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mars 2006 – No 211

Sommaire


 

Article du Maître —

En finir avec la guerre [sommaire]

par Le Maître –,

Par l’entremise de Benjamin Creme

Quand il faudra faire le bilan de la guerre, la surprise rivalisera avec la honte face à l’immensité des pertes. Plus que toute autre activité humaine, la guerre est une grande dévoreuse de ressources et de vies. On ne compte pas, pour vaincre  « l’ennemi »; on sacrifie tout, pour parvenir à la victoire. Ainsi depuis toujours l’homme mène-t-il  contre son prochain des luttes sans merci, où la nécessité de se défendre ne joue parfois qu’un rôle secondaire. Le plus souvent les hommes ont eu recours à la guerre pour étendre leur territoire, accumuler des richesses par le pillage ou, plus odieux encore, capturer des esclaves. « Butin de guerre » est l’expression désinvolte généralement utilisée pour décrire le véritable motif de la plupart des conflits.

Aujourd’hui, nous sommes parvenus à une époque où l’homme doit sérieusement s’atteler à mettre fin à la guerre. Il lui faut comprendre qu’il n’est pas de problème qui ne puisse être résolu que par la guerre, ni de situation qui la rende indispensable. C’est la raison pour laquelle les nations doivent agir de concert pour en finir à jamais avec cette disposition destructive du genre humain.

La survie de l’humanité

Si elles devaient échouer, c’est l’existence même de l’espèce humaine qui serait menacée. Pour les hommes, la paix n’a plus un caractère optionnel, car ils disposent aujourd’hui de l’arme la plus meurtrière de tous les temps qui, utilisée dans un conflit majeur, défigurerait la planète et la laisserait sans vie pour une éternité. Pourquoi donc flirter avec une telle catastrophe, un tel anéantissement ?

Maitreya, soyez-en certains, parlera ainsi à son émergence. Il montrera que de petits conflits peuvent avoir des conséquences terribles, et mettre l’humanité sur la pente glissante de l’autodestruction.Il prodiguera ses conseils avec gravité, et détournera les hommes d’une fin impensable. Soyez vigilants, mais sans crainte ; faites confiance à Maitreya pour guider avec sagesse les actions des hommes. Jouez votre rôle en contribuant à l’éducation de vos frères et sœurs, et allégez ainsi son fardeau.

Dites-le-leur

Dites à tous ceux qui prêtent l’oreille que celui qu’ils attendent est là, prêt à entreprendre publiquement sa mission. Qu’il compte sur les hommes et femmes de bonne volonté pour travailler avec lui pour la paix et la justice, la liberté et l’amour. Dites-le-leur. Dites-leur que Maitreya a la réponse aux malheurs du monde, et que cette réponse est simple. Que le partage engendrera la confiance qui ouvrira la voie, et le cœur des hommes, à une paix bénie.

Vous verrez alors l’esprit de l’homme s’épanouir dans la fraternité et la coopération. Vous verrez les problèmes et les obstacles s’effacer d’eux-mêmes, engloutis par une immense vague de bonne volonté.

Ainsi en sera-t-il, et ainsi verrons-nous la fin des horreurs de la guerre. Tel est le dessein de Maitreya, ferme est sa volonté de le voir s’accomplir.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

« L’Empire de la Honte » [sommaire]

Un livre de Jean Ziegler :

par Luc Guillory,

Altermondialiste et écrivain de renom, Jean Ziegler est le rapporteur spécial de l’Onu sur le Droit à l’alimentation. Il est également professeur à l’université de Genève ainsi qu’à la Sorbonne, à Paris. Il enseigne la sociologie et il est l’auteur de nombreux ouvrages, en particulier sur les questions liées au problème de la faim. Dans son livre L’Empire de la Honte, il explique les mécanismes qui permettent aux sociétés multinationales de se comporter comme de nouveaux pouvoirs féodaux, et la manière dont elles emploient l’arme de destruction massive de la dette pour contraindre les gouvernements et les populations à abdiquer leur souveraineté et leur liberté au profit d’intérêts financiers.

« Eu tenho cola, porque nao tenho vida – je prends de la colle (à sniffer) parce que je n’ai pas de vie », a dit un jour une fillette de Recife (Brésil), à Jean Ziegler, alors qu’il menait une étude sur l’impact de la dette et de la faim dans ce pays.

La réalité de ces enfants affamés et malades, sans espoir ni avenir, sans éducation ni vie familiale, est la conséquence directe de la dette extérieure du pays en-vers les pays riches et les sociétés multinationales, affirme J. Ziegler.

Entre 1964 et 1985, la dette brésilienne a augmenté de 50 % du fait des dépenses militaires engagées au nom de la « sécurité nationale ». Divers avantages fiscaux et financiers furent offerts aux investisseurs étrangers, mais comme le pays ne pouvait en supporter le coût, il fut contraint de s’en remettre au Fonds monétaire international, aux banques privées occidentales, ainsi qu’à l’Eximbank (l’agence gouvernementale américaine chargée d’aider au financement des importations et des exportations).

Le piège de la dette

En 1979, les Etats-Unis ont relevé leurs taux d’intérêt, et le Brésil a plongé dans le piège de la crise de la dette. Il a dû recourir à de nouveaux emprunts afin de s’acquitter des intérêts des prêts antérieurs. Quelques années plus tard, le président Fernando Cardoso a fait le choix d’augmenter les taux d’intérêt afin d’attirer les capitaux étrangers indispensables au pays. L’impact sur les petites entreprises a été immédiatement catastrophique. Dans l’incapacité d’accéder au crédit, elles ont connu un repli de leurs activités et ont licencié leurs personnels. Pire, la montée des taux d’intérêt a stimulé la spéculation. Les investisseurs brésiliens et étrangers ont emprunté sur les marchés mondiaux à des taux d’intérêt moins élevés afin d’acquérir des bons du trésor brésilien.

Lorsque la crise brésilienne s’est accentuée, l’inquiétude a gagné les banques occidentales et Wall Street quant à leurs actifs et leurs investissements brésiliens dans l’agriculture, l’industrie et les services. Pour éviter la débâcle, le FMI est intervenu en 2002, en engageant le plan de sauvetage le plus important jamais réalisé, pour un montant de crédit d’environ 30 milliards de dollars (ironie du sort, le même FMI avait refusé un plan de sauvetage similaire à l’Argentine peu de temps auparavant).

Une « forte pression de Wall Street », associée aux clauses imposées dans les accords signés par le FMI, ont forcé le gouvernement brésilien à procéder à de plus amples privatisations dans les secteurs des mines, des télécommunications, du pétrole et de l’électricité. Le chômage s’est envolé et des actifs nationaux valant des milliards de dollars ont été bradés aux sociétés transnationales.

La « conditionnalité » liée aux prêts du FMI avait pour objet d’imposer au Brésil de maintenir un taux de croissance économique de 3,75 % l’an. Ce niveau garantissait aux créanciers le remboursement du principal de la dette et des intérêts. En conséquence, les dépenses sociales furent considérablement amputées et le bien-être des couches les plus pauvres de la population fut sacrifié.

Hélas, comme en témoigne le professeur Ziegler, le cas du Brésil n’est pas isolé, mais se répète encore et encore à travers le monde sous des formes variées. Son livre expose nombre de cas, documentés et détaillés, de pays lourdement endettés, comme la Mongolie ou l’Ethiopie. Bien que les symptômes diffèrent quelque peu d’un pays à l’autre, les conséquences se révèlent inexorablement identiques : une pauvreté endémique, des millions de sans abri et de personnes déshéritées.

« Dans un monde de surabondance, il est scandaleux que plus de 826 millions de personnes souffrent de la faim et de la malnutrition, et que chaque année plus de 36 millions succombent à la famine et à ses maux. Il est urgent d’agir ». [Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’Onu, avril 2001]

Les nouveaux pouvoirs féodaux

Qu’est ce qui se cache derrière ce phénomène qui voit des pays entiers sombrer dans la banqueroute et sacrifier le bien-être de leurs populations au profit d’institutions financières ?

Selon J. Ziegler, les sociétés transnationales agissent comme de nouveaux pouvoirs féodaux. Leur objectif se confine à la maximisation des profits, quel que soit le prix à payer en terme de pertes d’emplois, d’effondrement des systèmes de protection sociale, et de dépenses publiques réduites à la portion congrue. Leur obsession est de s’affranchir des contrôles exercés par les gouvernements, ainsi que des « obstacles sociaux », afin de s’emparer du contrôle des richesses des nations.

Pour parvenir à leur fin, elles organisent la rareté des services, des capitaux et des actifs, pour dominer le système économique international. Pour illustrer ce propos, Ziegler avance les chiffres suivants : en 1964, la dette totale des 122 pays en voie de développement était de 54 milliards de dollars ; aujourd’hui, elle atteint 2 000 milliards de dollars. Parallèlement, la rentabilité nette annuelle des 500 premières multinationales se maintient à 15 %. Selon l’institut de cotation Standard & Poors, les réserves financières détenues par les 374 plus grandes entreprises approche les 555 milliards de dollars. Malgré ces chiffres astronomiques, elles continuent à réduire les salaires et les emplois, et à engendrer des coupes sombres dans les budgets sociaux.

Arme de destruction massive

En 2003, les fonds reçus par les 122 pays en voie de développement au titre de l’aide internationale ont avoisiné 54 milliards de dollars ; dans le même temps, le remboursement de la dette les a amenés à reverser 436 milliards de dollars à ces pays donateurs. La dette, explique J. Ziegler, est la nouvelle arme de destruction massive dont usent les nouveaux seigneurs féodaux pour asservir des pays entiers.

Jubilée 2000, l’ONG britannique bien connue, a calculé qu’un enfant meurt dans le monde toutes les 5 secondes à cause de la dette. Les gouvernements endettés du Sud empruntent des fonds à des taux d’intérêt 5 à 7 fois supérieurs à ceux du marché. Le seul service annuel de cette dette les prive de toute capacité d’investissement dans les écoles publiques, les hôpitaux ou la sécurité sociale, tandis que les budgets de l’armée et de la police sont maintenus afin de protéger les investissements étrangers, martèle J. Ziegler. Entre 1992 et 1997, le Cameroun a alloué 4 % de son budget aux services sociaux, contre 36 % au remboursement de la dette. Au Kenya, ce rapport était, respectivement, de 12 % et 40 %, et au Zambie, il était de 6 % et 40 %.

Bien que la plupart de ces pays tiennent leurs engagements de remboursement, leur dette extérieure ne cesse de grimper. Plusieurs raisons expliquent cette tendance :

– La plupart d’entre eux sont producteurs de matières premières mais importent les équipements industriels, dont le coût a fortement augmenté au cours des vingt dernières années.

– La corruption rampante a amené les élites à s’adonner à des pratiques frauduleuses, avec la complicité des banques occidentales.

– Les profits astronomiques réalisés dans les pays en voie de développement mais sous contrôle des actionnaires des pays riches sont rapatriés au Nord. Ces bénéfices, réalisés en devises locales, sont généralement convertis et transférés en dollars américains ou dans une autre devise internationale.

– La majorité des sociétés multinationales implantées dans les pays en voie de développement détiennent des brevets et perçoivent des redevances, qui sont également transférées au Nord.

Voilà, explique J. Ziegler, comment les pays du tiers monde perdent leur capacité d’autonomie. Leurs sources de revenus sont dérobées par les créanciers occidentaux. Dans les années 1970, la dette globale de l’Amérique latine se montait à 60 milliards de dollars. En 1980, elle se chiffrait à 240 milliards et, en 2001, ce montant atteignait 750 milliards. Chaque sud-américain est redevable, en moyenne, de 2 250 dollars aux créanciers du Nord.

J. Ziegler démontre que l’écart se creuse indéfiniment. Il affirme qu’il y a 40 ans, 400 millions de personnes souffraient de malnutrition permanente. Aujourd’hui, leur nombre a plus que doublé et atteint l’incroyable chiffre de 842 millions. Cependant, la rentabilité nette des capitaux investis des 500 plus puissantes sociétés transnationales s’est maintenue à un bon 15 % aux Etats-Unis depuis 2001. Comme le souligne J. Ziegler, le capitalisme mondialisé a atteint un stade où il connaît une croissance économique constante, sans création d’emploi et pratiquement sans augmentation du pouvoir d’achat des consommateurs.

Ce que dénonce J. Ziegler, c’est qu’il ne s’agit pas uniquement d’une question de pertes et profits, de taux d’intérêt et d’investissements. Mais que cette situation est la source de la violence endémique, de la faim et de la mort qui ravagent des pays qui sont pillés et détruits de cette manière. En 2002, on estime à 4 000 le nombre d’enfants qui ont été assassinés dans les rues des villes brésiliennes. Le manque d’éducation, de logements décents et de nourriture, le déni du droit à jouir de la santé et de la sécurité, ou d’avoir un emploi rémunéré, ainsi que la perte d’autonomie individuelle, infligent aux masses déshéritées une vie vide de sens.

La guerre au service des seigneurs féodaux de la mondialisation

Ziegler va plus loin. Il affirme que la politique est instrumentalisée au profit des intérêts financiers des conglomérats géants. La guerre lancée par les Etats-Unis et leurs alliés en Irak servait un objectif stratégique fondamental : non seulement les réserves pétrolières irakiennes sont les deuxièmes au monde, mais du fait des particularités géologiques, ces réserves ne sont situées qu’à quelques mètres au-dessous de la surface. Produire un baril de pétrole brut coûte 10 dollars au Texas, contre moins d’un dollar en Irak.

Citant le New York Times, J. Ziegler explique que les bénéfices nets des sept premières sociétés pétrolières américaines ont augmenté de 43 % au cours du premier semestre de l’année 2004. De même, d’autres grandes entreprises du secteur de l’armement et de l’électronique militaire ont vu leurs profits décoller grâce à la « guerre permanente au terrorisme » engagée par l’administration américaine.

Les pays endettés peuvent-ils s’affranchir de la tutelle du FMI, s’interroge J. Ziegler ? Non, répond-il, car chaque fois qu’ils font appel à l’institution, ils doivent rédiger une « lettre d’intention » dans laquelle ils abdiquent littéralement toute souveraineté au profit des créanciers. Les « cosmocrates » ont une réelle stratégie visant à maintenir ceux qui sont dans l’indigence au bas de l’échelle, afin de pou-voir réaliser des bénéfices colossaux. La perpétuation de ce système d’usure repose sur un asservissement sans fin des nations.
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La Révolution française de 1789 a permis de franchir un cap majeur vers la démocratie politique, et elle a partiellement inspiré la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948. Au cours du 20e siècle, les Nations unies ont tenté d’établir la paix mondiale ; des progrès significatifs ont été accomplis dans tous les domaines d’activité humaine. Mais nous faisons à présent face à l’attaque la plus brutale, engagée par de nouveaux seigneurs féodaux, envers la souveraineté des peuples. Citant Gracchus Babœuf, figure majeure de la Révolution française et chef du mouvement de la conspiration des Egaux, J. Ziegler conclut que nous devons « rechercher le bien commun », et reconnaître que le droit au bonheur, à la dignité, à l’alimentation et à la liberté, sont des droits fondamentaux et inaliénables du genre humain. Ce qui requiert une transformation complète de notre société.

Jean Ziegler, L’Empire de la Honte. Editions Fayard, Paris, France.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Maitreya – l’incarnation de l’amour [sommaire]

Depuis plus de trente ans Benjamin Creme présente des informations concernant l’Emergence de Maitreya, l’Instructeur mondial. Des questions et des réponses concernant Maitreya, ses qualités et sa nature, la signification de son retour au centre du monde moderne et les changements entraînés par cet événement extraordinaire remplissent les pages des dix volumes des ouvrages de Benjamin Creme.

Depuis un quart de siècle, le Maître de Benjamin Creme décrit lui aussi Maitreya, donnant aux lecteurs une vision approfondie de la nature de l’Etre si évolué qui incarne le principe christique, l’énergie d’amour. Le Maître a également souligné les priorités de Maitreya, ses préoccupations, la manière dont il émergera, et il a donné un avant-goût de la sagesse, de la profondeur de vue et de la compassion qu’il manifestera.

Nous présentons à nos lecteurs un fragment de ce vaste ensemble d’informations concernant Maitreya, notamment quelques passages extraits des Messages de Maitreya le Christ, des articles du Maître de Benjamin Creme parus dans Partage international et des ouvrages de Benjamin Creme.

Les raisons pour lesquelles je dois descendre et apparaître à nouveau parmi vous sont nombreuses. Les principales sont les suivantes : mes Frères, les Maîtres de Sagesse, doivent, en groupe, effectuer leur retour dans le monde. Moi-même étant à leur tête, et l’un d’entre eux, je fais de même. Nombreux sont ceux qui, dans le monde entier, m’appellent, me supplient de revenir. Je réponds à leur demande. Beaucoup d’autres encore souffrent de la faim et périssent inutilement par manque d’une nourriture qu’on laisse pourrir dans les entrepôts du monde. Beaucoup ont besoin de mon aide, à différents titres : en tant qu’instructeur, protecteur, en tant qu’ami et guide. C’est à tous ces titres que je viens. Pour conduire les hommes, s’ils m’acceptent, vers l’ère nouvelle, l’avenir glorieux qui attend l’humanité. Je viens aussi pour vous montrer la voie qui mène à Dieu, la voie du retour vers votre Source ; pour vous montrer que cette voie menant à Dieu est une voie simple, que chaque homme peut emprunter ; pour vous élever vers la Lumière de cette nouvelle Vérité qui est la révélation que j’apporte. Pour tout cela, je viens. [Maitreya, message n° 2]

Si l’on vous demande « Que nous réserve l’avenir ? », répondez qu’une étoile des plus brillantes a renoncé à sa place légitime dans les cieux pour rejoindre les hommes, et apporter sur Terre des dons surpassant tout ce qu’ils peuvent concevoir. Cette étoile bénie a pour nom Maitreya. Il montrera aux hommes la voie du devenir qui peut être le leur. Il leur indiquera la porte secrète qui mène au cœur de Dieu, et les aidera à en franchir le seuil. Il marchera aux côtés des hommes et des anges, et tissera entre eux des liens plus étroits. Par son exemple et son enseignement, il éclairera le chemin par lequel on assure son propre salut. Il régénérera le monde, et le rajeunira. Prêtez l’oreille, et vous l’entendrez qui frappe à la porte. [Le Maître , Celui qui frappe à la porte]

Ma tâche consistera à vous emmener faire un voyage au sein de la Vérité, dans le pays béni de l’Amour et, là, je vous révélerai à vous-même en tant que dieu.
Mes Maîtres, de même, vous prendront par la main et vous conduiront jusqu’aux pieds de Dieu. Montrons ensemble au monde que la nécessité des guerres est révolue, que l’instinct de l’homme est de vivre et d’aimer, que la haine est engendrée par la séparation, que la loi de Dieu demeure en l’homme et est le fondement même de sa nature. Tout cela, je vous le montrerai. Travaillez avec moi et démontrez que cela est vrai. [Maitreya, message n° 53]

Cherchez-moi dans les lieux sombres où la faim et les conflits abondent. Connaissez-moi comme le frère des pauvres, des exclus de la Terre. Voyez-moi ainsi, mes amis, mes frères, et voyez le Seigneur de l’Amour. [Maitreya, message n° 128]

