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février 2003 – No 173

Sommaire


 

Article du Maître —

Une perspective plus saine [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

A première vue, il semblerait que le monde vive aujourd’hui une crise plus profonde que jamais auparavant. La guerre et le terrorisme ont accéléré le cours des événements, semant la peur dans le cœur de millions d’hommes. Si cette lecture de la situation était juste, il y aurait effectivement lieu d’avoir peur et de se lamenter. Heureusement, cette vision est superficielle et occulte les nombreux progrès qui sont réalisés dans le même temps, sans bruit, sans attirer l’attention. Leur caractère sensationnel valent à la guerre et au terrorisme de faire la une des médias. Mais les actions de grande portée qui améliorent la vie de millions d’êtres font rarement les gros titres de l’actualité et passent inaperçues au milieu des vociférations des gouvernements autoritaires et des dictateurs inquiets.

Le monde doit beaucoup aux nombreuses agences des Nations unies qui, imperturbablement, continuent d’assurer leurs missions d’assistance désintéressée au milieu des discours et des fanfaronnades de politiciens ivres de pouvoir. Le temps est proche où chacun réalisera que les besoins du monde sont ceux des hommes et des femmes où qu’ils se trouvent : nourriture, travail, santé et éducation. Telles sont les priorités qui doivent motiver les actions des hommes et mobiliser leur énergie et leurs ressources. Tels sont les besoins permanents de chacun. C’est à ses risques et périls que l’humanité les néglige.

Une énergie vivifiante

Des organisations non gouvernementales spécialisées contribuent également, par leur clairvoyance et leurs recherches, à éveiller les hommes aux dangers de cette course effrénée à l’exploitation abusive des ressources de cette planète déjà bien malade.

Nombre de ceux qui ne voyaient rien par le passé commencent à ouvrir les yeux. Nombre de ceux qui se contentaient de regarder agir leurs frères passent maintenant à l’action. Pour la première fois de leur vie, l’espoir renaît dans le cœur de nombre de ceux qui souffraient en silence.

Pour ces hommes patients et silencieux, la vie ouvre ses portes, laissant entrer l’air frais et la lumière du jour. Grâce au travail des différentes organisations, une énergie nouvelle et vivifiante afflue, à laquelle nombre d’hommes et de femmes répondent avec joie. Ce sont eux, les serviteurs, qui sont les véritables héros de notre temps ; non pas ceux qui lancent des bombes du haut du ciel, mais ceux qui perçoivent les besoins de leurs frères et sœurs, et agissent, quel qu’en soit le prix.

L’apparition de Maitreya

Lorsque Maitreya apparaîtra au grand jour aux yeux de tous, il inspirera une attitude plus saine face à la vie, fondée sur le service et la satisfaction des besoins des hommes et des femmes partout dans le monde. Il montrera que les conflits d’aujourd’hui ne sont pas inévitables. Que les dirigeants des nations sont responsables devant l’humanité tout entière et pas seulement devant leurs convictions personnelles ou leur idéologie. Il appellera à la prudence et à la sagesse en ce qui concerne les armes de destruction massive d’aujourd’hui, et montrera l’inutilité de la guerre « pour avoir la paix »

La paix, soulignera-t-il, n’est pas difficile à trouver quand on la recherche honnêtement. La paix, affirmera-t-il, ne pourra être obtenue qu’avec l’instauration de la justice et de la liberté pour tous. Ainsi Maitreya fixera-t-il les objectifs du changement. Ainsi, sous son inspiration, les hommes feront-­ils un premier pas dans l’inconnu et verront-ils s’accomplir les rêves et les aspirations de paix qu’ils portent depuis si longtemps dans leur cœur.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

L’Emblème démocratique [sommaire]

Un livre de François de Bernard

par Luc Guillory,

Dans son livre l’Emblème démocratique, François de Bernard s’interroge sur la réalité de la soi-disant démocratie, et développe une analyse politique du fonctionnement de nos institutions qui, dit-il, se rapproche plus du mode oligarchique, c’est-à-dire le gouvernement par une minorité. Partant du modèle français, il étend ensuite son analyse à l’ensemble de l’Europe et du monde.

Affirmer que « la démocratie ne fonctionne pas bien » est devenu un lieu commun. Malgré la succession de gouvernements de différents bords, nos dirigeants semblent dans l’incapacité de résoudre des défis économiques et sociaux fondamentaux tels que le chômage et l’exclusion. Les griefs s’accumulent : les manifestations de rue, supposées être un moyen d’exception pour exprimer son mécontentement dans un contexte démocratique, deviennent communément employé pour contraindre les pouvoirs en place à prêter l’oreille aux revendications sociales.

Aperçu historique

Pour François de Bernard, il convient en premier lieu d’établir une distinction claire entre la démocratie et la constitution d’une part, et la gestion réelle des institutions politique, économique et sociale d’autre part.

La démocratie fut débattue dans la Grèce antique : Periclès la décrit comme un régime qui garantit l’égalité des droits pour tous, et dans lequel la pauvreté n’est pas discriminatoire. Elle naît du principe en vertu duquel une justice plus grande résulte de la sagesse cumulée de tous les citoyens ordinaires. Par contraste, la philosophie de Platon considère que le pouvoir doit être concentré dans les mains d’une élite, ou oligarchie, dont la vision et les compétences servent plus adéquatement les intérêts à long terme de la société.

Aristote a fourni une explication du processus qui conduit à l’apparition de la démocratie au cours de l’Histoire : « Du jour où il y eut abondance de gens égaux en vertu, on n’accepta plus l’autorité d’un seul. On chercha une forme de gouvernement où l’autorité fût commune et l’on établit une constitution. Une fois les citoyens devenus moins vertueux, ils se mirent à faire des affaires au détriment de l’intérêt public, et c’est de là que naquirent les oligarchies, car la richesse fut à l’honneur. Ces régimes se changèrent en tyrannies car les gouvernants, poussés par une cupidité sordide, tendaient toujours à restreindre leur nombre. En réponse, les masses s’insurgèrent et l’on vit se former des démocraties. Le véritable ami du peuple doit veiller à ce que la multitude ne soit pas dans l’indigence, car l’excès de misère est l’une des causes de détérioration de la démocratie. » [Aristote, Politique]

Au-delà du masque de la démocratie, une véritable oligarchie

François de Bernard estime qu’à l’opposé de l’oligarchie athénienne, les dirigeants d’aujourd’hui ne possèdent qu’une fraction des richesses. Cependant, dans la réalité, ils contrôlent les pouvoirs politique, administratif et économique. Les cercles de pouvoir incluent les politiciens de premier plan, les hauts fonctionnaires, les dirigeants des organisations syndicales et de divers groupes de pression, les grands industriels et financiers, de même que les magnats des médias et les journalistes de renommée. Pour F. de Bernard, l’oligarchie actuelle use du terme démocratie comme d’un bouclier. Le pouvoir gît entre les mains d’« experts » en la matière. On trouve des exemples multiples à travers les pouvoirs étendus conférés aux présidents et aux parlements. Cette oligarchie argumente que l’expérience, les compétences et la spécialisation requises pour l’exercice de la politique moderne justifient la concentration des pouvoirs dans les mains d’une minorité, pour le bien des électeurs.

De même, les autorités publiques octroient des pouvoirs exorbitants à des conglomérats privés. De grandes entreprises et un petit groupe de décideurs bénéficient de situations de quasi-monopoles dans l’industrie du bâtiment et des travaux publics, la distribution de l’eau, les télécommunications et les médias. La conclusion logique est que nous ne vivons pas au sein d’une démocratie imparfaite, mais d’une oligarchie qui fonctionne à merveille.

L’eurocratie

François de Bernard analyse aussi le fonctionnement de la Communauté européenne. Selon lui, elle n’est rien de plus qu’un ajout aux oligarchies nationales. Sa fondation repose sur des principes démocratiques, mais les « euro-citoyens » ont peu voix au chapitre et, pour l’essentiel, sont priés d’avaliser a posteriori des décisions politiques.

Il existe trois cercles de pouvoir oligarchique au niveau européen :

– Le petit comité des chefs d’Etats membres qui dirigent le Conseil européen et arbitrent les décisions qui engagent leurs pays pour longtemps, généralement sans en référer au préalable aux électeurs.

– Les administrations européennes, qui préparent et mettent en œuvre les décisions politiques, mais jouissent d’un haut degré d’indépendance au-delà de tout contrôle véritable.

– Les dirigeants et actionnaires majoritaires des grandes entreprises européennes, dont le but est d’accroître leurs profits en minimisant les coûts sociaux, fiscaux et administratifs.

Pour François de Bernard, cela n’est pas surprenant. L’objectif de la Communauté européenne est la création d’une puissance économique capable de concurrencer les Etats-Unis. Elle est fondée sur la conviction que ceux qui en sont à la tête font preuve d’une meilleure compréhension et agissent en faveur de « l’intérêt public général ».

Une oligarchie mondiale

A l’origine, la mondialisation était confinée à la sphère économique. Désormais, elle est présentée comme l’ultime étape de la démocratie, offrant aux citoyens la possibilité d’être libres et d’atteindre des niveaux de vie élevés.

Cependant, la mondialisation ne relève pas de l’événement incontournable, mais elle constitue un projet d’ordre oligarchique permettant d’exercer un contrôle à l’échelle mondiale et de museler les critiques. C’est l’objectif sous-jacent à « l’harmonisation des critères économiques » : une application systématique des méthodes oligarchiques afin d’éviter toute faille à tous les niveaux de décision – parlements nationaux et régionaux, banques centrales, marchés financiers, institutions internationales et médias.

Mais François de Bernard lance un avertissement : soutenir la suprématie de la mondialisation signifie la mort du politique. Les autorités responsables sont toujours « ailleurs ». L’obsession de la convergence des performances économiques (et l’accroissement du chômage qui en résulte) prend toujours sa source à l’extérieur des frontières nationales. Les dirigeants sont exempts de toutes responsabilités véritables et affirment qu’ils ne disposent que d’une marge de manœuvre limitée, parce qu’ils ne peuvent « ignorer les forces du marché », et qu’ils ne doivent pas « perturber leur bon fonctionnement ». Ce système a une vertu essentielle : il est intangible et insaisissable, permettant ainsi aux oligarques de disparaître du devant de la scène.

La liberté tant vantée est la liberté d’une minorité et elle signifie essentiellement la servitude des masses la plus étendue qu’on ait jamais connue – précisément ce que Platon décrivait comme étant les caractéristiques de la tyrannie. Les oligarques créent, usent, modifient et suppriment des lois qui servent leurs propres intérêts, tandis que les multitudes n’ont que la liberté de suivre.

Qui donc est le tyran désormais ? C’est le pouvoir des devises, soumises à la spéculation et l’arbitrage incessants des opérateurs du marché ; le pouvoir des flux de capitaux, que les fonds d’investissement dirigent sans répit vers les sources de profits immédiats les plus prometteuses ; le pouvoir des marchés financiers, qui anticipent de plus en plus en amont les décisions des gouvernements et des entreprises, et qu’ils n’ont aucun scrupule à mettre à genoux lorsque ceux-ci ne satisfont pas à leurs propres critères de « bonne gestion ».

Toutefois, les masses ont une part de responsabilité dans ce processus. Si elles ne partageaient pas les mêmes buts que l’élite, si elles n’avaient pas l’infime espoir d’obtenir une part du gâteau, la tyrannie de la mondialisation ne pourrait prospérer.

Vers un futur démocratique ?

Néanmoins, ce succès relève peut-être déjà du passé. La concentration des pouvoirs, de l’information et des richesses est devenue incontrôlable. Plus l’économie financière étend son emprise au-delà des frontières nationales et se dématérialise, moins elle réclame de cerveaux et de bras pour générer la création de gisements de profits à un coût marginal, et plus elle réduit ses bataillons d’employés et d’oligarques de second rang. Ces derniers deviennent redondants tout comme eux-mêmes avaient préalablement exclus les multitudes, reproduisant ainsi la description de Platon : « C’est le désir insatiable de richesses qui détruisit l’oligarchie. »

Le régime oligarchique est instable par nature. Et, pour F. de Bernard, nous vivons    actuellement une situation d’échec triple :

– échec économique : la pauvreté, les inégalités et l’existence de personnes sans abri sont des caractéristiques de notre respublica actuelle, un subtil mélange de démocratie, de tyrannie et d’oligarchie ;

– échec institutionnel : les autorités se révèlent incapables de résoudre les problèmes susmentionnés ;

– échec citoyen : ces derniers ne croient guère au soi-disant débat démocratique.

De ce fait, François de Bernard prédit un changement qu’il juge incontournable et qui modifiera profondément notre vie de citoyen. Les hommes aspirent en fait à des régimes politiques qui soient réellement le reflet, à l’échelle nationale, de leur volonté. La forme actuelle de la mondialisation en est précisément l’antithèse car elle cherche à imposer sa propre loi et à supprimer toutes les autres.

Lorsque l’heure viendra, la première priorité sera d’inventer un nouveau concept de gouvernement, qui apprendra avant tout à se mettre à l’écoute des citoyens. Un tel gouvernement consacrera son action à soutenir les initiatives individuelles et collectives, et il sera une source d’inspiration en vue de la création d’une justice réelle.

La seconde priorité qu’entrevoit F. de Bernard, sera de relancer un vrai débat, et d’établir un contrôle véritable des processus politiques par les citoyens. A l’heure actuelle, le débat est essentiellement confiné à des négociations secrètes entre des ministères, des cabinets et des assemblées parlementaires désertes.

En fin de compte, nous devrons redéfinir l’art de vivre ensemble, en termes d’éducation, de culture, d’environnement, de libertés et de droits du citoyen. Cela s’applique en particulier à la restauration de l’environnement, dont la destruction a entraîné la dégradation de la santé publique. Par-dessus tout, la création d’une démocratie plus accomplie ne se fera pas par la prise de pouvoir d’un groupe en particulier, parce qu’il en résulterait inévitablement un nouveau pouvoir de nature oligarchique. L’ensemble des citoyens doivent se réapproprier totalement le système politique avec lequel ils ont perdu le contact.

François de Bernard est diplômé en philosophie, en politique et en économie. Ancien professeur de philosophie, il exerce maintenant comme consultant en finances et en stratégie auprès d’entreprises. Il est l’auteur de divers ouvrages tels que le Gouvernement de la pauvreté et la Cité du chômage.
François de Bernard, l’Emblème démocratique, Ed. Mille et une nuits, 1998.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Australie : une statue verse des larmes [sommaire]

La statue d’une Vierge versant des larmes attire des milliers de catholiques à l’église Notre Dame de Lourdes de Rockingham, à 50 km au sud de Perth (Australie). Cette statue en fibre de verre, de 70 cm de haut, fut achetée en Thaïlande, pour 82 euros, par Patty Powell en 1994.

Selon Patty, la statue se mit à verser des larmes en mars 2002, à l’occasion de la fête de St-Joseph. Elle pleura de nouveau entre le vendredi saint et le dimanche de Pâques. Au mois d’août, les larmes coulaient de façon quasi ininterrompue. C’est alors que Patty contacta les autorités religieuses. Ces larmes, de consistance huileuse, dégagent un parfum d’eau de rose, de vanille ou de vaseline.

L’archevêque catholique de Perth, Barry Hickey, se rendit auprès de la statue. « J’y suis allé avec quelques doutes et probablement quelque peu sceptique, mais j’ai été très impressionné », déclare-t-il.

Récemment, des scientifiques de deux universités d’Australie occidentale ont analysé la statue. Les rayons X ont montré que la statue est faite d’une matière poreuse mais colmatée à l’extérieur, et qu’elle ne présente aucun trou ni rayure en surface qui permettrait le suintement de l’huile. L’imagerie médicale fut utilisée pour vérifier que quelque chose de particulier à l’intérieur de la statue, comme une éponge, ne retiendrait pas l’huile. Mais rien de cela ne fut mis en évidence.

Les sceptiques pensent que la statue est un faux, mais personne n’a encore pu le prouver. Doug Clarke, chimiste à l’Université Murdoch, analysa le liquide huileux et indiqua aux journalistes qu’il pensait qu’il s’agissait d’une supercherie. Mais il ne put trouver aucune preuve indiquant que la statue était un canular. Il expliqua que les larmes étaient une huile végétale, probablement une huile d’olive parfumée à la rose et qu’un scanner révélerait s’il y avait de l’huile à l’intérieur.

Patty Powell s’est sentie confortée par le résultat des analyses : « Je ressentais une si grande paix que je savais où était la vérité. Si j’avais essayé de jouer un mauvais tour, je n’aurais pas fait faire les analyses. »

La statue a également des propriétés curatives. Ainsi, un prêtre mourant oint avec de l’huile provenant des larmes de la statue fut remis sur pieds deux heures plus tard comme si de rien n’était, ainsi que l’indique son supérieur Finbarr Walsh.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le Maître qui fut la Vierge Marie a manifesté ce miracle.

Source : UPI, The Independent, G.-B. ; De Volkskrant, P.-B.

Un message sacré sur une coquille d’œuf [sommaire]

Au Brunei, une ménagère s’est aperçue, au moment de casser un œuf pour le faire cuire, qu’il y avait sur la coquille des paroles du Kalimah, un texte islamique révéré : « La ilaha illallah », ce qui signifie : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah ». Cette femme, qui avait acheté l’œuf dans un grand magasin, a décidé de le garder.

Un autre œuf « étrange » fut découvert, également au Brunei, dans une famille du district de Kuala Belait. Le mot : « Allah » était gravé dans la coquille. C’est en préparant l’œuf comme offrande pour une compétition de « Khatamal-Quran » (récitation du Coran) que l’un des membres de la famille vit l’inscription.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ces miracles étaient l'œuvre de Maitreya.

Source : Brunei Press, Brunei

Selon un historien en textile, le suaire de Turin serait authentique [sommaire]

Un historien spécialisé dans les tissus a déclaré que le suaire de Turin pourrait bien être le linge qui a enveloppé le corps du Christ . Contestant les tests au carbone qui suggéraient que le Suaire datait du Moyen-Age, Mechthild Flury-Lemberg, spécialiste suisse, pense qu’il pourrait dater de deux mille ans.

Au cours de l’été 2001, M. Flury-Lemberg a effectué un travail de préservation sur le Suaire. Les analyses de pollen et les mesures du Suaire avaient mis en évidence qu’il était originaire du Moyen-Orient et non de l’Europe médiévale. A Massada, ancienne forteresse du sud-est d’Israël, elle a découvert des formes identiques de tissages et de coutures de haute qualité datant de 73 avant J.-C. Selon les érudits, d’autres vêtements datés du 1ersiècle, trouvés dans la région de la Mer Rouge, montrent des caractéristiques de tissage semblables à celles du Suaire de Turin.

« Tout ceci est une mosaïque d’indices qui ne prouvent pas les choses scientifiquement, déclare-t-elle. Cependant, ce vêtement m’a imprégné d’une paix radieuse. » En tant que luthérienne pratiquante et non catholique romaine, elle décrit le Suaire comme un vêtement étonnamment noble, aux coutures presque invisibles. « Ce Suaire n’est pas une simple relique catholique mais un trésor pour toute la chrétienté. »

M. Flury-Lemberg a remis en cause la pertinence des dires d’autres chercheurs qui avaient découvert du pollen et de la poussière datant du Moyen-Age. « Naturellement, de telles particules sont présentent sur le tissu, précise-t-elle, après tout, le Suaire fut exhibé un grand nombre de fois. »

L’historien allemand Karlheinz Dietz approuva M. Flury-Lemberg quant à ses doutes sur les résultats de la datation au carbone, effectués en 1988, affirmant que le tissu avait été fabriqué entre 1260 et 1290. Se référant au portrait figurant sur le suaire, il a déclaré : « Il s’agit d’une authentique « photographie » créée bien avant l’invention de celle-ci. Les scientifiques ne comprennent pas ce qui aurait provoqué cet ancien cliché ressemblant au portrait du Christ, mais de nombreux théologiens catholiques et protestants pensent que ce fut le fait de la Résurrection. Les analyses montrent qu’elle s’est produite dans les 36 heures après la mort, alors que le corps était enveloppé dans ce Suaire de grande qualité, ce qui correspond bien au récit biblique. »

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le Suaire de Turin est le linge authentique dans lequel le corps de Jésus a été enveloppé. Voir l'ouvrage de Benjamin Creme la Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse.

