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mai 1990 – No 21

Sommaire


 

Article du Maître —

L’heure a sonné [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Plus le temps passe, plus le monde prend conscience du fait indéniable qu’il est en train de se produire sur la planète quelque chose de tout à fait extraordinaire, d’absolument sans précédent. Le monde d’aujourd’hui est lancé sur les « montagnes russes » du changement. Les événements se succèdent à un rythme tel que personne, pas même l’observateur le plus expérimenté, n’a le temps ni l’occasion de faire le point. Etonnement, perplexité et émerveillement sont les réactions habituelles et naturelles face aux transformations actuelles.

Chaque fois que des changements se produisent en cascade, la réaction normale de l’homme est d’avoir peur. On ne peut donc guère s’attendre à ce que la peur soit épargnée à beaucoup de ceux qui assistent aujourd’hui à la disparition des vieux repères familiers pourtant devenus si limitatifs. Le familier, quels que soient ses inconvénients, est souvent préféré au nouveau que l’on n’a pas encore expérimenté.

La joie intérieure

Néanmoins, nombreux sont ceux aujourd’hui qui éprouvent une joie intérieure secrète, pressentent un bonheur à venir et nourrissent l’espérance que tout ira pour le mieux, que l’avenir est porteur de la promesse d’une vie nouvelle et meilleure, pour tous et pour chacun.

Cet espoir se réalisera, c’est certain. En dépit du chaos actuel, de la souffrance et des malheurs de millions d’hommes, on met de plus en plus l’accent dans les affaires mondiales sur l’interdépendance, la responsabilité acceptée du bien-être de tous et une détermination nouvelle à prendre les mesures qui s’imposent.

Depuis les coulisses, nous, qui constituons le Gouvernement intérieur, observons avec une satisfaction croissante le processus évolutif qui permet à l’homme de se rapprocher, pas à pas, de l’action juste et de l’alignement correct avec le Plan de Dieu. Nous n’ignorons pas qu’il y a beaucoup à faire. Mais nous savons aussi qu’il existe dans le monde un groupe de travailleurs déterminés dont la tâche sera d’ouvrir la voie vers une nouvelle forme de société. Dotés du savoir-faire et du discernement qu’exige la situation, d’un altruisme total et du désir joyeux de servir, ces précurseurs dessineront la carte du nouveau territoire et guideront les pas des pionniers.

Rome, dit-on, ne s’est pas faite en un jour ; la nouvelle Jérusalem ne sera pas non plus bâtie du jour au lendemain. Néanmoins, les premiers pas ont été faits, la nouvelle orientation se dessine chaque jour plus nettement, et un immense groupe d’hommes et de femmes se tient prêt pour la tâche de reconstruction.

La nouvelle époque

Bientôt, Maitreya lui-même ouvrira la porte de l’ère nouvelle. Apparaissant aux yeux de tous, il revendiquera sa place légitime d’Instructeur du nouvel âge et justifiera devant le monde le droit qui est le sien d’indiquer la voie.

Il connaît l’immensité de la tâche qui l’attend, c’est certain. Jamais auparavant l’Instructeur n’avait pris en mains les problèmes de l’humanité à l’échelle mondiale. Mais lui seul est capable de mener à bien pareille mission, et jamais notre Terre n’a eu dans son histoire l’honneur d’accueillir un Etre aussi bien équipé pour lui venir en aide.

De plus, il ne vient pas seul. Son groupe de Maîtres est également en route. Nombre d’entre eux vivent déjà parmi les hommes, encore inconnus pour l’instant, mais prêts à se manifester au grand jour.

Bientôt, le monde entier les connaîtra, saluera leur présence et invoquera leur sagesse et leur amour pour la reconstruction de ce monde. L’heure a sonné.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

Un cœur invincible [sommaire]

Les actionnaires devraient-ils se préoccuper de la manière dont leurs fonds sont utilisés ? Le devoir d’une société s’étend-il au-delà de la simple recherche du profit, afin de satisfaire ces mêmes actionnaires ? Les ouvriers partagent-ils avec leur employeur la responsabilité du produit fabriqué ?  En d’autres termes, les normes éthiques et sociales devraient-elles faire partie intégrante du processus économique ?

Dans la réalité quotidienne, l’industrie actuelle répond en général à cette question par un non sans appel. Les principes moraux, considérés par Aristote comme indissolublement liés à l’économie, ont vu leur influence décliner profondément depuis l’apparition de l’économie moderne, il y a environ 200 ans.

En 1776, l’économiste et moraliste écossais, Adam Smith, publia son célèbre traité, intitulé « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations », qui eut une très grande répercussion sur la conception moderne du libre échange. Adam Smith soutenait que l’intérêt personnel, et par dessus tout la recherche d’un profit financier, constituent le meilleur élément moteur de l’économie. Selon A. Smith, la poursuite par chaque individu de son propre intérêt devrait nécessairement servir l’intérêt général. Un contrôle exercé par l’État n’aurait donc pour seul effet que de contrarier les influences bénéfiques de la « main invisible » — un concept introduit par Smith. Depuis lors, dans le monde de l’économie, cette conception est pratiquement devenue un lieu commun, et en arrive presque à être considérée comme une loi divine. Pour A. Smith, toutefois, la liberté économique ne représentait pas un absolu. Il condamnait la poursuite illimitée de l’intérêt personnel. Pour lui, il n’était pas totalement injustifié que l’État, dans certaines circonstances, joue le rôle de gendarme de l’économie. Progressivement, on accorda moins d’attention à la flexibilité des théories de Smith, si bien que de nos jours, dans un nombre croissant de pays, le résultat du « libre jeu des forces du marché » est considéré, par définition, comme synonyme du bien général. Pour beaucoup d’économistes, la « main invisible » de Smith ne constitue pas simplement une théorie, qu’on peut accepter ou rejeter, mais un dogme, en quelque sorte un fait démontré, quasiment une loi immuable de la nature. C’est la raison pour laquelle, bénéficiant de ce soutien, l’économie a pratiquement gagné le statut de science naturelle.

On ne peut bien évidemment nier que certains pays, bâtis sur l’économie de marché, aient remporté des succès indiscutables. Aucun autre système moderne ne s’est montré aussi efficace dans la production de biens et de services, et par conséquent dans la satisfaction des besoins matériels de la population. L’effondrement d’une grande partie du monde communiste, où la main de fer du gouvernement remplaçait maladroitement la « main invisible » d’A. Smith, paraît annoncer la nette victoire de l’économie de marché.

Cependant, c’est justement à l’heure actuelle, alors que l’influence des défenseurs de la théorie d’Adam Smith est devenue presque partout prépondérante, que les limitations inhérentes au système du libre échange deviennent évidentes. L’ironie fait que ce sont précisément ses succès qui révèlent ses insuffisances. Car, alimenté comme il l’est par la demande de biens et de services, il était inévitable que ce système économique conduise à une production incontrôlée, en passe de détruire rapidement l’environnement, menaçant non seulement la chaîne de production mais, indirectement, également la survie elle-même. Pour prendre un seul exemple, la pollution atmosphérique et terrestre par l’industrie, l’agriculture et l’automobile — le symbole pour les masses des profits issus du système de libre entreprise — détruit actuellement nos forêts, nos rivières, nos océans et nos sols. Ces contaminations et perturbations de l’écosystème dévastent la nature et mettent en péril la production alimentaire dont nous dépendons tous. Il sera extrêmement difficile de mettre un terme à ce processus tant que nous continuerons à vivre avec l’idée que l’intérêt personnel de tous les individus formant une société, coïncide avec l’intérêt de la société dans son ensemble. La question n’est pas tant de savoir si l’individu exige de pouvoir utiliser sa voiture sans restriction, mais d’envisager les conséquences de cette utilisation par des millions d’automobilistes brûlant du carburant et dégageant des fumées toxiques. Il ne s’agit plus de se demander si l’individu peut s’offrir le luxe d’utiliser sa voiture de cette façon, mais si son pays — ou plutôt la planète — peut se le permettre.

A l’évidence, nous avons atteint le stade où le profit personnel mesquin entre en conflit avec le bien général. Une telle situation, assurément, était inévitable. Appliquer le principe de liberté sans intelligence, autodiscipline ou sens des responsabilités, conduit fatalement à la destruction de toute liberté. Comme il devient chaque jour plus évident, la liberté, et la vie elle-même, ne peuvent être garanties que par une sage maîtrise de soi, et seraient définitivement perdues si nous poursuivions la politique actuelle de croissance économique incontrôlée. Si tel est bien le cas, il devient alors évident que la théorie de la libre concurrence ne tient pas debout. Il est donc grand temps de définir une nouvelle approche, visant à un équilibre entre la liberté individuelle et le bien général.