En tant qu’Instructeur, Maitreya est sans égal ; nous qui sommes ses disciples immédiats, nous sommes bien placés pour le savoir. Une expérience séculaire lui a enseigné la sagesse, la compréhension aimante qui lui permettent de pénétrer le cœur et l’esprit de tous, et de les inspirer ainsi pour qu’ils tentent d’égaler son accomplissement. Même aujourd’hui, beaucoup commencent à répondre à sa présence invisible et s’aperçoivent, à l’intérieur d’eux-mêmes, qu’il en est ainsi. Quand Maitreya émergera pleinement au grand jour, ce processus s’accélérera et s’intensifiera, jusqu’à ce que tous sachent que le Christ vit à nouveau parmi les hommes et leur dispense son enseignement.
Tout d’abord, Maitreya s’occupera des grands problèmes – politiques et économiques, écologiques et sociaux – qui menacent la stabilité du monde et le bien-être des hommes. Quand ces problèmes commenceront à trouver une solution, il tournera son attention vers la constitution intérieure de l’homme et sa psychologie ; vers les causes de la maladie, sa prévention et son traitement. Il réaffirmera les grandes lois fondamentales qui gouvernent la vie sur Terre, et les relations qui nous lient au Cosmos tout entier. Il montrera que, pour comprendre le sens et la finalité de notre présence sur cette planète, la notion de relation juste joue un rôle central, car telle est la prochaine grande réalisation à laquelle l’homme est destiné. [Le Maître « Une période d’épreuve »]

A chaque instant, vous faites l’expérience de ma présence. A chaque instant, je suis avec vous. Seuls ceux dont le mental, l’esprit et le corps sont calmes, équilibrés, deviennent conscients de la présence de Dieu. Il y a des moments où vous sentez que quelqu’un se trouve derrière vous, en vous, au-dessus de vous, autour de vous – que quelque chose est présent. Ce « quelque chose » est le Tout-Puissant. Il ne participe pas, Il observe. Personne n’a besoin de lutter pour franchir ce pas. A ce stade, tout le monde remplit les conditions. Ensuite, à mesure que votre éveil progressera, si vous mettez en pratique la discipline du détachement, vous me connaîtrez totalement. Lorsque vous pensez à moi, je suis avec vous. [Maitreya, les Lois de la vie]

La joie, qui est notre droit de naissance, est sans cesse présente dans l’esprit de Maitreya. Mais si vous pouviez voir dans son cœur, vous verriez la douleur, la souffrance, la terrible agonie de millions d’êtres, leurs cris, leur aspiration, à la mort parfois, ou à une vie meilleure, à davantage d’amour, davantage d’opportunités, d’éducation, de connaissances pour nourrir leurs familles. Des millions d’hommes se trouvent dans cette situation et, jour après jour, sont remplis d’une angoisse et d’une souffrance que nous-mêmes, avec nos petits problèmes, connaissons rarement. Ce sont des souffrances perpétuelles dont la plupart des gens en Occident ne font jamais l’expérience, mais c’est l’expérience quotidienne des deux tiers de la population mondiale. C’est ce que Maitreya voit. C’est la perception consciente de Maitreya, à chaque instant. Si vous pouviez regarder dans sa vie, vous verriez toute cette souffrance dans son cœur ; il la transporte avec lui. Mais en même temps il transporte avec lui son sentiment de joie, sa joie en tant que Maître, en tant qu’être divin dont la nature est la joie, et cette souffrance et cette joie existent simultanément dans son expérience. Il sait qu’il pourrait être mis un terme à la douleur, à l’agonie de la plupart de ceux qui souffrent dans le monde avec peu de chose : simplement un peu plus de nourriture, un peu plus d’argent, un peu plus de biens matériels, ou quoi que ce soit dont ils ont besoin. « Cette joie, il aspire à vous la restituer dans sa pleine et juste mesure. C’est pour cela qu’il est parmi vous. » [Benjamin Creme, PI, mars 2005]

Comme un frère parmi ses frères, je parlerai pour vous tous, ma voix exprimera vos aspirations et vos espoirs. Faites connaître le désir de tous les hommes de vivre dans un monde de paix, de manifester un juste et noble empressement à partager, de créer une société fondée sur la liberté et l’amour. Par l’énonciation que je ferai de ces principes, vous me connaîtrez et me découvrirez. [Maitreya, message n° 61]

Vous n’avez jamais vu les qualités du divin, à un tel niveau. L’une des qualités majeures du divin est l’humilité, car l’expression majeure du divin est l’absence d’ego. Il n’existe aucun ego dont être fier. C’est aussi simple que cela. Maitreya n’a pas à faire preuve d’humilité. On est naturellement humble lorsqu’on est dépourvu d’ego. C’est l’ego qui est à l’origine de la vanité et du mirage de l’orgueil. Maitreya n’a aucun mirage. Il est dépourvu de tout orgueil. « Ne m’adorez pas… Si vous me vouez un culte, vous essayez de vous rabaisser. Je ne le veux pas. Je veux que vous soyez mon égal. Vous êtes une étincelle de l’Etre suprême. Ne vous considérez pas comme inférieur à moi. » On peut trouver cela difficile à admettre, mais c’est la vérité. Il n’existe qu’une seule divinité et elle est partagée par tous, par vous, Maitreya et n’importe qui d’autre. A ce niveau, il n’existe ni supérieur ni inférieur. Il y a simplement la divinité. Il existe une différence, bien sûr, entre nous et Maitreya. Nous n’avons pas démontré cette divinité qui est seulement potentielle en nous. Lui-même l’a pleinement démontrée et il ne reste rien en lui qui puisse altérer l’humilité instinctive, naturelle, de la divinité. [Benjamin Creme, la Grande Approche]

Quand les hommes verront Maitreya au grand jour, ce qu’ils découvriront leur sera source d’admiration : sa grâce et sa joie ; sa modeste sagesse et son amour sans limites ; sa propension à partager tout ce qu’il a et tout ce qu’il est, avec les hommes de toutes conditions. Ils seront stupéfaits de son humilité, tandis que l’étendue et la profondeur de sa connaissance leur révélera l’indigence de la leur. Ils se mettront en quête de ses conseils et, sûrs de l’attention qu’il leur porte, redeviendront les chercheurs de vérité et les aspirants sincères qu’ils étaient en un temps reculé. Ainsi en sera-t-il, ainsi le Grand Seigneur présentera-t-il aux hommes une esquisse de l’avenir qui les attend. [Le Maître ‑ , « Une esquisse de l’avenir »]

Il est profondément regrettable qu’une vision aussi déformée du Christ ait ainsi pénétré la conscience humaine. Un tel être n’existe pas. Pour comprendre la véritable nature du Christ, il est nécessaire de le voir comme un être égal aux autres fils de Dieu, chacun doté d’un potentiel pleinement divin, et ne différant des autres que par son degré de manifestation de cette divinité. Que le Christ ait manifesté cette divinité dans sa plénitude est ce qui fait sa gloire, et nous pouvons nous incliner devant un tel accomplissement. Qu’un tel accomplissement soit rare est, bien sûr, également indiscutable. Mais pour les hommes, le prodige est que le Christ ait été l’un d’entre eux. Il n’est rien, parmi les épreuves et les souffrances des hommes, qu’il n’ait partagé. Ainsi, est-il vraiment le Fils de l’homme. [Le Maître ‑ , « Le Fils de l’homme »]

De nombreuses fois, vous m’avez entendu dire que ma venue signifiait le changement. Précisément, la plus grande transformation se produira dans le cœur et l’esprit des hommes, car mon Retour parmi vous est le signe que les hommes sont prêts à recevoir une vie nouvelle. C’est cette vie nouvelle pour les hommes que j’amène en abondance. Sur tous les plans, cette vie s’écoulera, touchant le cœur, l’âme et le corps des hommes, les amenant plus près de la Source de la Vie elle-même. Ma tâche consistera à transmettre ces Eaux de Vie à travers vous. Je suis le Porteur d’Eau. Je suis le Vaisseau de la Vérité. Cette Vérité, je vous la révélerai et je vous élèverai jusqu’à votre nature véritable. Je suis le Fleuve. A travers moi s’écoule le nouveau courant de la Vie donnée par Dieu et je vous en ferai don. Ainsi, ensemble, traverserons-nous mon jardin, respirerons-nous le parfum de mes fleurs et connaîtrons-nous la joie d’être proches de Dieu. Mes amis, ce ne sont pas là des rêves. Tout ceci vous appartiendra. Ma mission vous le garantit. [Maitreya, message n° 42]

Il vient pour accomplir la Loi ; pour servir le Plan ; pour enseigner à l’humanité ; pour conduire ses frères vers l’avenir qui leur est destiné. Il vient pour voir s’accomplir la promesse qu’il a faite aux hommes en un lointain passé : celle de les racheter par son amour, et de les éveiller à leur divinité. Quand vous verrez Maitreya, ne soyez pas déconcertés par la réserve dont il fera preuve initialement ; il doit commencer par gagner la confiance de ceux qu’il veut aider. En temps opportun, il tiendra les propos qui s’imposent pour éveiller la conscience des hommes. Dès lors, il leur inspirera les actions nécessaires pour supprimer les barrières qui les séparent actuellement, et les condamnent par millions à souffrir de la faim et à mourir dans la misère.
Ainsi en sera-t-il, et ainsi les hommes prendront-ils enfin conscience de la condition de leurs frères et sœurs qui, eux aussi, ont appelé Maitreya à la rescousse. Maitreya hâte son émergence. [Le Maître –, « Maitreya hâte son émergence »]

Dans un courrier des lecteurs de notre numéro de mars 2004, Maitreya est apparu sous l’apparence d’un allemand de soixante-dix ans, au centre d’information de Share International. Parlant à propos de l’émergence de Maitreya, il dit : « Les gens demandent : « Quand Maitreya va-t-il venir » ‑ Combien de temps devrons-nous encore attendre ? » ‑ « Pourquoi est-ce si long ? » Il est déjà ici. Ne le savent-ils pas ? Ne le voient-ils pas ? Il s’agit de sa présence dans le monde – et c’est en train d’arriver. Peut-être cela a-t-il pris plus longtemps qu’ils ne l’avaient espéré. Cela a pris plus longtemps que je ne l’avais moi-même espéré, et peut-être cela se passe-t-il différemment de ce que nous attendions, différemment de ce que j’avais moi-même espéré, mais cela a lieu. Il est ici. Je n’ai pas le moindre doute à ce sujet. Tout se déroulera pour le mieux. Tout va bien. Pas l’ombre d’un doute, pas le moindre. (Ceci était dit avec une tranquille insistance.) Bon nombre de personnes savent qu’il est ici, ils le savent intérieurement, intuitivement. Et beaucoup d’autres sont prêtes à accepter l’idée que Maitreya est là. N’oubliez pas combien Maitreya est puissant. Les gens oublient combien Maitreya est puissant ! » [PI, mars 2004]

Retenant son souffle, l’humanité attend l’apparition de l’Avatar. Qu’ils en soient conscients ou non, des millions d’êtres se tiennent prêts à accueillir l’Instructeur, Celui qui révélera de nouvelles vérités, le garant de l’avenir et de la divinité des hommes… Sa Grâce, déjà, embrasse le monde. Son Amour enveloppe les nations, de l’Orient à l’Occident, du Nord au Sud. Personne n’échappe à la flèche de cet Amour.
Jour après jour, son Rayon éveille les hommes à leur véritable destinée, et fait renaître en eux l’espoir et la confiance…
Il est une vaste Rivière de Vérité, nourrissant tous ceux qui boivent abondamment de ces eaux. Il est une Fontaine d’Amour, englobant tous les êtres dans son cœur. Un Avatar comme personne n’en a jamais vu auparavant, qui vient guider les hommes vers la prise de conscience de leur propre divinité. [Le Maître ‑, « l’Avatar »]

Nul Avatar n’a jamais été aussi bien armé pour sa tâche que le Christ ne l’est aujourd’hui. Unifiant et fusionnant en lui-même les énergies de Volonté, d’Amour et de Sagesse, adombré par l’Esprit de Paix et d’Equilibre, aidé et soutenu par l’Avatar de Synthèse et par le Bouddha, et focalisant en lui la somme totale des énergies que représentent les deux millénaires écoulés des Poissons et les forces à venir du Verseau, Maitreya est un puissant Avatar, à la mesure de la tâche colossale qui l’attend. Cette tâche consiste à créer l’harmonie à partir du chaos, à éveiller l’humanité à sa nature essentielle et à sa destinée véritable, ainsi qu’à guider et à inspirer la construction de la nouvelle civilisation. Il demeurera à nos côtés pendant les 2 500 ans à venir que durera l’ère du Verseau et, à chaque fois que nous nous incarnerons durant cette période, nous trouverons le Christ, Maitreya, au centre de notre vie planétaire. [B. Creme, la Mission de Maitreya, tome I]

Je suis avec vous de plusieurs manières : Je suis avec vous en tant que Maitreya, le chef de mon groupe de Maîtres. Je suis avec vous en tant qu’Incarnation de cette force divine que vous appelez le Principe christique. Je suis avec vous comme votre frère de longue date, l’aîné de notre famille. Je suis avec vous en tant que Représentant de Dieu, comme Porte-parole de cet Etre divin dont nous sommes les rêves. Je vous amènerai à Lui lorsque vous serez prêts, lorsque vous aurez franchi les Portes à deux reprises et que vous vous tiendrez, rayonnants, devant moi. Mes amis, je suis avec vous, en vous et autour de vous. Je suis le Seigneur de l’Amour, l’Espoir de l’humanité. Je suis la Source. Je suis votre Félicité. Je suis revenu auprès de vous, envoyé par Celui que nous appelons Dieu. [Maitreya, message n° 20]

Chaque jour qui passe nous rapproche du moment où le Grand Seigneur apparaîtra devant le monde. Très bientôt, l’humanité saura qu’elle compte en son sein un homme en tous points hors du commun : par sa capacité de servir, qui n’a d’autres limites que celles qu’impose la loi karmique ; par sa connaissance de cette loi, sans égale même parmi ses pairs ; par sa sagesse, façonnée par une expérience plusieurs fois millénaire ; par sa vision du Dessein inhérent au Plan divin, vision qui puise dans les profondeurs de son expérience ; par son art de s’adresser aux hommes avec simplicité, de parler à leur cœur ; par sa connaissance des besoins humains et de la manière dont il est possible de les satisfaire ; par sa sollicitude et son amour pour tous, illimités et insondables, tels que l’homme ne peut même les concevoir. C’est un Héros, un Titan qui se tient parmi les hommes, et bientôt ils prendront conscience de sa présence. [Le Maître , « La voix de Maitreya »]

 

De nos correspondants

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Dossier

L’art de vivre – Questions-Réponses (1re partie) [sommaire]

Séminaire 2005L'art de vivre

par Benjamin Creme,

L’art de vivre est le thème de la conférence donnée par Benjamin Creme à l’occasion des rencontres des groupes de transmission qui se sont déroulées en 2005 aux Etats-Unis et en Europe. Cette conférence a été publiée dans le numéro de janvier-février de Partage international. Nous présentons en deux parties une sélection des questions-réponses qui ont été posées au cours de ces rencontres. (La deuxième partie sera publiée dans le numéro d’avril de Partage international)

Voici tout d’abord un extrait d’un article du Maître de Benjamin Creme sur le même thème :

« Avant longtemps, un grand changement se manifestera dans notre approche de la vie. Du chaos de l’époque actuelle, émergera une nouvelle compréhension de la signification sous-jacente à notre existence et un effort maximum sera fait pour exprimer cette nouvelle conscience dans notre vie quotidienne. Ceci entraînera une totale transformation de la société : une vitalité nouvelle marquera nos relations et nos institutions ; une nouvelle liberté et un sentiment de joie remplaceront la peur d’aujourd’hui. Avant tout, l’humanité réalisera que vivre est un art basé sur certaines lois, et dont la juste expression repose sur l’intuition.

L’innocuité est la clé de la beauté nouvelle qui émergera au sein des relations. Chaque individu prendra conscience qu’il est responsable de ses actes et de ses pensées et ce sentiment nouveau le guidera dans toute situation ; la compréhension de la loi de cause et d’effet transformera l’attitude de chacun à l’égard d’autrui. Des relations plus harmonieuses entre les hommes et entre les nations remplaceront la compétition et la méfiance actuelles. Progressivement, l’humanité apprendra l’art de vivre, qui apportera à chaque instant l’expérience du neuf. Les hommes ne vivront plus dans la crainte de l’avenir ni de leurs semblables. On ne verra plus des millions d’êtres mourir de faim ou assumer le lourd fardeau du labeur pour leurs frères… » [Le Maître de B. Creme, L’art de vivre, PI, octobre 1983]

La loi du karma et de l’innocuité

Q. Pourriez-vous nous donner des exemples de la manière dont nous pourrions utiliser au mieux la loi du karma ?
R. La meilleure façon est de pratiquer l’innocuité en toute occasion. La plupart des gens se montrent inoffensifs dans une situation donnée et nocifs dans une autre. Mis à part les Maîtres qui sont des saints, il existe très peu de gens capables de faire preuve d’innocuité dans toute situation (s’ils existent, ils doivent aussi être des saints). En raison de nos mirages, de notre conditionnement, nous nous montrons inévitablement nocifs dans certaines situations, moins nocifs peut-être, ou même pas du tout, dans d’autres, mais suffisamment fréquemment pour créer du karma. La réponse est très simple, bien que difficile à mettre en pratique. Comme toute chose, cela exige de la discipline.
Faire preuve d’innocuité en toute situation – pensez au contrôle de soi que cela demande. La maîtrise de soi peut être facilitée par la méditation et une volonté bien déterminée de faire preuve d’innocuité en toute occasion. Mais cela nous est parfois difficile, car souvent nous nous montrons nocifs sans même nous en apercevoir ; je suis certain que cela arrive à chaque instant. Ce n’est qu’après coup que nous réalisons combien nous nous sommes montrés nocifs.
Je suis certain par exemple que George W. Bush est un chrétien sincère. Cependant regardez le mal qu’il a fait en Afghanistan et en Irak. Le préjudice que lui et ceux qui l’entourent causent au peuple américain en ce moment même, en s’efforçant de limiter ses libertés par tous les moyens possibles.
Nous avons tous l’illusion de pratiquer l’innocuité. Nous nous imposons des limites à ne pas franchir, mais au-delà de ces limites, tout est acceptable, si nécessaire. Nous faisons souvent preuve de nocivité, en connaissance de cause, mais sans mesurer toute la profondeur du mal que nous causons, et nous sommes capables, en raison de nos mirages, d’y trouver une justification.
Je suis toujours confondu de la manière dont certaines personnes que j’ai rencontrées, si versées dans les enseignements d’Alice Bailey qu’elles font des conférences sur ces enseignements, mais qui m’ont dit : « Je suis d’accord avec tout ce que vous dites sur la venue de la Hiérarchie et de Maitreya, mais je ne peux accepter cette idée que vous avez du partage des ressources mondiales. » Je ne sais pas ce qu’elles ont lu, ou comment elles ont lu ce que le Maître Djwhal Khul dit sur le partage des ressources. C’est l’un des principaux sujets de l’ouvrage d’Alice Bailey Les problèmes de l’humanité.
Ce refus du partage est très ancré chez ces personnes. « Nous n’avons pas beaucoup, mais ce que nous avons est à nous. Nous avons travaillé dur toute notre vie pour l’acquérir, (alors qu’elles vivent dans l’un des meilleurs endroits du sud de la Californie, au bord de la plage !) Je ne vois pas pourquoi nous devrions partager ce que nous avons avec des gens que nous ne connaissons même pas. » Ils pourraient avoir des cheveux longs ou une coiffure rasta ! Pourquoi ces gens (les millions d’Africains qui meurent de faim) ne s’élèvent-ils pas par eux-mêmes comme nous l’avons fait ? » C’est de cette manière que nous nous bernons nous-mêmes, que nous recouvrons de mirage la réalité que nous ne voulons pas voir. Nous sommes capables de l’exclure à bon compte, de trouver une justification à notre attitude.
Si vous le voulez, vous pouvez tout justifier. Vous pouvez entendre Tony Blair justifier la guerre en Irak, expliquer pourquoi il n’a pas à s’excuser de la participation britannique à cette guerre (il ne s’est jamais excusé), même si 70 % des Britanniques étaient contre. Les meilleurs conseillers en Grande-Bretagne étaient contre, comme les Français, des Allemands et d’autres Européens.
C’est la chose la plus facile au monde de trouver des justifications. Certains rayons, et par conséquent certaines formes d’esprit, ont plus de facilités que d’autres pour trouver une justification aux choses gênantes. Ces choses sont gênantes si vous les voyez. Mais vous pouvez leur trouver une justification, les reléguer à l’arrière plan, et « aller de l’avant » comme le font T. Blair et G. Bush. Ils veulent que vous oubliiez leurs fautes et ne voyez que les perspectives qu’ils mettent en avant. Tous les gouvernements agissent ainsi. Ils le font depuis des temps immémoriaux et ils continueront s’ils en ont l’opportunité. C’est à nous de les priver de cette opportunité.

