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juin 2006 – No 214

Sommaire


 

Article du Maître —

Le péril invisible [sommaire]

par Le Maître –,

Par l’entremise de Benjamin Creme

Si les hommes voyaient le monde comme nous, les Maîtres, le voyons, ils en seraient stupéfiés, abasourdis et apeurés tout à la fois. La manière dont ils se représentent l’état de la Terre est si éloignée de la réalité, et ils font de telles erreurs de jugement sur les perspectives à venir que, sans assistance, ils seraient condamnés à voir péricliter et mourir leur habitat planétaire.

En l’état actuel des choses, la planète Terre est en triste condition, et chaque jour qui passe aggrave une situation déjà critique. Nombreuses ont été les mises en garde concernant le réchauffement planétaire et d’autres problèmes d’environnement, mais même les prophéties les plus sombres restent en-deçà des calamités qui menacent aujourd’hui le monde. Peu nombreux sont ceux qui voient le caractère immédiat des périls et l’urgence des mesures nécessaires pour y faire face.

Si grand que soit le danger auquel nous expose le réchauffement planétaire, celui-ci n’est hélas pas le plus important ni le plus grave auquel nous sommes confrontés. Sans s’en rendre compte, l’homme est engagé dans un processus lent mais régulier d’intoxication de sa propre espèce comme des règnes inférieurs. Les poisons et pollutions de toute nature, en tous domaines, constituent aujourd’hui le plus grand des périls pour les hommes, les animaux, et la Terre elle-même. Tous sont intoxiqués et malades, d’une façon ou d’une autre.

Une triste conjoncture

Inconnu de l’humanité mais flagrant pour nous, le plus grand des maux dont souffrent l’homme et la planète dans cette triste conjoncture a pour cause les radiations nucléaires. Les hommes ont commis une grave erreur en développant cette source d’énergie à haut risque. Egarés par la cupidité et les faux espoirs de profits élevés, ils ont concentré leurs recherches sur la « domestication » de la plus dangereuse des sources d’énergie jamais découverte par l’homme et ont négligé, ce faisant, un autre usage parfaitement sûr de l’énergie de l’atome. La fusion atomique est à leur portée ; elle s’opère à froid et sans le moindre danger, à partir d’un simple isotope d’eau disponible partout dans les océans, les mers et les rivières, pour ne pas mentionner l’eau de pluie.

L’homme doit cesser de « jouer avec la mort ». La fission atomique résulte de l’utilisation des bombes qui ont détruit Hiroshima et Nagasaki ; elle s’est déchaînée à Tchernobyl et occasionne, imperceptiblement, la maladie et la mort aujourd’hui. Elle est « ce qui se trouve là où ça ne devrait pas être », et l’homme doit y renoncer s’il veut continuer de prospérer.

Des instruments rudimentaires

Les scientifiques de cette planète sont convaincus d’avoir réussi à dompter le monstre, et de le tenir sous contrôle. Ils ne se rendent pas compte que leurs instruments sont des plus rudimentaires, qu’ils ne mesurent que les aspects les plus bas des radiations nucléaires, et qu’au-dessus des plans physiques denses s’étendent des plans plus subtils où ces radiations se révèlent encore plus dangereuses pour la santé et le bien-être de tous. Sans les efforts incessants de nos Frères extra planétaires pour atténuer ce péril invisible dans les limites où le permet la loi du karma, nous serions d’ores et déjà en très mauvaise posture. Humanité, réveille-toi !

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Point de vue

Le roi du Népal fait volte-face [sommaire]

par Kunda Dixit,

Katmandou, le 25 avril 2006

Après trois semaines de manifestations d’ampleur croissante, le roi Gyanendra, du Népal, a finalement cédé à la pression populaire et restauré le Parlement qu’il avait dissout, quatre ans auparavant.

Les tergiversations du roi auraient pu avoir de graves conséquences. A Katmandou, le samedi 22 avril, 100 000 personnes s’étaient approchés à quelques mètres du palais royal. La police a tiré des balles de caoutchouc sur la foule et utilisé des tiges de bambou pour frapper les manifestants, en blessant plusieurs centaines.

Mais face à un isolement international croissant, à la menace d’une suspension de l’aide financière et à la pression de l’Inde, le roi s’est finalement laissé fléchir et a admis dans son discours de fin de soirée que « la souveraineté reposait maintenant entre les mains du peuple ».

Cette déclaration a satisfait la demande essentielle d’une alliance de sept partis d’opposition, qui siégeront à la réunion du Parlement, convoqué le vendredi 28 avril, mais pas complètement à celle des maoïstes qui, ces dix dernières années, menaient une guérilla tentant de renverser la monarchie. En effet, les maoïstes souhaitaient l’élection d’une assemblée constituante, visant à élaborer une nouvelle constitution, et recevoir la promesse des partis qu’ils amèneraient cette réforme jusqu’au Parlement.

Le roi avait congédié le premier ministre élu en octobre 2002 et, depuis 2005, s’était arrogé tous les pouvoirs exécutifs. Il avait justifié cette décision en affirmant qu’elle était nécessaire à la victoire sur les maoïstes. Mais, il n’a fait que démanteler la démocratie et son geste n’a servi qu’à isoler le Népal au niveau international, et par en faire un Etat paria. Les aides financières et militaires ont été suspendues.

L’opposition au roi a été organisée par les partis politiques, la société civile et les médias, qui ont défié les lois strictes de lèse-majesté en contestant l’autorité absolue du roi. Les partis politiques ont conclu une alliance informelle avec les maoïstes, et le mois dernier (mars 2006) ils ont lancé un programme conjoint d’opposition au roi. Le pays a été paralysé par des barrages et obstructions de toutes sortes et par des grèves. Les mesures de répression policière contre les manifestants pro-démocratie, qui ont tué dix personnes et blessé des centaines d’autres, ont nourri le sentiment antimonarchiste dans les rues.

La situation des partis était délicate : ils devaient maintenir la pression sur le roi, sans laisser les protestations s’enfler au point de créer l’anarchie. Surpassant toutes leurs attentes, des dizaines de milliers de docteurs, fonctionnaires, journalistes, et syndiqués sont descendus dans la rue pour protester. Même les employés du ministère de l’Intérieur ont fait grève.

Le 28 avril, le Parlement délibérera en premier lieu sur la demande maoïste de l’élection d’une assemblée constituante, ce qui devrait inciter les maoïstes à renoncer à la violence et à rejoindre le courant politique dominant. Ce compromis a été négocié avec la médiation des Indiens et a permis au roi, aux partis et aux maoïstes de sortir de cette impasse en sauvant la face.

Après trois semaines de manifestations non-violentes, le pouvoir du peuple aura obtenu ce que les maoïstes n’avaient pu obtenir par des années de lutte armée.

La restauration de la démocratie va mettre fin à l’isolement international dont a souffert le Népal et ramener l’aide internationale, permettant à la reconstruction de s’amorcer dans la paix. Alors peut-être le Népal pourra-t-il tourner son attention vers l’amélioration de la santé, de l’éducation et de l’alimentation de ses 26 millions d’habitants. (© IPS)

Mise à jour, le 29 avril 2006.

Le Parlement du Népal s’est effectivement réuni, hier vendredi 28 avril 2006. Les parlementaires ont gardé deux minutes de silence à la mémoire des 15 victimes tuées et pour les milliers de personnes blessées par les forces de sécurité népalaises lors des manifestations.

A l’extérieur du Parlement de Katmandou, des milliers de manifestants pro-démocratie s’étaient regroupés, tenant à la main les photos des victimes, et revendiquant une nouvelle constitution qui interdirait au pouvoir royal de dissoudre le gouvernement et de contrôler l’armée. « La démocratie est encore à venir, notre lutte doit continuer », scandaient-ils.

Le nouveau Parlement avait reçu un nouvel élan le 27 avril, lorsque les rebelles maoïstes ont annoncé un cessez-le-feu unilatéral de trois mois « afin d’exprimer leur profonde solidarité avec le peuple dans son désir de paix ». (Source : www.guardian.co.uk, G.-B.)

Source : IPS ; www.guardian.co.uk, G.-B.

 

Compte rendu de lecture

La crise morale de l’Amérique [sommaire]

Un livre de Jimmy Carter : Nos valeurs en danger – La crise morale de l’Amérique

par McNair Ezzard,

Jimmy Carter, président des Etats-Unis de 1977 à 1981 et prix Nobel de la Paix en 2002, a fondé avec son épouse Rosalynn, peu après la fin de son mandat, le Carter Center d’Atlanta (Centre de recherche sur la paix et les conflits). Dans son 20e ouvrage, Nos valeurs en danger – La crise morale de l’Amérique, il appelle son pays à réagir face à la menace qui pèse aujourd’hui sur ses valeurs morales historiques.

«  Nous sommes une nation forte et nous préserverons cette force de telle façon qu’il ne sera pas nécessaire de la prouver par les armes ; car c’est une force pacifique, basée non seulement sur la taille de notre arsenal, mais sur la noblesse de nos idées et de nos idéaux. Je voudrais que les nations de la planète puissent dire que nous avons bâti une paix durable non par notre armement, mais sur une politique extérieure qui soit la traduction fidèle de nos valeurs les plus précieuses. Mais ces valeurs ne constituent pas mes seuls objectifs, un peu abstraits. Ce que je veux d’abord, c’est œuvrer à l’affirmation pérenne de la force morale de notre nation. »

Cette citation, tirée du discours inaugural de J. Carter lors de son entrée en fonction en janvier 1977, résume parfaitement un des thèmes centraux de son engagement politique : l’affirmation des valeurs morales, tant individuelles que collectives. Ces valeurs ne sont pas seulement de nature religieuse. Ce sont celles, universelles, de vérité, d’humilité, de générosité, de justice, de paix et de liberté.

Lors de son installation à la Maison-Blanche, J. Carter n’aurait jamais imaginé que trente ans plus tard, il aurait à écrire sur le déclin du sens des valeurs traditionnelles de son pays et des attaques qu’elles subissent, tant de l’intérieur que de l’extérieur. Son livre analyse comment, du fait de la montée en puissance des droites religieuses et politiques, les Etats-Unis se sont trouvés plongés dans la situation dramatique actuelle. Cette montée en puissance a débuté il y a vingt-cinq ans, lorsque les dirigeants des groupes conservateurs chrétiens ont fait alliance avec les conservateurs républicains. Ces deux groupes sont aujourd’hui les maîtres de l’agenda politique et social du pays. Cette entrée en force de la droite religieuse dans la sphère politique a constitué, pour lui, un véritable coup d’Etat. Elle a réussi à ébranler l’idéal jadis sacré de la nation, la séparation des églises et de l’Etat. Elle a donné « aux néoconservateurs l’audace et la force qui leur manquaient pour faire passer leur philosophie, jusqu’alors rejetée, dans la politique intérieure et extérieure ». C’est le mélange de ces deux systèmes de valeurs que J. Carter appelle fondamentalisme. Il faut de toute urgence que les Américains prennent conscience des dangers que font courir ces intégristes qui, bien que minoritaires, ont su conquérir une place centrale dans la pensée politique et les centres vitaux de décision, et ont rendu plus profondes que jamais les divisions politiques qui le traversent. Ils sont parvenus à changer la nature même du discours politique. La diversité d’opinions, religieuses et politiques, qui caractérisait autrefois la démocratie américaine, a aujourd’hui laissé place à une pensée binaire – blanc ou noir, bien ou mal.

J. Carter reconnaît la sincérité d’une bonne partie des membres du mouvement fondamentaliste ; mais il refuse que leur vision étriquée du monde en vienne à se présenter comme celle du peuple américain. Il n’est pas pessimiste. Bien au contraire. Mais il est aussi réaliste, et sait que la démocratie américaine telle que nous la connaissons ne survivra pas sans effort. Les citoyens de ce pays doivent se lever et relever ce défi essentiel, s’ils veulent « donner forme au cœur et à l’âme de l’Amérique future ».

Dans un chapitre intitulé La montée du fondamentalisme religieux, J. Carter dresse la liste des traits caractéristiques des intégristes. Une liste qui, à l’évidence, s’applique également aux néoconservateurs et à une partie importante de la droite politique : leurs dirigeants sont des hommes de type autoritaire, nantis d’un fort sentiment de supériorité et partisans inconditionnels d’un retour au passé. Pour eux, le monde se divise entre eux-mêmes, les vrais croyants, et les autres, le camp du mal, qui doivent être combattus par tous les moyens. Enfermés jusqu’à l’autisme dans leurs visions étroites du monde, ils exercent leur démagogie sur tout ce qui peut soulever l’émotion publique, et voient dans la négociation, les tentatives de résoudre les différends par le dialogue, autant de marques de faiblesse. En d’autres termes, ce qui les caractérise, c’est « la rigidité, la soif de domination et l’esprit d’exclusion ».

J. Carter et Rosalynn ont quitté la Convention Baptiste du Sud en 2000 en raison, justement, de ce mélange des genres entre religion et politique – un mélange qui a entraîné une dérive radicale par rapport à la tradition baptiste, à laquelle ils adhéraient et adhèrent encore.

S’il admet que ces questions confessionnelles n’intéressent guère qu’une minorité, il pense cependant qu’elles ont eu un impact important dans le champ politique. Les fondamentalistes républicains ont créé un corps de « nouveaux principes politiques » qui affectent tout un chacun. Il s’est traduit par une politique de privilèges accordés aux puissants, par une politique sociale qui se réduit comme peau de chagrin, par une accentuation de la diplomatie unilatérale. Enfin, par l’utilisation de la peur comme moyen suprême de persuasion.

Les fondamentalistes ont réussi à placer parmi les priorités de la politique gouvernementale des questions de société ultrasensibles – comme le contrôle des armes, l’avortement, l’homosexualité, les cellules souches et la peine de mort. Si chacune de ces questions mérite un débat public, reconnaît J. Carter, il ne faut pas que l’extrême droite les instrumentalise pour imposer ses vues étriquées à l’opinion publique modérée.

Cet ouvrage met en lumière les contradictions, voire l’hypocrisie, de l’approche intégriste. Par exemple, ses tenants placent leur lutte contre l’avortement sous le signe de la défense de la vie, tout en s’opposant à toute aide aux pays qui promeuvent le planning familial – ce qui a pour effet, précisément, de mettre en danger la vie même des populations qui dépendent de l’assistance internationale. Ils proclament la sainteté de la vie humaine, mais font passer des lois qui interdisent le financement de la recherche sur les cellules souches, une recherche qui pourtant pourrait à terme soulager, voire sauver de nombreuses vies. Ils sont partisans de la peine de mort pour son effet « dissuasif », et appellent à tuer ceux qui ont commis un meurtre. « Vous avez violé le Commandement « Tu ne tueras point »,claironnent-ils. Nous allons donc vous tuer ! » Où est la logique ?

Face à des questions sociales aussi sensibles, J. Carter conseille aux chrétiens de se demander en leur âme et conscience ce que ferait Jésus. Il prend l’exemple de la discrimination contre les femmes. Certaines confessions (chrétiennes, musulmanes et autres) leur dénient tout droit à occuper des postes de responsabilités, ne leur accordant au mieux que celui d’être les auxiliaires de leurs maris (chez les protestants). « Cette infériorisation de longue date, quasi universelle, de la femme dans la sphère religieuse ne pouvait qu’aboutir au déni de ses droits fondamentaux dans les autres domaines. » Que ferait Jésus ? En fait, comme il le note, s’il y a un trait qui ressort particulièrement des Evangiles, c’est que Jésus traitait les femmes et les hommes comme des égaux.

