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mai 2007 – No 225

Sommaire


 

Article du Maître —

Sauver la planète [sommaire]

par Le Maître –,

Par l’entremise de Benjamin Creme

Quand l’humanité se rendra compte de la gravité du déséquilibre écologique qui affecte son habitat planétaire, il lui faudra prendre les mesures d’urgence indispensables pour y porter remède. Si les hommes devaient manquer de résolution face à cette crise, ils se rendraient coupables d’abandonner la planète à une destruction lente mais inévitable. Dès lors, quel héritage transmettraient-ils à leurs enfants ? Pour écarter pareil risque d’autodestruction, tous doivent agir ensemble et faire les sacrifices qui s’imposent. Cela nécessitera un revirement total dans notre attitude envers la planète et son intégrité, ainsi que la remise en cause de ce que les hommes considèrent aujourd’hui comme leurs besoins.

Certains auront du mal à accepter de prendre le virage nécessaire, mais ce n’est qu’au prix d’un tel changement que la survie de la planète pourra être assurée. Déjà, les plus grandes réserves d’arbres de la Terre ont été profondément entamées. La déforestation a engendré une perte d’oxygène qui va s’aggravant, et une augmentation du gaz carbonique. La situation a aujourd’hui atteint un seuil critique, et exige une action immédiate.

Le réchauffement global

De plus en plus nombreux sont ceux qui prennent conscience de la réalité du réchauffement global. Pourtant, en dépit d’une pléthore de preuves, certains persistent à nier qu’il serait causé par les actions des hommes. Nous, qui sommes vos Frères aînés, pouvons dire avec entière conviction que le comportement humain est responsable de quatre-vingts pour cent de ce réchauffement.

Comme vous le verrez, Maitreya ne tardera pas à appeler l’attention de l’homme sur ce problème urgent. Il mettra l’humanité face à une alternative : d’un côté, les résultats bénéfiques d’une action immédiate, de l’autre, la destruction qui s’ensuivrait si l’inaction, totale ou partielle, devait l’emporter. Ainsi, c’est à l’homme seul qu’il appartient de dé-cider.

La cause du changement

Quand les hommes comprendront tout cela, ils ne manqueront pas de se rallier à la cause du changement. Voyant que l’avenir de leurs enfants repose sur leur capacité à agir sans délai, ils solliciteront les conseils de Maitreya et de ceux qui l’entourent quant aux mesures à prendre. Maitreya recommandera l’adoption d’un mode de vie plus simple, mieux adapté à la réalité de la situation planétaire. Lorsqu’un nombre suffisant de gens seront convaincus de cette exigence, une nouvelle tendance à la simplicité gagnera toute la planète. Cette évolution se fera à une vitesse peu commune, tant la nécessité du changement aiguillonnera les multitudes. Ainsi les plus graves dangers qui menacent la Terre seront-ils en partie jugulés. Beaucoup, encouragés par ces résultats, aborderont dans de bonnes dispositions les transformations ultérieures.

Face au dilemme que leur présentera la nécessité de changer, les hommes prendront conscience qu’ils ne peuvent faire autrement que d’accepter le principe de partage. C’est seulement par le partage que les changements deviendront possibles et réalisables ; seulement par le partage qu’on pourra tirer parti de la générosité de la planète Terre, et gérer à bon escient l’abondance de ses dons. C’est seulement ainsi que la planète elle-même pourra vivre en harmonie avec son environnement et avec ses habitants.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Les Maîtres de Sagesse [sommaire]

Les textes de la compilation ci-dessous sont extraits de divers ouvrages de B. Creme.

Lorsque vous nous verrez, vous saurez que l’ère nouvelle, le nouvel âge, a commencé, une ère de Partage et de Justice, d’Amour et de Fraternité, le temps de la Loi de Dieu. Je suis l’Instructeur de cette nouvelle ère. Je suis son précurseur. Je vous révélerai ce qui vous amènera rapidement chez vous. Je vous donnerai ces instructions qui libéreront en vous votre nature divine. De mes Frères, s’écoulera un fleuve de feu créateur qui allumera vos lampes et vous conduira, rayonnants, à Dieu. Mes Maîtres ne connaissent rien d’autre que l’Amour et la Joie. De même, mes amis, cela sera votre héritage. [Maitreya, message n° 136]

Chaque fois que l’humanité a peur, elle se tourne vers Dieu ou vers les Anges pour obtenir aide et soutien. Ainsi en est-il aujourd’hui, au cœur de la crise profonde que traversent les hommes […] Lorsque nous, les Frères, apparaissons comme des anges, c’est en accord avec la loi de Reconnaissance que nous le faisons. De cette manière, les hommes savent qu’ils ne sont pas seuls. En présence d’un niveau d’évolution plus élevé cependant, nous n’avons recours à aucun subterfuge et nous manifestons sous notre véritable aspect. Ainsi, là où certains voient des anges, d’autres reconnaissent la Fraternité. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 295]

Pendant toute l’histoire de l’humanité (laquelle, selon les enseignements ésotériques, couvre 18,5 millions d’années), nous n’avons jamais été seuls. Nous avons été conduits et guidés, instruits, stimulés et protégés – parfois ouvertement, mais souvent depuis les coulisses – par un groupe d’hommes qui, de notre point de vue, ont atteint la perfection. Ils nous ont précédés sur le chemin de l’évolution et ont terminé ce voyage évolutif dans lequel nous sommes encore engagés. C’est de cette manière, et par le même cheminement que celui qui est le nôtre aujourd’hui sur la voie de l’évolution, qu’ils ont atteint la perfection et n’ont plus besoin de faire l’expérience d’incarnations supplémentaires sur cette planète. La Terre ne représente plus pour eux qu’un simple champ de service, et leur expérience consiste à assumer la responsabilité de surveiller notre évolution. Ce groupe d’hommes parfaits est connu sous de nombreux noms : les Maîtres de Sagesse et les Seigneurs de Compassion, la Grande Fraternité blanche, la Société des Esprits illuminés, la Hiérarchie spirituelle ou ésotérique, les Guides et Frères aînés de l’humanité.
Ces Maîtres vivent, pour la plupart, dans les régions désertes et montagneuses du monde : l’Himalaya, les Andes, les Montagnes Rocheuses, la chaîne des Cascades, les Carpates, l’Atlas, l’Oural, le Gobi et d’autres déserts. Depuis leurs retraites montagneuses et désertiques, ils supervisent avec bienveillance l’évolution de l’humanité, depuis d’innombrables millénaires. Une grande partie du travail des Maîtres est exécutée par leurs disciples, des hommes et des femmes de ce monde, des individus tels que Léonard de Vinci, Mozart, Lincoln, Einstein et Mme Curie. En stimulant peu à peu notre prise de conscience, les Maîtres ont fait avancer l’humanité jusqu’au point où nous nous trouvons aujourd’hui. Grâce à leur stimulation et leurs conseils, nos civilisations ont pris leur essor, se sont épanouies, se sont cristallisées, sont mortes et se sont renouvelées d’âge en âge.
Les Maîtres forment un groupe. Ils ne connaissent que la conscience de groupe. Leur conscience n’opère jamais au niveau de la personnalité. Ils pensent, vivent et travaillent en termes de conscience de groupe. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas des qualités et des tempéraments différents, selon le rayon particulier sur lequel ils ont été formés et par lequel ils s’expriment. Ils peuvent avoir des divergences d’opinions sur la meilleure façon de faire progresser tel ou tel aspect du Plan, différentes conceptions des formes de stimulation que l’humanité est prête à recevoir à un moment donné, et ainsi de suite. Mais ils travaillent habituellement, en groupe, à partir de ce que l’on appelle le plan de conscience bouddhique. Ils sont continuellement en contact télépathique entre eux.
Les Maîtres disposent d’énergies spirituelles énormes. Une grande partie du travail des Maîtres consiste à répartir ces énergies à travers le monde afin de produire les « effets », c’est-à-dire l’accomplissement du Plan d’évolution qu’ils savent être prévu pour cette planète. Les Maîtres sont les gardiens de ce Plan et des énergies qui en permettent la réalisation. Une bonne partie de ces énergies sont d’origine cosmique. Si elles étaient libérées directement dans le monde, du fait de leurs vibrations trop élevées, elles ne feraient que rebondir sur la masse de l’humanité. Les groupes de méditation de transmission agissent comme des transformateurs. Les Maîtres dirigent les énergies spirituelles à travers les chakras des membres des groupes. Il en résulte automatiquement une transformation des énergies, rendant ainsi ces dernières plus accessibles, plus facilement utilisables pour l’humanité. Les Maîtres dirigent ensuite les énergies ainsi transformées dans le monde, vers les endroits où elles s’avèrent nécessaires. [Benjamin Creme, Mission de Maitreya, tome II]

Mes Maîtres, maintenant, reviennent plus tôt que prévu, ce qui leur permettra de participer, eux aussi, à cette grande et ultime bataille pour le monde. Nous sommes derrière vous, mes Frères et moi-même. Nous connaissons la voie. Nous vous transmettons notre force. Prenez en vous l’armure que nous vous offrons, et montrez votre valeur. [Maitreya, message n° 72]

Bientôt, il apparaîtra clairement que l’homme n’est pas seul. Jamais, au cours de sa longue histoire, l’humanité n’a manqué de conseils de la part de ceux qui l’ont précédée et qui ont tracé pour elle la route à suivre. Aujourd’hui, à ce niveau supérieur de la spirale, nous venons une fois encore prendre place parmi vous et mettons à votre disposition les fruits de notre expérience. Considérez-nous comme des frères impatients de vous aider. Acceptez-nous comme guides vers le futur, car le chemin nous est familier. Soutenus par notre fraternité, vous ne pourrez que réussir. Notre inspiration sera vôtre, et de cette source d’énergie émaneront la connaissance et le pouvoir qui vous permettront de réaliser vos rêves. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 39]

Pendant l’époque atlante, les Maîtres travaillaient publiquement. C’était les prêtres-rois, les êtres divins qui avaient créé différentes civilisations d’un haut niveau scientifique dont la connaissance s’est perdue. Au moment de la destruction de l’Atlantide, les Maîtres se retirèrent dans les montagnes et les déserts, et laissèrent l’humanité se régénérer tout en lui apportant depuis les coulisses, leur stimulation. Pour la première fois depuis cette époque, la Hiérarchie des Maîtres et des Initiés revient maintenant travailler dans le monde.
Les Maîtres ont différentes fonctions, selon le rayon et le domaine d’activité propre à chacun d’eux. Certains auront pour mission d’enseigner, tandis que d’autres s’occuperont plutôt des problèmes mondiaux d’ordre politique et économique. D’autres encore seront les inspirateurs de l’architecture, de la peinture et de la musique nouvelles. Enfin, certains tourneront leur attention vers la science et contribueront au développement de la nouvelle science « holistique », qui intègre science et religion. Les Maîtres s’occupent de bien des domaines différents et tendent à se spécialiser selon leur rayon tout en travaillant ensemble, bien sûr, à l’accomplissement du Plan. [Benjamin Creme, Mission de Maitreya, tome I]

Avec mes Frères, les Maîtres de Sagesse, je vous montrerai comment libérer votre divinité et recevoir votre héritage. Mon projet est d’éveiller l’humanité à sa véritable valeur, à sa véritable capacité, et de lui montrer qu’à l’intérieur de tous les hommes, demeure un divin fils de Dieu. Si les hommes veulent me suivre, je les conduirai pas à pas à travers le processus de l’initiation, dont je garde le sceau. De cette façon, ils révéleront le Dieu qui demeure à l’intérieur d’eux-mêmes. Mes Maîtres sont en train de préparer la Voie. Ils choisissent les collaborateurs par l’intermédiaire desquels ils agiront et, bientôt, dans les centres, le Fiat sera donné. Le travail commencera et la nouvelle donne pour l’humanité verra le jour. Vous qui êtes ici présents, vous êtes parmi ceux qui peuvent montrer la Voie. Montrez à vos frères qu’il existe pour l’homme une vie meilleure, un avenir plus beau qu’il n’aurait pu le rêver. Dites-leur que Maitreya vit parmi eux, que le Seigneur de l’Amour foule leur sol, que le Fils de l’homme est de retour dans le monde pour changer ce monde, par l’entremise des hommes. Dites-leur ceci, mes amis, et apportez-leur l’espoir pour l’avenir. [Maitreya, message n° 24]

Lorsque les Maîtres feront connaître ouvertement leur présence dans le monde, leur relation avec l’humanité s’en trouvera profondément transformée. Alors que jusqu’à présent ils sont demeurés à l’écart et n’ont eu de contacts qu’avec un nombre limité de disciples, dans un avenir proche les Guides de la race humaine entretiendront une forme de coopération plus profonde et plus suivie avec les hommes. Ce processus connu sous le nom d’Extériorisation de la Hiérarchie est déjà en cours et plusieurs Maîtres ont établi des contacts avec divers groupes sur le plan physique. Jusqu’à présent, ces contacts se sont limités à des groupes travaillant dans les domaines de l’économie, de l’administration et de la science, et, dans une moindre mesure, de l’éducation, mais le temps viendra où les Maîtres apporteront leur inspiration et leurs conseils sans restriction à tous les groupes œuvrant à la transformation du monde. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 67]

Mes Maîtres œuvrent maintenant à la transformation de votre vie sociale dont les anciennes structures sont corrompues et meurent. Sous leur direction, vos frères préparent les nouvelles formes, les nouvelles lignes d’action, à travers lesquelles pourront s’exprimer les nouvelles aspirations de l’homme dans ce nouvel âge. [Maitreya, message n° 30]

Mes Maîtres vous montreront comment vivre bien et simplement, dans un bonheur complet. Ils ont parcouru le chemin avant vous et le connaissent bien. Tels des enfants entièrement confiants, laissez-leur vous montrer ce chemin ; laissez-les vous diriger pas à pas à travers le labyrinthe. Et lorsque vous serez prêts, vous serez amenés devant ma Splendeur et, à travers Moi, vous verrez le visage de Dieu. [Maitreya, message n° 18]

Que vous, les hommes, le sachiez ou non, nous, qui sommes vos Frères aînés, sommes à votre service depuis longtemps. Dans la trame riche en couleurs de l’expérience humaine, il est peu de choses qui n’aient retenu l’attention de notre Fraternité, auxquelles elle n’ait prêté son concours. Dans la longue histoire des découvertes et des réalisations de l’homme, il est peu de choses qui ne doivent rien à notre inspiration, ou que nous n’ayons nous-mêmes guidé. Ainsi avons-nous toujours cherché à enseigner et à protéger, en attendant le moment où l’homme pourra parcourir seul le Sentier. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 313]

Mes Maîtres travaillent à tracer pour vous les grandes lignes de l’avenir. Gardez-les bien à l’esprit. Le roc sur lequel sera bâti cet avenir glorieux est l’Amour, la Justice et le Partage. Mes amis, que votre but soit de vous unir à ceux pour qui ces aspects sont divins. Créez entre vous un mur de Lumière contre lequel le monde frappera en vain. Mon armée est en marche. Mes lieutenants connaissent le résultat de la bataille et le plan d’action. Cette action vous concerne tous, car c’est par votre intermédiaire que doit se construire le nouveau monde. [Maitreya, message n° 45]

Dans les coulisses, les Maîtres ont déployé tous leurs efforts pour se préparer à cette période, et ils se réjouissent de cette opportunité de servir au grand jour ; ils ont, eux aussi, longtemps aspiré à une relation plus proche avec leurs frères cadets. Désormais, les contacts se feront plus étroits, jusqu’à ce que se crée une situation mutuelle d’interdépendance, dans laquelle l’humanité assumera elle-même la responsabilité de faire avancer le Plan. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 349]

