’inconscient.
RE. Oui, et c’est pourquoi le premier pas à faire est d’en prendre conscience. Cette nouvelle grille, ces nouvelles lentilles sociales rendent les choses beaucoup plus claires. Elles nous montrent que c’est l’ensemble du système qu’il faut revoir. Qu’il nous faut continuer à démanteler les structures de domination hiérarchique, tout en posant les fondations d’une société partenariale, égalitaire – que ce soit entre les moitiés féminine et masculine de l’humanité, ainsi qu’entre elles et leurs enfants. C’est ce genre de relations qui nous apprennent avant tout ce qui est normal et anormal, possible et impossible, ce qui a de la valeur et de ce qui n’en a pas.

PI. Comment la dévaluation du féminin par le schème de la domination a-t-elle affecté notre économie ?
RE. L’effet en a été très profond. Prenons d’abord l’économie de marché. Les économistes vous diront que la valeur d’un objet quelconque dans une économie de marché est fixée par la loi de l’offre et de la demande. C’est vrai, mais en partie seulement. Bien plus importante est la pression, même si elle est souvent inconsciente, des valeurs culturelles. L’économie de marché, observée d’une manière objective, fait apparaître quelques bizarreries. On s’aperçoit très vite que les revenus des métiers qui ne comportent en eux-mêmes qu’une faible dimension sociale, comme plombier, ingénieur…, sont uniformément supérieurs à ceux des professions à vocation sociale, comme assistante sociale, puéricultrice… Les Américains trouvent tout à fait normal de payer leur plombier 50 à 90 dollars de l’heure, et autour de dix dollars leur baby-sitter, leur assistante maternelle, et en plus sans cotisation sociale. Et naturellement, on insiste pour que les plombiers reçoivent une formation professionnelle. Comment, autrement, pourrait-on leur confier de vérifier l’état de nos tuyaux ? Mais alors que l’on sait toute l’importance de l’enfance, on insiste guère sur la formation de ceux dont le métier touche à ce secteur. C’est tout simplement illogique, c’est pathologique, et c’est ce que nous devons changer.
Cela ne s’arrange pas, bien au contraire, quand on considère d’une manière plus large le système économique, car l’économie ne se réduit pas au marché, loin de là. Il y a aussi l’économie domestique, des foyers – après tout, c’est elle qui produit les citoyens, ce qu’on appelle le capital humain, qui feront tourner la société. On n’aura jamais une vision complète de la vie économique tant que l’on n’y inclura pas cette économie naturelle.
Même les indicateurs économiques universels et quelque peu abstraits dont usent et abusent les politiciens – le produit intérieur brut (PIB), etc. – ont quelque chose d’étrange. Ils incluent dans les activités productrices de richesses des activités nocives, voire mortelles. La fabrication de cigarettes coûte un prix faramineux à la société, que ce soit en termes médicaux ou en termes de mortalité. Idem en ce qui concerne les marées noires, avec leurs nettoyages et les procédures judiciaires qu’elles entraînent. Par contre, ces indicateurs n’incluent pas les activités qui concourent à l’économie domestique ou naturelle. C’est d’ailleurs pour cela que les économistes excluent de leurs calculs les tâches tournant autour de l’éducation des jeunes enfants. Allez dire cela à ceux qui travaillent dur du lever au coucher du soleil ! Cela n’a aucun sens, comme le montrent certaines études. Ainsi, les études menées par le gouvernement suisse ont estimé que l’ensemble des travaux domestiques non payés (ménage, s’occuper des enfants, etc.) équivaudrait à 70 % du PNB du pays.
Il faut imaginer un système économique qui donne visibilité et valeur aux activités les plus importantes, c’est-à-dire celles en faveur du social et de l’environnement. Elles ne peuvent pas toutes s’évaluer en termes financiers, mais elles sont indispensables si nous voulons en finir avec le problème de la pauvreté – et beaucoup de choses semblent évoluer dans cette direction. Les pays nordiques, par exemple, indemnisent les citoyens qui travaillent dans ces domaines. Et l’une des premières mesures qu’a prises Michelle Bachelet après son accession à la présidence du Chili a été d’améliorer la formation et le salaire des travailleurs sociaux pauvres.

PI. Existe-t-il d’autres domaines, à côté des activités domestiques et environnementales ?
RE. Oui, l’économie communautaire bénévole. Il est impératif de comprendre la nécessité d’un changement systémique. On ne pourra jamais changer les pratiques économique et du business en restant enfermé dans l’économie traditionnelle. Il faut en sortir et, élargissant notre regard à un système culturel plus vaste, le changer lui aussi, par un processus interactif. Pour permettre un tel changement, il importe de mettre en place un système de récompenses, de gratifications, privilégiant les conduites socialement positives. D’autre part, nous ne changerons pas le système économique si nous ne changeons pas de culture. Cela n’a rien d’une relation causale linéaire : c’est interactif.