Dans la seconde partie de son ouvrage, J. Carter examine l’impact du fondamentalisme sur les relations des Etats-Unis avec les autres nations. Là encore, son influence a été contre-productive.

Il fait observer que depuis ses origines, le peuple américain a manifesté un attachement constant aux valeurs morales et que c’est cet attachement qui en a fait un des leaders de la communauté internationale. Quelles sont ces valeurs morales, et en quoi cette attitude, si ancrée dans ce peuple, est-elle en train de changer ?

Défense des droits de l’homme. Il est évident que depuis le 11 Septembre, les droits de l’homme ont cessé d’être une priorité pour l’Administration américaine. Elle emprisonne en dehors de tout cadre juridique et torture des présumés terroristes. Pour elle, la Convention de Genève est devenue caduque, pour ne pas dire une sorte de bizarrerie.

Préférence traditionnelle de la diplomatie à l’action militaire. Les intégristes, on l’a vu, considèrent toute négociation comme une faiblesse ; ils préfèrent l’anathème à la discussion. La proclamation d’un « axe du mal » (Irak, Iran et Corée du Nord) par le président actuel en est la parfaite illustration, de même que son option systématique pour la guerre préventive. Alors que, pour J. Carter, une nation ne devrait recourir à l’action militaire qu’après avoir épuisé toutes les ressources de la diplomatie. Où est la place du Christ, Prince de la Paix, dans la vision du monde de la droite religieuse ?

Protection de l’environnement. L’Administration a décliné toute responsabilité dans le domaine de l’environnement, comme le montre son rejet du Protocole de Kyoto – à l’encontre même de nombreux membres de la majorité républicaine du Congrès, qui ont fait part
au gouvernement de leur vive inquiétude devant son attitude. Pour le sénateur (républicain) John McCain (parlant du changement climatique), « il est irresponsable de ne pas prendre des mesures dès maintenant… La position de la Maison Blanche est décevante et dangereuse. »

L’instauration d’un climat mondial de sécurité et de paix par une politique de coopération internationale. « En fait d’exemple, déplore J. Carter, tout se passe comme si nous donnions celui de la prolifération. » L’Administration s’est lancée dans une recherche effrénée de nouvelles armes nucléaires et dans un projet de nucléarisation de l’espace. Pas étonnant que le Traité de non prolifération soit si mal en point.

Partage des richesses américaines avec ceux qui souffrent de la faim et de l’extrême pauvreté. J. Carter reconnaît que l’échec dans ce domaine ne tient pas aux seuls fondamentalistes, mais à notre insensibilité à tous au fléau de la pauvreté. Il y voit même la raison principale de l’aggravation du fossé entre riches et pauvres.

Ceux qui se disent chrétiens n’ont manifestement pas encore compris que la priorité aux pauvres constitue l’un des éléments centraux de l’enseignement du Christ, souligne J. Carter. « Il est indiscutable que le traitement de la pauvreté devrait constituer une des principales priorités des responsables de la politique américaine. » Les choses ont empiré sous l’Administration actuelle. Le président a eu beau annoncer de généreuses donations américaines, qui, d’ailleurs, ne se sont pour la plupart jamais concrétisées, les responsables concernés se sont avérés incapables de faire face à ce que J. Carter appelle « le plus grand défi mondial de ce nouveau millénaire ».

J. Carter conclut son livre en proposant un certain nombre de mesures pour rendre à l’Amérique sa noblesse. Elle devrait en premier lieu s’opposer systématiquement à la guerre et s’engager à œuvrer diplomatiquement, en collaboration avec les autres nations, à la solution des conflits. Il lui faudrait redevenir la championne des droits de l’homme et de la liberté, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Travailler avec les autres à la défense de l’environnement. Enfin, last but not least, mener la lutte planétaire contre la pauvreté.

Mais qui aidera ce pays à retrouver ces valeurs, demande J. Carter ? Le peuple américain. « Lui seul peut réintroduire le respect traditionnel de ces principes fondamentaux dans les sphères juridiques, religieuses et politiques. » En d’autres termes, il n’y a rien à attendre en ce domaine des responsables politiques. Tout changement ne viendra que de l’action résolue et concertée de l’ensemble des citoyens.
On peut voir en J. Carter un chrétien évangélique conservateur, patriote convaincu de la supériorité du modèle « politique, religieux et culturel américain ». Mais, tous ceux qui aspirent à une vie noble, quelles que soient leurs croyances ou nationalités, ne pourront que souscrire aux valeurs morales qu’il propose.

Our endangered Values – America’s Moral Crisis. Simon and Schuster, New York, 2005.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

L’environnement [sommaire]

Maitreya, l’Instructeur mondial affirme qu’après le secours à apporter aux millions d’êtres humains qui meurent de faim, la première priorité est l’environnement, et qu’il est de la responsabilité de chaque homme, femme et enfant d’inverser notre tendance à détruire la planète.
Nous présentons ici des communications de Maitreya, du Maître de Benjamin Creme et de Benjamin Creme lui-même, sur le thème de l’environnement.

Je viens pour vous emmener avec moi dans cette contrée nouvelle, le pays de l’Amour, de la Confiance, de la Beauté et de la Liberté. Je vous y emmènerai si vous pouvez me suivre et m’accepter, me laisser montrer le chemin et être votre guide. Et, s’il en est ainsi, ensemble nous construirons un monde nouveau : un monde dans lequel les hommes pourront vivre sans crainte, sans méfiance, sans division, partageant ensemble les bienfaits de la Terre, connaissant ensemble la félicité de l’union avec notre Source. Tout ceci peut être vôtre. [Message de Maitreya n° 3]

Quand Maitreya apparaîtra, il abordera les principaux problèmes qu’affronte aujourd’hui l’humanité : la faim et la misère – l’extrême pauvreté de millions d’hommes, condamnés à l’enfer de leur vivant ; les nombreuses guerres qui font rage dans le monde, qu’elles soient connues ou ignorées ; la grande armée des réfugiés, refoulés et rejetés ; les prisonniers de conscience, réduits au silence et voués à la souffrance. Il soulignera l’importance, pour l’homme, de mieux assumer ses responsabilités envers la planète et sa santé : création d’une économie juste, viable dans la durée ; gestion des ressources prenant en compte les générations à venir ; purification de l’environnement – l’air, la terre et les eaux dont toute vie dépend. Face à tous ces problèmes, Maitreya proposera ses solutions… Maitreya fera appel à tous pour se joindre à l’armée de ceux qui l’aideront – pour protéger et purifier l’environnement ; pour inciter les peuples à agir dans leur propre intérêt ; pour laver la planète des toxines qui la polluent, et rétablir l’harmonie entre les nations. Sa tâche n’est pas des moindres mais il se tient prêt à combattre le mal existant, et à le vaincre. [Le Maître de Benjamin Creme, le Temps est venu, PI, décembre 1997]

L’environnement est aujourd’hui devenu la priorité numéro un. Dans quelques années, c’est le mental, l’esprit et le corps qui deviendront la priorité dans la vie d’un individu. [Maitreya, les Lois de la vie]

Nous commençons à prendre conscience que nous ne pouvons continuer à agir n’importe comment, à dépouiller la planète, à polluer l’air, les rivières et les océans. Nous le savons. Des groupes concernés, de plus en plus nombreux, ont attiré l’attention des gouvernements sur cette question. Et maintenant, enfin, ceux-ci ou leurs représentants se rencontrent à des intervalles plus ou moins réguliers afin d’analyser les problèmes et voir de quelle manière les résoudre.
C’est une maturité nouvelle qui se manifeste par le fait que l’humanité commence à avoir le sens de son unité. Faire preuve de maturité, c’est reconnaître que nous sommes tous des frères et des sœurs appartenant à la même humanité et que nous sommes ici pour exécuter un certain plan, jouer un certain rôle, ce dont la plupart des gens n’ont encore qu’une conscience très vague. Le fait que nous prenions enfin au sérieux les problèmes sur lesquels des groupes particuliers ont attiré depuis longtemps l’attention des gouvernements est le signe que nous prenons conscience de notre vulnérabilité mais aussi de notre unité. Nous devenons plus mûrs. [B. Creme, l’Art de la coopération]

Les gens se sentent concernés par l’environnement. Observez comment cette prise de conscience se développe à travers le monde. Pour ceux qui veulent avoir le sentiment de ne faire qu’un avec le Tout-Puissant, l’environnement est le miroir qui permet au Soi de réaliser qu’il participe de toute la création.
L’éveil de la conscience nous amène à observer la nature qui nous entoure. Un environnement propre et bien entretenu nous rapproche de Dieu. Il y a seulement quelques années, aucun homme politique n’aurait pris la question de l’environnement au sérieux. Maintenant, tout le monde se sent concerné. [Maitreya, les Lois de la vie]

On peut voir les premiers signes d’une nouvelle conscience planétaire dans la manière dont les hommes s’aperçoivent qu’il leur faut coopérer pour faire face aux problèmes que pose l’environnement. Cela permet d’envisager l’avenir avec optimisme, et indique une réponse appropriée à un péril majeur pour la race : à moins que les dégâts occasionnés actuellement à l’équilibre écologique de la planète ne soient bientôt réparés, beaucoup verront leur espérance de vie diminuer de façon spectaculaire. Personne, qu’il soit riche ou pauvre, n’est totalement à l’abri de l’insidieuse destruction du système immunitaire de l’homme. C’est à leurs risques et périls que les hommes s’en prennent à ce système. [Le Maître de Benjamin Creme, le nouvel âge est arrivé, PI, novembre 1998]

Si l’environnement n’est pas restauré dans un très bref délai, il n’y aura pas de nouvelle civilisation. Il n’y aura plus de planète. Il nous reste probablement vingt ou trente ans pour restaurer la santé de notre planète. Comme je l’ai dit à maintes reprises, la clé de ce changement est l’acceptation du principe du partage. Nous devons également créer une économie durable qui utilise uniquement des ressources renouvelables et correctement gérées, afin de ne pas en priver les générations futures. L’économie actuelle, qui a la faveur des pays développés, est dépourvue de toute viabilité. Si nous continuons ainsi, il n’y aura plus de forêts ; la pollution des rivières, des mers, de l’air, du sol, sera telle que l’humanité sera décimée par les maladies.
Déjà, du point de vue des Maîtres, la majorité des décès est due à la pollution. Elle diminue les défenses immunitaires et les gens contractent de nombreuses maladies telles que la pneumonie, la grippe, le sida. L’air même que nous respirons, l’eau, le sol sont totalement pollués et nous détruisons la planète dont nos enfants et nous-mêmes avons besoin pour poursuivre notre existence.
Après le jour de la Déclaration, l’humanité tournera résolument son attention vers l’assainissement de l’environnement et le souci de rendre la Terre à nouveau viable. Tout être humain, quel que soit son âge, s’engagera dans cette action. Dès qu’un programme d’aide d’urgence en faveur des millions d’hommes qui meurent de faim aura été mis en place, dès que le processus du partage sera en route, l’attention de tous devra se tourner vers le soutien de nos écosystèmes, sinon il n’y aura plus de planète.
Maitreya a affirmé que la sauvegarde de l’environnement devait devenir la priorité de tous, jeunes et vieux. Etant donné que, si nous voulons survivre, il est impératif que nous agissions dans ce sens, je n’ai pas le moindre doute nous le ferons, avec l’aide et les conseils de Maitreya et de son groupe de Maîtres et d’initiés qui travailleront ouvertement dans le monde. [B. Creme, l’Art de la coopération]

Tout ce qui nous entoure a été créé par la nature, mais les catastrophes, la destruction, la dépression et la maladie sont d’origine humaine. C’est à ceux qui vous gouvernent qu’il vous faut demander des comptes, ce sont eux qui vous ont conditionnés, vous empêchant de faire l’expérience d’une vie de paix et de bonheur.
L’énergie qui cause actuellement des ravages dans le monde sous forme de tempêtes, de séismes et d’éruptions volcaniques, a été libérée parce que l’homme croit pouvoir faire ce que bon lui semble. Il pense que s’il a un compte en banque bien fourni, il se portera bien. Mais l’avidité le conduit à la destruction. Spirituellement et mentalement, l’homme a fait faillite.
Nous assistons à la fin de l’ère ancienne et au commencement d’une ère nouvelle. [Maitreya, les Lois de la vie]

Si vous jouez maintenant avec les éléments de la nature, la nature vous punira, car elle est votre seconde mère.
Les éléments materont nations et pays, les contraignant à respecter la nature. Vous semez la destruction sur la planète. Les généraux ne réfléchissent-ils jamais à ce qui est en train d’arriver ? Même les gens éduqués n’ont pas pu les influencer.
Lorsque vous lancez des explosifs sur notre « Mère la Terre », les vibrations pénètrent dans la planète. Ces vibrations produiront finalement des séismes, des glissements de terrain et des inondations.
Le résultat de tout cet empoisonnement de l’atmosphère se traduira par des changements soudains et extrêmes dans les vents. Les endroits ensoleillés connaîtront des pluies torrentielles et le froid extrême. Les explosions sous-marines entraîneront la disparition de certaines espèces de vie marine. [Maitreya, les Lois de la vie]

...Il subsiste toutefois de graves sujets de préoccupation, que l’on ne saurait ignorer sans risques. Le principal a trait à l’environnement, que les hommes, ils doivent le savoir, dégradent chaque jour davantage. Cette destruction de la nature menace maintenant le bien-être de tous, et ne présage rien de bon pour les générations à venir. La pollution de la planète atteint désormais des proportions inquiétantes, au point de représenter une menace pour la vie elle-même. Le système immunitaire de l’homme s’en trouve affaibli, et l’on voit réapparaître des maladies qu’on aurait pu croire à jamais vaincues.
Les hommes doivent prendre conscience de leur responsabilité envers la planète sur laquelle ils vivent. Ils doivent comprendre qu’ils sont les régisseurs d’un organisme puissant mais vulnérable, et qu’il leur appartient de le protéger. Il en est peu qui, aujourd’hui, puissent prétendre agir ainsi. A l’inverse, faisant peu de cas de la munificence de la nature, la plupart se livrent au pillage de ses dons, indifférents aux lendemains comme aux besoins de leurs enfants. Il est vrai que beaucoup en prennent aujourd’hui conscience, mais on ne peut s’attendre à de véritables progrès, ni à un réel changement de direction, avant que ce problème ne devienne la préoccupation de tous, et ne fasse l’objet de mesures globales.
Soyez certains que Maitreya n’est pas sans se soucier des dangers auxquels s’expose l’humanité, si elle persiste à ignorer l’urgence de la situation. Il exhortera tous les hommes à œuvrer pour la restauration de la planète, et montrera la voie d’une vie plus simple, et plus heureuse.
Une fois sa santé rétablie, la planète continuera à donner en abondance à ceux qui l’aiment et la respectent. Les élémentaux des règnes inférieurs connaissent bien leur tâche ; quand ils ne seront plus soumis à l’influence des désordres de la pensée humaine, ces constructeurs industrieux sauront créer, dans l’harmonie, un monde nouveau et meilleur.
Quand l’homme saura voir en la nature la grande Mère de tous, il lui rendra hommage et la vénérera. Dès lors, elle lui révélera ses secrets et ses lois. Armés de cette connaissance nouvelle, les hommes se manifesteront en vérité comme des dieux. [Le Maître de Benjamin Creme, la Terre-Mère, PI, juin 2001]

