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décembre 2006 – No 220

Sommaire


 

Article du Maître —

L’inanité de la guerre [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Lorsque les hommes se lancent dans la guerre, ce n’est pas seulement leur vie et celle des autres qu’ils mettent en péril, mais aussi le bien-être de la planète dont ils dépendent pour leur existence même. La Terre est soumise à un pillage sans merci pour l’extraction des métaux servant à fabriquer les engins de mort. Pas un instant l’on ne pense aux besoins des générations futures, qui ont, elles aussi, le droit de bénéficier des abondantes ressources de ce monde. Les « théâtres de guerre », où se joue le grand spectacle de la tuerie, se parent de millions de tonnes de métal déformé, abandonné à la rouille. Les hommes ne peuvent voir, ni même concevoir, les ravages produits sur leurs corps subtils par des bombardements sans fin. Leur niveau sonore sans précédent met en lambeaux ces voiles délicats. Les véhicules humains ne sont pas conçus pour supporter pareil traitement. Ainsi l’homme se fait-il à lui-même un tort irréparable. Combien de temps lui faudra-t-il donc pour comprendre l’inanité de la guerre ? La guerre ne résout aucun problème ; elle n’engendre que le chaos et fait obstacle au progrès des hommes.

Des raisons idéologiques

Il en est un petit nombre, il faut bien le dire, qui sont friands d’actes de guerre. Ils y voient un test de leur valeur, une épreuve de volonté et d’adresse. Mais pour l’essentiel, les hommes sont aujourd’hui entraînés dans la guerre pour des motifs idéologiques, pour une cause ou une autre. Ce sont donc les dirigeants des nations qui tiennent les rênes du pouvoir, et décident de la guerre ou de la paix. Il importe de les choisir avec soin pour assurer la paix du monde.

Il faut maintenant accorder une grande attention à ce problème. Les récents événements au Moyen-Orient ont montré combien il est facile de transgresser l’autorité de la Loi et de laisser libre cours au chaos. Mais réparer pareille transgression et résoudre les problèmes ainsi engendrés est une tout autre affaire.

Le rôle des peuples

Maitreya observe attentivement ces événements. Il évalue avec précision les tensions et leur résolution, cherchant toujours à établir un équilibre. Dans ce contexte, les énergies de l’Esprit de paix et d’équilibre, focalisées à travers lui, assument un rôle vital. Puissantes et précises, ces énergies transforment les vagues de haine et les instincts guerriers qui causent tant de préjudices aux peuples des nations.

Ces peuples eux-mêmes commencent à jouer leur rôle. Par les urnes et les manifestations, ils font entendre leur voix et connaître leur exigence de paix. Ce mouvement est irréversible. Les gens s’éveillent au pouvoir qui est le leur, et commencent à saisir qu’ils doivent instaurer eux-mêmes la paix qu’ils désirent tous. Ils prennent conscience que c’est seulement quand la justice et la liberté régneront qu’une paix bénie sera assurée.

Cette compréhension croissante préparera la voie à l’émergence prochaine de Maitreya.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

La Lumière [sommaire]

Ma présence provoque de tels changements dans le monde que d’ici peu, le fait de mon existence sera avéré. Les hommes se demanderont : comment cela est-il possible ? D’où cette nouvelle lumière brille-t-elle ? Les anciennes divisions s’estomperont et laisseront place à un sentiment d’unité croissant ; les fils des hommes feront l’expérience d’une Lumière plus élevée et, tournant leur visage vers elle, ils me trouveront, prêt à les guider. Il en sera ainsi. [Message de Maitreya n° 44]

Chaque fois qu’une Lumière nouvelle pénètre dans le monde, l’effet produit est incommensurable, même lorsque pour un temps il échappe au regard. En se répandant à travers les plans, cette Lumière agit de façon subtile, engendrant de nouvelles relations et transformant la nature même de la substance. [Le Maître de B. Creme, Un Maître parle]

Prenez dans votre cœur mes paroles simples. Laissez-les fleurir, s’épanouir, et apporter la Lumière. Prenez également mon amour dans votre cœur. Envoyez-le à vos frères, et transformez l’obscurité en Lumière. Prenez à cœur mon dessein, qui est de conduire l’homme à Dieu. Aidez-moi ainsi, mes amis, et servez bien le Plan. [Message de Maitreya n° 95]

L’époque à venir sera connue comme l’Age de la Lumière, et la Lumière, dans tout ce qu’elle peut représenter et se manifester, deviendra ce qui fait l’homme. Déjà des signes sont là pour montrer que l’homme frappe à la porte qui ouvre sur la Salle de la Lumière. L’obscurité et l’ignorance disparaissent tandis que l’homme aborde de nouveaux horizons et une nouvelle technologie avec tout ce que cela peut représenter. Bientôt, la science de la Lumière, la science divine, sera révélée au regard étonné de l’homme et une étape primordiale sur le chemin de son évolution sera franchie. Jusqu’à maintenant, seuls quelques spécialistes ont accès à la science de la Lumière, mais déjà des mesures sont prises pour la rendre accessible et pour en faire profiter chacun. Les besoins de tous en énergie et en Lumière seront sûrement et simplement satisfaits, le soleil lui même étant impliqué dans cette tâche.
Unis par l’amour sous l’étendard de Maitreya, les hommes ouvriront de nouvelles voies vers les cieux. Tandis que l’homme étudiera ses mystères, la nature dévoilera ses secrets et la beauté ordonnée qui sous-tend toute vie. [Le Maître de Benjamin Creme, Un Maître parle]

Il existera une nouvelle technologie appelée la « technologie de la lumière ». Nous commencerons à utiliser directement la lumière du soleil. Toutes les formes d’énergies utilisées actuellement deviendront obsolètes. La nouvelle énergie, venant directement du soleil, répondra à tous les besoins énergétiques de l’humanité. Et elle ne pourra être accaparée par certains individus ou certains groupes. Elle est disponible en tout lieu, gratuite pour tous, et elle peut être utilisée de multiples façons. Elle trouvera une application dans le domaine médical, en relation avec une forme de manipulation génétique plus avancée que celle dans laquelle l’humanité est engagée. Des organes entiers seront recréés. Au lieu de subir une transplantation du cœur, du foie ou des reins, vous irez simplement pour quelques heures dans une clinique, et grâce à cette nouvelle technique de manipulation génétique alliée à la technologie de la lumière, un nouvel organe sera créé directement dans votre corps, sans qu’il soit nécessaire de pratiquer une opération. Je ne sais pas combien de fois cela arrivera au cours d’une vie, une ou deux fois peut-être. Quant aux nouveaux moyens de transport, ils nous donneront l’impression de nous déplacer sans bouger, il n’y aura ni bruit ni vibration, si bien que nous pourrons entreprendre de longs voyages sans la moindre fatigue. [Benjamin Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

Au cours des siècles, l’homme a toujours aspiré à la lumière dont il devine la présence à travers les nuées de son ignorance et de ses peurs. Lorsqu’il sent planer sur lui la menace d’un désastre, réel ou imaginaire, d’instinct il se tourne vers l’intérieur, invoque la lumière de son âme, et cherche conseil en elle. Il est des plus naturel qu’il agisse ainsi, car au plus profond de sa conscience, il sait qu’il est une âme, et se vit comme tel. Au fur et à mesure qu’il progresse sur la voie de l’évolution, cette intuition se mue en certitude tandis que se renforce le lien entre l’âme et son reflet, et que la lumière de l’âme peut être appréhendée et connue avec une aisance accrue. Ainsi augmente la lumière du discernement.
La joie doit être considérée comme l’état naturel sous-jacent au bonheur comme au malheur. Dévoilée, elle irradie sa lumière, la lumière de l’âme, autour d’elle et permet la manifestation de l’amour qui est la nature de Dieu. Joie et amour coexistent dans le cœur pur, et non obscurci par la peur, la haine ou l’angoisse du désespoir. Bannissez la peur de votre cœur et connaissez la joie. Libérez-vous de la haine et découvrez la signification de l’amour. Rejetez le sombre manteau du désespoir et tenez-vous dans la véritable lumière qui est la vôtre. [Le Maître de B. Creme, Un Maître parle]

Mon armée est déployée, en position ; la lumière de la Vérité brille dans ses yeux et, à mon appel, elle agira. Considérez-vous comme un membre de cette compagnie de lumière et soyez assurés que mon amour agira à travers vous. Devenez l’un de ceux qui forment cette joyeuse compagnie et soyez assurés de ma force. [Message de Maitreya n° 31]

Mes amis, mes enfants, je suis ici pour vous montrer qu’il existe un avenir des plus merveilleux pour l’homme. Paré de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, rayonnant de la Lumière de Dieu, l’homme, un jour, se dressera dans sa divinité. Je vous en fais la promesse. [Message de Maitreya n° 4

C’est à travers l’antahkarana, le pont de lumière, que l’âme déverse son énergie dans son reflet, l’individu sur le plan physique. L’âme construit l’antahkarana vers le bas, lorsque l’individu commence à méditer. Grâce à la méditation et à l’aspiration, l’individu le construit également en direction de l’âme. C’est un double processus. L’antahkarana est une colonne de lumière composée de trois courants de force : volonté, amour-sagesse et intelligence, qui pénètrent dans le véhicule par le chakra coronal, au sommet de la tête. De là, le flot de lumière se répand dans tout le système nerveux par l’intermédiaire des nadis. C’est là le rôle fondamental du système nerveux. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome II]

Ma tâche consistera à vous amener dans la lumière de votre véritable nature et à vous faire prendre conscience que vous êtes des dieux. [Message de Maitreya n° 71]

Au fur et à mesure que nous contrôlons les élémentaux physiques, émotionnels et mentaux qui constituent la matière de nos différents corps, nous prenons peu à peu le contrôle sur ce processus d’évolution. La clé est la radiation. Lorsque nous parvenons à un certain niveau, nous créons une radiation dans la matière. Cette radiation vient naturellement de l’âme. L’âme remplit sa fonction sur le plan physique, à travers notre corps physique, notre corps astral et notre corps mental, et ceux-ci commencent à rayonner. Ainsi l’âme spiritualise la matière. A chaque incarnation nous apportons dans nos corps un peu plus de matière de nature subatomique. Leur nature atomique se transforme progressivement en nature subatomique, qui est littéralement de la lumière. Nous répondons de plus en plus à la lumière de l’âme jusqu’à ce que celle-ci devienne prédominante dans notre vie en tant qu’individu. Nous ne nous identifions plus à la matière, nous maîtrisons sa nature. A travers l’âme, les corps sont dotés de la qualité de radiation que l’initié apporte dans chaque vie, jusqu’à ce que, à travers les cinq initiations, la perfection soit atteinte : la matière du corps d’un Maître du cinquième degré est entièrement composée de lumière.
Chaque fois que votre vie vibratoire est rehaussée et que vous montez d’un cran, vous amenez au corps physique, au corps astral et au corps mental de l’énergie subatomique qui est de la lumière, si bien que les corps sont progressivement transformés. Vous ne pouvez garder la matière vibratoire inférieure qui se transforme maintenant en lumière. La vibration inférieure ne peut coexister avec la vibration supérieure. [B. Creme, l’Art de vivre]

Chaque siècle rapproche l’homme de son but : la manifestation, dans toute sa perfection, de la lumière de Dieu. Ainsi, l’homme devient ce qu’il est potentiellement – un Dieu vivant. Chaque incarnation marque une nouvelle étape dans son ascension vers les sommets. A chacune de ces expériences dans la manifestation, l’homme ajoute à ses véhicules une petite quantité de lumière, si infime soit-elle, provoquant ainsi un changement subtil dans la vibration de ses corps. Lorsque tous ses corps vibrent ainsi à la fréquence de la lumière, la tâche est achevée, le voyage terminé. Du moins du point de vue de l’homme ; car du point de vue de ceux qui ont atteint l’accomplissement, le voyage ne fait que commencer.
Ainsi chaque homme et chaque femme réalisent-ils la métamorphose de l’homme en Dieu. De la chrysalide de la matière, avec toutes ses limitations, sort le Maître libéré, qui irradie la lumière de Dieu. [Le Maître de B. Creme, Un Maître parle]

Imaginez donc un futur où nul homme ne manquera de rien. Où les talents et la créativité de tous seront une preuve vivante de leur divine origine. Où les pensées des hommes ne feront aucune place à la guerre, où la bonne volonté embrassera de sa bienveillante emprise le cœur et l’esprit de tous. Imaginez des villes de lumière, éclairées par la Lumière elle-même ; un monde où nul ne subira plus la misère sordide d’aujourd’hui ; imaginez des transports rapides et silencieux, propulsés par la seule lumière, qui mettront à notre portée des mondes lointains, et les étoiles elles-mêmes. Pareil avenir attend les hommes et femmes qui ont le courage de partager. Pareil avenir attend les braves qui ont l’amour de la liberté. Un si glorieux avenir attend ceux qui aspirent à saisir le sens et la finalité de la vie. [Le Maître de Benjamin Creme, Un Maître parle]

La tâche à venir est claire : ouvrir les fenêtres de l’âme et laisser sa lumière illuminer vos vies ; par l’éveil de l’intuition permettre à la connaissance et au dessein de l’âme de s’exprimer. Comprendre le mot « compassion » et répandre l’amour autour de vous. Permettre à la sagesse de votre âme de bannir toute illusion et de devenir une lumière pour vos frères. Telle est la tâche de tous ceux qui désirent fouler le Sentier de Lumière. Eveiller l’intuition et avoir une vision claire du Plan ; éveiller l’intuition et dissoudre l’obscurité ; éveiller l’intuition et rejeter toute crainte. [Le Maître de B. Creme, Un Maître parle]

La totalité de la création se trouve dans la lumière. C’est la lumière qui est la mère de la création. Le « commencement » et la « fin » se trouvent dans la lumière. Mais la Vie se situe au-delà de la lumière. La source de la Vie est l’Etre suprême.
Si vous vous attachez aux pas des autres au lieu d’être vous-même, vous perdez votre étincelle ; vous ne pouvez plus refléter la lumière de l’individualité. Sans cette lumière, aucun progrès n’est possible dans la vie. [B. Creme, les Lois de la vie]

Le mirage est surmonté par la lumière de l’âme venant jouer sur le mirage à travers le corps mental. La vision du corps mental doit être utilisée pour vaincre le mirage. La lumière de l’âme qui est l’intuition, doit être utilisée pour vaincre les formes-pensées mentales qui sont des illusions. Les formes-pensées sont des illusions ou elles sont vraies. La vérité est toujours là, vous n’avez pas à la découvrir. Si vous n’avez pas de mirages, vous ne faites pas l’expérience de sentiments illusoires ; vos sentiments sont vrais. Ils viennent du cœur et non du plexus solaire, ils ne sont pas dus à un mauvais usage de l’énergie astrale. Si les idées sont vraies, elles viennent de l’âme et elles sont créatrices, révélatrices, lumineuses. Par contre si elles sont illusoires, elles sont fausses. L’intuition, la lumière de l’âme, est nécessaire pour révéler leur caractère erroné. [Benjamin Creme, l’Art de vivre]

Sans cette lutte des opposés et la friction qui en résulte, le progrès de l’homme en effet serait lent. La friction est le feu qui le pousse en avant sur la voie, l’aspiration est la lumière qui l’appelle à évoluer. C’est ainsi que l’homme, avec le temps, renonce aux limitations de la matière, la remplaçant par le rayonnement de la vérité spirituelle. La tâche de l’homme est de spiritualiser la matière et d’amener la substance de la planète, dans chaque règne, à une parfaite réflexion de l’Homme Céleste, dont elle forme le corps. [Le Maître de Benjamin Creme, Un Maître parle]