PI. Peut-il y avoir une justice – économique ou autre – tant que la mentalité qui sous-tend le schème de domination demeure inchangée ?
RE. Il n’est pas réaliste d’attendre d’enfants qui grandissent dans des familles marquées par un système de domination rigide, dont l’une moitié des membres est censée servir l’autre, qu’ils n’intériorisent pas le point de vue des victimes. Comment même peut-on leur parler de justice économique tant qu’ils ne seront pas sortis de ce carcan ? En ce qui concerne la question de la pauvreté, toutes les statistiques montrent que ce sont les femmes et les enfants qui constituent la masse des pauvres, et même des plus pauvres de la planète. On ne peut raisonnablement s’attendre à résoudre ce problème apparemment insoluble sans, au préalable, remettre à niveau le statut de la moitié féminine de l’humanité.

PI. Vous montrez que l’élévation du statut et du pouvoir des femmes entraîne inévitablement une amélioration générale de la qualité de vie d’une nation…
RE. Au Centre d’études sur le partenariat, nous avons corrélé deux séries de données statistiques de 89 pays. L’une mesurait la qualité de vie générale – mortalité infantile, accès à l’eau potable, règles concernant l’environnement et la différence entre les couches inférieures et supérieures de la société. L’autre série portait sur le statut de la femme – mortalité maternelle, accès à la contraception, pourcentages des femmes dans les institutions politiques. Nous avons ainsi constaté que si le Koweït et la France avaient des PNB par tête presque identiques, la mortalité infantile au Koweït est deux fois supérieure à celle de la France, et le statut de la femme est significativement supérieur en France qu’au Koweït. On retrouve là encore l’impact des schèmes dominateur/coopératif.

PI. Une transformation majeure peut-elle survenir en l’absence d’une vision plus égalitaire de la société ?
RE. Je pense que non. Et c’est une des raisons pour lesquelles il est si important de réexaminer la grille de lecture – les catégories sociales – qui nous sont comme une seconde nature, et d’en changer.

PI. Quelles sont les activités du Centre d’études sur le partenariat ?
RE. Ce Centre a vu le jour en 1987 après le succès de mon livre Le Calice et l’Epée [Laffont, 1989]. Un certain nombre d’entre nous avons décidé de créer une ONG, aujourd’hui liée à l’Onu, afin d’informer et d’encourager le public.
Nous avons aussi dans nos cartons un projet majeur – l’Alliance spirituelle contre les violences familiales. Mes recherches m’ont montré l’existence d’éléments particuliers, accélérateurs, qui produisent des effets systémiques en cascade. Mettre un terme aux violences domestiques contre les femmes et les enfants dans les familles, par exemple, est fondamental pour édifier une culture de paix. Mais, et c’est là aussi un effet du schème de domination qui fait pratiquement partie de nos gènes. Les institutions religieuses et leurs responsables ont, hélas, souvent non seulement accepté, mais érigé cette violence en volonté de Dieu, ou d’Allah. La principale source de blessures chez les femmes aux Etats-Unis, c’est la violence conjugale. Et il suffit de regarder ce qui se passe dans le monde pour voir les effets néfastes de ce schème de domination : crimes d’honneur, mutilations génitales des petites filles, veuves jetées vives dans le bûcher de leur mari… Il faut que des responsables religieux dotés d’une véritable autorité morale affirment avec force l’immoralité de tels comportements. Nous préparons un livre de référence présentant des conseils précis de prévention, dans le but de démontrer le lien entre la violence domestique et internationale, afin d’aider à y mettre fin.

PI. Auriez-vous quelque chose à ajouter ?
RE.
C’est une question qui me passionne – non seulement en tant que chercheuse et militante, mais aussi en tant que mère et grand-mère profondément convaincue que la route que nous suivons aujourd’hui est une impasse. Et aussi que mon cœur frémit quand je vois le nombre de ceux qui, maintenant, sont capables de ressentir de la sympathie pour l’autre, y compris quand il vit aux antipodes. Cela fait partie de ce que j’appelle « l’évolution de la conscience partenaire ». Et je crois que c’est probablement l’avancée spirituelle essentielle de notre monde, parce que cette conscience, la volonté de faire quelque chose pour créer une Terre meilleure, nous donne un ferme espoir de changement.

partnershipway.org

Un appel de Nelson Mandela [sommaire]

L’ancien président sud africain Nelson Mandela, a exhorté les dirigeants noirs britanniques et tous les dirigeants de la communauté britannique en général, à s’engager activement dans la lutte contre la violence grandissante et le faible taux de réussite dans les quartiers les plus déshérités des centres villes.