Le Soi se meut à volonté à l’intérieur et à l’extérieur du mental, de l’esprit et du corps, et fait l’expérience des beautés de la nature, beautés qui jusqu’à présent étaient connues des seuls yogis, saints et gurus.
Traditionnellement, les hommes ne croyaient pouvoir atteindre de telles expériences qu’en lisant les textes sacrés du Coran, de la Bible, de la Bhagavad Gita, et en menant des vies exceptionnellement justes. Il n’en va plus ainsi désormais. Le Soi apprenant à se mouvoir à travers le mental, l’esprit et le corps, ces expériences merveilleuses peuvent devenir quotidiennes. [Maitreya, les Lois de la vie]

Il existe un lien entre notre espace intérieur et notre environnement extérieur. A partir du moment où vous devenez conscient de vous-même, l’environnement à l’intérieur de votre mental, de votre esprit et de votre corps est sous votre contrôle. Ce processus s’étend ensuite à la famille, puis à la nation tout entière.
Les hommes politiques ne pourront plus contrôler le peuple par l’intermédiaire des parlements sans qu’existe une représentativité suffisante de la volonté populaire. La volonté du peuple prévaudra. [Maitreya, les Lois de la vie]

Avec le temps, les hommes finiront par comprendre la véritable nature de leur relation avec les règnes inférieurs et accepteront de bon cœur le rôle de garants de leur évolution. Cela mènera à une transformation des différents aspects de l’élevage et de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la pêche. Les méthodes actuelles disparaîtront à jamais : la spoliation des forêts et du sol, la surexploitation de terres appauvries, la cupidité et la poursuite sans merci de nombreuses espèces animales ainsi que la pêche intensive.
Il faudra bientôt mettre un terme à cette guerre impie menée aux dépens des bienfaits de la nature. Les hommes ne doivent plus se permettre d’empoisonner la terre et l’eau, menaçant ainsi leur propre vie et celle des animaux. Il ne sied plus d’utiliser des méthodes d’élevage qui privent les animaux de leurs droits fondamentaux que sont la liberté de mouvement et l’accès à l’air et à la lumière. La cruelle exploitation, à des fins expérimentales, d’innombrables créatures sans défense doit laisser la place à des méthodes plus saines de recherche.
Nombreux sont aujourd’hui ceux qui se soucient de ces questions et appellent au changement. L’esprit humain s’engage dans la bonne direction et rien ne saurait arrêter cette évolution. Néanmoins d’importants changements sont nécessaires pour maintenir l’équilibre écologique de la planète.
Lorsque la Terre sera considérée comme une entité vivante, complète dans toutes ses parties, chacune étant essentielle à l’ensemble, une vision nouvelle et plus saine prévaudra. Les hommes finiront par se considérer comme les garants d’un ordre naturel, préordonné pour fonctionner dans l’harmonie et la beauté, chaque règne étant relié au règne supérieur et au règne inférieur, en accord avec le Plan. [Le Maître de Benjamin Creme, Le rôle de l’homme, PI, décembre 1985]

Le temps est proche où chaque maison aura son jardin. Les fleurs de toutes les couleurs qui y poussent sont le symbole des enfants de la Terre. Là où un individu vit, dort et mange, son jardin est pour lui le symbole de Dieu. Passez au moins dix à quinze minutes chaque jour à vous occuper de votre jardin et venez tout près de moi. Un mystère émanera de ce jardin, qui vous purifiera l’esprit et le mental. [Maitreya, les Lois de la vie]

Selon Maitreya, il existe deux environnements, l’un intérieur et l’autre extérieur, l’environnement extérieur étant le reflet de l’environnement intérieur. Si ce dernier est perturbé, l’autre le sera également. Nous en sommes les témoins aujourd’hui. Nous violons, pillons et spolions les autres du fait de l’extrême perturbation de notre environnement intérieur. Ne nous reconnaissant pas en tant qu’êtres spirituels interdépendants les uns des autres, nous infligeons notre avidité et nos agressions aux autres dans des guerres et toutes sortes d’actes agressifs, et en récoltons le fruit, qui se manifeste sous la forme d’une érosion graduelle de cet environnement même qui assure notre pérennité en tant qu’espèce. Si nous ne faisons pas face à ce problème, les règnes humains et subhumains de cette planète s’éteindront.
Beaucoup d’écologistes ont pris conscience de ce fait et en débattent depuis des années, s’efforçant d’éveiller les gouvernements à la nécessité d’un changement. [Benjamin Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

Il n’est pas certain que la planète puisse soutenir la vie indéfiniment, assujettie comme elle l’est à l’exploitation sans mer-ci des hommes. L’anéantissement nucléaire est une menace toujours présente, et la compétition économique et le désordre financier posent des problèmes qui affectent la vie quotidienne de millions d’êtres.
Ce n’est pas sans raison qu’il soit maintenant chose banale pour les nations de se rencontrer afin d’examiner ces problèmes. De telles rencontres sont le signe que l’homme prend conscience de ses responsabilités de gérant de la planète, et est prêt à prendre des décisions pour améliorer sa situation. Parmi ces décisions, l’acceptation du partage est primordiale. Lorsque les ressources mondiales seront partagées plus équitablement, la moitié des problèmes que connaît aujourd’hui l’humanité s’évanouira du jour au lendemain. Déjà certains signes indiquent que nombreux sont ceux qui en prennent conscience et l’appel en faveur du partage résonne de toutes parts. Les plus sages voient dans le partage la seule base à une paix durable, et les idoles des jeunes prêtent aussi leur voix à cette noble cause.
Ceci est de bon augure pour l’avenir, car cela montre que l’humanité est enfin consciente du choix qui se présente devant elle : partager ou mourir, et elle est prête à agir dans un esprit de fraternité et d’amour. Les hommes ne se contentent plus de remettre leur destinée entre les mains des autres : celles de gouvernements composés d’hommes aveugles et vieillissants. Ils voient la nécessité d’une participation directe afin de sauvegarder leur avenir et le monde dans lequel ils vivent. [Le Maître de Benjamin Creme, Le partage : garant de la paix, PI, octobre 1985]

L’une des principales activités des frères de l’espace est de neutraliser la pollution par laquelle nous sommes en train de détruire la Terre, pollution engendrée principalement par les radiations émanant des centrales nucléaires du monde entier. De plus, chaque explosion nucléaire souterraine expulse dans l’atmosphère des poussières radioactives capables de contaminer totalement la planète durant des milliers et des milliers d’années. Dans la mesure des limites karmiques, les frères de l’espace éliminent une grande partie de la radioactivité et de la pollution. Sans eux, notre planète serait maintenant invivable. Ils jouent un rôle majeur dans le maintien de l’écosystème : notre dette à leur égard est immense. [B.Creme, la Grande Approche]

Ce sont les forces élémentaires qui contrôlent et organisent les schémas de la nature. Ce sont des forces énergétiques qui réagissent à la pensée humaine. Lorsque nos pensées sont équilibrées, ces forces le sont également. Si nos pensées sont destructrices et chaotiques, les dévas rompent l’équilibre et il en résulte une distorsion complète du climat terrestre.
Nous assistons à des inondations, des séismes, des éruptions volcaniques, des pluies torrentielles et des ouragans, là où ces phénomènes étaient inconnus ; et à la sécheresse dans des régions où la pluviosité était normale. De mémoire d’homme, ces phénomènes ont toujours existé, mais selon des schémas maîtrisés. Tout cela n’existe plus, de nos jours il n’y a plus de schémas bien établis dans le climat terrestre. Lorsque nous reviendrons à une situation équilibrée en créant les conditions de l’équilibre, en vivant dans la paix, en partageant les ressources mondiales et en engendrant ainsi l’harmonie à travers le monde, les dévas reviendront à leurs formes et schémas préordonnés et rétabliront une fois de plus l’équilibre, car ils réagissent directement à la pensée humaine. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome III]

L’équilibre de cette planète se fait de plus en plus précaire, perturbé comme il l’est par les abus des hommes, et c’est à leur propre péril que les hommes ignorent les appels de détresse que lance la nature. Les hommes sont atteints dans leur respiration même, leur souffle de vie menacé par un air pollué, empoisonné, qui cause des ravages chez des millions d’entre eux.
Maitreya est venu au sein de cette crise. Il connaît les dangers mieux que tout homme. Que peut-il faire pour aider les hommes à s’épargner davantage de souffrances, et pour rendre à la planète la plénitude de sa santé et de sa vitalité ?
C’est la loi karmique qui détermine la nature et l’étendue de l’aide qu’il peut apporter. Ses conseils seront à la disposition de l’homme, mais les hommes eux-mêmes devront être prêts à changer leur manière de vivre, pour s’assurer de l’avenir de la planète et du futur de leurs enfants. Les ressources de la Terre sont limitées mais, bien administrées et correctement partagées, elles satisferont aux besoins de tous.
Les hommes doivent donc redéfinir ces besoins, et accéder à une compréhension nouvelle et plus juste du sens de leur vie et de sa finalité. Cela surviendra quant au moins un certain niveau de partage aura remplacé la destructivité de l’actuelle compétition, éloignant ainsi l’homme de l’abîme. C’est à l’homme de choisir : partager et prospérer, ou persister dans des rivalités meurtrières, et périr ensemble. [Le Maître de Benjamin Creme, C’est à l’homme de choisir, PI, novembre 1997]

La nouvelle énergie s’écoulant dans le monde rendra la Terre plus fertile. Les êtres humains connaîtront une meilleure santé, et nous verrons de nombreuses maladies disparaître. Un des effets de cette nouvelle énergie d’équilibre sera de permettre aux individus de vivre en rapport plus étroit avec la nature. Une plus grande harmonie régnera entre les règnes végétal, animal et humain. Les forces destructrices, qui sont le résultat du comportement humain, sont en train d’être inversées, et deviendront constructrices. En raison de la plus grande harmonie régnant entre l’homme et la nature, les individus seront plus heureux : bouleverser l’environnement revient à bouleverser sa propre nature.
Un lien existe, affirme Maitreya, entre l’espace intérieur et l’environnement. Lorsque l’on devient conscient de soi-même, l’espace au sein de notre mental, de notre esprit et de notre corps peut être maîtrisé. Ceci nous conduit alors à nous préoccuper de l’environnement. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome II]

Pas à pas, les hommes feront le nécessaire pour satisfaire aux exigences de l’avenir. En premier lieu, la destinée et le libre arbitre de chacun devront être respectés. Le droit de tous aux nécessités fondamentales de la vie, nourriture et logement, santé et éducation, devra déterminer les priorités des gouvernements. La protection de l’environnement, avec tout ce qu’elle comporte, doit devenir une obligation sacrée qui permettra aux hommes, avec le temps, de rétablir la santé de cette planète. Ainsi doit-il en être, si les hommes veulent prendre possession de leur héritage et retrouver le chemin qui mène à Dieu. [Le Maître de Benjamin Creme, Les exigences de l’avenir, PI, avril 2000]

Il reste peu de temps pour reconstruire notre monde selon des lignes directrices mieux adaptées au rôle et au but véritable de l’homme. Ma tâche consiste à vous montrer la voie, à exposer seulement les possibilités, car c’est par l’homme lui-même que doit être forgé le monde nouveau… Je vous montrerai que la voie, pour l’homme, est celle de la fraternité, d’une étroite coopération, de la confiance et du service mutuels. Ceci est l’unique voie. Toute autre a échoué. Mes amis, à moins qu’il ne puisse suivre cette voie, l’homme sur cette Terre cessera d’exister. Je ne profère pas de menace, mais j’énonce simplement la Vérité. Il ne reste que peu de temps pour restaurer l’équilibre de la nature et du monde. Que votre première tâche soit de permettre à tous les hommes d’accéder aux ressources nécessaires pour vivre dans la dignité humaine, en tant que fils de Dieu, tous frères.
Faites confiance à tous les hommes, et remettez les ressources du monde aux nations du monde. Faites ceci aujourd’hui, en hommes libres, et récoltez la gloire demain, en véritables fils de Dieu. [Message de Maitreya n° 12]

 

De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Certains des « signes d’espoir » et des « signes des temps » que nous présentons ici n’ont pas été confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Nous les soumettons à votre seule considération car nous ne sommes pas en mesure de vérifier leur nature « miraculeuse »

La Vierge des rochers [sommaire]

Une « sculpture » de la Vierge et de l’enfant Jésus a été découverte dans une grotte située dans la région de Kakanj, en Bosnie-Herzégovine.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'une formation stalagmite naturelle, légèrement modifiée par le Maître Jésus qui l'a également chargée d'énergie.

Une statue verse des larmes en Colombie [sommaire]

On a constaté qu’une statue de la Vierge se trouvant dans une église de Genoy, une petite localité située au sud-ouest de la Colombie, versait des larmes. La sculpture, appelée « la Vierge du Rosaire », a attiré des milliers de visiteurs depuis que le phénomène a commencé, en avril 2006.

Le Maître de B. Creme a indiqué que Maitreya était à l'origine de ce miracle.

Source : www.nbc30.com ; Reuters

Une image de Jésus apparaît sur une tenture [sommaire]

Des milliers de visiteurs se sont rendus dans une église située dans un village de pêcheurs reculé, sur l’île du Prince-Edouard, à l’est du Canada, pour voir une image de Jésus sur une tenture suspendue derrière l’autel.

Angela Callaghan, paroissienne de l’église catholique romaine de St Simon et St Jude, à Tignish, a vu l’image pour la première fois le vendredi 3 mars 2006 alors qu’elle priait devant l’autel.

La nouvelle s’est rapidement répandue et depuis de nombreux visiteurs sont venus voir la tenture. Certains voient une image de Jésus alors que d’autres voient une image de la Vierge, sur le tissu violet brodé d’une couronne d’épines dorée. L’église utilise la même tenture depuis deux ans, mais c’est la première fois que des gens ont vu une image. « Je crois que Jésus nous a envoyé cette image pour une raison particulière ; il veut que nous réfléchissions », a déclaré l’un des visiteurs. Une des fidèles, Irène LeClair, a expliqué qu’elle avait vu le visage de Jésus sur le tissu. « Je sais que je vois le visage de Dieu », a t-elle déclaré.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un authentique miracle manifesté par le Maître Jésus dont l'image apparaît sur le tissu.

Source : www.theguardian.pe.ca

De nouveaux poissons merveilleux [sommaire]

Il  y a d’abord eu « Oscar », le poisson merveilleux, dont les écailles argentées laissent apparaître le nom d’Allah d’un côté et celui de Mahomet de l’autre. Maintenant il y a deux poissons miraculeux de plus, l’un sur lequel on peut lire le mot Allah et l’autre sur lequel on peut lire le mot Mahomet. [Voir Partage international d’avril 2006 pour le compte rendu concernant le miracle du poisson albinos Oscar.]

Des musulmans venus de toute la Grande-Bretagne affluent pour voir le nouveau poisson miraculeux chez un habitant de Liverpool (Angleterre). Le propriétaire, M. Ali Al-Waqedi, avait emmené ses enfants dans l’animalerie locale pour leur montrer les animaux. « Nous commençâmes par regarder les poissons albinos à cause de leur couleur tout à fait inhabituelle. Puis, je vis que l’un d’entre eux portait l’inscription Allah. C’était très net et cela me rendit vraiment heureux, a t-il déclaré. Puis nous vîmes qu’un autre poisson portait l’inscription Mahomet, et c’était encore mieux […] mais avoir le poisson Allah et le poisson Mahomet dans le même bac, c’était incroyable. »

Des leaders musulmans rattachés aux mosquées de la région sont convaincus que les deux poissons sont des signes miraculeux d’Allah. L’un d’entre eux, Sheik Sadek Kassem, a déclaré : « C’est une preuve et un signe qui ne s’adressent pas seulement aux musulmans de Liverpool, mais à tout un chacun. »

M. Al-Waqedi a expliqué : « C’est un message d’Allah, un rappel, et ma foi s’en trouve renforcée. Tout le monde est impressionné par cette découverte. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un authentique miracle accompli par Maitreya.