Q. Je pensais que faire preuve d’innocuité, c’était ne pas blesser les autres, mais ce doit être quelque chose de beaucoup plus vaste. Pourriez-vous donner quelques exemples du meilleur usage de l’innocuité ?
R. Cela signifie ne pas faire la guerre même lorsqu’on en a envie. Cela signifie ne pas renverser des chefs de gouvernement, particulièrement lorsqu’ils ont été démocratiquement élus par le peuple, comme Allende au Chili, qui fut renversé par la CIA. On ne devrait pas agir ainsi. C’est nuisible. C’est le fait de gouvernements qui présument trop d’eux-mêmes, qui surestiment leur pouvoir et par conséquent se croient autorisés à faire ce qu’ils veulent. Ils veulent garder des sphères d’influence éloignées du communisme ou d’autres choses qui leur déplaisent, et ils contrôlent le terrain autour d’eux. Tous les pouvoirs dominants font la même chose. Ils veulent avoir autour d’eux une zone qui les fasse se sentir en sécurité. Ils contrôlent l’économie des nations qui les entourent. Les Etats-Unis considèrent le Canada, le Mexique, le Brésil et tous les autres pays d’Amérique du Sud sous cet angle. Si un leader qui a des tendances socialistes arrive sur le devant de la scène, le gouvernement américain envoie rapidement la CIA faire la sale besogne qu’il n’est pas prêt à faire publiquement. C’est ce qui se produit au niveau des gouvernements, partout dans le monde. Beaucoup sont plus ou moins fascistes.
Le meilleur moyen de pratiquer l’innocuité, c’est d’avoir l’attitude inverse, c’est construire des liens, partager les ressources et travailler en coopération avec les autres nations. La coopération va dans le sens de l’innocuité. Le manque de coopération, c’est-à-dire la compétition, est nuisible en raison de sa nature même. Cependant tout jeune Américain est éduqué dans l’idée que la compétition est le ressort même de la vie. Il n’en est rien. La compétition est nuisible et dégradante pour l’esprit humain. Elle corrompt et divise. Elle est, par conséquent, à l’opposé de l’innocuité et de ce fait encourt la loi du karma.
Le karma de certains de ces leaders ne sera pas oublié – M. Bush et M. Blair et les tyrans de tous les siècles, y compris Saddam Hussein. Ce sont tous des tyrans d’une manière ou d’une autre. Ils recherchent le pouvoir et en font mauvais usage.

Q. Jésus a dit : « Vous récolterez ce que vous avez semé », en parlant de la loi du karma. Comment nous aider nous-mêmes et aider les autres à voir la manière dont cette loi agit dans nos vies ? Par exemple, pourquoi le karma de George Bush n’est-il pas retombé sur lui ?
R. Comme vous êtes impatient. Cela va venir, croyez-moi ! Donnez des exemples. Dites : « Les Etats-Unis font la guerre et il y alors des inondations, des ouragans, des tornades, des conditions climatiques incroyables, 65° à l’ombre aux Etats-Unis pendant des semaines. Il y a de la sécheresse. Les gens meurent par centaines en raison de la chaleur. C’est la loi du karma. »
Lisez le nouveau livre de Maitreya, The laws of Life. Il utilise un grand nombre d’exemples pour illustrer la manière dont les actions accomplies par différentes nations dans le monde ont eu des répercussions que nous n’avions pas saisies – des séismes, des tornades, des inondations, des éruptions volcaniques, des crashs aériens, des accidents de train, tous provoqués selon la loi karmique par le déséquilibre que nous avons engendré.
Chaque fois que vous violez la loi du karma, vous renversez l’équilibre du monde dans une certaine mesure. Selon l’importance de l’action, les répercussions peuvent être minimes ou immenses. Avec des actions comme l’invasion de l’Irak, les répercussions sont énormes. Lorsque des millions de gens sont remplis de la même pensée négative et qu’elle est mise à exécution, l’effet karmique est immense.
Lorsque vous insultez quelqu’un, le traitant par exemple de menteur, de tricheur, etc., il s’agit de petites violations de la loi karmique.

La résolution des conflits

Q. Comment pouvons-nous résoudre des conflits de manière inoffensive ? Y a-t-il un lien entre le facteur temps et l’innocuité ? Un vrai pardon peut-il effacer une partie du mal causé ?
R. Comment s’y prendre ? Il n’existe pas une manière unique de résoudre les conflits de manière inoffensive. Il existe une manière qui, si on la suit, marchera généralement et permettra de résoudre, de la façon la plus inoffensive possible, un grand nombre de conflits. C’est d’accepter l’idée que vous devez donner pour recevoir.
Prenons l’exemple de deux peuples qui ont un conflit les impliquant tous les deux, par exemple un conflit concernant le territoire, l’eau ou le pétrole, quoi faire ? Les deux partis doivent se rencontrer et rechercher un compromis, quelque chose qui les satisfasse tous les deux. Chacun n’obtiendra pas tout ce qu’il espérait, mais si chaque parti donne quelque chose, n’exige pas ses droits à cent pour cent, si chacun fait preuve d’innocuité, ils pourront par-venir à un compromis.
En utilisant la sagesse – car c’est de ce-la qu’il s’agit – en faisant de sages compromis, vous arrivez à un accord acceptable, vous préservez la paix ou vous mettez un terme au conflit sans causer davantage de préjudice.

Q. Y a-t-il un lien entre le facteur temps et l’innocuité ?
R. Prenons l’exemple des Israéliens et des Palestiniens. Ils se rencontrent depuis des années et les Palestiniens font quelques compromis, mais les Israéliens répondent : « Non, ce n’est pas acceptable. » Puis les Israéliens proposent un tout petit, un minuscule compromis, qui en pratique ne signifie rien et naturellement les Palestiniens le rejettent aussitôt. Et les Israéliens disent alors : « Vous voyez, ils n’acceptent pas ce que nous leur offrons », et le conflit se poursuit. Vous devez agir de manière vraie. Vous devez être honnête dans ce que vous faites. Avant tout, vous devez vouloir réellement le résultat escompté.
Dans le conflit israélo-palestinien, les Israéliens de toute évidence ne veulent pas la paix. Ils veulent la paix, mais pas si, pour l’obtenir, il leur faut renoncer à la Cisjordanie. La Cisjordanie fut négociée pour les Palestiniens par Maitreya avec le roi de Jordanie en avril 1991, à l’occasion d’une rencontre de personnalités éminentes organisée par Maitreya à Londres. Maitreya demanda au roi Hussein s’il accepterait de renoncer à la souveraineté sur la Cisjordanie, qui était entre les mains des Israéliens depuis la guerre des six jours en 1967. Le roi Hussein accepta à condition que cela devienne une patrie pour le peuple palestinien.
Les Israéliens n’ont jamais eu la moindre intention de renoncer à l’ensemble de la Cisjordanie. Et il y a des Israéliens, pas tous, mais une importante minorité, qui se sont jurés de ne jamais renoncer à la Cisjordanie, la terre de Canaan qu’ils considèrent leur avoir été accordée par Dieu il y a des milliers d’années. De leur côté, les Palestiniens ont une minorité qui s’est jurée de résister à la présence d’Israël sur le territoire qui a été le leur pendant des siècles. Vous avez ainsi des fanatiques des deux côtés qui ne renonceront jamais, et vous devez tendre à un compromis qui amènera une paix équitable. Personnellement je pense que seul Maitreya pourra mettre un terme au conflit israélo-palestinien par un compromis harmonieux, dans lequel les Palestiniens accepteront l’existence d’Israël et les Israéliens le droit des Palestiniens sur la Cisjordanie et le droit à un Etat viable et indépendant.
Comment le facteur temps agit-il ? En ce qui concerne la situation israélo-palestinienne, vous pouvez voir combien le temps est important. Le conflit s’éternise sans qu’une solution intervienne. La vision des choses se modifie. Des gens meurent comme le roi de Jordanie, ou le président Arafat, et cela change la situation. Les Israéliens et les Américains pensent qu’ils peuvent tirer avantage de la situation parce qu’Arafat n’est plus là. Les Palestiniens n’ont plus de leader et on pense qu’il sera plus facile de leur faire accepter les solutions injustes qui leur ont été offertes jusqu’ici. Tant qu’il n’y aura pas un compromis acceptable et juste, il n’y aura pas de fin au conflit qui règne dans ce pays.
Le facteur temps est donc significatif – relativement parlant. En effet tout ce qui se produit sur Terre s’est déjà produit sur les plans supérieurs. Cela s’est produit hors du temps, il y a de nombreuses années peut-être, selon notre conception du temps. Du point de vue de l’intemporalité dans laquelle les maîtres travaillent, il ne s’agit pasde « il y a de nombreuses années » ou « dans de nombreuses années à venir ». C’est maintenant, car d’après leur expérience, seul maintenant existe. Il n’existe ni futur ni passé. Il y a la vie maintenant, à cet instant. Mais précipiter les choses sur le plan physique prend du « temps » – au sens relatif que nous utilisons selon notre conscience du plan physique. Lorsque nous devons prendre un avion, nous nous rendons à l’aéroport deux heures à l’avance. Si nous nous contentons d’arriver au dernier moment, l’avion sera parti et nous resterons en rade.
Nous avons besoin de cette conception du temps sur le plan physique, car les choses se précipitent pour finir sur le plan physique et deviennent des événements. Si nous établissons des relations dépendant de ces événements, le temps est naturellement impliqué et doit être pris en compte. Et comme Shakespeare l’a exprimé : « Il existe un temps dans les affaires des hommes où, si l’on suit le courant… » Vous obtenez ce qui s’accumule en dehors du temps, prêt à arriver. L’événement est la précipitation sur le plan physique des résultats des pensées déjà en-registrées sur les plans supérieurs. Il s’agit dans une certaine mesure des plans, des pensées et des constructions mentales des hommes, mais aussi des Maîtres à un ni-veau bien supérieur, et de la Volonté du Logos de notre planète. Il s’agit donc des résultats du karma, du résultat d’événements que nous avons mis en mouvement par nos actions ou nos pensées antérieures, qui peuvent avoir été bonnes ou mauvaises.
Les Maîtres disent que nous créons davantage de bon karma que de mauvais. Je sais que ce n’est pas notre impression, mais c’est ce qui est dit. Lorsque les pensées et les constructions mentales se précipitent, nous appelons cela un événement, cela peut être un tsunami, ou un ouragan qui envahit nos côtes et cause la dévastation et la mort. Tout cela est mis en mouvement sur les plans supérieurs par l’action des élémentaux déviques qui sont chargés de contrôler les forces de la nature. Ces élémentaux régularisent les conditions climatiques notamment et ils réagissent aux bouleversements, aux tensions créés par les hommes.

Q. Que pouvons-nous faire en tant qu’individus pour résoudre le conflit existant entre un contrôle accru venant d’en haut et notre besoin de loisirs ?
R. Par venant d’en haut, je suppose que vous voulez dire venant du directeur, du patron ? Vous devez résoudre cela par vous-mêmes. Vous devez changer de gouvernement. Vous devez commencer avec le petit groupe de dictateurs potentiels qui gouverne vos pays respectifs. Partout les gens doivent faire valoir leurs droits aux loisirs.

Q. Comment puis-je faire preuve d’innocuité au sein de mon propre conflit ?
R. C’est plus difficile si l’on se considère soi-même comme rempli de conflit. Et, bien sûr, nous sommes tous impliqués dans une forme ou une autre de conflit. On ne peut faire preuve d’innocuité lorsqu’on se trouve dans un état de conflit. C’est précisément dans ce genre d’état que nous accomplissons des actions nocives. Lorsque nous ne sommes pas en conflit, nous sommes en harmonie. Lorsque nous sommes en harmonie, nous ne causons aucun mal, car l’harmonie apporte cet état de relaxation intérieure et d’absence de conflit qui ne peut engendrer aucune action négative. Dès que nous sommes en conflit, la possibilité de mal agir est inévitablement accrue.
« Comment faire preuve d’innocuité au sein de son propre conflit ? » C’est impossible, si ce n’est en résolvant le conflit. Vous ne pouvez en finir avec le mal tant que vous n’êtes pas capables d’en finir avec le conflit. Si vous réglez le conflit en vous-même et le remplacez par l’harmonie, vous découvrirez que le mal cessera. Vous cesserez d’agir de manière négative.

L’innocuité et la nocivité

Q. Pouvez-vous en dire davantage sur l’innocuité et la nocivité ? Par exemple comment faire preuve d’innocuité ? Cela implique-t-il l’intention ?
R. Pour pouvoir faire preuve d’innocuité, la meilleure façon est de pratiquer le détachement. Plus vous serez détaché, moins vous serez nocif.
Les Maîtres disent que la loi du karma est une loi bénéfique et que nous avons généralement davantage de bon karma que de mauvais karma. Certaines personnes trouvent ceci difficile à admettre, mais il peut s’agir simplement d’apitoiement sur son sort. Il faut donc pratiquer le détachement.

Q. Comment pratiquer l’innocuité ? Cela implique-t-il l’intention ?
R. Bien sûr, l’intention a un rôle à jouer.

Q. Lorsque nous nous surprenons à a-voir une pensée négative, quelle est la meilleure façon de la changer ? Certaines personnes la cachent. D’autres l’entourent de lumière pour qu’elle soit transformée. Comment peut-elle être changée afin de devenir inoffensive ?
R. Ne l’exprimez pas. Si vous vous sur-prenez à avoir une pensée négative, écartez-la. Remettez votre esprit en harmonie et élevez votre attention. Si vous maintenez votre attention sur le centre ajna, vous n’aurez pas de pensée négative. Toutes vos pensées négatives viennent du plexus solaire. Qui n’a pas eu une pensée négative ? Des pensées négatives traversent sans cesse notre esprit.
Contentons-nous de les écarter. Pensons : « Cela m’est encore arrivé. Je dois me surveiller. » Il n’existe pas de moyen facile. S’il y en avait un, nous ferions tous preuve d’innocuité. La véritable réponse est d’être détaché.

Q. Un véritable pardon peut-il effacer le préjudice causé ?
R. Le véritable pardon peut accomplir des merveilles, mais qui va pardonner ? Si vous faites du mal à quelqu’un et que naturellement la personne en est consciente, le sent, sait qui lui a fait du mal, et qu’elle vous pardonne, elle peut diminuer l’action du karma dans la mesure où elle pardonne véritablement. Si le pardon est total, si la personne est à ce point détachée qu’elle peut complètement, sincèrement, profondément, pardonner le mal qui lui a été fait – et c’est assez difficile pour un être humain d’être en mesure de le faire – elle peut effacer le karma impliqué dans votre action négative. Et naturellement, dans une situation similaire, vous pouvez faire la même chose, dans la mesure où vous êtes détaché. Selon le degré de pardon que vous permet votre détachement, vous pouvez diminuer le karma impliqué.
Si le pardon est total, comme le pardon de Jésus, par exemple, qui était un initié du quatrième degré, l’effet est total. Il a dit sur la croix : « Pardonne-leur, Père, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Ceci venant de lui, étant donné la mesure de son détachement, est un pardon total.
Mais lorsqu’une personne dit : « N’en parlons plus. Oublions cela. Je vous pardonne », le karma n’est que partiellement supprimé. C’est difficile de pardonner totalement car c’est très difficile d’être totalement détaché.
Pour pardonner, nous devons être détachés. Si nous sommes suffisamment détachés, nous pouvons pardonner et ne pas être atteint par le préjudice causé, et par conséquent cela peut diminuer le karma de la personne qui nous a causé du tort.

La loi du sacrifice

Q. Pourriez-vous parler du lien existant entre la loi de l’innocuité et la loi du sacrifice ?
R. Nous vivons dans un univers énergétique, nous vibrons tous. Le processus de la vie est un processus qui fait que les véhicules physique, astral, mental, changent progressivement de nature. C’est quelque chose de très logique.
Si vous voulez vivre dans une sphère plus élevée, c’est-à-dire dans une sphère où votre mental sera accordé à une vision plus élevée de la signification et du but de l’existence humaine, vous devez avoir des véhicules qui le permettent. Vous ne pouvez amener dans un véhicule mental ce qu’il n’est pas apte à saisir. Il doit donc vibrer à un niveau plus subtil – vous devez affiner vos véhicules. Vous affinez le véhicule physique par toutes sortes de moyens que les gens appellent autosacrifice : régime, jeûne, exercice. Ils peuvent marcher, courir, faire du vélo, même pédaler sans que le vélo se déplace. Ils ne vont nulle part, mais ils continuent à pédaler. Ils transpirent et ils s’améliorent physiquement. Ils s’affinent. Ils font cela chaque jour pendant dix ans, ou la moitié de leur vie, et progressivement ils affinent leur corps physique.
Puis, au cours de leur vie, ils affinent le corps astral ou émotionnel et finalement le corps mental. Chacun de ces véhicules traverse un processus d’affinement et cela lui permet d’attirer de plus en plus de lumière, de matière de nature subatomique, et cela transforme la personne. C’est là que le sacrifice entre en jeu. Les gens doivent laisser cette matière derrière eux et continuer.