Source : UPI

La foi sauve-t-elle ? [sommaire]

Parfois, le boiteux se remet à marcher et l’aveugle à voir. C’est ce que déclarent des rapports émanant de diverses séances de prière et de guérison chrétiennes. En voici deux exemples :

La leucémie du néerlandais Wim Aardema avait été diagnostiquée en 1999. Il se sentait complètement épuisé. Agé de 73 ans, il avait fini par accepter la réalité de sa maladie. En même temps, Wim et sa femme, tous deux fervents chrétiens, se mirent à prier pour demander de l’aide et allèrent à Middenmeer, à une séance de guérison de Jan Zijlstra, pasteur et guérisseur.

« Ceux qui souffrent du cancer veulent-ils se présenter ? » Wim se retrouva dans la salle au premier rang parmi d’autres, dans l’attente de ce qui allait se passer. Pendant que le pasteur Zijlstra les bénissait, Wim sentit une énergie l’envahir totalement. « Où se trouve le cancer ? », demanda le pasteur. « Je lui ai répondu que je l’avais dans le sang et il se mit à prier Jésus afin de lui demander de me purifier le corps. Puis il déclara : « Wim, le Seigneur va faire son travail. » La prière avait une telle puissance qu’une certitude commença à naître en moi. Le lendemain, en ouvrant les yeux, j’eus l’impression d’être un homme nouveau. La faiblesse et l’épuisement permanents m’avaient quitté. Je pus même m’habiller et préparer moi-même mon déjeuner sans être éreinté. Je me remis à faire des choses que je n’avais pas faites depuis une éternité, en me mettant chaque fois à l’épreuve et cependant sans m’écrouler de fatigue.

Cinq jours plus tard, des spécialistes examinèrent Wim. Il subit une analyse sanguine et les médecins demandèrent comment il se sentait : « Je me sens tout à fait bien ! » Sa réponse confirmait les résultats de l’analyse sanguine. « Formidable ! déclara le médecin, vous êtes totalement guéri. C’est un miracle ! » Wim relata aux médecins sa séance de guérison, les prières, l’énergie. Ils ne pouvaient pas accepter son histoire, mais ils admirent qu’ils ne pouvaient pas expliquer ce « miracle ». Ils demandèrent qu’il soit soumis à un complément d’examens à une date ultérieure, lesquels ne firent que confirmer les premiers résultats : plus de leucémie. Wim Aardema était en parfaite santé.
Le pasteur Jan Zijlstra parcourt le monde, alliant offices religieux et séances de guérison. En janvier 2002, il tint ce genre de réunion à Leiderdorp (Pays-Bas). Parmi ceux qui, nombreux, assistaient à la prière collective, se trouvait Anton Martier, que sa mère avait amené dans l’espoir qu’on puisse faire quelque chose pour son fils, sourd-muet de naissance. Ils se tenaient au premier rang d’une vaste assemblée, priant dans l’espoir d’une guérison pour Anton. Le pasteur pria et posa les mains sur Anton, sur ses oreilles et sur ses joues. Puis il fit claquer ses doigts et Anton se mit à sourire. Il hocha la tête pour faire comprendre qu’il avait entendu. Ensuite, il réagit à tous les sons, se tournant dans la direction d’où ils venaient. Puis il émit ses premiers mots. Transformer le son en mot – le son avec sa signification – était une expérience entièrement nouvelle pour lui.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ce miracle est authentique et qu'il est l'œuvre du Maître Jésus.

Source : De Levenstroom, Pays Bas

Un pain qui guérit des malades [sommaire]

Nadwa Nader, une mère de quatre enfants, âgée de quarante-deux ans, « disciple du Christ » selon ses propres termes, est connue dans la région de Jbeil, au Liban, où elle vit, pour son travail de guérison. Nadwa ne prétend pas être elle-même la source de ce pouvoir de guérison, elle se contente d’accomplir la volonté de Dieu : « Il se sert de moi pour accomplir ce travail », dit-elle.

Nadwa Nader a des visions depuis l’enfance. Lorsqu’elle avait quatre ans, sa mère, qui était mourante, guérit soudain après avoir eu une vision de la Vierge. A partir de ce moment-là Nadwa désira plus que tout avoir elle-même une vision. A l’âge de huit ans elle connut sa première expérience de ce genre. Elle vit une lumière très intense, puis la silhouette de Jésus : « Je ne saurais le décrire, je peux seulement dire qu’il avait des traits orientaux et qu’il était très beau. »

Depuis lors, elle a eu d’autres visions de Jésus ainsi que de la Vierge et de saint Charbel (voir Partage international, mars 1998, l’article intitulé Charbel Makhlouf, l’ermite du Liban. Charbel est l’un des Maîtres de Sagesse séjournant actuellement au Moyen Orient).

En 1986, Nadwa tomba soudain malade de manière inexplicable. Son poids chuta de façon inquiétante, elle ne pouvait plus s’alimenter et était condamnée à demeurer sur une chaise roulante. Elle pensait mourir. Ni la médecine ni les prières ne semblaient d’aucun secours. Prise de colère, elle se rendit à l’église, et jeta tous ses médicaments sur le sol en s’en prenant violemment à la Vierge. Etrangement, elle s’endormit soudain. Lorsqu’elle se réveilla, elle marcha pour sortir de l’église et se rendit chez elle pour préparer un repas, alors que quelques heures auparavant elle était incapable de marcher ni d’absorber la moindre nourriture.

Ce « miracle » marqua un tournant dans sa vie. Elle commença à porter des vêtements très simples et ne sortit plus que pour se rendre à l’église.

Au cours de la même année, alors qu’elle faisait cuire du pain pour l’Epiphanie, elle découvrit en ouvrant le four que le pain « saignait ». Tout en craignant que les gens ne la prennent pour une folle, elle se sentit poussée à donner à son beau-frère, qui souffrait d’ulcères, une pâte faite à partir de ce pain. Il la mangea et fut guéri. Elle utilise encore le pain qui saigne, en donnant à ceux qui viennent la voir dans l’espoir d’être guéris.

Nadwa avait l’habitude de pratiquer ses guérisons dans les églises de la région, mais les instances religieuses ont jugé nécessaire de procéder à une enquête sur l’authenticité de ces guérisons. Aussi Nadwa utilise-t-elle maintenant la salle de séjour de sa propre maison à Mastita, près de Jbeil, où une fois par semaine environ soixante personnes se réunissent pour prier dans l’espoir d’une guérison. Au fil des années de nombreuses personnes ont affirmé avoir été guéries. Antoine, âgé de quarante et un ans a déclaré : « Je viens ici depuis deux ans et je puis affirmer que cette femme guérit au nom du Christ ! »

Un compte rendu de tous les miracles accomplis par Nadwa au fil des années a été consigné dans un grand registre ; on y trouve les noms, les adresses des malades guéris et souvent des certificats médicaux confirmant cette guérison. Nadwa affirme que les gens ont été guéris de toutes sortes de maladies, y compris du cancer et du sida.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé l'authenticité des guérisons et indiqué qu'elles étaient accomplies par le Maître Jésus et le Maître Charbel.

Source : Daily Star, Liban

Des miracles au Caire [sommaire]

Mme Nahla habite une banlieue pauvre du Caire. Dans son modeste appartement, elle possède des icônes qui semblent être impliquées dans des événements étranges et inexplicables.

« C’est la maison de Mère Amina », annonce Mme Nahla. A l’intérieur, elle montre un tableau de la Madone d’Abenoum et un de Jésus en tant que Seigneur de Jérusalem. De l’huile s’écoule des icônes. « La Madone a rempli ce vase d’eau ainsi que ces trois petites jarres d’huile. Nous remercions Dieu et lui sommes reconnaissants pour ces bénédictions. De nombreux miracles ont lieu ici. »

Mme Nahla explique qu’afin de protéger les miracles et l’huile sainte miraculeuse, elle ne reçoit que lespersonnes connues d’elle-même ou de ses proches. « Si l’on entend parler de ce miracle, cela pourrait le détruire ou le stopper. La nature de l’huile est très spéciale – ce n’est pas n’importe quelle huile. Nous serions incapables de reconstituer cette huile sainte. C’est un signe miraculeux de Dieu. »

M. Badjea Shoukri raconte : « Lorsque j’avais six ans et demi, je suis tombé du deuxième étage. Ma tête allait heurter une pierre, lorsque la Vierge Marie me prit dans ses bras et me déposa doucement à terre. Elle m’embrassa et me dit ne pas avoir peur. Je restai assis là au moins une demi-heure baignant dans une grande lumière, puis des gens vinrent à mon secours. En fait, mon menton a réellement heurté la pierre quand je suis tombé, et vous voyez, j’en ai toujours gardé la cicatrice. C’est la preuve du miracle qu’elle a accompli pour me sauver et me guérir. Depuis ce jour, je la prie toujours. »

Le père Makarius, un prêtre copte, déclare : « Je pense que la société occidentale est basée sur la science. La science est plus importante que la foi en Occident, car la science et la connaissance reposent sur la pensée rationnelle. Cela signifie qu’il n’y a pas de place pour les miracles. Mais ici, en Orient, la foi et la croyance passent encore avant la science. Les miracles continuent de se produire tout autour de nous. »

« Un musulman m’a raconté récemment que la Madone avait guéri sa fille. Ce qui rend cette histoire intéressante est que cet homme est médecin et que sa fille était mourante. Ensemble, ils visitèrent une église et l’enfant fut guérie après cette visite. Ce médecin musulman ne connaissait rien à la chrétienté.

Le Maître de Benjamin Creme confirme qu'il s'agit d'authentiques miracles réalisés par le Maître Jésus et le Maître qui fut la Madone.

Source : KRO TV, Pays-Bas

Le miracle de l’ange en Ecosse [sommaire]

Cette photographie d’un ange dans la crypte de Rosslyn Chapel, dans les environs d’Edimbourg (Ecosse) a été prise par W. G., un touriste américain, en février 1999. Les taches de sang sur le visage de l’ange et ses vêtements sont apparues lorsque la photo a été développée. L’ange tient un bouclier où est gravée la croix de la famille St Clair.

Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 173 de janvier 2003, page 19

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il s’agissait d’un authentique miracle accompli par le Maître Jésus.

Bénédiction du Maître Jésus à Bruxelles [sommaire]

Dans une école primaire fréquentée principalement par des enfants musulmans, à Bruxelles (Belgique) , on a exposé des dessins effectués après une visite au zoo. Le motif lumineux « en forme de colombe » qui est apparu sur cette photo au moment du développement est une bénédiction du Maître Jésus.

Voir photographie envoyée par M. D. dans la version imprimée de la revue Partage international n° 173 de janvier 2003, page 21. 

Le corps d’un lama russe défie le temps [sommaire]

En 1927, en Sibérie, un leader spirituel du bouddhisme russe rassembla ses étudiants et leur annonça ses dernières volontés. Dashi-Dorzho Itigilov, 12e Pandit Hambo Lama, âgé de 75 ans, invita son entourage à exhumer son corps 30 ans plus tard. Il croisa les jambes en position du lotus, commença à méditer et, entonnant une prière des morts, il mourut.

Au bout de 30 ans, des disciples d’Itigilov firent ce qu’il avait demandé, exhumant ses restes d’un cimetière. Ils auraient retrouvé le corps d’Itigilov parfaitement intact, toujours en position du lotus. Les bouddhistes l’inhumèrent de nouveau dans une tombe anonyme. « Il était impossible d’en parler à l’époque, a déclaré Damba Ayusheyev, l’actuel Pandit Hambo Lama (le 25e), le ramener au temple était absolument interdit. »

L’histoire aurait pu s’arrêter là, si un jeune lama, Bimba Dorzhiyev, n’avait récemment cherché à résoudre le mystère d’Itigilov. Il retrouva un disciple âgé de 88 ans, dont le beau-père avait assisté à l’ouverture du cercueil. Le vieux disciple lui indiqua la tombe et le 11 septembre 2002, soixante-quinze ans après la mort d’Itigilov, son corps fut une fois de plus exhumé. Cette fois il y avait davantage de témoins : douze personnes étaient présentes, dont deux médecins légistes et un photographe. Les lamas qui ouvrirent le cercueil portaient des masques protecteurs, mais ils furent inutiles ; le corps d’Itigilov était toujours intact.

L’actuel Hambo Lama ordonna que le corps fut rapporté à Ivolginsk où il fut accueilli en fanfare, au son des cloches et des chants. Il fit placer le corps au deuxième étage de l’un des quatre temples du monastère, où il repose désormais, préservé derrière d’épais rideaux et des portes verrouillées. Les 150 étudiants du monastère veillent à tour de rôle au premier étage, priant 24 heures sur 24, même si généralement seuls les lamas ont la permission de voir le corps.

« Pour moi, c’est le plus grand miracle de la vie, déclare Hambo Lama Ayusheyev, chef spirituel depuis 1995. Cela prouve qu’il y a des choses sur lesquelles le temps n’a pas de prise. »

Selon un journaliste new-yorkais, introduit dans le temple par Ayusheyev : « Le corps d’Itigilov est assis en lotus sur une simple table, entouré de bougies et de bols en métal remplis d’huiles. Les lamas l’ont revêtu d’une robe dorée ceinte d’une écharpe bleue retombant sur les genoux. Ses yeux sont clos, ses traits estompés quoique la forme du visage et du nez ressemblent tout à fait à la photographie d’Itigilov prise en 1913. Ses mains restent flexibles, ses ongles parfaitement soignés. Sa peau est tannée mais souple. Son crâne est encore recouvert de cheveux courts soigneusement coupés. »

« Beaucoup ne voient pas ce qui est évident, raconte Hambo Lama Ayusheyev, et ne comprendront pas, même s’ils le voient. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que Dashi-Dorzho Itigilov était un initié du 3e degré qui avait étudié une science ancienne permettant de maintenir l'incorruptibilité du corps. Parfois le corps d'un disciple est rendu incorruptible, mais dans ce cas cela fut induit par Itigilov lui-même.

Source : The New York Times, Etats-Unis

Cercles de lumière [sommaire]

Voici une nouvelle sélection de cercles de lumière qui apparaissent en nombre grandissant, partout à travers le monde. Le Maître de Benjamin Creme a certifié qu’ils ont été créés par Maitreya en collaboration avec les frères de l’espace.

  • cercles de lumière photographiés par B. L., au soleil couchant, à Albany Street, près de Regent’s park, à Londres (G.-B.), en mars 2002
  • cercles de lumière apparus à Utrecht (Pays-Bas), en janver 2002. Photographie transmise par A. B.
  • cercles de lumière apparus sur les murs de maisons en Slovénie
  • premiers cercles de lumière connus au Japon, apparus sur le mur de la maison de Mme T. à Yotsukaido-shi, Chiba, photographies prises tôt le matin du 14 et 15 février 2002. (Photos transmises par A. G.).

Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international n° 173 de janvier 2003, page 22.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Le monde devient plus libre [sommaire]

La Freedom House Survey, publiée chaque année depuis trente ans, « est une étude indépendante de l’évolution politique dans son ensemble, qui évalue la situation des différents pays en matière de libertés civiles, d’indépendance des institutions et des médias, et de politique électorale ». En dépit des accusations répétées de lien entre l’Islam et l’extrémisme dans la presse américaine, l’étude concernant l’année 2002 montre qu’il n’existe aucun lien significatif entre l’appartenance religieuse à l’Islam et l’absence de liberté. En fait, elle révèle une progression graduelle vers la démocratie dans de nombreux pays islamiques. Selon cette étude, citée par le Washington Post : « Il semble que la plupart des 1,2 milliard de musulmans ont des dirigeants démocratiquement élus. » L’étude indique également que les pays où les libertés sont plus restreintes sont davantage susceptibles d’exporter des terroristes, et que si l’on s’efforçait de développer un climat politique plus ouvert dans ce genre de pays, on aiderait à diminuer le terrorisme.

Source : www.peace.moveon.org

Congo : Signature d’un accord de paix [sommaire]

Après des semaines d’intenses négociations et de pressions internationales, un accord historique a été signé par les rebelles congolais et le gouvernement de la république démocratique du Congo, mettant ainsi fin à quatre ans de guerre féroce. Cette entente fait suite aux accords de paix signés par ce pays avec l’Ouganda et le Rwanda, deux pays ayant apporté leur soutien aux rebelles.

Cette entente diffère des précédentes du fait que tous les partis impliqués l’ont signée. Elle définit le partage du pouvoir et un gouvernement de transition qui sera en place jusqu’à ce que le pays puisse tenir des élections démocratiques, dans deux ans. Le président du Congo, Joseph Kabila, dirigera le gouvernement de transition avec quatre vice-présidents : un représentant de chacun des deux principaux groupes de rebelles, un autre du parti politique de Kabila actuellement au pouvoir, et un membre de l’opposition non armée. Les ministères de ce gouvernement de transition seront répartis entre ces différentes tendances.

Tous s’entendent pour affirmer que le test consistera dans l’application de cette entente. Selon un membre de l’équipe gouvernementale de négociation : « Les Congolais ont déjà suffisamment souffert au cours des quarante dernières années. Je crois que c’est maintenant assez. »

Source : The New York Times, Etats-Unis

Indonésie : accord de paix dans la province d’Atjeh [sommaire]

En décembre dernier, le gouvernement indonésien et les rebelles de la province d’Atjeh ont signé un accord historique mettant fin à un conflit de plus d’un quart de siècle, qui aura été l’un des plus longs et des plus difficiles à résoudre sur la planète.
L’accord précise que « les deux parties ont accepté que, dorénavant, l’inimitié entre eux soit considérée comme chose du passé ». Le conflit séparatiste opposant Djakarta à la province d’Atjeh, située dans l’extrémité septentrionale de l’île de Sumatra, aura duré vingt-six ans et fait plus de 10 000 morts. Il a souvent été qualifié de « guerre oubliée », parce qu’il n’a jamais réussi à obtenir l’attention internationale accordée aux autres conflits de la région, tel celui du Timor oriental.

Ce nouvel accord prévoit notamment le déploiement d’observateurs étrangers pour faire respecter la trêve. Selon l’entente, les rebelles doivent rendre leurs armes, qui devront être entreposées dans des cantons spécialement choisis, et sous supervision internationale. En retour, le gouvernement a accepté de retirer d’Atjeh la plupart de ses troupes d’occupation.

Les deux parties ont convenu de tenir des élections, dans le but de mettre en place une législature atjehnaise qui servira de base à un gouvernement autonome à l’intérieur de la république indonésienne. Cependant, il reste encore de nombreux obstacles à franchir. Un certain nombre de mécanismes de contrôle de la trêve devront encore être négociés, et les rebelles du Mouvement Atejh libre, le GAM, ont réaffirmé qu’ils ne renonçaient pas à leur lutte pour une indépendance totale.

L’accord de paix a été conclu avec l’aide du Centre Henri Dunant pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse , au terme de deux années de négociation pour amener les deux parties à se rencontrer.

Source : CNN, Etats-Unis

Des « forces inconnues » à l’origine des crop circles [sommaire]

Selon un article paru récemment dans le Sunday Times, les scientifiques reconnaissent leur perplexité face au phénomène des figures géométriques qui se manifestent dans les champs de céréales et se demandent si elles ne seraient pas produites par des « forces encore inconnues de la science ».Il y a six ans, la géologue Diana Conrad analysa des échantillons de sol prélevés au sein d’une formation apparue près de son domicile, à Logan, dans l’Utah. Elle découvrit que le sol semblait avoir été soumis à une très forte chaleur, alors que les plantes n’avaient même pas roussi. Elle s’interrogea sur la nature de l’énergie susceptible de produire un tel phénomène et fit part de ses résultats à Nancy Talbott qui coordonne des recherches sur les manifestations de figures géométriques depuis plus de dix ans, et qui reconnut que cette découverte posait des questions que la science ne pouvait ignorer.