Source : Liverpool Echo, G.-B.

Un lingam de Shiva manifesté par Saï Baba [sommaire]

En février 2006, au cours de la fête de Shivarathri, le grand instructeur spirituel Saï Baba a fait sortir de sa bouche un lingam doré. Dans son ashram de Puttaparthi, en Inde, un vaste rassemblement de fidèles, venus de tous les coins de l’Inde et de l’étranger, a assisté à l’événement. Shivarathri – la fête sacrée de Shiva, célébrée en février, au moment de la nouvelle lune – est la nuit propice où le dieu hindou est dit marcher sur Terre. Les fidèles restent éveillés toute la nuit et chantent des chants de louange.

Saï Baba a déclaré : « Tout comme le OM est le symbole sonore de Dieu, le lingam est le symbole de la forme ou le symbole visible de Dieu. » Ce n’est qu’au cours des dernières années que Saï Baba a recommencé à manifester un lingam en public à Shivarathri.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Un crucifix miraculeux [sommaire]

Un crucifix a miraculeusement survécu à un incendie qui a détruit une petite maison dans le comté rural de Tyrone, en Irlande. Après que la maison ait été envahie par les flammes et réduite en cendres, il fut décidé que les murs qui restaient seraient démolis car ils étaient instables. Les ouvriers chargés de la démolition découvrirent la croix sur l’unique porte ayant échappée à l’incendie. La croix et la porte étaient intactes et nombreux sont ceux qui pensent qu’il s’agit d’un miracle.

Depuis lors la propriétaire, une femme profondément religieuse, a prêté la croix à des personnes de tous âges, qui ont été guéries à la fois spirituellement et physiquement. Les témoignages concernant ses pouvoirs miraculeux sont nombreux.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le crucifix a été préservé de l'incendie et chargé d'énergie spirituelle par le Maître Jésus.

Malte : une statue qui verse des larmes [sommaire]

Une statue de la Vierge appartenant à une habitante de Birzebbuga (Malte) a versé des larmes de sang. Après avoir acheté, le 20 janvier 2006, la statue de résine, qui était exposée dans une animalerie, la femme la plaça dans sa maison. Trois jours plus tard, des larmes rouges commencèrent à couler de la statue. La propriétaire le signala aux autorités locales de l’Eglise catholique, qui analysèrent le liquide et confirmèrent qu’il s’agissait de sang humain. L’Eglise indiqua également qu’une semaine après que les analyses avaient été effectués, des larmes coulaient à nouveau de la statue.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que Maitreya était à l'origine de ce miracle.

Source : dive.com, maltamedia.com

Une femme aveugle recouvre la vue [sommaire]

Une Anglaise, aveugle depuis plus de vingt-cinq ans, a recouvré la vue à la suite d’une crise cardiaque.

Joyce Urch, âgée de soixante-quatorze ans, de Coventry (Grande-Bretagne), perdit la vue en 1979 à la suite d’un glaucome. Dès lors elle vécut pratiquement aveugle, dans un monde d’ombres et d’obscurité presque totale. Lorsqu’elle devint aveugle, ses enfants étaient de jeunes adultes ; elle ne vit donc jamais ses petits-enfants ni ses arrière-petits-enfants.

Récemment, suite à une crise cardiaque, elle tomba dans le coma et les médecins de l’hôpital Walgrave, à Coventry, luttèrent pendant trois jours pour lui sauver la vie. Soudain, elle ouvrit les yeux et déclara qu’elle voyait.

Mme Urch décrit ainsi la manière dont les choses se sont passées : « J’ai regardé mon mari qui se trouvait près de moi. Je lui ai dit : « Tu as des rides sur le visage, tu dois être vieux », et j’ai ajouté : « Je dois être vieille aussi. »

Sa fille aînée, Carol Obeirne, âgée de quarante-six ans, a déclaré : « Lorsqu’elle est revenue à elle, nous avons pensé que cela n’allait pas durer, qu’elle allait mourir. Mais elle s’est écriée : « Je vois ».

Les cardiologues de l’hôpital furent incapables de donner une explication médicale, mais M. et Mme Urch sont certains que la guérison de Joyce est un miracle. Eric a dit : « Ce doit être un miracle car je n’avais jamais pensé que Joyce verrait à nouveau. »

Le Maître de B. Creme a indiqué que Mme Urch a été guérie par le Maître Jésus.

Source : The Daily Telegraph,G.-B.

Des lumières inhabituelles [sommaire]

Le 26 octobre 2005, dans toute la Californie et jusqu’à Las Vegas, dans le Nevada, on a signalé des lumières inhabituelles dans le ciel. Les responsables des trois bases militaires de Californie ont déclaré qu’aucun avion militaire n’était susceptible d’être à l’origine de ces lumières. Le personnel de ces bases a également affirmé qu’il n’y avait eu aucun essai de lancement de missile ce soir-là. L’administration fédérale de l’aviation civile n’a signalé aucun vol susceptible d’apporter une explication.

Un habitant de San Francisco, Tim Sinclair, a décrit le phénomène comme une série de lumières qui semblaient planer, et vibrer lorsqu’on les regardait à travers des jumelles. Un professeur d’astronomie, cité par le San Francisco Chronicle, aurait déclaré que les lumières venaient probablement de Vénus et de Mars, qui, selon le journal, étaient visibles à l’est au moment des apparitions. Il y eut cependant un rectificatif par la suite pour indiquer que Vénus et Mars étaient en fait visibles dans des endroits opposés du ciel ce soir-là.

Lance Iversen, photographe du San Francisco Chronicle, a photographié les lumières et a déclaré qu’à un moment donné il avait vu quatre lumières nettement séparées, mais qu’ensuite il en avait vu seulement deux qui semblaient se déplacer à l’unisson. « C’étaient tout simplement des lumières qui se déplaçaient dans le ciel, a-t-il dit. Il aurait pu s’agir d’hélicoptères, bien que je n’aie pu voir le moindre fuselage, mais les lumières se déplaçaient suffisamment vite pour exclure l’idée qu’il puisse s’agir de planètes – et je sais reconnaître les planètes quand j’en vois. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait de vaisseaux spatiaux venant de Mars.

Source : San Francisco Chronicle, E.-U.

Un ovni à vous couper le souffle [sommaire]

Le 9 mars 2006, on a vu planer un objet argenté étincelant au-dessus de Putney, à Londres. Michelle Medhat était assise dans son bureau. Elle regarda par hasard par la fenêtre et son attention fut attirée par un étrange objet dans le ciel. Selon M. Medhat, cet objet brillant avait la forme d’une pyramide et semblait tourner sur lui-même dans le ciel. A ce moment-là, la visibilité était parfaite : « Le soleil frappait l’objet et on pouvait voir qu’il tournait très lentement. J’eus le sentiment qu’il avait quelque chose de très étrange », a-t-elle déclaré.

M. Medhat appela un collègue, Peter Gardiner. Ils observèrent l’objet pendant un certain temps. P. Gardiner crut tout d’abord voir « une grande bâche de couleur claire », mais « alors l’objet étincela et devint très brillant. Il avait un mouvement étrange. Il était d’une taille impressionnante, peut-être la taille d’un toit ou même d’une maison. »

Les deux collègues observèrent l’objet pendant plusieurs minutes, tandis qu’il tournait sur lui-même avant de s’éloigner puis de disparaître tout à fait. « Je ne peux l’expliquer et par conséquent je l’appelle un ovni. Il m’a coupé le souffle, a déclaré M. Medhat. Plus je le regardais, plus je réalisais que ce n’était pas quelque chose d’ordinaire. Je n’avais jamais rien vu se déplacer de cette manière ».

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé qu'il s'agissait d'un authentique ovni. Il venait de Mars et il n'avait pas la forme d'une pyramide, mais celle d'un tétraèdre.

Source : Wandsworth Borough News, Grande-Bretagne

Sphère de lumière [sommaire]

Sphère de lumière manifestée par le Maître Jésus sur la photographie d’E. H., envoyée par P. S., Berlin.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Vers une unité sud-américaine [sommaire]

Un ambitieux projet a vu le jour lors de la rencontre de trois présidents, à São Paulo, en avril 2006 : Inácio Lula da Silva (Brésil), Hugo Chávez (Venezuela), et Néstor Kirchner (Argentine). Ces trois chefs d’Etat ont travaillé sur le projet du Grand Oléoduc du Sud : plus de 8 000 km, reliant la côte caraïbe vénézuélienne au Brésil et à l’Argentine.

Cet oléoduc approvisionnerait en pétrole vénézuélien la majeure partie de l’Amérique du Sud et permettrait de résoudre la pénurie chronique de pétrole en Argentine qui pénalise grandement la croissance économique de ce pays.

Les trois gouvernements cités se sont également mis d’accord pour rechercher la participation à ce projet de la Bolivie, de l’Uruguay et des autres pays du continent sud-américain, en vue d’accroître l’intégration régionale.

Le président Chávez souhaite, en associant la Bolivie à ce projet, profiter des grandes ressources pétrolières de ce pays, les deuxièmes d’Amérique du Sud après celles du Venezuela.

Quelques jours auparavant, les présidents de la Bolivie, de l’Uruguay et du Paraguay – à l’initiative encore une fois de M. Chávez – s’étaient mis d’accord pour étudier un projet de gazoduc unissant les trois pays. Long de 6 000 km, le gazoduc envisagé conduirait le gaz naturel en Uruguay à partir de Tarija en Bolivie, en passant par Cassado au Paraguay. Le président Chávez offrait le soutien technico-financier du Venezuela, et déclarait que ces deux projets « convergeraient sur un concept sud-américain de gestion de l’énergie ».

L’énergie, qui revêt une importance vitale pour le développement socio-économique du continent, a été jusqu’ici exploitée par des sociétés étrangères. Le changement en cours renforce le Mercosur, le Marché commun des pays du Sud, dont le Venezuela postule à être membre à part entière. En même temps, le président Chávez a annoncé le retrait du Venezuela du bloc économique de la Communauté andine, dont il estime les membres trop alignés sur les Etats-Unis. Il veut une union sud-américaine, basée davantage sur des principes sociaux et politiques que sur le commerce, et il souhaite que la région s’écarte de la Zone de libre échange des Amériques, sous contrôle des Etats-Unis.

Source : El País, Espagne

Malaria : importante découverte [sommaire]

Une équipe internationale a découvert que certains moustiques étaient naturellement résistants au parasite de la malaria. Ceci pourrait permettre d’éradiquer cette maladie qui afflige nombre de pays tropicaux en voie de développement.

Selon un récent article de la revue Science, des chercheurs maliens et des Etats-Unis ont déclaré que ces moustiques sont génétiquement résistants et tuent le parasite sans le transmettre. Selon le scientifique australien Matt Thomas, cette découverte ouvre une grande voie dans le combat contre la malaria.

Source : El País, Espagne

Les promesses du ver à soie [sommaire]

La sériciculture – élevage des vers à soie pour la production de soie – est vieille de plus de deux mille ans. Mais, grâce au génie génétique, cette industrie pourrait maintenant prendre un nouveau tournant. Des chercheurs et des techniciens médicaux se sont rencontrés récemment pour partager leurs informations à ce sujet. Il apparaît que la technologie a atteint un point tel qu’on pourrait utiliser des protéines de soie pour fabriquer des médicaments et même des composants électroniques.

Il est assez facile de manipuler génétiquement le ver à soie et le génie génétique a déjà permis de produire des protéines utiles dans les vers à soie. La prochaine étape, encore plus efficace, sera de créer des vers qui produiront ces protéines dans leur soie.

Ainsi, les experts essayent de créer des vers à soie capables de produire des interférons dans leur soie plutôt que dans leur corps. Si cela fonctionne, chaque ver pourrait produire 10 mg d’interféron, soit 100 fois plus que le rendement actuel.

La soie est utilisée depuis longtemps comme fil de suture grâce à sa grande biocompatibilité. Désormais, le génie génétique pourrait permettre de nombreuses applications en changeant les caractéristiques de la soie produite. Par exemple, des chercheurs de l’Institut national des sciences agrobiologiques étudient les possibilités d’utiliser la soie comme une trame que les cellules pourraient utiliser pour régénérer du cartilage.

Pour aider les cellules à adhérer à la soie, les chercheurs essaient de modifier génétiquement les vers à soie de façon à ce que leur soie contienne de la fibronectine – une protéine « collante » utilisée dans de nombreux procédés cellulaires tels que réparation des tissus, coagulation du sang, migration des cellules et adhérence.

Source : Nikkei Weekly, Japon

 

Vers un meilleur avenir pour tous

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Entretien

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Environnement

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Le développement de la fusion à froid [sommaire]

L’utilisation du principe de la fusion nucléaire – au moyen d’une méthode économique, sûre, « froide », utilisant un simple isotope de l’eau disponible dans le monde entier – répondra à tous les besoins énergétiques futurs de l’humanité. Cette méthode sera mise à notre disposition lorsque le partage deviendra la norme économique. [La Mission de Maitreya, tome II, p. 222]

Martin Fleischmann et Stanley Pons furent les premiers à réussir une expérience de fusion à froid à l’Université d’Utah en 1989. Ils furent ridiculisés par leurs confrères scientifiques sur la base du fait que leurs expériences ne pouvaient pas être répliquées de manière certaine. M. Fleischmann, qui fut professeur d’électrochimie à l’Université de Southampton (Grande Bretagne), membre de la Royal Society et président du Conseil de la Société internationale d’électrochimie, connut une traversée du désert de plusieurs années mais poursuivit ses travaux sur l’électrodynamique quantique qui permettrait de mettre au point des processus de fusion cohérente à basse température.

M. Fleischmann a maintenant rejoint une jeune entreprise californienne D2Fusion, comme chef de projet de recherche sur des prototypes de modules de production de chaleur basés sur la fusion à l’état solide.

Dans son dossier de presse, la compagnie décrit la fusion à froid comme la fusion de deux noyaux de deutérium (hydrogène lourd) qui donne naissance à un seul atome d’hélium et à la libération d’une certaine quantité de chaleur. Contrairement à la fusion à chaud thermonucléaire qui requiert des températures similaires à celles que l’on trouve au centre du soleil, la fusion à l’état solide peut s’effectuer à des températures ordinaires sans libérer de dangereuses radiations. D2Fusion utilise l’expression « fusion à l’état solide » plutôt que « fusion à froid », car la première donne une image plus précise d’un processus semblable à d’autres qui sont connus dans le domaine de la physique des états solides, comme la supraconductivité.

David Kubiak, directeur de la communication à D2Fusion, déclare que cette entreprise vise à contrer l’opposition d’une partie du monde scientifique et politique à cette technologie. Lorsqu’elle sera réellement opérationnelle, il deviendra difficile de la réfuter.