Q. Existe-t-il un lien entre le sacrifice individuel et la loi sous-jacente du sacrifice ?
R. Je parle du sacrifice occulte, et non pas de celui qui consiste à demander à quelqu’un de transporter une bombe et de se faire sauter avec, ce qui n’est pas un sacrifice occulte. Je veux parler de la loi du sacrifice au sens occulte, la renonciation à l’inférieur pour le supérieur. Il existe naturellement alors une relation directe.
Le changement personnel, individuel, qui entraîne l’action de la loi du sacrifice, et le changement qui en résulte, sont liés à la loi du sacrifice. Ils vous transforment.
La loi du sacrifice est une action d’un point de vue occulte. Vous vous transformez vous-mêmes. Vous ne retournez pas où vous étiez. C’est le passé et vous changez le passé pour le futur. Vous vous transformez, vous partez de ce que vous étiez pour atteindre ce que vous êtes en puissance. Tout acte de sacrifice accompli sous la loi du sacrifice transforme votre moi potentiel en moi réel. Vous êtes vous, mais en puissance. Par l’action sur vous-même, vous invoquez la loi du sacrifice.
La loi du sacrifice agit de telle façon que vous renoncez au passé et vous pouvez ainsi parvenir aux résultats du sacrifice invoqué par la nécessité d’avancer. C’est la loi de l’évolution qui vous conduit vers l’avant. Votre aspiration agit en suivant la loi de l’évolution qui vous conduit au sacrifice nécessaire pour atteindre un état plus élevé. Cette aspiration est la loi de l’évolution. Nous la vivons comme une aspiration. Nous créons ainsi finalement, et nous cultivons en nous, les qualités que nous attirons par notre aspiration, les qualités qui permettent de réaliser ce à quoi nous aspirons.

Q. Pouvez-vous en dire davantage sur la loi du sacrifice ? Comment agit-elle ?
R. A mesure qu’une personne évolue, son aspiration l’attire de plus en plus haut et lorsque le plus élevé devient accessible elle découvre qu’il ne peut être atteint que par le sacrifice.
Vous devez sacrifier ce qui ne vous est plus nécessaire, même si cela vous a été nécessaire pendant toute votre vie jusqu’à ce stade. Cela n’a plus d’utilité pour vous dans l’état supérieur de vibration où vous vous trouvez maintenant. Si vous sacrifiez ce qui est inférieur, vous sacrifiez l’état vibratoire inférieur pour l’état vibratoire supérieur.
Chaque fois que votre vie vibratoire est rehaussée et que vous montez d’un cran, vous amenez au corps physique, au corps astral et au corps mental de l’énergie subatomique qui est de la lumière, si bien que les corps sont progressivement transformés. Vous ne pouvez garder la matière vibratoire inférieure qui se transforme maintenant en lumière. La vibration inférieure ne peut coexister avec la vibration supérieure.
C’est très simple en fait. Cela obéit à une loi naturelle. Il n’y a rien de mystique là dedans. Si vous faites quelque chose qui vous conduit à un niveau plus élevé, vous changez le taux vibratoire et par conséquent vous ne pouvez garder ce qui vibre encore à un taux plus bas. Vous devez y renoncer, le sacrifier.
Si vous accomplissez un changement dans la nature vibratoire de vos véhicules, vous pouvez seulement le faire en vous débarrassant du taux vibratoire inférieur qui était le leur auparavant. Cette matière inférieure doit retourner dans la matière de l’univers, la vie de la planète dans laquelle nous vivons. Vous ne pouvez la garder avec vous.

Q. Pourriez-vous parler du lien existant entre la volonté et la loi du sacrifice, et de l’importance d’utiliser la volonté dans l’art de vivre ?
R. Vous ne pouvez appliquer la loi du sacrifice sans volonté. Il doit exister une sou-mission volontaire de l’inférieur au supérieur. Il ne s’agit pas d’autosacrifice. Certains rayons, notamment le sixième, ont l’autosacrifice comme aspect majeur au niveau de l’âme. C’est cet aspect qui est derrière l’immense sacrifice de Jésus. Mais le sacrifice en tant que principe dans l’art de vivre est en fait la reconnaissance du sacrifice comme partie intrinsèque du sentier de l’évolution. Vous ne pouvez évoluer sur le sentier de l’évolution sans sacrifice, sans la volonté de renoncer à l’inférieur pour le supérieur.
Cela ne demande pas toujours un effort de volonté conscient, mais il s’agit toujours d’un processus volontaire. La volonté n’intervient pas de façon majeure avant la troisième initiation. A partir de celle-ci, elle prend une part très importante dans la progression du disciple. Auparavant la capacité de sacrifice est la capacité de renoncer à l’inférieur – ce qui a moins de valeur et a besoin d’être dépassé – pour pouvoir accéder à ce qui n’est pas encore réalisé. Cela devrait tout naturellement faire partie de l’art de vivre.
Il peut exister un désir de sacrifice. Celui-ci amène souvent les bienfaits, les bénédictions des Maîtres et de la déité elle-même. L’instinct de sacrifice est l’instinct inconscient de laisser mourir ce qui est en train de mourir, d’y renoncer.
Souvent nous nous cramponnons à quelque chose dont nous n’avons plus l’usage. Cela ne fait plus vraiment partie de notre équipement pour la vie. Nous l’avons accompli, nous sommes allés jusqu’au bout, et nous ne devrions pas essayer de le retenir et d’en faire quelque chose de personnel. Si nous nous y agrippons, nous en faisons un acquit personnel. Nous le faisons nôtre. Nous pensons : « J’ai réussi ! » Si vous agissez ainsi, vous ne faites plus de progrès. Si vous faites cela avec Maitreya, vous affaiblissez la vie de Maitreya en vous. Vous ne devriez pas le mettre sur un piédestal, il ne le veut pas. C’est pour cela qu’il ne veut pas de fidèles qui le suivent. Si vous le mettez sur un piédestal, vous faites de lui le chef d’une religion. Il ne l’est pas et il n’a pas l’intention de le devenir. Il a un rôle à jouer. C’est un initiateur, un instructeur, mais il ne veut pas être mis sur un piédestal.
Si vous avancez jusqu’à un certain point, vous devez être prêt à renoncer à ce que vous avez gagné parce que cela fait déjà partie de vous. Beaucoup s’en enorgueillissent. Ils disent  : « J’ai atteint cela, et j’ai fait cela. Je pense que j’approche de telle ou telle initiation. » C’est du mirage. Ce que vous faites réellement, c’est vous conditionner vous-même en vous mettant sur un piédestal. Vous ne devriez pas mesurer ce que vous faites. Vous ne devriez pas vous y accrocher. C’est simplement une zone d’activité que vous atteignez ; vous vous y consacrez, vous en tirez un enseignement, puis vous y renoncez pour aller plus loin, toujours plus loin.
Dans le processus d’évolution, vous allez de la conscience du plan physique à la conscience de l’âme. C’est un voyage. Si vous avez la conscience astrale, la conscience du plan physique descend au-dessous du niveau de la pensée. Elle devient subconsciente, instinctive. Nous ne cherchons pas à être conscients du plan physique. Nous le sommes automatiquement. Nous disons automatiquement, mais c’est subliminal. C’est subconscient. L’activité astrale devrait se situer au-dessous du niveau de pensée, mais elle galvanise et stimule nos actes. Elle n’a pourtant rien à voir avec cela. Ce n’est pas la fonction du plan astral.
Le plan astral devrait être en fait un miroir tranquille, non perturbé, comme un lac. Sur ce lac, la conscience de buddhi, qui est la conscience de l’âme, devrait se refléter en tant qu’intuition. Mais chez combien de personnes le corps astral est-il la réflexion de buddhi ?
On peut tout savoir par l’intuition, mais seulement si celle-ci est accessible. Dès que vous donnez un nom à quelque chose qui est achevé, dès que vous vous identifiez à cet achèvement et que vous vous y agrippez, vous en faites une chose personnelle, vous vous identifiez avec. Nous devons aller au-delà, progresser vers un niveau supérieur, aller de la conscience physique à la conscience astrale, puis à la conscience mentale, et enfin à la conscience spirituelle. Il s’agit d’une progression, et nous devons l’accomplir. C’est pour nous la seule manière d’avancer.
C’est là que le sacrifice prend place. Ce n’est pas un sacrifice de soi pour la planète. C’est l’âme qui fait un sacrifice pour la planète en venant en incarnation et en prenant ces véhicules. Mais les véhicules sur le sentier du retour doivent être sacrifiés un par un. La conscience du plan physique doit être sacrifiée. Elle ne disparaît pas. Elle ne doit tout simplement pas être le sommet de notre achèvement. Il en va de même pour le niveau astral, le niveau mental et les trois niveaux du plan spirituel. Ceux qui se trouvent au-dessous doivent être dépassés. Si vous vous accrochez à chaque étape du sentier, il n’existe aucun progrès. Maitreya cite des gurus, des saints, qui ont atteint un certain niveau et demeurent à ce niveau parce qu’ils s’identifient avec leurs expériences, leur réalisation, les personnifient se croyant désormais illuminés.

Q. Il existe une forme ancienne de conditionnement qui considère la souffrance comme un sacrifice. A travers les traditions religieuses, nous avons été amenés à croire que plus nous souffrons, plus nous nous sacrifions et vice versa. Bien que la pratique de l’art de vivre implique parfois une certaine souffrance, le sacrifice de l’inférieur au supérieur implique la joie de l’âme.
R. C’est exact. Il existe depuis longtemps une tradition religieuse, particulièrement dans les religions dévotionnelles comme le christianisme et l’Islam, qui assimile le sacrifice à la fin de la souffrance. Cela implique la souffrance en tant que sacrifice ultime, l’idée que plus nous souffrons plus nous nous sacrifions.
Sous l’attitude dévotionnelle du christianisme et de l’Islam est l’idée du sacrifice ; ils interprètent de manière erronée le rôle du sacrifice, de la loi du sacrifice. Mais ils en ont un aperçu, et le sacrifice est considéré comme la méthode par excellence pour vaincre l’ego. Ils ont reconnu que l’ego doit être vaincu, qu’il est nécessaire d’aller au-delà de l’ego et de devenir totalement détaché. La manière d’y parvenir est de se faire souffrir soi-même, ce qui joue deux rôles dans la tradition chrétienne. L’un est de se rapprocher de Jésus qui a tant souffert des flagellations qu’il dut subir avant la crucifixion. En s’imposant le même genre de souffrance, l’idée est d’être capable de reconnaître, de comprendre, de se rapprocher de la souffrance de Jésus, si le cœur et l’esprit sont associés. Il ne fait aucun doute que cela peut être une méthode, une façon d’agir pour certaines personnes religieuses.
Ces personnes ont reconnu que la qualité inhérente au sixième rayon au niveau de l’âme est le sacrifice, et le christianisme et l’Islam sont des religions de sixième rayon. C’est comme si elles avaient reconnu la signification ésotérique du sixième rayon instinctivement, intuitive-ment, à travers le sacrifice de Jésus. Jésus a accompli le sacrifice suprême pour illustrer cette expérience et beaucoup ont suivi une voie similaire et ont atteint la Maîtrise grâce au même esprit de sacrifice de soi.
Il s’agit toujours de sacrifier l’homme inférieur à l’homme supérieur. C’est inscrit en grand dans les qualités de l’âme de sixième rayon, la méthode par excellence est le sentier du sacrifice. Cela ne signifie pas que tout ce qui sur le plan physique est difficile, pénible, mal odorant, désagréable et fatigant devrait être accompli par les adeptes de ces religions. Mais il y a sur ce sentier des personnes qui sont poussées précisément à choisir les pires conditions de manière à vaincre l’ego. Tout est basé sur la nécessité de vaincre l’ego et d’approcher la réalité de l’âme. C’est cela le sacrifice.
Je parle en tant qu’ésotériste et m’exprime de manière différente – vaincre ce qui est inférieur au profit de ce qui est supérieur. La voie inférieure, le sentier de l’homme, la réalité de son corps physique, de son corps astral ou émotionnel et de son corps mental. L’âme n’a pas ces corps à sa disposition. C’est la raison pour laquelle l’homme les possède. Nous les avons pour que l’âme ait la possibilité de les utiliser, de voir ainsi la réalité du plan physique, le processus du conditionnement.
Les disciples, ceux qui s’imposent une discipline, doivent faire le voyage du retour et sacrifier leur expérience du plan physique, du plan astral ou émotionnel et du plan mental, de manière à atteindre la synthèse spirituelle de l’âme. C’est la raison pour laquelle le sacrifice est une voie.
Il peut s’agir en partie de mirage, ou d’illusion, de la part de l’individu, mais néanmoins le concept de sacrifice à son plus haut niveau est fondamental dans le christianisme et dans l’Islam. Bien sûr, aujourd’hui l’Islam déforme ce concept. Les imams et ceux qui veulent que les jeunes deviennent des « martyrs », les entraînent à se sacrifier de manière à « atteindre le paradis » et à gagner un peu d’argent pour leurs familles démunies. Ils sont alors capables de commettre des attentats-suicides. C’est le sacrifice ultime, mais cela ne les rend pas différents de ce qu’ils étaient auparavant.
S’ils étaient conditionnés et remplis d’illusion, ce qui est, j’en suis certain, le cas de la plupart d’entre eux, ils resteront conditionnés et ils reviendront en incarnation au même stade qu’auparavant. Ils ont ainsi accompli cet ultime sacrifice pour rien, simplement pour mener à bien les plans de quelque groupe fanatique.
Il existe donc de la souffrance inutile. L’un des rôles de Maitreya est précisément de libérer l’humanité de la souffrance inutile. Nous nous autorisons tous à souffrir inutilement car nous considérons le plan astral comme réel. Nous prenons notre vie astrale pour la vraie vie. Nous prenons notre conditionnement pour une condition normale. Rien de cela n’est vrai. C’est de la souffrance inutile, que nous nous imposons nous-mêmes et c’est l’opposé de la liberté. Les groupes religieux ont également donné à l’humanité un énorme poids de culpabilité inutile.
Il existe au cœur de la tradition chrétienne et islamique l’idée que la souffrance est un moyen direct, un sentier, et qu’en souffrant vous vous reliez aux autres de manière plus juste.
Ce qui ne va pas avec la plupart des leaders politiques occidentaux d’aujourd’hui, c’est que la plupart d’entre eux n’ont jamais manqué de rien. Ils appartiennent généralement à la classe moyenne, sont allés dans des écoles privées et des universités et sont devenus avocats ou hommes d’affaires. Ils vivent dans un luxe relatif et n’ont pas une connaissance réelle, basée sur l’expérience, de la vie des plus démunis, que ce soit dans le monde, ou même dans leur propre pays. Et ils établissent des lois qui ne répondent pas aux besoins de leur peuple.
Lorsque vous souffrez, vous commencez à comprendre la souffrance des autres. Si vous avez souffert cela ouvre votre cœur ; cela ouvre votre esprit à ce que vivent la plupart des gens dans le monde. Ce-la vous donne l’expérience dont vous avez besoin pour vous relier aux autres de manière juste.
Le Christ a fait l’expérience de la condition humaine et il peut ainsi se relier à chaque être humain. Vous ne pouvez vous relier à ce que vous n’avez jamais vécu. C’est pourquoi il est nécessaire que les gens voyagent beaucoup et rencontrent des gens différents, de différentes races, ayant des traditions, des langues, des concepts mentaux différents, afin de faire l’expérience d’autre chose que ce qu’ils vivent habituellement. En ce sens, souffrir vous rend capable d’être plus humain que vous ne l’auriez été sans cela.

 

Signes des temps

Certains des « signes d’espoir » et des « signes des temps » que nous présentons ici n’ont pas été confirmés par le Maître de Benjamin Creme. Nous les soumettons à votre seule considération car nous ne sommes pas en mesure de vérifier leur nature « miraculeuse »

Miracle à St George’s Hill [sommaire]

Dans la ville de Sault Ste Marie, dans l’Ontario (Canada), à St George’s Hill, il existe une croix d’acier illuminée, de 36 m de hauteur, la première chose que voient les nombreux visiteurs américains qui traversent l’International Bridge pour se rendre au Canada. Elle est supposée être un symbole d’unité spirituelle au centre géographique de l’Amérique du Nord et elle est connue sous le nom de « Croix au centre du continent ». Au pied de la croix se trouve un jardin appelé l’Oasis de la Paix, ainsi qu’une école française, Notre Dame des Grands Lacs.

Le lundi 24 janvier 2005, le principal de l’école Stéphane Picard, son jardinier Gerry Ouellette, un professeur de mathématiques Cristopher Gravelle et un grand nombre d’étudiants ont vu la structure métallique se balancer pendant deux heures et demie. « La partie située entre 7,50 m et 9 m au-dessous du niveau des bras de la croix ne bougeait pas », a déclaré Christopher Gravelle. Au-dessus de ce niveau, la croix se déplaçait de gauche à droite et de droite à gauche, de 30 cm dans chaque direction. Elle commença à effectuer un mouvement rythmique qui correspondait à quarante-quatre battements par minute. Selon C. Gravelle : « Il s’agissait d’un mouvement constant, comme celui d’un métronome, allant de gauche à droite et de droite à gauche ». Les enseignants étaient si soucieux que les élèves furent envoyés dans la bibliothèque par mesure de sécurité.

Tous les témoins ont raconté qu’il n’y avait pas de vent et que l’on n’avait jamais vu la structure bouger auparavant. Le principal et le professeur de mathématiques entendirent tous deux un craquement au sommet de la croix lorsqu’elle bougeait, et ils décidèrent d’appeler une firme d’ingénieurs pour vérifier si la structure n’était pas endommagée. L’ingénieur Bob Wood ne trouva aucun dommage et dit que la croix ne pouvait avoir bougé comme on l’avait décrit, même s’il ne put réfuter les déclarations des témoins.

G. Ouellette, auteur d’un ouvrage sur la croix, intitulé : The Cross at the Centre of the Continent, est certain qu’il s’agit d’un signe.

Le Maître de B. Creme a déclaré que le balancement de la croix était un signe manifesté par Maitreya pour indiquer qu'on le verrait bientôt.

Source : www.sootoday.com

Des croix de lumière dans le monde entier [sommaire]

En juin 1988, un collaborateur de Maitreya laissa entendre que les signes de la présence de Maitreya seraient de plus en plus nombreux : « Il va inonder le monde de tant d'événements extraordinaires qu'il semblera impossible de leur trouver la moindre explication ». En mai 1988, des croix de lumière furent signalées pour la première fois dans le quartier d'El Monte à Los Angeles (Etats-Unis). Depuis lors, des croix de lumière sont apparues sur des fenêtres dans de nombreuses parties du monde, notamment au Canada, au Japon, en Allemagne, en Slovénie, aux Etats-Unis, aux Philippines et en Grande-Bretagne.

Les croix apparaissant sur les fenêtres et activées par Maitreya, irradient de l'énergie spirituelle qui a un effet bénéfique sur les personnes qui les voient, et peut les guérir parfois de maladies physiques ou psychiques. Frances Robinson a fait un documentaire qui a été primé sur le phénomène. Interviewée dans The Whole Life Times, elle a déclaré : « Les croix apparaissent lorsque vous regardez à travers une de ces fenêtres et qu'il y a une source de lumière de l'autre côté de la fenêtre, que ce soit une ampoule, une bougie, une torche électrique ou la lune. La croix n'est pas sur la fenêtre bien qu'elle semble l'être, vue de l'extérieur ou de l'intérieur. » El Monte, quartier pauvre de Los Angeles où les croix sont apparues pour la première fois, fut envahie de visiteurs, lorsque la nouvelle du miracle se répandit et les gens de la communauté remarquèrent « une communication nettement accrue et une résolution des conflits au sein des familles, ainsi qu'une paix profonde et une réelle unité parmi les gens, chose qui n'avait jamais existé auparavant». Laura, une adolescente qui avait essayé de se suicider et avait présenté un réel problème pour sa famille, se sentit différente après avoir vu l'une des croix. « Je me sens une autre personne, a-t-elle dit par la suite. C'est une autre vie pour moi. J'ai changé. J'étais désagréable avec tout le monde. Maintenant j'ai envie d'aider les autres. Je crois en moi et j'ai de l'espoir. »

Depuis 1988, Partage international a publié des comptes rendus sur des croix de lumière de différentes formes et de différentes tailles, notamment celles de 12 m de haut qui sont apparues sur les fenêtres de l'église baptiste Copper Ridge à Knox-ville, Tennessee (Etats-Unis).