Grâce à des fonds fournis gracieusement par Laurance S. Rockefeller, le Dr Sampath Iyengar, de San Diego, en Californie, analysa de son côté 90 échantillons de sol en utilisant la technique XRD (diffraction de poussières sous rayons X). Il découvrit que les atomes des échantillons étaient assemblés non pas de manière aléatoire mais selon des figures ordonnées que l’on ne retrouve jamais en surface mais seulement dans des sédiments géologiques exposés à de basses températures et à de fortes pressions pendant des millions d’années. En laboratoire, il faut atteindre des températures de l’ordre de 600 à 800° pour aboutir à la formation de tels réseaux cristallins. « Nous n’avons donc aucun élément permettant d’expliquer un phénomène semblable dans les champs de céréales ; seule l’hypothèse d’une nouvelle forme d’énergie encore inconnue permet d’expliquer ces manifestations. »

Des échantillons furent également envoyés au Dr Robert C. Reynolds Jr, du Darthmouth College, titulaire de la médaille Roebling pour sa contribution dans le domaine de la minéralogie. Ses conclusions furent similaires et mirent également en évidence que seule une chaleur intense permettait d’expliquer de tels résultats, alors que des températures aussi élevées ne pourraient qu’aboutir à la calcination des végétaux. D’après lui, « la connaissance actuelle ne permet pas d’expliquer ces phénomènes ».

W. C. Levengood, un biophysicien du Michigan qui étudie depuis plus de dix ans les végétaux prélevés au sein des figures géométriques, a mis en évidence l’apparition de trous dans leur tige. Ceux-ci semblent avoir été formés par « une forte énergie à micro-ondes qui chauffe la plante de l’intérieur ». Lors de la transformation de l’humidité en vapeur à l’intérieur de la plante, on peut observer la formation de trous dans la tige, ou une déformation des fibres qui peuvent aller jusqu’à doubler de longueur. Il a également mis en évidence le fait que les semences issues de ces plantes croissent cinq fois plus vite que des semences de référence. En utilisant une technologie qu’il a appelée MIR (Molecular Impulse Response), il a réussi à reproduire le même effet en laboratoire, et en 1998, il a fait breveter la technologie qui permet de produire des semences à croissance accélérée.

Source : The Sunday Times Magazine, G.-B.

Ovnis : Les Américains ne font pas confiance à leur gouvernement [sommaire]

Un sondage national a révélé que 72 % des Américains croient que leur gouvernement ne dit pas au public tout ce qu’il sait sur l’activité des ovnis, et 68 % pensent que le gouvernement en sait plus sur la vie extraterrestre qu’il veut bien le laisser croire. Selon ce sondage, parrainé par la chaîne de télévision SCIFI channel, 80 % des 18-24 ans, 75 % des 25-34 ans et 73 % des 35-49 ans déclarent que le gouvernement leur cache des informations sur les ovnis.

La confiance des Américains envers le gouvernement pose question. Le sondage a révélé que bien que 53 % d’entre eux affirment que leur niveau de confiance est resté stable au cours des cinq dernières années, 29 % avouent lui faire moins confiance qu’il y a cinq ans. La plupart des Américains (55 %) pensent que le gouvernement ne partage pas assez d’informations avec le public, et que lorsque la sécurité n’est pas en jeu, le gouvernement ne devrait pas dissimuler les informations sur les apparitions d’ovnis (60 %) et sur les rencontres potentielles avec une vie extraterrestre (58 %).

Source : SCI-FI Channel, Etats-Unis

Les élections au Kenya [sommaire]

Ces élections, qui pour la première fois en vingt-quatre ans ont offert un véritable choix aux Kenyans, ont été saluées comme un pas en avant pour la démocratie en Afrique. Avec 63 % des voix, Mwai Kibaki, leader de l’opposition, a défait Uhuru Kenyatta, le dauphin du président sortant Daniel arap Moi. Moi a gouverné le Kenya pendant plus de deux décennies, et ces élections ont clairement indiqué l’opinion des votants quant à son administration. Sous le gouvernement de Moi, qui a amendé la constitution, en 1982, pour faire de son parti, le Kanu, le parti unique du pays, le Kenya est devenu une terre à la fois d’extrême pauvreté pour la majorité des Kenyans, et d’extraordinaire richesse pour une élite minoritaire. La beauté naturelle du pays y contraste tristement avec l’infrastructure en ruine et les ravages de l’épidémie du sida.

Le nouveau président Kibaki, ancien vice-président et ministre des Finances, s’est engagé à s’attaquer aux problèmes de corruption, de pauvreté et d’abus de pouvoir. Il est à espérer que la défaite historique du parti au pouvoir, lors de ces élections relativement pacifiques, sera une inspiration pour les forces démocratiques à travers l’Afrique.

Source : The New York Times, E.-U.

Expériences hors du corps [sommaire]

Des médecins de l’hôpital universitaire de Genève, en Suisse, ont déclaré qu’ils avaient provoqué des expériences hors du corps physique chez une femme atteinte d’épilepsie. Le professeur en neurologie Olaf Banke et ses collègues n’avaient pas l’intention de provoquer ces expériences, mais ils pensent que leurs travaux peuvent aider à expliquer les visions mystérieuses rapportées par des personnes qui affirment avoir quitté leur corps et le voir d’en haut (ce qui est différent d’une expérience au seuil de la mort).

Ils ont découvert que la stimulation d’une zone précise du cerveau provoquait des expériences répétées de sortie du corps. Initialement, les stimuli donnaient à la femme l’impression de plonger dans le lit ou de tomber d’une hauteur. Après avoir modifié certains paramètres, la femme rapporta qu’elle se séparait de son corps, qu’elle se trouvait au-dessus de son lit et qu’elle s’y voyait. L’équipe suisse ajoute que les expériences hors du corps sont de courtes durées et disparaissent lorsque la personne essaie de se focaliser sur son autre corps.

Source : Süddeutsche Zeitung, Allemagne

La recherche cellulaire avance [sommaire]

Une avancée dans la fabrication de cellules souches pourrait annoncer l’arrivée de traitements pour des maladies telles que celles d’Alzheimer, de Parkinson, ainsi que des diabètes. Des généticiens ont cherché à produire des cellules souches – cellules à partir desquelles de nombreux types de tissus peuvent être créés – sans utiliser d’embryons humains. Actuellement, la société écossaise PPL Therapeutics – qui a cloné la brebis Dolly – est parvenue à une étape clé en transformant une cellule de la peau d’une vache en une cellule cardiaque, avec le patrimoine génétique propre à la vache.

Source : BBC-tv Ceefax, G.-B.

 

Entretien

Vivre sous l’occupation [sommaire]

Interview de Belinda Coote par Gill Fry,

L’AMP (Aide médicale pour les Palestiniens) est une organisation caritative britannique fondée en 1984, après le massacre de centaines de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Shatila, au Liban. Depuis dix-huit ans, l’AMP a fourni de l’équipement médical et des médicaments, ouvert des dispensaires et formé du personnel médical dans les territoires occupés. Travaillant de concert avec le ministère de la Santé palestinien, le Croissant rouge palestinien et de nombreuses organisations non gouvernementales, elle souhaite attirer l’attention sur les besoins les plus urgents des Palestiniens.

L’AMP a planifié de nombreux projets de développement à long terme, mais depuis le début de la nouvelle intifada, en 2000, et la détérioration de la situation, les priorités ont changé pour se concentrer sur les aides d’urgence. Selon le porte-parole de l’AMP : « Notre personnel agit avec ce qui reste du service sanitaire palestinien, des médecins et des infirmières déterminés à aider le peuple en travaillant dans des hôpitaux et des dispensaires surpeuplés, submergés d’accidentés. Malgré le couvre-feu et les contrôles militaires intimidants, les convois de l’AMP continuent à passer avec des colis de nourriture, du lait pour les enfants et du matériel de premiers secours.»

Gill Fry, notre correspondante à Londres, a interviewé Belinda Coote, directrice de l’AMP, au siège de cette organisation, à Islington, en Grande-Bretagne. Après avoir travaillé pour Oxfam pendant dix-huit ans, Belinda Coote a rejoint l’AMP en juillet 2002 et a fait sa première visite sur la Rive gauche du Jourdain, dans la bande de Gaza et au Liban, en octobre 2002.

Partage international : Pouvez-vous décrire votre voyage ? Avez-vous visité les camps de réfugiés de la Rive gauche et de Gaza ?
Belinda Coote : Je me suis rendue sur la Rive gauche et à Gaza, mais nous n’avons pas pu entrer dans les camps de réfugiés car la situation était très tendue à l’époque. Gaza est une bande de terre de 28 km, située le long de la côte, et c’est comme de pénétrer dans une prison à ciel ouvert, ou dans un autre univers (il faut présenter un passeport au poste de contrôle), et tout y est hautement militarisé. Une fois dans le camp, la vie semble assez normale de prime abord. On y trouve des magasins et des activités commerciales, et des hôtels donnant sur la plage pour les gens de passage comme nous. On a l’impression de se trouver sur une terre très prospère. Mais au bout d’un moment on se rend compte que les Palestiniens qui vivent là ne sont absolument pas libres de sortir de Gaza.

PI. Quelles sont les difficultés rencontrées par les Palestiniens ?
BC. Lorsque nous y étions, nous avons remarqué, et je pense que c’est toujours le cas, que chaque nuit une dizaine de tanks et de bulldozers font irruption dans un endroit particulier de la bande et démolissent deux ou trois maisons, faisant généralement plusieurs victimes, ou bien qu’un missile est lancé sur une maison particulière de Gaza, occasionnant la mort de nombreuses personnes.
La peur de la population est frappante : les enfants n’arrivent pas à dormir la nuit, les gens sont très nerveux, ils sont vraiment très traumatisés.
Nous avons passé une nuit dans la ville de Gaza et il y a eu une incursion tout près d’où nous résidions. Un homme d’une cinquantaine d’années, qui montait la garde assis devant un magasin, a été tué. Quand les tanks sont arrivés, ils lui ont tiré dessus, puis ils ont détruit trois magasins et sont repartis. Pour eux l’affaire était terminée, mais nous avons assisté à l’immense chagrin de sa famille, leur colère et leur peur. Cet homme n’avait aucun lien connu avec le Hamas, c’était un homme ordinaire, marié à une jeune femme et père de quatre ou cinq enfants. Je pense que les journaux ne lui ont même pas consacré une ligne. Ce genre d’événement est si ordinaire.

PI. Il doit être difficile d’avoir une vie de famille normale ?
BC. Nous avons rendu visite à une famille qui vivait en dehors de la ville de Gaza. Visiblement, à une époque, ils étaient des Palestiniens aisés. Le père est principal d’une école secondaire de 1 000 élèves. Il vit avec sa fille de 17 ans, deux enfants plus jeunes, sa femme et sa mère, et ils habitent dans ce qui a dû être une belle maison avec un grand terrain, des serres, des arbres et un potager. Il y a deux ans, les Israéliens ont exigé qu’ils quittent leur propriété afin d’en faire un avant-poste militaire. L’homme et sa famille ont décidé de rester et depuis ils vivent en état de siège, relégués dans une pièce du rez-de-chaussée. Derrière la maison il y a une grande tour avec un homme qui braque en permanence un fusil sur leur cour. Contrairement à ce qui s’est passé pour beaucoup de famille qui ont refusé de partir, l’armée israélienne, pour une raison inconnue, s’est abstenue de les exécuter. Le père est un homme très déterminé qui prône la paix : il n’éprouve aucune amertume contre les forces israéliennes.

PI. Existe-t-il une menace de famine ?
BC. Oui, la malnutrition est importante. Nous avons visité un dispensaire rempli d’enfants sous-alimentés. Ce n’est pas aussi grave que dans certains pays africains, mais la situation se détériore rapidement pources gens qui doivent lutter pour survivre. Dans les camps les plus démunis, il y a des familles nombreuses, dont le père sans travail n’a aucun revenu.
La destruction de plusieurs magasins ou bureaux, chaque nuit, a un effet dévastateur sur l’économie. Le pire pour ces gens est l’humiliation d’être captifs et de devoir supporter ces attaques nocturnes.

PI. Comment est la situation sur la Rive gauche ?
BC. Sur la Rive gauche, c’est différent, avec la politique israélienne consistant à démanteler la région au moyen de diverses stratégies. La première étant la colonisation envahissante et la construction de routes dans toutes les zones stratégiques, sur les collines ou n’importe où. La où les constructions ne sont pas encore réalisées, le terrain est marqué par de petites huttes de bois disposées en cercle. Des routes, réservées aux colons et interdites aux Palestiniens, se multiplient à travers la campagne pour rejoindre les colonies. L’impact sur l’environnement est déplorable.
Une autre stratégie a consisté à implanter des postes de contrôles. On ne peut se rendre dans les villes ou les habitations de la Rive gauche qu’en passant devant des postes de contrôles israéliens souvent tenus par des soldats, des garçons et des filles de 17 ans, très nerveux, armés jusqu’aux dents, et donc très dangereux.

PI. La présence de ces postes de contrôles engendre-t-elle beaucoup de frustrations ?
BC. L’humiliation des Palestiniens entrant et sortant du territoire est d’usage. Nous étions à l’un de ces postes, attendant de passer, lorsque nous avons vu une Palestinienne hors d’elle et totalement désespérée, criant et pleurant car on ne voulait pas la laisser passer. Elle nous a montré un bout de papier où il était écrit en anglais : « J’ai une angine de poitrine. J’ai besoin d’aller à l’hôpital. »
Un grand nombre de routes de la région ne sont plus accessibles car des troncs d’arbres ont été jetés en travers, ou elles ont été obstruées par des montagnes de terre, et alors en voiture il n’y a plus qu’à faire demi-tour.
Le couvre-feu est une autre stratégie. A Ramallah, où nous avions un bureau, le couvre-feu a été imposé de 18 h à 6 h du matin pendant trois ou quatre mois. De temps à autre, les Israéliens décrètent un couvre-feu permanent, si bien que les gens ne peuvent plus se rendre à leur travail, s’occuper de leurs affaires, faire leurs courses, ils sont obligés de rester chez eux.

PI. Quelles sont les activités de l’AMP là-bas ?
BC. Elles sont nombreuses. Aujourd’hui, les Palestiniens ont beaucoup de peine à circuler sur la Rive gauche pour obtenir une aide médicale essentielle ou des vaccins. C’est pourquoi l’AMP apporte son soutien à un réseau de dispensaires ruraux fonctionnant un jour par semaine. Nous recevons de nombreuses demandes de nourriture et de produits de premiers secours. Nous envoyons des colis chaque fois que c’est possible, mais il est très difficile et dangereux de circuler. Nous recevons de nombreuses requêtes concernant des traumatismes psychosociaux, particulièrement de Gaza, et des demandes d’aide pécuniaire afin que les femmes puissent disposer d’un peu d’argent pour l’entretien de leur famille. De ce fait, les priorités de l’AMP ont changé : au cours des deux dernières années, depuis l’Intifada, nous avons dû revenir à une activité de premiers secours.

PI. L’assistance médicale est-elle entravée par l’armée israélienne ?
BC. L’armée israélienne détruit les ambulances : des bulldozers et des tanks les écrasent. Les hôpitaux sont encore intacts et nous recevons encore de l’équipement médical et des remèdes. Un grand nombre de bébés naissent aux points de contrôles parce que les femmes ne peuvent atteindre les hôpitaux, et les maladies liées à la pauvreté augmentent, tout comme la malnutrition et la tuberculose. Beaucoup de programmes de vaccination ont été interrompus, si bien que l’on craint la réémergence prochaine de certaines maladies qui avaient été éradiquées.

PI. Existe-t-il de nombreux cas d’enfants souffrant de troubles psychologiques ?
BC. Oui, beaucoup. C’est particulièrement frappant à Gaza où les enfants sont sujets aux cauchemars, souffrent d’énurésie, de manque de concentration – tous les symptômes classiques dus à des traumatismes. On entend des explosions à toute heure du jour, des hélicoptères passent au-dessus des têtes, et l’angoisse est palpable : « Où vont tomber les bombes cette fois ? » Aucun endroit n’est à l’abri des attaques.

PI. Les enfants vont-ils la plupart du temps à l’école ?
BC. Oui, il y a des écoles et les Palestiniens accordent une grande importance à l’éducation. Lorsque nous nous sommes rendus à Nablus, la ville était remplie de tanks. Nous sommes arrivés au moment où les écoliers et les écolières en uniforme sortaient de l’école. J’ai pensé qu’il était extrêmement courageux de leur part de passer juste devant les tanks pour rentrer chez eux. Ils méritent toute notre admiration.

PI. On raconte que des « snipers » tireraient sur les Palestiniens. En avez-vous entendu parler ?
BC. Beaucoup de colons le font. Alors que nous roulions vers Nablus, nous avons dû emprunter une route bordée de hautes collines, route qui à cette époque était réputée peu sûre en raison de tireurs isolés embusqués dans les collines et tirant sur les voitures. Je fus soulagée d’arriver au bout de cette route. C’est un endroit très dangereux en ce moment.

Réfugiés au Liban

PI. Quelle est la vie des réfugiés dans les camps, au Liban ?
BC. Il y a environ 250 000 réfugiés. Ils sont arrivés en grand nombre en 1948 et beaucoup sont toujours là, cinquante ans après. Ils sont privés de tout droit civique, économique ou politique, le Liban refusant d’en faire des citoyens. Il y a environ 73 métiers qu’ils n’ont pas le droit d’exercer (ce qui représente pratiquement tous les métiers), si bien qu’ils n’ont pas la possibilité de travailler. Ils sont nourris par le Programme mondial alimentaire, leur éducation et les services sanitaires étant assurés par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Ils constituent la population la plus pathétique que l’on puisse imaginer.

PI. Vivent-ils dans des maisons ?
BC. Oui, la plupart des camps ne se composent pas des classiques alignements de tentes. Ils ressemblent à de petites villes dans la ville, mais dans certaines parties du Liban, elles sont fermées et il faut passer par un poste de contrôle avant d’y pénétrer. Les gens y vivent en communautés séparées. En Jordanie ou en Syrie, les réfugiés ont reçu la citoyenneté, mais ceux du Liban ou de Gaza n’ont pas eu cette chance. Même si au Liban ils n’ont pas à subir d’incursions, la vie a un terrible relent de dépendance.

PI. De quelles façons aidez-vous les gens dans ces camps ?
BC. L’AMP a un programme très actif au Liban, aidant et formant des professionnels de la santé et fournissant de l’équipement aux hôpitaux. Aujourd’hui, le programme s’oriente davantage vers la santé publique, installant l’eau, l’électricité et les sanitaires, réparant les toitures, éduquant les réfugiés aux notions d’hygiène. Au Liban, avec le soutien d’autres ONG, nous essayons de rendre les gens plus conscients des actions qu’ils peuvent accomplir pour briser cette culture de dépendance.

PI. Pensez-vous que le rôle de l’AMP est d’informer le public sur ce qui se passe ?
BC. Je pense que nous avons une véritable responsabilité à cet égard. Mais la crise humanitaire étant engendrée par une crise politique, nous sommes contraints à la prudence et de nous maintenir dans le cadre de notre mandat humanitaire et caritatif.

PI. Les rapports des médias sur la crise israélo-palestinienne me paraissent toujours favoriser le point de vue israélien.
BC. Oui, et les termes employés sont souvent tendancieux. Un kamikaze qui lance une bombe est toujours qualifié de terroriste, alors qu’une attaque de l’armée israélienne sur Gaza est appelée une incursion. Certains journaux sont clairement de parti pris.

PI. La situation était-elle pire que celle à laquelle vous vous attendiez ?
BC. Oui, et il est difficile d’y croire sans l’avoir vue. Je n’ai jamais vu un tel déploiement militaire utilisé aussi délibérément et oppressivement par un groupe contre un autre. C’est très choquant. Toute la politique pratiquée par les forces défensives israéliennes sur la Rive gauche et à Gaza est, pour ce que j’ai pu en voir, destinée à humilier une population, et elle y réussit fort bien. Lorsqu’on fait cela systématiquement sur une longue période, cela provoque une réaction, aussi tragique et affreuse qu’elle soit.

PI. Travaillez-vous avec des groupes israéliens ?
BC. Il existe un groupe appelé « Juifs pour la justice en Palestine », dont le siège est à Londres, qui nous a fait des dons très généreux. Nous aimerions établir davantage de liens avec la communauté juive, c’est important. Je sais que bien des Juifs sont épouvantés par ce qui se passe, et nous avons besoin de travailler avec eux.