Russ George, président de D2Fusion, déclare de son côté : « Le génie du Dr Fleischmann a inspiré une génération de chercheurs audacieux. Il y a maintenant des milliers de rapports scientifiques qui confirment la réalité, la sécurité et l’avenir fabuleux de l’énergie provenant de la fusion à l’état solide. Notre compréhension de ce processus reste imparfaite, mais il n’est pas davantage possible d’expliquer complètement le fonctionnement de l’aspirine, de l’acupuncture ou de la supraconductivité à haute température,  et ceci n’empêche pas de tirer parti de leurs applications. Nous avons maintenant la certitude que la génération de chaleur à partir de cette technique est abondante, sûre, bon marché et reproductible ; en terme d’approche économique, ceci constitue un point de départ parfait »

Source : pesn.com ; businesswire.com

Commémoration de la catastrophe de Tchernobyl [sommaire]

Le 26 avril 2006, l’Ukraine a commémoré le 20e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl en faisant sonner les cloches des églises aux premières heures de la matinée et en observant une minute de silence. Dans les villes de Kiev et de Slavutych, la foule s’est recueillie devant les mémoriaux, chaque personne portant un œillet rouge et une bougie, et les sirènes ont retenti à l’heure précise où le réacteur avait explosé.

Par contre, à Minsk, capitale de la Biélorussie, les rassemblements ont été interdits sur la place centrale.

Sur la Place Rouge de Moscou, des militants de Greenpeace se sont enchaînés à une clôture près de la cathédrale St Basile. Ils portaient des T-shirts proclamant : « Plus jamais Tchernobyl. »

Les substances radioactives libérées par l’explosion avaient affecté l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie, et les vents avaient transporté cette pollution nucléaire sur pratiquement toute l’Europe. Des milliers de militaires et d’employés de la centrale étaient morts pour avoir courageusement lutté contre l’incendie et construit un sarcophage pour enfermer le réacteur. Selon Greenpeace, depuis 1986, environ 200 000 personnes sont mortes en Ukraine, en Biélorussie et en Russie, et quelque 96 000 personnes devraient encore mourir des suites de cette contamination. De plus, le sarcophage donne des signes de faiblesse, et l’on doit construire un dôme de 120 m de hauteur pour l’enfermer à son tour. Malheureusement, des difficultés techniques et des manœuvres politiques retardent la mise en œuvre de ce projet de plus de 400 millions d’euros, financé par des donateurs de plusieurs pays. Ce qui n’empêche pas l’Ukraine d’envis0ager la construction de 13 réacteurs supplémentaires.

Source : The Independent, G.-B.

L’effondrement du dollar [sommaire]

Maitreya l’a répété : le krach boursier est inévitable. La fin est proche. C’est une bulle sur le point d’éclater. [PI, mai 1989]

Le monde de la finance, tout au moins une partie, semble plutôt angoissé. En Asie, des experts sont en train de conseiller aux marchés de prendre des mesures préparatoires, le dollar pouvant s’effondrer, vu le climat d’instabilité.

« N’importe quel choc atteignant l’économie américaine ou le marché mondial pourrait modifier la perception des investisseurs, étant donné l’actuel déséquilibre des comptes », affirme Masahiro Kawai de la Banque asiatique de développement (Bad).

Le record du déficit commercial américain et l’augmentation des taux d’intérêt dans le monde entier, pourraient rendre le dollar instable. « Nous recommandons aux pays asiatiques de ne pas prendre pour acquis le financement constant du déficit monétaire américain. Si quelque chose se produit, les économies d’Asie de l’Est doivent être préparées, » affirme le chef de l’intégration économique régionale de la Bad. Il explique que du fait que les économies asiatiques sont fortement interdépendantes et qu’elles subissent l’impact direct des variations des marchés mondiaux, l’effet sur les marchés asiatiques pourrait s’avérer négatif. Il ne prévoit cependant pas un effondrement immédiat.

Dans la même veine, les analystes financiers écrivant dans l’Onassis News letter semblent être plutôt convaincus qu’un effondrement du dollar est inévitable. « Le déficit commercial américain était de 65,7 milliards de dollars en décembre, soit 1,9 % de plus qu’en novembre où il était de 64,7 milliards. Une amélioration semble improbable puisque les importations continuent à dépasser les exportations de 60 %. Les banques centrales étrangères restent disposées à financer ce déficit, mais cela ne saurait durer. »

Source : Onassis Newsletter, G.-B.

Création en laboratoire de vessies urinaires artificielles [sommaire]

Les médicaments et la chirurgie deviendront inutiles lorsque les médecins sauront utiliser la technologie de la lumière. En Russie et aux Etats-Unis, des scientifiques font déjà des expériences de génie génétique, et le temps viendra où l’on pourra transmettre des informations génétiques à un organe malade pour le régénérer sans l’aide de la chirurgie. [Un collaborateur de Maitreya, juin 1989]

Un groupe de chercheurs de l’Université de Wake Forest en Caroline du Nord (Etats-Unis) et de scientifiques de l’hôpital pour enfants et de l’Ecole de médecine Harvard de Boston, (Massachusetts) ont réussi à créer des vessies urinaires entières et à les transplanter sur des patients.

Le journal médical britannique The Lancet rapporte que ces scientifiques ont utilisé des prélèvements de la vessie de chaque patient. Ils ont ensuite séparé les cellules musculaires externes de celles de la paroi interne et construit un support biodégradable sur lequel ils ont fait croître ces cellules. Ils ont ensuite greffé cette « nouvelle vessie » à celle du patient.

Sept jeunes patients âgés de quatre à dix-neuf ans, souffrant d’une maladie héréditaire appelée spina bifida, ont bénéficié de ce traitement. Jusque là, on reconstituait des vessies en utilisant le tissu intestinal, ce qui engendrait de nombreuses complications telles que fuites, infections, et atrophie des os – complications évitées par l’utilisation de cellules de la vessie des patients. De même, il n’est plus nécessaire de recourir à des médicaments anti-rejet. Il est impossible de dire à l’heure actuelle si ce procédé pourra un jour traiter les cancers de la vessie, mais il s’agit incontestablement d’une avancée majeure vers le remplacement d’organes tels que les vaisseaux sanguins et le cœur.

Source : The Washington Post, Etats-Unis

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Une grève de la faim aide des villageois indiens [sommaire]

Une grève de la faim menée par l’activiste des droits civils indien Medha Patkar a ému la Cour suprême, qui a décidé que les travaux de construction d’un immense barrage ne pourraient se terminer que lorsque les milliers d’habitants dont les maisons seront submergées seraient correctement relogés. La Narmada est la plus grande rivière de l’Inde coulant vers l’ouest ; elle est aussi très importante dans la vie religieuse et culturelle des populations qui peuplent ses rives.

Voilà vingt ans que le mouvement populaire local Narmada Bachao Andolan (Campagne pour sauver la vallée de la Narmada, ou NBA), mène la lutte.

Le projet de la Narmada Valley est l’ouvrage hydraulique le plus important au monde ; il inclut la construction de 30 grands barrages, et de centaines de barrages plus petits le long de la vallée.

Deux grands barrages sont déjà en construction grâce à un prêt de 450 millions de dollars de la Banque mondiale. Le problème est que les barrages entraîneront le déplacement de 300 000 personnes, principalement des paysans pauvres et des tribus de la vallée. Les groupes écologistes disent qu’un projet aussi énorme causera d’immenses dégâts à l’environnement en submergeant des forêts et détruisant les habitats d’espèces rares. Le plus grand des barrages, le tant controversé Sardar Sarovar, entraînera à lui seul le déplacement de 35 000 personnes.

Medha Patkar, diplômée en sciences sociales, avait déménagé pour aller vivre parmi les membres des tribus de la Narmada Valley dès 1985, et les avait alertés sur le sort qui les attendait avec la construction des barrages. En 1991, au plus fort de la confrontation entre la NBA et les forces favorables au barrage, une grève de la faim de 21 jours l’avait déjà conduite au seuil de la mort.

En mars 2006, M. Patkar a commencé une nouvelle grève de la faim alors que les travaux commençaient pour élever le barrage de 110 à 121 mètres, ce qui devait entraîner la destruction supplémentaire des maisons et des cultures de 220 villages voisins. Elle a déclaré : « Si nous voulons nourrir et habiller la plus grande partie de la population, il nous faut adopter une vision équilibrée de nos propres priorités plutôt que de simplement copier le modèle occidental. La seule issue est de redéfinir notre « modernité » et nos objectifs de développement, pour qu’ils favorisent une société juste basée sur des relations harmonieuses, et non sur l’exploitation, entre les êtres humains, et entre les peuples et la nature. »

Le gouvernement indien est tenu d’allouer un minimum de deux hectares de terre cultivable et une parcelle pour une maison à chaque famille déplacée par les travaux. Cependant, selon la NBA, ces obligations sont rarement tenues. Les habitants sont déplacés, souvent vers d’autres Etats qui n’ont pas de terres fertiles, ce qui entraîne de nouveaux déplacements de population lorsque ces gens se voient forcés d’émigrer vers les villes où ils vivent dans des bidonvilles. Outre l’impact sur la décision de la Cour suprême, la campagne populaire de la NBA a aussi permis de mettre la pression sur le gouvernement. Ce dernier a finalement envoyé une équipe d’observateurs pour rendre compte des efforts de réhabilitation des populations autour du barrage de Sardar Sarovar ; ceux-ci ont constaté que les accusations des activistes étaient fondées. Sur le plus grand site de relogement des familles déplacées, les observateurs ont constaté l’absence d’installations sanitaires, d’eau potable, de système d’égouts, de routes, de clinique, et d’écoles. Les familles déplacées étaient encouragées à accepter des sommes d’argent en liquide au lieu d’une réhabilitation digne, et le gouvernement leur faisait même payer des taxes sur ces revenus. La Cour suprême a déclaré récemment qu’elle ordonnerait l’arrêt complet des travaux si un programme de réhabilitation n’était pas mis en place rapidement. Selon une des activistes, Kavita Krishnan : « Il ne s’agit pas simplement de lutter contre un barrage. Nous sommes engagés dans un débat de société sur un type de développement qui entraîne la destruction des moyens d’existence des populations. »

Source : OneWorld.net, newsindependent.co.uk

Des millions de personnes dans les rues le 1er mai [sommaire]

Avril 2006 a vu se poursuivre les protestations contre la réforme de l’immigration à l’étude aux Etats-Unis, et le 1er mai – jour de la Fête du Travail – plus d’un million d’immigrés ont participé au « Jour sans immigrés ». Protestant contre un projet de loi visant à criminaliser les immigrés clandestins, des centaines de milliers de travailleurs se sont mis en grève et ont refusé de faire des courses ou d’aller à l’école, afin de montrer l’impact des immigrés sur l’économie du pays et sur la vie quotidienne. De nombreuses entreprises comme Tyson, plus grand producteur de viande au monde, ont dû fermer en raison de la grève des immigrés travaillant dans l’agriculture, la construction et les loisirs.

Les plus grandes manifestations ont eu lieu à Chicago et à Los Angeles, avec des rassemblements de 400 000 personnes, tandis que des milliers d’autres ont défilé dans plus de 50 villes américaines. La plupart des manifestants portaient du blanc, couleur choisie par les organisateurs comme symbole de solidarité, et nombreux étaient ceux qui portaient des drapeaux américains pour illustrer, selon le Sénat approbateur de l’Etat de Californie, « la formidable contribution quotidienne des immigrants dans notre société et notre économie ».

Nombre de petites entreprises ont fermé en signe d’approbation et l’absentéisme scolaire à Los Angeles a atteint plus de 30 %, quelques écoles décidant même de fermer pour la journée. Les manifestants scandaient en espagnol : « Si se puede ! » (Oui, on peut le faire !) Les immigrés affirment que sans eux l’économie des Etats-Unis s’effondrerait et nombreux sont ceux qui voient ces communautés comme ayant une réelle voix politique dans le pays, avec comme cri de ralliement : « Aujourd’hui nous protestons et demain nous votons. »

A 12 h 16, à New York, des manifestants ont formé une chaîne humaine en référence au 16 décembre 2005 – date à laquelle le projet de loi controversé est passé au Congrès. A Mexico, lieu de naissance de nombreux immigrés, des milliers de personnes sont descendues dans les rues afin de soutenir leurs compatriotes de l’autre côté de la frontière.

Des manifestations ont également eu lieu dans le monde entier et des millions de personnes ont marqué la Fête du Travail par des défilés organisés par les syndicats et les mouvements altermondialistes et environnementalistes. En dépit de quelques affrontements et arrestations, la majorité des manifestants ont défilé pacifiquement.

A Dhaka, capitale du Bangladesh, des milliers de travailleurs sont descendus dans les rues pour exiger des droits tels que la sécurité, un salaire minimum et l’égalité de salaire à travail égal.

A Djakarta, des Indonésiens ont marché vers le palais présidentiel pour protester contre des projets de révision de la loi du travail de 2003.

Au Zimbabwe, la police anti-émeute a interrompu une manifestation de syndicalistes, tandis qu’au Pakistan des manifestants pro-démocratie étaient arrêtés alors qu’ils bravaient une interdiction de réunion publique imposée par le régime militaire.

A Séoul, capitale de la Corée du Sud, des milliers de personnes ont défilé pour protester contre les réformes économiques à l’origine de licenciements. En un mouvement sans précédent, environ 500 syndicalistes sud-coréens ont rejoint un défilé de travailleurs de la Corée du Nord.

En Iran, des travailleurs se sont rassemblé pour réclamer des emplois, tandis qu’à Ramallah, des travailleurs palestiniens ont exigé leur salaire au gouvernement dirigé par le Hamas, anéanti financièrement suite au retrait de l’aide européenne. Des manifestations ont également eu lieu dans des villes d’Australie comme Brisbane, où les manifestants scandaient : « Le monde appartient au peuple. Les rues appartiennent au peuple. »

Plus d’un million de personnes ont manifesté à travers l’Europe. A Londres, des milliers de syndicalistes ont défilé à Trafalgar Square demandant « justice sur le lieu de travail » – une loi qui permettrait des syndicats plus forts et la fin de l’exploitation des travailleurs étrangers.

En Allemagne, les syndicats ont protesté contre l’impact de la mondialisation sur le pays et ont exhorté le gouvernement à introduire un salaire minimum.

La Bosnie a également vu de grands défilés de chômeurs (qui représentent environ 40 % de la population) descendre la rue principale de la capitale Sarajevo, réclamant de nouvelles élections et la démission du gouvernement.

Au Bélarus, scène de plusieurs manifestations pro démocratie ces derniers mois, environ 2 000 personnes se sont réunies dans la capitale Minsk pour protester contre l’incarcération du chef de l’opposition, Alexander Milinkevich.

Cinquante manifestations se sont tenues en Espagne, d’autres en Italie, en Autriche, en France et en Turquie.

Mais les plus grandes manifestations eurent lieu en Russie, où l’on a estimé à 1,5 million le nombre de personnes dans les rues. Moscou a vu les plus grandes manifestations avec environ 25 000 personnes descendant la rue Tverskaya et écoutant des discours de dirigeants syndicalistes.

Source : The Guardian, Grande-Bretagne

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.

Alerte : le nucléaire de nouveau à l’ordre du jour [sommaire]

Un bref survol de la presse internationale montre une série inquiétante d’informations contradictoires sur l’énergie nucléaire : les mesures de sécurité prises à ce jour, les normes de sécurité, les accidents, les armes, les missiles, les sous-marins, les essais, le développement, la pollution des mers, des cours d’eau et des terres agricoles et les sites d’expérimentations avec leur poussière atomique ; les problèmes des déchets, des transports, du stockage. Malgré une longue liste de désastres, d’incidents évités de justesse et les énormes défis à court et à long terme, il est surprenant de voir que la question de l’énergie nucléaire est à nouveau à l’ordre du jour, en raison de la hausse du prix du pétrole qui conduit les responsables politiques à considérer le pouvoir nucléaire comme une option susceptible d’apporter l’indépendance énergétique.