Pour y parvenir, nous devrions redéfinir nos priorités réelles — en tant qu’individus, en tant que nations, et bien sûr comme humanité dans son ensemble. Jusqu’à présent, dans l’économie amorale de ce siècle, les politiques suivies ont été formulées presqu’entièrement en termes matériels, la quantité, la consommation et la propriété jouant les rôles principaux.

Une telle réévaluation ne nécessite pas un rejet radical des idées d’Adam Smith, aujourd’hui généralement associées aux réalisations de l’Occident. Bien au contraire, car toutes les sociétés qui désireront s’épanouir devront être basées sur l’utilisation et la stimulation de la pleine capacité et de la productivité des individus, ou, en un mot, de leur créativité.

Cette caractéristique la plus fondamentale de la nature humaine ne doit pas être refrénée, mais libérée — libérée des contraintes du matérialisme et de la compétition. En effet, la liberté et la créativité ne pourront pleinement se développer que sous l’influence de normes et d’objectifs éthiques. Alors nous apercevrons-nous qu’après tout, Adam Smith avait raison, et que les intérêts individuels peuvent tout à fait coïncider avec ceux du groupe, à condition que la main invisible de la liberté apprenne à travailler conjointement avec le cœur invincible de la synthèse et de la coopération, pour le bien être commun.

 

Ce mois-ci dans Partage international

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Point de vue

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Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.
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S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Des éclairs de lumière dans un ciel clair [sommaire]

« Des personnes raconteront avoir vu de grands éclairs dans le ciel, puis un objet atterrir, des êtres en sortir et finalement repartir. » (Partage international, avril 1990)

Fin mars, dans quatre États du centre ouest des États-Unis — Missouri, Illinois, Iowa et Arkansas — des personnes ont affirmé avoir aperçu d’étranges lumières. Elles en ont données des descriptions variées : éclairs, bandes lumineuses blanches, ou boules de feu. Un porte-parole du Haut Commandement américain à la Défense, qui surveille les objets gravitant dans l’espace, a déclaré que ces lumières ne provenaient pas de morceaux de satellites ou d’autres débris d’objets créés par l’homme et retombant dans l’atmosphère.

Un correspondant de Share International en Nouvelle-Zélande nous communique : « Des éclairs de lumière dans un ciel clair, la nuit, ont été aperçus en différentes occasions par des membres d’un groupe de Transmission à Porirua, près de Wellington, ainsi qu’à Christchurch. »

De nouveaux tremblements de terre [sommaire]

« En mars, la dynamique des événements s’accélérera et, avant le mois d’avril, de nombreux changements se seront produits dans le monde… Des tremblements de terre toucheront d’abord la Chine, puis les États-Unis, en particulier les régions situées à la frontière du Mexique. La Grande-Bretagne connaîtra des glissements de terrain, suivis de secousses sismiques, provoquées par des tremblements de terre survenus dans d’autres parties du monde. » (Partage international, avril 1990, information reçue le 27 février 1990)

Un certain nombre de nouveaux tremblements de terre ont ébranlé le monde à la fin du mois de mars. Le Costa Rica a subi plus de 1 500 séismes, dont un de 6,5 sur l’échelle de Richter, qui a endommagé de nombreux édifices, et qui fut ressenti du Panama au Nicaragua. Un tremblement de terre a secoué l’île de Mindanao, au sud des Philippines. D’autres séismes ont ébranlé le centre du Japon, l’ouest du Népal, l’est de l’Iran et la république du Tadjikistan.

Le 2 avril, un tremblement de terre de 5,6 sur l’échelle de Richter a secoué la ville de La Paz, au Mexique, dans une région située à la frontière entre l’État américain de Californie et le Mexique. Bien que ce séisme ait fortement ébranlé la ville de La Paz, on ne compte ni blessé, ni dommage.

Le même jour, un tremblement de terre, décrit comme « l’un des plus importants jamais enregistrés en Grande-Bretagne », a endommagé un certain nombre d’édifices dans différentes villes. Des immeubles se sont mis à trembler, des cheminées sont tombées, des plâtres se sont fissurés, des conduites de gaz ont été percées, mais personne n’a été blessé. D’une magnitude de 5,2 sur l’échelle de Richter, son épicentre était situé au nord du Pays de Galles, et ses effets ont été ressentis jusque dans le Somerset, le Lancashire, et même à Londres et à Dublin.

Un autre séisme, d’une magnitude de 4,7 sur l’échelle de Richter, a secoué la ville d’Oceanside, en Californie, à environ 80 kilomètres de la frontière mexicaine.

L’environnement deviendra la priorité numéro un [sommaire]

« L’environnement deviendra la priorité numéro un dans le monde entier. » (Partage international, juin 1989)

Selon le Los Angeles Times, les consommateurs américains se mettent à devenir « verts ». Le journal signale que « tout ce processus semble avoir émergé en une nuit. »  Comme l’a déclaré un consultant d’entreprise : « Cette vague ressemble à une brusque prise de conscience spirituelle sur une large échelle… Pour la première fois dans l’histoire, il semble que tout le monde, sur la planète, s’intéresse au même sujet : l’environnement. »

Produire de l’énergie grâce à la lumière [sommaire]

« Les Frères de l’Espace enseignent actuellement à des scientifiques l’art de produire de l’énergie grâce à la lumière… Cette technologie, qui utilise la couleur, les sons et la vibration, sera la science du 21e siècle. »  (Partage international,  janvier/février 1990)

« Ce phénomène semble tenir plus de la magie que de l’expérience de laboratoire »  écrit le New York Times. « Deux cristaux transparents sont disposés au hasard à environ un mètre l’un de l’autre. Deux rayons laser sont dirigés sur chacun d’eux séparément. Au début, les rayons traversent les cristaux comme s’il s’agissait de verre, mais quelques secondes plus tard, les rayons apparus de l’autre côté de chaque cristal se déploient en forme d’éventail. Puis, les deux éventails formés autour des cristaux commencent à fusionner. Un moment après, ces éventails disparaissent, et un nouveau rayon naît soudainement entre les deux cristaux. Les cristaux se sont apparemment unis, ce qui paraît incroyable, et ont créé un lien optique réciproque entre eux… » On mise sur ces découvertes, ainsi que sur l’utilisation d’autres matériaux photoréfracteurs, pour améliorer sensiblement les moyens de télécommunication et rendre possible le stockage d’hologrammes. Les scientifiques admettent que les applications potentielles de cette technologie ne sont encore qu’à peine entrevues.

La population carcérale [sommaire]

« La population carcérale s’accroît, et se révoltera. »  (Share International, juin 1988) « Partout, les prisonniers éprouvent fortement le désir de se libérer des lois et des règlements excessifs. » (Partage international,  septembre 1988)

Grande-Bretagne — Une violente et longue émeute a débuté le premier avril à Manchester, à la prison de Strangeways. Des prisonniers ont attaqué leur gardiens, ont mis le feu à différents édifices et ont occupé les toits de la prison durant plusieurs jours. Un prisonnier au moins a été tué par d’autres détenus, environ 50 ont été transportés à l’hôpital. La situation a été décrite comme « une explosion qui ne pouvait manquer de se produire » en raison du surpeuplement et des conditions de vie désastreuses.

Tchecoslovaquie — Une émeute s’est développée dans une prison du nord du pays dans le cadre d’un mouvement de protestation contre les conditions de détention.

Prisonniers drogués [sommaire]

 « Une certaine drogue, actuellement donnée à des prisonniers, amène ces derniers, une fois libérés, à ne même plus se souvenir du crime qu’ils ont commis. »  (Share International, juillet/août 1988)

Parmi les griefs des émeutiers de la prison de Strangeways, on notait « l’abus de drogues destinées à contrôler les prisonniers ».

Source : The Independent

Manifestations en Grande-Bretagne [sommaire]

« Des événements spectaculaires se produiront en Grande-Bretagne. Le peuple, tout comme en Chine, descendra massivement dans les rues d’un certain nombre de villes — telles que Londres, Birmingham, Manchester, Edimbourg, etc – afin de protester contre la nouvelle taxation sur l’habitat. »  (Partage international,  juillet/août 1989)

Grande-Bretagne, 1er avril 1990 : La manifestation la plus importante jamais connue à Londres s’est déroulée le jour de la mise en application de la « Poll Tax », la nouvelle taxe d’habitation. Des centaines de milliers de manifestants se sont retrouvés à Trafalgar Square, au milieu d’une marée de pancartes déclarant « Non à la Poll Tax »  ou « Ne payez pas la Poll Tax ».