PI. Avez-vous de l’espoir pour l’avenir, ou cela risque-t-il d’empirer ?
BC. Certains estiment que cela ne peut être pire, mais cela pourrait empirer. Les Palestiniens voient la communauté internationale, aussi inefficace qu’elle soit, comme l’unique frein aux agressions israéliennes. Les Palestiniens redoutent, si les Etats-Unis envahissent l’Irak, que l’attention du monde entier se tourne vers ce pays et oublie ce qui se passe sur la Rive gauche. J’ignore ce que l’avenir nous réserve, et il est possible que la situation empire avant de s’améliorer.

Pour plus d’informations : www.map.uk. org. Tél. +44(0)20 7226 4114.

 

Environnement

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Esotérisme

Discernement et détachement : ou comment accéder à la sérénité intérieure [sommaire]

par McNair Ezzard,

« Celui dont l’esprit n’est pas troublé par les chagrins, qui n’aspire pas au plaisir et demeure au-delà de la passion, de la peur et de la colère, est le sage à l’esprit inébranlable. Celui qui reste libre de toute attache, qui ne se réjouit ni ne s’afflige de sa bonne ou de sa mauvaise fortune, possède la sagesse. » [Le Seigneur Krishna, Bhagavad Gita]

Au cours de nombreuses vies, la personnalité individuelle, en tant que réflexion de l’âme, est ballottée sur l’océan tumultueux de l’expérience humaine. A travers une longue association et une identification erronée avec le monde transitoire, l’individu souffre d’une multitude de maux. La manifestation cyclique de la douleur et de la souffrance, cette « tendance au malheur », quelque peu allégée par de brèves périodes de bonheur, est acceptée comme faisant partie de l’ordre naturel des choses. [Etat de disciple dans le nouvel âge, tome I, p. 400 (EDNA)]. Tant que l’on se contente d’essayer de satisfaire ses désirs personnels et que l’on n’a pas reconnu la présence de l’âme en chacun, il ne peut en être autrement.

Finalement, la souffrance et la douleur jouent un rôle éducatif et l’individu se pose enfin des questions de la plus haute importance : « Qui suis-je ? Quelle est la raison de ma souffrance ? Comment y mettre fin ? » Ainsi commence l’éternelle quête. Le fils prodigue a pris la décision, encore inconsciente, de retourner dans la maison du père.

Cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais, au moment voulu, grâce à une nouvelle approche de la vie : recherche, étude spirituelle, méditation et service, l’individu émerge de la masse et devient un aspirant spirituel. L’âme, à son tour, commence à prêter attention à sa réflexion. Le long processus d’incarnation approche de son terme. Comme l’exprime Benjamin Creme, écrivain britannique : « Il arrive un moment où toutes les connaissances acquises, tous les plaisirs appréciés autrefois, commencent à perdre leur saveur. La vie commence à sembler ennuyeuse, inutile, dépourvue de sens. L’individu élargit alors son champ de réflexion. Il commence à s’intéresser, peut-être, à différents enseignements spirituels, à tout ce qui peut le faire sortir de l’impasse de ce qui jusqu’alors avait occupé sa vie et sa conscience. » [B. Creme, Que la lumière soit, PI, juillet/août 1999, p. 13]

Alice Bailey écrit : « Nous traversons une longue période, un cycle de nombreuses vies, où nous nous identifions avec la forme et sommes tellement unis au non-soi que nous ne voyons aucune différence entre le Soi et le non-soi, totalement occupés par ce qui est transitoire et impermanent. C’est l’identification avec le non-soi qui conduit à toute la souffrance, l’insatisfaction et le chagrin qui règnent dans le monde. » [La Conscience de l’Atome, (LCA)]

Avec optimisme, l’aspirant espère qu’en temps voulu les effets de l’identification avec le non-soi perdront de leur importance. Un monde positif s’ouvre enfin. L’intérêt personnel commence même à céder la place à un désir venant du fond du cœur de servir de manière efficace. Mais les réactions bien ancrées de la personnalité ont la vie dure. La douleur et la souffrance, la peur, la méfiance et la jalousie continuent à jouer un rôle important. Le Maître Djwhal Khul affirme que l’individu a une inclination « pour le chagrin et la souffrance qui doit finalement disparaître ». [EDNA, p. 400]

L’aspirant prend conscience de tout cela. Il se demande cependant comment le chercheur sérieux peut parvenir à un état où « ces réactions sont simplement reconnues, vécues, tolérées, mais non autorisées à produire la moindre limitation. » [EDNA, p. 57]Elles ont si longtemps déjoué le but de l’âme, et se tiennent toujours prêtes à entraver tout effort de croissance spirituelle. Un adage, dans le Rubáiyát d’Omar Khayyám,caractérise cette lutte « Il existait une porte dont je ne trouvais pas la clé : il y avait un voile au-delà duquel je ne pouvais rien voir. »

Les grands instructeurs spirituels ont détenu cette clé et l’ont mise à la disposition de l’humanité. Cette clé est le discernement spirituel et le détachement, qui sont la base de l’effort spirituel qui conduit l’aspirant à la porte du sentier de l’initiation et au-delà.

La connaissance que peut apporter l’usage du discernement et du détachement offre à l’aspirant la possibilité de changer radicalement et définitivement sa manière d’agir. L’instructeur spirituel indien, Sri Sathya Saï Baba, raconte une histoire qui évoque la situation de l’aspirant. « Lorsque vous vous dirigez vers l’auberge au crépuscule en chantant des bhajans, le serviteur au premier rang pousse un cri de terreur : Un serpent ! La peur s’empare de tous. Elle les fait reculer. Mais était-ce un serpent ? Un autre serviteur l’examine avec une torche et découvre qu’il s’agissait simplement d’une corde. L’ignorance a engendré la peur, la connaissance l’a fait disparaître. » [Sathia Saï Baba Speaks, Vol. 14, p. 10 (SSS)]

Le discernement

Alice Bailey considère le discernement comme la principale qualité que l’aspirant doit développer, « la première grande méthode pour se libérer des trois mondes. » [La lumière de l’âme, pp. 166, 170 (LLA)] C’est la capacité de faire la différence entre ce qui est transitoire et ce qui est permanent, entre le réel et l’irréel, entre la vie au sein de la forme et la forme qu’elle utilise, entre le connaissant et ce qui est connu, entre le Soi et le non-soi. [LCA, p. 108]

Ce qui est vu et expérimenté dans le monde de tous les jours, le monde de la forme et des effets, n’est pas réel. Cela ne dure pas. Le problème de l’aspirant, et celui de toute l’humanité, est que le monde de l’expérience humaine est considéré comme permanent. Pendant d’innombrables incarnations, l’identité de l’individu a reposé sur quelque chose d’irréel. Mais en tant qu’aspirant, il devrait se dire : « Suis-je ce corps physique ? Suis-je ces émotions ? Suis-je l’ensemble de toutes ses connaissances emmagasinées dans mon cerveau ? » Le corps finit par mourir. Les émotions sont dans un état de flux continuel. Les vieilles connaissances sont remplacées par de nouvelles. « Où est la permanence ? » L’aspirant honnête connaît la réponse. Rien n’est permanent.

Le discernement s’applique tout au long du sentier spirituel. Le besoin s’en fait toujours sentir. La compréhension que l’aspirant a du discernement s’approfondit et son utilisation s’élargit au fur et à mesure qu’il progresse sur le sentier.

Ceux qui débutent sur ce sentier se débattent au milieu d’un ensemble de questions et de valeurs bien différentes de celles auxquelles se trouve confronté l’initié, qui jouit d’un plus grand contact avec l’âme. Alors que des questions fondamentales d’action égoïste ou non égoïste réclament l’attention du débutant, l’initié, quant à lui, peut avoir à discerner entre ses obligations et responsabilités personnelles et celles du groupe dont il fait partie (EDNA, p. 298). Le Maître Djwhal Khul déclare : « Il n’y a pas de question à laquelle l’homme se trouve confronté, dans sa progression, qui n’exige des distinctions d’une subtilité croissante. La simple distinction entre le bien et le mal qui occupe l’âme de l’enfant est remplacée par les distinctions plus subtiles de ce qui est juste, ou plus juste, élevé ou plus élevé, et les valeurs morales et spirituelles doivent être examinées avec une perception spirituelle très méticuleuse. » [Un Traité sur la magie blanche, p. 68]

La détermination et un travail acharné suscitent l’effort nécessaire. « Le discernement n’est pas un don, mais le résultat du labeur et de l’expérience. » Le mental de l’aspirant est amené à se diriger dans une direction totalement nouvelle. Jusqu’alors le corps mental avait été utilisé, en conjonction avec les corps physique et émotionnel, pour satisfaire les désirs de la personnalité. Maintenant l’aspirant se sent appelé à utiliser le corps mental pour discerner les choses qui valent la peine d’être possédées, ou d’être accomplies, de celles qui ne le sont pas. Aucune émotion n’est trop forte, aucune relation n’a trop de valeur, aucune croyance n’est trop importante pour pouvoir échapper au regard attentif et au discernement de l’aspirant. Une attitude mentale totalement nouvelle se développe et elle « doit être soigneusement cultivée » (LLA, p. 171). C’est un travail difficile. La victoire est incertaine, souvent suivie d’échecs, notamment dans les premiers stades. Le Maître D K dit : « Vous devez apprendre le discernement et la compréhension, ainsi que le choix juste – à travers l’expérience, à travers l’échec et le succès. » [DNAI, p. 145]

Le discernement est en fait une question d’observation correcte. C’est par l’observation correcte que la nature transitoire de la vie est révélée. L’aspirant en vient à réaliser que le monde de la forme, de même que la manière d’entrer en contact avec ce monde (au moyen de la personnalité triple), est une vague réflexion d’une réalité beaucoup plus vaste. Saï Baba a dit : « Analysez chaque objet et découvrez son peu de valeur et d’importance. » [SSS, vol. 14, p. 190] La pratique du discernement est le moyen permettant cette analyse.

Le détachement

Pratiquer le détachement ne veut pas dire rester indifférent, refuser toute participation et tout engagement. B. Creme a décrit le détachement comme : « L’engagement sans l’attachement ». [La Mission de Maitreya, tome II, p. 340 (MM2)] En raison de l’influence grandissante de l’âme, l’aspirant est relié à la vie et à la vérité qui fait que cette vie vaut la peine d’être vécue. Cette vérité exige une existence engagée, où l’aspirant est appelé à un plus grand effort au bénéfice de l’humanité souffrante.

Le détachement ne se mesure pas à la capacité de se tenir à l’écart ou à une certaine distance de sa famille ou de ses amis. On pourrait croire qu’il en est ainsi, car le stimulus émotionnel et mental auquel la plupart des gens répondent a perdu sa capacité d’ébranler l’aspirant. Comme l’affirme Saï Baba : « Le détachement implique, avant tout, la conscience de l’imperfection fondamentale de toutes les choses matérielles. » [SSS, Vol. 19, p. 186] L’aspirant voit les imperfections. Et, bien que les obligations et les responsabilités qu’impliquent les relations personnelles continuent à être remplies, le stimulus vient maintenant du travail de groupe et de l’effort de servir.

Le détachement n’est pas une réaction contre quelque chose, une tentative de fuir le processus de la vie. Ce n’est pas « le détachement de l’autoprotection ou de l’auto-immunisation » (EDNA, p. 130). Celui-ci ne fait qu’empêcher toute progression. En tant que moyen d’évasion, le détachement devient une prison. Krishnamurti a dit : « Pour éviter de souffrir nous cultivons le détachement. Etant conscients que l’attachement mène tôt ou tard au chagrin, nous voulons devenir détachés de manière à ne pas souffrir intérieurement. » [The Book of Life, March 13 (TBL)]. L’expérience montre à l’aspirant qu’il n’existe aucune échappatoire. Krishna, s’adressant à Arjuna, l’exprime parfaite-ment : « Si tu refuses cette bataille de la vie car, par égoïsme, tu as peur de la bataille, ta résolution est vaine : la nature t’obligera à agir. » [Bhagavad Gita, p. 120]

Le détachement peut être compris comme : « la prise de conscience du fait que nous ne sommes ni notre corps, ni nos sentiments, ni notre mental : le renoncement progressif à ce genre d’identification. » [La Mission de Maitreya, tome III, de B. Creme, p. 23]

L’aspirant est tellement conditionné à s’identifier avec la personnalité que le détachement devient la libération de ce conditionnement. Krishnamurti a dit : « Le conditionnement est l’attachement : l’attachement au travail, à la tradition, à la propriété, aux gens, aux idées, etc. Sans attachement, le conditionnement existerait-il ? Bien sûr que non. » [TBL, March 11]. Maitreya déclare quant à lui : « Soyez détachés, alors vous ne serez pas conditionnés. » [MM2, p. 277]

Dans ses commentaires sur les enseignements de Maitreya concernant le détachement, Benjamin Creme a déclaré que le détachement va de pair avec l’honnêteté du mental et la sincérité de l’esprit. L’honnêteté du mental et la sincérité de l’esprit permettent à l’individu de faire l’expérience de la réalité, libéré du conditionnement qui maintient la plupart des gens en esclavage. Un mental qui n’est pas conditionné par des croyances, des dogmes et des idéologies est un mental honnête. Un esprit sincère est libéré des mirages du plan émotionnel. Lorsque l’aspirant se libère du conditionnement mental et du mirage émotionnel, le détachement devient possible. Et le processus de détachement libère du conditionnement mental et du mirage émotionnel. [MM2, pp. 286-287]

Cependant, le détachement ne devrait pas être considéré comme une pratique. Pratiquer quelque chose implique qu’il existe un but final à atteindre. Avoir un but suggère qu’il existe une idée préconçue quant à ce but. Mais si le but est le détachement à l’égard de la personnalité triple et de ses réactions, ou la libération du conditionnement, combien de gens savent à quoi cet état ressemble ? « La méthode (la pratique) ne fait que conditionner le mental en fonction du résultat désiré. Vous devez vous écarter de tous les processus mécaniques du mental. Le mental doit s’écarter de tout processus mécanique de pensée. [TBL, octobre 18]. La pratique, dans ce sens, « ne mènera pas à la perfection ».

Le détachement n’est pas un processus de forcing, par lequel l’aspirant essaierait de restreindre ou de réprimer l’attachement. Parvenir au détachement est similaire au processus que B. Creme a décrit en parlant de la manière de traiter le problème de la peur. « Cela se produit lorsque nous observons la peur sans essayer d’y faire quoi que ce soit, sans la condamner, en regardant ce qui se passe, ce qui est, sans juger, sans faire de comparaisons, en regardant simplement ce qui est, au moment où cela est, simplement en regardant, en faisant l’expérience ; je pense que nous pourrions entrer en communion avec le Soi, qui est Etre total, et connaître, dès lors, l’absence, la maîtrise de la peur. » [MM2, pp 314, 317] Krishnamurti a décrit une approche similaire en abordant la question du chagrin. « Pour comprendre le chagrin, vous devez lui consacrer toute votre attention, et dans cette attention il n’y a pas de place pour des excuses, pour du sentiment, pour une justification… il n’y a pas d’effort pour résoudre ou comprendre le chagrin. On se contente de regarder, d’observer. Au moment où l’esprit entre totalement en contact avec le chagrin, les contingences de temps et de pensée qui sont à l’origine du chagrin se dissolvent d’elles-mêmes. Par conséquent le chagrin cesse ». [On Living and Dying, pp 4-5]

A la lumière de cette approche, le détachement est atteint lorsque l’aspirant vient « en contact » avec l’attachement et en prend conscience, simplement et sans effort particulier. La prise de conscience de l’attachement génère sa propre énergie qui peut amener un détachement instantané. Tout effort pour pratiquer le détachement ou le comprendre intellectuellement est simplement un essai vain, visant à comprendre quelque chose qui ne peut être saisi que par l’expérience. C’est l’expérience elle-même qui apporte la compréhension et rend « réelle » l’idée de détachement. « Dans la prise de conscience, il n’y a pas de devenir, il n’existe aucune fin à obtenir. Il y a une observation silencieuse sans choix ni condamnation, d’où naît la compréhension… » [TBL, p. 20]

Un rivage lointain

Au cours de son voyage spirituel, l’aspirant cherche à obtenir l’assentiment de la personnalité triple. Cette aspiration rend la personnalité encore plus rebelle, comme si elle voulait prouver que les inclinations les plus élevées sont mauvaises. La personnalité ne renonce pas facilement à ses habitudes, acquises au cours d’innombrables incarnations.

En dépit de tout cela, le voyage spirituel de l’aspirant se poursuit. Il voit clairement tout ce qu’il laisse derrière lui, mais il n’a pas une vision nette de ce que sera l’avenir. Chaque jour, chaque instant, est la seule réalité disponible. Graduellement, cependant, naît la conscience de sa véritable nature, l’âme, et plus tard le Soi. Les questions : « Qui suis-je ? Pourquoi est-ce que je souffre ? Comment y mettre un terme ? » laissent laplace à la question : « Comment puis-je être libre afin de servir de manière plus efficace ? » Grâce à l’usage du discernement et du détachement la réponse est finalement trouvée.

Il n’existe pas de véritable échappatoire au monde objectif et aux difficultés inhérentes à la vie. Ses leçons doivent être apprises et l’âme doit se manifester pleinement au sein même de cette vie. Jusqu’à ce que le rivage lointain soit atteint, que l’aspirant soit parvenu à la réalisation du Soi et libéré des trois mondes, il doit persévérer. Le discernement et le détachement le rendent capable de persister et d’obtenir cet état de sérénité intérieure qui rend les progrès plus faciles.

La sérénité intérieure permet de participer à l’expérience humaine sans se laisser inutilement distraire du but à atteindre. L’aspirant apprend que lorsque cet état de sérénité peut être préservé, il est enfin possible de devenir un véhicule capable de mener à bien le dessein de l’âme et de jouer ainsi un rôle plus utile dans la mise en œuvre du plan divin. Le Maître DK a écrit : « La sérénité signifie ce calme profond, dénué de perturbation émotionnelle, qui distingue le disciple qui est focalisé dans un mental qui se tient fermement dans la lumière. La surface de sa vie peut être (vue sous l’angle mondain) dans un état de flux violent. Tout ce qu’il chérit et qui lui tient à cœur dans les trois mondes peut être en train de s’écrouler autour de lui. Mais en dépit de tout, il se tient ferme, en équilibre dans la conscience de l’âme, et les profondeurs de sa vie demeurent non perturbées. » [EDNA, p. 750]

Saï Baba déclare : « Le discernement et le détachement sont le premier et le second pas que l’homme doit faire pour atteindre l’éternelle vérité athmique (spirituelle). » [SSS Vol.19, p. 186] Et même si deux pas ne suffisent pas pour accomplir un voyage quel qu’il soit, sans faire ces deux premiers pas l’aspirant a peu d’espoir d’atteindre sa destinée divine.

 

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

La Bourse a terminé l’année 2002 à la baisse [sommaire]

« L’une des prévisions faites par Maitreya concernait un krach boursier mondial qui devait commencer au Japon. Le marché japonais commença aussitôt à chuter. Pour les Japonais, le krach est devenu réalité. L’économie japonaise est à genoux : les banques et les institutions font faillite l’une après l’autre. » [Le Grand Retour, p. 96, Benjamin Creme]

Le bilan de l’année boursière 2002 confirme le déclin inexorable des marchés. Le FTSE britannique a accusé une perte de 24 % sur l’année et le Nikkei japonais a clôturé à 8 578, 95 points, son niveau le plus bas depuis vingt ans.

Mais la baisse la plus significative est celle des marchés américains, où les principaux indices ont régressé pour la troisième année consécutive. C’est la première fois depuis 1939-41 que le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 connaissent trois années de baisse à la suite. En 2002,le Dow Jones a chuté de 16,8 % (ce qui n’était pas arrivé depuis 1931), le S&P 500 de 23,4 % et le Nasdaq Composite de 31,5 %. Le Nasdaq, orienté sur les valeurs technologiques, n’avait jamais connu trois années consécutives de baisse.