Croix de lumière à Berlin [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 12 janvier 2006, dans la soirée, nous avons donné une conférence sur la Réapparition dans un centre ésotérique de Berlin. Pendant la conférence nous avons parlé de certains miracles, notamment des croix de lumière, dont nous avons parlé pendant plus longtemps que prévu car on nous posa des questions à leur sujet. Après la fin de la conférence, une de nos auditrices, une dame âgée, revint très excitée pour nous dire qu’en sortant elle avait vu des croix de lumière sur les fenêtres de l’escalier. Nous allâmes vérifier et il semblait s’agir d’authentiques croix de lumière. Bien que nous ayons donné deux conférences au même endroit auparavant, personne n’avait remarqué de croix de lumière dans l’escalier. Une puissante énergie émane de ces croix et nous étions très heureux.

P. S et O. S., Berlin, Allemagne

[Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de B. Creme a indiqué que ces croix de lumière ont été manifestées par Maitreya.

De nombreux ovnis dans le Nord de la Grande-Bretagne [sommaire]

Un journal local du Cheshire (Grande-Bretagne) a reçu une série de témoignages de personnes ayant observé d’étranges lumières dans le ciel.

Les incidents commencèrent à 5 h du matin, le 7 janvier 2006, lorsqu’une étrange lumière clignotante fut observée pendant quelques minutes dans le ciel au nord de Crewe. Les aéroports de la région confirmèrent qu’il n’y avait eu aucun trafic aérien dans cette zone au même moment. La lumière était jaune, et « elle clignotait à une fréquence beaucoup plus grande que celle des feux automatiques anti-collision que l’on voit généralement sur les avions, a déclaré Mike Soper, du Contact International UFO Research, qui enquête sur les ovnis. Les lumières sur les avions sont blanches, rouges ou vertes. Ce sont les couleurs réglementaires, elles ne sont jamais jaunes. »

Le même jour, de 18 h 20 à 19 h 40, « une lumière inhabituelle » fut aperçue au-dessus de la ville de Stone, dans le Staffordshire. « Elle semblait faire des cercles et elle ressemblait à de la brume, a déclaré M. Soper. Nous pensâmes qu’il pouvait s’agir d’un spectacle laser à Alton Towers. » – mais  le parc à thème confirma par la suite qu’il n’y avait eu aucun spectacle laser ce soir-là. Le compte rendu de ces incidents dans la presse locale provoqua un afflux d’appels décrivant des apparitions similaires, notamment un appel de Sally Keighley, de Nantwich, dans le Cheshire, qui avait remarqué, vers 6 h 50, le 18 janvier, dans le ciel à l’ouest de Coxbank « une lumière très brillante qui s’évanouit soudain au bout de quelques secondes […] Il ne s’agissait pas d’une lumière clignotante, mais d’une lumière fixe, qui s’évanouit en un instant ». Un habitant de Nantwich, Rob Brereton, déclara avoir vu le 20 janvier « une série de lumières jaunes clignotantes formant un anneau dans le ciel » dans les nuages au-dessus du centre ville.

Nick Pope, ufologue basé à Londres, qui a travaillé dans le projet ovni du Ministère britannique de la Défense au milieu des années 1990, a déclaré : « Il est fréquent que les apparitions d’ovnis ne soient pas signalées car les gens ne savent généralement pas à qui s’adresser et lorsqu’ils le savent, ils ne le font pas par peur du ridicule. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'authentiques ovnis venant de Mars.

Source : The Chronicle, Crew, G.-B.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Bolivie : une ère nouvelle [sommaire]

Des leaders et des dignitaires de 11 pays ont assisté à l’investiture du nouveau président Bolivien Evo Morales. Parmi eux, on peut citer : Luiz Inacio Lula da Silva du Brésil, le prince Felipe d’Espagne, Javier Solana représentant de l’Union européenne ainsi qu’Hugo Chavez président du Venezuela. Ce dernier a déclaré que le triomphe de E. Morales « représente une dynamique de changement en Amérique du Sud, pour l’ensemble de l’Amérique et pour l’univers, car nous sommes dans une époque de mutation universelle ».

E. Morales a fait campagne en promettant de combattre la pauvreté et la corruption et de nationaliser à nouveau les vastes réserves d’énergie du pays. Actuellement, 74 % de la population le soutient. Il a déclaré : « Nous allons mettre fin à l’injustice, aux inégalités. » Il a également demandé aux pays riches de l’Ouest d’annuler la dette de la Bolivie qui se monte à 3,4 milliards de dollars.

La veille de la cérémonie, Evo Morales a reçu un bâton incrusté d’or, d’argent et de bronze lors d’une cérémonie indienne célébrée pour lui à Tiwanaku, un site pré-inca dont les indigènes pensent qu’il confère du pouvoir aux visiteurs.

E. Morales, ancien gardien de lamas et planteur de coca, est le premier président bolivien indigène. Sa communauté se bat pour l’égalité depuis que les Espagnols ont colonisé la région, il y a 500 ans.

Nu-pied et habillé comme un prêtre du soleil, il a remercié la Terre Mère et Dieu pour sa victoire, il s’est engagé à changer ce qu’il appelle l’ordre économique mondial dominé par les pays riches et qui enferme les nations pauvres dans la misère.

La Bolivie est la nation la plus pauvre d’Amérique du Sud, et selon le Programme alimentaire mondial des Nations unies, 50 % des enfants de moins de cinq ans y souffrent de retard de croissance et de malnutrition.

La plupart des Boliviens blâment les pays étrangers et les multinationales qu’ils accusent de saigner à blanc le pays de ses vastes ressources naturelles.

E. Morales a déclaré à la foule : « Nous avons besoin de la force du peuple pour fléchir la main de l’empire ».

Source : www.democracynow.org

Inde : arrivée de la lumière dans les zones rurales [sommaire]

A Khadakwadi, en Inde, les villageois peuvent maintenant veiller après la tombée de la nuit, depuis que la Fondation Grameen Surya Bijli (FGSB) a installé des LED – diodes électroluminescentes – il y a quelques mois. Le FGSB est une organisation non gouvernementale dont la mission est d’amener la lumière dans les zones rurales de l’Inde, ou près de 100 000 villages n’ont pas encore l’électricité.

Le pétrole lampant est actuellement le mode d’éclairage le plus courant utilisant le pétrole en Inde et dans d’autres pays en voie de développement, mais il a beaucoup de défauts. Il est cher et inefficace, de plus il est une des causes majeures d’incendies et de graves brûlures, et présente des risques pour la santé car il cause des infections des yeux et des poumons, des problèmes respiratoires et des cancers.

Selon un rapport récent de l’organisation non gouvernementale Intermediate Technology Development Group, près de 1,6 million de morts annuelles peuvent être attribuées à des sources de pollutions causées par de tels éclairages à l’intérieur des maisons.

La lumière produite par la combustion de dérivés du pétrole dans le monde en développement génère 244 millions de tonnes de dioxyde de carbone chaque année. Selon les laboratoires Lawrence Berkeley National, l’éclairage à partir de produits pétroliers est la première source de gaz à effet de serre dans le monde en voie de développement.

Les lampes LED de Khadakwadi ne peuvent éclairer que quatre heures par jour, mais elles sont plus fiables que l’éclairage venant du réseau électrique indien. Elles sont 200 fois plus puissantes qu’une lampe à pétrole, et 50 fois plus qu’une lampe à incandescence ordinaire. Après un coût d’installation de 55 dollars, la lumière est gratuite, générée par le seul soleil.

Le coût initial de l’installation est un problème pour l’Inde rurale. Jasjet Singh Chaddha, le fondateur de GSBF, finance actuellement l’importation des LED de Chine. Il souhaiterait la construction d’une usine de LED en Inde, ce qui permettrait de descendre les coûts unitaires à 22 dollars, mais demanderait un investissement initial de 5 millions de dollars, et l’argent est rare en Inde.

L’accès au microcrédit est une solution alternative qui permettrait aux marchés ruraux d’utiliser les LED. Après avoir fait des études de faisabilité à Johannesburg (Afrique du Sud), la Fondation Light Up the World (LUTW), est en train d’organiser un système de microcrédits qui permettrait à 4 millions de foyers Sud-Africains d’utiliser un éclairage par LED.

Commentant le potentiel d’éclairage par LED, Dave Irvine-Halliday, fondateur de LUTW et professeur d’ingénierie électrique à l’Université de Calgary au Canada, a déclaré : « Cette nouvelle technologie peut éclairer un village entier en consommant moins de 10 watts. » Depuis ses débuts en 1977, LUTW a amené la technologie des LED à plus de 10 000 foyers dans les zones rurales de 27 pays dont l’Afghanistan, le Népal, le Sri Lanka, le Pérou, l’Inde et le Mexique. Selon les laboratoires Lawrence Berkeley National, plus de 1,6 milliards de personne vivant dans les villages reculés des pays en voie de développement n’ont pas l’électricité.

Source : Christian Science Monitor, Science, E.-U. ; www.lutw.or

Etats-Unis : la peine de mort est contestée [sommaire]

Aux Etats-Unis, un innocent libéré du « couloir de la mort », où il avait passé près de dix-huit ans, parcourt sans relâche le monde pour convaincre l’opinion publique de l’inanité de la peine de mort. Inlassablement, Juan Melendez raconte sa propre expérience : cueilleur de fruits portoricain ne parlant pas anglais, il fut condamné sur la foi de faux témoignages et à cause du refus de l’accusation de communiquer à la défense certaines informations. Il fallut attendre presque dix-huit ans pour que soit révélée l’existence d’une cassette contenant les aveux irréfutables du véritable coupable, et, même alors, les défenseurs de J. Melendez durent batailler pour obtenir sa libération. En prison, avec l’aide d’autres prisonniers, il apprit l’anglais, à lire et à écrire, mais son désespoir était si grand qu’il songeait souvent au suicide. En mai 2005, devant une assemblée réunie dans l’église St Ethelbergers de Londres, il décrivit comment il avait bien failli passer à l’acte après la mort d’un ami dans ses bras. « Chaque fois que je voulais me suicider, explique-t-il, notre Créateur m’envoyait un rêve impressionnant, disant que des temps meilleurs viendraient pour moi, des temps heureux comme ceux de mon enfance. Car, un jour, je serais libéré. Et je comprenais que, seul, le Créateur était plus puissant que le système. »

Le jour où il fut libéré, le 3 janvier 2002, on lui donna un pantalon, une chemise, et 100 dollars pour seuls dédommagements des dix-huit années qu’il avait passées dans le « couloir de la mort ». Et pourtant, il a pardonné à tous les responsables de cette tragédie. « L’une des choses les plus importantes que j’ai apprises, dit-il, c’est pardonner. J’ai pardonné au procureur, aux policiers, à tous ceux qui m’ont fait cela. Lorsque vous haïssez, le seul résultat, c’est de vous faire du mal. »

Depuis sa libération, il consacre sa vie à mener des campagnes contre la peine de mort par l’intermédiaire d’une association, l’Union des voix pour la justice, dont le but est « de faire abolir la peine de mort aux Etats-Unis et de préparer son abolition dans le monde entier ».

J. Melendez rencontre des notables et des hommes politiques, et tous sont changés par ce face à face avec un innocent qui a failli se faire exécuter, et qui s’exprime avec tant de passion et d’intelligence. Il avoue que raconter sans cesse son cauchemar est « émotionnellement éprouvant », mais son dynamisme est une constante source d’inspiration pour ses auditeurs, et l’opinion publique semble évoluer.

Au nombre des arguments contre la peine de mort, on peut citer les erreurs judiciaires (depuis 1973, pas moins de 119 innocents ont été relâchés du « couloir de la mort »), et le fait que les exécutions soient décidées arbitrairement et de façon injuste – même si l’on suppose que tous ceux qui sont exécutés sont coupables. De plus, la peine de mort n’a aucun pouvoir de dissuasion ; elle revient en définitive plus cher que la détention à vie ; les familles des victimes elles-mêmes la réclament rarement ; de nombreux groupes religieux y sont opposés ; enfin, un sondage révèle qu’aux Etats-Unis, l’opinion publique dans sa majorité préfère à présent les solutions alternatives (la détention à vie associée à des compensations versées aux victimes)

Les Etats-Unis est le seul pays occidental qui continue à l’appliquer. « La peine de mort ne devrait exister nulle part au monde, déclare J. Melendez. Elle cause trop de dommages collatéraux au condamné, à sa famille, et à la victime »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les rêves décrits par J. Melendez lui ont été envoyés par le Maître Jésus.

Source : voiceunited4justice.com

E.T. et l’exopolitique commencent à être pris au sérieux [sommaire]

On compte d’anciens ministres de la Défense et d’anciens officiers de l’armée de l’air au nombre des personnalités, de plus en plus nombreuses, qui réclament l’ouverture d’un débat public au sujet de nos visiteurs extraterrestres, afin de coordonner nos réactions à l’échelle planétaire.

Comme le dit Paul Hellyer, ancien ministre canadien de la Défense et vice-premier ministre dans le gouvernement de Pierre Trudeau : « Il est temps de lever le voile du secret pour permettre un véritable débat, en toute connaissance de cause, sur l’un des problèmes les plus importants de notre époque. »

P. Hellyer, qui fut ministre de la Défense de 1963 à 1967, a joint sa voix à celle d’autres personnalités et de trois ONG pour demander au parlement canadien des auditions publiques sur « l’exopolitique » – c’est-à-dire, les relations de notre planète avec des « civilisations extraterrestres technologiquement et moralement avancées »

Ses déclarations à l’Université de Toronto, en septembre 2005, ont captivé l’attention – et l’imagination – des médias et du public : « Les ovnis ont autant de réalité que les avions qui volent au-dessus de nos têtes, a-t-il déclaré avant de confirmer la validité des documents relatifs à Roswell. Le secret qui a entouré tout ce qui avait un lien avec l’incident de Roswell a été sans précédent. Dès le début, toutes les informations ont été classées au-dessus du top secret, si bien que la grande majorité des officiels et des politiciens des Etats-Unis n’ont jamais rien soupçonné – sans parler, bien entendu, des simples ministres de la Défense des pays alliés. »

P. Hellyer a également prévenu que « l’administration Bush a fini par accepter que soit construite une base militaire sur la lune, qui permettra de mieux repérer les allées et venues des visiteurs de l’espace, et de les mitrailler si les militaires le jugent nécessaire ».

A la suite de ces déclarations, P. Hellyer s’est fait ovationner, et trois ONG se sont jointes à lui pour demander au parlement canadien des auditions publiques sur le sujet. Il s’agit du Symposium d’exopolitique de Toronto, du Disclosure Project –association américaine ayant recensé des récits de personnalités occupant un poste de haut niveau dans la hiérarchie militaire des renseignements, et qui témoignent de rencontres probables avec des extraterrestres, et de l’Institute for Coopération in Space (ICIS), à Vancouvert. En 1977, sous la présidence de Carter, un groupe de travail dirigé par le directeur international de l’ICIS présenta à la Maison Blanche des Etudes sur la communication extraterrestre. Le président Carter lui-même rapporta une rencontre du troisième type qu’il avait faite avec un ovni en 1969.

La Canadian Exopolitics Initiative propose au gouvernement canadien de patronner une « Décade de Contacts » consistant en « Dix années de soutien financier à l’enseignement public, à la recherche scientifique, au développement et à la mise en œuvre de programmes d’éducation, à la préparation stratégique, aux activités de la communauté et à la recherche de témoins, afin de promouvoir, dans l’intérêt public, les contacts culturels, politiques, sociaux, légaux et gouvernementaux de notre société terrestre avec les « cultures extraterrestres avancées » visitant actuellement la Terre »

Au Royaume-Uni, grâce à la Loi sur la liberté de l’information, on peut consulter des dossiers sur les ovnis, autrefois classés top secret. Gary Anthony, spécialiste en ufologie, a découvert un catalogue officiel détaillé de tous les témoignages d’apparitions d’ovnis recueillis au Royaume-Uni entre 1996 et 2004 – y compris les apparitions multiples signalés par des dizaines de personnes dans le ciel d’Harborouget de Lutterworth, dans le Leicestershire.

Source : Edmonton Sun, Canada

Des plastiques à tout faire [sommaire]

La Toray Industries Incorporated vient d’élaborer une nouvelle matière plastique transparente, résistante aux chocs, à la chaleur, au gel, et à divers produits comme l’essence.

Les chercheurs voient divers usages à ce plastique : par exemple, pour les portières des voitures ; étant beaucoup plus léger il diminuerait la consommation d’essence. Son usage dans l’industrie automobile permettrait de faciliter le remplacement des pièces détachées et de simplifier et accélérer les processus de fabrication.

Source : The Nikkei Weekly, Japon

 

Vers un meilleur avenir pour tous

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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Un lien s’établit entre l’ouragan Katrina et l’invasion de l’Irak [sommaire]

« L’incroyable effet destructeur de ce tragique événement (l’ouragan Katrina) est lié aux effets également destructeurs des invasions de l’Irak et de l’Afghanistan. C’est un processus de purification qui déchaîne de grandes forces destructrices. Les gens doivent apprendre à connaître la Loi de cause à effet. »
« D’après mes informations, le nombre de morts atteindra les 12 000. »
[B. Creme, PI, oct. 2005]

«  … 12 000 est le nombre exact. Les chiffres ont été manipulés par l’administration américaine (encore des mensonges). Un grand nombre de corps, même maintenant, n’a pas été compté. Le maire de la Nouvelle Orléans lui-même a dit, après le passage de l’ouragan, que l’on devait s’attendre à au moins 10 000 morts. » [B. Creme, PI, nov. 2005]

Le 16 janvier 2006, au cours d’un discours public marquant la journée Martin Luther King, Ray Nagin, maire de la Nouvelle Orléans, a déclaré : « Dieu est sans aucun doute très fâché contre les Etats-Unis. Il nous a envoyé ouragan sur ouragan avec des effets dévastateurs pour notre pays[…] A coup sûr, il n’approuve pas notre présence en Irak sous de faux prétextes. » Ces commentaires furent dans leur ensemble accueillis négativement par le public, et par la suite le maire s’excusa pour ces déclarations.

Plus de 3 200 personnes sont encore officiellement portées disparues. Selon les estimations officielles, le nombre de morts est inférieur à 1 400.