Les habitudes héritées du passé ne tarderont pas à disparaître. Sources de tant de souffrances pour les hommes, les anciennes manières de penser et d’agir tirent à leur fin.
Une lumière nouvelle répand sa beauté sur l’humanité, menant à leur terme les aberrations de naguère. Ainsi voyons-nous l’avenir de l’homme baigné dans la lumière d’une compréhension nouvelle. [Le Maître de B. Creme, Un Maître parle]

Donnez-vous pour mission d’assumer les tâches de réorientation, de reconstruction et de changement. Chaque homme est un phare et diffuse sa lumière pour éclairer son frère. Préparez votre lampe pour qu’elle brille et montre la voie. Tous sont utiles. Personne n’est trop petit ni trop jeune pour prendre part à ce grand Plan de réhabilitation et de sauvetage de notre monde. Engagez-vous résolument dans cette voie, et je puis vous assurer que je ne manquerai pas de vous dispenser mon aide. [Message de Maitreya n° 13]

Le moment est venu, plus que jamais, d’agir en accord avec vos idéaux déclarés, et de rendre manifeste la vision sertie dans votre cœur. Sachez que vous n’êtes pas seul ; que des millions d’autres embrassent les mêmes idéaux. Formez une chaîne avec tous ceux qui aspirent à se rendre utiles et tissez un filet de lumière qui couvrira le monde. [Le Maître de Benjamin Creme, Un Maître parle]

Mon armée de lumière est rassemblée, elle est prête. Bannières au vent, les yeux tournés vers le ciel, ses soldats se dirigent vers l’avenir, vers la lumière qui les appelle, et, dans cette lumière, ils verront la Lumière. [Message de Maitreya n° 9]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Bénédictions de lumière [sommaire]

  • Bénédiction du Maître Jésus sur une photographie prise dans les Alpes. Photo envoyée par F. E. Amsterdam (Pays-Bas).
  • Bénédiction du Maître Jésus sur une photographie du chien de B. E., Caroline du Nord (Etats-Unis).
  • Photographie du sanctuaire de Nara (Japon) montre une bénédiction de lumière manifestée par Maitreya. Photo envoyée par M. M. (Japon).
  • Bénédiction de lumière manifestée par Maitreya, sur le stand de « l’Instructeur mondial » à la Whole Life Expo d’Atlanta (États-Unis), novembre 1999. Photo envoyée par C.G.
  • Bénédiction de lumière manifestée par le Maître Jésus sur une photographie de la fille de H. N., lors de la cérémonie du nouvel an à Kurashiki (Japon), janvier 2003.
  • Photographie montrant une bénédiction de lumière manifestée par le Maître Jésus lors de l’ouverture des cadeaux lors du Noël 2002. Photo envoyée par S. A.

[Voir les photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Croix de lumière [sommaire]

  • Croix de lumière manifestée par Maitreya, à l’ashram de Saï Baba, à Puttaparthi (Inde), en mars 2006. Photo envoyée par D. M.
  • Croix de lumière manifestée par Maitreya, sur une vitre de la maternité de Kehl (Allemagne). Elle a été vue pour la première fois en janvier 2006, par A. B. qui nous a envoyé la photographie.
    [Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Un ange à la fête foraine [sommaire]

Le vendredi 20 octobre 2006, Catherine Austin et ses fils se rendirent à une fête foraine en Californie (Etats-Unis) et ils prirent des photos numériques de nuit depuis le sommet de la grande roue. Sur le coup, ils ne remarquèrent rien d’inhabituel, mais de retour chez eux, ils découvrirent sur l’une des photographies une brillante silhouette ailée se détachant sur le ciel nocturne.

« On dirait un ange, a déclaré Catherine Austin sur une chaîne d’informations de la télévision locale. Il y a même un rayon de lumière venant du fond vers le corps de l’ange et centré juste au mi-lieu de la photo – et je crois aux anges. C’est tout simplement un ange. »

D’après elle, bien que certains soient sceptiques, la plupart de ceux qui voient l’image l’identifient immédiatement à un ange.

Son fils Frederick partage son avis. « Il a une tête, des ailes, des jambes et rien ne pourrait ressembler davantage à un ange », a-t-il déclaré.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'image de « l'ange » avait été manifestée sur la photographie par Maitreya.

Source : www.wltx.com, Etats-Unis

Suisse : des sources aux propriétés curatives [sommaire]

On a rapporté dans les médias en août et en septembre 2006 la découverte de sources curatives en Suisse.

Un journal local à Heiligkreuz, près de Lucerne, a relaté l’histoire d’une source se trouvant dans la résidence d’un groupe de nonnes franciscaines à Ingenbohl. On découvrit que l’eau avait des vertus curatives lorsqu’un vieux chat malade but de l’eau de cette source et fut immédiatement guéri. Depuis lors, Pauline Felder une nonne, également infirmière, a constaté des bienfaits étonnants chez les gens et les animaux qui boivent de cette eau.

Les médias locaux ont également parlé d’une source de guérison située dans le monastère bénédictin d’Einsiedeln, près de Zurich. Longtemps associé à des guérisons miraculeuses, le monastère attire depuis des siècles des pèlerins qui continuent à venir voir sa statue de la Vierge noire supposée avoir des propriétés curatives.

Deux autres sources de guérison ont été signalées : une source de montagne dans les Alpes près de Braunwald, dans l’est de la Suisse ; et une source à Flüeli-Rauft, dans le canton d’Obwalden, au centre de la Suisse. C’est la ville natale de Bruder Klaus, un ermite du XVe siècle révéré en tant que « père de la neutralité suisse ».

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ces quatre sources étaient énergétisées par le Maître qui fut la Vierge Marie. Il a également indiqué que ce Maître est à l'origine des guérisons miraculeuses associées à la statue de la Vierge noire.

Source : Entlebucher Anzeiger, Süd-Ost-Schweiz, Zeitenschrift, Glüchspost ; www.stacher.ch, Suisse

Une image de Jésus apparaît sur une croix de bois [sommaire]

Des gens de toutes religions affluent pour voir une croix de bois qui émet de la lumière et où apparaît l’image du Christ, dans une église presbytérienne de Shillong, Meghalaya (Inde) depuis août 2006.

Le 5 août 2006, de bonne heure le matin, lorsque l’église était remplie de fidèles en train de chanter, un jeune garçon s’écria : « Jésus, Jésus ! Regardez, Jésus ! » Levant les yeux, les fidèles virent la croix briller au-dessus de la chaire et montrer ce qui semblait être la forme d’un homme. Des files de gens envahirent la Malki Presbyterian church lorsque se répandit la nouvelle que Jésus apparaissait sur un halo émis par la croix de bois.

Barkos Warjri raconte : « La croix brille même lorsque les lumières sont éteintes dans l’église. Mon neveu est l’un de ceux qui rassemblèrent suffisamment de courage pour faire l’essai et ma sœur était dans l’église le 1er octobre lorsque les lumières furent éteintes : la croix continua à briller, même davantage, dans un environnement sombre. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'image de Jésus sur la croix était manifestée par Maitreya.

Source : Analysis, Inde ; BBC News, Grande-Bretagne ; OpenHeaven.com

Une croix de lumière dans un hôpital indien [sommaire]

Dans une émission de télévision sur la médecine traditionnelle indienne, diffusée le 3 septembre 2006 par la chaîne japonaise Channel 6, un téléspectateur remarqua une petite croix de lumière apparaissant sur la fenêtre du bureau du directeur du centre médical, au Praja Ayur-veda Hospital, un hôpital public de Calicut, au sud de l’Inde. Le directeur, le Dr Madavan, assure des soins médicaux pour des honoraires équivalant aux tiers des honoraires demandés dans les autres cliniques ayurvédiques, et il ne fait payer que les malades qui peuvent se le permettre, les soins étant gratuits pour les plus démunis.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la croix de lumière avait été manifestée par Maitreya. Elle est apparue juste au moment où le centre était photographié. Ni le médecin indien ni l'équipe de télévision japonaise ne l'ont remarquée. C'est l'un des nombreux signes de la présence de Maitreya.

Source : site Internet de Share International

Un autre miracle – le plan physique ! [sommaire]

Avec ce numéro, Share International achève sa vingt-cinquième année de parution – un quart de siècle, chose presque incroyable pour une publication de ce genre. Ceci n’a été possible que grâce à la loyauté et au soutien de ses abonnés et au fait qu’aucune des personnes impliquées dans l’édition de cette revue (à l’exception des imprimeurs) ne reçoit de rémunération. [Il en est de même pour la version française, Partage international]. Il s’agit d’un travail d’amour.

Nous remercions nos abonnés pour leur ferme soutien et leurs dons généreux qui ont rendu ce miracle possible et nous souhaitons à tous nos lecteurs un joyeux Noël et une nouvelle année particulièrement enrichissante.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Mohammed Yunus : prix Nobel de la paix [sommaire]

L’économiste bangladeshi Mohammed Yunus et la Grameen Bank, qu’il a fondée il y a trente ans, se sont vus conjointement attribuer le prix Nobel de la paix pour les services financiers qu’ils accordent aux personnes trop pauvres pour pouvoir faire appel aux institutions traditionnelles. Ce qui a démarré par un prêt personnel à des villageois vivant près de l’université où il enseignait l’économie, est devenu un modèle de système de microcrédit servant à l’heure actuelle plus de 100 millions de personnes dans 130 pays.

La solution pratique de M. Yunus pour combattre la pauvreté a modifié le préjugé habituel consistant à considérer les pauvres comme des risques financiers, et a permis de démontrer que, quand on leur donnait leur chance, leur créativité et leur dynamisme permettaient de créer des entreprises rentables. M. Yunus aide particulièrement les femmes, dans une société qui les dévalorisent, en leur attribuant la vaste majorité des crédits accordés par sa banque.

La méthode utilisée par la Grameen Bank permet d’assurer les remboursements sans recourir à des garants ou cosignataires. On prête à des groupes de cinq personnes qui constituent une famille d’emprunteurs, et on fixe un calendrier de petites échéances hebdomadaires, ce qui rend gérable le remboursement.

Plus important encore est le fait que ce système de microcrédit aide à combler le fossé entre les pays riches et les pays pauvres, réduisant ainsi les risques de conflits dans le monde. « On ne peut continuer de détenir de ridicules monceaux de richesses quand d’autres gens se trouvent confrontés à des problèmes de survie », a déclaré M. Yunus. Et il a ajouté : « Si on pouvait venir à bout de la pauvreté, du moins d’un point de vue économique, on parviendrait à un équilibre viable entre les gens très riches et les gens très pauvres, entre les nations très riches et les nations très pauvres. Telle est notre recette de base pour la paix. »

Source : New York Times, Washington Post, E.-U.

Un filtre à eau qui sauve des vies [sommaire]

Autour du monde, des millions de personnes ont un accès difficile à l’eau potable. On sait très bien par ailleurs que l’usage d’eau sale ou contaminée est à l’origine de nombreuses maladies. On a cependant du mal à réaliser que chaque jour 6 000 personnes meurent de maladies liées à l’eau. Parmi elles, la plupart sont des enfants. Une invention, appelée Lifestraw (Paille de vie), une idée simple basée sur un principe simple, pourrait sauver des millions de personnes d’un tel destin, pour seulement 3 dollars l’unité.

En résumé, cette Lifestraw est un tube de plastique contenant sept filtres ou mèches percés de trous minuscules d’environ 6 microns (sachant qu’un cheveu humain mesure de 50 à 100 microns), suivis de résine imprégnée d’iodine, et d’un autre filtre de charbon actif. Ce tube filtre 99,99 % de tous les parasites et bactéries, mais il ne retient pas tous les organismes nuisibles, tels que les virus qui sont beaucoup plus petits et causent des maladies telles que la poliomyélite et l’hépatite. Il ne peut pas non plus filtrer les polluants tels que l’arsenic.

La Lifestraw est légère et peut se porter autour du cou. Elle est résistante, flexible, et dure environ un an. Son coût de fabrication est d’environ 3 dollars l’unité. Un modèle pour  bébés et tout-petits est en cours de développement.

Source : The New York Times, E.-U.

Partage de connaissances médicales [sommaire]

Après plusieurs années de conflit, l’état de santé des habitants de la République démocratique du Congo (RDC) a dramatiquement décru.

L’espérance de vie moyenne est maintenant de 43 ans, et le taux de mortalité infantile a explosé. Les hôpitaux et le système de santé ont été détruits et le peu de services médicaux qui subsistent sont débordés par les cas de malaria, de tuberculose, de sida, de choléra et d’oreillons.

Le ministre belge du Développement d’outremer, Armand De Decker, et le ministre de la Santé de la RDC, Zacharie Kashongwe, ont lancé une nouvelle action pour endiguer la fuite des cerveaux congolais (médecins et infirmières) vers la Belgique.

L’Organisation internationale pour la migration (OIM) a tenu récemment une conférence à Bruxelles sur l’insuffisance du système de santé en RDC.

A. De Decker s’est engagé à financer des programmes d’échanges. Beaucoup de médecins et d’infirmières congolais travaillant en Belgique, il va mettre en place une base de données de médecins expatriés et les encourager à prendre un congé payé de plusieurs années pour travailler en RDC. Quelques universités belges vont renforcer leurs programmes de formation avec des hôpitaux congolais afin d’améliorer les équipements et renforcer les compétences. Les médecins congolais pourront bénéficier des conseils de leurs collègues belges via une liaison Internet.

Z. Kashongwe a déclaré que l’aide d’expatriés congolais ayant des compétences médicales était la bienvenue surtout dans les zones rurales de la RDC où ces compétences font souvent défaut.

Ndioro Ndiaye, assistant au directeur général de l’IOM, a soutenu cette idée : « Les Africains de la diaspora, qui sont à cheval sur deux cultures, sont dans la meilleure position qui soit pour transmettre l’expérience qu’ils ont acquise dans le Nord à leurs collègues du Sud. »

Source : IPS

L’appareil photo qui peut sauver des vies [sommaire]

Les êtres humains émettent des radiations infrarouges ; ils émettent aussi de faibles radiations sur des longueurs d’onde proches du millimètre. Ces ondes millimétriques peuvent traverser les vêtements, les panneaux de bois, le feu et la fumée. Elles sont plus ou moins fortes suivant les objets et leur température. A quoi peut-on les utiliser ?

A partir de ces informations, un groupe de chercheurs de l’Université de Tohoku et un fabricant d’équipement anti-incendie ont développé un appareil capable de photographier à travers les murs des scènes normalement invisibles, comme des personnes prisonnières d’un incendie.

Un immeuble en flamme photographié au moyen de lentilles en polyéthylène fait apparaître une image qui, une fois agrandie et traitée par ordinateur, révèle les silhouettes de personnes prisonnières du feu.

Les ondes millimétriques peuvent également être utilisées pour détecter des objets cachés, pour examiner des structures en bois et découvrir des dommages internes. A ce jour, les appareils photos à ondes millimétriques ont un spectre de détection limité, mais cette limitation sera probablement dépassée.

Source : The Nikkei Weekly, Japon

Afrique : incitation à la bonne gouvernance [sommaire]

Un grand prix mondial pour bonne gouvernance vient d’être lancé. La récompense, qui sera décernée pour la première fois en 2007, dépassera les 1,3 million de dollars attribués aux bénéficiaires du prix Nobel de la paix. Le prix Mo Ibrahim pour l’Accomplissement en gouvernance africaine sera attribué à un ancien chef d’Etat comme récompense de sa bonne gouvernance. Ce geste spectaculaire est une tentative pour motiver les hommes et éliminer la corruption au sein des gouvernements.

La récompense sera financée par le magnat soudanais des téléphones mobiles, Mo Ibrahim. Son objectif est de faire émerger de bons leaders parmi les 48 pays de l’Afrique sub-saharienne. En même temps qu’il récompense les bonnes pratiques de gouvernement, le projet veut dénoncer la corruption et les régimes indignes.