Mes Maîtres préparent leurs groupes pour qu’ils montrent la voie, afin de répondre aux besoins des hommes. De cette mise en œuvre résultera tout le bien du monde. Mes Maîtres connaissent les problèmes qui assaillent aujourd’hui les hommes ; mais ils savent également comment les résoudre. Permettez-leur de vous guider, mes amis, et de vous montrer le chemin simple de la Joie, de la Simplicité et de la Vérité. [Maitreya, message n° 43]

Jamais auparavant dans la longue histoire humaine, les possibilités d’une avance aussi rapide n’ont été si grandes. Jamais auparavant, les Maîtres n’ont demeuré aussi nombreux parmi les hommes. Ce fait seul est en lui-même remarquable ; il présuppose de grands changements, déjà en cours ou à venir…
L’homme est au seuil d’une nouvelle compréhension de lui-même et des forces cachées derrière les apparences. Bientôt il saura, sans aucun doute possible, que Dieu existe, et que l’homme est Dieu. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 135-136]

Souvenez-vous que je suis un homme parmi les hommes, aussi bien qu’un véritable Fils de Dieu. Mes Maîtres aussi sont des hommes simples, et c’est en tant que tels qu’ils viennent vivre parmi vous. Rien ne nous sépare de vous. Nous vivrons et travaillerons parmi vous comme des frères. Gardez cela présent à l’esprit et ne cherchez pas des Dieux. [Maitreya, message n° 47]

Maitreya dit : « Vous êtes tout d’abord un disciple. Lorsque vous réalisez, comme le fit Jésus, que « le Père et moi sommes
Un », vous devenez le Maître. Le Maître est en vous. Le Tout-Puissant est en vous. » [Benjamin Creme, les Lois de la Vie]

Les Maîtres ont franchi toutes les étapes du processus évolutif dans lequel nous sommes toujours engagés et ont appris comment fonctionne l’évolution, en quoi elle consiste. Ce sont des Maîtres, mais pas dans le sens autoritaire du terme ; ils sont Maîtres d’eux-mêmes et des forces de la nature. Ils ont la pleine conscience de tous les plans de notre planète et les maîtrisent totalement.
Les Maîtres sont des dieux réalisés, ce qui est un état bien spécifique, en ce sens qu’ils ont réussi à fusionner totalement leur conscience, en tant qu’étincelle divine, l’Absolu, le Soi, avec leur manifestation en tant qu’hommes sur le plan physique : la personnalité et l’aspect divin sont totalement intégrés. [Benjamin Creme, Enseignements de la Sagesse éternelle]

Rares aujourd’hui sont ceux qui peuvent se rendre compte de l’énormité de la tâche attendant les Maîtres qui émergent les premiers et travaillent en si étroite collaboration avec les hommes. Pendant les siècles passés, leur attention a été tournée vers les plans supérieurs de la vie, avec les domaines de la conscience comme principal centre d’intérêt. En nombre croissant, ils doivent maintenant fixer leur regard sur la vie de tous les jours et accepter un rôle qu’ils ont dépassé depuis longtemps. Néanmoins rien ne saurait les effrayer ni refroidir leur ardeur face à ce travail ; les hommes peuvent être assurés de leur volonté de servir. Leur tâche est de conduire l’humanité jusqu’au sommet de la montagne par le sentier éprouvé qu’ils ont eux-mêmes suivi, scellant ainsi leur propre accomplissement. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 170]

Ma mission est de vous dévoiler le Plan divin, d’administrer la Volonté et le Dessein de Dieu, et de vous ramener à votre Source. Mes Maîtres se tiennent prêts à servir. Leurs rangs seront remplis par vous, hommes et femmes du monde et, ainsi, ils seront libérés pour la Voie supérieure. Au pied de la montagne, l’ascension semble rude, mais lorsque les premiers pas ont été faits, la progression devient rapide ; et près du sommet, vos pieds auront des ailes et, de cette hauteur, vous verrez la splendeur de Dieu. [Maitreya, message n° 89]

Toute avance est le résultat du sacrifice d’un aspect inférieur : les désirs et les exigences du corps physique, les attachements et les désirs du corps émotionnel, le conditionnement du corps mental. Le sentiment d’un soi séparé doit disparaître. Lorsque l’exigence ultime, un total sacrifice du sentiment du soi apparaît, nous sommes « sauvés ». C’est cela le salut, en dehors de toute connotation religieuse. C’est quelque chose que chacun de nous doit accomplir par lui-même. C’est le but ultime de l’évolution de l’humanité sur cette planète. A ce stade, nous sommes devenus un Maître, libéré de cette planète et de l’attrait de la matière à jamais. Apporter progressivement davantage de lumière dans nos véhicules, c’est comme mourir au passé et re-naître au futur, le futur étant ce qui nous
fait avancer tout au long du cycle d’évolution, vers le salut ou le perfectionnement. Ce perfectionnement est toujours accompli à travers le sacrifice. La grande loi du sacrifice est fondamentale dans le processus d’évolution. [PI, janv./fév. 2006]

Chaque siècle, un groupe de disciples se voit confier une tâche particulière : la découverte ou l’annonce de certaines idées et de certaines vérités, la révélation de faits jusqu’alors ignorés concernant la nature de l’homme ou de l’univers, l’enrichissement de la vie spirituelle à travers l’art ou la religion – tous ces moyens d’approche ont été utilisés par la Hiérarchie occulte afin d’éveiller l’homme à la Réalité dans laquelle il vit. D’âge en âge, ce processus s’est poursuivi, assurant la continuité des méthodes d’enseignement utilisées par les Maîtres. Aujourd’hui, alors que le monde se tient au seuil de l’ère du Verseau, tout est en mouvement, le ferment du changement agit partout.
Il en est ainsi également dans les cercles hiérarchiques. Les Maîtres eux-mêmes, sans exception, sont soumis à une réorientation sans précédent de leurs méthodes. Au cours des cinq derniers siècles, ils ont progressivement modifié leurs façons de procéder en vue de la Grande Approche, l’extériorisation de leur travail dans le monde.
Ce n’est pas sans raison qu’ils ont testé et reconsidéré toute ligne d’action ayant déjà fait ses preuves, l’adaptant si nécessaire à la sensibilité nouvelle et grandissante des hommes.
Aujourd’hui, dans l’attente du jour de la Déclaration qui donnera le signal de leur Approche, les Guides de la race humaine se tiennent prêts à quitter les coulisses pour servir l’humanité dans sa marche en avant. Sortis des rangs des hommes, les Maîtres invitent maintenant ces derniers à les rejoindre dans leurs propres rangs. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 143]

Dans un futur proche, les hommes découvriront les Maîtres de Sagesse et les considéreront comme leurs amis et leurs alliés sur le long chemin de l’évolution, leurs guides et leurs mentors dans le processus de prise de conscience du Plan qu’eux-mêmes servent, et comme les garants de l’avenir et de la promesse faite à l’humanité d’un accomplissement semblable au leur. [Le Maître de B. Creme, un Maître parle, p 75]

La date prévue pour la Déclaration approche. Ce jour-là, mes amis, vous verrez votre Frère se révéler comme le Messager de Dieu. Jamais auparavant, au cours de la longue histoire de l’homme, un tel événement ne s’est produit de cette manière. Puissiez-vous avoir la bénédiction d’être avec nous ce jour-là. Mes Maîtres, vos Instructeurs, acceptent l’appel du service et gagnent discrètement leurs postes. Ceux de mes Frères qui forment l’avant-garde sont déjà parmi vous. Bientôt, vous les reconnaîtrez pour ce qu’ils sont réellement. Donnez-leur votre confiance et permettez-leur de vous enseigner les voies de Dieu. [Maitreya, message n° 134]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Certains des « signes d’espoir » et des « signes des temps » que nous présentons ici n’ont pas été confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Nous les soumettons à votre seule considération car nous ne sommes pas en mesure de vérifier leur nature « miraculeuse »

Ovnis : témoignage d’un ancien gouverneur américain [sommaire]

Fife Symington, ancien gouverneur de l'Arizona, a déclaré récemment qu'il avait bien vu un ovni il y a dix ans, bien qu'il ait publiquement tourné l'affaire en ridicule à l'époque. F. Symington affirme maintenant que le phénomène aérien connu sous le nom de « Lumières de Phoenix » qui a eu lieu le 13 mars 1997, était en fait un ovni. Les «  lumières » furent décrites comme alignées à l'avant d'un grand vaisseau spatial qui traversait lentement une zone d'approximativement 480 km au-dessus des Etats américains de l'Arizona et du Nevada et de l'Etat mexicain de Sonora (voir Partage international, septembre 1997). F. Symington avait vu ces lumières « venues d'ailleurs », mais avait refusé de reconnaître qu'il s'agissait d'un ovni pendant dix ans, « ne voulant pas semer la panique ».

En tant qu'ancien officier de l'Armée de l'Air américaine et pilote chevronné, il était entraîné à identifier les objets aériens de manière exacte. F. Symington a déclaré : « C'était plus grand que tout ce que j'ai jamais vu. C'était un objet énorme et inexplicable. Qui sait d'où il venait ? De nombreuses personnes l'ont vu. Et cela ne pouvait être des fusées éclairantes (provenant d'avions militaires) car c'était trop symétrique. Cela avait un contour géométrique, une forme constante. » Dans ses remarques faites à CNN il expliqua que l'ovni « donnait tout simplement l'impression de venir d'un autre monde. Dans votre fort intérieur, vous pouviez juste dire qu'il venait d'ailleurs. »

Faisant référence de manière plus générale à la question des ovnis, F. Symington a déclaré : « Je souhaite que les responsables du gouvernement cessent d'empêcher les enquêtes concernant les ovnis. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le grand vaisseau spatial venait de Mars et effectuait un travail régulier.

Source : Associated Press, CNN, E.U.

Des ovnis détectés à Delhi [sommaire]

Le 7 mars 2007, au matin, un radar de contrôle aérien de Delhi (Inde) a détecté deux ovnis se déplaçant au-dessus de la ville, notamment près de la résidence du premier ministre indien. D’après les responsables du contrôle aérien, les objets se déplaçaient trop lentement pour être des avions. L’Armée de l’Air indienne explique que les objets auraient pu être des oiseaux migrateurs ou que le phénomène pouvait provenir d’un dysfonctionnement du radar.

Selon un compte rendu de CNN-IBN news en Inde, les ovnis volaient à 11 km l’un de l’autre, au-dessus du district de Safdarjung, à Delhi, avant de se diriger vers l’est et de disparaître de l’écran radar. Le contrôle aérien militaire et l’Armée de l’Air ont essayé sans succès d’établir un contact radio. Les ovnis volèrent au-dessus de l’aéroport de Safdarjung, situé à deux kilomètres de la maison du premier ministre indien et d’autres zones hautement sécurisées.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ces ovnis étaient des vaisseaux spatiaux venus de Mars effectuant un travail régulier de contrôle.

Source : www.ibnlive.com

Tentative d’interception d’un ovni près de Londres [sommaire]

Le 12 janvier 2007, selon un compte rendu paru dans The Bury Free Press, le contrôle militaire aérien de Londres a envoyé des avions d’une base voisine pour intercepter un ovni. Un groupe ufologique basé en Grande-Bretagne a diffusé sur Internet un compte rendu radio qui prouve selon eux que « le contrôle aérien militaire de Londres a contacté une escadre de F-15 de l’armée de l’air américaine se trouvant sur la base après qu’un ovni ait été détecté sur leur écran radar, le 12 janvier ». Steve Johnson a déclaré dans UFO Data Magazine que le message audio avait été enregistré par des amateurs qui se trouvaient dans la zone et qui ont intercepté un appel lancé par le contrôle militaire aérien de Londres à un équipage de jets F-15 américains stationnés à la base de la Royal Air Force à Lakenheath.

La voix sur l’enregistrement demande aux aviateurs américains d’intercepter un engin inconnu volant à une altitude de 1 000 à 1 200 mètres. Les jets américains décollèrent et détectèrent un objet inconnu sur leur radar. Ils effectuèrent deux passages au-dessus de l’objet, l’un à 5 000 mètres et l’autre à 5 400 mètres. Les pilotes décrivirent « un objet noir ressemblant à un rocher », différent de tout autre vaisseau spatial qu’ils avaient pu voir auparavant. Ils virent l’objet volant s’immobiliser complètement. Sur l’enregistrement, un pilote demande à l’autre « Tu as vu ça ? » « Oui, mais je préfère ne pas en parler », répond l’autre pilote.

Steve Johnson, d’UFO Data Magazine, a déclaré : « Nous examinons encore la question et nous avons fait une requête de liberté d’information au ministère de la Défense et également contacté la RAF de Lakenheath – mais ils ne nous ont pas encore répondu. »

Le Maître de B. Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un vaisseau venant de Mars et effectuant un travail régulier d'analyses.

Source : Bury Free Press, G.-B.

Un crash d’ovni signalé en Somalie [sommaire]

Un objet décrit par des témoins comme ressemblant à « un satellite ou un ovni » s’est écrasé dans une zone rurale de Somalie. L’événement s’est produit près du village de Buulo-Burde, à 220 km de la capitale, Mogadishu, le 21 mars 2007. « Un grand objet volait au-dessus de nous et un peu plus tard nous avons entendu un grand bruit », a déclaré Ilyas Ali, un villageois vivant dans la région. L’objet occupait une zone de cent mètres carrés.

Le Maître de B. Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un vaisseau spatial venant de Mars. Il ne s'est pas écrasé mais a atterri délibérément.

Source : www.somalinet.com

Des ovnis en Grande-Bretagne [sommaire]

Le 2 mars 2007, à 10 h 40, une femme a vu un objet ovale écarlate, avec des flashs de lumière rouge sur le côté, traversant le ciel au-dessus de Tottenham High Road, à Londres (Angleterre). « Il se dirigeait vers Spurs [terrain de football], puis il disparut. J’ignore ce que c’était. L’ensemble était formé de métal d’un rouge éclatant avec des lumières », a-t-elle déclaré.

Le 7 avril 2007, un objet volant en forme d’avion à réaction laissant deux traînées de vapeur fut saisi sur une vidéo par Leslie Williams, un homme d’affaires à la retraite, qui installait son caméscope pour filmer une éclipse de lune. Il a raconté qu’à environ 21 h 15, l’objet « passa soudain devant la lune » au-dessus de Manchester Road, à Burnley, dans le Lancashire (Angleterre).

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les deux objets étaient des éclaireurs venant de la planète Mars et effectuant une patrouille de routine.

Source : Burnley Express, G.-B.]

Miracles en Inde [sommaire]

En mars 2007, sur une île indienne, des traces de sang ont commencé à apparaître sur deux portraits de Jésus. Le 8 mars , Eric Nathaniel, opérateur radio de la police de Port Blair, sur les Iles Andaman, a remarqué du sang coulant goutte à goutte d’un portrait de Jésus dans sa maison. « Nous avons allumé des bougies et prié toute la nuit et un peu plus tard le sang a séché, mais il recommença bientôt à couler des mains et du cœur d’un autre portrait dans la maison », a-t-il déclaré. Depuis, des milliers de personnes se sont rendues chez Nathaniel pour voir les portraits.

D’après un autre récit venu également d’Inde, le 12 février 2007, du sang a suinté des yeux d’une statue de Jésus dans la cour d’une église catholique, St Joseph, à Ghoreghat, dans le Madhya Pradesh. Chandrawati Armo a été le premier à remarquer, après avoir nettoyé la statue, que du sang s’écoulait des deux yeux.

Il a prévenu le vicaire, le père Pappachan. Celui-ci a déclaré : « J’ai couru vers la statue et j’ai vu du sang suinter de ses yeux. » Le père Pappachan a senti et goûté la substance rouge et il fut « convaincu que c’était un miracle ». Des religieuses et un villageois ont également vu le sang sur la statue. Le flux de sang s’est arrêté, et s’est coagulé sur la statue. Du sang est également visible sur les mains de la statue, selon le père Florentius Kujur, prêtre de la paroisse. De nombreuses personnes se sont rendues dans l’église pourvoir la statue.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait de miracles accomplis par le Maître Jésus.