Le 29 août 2007, N. Mandela était à Londres, au Parliament Square pour l’inauguration d’une statue de bronze de trois mètres de haut le représentant. « Nous n’avons jamais espéré être tous ici aujourd’hui – rappelant le temps où il était à Londres avec son camarade de lutte contre l’apartheid Oliver Tambo, (maintenant décédé). Bien que cette statue représente un homme, elle symbolise en fait tous ceux qui ont résisté à l’oppression, en particulier dans mon pays. »

Le décrivant comme « le militant le plus inspirant et le plus courageux de notre génération », le premier ministre britannique Gordon Brown, a rendu hommage à N. Mandala en tant que combattant de la première heure qui « après avoir gravi une montagne et triomphé de l’apartheid, est en train d’en gravir une autre à l’âge de 89 ans pour combattre la pauvreté à l’échelle mondiale ». Trop fragile pour assister au dîner donné en son honneur par les dirigeants noirs les plus en vue de Grande-Bretagne, le titulaire du Prix Nobel de la Paix a lancé un message (transmis par son petit-fils), décrivant cet événement comme « un testament non seulement pour les réussites que vous avez tous recueillies, mais aussi pour la capacité d’une cité à exploiter les talents de tous ceux qui y recherchent une opportunité et tous ceux qui les suivent […] Le fait de diriger s’accompagne de responsabilités. Il est important pour vous en tant que dirigeants d’assumer ces responsabilités et que vous transmettiez l’énergie à tous ceux qui escaladent les montagnes avec vous. »

Plus tôt dans la journée, après un entretien avec Gordon Brown, il avait encouragé les communautés noires britanniques à rechercher l’égalité. N. Mandela et son épouse se sont déclarés heureux d’être en Grande-Bretagne car « comme vous le savez, nous étions sous leur dépendance, mais nous les avons renversés. Maintenant nous sommes à égalité. »

Ses paroles furent chaleureusement accueillies par les militants pour l’égalité, dont l’archevêque de York, John Sentamu. « La criminalisation de générations d’hommes noirs s’est accompagnée de la diabolisation des Moyen-orientaux et des musulmans ; la criminalité n’est pas caractéristique d’un groupe ethnique et elle n’est pas innée. Elle s’acquiert. Ce n’est pas un « problème de Noirs », c’est un problème humain », a-t-il déclaré.

« Un dicton africain affirme qu’il faut tout un village pour élever un enfant », expliqua le révérend Nims Obunge, dirigeant de l’organisation de lutte contre la criminalité Peace Alliance. Je crois que N. Mandela en appelle aux anciens des villages britanniques afin qu’ils tiennent un plus grand rôle dans l’éducation des enfants de notre propre village. »

Source : www.pm.gov.uk

Entretien entre Kofi Annan et le professeur Hans Kung [sommaire]

Sternstunden, programme de la télévision suisse, a diffusé en entretien d’une heure entre Kofi Annan et le professeur Hans Kung, théologien suisse catholique réputé, de l’Université de Tübingen, en Allemagne. Leur discussion aborda les problèmes mondiaux majeurs tels que les relations actuelles des Etats-Unis avec le reste du monde.

Kofi Annan raconta comment les Etats-Unis avaient perdu leur prestige dans le monde entier. Les menaces qui pèsent actuellement sur le monde étant trop fortes pour qu’un seul pays puisse les contenir, toutes les nations doivent coopérer. La situation au Moyen-Orient, qui est réellement dangereuse, ne peut être désamorcée qu’avec une solution commune – une approche partagée. Les Etats-Unis doivent s’impliquer avec les autres pays dans la recherche de solutions efficaces.

Le professeur Kung se référa à une déclaration de Condoleeza Rice stipulant que le Etats-Unis devaient rester la nation la plus puissante – à quoi l’ancien représentant des Nations unies répondit que l’administration Bush était responsable de nombreux problèmes – aux Etats-Unis mais aussi dans le reste du monde. Il précisa que les citoyens américains devaient changer leur mode de penser. Vous ne pouvez plus dire « nous sommes le seul géant au monde. »

Hans Kung demanda si l’on pouvait autoriser les dirigeants à mentir, Kofi Annan répondit que si nous ne veillons pas à la moralité, l’éthique, le respect des droits de l’homme et la dignité humaine chez nos dirigeants, et qu’on leur permette de mentir en certaines occasions, nous serons tous perdants. Il ajouta que dans un système démocratique si les dirigeants mentent – comme le président Bush l’a fait – alors, le peuple a le dernier mot.