A la fin de la journée, cette manifestation jusque là pacifique fut perturbée par des scènes de violence, les plus graves jamais connues dans le West End de Londres, et il s’ensuivit un véritable saccage de ce quartier. Des immeubles et des véhicules furent incendiés, des rangées de magasins dans ces rues les plus chics de Londres furent dévastés et pillés, des magasins, des pubs, des restaurants et des stations de métro durent être fermés. Plus de 400 personnes, policiers et manifestants, ont été gravement blessées, et plus de 300 manifestants arrêtés. Le même jour, des milliers de personnes manifestaient contre la Poll Tax à Glasgow, en Ecosse, de manière tout à fait pacifique.

Nouveau krach boursier au Japon [sommaire]

« Ainsi que nous l’avons déjà annoncé (dans le numéro de décembre 1988 de Partage international), un krach boursier prendra naissance au Japon, pour s’étendre ensuite dans le monde entier. La situation est identique à celle d’une bulle de savon sur le point d’éclater. » (Partage international, mai 1989)

Depuis le début de l’année 1990, la capitalisation boursière japonaise a perdu près d’un quart de sa valeur totale. Au sein de la communauté financière, les prédictions selon lesquelles Tokyo devrait affronter une « correction »  nécessaire mais contrôlable, font maintenant place au pessimisme et même à la panique en ce qui concerne l’avenir.

Voici un échantillon de ce que les journaux influents de New York et de Californie écrivent sur la situation au Japon :

– La bourse de Tokyo, déjà secouée, [a plongé de nouveau,] poursuivant sa descente la plus forte depuis le krach boursier mondial d’octobre 1987… « Je ne veux pas dire que c’est la fin du monde, mais ils n’ont que cette vision en tête, ils interprètent tout avec pessimisme », a déclaré Masa Nakamura, responsable des transactions boursières internationales au bureau de Tokyo de la société Goldman, Sachs et Compagnie.

« Selon Toyoharu Tsutsui, directeur général du service des placements financiers de la CS First Boston, la situation tourne à la panique. « On ne trouve absolument aucun acheteur. Aucun. » Un cadre supérieur du service a ajouté que « ‘le manque de confiance est total… »  (tiré d’une série d’articles de James Sterngold, New York Times)

– « Certains économistes pensent que la récente « volatilité » du marché de Tokyo est plus un symptôme qu’une maladie. Mais la maladie – qui est à la fois économique et politique – est sérieuse… Les Japonais ont largement perdu leurs illusions concernant leur système politique, qui a été frappé par la corruption et les pots-de-vin. »  (Kathy M. Kristof and James Bates, Los Angeles Times)

– « Selon Georges Noble, directeur du Fidelity Overseas Fund, ‘le marché financier japonais n’a jamais présenté autant de risques qu’aujourd’hui. »  (Robert J. Cold, New York Times)

– « Plus le ralentissement japonais s’accentue, plus le niveau d’inquiétude augmente chez nous. De nombreux experts estiment qu’il existe un risque croissant de répercussion négative sur les valeurs et autres avoirs américains, si le Japon venait à connaître une chute libre au cours des prochaines semaines. Et le danger d’une telle panique pourrait bien être plus grand qu’aucun d’entre nous ne l’eût imaginé, il y a ne serait-ce qu’un mois. » (Tom Petruno, Los Angeles Times)

– « Je pense que les marchés des titres allemands et japonais laissent prévoir qu’un autre choc boursier est en vue. Je veux dire un choc mondial. Ce à quoi nous assistons, dans le monde entier, n’est rien d’autre qu’une vaste destruction des richesses fondées sur les titres, la propriété et les actions… Bientôt, le patient sortira de sa catatonie et commencera à ressentir vraiment sa douleur, à être conscient de son hémorragie, et à comprendre que sa vie est en danger. »  (Maxwell Newton, New York Post) 

 

Source : diverses

Expériences d’ingénierie génétique [sommaire]

« En Union Soviétique et aux États-Unis, des scientifiques effectuent déjà des expériences d’ingénierie génétique, qu’ils développeront jusqu’à ce qu’il leur soit possible de transmettre une information génétique à un organe malade afin de le régénérer sans avoir à utiliser la chirurgie. »  (Partage international,  juillet/août 1989)

Aux États-Unis, un certain nombre d’Instituts Nationaux de la Santé ont approuvé une proposition visant à traiter des enfants atteints d’une maladie génétique rare, en introduisant des gènes modifiés dans les cellules de leur sang. La maladie en question, une déficience en adénosine désaminase, est un désordre génétique qui détruit le système immunitaire. Si ces expériences aboutissent, ces Instituts estiment qu’elles amorceront une nouvelle ère dans le traitement des maladies héréditaires.

Négociations entre les gouvernements et les forces de guérilla [sommaire]

« Les conflits existant entre les gouvernements et les mouvements de guérilla à travers le monde vont commencer à décroître. Les personnes concernées se rendront à la table des négociations. »  (Partage international,  novembre 1988)

Guatemala — Le mouvement de guérilla et le gouvernement guatémaltèque préparent actuellement l’ouverture de négociations officielles. En mai, le mouvement de guérilla entamera des entretiens avec des dirigeants de l’église, des partis politiques et d’autres groupes non gouvernementaux. Des rencontres officielles entre le gouvernement et les leaders de la guérilla devraient leur faire suite. La guerre civile a démarré au Guatémala il y a 30 ans.

El-Salvador — Les rebelles du Salvador et le gouvernement salvadorien se sont mis d’accord pour entamer des négociations de paix directes sous les auspices des Nations Unies. « Cette guerre va se terminer » a déclaré au journal The Examiner un porte-parole de l’ambassade des États-Unis  au Salvador. Le Président salvadorien, Alfredo Cristiani, a déclaré à des journalistes : « Je pense que 1990 sera l’année de la paix. »

Nicaragua — Les cinq pays d’Amérique Centrale ont conclu un accord portant sur le démantèlement de la Contra au Honduras. Cette décision est conforme aux souhaits de ce mouvement, ainsi qu’à ceux du nouveau gouvernement récemment élu au Nicaragua, qui prendra ses fonctions le 25 avril.

Des généraux en Israël ont manifesté [sommaire]

« Les généraux, en Israël, commencent à affirmer que les politiciens les ont trompés. »  (Partage international, novembre 1989)
« En Israël, le Premier ministre Shamir est sur le point de démissionner, car il manque de soutien pour appliquer sa politique. »  (Partage international,  
juillet/août 1989)

Des dizaines de milliers d’Israéliens sont descendus dans la rue pour exiger des réformes électorales. Parmi les manifestants, on compte des officiers de réserve, qui ont entamé une grève de la faim devant le siège du Parlement. « Nous sommes fatigués et écœurés de ces politiciens et de ce type de gouvernement » a déclaré l’un de ces officiers. « Nous ne pouvons rater l’occasion de changer ce système. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire descendre chaque Israélien dans la rue. »

Ces manifestations font suite à un vote de censure du Premier ministre Itzhak Shamir et de son gouvernement du Likoud. Un proche conseiller de Shamir, Ehud Olmert, a déclaré à la radio israélienne : « Vous conviendrez avec moi que rien de tel ne s’est encore produit durant les 42 années écoulées. Mon cœur est triste. Je parle du système politique. Je ne veux pas blâmer qui que ce soit. Je pourrais le faire, mais cela pourrait-il maintenant nous aider ? »

Source : New York Times

La rigidité politique et religieuse disparaîtra [sommaire]

« La rigidité politique et religieuse disparaîtra. De nouvelles formes de gouvernement apparaîtront dans le monde entier. » (Partage international,  septembre 1988)
« Les gouvernements autoritaires disparaîtront. Les hommes politiques deviendront les serviteurs et non plus les maîtres du peuple. »  (Partage international,
octobre 1988)

Nepal — En réponse à plusieurs mois de manifestations et à un début de grève générale, le roi Birendra du Népal a dissout le gouvernement et a appelé à une modification de la constitution afin d’assurer plus de démocratie dans la société.

Union Soviétique — Les Verts ont été reconnus comme parti politique à Leningrad, rapporte le Moskovskia Novostni. Il s’agit du premier enregistrement d’un autre parti politique que le parti communiste en Union Soviétique, bien que les Verts ne puissent encore, pour le moment, être officiellement et légalement reconnus.