Source : Reuters

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Accord historique pour l’Irlande du Nord [sommaire]

C’est une nouvelle ère politique qui a commencé en Irlande du Nord avec la signature d’un accord historique de partage du pouvoir entre les leaders des principaux partis de cette province, protestants et catholiques. Après des décennies d’hostilité, les deux ennemis jurés, le révérend Ian Paisley, dirigeant du parti unioniste démocratique protestant, et Gerry Adams, dirigeant du bras politique de l’Armée républicaine irlandaise du Sinn Fein catholique, se sont assis côte à côte pour la première fois, et se sont mis d’accord pour former un gouvernement commun. Ce nouveau gouvernement remplacerait l’autorité britannique en Irlande du Nord. Bien que les deux parties restent divisées sur leurs objectifs finals,
il a été prévu que le révérend Paisley devienne premier ministre, et que le négociateur en chef du Sinn Fein, Martin McGuinness, devienne premier ministre délégué avec des pouvoirs égaux. La Grande-Bretagne céderait le pouvoir à cette nouvelle coalition. Malgré des faux départs et des espoirs déçus, l’accord réalisé lors de cette rencontre est supposé aboutir à l’instauration d’un gouvernement vers le 8 mai 2007, sur des bases assurées. La raison de cet optimisme réside dans le fait que l’accord n’a pas été imposé, mais résulte de conversations directes entre les parties en cause. Selon les propres mots d’un homme politique protestant : « Nous voulons transmettre un héritage. Nous voulons que nos enfants n’aient pas à supporter ce que les gens, des deux côtés, ont enduré. »

Source : The New York Times, Etats-Unis

Prix décerné à un philosophe spirituel [sommaire]

Le prix Templeton, le plus rémunérateur des prix académiques, vient d’être décerné à un philosophe canadien pour ses recherches sur la nécessité « d’introduire une dimension spirituelle dans les discours de politique, d’histoire, de linguistique, de littérature, et de toute autre branche des sciences humaines et sociales », ainsi que l’a exprimé M. John M. Templeton Jr, président de la fondation Templeton.
Charles Taylor, professeur de droit et de philosophie à l’Université McGill de Montréal, étudie actuellement la manière dont l’introduction de besoins spirituels plus profonds, à côté de facteurs socio-économiques, est seule capable de venir à bout de l’extrémisme et du sentiment des différences qui nourrissent le terrorisme.
Se référant aux attaques terroristes du 11 septembre, il a déclaré : « Il existe une certaine sorte de faim que les gens ressentent, et c’est notamment le besoin de comprendre le sens de la vie, qui inclut la dimension spirituelle. Les terroristes ont été motivés par le besoin d’être connectés à une grande cause. C’est cette recherche qui les a poussés à commettre des actes de terrorisme. La seule manière de les empêcher d’avoir recours au terrorisme est de leur donner de meilleures réponses au sens de la vie. »

Décerné en 1974 à Mère Teresa, le prix Templeton a pour but de permettre « une meilleure prise de conscience spirituelle de la part de l’humanité, une plus large compréhension du but de la vie, une qualité accrue de dévotion et d’amour, et aussi de mettre l’accent sur une sorte de recherche et de découverte qui mette les perceptions humaines en meilleure cohérence avec la volonté divine. »

Source : The Independent, G.-B.

La France ouvre le dossier ovni [sommaire]

La France est le premier pays au monde à publier sur Internet les archives d’un groupe scientifique de recherche sur les ovnis.

Le résultat immédiat fut que lors de sa mise en service, le premier site officiel du monde présentant des témoignages sur les ovnis s’est effondré sous l’avalanche des tentatives de connexions.

Les 1 600 cas recensés depuis 1954, analysés par le Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan), seront progressivement chargés sur le site. Même si le groupe d’études a été créé dans les années 1970, les premiers témoignages français datent de 1937. Plus d’un quart des témoignages sont classés « D », ce qui signifie qu’« en dépit de données valables et de témoignages crédibles, nous sommes confrontés à quelque chose que nous ne pouvons expliquer », a déclaré Jacques Patenet, directeur du Geipan.

La plupart des cas ont été étudiés par des groupes d’experts qui, après de longues délibérations, ont conclu que ces événements ne pouvaient être expliqués. « Les gens ne devraient pas s’attendre à des révélations, mais nous espérons que ces dossiers pourront être utilisés par des scientifiques et des gens ordinaires, afin que le phénomène ovni devienne un domaine d’étude sérieux », a déclaré J. Patenet.

Le site www.geipan.fr permettra d’accéder à 400 cas d’ovnis, à leurs dossiers et documentations.

Source : El País, Espagne

Les fonds de pension néerlandais cèdent aux protestations [sommaire]

ABP, fonds de pension néerlandais des fonctionnaires, a été le premier à céder aux protestations du public, après les révélations indiquant qu’il investissait dans des sociétés qui fabriquent des armes illégales, nuisent à l’environnement ou font travailler des enfants.

En mars 2007, une étude menée par le programme de télévision néerlandais Zembla a révélé qu’aucun des grands fonds de pensions néerlandais n’examinait ses investissements du point de vue de l’éthique ou de l’utilisation de méthode de productions durables.

En dépit du traité international bannissant les mines anti-personnel, le plus grand fonds de pension des Pays-Bas, ABP, investit dans des sociétés fabriquant de telles armes. Il investit également dans Ray-theon, fabricant américain de bombes à fragmentation et de missiles de croisière.

Le président d’ABP, Roderick Munsters, a déclaré : « Bien que les bombes à fragmentation soient des armes tout à fait condamnables, notre ligne de conduite ne nous empêche pas d’investir dans leur fabrication. En termes financiers, c’est un excellent investissement, la valeur des actions Raytheon a augmenté de 20 % l’année dernière. »

De même, les fonds de pension investissent dans des sociétés qui nuisent gravement à l’environnement, comme Freeport McMoran, qui gère les plus grandes mines de cuivre du monde. Zembla a aussi prouvé l’investissement dans des sociétés qui utilisent le travail des enfants, comme Wal-Mart. Les fonds de pension professent que l’utilisation du travail des enfants est répréhensible, mais ils admettent posséder des actions de Wal-Mart.

Le rapport Zembla a causé un véritable tollé aux Pays-Bas. ABP a reçu des centaines d’appels téléphoniques, de lettres et de courriels d’actionnaires du fonds, qui l’ont amené à reconsidérer ses investissements dans certaines sociétés douteuses.

Comme première étape, ABP s’est désinvesti de quatre sociétés produisant des mines anti-personnel. Il a maintenu ses investissements dans les bombes à fragmentation, mais a annoncé qu’il étudierait leur cas. ABP veut soumettre tout investissement futur à des critères de respect de la durabilité. Aujourd’hui, c’est le cas pour un tiers son portefeuille, seulement.

Source : Zembla, de Volkskrant, P.-B.

Un chef rebelle premier ministre [sommaire]

Le chef rebelle Guillaume Soro et son ennemi juré le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire ont signé un traité de paix en mars 2007. Depuis que le groupe rebelle « Forces nouvelles » a conquis le Nord du pays en 2002, la Côte d’Ivoire, qui a longtemps été une oasis de paix, s’est trouvée confrontée à une crise profonde. Suivant ce traité de paix, le chef rebelle G. Soro sera le nouveau premier ministre. Ces deux dernières années, la fonction était exercée par Charles Konan Banny, après qu’il ait été nommé par la communauté internationale. K. Banny a dores et déjà annoncé qu’il démissionnerait si c’était nécessaire à l’intérêt du pays. En Côte d’Ivoire, tout le monde n’est pas aussi optimiste, mais beaucoup voient en cet accord la meilleure chance pour que le pays surmonte la crise actuelle.

Source : BBC News Online, G.-B.

Les jeunes écolos néerlandais [sommaire]

Les enfants d’Almere, près d’Amsterdam, aux Pays-Bas, ont gagné un pari contre le ministère néerlandais de l’Environnement.

C’est en partie grâce aux efforts de ces enfants que les véhicules de ce ministère rouleront au gaz naturel à partir du printemps 2007. Les adolescents, âgés d’environ 14 ans, avaient mis au défi le ministre de l’Environnement d’économiser plus d’énergie qu’eux.

La compétition a duré quatre semaines, et a été jugée par l’organisation environnementale « Les amis de la Terre ». Pendant ce laps de temps, les compétiteurs ont cherché des idées novatrices pour atteindre l’objectif minimum fixé par le protocole de Kyoto : une économie de 8 %.

Les élèves de l’école Helen Parkhurst, qui possède déjà ses propres éoliennes, ont fait part de leur pari à leur famille, classes et commerces locaux. Le prix de 2 000 €, promis par le gouvernement, a amené une motivation supplémentaire. En revanche, dans le cas où ils perdaient, les enfants auraient dû promener le secrétaire d’Etat, Pieter van Geel, dans La Haye toute une journée dans un pousse-pousse.

On a coupé les lumières de l’école 20 h par semaine, on a éteint les micro-ordinateurs dès la fermeture de l’école, plutôt que de les laisser allumés toute la nuit. On a éteint les machines à café un jour par semaine – mesure peu appréciée des enseignants. Les jeunes écolos ont aussi persuadé dix entreprises locales d’économiser de l’énergie. Ainsi, une boulangerie s’est mise à éteindre plus tôt les lumières, les fours et le chauffage.

Les familles, aussi, ont été mises à contribution, éteignant le chauffage, écourtant les douches et fermant le robinet en se lavant les dents, en même temps que l’on éteignait les micro-ordinateurs après usage. Les élèves de l’école Helen Parkhurst ont transmis leurs idées à d’autres enfants en créant une présentation simplifiée de leur projet à destination des élèves du primaire.

Pendant ce temps-là, le ministère, tenant sa part du pari, a commandé des voitures roulant au gaz naturel et organisé une projection du film d’Al Gore Une vérité qui dérange, à l’attention des employés du ministère et de leurs enfants. Au total, le ministère a économisé 20 % d’énergie, mais il a été battu par les élèves qui en ont économisé 34 %. On a utilisé les 2 000 dollars du prix pour l’achat d’un tableau de commande pour surveiller la production d’énergie des éoliennes de l’école – ces turbines subviennent déjà au tiers de ses besoins énergétiques.

Source : BBC, G.-B.

 

Vers un meilleur avenir pour tous

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Entretien

Si un monde meilleur est possible, créons-le ! [sommaire]

Interview de Erwin Wagenhofer par Andrea Bistrich,

Dans son film We feed the world  (le Marché de la faim) le cinéaste autrichien Erwin Wagenhofer parcourt le circuit de notre alimentation, de la France à l’Autriche, en passant par l’Espagne, la Roumanie et le Brésil. Il montre que la recherche effrénée du profit a complètement perverti les systèmes de production et de distribution des denrées alimentaires sur la planète, et conduit à une dégradation de la qualité de la nourriture, de l’environnement et à une extension de la faim. Celle-ci frappe un milliard d’humains, quand la Terre pourrait en nourrir douze fois plus. Andrea Bistrich a interviewé E. Wagenhofer pour Partage international.

Partage international : Nous, habitants des pays industrialisés, qui n’avons jamais connu la faim ni la soif, devrions être les gens les plus heureux de la Terre. C’est loin d’être le cas. Pourquoi ?
Erwin Wagenhofer : Quand je regarde autour de moi, je ne vois pas beaucoup de gens heureux, même si, aujourd’hui, nous jouissons d’un niveau de vie sans précédent.
Peut-être est-ce dû à ce qu’il nous faut un temps considérable, plus long que nous ne le souhaiterions, pour apprendre à vivre avec une telle richesse matérielle. La vie humaine est courte, même quand on atteint un âge avancé. Comparée à l’histoire du monde, elle ne dure qu’un instant. Peut-être devrions-nous aussi être plus modestes, apprendre à faire les choses plus lentement. Notre rythme de vie nous tue. Les fast-food en sont la parfaite illustration. Comment mener des journées correctes si nous ne prenons pas le temps de manger ? Question plus lourde de conséquences qu’il ne paraît.

PI. Certains disent que nous n’apprécions la richesse que si nous avons fait des sacrifices pour l’obtenir.
EW. Cette nécessité de la souffrance a, pour moi, une connotation trop religieuse. La souffrance a une cause. C’est pourquoi l’Eglise parle de culpabilité, et la recherche sans cesse. Pour elle, le salut, c’est dans l’après-vie. En ce qui me concerne, ce qui m’intéresse, c’est le présent. Regardez les Polonais : autrefois le peuple le plus pieux d’Europe, qui a adulé le pape tant qu’a duré le communisme. Et maintenant ? Il a suffit de quelques années pour que le pays tombe sous la fascination du capitalisme, au point de perdre tout sentiment de solidarité avec de larges couches de sa population. Il a rejoint l’Otan et figure parmi les soutiens les plus acharnés de la guerre en Irak.Je crois qu’il y a une autre raison à notre difficulté à atteindre le bonheur, c’est que nous n’avons pas appris comment nous y prendre. Rien, dans le cursus scolaire, ne traite de la solidarité, de la façon de mener sa vie, d’établir des relations correctes avec autrui. L’enseignement ne porte que sur les valeurs économiques et la recherche du profit.

PI. Le Marché de la faim traite de l’alimentation au XXIsiècle, et montre en quoi cette question nous concerne de près…
EW. Cette question nous touche de près, en effet. Comme le montre le film, l’alimentation industrielle touche 90 % de la population, particulièrement celle des pays de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique). C’est nous, habitants des pays riches, par exemple, qui engloutissons la forêt amazonienne tandis que, là-bas, on vit la faim au ventre.Notre système économique, c’est évident aujourd’hui, s’est emballé, il est hors contrôle. On parle sans cesse de croissance. En quoi est-elle nécessaire ?
Nous avons déjà tout ce dont nous avons besoin. La croissance démographique de l’Europe patine, elle n’est due qu’à l’immigration. Les populations déclinent rapidement. Et en même temps, nous voulons toujours plus de croissance. Mais pour qui ? En tout cas, pas pour ceux qui en ont en réellement besoin.

PI. J’ai appris que la quantité de pain jetée chaque jour à Vienne est égale à celle consommée à Graz, la seconde ville d’Autriche. Rien de tel que ce genre de comparaison pour vous faire redescendre sur terre, vous faire balayer devant votre porte et vous donner le sens de votre responsabilité de consommateur…
EW. C’est pour cela que le titre anglais du film est We feed the World (C’est nous qui nourrissons le monde). C’est cela, le facteur décisif. Tant que nous passerons notre temps à blâmer les autres, rien ne changera. Nous sommes des membres actifs de la société, des consommateurs, des citoyens. La notion de culpabilité concerne exclusivement les compagnies d’assurance, les historiens ou les religions. Je suis moins intéressé de savoir pourquoi nous en sommes arrivés là que comment faire avancer les choses. C’est également nous qui décidons à qui nous donnons à manger. Nous pourrions nourrir tous les habitants de la planète, mais nous ne le faisons pas.
Quand je parle de nourriture, je ne pense pas seulement à ce qu’il y a dans notre assiette. L’homme ne vit pas seulement de pain. Nous imposons nos façons de penser irréalistes et notre système économique et mercantiliste aux pays du monde en développement. Nous les enjoignons d’adopter notre modèle capitaliste tout en les empêchant de développer les leurs, qui leur seraient peut-être mieux adaptés.

PI. Alors, que faire, concrètement ?
EW. Chacun doit chercher à trouver des solutions locales et vivre en conformité avec elles. Par exemple, si pour vous la solution se trouve dans la simplicité de vie, alors vivez une vie simple et économe. Une telle démarche conduit nécessairement à se demander ce que l’on veut de la vie, ce que l’on veut faire là où l’on se trouve. Quand on parle de croissance, on a généralement en tête la croissance matérielle. Mais quid de la croissance spirituelle et culturelle ? C’est une question qu’on ne pose jamais. Celle que pose le film, c’est de savoir si, oui ou non, vous voulez continuer à suivre le mouvement général… ou changer.