K. Annan ajouta : « Nous avons tout essayé afin d’éviter la guerre en Irak. El Baradei et son équipe n’ont trouvé aucune arme de destruction massive. Ils ont cherché là où les services secrets américains et britanniques leur ont demandé de chercher. Ils ont demandé davantage de temps pour leurs recherches mais la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont refusé. Ces deux pays voulaient la guerre. »

Les deux intervenants ont mentionné l’Iran ; tandis que H. Kung pense qu’il faut faire des propositions aux modérés, Kofi Annan déclare qu’il est essentiel de négocier : « Nous ne pouvons permettre l’escalade des tensions en Iran. »

Sur le thème de la Russie et de ses relations avec l’Occident, K. Annan a déclaré que la Russie se sent encerclée, particulièrement depuis que les Etats-Unis projettent d’établir des bases militaires en Pologne et en Tchéquie. Il pense que les pays occidentaux doivent se montrer sévère quant au désarmement. Le problème est qu’un pays comme les Etats-Unis manque de crédibilité lorsqu’il exige le désarmement des autres pays alors qu’il se réarme lui-même constamment.

Source : SF1, Suisse

 

Citation

Extrait du message n° 7 [sommaire]

par Maitreya,

« Mon peuple se trouve en tous lieux. Rejoignez les miens. Devenez l’un d’entre eux. Faites de cette vie un accomplissement suprême et participez au Grand Plan. Je vous demande de faire cela car vous êtes venus au monde dans ce but. Vous êtes ici non par hasard, mais afin de servir, en cette époque, vos frères et sœurs. Alors saisissez cette opportunité qui vous est offerte avec amour. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Consolation [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a trois ans mon mari très malade était hospitalisé à Malaga. Je restais avec lui jour et nuit et j’avais placé une image de Saï Baba avec une bougie devant, à côté de son lit. Le 3 mai 1997 à 5 h 30, quelque chose me réveilla. J’allai vers mon mari et je l’embrassai et à ce moment-là il mourut. L’image de Saï Baba accrocha mon regard et je vis qu’il pleurait. Lorsque je vis ces larmes, je sus que mon mari nous avait quittés. Je suis encore profondément émue et je ne puis me remettre de tout ceci : la douleur que mon mari éprouvait de nous quitter et les larmes sur l’image. Puis-je chercher une consolation dans l’idée que mon mari a été aidé pendant son dernier voyage ? Il croyait tellement en Saï Baba. Etait-il là pour l’aider, ou peut-être le Maître Jésus ou Maitreya ?

W. E. J., Malaga, Espagne

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le mari de notre correspondante a été aidé par Saï Baba.

Une étoile [sommaire]

Cher Monsieur,

C’était à la fin des années soixante-dix. Nous vivions à Bronxville, dans l’Etat de New York. Un après-midi, après l’école, je laissai les enfants à un cours de natation à Yonkers. Je sortis du bâtiment et j’essayai de traverser la rue à un croisement juste en face. Alors que je m’engageais sur la chaussée, je vis un Noir « remarquable », bien bâti, grand, âgé d’une trentaine d’années, qui venait dans ma direction en traversant le croisement en diagonale. J’eus l’impression qu’il s’approchait de moi. Comme je m’y attendais, il vint vers moi et me fit un grand sourire comme s’il voulait simplement me montrer ses dents. Sur l’une des dents de devant il y avait une brillante incrustation en or en forme d’étoile. Il la montra fièrement, puis fit demi-tour sans dire un mot et s’éloigna.

J’étais abasourdie, ne sachant que penser, mais cet homme était certainement d’humeur joyeuse et semblait apprécier la vie – au point d’avoir une étoile en or sur une dent. Il était vêtu à la mode, tout en noir, mais il avait un air tout à fait hors du commun.

En retournant à ma voiture et en démarrant, je ne pus m’empêcher de sourire et même de rire en moi-même. C’était vraiment bizarre d’avoir une étoile si voyante sur une dent de devant. Je fus débarrassée de mes soucis et également de ma tournure d’esprit conservatrice, conditionnée par les conventions.

Une étoile a un sens particulier pour moi, à cause de mon nom de jeune fille et également à cause d’une expérience enfantine où je vis une étoile scintiller deux fois, chassant instantanément mes soucis concernant des disputes en classe.

Cet homme était-il quelqu’un de particulier ?

T. I., Tokyo, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme était Maitreya

Lumières de vacances [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 27 juillet 2007, vers 22 h 30, alors que j’étais en vacances dans le sud de la France, près du Mont Ventoux, j’ai vu deux brillantes lumières dans le ciel.

L’une de ces lumières se déplaça vers le haut puis vers le bas, avant de disparaître rapidement derrière les arbres de notre terrain de camping. La seconde se déplaça rapidement en ligne droite en direction du sud-est.

Etait-ce des ovnis ?