Afghanistan — L’Afghanistan se propose de mettre un terme au monopole politique du parti communiste, et d’autoriser l’existence d’autres partis. Kaboul souhaite modifier la constitution en ce sens, et espère ainsi accélérer la fin de la guerre civile.

Yougoslavie — La Yougoslavie et l’Albanie sont les deux derniers remparts de l’idéologie communiste stalinienne en Europe de l’Est. Le vent de la démocratie balayant le monde, atteint néanmoins maintenant la Yougoslavie, particulièrement au nord, dans la république de Slovénie. Le 8 mars, le parlement slovène a voté l’abolition du terme « socialiste » dans la terminologie officielle de « République Socialiste de Slovénie ». La Slovénie est la première des républiques de la « Fédération des Socialistes Yougoslaves » à accomplir un tel geste.
Le 9 mars, les Slovènes se sont rassemblés sur tous les points de passage frontaliers, pour réclamer la démilitarisation de tous les territoires frontaliers ainsi que la non ingérence de l’armée dans la vie civile. Auparavant, on avait noté de vigoureuses protestations contre l’utilisation de la force militaire envers les civils.

Bulgarie — L’assemblée nationale bulgare a approuvé des réformes politiques et économiques radicales. Ces changements comprennent la tenue, au mois de juin, des premières élections libres depuis 69 ans, ainsi qu’un plan de transition vers un régime démocratique et une économie plus orientée vers le marché.

Mongolie — Sous la pression de l’opinion publique, le parlement mongol a renoncé au monopole du pouvoir que le parti communiste détenait depuis 66 ans. Ce geste rend possible la tenue d’élections multipartites dans le futur.

Douceur du climat [sommaire]

« Appréciez la douceur du climat, le printemps précoce et la vie qui s’épanouit autour de vous. Ce changement climatique n’a rien à voir avec les trous dans la couche d’ozone ou l’effet de serre. Il est dû à une diminution de la vitesse de rotation de la terre ainsi qu’à un rapprochement de la terre du soleil. Ce phénomène est intervenu afin de favoriser le développement de la végétation nécessaire pour nourrir le monde. Cette chaleur et cette floraison se poursuivant, les êtres humains apprendront à ouvrir leur cœur aux éléments naturels et commenceront à prendre soin les uns des autres. »  (Partage international,  mai 1989)

Le climat de ces derniers mois a présenté, dans différentes parties du monde, une image différente de celle des normes saisonnières. Les régions côtières d’Europe occidentale ont souffert, en janvier et février, de tempêtes inhabituellement fortes, bien que l’hiver y ait été extrêmement doux. Certains pays ont connu l’hiver le plus doux jamais enregistré. En février de l’année dernière, la Suède avait connu une température supérieure d’un degré à tous les précédents enregistrements. Cette année, la température a de nouveau été supérieure d’un degré à celle de l’année passée. Les Pays-Bas ont connu l’hiver le plus doux depuis le début des enregistrements de température il y a trois cent ans.

Sur la côte est américaine, un mois de décembre rigoureux a été suivi d’une vague de chaleur dans la première quinzaine de mars. L’Europe n’a pas été la seule région touchée par les perturbations atmosphériques : l’océan Pacifique, lui aussi, a connu une période de fortes tempêtes.

L’Afrique, personne ne s’en plaindra, a bénéficié de plusieurs mois de climat humide, faisant ainsi naître l’espoir de bonnes récoltes pour cette année.

La voix du peuple sera respectée en Chine [sommaire]

« La Chine ne pourra subsister plus de quelques mois dans sa forme actuelle. Le style de gouvernement en vigueur prendra fin, et la voix du peuple y sera respectée. » (Partage international,  avril 1990)

Des universitaires asiatiques, de renom international, ont prédit que le gouvernement chinois actuel serait renversé, très probablement dans les deux prochaines années. Une rencontre internationale de spécialistes de l’Asie, à l’Université de Berkeley, en Californie, a conclu qu’un désordre politique, confinant au chaos, a de grandes chances de se manifester en Chine dans un futur proche. La décennie s’écoulant, les universitaires estiment toutefois que le désir des Chinois pour la liberté et l’amélioration de leurs conditions de vie devrait permettre d’envisager un avenir meilleur pour le futur.

La toxicomanie diminuera [sommaire]

« La toxicomanie diminuera. Les hommes politiques seront surpris. Les personnes travaillant dans le domaine de la spiritualité se réjouiront. » (Partage international,  novembre 1988)

Selon deux études récentes, la toxicomanie est en diminution chez les jeunes Américains. L’usage de la cocaïne chez les lycéens a diminué de moitié entre 1986 et 1989. Cependant, l’utilisation du crack (cocaïne entraînant une très forte dépendance) s’est légèrement accrue dans la même période. La conclusion générale de l’étude était : « La probabilité qu’un lycéen ou un jeune étudiant utilise de la drogue a diminué de moitié depuis dix ans. »

L’armée britannique se retirera d’Irlande du Nord [sommaire]

« En Irlande du Nord, les problèmes seront résolus à l’échelon local, et une certaine forme de parlement régional sera mis en place. L’armée britannique se retirera d’Irlande du Nord. » (Partage international, octobre 1988)

Le New York Times indique que le militant protestant Peter Robinson, membre du Parlement d’Irlande du Nord et vice-président du parti Unioniste Démocratique, incite ses collègues radicaux à entamer des négociations afin de mettre un terme à la guerre civile dans son pays.

Source : New York Times

Appels à l’unification de l’OTAN et du Pacte de Varsovie [sommaire]

« Dans le monde entier, les gouvernements dépenseront désormais plus d’argent pour le bien-être des personnes, au lieu de dépenser cet argent en armes destructrices. »  (Partage international, octobre 1988)
« Personne ne pourra désormais soutenir que la défense constitue une priorité essentielle. » (Partage international,
mai 1989)
« L’OTAN et toutes les organisations militaires stratégiques sont en train de s’effondrer. Les armées retournent maintenant dans leur propre pays. » (Partage international,
avril 1990)

Selon certains journalistes, les échelons les plus élevés du Kremlin et de l’armée soviétique envisagent actuellement la possibilité, pour l’URSS, de demander à faire partie de l’OTAN, dans le but de mettre un terme aux différents éléments de division existant entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest.

Le ministre ouest-allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, a lui-même envisagé publiquement une telle hypothèse. Son but est de parvenir à une plus grande sécurité en Europe grâce à l’union de l’OTAN et des pays du Pacte de Varsovie. Comme première mesure, M. Genscher a proposé de renforcer la coopération entre ces deux confédérations.

Le débat sur l’unification des deux Allemagnes conduit même à envisager des propositions d’une plus grande ampleur. Un placard publicitaire, paru dans le journal Die Zeit du 9 mars, appelait au démantèlement complet de l’armée allemande. Cet appel a été publié et signé à l’instigation d’un grand nombre de médecins, psychiatres, écrivains, membres de l’appareil judiciaire, sociologues, scientifiques, politiciens, etc. « Les deux Allemagnes se trouvent aujourd’hui face à l’opportunité d’un désarmement complet, » affirmait cet appel. « Nous pourrions ainsi prouver à nous-mêmes et à nos voisins que nous, Allemands, avons appris les leçons de l’histoire. Une Allemagne de l’Ouest et de l’Est modérées ne seraient source d’aucune menace pour leurs voisins. » L’appel énumérait les différents usages possibles de l’argent rendu disponible grâce au désarmement : services sociaux, protection de l’environnement, aide à l’Europe de l’Est (particulièrement à l’Allemagne de l’Est), « mais par dessus tout l’aide aux pauvres et aux démunis de ce qu’on appelle le tiers et le quart monde. »

Le gouvernement ouest-allemand lui-même vient de se prononcer formellement en faveur d’une réduction de la priorité accordée à la défense. Il a consenti une réduction du budget de la défense de trois cent millions de dollars pour l’année 1990, mais des propositions sont à l’étude visant à des réductions encore plus drastiques.