Bien que la plupart des spécialistes ne s’attendent pas à une quatrième année de déclin, beaucoup demeurent circonspects quant à l’éventualité d’une reprise durable des marchés dans un avenir proche. A leur avis, les inquiétudes suscitées par le terrorisme, la possibilité d’une guerre en Irak, la stagnation économique, et la corruption régnant dans certaines entreprises et à Wall Street, contribuent dans une large mesure à cette crise boursière. En automne dernier, le président de la Réserve fédérale, William McDonough, avait déjà appelé les présidents directeurs généraux à réduire volontairement leur salaire au profit des actionnaires et de l’économie américaine. Soulignant le fait que ce salaire, multiplié par 42 depuis 1980, est démesuré et difficile à justifier – un PDG gagnant actuellement 400 fois plus qu’un ouvrier – McDonough avait laissé entendre qu’il devrait exister « des limites économiques et morales » à respecter.

Source : San Francisco Chronicle, The Wall Street Journal

Soupçons de scandale : Sharon lutte pour son poste [sommaire]

« On découvrira dans le monde entier que des personnalités haut placées ont été impliquées dans des scandales et des affaires de corruption. Les peuples réaliseront qu’ils ne peuvent se fier à leurs dirigeants pour exercer le pouvoir. » [Un collaborateur de Maitreya dans Partage international, septembre 1991]

En Israël, la campagne en vue des prochaines élections connaît une grande fébrilité, et les spéculations vont bon train, depuis que des accusations de corruption, concernant un prêt de 1,5 million de dollars, obligent le premier ministre Ariel Sharon à lutter pour sa survie politique. Ses efforts pour se justifier et minimiser l’affaire, lors d’une conférence de presse, n’ont fait qu’aggraver les choses, un juge ayant ordonné d’interrompre la diffusion à l’antenne des propos du premier ministre, accusant celui-ci d’avoir rompu les « règles d’équité » en s’en prenant violemment à ses accusateurs.

Le quotidien libéral Ha’aretz, citant un document officieux du ministère de la Justice, a déclaré qu’un prêt de 1,5 million de dollars consenti à la famille Sharon par Cyril Kern, un ami de longue date de Sharon vivant en Afrique du Sud, faisait l’objet d’une enquête policière en raison d’une suspicion de fraude et d’abus de confiance. Depuis, quatre journaux ont effectué des sondages qui ont confirmé, chose impensable une semaine auparavant, que la réélection de Sharon n’était plus assurée.

Selon Ha’aretz, Sharon et ses fils sont soupçonnés « de corruption, de fraude et d’abus de confiance, et également d’avoir trompé le contrôleur de l’Etat et la police », ajoutant que « la famille Sharon n’a pas encore été interrogée sur ces nouvelles accusations ».

Ce que la presse israélienne qualifie d’Appelgate a été un nouveau coup dur pour l’image de Sharon, son parti, le Likoud, étant déjà embourbé dans un scandale de grande envergure concernant un achat de votes. Les révélations de corruption, qui ont déjà conduit à la démission d’un membre du gouvernement, ont réduit la large avance que le Likoud détenait dans les sondages.

Source : Ha'aretz, Israël, Associated Press

L’Illinois supprime la peine de mort [sommaire]

« La peine de mort ne représente qu’un acte de pure vengeance et n’élève en rien la société qui l’applique. » [Benjamin Creme, Partage international, mail 1993]

Q. Etant donné le débat actuel sur la peine de mort aux Etats-Unis, votre Maître pourrait-il indiquer le pourcentage d’innocents qui ont été exécutés dans ce pays au cours des cinquante dernières années ?
R. Treize pour cent. [PI, octobre 2000]

George Ryan, gouverneur républicain de l’Illinois à la retraite, a déclaré qu’il n’aurait pas pu continuer à vivre s’il n’avait pas corrigé une injustice alors qu’il était en son pouvoir de le faire. Il a surpris l’Amérique par sa décision controversée de gracier les 156 prisonniers du couloir de la mort en Illinois, en commuant leur condamnation à mort en emprisonnement à vie. Il a dénoncé la procédure qui conduit à la peine de mort comme étant « capricieuse et arbitraire. »

En vidant les couloirs de la mort en Illinois – action sans précédent dans l’histoire des Etats-Unis, il a provoqué des réactions de colère des plaignants, du nouveau gouverneur, et des proches de certaines victimes. Le gouverneur Ryan a déclaré qu’il sympathisait avec les familles des victimes, mais qu’il s’était senti obligé de passer à l’acte : « Je ne suis pas prêt à prendre le risque d’exécuter un innocent », avait-il écrit aux familles des victimes, les prévenant de ses intentions.

G. Ryan avait suspendu les exécutions dans l’Etat depuis trois ans, après que les tribunaux aient reconnu que 13 condamnés à mort avaient été détenus à tort depuis la restauration de la peine capitale, en 1977, année depuis laquelle douze autres détenus ont été exécutés. « Notre système de peine capitale est hanté par le démon de l’erreur, erreur dans la détermination de la culpabilité, et erreur dans la détermination desquels, parmi les coupables, relèvent de la mort. Quel a été l’impact du facteur racial ou de la misère ? » Les études ont toujours soulevé davantage de questions quant à la manière dont est décidée la peine de mort : problèmes lors de l’instruction du procès, du jugement, des procédures d’appel, sans compter la « spectaculaire faillite » de la réforme du système.

Les commentateurs considèrent ce mouvement comme un tournant et beaucoup d’ opposants à la peine capitale croient qu’il pourrait conduire davantage d’Etats à y mettre fin. Déjà, le sénateur démocrate du Wisconsin, Russ Feingold, exige que les Etats-Unis lancent une étude nationale.

Source : CNN, Etats-Unis ; BBC TV Cee-fax, G.-B

La pollution atmosphérique domestique [sommaire]

« Nous empoisonnons notre planète si vite qu’à moins qu’un rapide changement de direction n’intervienne, il sera trop tard et les générations futures souffriront incroyablement. » [Benjamin Creme, Partage international, juin 1991]

Près d’un milliard de personnes, essentiellement des femmes et des enfants, sont régulièrement exposées à des niveaux de pollution atmosphérique domestique cent fois supérieurs aux recommandations émises par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon les récentes découvertes de l’OMS, les plus fortes expositions à la pollution atmosphérique se produisent en environnement clos, en particulier dans les pays en voie de développement. Plus de la moitié de la population mondiale a encore recours aux combustibles solides tel que le bois, le charbon, le fumier, les résidus céréaliers ainsi que le charbon de bois, pour la cuisine et le chauffage. Combustible solide, fours inefficaces et ventilation insuffisante, forment une combinaison mortelle qui génère à l’intérieur des habitations une composition de pollutions nocives pour la santé.

La malnutrition associée à l’utilisation d’eau non potable et de combustibles solides dans un espace clos, sont responsables de plus d’un quart des décès dans les pays les moins développés. Le cas des enfants est particulièrement préoccupant du fait qu’ils sont très vulnérables à la pollution de l’air. Les études de l’OMS ont révélé que 30 % du nombre des décès dus à la maladie concernent des jeunes de moins de 15 ans. Et ce chiffre atteint le double pour les maladies respiratoires sévères.

En Inde, où 80 % des ménages emploient du combustible solide, on estime qu’un demi million d’enfants meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique domestique, essentiellement du fait d’infections respiratoires aiguës. Les chiffres pour l’Afrique sub-saharienne sont similaires. Dans les pays d’Amérique latine, où un quart des ménages utilisent du combustible solide, 30 000 personnes meurent chaque année d’infections respiratoires graves attribuées à la mauvaise qualité de l’air à l’intérieur du logement.

Source : Organisation mondiale de la santé

Les volontaires espagnols placent l’écologie en premier [sommaire]

« Mon Maître affirme qu’après la redistribution des ressources, la priorité numéro un sera de s’attaquer aux problèmes écologiques. Maitreya a déclaré que cette question concernait tout le monde. Personne n’est trop jeune ou trop vieux, dit-il, pour collaborer. »[La mission de Maitreya, tome III,  page 158]

Le 13 novembre 2002, le pétrolier Prestige, en provenance de Lettonie et à destination de Singapour, sous pavillon de complaisance des Bahamas, a rencontré des difficultés à 31 miles de la Galice, au nord-ouest de l’Espagne. Il a finalement coulé avec 77 000 t. de pétrole en son sein. Quelques 25 000 t de pétrole ont déjà touché les plages. Considéré comme la plus grande catastrophe écologique espagnole, ce désastre a d’énormes répercussions économiques, car une grande partie de la Galice vit des produits de la mer.

En dépit de la lenteur de la réaction du gouvernement espagnol, qui a sous-estimé l’étendue de la catastrophe, 6 000 volontaires (des personnes ordinaires de tous les coins d’Espagne et d’Europe) sont allés aider à nettoyer les plages. « Il est scandaleux que nous manquions de moyens, alors que cela fait des jours que nous réclamons des mesures urgentes, a déclaré Juan Luis Otero, secrétaire du syndicat des pêcheurs de Muxia, un des villages les plus touchés. Il n’y a pas de soutien du gouvernement, aucun moyen de faire face à ces énormes nappes de pétrole. Il n’y a que nous. » Le gouvernement espagnol a promis des dédommagements, mais beaucoup de pêcheurs ressentent que ce qu’ils ont perdu a plus de valeur que n’importe quelle compensation financière. La côte galicienne est la réserve de pêche la plus variée et la plus abondante de toute l’Union européenne. C’est un paradis perdu.

Mais le pouvoir de ces volontaires auto-organisés a été suffisant pour nettoyer la première marée noire, bien qu’il faudra des mois avant que toutes les plages soient à nouveau immaculées. « Ces jeunes gens, a expliqué une habitante de Muxia, mettent leur solidarité avant toute festivité. » Elle faisait référence aux milliers d’étudiants qui ont sacrifié leurs vacances de Noël pour aller au secours de la Galice. Les centres de sport et les lieux publics se sont transformés en dortoirs et en cuisines pour les bénévoles.

Pendant que les autorités, les gouvernements et les sociétés impliquées débattent des responsabilités, la société civile espagnole s’est mobilisée autour d’un certain nombre de manifestations et de campagnes pour lever des fonds, afin de les donner directement aux familles de pêcheurs. Dans les manifestations , dans les stades et sur les balcons de toute l’Espagne, on voyait s’afficher une seule phrase écrite en noir sur fond bleu ciel : « Nunca Mais » : « Plus jamais ça ».

Source : El País, Espagne.

La pollution en Occident aggrave la famine en Afrique [sommaire]

« Notre tâche essentielle consiste, aujourd’hui, à protéger notre environnement. Telle sera la responsabilité de chaque individu, fût-il politicien, gourou, saint ou scientifique. Nous consacrerons toutes nos énergies à le restaurer. Lorsque cette tâche aura été accomplie, il y aura moins de souffrances, de maladies et de pauvreté dans le monde. » [PI, mai 1989]
La sécheresse qui a affecté la région du Sahel compte parmi les plus sévères que le monde ait jamais connues, et se trouve à l’origine des terribles famines qui ont causé la mort de millions de personnes en Ethiopie dans les années quatre-vingt. Selon des recherches effectuées en Australie et au Canada, les causes de cette sécheresse sont les nuages de soufre – mêlés de suie, de carbone d’ammonium et de nitrates – produits par la combustion des combustibles fossiles. En se propageant dans l’atmosphère, ils affectent la formation des nuages, ce qui modifie la température à la surface terrestre et bouleverse de façon spectaculaire les modèles climatiques régionaux. Selon Johann Feichter, chercheur à l’Institut allemand de météorologie Max Planck : « C’est la première fois que nous établissons un rapport entre la pollution dans les zones tempérées et le climat dans les zones tropicales .» J. Feichter pense que les périodes de sécheresse se seraient peut-être produites s’il n’y avait pas eu de pollution, mais qu’elles ont été de toute façon aggravées par les émissions de soufre. Leon Rotstayn, chercheur australien, affirme de son côté que si les sécheresses en Afrique ont été moins sévères ces dernières années, c’est en raison des nouvelles réglementations antipollution imposées en Amérique du Nord et en Europe.

Source : New Scientist, Grande-Bretagne

Un univers pour les cycles des cycles [sommaire]

« La théorie du Big Bang est très proche de la doctrine ésotérique, selon laquelle l’univers est le résultat d’une grande explosion, d’une grande expiration, où les opposés polaires, l’esprit et la matière, s’unissent. Cette union spiritualise la matière. Puis vient une phase d’inspiration de tout ce qui a été créé. L’ensemble de ce processus se répète éternellement, chaque fois sur un tour supérieur de la spirale.» [la Mission de Maitreya, tome III]

Deux scientifiques, Paul Steinhardt, de Princeton, et Neil Turok, de l’université de Cambridge (G.-B.), ont émis l’idée dans la revue Science que le cosmos passerait par une série sans fin de big bangs, d’expansions et de stagnations – un processus qui serait dû à une « énergie noire » (par référence à la « masse noire » de l’univers, c’est-à-dire inobservable pour le moment) jusqu’alors inexpliquée. Ils s’appuient sur différentes observations récentes en astronomie, en particulier celle où l’on a constaté en 1998 une accélération du mouvement d’expansion du cosmos, accélération qui ne cadre pas avec la théorie du big bang actuelle.

Selon cette dernière théorie, l’univers serait né d’un big bang il y a environ 14 ou 15 milliards d’années, puis aurait traversé une brève et intense période d’expansion et de refroidissement, avant de ramener cette expansion à une vitesse plus modérée. L’article de Science reproche entre autres choses à ce modèle de ne pouvoir dire ce qui s’est produit avant le big bang, ni en quoi consistera la fin de l’univers, la notion de « Big Crunch » étant extrêmement vague.

C’est donc face aux insuffisances de cette théorie que Steinhardt et Turok ont repris une ancienne idée d’Einstein, selon laquelle serait à l’œuvre dans le cosmos cette « énergie noire » gravitationnellement répulsive, c’est-à-dire ayant pour effet de repousser les corps les uns des autres. Ils placent cette énergie, qu’ils nomment champ scalaire, au centre de leur nouveau modèle et pensent qu’elle serait à l’origine d’un cycle partant du Big Bang et se poursuivant par une période d’expansion d’une longueur dépassant de loin celle que l’on suppose actuellement, et qui laisserait en quelque sorte l’univers vide et « à plat ».

Invité à la BBC, Steinhardt expliqua que les caractéristiques de ce champ scalaire changeraient avec le temps. Ce qui lui permettrait, après avoir ainsi conduit l’univers à une sorte d’état de stagnation absolue, de se remettre à créer de l’énergie. Celle-ci, à force de s’amasser, deviendrait de plus en plus instable et finirait par exploser, produisant matière et rayonnement et lançant ainsi une nouvelle période d’expansion.

Pour la théorie majoritairement admise aujourd’hui, le Big Bang fait en un instant surgir du néant le temps, l’espace, la matière, le rayonnement, etc.

Pour celle de nos deux auteurs, le Big Bang n’est pas le commencement du temps, mais celui d’un cycle qui a été précédé et sera suivi d’une infinité d’autres, qui lui ont fait et lui feront chacun traverser des périodes de réchauffement, d’expansion, de refroidissement, de stagnation, de vide et de recommencement.

Source : BBC News Online, G.-B.

Le climat le plus chaud depuis mille ans [sommaire]

« Appréciez la douceur du climat, le printemps précoce et la vie qui s’épanouit autour de vous. Cette douceur climatique n’a rien à voir avec les trous dans la couche d’ozone ou l’effet de serre. Ce changement climatique est dû à une diminution de la vitesse de rotation de la Terre, ainsi qu’à un rapproche-ment de la Terre du soleil. Ce phénomène s’est produit afin qu’une plus grande quantité de végétation puisse se développer pour nourrir le monde. » [PI, mai 1989]

Il n’existe aucune « explication naturelle » à la douceur climatique sans précédent dont nous avons bénéficié au cours des 30 dernières années, le temps le plus chaud que nous ayons connu depuis mille ans, selon des chercheurs de l’Université d’East Anglia (Grande-Bretagne).

Source : The Guardian, G.-B.

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012

Deux archevêques : une voix contre la guerre [sommaire]

Dans son message de Noël, Rowan Williams, le nouvel archevêque de Canterbury, a exhorté le gouvernement britannique à ne pas s’engager dans la guerre contre l’Irak. Il a averti les leaders mondiaux que même des « hommes sages pouvaient provoquer le chaos et la souffrance ». Il a comparé les stratèges aux trois sages qui ont parlé au roi Hérode de la naissance de Jésus, lors de leur voyage vers Bethléem, ce qui entraîna le massacre des enfants. Il a déclaré que ceux qui souhaitent la guerre « passent à côté de choses très importantes et évidentes » et que malgré de meilleures communications, davantage de renseignements et de contrôles, des innocents continuent d’être tués.

R. Williams a commencé par une mise en garde contre les dangers de la guerre et a incité le gouvernement à trouver une solution diplomatique ; le fait d’attaquer Saddam Hussein pourrait « coûter cher à notre humanité ».

Dans l’émission de la BBC 4, la Pensée du jour, du 26 décembre 2002, il a déclaré : « Le terroriste, le kamikaze, est quelqu’un qui a atteint un point de non retour d’où il ne voit les autres que de loin : une distance depuis laquelle vous ne pouvez plus voir un visage, rencontrer un regard, savoir qui sont les autres, imaginer qui ou ce qu’ils aiment. Toute violence agit avec cette sorte de distance, et vient du fait qu’on ne voit pas certaines choses. »

Un pacifiste d’Afrique du Sud de renom, l’archevêque Desmond Tutu, s’en est pris au premier ministre Tony Blair et à ses hésitations à soutenir les Etats-Unis dans une éventuelle guerre contre l’Irak. Le prix Nobel de la Paix a déclaré qu’il était choqué et affligé de voir que la Grande-Bretagne était complice des Etats-Unis.

Dans l’émission de Jonathan Dimbleby (London Weekend Television) l’archevêque Tutu a demandé : « Où sont la compassion, la moralité, la sollicitude ? » Il s’est dit attristé par les actes de Tony Blair et a ajouté qu’il espérait qu’un jour « les gens réaliseraient que la paix était de loin le meilleur chemin à suivre ». Il a poursuivi en parlant du comportement unilatéral des Etats-Unis : « Les Etats-Unis disent : « Vous allez faire ceci, si vous ne le faites pas, c’est nous qui le ferons. » C’est navrant. »

L’archevêque a aussi demandé pourquoi l’Irak était mis sur la sellette alors que l’Europe, l’Inde et le Pakistan disposent eux aussi d’armes de destruction massive.

Source : BBC News Online, G.-B.

Le pape prend position contre la guerre [sommaire]

Le pape a condamné la menace de guerre contre l’Irak, la qualifiant de « défaite de l’humanité ». Dans son allocution annuelle sur « l’état du monde », destinée aux diplomates en poste au Vatican, il a fermement déclaré : « Non à la guerre. »

« La guerre n’est pas toujours inévitable », a-t-il affirmé, en insistant sur le fait que la loi internationale et la diplomatie sont les seuls moyens valables de résoudre les différends entre nations. « La guerre n’est pas un moyen comme un autre que l’on puisse choisir d’employer pour régler les différends entre nations. »

Source : BBC TV Ceefax, G.-B.

 

La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

La volonté pacifique des peuples commence à porter ses fruits [sommaire]

Tandis que les chefs d’Etat et les parlements prennent position, pour ou contre une guerre contre l’Irak menée par les Etats-Unis, la campagne en faveur de la paix, qui mobilise de nombreux manifestants de par le monde, continue à gagner du soutien : les sondages indiquent que la majorité des citoyens est contre la guerre. Selon un sondage du Los Angeles Times, plus des deux tiers des Américains considèrent que leur président n’a pas fait la preuve qu’une guerre contre l’Irak serait justifiée. L’écrasante majorité des personnes interrogées (90 %) a déclaré qu’elle ne doutait pas que l’Irak était en train de mettre au point des armes de destruction massive, mais en l’absence de nouvelles preuves fournies par les inspecteurs de l’Onu, 72 %, dont 60 % de Républicains, ont déclaré que G.W. Bush n’avait pas apporté suffisamment de preuves pour justifier une guerre contre l’Irak. Ce sondage montre que les Américains ne sont pas d’accord avec l’argument du président selon lequel toute erreur, ou toute omission, dans la déclaration concernant son armement envoyée récemment par l’Irak est suffisante pour justifier une guerre. Soixante-trois pour cent des personnes interrogées considèrent qu’une guerre ne serait justifiée que si les Nations unies avait une preuve de sérieuse violation par l’Irak, alors que seulement 22 % sont d’accord avec la position de l’administration Bush.