M. Ibrahim a déclaré que « rien n’est plus important pour le développement de l’Afrique qu’une bonne gouvernance. Nous voulons honorer l’homme qui réussit à sortir son peuple de la pauvreté. Cela mérite le plus grand prix du monde. »

Le gagnant sera choisi par une équipe de 18 universitaires en coopération avec les Nations unies et d’autres organismes comme la Banque mondiale.

La fondation est soutenue par plusieurs anciens leaders, dont Nelson Mandela, Kofi Annan, et Paul Wolfowitz (président de la Banque mondiale). Les juges utiliseront l’indice Ibrahim, qui évaluera les pays suivant leurs réalisations en matière de « développement durable, programmes de santé et d’éducation, transparence et émancipation de la société civile, démocratie et droits de l’homme, sécurité et respect de la loi ».

N. Mandela a déclaré : « Mo Ibrahim vise à promouvoir et à récompenser la bonne gouvernance nécessaire à la re-naissance politique et économique de l’Afrique. Cette initiative africaine honorera les succès des nouveaux leaders africains. Elle servira d’exemple pour d’autre pays. »

Le prix s’élève à 5 millions de dollars sur dix ans, suivi d’une pension annuelle à vie de 200 000 dollars.

Source : AFP

 

Entretien

Le plus court chemin vers la paix passe par Jérusalem [sommaire]

Interview de Riah Abu El-Assal par Adam Parsons,

Mgr Riah Abu El-Assal est sans doute l’une des personnes les plus compétentes sur la question du Moyen-Orient. Evêque anglican depuis 1998, il se définit comme « cinq en un » : Palestinien, Arabe, chrétien, anglican et citoyen israélien, au service d’une des communautés les plus conflictuelles du monde – celle de Jérusalem. « Ce n’est pas le diocèse le plus facile de la communion anglicane », plaisante-t-il.

Après 41 années d’un ministère qui a couvert Israël, la Palestine, le Liban, la Jordanie et la Syrie, il a vécu comme chrétien palestinien au milieu d’une majorité de musulmans, et Arabe israélien dans une nation de juifs. Il a subi l’une des plus longues interdictions de voyager à l’étranger prononcée par Israël, a été accusé d’anti-sémitisme (alors que, Palestinien, il est lui-même sémite) et de représenter une menace pour la sécurité de l’Etat hébreux. Il a vu les derniers chrétiens plier bagage et quitter la Terre Sainte.

Pourtant, la solution qu’il propose est simple. Lors d’une rencontre avec Tony Blair, en septembre 2006, il a exhorté, pour la deuxième fois, le gouvernement britannique à soutenir la cause de Jérusalem. « Le plus court chemin vers la paix au Proche-Orient, déclare-t-il, passe par Jérusalem. Une fois que la paix y régnera, elle s’étendra à l’ensemble du monde. »

Lors d’une tournée d’entretiens et de conférences à Londres en octobre 2006, ce sexagénaire fascinant, parlant un anglais souvent poétique avec l’accent rocailleux du Moyen-Orient, a reconnu que, si son identité plurielle lui donne la possibilité rare de « jeter un pont entre les deux communautés », cette tâche requiert plus que les ressources de l’Eglise, ou même d’un simple individu. « Etre pasteur, acteur du champ socio-politique, agent de liaison, collecteur de fonds pour faire tourner l’Eglise et ses institutions, être là avec d’autres pour faire avancer la cause de la paix, de la justice et de la réconciliation, être tout cela en même temps n’est en rien facile. »

Dès les années 1970, sa connaissance intime de la situation lui avait valu d’être invité un peu partout dans le monde pour parler des causes de la guerre, des diverses solutions de paix, et du rôle que devraient y jouer l’Eglise et, d’une façon plus générale, la religion. « Aujourd’hui, déplore-t-il, la dégradation de l’image des musulmans dans les autres cultures est telle qu’on ne me demande plus de parler de la paix, mais plus simplement de l’alternative coexistence/confrontation. Je suis pour la coexistence. Je ne crois pas que la confrontation apporte quoi que ce soit à la cause de la paix. Au contraire, comme le montre l’échec flagrant de la tentative du président Bush d’imposer une pax americana par les armes. On peut le constater chaque jour. »

Il fait remonter le début de son combat pour la justice en Palestine à 1948, lorsque, alors âgé de onze ans, après avoir fui au Liban avec sa famille lors de la guerre israélo-arabe qui suivit la partition, il avait décidé de retourner chez lui sans sa famille, « parce que c’était pour lui un droit absolu, son droit d’être humain ». Malgré son jeune âge, continue-t-il, ses yeux étaient ouverts à la réalité de la situation. Parcourant des kilomètres à pied avec sa jeune sœur, traversant les frontières sous de fausses identités, il exigea et obtint de résider à Nazareth, où il est demeuré depuis. Nazareth, jusqu’alors petite bourgade endormie, vit sa population de 10 000 habitants, qui se connaissaient tous, passer pratiquement du jour au lendemain à près de 60 000.

La partition de Jérusalem

On ne peut comprendre l’importance universelle que Riah Abu El-Assal attribue à Jérusalem si l’on ignore le statut unique que lui a conféré, en 1947, le plan de partition des Nations unies. Alors que ce plan définissait au cordeau les frontières entre régions arabes et juives, il faisait de Jérusalem un corpus separatum,une ville internationale ne faisant partie d’aucun des deux Etats, juif ou arabe, prévus par le traité. Ce dispositif avait pour but de préserver, pour reprendre les termes de Mgr Riah Abu El-Assal, « la magnifique mosaïque » que formaient l’ensemble des grandes religions du monde et de leur histoire commune. La partie orientale de Jérusalem, la vieille ville, est entourée d’un mur et répartie en quatre secteurs : le secteur musulman avec les mosquées ; le quartier juif, avec plusieurs vieilles synagogues célèbres ; enfin les quartiers arménien à l’ouest, et chrétien, où se trouve l’église du Saint-Sépulcre. Mais la guerre finie, en 1949, ce plan n’a jamais vu le jour, et la ville s’est trouvée divisée en deux, la partie occidentale sous le contrôle d’Israël, et Jérusalem-Est sous celui de la Jordanie. Les résidents juifs furent immédiatement expulsés de la vieille ville, leur quartier rasé, beaucoup de synagogues détruites. Symétriquement, nombre de réfugiés palestiniens des régions limitrophes de Jérusalem-Ouest s’enfuirent dans la partie orientale. Jérusalem est devenue aujourd’hui « une ville divisée », un véritable creuset de factions hostiles, où la relative prospérité de la partie occidentale, fondée par Israël, fait contraste avec l’économie en loques de la zone orientale, qui, bien que destination touristique privilégiée, connaît un taux de chômage et une pauvreté dramatiques, une situation sanitaire désastreuse (ses égouts sont à ciel ouvert), enfin, une histoire et une actualité de discorde et de violence. « Très peu de juifs viennent dans cette partie orientale, peu d’Arabes dans l’autre. A la frontière politique s’ajoute une frontière psychologique. La vieille ville retrouve parfois sa surpopulation familière, quand la situation se calme et qu’affluent touristes et pèlerins. Mais la moindre montée de tension y provoque des annulations en chaîne de séjours et de pèlerinages. Ce qui entraîne une situation de quasi banqueroute dans les Territoires, car les gens puisent alors dans leurs économies, ne serait-ce que pour payer leurs taxes professionnelles. Une sorte de réaction en chaîne, en quelque sorte, qui affecte l’ensemble de la communauté… »

Cette situation remonte à la guerre des Six Jours, en 1967, quand Israël s’empara et établit sa souveraineté sur la totalité de Jérusalem, au mépris de la volonté de la communauté internationale et de la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu, condamnant cette invasion comme une violation du droit international. La question du statut de Jérusalem-Est devait en principe être négociée entre Palestiniens et Israéliens. Mais, en 1980, Israël déclara, dans une Loi fondamentale, Jérusalem « capitale éternelle et indivise » de l’Etat. Presque tous les Etats membres de l’Onu transférèrent alors leurs délégations et leurs représentations à Tel Aviv, en signe de protestation, bien que certaines institutions clés de l’Etat hébreu, comme la Knesset, restaient à Jérusalem. Nombre d’écrivains juifs écrivent aujourd’hui « Jérusalem-est » avec un « e » minuscule. Et « l’unification » de 1967 est devenue jour férié.

L’incertitude du statut de la ville se trouve aujourd’hui au cœur du conflit israélo-palestinien. Pour l’Autorité nationale palestinienne, Jérusalem-Est sera la capitale de tout Etat palestinien futur, ce que rejette Israël, en faisant de Jérusalem « une ville une et indivisible sous autorité israélienne » et « la capitale éternelle » de son Etat. Celui-ci a annoncé en 1998 un plan controversé d’extension de la ville par l’annexion de vingt municipalités voisines, laissant en 2000 pour seule capitale alternative aux Palestiniens Abu Dis, petit village désolé servant de décharge municipale aux Israéliens.

« Jérusalem est aujourd’hui fermée par le mur de séparation, continue Riah Abu El-Assal. Peu de gens peuvent y pénétrer. Il n’existe pas de libre passage. De sorte que sa partie orientale se meurt à petit feu, pour ainsi dire. » Le mur controversé d’Israël, en construction depuis 2002, forme une barrière hermétique entre les districts arabes et israéliens de la ville et autour de la Rive occidentale. Il coupe des centaines de fermiers et de commerçants palestiniens de leurs champs et de leurs commerces, et plus de 200 000 Palestiniens des services de base, de leurs écoles et de leurs lieux de travail. Ce mur a été condamné par l’Onu et la Cour internationale de Justice, comme acte d’annexion et donc comme violation du droit international.

Vivre dans les territoires occupés

Ne trouvant pas de mots assez forts pour décrire les conditions de vie en Cisjordanie et à Gaza, Riah Abu El-Assal évoque l’humiliation des points de contrôle, les routes éventrées, les vergers rasés et retournés, les centrales électriques détruites, l’hôpital de Gaza qui n’a même plus de lait en poudre… Et le silence complice de la communauté internationale. « Il y a, dit-il, une communauté des pauvres. Pour certains d’entre eux, la mort est devenue préférable à la vie. Pourquoi vivre dans de telles conditions ? »

Nombre des anecdotes que raconte Riah Abu El-Assal illustrent la dégradation des conditions de la vie de tous les jours dans les Territoires occupés. Ce jeune homme, par exemple, qui ne put se marier à l’église parce qu’il avait été rejeté à un check point. Ou lui-même, qui ne put célébrer un mariage à Ramallah qu’après avoir abandonné sa voiture, immobilisée par une colonne de blindés, une ambulance lui ayant alors fait faire le reste du trajet, toute sirènes hurlantes, après avoir convaincu un point de contrôle israélien qu’il était à l’article de la mort. « Et j’ai un statut de diplomate, de VIP ! Vous imaginez ce qu’il en est pour les autres ? », s’exclame-t-il.

Ce n’est qu’en connaissant ce contexte que l’on peut comprendre la vision simple et claire qu’il a de la situation. « Tout le conflit du Moyen-Orient, affirme-t-il, tourne autour de la terre de Palestine, et de son centre, Jérusalem. Si nous parvenons à trouver le moyen de régler la question de Jérusalem, alors nous aurons résolu le problème dans son ensemble. Et une fois résolu en Palestine et en Israël, il le sera dans l’ensemble du monde arabe… Alors, la Palestine servira de pont avec le monde arabe, et le monde arabe avec la communauté musulmane mondiale. C’est pour cette raison que je dis que la paix, une fois établie à Jérusalem, s’étendra à la planète entière. » Pour cela, selon lui, il n’y a qu’une solution, et elle est dans les mains d’Israël : « Se retirer des Territoires occupés. Les rendre. Vivre et laisser vivre. C’est la seule façon d’avancer. Il n’y en a pas d’autre. »

Les conditions de la paix

Le premier pas vers la paix passe par un retour d’Israël à ses frontières du 4 juin 1967, précise-t-il, c’est-à-dire au territoire qu’il occupait avant la guerre des Six Jours, par laquelle Israël s’empara de la Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem. « Des Juifs décideront peut-être de rester en Palestine. Ils pourront demander leur nationalisation. Je suis Arabe palestinien, et citoyen israélien. Que des Juifs veuillent continuer à vivre dans ce qui sera devenu la Palestine, où est le problème ? »

Le second pas, poursuit-il, sera la mise en place d’un groupe de travail chargé de plancher sur la création éventuelle d’une fédération ou d’une confédération entre Israël et la Palestine. Si cela se fait, les deux Etats pourront devenir « la Suisse du Moyen-Orient ». Sinon, la Terre Sainte, dans le meilleur des cas, se videra de ses natifs chrétiens, et « la foi vivante ne sera plus représentée que par des pierres mortes et des étrangers venus les garder ». C’est pour cette raison que la fameuse « feuille de route » qui a vu le jour en 2003, et qui garde le silence sur l’importance centrale de Jérusalem et refuse aux Palestiniens le droit au retour une fois reconnue l’indépendance de leur patrie, n’est guère plus qu’une « route sans carte et qu’une carte sans route ». Si l’on restitue un Etat autonome à la Palestine, plus de 80 % de la diaspora reviendra y vivre immédiatement.

« Nous ne pouvons rester à l’écart, et voir crucifier des gens, dit-il en référence aux personnages de l’Evangile qui ont assisté en silence à la mort de Jésus. Il est du devoir de l’Eglise de s’impliquer directement et positivement dans la recherche de la paix, de la justice, de la vérité, de la guérison, dans la recherche de la réconciliation… Notre mission est radicalement différente de celles des politiciens qui croient que la guerre peut conduire à la paix. Pour nous, seule la paix conduit à la paix. Le chemin de la paix, c’est la paix… Il n’y en a pas d’autre. »

Mais l’Eglise ne pourra communiquer cette conception de la paix, ne pourra faire comprendre aux Palestiniens toute la complexité de la situation, que si elle partage avec eux leur vie de tous les jours. « Quels sont les faits ? Personne ne les connaît, déplore-t-il. Ce qu’en dit la presse occidentale tiendrait sur une carte postale ! De temps en temps, quand il y a des milliers de morts, elle en parle, éventuellement. Mais autrement… Par exemple hier [en octobre 2006], 17 Palestiniens ont été tués à Gaza, personne n’en a entendu parler ; même chose pour la veille, pour l’avant-veille, etc. Je crois qu’il fait partie de la mission de l’Eglise de dire au monde ce qui se passe, de façon à ce qu’il reconsidère sa position et qu’il pousse à mettre fin à ce massacre, à cette souffrance et à cette mort. »

Et il faut commencer par l’éducation des enfants, affirme Riah Abu El-Assal. En 1996, il a lancé un lycée multiconfessionnel à Nazareth, accueillant aussi bien des musulmans que des chrétiens, et dont les professeurs exhortent constamment leurs élèves à traiter par des moyens pacifiques les questions auxquelles est confronté le pays.

Cette initiative a connu un tel succès – le nombre des lycéens est passé de 170 à 1 400 en dix ans et l’école tient la comparaison avec les meilleures écoles israéliennes – qu’il s’est mis à rêver de créer la première école du Moyen-Orient qui accueillerait dès l’âge de trois ans des élèves chrétiens, musulmans et juifs.