Le premier ministre britannique, Tony Blair, est en train de reconsidérer la position de l’Angleterre en matière d’énergie et a proposé un « débat ouvert ». Et il n’est pas le seul. Le récent accord nucléaire entre les Etats-Unis et l’Inde a tellement inquiété le Pakistan que celui-ci vient de tester avec succès un missile balistique à longue portée (2 000 km) capable de transporter une tête nucléaire. Le premier ministre Shaukat Aziz a déclaré sur un ton de défi : « Nous poursuivrons vigoureusement notre recherche de sécurité et d’énergie, quelle qu’en soit la source, y compris nucléaire. »

L’effondrement de l’Union soviétique a fait que, malgré l’étendue du désastre de Tchernobyl, aucune étude exhaustive des divers effets de la radiation nucléaire n’a été réalisée et que les études sanitaires et environnementales sont restées fragmentaires. Des accidents de réacteurs nucléaires continuent de se produire, tandis que des chercheurs et des experts s’efforcent de trouver des méthodes plus sûres pour stocker les déchets.

Pour la Finlande, la Grande-Bretagne et bon nombre d’autres pays, la solution semble être l’« enfouissement profond » dans une fosse d’au moins 500 m de profondeur, remplie de déchets puis rebouchée et scellée. Ce problème est très épineux du fait que les déchets doivent être conservés dans un lieu intermédiaire afin qu’ils puissent refroidir suffisamment pour pouvoir être enterrés. Mais pendant ce temps, de nouveaux déchets sont produits. En outre, la stabilité géologique du site d’enfouissement est d’une importance vitale – aucun site d’enfouissement ne doit se trouver sur une faille tellurique ou dans une région pouvant présenter une activité géologique.

« Divine Strake » est le nom de code ironique donné aux derniers projets du département américain de la Défense pour tester des bombes anti-bunker dans le Nevada, en juin 2006. Le Time annonce : « Une puissante explosion prévue en juin sur le site d’expérimentation du Nevada est destinée à aider les chefs de guerre à mettre au point la plus petite arme nucléaire capable de détruire des cibles souterraines. » Ce qui a entraîné des inquiétudes quant à une relance de l’armement nucléaire tactique.

Les Indiens Shoshone et des citoyens de Salt Lake ont lancé des poursuites contre le département de la Défense afin d’empêcher l’explosion d’une bombe de 700 tonnes de nitrate d’ammonium et de carburant à 150 km au nord-ouest de Las Vegas. Même s’il n’est pas nucléaire, cet essai constituera l’explosion chimique en plein air la plus puissante jamais conduite sur le site expérimental du Nevada – 280 fois plus puissante que l’explosion qui détruisit le bâtiment fédéral d’Oklahoma City en 1995.

Les communautés locales et les indigènes espèrent que cet essai sera abandonné – « un nuage de poussière de 3 000 m de haut » – pourrait répandre des particules radioactives sur tout l’Ouest, car cette zone a servi pour des tests atomiques pendant plusieurs décennies à partir des années 1950. « Il semble que le département de la Défense n’ait rien appris des désastres de Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl et des morts atroces infligées aux soldats et à de simples citoyens par les expériences nucléaires, précise la plainte. L’explosion contaminerait les réserves indiennes, « les rendant inutilisables pendant des millions d’années pour le peuple Shoshone et pour tous les autres êtres humains ».

Certains experts s’inquiètent du fait que l’administration Bush pourrait être en train de mettre au point des armes nucléaires tactiques de faible puissance. « Nous avons certainement de bonnes raisons d’être préoccupés », a déclaré Vanessa Pierce, directrice de projet pour le Health Environment Alliance de l’Utah. Je pense que ce test montre que les concepteurs d’armes sont tellement obsédés par l’idée de créer de nouvelles armes nucléaires comme ces mini-engins, qu’ils sont prêts à faire n’importe quoi. »

Le surnom de Divine Strake rend les Amérindiens furieux car ils voient le test non seulement comme une menace pour la vie mais aussi comme la violation d’un territoire sacré.

Source : Salt Lake Tribune, E.-U

 

Autres

Attribution du prix Goldman 2006 [sommaire]

Le Prix Goldman pour l’environnement est attribué chaque année à six lauréats en provenance des cinq continents.

Amazone mosaïque

Tarcisio Feitosa da Silva mène depuis une dizaine d’années son combat pour les droits de l’homme, la protection de l’environnement et le développement durable au Para, l’un des Etats les plus déshérités du nord-ouest brésilien. Cet Etat comprend un quart de la forêt vierge d’Amazonie et abrite des communautés amérindiennes qui vivaient, il y a peu encore, presque totalement isolées du reste du monde.

Dans les années 1970, le gouvernement brésilien a entrepris de faire sortir le Para de son isolement en construisant un réseau routier à travers la forêt. Un réseau qui, s’il a effectivement ouvert l’Etat à des milliers de colons, y a aussi introduit des appétits qui l’ont rapidement transformé en une zone de non-droit avec, entre autres exactions, des appropriations sauvages de terres et une déforestation massive (par incendies volontaires, pillages…).

C’est pour révéler au grand jour cette situation et susciter une réaction des autorités politiques que Tarcisio, avec l’aide d’organisations locales, a mené l’enquête sur ces pratiques et ces trafics. Un travail qui a payé, puisqu’ils sont parvenus à obtenir du gouvernement qu’il protège une mosaïque de zones tropicales qui, avec les terres indigènes déjà existantes, atteint une superficie de 240 000 km², ce qui en fait la plus importante de la planète.

« Nous avons maintenant dans la forêt amazonienne le plus grand corridor de zones protégées du monde, explique-t-il. C’est important pour des populations dont la vie dépend de la forêt de la conserver, elle et ses multiples ressources. Il faudrait que les responsables politiques du pays, que ce soit au niveau municipal, régional ou national, assument clairement leur rôle de défenseurs de ces forêts. »

Défense des forêts et du peuple du Libéria

Les forêts du Libéria couvrent environ 6 millions d’hectares, et renferment la dernière canopée tropicale de la région dite des Forêts guinéennes de l’Afrique de l’Ouest. Elles abritent près de la moitié des espèces mammifères du continent, dont les hippopotames nains, les mangoustes libériennes, ainsi que la plus importante population d’éléphants de forêt. Silas Kpanan’Ayoung Siakor a montré, preuves à l’appui, que l’ancien président du pays, Charles Taylor, aujourd’hui sur le point d’être jugé, s’est servi des revenus tirés d’un trafic massif de bois pour financer quatorze ans d’une guerre civile si barbare qu’elle avait gommé jusqu’à l’idée même de droits de l’homme. Il a envoyé le dossier au Conseil de sécurité des Nations unies, qui, entre autres sanctions commerciales, a interdit toute exportation de bois de construction.

Depuis la chute de Taylor en 2003, Silas collabore avec le nouveau gouvernement pour mettre en place une politique forestière durable et donner une voix aux communautés locales grâce au premier « Congrès des peuples de la forêt ».

Preuve s’il en est de l’efficacité des sanctions (internationales) et des preuves fournies par Silas, la nouvelle présidente – élue au terme de la première élection démocratique du pays –, Ellen Johnson-Sileaf, a annulé toutes les concessions forestières. Elle s’est engagée à
ce qu’aucune autre ne soit accordée tant que n’aura pas été refondée la politique forestière du Libéria.

Mais, avertit Silas Kpanan’Ayoung Siakor, « notre combat pour l’environnement n’est pas seulement une affaire d’arbres. C’est avant tout une campagne pour la justice sociale et le respect des droits de l’homme. Pour le droit de vivre dans un environnement sain et sûr. »

Le pouvoir de l’individu

En préparant son doctorat en écologie, Yu Xiaogang avait pu mesurer les effets souvent dévastateurs des barrages et des centrales hydroélectriques sur l’environnement humain et naturel.

Ce fut le cas – l’un des premiers dont il s’est occupé – du barrage sur le lac Lashi, dont la construction avait entraîné la destruction de l’écosystème local et ravagé la vie d’une partie importante de la population des environs (en majeure partie composée de pêcheurs et de paysans) : les paysans ayant perdu leurs champs se tournèrent vers la pêche, ce qui eut pour conséquence d’entamer les réserves en poissons du lac (qui ne se renouvelaient plus aussi faci-lement qu’avant, du fait de la retenue des eaux.)

Autre exemple, le barrage de Manwan, sur le Mékong, pour lequel il avait envoyé en 2002 un rapport au gouvernement central et demandé une rallonge de 8,7 millions de dollars aux indemnisations déjà versées.

Yu a, en quelques années, en mobilisant les habitants et les responsables des différents échelons du pouvoir (du local au national), réussi à faire modifier les processus de décision et d’élaboration de ce genre de projets (qui, jusqu’alors, étaient imposés depuis Pékin) en y incluant une étude précise de leurs impacts sociaux et environnementaux.

Un vétéran du Vietnam se lance dans une nouvelle bataille

Quelque 24 000 tonnes d’armes chimiques, stockées un peu partout sur le territoire des Etats-Unis, et attendant d’être traitées, pourraient s’avérer dangereuses pour la santé et l’environnement.

C’est en 1985 que Craig E. Williams, vétéran du Vietnam, a pris conscience du problème et démarré sa campagne, après avoir appris que l’un des 9 stocks d’armes chimiques à incinérer se trouvait dans sa région. Inquiet des risques que cette incinération faisait courir aux habitants et à l’environnement, il a aussitôt entrepris de mobiliser ses concitoyens et diverses associations pour exiger du Pentagone l’adoption de techniques d’élimination propres et davantage de transparence dans la gestion de ces déchets.

Très vite, son réseau s’est étendu à d’autres Etats, comme l’Orégon, l’Utah, l’Alabama et l’Arkansas. Devenu aujourd’hui l’ONG Chemical Weapons Wor-king Group (CWWG), il a élargi son action à des problèmes connexes, comme la surveillance de la qualité de l’air, les problèmes de droit du travail, l’information des populations directement concernées et, enfin, le contrôle des sites de retraitement des déchets chimiques militaires qui ont choisi des techniques plus conformes aux exigences environnementales.« Il ne faut pas laisser la santé de nos familles et la protection de l’environnement de la planète aux mains des multinationales, des gouvernements et des organisations militaires, qui ne s’intéressent qu’au profit, au pouvoir et aux conquêtes militaires, explique Craig. Au contraire, c’est à nous de prendre nos responsabilités. A nous de surmonter nos différences culturelles et politiques pour empêcher ces pollueurs militaro-industriels de dégrader la Terre et mettre en péril le bien-être de nos communautés au nom de leurs intérêts égoïstes. »

Une avocate indigène contre les multinationales du bois

L’avocate Anne Kajir a été récompensée pour son action en faveur de la forêt tropicale de son pays, la Papouasie Nouvelle Guinée, l’une des principales forêts vierges de la planète. Encore en grande partie intacte, elle est menacée depuis quelques décennies par la férocité d’appétits dévastateurs.

L’exploitation forestière est, en effet, depuis longtemps à la source d’une corruption massive qui gangrène l’ensemble de la classe politique d’un pays dont le gouvernement entretient des relations plus que lucratives avec les multinationales, au mépris même de la Constitution qui garantit les droits de propriété des communautés traditionnelles vivant dans la forêt.

En 1997, encore toute jeune avocate. Anne a obtenu devant la Cour suprême la condamnation des industriels du bois à indemniser les propriétaires indigènes victimes de leurs pratiques, un jugement qui a fait jurisprudence – après avoir démonté leurs pratiques maffieuses, décrit l’atmosphère de terreur qu’ils font peser sur les communautés locales pour qu’elles leur cèdent leurs titres de propriété et les contrats d’exploitation forestière qu’elles ont signés avec le gouvernement.

Elle est aujourd’hui directrice du Centre juridique environnemental de Port Moresby et mène, à la tête d’une équipe d’avocats et de juristes, une action devant cette même Cour pour mettre fin aux pratiques de déforestation sauvages des multinationales.

La lutte que mène Anne Kajir est plus qu’une question de titres de propriété, c’est une question de vie ou de mort : « Les propriétaires dépendent entièrement de leurs forêts pour vivre. C’est pourquoi il faut les informer des conséquences des abattages sauvages sur leur terre natale avant qu’ils ne se dépossèdent des ressources naturelles qui sont les leurs par droit de naissance. Il serait génocidaire de laisser ces barons noirs continuer à se servir dans ce qu’il nous reste de forêts tropicales. »

Menace sur le delta du Danube

Le Danube, qui relie les Alpes à la Mer Noire, a été partie prenante de la civilisation de l’Europe centrale. Son delta, classé « Zone humide d’importance internationale » par la Convention Ramsar ainsi que « Patrimoine historique et réserve biosphérique » par l’Unesco, est un vaste labyrinthe de lacs et de rivières qui s’étend sur près d’un million d’hectares en Roumanie et en Ukraine. D’une biodiversité exceptionnelle, il contient la roseraie la plus vaste du monde.

Cet écosystème est depuis 2004 menacé d’assèchement par les projets du gouvernement ukrainien de construction d’un large canal reliant la fin de parcours du fleuve à la Mer Noire. Projets préparés et mis en œuvre en violation des lois environnementales nationales et internationales.

L’ONG Environment People Law (EPL), sitôt informée, chargea une jeune avocate, Olya Melen, de mener la bataille sur le plan juridique. Quelques succès judiciaires n’ont pas suffi à empêcher le gouvernement, alors sous l’autorité de Leonid Kutchma, d’achever la première phase des travaux. Le nouveau gouvernement issu de la Révolution Orange a mis le projet en veilleuse… mais l’ONG reste plus que vigilante, dans la mesure où le nouveau président, Victor Youtchenko, s’est déclaré en sa faveur.

Comme l’explique Olya : « En tant qu’avocate au service de l’intérêt public, j’ai pour but de faire entrer dans la pratique la préservation de la nature pour les générations actuelles et futures. La Terre, notre Mère, a besoin d’avocats. »

Source : goldmanprize.org

Des physiciens adressent une lettre ouverte au président des Etats-Unis [sommaire]

17 avril 2006

M. le Président,

Le New Yorker et le Washington Post ont écrit récemment que les stratèges du Pentagone et de la Maison Blanche envisageaient d’utiliser des armes nucléaires tactiques contre l’Iran. Appartenant à la profession qui créa l’arme atomique, nous vous exhortons à ne pas vous engager dans une voie qui aurait de graves conséquences pour l’Amérique et le monde entier.

Notre pétition, signée par 1 800 de nos confrères physiciens, proteste contre la nouvelle politique militaire américaine qui envisage le recours à l’arme atomique dans des cas comme celui de l’Iran aujourd’hui.

Le directeur de l’Administration nationale de sécurité nucléaire, Linton Brooks, rejoint notre point de vue lorsqu’il déclare observer un « changement radical de politique à cet égard ». En effet, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’arme nucléaire était considérée comme « arme de dernier recours », utilisable uniquement si la survie même de la nation ou d’un allié en dépendait, ou vraiment en cas d’ultime nécessité militaire. Aujourd’hui, la politique militaire américaine a significativement réduit le seuil de recours potentiel à l’arme nucléaire, désormais considérée comme un outil parmi d’autres dans la panoplie de l’armée américaine, plus performant d’ailleurs pour détruire des installations souterraines trop profondes pour les armes conventionnelles. La relation au nucléaire militaire s’en voit profondément et dangereusement modifiée. Pour Joseph Rotblat, Prix Nobel de la Paix, récompensé pour ses efforts de prévention de la guerre nucléaire, « cette politique représente un danger sans commune mesure ».