En janvier 2003, Los Angeles a connu la plus grande manifestation contre la guerre depuis les manifestations contre la guerre du Vietnam. Environ 15 000 manifestants ont entendu les appels contre la guerre, lancés par Martin Sheen, qui joue le rôle du président Josiah Bartlet dans la série télévisée The West Wing, la congressiste démocrate Maxine Waters et le chanteur Jackson Brown. Des manifestations étaient également prévues à Washington et à San Francisco.

Le président Bush a été destinataire d’une lettre contre la guerre de « Artists Say Win Without War » (les artistes disent qu’il faut gagner sans faire la guerre), un mouvement regroupant plus de cent acteurs, écrivains et autres personnalités, notamment Martin Sheen, Kim Basinger, Samuel L. Jackson et Jessica Lange.

Des manifestations auront également lieu simultanément dans onze pays d’Europe les 14 et 15 février, et des marches en faveur de la paix et des rallyes sont prévus pour le même week-end aux Etats Unis et ailleurs.

En Nouvelle-Zélande, le président du Conseil des syndicats affiliés, comptant plus de 300 000 membres, a annoncé qu’ils avaient décidé de s’opposer activement à la guerre en Irak. En Australie, une association regroupant 700 médecins a demandé instamment au premier ministre, John Howard, de travailler avec l’Onu à une solution pacifique.

Des manifestants se sont rendus en Irak pour agir en tant qu’observateurs et boucliers humains, et au Canada, un mouvement en faveur de la paix a envoyé un groupe d’inspecteurs civils de l’armement aux Etats-Unis, accusant ce pays d’avoir deux poids deux mesures en ce qui concerne les armes de destruction massive.

Source : Los Angeles Times, Etats-Unis ; www.union.org.

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

La guérison et la santé [sommaire]

par Un collaborateur de Maitreya,

Entre 1988 et 1993, Maitreya, l’Instructeur mondial, a communiqué une série de prévisions et d’analyses sur l’état du monde, ainsi que des fragments de ses enseignements. L’un de ses plus proches collaborateurs de la communauté asiatique de Londres les a transmis à Partage international pour publication et diffusion sous forme de communiqués de presse aux médias du monde entier. Exprimés dans les termes de ce collaborateur, les enseignements spirituels de Maitreya sont ici regroupés par thèmes, dans le but d’en faciliter l’étude et leur application dans la vie quotidienne.

Maitreya dit : « Je vous ai donné un mental, un esprit * et un corps afin d’exprimer Mon Etre et Mon Devenir, en pensées, en paroles et en actions. Soyez honnêtes dans votre mental (ce qui est la nourriture naturelle du mental), soyez sincères dans votre esprit (ce qui est la nourriture naturelle de l’esprit) et nourrissez votre corps physique avec de la nourriture appropriée. » [Partage international, septembre 1988]

La vie est constituée du mental, de l’esprit et du corps. Si le corps physique est affamé, il s’affaiblit et devient malade. Si le corps spirituel est affamé, la personne s’étiole et meurt. Si le véhicule mental est affamé, l’individu ne sait plus quelle direction prendre dans la vie.
L’honnêteté, la sincérité et le détachement constituent la nourriture normale du mental, de l’esprit et du corps. Si l’évolution naturelle de ces corps est retardée ou entravée par des lois humaines, il s’ensuit toujours des conséquences désastreuses. [Jan./fév. 1990]

Maitreya dit : « Les forces du marché génèrent des richesses au dépend de millions de personnes qui meurent de maladies provoquées par les produits chimiques contenus dans la nourriture. » [Juillet/août 1990]

L’homme n’existe pas seulement sur le plan physique mais également sur les plans mental et spirituel. L’homme a travaillé très dur, a créé un confort matériel, a élaboré des connaissances, mais il a peu prêté attention aux corps mental et spirituel.
La faillite spirituelle dans le monde est source de souffrance par maladies, alors que les catastrophes sur le plan physique telles que les tremblements de terre, les explosions ou les meurtres, proviennent de dérèglements existant sur le plan mental. [Jan./fév. 1990]

Selon Maitreya, de nombreuses personnes, dont celles qui détiennent le pouvoir, ne soupçonnent pas l’existence d’autres dimensions que celle du plan physique. Elles pensent que le monde est gouverné par des lois physiques. Maitreya a demandé : « Qu’en est-il alors des lois contrôlant le plan physique ? » [Mai 1990]

Maitreya déclare : « Pratiquez le détachement dans votre mental, votre cœur et votre corps. L’harmonie entre le mental, le cœur et le corps sera ainsi rétabli. Vous vous trouverez alors guéri. Le sida disparaîtra. » [Juin 1988]

La science moderne ne s’occupe que du monde physique et refuse d’accepter les réalités du mental et du spirituel. Cependant, même un chirurgien qui opère un patient doit attendre le retour à la conscience de ce dernier pour savoir si l’opération a réussi. Où cette conscience s’en est-elle allée ? D’où vient-elle ? Il n’en a aucune idée. Pourtant, là est le secret de la vie, a déclaré le collaborateur de Maitreya.
Lorsque Jésus était vivant, il n’avait pas besoin de laboratoires pour accomplir des miracles et des guérisons. Comment les a-t-il réalisés ? Il le fit grâce à la conscience de la présence de l’Etre suprême autour de lui. C’est cette conscience qui lui permettait d’utiliser les pouvoirs de la création afin de soulager la souffrance du monde.
Maitreya a déclaré : « Je me tiens derrière vous. Devenez conscients de mes pouvoirs, et utilisez-les afin de soulager, d’enrichir et d’améliorer vos vies » [Mai 1990]

De nombreuses mères et leurs bébés sont maintenant atteints du sida. Selon Maitreya, leurs gênes se sont modifiés. Ce type de mutation du corps prend naissance dans le mental, qui peut donc être à l’origine de mutations génétiques. Le corps physique n’est pas l’unique victime. Votre corps est contrôlé par l’esprit (ou aspect de pouvoir) qui, à son tour, est contrôlé par le mental. Le mental est contrôlé par « l’Atma », le Soi, également considéré comme la conscience.
Bien que le corps physique puisse ne pas avoir de contacts sexuels directs, si le mental s’abandonne à des activités destructrices, il peut affecter le corps physique et générer des maladies. Si des mutations génétiques se produisent, elles peuvent affecter le bébé. Lorsque le mental et les « corps » spirituels (les structures énergétiques) sont malades, le corps physique en est affecté. [Jan./fév. 1991]

Lorsque vous expérimentez-le Soi intérieur et que vous commencez à reconnaître que vous êtes une entité immortelle, totalement distincte du mental, de l’esprit et du corps, vous apprenez à utiliser ces temples du Seigneur de manière créative, en toute conscience. Des guérisons en découlent automatiquement.
C’est la raison pour laquelle Maitreya a déclaré que même les individus atteints du sida seront guéris par l’intermédiaire de la prière ainsi que de la pratique de l’honnêteté du mental, de la sincérité de l’esprit et du détachement. [Décembre 1988]

Beaucoup de malades atteints du sida ont rejoint des groupes bouddhistes, ou d’autres centres, et ont appris la conscience du Soi grâce à la méditation. Ils ont appris de cette manière à discipliner le mental, l’esprit et le corps, et à capter les pouvoirs du Soi pour se guérir eux-mêmes.
Finalement, ce type d’autodiscipline aidera les chômeurs, ainsi que ceux qui ont sombré dans le crime et la toxicomanie. Le chaos, la corruption et le crime connaîtront une récession dans la société, les individus devenant plus heureux et en paix grâce à l’apprentissage du contrôle de leurs vies à travers la conscience du Soi. [Juin 1990]

Les enfants d’aujourd’hui sont capables de comprendre la relation existant entre le Soi et le mental, l’esprit et le corps, plus facilement que les adultes ne l’imaginent. Même un enfant maltraité, un enfant qui a été malmené et qui n’a personne vers qui se tourner, peut être guéri grâce à cette compréhension. Il peut reconnaître et éprouver que ce qui a été maltraité, que ce soit dans le mental, dans l’esprit ou dans le corps, n’est pas le Soi véritable. [Décembre 1988]

Maitreya a fait don de l’art de guérir à différentes personnes […] qui ne savent même pas écrire leur nom. Guérir de cette manière ne nécessite pas d’avoir reçu une éducation académique, mais dépend de la conscience de l’individu. [Jan./fév. 1990]

Les véritables guérisseurs spirituels permettent ainsi au Seigneur de travailler par leur intermédiaire, mais restent détachés à la fois de la cause (la volonté du Seigneur) et de l’effet (la guérison d’un individu particulier). C’est la raison pour laquelle il est important de rester détaché à la fois du succès et des échecs. Certains sont guéris, d’autres ne le sont pas. Si vous ne réclamez rien pour vous-même, l’orgueil ne peut s’épanouir et tout est alors orienté selon la loi spirituelle. Ce n’est pas vous qui guérissez, c’est le Seigneur qui guérit. Le Soi connaît ce principe. Pratiquez avec détachement et laissez au Seigneur la charge des conséquences. [Décembre 1988]

Si vous allez répandre cette déclaration à propos de l’honnêteté du mental, de la sincérité de l’esprit et du détachement à quelqu’un dont les mains sont encombrées, que va-t-il se passer ? Cela va lui échapper, car son attention est ailleurs. Mais s’il y a un réel désir de la part de l’individu, alors vous le guérissez. Cette pratique est appelée la « guérison automatique » ; il s’agit d’un art ancien. [Juin 1988]

Les individus venant afin de recevoir de l’aide feront soudain, intérieurement, l’expérience de « cela », c’est-à-dire de la conscience. Grâce à cet événement intérieur, ils éprouveront alors un soulagement. L’idée étant que, une fois ce processus mis en action, les individus participeront eux-mêmes de manière active à l’élaboration de solutions à leurs problèmes. [Juin 1989]

Le végétarisme est le régime alimentaire futur des êtres humains. Manger des viandes rouges, indigestes, engendre des habitudes autodestructrices en accentuant l’instinct animal. Adopter un régime plus léger, constitué de légumes, mais qui peut aussi inclure des oeufs, du fromage et du poisson, augmente la conscience de soi de l’individu. Observez les Etats-Unis, le pays le plus gros consommateur de viande au monde, a souligné le collaborateur de Maitreya. Ils connaissent un grave problème de criminalité et sont obsédés par les armes. [Juil./août 1990]

Les explosions nucléaires perturbent les éléments de la nature. Les individus dont l’équilibre du mental, de l’esprit et du corps est fragile peuvent être poussés dans leurs derniers retranchements par la perturbation de la structure atomique. [Décembre 1988]

Lorsque vos karmas (vos activités conditionnées) vous heurtent, vous voulez les repousser, exactement comme si en apercevant quelque chose d’inattendu, vous fermiez les yeux. A cet instant, il se produit un effet sur le corps physique. A l’instant où vous devenez conscients (par la compréhension) que ce que vous avez vu n’est pas dangereux, vous commencez à regarder. Votre conscience vous pousse à regarder et vous commencez à expérimenter un état de conscience qui fait disparaître la peur. De l’intérieur, quelque chose a déclenché la première réaction.
Ceux qui savent, de l’intérieur, déclencher des réactions dans un organisme, peuvent également rétablir les schémas de la vue de l’intérieur. Si vous ôtez l’état de choc, alors la personne recouvre la vue. [Décembre 1991]

Une nourriture appropriée pour le corps contribue à l’élargissement de la conscience, permettant au Soi et au corps de travailler ensemble. [Juin 1989]

En anglais, spirit. Ce mot, particulièrement difficile à rendre en français, signifie notamment « la force de vie qui anime le corps des êtres vivants » et « le principe émotionnel fondamental  qui motive l’activité d’une personne » .Sa traduction par esprit ( au sens de «principe de vie ») est donc approximative, et n’est utilisée dans ce texte que faute d’un terme plus adéquat (Ndt).

 

Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

La lutte contre la faim stagne [sommaire]

 D’après les Nations unies, la pauvreté, les guerres et l’indifférence du monde politique ont bloqué les tentatives de réduire de moitié la faim dans le monde d’ici 2015, laissant près d’un sixième de la population mondiale sous-alimentée.

Dans la préface au rapport annuel du FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), Jacques Diouf, directeur général de cet organisme, écrit : « Cette année, la lutte contre la faim a marqué virtuellement une halte […] et il nous reste encore à prouver que nous nous en préoccupons suffisamment, que les soucis que nous exprimons dans les forums internationaux sont plus que de la simple rhétorique et que nous n’accepterons plus la souffrance de 840 millions de personnes affamées. »

D’après le rapport, près de 789 millions de personnes souffrant de la faim vivent dans les pays du tiers monde, particulièrement dans les régions subsahariennes. « Au rythme actuel, c’est dans plus de 100 ans, vers l’année 2150, que nous aurons réduit de moitié la faim dans le monde. » Mais J. Diouf ajoute que si nous trouvons la motivation, nous pourrons toujours atteindre notre but en 2015.

Le FAO a proposé de démarrer un programme de 24 milliards de dollars par an afin de lancer une campagne accélérée contre la faim. Mais les dirigeants des grandes puissances se sont faits remarquer par leur absence au Sommet de l’alimentation mondiale, tenu par le FAO, au début de l’année 2002.

Malgré cet océan de désespoir, de bonnes nouvelles nous parviennent de pays qui ont marqué des victoires dans la lutte contre la faim. Depuis 1992, la Chine a réduit de 74 millions le nombre de personnes souffrant de la faim. L’Indonésie, le Vietnam, la Thaïlande, le Nigeria, le Ghana et le Pérou ont fait de même en réduisant ce nombre de plus de trois millions.

Source : New Straits Times, Malaisie

Quinze millions d’Ethiopiens touchés par la famine [sommaire]

Malgré les avertissements et les appels lancés depuis début 2002, une famine provoquée par la sécheresse est en train de prendre des proportions alarmantes en Ethiopie. D’après Meles Zenawi, premier ministre, six millions d’Ethiopiens ont besoin d’une assistance immédiate en nourriture.

La famine actuelle dépasse même celle qui avait sévi en Ethiopie en 1984, lorsque cinq à six millions de personnes furent touchées et qu’un million d’entre elles moururent de faim. Georgia Shaver, directrice du Programme alimentaire mondial en Ethiopie, prévient des proportions colossales de la crise qui s’annonce : « Dans le Sud de l’Afrique, 12 millions de personnes, réparties sur six pays, ont besoin d’une assistance alimentaire ; nous pourrions atteindre le même niveau avec l’Ethiopie seule. » Elle décrit le niveau actuel de l’aide alimentaire comme dérisoire par rapport aux besoins et elle annonce que l’effort international destiné à couvrir les seuls besoins alimentaires est énorme. « Nous avons besoin de ces ressources maintenant de façon à prévenir une détérioration de la situation ; dans six mois, lorsque les télévisions montreront des images terribles, il sera trop tard. » M. Meles décrit la situation dans son pays comme « un cauchemar récurrent ». Il affirme que son gouvernement est à peine capable de maintenir la population en vie et qu’il n’a pas les moyens d’acheter des stocks supplémentaires (estimés à 200 millions de tonnes de nourriture, d’après Mike Thomson, correspondant de la BBC). Sans ces stocks, l’escalade de la famine sera telle que l’on ne pourra plus y faire face.

Lors des dernières famines, les gens ont pu s’en sortir en vendant du bétail ; mais cette fois, les deux saisons de pluie n’ont rien apporté et la sécheresse est telle que le bétail a été décimé avant d’avoir pu être vendu. Les paysans quittent leurs terres à la recherche d’eau et de pâtures avec l’espoir de garder le bétail en vie. Les cultures se transforment en poussière et n’ont pas produit de semences. Le prix des céréales s’est envolé. « Les stocks ont fondu, les gens n’ont plus de réserves ; la sécheresse a atteint de telles proportions que nous ne pouvons plus y faire face par nos propres moyens », déclare le Sheik Abdullah Mahmoud, un imam local.

Bob Geldof, l’organisateur du concert « Live Aid » de 1984, croit que la nouvelle crise montre que les solutions apportées jusqu’à présent n’ont pas fonctionné et que les idées actuelles au sujet de la prévention des famines ne tiennent pas la route : « Lors de toutes les conférences internationales, les gouvernements montrent leur incapacité à remonter jusqu’à la source des famines. » B. Geldof critique l’Union européenne pour ses subsides à l’agriculture : « Ces fonds devraient venir en aide à l’Ethiopie et aux autres régions qui souffrent de la faim. »

Les enfants, dans les campagnes, se sont déjà résignés à l’idée de devoir mourir. Dans le village de Di Fakar, à 200 km au sud de la capitale Addis Abeba, Fayou Hadji, un garçon de huit ans, a compris qu’avec la mort du bétail et les cultures asséchées, ses parents ne peuvent plus le nourrir : « Je sais que je vais mourir ainsi que mes frères et sœurs, nous avons tellement faim, dit-il. Je préfère mourir que de continuer à attendre de la nourriture »

B. Geldof explique : « Imaginez que je n’aie rien à donner à mes quatre enfants lorsqu’ils rentrent de l’école et que j’entende le plus jeune appeler la mort : « Mort, s’il te plaît, prend moi, car tout est préférable à cette faim atroce. » La situation est insoutenable, pour moi, pour chacun, pour la Grande-Bretagne, et pour le monde entier. C’est une totale disgrâce. »

Source : BBC, Evening Standard, G.-B

OMS : les dix causes majeures de décès prématurés [sommaire]

Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), 40 % des décès dans le monde sont liés à seulement dix facteurs de risques évitables, dont la malnutrition, les relations sexuelles non protégées, le tabac et de mauvaises conditions sanitaires.

Dans son Rapport sur la santé dans le monde en 2002, l’OMS affirme qu’il existe pourtant des médicaments bon marché et que les gouvernements de tous les pays disposeraient des moyens de prévenir nombre des décès prématurés. Le rapport conclut que la mise en œuvre de ces moyens pourrait prolonger l’espérance de vie de cinq à dix ans en moyenne.

« Ce rapport fournit un plan de travail sur la manière dont les sociétés peuvent s’attaquer à une large gamme de causes évitables qui tuent prématurément des millions de personnes et détruisent la santé de dizaines de millions d’autres », déclare Gro Harlem Bruntland, directrice générale de l’OMS.

Les risques sont nettement différents entre les « nantis » et les « démunis ». Alors que, classiquement, les pauvres périssent par manque de nourriture et d’eau potable, les riches succombent à des maladies d’excès. G. H. Bruntland brosse un tableau particulièrement choquant de la différence entre riches et pauvres. Le Rapport précise que 170 millions d’enfants souffrent d’un déficit de poids tandis qu’un milliard d’adultes connaissent des problèmes d’obésité.

Sur les dix facteurs de risque décrits, les cinq principaux sévissant au sein des pays pauvres sont les suivants : un poids anormalement faible ; des relations sexuelles non protégées ; des déficiences en fer ; une eau insalubre ; et l’exposition à des fumées d’hydrocarbure en milieu fermé.

« L’ampleur de la pollution de l’air en milieu clos a constitué une grande surprise », constate Christophe Murray, le directeur en charge du rapport. La fumée provoque des pneumonies chez les enfants ainsi que diverses maladies pulmonaires chez les femmes.

Dans les pays riches, les cinq principales causes de décès sont le tabac, l’alcool, l’excès de tension artérielle et de cholestérol, et l’obésité. C. Murray poursuit que l’impact majeur de l’excès de tension artérielle, du cholestérol et de l’alcool sur des pays à revenus intermédiaires comme l’Inde et la Chine a constitué une autre surprise.

« Ces facteurs ont toujours été considérés comme des problèmes typiques des pays à hauts revenus », et des contre-mesures prises actuellement dans les pays en cours d’industrialisation pourraient, à l’avenir, engendrer un bénéfice considérable.

Parmi les mesures efficaces et économiques pour combattre ces « maladies de l’abondance », citons : l’accroissement de la taxation sur le tabac, afin de lutter contre le cancer et les maladies cardiaques. L’OMS établit que la consommation chute de 2 à 10 % chaque fois que le prix du tabac augmente de 10 %. En outre, des diminutions imposées de la quantité de sel ajoutée aux préparations alimentaires industrielles pourraient réduire les apoplexies et les attaques cardiaques provoquées par l’excès de la pression sanguine.