 

E. H., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de B. Creme a indiqué que les brillantes lumières étaient des vaisseaux spatiaux venant de la planète Mars.

Des ovnis au-dessus de Berlin [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 31 août 2007, vers 23 h, à Berlin, en sortant de la méditation de transmission, deux membres de notre groupe et moi-même avons vu vingt objets orange voler pendant quinze minutes au-dessus de nos têtes. Ils avaient des lumières brillantes comme si un feu brûlait à l’intérieur. Ils se déplaçaient en formation, les uns après les autres, en groupes de deux, trois et quatre. Ils ont été observés par de nombreuses autres personnes dans la rue, au-dessus de Potsdamer Platz et du Regierungsviertel.

Etaient-ce des ovnis ? Si oui, y avait-il un motif particulier derrière cette démonstration impressionnante ?

T. W., Berlin, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les objets volants étaient des véhicules spatiaux venant de la planète Mars. Ils faisaient partie du « rassemblement des forces de lumière ». Voir l'article du Maître dans Partage international mars 2007.

Chez Lui [sommaire]

Cher Monsieur,

En février 1999, ma compagne m’a invité à passer un week-end de trois jours à Barcelone (Espagne). Par hasard, c’était le week-end de la conférence annuelle que donne Benjamin Creme dans cette ville. Je n’en ai rien dit à ma compagne, mais espérais secrètement pouvoir faire un tour à la conférence ou à l’atelier de méditation de transmission, même si je savais que cette requête inattendue ne serait pas nécessairement bienvenue. Au cours de ce séjour, nous avions prévu d’aller visiter la cathédrale.

Alors que nous approchions de l’édifice, nous vîmes une foule nombreuse entrer et sortir sans discontinuité. Nous entrâmes à notre tour et, alors que j’échafaudais encore quelque plan pour faire un détour par le lieu de la conférence, mon attention fut attirée par ce flux continu de touristes et de dévots chrétiens. Soudain, une idée saugrenue me traversa l’esprit : j’imaginai Maitreya visitant « Sa maison », comme un touriste incognito parmi les autres. Et cette pensée me rendit joyeux.

Puis, tout à coup, le flot de pèlerins se trouva quelque peu interrompu et je me retrouvai face à face avec un visiteur insolite, aux allures peu chrétiennes.

Il était grand, vêtu à l’orientale, avec une chemise en toile et un veston noir. Il portait des sandales. Ses cheveux bouclés étaient très sombres et il aurait pu être d’origine pakistanaise ou iranienne. Il marchait d’une manière très nonchalante et détendue, ses mains jointes derrière le dos. Il semblait regarder distraitement autour de lui et, surtout, il sifflotait, ce qui était assez inattendu en ce lieu. Alors qu’il passait à côté de moi, je remarquai ses yeux, tout à fait extraordinaires, d’un vert profond et très brillants. Je ne suis pas spécialiste en beauté masculine, mais je n’ai jamais vu des yeux aussi magnifiques.

Cet homme était-il Maitreya, ou un simple visiteur oriental un peu flegmatique ?

L. G, Dijon, France

Le Maître de B. Creme a indiqué que le « visiteur oriental » était Maitreya.

A la pêche à la vérité [sommaire]

Cher Monsieur,

A la fin de l’été 1994, j’ai assisté à une conférence de Benjamin Creme à Berkeley. Ce dont je me souviens, c’est d’avoir été assis près d’une femme d’une cinquantaine ou d’une soixantaine d’années en train de tricoter ! Elle gardait ses aiguilles et ses fournitures dans un grand sac matelassé, coloré, en forme de poisson. La signification potentielle de ce tricot était sa résonance avec une anecdote racontée par Ram Dass, un instructeur spirituel américain, et décrivant une femme assise au premier rang lors d’une de ses conférences. Tandis qu’il entrait plus profondément dans la nature ésotérique de la conscience, elle approuvait en hochant la tête, tout en continuant à tricoter. A la fin de la conférence il lui demanda comment elle « savait ». Elle répondit : « Je fais du crochet ! » Cette histoire m’est restée.

Aux conférences, à chaque fois que c’est possible, j’essaie de demander aux personnes présentes près de moi, dans quelles circonstances elles ont entendu parler de Maitreya pour la première fois et quelle a été leur première réaction. Je ne me souviens pas de la réponse de cette dame, mais je me souviens qu’elle déclara avoir vu Benjamin Creme à plusieurs reprises, qu’il donnait plus ou moins la même conférence et qu’elle venait en fait pour la bénédiction pendant l’adombrement.

Ce qui ressort dans mon souvenir, c’est son grand sac en forme de poisson et je me demande si je n’étais pas assis près du Maître Jésus ou de Maitreya.