Source : The Washington Post, E.-U

Changement climatique : mise en garde du gouvernement britannique [sommaire]

« L’environnement sera la préoccupation majeure dans le monde entier. » [Un collaborateur de Maitreya, PI, juin 1989]

Dans un nouveau rapport, des experts du gouvernement britannique émettent de sérieuses mises en garde contre le réchauffement planétaire, en insistant sur le fait que « les risques sont plus sérieux qu’on ne le pensait ». Dans ce rapport intitulé Comment éviter un dangereux changement climatique, sont résumées les conclusions du Symposium international de 2005 sur la stabilisation des concentrations des gaz à effet de serre. Sponsorisé par le département de l’Environnement, ce Symposium, qui se déroula dans le Centre météorologique britannique d’Exeter, rassembla plus de 200 participants originaires de quelque 30 pays, avec des scientifiques et des représentants d’organisations internationales et de gouvernements.

Selon ce rapport, il est improbable que les émissions de gaz à effet de serre atteignent des niveaux « qui ne soient pas dangereux ». Le rapport indique également qu’une augmentation de la température de 2,7 degrés Celsius au-dessus du niveau actuel au Groenland serait suffisante pour faire fondre la banquise dans cette région. Il nous avertit également que les énormes quantités de dioxyde de carbone produites par l’industrie et les transports, qui sont responsables de l’augmentation des températures, rendent également nos océans acides puisque le COse dissout dans l’eau de mer, ce qui pourrait avoir des effets dévastateurs sur la vie marine.

Le professeur Chris Rapley, directeur du Comité britannique de surveillance de l’Antarctique, écrit dans ce rapport que l’énorme banquise de l’Antarctique occidentale serait déjà en voie de désintégration, ce qui pourrait entraîner à long terme une élévation du niveau de la mer à travers le monde d’environ 5 mètres. L’Antarctique, affirme-t-il, n’est pas un « géant endormi » en termes de changement climatique, tel qu’il est décrit dans le 3e Rapport d’évaluation de la Commission intergouvernementale des Nations unies sur le changement climatique, mais un « géant éveillé » qui déverse de la glace dans la mer à un rythme élevé.

Source : The Independent, G.-B.

Banquise antarctique : le plus gros effondrement depuis 10 000 ans [sommaire]

Une étude vient de montrer que l’effondrement de la partie Larsen B de la banquise antarctique en 2002, une partie particulièrement massive, est le plus important à s’être produit depuis 10 000 ans. Selon les scientifiques du Hamilton College de New York, qui en ont examiné les fragments, l’amincissement de la glace s’est accéléré dans les récentes décennies, probablement en raison du réchauffement climatique général. Ils ont été impressionnés par la vitesse de ce décrochage, observé à partir de photos satellites de la Nasa de janvier 2002 – Larsen B mesurait alors environ la taille du Luxembourg – à mars 2002, lorsque 50 milliards de tonnes de banquise se sont déversés dans la Mer Weddell, pour former des milliers d’icebergs.

Selon les experts du British Antarctic Survey de Cambridge (G.B.), deux autres parties de la banquise seraient actuellement sur le point de se désintégrer, ce qui provoquera inévitablement une élévation du niveau des mers.

Source : The Independent, Etats-Unis

Consommation de pétrole et économie mondiale [sommaire]

« Un effondrement boursier est inévitable » [Maitreya, PI, décembre 1988]

Dans son livre Half Gone, Jeremy Leggett, ancien consultant dans le domaine du pétrole et conseiller de Greenpeace, prévient que la demande mondiale de pétrole et de gaz va bientôt dépasser les capacités de production et qu’un faux sentiment de sécurité a été donné au public par des propos rassurants de gouvernements selon lesquels, malgré les preuves du contraire, les réserves pétrolières seraient plus importantes qu’elles ne le sont en réalité. « Un spectre hante l’Europe – celui d’une crise énergétique aiguë pouvant engendrer un changement de civilisation », écrit-il, remarquant que la récente interruption russe dans la fourniture de gaz montre à quel point les économies mondiales sont dépendantes d’approvisionnements croissants de pétrole et de gaz.

«  Nous avons laissé le pétrole devenir vital pour presque tout ce que nous faisons », explique J. Leggett. Pratiquement tous nos moyens de transport, nos produits manufacturés, notre production alimentaire ont besoin de pétrole, le monde consommant plus de 80 millions de barils par jour, soit 29 milliards par an. « Ce chiffre augmente rapidement depuis des dizaines d’années. La croyance quasi universelle est que cela continuera ainsi pendant encore des années. Le gouvernement américain estime que la demande mondiale augmentera d’ici à 2025 pour atteindre environ 120 millions de barils par jour, soit 43 milliards de barils par an. » Cela n’est pas réalisable, affirme J. Leggett. « En d’autres termes, nos prévisions les plus élémentaires concernant notre avenir économique sont nulles. Notre société se trouve dans un état de déni collectif sans précédent dans l’Histoire. »

Les besoins en pétrole des Etats-Unis pourraient être réduits si l’on imposait une réduction de la consommation des automobiles ; au lieu de cela, ce pays autorise la mise en service de véhicules plus gourmands. Et ses besoins en pétrole ont conduit à une « inquiétante dérive vers une morale ambiguë, l’orientant vers une politique étrangère complexe avec fourniture d’armes à des régimes despotiques, bombardements d’autres pays et combines pour préserver tout cet équilibre ».

« Au niveau actuel de la consommation, tôt ou tard au cours de ce siècle, la réserve mondiale ne va plus suffire à répondre à la demande croissante », continue l’auteur, qui divise le monde en deux factions : les optimistes (ceux qui croient que les réserves de pétrole sont abondantes, deux milliards de barils restant à exploiter et que le « pic » – lorsque les réserves de pétrole commenceront à décliner –ne sera pas atteint avant 2030) ; et les pessimistes (les experts en pétrole qui pensent qu’il ne reste qu’un milliard de barils et que le pic pourrait être imminent).

Les pessimistes ont créé une organisation, l’Association pour l’étude du pic pétrolier (ASPO). Colin Campbell, vétéran de l’industrie du pétrole, a prévenu que la perception du déclin des réserves de pétrole pourrait être pire que le déclin lui-même et qu’elle pourrait déclencher une panique à la bourse lorsque les prix s’envoleront, ce qui sera suivi d’une récession. « Un effondrement boursier est inévitable », a-t-il affirmé. Cette phrase a été reprise par Roger Booth, qui a consacré sa vie à Shell et qui croit que lorsque le pic sera atteint, « un krach égal à celui de 1929 n’est pas improbable ».

J. Leggett fait remarquer que l’industrie pétrolière a considérablement surestimé les réserves et il prévoit que la concurrence entre les pays pour obtenir leurs approvisionnements « deviendra effroyable. La dépendance envers le pétrole pourrait conduire à une guerre mondiale. Les énergies renouvelables sont la réponse, et non pas le nucléaire. » Il cite la ville de Woking (G.-B.), où le conseil communal a réduit de 77 % les émissions de dioxyde de carbone depuis 1990, grâce à un système hybride composé de petites unités électriques combinant chaleur et puissance, cellules solaires photovoltaïques et efficacité énergétique.

Référence : Jeremy Leggett, Half Gone : Oil, gas, hot air and the global energy crisis. Portobello Books, Londres.

Source : The Independent, Grande-Bretagne

Des toxines chimiques affectent les fœtus [sommaire]

« Nous empoisonnons notre planète si vite qu’à moins qu’un rapide changement n’intervienne, il sera trop tard et les générations futures souffriront incroyablement. » [B. Creme, PI, juin 1991]

Selon un récent rapport, produit par l’Environmental Working Group, les fœtus américains montrent des signes de contaminations par de nombreuses molécules chimiques, au nombre desquelles le mercure, les produits dérivés du pétrole et les pesticides. Même si les effets sur les fœtus n’apparaissent pas encore clairement, les auteurs de l’étude sont intervenus auprès de plusieurs membres du Congrès pour les presser d’améliorer le cadre législatif sur les contrôles des matériaux chimiques présents dans l’environnement. Cette association base ses conclusions sur des tests effectués sur dix échantillons de cordons ombilicaux recueillis auprès de la Croix Rouge américaine. Les tests ont montré un nombre moyen de 287 contaminants dans le sang, dont, outre le mercure déjà cité, ceux issus des isolants thermiques, des pesticides et du Teflon PFOA.

« Sur ces 287 produits détectés dans le cordon ombilical, nous savons que 180 sont cancérigènes, que 217 sont toxiques pour le cerveau et le système nerveux, et que des tests effectués sur des animaux ont montré que 208 d’entre eux provoquent des malformations natales et des anomalies de développement », déclare le rapport. Parmi les molécules trouvées figure le méthyl-mercure, produit par les centrales thermiques à charbon et certains procédés industriels. Inhalés ou absorbés en mangeant des fruits de mer, il entraîne des troubles cérébraux et nerveux. On a également trouvé des hydrocarbones polyaromatiques , produits par la combustion de produits pétroliers et de certains déchets, et qui peuvent se révéler cancérigènes ; des isolants thermiques ainsi que des pesticides, dont le DDT et le chlordane.

En 2003, cette même association a procédé à une analyse du lait maternel aux Etats-Unis, qui a montré divers niveaux de contamination chimique – et confirmé en particulier la présence d’isolants thermiques, dont le PBDE, comme dans le cordon.

La parution de ce rapport coïncide avec celle d’un autre, émanant du Government Accountability Office – GAO (équivalent d’une Chambre de la Cour des comptes américaine), qui souligne que l’Environmental Protection Agency – EPA – n’a pas les moyens pour exercer un contrôle complet sur les matériaux chimiques toxiques. Aux yeux du GAO, qui est en quelque sorte l’organe d’enquête du Congrès, l’Amendement sur le contrôle des substances toxiques de l’EPA ne procure qu’une « sécurité limitée » en ce qui concerne les nouveaux produits chimiques entrant sur le marché, d’autant que ce dernier organisme n’évalue que rarement ceux qui y sont déjà.

Source : Reuters

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Le Forum social mondial au Venezuela et au Mali [sommaire]

Plus de 90 000 personnes ont assisté au 6e Forum social mondial (FSM) de janvier 2006, qui s’est tenu en deux endroits – à Caracas au Venezuela et à Bamako au Mali – avec un troisième forum prévu à Karachi au Pakistan en mars 2006.

A Caracas, le forum a commencé par une grande marche pour la paix rassemblant 10 000 personnes. Pendant ces cinq jours, 2 200 organisations non gouvernementales ont organisé près de 1 800 séminaires, commissions, et autres activités sur un large éventail de thèmes, notamment les solutions alternatives à la mondialisation des entreprises : fin de la guerre et de l’impérialisme, développement écologique durable, droits des indigènes, sauvegarde des cultures, féminisme, droits des travailleurs et des syndicats, rôle des médias dans la construction d’une société plus juste, et opposition à la privatisation de l’eau et des autres ressources naturelles.

Un moment fort de cet événement fut le discours du président vénézuélien Hugo Chavez devant les 15 000 participants au FSM et les supporters locaux. Annonçant « qu’une nouvelle offensive avait été lancée depuis l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie contre les impérialismes mondiaux, quels que soient leurs noms », il pressa le FSM de se mettre d’accord sur « un plan de travail, un plan d’action pour mener la lutte en Amérique latine, en Asie et en Afrique ».

H. Chavez accusa l’administration Bush d’être « l’empire le plus pervers de l’Histoire ». Parlant des Etats-Unis en tant que superpuissance mondiale, il ajouta : « Ce géant a besoin de se réveiller ». Il encouragea les gens « à imaginer un monde dans lequel l’administration des Etats-Unis apporterait la paix au monde […] en donnant 400 milliards de dollars [non pas aux militaires] mais afin de développer l’éducation et la production de médicaments et de nourriture pour le peuple ».

Les ONG présentes ont décidé une journée de manifestation internationale contre l’occupation de l’Irak, pour le 18 mars 2006. Certaines associations ont prévu des manifestations à Mexico et d’autres activités qui coïncideront avec le 4e Forum mondial sur l’eau, prévu en mars.

Les participants au forum du Mali ont discuté sur de nombreux problèmes spécifiques à l’Afrique tels que les conflits armés, le rôle des femmes, les conséquences de la libéralisation économique, l’aggravation de la pauvreté en milieu rural et la dette du tiers monde.

Selon Mamadou Goita, coordinateur du forum au Mali, ces problèmes ont été abordés car davantage d’Africains ont pu participer au forum cette année que les années précédentes. Les précédents Forums s’étaient tenus à Porto Alegre au Brésil et à Mumbai en Inde, ce qui avait rendu la participation des Africains plus difficile.

Des sessions sur les femmes, par exemple, se sont focalisées sur les mutilations génitales féminines, les mariages précoces et l’analphabétisme des filles. Les régions conflictuelles comme le Sahara Occidental, la République Démocratique du Congo et le Soudan ont fait l’objet d’une grande attention. Les problèmes des enfants ont été abordés. Une réunion de jeunes a donné l’occasion à ces derniers de dialoguer avec les anciens des villages et autres citoyens plus âgés sur certains problèmes comme le chômage, l’immigration et l’éducation.

A Caracas, des coworkers de Share International ont organisé un point d’information, ont donné des conférences sur l’émergence de Maitreya et la méditation de transmission, et ont distribué de nombreuses documentations gratuites.

A Bamako, des coworkers francophones ont tenu un point d’information, organisé des conférences, et donné plusieurs interviews dans les médias, dont une en direct à la radio national. L’information a reçu un accueil particulièrement enthousiaste à Bamako et suscité de nombreuses demandes de renseignements de la part des personnes assistant au forum.

Source : IPS ; Xinhua News, Chine

Mars 2006 : mobilisation pour la paix [sommaire]

Des manifestations sont prévues le 18 mars 2006 dans le monde entier contre la guerre, l’occupation de l’Irak, et autres guerres menaçantes.

Au Forum Social Mondial, qui s’est tenu à Caracas, le président vénézuélien Hugo Chavez a soutenu l’appel à l’action le 18 mars, lors d’un meeting de deux heures avec Chris Nineham de la Coalition pour l’arrêt de la guerre, et autres militants pacifistes. Des manifestations sont prévues en Amérique du Sud ainsi que dans 18 pays européens, aux Etats-Unis, en Australie, en Inde, au Mali, au Japon, en Corée du Sud, et en Irak même.

Source : www.stopwar.org.uk

Chili : élection de la première femme président de la république [sommaire]

Michelle Bachelet a fait tourner une page de l’Histoire en étant la première femme à remporter les élections présidentielles au Chili – et dans tout le continent sud-américain.

Comme elle l’a elle-même déclaré devant des foules en liesse : « Qui aurait dit, il y a dix ou quinze ans, qu’une femme serait élue président ? »

La victoire de M. Bachelet entérine la coalition de centre-gauche « Concertation pour la démocratie » formée par le Parti socialiste, le Parti démocrate chrétien, le Parti pour la démocratie, et le Parti démocratique radical socialiste, comme l’alliance la plus stable de l’histoire du Chili.

« Nous tournons une page de l’histoire non seulement parce que Michelle est une femme, mais parce qu’elle représente une nouvelle forme de direction politique, issue de la génération qui a été formée sous la dictature (Pinochet) et qui veut innover avec la participation des citoyens », a déclaré Meléndez, étudiant en sociologie.
Michelle Bachelet, de formation universitaire et mère de trois enfants est née en 1951. Son père, Alberto Bachelet, était général d’aviation sous le gouvernement de Salvador Allende, démocratiquement élu en 1970. Un coup d’état militaire vit le Général Pinochet prendre le pouvoir en 1973. Le père de Michelle Bachelet fut emprisonné, torturé et mourut en 1974 d’une crise cardiaque consécutive à ces tortures. Sa femme et sa fille Michelle furent arrêtées et détenues comme prisonnières politiques par la dictature Pinochet. Elle purent gagner l’Australie, puis la République Démocratique Allemande.

M. Bachelet a appelé les Chiliens à travailler ensemble et s’est engagée à faire en sorte de combler le fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres. Elle veut faire participer les femmes et les populations indigènes à la vie politique. Elle a déjà tenu sa promesse de faire entrer les femmes dans la vie politique du pays en nommant dix femmes dans son cabinet de vingt membres.

Source : Chicago Tribune, E.-U.

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.

Les Américains pensent que le Congrès doit récuser George Bush [sommaire]

Lors d’une enquête menée par Zogby International 52 % des américains ont répondu par l’affirmative à la question suivante : « S’il apparaît que G. W. Bush a mis sur écoute des citoyens américains sans l’autorisation préalable d’un juge, pensez-vous que le Congrès devrait le considérer comme responsable et le récuser ? »

James Risen, journaliste au New York Times, a révélé dans un article de presse ainsi que dans un livre que, depuis 2002, le président Bush a autorisé l’enregistrement des appels téléphoniques et des emails de personnes suspectées de terrorisme sans l’autorisation préalable d’un juge alors que celle-ci est pourtant requise pour les cas d’écoute sur le territoire national. G. Bush affirme que sa fonction de président l’autorise à ordonner de telles enquêtes. Il maintient que la résolution prise par le Congrès après les attaques du 11 septembre permettant de recourir à la force contre le terrorisme autorisait implicitement de telles actions. Toutefois, dans un article paru dans le Village Voice, l’agence Associated Press cite les paroles suivantes qui ont été prononcées par le président Bush en 2004 : « Chaque fois que vous entendez le Gouvernement parler d’écoutes téléphoniques, sachez que de telles écoutes nécessitent une autorisation donnée par un tribunal… Rien n’a changé. Lorsque nous parlons de chasser les terroristes, nous sous-entendons que nous demandons une autorisation auprès d’un juge avant d’agir ».

Une loi américaine de 1978 rend obligatoire d’obtenir une autorisation auprès d’un juge avant de procéder à des écoutes téléphoniques sur le territoire des Etats-Unis. De nombreux membres du Congrès américain, y compris des membres du parti républicain du président Bush, ainsi que l’association Congressional Research Service, pensent que l’espionnage sur le territoire national, sans l’autorisation d’un juge, n’est probablement pas légal. Si les démocrates obtiennent la majorité à l’Assemblée des représentants lors des élections de novembre 2006, John Conyers, représentant du Michigan qui est favorable à une enquête officielle afin d’aboutir à une mi-se en récusation, pourrait devenir le président du comité susceptible d’engager une telle action. J. Conyers a déjà lancé une procédure afin de constituer un groupe chargé d’enquêter sur les rumeurs de manipulations de la part de l’administration Bush lors de la période qui a précédé la guerre avec l’Irak et de faire des recommandations en vue d’entamer éventuellement une procédure de mise en récusation.