« Pour le moment, l’éducation ne fait que renforcer la ségrégation, explique-t-il. Il n’y a que des écoles pour juifs, des écoles pour Arabes. On en trouve bien quelques-unes qui reçoivent des chrétiens et des musulmans, mais aucune des juifs et des musulmans. Si nous laissons grandir nos jeunes jusqu’à 17-18 ans, puis aller à l’université sans rien changer à cet état de fait, ils ne seront pas en mesure d’établir entre eux des relations normales. Nous voulons leur apprendre dès leur plus jeune âge à rencontrer les autres, à reconnaître « l’altérité de l’autre ». Ce faisant, nous toucherons les familles. On construira cette école entre les « deux Nazareths », entre les secteurs arabe et israélien. Les enfants de trois ans ne viennent pas à l’école seuls ; ils amènent leurs parents. Et les réunions de parents, la journée des parents donneront aux adultes des différentes communautés l’occasion de se rencontrer, de célébrer ensemble leurs différentes fêtes. ».

Il est facile d’oublier, quand on parle avec quelqu’un d’aussi passionné et politiquement engagé que Mgr Riah Abu El-Assal, qu’il est membre de haut rang de la hiérarchie chrétienne, proche de l’archevêque de Canterbury. Ses paroles se rapportent toutes aux questions d’identité, d’appartenance et d’ethnicité, que l’on retrouve aux racines même des nombreuses guerres d’aujourd’hui. Mais les solutions qu’il propose se caractérisent toutes par un humanisme fondamental, une simplicité, une authenticité et une absence d’agressivité qui vont de pair avec son leitmotiv : « La coexistence, non la confrontation. » S’il reconnaît que la situation empire, il ajoute immédiatement que « les heures les plus sombres de la nuit sont celles qui précèdent l’aube… Il n’a jamais fait aussi sombre qu’aujourd’hui, et je crains que l’obscurité ne s’épaississe encore un peu plus avant la venue de l’aube. Mais je ne perds jamais espoir. Jamais. Nous ne le pouvons pas. »

 

Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

L’impact économique du changement climatique [sommaire]

« L’environnement deviendra la préoccupation majeure dans le monde entier. » [Maitreya, Partage international, juin 1989]

La conclusion d’une longue étude sur le changement climatique est sans équivoque : soit nous agissons maintenant, soit nous serons confrontés à de terribles conséquences à la fois sur l’environnement et sur l’économie.

Le Rapport Stern sur l’impact économique du changement climatique, du nom de l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale, Sir Nicholas Stern, rapport commandé par le ministre des Finances britannique Gordon Brown, détaille en 700 pages les conséquences environnementales désastreuses de tout retard dans l’application de mesures radicales.

L’augmentation des températures provoquera la fonte des glaciers, l’élévation du niveau des mers et des sécheresses désastreuses susceptibles de menacer 15 % de la population mondiale. Les coûts sociaux et économiques de telles calamités seront d’une ampleur inégalée depuis les deux guerres mondiales et la Grande Dépression des années 1930.

Des mesures immédiates doivent être prises. Comme l’a déclaré le premier ministre britannique Tony Blair : « Ce désastre ne se produira pas dans un avenir de science-fiction, dans de nombreuses années, mais bien de notre vivant. » Malgré ses prévisions inquiétantes, N. Stern est optimiste. Il pense qu’un effort global collectif pour passer des combustibles fossiles à des alternatives qui respectent l’environnement est possible. Cela passera par la mise en place de mesures à la fois incitatives, d’ordre financier, et aussi dissuasives. La priorité devra être donnée à la recherche de technologies propres et à l’investissement dans le développement des énergies renouvelables non polluantes, comme l’éolien et le photovoltaïque. Mais ceci ne sera possible qu’en augmentant le coût de l’utilisation des énergies fossiles par des taxes. N. Stern étant un économiste et non un scientifique, il s’est évertué à quantifier les coûts financiers du réchauffement climatique ; il pourrait en coûter à l’économie mondiale jusqu’à 7 000 milliards de dollars si les gouvernements ne prennent pas des mesures radicales au cours des dix prochaines années. Le monde industrialisé doit accepter la nécessité de taxes sur les énergies polluantes et une réglementation des émissions de carbone, ou se préparer à une calamité inéluctable. Selon N. Stern, le désastre peut encore être évité, mais plus nous attendons, plus élevé sera le coût.

Source : The New York Times, E.-U. ; www.CTV.ca

La surconsommation détruit les écosystèmes [sommaire]

 « Notre tâche essentielle consiste, aujourd’hui, à protéger notre environnement. Telle sera la responsabilité de chaque individu, fût-il politicien, guru, saint ou scientifique. » [PI, mai 1989]

L’impact de notre mode de vie sur les ressources planétaires a augmenté à un tel point que la Terre n’est plus capable de se régénérer suffisamment au fur et à mesure. Ce constat provient d’un rapport publié par le WWF – première organisation mondiale de protection de la nature – et le Global Footprint Network (GFN)qui propose l’empreinte écologique comme outil de mesure pour promouvoir une économie durable.

Le Rapport planète vivante 2006 conclut que si la tendance actuelle devait continuer, l’humanité utiliserait en 2050 l’équivalent des ressources naturelles de deux planètes – si tant est que des ressources soient encore disponibles à cette date.

Le GFN calcule qu’en 2003 l’empreinte écologique de l’humanité – c’est-à-dire son impact sur les ressources planétaires – était déjà supérieure de 25 % à la capacité de la planète à produire ces ressources. Ceci signifie qu’il faut à la Terre un an et trois mois pour régénérer ce que nous utilisons en une année. Et ce déséquilibre avait augmenté de 4 % depuis le précédent rapport de 2002.

Le Dr Mathis Wackernagel, directeur exécutif du GFN, a déclaré : « L’humanité a dépassé le montant figurant sur sa carte de crédit écologique. Et même si cela peut continuer pendant un certain temps, une telle surconsommation conduit à la liquidation du capital écologique de la planète, comme les forêts, les océans et les terres arables dont dépend notre économie. »

En analysant la situation de chaque pays, le rapport n’en trouve aucun qui offre des solutions satisfaisantes au défi du développement durable, c’est-à-dire un niveau élevé de qualité de vie, tel qu’il est défini par l’Indice des Nations unies pour le développement humain, associé à une empreinte écologique moyenne qui n’excède pas la ressource biologique disponible par personne sur la planète.

Mais le rapport suggère aussi que ce défi peut être relevé. Il utilise des scénarios montrant deux voies possibles pour l’avenir – en contraste avec l’attitude courante du type « les affaires sont les affaires » – susceptibles d’en finir avec le décalage entre la consommation et la génération des ressources naturelles, d’aider à la restauration des écosystèmes et de soutenir une saine biodiversité.

« Il est temps de procéder à des choix vitaux, a déclaré James Leape, directeur général du WWF. Un changement qui améliore le niveau de vie tout en réduisant notre impact sur l’environnement ne sera pas facile. La façon dont nous construisons nos villes, nos centrales électriques et nos maisons aujourd’hui pourra, soit figer la société dans un modèle de surconsommation dangereux nous engageant pour une durée allant bien au-delà de la durée de la vie humaine, soit commencer à engager cette génération et les générations futures sur la voie d’un mode de vie durable. »

Selon lui, le message du rapport est clair et urgent : « Au cours de ces vingt dernières années, nous avons dépassé la capacité de la Terre à supporter notre mode de vie prédateur, et il faut que cela cesse. Il nous faut mettre en adéquation notre consommation et la capacité naturelle de l’environnement à se régénérer et absorber nos déchets. Sinon, nous encourrons des risques de dommages irréversibles. »

Source : WWF ; Global Footprint Net-work, Etats-Unis

Planter un milliard d’arbres [sommaire]

Nous devons planter un milliard d’arbres en 2007, a déclaré Wangari Maathai lors de la convention annuelle de l’Onu sur le changement climatique réunie à Nairobi. « Nous connaissons les données scientifiques sur le réchauffement planétaire, a-t-elle affirmé. Mais ce qui compte vraiment, c’est ce que nous faisons. Planter un arbre est à la portée de chacun d’entre nous. »

Lauréate du Prix Nobel de la Paix 2004, W. Maathai a saisi cette occasion pour lancer la nouvelle campagne Plantez un milliard d’arbres. La tâche peut sembler impossible, mais la campagne sert également à mettre en relief l’urgence de nos problèmes environnementaux et la nécessité pour tous de jouer un rôle dans la diminution du réchauffement climatique. Planter un milliard d’arbres en une année revient à planter un arbre toutes les 32 secondes.

L’Unep (Programme des Nations unies pour l’environnement) soutient cette campagne et a créé un site Web (unep.org/billionstreecampaign) spécifiquement destiné à ce programme de plantation. Les participants sont invités à signaler leurs efforts sur ce site.

Le problème de la déforestation est aigu. D’après l’Onu, au cours de la dernière décennie, 130 millions d’hectares d’arbres ont été détruits. Un programme de reboisement d’une telle superficie exigerait de planter 140 milliards d’arbres. Actuellement, la destruction des forêts et le défrichage des terres comptent pour près d’un cinquième de toutes les émissions de carbone qui contribuent au réchauffement de la planète – soit plus que le secteur des transports.

Source : The Guardian, G.-B.

Des consommateurs responsables [sommaire]

D’après une récente étude de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute, les populations mondiales de poissons, qui sont menacées, ont trouvé un allié inattendu : les consommateurs des produits de la mer. Depuis les universités chinoises qui refusent de servir de la soupe aux ailerons de requin, jusqu’aux supermarchés américains qui prônent une exploitation durable des crevettes, en passant par les consommateurs japonais qui réhabilitent les cultures d’huîtres sauvages, et une population de consommateurs avertis, de distributeurs, de restaurants et de supermarchés, jouent un rôle croissant dans la création d’une industrie de la pêche plus durable et moins invasive.

« Aujourd’hui, la plupart des poissons, depuis le thon jusqu’au saumon et aux fruits de mer, sont menacés d’extinction », écrit B. Halweil. Des études montrent que les pêcheurs ont éliminé près de 90 % des thons, morues, espadons et autres grands poissons prédateurs en l’espace de cinquante ans à peine, et qu’environ deux tiers des principaux stocks de poissons, depuis le cabillaud jusqu’au saumon et au maquereau, ont été amenés au bord de l’extinction.

Le déclin rapide des ressources marines résulte principalement de la surconsommation et de l’emploi de technologies de pêche destructrices, qui non seulement accroissent les rendements, mais consomment environ 12,5 fois autant d’énergie pour attraper les poissons que ces derniers en apportent à ceux qui s’en nourrissent, explique B. Halweil. Il note que les Etats-Unis, l’Europe et le Japon – les plus grands consommateurs de produits de la mer – reçoivent la plus grande partie de leur poisson à travers les grands distributeurs, restaurants et supermarchés, si bien que des changements d’habitudes dans l’achat de ces produits pourraient avoir un grand impact sur les stocks de poissons.

« Le poisson constitue un aliment incroyablement sain, mais nous devrons manger moins de certaines espèces et plus d’autres si nous voulons pouvoir continuer à pêcher à l’avenir », a-t-il déclaré.

Les élevages de saumons, par exemple, consomment davantage de poissons sous forme de fourrage qu’ils ne rapportent sous forme de nourriture, et les grandes espèces comme le thon et l’espadon sont les plus susceptibles d’être contaminées par le mercure et autres substances toxiques. La consommation de palourdes, d’huîtres et autres espèces plus petites a un impact moins grand sur les océans et protège les consommateurs des produits toxiques.

« Certains scientifiques prédisent que si la tendance actuelle se maintient, les océans deviendront de vastes étendues dévastées habitées principalement par des méduses et de la vase, remarque B. Halweil. Un public qui comprend mieux l’état des océans du monde peut pousser les gouvernements à créer une législation empêchant la pêche destructrice, à imposer un étiquetage indiquant comment le poisson a été pêché et à créer des réserves à l’écart des zones de pêche où les populations de poissons pourront se reconstituer […]

Que ce soit en aidant un groupe de conservation de la mer à encourager la création de lois interdisant la pêche au chalut en eau profonde, ou en soutenant un commerce plus restrictif des espèces menacées, les clients peuvent contribuer à enrayer les dommages causés par les hommes et à préserver la pêche de demain. »

Source : Worldwatch Institute

Eau potable et développement (non) durable [sommaire]

Qu’est-ce que le développement durable ? C’est un développement équilibré qui répond aux besoins du présent sans empêcher les générations futures de subvenir à leurs propres besoins.

– Il faudrait trois planètes comme la Terre pour subvenir aux besoins de l’humanité si tous les membres de la famille humaine vivaient selon le style de vie moyen de l’Union européenne. Le standing de vie des pays européens dépend de plus en plus de ressources issues de pays extra-européens : en Hongrie, 95 % de l’eau provient des pays voisins et 40 % du gaz consommé en Europe vient de Russie via l’Ukraine, une insécurité qui a récemment provoqué un cri d’alarme de la part de l’Agence internationale de l’énergie.

– Dans les pays en développement, 70 % des déchets industriels sont déversés sans traitement dans l’eau où ils polluent les réserves d’eau propre.

– Plus de 80 % des déchets dangereux du monde sont produits aux Etats-Unis et dans d’autres pays industriels. Chaque année, quelque 300 à 500 millions de tonnes de métaux lourds, de solvants, de déchets toxiques et autres rebuts sont produits par l’industrie.

– L’énergie produite par l’eau joue un rôle majeur en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Développer la moitié de l’énergie hydraulique potentielle dans le monde pourrait réduire d’environ 13 % les émissions de gaz à effet de serre.

Source : Unesco

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Changement climatique : rassemblement de milliers de manifestants [sommaire]

Le 4 novembre 2006, venus de tout le pays, à bicyclette, en canoë ou en taxis roulant au biofuel, environ 25 000 personnes se sont rassemblées à Londres, pour exhorter les dirigeants du monde entier à agir sans délai contre le changement climatique.

Les organisateurs du mouvement « Stop au chaos climatique » ont réuni de nombreux groupes différents, dont des activistes écologiques, des organisations en faveur du développement et des organisations humanitaires, pressant le gouvernement d’appuyer un traité mondial afin de limiter le réchauffement climatique à deux degrés Celsius ou moins. La manifestation, faisant partie de la campagne « Je compte », précédait la Conférence des Nations unies sur ce problème, qui s’est tenue par la suite à Nairobi (Kenya).

Ashok Sinha, du mouvement « Stop au chaos climatique », a qualifié ces changements climatiques de « plus grande menace à laquelle la planète doit faire face ».

Sharon Looremeta, femme Masaï du Kenya, s’adressa à la foule et décrivit l’impact dévastateur du changement climatique sur les approvisionnements en eau et en nourriture dans son pays, affectant des millions de vies.

L’une des participantes, Joan Durran, 72 ans, venue du Dorset, déclara qu’elle était ici pour ses petits-enfants qui « en ressentiraient vraiment les effets. Le changement climatique affecte chacun d’entre nous. Nous causons des destructions massives et irréversibles. »

Source : The Guardian

Des millions de personnes « debout » contre la pauvreté [sommaire]

Plus de 23 millions de personnes dans une centaine de pays ont participé à une initiative des Nations unies appelée « Stand up against poverty » (Debout contre la pauvreté), pendant 24 heures, afin de rappeler aux dirigeants mondiaux leurs promesses de réduire de façon significative l’extrême pauvreté d’ici 2015. Selon le Guinness des Records, cette manifestation fut « le plus vaste mouvement ponctuel coordonné de tous les temps » : les 15 et 16 octobre, 23 542 614 personnes se sont levées en même temps et ont récité un engagement contre la pauvreté.

Cet événement précéda la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre 2006.

– Bingu wa Mutharika, président du Malawi, se mêla à des milliers de manifestants contre la pauvreté dans la capitale, Lilongwe.

– Au Jaipur (Inde), 38 000 amateurs de cricket se levèrent au début du match opposant l’Inde et l’Angleterre.

– A Times Square (New York), Merk Malloch Brown, député secrétaire général aux Nations unies, la reine Noor de Jordanie et HH Swami Ramdev se levèrent en compagnie de milliers d’anonymes.