W. B., Vacaville, Californie, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « femme » était Maitreya.

La bonne direction [sommaire]

Cher Monsieur,

En décembre 2000, je me trouvais dans St James Street, à Brighton, à l’extérieur de Safeways, me demandant où aller. Deux personnes passèrent, une femme très grande, environ 1 m 90, avec quelqu’un d’autre à côté d’elle. La femme se retourna, me regarda et leva la main droite en disant : « Un jour, ils comprendront. »

J. H. (R. J.), B. R., West Sussex, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « femme » particulièrement grande était Maitreya et l'autre personne le Maître Jésus.

Interlocuteur [sommaire]

Cher Monsieur,

Lorsque j’avais onze ans, ma famille séjourna pendant un certain temps dans le Yellowstone National Park, dans le Wyoming, où nous fîmes de longues promenades sur les sentiers de randonnée. Un après-midi, nous longeâmes une des énormes cascades du parc. Nous nous arrêtâmes pour déjeuner et nous reposer, et au bout d’un moment, j’allai me promener dans les bois pour contempler les arbres et les fleurs sauvages. A un tournant du sentier, il y avait une vue spectaculaire sur la cascade et je m’arrêtai pour regarder.

Au bout d’un moment, je sentis une présence derrière moi. Lorsque je me retournai, je vis un énorme ours noir et deux oursons. Je fus glacé de terreur, me souvenant de toutes les recommandations de prudence que l’on m’avait faites au sujet des ours dans le parc, spécialement lorsqu’il s’agissait d’une femelle et de ses petits. Tandis qu’ils se rapprochaient de plus en plus, mon cœur battait très fort ; j’étais absolument terrifié.

Je remarquai alors un homme grand et mince qui se tenait dans l’ombre, près du sentier. Il semblait rayonner d’une paix et d’un calme profonds. Il commença à marcher lentement vers moi, parlant tranquillement à l’ourse d’une voix chantonnante. L’ourse s’arrêta et se contenta de le regarder fixement pendant un long moment tandis qu’il ne cessait de parler de sa voix apaisante. Finalement l’ourse fit volte face et s’éloigna dans les buissons, suivie de ses oursons.

L’homme demeura près de moi pendant un moment et m’aida à me calmer. Puis il m’accompagna jusqu’à l’endroit où se trouvaient mes parents, mais il me quitta sur le sentier un peu avant que nous les ayons rejoints. Qui était cet homme ?

B. S., Austin, Texas, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme était le Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.

Quelques personnalités et leurs rayons [sommaire]

A : âme ; P : personnalité ; M : corps mental ; As : corps astral ; Ph : corps physique ; NE : niveau d’évolution. Le chiffre entre parenthèses représente le sous-rayon.

Frère Antonio de Sant’Anna Galvao (1739-1822),
moine franciscain né au Brésil :
A : 6 ; P : 6 (6) ; M : 3 (6) ; As : 6 (6) ; Ph : 7 (3). NE : 2,5

Luciano Pavarotti (1935-2007),
chanteur d’opéra italien :
A : 2 ; P : 4 (4) ; M : 7 (3) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (3). NE : 1,4

Abbé Pierre (1912-2007),
prêtre français :
A : 6 ; P : 3 (4) ; M : 6 (2) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7). NE : 1,7

Michelangelo Antonioni (1912-2007),
réalisateur italien :
A : 4 ; P : 4 (6) ; M : 6 (3) ; As : 6 (4) ; Ph : 7 (3). NE : 1,3

Ingmar Bergman (1918-2007),
metteur en scène suédois :
A : 4 ; P : 6 (4) ; M : 7 (3) ; As : 6 (4) ; Ph : 7 (7). NE : 1,6

Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007),
physicien français :
A : 2 ; P : 5 (3) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7). NE : 1,5

Oscar Wilde (1854-1900),
dramaturge, écrivain et poète irlandais :
A : 2 ; P : 4 (4) ; M : 6 (6) ; As : 2 (6) ; Ph : 7 (3). NE : 1,6

Boris Nikolayevich Yeltsin (1931-2007),
ancien président de la Russie :
A : 6 ; P : 6 (4) ; M : 3 (6) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7). NE : 1,5

 

Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Dans quelle mesure est-il probable que la volatilité, que l’on peut constater actuellement dans les marchés boursiers aux Etats-Unis et ailleurs, conduise au krach boursier mondial prédit par Maitreya ? [sommaire]

La volatilité des marchés boursiers, à laquelle nous assistons dans le monde entier, est un mouvement progressif vers le bas qui aboutira à un krach final. Les marchés boursiers sont les principaux symboles des vielles façons de travailler dans le domaine financier et le domaine économique et ils n’ont plus de place dans l’ère nouvelle qui commence à voir le jour. Ils ne sont rien de plus que des « casinos » et ils ont perdu leur utilité.