Source : Knight Ridder, Etats-Unis

La fuite des mémos de Washington [sommaire]

De nouvelles fuites portant sur les minutes d’une rencontre entre le Président Bush et le premier ministre T. Blair, en janvier 2003, révèlent que les deux leaders ont discuté de plans visant à démarrer les actions militaires contre l’Irak en Mars 2003 indépendamment du fait qu’une nouvelle résolution des Nations unies autorise l’usage de la force. Les détails ont été publiés par le Britannique Philippe Sand, défenseur des droits de l’homme, dans une nouvelle édition de son livre intitulé Un monde sans loi (Penguin Books). Bien qu’ils aient discuté de l’intérêt de bénéficier du support des Nations unies, le président Bush a fait clairement savoir à T. Blair qu’il avait déjà décidé de faire usage de la force. Il a déclaré que les Etats-Unis pèseront de tout leur poids afin d’obtenir une nouvelle résolution et il a ajouté que si cette tentative échouait, l’action militaire suivrait de toute façon. Le premier ministre affirma qu’il était solidaire avec le président et prêt à faire le nécessaire pour désarmer Saddam. Les deux responsables politiques, tenaient à prouver que l’Irak n’avait pas respecté ses obligations découlant de la Résolution 1441 des Nations unies. Ils étaient préoccupés par le fait que l’équipe des inspecteurs de l’Onu conduite par Hans Blix n’avait pas réussi à fournir la moindre preuve. D’après le livre de P. Sand, d’autres stratégies ont été dressées et le président Bush avait proposé un plan destiné à provoquer Saddam Hussein. « Les Etats-Unis envisageaient d’envoyer des avions de reconnaissance U2 aux couleurs des Nations unies au-dessus de l’Irak avec une couverture aérienne. Si Saddam avait attaqué ces avions, il aurait été pris en défaut ». Une autre alternative prévoyait qu’un transfuge pourrait faire une déclaration publique au sujet des armes de destruction massive de Saddam Hussein ; il avait également été envisagé de le faire assassiner.

Lors d’une interview à la télévision britannique, P. Sand fit part des doutes qu’il avait au sujet de la légalité des actions destinées à provoquer Saddam : « Ces tromperies qui apparaissent au grand jour soulèvent des questions fondamentales quant à leur légalité au regard des lois nationales et internationales ». Le mémo témoigne du fait que T. Blair était en accord avec tous les points soulevés lors de la réunion de janvier à Washington. A partir de cette époque et jusqu’au mois de mars, il a continué a affirmer devant le Parlement et au public britannique que l’impossible avait été fait afin d’éviter la guerre : le 25 février 2003, il à déclaré à la Chambre des Communes : « Encore à l’heure actuelle, nous offrons à Saddam Hussein la possibilité de procéder à un désarmement volontaire par l’intermédiaire des Nations unies. Je déteste ce régime et j’espère que la plupart des gens le détestent également, mais, à l’heure actuelle, il peut encore sauver son régime en se soumettant aux demandes des Nations unies. Aujourd’hui encore, nous sommes disposés à faire le nécessaire pour aboutir à un désarmement par des voies pacifiques. »

Source : Sunday Herald, G.-B.

Nouvelles preuves des mensonges de l’administration Bush [sommaire]

De nouvelles preuves s’accumulent pour démontrer l’ampleur des mensonges proférés par le président Bush et son administration afin de pousser le Congrès (et le Parlement de Grande-Bretagne) à voter des actions militaires contre l’Irak.

La prétendue vente d’arme par l’Irak au Niger : début 2002, une enquête menée par le Département d’Etat des Etats-Unis et les services secrets français aboutit à la conclusion qu’il n’y a aucune preuve qui puisse soutenir cette thèse. A plusieurs reprises, les services secrets français ont prévenu la CIA qu’il n’y avait aucune preuve concernant l’accusation de vente d’uranium. Malgré les rapports du Département d’Etat et des services secrets français, le vice président D. Cheney et C. Rice, conseillère à la Sécurité nationale, ont continué à parler publiquement des dangers provenant de la prétendue recherche par l’Irak de matériaux nucléaires. Le 8 septembre 2002, C. Rice affirmait : « Nous ne voulons pas que l’arme pointée prenne la forme d’un champignon ». Le 28 janvier 2003, environ un an après que cette information ait été récusée, le président Bush a déclaré lors de son discours sur l’Etat de l’Union que l’Irak avait essayé d’acquérir des matériaux nucléaires auprès d’une nation africaine.

Le 21 septembre 2001, G. Bush était informé lors d’une réunion confidentielle que les services secrets américains n’avaient aucune preuve permettant d’établir un lien entre le gouvernement de Saddam Hussein et les attaques et qu’il y avait très peu d’éléments permettant de montrer que l’Irak avait des contacts significatifs avec Al-Quaïda. Cependant, G. Bush et D. Cheney ont continué à affirmer que Al-Quaïda maintenait des liens étroits avec l’Irak qui pouvait mettre ses armes chimiques, biologiques ou nucléaires à la disposition d’Al-Quaïda afin d’attaquer les Etats-Unis. Après l’invasion de l’Irak, lorsqu’il apparut qu’aucune arme de destruction massive n’avait été découverte, l’administration Bush a accusé les services secrets et la CIA d’avoir fourni des informations erronées. En 2002, juste avant que le Congrès n’autorise l’attaque sur l’Irak, G.Bush, D. Cheney et D. Rumsfeld ont affirmé qu’ils avaient reçu des informations des services secrets attestant d’un lien entre l’Irak et Al-Quaïda. « On ne peut pas faire de distinction entre Al-Quaïda et Saddam lorsqu’on parle de faire la guerre contre la terreur », a déclaré G. Bush le 25 septembre 2002. Le lendemain, D. Rumsfeld déclarait : « Nous sommes en possession de preuves crédibles montrant qu’Al-Quaïda a cherché à établir des contact avec l’Irak afin d’acquérir des armes de destruction massive ». D. Cheney a déclaré pendant des mois que l’un des pirates de l’air du 11 septembre avait rencontré un haut responsable des servi-ces secrets irakiens en République Tchèque. Il a persisté dans ses déclarations même lorsque la CIA et le FBI ont fait sa-voir qu’ils étaient arrivés à la conclusion que cette rencontre n’avait pas eu lieu.

Dans un article acerbe intitulé « Des preuves que Bush a trompé l’Amérique », Ray Mc Govern, ancien responsable de la CIA, conclut que le livre du journaliste James Risen : Etat de guerre : Histoire secrète de la CIA et de l’administration Bush, confirme une information troublante parue dans les notes du British Cabinet Office communément appelées « Mémos de Downing Street », à savoir que « Les services secrets et les faits ont été mis au service de la politique… l’administration Bush a constitué de toute pièce le dossier contre l’Irak en mentant au Congrès et au peuple américain ». D’après Mc Govern, le livre de Risen confirme que George Tenet, directeur de la CIA, était à l’origine des fausses informations transmises aux services secrets britanniques : « Des hauts responsables de la CIA sont arrivés à la conclusion que la qualité des renseignements touchant aux armes de destruction massive importait peu puisque la guerre était inévitable. Cette attitude perverse prévalait encore deux mois plus tard lorsque le rapport portant sur les armes de destruction massive de l’Irak fut rédigé par le National Intelligence Council, dépendant de G. Tenet, dans une tentative de tromper le Congrès afin qu’il vote en faveur de la guerre ».

Source : The New York Times, E.-U.

 

Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Offensive générale contre la tuberculose [sommaire]

Un réseau international de 400 organisations publiques et privées s’est donné dix ans pour réduire de moitié le nombre des victimes de la tuberculose (une trentaine de millions).

Selon un communiqué de presse de la Fondation Gates, le Partenariat halte à la tuberculose a, depuis 2000, date de sa fondation, contribué à introduire une thérapie bon marché le DOTS (traitement de brève durée sous surveillance directe) dans les 22 pays les plus touchés par le fléau, grâce à laquelle le nombre de malades traités est passé de 2 à plus de 4 millions.

Le bacille infecte plus de 8 millions de personnes, et en tue près de 2 millions par an. Ce qui s’explique par le fait que c’est la cause principale de décès chez les séropositifs, et que nombre de souches résistent aux traitements classiques.

Le Partenariat va mettre, dans la prochaine décennie, le DOTS à la disposition de 50 millions d’humains infectés par le bacille et le virus du sida.

Les grandes lignes du plan sont :

– Adoption, d’ici 5 ans, d’un nouveau traitement, agissant en 1 à 2 mois, au lieu des 6 à 8 actuellement.

– Mise en place d’un vaccin plus léger, plus sûr et plus efficace. Coût estimé de l’opération : 56 milliards de dollars sur dix ans – 47 pour étendre le traitement et 9 pour la recherche et développement de nouvelles techniques de dépistage, vaccin et traitement. Et probablement 31 milliards de plus par la suite.

Le Royaume-Uni a annoncé qu’il contribuerait à hauteur de 74 millions de dollars à la campagne en Inde. La Fondation Gates, partie prenante de Halte à la tuberculose, a décidé de passer de 300 millions de dollars à 900 d’ici 2015. S’adressant au Forum économique de Davos de 2006, B. Gates a pressé les pays et toutes les bonnes volontés d’unir leurs forces : « C’est un fléau qui ne fait pas de cadeau. Pour le vaincre, il nous faut y consacrer tous nos moyens – secteur privé, firmes pharmaceutiques, philanthropie et gouvernements… »

Source : Fondation Bill et Melinda Gates ; Onu.fr

Le Venezuela au secours de l’Amérique [sommaire]

En dépit de la tension croissante des relations diplomatiques entre Washington et Caracas, le Venezuela continue à fournir à prix cassés du pétrole à une partie de la population pauvre des Etats-Unis – par la biais d’une filiale de la Compagnie pétrolière nationale, Citgo Petroleum Corporation’s, basée au Texas. Le président Chavez vient d’étendre son aide à l’Etat du Vermont, où le prix du fioul a grimpé de 35 % en 2005. Aux termes d’un accord passé avec le représentant de l’Etat (indépendant) Bernard Sanders en janvier 2006, le Venezuela a fourni 2,5 millions de gallons de pétrole avec une réduction de 40 % aux 10 à 20 000 familles se trouvant en dessous du seuil de pauvreté, et 108 000 gratuits aux foyers pour SDF.

Le gouverneur républicain James Douglas soutient ce programme : « La première priorité d’un gouverneur, c’est d’assurer aux Vermontais un approvisionnement en fioul le moins cher possible », déclare son attaché de presse, qui ajoute : « Nous laissons les jeux politiciens et la démagogie à d’autres. »

Le Vermont s’ajoute ainsi à la liste déjà conséquente des bénéficiaires de cette aide (depuis 2005), comme le Massachusetts, le Bronx (quartier de New York), le Maine, Rhode Island, la Pennsylvanie et le Connecticut.

Source : AFP, France

Sept milliards de dollars à économiser [sommaire]

Le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) a lancé, lors du sommet de Davos de janvier 2006, un rapport préconisant la mise en place d’un nouveau système financier international, appelé à faire date.

Selon ce rapport, Les nouvelles finances publiques, cette réforme de la finance internationale permettrait d’économiser pas moins de 7 milliards de dollars, qui se-raient dès lors disponibles pour le règle-ment des grands problèmes. Car les immenses richesses créées par la mondialisation ont plus profité aux multinationales qu’aux pays pauvres. Ce travail expose « comment, par la mise en place d’outils créatifs et stimulants, les gouvernements pourraient répondre d’une manière plus efficace et plus durable aux défis internationaux tels que la grippe aviaire, le terrorisme et le changement climatique ».

« L’interdépendance croissante entre les pays et les difficultés qui en résultent, écrit dans son Introduction, l’administrateur du Pnud, Kermal Shervis, imposent une gestion plus efficace de la mondialisation. »

« Pendant des siècles, constate le rapport, le monde s’est surtout préoccupé de développer et de renforcer les institutions des Etats nationaux et d’asseoir leur souveraineté. Aujourd’hui, la mondialisation exige de ces Etats qu’ils usent de leur pouvoir politique d’une manière plus souple, que ce soit au niveau national ou international, selon ce que requièrent les situations. Il leur faut apprendre à penser leurs politiques en termes de réseaux mondiaux – en termes de co-opération internationale dans et à l’extérieur de leurs frontières. »

Ainsi que l’écrit Joseph Stiglitz dans son Avant-Propos : « La mondialisation a entraîné une plus grande intégration des pays qui, à son tour, a rendu plus nécessaire que jamais une action collective. » Par exemple, en ce qui concerne l’environnement : « L’environnement est l’un des principaux domaines où l’on constate une défaillance du marché. Sans l’intervention publique, les entreprises et les ménages ne seraient aucunement incités à limiter leur pollution. » La nouvelle finance publique permettrait ainsi de forcer les Etats à reconnaître leur rôle dans le changement climatique.

Le rapport propose six pistes d’action et de réflexion :

– encourager les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre grâce à une bourse de permis de polluer ;

– réduire les intérêts de la dette des pays pauvres en garantissant celle-ci sur les revenus issus des parties stables de leur économie ;

– réduire les coûts de leurs dettes budgétaires en en liant les paiements à leur production nationale ;

– redoubler d’efforts en ce qui concerne les vaccinations ;

– garantir la situation financière des pays pauvres en la garantissant sur les flux financiers conséquents en provenance de leurs expatriés ;

– aider les organismes publics et autres à obtenir des prêts à faible taux pour les investissements réalisés dans ces pays.

Pour Gordon Brown, chancelier de l’Echiquier britannique : « Les nouvelles finances publiques offrent un moyen d’équiper tant les individus que les pays pour l’avenir – en vue d’une nouvelle économie mondiale qui allie une plus grande prospérité et une plus grande équité à l’intérieur et parmi les nations. »

Certaines critiques estiment qu’on aiderait plus efficacement, et plus fondamentalement, les pays pauvres en faisant baisser la consommation qu’en stimulant le marché, et que les meilleures solutions aux grands problèmes d’aujourd’hui se trouvent dans une augmentation de l’aide, une amélioration de la protection des pays fragiles, la réduction de la pollution ainsi que des investissements spéculatifs.

Source : Pnud 2006

Des prisonniers partagent pour aider leurs « frères » [sommaire]

Des dizaines de milliers de prisonniers kenyans ont refusé leur repas du dimanche 1er janvier 2006 de façon à ce que les fonds aillent aux Kenyans qui risquent de mourir de faim. Près de 50 000 prisonniers se sont engagés dans ce jeûne après avoir vu une émission de télévision montrant des enfants qui souffraient de malnutrition – parmi les 2,4 millions de Kenyans pris dans une sécheresse extrême qui pourrait durer jusqu’à la saison des pluies en mars.

Les prisonniers ont décrit leur action comme un « petit  geste ». « Les prisons ont changé, et nous pouvons nous permettre de donner un peu de nos rations de nourriture à nos frères sans en souffrir », a déclaré Simon Ole Sakrop, prisonnier du couloir de la mort.

John Isaac Odongo, commandant du collège d’enseignement du personnel des prisons Kenyanes, a signalé que l’argent économisé dans les 93 prisons serait donné à des associations humanitaires coordonnées par la Croix Rouge kenyane.

Le président kenyan Mwai Kibaki va attribuer une somme de 40 millions de dollars, mais a demandé une aide complémentaire de 100 millions de dollars.

Pendant ce temps, l’Ethiopie et la Somalie voisine sont aussi en prise avec la sécheresse et font face à une terrible pénurie de vivres.

Source : BBC, Grande-Bretagne

Annulation de la dette africaine [sommaire]

Le fardeau de la dette des nations africaines pauvres continue de diminuer au fur et à mesure que les engagements pris par la communauté internationale en 2005 sont honorés.

Les Etats-Unis ont accepté d’annuler 280 millions de dollars de la dette de la Zambie, le Japon et la France ont agi de même, cela a réduit la dette du pays de plus d’un milliard de dollars. Quand tous les prêteurs auront ainsi annulé leurs créances, l’emprunt extérieur de la Zambie sera passé de 7 milliards de dollars à moins de 860 millions de dollars – ce qui sera gérable pour une économie soutenue par une forte demande pour sa principale source d’exportation, le cuivre.

En décembre 2005, le Fond monétaire international a annoncé l’annulation de 3,3 milliards de dollars de dettes envers l’organisation par 19 pays les plus pauvres du monde – la plupart d’entre eux étant africains : Bénin, Bolivie, Burkina Faso, Cambodge, Ethiopie, Ghana, Guyane, Honduras, Madagascar, Mali, Mozambique, Nicaragua, Niger, Rwanda, Sénégal, Tadjikistan, Tanzanie, Uganda et Zambie. Mais il subsiste encore des nations africaines avec des dettes colossales. Par exemple, plus de la moitié de la dette du Nigeria a été annulée, mais il reste encore une dette de 12 milliards de dollars. Beaucoup soutiennent qu’avec l’augmentation record du prix du pétrole, première exportation du pays, le Nigeria ne devrait pas avoir de difficultés à régler le solde de sa dette, sous réserve qu’il s’attaque à la corruption considérée comme le premier obstacle au progrès, mais les militants demandent que la totalité de la dette soit annulée.

Source : BBC, Grande-Bretagne

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

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Citation

Extrait de « Ma vie avec Martin Luther King » [sommaire]

par Coretta King,

« Nous devons nous préoccuper des autres autant que de nous-mêmes. Nos problèmes ne sont pas les seuls au monde. Il nous faut étudier les cultures et les langues du monde entier. Nous devons nous intéresser à l’histoire de ceux qui sont différents de nous, qu’ils vivent à l’étranger ou à l’intérieur de nos frontières. Martin [Luther King] disait : « Nous sommes liés, tous ensemble, dans un réseau inextricable de relations mutuelles ; ce qui affecte directement l’un de nous affecte tous les autres indirectement. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Cette rubrique est alimentée par une réserve importante de courriers confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », non encore publiés. S’y ajoutent d’autres courriers, plus récents, qui n’ont pas pu être vérifiés.

Chanson d’amour [sommaire]

Cher Monsieur,

Le samedi 7 janvier 2006, je suis allée chez Sainsbury’s (un supermarché). J’étais déprimée après plusieurs semaines de problèmes de santé et je m’efforçais de retrouver un état d’esprit plus optimiste.

J’avais presque terminé mes achats, lorsque je me trouvais face à face avec un Asiatique qui poussait un chariot bien rempli. Il était de constitution fluette et portait des vêtements occidentaux. Au moment où nous passions dans un couloir étroit, j’eus une surprise. Il chantait de la voix la plus belle, la plus mélodieuse que j’ai jamais entendue. Je saisis les paroles d’une chanson familière : « Vous ai-je dit que je vous aime ? Vous ai-je dit que personne ne compte autant que vous ? Emplissez mon cœur de bonheur, éloignez ma tristesse… »

J’étais stupéfaite de le voir chanter ainsi avec autant d’aisance. Il s’éloigna en continuant à chanter. Je me retournai et je continuai à le regarder. Je remarquai alors que de ses poches sortait une multitude de serpentins de couleurs vives. Toutes ces couleurs me remontèrent le moral et je me mis à rire. Je me souvins alors d’une lettre adressée à Share international où il était question d’une apparition de Maitreya vêtu de vêtements d’un orange éclatant. Je communiquai mon enthousiasme à un autre acheteur. Il sourit aimablement et sembla d’accord. Par la suite je me suis demandée s’il savait de quoi je parlais.

Je n’avais pas envie que cette expérience se termine et je partis à la recherche du chanteur. Je le découvris bientôt, occupé à ajouter d’autres articles dans son chariot, tout en continuant à chanter avec la même aisance. Son répertoire avait changé et je ne peux me rappeler la chanson qu’il chantait.

Je décidai que ce devait être un charmant excentrique qui aimait chanter en faisant ses courses et je lui étais reconnaissante de m’avoir remonté le moral. Je pensai le remercier mais je décidai finalement de ne pas le faire et je quittai le magasin.

En rentrant chez moi, j’eus la conviction qu’il s’agissait de Maitreya. Est-ce exact ? S’il s’agissait de Maitreya, quelqu’un d’autre l’a-t-il vu ou entendu chanter ?