Dans les pays pauvres, le principal facteur de risque évitable est l’insuffisance de poids chez les enfants, dont 3,4 millions sont décédés en l’an 2000. Les enfants qui sont victimes de cette déficience souffrent de malnutrition, ils sont faibles et plus enclins aux infections. Ils manquent d’éléments nutritifs essentiels tels que les calories, les protéines, les vitamines et les sels minéraux comme le fer. Les solutions bon marché préconisées par l’OMS incluent l’addition d’éléments micro-nutritionnels tels que la vitamine A, le zinc et le fer, dans l’alimentation, ainsi que l’encouragement des jeunes mères à allaiter.

Source : Süddeutsche Zeitung, Allemagne

La pollution au Bangladesh [sommaire]

Les pays réticents à signer le Protocole de Kyoto (et tout particulièrement les Etats-Unis) devraient prendre en considération les éléments suivants :

Quinze mille personnes meurent chaque année au Bangladesh du fait de la pollution atmosphérique. La surpopulation des villes, les émissions de gaz toxiques incontrôlées émanant des véhicules et des industries, ont entraîné un taux de pollution mortel dans de nombreuses régions, et 6,5 millions de personnes souffrent de maladies respiratoires.

La pollution de l’environnement, sous la forme d’une épaisse couche de fumée et de particules toxiques, est une réalité quotidienne pour les quelque douze millions de résidants de Dhacca, la capitale du pays le plus densément peuplé du monde (900 h/km2). En raison de leur exposition à des produits nocifs, la plupart des enfants montrent une forte concentration de plomb dans le sang.

Le parc automobile est ancien et utilise de l’essence de mauvaise qualité (généralement un mélange de pétrole et de kérosène). Il en résulte que 90 % des 300 000 véhicules motorisés circulant à Dhacca rejettent dans l’air de fortes quantités de monoxyde de carbone, de suie et de dioxyde de sulfure.

Le gouvernement bangladeshi a entrepris de remplacer les anciens moteurs par de nouveaux qui fonctionnent au gaz naturel, mais cette initiative se limite à Dhacca.

Source : El Mundo, Espagne

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Marketing pour enfants : vers une nouvelle éthique [sommaire]

par Miriam H Zoll,

Lorsqu’il s’agit d’inciter à la dépense, Madison Avenue ne sous-estime jamais le pouvoir des enfants. Et tandis que l’industrie publicitaire s’adresse de plus en plus aux consommateurs les plus jeunes, un nombre accru de sociétés se tournent vers des psychologues pour enfants afin de mieux cibler leur message. Plusieurs psychologues, spécialistes du développement de l’enfant, sont préoccupés par cette tendance.

Le Dr Allen Kanner est l’un d’eux. Psychologue clinicien depuis près de vingt ans, il travaille avec des enfants des villes et des banlieues riches à l’Institut Wright, une école de psychologie de Berkeley, en Californie. Il affirme que quelle que soit leur origine, ces enfants ont en commun un désir croissant et même insatiable pour les biens matériels. « Dans ma pratique, je vois des gosses qui deviennent des consommateurs complètement effrénés, explique-t-il. L’exemple le plus frappant est quand je leur demande ce qu’ils désirent faire une fois grands. Tous me répondent qu’ils veulent gagner de l’argent. Lorsqu’ils parlent de leurs camarades, ils évoquent la marque de leurs vêtements, mais pas leurs qualités humaines. »

« Leurs parents me consultent également, poursuit A. Kanner. Ils se plaignent que leurs enfants sont déprimés et leur réclament les jeux vidéo violents et les produits alimentaires qu’ils voient à la télévision. Les parents se sentent partagés. Ils souhaitent refuser, mais ils craignent que leurs enfants ne leur en veuillent. »

Des consommateurs en couches culottes

A. Kanner affirme que les campagnes publicitaires ciblant les enfants ne sont pas seules responsables de cette situation. De nos jours, les publicistes s’adressent à un public de plus en plus jeune, souvent à peine sorti du berceau. « Cette tendance nous inquiète car elle se répand et les enfants concernés sont toujours plus jeunes. Actuellement, cela commence à deux ans. » Une publicité s’adressant aux tout petits fonctionne-t-elle ? D’après le Dr Kanner, la réponse est oui. Des études ont montré que les petits Américains reconnaissent en moyenne cent marques de produits dès l’âge de 36 mois.

Pourquoi les enfants sont-ils tellement à l’honneur dans la guerre entre publicistes ? Selon James U. McNeal, professeur de marketing à la Texas A&M University, les sociétés savent où se situe leur intérêt. Pour elles, les enfants sont une cible excellente pour trois raisons : tout d’abord, ils ont leur propre argent à dépenser, ensuite, ils exercent une influence sur les dépenses familiales, et en outre, ils s’imprègnent des campagnes publicitaires destinées à faire d’eux de futurs consommateurs.

Ainsi, en 1997, les petits Américains de moins de douze ans ont dépensé plus de 24 milliards de dollars d’argent de poche, tout en influençant directement une dépense supplémentaire de 188 milliards, rapporte J. McNeal dans un article de l’American demographics d’avril 1998. Il estime que les dépenses des enfants pourraient atteindre 35 milliards en 2001.

Selon J. McNeal : « Dans les années soixante, les enfants âgés de 2 à 14 ans influaient sur les dépenses des parents pour environ 5 milliards de dollars. Au milieu des années 1970, ce chiffre était de 20 milliards, pour atteindre 50 milliards en 1984. Dès 1990, l’influence directe des enfants avait atteint 132 milliards, et en 1997 elle atteignait 188 milliards. Selon les estimations, la dépense des enfants a doublé au cours des décennies 1960, 1970 et 1980, et elle a pratiquement triplé au cours des années 1990. »

Pour tenter de protéger les enfants contre cette publicité agressive, le Dr Kanner et d’autres spécialistes de l’enfance ont pris pour cible les psychologues pour enfants qui mettent leur expérience au service du marketing et des sociétés d’études de marché en échange d’honoraires, pour les aider à mettre au point des stratégies à l’intention des couches de consommateurs les plus jeunes d’Amérique ainsi que de leurs parents.

Cette initiative a attiré l’attention de la nation en automne dernier, lorsque le Dr Kanner et soixante de ses confrères ont adressé une lettre ouverte à l’American Psychological Association (APA). Signée par des professionnels de la santé mentale et par des professeurs d’institutions telles que la Harvard Medical School, Cornell University et University of Washington, cette lettre demande à l’APA de déclarer ces pratiques contraires à l’éthique et recommande que l’association lance des campagnes d’information visant à avertir le public sur les dangers que la publicité présente pour les enfants.

« Il est clair que les sociétés de publicité et de marketing utilisent les méthodes d’analyse et de recherche de la psychologie pour vendre leurs produits. Mais aujour-d’hui, ces pratiques se généralisent, et avec la complicité d’une partie des professionnels de la psychologie, elles dépassent les limites acceptables. Le résultat est un matraquage publicitaire énorme qui représente sans conteste le plus vaste projet psychologique jamais entrepris. » Toujours est-il que les psychologues disposés à s’engager en qualité de consultants en marketing ne manquent pas.

Protéger les enfants contre l’exploitation commerciale

Gary Ruskin est le directeur de Commercial Alert, une organisation à but non lucratif basée à Washington, qui s’occupe de protéger les enfants contre l’exploitation commerciale. En étroite collaboration avec le docteur Kanner, G. Ruskin a étudié la participation des psychologues à l’industrie de la publicité.

« Nous avons remarqué une utilisation croissante d’arguments touchant à la psychologie, affirme-t-il. Les psychologues pour enfants et des psychologues du développement assistent les publicistes et les spécialistes en marketing. Nous ne pensons pas qu’ils cherchent délibérément à nuire aux enfants. Mais je pense qu’ils se trompent lourdement. La masse de publicité s’adressant aux enfants nuit à la manière dont ceux-ci se perçoivent. C’est nocif pour eux et cela inhibe leur faculté d’être heureux. »

D’après G. Ruskin, cette agression massive contre la sensibilité et les valeurs enfantines s’est gravement accrue au cours de la dernière décennie. Le montant dépensé pour la publicité destinée aux enfants est presque dix fois supérieur à celui de 1990.

« Cette tendance ne ralentit pas, dit-il, les enfants représentent le marché de consommation le plus vaste et à la croissance la plus rapide. Les compagnies automobiles savent que les enfants influencent le choix de leurs parents pour l’achat d’une voiture, si bien qu’elles font en sorte que leur publicité plaise aux jeunes. L’influence des enfants, tant pour leurs propres dépenses que pour celles de leurs parents, est un facteur que les publicistes ont étudié. »

Limiter la télévision

Alors que l’APA aurait pu s’abstenir de prendre une position officielle sur ce problème épineux, leur porte-parole, Rhea Farberman, a déclaré que l’APA avait depuis longtemps recommandé que les parents limitent les heures passées par les enfants à regarder la télévision, y compris la publicité.

Des mesures plus sévères ont été prises dans d’autres parties du monde. Les gouvernements suédois et norvégien ont interdit la publicité ciblant les enfants de moins de douze ans. La Grèce interdit la diffusion de spots publicitaires présentant des jouets, entre 7 h et 22 h. Le Québec limite toute publicité télévisée destinée aux enfants de moins de 13 ans.

Aux Etats-Unis par contre, la publicité destinée aux enfants est largement considérée comme un droit garanti par le premier amendement (constitutionnel). Mais des études poussées ont dénoncé les effets nocifs que trop de télévision peut avoir sur les jeunes, sans compter le lien existant entre la violence des adolescents et les scènes de violence montrées à la télévision.

Les études montrent que les jeunes enfants exposés à la publicité s’entraînent à évaluer les biens matériels et que cela contribue à former leurs habitudes de consommateurs adultes. Le Dr Tim Kassell, psychologue au Knox College de Galesburg, dans l’Illinois, spécialiste dans l’étude du matérialisme, affirme que les gens fortement axés sur les valeurs matérielles éprouvent moins de satisfactions dans la vie, semblent moins heureux, ont plus souvent des relations interpersonnelles peu satisfaisantes, qu’ils sont plus souvent prédisposés à la drogue et à l’abus d’alcool et qu’ils participent moins aux activités de leur communauté.

D’après T. Kassell, les psychologues savent que lorsque des adultes manipulent et trompent régulièrement des enfants, cela détruit leur capacité de confiance envers les autres et envers la vie. Il est logique de penser que les balivernes et les mensonges publicitaires ont le même effet, conclut-il.

L’industrie publicitaire est elle-même divisée sur cette question. Certains experts en publicité prétendent que les attaques contre le marketing ciblant les enfants sont surfaites, tandis que d’autres affirment que les normes de marketing pour enfants devraient être différentes de celles destinées aux adultes.

« Il faut être prudent en matière de recherche avec les enfants, déclare David Poltrack, vice-président pour la recherche et le planning à CBD Television, à New York. Nous acceptons le fait que les enfants n’ont pas la même capacité de résistance à la publicité que les adultes et nous en tenons compte. C’est une question de responsabilité. »

Mais Barry Ornstein, chercheur à la Hill Holiday Connors Cosmopoulos de Boston, affirme qu’il est peu réaliste pour des professionnels de la santé mentale de croire que la psychologie puisse être éliminée du processus de création d’une publicité destinée à inciter les gens à acheter un produit. « Les psychologues devraient-ils avoir leur propre serment d’Hippocrate ? Je ne sais pas. C’est leur affaire, déclare-t-il. Notre business consiste à de manipuler les gens et la question est : allons-nous les manipuler de façon bonne ou mauvaise ? On ne peut pas séparer la psychologie de ce que nous faisons dans la recherche publicitaire. Comment peut-on faire de la recherche sans une composante psychologique ? Et, comme pour n’importe quel outil, la psychologie peut être utilisée de façon positive ou négative. »

Alors, où en sont les psychologues pour enfants ? Le Conseil de l’APA pour le développement de la psychologie dans l’intérêt du public devra, lors de sa prochaine réunion, revoir et étudier la lettre envoyée par le Dr Kanner et ses confrères. Mais Rhea Farberman, la porte-parole de l’association, pense qu’il est fort peu probable que l’association prenne officiellement position.

Pour information : Commercial Alert, Washington DC : 202-296-2787. Site web : www.essential.org

Source : American News Services

 

Citation

Extrait du message n° 133 [sommaire]

par Maitreya,

« Sans le Partage et la Justice, mes frères et sœurs, l’homme ne connaîtra pas la paix. Alors, tenez compte de mon conseil. Adoptez la seule voie qui s’offre à vous et faites confiance au partage pour remédier à l’agonie du monde. Aussi mon enseignement est-il simple.

Connaissez les joies de la fraternité. Le principe du partage vous y conduira. Consacrez-vous à cette cause, et connaissez la joie de servir. Consacrez-vous à ce travail, et exprimez votre potentiel. Faites savoir par tous les moyens que vous vous tenez du côté de la justice et de la paix, et aidez vos frères qui souffrent partout dans le monde. »

 

Message de Maitreya

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Brève

Musique céleste [sommaire]

Un télescope suspendu à un ballon à haute altitude, tournant autour du Pôle Sud, a détecté des « notes » harmoniques, libérées au cours des premières fractions de secondes après le Big Bang. Les scientifiques pensent que ces minuscules ondulations sonores sont devenues les « semences » de la matière, qui sont, en fin de compte, à l’origine de la formation des étoiles, des galaxies et des planètes comme la Terre. « Non seulement nous sommes en train de découvrir les notes justes de l’univers, mais nous en découvrons aussi la clé », a déclaré Phil Mauskopf de l’Université de Cardiff, associé au projet international Boomerang, destiné à rechercher la radiation cosmique d’arrière-fond, connue comme étant « l’écho » du Big Bang.

Paolo de Bernadis, de l’Université de Rome, associé au projet Boomerang, a affirmé : « L’univers originel est rempli d’ondes sonores comprimant et raréfiant la matière et la lumière, tout comme les ondes sonores compriment et raréfient l’air à l’intérieur d’une flûte ou d’une trompette. Pour la première fois, les données montrent clairement les notes harmoniques de ces ondes. »

Andrew Lange, de l’Institut californien de technologie, également associé au projet, a spécifié que jusqu’à ces dernières découvertes, le télescope Boomerang n’avait pu détecter qu’une seule note harmonique du Big Bang. « En nous servant d’une analogie musicale, nous avons pu évaluer la note en question. A présent, nous ne voyons plus seulement un pic, mais trois, et sommes en mesure non seulement de décrire la note, mais aussi l’instrument », a affirmé A. Lange.

Le télescope Boomerang, évoluant à 36,6 km au-dessus de l’Antarctique, où l’interférence atmosphérique est négligeable, a recueilli des données sur les radiations micro-ondulatoires qui ont été dégagées à la suite de l’intense chaleur provoquée par le Big Bang, il y a 12 à 15 milliards d’années. Cette radiation micro-ondulatoire a été détectée pour la première fois en 1965, mais ce n’est qu’en 1991 que les chercheurs ont détecté des signes d’une structure au sein du champ de radiation pouvant expliquer l’origine de la matière. A présent, Boomerang a déchiffré la nature de ces structures, ou ondulations, dans la radiation micro-ondulatoire, et les résultats montrent qu’elles forment une série harmonique de gammes angulaires, comme une partition musicale.

Source : The Independent, G.-B.

 

Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Un travail honorifique [sommaire]

Cher Monsieur,

En mars 2002, notre groupe effectuait les derniers préparatifs pour notre stand au salon ésotérique de Hambourg. Il ne nous restait plus qu’une semaine, mais encore beaucoup à faire. Ayant été souffrante, je me sentais épuisée et dépourvue d’énergie et d’intérêt pour quoi que ce soit, et j’étais décidée à éviter toute fatigue inutile.

Le vendredi matin, je me rendis avec ma fille dans un atelier de photocopie pour faire faire une reproduction grand format de la main de Maitreya et plusieurs reproductions de cercles de lumière. Je faisais la queue lorsque mon attention fut attirée par deux personnes qui venaient d’entrer : Une jeune femme rayonnante et débordante d’énergie, aux cheveux longs bruns légèrement bouclés lui arrivant à la taille et aux grands yeux verts fortement soulignés de mascara vert, et derrière elle un jeune homme qui ressemblait un peu au chanteur allemand Heino (que d’ailleurs je n’aime pas particulièrement) : des cheveux très blonds, la peau brune, une veste de cuir noir et des lunettes de soleil noires (ce que je déteste, surtout à l’intérieur). La femme prit place à ma gauche dans la queue et l’homme à ma droite. Elle se tourna immédiatement vers moi et entama la conversation. Elle devait donner une conférence le soir même à l’Université, à l’occasion de la Journée des femmes, et avait besoin de reproductions supplémentaires. Elle aimait avoir l’occasion de parler à des enfants et nous évoquâmes bientôt la nécessité de changer l’éducation, de libérer les enfants du conditionnement auquel ils sont soumis. Nous avons également parlé de l’importance du rôle de la mère dans la famille et de la nécessité de créer des structures nouvelles et meilleures dans le monde. Elle débordait d’enthousiasme, d’énergie et de joie. J’étais fascinée.

Mais il y eut un malentendu entre nous : je voulais manifester mon accord avec elle sur le fait qu’il est parfois nécessaire de parler un autre langage aux enfants, d’employer d’autres mots, de faire des descriptions plus précises que pour les adultes. Et je dis ceci : « Il est parfois difficile de trouver les mots justes. » Enseignante depuis 25 ans, je le sais par expérience. Se tournant aussitôt vers moi, elle m’interrompit et, en me regardant droit dans les yeux sans le moindre sourire, elle déclara : « Non, rien n’est difficile ! C’est un honneur d’accomplir ce travail. »

J’essayai de lui expliquer qu’elle m’avait mal comprise, mais elle m’arrêta d’un geste et ajouta : « Cela n’a absolument rien de difficile, ni de stressant, c’est merveilleux – merveilleux d’avoir la chance de pouvoir enseigner, et aussi de participer à des salons et de faire tout ce que vous faites actuellement. Je le sais car je l’ai fait. C’est un honneur de travailler pour les temps nouveaux. »

Je ne lui avais pas dit auparavant quelle était ma profession et j’étais à peu près certaine de ne pas lui avoir parlé du salon. Notre conversation fut soudain interrompue par l’employé chargé d’agrandir la photo de la main de Maitreya au format A2. Il brandissait la photo en demandant si c’était bien ce que je voulais. Tout le monde, dans la longue file d’attente, regarda la main et cessa de parler. Pour ma part, je ressentis très fortement l’énergie qui s’en dégageait. Le jeune homme aux lunettes noires me tapa alors sur l’épaule et me demanda d’une voix étouffée : « Est-ce sa main ? » – « Oui », répondis-je rapidement. Sa question me surprit car en Allemagne du Nord les sujets religieux ne sont pas abordés de manière courante et je n’avais jamais entendu quelqu’un s’exprimer de façon si familière en parlant du Christ. Je lui demandai s’il avait déjà entendu parler de cette photo ou de la Réapparition. Il ôta ses lunettes. Il avait lui aussi des yeux verts et un air intelligent et sympathique. Il répondit : « Non, mais quand j’ai vu cette main, j’ai pensé que ce devait être la sienne. »

Ma fille revint et nous sortîmes aussitôt. Dans les heures qui suivirent, ce fut tout d’abord le jeune homme qui me sembla inhabituel, mais par la suite les paroles de la jeune femme ne cessèrent de me revenir à l’esprit. Même si elle s’était méprise sur le sens de mes paroles, sa manière de réagir m’avait apporté exactement ce dont j’avais besoin à ce moment-là. Et le résultat fut excellent !

Dans la soirée nous avions une rencontre de groupe et je racontai cet incident aux autres. Il ne fait aucun doute que cela nous donna une énergie débordante. Nous nous demandâmes si ces deux personnes étaient des êtres exceptionnels, ou non. Nous eûmes d’excellentes idées sur la manière de disposer notre stand, et il semble que nous ayons été « le centre d’intérêt » du salon, tant nos visiteurs furent nombreux – et bien sûr, « ce fut un honneur pour nous d’avoir l’opportunité de travailler pour les temps nouveaux ! »

Cette rencontre à l’atelier de photocopie avait-elle quelque chose d’exceptionnel ?