– Des centaines de milliers de personnes se levèrent durant une minute pendant un concert contre la pauvreté dans les bidonvilles Mbare de Harare, au Zimbabwe.

– Des écoliers au Liban, en Jordanie, à Gaza et sur la Rive occidentale se levèrent pour souligner l’injustice envers tous les enfants qui ne peuvent accéder à l’école.

– Les organisateurs au Bangladesh ont rapporté que plus d’un demi million de jeunes gens ont formé de gigantesques chaînes humaines traversant 64 régions du pays.

– Aux Philippines, plus de 10 000 personnes ont défilé contre la pauvreté en affirmant que « 36 pesos par jour ce n’est pas assez pour vivre pour un Philippin ».

– A Mexico, plusieurs centaines de personnes se levèrent lors de divers matches de football.

Cette initiative internationale a été coordonnée par la « Campagne du millénaire des Nations unies » (UMC) et « L’action mondiale contre la pauvreté » (AMCP). L’UMC travaille afin que soient atteints les Objectifs de développement du millénaire approuvés par les dirigeants de 189 gouvernements en 2000 et visant à réduire de moitié l’extrême pauvreté d’ici 2015 – ainsi que d’autres objectifs concernant la famine, la santé des enfants et certaines maladies comme le sida et la tuberculose. L’AMCP est une coalition de groupes issus de plus de 100 pays qui pressent les gouvernements d’éradiquer la pauvreté, de réduire de façon significative les inégalités, et d’atteindre les objectifs de développement pour le millénaire.

Source : www.whiteband.org ; un.org

Espagne : « Tolérance Zéro » contre la misère [sommaire]

Le 21 octobre 2006, des milliers de gens sont descendus dans les rues de 40 grandes villes d’Espagne pour exiger du gouvernement qu’il agisse contre la misère.

L’un des manifestants de Barcelone, un homme d’une cinquantaine d’années se disant « citoyen indépendant », a déclaré : « Bien que l’Espagne reconnaisse la nécessité d’éradiquer la misère dans le monde, les efforts qu’elle déploie sont loin d’être suffisants. Nous exigeons que le président Zapatero consacre sans délai 0,7 % de son PIB à l’aide au développement, et abolisse 100 % de la dette extérieure des pays non développés » Une jeune femme, membre de l’ONG Intermon-Oxfam, a alors ajouté : « Nous exigeons également la modification des règles du commerce international, car, de toute évidence, elles favorisent actuellement les pays riches. Nous devons aussi combattre la corruption dans les paradis fiscaux, car elle entrave le développement des régions qui en auraient le plus besoin. Le problème n’est pas que les pays et les associations ne font rien. Nous agissons, mais pas assez, et sans intelligence. »

A ces mots, plusieurs manifestants qui l’accompagnaient se mirent à crier en brandissant leurs pancartes : « Elle a raison ! Luttez contre la misère ! Parlez moins, agissez plus ! »

Source : El País, Espagne

Chine : révoltes contre la confiscation des terres [sommaire]

L’agitation couve depuis quelques temps en Chine. Les médias internationaux s’en sont fait l’écho en 2004, mais la tension s’est accrue récemment et des heurts se sont produits entre la police anti-émeutes et des manifestants refusant de céder du terrain. Car il s’agit bien de terrain, ou plutôt de terres saisies illégalement par les autorités en collaboration avec le monde des affaires.

Cette agitation populaire et ces manifestations ne cessent de prendre de l’ampleur depuis quelques années, en réaction à la corruption, aux licenciements de masse et aux saisies de terres sans compensation. En réaction aussi au fossé qui s’élargit sans cesse entre les riches et les pauvres, lié avant tout à la disparité des possibilités d’emploi entre les régions côtières prospères et l’arrière-pays très appauvri. Les habitants du village de Sanzhou assurent qu’en 2005, la moitié de leurs terres, soit 6 000 hectares, a été vendue illégalement par des représentants du gouvernement.

A Shunde, au sud de la province du Guangdong, les villageois ont fait le blocus d’un entrepôt géant lors de la cérémonie d’inauguration, y enfermant la délégation officielle, les hommes d’affaires étrangers et les visiteurs, jusqu’à ce que, le lendemain, la police les disperse à coups de gaz lacrymogène. Les habitants de Shunde assurent que cet entrepôt a été construit sur des terrains confisqués illégalement par les représentants du gouvernement, qui les ont ensuite vendus aux promoteurs.

Source : Reuters

Manifestation de « mendiants » [sommaire]

L’Allemagne, qui a été le moteur de l’économie européenne, voit aujourd’hui des chômeurs et des sans-logis – des « mendiants » – manifester pour le changement.

Les marches de protestations, surnommées « marches des mendiants », ne réunissent pas un grand nombre de personnes, mais elles sont persistantes. Ainsi, à Hambourg, elles viennent de se dérouler pour la cinquième année consécutive. Ces manifestations ont commencé en 2001 à l’initiative du Cafée mit Herz (Café du cœur), lieu de rencontre pour les sans abri et les chômeurs, en réponse à la déclaration de Ronald Schill, alors sénateur, selon laquelle tous les mendiants et tous les pauvres devraient être bannis du centre ville.

En marchant dans les rues de Hambourg, les gens portaient des pancartes avec des slogans comme « Leur richesse est notre pauvreté – il faut mettre un terme à la réduction des dépenses publiques ». On pouvait également voir une citation de Bertolt Brecht, dramaturge et poète allemand socialiste : « Certains sont dans l’obscurité, d’autres sont dans la lumière. » La responsable du Café du cœur, Margot Wolf, constate que dans les villes il y a un nombre grandissant de personnes « stagnant » dans « l’obscurité ». Elles sont victimes de l’impact de la réduction des dépenses publiques sur les budgets municipaux, des licenciements en général et de la réduction des allocations de chômage. « En même temps, les gens sont confrontés à une augmentation des prix, ainsi que des taxes sur les marchandises et les services », explique M. Wolf.

Source : Die Welt, Allemagne

Kirghizistan : le peuple impose une réforme constitutionnelle [sommaire]

Le soulèvement de mars 2005 au Kirghizistan, en Asie centrale, a permis au peuple d’imposer un changement de gouvernement. Et aujourd’hui, moins de deux ans après ce que l’on a appelé la Révolution des Tulipes, la pression populaire obtient un autre changement fondamental : une réforme constitutionnelle, acclamée dans les rues de Bichkek par une foule en liesse.

En effet, l’opposition et le gouvernement ont été contraints de signer un compromis selon lequel le président perd le droit de dissoudre le Parlement et transfère à ce dernier le pouvoir de nommer le premier ministre et le gouvernement. Le Kirghizistan est ainsi devenu la première république parlementaire d’Asie centrale.

Source : RIA Novosti, Russie

La Promesse de « Stand up against poverty » [sommaire]

Nous nous tenons debout maintenant parce que nous ne voulons pas, dans les années qui viennent, avoir à dire à la génération suivante « nous savions qu’il y avait des millions de personnes qui mourraient inutilement chaque année – et nous n’avons rien fait. » […]

Aux dirigeants des pays riches : soyez formidables – battez-vous pour tenir les promesses que vous avez faites pour éliminer la pauvreté. L’annulation de la dette, l’augmentation de la qualité et de la quantité d’aide au développement, et la justice commerciale – vous savez ce qui doit être fait – faites-le. […]

Chaque génération a son combat à mener contre des fléaux comme l’esclavage et l’apartheid, qui semblaient insurmontables à l’époque. Mais l’histoire a prouvé encore et encore qu’ils pouvaient l’être, lorsque suffisamment de gens se dressent contre ces injustices.

Nous sommes six milliards de Voix. Nous voulons la justice maintenant. Plus d’excuses. Nous ne les accepterons pas. »

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Pauvreté et crise mondiale de l’eau [sommaire]

Au-delà de la rareté : pouvoir, pauvreté et crise mondiale de l’eau, tel est le titre du Rapport 2006 sur le développement humain qui veut attirer l’attention sur l’urgence d’une action forte au niveau mondial pour éradiquer les maladies et les décès résultant du manque d’eau potable et de mesures sanitaires.

Le Rapport sur le développement humain (RDH) est une étude indépendante commandée par les Nations unies. L’édition de 2006 inclut des contributions spéciales de la part de Gordon Brown, Ngozi Okonjo-Iweala, le président Lula, le président Carter et Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies.

Un des messages les plus importants du RDH est que ce n’est pas la rareté de l’eau mais la pauvreté, les inégalités et les abus de pouvoir qui aboutissent à des drames tels que le décès de deux millions d’enfants chaque année suite au manque d’eau potable. Le rapport lance un appel pour une action urgente et la mise sur pieds d’un plan d’action mondial sous la bannière du G8.

Il fournit également une masse de faits et de chiffres qui attirent de manière flagrante l’attention sur les injustices en cours. Par exemple le fait suivant : « Près de 50 % de la population des pays en développement souffrira tôt ou tard d’un problème de santé dû au manque d’eau potable et de moyens sanitaires. » Pourtant, de telles statistiques ne suffisent pas pour mettre le monde riche en action. « Tout comme la famine, il s’agit d’une situation d’urgence subie par les pauvres et tolérée par ceux qui ont les ressources, la technologie et le pouvoir politique d’y mettre un terme. » A moins d’une décennie des Objectifs du millénaire, cette situation doit changer. D’après Kevin Watkins, principal contributeur au rapport : « Soit nous prenons dès maintenant des actions concertées pour apporter l’eau potable et des moyens sanitaires aux plus pauvres, soit nous condamnons des millions de personnes à vivre dans la pauvreté avec des problèmes de santé, sans avenir, en maintenant des inégalités profondes entre les nations. Nous avons une responsabilité collective à assumer. »

Le rapport fait également les trois recommandations suivantes :

1. L’accès à l’eau doit être considéré comme un droit de l’homme : « Chacun devrait avoir au minimum 20 litres d’eau potable par jour et les pauvres devraient y avoir accès gratuitement. Dans les pays industrialisés, nous rejetons en moyenne 50 litres d’eau par jour et par personne dans les toilettes ; beaucoup de déshérités survivent avec moins de 5 litres d’eau contaminée par jour. »

2. Elaboration de stratégies nationales en matière d’accès à l’eau et de systèmes sanitaires : les gouvernements devraient consacrer au minimum 1 % du PNB aux systèmes sanitaires et d’épuration des eaux et rendre plus équitable l’accès à ces installations. Dans ce domaine, les dépenses publiques s’élèvent souvent à moins de 0,5 % du PNB. Les études menées dans le cadre du rapport 2006 montrent que ces dépenses sont souvent ridicules par rapport au budget de la Défense. En Ethiopie, par exemple, les dépenses militaires sont dix fois plus élevées que les dépenses relatives à l’épuration des eaux et aux systèmes sanitaires. Au Pakistan, le ratio monte à 47.

3. Accroissement de l’aide internationale : en termes réels, les montants octroyés dans le cadre de l’assistance au développement ont chuté dans les dernières décennies, alors qu’ils devraient doubler pour atteindre les objectifs du millénaire en matière d’accès à l’eau et de mesures sanitaires.

Quelles seraient les conséquences pour les plus pauvres ? D’après le rapport « l’enveloppe de 10 milliards de dollars, qui peut sembler énorme, doit être mise en perspective. Elle représente moins de cinq jours de dépenses militaires et moins de la moitié de ce que les pays riches dépensent chaque année en eau minérale. »

Source : www.hdr.undp.org

Pauvreté massive et inégalités : les fléaux de notre époque [sommaire]

Amnesty International a récemment accordé le titre d’Ambassadeur 2006 de la conscience à Nelson Mandela. Lors d’un discours à Johannesburg, l’ex-président d’Afrique du Sud a déclaré : « Comme Amnesty International, j’ai combattu pendant de nombreuses années pour la justice et les droits de l’homme. Je me suis maintenant retiré de la vie publique, mais tant que les injustices et les inégalités persistent personne ne peut réellement s’arrêter. »

N. Mandela s’est ensuite étendu sur la pauvreté qui met des millions de personnes en esclavage : « Tant que la pauvreté persistera, il n’y aura pas de véritable liberté. Amnesty International a raison de lutter contre les violations des droits de l’homme car elles renforcent la pauvreté. Combattre l’indigence n’est pas de la charité, c’est lutter pour la justice et la reconnaissance des droits humains élémentaires. Partout sur la Terre, chacun doit avoir le droit de vivre dans la dignité, sans peur et sans la crainte de l’oppression, affranchi de la faim et de la soif et libre de s’exprimer et de s’associer avec qui il veut. A notre époque, des millions de personnes restent encore prisonnières enchaînées comme des esclaves. La pauvreté et les inégalités extrêmes constituent les fléaux de notre époque qui, par ailleurs, a pu réaliser des percées extraordinaires dans le domaine de la science, de la technologie, de l’industrie et de la création de richesses.

La pauvreté dérobe le pouvoir aux gens mais chacun doit pouvoir exprimer ses besoins et se faire entendre. » N. Mandela insiste sur le fait que « le véritable développement n’est pas possible sans la participation de ceux qui sont concernés ».

Il a également évoqué la nécessité de fournir un toit, de garantir les droits, la sécurité et la santé des femmes. Le monde a besoin d’atteindre une masse critique de personnes actives et motivées pour apporter les changements qui permettront aux jeunes de réaliser leur plein potentiel. « J’ai déjà parlé du besoin d’atteindre cette masse critique. Je considère cette distinction comme une nouvelle étape vers cet objectif. Si toutes les personnes soucieuses des droits de l’homme dans le monde y croient, agissent en conséquence et amènent d’autres à les rejoindre, alors nous atteindrons la masse critique. »

Source : Amnesty international

Des millions d’enfants non scolarisés [sommaire]

Selon le Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous 2007, présenté fin octobre 2006 par l’Unicef et l’Unesco, 77 millions d’enfants dans le monde ne sont pas scolarisés. C’est moins qu’il y a cinq ans mais cela reste inacceptable. Les trois-quarts de ces enfants se trouvent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l’Ouest, bien qu’en Asie leur nombre ait diminué de moitié entre 1999 et 2004 (en raison, pour une large part, du fort développement économique de l’Inde).

Selon ce rapport, présenté à New York par le directeur général de l’Unesco, Koichiro Matsuura, sur dix enfants nés dans des pays en développement, quatre grandissent dans des conditions de pauvreté et de malnutrition, et sans scolarisation.

Ce rapport vise à évaluer le programme « l’Education pour tous ».

Des progrès importants dans le domaine de la scolarisation ont été réalisés puisque, entre 1999 et 2004, le nombre d’enfants en âge d’être scolarisés en primaire et qui ne le sont pas a diminué de 21 millions. Il s’agit d’un pas en avant vers la réalisation des Objectifs de développement du millénaire des Nations unies.

Source : El País, Espagne

Bamako : un film qui dénonce les ravages de la dette [sommaire]

Le cinéma est un moyen privilégié de montrer le mécanisme de la dette et ses ravages. C’est pour cette raison que le Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) apporte son soutien à deux films à l’affiche en France en cet automne 2006 : La dignité du peuple de Fernando Solanas (Argentine) et Bamako (Mali).

Bamako est un film franco-malien d’Abderrahmane Sissako, l’un des derniers grands cinéastes africains en activité. Ce film a reçu le Grand Prix du public des rencontres Paris cinéma 2006 et a été également présenté en sélection officielle au Festival de Cannes, hors compétition.

Il a également été présenté au festival international du cinéma de Toronto ainsi qu’au festival de New York où il a rencontré un certain succès.

L’originalité du film tient à son sujet et au lieu du tournage : une cour intérieure dans un quartier populaire de Bamako devient le siège d’un tribunal pour juger les grandes instances internationales et leur impact sur l’Afrique : G8, FMI et Banque mondiale.