Des enfants sont impliqués dans des assassinats et des actes de violence dans les rues de Londres. Pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Que faire pour s’attaquer aux causes de cette violence ? [sommaire]

La Grande-Bretagne n’a pas l’exclusivité de cette triste situation qui devient de plus en plus évidente dans le monde développé. En « suivant aveuglément les forces de marché », les hommes politiques du monde occidental ont créé une société coupée en deux, où les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. C’est particulièrement net en Grande-Bretagne, ainsi qu’aux Etats-Unis et dans d’autres pays « florissants ». Ces actes de violence se produisent le plus souvent dans les zones les plus pauvres des villes intérieures où les enfants et les adolescents sont négligés, ne disposent d’aucune infrastructures pour pratiquer des jeux ou des sports de groupe, et sont souvent peu guidés par leurs parents. Ils n’ont pas le sentiment d’être désirés, sont aliénés et en guerre contre eux-mêmes et contre la société dont ils font partie. Leur unique famille ou leur unique groupe sont les gangs de rues qui prennent inévitablement la place de leur propre famille. Ils ont le sentiment qu’il n’existe aucun espoir pour eux, que leur vie n’a aucun sens, et ils se tournent vers la violence pour lui donner un sens. En même temps les journaux parlent des « primes » accordées aux dirigeants de sociétés qui ont mené leurs sociétés à d’énormes profits. Ces primes peuvent s’élever jusqu’à vingt millions de livres par an. Est-il étonnant que ces enfants se sentent déshérités et cherchent à se venger ?

Des pays voisins sont souvent en guerre ; et à l’intérieur de certains pays (comme dans certaines régions d’Afrique) il existe un conflit entre les peuples, les tribus, les groupes ethniques et religieux. On dit que les coupables sont les anciens maîtres coloniaux qui ont délibérément établi des frontières nationales dans une politique visant à diviser pour régner. Ne s’agit-il pas plutôt d’une forme d’ignorance et d’insensibilité plutôt qu’un acte délibéré visant à diviser les peuples et les tribus qui avaient des attaches traditionnelles, culturelles et/ou ethniques ? [sommaire]

Oui, je crois que c’est davantage le résultat de l’ignorance et du manque de sensibilité plutôt qu’une politique délibérée.

Dix années se sont écoulées depuis que la princesse Diana est décédée et que Maitreya a adombré de très nombreuses personnes à l’occasion de ses funérailles. Maitreya a-t-il à nouveau adombré un grand nombre de personnes à l’occasion de l’anniversaire du décès de la princesse ? [sommaire]

Maitreya n’avait pas adombré une foule de personnes, mais libéré son énergie en grande puissance et de très nombreuses personnes y avaient répondu. Au cours des dix années qui se sont écoulées depuis, il y a eu d’une manière générale une nette diminution d’intérêt pour la princesse Diana. Un service religieux a été célébré en sa mémoire à la Guard’Chapel aux Wellington Barracks, à Londres, le 31 août, et les nombreuses personnes qui y ont assisté ont été à nouveau bénies par les énergies de Maitreya.

Frère Antonio de Sant’Anna Galvao (1739-1822), moine franciscain né au Brésil, est crédité par l’Eglise catholique de 5 000 guérisons miraculeuses et il a été canonisé par le pape Benoît XVI en mai 2007. [1] Le Maître Jésus était-il derrière ces guérisons miraculeuses ? [2] Quelle était la structure de rayons et le niveau d’évolution de ce moine ? [sommaire]

[1] Oui. [2] A : 6 ; P : 6(6) ; M : 3(6) ; As : 6(6) ; Ph : 7(3). NE : 2,5.

Hugo Chávez a fait beaucoup jusqu’à présent pour son pays, mais il semble récemment avoir « perdu l’équilibre », comme le montrent ses tentatives visant à changer la constitution, ce qui lui permettrait de conserver son poste indéfiniment. Qu’en pensez-vous ? [sommaire]

Il semble qu’il y ait là une mauvaise interprétation. Son programme de changement prendra vraisemblablement des années pour arriver à maturité et il a de nombreux ennemis dans son pays et à l’étranger, notamment dans le gouvernement américain. Il est évident, par conséquent, qu’il a besoin de davantage de temps pour mener à bien les réformes, mais cela ne signifie pas nécessairement de se maintenir au pouvoir indéfiniment.

Il est difficile d’imaginer ce que le monde aurait été sans le colonialisme. [1] Faisait-il partie du « Plan » ? [2] Le colonialisme a-t-il eu un effet bénéfique ou négatif généralement parlant ? [sommaire]

[1] Non. [2] Les effets du colonialisme sont très variés, ils dépendent souvent de l’approche, des habitudes et des méthodes du pouvoir colonisateur. D’une manière générale, même s’il a causé beaucoup de malheur, le colonialisme a apporté plus de bénéfices à l’humanité que le contraire.