Carl Friedrich von Weizsäcker, physicien et philosophe allemand, s’est prononcé en faveur d’une interdiction totale des exportations d’armes, a rapporté le journal Der Tagesspiegel. C. F. von Weizsäcker estime qu’il s’agit là de la première mesure conduisant à un bannissement de la guerre. Lors d’une rencontre de chrétiens à Séoul, il a appelé les églises à faire entendre plus nettement leur voix sur les questions de justice en matière de relations économiques internationales. L’église devrait en particulier renforcer son appel en faveur d’une extinction de la dette des pays du tiers monde. Richard von Weizsäcker, Président de la République Fédérale d’Allemagne et frère du physicien, a également intercédé en faveur des pays les plus pauvres. Selon le Frankfurter Rundschau, il a déclaré être préoccupé par la possibilité que les événements d’Europe de l’Est entraînent une diminution de l’attention accordée aux pays du Sud. La pauvreté, l’environnement, la drogue, la croissance démographique, sont des questions qui nous concernent tous, et qui ne pourront être résolues que par la coopération, a déclaré le Président ouest-allemand.

Le ministre ouest-allemand de la Défense, Gerhard Stoltenberg, s’attend à ce que l’armée allemande passe cette année de 495 000 à 400 000 hommes. Il estime par ailleurs qu’une diminution supplémentaire des effectifs, au-dessous de la limite inférieure couramment admise, est également possible. Il est enfin d’avis que la durée du service militaire obligatoire pourrait elle aussi être réduite.

Selon le Frankfurter Rundschau, les deux armées allemandes sont aujourd’hui confrontées à une démotivation des conscrits. En raison des changements intervenus en Europe de l’Est, ainsi que dans les relations entre les deux Allemagnes, les appelés voient de moins en moins de raison de consacrer une période de leur vie à effectuer leur service.

Il n’y a pas que l’appareil militaire à expérimenter les conséquences de l’esprit de paix qui se répand actuellement dans le monde entier. Le Mouvement de la Paix hollandais, Pax Christi, a dû réduire son équipe de moitié en raison de la diminution des dons enregistrés par l’organisation.

Un haut fonctionnaire américain vient à nouveau de critiquer l’assertion de M. Cheney, le Secrétaire américain à la Défense, selon laquelle l’armée soviétique serait susceptible de constituer à nouveau une menace si Mikhaël Gorbatchev était évincé. Le directeur de la CIA, William Webster, avait tout d’abord déclaré devant un comité du Congrès qu’en raison des pressions économiques et politiques, la reconstitution des blocs militaires était très improbable – même dans le cas d’une reprise en main de l’Union Soviétique par les conservateurs. Dans le même ordre d’idée, Philip A. Peterson, l’un des principaux experts du Pentagone pour les affaires soviétiques, a fait une analyse similaire. Il prétend, dans un compte-rendu de recherche non classifié, que le pacte de Varsovie a virtuellement cessé d’exister en tant qu’organisation militaire et qu’il existe peu de risque pour que « l’hégémonie soviétique puisse être restaurée en Europe de l’Est ».

Dans un même étrange revirement, le sous-directeur des études politiques de défense de la Fondation Heritage – le bastion incontesté des conservateurs – affirme maintenant de manière sans équivoque que les États-Unis  devraient réduire leurs dépenses militaires, et que « si les forces soviétiques quittent l’Europe de l’Est, les États-Unis  devraient retirer la majorité de leurs forces terrestres basées sur ce continent ». Il prétend d’autre part que « l’argent dépensé pour le développement économique en Europe de l’Est constituerait notre meilleur moyen de défense et nous fournirait de fait la sécurité nationale que nous voulons obtenir ».

L’OTAN est également prêt à procéder à une réduction draconienne de son arsenal d’ogives nucléaires. Il a été fait mention d’une possible réduction de cinquante pour cent. L’OTAN souhaite également discuter, avec les pays du Pacte de Varsovie, de la possibilité de retirer d’Europe les armes nucléaires tactiques.

A la fin mars, l’Inde a retiré ses dernières troupes du Sri Lanka, où 50 000 soldats indiens s’étaient trouvés impliqués dans la guerre entre les troupes gouvernementales et les séparatistes tamouls.

L’Union Soviétique a affirmé avoir retiré tous ses conseillers militaires des champs de bataille d’Ethiopie, et prétend également qu’aucun technicien ou expert soviétique n’apporte plus d’aide à l’armée éthiopienne. Des centaines de conseillers se sont retirés dans la capitale, Addis Abeba, ou sont retournés en Union Soviétique.

Les missiles nucléaires soviétiques et américains, qui étaient auparavant pointés les uns vers les autres, seront désormais placés côte à côte dans des musées, à Washington et à Moscou. Des missiles Pershing 2 américains et des SS-20 soviétiques, mis au rebut en raison du traité sur la réduction des armements de 1988, seront exposés au Smithsonian Institution’s National Air and Space Museum, à Washington, ainsi qu’au Musée Militaire Central de Moscou.

Source : Diverses

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

La nature de l’expérience [sommaire]

Interview de Un des proches collaborateurs de Maitreya par Patricia Pitchon,

Le 27 mars 1990, le collaborateur de Maitreya m’a accordé une brève interview. Il m’a déclaré qu’il retournerait bientôt en Inde, et que son travail actuel d’information auprès des médias touchait à sa fin. Il a ajouté que le journaliste de la télévision et moi-même serions désormais contactés par une autre personne qui poursuivrait ce type de travail. Le collaborateur de Maitreya continuera à répandre les enseignements de Maitreya. Il a souligné que de nombreuses autres personnes, chacune à leur manière, entreprendront ce genre de travail.

La nature de l’expérience — Maitreya a déclaré : « Si vous mettez en application les trois principes d’honnêteté, de sincérité et de détachement, vous développerez votre propre connaissance et sagesse sacrées.
Toutefois, des difficultés peuvent surgir lorsque vous vous mettez à décrire vos expériences. A partir du moment où vous vous ouvrez, des âmes moins évoluées que la vôtre seront attirées par les merveilles de connaissance et de sagesse que vous aurez développées, tout comme les abeilles sont attirées par le pollen, et s’y cramponneront. Si vous vous attachez à cette attention qu’on vous porte, vous deviendrez prisonnier et tomberez dans un cycle karmique (de cause et d’effet) — ce qui est une autre forme de conditionnement.
Votre expérience est votre bénédiction personnelle. Ce que vous avez expérimenté, vous le savez. Les autres ne pourront comprendre que lorsqu’eux-mêmes auront expérimenté. »
Maitreya a expliqué que certains effets sont nécessairement engendrés par le fait de narrer ses propres expériences. Si vous vous attachez à ces effets, il n’y a pas de salut.

La spontanéité — Les expériences qui découlent de l’honnêteté du mental, de la sincérité de l’esprit et du détachement sont authentiques, pures, spontanées, non conditionnées. Maitreya a déclaré : « Ne trichez pas avec vous-mêmes. Respectez-vous. »

D’autres dimensions — Selon Maitreya, de nombreuses personnes, dont celles qui détiennent le pouvoir, ne soupçonnent pas l’existence d’autres dimensions que celle du plan physique. Elles pensent que le monde est gouverné par des lois physiques. Maitreya a demandé : « Qu’en est-il alors des lois contrôlant le plan physique ? »

La mise en pratique — Maitreya a affirmé : « Si vous mettez en pratique les trois principes d’honnêteté, de sincérité et de détachement, ma conscience universelle vous sera révélée. Ne vous y attachez pas. Utilisez-la pour votre propre amélioration et celle des autres. Ne déclarez pas : « Je ne suis qu’un être humain, je ne peux pas le faire ». Vous pouvez le faire. Quoique vous fassiez, Je suis avec vous. »

La Lituanie [sommaire]

Interview de Un des proches collaborateurs de Maitreya par Un journaliste de télévision,

27 mars 1990

La Lituanie — Ainsi que Maitreya l’avait prédit, les militaires ont dû intervenir, M. Gorbatchev ayant commencé à perdre le contrôle de la situation. Il a été contraint d’accepter un compromis avec les généraux afin de sauvegarder l’État. Selon le collaborateur de Maitreya, il a dû faire montre d’autorité lorsque les Lituaniens ont constitué une menace pour l’État à la suite de leur décision de partition. Il est très important d’établir clairement que les nations ne doivent pas se séparer en s’abritant sous le parapluie de la liberté. M. Gorbatchev a libéré le serpent de la liberté, et maintenant il doit utiliser le bâton soit pour le remettre dans le panier, soit pour le tuer, a ajouté le collaborateur. Les gens ont été mal inspirés de tenter de s’emparer de la liberté. Si vous essayez de vous emparer de la liberté, vous serez mordu, tout comme vous le seriez avec un serpent.