S. McD., Richmond, Surrey, Grande-Bretagne

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que « l'homme qui chantait » était Maitreya. Personne d'autre ne l'a entendu chanter.

Un employé hors du commun [sommaire]

Cher Monsieur,

Je me trouvais à Téhéran (Iran) pour Noël et le Nouvel An 2006, en visite dans ma famille. J’avais envie d’aller voir le puits où, d’après la légende, l’Imam Zamaan (Maitreya) a disparu, il y a longtemps, à l’âge de dix-huit ans, et où il doit réapparaître lorsque le monde sera en effervescence et l’humanité en grande difficulté.

Nous louâmes un taxi, car ce puits se trouve à deux heures de Téhéran, et lorsque nous arrivâmes le temps était chaud et ensoleillé. Les montagnes étaient très belles et l’endroit offrait un calme particulier. Ma cousine et moi nous rendîmes d’abord à la mosquée, où elle dit une prière tandis que je méditai, puis nous allâmes sur la place où se trouve le puits.

Selon la tradition, vous devez écrire votre souhait sur un morceau de papier et le jeter dans le puits. Après avoir écrit nos lettres, nous les « postâmes ». Ma cousine me demanda si je pensais que l’imam Zamaan prendrait les lettres. Sachant que Maitreya se trouve parmi nous depuis de nombreuses années et nous aide, je répondis que j’en étais persuadée.

Le lendemain, ma mère et moi nous rendîmes au bazar en bus. Nous prîmes le bus spécial où les femmes peuvent s’asseoir. Lorsque nous nous assîmes, je remarquai un homme d’une cinquantaine d’années à l’air très digne, à la barbe soignée, portant un complet bien coupé. Il avait une serviette de cuir dans une main et des tickets de bus dans l’autre. Il se tenait près de la balustrade qui sépare les hommes des femmes et d’une voix aimable il demandait les tickets. Nous passâmes toutes nos tickets de main en main jusqu’à la femme qui se trouvait devant. Lorsque je le regardai, je me demandai ce qu’un homme comme lui faisait dans le bus en tant que receveur. Il me semblait qu’il aurait été davantage à sa place comme professeur dans une université par exemple. Il avait l’air très sérieux, comme s’il devait réfléchir à beaucoup de choses. Il me sembla représenter le meilleur de l’humanité. Ce merveilleux receveur était-il Maitreya et sa serviette était-elle remplie des besoins et des souhaits des gens ?

E. P., Southend on Sea, Essex, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le « receveur » était le Maître Jésus et que sa serviette était vide.

Une jeune philosophe [sommaire]

Cher Monsieur,

Le dimanche 28 janvier, j’ai donné une conférence au centre d’information de Share International, à Amsterdam. Une jeune femme d’une trentaine d’années entra juste après que j’eusse fini de lire le dernier article du Maître de Benjamin Creme « Un prodige se prépare », (janvier-février 2006).

Pendant la conférence elle intervint de temps à autre, toujours de manière utile. Elle aborda la question du pouvoir du peuple. Elle fit remarquer que les gens demandent souvent : « Que puis-je faire, en tant qu’individu isolé ? Mais elle ajouta : Un monde meilleur commence avec vous. » Et avec un réel enthousiasme, elle déclara que nous devrions penser à ce que de nombreux individus différents ont accompli dans le passé – en bien ou en mal – et que cela devrait nous inspirer pour travailler avec les autres et passer à l’action. Elle voulait dire que nous ne sommes pas seuls, que nous pouvons unir nos forces et accomplir beaucoup de choses.

Je répondis que j’étais contente qu’elle ait abordé la question du pouvoir du peuple et je demandai à Diny, un membre de notre groupe, d’apporter un exemplaire du dernier numéro (janvier-février) de Share international qui offre une compilation substantielle sur la Voix du peuple. Diny et moi-même en avons lu des citations. Plus tard, lorsque je parlai des dirigeants politiques, la jeune femme intervint pour dire avec force : « Ils sont corrompus. »

Pendant l’entracte, elle acheta des cartes de la « Main de Maitreya ». Puis elle se mit à nous parler (Nous étions peu nombreux, trois personnes, à part Diny et moi-même). Tout d’abord elle se présenta, nous dit son nom et ce qu’il signifiait, mais je ne pus le saisir. Lorsqu’elle commença à nous parler, je pensais : « Mon Dieu, va-t-elle nous dire qu’elle est le Christ ou Jésus ? » Elle n’en fit rien, mais après avoir attiré notre attention, elle dit quelque chose comme : « Il n’y a pas de miracles en fait – c’est ce qui est en vous. »

Je répondis que c’était exact, mais qu’il y avait cependant des miracles qui étaient des signes. Elle réitéra son idée en l’élargissant : « Oui, mais les miracles ne sont pas réellement des miracles, le véritable miracle, c’est l’Etre divin en chacun de vous. » Elle continua en expliquant que si nous savions cela, si nous entrions en contact avec cet Etre divin en nous-mêmes, nous n’aurions pas besoin de miracles, ou nous ne les considérerions pas comme aussi importants.

Elle dit qu’elle était réfugiée d’Angola et savait ce qu’étaient les privations, la corruption politique et la pauvreté.

Puis, se tournant tour à tour vers les trois personnes du public, elle leur dit : « Regardez, sur toute la ville d’Amsterdam, vous trois êtes venues entendre un important message. C’est merveilleux que vous soyez venues. »

Puisque cela semblait sous-entendre que nous n’avions jamais plus de trois visiteurs, je lui demandai si elle avait assisté aux conférences de Benjamin Creme et j’ajoutai qu’il donnerait à nouveau une conférence en septembre devant un très large public. Nous regardâmes ensemble le calendrier prévu et elle sortit son agenda et nota la date. Je lui recommandai la conférence disant que cela lui donnerait l’opportunité de faire l’expérience de l’adombrement de Maitreya à travers Benjamin Creme. Elle hocha la tête et dit qu’elle essaierait de venir.

Elle dit ensuite : « Je trouve la méditation vraiment très importante. » Elle s’apprêtait à partir avant la séance de questions-réponses, mais Diny l’invita à rester un peu plus longtemps. Elle se mit à rire en disant que c’était « tentant » et que « oui, elle allait rester encore un peu. » Plus tard, lorsqu’elle partit, elle dit qu’elle nous aimait tous et qu’elle reviendrait sûrement nous voir. Bien que peu ordinaire, elle ne fut jamais gênante. Elle intervint, mais jamais de manière dérangeante. Je fus heureuse qu’elle aborde certains sujets. Elle était petite, mince, elle avait une belle peau dorée, de longs cheveux noirs et des yeux sombres. Elle semblait heureuse, équilibrée, indépendante, assez sûre d’elle, mais son rire avait quelque chose d’un peu timide et enfantin.

Je ne ressentis aucune énergie inhabituelle. Je ne pensai rien de particulier de cet incident jusqu’au lendemain matin, où je commençai à me demander si cette jeune femme n’était qu’une simple visiteuse ?

F. E., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de B. Creme a indiqué que la « jeune femme» était le Maître Jésus.

Croix de lumière à Pawtucket [sommaire]

Cher Monsieur,

La nuit de Noël 2005, d’immenses croix de lumière entourées de cercles sont apparus sur la fenêtre de la salle de bains de la maison de ma mère, à Pawtucket (Rhode Island). Ont-elles été manifestées par Maitreya ?

A. M. D., Marietta, Géorgie, Etats-Unis

 [Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que les croix de lumière étaient manifestées par Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Dans le numéro de janvier-février de Partage international, Benjamin Creme a répondu à une question concernant le malaise des Etats-Unis face à la montée du pouvoir populaire et l’arrivée de dirigeants issus du peuple, en Amérique latine. Dans sa réponse B. Creme dit ceci : « Aujourd’hui les peuples du Sud, par exemple au Venezuela et en Bolivie, se lèvent pour exiger l’équité. La Maison Blanche s’en inquiète naturellement. Observez la pression qu’elle va commencer à exercer sur eux. » J’avais à peine fini de lire ceci que j’ai entendu Donald Rumsfeld comparer Hugo Chavez à Hitler en ces termes : « Nous avons Hugo Chavez au Venezuela, qui possède beaucoup d’argent. C’est quelqu’un qui a été élu légalement comme le fut Adolf Hitler et il a consolidé son pouvoir et travaille en collaboration étroite avec Fidel Castro, E. Morales et d’autres. Je trouve cela préoccupant. » [1] Est-ce le genre de pression dont voulait parler M. Creme ? [2] Les Américains voient-ils ce qui se cache sous cette propagande diffamatoire ? [3] H. Chavez affirme que les Etats-Unis essaient de l’évincer – est-ce exact ? [sommaire]

[1] Oui, le début. [2] Certains d’entre eux, oui sans aucun doute, mais pas suffisamment. [3] Oui.

Le 21 janvier 2006, un séisme de magnitude 7,7 a dévasté la côte indonésienne. S’agit-il d’un phénomène naturel ? [sommaire]

Oui.

Je suis en train de lire Maitreya’s Teachings : The Laws of Life, publié par Benjamin Creme. Dans cet ouvrage, il est question de la manière dont la Terre s’est rapprochée du soleil, ce qui a causé son réchauffement. Dans quelle mesure ce réchauffement est-il dû au rapprochement de la Terre du soleil ou à la pollution atmosphérique ? [sommaire]

Ce réchauffement est dû à 20 % au rapprochement de la Terre du soleil et à 80 % à la pollution atmosphérique.

Le 19 décembre 2005, un hydravion s’est écrasé dans l’océan, au large de Miami Beach (Floride), ce qui a causé le décès de vingt personnes. L’aile de l’appareil s’est apparemment décrochée en plein vol, ce qui serait dû à des fissures, découvertes plus tard sur une poutrelle de soutien. Je me souviens avoir entendu dire qu’étant donné le mauvais usage fait par les Etats-Unis de la technologie laser à des fins militaires, il se produirait des crashs d’avions, en tant que résultats karmiques – que certains avions tomberaient littéralement en morceaux en plein vol. Le crash de Miami Beach est-il le résultat de ce karma (ou d’un autre) ou s’agit-il d’un simple accident ? [sommaire]

C’est un crash d’origine karmique.

Il est apparu au grand jour que l'administration Bush avait autorisé la National Security Agency à intercepter des appels téléphoniques internationaux et des emails émis à l'intérieur des Etats-Unis. S'agit-il d'un effort supplémentaire des néo-conservateurs pour essayer de contrôler la population et de nous convaincre tous à leur idéologie, ou pour quelle raison ont-ils adopté et maintenu cette pratique ? [1] Ont-ils abusé de ce contrôle et pourriez-vous l'expliquer ? [2] Etant donné les informations importantes que les gens qui travaillent pour Partage international communiquent sur la réapparition de la Hiérarchie, ainsi que les informations sur les mensonges de l'administration Bush, certaines communications transmises des Etats-Unis à Londres, ou ailleurs, ont-elles été interceptées ? [3] L'administration Bush a-elle entendu parler de Partage international d'une manière ou d'une autre ? [sommaire]

[1] Non. C'est (à leurs yeux) la suite logique de leur lutte contre le terrorisme. [2] Pas encore ! [3] Ils ont entendu parler de Partage international, mais ils ne prennent pas ses informations au sérieux et ne le considère pas comme une menace.

Une rencontre célèbre avec un ovni a eu lieu le 5 novembre 1975. Sept bûcherons rentraient chez eux en voiture, après avoir travaillé dans la forêt nationale des Apache-Sitgreaves, dans l’Arizona (Etats-Unis), lorsqu’ils remarquèrent un « disque doré » d’environ 4,50 à 6 m de diamètre, qui se déplaçait silencieusement à 6 m au-dessus du sol. L’un des bûcherons, Travis Walton, s’approcha du vaisseau. Alors qu’il se trouvait à environ 1,80 m en dessous, un rayon bleu-vert fut dirigé vers lui. Tandis qu’il gisait inconscient, ses compagnons s’enfuirent craignant pour leurs vies. Pendant cinq jours, T. Walton disparut et toutes les recherches entreprises pour le retrouver restèrent vaines. Lorsqu’il revint, il affirma qu’il avait été enlevé par des extraterrestres. D’après vous, personne n’est kidnappé par les frères de l’espace et de telles affirmations sont le résultat d’une imagination astrale exacerbée. Cependant sept personnes ont été témoins de l’événement. [1] Que s’est-il véritablement passé ? [2] Les militaires et le gouvernement américain procéderaient-ils en secret à des enlèvements de ce genre, afin de créer un sentiment de crainte à l’égard des frères de l’espace et cacher la vérité à leur sujet ? [sommaire]

[1] Il s’agit d’une rencontre authentique avec des frères de l’espace venant de Mars. T. Walton n’a pas été kidnappé mais il a été invité à monter librement à bord. Il a été conduit dans un vaisseau mère, hors de son corps physique, qui a été rendu invisible et protégé. Il y a passé un temps merveilleux (dans les deux sens). Il a ensuite été ramené dans son corps. On lui a demandé de faire connaître son « aventure », mais je crains qu’il ne s’en soit pas senti capable. Il a eu peur et n’a pas voulu être ridiculisé, ou pire. [2] Oui. Les militaires sont la plupart du temps derrière les histoires d’enlèvement.

En 329 avant Jésus Christ, Alexandre le Grand a vu plusieurs objets brillants, en forme de boucliers, émerger d’une rivière en Inde. Il a été convaincu d’avoir vu des vaisseaux venant d’un autre monde. [1] Etaient-ce de véritables ovnis ? [2] Alexandre le Grand a passé les six années qui lui restaient à vivre à chercher ces vaisseaux dans une cloche à plongeurs. Certains avancent l’idée qu’il essayait de trouver et de conquérir le seul royaume qui lui avait échappé jusque là : l’Atlantide. Alexandre le Grand avait-il réellement des illusions grandioses sur la possibilité de conquérir l’Atlantide ? [sommaire]

[1] Oui, venant de Mars. [2] Non, il voulait trouver l’origine de ces « vaisseaux venus d’un autre monde ».

Dans les environs de Los Angeles (Californie), le matin du 7 février 2006, plusieurs personnes, notamment celles qui se trouvaient sur le rivage ainsi que des plongeurs, ont vu un grand objet sombre émerger de l’océan et libérer une dizaine de vaisseaux plus petits. L’objet redescendit dans l’océan et sa trajectoire fut suivie par radar (ou sonar), tandis qu’il se dirigeait vers le sud en direction de Santa Catalina Channel. [1] Cet ovni était-il un vaisseau transporteur ? [2] De quelle planète venait-il, s’il s’agissait vraiment d’un ovni ? [3] Les frères de l’espace ont-ils des bases dans les différents océans du monde, ou sous la terre au-dessous des océans, et même entre Catalina Island et la Californie ? [4] Un phénomène connu sous le nom d’osni (objet sous-marin non identifié) fait référence aux ovnis dans les océans. Les frères de l’espace voyagent-ils dans les mers aussi facilement que dans l’atmosphère ? [sommaire]

[1] Oui. [2] De Mars. [3] Oui, beaucoup. [4] Oui.

Des croix sont apparues sur des maisons privées bien avant 1988. Mon mari et moi avons acheté une maison à Oxford, en Nouvelle Ecosse (Canada), en janvier 1977. Nous avons emménagé un samedi de février et le mercredi suivant, vers 8 h, une magnifique croix de lumière est apparue sur notre mur, au pied de l’escalier. Elle y demeura pendant une dizaine de minutes, puis disparut. Elle réapparut les deux jours suivants à la même heure. L’année suivante, au mois de février, la croix apparut à nouveau pendant trois jours. Elle est réapparut pendant six ans. Nous avons déménagé au cours de la septième année. [sommaire]

Les croix ont été manifestées par Maitreya pour annoncer sa venue le 19 juillet 1977.

Je ne comprends pas pourquoi nous devons créer un climat d’attente pour que Maitreya se manifeste au grand jour. Il y a un réel problème à essayer de créer un tel climat. Si nous disons aux gens que Maitreya est ici, ils diront tout simplement : « De qui parlez-vous ? » Les chrétiens répondront seulement si nous l’appelons le Christ, mais alors nous éloignerons les bouddhistes et les musulmans. Si nous disons que Maitreya est une figure du Christ, ce sont les athées qui se détourneront. Si nous disons qu’il s’agit seulement de quelqu’un dont les idées rendront le monde meilleur, les gens ne nous croiront pas car jusqu’ici une telle personne n’a jamais existé. [sommaire]

Qu’est-ce qui vous rend si sûr de ce que vous avancez ? Essayez et vous verrez ce qui arrive. Certaines personnes seront intéressées, certaines vous prendront au sérieux. Certaines penseront que vous dites la vérité. D’autres riront et s’éloigneront. Et alors ? Vous n’êtes pas seul.

Que l’on aborde la question d’une manière ou d’une autre, c’est un cercle vicieux. Tout cela est décourageant. A quoi bon essayer ? [sommaire]

Parce que chaque fois que vous parlez à quelqu’un de ce qui est en train d’arriver, vous aidez Maitreya et le monde.

Nous vivons dans un monde très cynique, très sceptique, très blasé. Vous pouvez me considérer comme défaitiste, mais si Maitreya attend un climat favorable pour se manifester ouvertement, il attendra à jamais. La plupart des gens sont égoïstes et ne se soucient pas du partage. Les athées ne veulent pas entendre parler de quoi que ce soit de « spirituel » et ne répondront pas s'ils entendent parler de Maitreya. La plupart des autres n'y croiront pas non plus. [sommaire]

Oui, vous êtes plutôt défaitiste. Vous y croyez. Qu'avez-vous de si particulier ? Plusieurs milliers de personnes s'efforcent allègrement de faire connaître cette information à différents niveaux. Environ trente millions de personnes en ont entendu parler. Parmi celles-ci environ vingt millions (c'est-à-dire les deux tiers) ont l'esprit ouvert à une telle possibilité. Plus de deux millions y croient totalement. Réjouissez-vous !

Cela fait presque trente ans que cela dure. Je voudrais parler aux gens de Maitreya, mais j’ai vraiment l’impression que cela ne servirait à rien. Je souhaite qu’il vienne le plus vite possible, mais je perds l’espoir que cela arrive un jour. [sommaire]

Très bien. Ce sera donc une surprise pour vous !

Maitreya dit qu’il ne viendra pas sur la scène mondiale tant qu’il n’existera pas un « climat d’attente » – dans ce cas, nous attendrons à jamais. Il n’existe aucun moyen de faire connaître l’information au monde entier et de créer ainsi un climat d’attente à l’échelle mondiale. J’ai distribué des prospectus dans mon église, dont la plupart ont été mal accueillis, et dans un magasin d’alimentation. Cela ne va pas répandre l’information à grande échelle et je ne peux donc m’empêcher de penser : « A quoi bon ? » . [sommaire]

Vous auriez dû continuer ! Il ne s’agit pas d’informer chaque personne dans le monde, mais seulement de créer une « masse critique ».

J’ai lu vos suggestions. Aucune chaîne de télévision ni de radio ne veut entendre parler d’un instructeur spirituel, et mettre des bulletins d’information de Partage international [sommaire]

Ne renoncez pas ! Vous faites beaucoup !

Charles W. Leadbeater, un des membres fondateurs de la Société théosophique, est-il en incarnation actuellement ? [sommaire]

Non.