PI. Les scènes que vous présentez montrent le pire côté de la mondialisation, que ce soient les tomates espagnoles cultivées en serre et transportées par camions à travers l’Europe, même là où l’on en produit, ou les pêcheurs de Concarneau qui seront bientôt interdits de pêche en raison des projets d’industrialisation de leur secteur concoctés par la Commission européenne. Ceux qui prennent ces décisions ont-ils vraiment pris la mesure de toute cette absurdité ?
EW. Une séquence du film est consacrée à Karl Otrok, qui a fait toute sa carrière chez Pioneer, le premier semencier du monde, et qui, dans le privé, a des opinions complètement divergentes. Il est, à l’évidence, loin d’être le seul à vivre un tel dilemme.
Lors de la sortie du documentaire, en Autriche, nous avions invité Jean Ziegler, rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation auprès de la Commission pour les droits de l’homme des Nations unies, et Franz Fischer, ancien Commissaire à l’agriculture, qui a mené dix ans durant cet énorme tanker que constitue le budget agricole, le plus important de l’Union européenne (UE). Nous pensions qu’ils s’opposeraient vivement, mais on s’est vite aperçu que F. Fischer avait maintenant une position très critique à l’égard de l’UE, qu’il était un farouche opposant à la mondialisation et un partisan tout aussi farouche de la taxe Tobin, et qu’il préside actuellement le Forum social économique. C’est un parfait exemple de décideur qui, en quittant son poste, retourne à ses véritables aspirations et surprend tout le monde.
Nous sommes tous pris dans le maelström, c’est ce qui rend le changement si difficile. Les choses bougent, mais très doucement. Ce genre de changement ne peut venir que du tréfonds de la société, de la base, de la population.
Prenez, par exemple, les débats actuels sur le changement climatique. Le sommet de Bruxelles sur le climat n’a eu lieu que parce l’opinion publique l’exigeait. Les politiciens ont pris le train en marche. Nous savons depuis trente, quarante ans – sinon plus – que les émissions de CO2 sont nocives pour l’environnement. Ce n’est que quand il est minuit moins une ou minuit une que cette question devient « brûlante ». Tout le monde connaissait les conséquences dramatiques du réchauffement climatique. Tout le monde.

PI. Cela signifie-t-il qu’il n’y a rien à attendre de ceux qui sont en position de pouvoir, des politiques, et qu’il ne faut compter que sur la population, sur nous-mêmes ?
EW. Bien sûr ! Que voulez-vous attendre des politiciens ? Ils sont depuis trop longtemps de mèche avec les secteurs du commerce et de l’industrie.
Dans le film, nous montrons . Brabeck, PDG de Nestlé. Ses revenus officiels se montent à quelques 13 millions d’euros par an. C’est plus que ce que gagnent les 25 chefs d’Etat européens réunis. Cela suffit pour savoir qui tire véritablement les ficelles. Ce ne sont pas A. Merkel, J. Chirac ou T. Blair. Croyez-vous que ce dernier s’est engagé par plaisir dans la guerre en Irak ? Derrière sa décision, il y a eu deux noms : Shell et BP. Ce sont eux qui l’ont forcé à envoyer des troupes au Moyen-Orient. Personne ne veut la guerre. Personne. T. Blair pas plus que quiconque. Mais il y a derrière lui des pouvoirs économiques gigantesques qui lui disent qu’il vaut mieux que ce soit nous qui contrôlions le pétrole, plutôt que d’autres. Rien n’a changé depuis un siècle, les comportements sont restés aussi primitifs. Mais, dans l’intervalle, la technologie a fait des pas de géants et nous larguons nos bombes d’une altitude de 15 000 m.

PI. Pourtant, les Américains, tout particulièrement, croient dans des idéaux comme la liberté et la démocratie…
EW. Ils peuvent bien y croire. La morale sert parfois de masque au pire. Si un monde meilleur est possible, alors réalisons-le, et ce ne sera pas possible tant qu’il y aura la guerre. Aucune guerre n’a jamais rien donné, sans exception. Elles ne font qu’indiquer un manque d’imagination, une incapacité à imaginer d’autres manières de résoudre les problèmes.

PI. Vous avez tourné dans le Mato Grosso (Brésil), où 25 % de la population connaît la faim, à proximité d’exploitations gigantesques de soja destiné au bétail. Quelle impression retirez-vous de votre séjour dans la région ?
EW. La population nous a réservé un accueil amical et ouvert. Les gens étaient très intéressés par notre projet. Quand on ne reste que quelques jours dans de tels endroits, il est difficile de voir que la faim y est devenue, en quelque sorte, « un mode de vie », aussi étrange que paraisse cette expression. C’est pourquoi il nous a semblé important de montrer à quoi cela ressemble, de vivre au jour le jour avec la faim. Celle-ci est étroitement liée à l’eau et à la pluie, au fait que les gens dépendent totalement de leur environnement et des aléas du climat : s’il ne pleut pas, la récolte est mauvaise, maigre, et les réserves ne tardent pas à s’épuiser. Les rations diminuent rapidement, on mange de moins en moins jusqu’à ce que les adultes cessent de s’alimenter, pour laisser de quoi survivre aux plus jeunes. Telle est leur vie quotidienne, en l’absence de toute aide. Dans le film, J. Ziegler évoque ces mères qui « cuisinent » des pierres pour donner à leurs enfants l’impression qu’il y a quelque chose dans la marmite…
Les montagnes de cadavres grandissent. En 2005, la faim a touché 850 millions de personnes, alors que, dans le même temps, on ne savait quoi faire de nos surproductions. Il y aurait là de quoi donner à penser à tous les économistes, mais ce n’est pas le cas. Allez, par exemple, dans une faculté d’économie allemande ou autrichienne, vous n’en entendrez jamais parler. On n’y parle que d’augmentation des bénéfices, de marchandisation, de rationalisation économique. Les diplômés sont ensuite employés comme cadres dans les grandes marques de distribution, par exemple, dans le secteur alimentaire, dont ils ne connaissent rien, et commandent des tomates d’Espagne par centaines de camions. Ils n’y sont jamais allé, n’ont pas la moindre idée de la façon dont tout cela se passe. Ils n’ont sous les yeux que des listes de prix et de quantités. Cela fonctionne comme un jeu vidéo. « Déshumaniser le système », dit le prix Nobel d’économie, J. Stiglitz. Le système continue à tourner, mais les experts eux-mêmes commencent à se poser des questions à son sujet.

PI. Il existe un mythe selon lequel il n’y aurait pas assez de nourriture dans le monde, et qu’il y aura toujours une partie de la population condamnée à la disette.
EW. Ce mythe perd rapidement du terrain. Nous avons assez de nourriture dans le monde – nous savons que la faim n’est pas une fatalité. Le plus difficile à accepter, c’est qu’elle est le fait de l’homme. Par exemple, 90 % de la population des pays en développement est constituée de fermiers qui pratiquent une agriculture strictement vivrière. Cela fonctionne depuis des siècles, et s’il n’y pas de catastrophes, tout se passe très bien.
Aujourd’hui, la Banque mondiale (BM) – autrefois, c’était les puissances coloniales – leur dit : « Vous vous y prenez mal. Il faudrait produire des récoltes immédiatement vendables. Vous auriez alors de quoi acheter votre nourriture. » De nombreux fermiers, suivant ces recommandations, passent alors, disons, du millet au coton. Il y a quelques semaines, j’étais en reportage au Burkina Fasso. Les fermiers se sont soudain aperçus que leur coton, qui est le meilleur et le moins cher du monde, était invendable sur le marché mondial. De sorte que, cette année (2007), une fois achetées les semences pour les prochaines semailles, ils ne leur reste rien. Pourquoi ? A cause des subventions que les Américains versent à leurs fermiers, qui leur permettent de vendre leur coton à des prix inférieurs à ceux d’Afrique. Les Africains se retrouvent piégés, d’autant qu’ils n’ont pas pensé utile de cultiver des céréales. Et peu à peu s’installe une situation de disette. On peut observer un tel scénario un peu partout dans le monde, mais plus particulièrement en Afrique et en Amérique du Sud. Les ministres des Finances allemand, autrichien, suisse et français connaissent très bien cette situation, mais cela ne les empêche pas de voter chaque fois « oui » aux réunions de la BM, à Washington.

PI. Le libre échange, « le Marché libre », sont censé assurer naturellement l’équilibre économique. Ils partent de l’idée que tous les pays ont les mêmes chances. Mais peut-on comparer des pays comme la Gambie, la Sierra Leone ou le Togo avec la puissance économique des nations occidentales ?
EW. Il n’y a pas de plus grande imposture que de parler de marché. Les multinationales ne veulent pas d’un « marché libre ». Elles le veulent à leurs bottes. Comment parler de marché quand les Américains subventionnent leurs fermiers au point que leurs produits coûtent moins chers que ceux d’Africains qui ne gagnent même pas un dollar par jour ? Comment parler de marché quand, par exemple, Bill Gates, la plus grande fortune de la planète, contrôle 90 % du secteur informatique mondial. C’est un monopole, ça n’a rien à voir avec la notion de marché.

PI. Des économistes comme Jeffrey Sachs ont présenté des solutions concrètes pour éliminer la faim, dès notre génération, par une redistribution des ressources.
EW. Tout ce qui va dans la bonne direction est important. Il faut bien comprendre que nous sommes englués dans un système créé par l’homme, mais que l’homme peut aussi changer, pour peu qu’il le veuille.
Je crois que nous sommes à un tournant. Lentement, le sentiment de la nécessité de changements radicaux gagne du terrain. Les gens sentent intuitivement que cela ne peut plus continuer. Notre dilemme vient de ce que nous sommes tous profondément immergés dans l’ancien système. Nous nous sentons pourchassés, bousculés, poussés par derrière ; la peur ne nous lâche pas un instant. Elle était là dès ma naissance. Au jardin d’enfants, c’était « tu peux, tu ne peux pas, tu dois, tu devrais »… Puis à l’école, au lycée, où « si tu n’es pas ponctuel, si tu n’es pas ceci ou cela, tu n’arriveras à rien ».
Nous devons acquérir assez d’indépendance pour dire : « Non, cela suffit. Je suis satisfait de ce que j’ai. Je préfère avoir davantage de temps libre, réfléchir, me lancer dans d’autres activités. »
Le vrai changement vient du peuple. Les politiciens ne font que réagir. Où en serions-nous, aujourd’hui, sans Greenpeace. Ce ne sont pas des politiques qui l’ont fondé. Où en serions-nous sans Amnesty International, Jubilée 2000, le WWF, etc. Non pas que ces organisations soient parfaites, loin de là. Elles se trompent, tout comme chacun de nous. Ce qui importe, c’est que nous apprenons de nos erreurs. Même si nous trouvons toujours aussi difficile de les reconnaître. Quel responsable politique, par exemple, oserait le faire publiquement ?

PI. Votre film suggère que nous devrions vivre plus simplement. Mais ne risque-t-on pas d’y voir une menace sur notre niveau de vie ?
EW. Alors, qu’ils examinent les à-côtés de nos modes de vie actuels : hausse de la consommation d’alcool, de médicaments, progression accélérée des maladies mentales. Nous avons connu 60 ans de croissance économique, mais sans en être plus heureux. Pourquoi s’accrocher à ce genre de vie ? Peut-être ne mangerons-nous plus deux pommes par jour, des pommes bon marché acheminées du Chili au prix de barils entiers de pétrole, mais une seule, produite dans notre région, puis une autre le lendemain.

Une idée qui peut nous unir [sommaire]

Interview de Howard Zinn par Jason Francis,

Né en 1922 à Brooklyn, Howard Zinn est une des figures de proue des combats pour la paix et la justice sociale dans son pays. Dramaturge, politologue et historien de renommée internationale, il a écrit de nombreux ouvrages, dont A People’s History of the United States : 1492-Present (Une histoire populaire des Etats-Unis, de 1492 à nos jours). Jason Francis l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Vous avez déclaré que l’avenir des Etats-Unis est étroitement lié à la connaissance de leur histoire par les Américains, et que leur côté va-t-en guerre s’explique par leur « inculture historique ». Quelles seraient les leçons que nous devrions apprendre de l’histoire, tant nationale qu’internationale ?
Howard Zinn : Les Américains ont avant tout besoin de connaître l’histoire de leur politique étrangère. Ils doivent en particulier savoir qu’elle a été marquée dès ses tous débuts par son expansionnisme : de la Révolution américaine à la « conquête l’Ouest » au XIXe siècle qui, par une série de massacres qu’on qualifierait aujourd’hui de nettoyages ethniques, a expulsé les peuples natifs de leurs terres ancestrales pour les acculer dans des zones de plus en plus réduites. Tout cela est à peine mentionné dans les livres d’histoire, qui ramènent notre relation avec les Indiens à quelques épisodes hollywoodiens, comme la défaite de Custer à Little Big Horn et Pocahontas. Ils passent sous silence ce processus très complexe d’anéantissement et d’expulsion dont ils furent victimes. siècle qui, par une série de massacres qu’on qualifierait aujourd’hui de nettoyages ethniques, a expulsé les peuples natifs de leurs terres ancestrales pour les acculer dans des zones de plus en plus réduites. Tout cela est à peine mentionné dans les livres d’histoire, qui ramènent notre relation avec les Indiens à quelques épisodes hollywoodiens, comme la défaite de Custer à Little Big Horn et Pocahontas. Ils passent sous silence ce processus très complexe d’anéantissement et d’expulsion dont ils furent victimes.
Cet expansionnisme s’est étendu ensuite outre-mer en 1898, aux dépens de l’Espagne qui dut nous céder Cuba, Puerto Rico et les Philippines ; puis, s’est poursuivi dans les années 1920, sous la forme de séries continuelles d’interventions des Marines en Amérique centrale et des longues occupations de Haïti et de la République dominicaine. Après la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis, devenus première puissance mondiale, ont supplanté les anciennes puissances coloniales – Grande Bretagne, Pays-Bas et France – s’assurant du même coup des ressources pétrolières de la planète. Depuis, nous menons guerre après guerre : Corée, Vietnam, Grenade, Panama, Afghanistan et Irak… Il est essentiel de prendre conscience que nous n’avons apporté la démocratie à aucun de ces pays que nous avons occupés.
Le peuple américain, s’il avait mieux connu son histoire, aurait davantage été en mesure de résister aux pressions du président Bush pour lancer sa guerre contre le terrorisme et imposer la démocratie au Moyen-Orient après le 11 septembre 2001. Il aurait beaucoup rabattu de ses prétentions à apporter la liberté et la démocratie à d’autres parties du monde.
Notre histoire comporte d’autres leçons tout aussi essentielles : la lutte des classes, l’emprise qu’exerce depuis notre Constitution le monde des affaires sur notre vie politique. Ce sont les intérêts économiques qui contrôlent en grande partie le gouvernement, s’en servant notamment pour contrer le mouvement syndical et briser les grèves. D’où la longue et dure histoire des luttes ouvrières menées pour arracher au patronat et à l’Administration un certain nombre de droits fondamentaux, comme la journée de 8 heures, les assurances contre les accidents du travail et un niveau de vie décent.
La prise de conscience de cette lutte des classes, est essentielle pour nous aider à comprendre que les combats politiques sont, en définitive, des combats économiques. Que la domination des deux partis [républicain et démocrate] vient de ce qu’ils sont étroitement liés aux intérêts des multinationales. Et que cette domination du système bipartisan ne fait que refléter celle des intérêts financiers sur ceux du peuple américain.