Certains essayent de ressusciter le passé et de le faire revivre dans le présent, mais cela est impossible. Le collaborateur de Maitreya s’est servi d’un exemple pour illustrer son propos. La situation est comparable, a-t-il expliqué, à celle d’une personne qui parvient à se souvenir de son existence précédente. Elle peut se souvenir des endroits où autrefois, enfant, elle a joué, décrire sa maison, ses parents, sa veuve. Cependant, pourquoi ne peut-elle revenir en arrière et revendiquer la vie qu’elle avait ou la personne qu’elle était ? Tout simplement à cause de la naissance. C’est la barrière existant entre nos différentes vies. Une fois cette porte franchie, le passé est derrière nous et ne nous appartient plus.

Il en va de même avec les nations. Elles ne peuvent revenir en arrière dans l’histoire et dissoudre les années écoulées. La création, c’est-à-dire l’existence, s’équilibre en nettoyant le passé, comme on éponge une ardoise, offrant alors la possibilité d’écrire de nouvelles expériences. Tenter de vivre dans le passé détruit la liberté, ne la confère en rien. Vivez dans le présent et regardez vers le futur, a déclaré le collaborateur de Maitreya. Nous pouvons parfois regarder le passé, comme à travers une fenêtre, mais nous ne pouvons le revendiquer. La liberté ne peut être expérimentée tant que nous sommes prisonniers du conditionnement du mental, de l’esprit et du corps. Seul le Soi peut connaître la liberté. Croyez-vous vraiment qu’un prisonnier puisse apprécier la liberté alors qu’il est encore en prison ?

 

Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Le mirage et les groupes (1ère partie) [sommaire]

Conférence d'Ubbergen aux Pays-Bas

par Benjamin Creme,

Cet article a été rédigé à partir d’un exposé de Benjamin Creme à Ubbergen, aux Pays-Bas, le 27 février 1988. Nous publions ici le texte de la conférence. Les réponses de B. Creme aux questions des auditeurs paraîtront dans notre prochain numéro.

Les groupes du Nouvel Age font souvent fait mention de l’illusion existant sur le plan astral, qu’on appelle encore « mirage ». Ces groupes du Nouvel Age, les groupes ésotériques et occultes, imaginent souvent naïvement qu’ils sont par définition à l’abri de tout mirage. Ils ont tendance à considérer leur groupe comme le plus avancé qui soit, à le situer au-dessus et au-delà des mirages qui assaillent l’humanité ordinaire, et à l’estimer particulièrement apte à guider le reste des êtres humains vers ce même état béni, libéré du mirage, dans lequel ils baignent avec bonheur. Voilà bien l’une des plus grandes illusions, l’un des plus grands mirages, de ces groupes. Le Maître DK, le Tibétain, qui a transmis au monde ses enseignements par l’intermédiaire d’Alice Bailey, a affirmé que les groupes ésotériques et occultes sont les groupes les plus profondément ancrés dans le mirage. Je dois avouer que cela concorde en effet avec mon expérience.

Plutôt que de décrire ce qu’est un mirage, il est plus simple de préciser ce qu’il n’est pas. Il semble que rien de ce qui entre dans notre mental, de ce qui sort de notre bouche, de ce qui nous concerne d’une manière ou d’une autre, ne soit saturé par le mirage. Ce que nous appelons mirage est en fait l’illusion du plan astral, ou émotionnel. Il existe trois niveaux d’illusions, tous trois se rattachant à la personnalité. Nous appelons « maya » l’illusion attachée au plan physique. Lorsqu’elle se situe sur le plan astral, nous l’appelons « mirage ». Sur le plan mental, nous l’appelons tout simplement « illusion ». La grande majorité d’entre nous vit constamment dans un état d’illusion, car nous ne voyons pas la réalité telle qu’elle est. Un jour, cependant, nous percevrons que le monde du plan physique, que notre vie astrale et émotionnelle, et même que nos idées, situées sur le plan mental, ne sont rien d’autre que des illusions d’une sorte ou d’une autre. Le monde réel, que nous ne pourrons connaître qu’avec le développement de la conscience de l’âme, est un état que nous devons atteindre, et dont nous devons faire l’expérience, grâce à la pratique de la méditation et du service. Par la méditation, nous établissons progressivement un contact, puis finalement un alignement, entre notre personnalité (notre soi personnel) et notre Soi véritable, c’est-à-dire notre âme. Lorsque ce contact a été établi, l’âme est alors en mesure de porter un regard nouveau sur cette vie irréelle — physique, émotionnelle et mentale — dans laquelle nous avons vécu jusqu’alors. Tel est en fait l’objet de l’évolution. Nous évoluons, sortant progressivement de l’obscurité de nos illusions physiques, astrales et mentales, afin de nous rendre dans la lumière de l’âme, qui est la véritable réalité.

Avant que ce changement n’ait eu lieu, nous ne nous rendons pas compte du mal que la maya, le mirage, et l’illusion, causent à nous-mêmes et au monde. Lorsque nous sommes plongés dans un état d’illusion, dans un mirage, nous sommes pleinement satisfaits, car nous ne connaissons rien d’autre. Pendant longtemps, nos mirages, nos illusions, nous sont très confortables. Nous avons des illusions, nous sommes plongés dans des mirages, parce qu’ils nous sont confortables. Ils nous aident à valoriser notre ego, ou à le dévaloriser, selon notre désir.

Nombre d’entre vous ont déjà entendu parler des Sept Rayons, ces énergies provenant du Cosmos qui contrôlent notre vie. Ces rayons d’énergie sont dotés de qualités très précises et, souvent, très différentes les unes des autres. Le premier rayon, de volonté, qu’on appelle encore rayon de pouvoir, ou de but, réunit entre autre la force, la persévérance et la largeur de vue. Le second rayon, d’amour et de sagesse, est notamment doté des qualités d’amour, d’empathie, et de la faculté de percevoir le point de vue de l’autre. Ce rayon apporte donc la compréhension, l’inclusion, la capacité à sentir intérieurement la réalité de l’unité, qui est la nature même de la race humaine.

Les rayons

Nous sommes tous, comme vous le savez probablement déjà, sous l’influence de certains rayons. Notre âme est gouvernée par un certain rayon. Notre personnalité, notre corps mental, notre corps astral et notre corps physique, sont tous gouvernés par certains rayons. Nous sommes donc dotés des qualités de ces rayons (ou tout au moins nous le sommes potentiellement). Les différences existant entre nos personnalités, entre les effets que nous produisons les uns sur les autres, sont le reflet des différences existant entre les caractéristiques des rayons sous l’influence desquels nous nous trouvons. La structure de rayons explique également les différences entre les nations. Les différences de mode de vie existant, par exemple, entre les Hollandais, les Américains, les Russes, ou les Chinois, sont le reflet des différences entre les rayons de ces pays. Les nations dont les rayons sont les mêmes, ou similaires, ont tendance à se comprendre et à devenir amies, et probablement partenaires commerciaux. Les nations dont les rayons sont très différents ont des approches très différentes de la politique, de l’économie, des relations internationales, etc.

Si nous étions, en permanence, suffisamment parfaits pour pouvoir manifester avec pureté les qualités de notre structure de rayons, il n’existerait ni maya, ni mirage, ni illusion. Mais nous ne le sommes malheureusement pas. Nous sommes, chacun d’entre nous, plutôt peu évolués. Nous manifestons donc les spécificités de nos rayons dans leurs effets négatifs, c’est-à-dire non leurs vertus mais leurs vices. Chacun d’entre nous, sans aucun doute possible, manifeste les vices de ses rayons. Aussi, ceux qui souhaitent découvrir leur structure de rayons seraient bien inspirés de rechercher les vices de leurs rayons. Il est possible que vous soyez dotés de certaines des vertus de vos rayons. Vous en avez assurément les vices. Non parce que vous êtes plus mauvais que telle ou telle personne, simplement parce que vous êtes un être humain. L’humanité vit actuellement sous un grand nuage, un grand voile d’obscurité épaisse, qui l’entoure même si elle ne le voit pas. Cette obscurité pénètre tout notre être. C’est ce que nous appelons le mirage. Un mirage consiste à ne pas voir la réalité telle qu’elle est. Lorsqu’un groupe se constitue et participe à un certain travail, il manifestera nécessairement la spécificité de ses rayons, c’est-à-dire certaines de leurs vertus et, sans aucun doute, la plupart de leurs mirages.