Bamako, une Cour dans une cour, c’est en fait le système économique occidental qui est l’objet du procès. L’économie libérale mondialisée a engendré des millions de victimes, spoliant les pays du Sud, les privant de leurs services publics du fait des contraintes imposées par le remboursement de la dette. Où sont les instances juridiques qui pourraient interpeller les responsables de ces mécanismes inexorables et sans pitié ?

Aminata Traoré, ancienne ministre de la Culture du Mali, qui joue le rôle d’un des témoins, refuse de considérer que la principale caractéristique de l’Afrique soit sa pauvreté : « Non, assure-t-elle, l’Afrique est plutôt victime de ses richesses. »

« Il ne s’agissait pas tant de désigner les coupables que de dénoncer le fait que le destin de centaines de millions de personnes est scellé par des politiques décidées en dehors de leur univers », a expliqué A. Sissako.

Les pays en développement ont remboursé l’équivalent de dix fois ce qu’ils devaient en 1980, mais ils sont aujourd’hui cinq fois plus endettés.

Source : CADTM ; www.cadtm.org ; www.bamako-film.com

Prix de la paix pour une femme défenseur des droits de l’homme [sommaire]

Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty international, a reçu le prix de la paix de Sydney pour son engagement en faveur des droits de l’homme et son combat contre les violences subies par les femmes. Elle a déclaré se sentir honorée de recevoir ce prix au nom de « tous ceux qui osent protester au lieu de se taire, qui se manifestent et agissent ». Insistant sur la nécessité d’une action contre l’injustice et la violation des droits de l’homme, elle a déclaré que l’action individuelle était plus que jamais importante « à une époque où la peur et la défaillance de certains dirigeants représentent une menace pour la paix et les droits de l’homme. La tendance actuelle consiste à réécrire les règles au profit des puissants et des privilégiés, alors que les causes de l’insécurité telles que la pauvreté, la violence, la discrimination et le sida, qui touchent un bien plus grand nombre, ne sont pas traitées. »

Evoquant le prix Ambassadeur de la conscience 2006, décerné par Amnesty international à Nelson Mandela, I. Khan a déclaré : « Aujourd’hui le monde a sérieusement besoin du type de leadership éclairé manifesté par Nelson Mandela. »

Source : Amnesty international

La dette en faits et en chiffres [sommaire]

– La dette extérieure de l’ensemble des pays en voie de développement (PVD) (soit 86 % de la population mondiale) s’élève à 2 800 milliards de dollars – presque autant que la richesse combinée des 793 multimilliardaires du monde en 2005.

– Chaque année, les PVD remboursent plus de 400 milliards de dollars soit quatre fois plus que l’aide qu’ils reçoivent des pays donateurs.

– 38 % du budget des pays africains est consacré au remboursement de la dette.

– Contraste frappant : il suffirait de 80 milliards de dollars par an sur dix ans pour assurer les besoins essentiels des PVD : nourriture correcte et en quantité suffisante, accès à l’eau potable, éducation élémentaire et accès aux soins.

Source : Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde ; cadtm.

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Reconstruire un système de soins [sommaire]

Interview de Willem van de Put par Eva Beaujon,

Fondée en 1992 par des membres de la section néerlandaise de Médecins sans frontière (MSF), l’ONG HealthNet TPO (qui rassemble HealthNet International, spécialisée dans la prévention et la lutte contre les maladies transmissibles, et Transcultural Psychosocial Organization – TPO, qui s’occupe des séquelles psychologiques des guerres et des catastrophes), intervient dans les cas de guerre ou de catastrophe naturelle, et dans ceux où l’extrême pauvreté d’un pays ne lui permet pas de se créer un système de santé digne de ce nom.
Son directeur, Willem van de Put, est spécialisé en médecine anthropologique ; il a notamment fait un travail de recherche sur le traumatisme psychique et la réadaptation de ses victimes au Cambodge – travail qu’il raconte dans un documentaire
Deacon of Death (Diacre de la Mort), sur la quête de justice. Il expose ci-dessous les grandes lignes de l’action de cette ONG pour Partage international.

Partage international : Quels sont les objectifs de HealthNet International ?
Willem van de Put : Lors d’une catastrophe ou d’une guerre, des organisations, comme Médecins sans frontière, interviennent pour apporter les secours d’urgence. Une fois que leur présence n’est plus nécessaire, elles quittent le pays, afin de ne pas créer de syndrome de dépendance. Le personnel qualifié local, ayant dû cesser d’exercer, du fait de la destruction de l’infrastructure sanitaire (hôpitaux, centres de soins), est lui aussi parti. Le pays connaît donc un passage à vide, un état d’extrême vulnérabilité.
HealthNet International a précisément pour objectif d’assurer la transition et d’aider à la remise sur pied d’un système de santé viable.
Willem van de Put explique l’importance de la prise en charge des conséquences psychiques des guerres ou des catastrophes, en particulier dans les pays à bas revenus, où la psychiatrie n’existe pratiquement pas. « Le Zimbabwe n’a qu’un psychiatre, le Cambodge huit. Cela signifie qu’il n’existe rien pour traiter les troubles de l’anxiété, la dépression, etc. Quand une pauvreté extrême se combine avec une guerre de longue durée, les ravages psychologiques sont immenses. »
Il explique que les violations des droits de l’homme, les viols, les enlèvements et autres violences peuvent laisser des cicatrices si profondes qu’elles interdiront souvent aux victimes de reprendre un jour une vie normale. Ce genre de traumatisme, quand il touche une partie importante d’une société, handicape sérieusement sa reconstruction et son redémarrage.
WvdP. Il est essentiel de mettre en place des programmes qui traitent ce problème des traumatismes. Au début, on avait complètement négligé de le prendre en compte, on l’avait peut-être même nié. Les choses ont changé depuis dix ans, en partie du fait de notre action.
La faiblesse, voire l’inexistence des structures sanitaires de ces pays rendraient vain de vouloir en créer sur le modèle des nôtres. On ne peut pas faire venir des spécialistes pour traiter chaque cas individuel. C’est pourquoi nous choisissons des programmes fonctionnant sur une base communautaire, où le traitement de la maladie mentale est intégré aux structures de soin déjà existantes, en formant sur place des médecins, des infirmières et des sages-femmes à reconnaître et à prendre en charge les désordres affectifs et psychiatriques. Sauf pour quelques rares cas graves, où nous faisons appel à des spécialistes. On propose également cette formation aux personnages clés de la communauté, comme les guérisseurs traditionnels, les anciens de village, les instituteurs et les moines ; enfin, on complète ce dispositif en encourageant la formation de groupes d’accompagnement.
Il y a une autre raison pour laquelle nous donnons cette dimension collective à la pratique des soins mentaux, c’est qu’il est très difficile, pour nous Occidentaux, de mesurer précisément le degré de détresse d’une personne donnée. Car on a affaire à une autre culture, où les gens sont moins centrés sur eux-mêmes que nous. Ils trouveraient étrange d’exposer leurs problèmes en consultation individuelle, parce qu’ils se rapportent au monde extérieur, aux autres. Ils sont de nature intrinsèquement collective. C’est pourquoi il est plus pratique, et plus juste, de les considérer d’un point de vue collectif. On essaie de remettre sur pied la communauté, de réparer les liens entre ses membres, de restaurer la confiance que la guerre a détruite. C’est un préalable à tout travail de reconstruction de la société.

PI. Dans quels pays travaillez-vous, et comment les choisissez-vous ?
WvdP. Nous sommes maintenant dans 19 pays. Mais nous concentrons plus particulièrement nos efforts en Afghanistan et en Indonésie, au Pakistan, au Cambodge, et dans le Timor oriental, au Congo et au Soudan, ainsi que dans un certain nombre de pays africains de la région des Grands Lacs.
Il arrive que nous intervenions sans y avoir été invités, dans le cas de pays ne disposant pas d’organisation, de parti, en mesure de le faire. Dans d’autres cas, comme le Pakistan après le tremblement de terre, nous sommes venus à la demande du ministère de la Santé et de l’Organisation mondiale de la santé, à la fois pour prendre en charge avec le personnel local les séquelles psychologiques de la catastrophe et prévenir le déclenchement d’épidémies. Car le contrôle épidémiologique forme un aspect important de notre travail, la guerre et l’effondrement des systèmes de santé créant un terrain fertile pour des maladies comme la malaria, le sida et la tuberculose ; il est essentiel de les détecter et de les traiter avant qu’elles ne s’installent et ne prennent trop d’ampleur.
Il arrive d’ailleurs que la guerre ramène dans un pays des maladies qui en avaient été complètement éradiquées. Lorsque, par exemple, il n’est plus possible, pour des raisons de sécurité, d’aller cultiver des légumes hors des villes, les citadins improvisent des bouts de jardins à l’intérieur des murs. L’arrosage augmente alors l’humidité, ce qui attire les moustiques et la malaria. C’est ainsi qu’elle est réapparue récemment dans les zones urbaines du Congo, dont elle avait disparu depuis vingt-cinq ans.
La malaria et la tuberculose sont notre cheval de bataille. Nous avons lancé l’un de nos projets les plus ambitieux en Afghanistan et dans certaines parties du Pakistan – en particulier, outre la distribution sur une large échelle de moustiquaires, l’introduction de nouvelles méthodes de prévention et de traitement.

PI. Par quoi commencez-vous, quand vous mettez en place un système sanitaire ?
WvdP. Nous créons nos programmes en étroite collaboration avec la population locale : nous lui apportons des connaissances, des fonds et notre expertise en management, nous lui proposons des formations ; et quand c’est nécessaire, des médicaments, du matériel et des équipements médicaux. On fait aussi parfois venir des médecins. Enfin, nous construisons des hôpitaux.
Très tôt apparaissent les ravages psychologiques des guerres. En particulier la quasi disparition de la confiance entre les membres des communautés, sans laquelle, comme je l’ai dit, on ne peut rien faire de valable. Il n’est pas rare que dans les pays pauvres, le versement des salaires ne soit plus assuré. Les travailleurs médicaux doivent alors louer leurs services pour un revenu de misère dans une clinique de leur région. C’est pourquoi nous fixons par contrat avec eux le nombre d’heures de travail et les tarifs horaires en fonction du revenu vital minimum pour leur pays.
Une fois qu’on a montré qu’on tient nos engagements, en particulier qu’on paie les salaires, la confiance revient, et le personnel médical est très heureux de fermer la clinique, qui ne leur assurait même pas de quoi vivre. Grâce au contrat, ils savent à quoi s’attendre ; de plus, la formation que nous leur donnons améliore leur qualification, et le nombre de leurs clients. Alors qu’auparavant, personne ne voulait suivre de stage sans être payé.
Concernant certaines critiques nous reprochant de faire participer financièrement, même si c’est de façon symbolique, les gens aux soins qu’ils reçoivent, il faut savoir que c’est une manière de les rendre parties prenantes du fonctionnement du système de santé, et plus vigilants sur sa qualité. De plus, les sommes ainsi récoltées, même modestes, permettent d’augmenter les services médicaux apportés.
De toutes façons, aussi pauvres soient-ils, ils dépensent toujours pour leur santé. C’est pourquoi, préalablement à la création d’une structure sanitaire, nous faisons toujours une analyse approfondie de ce qu’ils paient pour les consultations et les soins – « officiels » et parallèles. C’est, pratiquement partout, bien plus important que ce qu’on aurait imaginé. Nous leur demandons pourquoi ils sont pauvres. A quoi ils répondent souvent que c’est à cause de l’insuffisance du système sanitaire. Le fait d’avoir un enfant malade, par exemple, grève d’une manière désastreuse le budget de la famille, qui n’est dès lors plus en mesure de sortir du cercle vicieux de la pauvreté.
On s’aperçoit très vite qu’ils achètent souvent à peu près n’importe quoi. Je ne parle pas ici des guérisseurs traditionnels, qui font souvent des merveilles et du très bon travail. Je parle du fait qu’ils dépensent des « fortunes » en pilules, qu’ils trouvent sur leurs marchés. Il est ainsi en Asie et en Afrique, également en Amérique du Sud. Plus ils sont pauvres, plus c’est le cas. En Afghanistan, la moyenne des dépenses de santé par individu et par an se monte à 29 dollars (23 €). Nous leur disons de venir plutôt à l’hôpital, où ils paieront un dollar de consultation et 1,50 dollar pour les médicaments, et qu’ils pourront revenir en cas de besoin.

PI. Où en est le système sanitaire au Cambodge, aujourd’hui ?
WvdP. Le gouvernement a progressivement mis en place un système sanitaire dans les années 1990, avec la participation de plusieurs ONG, qui couvre maintenant 80 % du pays. Il existe un centre médical pour environ 3 000 à 5 000 habitants. Un centre un peu plus important pour 20 000 à 60 000, avec quelques lits. Puis un hôpital de district pour 150 000 à 200 000. C’est un système sanitaire tout à fait correct par temps normaux.
L’ensemble du dispositif se caractérise par un bon niveau d’accessibilité. Le personnel médical est payé, son travail évalué. Il y a des programmes nationaux de vaccination ainsi que de suivi pédiatrique.
Ce système de santé a fait l’objet d’une évaluation australienne, commandée par la Banque asiatique de développement. Les chiffres font apparaître un quadruplement des consultations, et une diminution de près de 40 % de la part du budget familial consacré à la santé. Preuve, s’il en est, que l’amélioration du niveau sanitaire est un élément clé pour réduire la pauvreté.
Mais ce que nous essayons aussi de montrer, c’est que c’est aussi un bon outil pour prévenir les conflits. Même dans des pays aussi instables que l’Afghanistan, par exemple, le Burundi et le Congo, qui passent pour décourager les plus optimistes. Ce qu’on peut en partie expliquer par le fait que payer pour ses soins donne un sentiment de responsabilité, et fait de la santé un bien précieux, qu’il convient dès lors de protéger.

PI. Une fois un système de santé en état de marche, quittez-vous le pays ?
WvdP. Cela fait toujours partie de nos intentions de départ. En Afghanistan et au Cambodge, nous laissons de plus en plus les cliniques entre les mains de la population locale, tout en essayant de garder le contact, pour le cas où ils auraient besoin de nous. Mais en gros, tout se passe bien. Sans doute parce que dès le début, nous veillons à introduire une sorte d’équilibre des pouvoirs, des compétences, dans le système, et un groupe de contrôle, composés de responsables locaux va nous remplacer dès que possible.

PI. Quelle part du territoire afghan couvre votre système sanitaire ?
WvdP. Nous avons un système complet à Nangahar, un peu moins complet dans la région alentour. Nous sommes en train d’en créer un à Paktia, à Kapiza, dans une partie de Kandahar. Mais notre action s’étend à l’ensemble du pays pour ce qui concerne les maladies les plus communes de la région, comme la malaria, la tuberculose et la leishmaniase.

PI. Que pensez-vous du déploiement de troupes étrangères de sécurisation et de reconstruction en Afghanistan ?
WvdP. Elles gênent considérablement le travail des ONG, car elles sont à l’origine de toutes sortes d’incidents violents. Ces organisations doivent régulièrement arrêter leurs projets parce que leur personnel est en danger.
Pour ce qui est de la « reconstruction », les militaires sont trop incompétents pour faire du travail valable. De plus, cela sème la confusion : pour les gens, un soldat reste un soldat, même quand il aide à reconstruire un mur. Ce qui nous complique parfois sérieusement la tâche. Par exemple, quand nous intervenons dans une zone où ont opéré des militaires néerlandais, les fermiers de la région viennent nous voir pour nous demander de tenir les promesses qu’ils leur avaient faites. Ils ont beaucoup de mal à comprendre que nous n’avons rien à y voir. Ils essaient de nous y forcer, de faire pression sur nous, par exemple en kidnappant certains de nos collaborateurs – jamais des Néerlandais, toujours des Afghans. C’est arrivé assez souvent ces deux dernières années. C’est pourquoi nous nous installons toujours dans une autre région que celle où nos troupes ont été à l’œuvre, pendant au moins un an après leur départ. Et, pour plus de sécurité, nous évitons tout contact avec les militaires, quelles que soient leurs nationalité. Ils ne sont pas populaires, dans le pays.
Une partie des sommes dépensées dans cette intervention militaire serait certainement plus utile pour la reconstruction du pays. Nous sommes ici sans interruption depuis 1993, et nous avons appris à œuvrer dans les « zones dangereuses », avant et après le régime taliban.