PI. En dehors de cette tendance marquée à l’expansionnisme, notre Histoire nous donne-t-elle des exemples où, par notre union, nous avons pu vaincre cette collusion apparemment invincible entre les pouvoirs politique et économique ?
HZ.
C’est un des rôles majeurs de la réflexion sur l’Histoire, que de montrer, non seulement comment nous nous sommes retrouvés plongés dans des guerres, désastreuses pour nous et bien d’autres peuples, mais aussi comment le peuple américain a su résister à cette collusion. De montrer qu’il est possible aux citoyens, à certains moments de leur histoire, de s’unir et de se mobiliser collectivement pour défaire l’alliance entre le gouvernement et les multinationales.
L’histoire du mouvement ouvrier n’est pas uniquement celle d’une défaite. C’est une histoire de luttes enthousiastes des classes laborieuses pour obtenir, entre autres choses, le droit de créer des syndicats, bref, de se défendre face aux corporations. Une histoire montrant qu’il est possible de faire échec à des entreprises extrêmement puissantes et apparemment invulnérables, comme l’étaient les General Motors, Ford et US Steel des années 1930, qui paraissaient imperméables à tout changement. En dépit de toutes leurs rodomontades, elles durent finalement céder devant la détermination des organisations syndicales et les grèves.
Notre Histoire nous a également appris que les Noirs de ce pays ont été en mesure, à plusieurs reprises, de s’organiser pour apporter des changements radicaux à leur situation dans la société. Je pense au mouvement anti-esclavagiste qui, bien qu’il ait mis plus de trente ans à se développer, entre les années 1830 et 1860, a cependant réussi à forcer Lincoln et le Congrès à affranchir les esclaves, totalement ou partiellement. Partiellement, du fait de la persistance de l’apartheid dans le Sud, jusqu’à ce que, dans les années 1950 et 1960, des gens, eux aussi au pouvoir en apparence dérisoire, fassent une nouvelle fois la preuve, au risque de la prison, voire de leur vie, qu’ensemble, on peut changer les choses. Rappelez-vous cet immense mouvement de désobéissance civile – le boycott des bus de Montgomery, les sit-ins, les marches de la liberté… Le résultat en fut tout simplement miraculeux.
Nous avons vu, pendant la guerre du Vietnam, comment une opposition au départ apparemment minuscule a pu se transformer en un vaste mouvement, qui a forcé la première puissance militaire de la planète à céder et à se retirer de ce pays, en dépit des déclarations belliqueuses qu’elles n’avait cessé de multiplier.
Nous avons connu aussi d’autres victoires collectives. Celles du mouvement féministe, dans les années 1960-1970, qui a introduit dans ce pays une nouvelle conscience de l’égalité sexuelle ; celle des handicapés, également, qui, par leur union, ont réussi à arracher à l’Administration la reconnaissance de certains droits. L’histoire de ce pays est riche de ces exemples où l’union de citoyens a été capable de mettre en échec le pouvoir gigantesque du complexe politico-économique.

PI. Voyez-vous quelque chose d’analogue aujourd’hui en ce qui concerne l’Afghanistan et l’Irak ?
HZ. C’est encore trop récent ; rien n’a encore véritablement démarré. Si l’on considère les mouvements dont nous venons de parler à leurs tout débuts, on constate qu’ils ressemblaient d’une certaine manière au mouvement anti-guerre actuel. Tout se passe comme si, aujourd’hui, les citoyens commençaient à élever la voix, mais sans avoir pour le moment réussi à infléchir la politique. Regardez par exemple l’opposition à la guerre du Vietnam en 1967-68 : personne n’aurait pensé alors qu’elle obtiendrait les résultats qu’elle a obtenus..
Aujourd’hui, malheureusement, après quatre ans de guerre en Irak, tout ce qu’ont pu obtenir les opposants, c’est le vote pitoyable par les Démocrates d’un calendrier de retrait ! Ce qui fait que nous en avons encore pour un ou deux ans à rester là-bas, et que, pendant ce temps, le gouvernement va continuer à augmenter son budget de guerre. Le mouvement d’opposition grandit, aujourd’hui, c’est évident. Mais il n’est pas encore assez puissant pour imposer un changement de politique.

PI. De quelle manière votre participation à la Seconde Guerre mondiale dans l’armée de l’air a-t-elle contribué à former votre engagement pacifiste ?
HZ. Ce n’est que bien après la fin de la guerre que j’ai commencé à y réfléchir, et à voir à quel point elle avait corrompu mon esprit, le mien et les autres. Il ne pouvait guère en être autrement, dans la mesure où la guerre piège les belligérants dans une sorte de mentalité grégaire, un état second qui les empêchent de s’interroger sur les évènements en cours, de se poser des questions. Ce qui les conduit à commettre des atrocités, comme ces bombardements de populations civiles – auxquels j’ai parfois pris part. Ayant échappé à la prison militaire, je me suis alors retourné sur mon passé et me suis mis à penser par moi-même. Sur Hiroshima et Nagasaki, et sur mes propres expériences. J’ai regardé le monde autour de moi et constaté que même une guerre dite « bonne » ne l’avait en rien changé véritablement, en dépit de ses 50 millions de victimes. J’en ai conclu que toute guerre est futile, et inacceptable.

PI. Vous écrivez qu’« au cœur des actes de terrorisme les plus innommables, les plus injustifiables, se trouvent toujours un sentiment d’injustice, des griefs ressentis à juste titre par des millions de gens qui ne versent pas eux-mêmes dans le terrorisme, mais des rangs desquels surgit une violence désespérée ». Quels sont ces griefs ?
HZ. Le grief, par exemple, qui se trouve derrière les actes de terrorisme – que ce soit ceux du 11 Septembre ou les attentats-suicides du Moyen-Orient, c’est la révolte contre l’occupation. Robert Pape, politologue à l’université de Chicago, a étudié les attentats-suicides, les actes de terrorisme commis sur une période de vingt ans sur la planète, soit environ 180. Il a découvert que leur commun dénominateur n’était pas le fanatisme religieux, mais, que ce soit en Irlande du Nord, au Sri Lanka ou dans les Territoires palestiniens, le ressentiment contre une occupation étrangère.
Si nous comprenions cela, aux Etats-Unis, nous cesserions de soutenir l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza, celle de l’Afghanistan et de l’Irak, ou le maintien de nos bases militaires à l’étranger. Il est de suprême importance de comprendre que le terrorisme plonge ses racines dans le sentiment de révolte de millions et de millions de gens, qui pousse une petite partie d’entre eux à des actes fanatiques.

PI. Il y a eu depuis quelques temps de nombreux mouvements sociaux dans le monde, que ce soit les populations indigènes et pauvres de plusieurs pays d’Amérique latine qui ont porté des socialistes au pouvoir, les manifestations internationales contre la politique économique de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou l’opposition naissante à la politique américaine au Moyen-Orient, dont nous venons de parler. Ont-ils des points communs ?
HZ. Sans aucun doute. Il est très important de savoir que les gens, quels que soient leurs pays, partagent et sont unis par des intérêts qui, dans le même temps, les séparent de leurs gouvernants. Nous vivons dans un monde divisé par le nationalisme et les frontières nationales. Ces frontières créent une unité factice entre les gens qui s’y trouvent, en ce que, quel que soit le pays, elle ne correspond à aucune communauté d’intérêt entre un peuple et ses élites.
Il existe un intérêt commun entre les peuples de la planète, à savoir leur désir de vivre en paix, dans l’égalité économique, et leur volonté de régler les problèmes. Cet intérêt que nous partageons transcende les frontières ; il se manifeste de temps en temps, comme le 15 février 2003, quand 10 millions de personnes dans le monde ont manifesté contre la guerre que les Etats-Unis s’apprêtaient à lancer contre l’Irak.
Il apparaît également dans l’immense succès des Forums sociaux mondiaux qui ont chacun réuni des dizaines de milliers de participants, venus des quatre coins de la planète déclarer qu’« un autre monde est possible ». Ce que vous avez dit est absolument vrai : il existe une sorte d’internationalisme. Encore embryonnaire, certes. Mais je crois que c’est sur lui que repose l’espoir du monde.

PI. Faudrait-il instaurer un code de conduite universel, que ce soit aux niveaux individuel ou collectif ?
HZ. Oui, il faudrait reconnaître au niveau international un code de conduite commun. On peut d’ailleurs le trouver dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme, adoptée par les Nations unies. Elle proclame que tout être humain a droit à la nourriture, à un logement, à la santé et à l’éducation, ainsi qu’à vivre en paix. Chaque homme, sur la planète, devrait se voir garanti un certain niveau de vie de base ; les richesses de notre monde le permettent. Le problème vient de ce qu’on les a gaspillées, mal distribuées. Tous le monde devrait jouir des droits fondamentaux, y compris la liberté d’expression et celle de la presse, la liberté d’association et celle de communiquer les uns avec les autres sur un pied d’égalité, afin d’empêcher quelques-uns de faire la loi dans les médias.

PI. Qu’avons-nous besoin de changer, dans notre conscience collective, pour instaurer une liberté et une justice authentiques et honnêtes, sans lesquelles il ne saurait y avoir de paix durable ?
HZ. Il faudrait en premier lieu rejeter le nationalisme, la notion même de frontières nationales, de visas, de passeport et de quotas d’immigration. Rejeter l’idée que le monde puisse être divisé en 100 ou 200 lieux différents, chacun animé par un sentiment de xénophobie à l’égard des habitants des autres territoires. Ce qu’il faut, c’est refuser le nationalisme et affirmer un esprit de solidarité à l’échelle du monde. C’est là un changement radical dans nos façons de penser.
Il faudrait également refuser de considérer la violence comme un mode de solution des problèmes, et affirmer au contraire que, quels qu’ils soient, qu’il s’agisse d’une tyrannie ou de toute autre forme d’injustice, la force, la violence ou la guerre ne sauraient en aucun cas y apporter de solutions. Et qu’il nous faut donc essayer de faire œuvre d’imagination.

PI. Vous avez déclaré qu’à trop se fixer sur la critique de la guerre contre le terrorisme, on court le risque d’en être soi-même victime dans la mesure où cela nous détourne d’une idée qui pourrait nous unir aussi sûrement que la peur du terrorisme. Quelle est cette idée ?
HZ. Cette idée qui nous unit, c’est la reconnaissance du fait que la violence, la guerre, le militarisme ne sauraient régler aucun des problèmes du monde. C’est la prise de conscience que nous devons, au contraire, y renoncer une bonne fois pour toutes et utiliser les richesses de la planète pour aider les pauvres et les démunis, leur donner les soins et l’éducation dont ils ont besoin et auxquels ils ont droit, ainsi qu’un endroit où vivre. C’est cette idée d’un intérêt commun, cette idée de renoncer à la guerre pour, au contraire, employer tous ensemble les ressources immenses qu’on y a jusque-là engouffrées pour sauver les vies de milliards d’humains qui meurent aujourd’hui de maladie et de faim. C’est cette idée fondamentale qui peut nous unir.

 

Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Actions américaines pour la paix [sommaire]

Pour le quatrième anniversaire de l’invasion américaine en Irak du 20 mars 2003, des centaines de milliers de personnes ont manifesté contre la guerre, au Canada, en Australie, en Turquie, et à travers l’Europe, dont l’Espagne où eut lieu la manifestation la plus importante, avec 100 000 participants estimés.

Cependant, mars a aussi vu se dérouler aux Etats-Unis quantité de manifestations de toutes sortes en faveur de la paix. Pendant le week-end anniversaire des 17 et 18 mars, plus de 1 000 manifestations ont eu lieu dans tous les Etats-Unis. Il y eut même un rassemblement au Pentagone qui attira des dizaines de milliers de personnes malgré le froid intense.

A Washington, près de 3 000 personnes, venues de tout le pays, se sont rassemblées devant la cathédrale, à l’initiative d’une vingtaine de groupes religieux. Parmi les activistes chrétiens pour la paix présents à ce rassemblement, 100 ont été arrêtés pour avoir prié pour la paix dans un acte délibéré de désobéissance civile. Parmi les orateurs se trouvait Celeste Zappala, dont le fils fut tué en Irak en 2004.Au cours du week-end, plus de 150 actions et offices chrétiens et interreligieux pour la paix se sont déroulés dans le pays.

Quelques militaires en service actif se sont joints à la manifestation de Washington, en vertu des règles les autorisant à manifester mais limitant leur liberté de parole. Le second maître Jonathan Hutto, en service actif à l’US Navy, a déclaré à la foule que le peuple américain avait voté contre la guerre aux élections de novembre 2006 : « Nous sommes ici pour encaisser l’addition. » « Trop ont déjà péri et cela ne résout rien, a déclaré Ann O’Grady, venue avec sa famille depuis Athens (Ohio) en voiture dans d’épouvantables conditions. Je me sens mal à réaliser mes activités quotidiennes pendant que de gens souffrent, Américains et Irakiens. »

Stop au financement de la guerre

A travers les Etats-Unis, se déroule une tentative incessante de persuasion du corps législatif de voter contre le financement de la guerre en Irak, se traduisant par l’occupation de bureaux de membres du Congrès au Capitole et dans leurs circonscriptions. « Nous considérons cette action comme une extension du lobbying, adéclaré Jeff Leys, coordinateur de Voices for Creative Nonviolence (Expression de la non-violence créatrice) à Chicago. L’objectif est
toujours de gagner du temps, encore et encore. »

Les manifestants, allant d’une poignée à quelques dizaines, peuvent rester dans les lieux quelques minutes ou plusieurs heures avant que la police arrive. Ils sont assis, debout, chantent, scandent des slogans, prient, sonnent des cloches, lisent des lettres de soldats envoyées à leurs familles et jouent des pièces de théâtre satiriques anti-guerre.

Parmi les nombreuses personnalités politiques visées se sont trouvés John McCain et Hillary Clinton, candidats à la présidence, ainsi que la présidente démocrate du Congrès, Nancy Pelosi, dont le bureau a été occupé et le domicile de Pacific Heights lieu de rassemblement d’un « Camp Pelosi » réunissant des manifestants avec tentes, panneaux et affiches, afin de l’exhorter à lutter contre le financement ininterrompu de la guerre.

Des milliers de personnes ont convergé vers un parc new-yorkais face aux Nations unies, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Lâcher Bush, pas des bombes » et « Pas un dollar de plus, pas un mort de plus ». Lors d’une manifestation dirigée contre les principaux fournisseurs de la défense américaine, Lockheed Martin, Boeing, Northrop Grumman, Halli-Burton, General Electric et d’autres, des manifestants se sont allongés devant l’entrée de la Bourse de New-York en scandant « Stop à l’argent, stop à la guerre ». Quarante quatre d’entre eux ont été arrêtés. « Les militaires américains et les civils irakiens périssent pour le profit d’une élite ,» s’est indigné Fabian Bouthilette, enseignant, ayant servi pendant deux ans dans l’US Navy.

Montée de l’opposition à G. Bush

Des centaines d’actions ont déjà été conduites pour demander la destitution du président Bush. Au Vermont, à la suite d’une tournée de quatre jours d’un groupe d’activistes de la paix – 36 villes ont voté pour exiger des législateurs de cet Etat qu’ils appuient une motion déposée à la commission des Affaires judiciaires de la Chambre des représentants, visant à initier la procédure d’impeachment contre G. Bush et le vice-président Dick Cheney. « Il est clair qu’il ne s’agit pas d’un cri de protestation, mais le début d’une action insurrectionnelle visant à se réapproprier notre Constitution », a déclaré l’organisateur Dan DeWalt. Les manifestants, arrivés sur les marches du Capitole, ont demandé l’impeachment du président en faisant l’énumération de ses « actes criminels », dont la justification de la guerre en Irak par des informations falsifiées. A Salt Lake City,
le maire de la ville, Rocky Anderson, a déclaré devant un comité du Sénat local que, si l’on compare les autres cas d’impeachment d’un président des Etats-Unis survenus dans le passé, « il n’y a jamais eu autant d’arguments irréfutables que dans le cas de G. Bush ».

Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes :

– A Natick (Massachusetts), des manifestants se sont rassemblés en soutien aux Cinq de Sherborn, des activistes de la paix accusés d’atteinte à l’ordre public le 10 janvier 2007, le jour où le président Bush a annoncé l’augmentation des troupes en Irak – le fameux troop surge. Avant de les condamner à dix heures de travaux d’intérêt général, le juge Singer a donné à chacun d’eux le temps de faire une déclaration convaincante bien sentie – et largement reproduite dans les médias – sur les raisons qui les ont poussés à agir. « J’espère que nous avons inspiré les gens à descendre dans la rue, quitte à remplir les prisons et se retrouver devant les juges », a déclaré Randa, leader du groupe Peace Abbey à Sherborn.

– Au port de Tacoma s’est déroulé une semaine de manifestations contre l’envoi par bateau d’équipement de l’armée destiné à la guerre en Irak.

– A Winona (Maryland), des manifestants ont converti le Centre de recrutement des Forces armées américaines en Centre de recrutement des forces de paix américaines. Une banderole mentionnait : « 3 210 [nombre des soldats américains morts à cette date] c’est trop. »

– A Louisville (Kentucky), des volontaires ont érigé 4 000 drapeaux dans le parc le long de la rivière Ohio, en hommage aux militaires américains et aux civils morts à la guerre.

– A St Paul (Minnesota), des manifestations ont été organisées, incluant l’exposition itinérante de chaussures Eyes Wide Open (les Yeux grands ouverts), se déplaçant sur l’ensemble du territoire national et représentant tous les morts de la guerre en Irak, irakiens et américains.

– A Philadelphie, une manifestation devant une usine de Lockheed Martin accusait cette entreprise d’avoir profité de la guerre en Irak de façon choquante, grâce à l’obtention de contrats d’armement.

– A Dallas (Texas), était de passage Bill McDannell, au cours de sa traversée à pied de l’Amérique pour protester contre les guerres en Irak et en Afghanistan. Il avait déjà parcouru quelque 1 700 km et obtenu 1 500 signatures à une pétition pour arrêter ces guerres, dont il pense qu’elles sont immorales. Ancien pasteur méthodiste, Bill McDannell a commencé à marcher en novembre 2006 et espère terminer sa croisade fin juin ou début juillet 2007.

– A Orangeburg (Caroline du Sud), on a assisté à l’arrivée de la caravane « Books not Bombs » (Des livres, pas des bombes), organisée par Elaine Johnson, une mère qui a perdu son enfant à la guerre. Pendant un mois, cette caravane a rendu visite aux écoles, collèges et universités de 16 villes. « Le but est d’éduquer les enfants sur ce qui se passe avec cette guerre et sur l’importance de voter parce que ce sera important pour y mettre fin, a-t-elle déclaré. Il y va de leur avenir et de leur éducation. »

– A Rockville (Maryland), des parents et des activistes de la paix ont manifesté contre les initiatives de recrutement de l’armée sur les campus universitaires.

– A Edmonton, en Alberta (Canada), le déserteur de l’armée américaine Kyle Snyder s’est joint à une marche pour la paix. Il a déserté au printemps 2005, après quatre mois et demi de service. « Lorsque j’ai vu un soldat de mon unité tirer froidement dans la jambe d’un civil innocent, cela m’a suffit pour prendre cette décision en toute conscience, a-t-il déclaré. L’armée américaine n’a jamais enquêté sur cet incident. »

Source : The Washington Post, Associated Press, USA ; BBC News, G.-B.

Les enfants nous montrent le chemin [sommaire]

Début avril 2007, des jeunes ont défilé en patins à roulettes et trottinettes à travers Brooklyn en scandant : « Plus de guerre en Irak » et « De l’argent pour l’éducation, pas pour la guerre ». Les jeunes portaient des ballons gonflés à l’hélium et des bannières avec des slogans tels que « Les enfants irakiens font la paix », « La guerre est le contraire de la Vie ». Ils étaient accompagnés d’adultes issus de groupes tels que les Parents de Brooklyn pour la paix, La Première Eglise pour l’unité de Brooklyn et le parti des Verts de l’Etat de New York. Comme la procession défilait, des passants ont applaudi, des voitures ont klaxonné et des coureurs ont fait le signe de la paix.

Fabien Bouthillette, vétéran de la guerre en Irak, s’est adressé à la foule : « Voir ces jeunes est énergisant. C’est ce dont j’ai besoin pour tenir le coup. » Puis il a raconté aux manifestants qu’il étudiait à l’académie navale lorsque la guerre a éclaté et que plus tard, il avait stationné sur un destroyer dans le Golfe d’Arabie où trois de ses camarades de bord furent tués par des bombes suicides. « Cela me rend malade de voir des rubans jaunes et des « encourageons nos troupes » sur des autocollants de pare-chocs de voitures. Cela ne signifie rien. Cette idée que le fait d’être contre la guerre est d’être contre les troupes est complètement rétrograde. G. Bush a été plus préjudiciable à notre Constitution que n’importe quoi d’autre. »

F. Bouthillette a également dénoncé les dépenses de milliards de dollars pour le conflit tandis que 10 % de cette somme dépensée pour la guerre aurait pu être utilisés pour restaurer les ravages causés par l’ouragan à la Nouvelle-Orléans.

Un grand nombre de politiciens locaux ont apporté leur soutien aux manifestants. Une mère organisatrice du défilé pour la paix, Helen Selsdon, a terminé la manifestation en citant Martin Luther King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères ou périr ensemble comme des fous. »

Source : Carroll Cobble Courier, E.-U.

Le Caire : le peuple rejette les réformes constitutionnelles [sommaire]

Le président égyptien pro-occidental Hosni Moubarak a récemment tenté de faire passer une série d’amendements à la constitution du pays. Les changements proposés, présentés comme des réformes « démocratiques », ont été soumis à un référendum mais ont déchaîné les passions et déclenché une vague de manifestations à travers toute l’Egypte.

Ces manœuvres, destinées à modifier la constitution, sont considérées comme une tentative ayant pour but d’entraver la démocratie et de bâillonner les voix dissidentes. En effet, si H. Moubarak réussit à faire passer les amendements, il aura le pouvoir de dissoudre le Parlement, de suspendre les libertés civiles et d’emprisonner toute personne soupçonnée de se livrer à des activités terroristes. Les syndicats seraient menacés de fermeture et l’action des autorités judiciaires serait entravée en matière de lutte contre la fraude électorale. Une des mesures les plus sensibles est l’interdiction de la formation de partis politiques à fondement religieux, ce qui est considéré comme une manœuvre pour affaiblir l’influence du principal parti d’opposition égyptien, les Frères musulmans.

Les groupes de l’opposition ont appelé au boycott du référendum en disant qu’il serait truqué. Un journal égyptien a publié un mémo confidentiel destiné à tous les fonctionnaires les enjoignant à voter « oui ». Les autorités ont fustigé également un autre journal qui avait ouvertement milité pour le « non ».

Ces réformes constitutionnelles autoriseraient les forces de sécurité à faire taire les blogueurs égyptiens, l’une des principales sources d’informations sur le régime. Les autorités ont déjà fermé 21 sites Internet critiques à l’égard du régime et un blogueur qui avait osé critiquer le président a été condamné à quatre ans d’emprisonnement le mois dernier. Les forces de sécurité ont à maintes reprises lancé des assauts contre des manifestations, dont l’une menée par des démunis qui réclamaient des compensations après avoir perdu leurs logements dans un incendie.

Récemment, les images filmées par un téléphone portable d’un jeune blogueur torturé par la police ont été rendues publiques (bizarrement, ces images ont été prises par les policiers eux-mêmes). Cette vidéo a provoqué de nouvelles vagues de mécontentement et d’indignation.

Ces tentatives du gouvernement pour faire passer ces réformes constitutionnelles arrivent après une série de grèves sauvages menées par des dizaines de milliers de travailleurs, et des rebellions paysannes contre des tentatives de saisie de terres.

Amnesty International et le Comité de surveillance des droits de l’homme ont déclaré que des atteintes au droit de l’homme ont lieu en Egypte. Ce Comité a demandé l’arrêt du harcèlement contre les syndicats.

Source : Amnesty International ; Comité de surveillance des droits de

Manifestations au Chili et au Pérou [sommaire]

Fin mars 2007, 819 personnes, principalement des jeunes, ont été arrêtées à Santia-go et dans d’autres villes chiliennes, lors de manifestations pour commémorer les victimes du régime de Pinochet et pour demander de meilleurs services de transports publics. Les Chiliens ont bloqué les rues par de grands défilés pacifiques, afin d’exprimer leur rejet du Transantiago, le nouveau système de transport public de Santiago qui n’atteint pas les quartiers les plus pauvres et ne couvre pas la moitié des besoins en transport de la capitale.

Des sociologues ont déclaré que ces manifestations et ces actes de violence pointent le malaise social sous-jacent dans les quartiers les plus pauvres, où les jeunes sont exclus d’une économie théoriquement prospère mais caractérisée par une distribution des ressources la plus injuste de l’Amérique latine.

L’un des manifestants a expliqué que « sous ce mécontentement se tient une exigence pour un droit à l’éducation, à la santé, au logement, et à des salaires décents ».

Selon un récent rapport de la Banque mondiale, 47 millions de Latino-américains vivent encore sous le seuil de pauvreté. Le taux de ceux qui survivent avec moins d’un dollar par jour a « légèrement » diminué de 9 % en 2002 à 8,6 en 2004, ce qui signifie que quelque 700 000 personnes ont pu éviter l’absolue pauvreté.

Au Pérou, des manifestations similaires se sont produites comme conséquence de la mauvaise distribution des richesses et de l’exploitation des mines péruviennes.

« Peu importe la raison précise, le but est le même : justice, paix, et meilleure distribution des ressources, a expliqué l’un des manifestants péruviens. Nous ne pouvons pas nous taire. »

Source : La Haine, Chili ; El Mundo, Espagne ; El Financiero, Pérou

D. Kucinich : « Nous allons créer un monde nouveau » [sommaire]

Le 20 mars 2007, jour anniversaire du début de la guerre en Irak, la fédération « Arrêtez la guerre », regroupant 175 organisations dans tout le Royaume uni, a tenu une « Assemblée du peuple » à Londres, au Centre méthodiste du quartier de Westminster, près du Parlement. Le président de la fédération, Tony Ben, a déclaré aux délégués des 175 organisations : « Cette assemblée représente bien davantage le peuple que celle du Parlement », avant de leur rappeler que la salle où ils se trouvaient avait accueilli la première Assemblée générale des Nations unies en 1946.

Tony Ben présenta ensuite Dennis Kucinich, député de l’Ohio et candidat à l’investiture du parti Démocrate pour les élections présidentielles américaines de 2008. Son discours, aussi passionnant que passionné, fut ponctué d’applaudissements enthousiastes et donna le ton de la journée.

« Nous sommes rassemblés ici, dit-il, parce que nous avons compris que le monde est véritablement une unité. Que tout est lié et interdépendant dans ce monde… Nous avons compris que l’unité humaine est en fait un impératif. Il faut célébrer tout ce qui dans nos vies sert à nous unir et à confirmer le caractère transcendant de l’unité humaine : par exemple, les Nations unies, ou la Charte des Nations unies, qui a été écrite dans l’espoir de mettre fin à la guerre pour toujours.

[…] Si la paix doit vraiment devenir un fait accompli, nous devons nous-mêmes montrer l’exemple de la paix dans notre vie quotidienne […] En prenant conscience que nous pouvons, chaque jour, être les architectes de la paix dans nos vies, dans nos communautés, avec chaque personne avec laquelle nous avons des contacts, nous prenons conscience du pouvoir de transformation que nous tenons entre nos mains. C’est pourquoi ce que vous représentez en tant que membres de la fédération Arrêtez la guerre, ce n’est pas une simple réaction éphémère à l’impuissance des gouvernements à prendre en compte ce désir de paix. Vous représentez quelque chose de bien plus profond : non pas simplement le refus de la guerre, mais le refus de la guerre en tant qu’instrument politique. Vous représentez une prise de position collective en tant que citoyens du monde : vous réclamez que la guerre soit déclarée obsolète. Il n’est plus tolérable de chercher à résoudre par la guerre et l’agression les conflits entre les peuples et entre les nations. L’époque où nous nous trouvons exige de nous un choix conscient […] Je propose que nous fassions tout de suite le choix de l’unité humaine.

Nous proposons de créer un ministère de la Paix qui examine les problèmes de violence domestique, de maltraitance des enfants, de la violence à l’école, et crée une structure au sein de laquelle nous enseignerons à nos enfants les principes de mutualité, comment faire la paix, maintenir et partager la paix, comment considérer l’autre comme un aspect de soi-même. Nous avons la capacité de créer des structures de paix dans nos propres communautés, dans nos foyers, dans nos vies. Lorsque nous entreprendrons cette tâche, la paix dans notre microcosme deviendra la paix dans le macrocosme. Alors, les nations qui prennent les armes contre d’autres nations se rendront compte qu’elles n’ont pas de légitimité lorsque leur gouvernement n’est pas soutenu par le peuple.

Dans le monde entier, nous pouvons fédérer les parlementaires en faveur de la paix, de la paix et de la prospérité, car paix et prospérité sont frères jumeaux. Tout comme la guerre et la misère sont frères jumeaux. Lorsqu’une nation choisit la guerre, cela signifie moins de moyens pour le logement, la santé et l’éducation. Nous ne pouvons plus tolérer cela. En tant qu’êtres humains, nous avons le droit à la sécurité, au logement, aux soins de santé et à l’éducation. Nous devons exiger que nos gouvernements affirment ces droits et cessent de dépenser de l’argent à faire des guerres qui anéantissent les espoirs de tous…

Partout il y a une soif de paix, et une compréhension profonde de la nécessité d’agir pour sauver le monde. Nous en sommes à un tournant de l’histoire du monde où nous devons choisir entre écouter les élans de notre cœur et agir pour créer la paix, ou nous laisser mener par des impulsions d’agression et de destruction. N’est-ce pas exaltant d’avoir pris conscience que nous pouvons, en tant qu’individus, choisir la paix ? Que nous tenons entre nos mains la chance de changer le monde, et pas seulement de mettre fin à la guerre en Irak, ni seulement d’empêcher une agression contre l’Iran ou d’obtenir la paix entre les Israéliens et les Palestiniens, mais de faire de la paix une chance pour les générations futures ?

Le poète Tennyson a écrit : « Allons, mes amis, il n’est pas trop tard pour créer un monde nouveau. » Aujourd’hui, par votre présence, vous manifestez que vous avez une passion : celle non seulement de voir un monde nouveau, mais aussi d’en être partie intégrante. De faire partie d’un monde neuf, d’un monde qui rejette la guerre, qui décide d’éliminer toutes les armes nucléaires, qui met en œuvre l’interdiction des armes biologiques, des armes chimiques, des mines antipersonnelles… Un monde où toutes les nations participeront au Tribunal criminel international, et affirmeront la primauté des Nations unies comme moyen de résoudre les conflits entre les nations. Votre passion doit être contagieuse […] Dès à présent, ce mouvement bourgeonne dans le monde entier. Nous devons l’encourager, l’amplifier, le promouvoir, car nous incarnons l’avenir. L’avenir, c’est la paix. La paix est inévitable. Rejetons la guerre. Notre but est de réaliser l’unité humaine, et ainsi de créer un monde nouveau. »

Source : Notre correspondant à Londres

Bichkek : le peuple à nouveau [sommaire]

Les habitants de Bichkek, capitale du Kirghizistan, sont de nouveau descendus dans la rue afin de réclamer des changements politiques.

Entre 2004 et 2006, profondément mécontente des régimes en place, la population avait provoqué des réformes politiques. En 2004, les rues de Bichkek avaient été le théâtre de grandes manifestations surnommées la « Révolution des tulipes », aboutissant à l’éviction du président Akayev. En 2005, les habitants du Kirghizistan avaient manifesté leur impatience envers leur nouveau leader, le président Bakiyev, afin qu’il tienne ses promesses concernant un plan anti-corruption. Pour sauver sa carrière politique, le nouveau chef d’Etat avait alors renoncé à certains de ses pouvoirs et réitéré ses promesses visant à lutter contre la criminalité, à mener à bien des réformes et à faire respecter la loi.