La corruption dans les pays en développement décourage souvent les donateurs potentiels. Alors que la surveillance des niveaux de corruption et de transparence est bienvenue, la définition de la corruption conduit à des résultats faussés qui se retournent contre les pays en développement, où la corruption est généralement individuelle et en réaction contre les systèmes économiques et commerciaux injustes qui règnent dans le monde. La corruption à grande échelle, gouvernementale, militaire, multinationale et politique dans les pays industrialisés a tendance à être négligée dans ce genre de recherche. Peut-on dire que les grands pays, riches et puissants, contribuent à la corruption dans les pays pauvres et de quelle manière ? [sommaire]

Ce n’est pas la question. La corruption est mondiale, plus grande de loin en effet dans les pays développés, en raison des énormes sommes d’argent impliquées, que dans les régions du monde les plus pauvres. Par ailleurs, la corruption qui existe réellement dans le monde en développement est non seulement plus évidente, mais elle donne aux gouvernements des pays développés une excuse facile pour ne pas envoyer d’aide à ces gouvernements « corrompus ».

Lors de la projection de la vidéo de la conférence de Benjamin Creme à San Francisco, le 12 août 2007, il fut annoncé auparavant que Maitreya et le Maître Jésus étaient présents parmi le public sous différents déguisements. Est-ce vrai ? [sommaire]

Oui, Maitreya et le Maître Jésus étaient présents (sous l’aspect de familiers) pendant toute la durée de la rencontre.

Lorsque je travaillais dans le service de cancérologie du Middlesex Hospital de Londres, j’ai entendu de nombreuses histoires concernant « une femme en blanc » assise sur le lit des patients et leur donnant une tasse de thé juste avant leur mort. A l’époque nous pensions tous que c’était un fantôme, mais maintenant je me demande s’il ne s’agissait pas d’un Maître. [sommaire]

Oui, la « femme en blanc » était le Maître Jésus.

Pourquoi Maitreya pense-t-il qu’il est nécessaire pour lui d’apparaître physiquement de manière à compléter le changement qui se produit dans la conscience des hommes ? [sommaire]

Le retour de Maitreya dans le monde de tous les jours fait partie du retour entrepris par la Hiérarchie des Maîtres dans son ensemble. C’est ce que l’on appelle l’extériorisation de la Hiérarchie. Mais avant tout, Maitreya est revenu physiquement de manière à pouvoir accomplir son travail en tant qu’Instructeur mondial pour l’âge du Verseau. S’il n’était pas dans une forme physique, il n’attirerait pas l’attention des millions d’individus qui ont besoin de quelqu’un qu’ils peuvent voir et entendre directement. Même maintenant, nombre de ceux qui aimeraient croire qu’il est ici, et qui sont prêts à répondre à ses enseignements, hésitent car ils ne peuvent le voir. Beaucoup d’autres, en attendant, courent après des gurus et des avatars douteux, car ils ont besoin de voir une personne physique à qui se référer.

Quelle serait la manière la plus efficace de mettre un terme à la culture des pavots en Afghanistan, qui alimente le commerce de la drogue ? [sommaire]

Acheter et détruire toute la récolte.

Si les Etats-Unis et les autres puissances concernées demandaient l’avis de la Hiérarchie, quels conseils et quelles solutions leur seraient proposés face au terrible gâchis qui règne en Afghanistan et en Irak ? [sommaire]

Admettre les dommages créés par les invasions et fournir l’argent et toutes les autres ressources nécessaires pour restaurer la paix et le calme dans ces pays. Mener une enquête internationale dirigée par les Nations unies sur la meilleure façon de commencer et de poursuivre cette restauration et renoncer à toute autre incursion de ce genre dans le monde.

[1] La révolution industrielle a-t-elle été une « erreur » ? [2] Le Maître anglais a-t-il inspiré le mouvement travailliste de manière à compenser certains des développements négatifs de la révolution industrielle ? [3] Nous sommes maintenant, si j’en crois vos ouvrages, au seuil d’une nouvelle révolution technologique – sera-t-elle universellement libératrice et bénéfique ? [sommaire]

[1] Non elle n’a pas été une erreur, mais elle a été mal dirigée. Les inventions et les procédés qui l’ont amenée ont été largement inspirés par la Hiérarchie pour le bien de l’humanité, mais l’avidité matérialiste les a détournés dans une large mesure pour bâtir des fortunes privées. [2] Oui. [3] Oui, la présence de la Hiérarchie travaillant ouvertement garantira qu’il en soit ainsi.