PI. Comment faites-vous pour conserver votre optimisme ?
WvdP. Jamais, pas même une seconde, je n’ai l’impression de travailler pour les autres. Ce travail est exactement celui que je veux faire. Il m’est plus difficile, plus pénible de revenir aux Pays-Bas que partout ailleurs. Je suis toujours stupéfait de constater à quoi s’intéressent les gens, ici. Ce qui se passe là-bas est d’une telle intensité que c’est merveilleux d’y participer. Que c’est merveilleux de constater la force de ces gens, comme ils s’arrangent pour survivre aux pires désastres.

Les pionniers de la paix et la justice [sommaire]

Nobel alternatif 2006

Les Right Livelihood Awards, parfois présentés comme un Nobel alternatif, ont été créés en 1980 par Jakob von Uexkull, philatéliste germano-suédois, après qu’il eut vendu sa collection pour constituer le capital de départ. Déjà décernés à 100 lauréats de 48 pays, ils récompensent « ceux qui offrent des réponses exemplaires aux urgences de notre temps ». Ce prix, pour reprendre les termes de son fondateur, est l’incarnation du principe de responsabilité – vis-à-vis de soi, des autres et de la nature.
Il a été attribué, cette année, à l’avocate indienne Ruth Manorama, au militant pacifiste américain Daniel Ellsberg et au Festival international de poésie de Medellin, qui se sont partagés 270 000 dollars. Le Brésilien Chico Whitaker Ferreira l’a reçu à titre honoraire.

L’avocate Ruth Manorama consacre depuis des décennies l’essentiel de son activité à la lutte pour l’égalité des femmes Dalits (intouchables). D’une famille de huit enfants elle-même hors caste, profondément engagée dans le militantisme social, Ruth a passé un diplôme en travail social et fait ses premières armes dans l’immense bidonville de Chennai (ex Madras), dont elle contribua à la reconstruction après une inondation tragique.
Une étude comparative internationale portant sur les Afro-américains et les Dalits, à laquelle elle a participé en 1986, avait montré que si les deux communautés différaient sur nombre de points importants (valeurs, projets collectifs…), elles partageaient, du fait de leur marginalisation, la même difficulté à les faire valoir. Un obstacle que, pour elle, seule une mobilisation de masse pouvait surmonter. C’est dans ce but qu’elle a créé la National Federation of Dalit Women, qui fut très présente à la Conférence mondiale contre le Racisme, de Durban (Afrique du Sud). « Chaque fois que je traverse un moment de découragement ou de fatigue, dit-elle, il me suffit de regarder le dévouement des femmes pauvres envers leurs familles et la société pour retrouver le moral. J’ai une immense confiance dans la capacité des pauvres non seulement à transformer leurs vies, mais aussi à construire une société juste, humaine et démocratique. »

Daniel Ellsberg est surtout connu pour avoir publié les Pentagon Papers, un ensemble de documents secrets ayant trait, entre autre, à la conduite de la guerre du Vietnam par l’Administration américaine. Une initiative risquée, selon le comité des Awards, qui précise l’avoir récompensé pour avoir « fait passer la paix et la vérité avant toutes considérations person-nelles, voire au péril de sa vie, et avoir exhorté les autres à suivre son exemple ».
D. Ellsberg est l’un des rares à souligner, depuis 2002, le parallèle entre les guerres du Vietnam et d’Irak et, plus récemment, la montée en puissance de la crise avec l’Iran. Ce parallèle apparaît aujourd’hui plus évident que jamais entre les diverses Administrations depuis que l’on connaît les mensonges du président Bush sur les difficultés et les perspectives de la guerre d’Irak, et sur les pertes humaines.
Pentagon Papers a valu à son auteur douze chefs d’accusation de traîtrise envers la patrie ; il risquait 115 années de prison. Mais les poursuites furent abandonnées, l’instruction ayant très vite fait apparaître les coups tordus et les manipulations de la Maison Blanche, ainsi que le silence qu’elle imposait, par tous les moyens, aux divers responsables des services de sécurité. Cette instruction viendra renforcer la procédure d’empeachment engagée contre R. Nixon, et accélérer sa destitution.
En 2004, D. Ellsberg a fondé le Truth-Telling Project (le Projet Parler-Vrai), qui se transformera rapidement en l’association National Security Whistleblowers (lanceurs d’alerte) Coalition, rassemblant 60 anciens hauts fonctionnaires des différentes agences de sécurité du pays ayant ou ayant eu accès aux différents niveaux de confidentialité.

Chico Whitaker Ferreira a consacré sa vie à la lutte pour la justice sociale. Il a eu une influence déterminante dans le renforcement de la démocratie au Brésil, et contribué à lancer le premier Forum social mondial.
C’est, en grande partie, grâce à lui que le peuple a pu participer à l’élaboration de la constitution nationale et qu’il peut, depuis la loi d’initiative populaire que Chico Whitaker Ferreira a réussi à faire passer en 1999 grâce au soutien d’un million de signatures, destituer les élus, notamment en cas de fraudes et de corruption électorales.
Depuis, des référendums locaux ont ainsi pu démettre de leurs mandats plus de 400 maires.

Le Festival international de poésie de Medellin (Colombie) s’est vu décerné le prix pour « montrer comment la créativité, la beauté, la liberté d’expression et la solidarité peuvent fleurir dans les pires atmosphères de peur et de violence, et les vaincre ».
Selon son directeur, Fernando Rendón, ce Festival veut mobiliser les poètes et, d’une façon plus générale, les artistes d’aujourd’hui pour qu’ils partagent le combat des peuples du monde pour instaurer une Terre pure et une nouvelle humanité, débarrassées des ravages de la guerre et de l’injustice sociale, et expression authentique de l’aspiration immémoriale de la race humaine.

Source : Associed Press, www.india-together.org, festivaldepoesia.org

 

Citation

Extrait du message n° 92 [sommaire]

par Maitreya,

« Le partage et la justice sont la base de mon enseignement. Partout où la lumière de ces vérités brille, je tourne mon regard et, par le canal de cette lumière, j’envoie mon amour. C’est ainsi que je travaille ; c’est ainsi, qu’à travers vous, je transforme le monde.
Mes amis, j’ai besoin de vous d’autres manières : j’ai besoin de votre aptitude à manifester la joie, afin d’éveiller cet aspect divin dans le cœur de tous les hommes, afin de leur montrer qu’au devant d’eux s’étend le chemin lumineux de la Vérité, menant directement à la Source. L’amour et la joie manifestés vous y conduiront le plus rapidement.
Mes amis, mes frères et sœurs, j’ai également besoin que vous agissiez pour moi, que vous annonciez à voix haute mes intentions, mes exigences, en tant que représentant de Dieu : montrez aux hommes que le monde est Un, que les hommes sont frères, que la Loi de l’Amour et de la Justice doit être appliquée si l’humanité veut survivre. Dites cela à vos frères, mes amis, et, préparez-les pour moi.
Eveillez dans leur cœur l’empressement à partager, et allumez leur lampe. Créez une atmosphère d’amour et de joie, et aplanissez mon chemin. Manifestez l’Amour que je vous envoie, démontrez que vous êtes des dieux, et inaugurez une ère nouvelle et meilleure. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Instructions concernant le travail de groupe [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 17 octobre 2006, je devais rencontrer un membre de notre groupe de transmission. En me rendant au lieu de notre rendez-vous, je réfléchissais sur le Maître Jésus et la conscience de groupe. J’étais en train de traverser le Pont de Pierre à Regensburg lorsque mon attention fut attirée par un petit morceau de papier blanc, posé sur le haut de la rambarde. C’était tout à fait inhabituel car il y a toujours du vent sur le pont. Lorsque je lus les mots inscrits sur ce papier, ma surprise fut grande :

Nommez six obstacles qui peuvent mettre en danger le succès du travail de groupe :

1. Les relations influencent les activités

2. Les activités influencent les relations

3. La peur de s’engager

4. La désunion

5. Le manque de motivation

6. La paresse

Ce morceau de papier a-t-il été manifesté par un Maître ?

J. A., Regensburg, Allemagne

Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 220 de décembre 2006, page 27.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le morceau de papier avait été manifesté par le Maître Jésus.

Un humoriste [sommaire]

Cher Monsieur,

Un matin de décembre 2005, Sage Tyrtle, reporter d’une radio en ligne, eut la surprise de voir dans le métro de Toronto, à une heure de pointe, un homme âgé poussant les banlieusards en train de grimper péniblement un escalier raide. Marchant très vite, le vieil homme amusait tout le monde en disant : «  Allons, déplacez-vous, écartez-vous de mon chemin. Je suis vieux, mais je monte les escaliers plus vite que vous ! »

Une fois assis dans le métro, le vieil homme se mit à critiquer joyeusement la raideur des gens de Toronto, et il déclara : « Vous devriez aller à Vancouver où tout le monde dit « Salut ». A Vancouver tout le monde est « relax ». Je vais tout de suite aller chercher deux bières pour me réveiller un peu. »

Les passagers éclatèrent de rire, raconta Sage Tyrtle, puis chacun écouta avec attention ce qu’il disait. Il expliqua qu’un peu d’alcool (remède) est bon pour la santé, mais que trop rend malade. Il expliqua qu’Elvis Presley était mort jeune parce que son médecin lui prescrivait des remèdes et qu’il en abusait. « Quarante ans. J’en ai soixante-dix. Il aurait dû vivre jusqu’à cent dix ans, Elvis Presley, avec tout cet argent. Whap bop alloobop, whop bam boom », chantonna-t-il.

Tout le monde se mit à nouveau à rire. Le train eut une secousse et Sage Tyrtle faillit tomber, mais très vite l’homme qui se trouvait derrière elle la rattrapa, une chose qui ne lui était jamais arrivée à Toronto.

Le vieil homme se mit ensuite à réprimander le public d’écouter ses enseignements gratuitement, car d’habitude il était très cher. « Vous regardez la télé, vous me verrez. Vous saurez qui je suis. Ceci n’est pas mon vrai visage. » A l’arrêt College Street, il déclara : « Je ne vais plus à l’université – j’ai obtenu mes diplômes ! Je suis professeur maintenant. Mais je n’enseigne pas. Je prophétise. Qu’est-ce que cela veut dire ? Je n’utilise jamais ce mot. Il est nouveau pour moi. C’est un bien grand mot : prophétiser. »

En quittant le métro le vieil homme commença à chanter : « Je vais à Kansas City. Il y a de jolies femmes, je vais en chercher une, et il ajouta : J’en veux plus d’une – une seule femme ne me suffit pas. Je dois en avoir plus d’une. J’ai une vieille femme et une jeune femme. Qu’en pensez-vous ? Ce n’est pas mal. » Il descendit du train en disant : « Ok. Bye bye, vous me manquerez ! » Beaucoup lui dirent au revoir. Il chanta l’air : « Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez » et s’écria « Bye bye, les amis ! »

Sage Tyrtle termina son histoire en disant que, lorsque les portes furent refermées, une femme déclara : « Cet intermède a mis un sourire sur le visage de chacun ! » En repensant à cette expérience, Sage Tyrtle fit le commentaire suivant : « J’avais l’impression que ce sourire s’était en quelque sorte agrandi pour inclure la ville tout entière, si bien que les voyageurs généralement taciturnes étaient soudain en train de bavarder ensemble, de sourire et de rire sans aucune raison. »

Ce vieil homme était-il Maitreya ? L’homme qui empêcha Sage Tyrtle de tomber était-il quelqu’un de particulier ?

L. McG, Nouvelle-Ecosse, Canada

(On peut écouter l’enregistrement sur le site : www.quirkynomads.com/mp3/121605.mp3. Dans les dernières secondes, on peut entendre la voix du « vieil homme » lorsqu’il quitte le métro.)

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le « vieil homme » était Maitreya. L'homme qui empêcha Sage Tyrtle de tomber était le Maître Jésus.

Un rire opportun [sommaire]

Cher Monsieur,

En me rendant à mon travail en voiture le 3 février 2004, je me tracassais au sujet d’un essai que je devais écrire.

Je parlais toute seule à voix haute et je devenais assez nerveuse car je n’arrivais pas à fixer mes idées. J’étais d’une humeur très morose ! C’est alors que j’entendis une voiture klaxonner et une camionnette blanche avec deux jeunes hommes à bord me dépassa. Le passager riait et me faisait signe de la main, et le conducteur riait aussi. Je me sentis stupide. A ma grande surprise, j’éclatai de rire et je me sentis beaucoup mieux !

Ce qui arriva ensuite me parut très étrange. La camionnette s’était éloignée de la longueur de deux voitures environ et je voyais le passager penché en dehors de la vitre jusqu’à la taille, tourné vers moi et continuant à rire. A ce moment-là je me mis à rire encore plus fort !

Ce n’est pas une expérience spectaculaire mais je ne cesse d’y penser !

Etait-ce Maitreya m’encourageant à « retrouver le moral » et à ne pas prendre les choses tant au sérieux ?

L. W., Hullbridge, Essex, Grande-Bretagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que c'étaient Maitreya et le Maître Jésus qui se trouvaient dans la camionnette blanche.

Signature [sommaire]

Cher Monsieur,

Je partage un bureau avec sept collègues féminines et nous avons toutes des ordinateurs sur notre table de travail. J’ai la « main » de Maitreya sur mon écran de veille et également une photographie de la « main » affichée sur le mur dans mon coin. Le fait que cette main soit en vue suscite de nombreuses questions de la part des personnes qui viennent dans notre bureau et j’ai l’occasion de parler de Maitreya et des « signes » variés de notre époque.

Une collègue a trouvé un jour en entrant un signe géométrique sur son écran d’ordinateur. Nous affirmâmes toutes que nous n’y étions pour rien et elle aimerait savoir s’il s’agit d’un « signe des temps ».

Ce dessin a-t-il été mis là pour elle par une source supérieure ? Ou l’une d’entre nous lui a-t-elle joué un tour ?

P. B., Waltham, Massachusetts, Etats-Unis

Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 220 de décembre 2006, page 28.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un signe placé par Maitreya sur l'écran de l'ordinateur.

Transformer le carré en cercle [sommaire]

L’amie qui trouva le dessin géométrique sur son écran d’ordinateur (voir le précédent courrier : signature) a eu une autre expérience intéressante

Le 7 octobre 2006, alors qu’elle visitait une foire en plein air avec sa belle-mère, elles tombèrent sur un homme qui tenait un stand d’artisanat. Lorsque sa belle-mère se renseigna sur les anneaux à vendre, l’homme, un artiste, engagea la conversation avec mon amie, au lieu d’essayer de vendre un anneau. Elle fut étonnée du profond intérêt qu’il prenait à converser avec elle. Il commença à lui parler de tout ce que nous manquions en nous refermant sur nous-mêmes.

D’après lui, l’Eglise notamment faisait cette erreur. Il parla du carré ayant 360 degrés comme le cercle, mais le cercle permet une plus large compréhension et attire tout, au lieu d’écarter certaines choses.

En l’écoutant, elle remarqua une femme indienne, qu’elle pensa être la mère de l’artiste. Elle la décrivit comme une personne rayonnante de paix et de bonté, ayant de magnifiques yeux bleus au regard pénétrant.