Les armes nucléaires sont des armes de destruction massive incomparables. Une explosion nucléaire engendre un souffle dévastateur et libère de puissantes radiations thermiques et nucléaires ayant des effets létaux immédiats et différés sur l’homme. Alors que plus de 100 000 personnes périrent dans l’explosion d’Hiroshima, les arsenaux militaires actuels disposent d’une puissance nucléaire égale à 200 000 fois celle larguée sur cette ville.

L’utilisation préventive ou la simple menace d’utilisation préventive de l’arme atomique, à l’encontre d’un adversaire qui n’en dispose pas, revient à dire aux 182 pays non nucléarisés signataires du Traité de non-prolifération nucléaire que leur adhésion ne les garantit pas des attaques nucléaires qui seraient menées par un pays nucléarisé. Cette politique pousse à l’abandon de ce traité dont la désagrégation va aller en s’accélérant, engendrant un recul catastrophique de la sécurité pour la nation américaine et pour le monde.

Il n’existe pas de distinction claire entre les petites armes nucléaires dites « tactiques » et celles de grande ampleur, pas plus qu’entre celles qui visent des installations stratégiques et celles qui ont pour cible des armées ou des villes. Aucun recours à la bombe atomique n’a été consenti depuis soixante ans, et si les Américains l’utilisaient à nouveau, la probabilité que d’autres en fassent autant s’accroîtrait considérablement. Dans un monde où davantage de pays sont nucléarisés et où disparaîtrait le tabou lié à l’utilisation du nucléaire, un conflit local risquerait inexorablement de dégénérer en une guerre nucléaire mondiale, capable d’éradiquer notre civilisation.

La plus grande superpuissance mondiale fait preuve d’une totale irresponsabilité en envisageant que le cours naturel des événements puisse conduire à l’anéantissement de la vie sur la planète. C’est pourquoi, nous vous demandons, avec la plus ferme conviction, d’annoncer publiquement que les Etats-Unis renoncent à l’option nucléaire face à un adversaire non nucléarisé, présent ou futur. Nous incitons aussi vigoureusement le peuple américain à se faire entendre en faveur de cette position.

Salutations,

Philip Anderson, Prix Nobel de physique ; Michael Fisher, Prix Wolf de physique ; David Gross, Prix Nobel de physique ; Jorge Hirsch, professeur de physique ; Leo Kadanoff, Médaille nationale de Sciences physiques ; Joel Lebowitz, Médaille Boltzmann ; Anthony Leggett, Prix Nobel de physique ; Eugen Merzbacher, président de la Société américaine de physique en 1990 ; Douglas Osheroff, Prix Nobel de physique ; Andrew Sessler, président de la Société américaine de physique en 1998 ; George Trilling, président de la Société américaine de physique en 2001 ; Frank Wilczek, Prix Nobel de physique ; EW, Médaille Fields.

 

Citation

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Cette rubrique est alimentée par une réserve importante de courriers confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », non encore publiés. S’y ajoutent d’autres courriers, plus récents, qui n’ont pas pu être vérifiés.

Cherche-moi [sommaire]

Cher Monsieur,

Un soir, allongée sur mon lit, juste avant de m’endormir, je priais Maitreya. J’entendis soudain dans mon oreille droite une voix masculine dire : « Cherche-moi. » Etait-ce Maitreya ? Cela paraissait trop réel pour être imaginaire. A ce moment-là, je collaborais à une activité concernant Share International.

J. M. L, CA, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que c'était la voix de Maitreya.

Un portraitiste [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a environ un an (en avril 2005), je regardais les nuages se déplacer dans le ciel. Je remarquai un amas de nuages qui formait l’ébauche d’un visage. En le regardant, je ne pus en détacher mon attention. L’amas de nuages se transforma alors en une image identique à celle du visage en négatif qui apparaît sur le suaire de Turin, puis elle se transforma en un véritable visage. Ce visage avait les yeux fermés et c’était celui d’un homme à la peau olivâtre. Les cheveux étaient bouclés et d’un brun foncé, identique à celui de la barbe. Les cheveux avaient un léger reflet auburn. Au bout d’un moment, l’image redevint un simple nuage. Lorsque mon attention était fixée sur l’image j’étais submergé d’un profond sentiment de paix et de calme. D’autres personnes vous ont-elles fait part d’expériences semblables ?

D., Grande-Bretagne

Benjamin Creme a répondu ceci : pas exactement semblables, mais similaires. Mon Maître a indiqué que l'image dans les nuages avait été créée par le Maître Jésus. C'était en quelque sorte un autoportrait.

Une guérison du Nouvel An [sommaire]

Cher Monsieur,

En juin 2005, on a diagnostiqué une affection intestinale chez mon fils âgé de treize ans. Les symptômes étaient une douleur intense toutes les demi-heures, jour et nuit. Pendant cette période il perdit environ huit kilos et la moitié de ses cheveux. Maintenant, après neuf mois, il va beaucoup mieux, mais il doit encore prendre des médicaments à dose modérée. Nous avons traversé l’enfer. La veille du Nouvel An 2006, j’ai fait un rêve au cours duquel j’ai vu deux personnes – un adulte et un enfant, tous deux vêtus de blanc. Je me souviens que l’on me dit que mon fils Shiraaz serait tiré d’affaire. Le Jour de l’An il s’éveilla transformé. Il donnait l’impression et il agissait comme si son problème avait disparu. Il était beaucoup plus heureux. Je lui dis qu’à partir de cette année il allait être une nouvelle personne (à cause de ce que j’avais vu en rêve). Pourriez-vous me dire si mon rêve était réel, ou ai-je fait preuve de trop d’imagination ?

M. Y., Auckland, Nouvelle-Zélande

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le rêve était réel, et inspiré par le Maître Jésus qui fut l'homme en blanc du rêve et qui guérit l'enfant.

Don d’ubiquité [sommaire]

[1] Cher Monsieur,

Les 18 et 19 mars 2006, le groupe de méditation de transmission de Southend tenait un stand à l’exposition Mind Body and Soul à Brentwood, Essex (Grande-Bretagne). Nous avions prévu une présentation de la méditation de transmission et posé sur chaque siège un prospectus au sujet des conférences de Benjamin Creme à Londres. Une dame prit un prospectus et demanda : « Pourriez-vous me parler de Maitreya ? » Lorsque je commençai à parler de la Réapparition, il me sembla qu’elle connaissait parfaitement le sujet. Elle ne cessait de sourire et de m’encourager à continuer. Elle resta également à la méditation de transmission d’une vingtaine de minutes qui suivit la présentation.

Je vous serais reconnaissante de bien vouloir demander à votre Maître qui était cette dame.

 E. P., Westcliff on Sea, G.-B.

[2] Cher Monsieur,

J’ai assisté à l’excellente conférence sur la méditation de transmission donnée par Essy Payne au salon Mind, Body and Spirit, à Brentwood, en mars 2006, puis je suis retournée à notre stand pour voir ma collègue Sue. Elle était en train de parler à une dame très séduisante d’une trentaine d’années, qui répondait de manière exubérante aux informations données. Elle avait un rire communicatif et une fougue étonnante et Sue, qui n’a qu’une vision d’un dixième, sentit également qu’elle avait quelque chose de particulier. Lorsqu’elle revint un peu plus tard, elle sembla déçue que Sue ne soit pas là et elle me tendit la main en disant : « Merci. »

Cette femme était littéralement étincelante ! Etait-ce Maitreya ?

J. W., Romford, Essex, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que la « femme » dont il est question dans les deux lettres et qui a été vue en même temps dans deux endroits différents, était Maitreya.

Une femme réconfortante [sommaire]

Cher Monsieur,

En juin 2005 j’ai eu un accident de bicyclette. Une voiture me heurta sur la gauche. Le choc me projeta par-dessus le capot et j’atterris sur le sol. Sur le coup je me sentis simplement raidie sous le choc. Je ne demandai pas d’aide. Je souffris beaucoup pendant un mois mais étant donné le choc, il m’est difficile de croire que je n’ai pas eu d’os cassés (si ce n’est une côte fêlée peut-être) !

J’étais absolument terrifiée et je souffrais beaucoup, personne ne me parlait ni n’essayait vraiment de m’aider (les ambulanciers, la police). Je ne pouvais rien voir, mais une femme charitable s’avança vers moi et me prit la main. Elle s’efforçait de me rassurer en me disant qu’elle resterait jusqu’à ce que je sois dans l’ambulance. Elle était très gentille et je ne cessai de la remercier, mais je ne pouvais voir qui elle était car il m’était impossible de bouger.

Je ne cessais de demander aux ambulanciers et à la police de prendre ses coordonnées pour que je puisse la contacter plus tard et lui exprimer ma gratitude. Elle m’empêcha de sombrer. Personne ne prit ses coordonnées ni savait qui elle était. Je me demande s’il s’agissait de quelqu’un de particulier. Cela m’ennuie réellement de n’avoir pu la remercier par la suite. Quelqu’un est-il intervenu pendant l’accident pour éviter que les conséquences aient été plus graves ?

N. J. C., Ca, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « femme » était Maitreya, qui est intervenu pour protéger la cycliste.

Une odeur de jasmin [sommaire]

Cher Monsieur,

Un mardi matin, en 1996, je pris part à une méditation de transmission chez une dame, à Highgate, à Londres. Après la méditation, en me rendant dans la cuisine, je fus frappé par un indubitable parfum de jasmin. Une autre personne du groupe entra à son tour dans la cuisine et l’odeur trop forte pour elle la fit pleurer, puis arriva une troisième personne qui confirma qu’il s’agissait bien de jasmin. Notre hôtesse ne sentit rien de particulier et elle pensa qu’il devait s’agir de l’odeur du thé à la menthe. Le parfum était particulièrement intense lorsque nous nous tenions en face de la porte de la cuisine où est fixé un portrait de Saï Baba. S’agit-il d’une bénédiction donnée par Saï Baba ?

D. J., Londres, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé qu'il s'agissait d'une bénédiction de Saï Baba.

Un afflux d’air [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 15 novembre 2004, je me trouvai assise sur un fauteuil dentaire. Le dentiste venait de faire un moulage de ma gencive et lorsqu’il le retira de ma bouche un petit morceau tomba au fond de ma gorge. J’étais incapable de respirer, l’air ne pouvant plus passer. Il m’était impossible de faire quoi que ce soit.

Essayant d’imaginer comment prévenir le dentiste et son assistante que j’étais en difficulté, je remarquai que ma bouche restait grande ouverte. Soudain un flux d’air très puissant y pénétra et je pus sentir que le fragment de moulage était enlevé et rejeté. Il atterrit au milieu de la pièce et je fus à nouveau capable de respirer. Je sais que quelqu’un, ou quelque chose, est venu à mon secours : s’agit-il d’un Maître ?

B. S., Boulder, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le Maître Jésus était venu au secours de notre correspondante.

Un appel [sommaire]

Notre proche famille vient de traverser une période très éprouvante et un jour j'étais si désespérée que j'implorai Maitreya de me serrer dans ses bras. Deux jours plus tard, le 1er février 2005, je me rendis avec mon mari chez le médecin pour une dernière visite, à la suite de blessures dues à une chute dans les escaliers le jour de Thanksgiving en 2004. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtâmes dans une épicerie. Je marchais toujours avec une canne. Une dame vint vers moi et me serra dans ses bras. Cela me fit tressaillir car je me souvins de ma prière à Maitreya. Elle me serra à nouveau dans ses bras et elle nous demanda si nous faisions toujours nos courses dans cette boutique. Je répondis que non. Elle ajouta que si nous y venions, elle voulait y venir aussi. Elle ne cessait de répéter que j'avais un joli visage. C'était assez embarrassant. Je la regardai de plus près et je vis qu'elle avait des cheveux d'un blond roux, des traits bien dessinés et pas la moindre ride. Elle paraissait avoir une cinquantaine d'années et je remarquai qu'elle aussi avait un joli visage.

Lorsqu'elle s'éloigna, mon mari la vit monter dans une voiture et s'en aller. S'agissait-il de Maitreya ?

B. S., Boulder, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que la « femme » était Maitreya.

Des soucis d’argent [sommaire]

Cher Monsieur,

Au début de septembre 2004, une Antillaise s’est présentée au bureau de change où je travaille à London Bridge. Elle était jeune et elle me posa ces trois questions : Vénérez-vous l’argent ? Si vous laissiez tomber un sac rempli d’argent dans la mer et qu’en même temps un bébé tombe à la mer, ne pouvant sauver les deux que feriez-vous ? Ne pensez-vous pas que l’argent cause un énorme stress sur la santé mentale des gens ?

Puis elle sortit. Je ne l’avais jamais vue auparavant et je ne l’ai jamais revue depuis. Elle avait les cheveux en désordre et était vêtue comme une femme sans logis, mais ses yeux et sa peau claire dénotaient avec son accoutrement. Etait-ce Maitreya ?

S. S., K, Grande-Bretagne

Le Maître de B. Creme a confirmé que la « femme sans logis » était Maitreya.

Une aide toujours disponible [sommaire]

Pendant ma méditation, le 8 octobre 2004, une pensée très forte a surgi du fond de moi. J’entendis dans ma tête : « Laisse-moi m’occuper de tes ennuis. » Je n’avais jamais connu une telle expérience auparavant. J’avais, et j’ai toujours, de nombreux problèmes, dans mon travail et dans ma vie personnelle, que je ne sais trop comment résoudre. Après avoir « entendu cette pensée », je me suis senti (relativement) apaisé. J’avais dû quitter mon emploi où j’étais injustement traité et contraint à des heures excessivement longues et tout cela me perturbait physiquement et mentalement. Mais j’ai ressenti une sorte de calme, de confiance en moi, et bien que les pensées dépressives se manifestent encore, elles semblent balayées par le sentiment nouveau que j’éprouve au fond de moi.

S. S., Kent, Grande-Bretagne

Le Maître de B. Creme a indiqué que c'était Maitreya qui avait donné le message réconfortant à notre correspondant.

Danse des céramiques [sommaire]

Cher Monsieur,

Un jour en 2001 je remarquai que deux figurines Kuan Yin en céramique, posées sur une étagère et tournées vers l’avant, avaient effectué une légère rotation sur elles-mêmes. Je n’y attachai pas d’importance particulière et je les remis en place. Quelques jours plus tard, je remarquai qu’elles avaient repris leur nouvelle position, je les remis en place mais le lendemain je découvris qu’elles s’étaient à nouveau déplacées. Je dois signaler que l’étagère se trouve en haut du mur, au-dessus d’un meuble à tiroirs, et que notre fille ou nos chats ne pouvaient avoir déplacé les statues. Après les avoir remises en place plusieurs fois, je m’en lassai et je déclarai aux statues : « OK, si vous voulez être tournées dans cette direction, je vous laisse ainsi », et je cessai de les remettre en place, excepté pour celle de gauche, que je continue à repousser occasionnellement car elle s’approche du bord de l’étagère, ce qui me rend nerveuse.

Au début 2003, j’ai lu dans Share International la lettre d’une personne dont les statues se déplaçaient. Ces statues se déplaçaient de façon plus spectaculaire que les miennes et il s’était avéré que c’était Saï Baba qui les faisait bouger.

En octobre 2003, je constatai en rentrant chez moi qu’une statuette de Kuan Yin en bois, posée sur une étagère dans la salle à manger, s’était presque complètement retournée ; j’en voyais maintenant le dos. Plus avisée désormais, je n’y touchai pas. Au bout de trois semaines la statue avait effectué une complète rotation, puis elle commença à se déplacer latéralement tout en tournant à nouveau. Mon mari avait aussi remarqué que la statue avait bougé. Elle demeura finalement tournée vers l’avant pendant quelques jours, puis commença à se déplacer très légèrement de temps à autre. A la même période, en octobre, un autre objet de céramique, un fragment de plat, se déplaça de 90° par rapport à sa position initiale.