Il existe donc sept rayons. Il existe également sept fois une multitude de mirages. Plutôt que de mentionner les structures de rayons et les mirages de chacun, ainsi que la manière d’y faire face, je souhaiterais indiquer la façon dont ces mirages, dans une formation de groupe, affectent les interactions existant entre les individus. Un groupe se rassemble sous l’effet d’une impulsion karmique, d’une nécessité ashramique, et d’un but déterminé par l’âme. Ce sont les trois facteurs qui conduisent un groupe, ésotérique par exemple, à se constituer. Supposons donc que nous examinions la situation d’un groupe sérieux, ayant une sérieuse raison de se rassembler, et non issu d’une quelconque lubie. La manière dont ce groupe travaillera effectivement est primordiale, et sera fonction de la relation existant entre chaque membre du groupe. La dynamique de groupe est un facteur très important. Pour qu’un groupe puisse fonctionner de façon adéquate, chaque membre du groupe doit être capable de donner le meilleur de lui-même.

Remplis d’idéalisme

Dans les groupes du Nouvel Age et les groupes ésotériques, ce n’est pas le désir de faire de son mieux qui fait défaut. Ces groupes sont remplis d’idéalisme. L’humanité ne manque pas d’idéalisme aujourd’hui. Pourquoi, dans ce cas, vivons-nous donc dans un monde si corrompu ? Simplement parce que l’idéalisme n’engendre jamais une quelconque action. Il demeure une vision, un idéal. Notre monde est aujourd’hui rempli de grandes idées, d’idéaux, tels que faire régner la joie et la paix, ou mettre un terme à la souffrance du monde. Et pourtant, chaque jour dans le monde, règnent la souffrance, la guerre et la famine. Qu’est-ce donc que l’idéalisme ? C’est un mirage. Ce n’est pas quelque chose de réel. Les groupes du Nouvel Age, probablement davantage que n’importe quels autres groupes, sont profondément imprégnés de cet idéalisme irréel.

On peut, dans le monde entier, dénombrer des milliers de groupes aux noms merveilleux : « La Fraternité Universelle des Serviteurs du Monde dans la Lumière », ou encore « La Fraternité Universelle des Créateurs du Monde Nouveau », etc. Tous sont « universels ». Ils se préoccupent tous de la « transformation », ils baignent tous dans la « Lumière » – et dans beaucoup de blablablas. Les membres de ces groupes se réunissent de manière régulière, et parlent de transformer le monde, de créer un environnement d’amour et de lumière dans le monde entier. Et ils croient y contribuer en parlant d’amour et de lumière, en reconnaissant que ce qu’il y a de plus important au monde, c’est l’amour et la lumière, et en affirmant que, si davantage d’individus savaient que ce qui compte réellement c’est l’amour et la lumière, alors nous vivrions dans un monde merveilleux.

Dans le monde entier, on dénombre des milliers de ces groupes du Nouvel Age. Et, bien entendu, ils n’ont pas tort. Le monde a, en effet, besoin d’amour et de lumière. Mais ils ne font rien pour engendrer cette lumière et cet amour. Ils ne s’attaquent pas à la création des conditions dans lesquelles l’amour et la lumière pourront se manifester dans le monde. Tel est, me semble-t-il, le principal mirage du Nouvel Age. L’un des mirages d’un des sept rayons consiste à croire qu’il suffit de nommer une qualité pour la voir se manifester. Parlons de la paix, de l’amour, de la fraternité, de l’unicité, de l’unité, mentionnons ces états bienheureux tant convoités par l’humanité, et à partir du moment où on pourra visualiser et nommer ces qualités, on en sera doté. Tout ce que le monde a finalement à faire, est de prendre conscience qu’il a besoin de la paix, de l’amour, de la liberté, de l’unité, etc. Ce mirage laisse croire que, si vous pouvez visualiser quelque chose, vous disposez de cette chose elle-même. C’est, me semble-t-il, le principal mirage du Nouvel Age. Il s’agit, bien entendu, d’une illusion, d’un aveuglement complet, d’une idée purement astrale.

Le plan astral

Cette vision est perçue sur le plan astral, comme un état d’amour, de lumière et de paix. Le simple fait de pouvoir visualiser cet état apporte une profonde satisfaction. Sans avoir rien de plus à faire. Là est le mirage. Le mirage consiste à prendre l’irréel pour le réel, la vision, pour la réalité. Il est, bien entendu, nécessaire d’avoir cette vision. Si vous ne pouvez visualiser quelque chose, vous ne pouvez pas rendre cette chose réelle, vous ne pouvez la faire se manifester, vous ne pouvez pas créer la réalité. Mais on doit rendre la vision réelle sur le plan physique. Sinon, c’est un mirage.

Beaucoup d’individus imaginent qu’ils sont venus dans ce monde avec une grande mission, un grand rôle à jouer. Pas une mission ordinaire, un rôle ordinaire, comme de devenir adulte, d’avoir une famille et de faire de son mieux sur terre. Non, une grande mission, une grande responsabilité. Ils n’ont encore rien fait concernant cette mission, mais ils vont le faire. Voilà un autre mirage typique du Nouvel Age. Les groupes du Nouvel Age sont remplis de cette sorte d’individus. Charmants, gentils, pleins d’idéalisme et absolument, totalement dépourvus d’esprit pratique.

Bien sûr, aucun d’entre vous, dans cet auditoire, ne se comporte de cette manière. Dès que vous contactez l’âme, vous désirez servir. Aujourd’hui, des millions d’individus, grâce à la méditation, entrent en contact avec leur âme et éprouvent sincèrement un désir de servir. Ils se rendent dans un groupe et demandent : « Puis-je faire quelque chose d’utile ? » On leur répond alors : « Oui, on a un mailing qui doit partir demain. Il faut écrire le nom et l’adresse, et coller un timbre sur toutes ces enveloppes », ou quelque chose de similaire. Et eux de rétorquer : « Eh bien, en fait, je n’ai pas vraiment le temps ce soir, mais peut-être une autre fois. » Ou bien encore : « Oui, bien sûr, je pourrais faire ça, mais je sais vraiment très bien parler aux gens, et il me semble que je pourrais me rendre plus utile en parlant de ce travail à d’autres et en répandant le message. » Ou peut-être : « J’ai fait tout un un travail ésotérique et je suis dans des groupes depuis si longtemps… C’est vrai, on commence par coller des timbres et envoyer des enveloppes, mais c’est vraiment gâcher mes qualités, mon expérience, et mon niveau d’évolution, que de m’utiliser à ce travail insignifiant. »  Combien d’entre vous peuvent, la main sur le cœur, affirmer qu’ils n’ont jamais pensé ou ressenti ce que je viens de dire.

Une des tâches les plus difficiles dans un groupe de travail, un groupe qui travaille réellement avec sérieux, extérieurement et intérieurement, est de faire accepter aux membres du groupe n’importe quel niveau d’activité, de travail. Tous veulent faire ce à quoi ils pensent être bons. Qu’ils y soient bons ou non – habituellement ils n’y sont pas – ils veulent faire quelque chose qu’ils aiment, pas quelque chose d’ennuyeux, de banal. C’est un mirage. L’idée consistant à croire que, dans une activité de groupe, une tâche est plus importante qu’une autre, est un mirage. L’idée qu’une personne soit plus apte qu’une autre à accomplir un travail important, ou trop importante pour accomplir un travail mineur, est un mirage. Un des principaux mirages, dans une activité de groupe, consiste à se charger de certaines tâches, puis à ne pas les effectuer. Les membres des groupes ne réalisent pas qu’il s’agit là de mirages. Mais ce sont pourtant des mirages.

Il est très difficile à la plupart des individus de travailler dans un groupe tout en restant impersonnel. Pourtant, telle est précisément la qualité nécessaire à une juste activité de groupe. Je me demande combien de personnes peuvent réellement, honnêtement, la main sur le cœur, affirmer qu’elles n’entrent pas dans un groupe, tel que celui-ci par exemple, sans motif de gain personnel. Je ne veux pas parler d’argent, mais d’un gain personnel d’une forme ou d’une autre. Je me demande combien de personnes peuvent affirmer entreprendre un travail, tel que celui de ce groupe, uniquement dans un pur désir de servir le monde au mieux de leurs capacités. Qu’elles n’ont, en aucune manière, l’ambition personnelle de se trouver dans une position d’une quelconque importance, qu’elles n’éprouvent pas un désir de reconnaissance pour avoir effectué un certain travail, qu’elles n’éprouvent pas le désir de se trouver dans une position dans laquelle elles pourront progresser, avoir plus de pouvoir, de connaissances, être plus importantes. Je me demande combien de personnes peuvent dire, en toute honnêteté, qu’il n’existe aucun de ces désirs dans leur approche du service. Je pense que, si nous sommes honnêtes, nous devons admettre que, dans tous les groupes, la majorité des individus, peut-être, y ont abordé leur travail pour ces raisons personnelles. C’est un mirage. C’est également l’un des principaux obstacles à un avancement réel, tant personnel que dans une relation de groupe. Afin de progresser, individuellement et dans une formation de groupe, il doit exister une impersonnalité totale dans la relation existant entre les individus et dans leur relation au travail. Tôt ou tard, cette impersonnalité doit se développer.