Mon amie sentit que c’était un message très significatif pour elle et elle est très émue de cette rencontre. A-t-elle en fait rencontré des Maîtres ?

P. B., Waltham, Massachusetts, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « l'artiste » était Maitreya et la « femme », sa « mère », le Maître Jésus.

Une lumière dans l’obscurité [sommaire]

Le 1er février 2006, le matin avant le lever du soleil, j’étais encore couchée et la pièce était sombre, lorsque je remarquai un orbe, ou un cercle, de lumière brillante, d’environ 10 centimètres de diamètre, près de la fenêtre où il y a de nombreuses photographies de maîtres spirituels et d’avatars, comme Maitreya, Saï Baba, Paramahansa Yogananda, Anandamayi Ma, Ramana Maharshi, etc. L’orbe de lumière semblait briller sur la photographie de Swami Premananda. Elle était si éclatante que je pouvais seulement voir la lumière. Je ne pouvais dire si celle-ci émanait de la photographie ou si elle était réfléchie sur elle. Je fermai les yeux, puis je les ouvris à nouveau ; l’orbe de lumière était toujours là. J’avais envie de dormir et je me rendormis rapidement.

Qu’était cet orbe de lumière ?

M. O., Yotsukaido-shi, Chiba-ken, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'une bénédiction du Maître Jésus.

Sous le banian [sommaire]

Cher Monsieur,

C’était le 23 septembre 2006, le dernier soir de mon séjour à Prasanthi Nilayam, l’ashram de Sathya Saï Baba.

Je décidai de grimper la colline à l’extérieur de l’ashram jusqu’à l’arbre de méditation, que Saï Baba planta en 1959. C’est un endroit très agréable, paisible et propice à la méditation. Seules deux dames étaient assises là, en train de méditer.

Tandis que je ramassais quelques feuilles comme souvenir pour un ami à Vienne, un enfant arrivait en bas de la colline entre les arbres. Je le regardai et il me regarda ; je lui souris et il me sourit. Plus tard, je m’assis près du tronc du banian pour méditer et réfléchir un peu.

Le vent apportait le son des bhajans (les chants) venant du temple, les oiseaux chantaient dans les arbres, un éclatant coucher de soleil brillait comme une croix de lumière à travers le feuillage des arbres environnants. L’enfant s’approcha et vint s’asseoir à ma droite, jambes croisées, le dos appuyé contre le tronc de l’arbre.

Tout d’abord je ne lui prêtai guère attention, je remarquai seulement qu’il avait l’air asiatique et paraissait âgé de cinq à sept ans ; je me dis que c’était peut-être l’enfant d’un couple de Chinois en visite à l’ashram.

Au bout d’un moment, je me tournai vers lui et je vis qu’il avait la tête et le corps inclinés vers moi, me touchant presque, comme s’il écoutait mes pensées.

Lorsqu’il remarqua que je le regardais, il se redressa, joua avec quelques cailloux et fit semblant de chasser les mouches sans vraiment les attraper.

Au bout d’un moment je le regardai à nouveau – il avait à nouveau la tête inclinée vers moi comme pour écouter mes pensées. Il me regarda – en silence ; je lui souris et il me sourit. Je me demandais où étaient ses parents – généralement dans l’ashram les petits enfants sont sous la responsabilité de leurs parents ou jouent avec d’autres enfants dans l’enceinte de l’ashram – mais ce petit enfant était seul, tout simplement assis là sous l’arbre de méditation. Il n’était pas agité, bavard, désagréable ou taquin comme peuvent l’être les autres enfants. « Il se conduit comme un vieux rishi dans le corps d’un enfant », me disais-je en moi-même.

Cet enfant était-il un enfant particulier ?

H. H., Vienne, Autriche

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « l'enfant » était Maitreya.

Un message musical [sommaire]

Cher Monsieur,

Un jour de janvier 1999, alors que je me trouvais au pied du mont Topes de Collantes, au centre de Cuba, l’île où je vis, j’étais totalement déprimée. La vie n’avait plus aucun sens pour moi et je décidai d’en finir.

Lorsque je commençai à grimper le flanc rocailleux de la montagne, je sentis que tout, autour de moi, s’éclairait et j’entendis une mélodie très douce que je n’avais jamais entendue auparavant. Il ne me fallut pas longtemps pour atteindre le sommet de la montagne et là, en pleurs, je me précipitai en avant pour me jeter dans l’abîme, mais tout devint merveilleux lorsque j’entendis une des voix chanter : « MAITREYA EST ICI ».

Tout d’abord je ne compris pas ce que cela signifiait, mais l’idée de renoncer à la vie s’était dissipée, et au fond de moi commença à grandir le désir de découvrir qui était cet être dont je pouvais entendre le nom au sommet d’une montagne.

Quelques jours plus tard, un ami me donna le livre intitulé : la Transmission, une méditation pour le nouvel âge. En lisant chaque mot de cet ouvrage, je compris le but de mon être, sauvé par « Maitreya » et né à nouveau, dans une ère nouvelle, une ère où nous le connaîtrons et où nous vivrons en suivant ses enseignements, une ère où nous serons capables d’entendre les mots que j’ai entendus sur la montagne, « MAITREYA EST ICI ».

I. A. G., Ciudad Habana, Cuba

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que la voix venait de Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Certains Maîtres travaillent-ils avec Al Gore ou l’écrivain David C. Korten ? An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange) et The Great Turning : From Empire to Earth Community (Le grand tournant : de l’empire à la communauté terrestre) semblent inspirés. [sommaire]

Ce n’est pas à moi de le dire. Ils sont certainement inspirés par la réponse de leur âme aux besoins du monde.

Dans quelle mesure les élections américaines, qui ont vu le parti démocrate revenir en force au Congrès, ont-elles été équitables ? [sommaire]

A 35 % environ, ce qui signifie que si elles l’avaient été à 100 %, la victoire des démocrates aurait été écrasante.

Différentes personnes m’ont dit que pendant la méditation de transmission, en fait, il n’est pas obligatoire de maintenir l’attention sur le centre ajna, que celle-ci peut être concentrée sur n’importe quel centre, dans la mesure où celui-ci se situe au-dessus du troisième chakra. Les gens qui ont des difficultés à maintenir leur attention fixée sur le centre ajna pourraient donc transmettre les énergies en maintenant leur attention sur le centre du cœur ou sur le centre coronal, car elles sont habituées à le faire au cours de leur méditation personnelle et il est plus facile pour elles de garder ainsi un esprit calme et positif. Est-ce exact ? [sommaire]

Non certainement pas. La méditation et les instructions pour la pratiquer ont été données par la Hiérarchie, des Maîtres scientifiques, et ces instructions devraient être rigoureusement suivies. Il s’agit d’une méditation simple, mais réellement très puissante. Il y a toujours des gens qui pensent savoir mieux ce qu’il faut faire que les Maîtres et qui n’écoutent rien. Ils se font ainsi du tort à eux-mêmes.

J’ai été éduquée en tant que chrétienne « née à nouveau » et je suis maintenant mère de famille. Pour des raisons d’évolution personnelle, je sens que ce serait une erreur de ma part d’enseigner à mes enfants le christianisme dans lequel j’ai été éduquée, mais je veux leur enseigner quelque chose. Je veux leur donner une spiritualité qui puisse les guider dans leur vie, quelque chose sur quoi ils pourront s’appuyer lorsqu’ils grandiront et prendront des décisions concernant leur avenir. Partage international propose-t-il des rassemblements spirituels pour les familles ? Avez-vous quelques conseils à me donner, sur la manière d’élever mes enfants afin qu’ils deviennent des êtres spirituels progressistes ? [sommaire]

Le meilleur enseignement, le seul enseignement véritable à mon avis, est donné par l’exemple. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait celui-ci : donnez à vos enfants le don de demeurer libres de tout endoctrinement et de tout conditionnement. Laissez-les libres d’être et de devenir eux-mêmes. Gardez-les éloignés des « croyances » et n’étouffez jamais leur spontanéité – car c’est d’elle que vient l’expression de leur caractère unique en tant qu’âmes. Montrez-leur, par l’exemple, comment aimer les gens de toutes couleurs et de toutes traditions, comment être tolérants et justes. Enseignez-leur, par l’exemple, la loi spirituelle fondamentale de la vie, la loi de cause et d’effet, en termes simples, « vous récolterez ce que vous avez semé », d’où la nécessité de l’innocuité en toute situation. Imprégnez-les, par votre exemple, de l’énergie de bonne volonté et montrez-leur comment être relaxés et heureux. La vie spirituelle n’a rien à voir avec les croyances ni la dévotion. C’est le sentiment à tout instant d’être relié au divin, de ne pas être séparé du divin, ni de son expression chez les autres. Montrez cela à vos enfants et ils grandiront devant vos yeux en exemples de cette divinité.

J’ai lu sur votre site que le Maître Jésus allait apporter des changements au sein de l’église chrétienne. [1] Quel moyens pouvons-nous utiliser pour reconnaître son action au sein des églises protestantes ? [2] Le nouveau mouvement appelé « Toronto Blessing » est-il le résultat de son travail ou de son influence, ou existe-t-il un autre mouvement qui peut lui être attribué ? [sommaire]

Non, il n’existe pour l’instant aucun signe extérieur du travail du Maître Jésus. Celui-ci ne commencera à être visible qu’après le jour de la Déclaration.

J’ai lu ce que vous dites sur la méditation de transmission et j’aime l’analogie proposée avec le transformateur électrique, mais je crois qu’un transformateur ne « diminue pas la puissance », un transformateur transforme la puissance en une forme nouvelle. Il diminue ou augmente le courant, ce qui diminue ou élève le voltage, mais maintient la même puissance. Avec ma compréhension du transformateur, je crois que l’analogie est très forte. J’apprécie beaucoup ce que j’ai vu sur votre site et je partage bon nombre de vos idées. Mon désir, et ma vocation, est de servir l’humanité. Je le fais chaque jour, mais pas encore de manière à satisfaire pleinement mon âme. J’ai l’impression que je dois davantage me débarrasser de mes peurs pour avoir un véritable impact sur l’humanité. Mais cela viendra lorsque je serai tout à fait prêt. Je ne sais pas pourquoi j’ai écrit le paragraphe ci-dessus. Merci pour votre magnifique site, et pour les paroles d’amour qui viennent de ce groupe de gens merveilleux. Votre impact sur l’humanité est profond et il unit nos cœurs dans l’amour. Vos paroles sonnent juste. [sommaire]

Merci pour votre appréciation chaleureuse. Vous avez naturellement tout à fait raison dans votre description du transformateur. Notre utilisation de ce terme est simplement un raccourci approximatif pour exprimer l’idée d’une « réduction » de l’impact des énergies.

En 2000, ma femme et moi avons entendu parler pour la première fois de Maitreya et de Partage international. Nous avons même créé un groupe de méditation de transmission. Un jour, ma femme a demandé un signe de l’authenticité de Maitreya. Ce soir-là, ou peu de temps après, alors que nous dormions, ma femme fut réveillée par une lumière éclatante dans le vestibule, juste à côté de la porte de notre chambre. Elle m’appela, mais le temps que je me réveille, la lumière avait disparu. Peu de temps après, nous remarquâmes un cercle de lumière qui brillait chaque matin sur notre mur. S’agit-il de signes ? [sommaire]

Oui, dans les deux cas.

L’Australie souffre de graves sécheresses. Est-ce dû au réchauffement climatique ou cela fait-il partie du climat normal de l’Australie ? Cela a-t-il des causes karmiques, par exemple la façon dont l’Australie traite les demandeurs d’asile ou son implication dans la guerre en Irak ? [sommaire]

C’est le résultat de toutes ces causes combinées.

Le président Bush est-il au courant de la totale corruption de son système de vote ? [sommaire]

Non. Il laisse ces détails à son personnel.

Les machines à voter électroniques étaient-elles truquées, comme pour les élections américaines de 2004, afin de donner l’avantage aux républicains, mais pas suffisamment pour les faire gagner cette fois-ci ? [sommaire]

Certaines, mais moins que pour l’élection précédente. Les autres méthodes, l’intimidation, etc., étaient bien en évidence.

Pourquoi l’homme qui se fait passer pour Saddam Hussein continue-t-il si longtemps à mentir ? Il se met dans une situation très pénible, pour quelle raison ? [sommaire]

12La vérité choquante et sinistre est que le pauvre homme, qui vient d’être condamné à la pendaison, ne réalise plus qu’il n’est pas Saddam Hussein, mais un cousin qui lui ressemble. Pendant un an, aux mains de la CIA, il a subi un lavage de cerveau systématique par traitement chimique et par hypnose pour qu’il oublie sa propre identité et assume celle du président irakien Saddam Hussein. Ces méthodes sont utilisées par de nombreux services de renseignements dans le monde depuis de nombreuses années, spécialement dans le but de transformer et d’utiliser des espions capturés. C’est pour permettre de mener à terme ce processus que le soi-disant Saddam Hussein a disparu de la scène publique pendant si longtemps après sa capture.

Philip J. Corso (ancien colonel de la US Army, récemment décédé) affirmait avoir prélevé des matériaux sur le vaisseau spatial qui s’est écrasé à Roswell, dans le Nouveau Mexique (Etats-Unis), en 1947, et les avoir apporté à un certain nombre de laboratoires de recherche et de développement au début des années soixante. [sommaire]

Non. Il a essayé de prélever des matériaux du vaisseau spatial qui s’est (délibérément) écrasé, mais il a découvert que leur substance se décomposait, se transformant d’abord en une sorte de gelée, avant de disparaître tout à fait.

Quel aspect de Dieu s’est manifesté à travers Mahomet ? Quel Instructeur a travaillé par son intermédiaire ? [sommaire]

L’aspect que nous appelons dévotion et idéalisme. Le Maître qui a travaillé par l’intermédiaire de Mahomet est le Maître Jésus. L’ironie de la friction existant entre chrétiens et musulmans, c’est que c’est Jésus qui a donné le Coran à Mahomet.
Aucune des écritures, aucun des livres sacrés des différentes religions, ne nous est parvenu dans sa pure forme originale. Il y a toujours eu des distorsions plus ou moins importantes.

Une nouvelle maladie qui déconcerte les malades et les médecins a été signalée. Elle est appelée Morgellons et elle a déjà infecté 3 000 personnes aux Etats-Unis et de nombreuses autres dans le reste du monde. Cette maladie est caractérisée par des lésions cutanées qui se guérissent lentement et par des pustules dont sortent souvent des petits filaments sombres, spécialement après un bain. Les tests effectués ont écarté les fibres textiles, les vers, les insectes, la matière d’origine animale et les cheveux. Comme cette maladie défie les diagnostiques, certains médecins ont dit aux malheureux patients qu’ils se faisaient des idées. Quelle est la cause de cette nouvelle maladie ? Dans quelle mesure va-t-elle se répandre ? Comment est-elle transmise ? Comment peut-elle être évitée ? Comment devrait-elle être traitée ? [sommaire]

La cause de cette maladie, selon la Hiérarchie, est la pollution de l’air, de l’eau et de la nourriture. Le traitement : une transformation radicale de notre manière de vivre, en reconnaissant que le niveau actuel de toxines, y compris les radiations nucléaires, est insoutenable. Sans cette transformation radicale, tout traitement ne pourra au mieux qu’améliorer partiellement l’état du malade. Je recommanderais une approche homéopathique.

[1] Le vaccin contre le cancer de l’utérus devrait-il être administré aux femmes et aux jeunes filles ? [2] Ce vaccin a-t-il un effet préventif sur le cancer ? [3] Est-il sans danger ? [sommaire]

[1] Oui si elles le souhaitent. [2] Oui, dans une certaine mesure. [3] Oui, généralement.