A l’époque, les manifestants avaient décidé de donner du temps aux nouveaux dirigeants pour mettre en œuvre les changements nécessaires.

En avril 2007, les foules sont de retour dans les rues, plus déterminées que jamais à voir les réformes se réaliser, à s’assurer de la mise en place de lois contre la corruption et à contraindre le président à démissionner. Les manifestants se sont rassemblés à sept endroits différents dans Bichkek. Un campement d’une douzaine de yourtes – tentes traditionnelles en feutre – a été dressé sur la place située près des quartiers généraux du président. Les manifestants ont déclaré qu’ils continueraient à manifester jusqu’à la démission de K. Bakiyev.

Cette ancienne République soviétique d’Asie centrale de cinq millions d’habitants est rongée par une rivalité Nord-Sud, par la corruption et le copinage. « La politique de Bakiyev nous dégoûte, a déclaré l’un des manifestants, Mirlan Ozubekov, âgé de 20 ans et originaire de la région de Issyk-Kul dans le Nord. Avec lui, seuls les gens du Sud ont droit aux postes officiels. »

La Russie et les Etats-Unis sont concernés puisque ces deux pays ont des bases aériennes stratégiques au Kirghizistan.

Source : Associated Press

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Eau potable : des solutions innovantes [sommaire]

Chaque minute, quinze personnes décèdent suite au manque d’eau potable. A l’heure actuelle, plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et, d’après les Nations unies, ce nombre sera porté à trois milliards en 2025. Les Objectifs de développement du millénaire ont pour but de réduire ce nombre de moitié mais peu de choses ont été entreprises sur le plan politique pour atteindre ce but.

Des initiatives au niveau local, en Afrique, Asie et Amérique du Sud sont en cours pour traiter cette question. Dans le petit village de Panjkosi en Inde, un filtre à eau solaire est testé avec succès depuis un an. Il comporte un réservoir connecté à un panneau solaire avec deux filtres qui éliminent les particules en suspension. Une lampe à ultraviolet élimine les bactéries, virus et autres germes. Développée par la société néerlandaise Nedap, la technique a été évaluée par l’université turque de Marmara qui l’a jugée efficace à 99 %. Chaque jour, 3 000 litres d’eau potable sont donc produits pour subvenir aux besoins d’un village de 500 habitants. Cette solution a déjà été appliquée avec succès dans d’autres pays tels que l’Afghanistan, l’Indonésie, le Mozambique, le Ghana et le Sénégal.

D’après l’OMS, au Bangladesh, près de 30 millions de personnes sont directement menacées par l’arsenic présent en concentration importante dans l’eau souterraine. Des chercheurs de l’OMS ont conçu un filtre spécial qui élimine l’arsenic et l’ont testé dans plusieurs villages. Le filtre fonctionne sans électricité ni aucun carburant, il utilise un matériau brut composé de sable et de dioxyde de fer. De cette manière, 100 litres d’eau sont purifiés chaque jour. Des équipements à plus haute capacité sont en cours d’essai en Grèce et Hongrie. Le professeur Branislav Petrusevski, qui a mis au point le processus, explique qu’il existe plusieurs techniques permettant de réduire le taux d’arsenic dans l’eau mais qu’elles sont en général sophistiquées et coûteuses, tandis que son invention est adaptée aux pays en voie de développement et ne fait pas appel à des techniciens qualifiés pour la maintenance.

En Ethiopie, le Life-straw (paille de vie), un tube de 30 cm de long, permet aux adultes et aux enfants de purifier l’eau en l’aspirant à travers le tube. Des filtres textiles retiennent les impuretés tandis qu’une résine imprégnée d’iode antiseptique combinée avec des charbons actifs purifie l’eau des bactéries responsables de la dysenterie, de la typhoïde et du choléra. De nombreuses autres expériences sont en cours mais la difficulté majeure réside dans le manque de volonté politique et de coordination ainsi que dans la faiblesse des financements. « De nombreuses solutions ont été développées pour rencontrer les Objectifs du millénaire, explique Vestergaard Frandsen, président de la société qui a inventé le Life-straw, mais, celles-ci nécessitent de longues et coûteuses études scientifiques ». Souvent, les prototypes mis au point ne bénéficient pas du financement adéquat pour passer à l’échelle d’une production industrielle. Au Mali, le maire de Bamako, la capitale, veut installer 200 purificateurs à eau solaires conçus par Nedap, mais il a besoin du soutien financier des ONG. Le besoin d’une collaboration entre secteurs public et privé est constamment débattu dans les institutions internationales, les ONG et les gouvernements explique Jean Fabre, directeur régional européen du Programme des Nations unies pour le développement. « Les nations les plus riches ne consacrent pas plus de 0,5 pour cent de leur PNB pour résoudre les problèmes de l’eau. Il faut trouver une solution basée sur la coopération entre secteurs public et privé. »

Source : Le Monde, France

La suspension de l’aide enfonce les Palestiniens dans la pauvreté [sommaire]

 D’après une enquête menée par Oxfam, agence humanitaire internationale, les Palestiniens qui vivent en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza souffrent de manière dramatique des conséquences de la suspension de l’aide internationale. L’aide aux Palestiniens a été retirée après qu’une élection libre et démocratique ait conduit le Hamas au gouvernement, en janvier 2006.

L’étude Pauvreté en Palestine : le coût humain du boycott financier, commandée par Oxfam, a été publiée en avril 2007. Elle se base sur les résultats d’une enquête menée dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie auprès de 677 chefs de famille et de 67 responsables travaillant dans le domaine de la santé, de l’éducation et des infrastructures publiques. Elle met en évidence que la pauvreté dans les territoires sous la juridiction de l’Autorité palestinienne a cru de 30 % en 2006, suite à la suspension de l’aide des Etats-Unis, de l’Europe et du
Canada en avril et à l’arrêt du paiement par Israël des taxes et droits de douane qui reviennent à l’Autorité palestinienne. Salam Fayyad, ministre palestinien des Finances, déclare que le boycott a dévasté l’économie palestinienne. Un milliard d’euros seraient nécessaires en 2007 pour prévenir une crise encore plus grave ; l’Autorité palestinienne se débat pour continuer à fonctionner avec un quart des 160 millions de dollars dont elle a besoin chaque mois.

D’après Oxfam, les Palestiniens avaient déjà de grandes difficultés à joindre les deux bouts avant la suspension de l’aide et le blocage des paiements par Israël, mais maintenant de très nombreuses familles ont connu une chute drastique de leur revenu et un si grand nombre de services publics ont été interrompu que les territoires sont en voie de devenir une région sans Etat avec une absence totale de services de base. Parmi les responsables interrogés, 90 % ont déclaré qu’ils avaient dû réduire les services et la moitié ont affirmé qu’ils avaient été obligés de réduire des services essentiels de 50 % ou plus, à cause du manque de financement. Les populations civiles ont été très touchées avec 50 % des familles interrogées ayant vu leur revenu réduit de moitié ou davantage. L’impact de la suspension a été très sévère sur ces populations, car environ un million de personnes dépendent des 160 000 fonctionnaires de l’Autorité palestinienne dont le salaire, en novembre 2006, a chuté à 40 % par rapport à leur niveau de 2005, accroissant la pauvreté dans cette population de 35 % à 71 %. Avec des arriérés de salaires qui dépassent 1,5 million de dollars, 46 % des Palestiniens n’ont plus suffisamment de nourriture. Le nombre de ceux qui vivent dans une pauvreté extrême (avec moins de 50 cents par jour) a doublé en 2006 pour monter à plus d’un million.

La Norvège a récemment accepté de reprendre son aide à l’Autorité palestinienne tandis que la Russie, la France et d’autres Etats européens envisagent d’octroyer une aide directe aux Palestiniens sans passer par le gouvernement du Hamas. La position des Etats-Unis et d’Israël n’a cependant pas évolué. Bien qu’il puisse sembler légal pour les donateurs de mettre des conditions à l’utilisation de l’aide, Oxfam considère qu’il n’est pas légitime d’utiliser l’aide humanitaire comme moyen de coercition politique.

Source : www.oxfam.org.uk

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

 

Citation

Extrait du message n° 65 [sommaire]

par Maitreya,

« Ma venue transformera ce monde, mais le travail essentiel de reconstruction vous incombe. Je suis seulement l’architecte du Plan. Vous, mes amis et frères, vous êtes les bâtisseurs volontaires du temple radieux de la Vérité. Je vous donnerai la clé de ce temple et, en y pénétrant, vous connaîtrez Dieu. Mes Maîtres attendent eux aussi que vous répondiez à leurs directives. Offrez-leur votre confiance et laissez-les vous guider vers l’Aube nouvelle, partageant ensemble les ressources de la Terre, connaissant ensemble la joie de la fraternité, manifestant ensemble la divinité qui demeure en vous tous.

Il ne s’écoulera guère de temps avant que vous ne me voyiez. Utilisez au mieux ce peu de temps pour me préparer la voie, pour enseigner, à tous ceux que vous rencontrez, les paroles de vérité que je vous transmets. Guidez-les également vers le chemin de la lumière et vers la promesse que mon retour apporte au monde. Mon émergence publique est imminente. Soyez attentifs et tenez-vous prêts, et ne vous endormez pas. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Cette rubrique est alimentée par une réserve importante de courriers confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », non encore publiés. S’y ajoutent d’autres courriers, plus récents, qui n’ont pas pu être vérifiés.

De l’aide à portée de main [sommaire]

Cher Monsieur,

Le dimanche 11 mars 2000, en marchant le long d’une rue de Berkeley, en Californie, je vis un bureau en bois mis au rebut. Ayant justement besoin d’un bureau de ce genre pour mon nouvel appartement, je décidai de le prendre. N’ayant aucun véhicule à ma disposition, je décidai de le porter tant bien que mal jusqu’au métro, à deux rues de là.

Il était environ 17 heures, et je traînais ce vieux bureau le long de la onzième rue dans le centre d’Oakland, lorsqu’un Mexicain, âgé d’une cinquantaine d’années, légèrement bedonnant, me vit et me demanda où j’allais. Je répondis : « Quelques rues plus loin. » Il m’offrit de prendre place dans son vieux camion pick up jaune. Nous échangeâmes une poignée de mains et nous nous présentâmes, mais j’ai oublié son nom. C’était quelqu’un qui faisait preuve de compassion à mon égard et qui ne me méprisait nullement de traîner péniblement ce bureau le long de la rue. Il avait une attitude tout à fait décontractée, heureux de rendre service et agissant comme si c’était pour lui quelque chose de parfaitement naturel. Je le remerciai et nous hissâmes le bureau à l’arrière du camion.

Je me dirigeai vers la portière et je vis un chien installé à l’avant. L’homme lui demanda de grimper à l’arrière du camion et il le guida vers un espace très étroit entre le bord du bureau et le bord du camion. Je fus quelque peu étonné de la manière dont le chien avait fait confiance à son Maître pour sauter dans cet espace étroit.

L’homme démarra et nous commençâmes à descendre la rue. Je lui dis que nous devrions tourner à Jackson Street ; il répéta « Jackson » avec un accent prononcé. Un peu avant Jackson, je lui dis qu’il fallait tourner à gauche. Il acquiesça d’un signe de tête ; il semblait d’une manière ou d’une autre déjà savoir que nous devions tourner à gauche.

Il dit avec un sourire et un sérieux authentique que c’était une belle journée. Lorsque nous approchâmes du bâtiment où j’habite, je lui indiquai un endroit où nous pourrions nous arrêter mais il me demanda si un peu plus loin (plus près de mon bâtiment) ne serait pas mieux et j’acquiesçai. Il arrêta le camion et déclara qu’il allait m’aider à descendre le bureau. Du coin de l’œil, je le vis sauter dans le même espace étroit que le chien avec une agilité surprenante, en dépit de son aspect peu athlétique et de son âge relatif. Il souleva le bureau et me le tendis. Me remémorant la Bible, je lui dis après l’avoir remercié : « Vous êtes un bon Samaritain. » Il sourit d’un sourire énigmatique à la Mona Lisa. Je lui dis au revoir et il me répondit : « Je vous reverrai plus tard. »

Qui était cet homme et son chien ?

S. R., Oakland, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme était Maitreya et le chien un chien ordinaire.

Autoportrait [sommaire]

Cher Monsieur,

Environ trois jours avant Noël, ma petite fille âgée de trois mois m’éveilla pour sa tétée de la nuit. Elle dort dans une chambre adjacente à la mienne et j’ai l’habitude de la porter jusqu’à la salle de séjour voisine pour la nourrir. Je m’assieds généralement sur un sofa qui fait face à quatre grandes fenêtres donnant sur un paysage très boisé. Ce matin-là, vers 3 heures, je jetai un coup d’œil dehors et un étrange spectacle s’offrit à mon regard.

Les feuilles des arbres en Alabama étaient tombées un peu plus tard que d’habitude cette année-là et elles avaient laissé l’image du visage d’un homme dans les branches dénudées. C’était un homme à la barbe foncée qui semblait regarder paisiblement vers la terre. Je ne savais pas vraiment qui était cet homme. Mais, assise là quelque peu abasourdie, je ressentais un sentiment de paix et de protection en regardant cette image silencieuse dans le beau clair de lune. Elle semblait vibrer, ou bouger comme une image sous l’eau. Je dois ajouter que l’arrivée du nouveau millénaire me rendait un peu soucieuse. La vue de cette image sembla calmer mes craintes.

D. M., Montgomery, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'image avait été créée par Maitreya et était une sorte d'autoportrait.

Une première révélation [sommaire]

En 1976, j’étais une jeune mère harassée, épuisée, qui aidait son mari dans son travail et donnait des cours du soir. Peut-être me sentais-je « mortellement fatiguée ». Une nuit je fis un rêve au cours duquel je me trouvais sur une falaise en train de regarder la mer. J’avais conscience de la présence d’un grand nombre de personnes sur la plage en bas.

Loin dans la mer, une vague géante se dressa et commença à s’approcher du rivage, sans que sa hauteur diminue. J’étais remplie de terreur et même si je savais que la vague pouvait nous tuer tous, je restais clouée au sol. Je me contentais de la regarder venir. Sur le sommet de la vague, je vis la silhouette d’un homme vêtu de blanc. Tandis que la vague se rapprochait, je gardais les yeux fixés sur ceux de cet homme. Le regard de ses yeux magnifiques soutenait le mien avec une totale compassion au moment où la vague nous engloutit tous. Loin de ressentir de la peur, je me réveillai en pleurant avec un sentiment à la fois de félicité et d’indignité.

Depuis ce moment-là la mort m’effraie peu. Cette expérience m’a peut-être prédisposée quelques années plus tard à accepter l’idée du retour du Christ. Et lorsque j’ai lu l’histoire du calme régnant sur la place Tien Anmen lorsque les tanks roulèrent sur le corps des étudiants et que Maitreya intervint de manière à ce qu’ils ne souffrent pas, j’ai totalement compris.

J. O., Lincoln City, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme vêtu de blanc était Maitreya.

Une impression durable [sommaire]

Il y a plusieurs années, après un séminaire sur la méditation de transmission à San Francisco, je rentrai chez mon frère. Bien que n’ayant pas beaucoup dormi, je me sentais parfaitement en paix avec le monde. Et ce sentiment de paix profonde se prolongea au cours des jours qui suivirent. J’étais capable d’écouter réellement les membres de ma famille, le cœur grand ouvert, éprouvant seulement le besoin de les aimer. Je suis d’ordinaire un peu réservée, mais un jour où je me rendis à un marché de fruits et de légumes, les barrières qui séparent les gens semblaient avoir disparu. Ce sentiment était si agréable que je me retrouvais en train d’engager la conversation avec les autres, avec aisance et bonne humeur, qu’il s’agisse d’autres clients ou de vendeurs. Et ceux-ci semblaient s’illuminer en réponse à mon attitude.