La lumière de l’âme

Le problème du mirage est que, lorsque nous sommes plongés dans un mirage, nous ne le percevons pas comme un mirage. C’est la raison pour laquelle nous aimons les mirages, ils nous sont confortables, ils nous empêchent de voir la réalité telle qu’elle est. Ce sont donc des mécanismes protecteurs. Dès que la lumière de l’âme, pénétrant un mental focalisé, commence à reconnaître les mirages, et à les mettre en évidence en tant que tels, une situation très inconfortable se développe. Un mirage qui est perçu et reconnu, mais reste vécu intérieurement, est quelque chose de très inconfortable. On ne peut surmonter une telle situation qu’en ne lui fournissant aucune énergie, en lui retirant notre attention.

Nos mirages persistent sous l’effet de la loi fondamentale de l’occultisme, selon laquelle l’énergie suit la pensée. Là où nous appliquons notre pensée, nous mettons notre énergie. Si notre pensée est toute entière dirigée vers nous-mêmes, alors toute notre énergie est également dirigée vers nous-mêmes. Et si toute notre énergie est dirigée vers nous-mêmes, il n’existe pas d’interaction avec l’autre, avec ce qui est situé en dehors de nous-mêmes. Nous ne nous sentons alors pas aimés. Nous nous sentons isolés, malheureux, parce que toute notre attention est dirigée vers nous-mêmes. C’est un mirage. C’est l’illusion consistant à croire que nous sommes séparés. Si nous pouvions seulement reconnaître, et vivre, le fait qu’il n’existe aucune séparation, il n’existerait aucun mirage. Si nous éprouvons une douleur dans notre corps physique et que nous dirigeons tout le temps notre attention vers elle, nous continuons à avoir mal, et nous accroissons même la douleur. Nous créons alors une inflammation et aggravons l’ensemble du problème. Si nous dirigeons notre attention vers le monde, vers les besoins du monde, notre énergie s’écoule de nous vers le monde. En répondant aux besoins du monde, nous nous oublions. Et lorsque nous nous oublions, les mirages se dissipent, parce que nous leur avons retiré notre attention, et donc notre énergie. C’est ainsi que se dissipent également notre souffrance, notre douleur, notre isolement. Le grand secret de la transformation consiste à rediriger la pensée, à l’éloigner de nous-mêmes, pour la focaliser sur les besoins du monde. Plus nous nous engagerons dans une activité de service et répondrons aux besoins du monde, plus nous serons en bonne santé, heureux et sereins.

La première étape

Les peurs, les jalousies, le chagrin s’effacent par manque d’énergie. Ces mirages ne sont maintenus en place que par l’énergie que nous leurs apportons. La première étape consiste à les reconnaître, à les regarder. C’est tout. Ne faites rien à leur sujet. Ne les jugez pas, ne les condamnez pas, n’essayez pas de les changer. N’essayez pas non plus de les réprimer, ne vous efforcez pas trop d’être « meilleur ». Tout effort excessif que vous accomplissez afin de surmonter un défaut, un mirage, ou que sais-je encore, ne fait qu’aggraver le problème. La façon de traiter un mirage est tout d’abord de le reconnaître. Regardez-le, simplement, et ne faites rien à son encontre. Ne vous identifiez pas à lui. Retirez-lui simplement votre attention et il mourra, faute d’être alimenté. L’essentiel est de le reconnaître et de ne pas s’identifier à lui, tant sur le plan personnel que dans une relation de groupe.

La compétition est une des forces les plus destructrices qui soient dans une relation de groupe. Dans la plupart des groupes, un certain nombre de personnes entrent en compétition les unes avec les autres. Une compétition pour l’influence, pour le pouvoir, pour la reconnaissance. Et s’il existe des postes, pour ces postes. Ce comportement est fortement destructeur de l’unité du groupe, et préjudiciable à tout travail efficace du groupe. C’est probablement le premier mirage qu’il convient de reconnaître et de faire disparaître afin que le groupe puisse travailler correctement. La compétition est un poison mortel. Elle est toujours destructrice.

N’existe-t-il pas de bons mirages ? Des mirages utiles ? N’existe-t-il pas de bonnes illusions ? Non. Il n’existe ni bonnes illusions, ni bons mirages. Certains sont plus destructeurs que d’autres, c’est tout. Les pires mirages sont évidemment ceux des autres ! Nous pouvons tolérer nos propres mirages. Quant aux mirages des personnes ayant les mêmes rayons que nous, ils nous sont bien entendu insupportables. Il est stupéfiant de constater la rapidité avec laquelle nous reconnaissons les mirages des autres lorsqu’ils sont les mêmes que les nôtres. Une façon de reconnaître vos mirages les plus néfastes, vos principaux mirages, est probablement de rechercher ce que vous détestez le plus chez les autres. Voilà qui ouvre les yeux.

Le Maître DK a mentionné un mirage insolite qu’il eut pendant de nombreuses années, et qui entrava sa progression pendant longtemps. C’est un mirage assez fréquent, dans lequel baignent les groupes du Nouvel Age et les groupes ésotériques. Son nom est la « dévotion ». Le Maître DK avait une attitude de profonde dévotion envers son Maître, le Maître KH. Il était totalement dévoué à ce Maître, et était certain que c’était là sa vertu essentielle. En fait, cette dévotion a freiné son évolution pendant des années. Ce n’était pas sa plus grande qualité, c’était son principal défaut. La dévotion peut être un mirage. Toute qualité peut être un mirage, si elle est développée en excès. La dévotion peut être une chaîne qui nous empêche de recevoir l’initiation. Mais le manque de dévotion, lui aussi, peut être cette chaîne. Cela fonctionne dans les deux sens. La qualité requise est la totale impersonnalité. Ni une dévotion, ni un manque de dévotion. Ni un idéalisme, ni un manque d’idéalisme. Mais un équilibre correct entre la reconnaissance des besoins du monde et l’utilisation de toutes nos facultés, au service de ces besoins. Sinon, notre dévotion, notre idéalisme, etc., seront des chaînes. Il est extrêmement facile d’être un dévot. Mais ce n’est d’aucune valeur pour le monde, et peut représenter un obstacle pour nous-mêmes. Il n’existe, dans le monde, aucun guru, grand ou petit, qui ait besoin de notre dévotion, pas un. Personne sur terre n’a besoin de notre dévotion, si ce n’est les vieilles dames qui ont besoin d’aide pour traverser la rue, ou les millions d’affamés qui, en ce moment même, meurent en Afrique et en Asie. Les nécessiteux de ce monde ont besoin de notre dévotion, personne d’autre. La douleur, la souffrance, l’angoisse, la terreur, la peur du monde, c’est cela qui mérite notre dévotion. Tout le reste est un mirage.

 

Citation

Eradiquer la faim [sommaire]

par Denis Goulet,

« On ne pourra éradiquer la faim de manière définitive que si la riche minorité des privilégiés renonce à son niveau actuel d'excessive abondance pour restructurer ses motivations économiques autour de besoins prioritaires. Aucune théorie affirmant que les surplus finiront bien par toucher les plus pauvres ne pourra jamais nourrir les affamés, ni leur permettre d'atteindre un niveau de développement décent. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.
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Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

La dernière ligne de la Grande Invocation, « Que Lumière, Amour et Puissance restaurent le Plan sur la Terre », semble impliquer qu'à un certain moment du passé, le Plan fut manifesté sur Terre. Cela fut-il en effet le cas et, dans l'affirmative, à quelle époque ? [sommaire]

 La Hiérarchie considère que le Plan a été manifesté, de manière plus ou moins exacte, au milieu et à la fin de l’époque atlantéenne, c’est-à-dire jusqu’à il y a environ 100 000 ans. Cependant, à cette époque, les Maîtres d’alors travaillaient ouvertement dans le monde, et pouvaient donc directement influencer et guider l’humanité. Avec l’extériorisation actuelle de leur travail — c’est ce que la réapparition du Christ et des Maîtres implique en fait — le Plan sera à nouveau restauré, cette fois-ci avec la participation consciente de l’humanité.