Qu’est-ce qui fait bouger mes statues ?

A. F., New York, E.-U.

Le Maître de B. Creme a indiqué que les statues étaient déplacées non par Saï Baba, mais cette fois par Maitreya pour rappeler sa présence à notre correspondante.

Pianissimo [sommaire]

Cher Monsieur,

Au cours de l’été 1999, je suis allée en vacances à San Francisco avec ma famille. A un terminus du métro nous avons rencontré un sans logis.

Nous donnâmes à notre fille Nina, âgée alors de quatre ans, un peu d’argent à lui remettre. Nina est toujours très heureuse de donner de l’argent aux personnes démunies et elle le fait avec tant de joie que ceux qui en bénéficient sont enchantés. Cet homme ne pouvait passer inaperçu car il jouait d’un minuscule piano, du genre de ceux dont jouent les petits enfants. Il était assis, les jambes croisées sur le sol, mais il paraissait grand et mince. Il avait des cheveux longs châtain clair et des yeux très bleus. Il nous remercia. Sa voix avait une douceur surprenante et elle était aiguë comme celle d’un enfant. En guise de récompense, il joua pour nous sur le petit clavier : « Etincelle, étincelle petite étoile ».

Sur le coup je n’y attachai pas d’importance particulière mais par la suite je me suis demandée s’il ne s’agissait pas de quelqu’un de particulier, et j’aimerais savoir qui était ce joueur de piano ?

A. F., New York, E.-U.

Le Maître de B. Creme a indiqué que le « joueur de piano » était Maitreya.

Changement d’humeur [sommaire]

Quelques semaines après être rentrée de San Francisco en 1999, j’appelai mon chirurgien pour vérifier l’évolution d’une grosseur récurrente. Il m’avait déjà opérée à trois reprises et cette fois-ci il me dit de me préparer psychologiquement à une colostomie. J’étais extrêmement perturbée et j’appelai mon généraliste qui m’adressa à un autre proctologue.

A partir du moment où je rencontrai le Dr Washington, je commençai à me sentir plus à l’aise et je découvris qu’il utilisait le laser, ce que l’autre chirurgien n’avait pas fait. En quittant son cabinet, j’étais dans un état de pure exaltation et tout à fait persuadée qu’il m’aiderait. J’avais l’impression de littéralement flotter au-dessus du trottoir de Manhattan, et j’arborais un large sourire. Le soleil brillait, le ciel était bleu et éclatant, tout allait bien dans le monde. En longeant le trottoir, toute légère, je rencontrai une autre piétonne, une belle Indienne vêtue à l’européenne. Chose surprenante, elle avait l’air tout aussi contente que moi et nous échangeâmes de larges sourires. Lorsque j’atteignis le métro, un musicien de rue chantait : « Et je pense que tout ira bien. Oui, le pire est passé. Le soleil du matin brille comme un ballon rouge. » Le Dr Washington m’a vraiment aidée et la grosseur a cessé de revenir.

[1] Ai-je raison de penser que les Maîtres m’ont guidée vers le Dr Washington ? [2] Qui était la femme indienne ? [3] Le musicien de rue était-il quelqu’un de particulier ? [4] Mon exaltation était-elle due à mon état psychologique exacerbé ?

A. F., New York, E.-U.

[1] Non. [2] Le Maître Jésus. [3] Non. [4] Oui.

Le signe de la croix [sommaire]

Cher Monsieur,

J’ai une question à vous poser au sujet de quelque chose que j’ai vu en janvier 2006. Lorsque je regardai le soleil se coucher, je vis une magnifique croix de lumière briller dans le ciel. Je crus tout d’abord qu’il s’agissait simplement d’une réflexion de la lumière du soleil, mais elle était très nette. Etait-ce un signe ?

A. K., Groningen, Pays-Bas

Le Maître de B. Creme a indiqué qu'il s'agissait effectivement d'un signe, manifesté par Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Est-il exact que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a eu un « entretien » avec le douzième imam du chiisme avant d’annoncer, en avril 2006, que l’Iran avait rejoint les rangs des nations capables de produire de l’uranium pour l’énergie nucléaire ? Le président iranien a-t-il rencontré Maitreya ? Si c’est le cas, quels conseils Maitreya lui a-t-il donnés ? [sommaire]

Non. Mais durant son allocation aux Nations unies à New York, le 14 septembre 2005, les membres de son groupe l’ont vu «  enveloppé de lumière ». D’après mes informations, il s’agit d’une bénédiction de Maitreya. [voir Partage internationa,l janvier/février 2006].

L’Etat du Tennessee (Etats-Unis) a subi plusieurs tornades et des dégâts considérables pendant les deux premières semaines d’avril 2006. Certaines régions ont été déclarées zones sinistrées par le gouvernement fédéral et environ soixante personnes ont perdu la vie. [1] S’agit-il d’une réaction karmique liée à une action particulière ? Deux incidents se sont produits en même temps : à Gallatin, près de Nashville, un homme, sa mère (ou sa belle-mère), son fils et son chien se trouvaient dans leur voiture lorsqu’une tornade les frappa directement. La voiture fut soulevée à près de 1,50 m du sol et fit de nombreux tête-à-queue avant d’atterrir à une trentaine de mètres plus loin. La vitesse était telle que la voiture s’écrasa sur un arbre qui se fendit, et tomba sur la voiture. Tout le monde survécut et la seule blessure fut une coupure à l’oreille. [2] S’agit-il d’un miracle et qui en est à l’origine ? [3] Dans un autre incident, un homme et sa mère se cachèrent dans un placard, dans leur maison directement touchée par une tornade. Ils se soutenaient l’un l’autre, mais ils furent séparés lorsque la tornade détruisit la maison et les projeta en l’air. L’homme survécut, mais pas sa mère. La survie de cet homme est-elle un miracle ? [sommaire]

[1] Oui. Le résultat des actions destructrices commises en Irak. [2] Oui. Le Maître Jésus. [3] Oui, un miracle accompli par le Maître Jésus.

[1] Pouvez-vous dire s’il y a quelque vérité dans l’affirmation, basée sur des recherches récentes et des preuves archéologiques, qu’environ 9 500 ans avant Jésus-Christ, un grand cataclysme mit fin au Jardin d’Eden et laissa une profonde cicatrice dans notre mémoire raciale ? [2] Est-il possible que ce qui s’est produit et fut, semble-t-il, relaté dans la mythologie mondiale, notamment dans l’histoire biblique du Déluge, pourrait avoir été causé par un fragment, appelé Phaéton dans les anciens mythes, venant de l’explosion d’une supernova, et ayant traversé le système solaire ? [sommaire]

[1] Ce n’est pas ainsi que je vois les choses. [2] D’après mes informations, le Déluge s’est produit il y a environ 16 000 ans, et c’est le résultat d’un mouvement de la Terre qui a causé la disparition sous l’océan de l’île de Poséidon (dont les Açores sont un reste).

Etant donné que le réchauffement planétaire ne cessera pas dans l’immédiat, même si les réserves de pétrole, estimées à 200 ans, contenues dans le sous-sol du Canada (chiffres de la BBC) et les réserves de charbon encore plus grandes, ne sont jamais utilisées, devons-nous nous attendre au cours des prochains siècles à une fonte de la glace polaire qui rendrait de nombreuses régions côtières inhabitables ? [sommaire]

Des mesures seront prises pour diminuer ce risque.

Pouvez-vous expliquer pourquoi, si un réchauffement planétaire est un problème majeur, Maitreya a « légèrement rapproché la Terre du Soleil » ? Ceci accentue-t-il le réchauffement, et si c’est le cas pouvons-nous présumer que quels que soient les changements climatiques, ils ne seront finalement pas plus nuisibles que si Maitreya n’avait pas accompli cette action qui semble plutôt bizarre ? [sommaire]

Vingt pour cent du réchauffement global est causé par le fait que la Terre a été légèrement rapprochée du soleil. Quatre-vingt pour cent est causé par notre mauvais usage des ressources et les émissions de gaz à effet de serre.
Pourquoi Maitreya a-t-il agi ainsi ? On doit présumer qu’il a agi, dans le cadre de la Loi, pour le bien de l’humanité. Cela rendra de vastes régions du nord de l’Europe, de l’Asie, du Canada et de la Russie, aujourd’hui largement bloquées par la glace pendant la plus grande partie de l’année, extraordinairement fertiles, ce qui permettra de produire de la nourriture. Cela renforcera également la nécessité d’une action de notre part pour limiter le réchauffement planétaire.

J’espère qu’au milieu de votre emploi du temps chargé vous aurez la possibilité de lire ma lettre et de me donner quelque espoir. Pourriez-vous me dire quelle est la situation au Nicaragua ? [1] Quelqu’un d’autre que moi connaît-il Maitreya ? Je ne fais rien actuellement et n’ai aucune idée de la manière de commencer à faire quelque chose. J’ai parlé à deux personnes et je parierais qu’elles ne se souviennent même pas de ce que je leur ai dit. Pardonnez mon jugement, mais elles n’ont pas été intéressées par mon histoire et je me suis montré trop timide et trop superficiel lorsque je leur ai parlé. Ce pays semble n’avoir aucune issue à la corruption politique, administrative et religieuse, aux tragédies et aux conflits de toutes sortes. Quelle est notre position ou notre place dans le Plan du Salut ? [2] Maitreya nous rend-il parfois visite ? Je sais qu’il est apparu devant quelques personnes dans le passé, mais quels ont été les implications ou les résultats de ces apparitions ? Ce pays est-il proche d’une rédemption ? [sommaire]

[1] Oui, cherchez-les et travaillez avec eux. [2] Oui. Prenez courage, les choses sont sur le point de changer partout dans le monde, y compris au Nicaragua, mais cela ne se fera pas tout seul. Comme le dit Maitreya : « L’homme doit agir et manifester sa volonté ».

On a beaucoup parlé ces derniers temps de Marie-Madeleine, avec le best seller de Dan Brown Le Da Vinci Code, et le regain d’intérêt pour les écrits de Margaret Starbird concernant la relation de Marie-Madeleine et de Jésus. [1] Pourriez-vous dire si leur relation fut vraiment un modèle de relations parfaitement conscientes, saines et équilibrées entre homme et femme et [2] si nous allons nous diriger vers la restauration d’un tel équilibre, en entrant dans l’Age d’or, avec la venue de Maitreya qui nous inspirera un changement des structures défaillantes des différentes sociétés patriarcales ? [sommaire]

[1] Cette soi-disant relation est basée sur l’imagination et le sentimentalisme. La véritable relation entre ces deux figures historiques était une relation de Maître à disciple : Maitreya (à travers Jésus) et le disciple Marie. [2] Oui.

Vous avez déclaré que les ouvrages de l’Agni Yoga Supermundane (Surterrestre), tome I et II, avaient été transmis en grande partie par le Maître Koot Hoomi. Deux autres volumes ont été publiés depuis, Supermundane, tome III et IV (tous deux transmis à l’origine en 1938). Ces deux derniers volumes ont-ils été également transmis par le Maître Koot Hoomi ? [sommaire]

Oui, en grande partie.

Dans le numéro de juillet-août de Partage international vous avez indiqué que le Maître qui fut Hermès a inspiré l’ouvrage de Franz Bardon intitulé Initiation into Hermetics (Le Chemin de la véritable initiation magique). Selon Franz Bardon c’était le premier d’une série de trois volumes, les deux autres étant The Practice of Magical Evocation (La pratique de la Magie évocatoire) et The Key to the True Quabbalah (La clé de la véritable Kabbale). Ces deux ouvrages ont-ils été inspirés par le même Maître ? [sommaire]

Oui.

[1] Brûler du benjoin peut-il « purifier » l’air ? [2] Le benjoin a-t-il d’autres propriétés curatives ? [sommaire]

[1] Non. [2] Non.

Comment expliquer à un musulman ou un bouddhiste que les enseignements de la Sagesse éternelle concernent tout le monde alors que tous ses messagers modernes ont été jusqu’à présent des Occidentaux, originaires de pays où la tradition chrétienne prédomine ? [sommaire]

Je ne considère pas les disciples occidentaux comme étant une barrière.

Quel est le montant « raisonnable » d’économies que l’on peut garder pour soi avant d’envisager de donner le reste à des causes valables ? [sommaire]

Il n’existe pas de montant « raisonnable »  précis. Le montant des économies de chacun est très variable. Il appartient à chaque individu de donner ou non, beaucoup ou peu.

Selon les prophéties de saint Malachie, publiées pour la première fois en 1595, il y aura 111 papes et le pape actuel Benoît XVI sera le dernier (prophétie « de gloria olivae »). Est-ce exact ? [sommaire]

Il semblerait effectivement qu’il doive être le dernier pape. Il existe également une vieille prophétie polonaise disant que lorsqu’il y aura un pape polonais le Christ reviendra dans le monde. La mort du pape Jean Paul II, un Polonais, l’a empêché de voir Maitreya, même si plusieurs exemplaires de mon ouvrage La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse ont été remis entre ses mains. Dans un livre publié avant sa mort, le pape Jean Paul II a déclaré qu’il pouvait être exact qu’un nouveau Bouddha soit actuellement dans le monde, mais qu’il ne devait pas être confondu avec Jésus-Christ.

En 2004, Shankaracharya de Kanchi (sud de l’Inde) fut arrêté et inculpé de meurtre. Afin de protester contre son arrestation, des musulmans et des hindous participèrent ensemble à une marche de protestation. Certains moines hindous disent qu’il existe une crainte de « procès par les médias ». [1] Derrière l’arrestation de Shankaracharya y a-t-il une conspiration d’hommes politiques qui veulent servir leurs propres intérêts en utilisant les forces de police, comme ce fut le cas pour Swami Premananda ? [2] Derrière la série d’intrigues visant des personnes spirituelles n’y a-t-il pas la force de la loge noire ? [3] Les cibles sont-elles plus particulièrement des leaders spirituels hindous, parce que Maitreya enseigne actuellement dans des temples hindous à Londres ? [sommaire]

[1] Oui. [2] Non. [3] Non. Les attaques contre des leaders spirituels en Inde viennent de groupes séculiers, d’extrême droite qui croient créer une Inde « moderne » cessant d’être influencée par « la superstition et la corruption religieuse » qui, à leur avis, a empêché l’Inde d’avancer.

Swami Premananda, a récemment perdu son procès devant la haute cour de justice en Inde. [1] Sera-t-il libéré prochainement ? [2] Avant le jour de la Déclaration ? [sommaire]

[1] Je crains que non. [2] J’en doute. Swami Premananda a un ashram au sud de l’Inde et il est en prison depuis des années en raison de diverses accusations, dont la plupart sont dénuées de fondement, à part une ou deux choses exactes mais sans gravité. Ceci est le résultat d’un complot monté contre lui et d’autres instructeurs spirituels, une méchante affaire. De toute manière, il est heureux où il est, les gardiens sont devenus ses fidèles. Je pense que les gens qui sont dans son ashram se font davantage de soucis à son sujet que lui-même.

En juillet 2002, neuf mineurs ont été emprisonnés dans une mine à Quecreek, en Pennsylvanie (Etats-Unis) et on les a cru morts. Mais ils ont tous été sauvés, après trois jours passés à 72 m sous terre. Maitreya ou les Maîtres les ont-ils aidé d’une manière ou d’une autre ? [sommaire]

Oui, Maitreya.