Lorsque je quittai le marché, je vis une femme aveugle qui tenait à la main une boîte destinée à recevoir des dons en faveur du centre de soins gratuits de Berkeley. Sans hésitation je cherchai de l’argent dans ma poche et je la remerciai pour ce qu’elle faisait. En retournant vers ma voiture, je me disais que ce serait magnifique si chaque jour de notre vie nous éprouvions tous le sentiment que moi-même j’éprouvais. Toute dispute et toute mesquinerie seraient balayées dans la simple joie de l’union avec les autres ; les guerres seraient totalement impossibles. Malheureusement je ne pus maintenir cet état de conscience, mais le souvenir en est resté gravé au fond de moi, montrant ce qui est humainement possible.

J’ai toujours senti qu’il s’agissait d’une bénédiction de Maitreya reçue lors du séminaire.

J. O., Lincoln City, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé qu'il s'agissait d'une bénédiction de Maitreya.

Un souhait exaucé [sommaire]

Il y a trois ans, alors que je rendais visite à ma famille à Istanbul, je commençai à éprouver de la compassion pour les nombreuses personnes venues de la campagne dans l’espoir de trouver du travail, mais qui étaient devenues des sans logis. Je souhaitais quelque peu naïvement que Maitreya apparaisse dans cette grande ville d’une importance vitale et l’aide à s’éveiller pour trouver des solutions davantage empreintes de compassion.

Peu de temps après, dans le bazar du lundi, je remarquai un homme aux cheveux bruns, vêtu d’un costume noir immaculé, mais il n’avait pas de jambes et il se déplaçait sur une plate-forme à roulettes. En marchant, je me retournai pour le regarder, m’attendant à voir le visage du désespoir. Au lieu de cela, je vis un beau visage rayonnant d’intelligence, engagé avec le sourire dans une transaction, comme s’il ne souffrait d’aucun handicap. Je ne pus oublier cette rencontre inhabituelle.

Cet homme était-il Maitreya ?

J. O., Lincoln City, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme dans le bazar était Maitreya.

Une magnifique chevelure [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 10 février 2000, je pris le métro à la station Charles Michels dans le quinzième arrondissement de Paris. C’était un jeudi, vers 23 h 15. Le temps était maussade et ma vie à cette époque-là était également maussade : je traversais une crise physique et morale depuis quelque temps. J’étais dans une période de doute et je n’avais plus de vie spirituelle ; en un mot, j’en avais ras le bol.

Sur les marches du métro, je crus reconnaître Hubert Reeves, un astrophysicien très connu. En arrivant sur le quai, je me trouvai près de lui et d’un autre homme par lequel je me sentis immédiatement attiré. C’était un homme grand à la peau foncée. Il était assis sur un banc et tenait une revue de telle façon qu’elle lui cachait le visage. Ses vêtements en jean étaient parfaitement propres, mais usagés. Ce qui m’impressionna le plus, c’est son abondante chevelure d’un noir brillant de style Rasta et la grande casquette qui la couronnait. Près de lui se trouvaient un ou deux sacs verts. Je suis coiffeur et je trouvai cette chevelure rasta d’un noir éclatant assez étonnante. Il me paraissait également assez curieux qu’il tienne sa revue devant son visage sans bouger pendant au moins dix minutes. Pendant un court instant, je pus voir ses yeux remplis de lumière et un sentiment de bien-être m’envahit des pieds à la tête. Je vis alors ce qu’il lisait : c’était une revue avec des photographies de coiffures féminines. Agé de cinquante-deux ans, je suis moi-même coiffeur et je traversais alors une phase difficile dans mon travail. La vue de cette revue me remplit de joie. Un tel message à ce moment précis ne pouvait être que pour moi. J’éprouvai des sentiments divers, de l’amusement, de la joie intérieure et aussi une certaine interrogation.

Etait-ce un Maître, ou Maitreya lui-même ? Ces images sont restées gravées dans ma mémoire.

J. M., Paris, France

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme à la coiffure rasta était Maitreya.

Connaissance anticipée [sommaire]

Cher Monsieur,

Je me sens poussée à vous écrire après avoir visité le stand de Share International à la foire d’Ayr, en Ecosse. Je me suis sentie attirée par les photographies de Maitreya pendant un long moment et cela m’a rappelé un rêve que j’avais fait le 20 mai 1993.

Ce rêve très profond me secoua tellement que je vous le décris : Je me trouve dans une rue arabe animée au balcon du premier étage. Une procession s’avance le long de la rue. Au milieu se tient un homme, ayant une longue barbe grise et vêtu d’une robe blanche. Au moment où la procession passe devant moi, il me regarde droit dans les yeux. Je me sens exposée. Il « me connaît » en profondeur. Je suis nue spirituellement et je ne peux détourner les yeux. Je suis profondément émue.

Ceci semble durer éternellement, même lorsque la procession s’est éloignée le long de la rue. Alors que je suis là abasourdie, deux autres femmes sur le balcon viennent me serrer dans leurs bras.

J’espère que vous pourrez apporter quelque lumière sur cette expérience profonde. Je fus secouée pendant des jours et je parlai de ce rêve à de nombreux amis. Je pris également la peine de le noter, avec la date précise, ce qui ne m’arrivait pas souvent. Qui était cet homme ? Maitreya ? Peut-il apparaître dans un rêve ?

J. B., Ayrshire, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme du rêve était Maitreya.

L’empreinte d’une main [sommaire]

Peu de temps après avoir commencé à participer au travail concernant la Réapparition, je pris des vacances et allai faire de la plongée sous-marine au Mexique.

En sortant de l’eau, j’eus une sensation de brûlure sur la cuisse et cela venait de l’empreinte d’une main (juste cinq doigts). Je me demandai si j’avais touché une méduse venimeuse et ensuite posé la main sur ma jambe. Mais ma main n’avait rien et l’empreinte était placée de telle façon qu’il m’aurait été pratiquement impossible de poser la main à cet endroit précis et sous l’angle voulu. Bien que l’empreinte ait eu l’aspect et donné la sensation d’une brûlure, la peau étant devenue violette à cet endroit-là, il n’y avait aucune raison apparente et quelques semaines plus tard, tout avait disparu.

Existe-t-il une explication ?

F. O. R., Oakland, Californie, Etats-Unis.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que c'était un disciple du Maître Jésus qui était à l'origine de cette empreinte.

Un dimanche au restaurant [sommaire]

Cher Monsieur,

Après une magnifique méditation du dimanche en septembre 2002, je retrouvai un membre proche dans un restaurant du coin pour partager un repas et parler du programme à venir.

Dès que nous entrâmes dans le restaurant, je remarquai la présence de deux Noirs assis à une table éloignée. Tous deux avaient l’air plutôt ordinaire. Cependant c’était comme si leur présence emplissait l’endroit tout entier d’une plus grande conscience et d’une attention particulière. L’un d’entre eux était plus petit et semblait préoccupé, mais le plus grand et le plus mince me regardait avec un sourire et un regard intense.

Alors que nous nous dirigions vers notre table, je voyais et je sentais ce regard nous suivre. De l’endroit où j’étais assis, je pouvais voir les deux hommes. Bien qu’engagé depuis plusieurs minutes dans une conversation avec mon ami, je sentais toujours ce regard rempli d’amour. Au bout d’un moment, l’homme se leva et se dirigea vers notre table. Il hocha poliment la tête en passant près de nous. Je fis de même, incapable de détourner mon regard du sien. Je me retournai pour le voir se diriger vers la porte où il attendit son compagnon, et ils sortirent tous deux du restaurant.

Ceci était-il le résultat d’une merveilleuse méditation et le fruit de mon imagination, ou ces deux hommes étaient-ils des Maîtres ?

N., Berkeley, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le plus grand des deux hommes était Maitreya, et le plus petit le Maître Jésus.

Soins urgents [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1999, un médecin me prescrivit un médicament qui eut sur moi des effets indésirables. Je m'éveillai le matin avec un côté de la langue enflé. Je pris une douche et je m'habillai, mais ne m'inquiétai pas trop lorsque ma langue commença à enfler davantage. Je pris ma voiture et je me rendis au service d'urgences le plus proche. Très rapidement je sentis que ma langue avait empli ma bouche tout entière, mais je demeurai calme. Je garai ma voiture, et j'écrivis le nom de ma fille et le mien, ainsi que mon âge et mon numéro de téléphone. Lorsque j'entrai dans la salle des urgences, je sentis que tout irait bien, avec une infirmière remarquable et le docteur Gonzaleze si compétent. Il fut question de pratiquer une trachéotomie. Je regardai le docteur Gonzaleze au moment où je me sentais partir. Je lui fis un signe de tête et il comprit que je voulais que ce qui était nécessaire soit fait.

Le docteur Gonzaleze raconta plus tard à ma fille qu'il avait essayé six fois de mettre le tube dans ma gorge qui était très enflée et presque fermée. Ce ne fut qu'à la dernière tentative que de « l'aide » était venue de quelque part et que le tube avait pu être introduit. D'où mes remerciements et ceux du merveilleux médecin qui a mon plus profond respect et toute ma gratitude. Je voudrais savoir qui nous a aidés ?

M. H., Pensacola, Floride, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'aide était venue du Maître Jésus.

Un aimable avertissement [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 4 juillet 1999, je faisais du patin à roulettes sur une piste cyclable en ville, m'entraînant pour une course de patins in-line. En arrivant à une rampe, je vis soudain un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui se dirigeait vers moi. Dès que je le vis, il fit des « mouvements de patinage » exagérés avec les bras et les jambes, à la manière d'un mime, comme pour se moquer de moi. Je sentis immédiatement en lui quelque chose d'inhabituel. Alors que la température avoisinait les trente-deux degrés, il portait des vêtements chauds et une veste. Lorsque je me rapprochai de lui, il commença à marcher normalement et lorsque nous nous croisâmes, il me regarda, d'un regard froid et distant, dénué d'expression.

Une demi-heure plus tard, sur la même piste, j'eus un accident assez sérieux exigeant des soins en urgence. Ce jeune homme était-il quelqu'un qui essayait d'une manière ou d'une autre d'attirer mon attention ?

F. S., Boulder, Etats-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué que le « jeune homme » était le Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Avez-vous des informations sur l’avenir de Cuba et savez-vous quand Fidel Castro se retirera ? [sommaire]

Cuba est un Etat artificiel depuis longtemps, le résultat de deux formes d’action, l’une venant principalement de Fidel Castro lui-même, et l’autre du gouvernement des Etats-Unis. Le gouvernement américain a supprimé toute aide et même toute forme de commerce avec Cuba depuis des années. En même temps Fidel Castro – qui possède par ailleurs de grandes qualités – a été longtemps un dictateur, et une dictature, bénéfique ou non, n’est bonne pour personne. Les gens de Cuba pourraient avancer très vite si les Etats-Unis arrêtaient leur embargo et si Fidel Castro se retirait et renonçait à contrôler tous les aspects de la vie cubaine. Une dictature, même bénéfique, n’est pas la réponse aux besoins de l’humanité. Les gens doivent être libres. Et cette liberté doit être en relation avec un sentiment de justice. A Cuba, il existe un certain degré de justice, mais pas de liberté politique. La justice et la liberté sont liées, toutes deux sont divines et nécessaires pour la divinité de tout être humain. A mon avis, la fin du règne de Fidel Castro sera réellement une bonne chose à long terme pour le peuple cubain. Les Cubains deviendront eux-mêmes, penseront par eux-mêmes et auront à la fois la liberté et la justice.

Dans une émission récente de la télévision britannique, on a affirmé qu’une grande partie du réchauffement climatique était causé par les océans, et entièrement naturel. Qu’en pensez-vous ? [sommaire]

C’est une idée très dangereuse et largement admise par ceux qui accepteraient volontiers de croire que nous n’avons pas besoin de supprimer ou de réduire nos émissions de gaz carbonique, qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Il est très important que nous apprenions à faire face non seulement au réchauffement climatique, mais également aux changements complets qui ont lieu dans la structure de notre planète. Les scientifiques sont partagés sur la question et les fournisseurs de pétrole s’empressent d’employer ceux qui disent qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Selon les Maîtres, qui sont les seules personnes à savoir avec certitude, 80 % de l’élévation de température dans le monde est dû au réchauffement climatique causé par l’homme. Vingt pour cent est dû à certains changements dans la relation entre le Soleil et la Terre que Maitreya lui-même a provoqués, en partie pour attirer notre attention sur l’urgence de traiter ce danger pour notre vie planétaire.

Un récent reportage britannique révèle que l’usage de drogues chez les jeunes augmente en dépit de tous les efforts faits pour le contrer. Qu’en pensez-vous ? [sommaire]

Les distributeurs et les dealers de drogue travaillent plus dur que ceux (les forces de police) qui essaient d’arrêter la distribution. Ils agissent également de manière plus systématique et ont une plus longue expérience et une efficacité plus grande. L’effort d’éducation visant à prévenir l’usage de la drogue ne réussit qu’à demi et, bien que largement répandu, il n’a pas justifié le temps et l’argent qui y ont été consacrés. La raison fondamentale, cependant, pour l’augmentation de l’usage de drogues est qu’« en suivant aveuglément les forces de marché », comme le dit Maitreya, le gouvernement a créé des conditions de compétition aride comme seule possibilité d’avenir pour les jeunes ; la plupart du temps ils sentent qu’ils n’ont rien de valable à espérer et recherchent l’effet transitoire des drogues pour soulager leur angoisse existentielle. Ils ont besoin d’espoir et d’une inspiration suffisante pour satisfaire leur idéalisme inné, mais, au lieu de cela, ils trouvent un avenir vide d’inspiration. Ils se sentent en conflit avec eux-mêmes et en marge d’une société qui, à leur avis, ne leur apporte rien de valable.
La montée de l’usage de la drogue chez les jeunes continuera par conséquent à s’accentuer dans la situation politico-économique actuelle. Il faudra la présence de Maitreya au grand jour pour donner aux jeunes l’espoir et l’enthousiasme qu’ils ont perdus ou n’ont jamais trouvés.

Vous parlez du pouvoir du peuple et il y a eu de nombreuses marches en faveur de la paix. Ont-elles réellement un impact ? Il semblerait que les gens n’y participent pas, dans ce cas font-elles réellement une différence ? [sommaire]

Il y a eu assez récemment une manifestation à Londres et les organisateurs ont dit qu’environ 100 000 personnes y avaient pris part. La police a finalement admis le chiffre de 10 000 participants. D’après mon Maître, les organisateurs n’étaient pas loin de la vérité, il y avait en fait entre 90 000 et 100 000 manifestants. La police ment toujours sur le nombre de personnes participant à une manifestation, il s’agit d’une simple manipulation pour des raisons gouvernementales, afin de s’assurer que les gens demeurent sous contrôle. C’est une façon d’écarter les gens des manifestations, car ils se disent : « A quoi bon ? » Cependant, vous ne pouvez voir qu’une partie de la manifestation à un moment donné, celle où vous vous trouvez. Vous n’avez aucune idée de l’étendue de l’ensemble. Il est d’usage que les organisateurs avancent le meilleur chiffre possible et peut-être exagèrent, mais cette fois ils ne semblent pas avoir exagéré du tout. Il est important de maintenir un nombre grandissant de manifestations, pas seulement de temps en temps, mais de manière régulière, et ces manifestations répétées auront un impact progressif sur la façon de penser du gouvernement.
Il est difficile pour nous d’estimer la valeur de telles manifestations, mais les Maîtres ne doutent pas que ce soient de très puissants moteurs de changement. Nous devons en organiser de plus en plus souvent et en nombre grandissant. Le « pouvoir du peuple » transformera le monde.