H. D., Hambourg, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme était Maitreya et la femme le Maître Jésus.

Une expérience marquante [sommaire]

Cher Monsieur,

Pendant nos vacances en Turquie en octobre 2002, mon mari Peter et moi-même avons vécu une expérience peu banale. Nous avions loué une voiture pour nous rendre dans les montagnes. Sur le chemin du retour, nous prîmes deux marcheurs qui nous racontèrent beaucoup de choses intéressantes. Après les avoir déposés à un croisement, nous étions encore un peu absorbés par la conversation que nous venions d’échanger avec eux et Peter, en bifurquant, s’engagea par mégarde dans un sens interdit. Nous nous en aperçûmes rapidement et reprîmes la bonne voie.

Malheureusement des policiers nous avaient vus et lorsque nous nous arrêtâmes à la station service la plus proche pour faire le plein d’essence, ils nous bloquèrent la route et retirèrent à mon mari son permis de conduire et les papiers de la voiture. J’étais folle de rage et je leur criai : « Nous ne paierons rien ! » Ils nous dirent de rester où nous étions et disparurent au coin de la station.

J’étais passablement en colère et je ne voulais absolument pas donner un bakchich à la police. A ce moment-là, une voiture s’arrêta à notre droite et le conducteur, qui n’avait pas l’air turc mais plutôt européen, nous demanda si nous avions des ennuis avec la police. Nous lui expliquâmes la situation, d’abord en anglais, puis en allemand, mais il semblait déjà au courant de tout. Il se montrait discret et très aimable et en même temps il avait l’air un peu amusé. Il offrit de s’occuper de nos papiers et il se dirigea vers la voiture de police. J’étais encore sceptique et je dis à mon mari que je pourrais tout simplement prendre le volant et sortir de l’autre côté de la station service puisque j’avais toujours mon propre permis. Lui-même pourrait demander un autre permis en Allemagne et l’agence de location pourrait s’occuper elle-même de récupérer les papiers de la voiture.

J’allai jusqu’à la voiture de police pour protester et voir comment les choses se déroulaient. Je doutais que l’homme puisse nous aider et je restai à côté de lui, le tirant par la manche tout en manifestant mon mécontentement. Mais sans se départir de son amabilité à mon égard, il ne se laissa nullement interrompre dans sa discussion cordiale avec les policiers. Je m’adressai alors directement à ces derniers, mais eux non plus ne me prêtèrent guère d’attention. Je restai là un moment ne sachant quoi faire, puis je décidai de m’en aller.

Peter avait payé l’essence et je m’apprêtais à m’asseoir au volant lorsque l’homme aimable apparut au coin de la station, les papiers à la main. Il les tendit à Peter, ouvrit les bras, et tous deux échangèrent une accolade chaleureuse. Puis nous lui serrâmes la main en le remerciant. Nous étions soulagés et vraiment contents. L’homme semblait amusé comme si tout cela n’avait été qu’un simple jeu pour lui.

Après coup, mon mari et moi avons bien ri de notre mésaventure. Peut-être devrais-je ajouter qu’avant notre départ j’avais glissé une petite reproduction de la main de Maitreya dans la ventilation du pare-brise et demandé à Maitreya de veiller sur nous et sur la voiture.

Avons-nous été aidés par Maitreya ou l’un des Maîtres ?

P. et P. S., Berlin, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les deux « marcheurs » ainsi que les « policiers » étaient Maitreya et le Maître Jésus. L'homme aimable était un individu ordinaire.

Un remède en dormant [sommaire]

Cher Monsieur,

Un homme originaire de Maarheeze, aux Pays-Bas, est venu me voir il y a environ six mois. Il avait un cancer des os et venait me demander de l’aide car je suis guérisseuse. Notre conversation dura environ une heure et demie. J’eus l’occasion de lui parler du retour du Christ et je lui donnai deux cartes de la main de Maitreya.

Il y a environ un mois, il est revenu me voir. Il était différent. Au lieu de craindre la mort, il en avait accepté l’éventualité. Il me raconta que, depuis le jour où je lui avais donné les cartes de la main de Maitreya, chaque soir il en posait une à gauche sous son pyjama et l’autre à droite. Depuis ce jour-là, il avait dormi toutes les nuits et n’avait plus souffert.

Je lui dis : « Peut-être souhaiteriez-vous avoir d’autres cartes ? » – « Mon histoire n’est pas terminée, poursuivit-il. Chaque matin, je m’éveille baigné de transpiration et ma femme me donne des vêtements secs et change mes draps. Mais, depuis que je les utilise, les cartes de la main de Maitreya sont restées sèches, et elles ne sont ni abîmées ni décolorées. C’est pourquoi je n’ai pas besoin de nouvelles cartes. Je suis très heureux et reconnaissant d’avoir celles que je possède déjà. »

A. v/d B, Haarlem, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que Maitreya était à l'origine de ce miracle.

L’oiseau marionnette [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1993, nous avons fait une expérience curieuse. Un ami nous avait invité à semer quelques légumes d’été dans son potager. Nous n’avions jamais jardiné auparavant et lorsque nous commençâmes nos semis, la période la plus propice était déjà passée. Les propriétaires des jardins voisins pensaient que rien ne pousserait, mais malgré cela nous poursuivîmes assidûment le travail commencé.

Un après-midi d’été, nous étions en train de préparer un espalier de bambou pour les tomates lorsque nous vîmes une pie se poser dans un jardin voisin. Quelqu’un essaya de l’attraper, mais l’oiseau s’envola et finalement demeura près de nous. Nous poursuivîmes notre travail pour ne pas l’effrayer. A notre grande surprise, la pie sauta dans l’espalier que nous étions en train de confectionner et commença à jouer. Avec son bec, elle attrapait les fils et tirait dessus, essayant de nous les arracher. Un moment plus tard, elle se posa sur le sol et joua avec les lacets de chaussures de mon fils. Ce fut ainsi tout l’après-midi.

Une fois notre travail terminé, nous nous demandions quoi faire si l’oiseau ne voulait pas s’en aller. Nous commençâmes à nous diriger vers notre voiture et, comme s’il le savait, il s’envola et vint se poser sur le toit. Nous étions vraiment tristes de devoir partir, nous sentions que l’oiseau voulait rester avec nous. Nous montâmes dans la voiture et démarrâmes. L’oiseau vola au-dessus de nous jusqu’à ce que nous atteignîmes la route principale. Nous ne l’avons pas revu depuis, mais, par contre, nous avons eu une splendide récolte de poivrons, d’oignons et des tomates particulièrement grosses, et tout cela à la période normale de récolte.

Chaque fois que je vois une pie, je pense à notre oiseau. Pourriez-vous nous dire pourquoi cet oiseau demeurait sans crainte auprès de nous ? Voulait-il nous montrer quelque chose ?

M. Z., Valence, Espagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la pie avait été manifestée par Maitreya, et bien sûr, manipulée par lui.

Loopings [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 9 novembre 2002, à Amsterdam, j’étais sortie prendre l’air avec un ami. La nuit était claire et mon ami remarqua par hasard une boule de lumière orange qui se déplaçait de manière irrégulière dans le ciel. Nous l’observâmes pendant quelques minutes : elle se déplaçait dans une seule direction mais en faisant des loopings et des zigzags, presque en dansant.

Pourriez-vous nous dire s’il s’agissait d’un ovni ou d’autre chose ?

S. C., Amsterdam, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'objet en question n'était pas un ovni mais le vaisseau de lumière de Maitreya.

Bénédiction de Maitreya à Genève [sommaire]

Cher Monsieur,

J’ai pris cette photographie dans un couloir du Wilson Palace, qui est l’immeuble de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies, à Genève (Suisse). Au  développement, apparaît une colonne lumineuse d’un blanc intense.

Quelle est l’origine de ce phénomène ?

C. F.,  Barcelone (Espagne)

Voir photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 173 de janvier 2003, page 31. 

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que cette lumière est une bénédiction de Maitreya.

Quelqu’un qui aime les animaux [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1995, lors d’un agréable week-end de septembre, je me rendis à City Island, à New York. Je marchai le long du trottoir lorsque je sentis une présence derrière moi et je me rangeai sur le côté. Comme personne ne me dépassait, je me retournai pour voir de qui il s’agissait. Un jeune homme en vélo me suivait lentement. Puis il vint à ma hauteur. Je pensais qu’il voulait passer, mais il resta près de moi. J’étais sur la défensive, bien qu’il me sembla amical et dépourvu de toute mauvaise intention. Il me dit quelque chose comme : « N’ayez crainte » ou « Je ne vous veux aucun mal. » Nous parlâmes du temps magnifique qu’il faisait. Il me demanda quel était mon nom et je mentis, lui disant que je m’appelais « Suzanne ». Il dit que Suzanne était un très joli nom et il me demanda ce qui m’avait amenée à City Island. Je lui répondis que j’explorais un nouvel endroit de New York et que j’étais charmée de tout ce que je découvrais. Il trouvait lui aussi que c’était un endroit idéal pour se relaxer, qu’il y avait beaucoup trop de stress dans ce monde et que les gens avaient besoin de se détendre.

Puis il me demanda pourquoi j’étais toute seule et où était mon « copain ». Je fus à nouveau sur la défensive et je mentis une fois de plus, lui affirmant qu’il était parti en week-end. Il voulut m’offrir un soda mais je refusai. Pendant tout ce temps, je me demandais comment il pouvait rester en équilibre sur son vélo, tout en roulant suffisamment lentement pour avancer à mon rythme.

Je lui dis soudain que j’allai au port de plaisance et je traversai la rue. Il ne me suivit pas et poursuivit lentement sa route. Alors que je l’observais, je remarquai que son vélo était décoré d’autocollants où était écrit : Sauvez les baleines, Animal Rescue League, ASPCA et d’autres choses de ce genre. Je pensai que c’était très louable et je me demandai pourquoi je m’étais montrée si méfiante à l’égard de cet étranger qui voulait m’offrir un soda et bavarder avec moi.

D. O., Bronx, New York, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le jeune homme sur la bicyclette était Maitreya.

Si seulement…. [sommaire]

Un soir d’octobre 1994, je marchai en direction de l’est sur la 56e rue avec l’intention de prendre le bus. Loin devant moi, un homme venait dans ma direction. Même de loin, je sentais qu’il allait me demander quelque chose et je me préparais à lui indiquer son chemin. Il s’agissait d’un Noir à la peau claire, de taille moyenne, bien habillé, avec des cheveux bruns, bouclés, et des yeux bleus brillants. Lorsqu’il s’arrêta près de moi, j’eus l’impression que sa voix avait une inflexion britannique, comme celle de Benjamin Creme. Il me dit : « Excusez-moi, mais pourriez-vous me dire ce que vous faites ? »

Sur le coup, je fus stupéfaite car je ne m’attendais pas à une telle question. La syntaxe était bizarrement lyrique. Cette question venait tout à fait au mauvais moment car je n’avais ni profession ni projets. Une partie de moi-même était vraiment surprise qu’un étranger puisse ainsi venir vers moi et me demander ce que je faisais. Comment pouvait-il oser ! Il sentit mon hésitation et ajouta : « Ma question n’est pas sans raison. »  Je ne pus tout simplement pas répondre. Tout mon être se ferma. Tout cela ne dura que quelques secondes, je tournai les talons et partis sans lui répondre. Je savais que c’était impoli, mais je ne pouvais répondre à cette question, posée dans de telles circonstances.

Alors que je m’en allais, mon corps tressaillit lorsque j’entendis une voix projetée au centre de mon cerveau et me disant : « Charmante, mais insensible ! » Je m’arrêtai une seconde, perturbée, me demandant si j’avais entendu la voix dans ma tête ou réellement, et je me dirigeai rapidement vers l’arrêt de bus. Je pris le bus et je continuai à réfléchir à cet incident jusqu’au moment où il me vint à l’esprit que j’avais peut-être fait une « rencontre exceptionnelle ». Comme je m’étais mal conduite ! J’avais été si impolie ! Je ne puis que spéculer sur l’opportunité qui m’aurait été offerte si je m’étais montrée moins craintive, plus aimable et plus réceptive. Est-il possible de savoir qui était l’homme qui m’a abordée dans la rue ?

D. O., Bronx, New York, Etats-Unis

Le Maître de B. Creme a indiqué que l'homme en question était le Maître Jésus.

L’argent du dîner [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1997, au début de l’année, mon amie et moi nous étions rendus dans une petite église catholique de Denver, au Colorado. A la fin du service, lorsque les gens commençaient à sortir, je remarquai en face de nous un vieil homme mince et barbu, aux vêtements rapiécés et usagés. Il attira mon attention car son aspect faisait contraste avec celui des autres personnes présentes, toutes bien habillées.

Au moment où nous quittions le parking, je l’aperçus de nouveau, qui marchait sur le trottoir avec quelqu’un d’autre, un homme bien habillé. Je demandai à mon amie d’arrêter la voiture. Pour je ne sais quelle raison je me sentais envahi d’un flot d’amour et je voulais offrir de l’argent à cet homme. Tandis que l’homme bien habillé s’éloignait dans une autre direction, je m’approchai de celui que j’avais vu dans l’église et je lui demandai si je pouvais lui offrir de quoi payer son repas. En disant cela, je lui mis de l’argent dans la main. Il m’exprima ses remerciements et je lui répondis : « Je vous en prie. » Je le quittai pour retourner à la voiture. Cette rencontre avait-elle quelque chose de particulier ?

M. E, Denver, Colorado, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le vieil homme était Maitreya et l'homme bien habillé le Maître Jésus.

L’aide d’un fantôme ? [sommaire]

Cher Monsieur,

Le mercredi 16 octobre 2002, ma femme et moi nous sommes rendus à Notre Dame de Bonnefontaine, dans le canton de Fribourg, en Suisse. La fontaine est située dans une grotte dédiée à la Vierge Marie, au milieu de la forêt.

Nous nous sommes arrêtés dans la petite ville de Payerne pour demander la route. Lorsque je m’apprêtais à mettre des pièces dans un parcmètre, un homme nous héla de l’autre côté du parking pour nous dire que le matin celui-ci était gratuit. Puis il vint vers nous avec un magnifique sourire.

Nous en profitâmes pour lui demander la direction de Bonnefontaine. Son visage devint encore plus souriant et il nous dit que le dimanche précédent il s’y était rendu avec sa femme qui est catholique. Il nous indiqua la direction avec bonne humeur et une rare gentillesse. En prenant congé, nous lui dîmes que nos noms étaient Georges et Marcelle et avec un large sourire il répondit : « Je suis Gaspar le fantôme ! »

Une demi-heure plus tard, nous étions dans la grotte que nous avions tellement cherchée, encore étonnés d’avoir été si bien informés au bon moment.

Depuis nous nous posons deux questions : [1] La source de Bonnefontaine est-elle énergétisée ? [2] Qui était l’homme aimable qui nous a renseignés sur la direction à prendre à Payerne ?

M. et G. W., Preles, Suisse

Le Maître de B. Creme a indiqué que [1]la source de Bonnefontaine avait été énergétisée par le Maître qui fut la Vierge Marie ; et que [2]« l'homme aimable » était Maitreya.

Cadeau de la Bhagavad Gita [sommaire]

Cher Monsieur,

Au milieu des années 1980, je fis une curieuse rencontre. Je marchais dans la rue lorsque je vis sur le trottoir opposé deux jeunes gens. Ils portaient de longues tuniques blanches et avaient le crâne rasé. Je me dis qu’ils faisaient peut-être partie du mouvement Hare Krishna.

L’un d’entre eux me vit et vint rapidement vers moi. Il offrit de me vendre une cassette avec des chants qu’ils avaient eux-mêmes composés et qu’ils chantaient régulièrement. Je fus tout d’abord réticente, mais je me dis que c’était pour eux un moyen de gagner leur vie, et je décidai d’en prendre une. Je la payai 3 ou 400 pesetas. Je pensais que le jeune homme poursuivrait sa route, mais, au lieu de cela, il sortit d’un grand sac en tissu un livre qui valait certainement dix fois le prix de la cassette, et il m’en fit cadeau, en disant qu’il n’offrait pas ses livres à n’importe qui. Cela me surprit, bien que le titre du livre ne me dise rien. Un ouvrage indien, pensai-je, et je le rangeai avec mes autres livres.

Quelques années plus tard, j’appris l’existence de la Bhagavad Gita. Je me souvins à ce moment-là du livre dont le jeune homme m’avait fait cadeau, je le cherchai rapidement et je découvris que c’était justement un exemplaire de la Bhagavad Gita. Il y avait une dédicace à l’intérieur, bien que je n’aie pas le souvenir que l’homme ait écrit quelque chose : « A la famille D., avec toute mon amitié. » Depuis lors, je pense assez souvent à cette rencontre. Tout cela n’est-il qu’une coïncidence ? Qui étaient ces deux hommes ? Pourriez-vous avoir l’obligeance de me dire ce que vous en pensez ?

M. Z-D, Valence, Espagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le jeune homme était Maitreya et que son compagnon était le Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Maitreya est-il apparu récemment devant de grands rassemblements de personnes, comme il l’a fait au cours de l’année écoulée ? [sommaire]

Non.

Est-il apparu au moment de Noël ? [sommaire]

Non.

Est-il apparu plus particulièrement dans les pays musulmans ? [sommaire]

Non.

Est-il réellement possible de « combattre le terrorisme » ? [sommaire]

Il est, bien sûr, possible d’essayer. Mais est-il possible d’en finir vraiment avec le terrorisme ? C’est une autre question. Nous devons en rechercher la cause, ou les causes. Si nous sommes honnêtes, nous constaterons qu’il en existe plusieurs, la plus importante étant le sentiment de grande injustice éprouvé par des millions d’individus dans les pays en développement. Un milliard deux cents millions de personnes – le cinquième de la population mondiale – vivent avec seulement deux dollars par jour. Des millions d’autres n’ont rien et meurent de faim.

Les Etats-Unis, l’Europe, le Japon et quelques autres pays dominent l’économie mondiale. Ceci est la cause d’un énorme ressentiment qui nourrit le terrorisme international. C’est pour cette raison que le World Trade Center, le Pentagone et la Maison Blanche furent choisis le 11 septembre 2001 en tant que symboles de la domination occidentale. Pour mettre un terme au terrorisme, nous devons modifier notre politique économique et notre politique étrangère. Nous devons apprendre à partager.

[1] Les Nations unies ne sont-elles pas utilisées et manipulées par les Etats-Unis ? [2] Pouvons-nous nous attendre à voir un Maître à la tête des Nations unies ? [sommaire]

[1] A mon avis, oui. [2] Non, éventuellement un initié du quatrième degré.

Les Kurdes vivent actuellement éparpillés dans plusieurs pays et n’ont pas de véritable patrie. Leur situation ne serait-elle pas aggravée par une guerre avec l’Irak ? [sommaire]

Oui, de toute évidence.

L’escalade de la situation en Corée du Nord semble particulièrement dangereuse. La Hiérarchie est-elle de cet avis, et quelle est l’attitude recommandée pour faire baisser les tensions dans cette partie du monde ? [sommaire]

Comme le dit le Maître dans son article Une vision plus saine de la vie (voir p. 3), ces situations politico/militaires qui inquiètent et effraient tant de personnes ne sont pas vues par la Hiérarchie sous le même angle. Les Maîtres ont une vision des choses plus profonde et plus vaste, et ils savent que les propos agressifs sont un des moyens utilisés par les dirigeants lorsque eux aussi ont peur. L’attitude agressive et non conciliante du président Bush à l’égard de la Corée du Nord est voulue – elle vise à mettre en garde la Corée du Nord contre toute menace sur la Corée du Sud, qui est sous le contrôle des Etats-Unis.

Vous avez dit qu’il existait un plan visant à sauver progressivement des millions d’êtres humains de la famine – tout d’abord, une aide d’urgence, puis un nouveau système de distribution par l’intermédiaire de l’Onu. En ce qui concerne la planète, quelles mesures devrions-nous prendre pour commencer à la restaurer ? Devrait-il y avoir aussi tout d’abord un plan d’urgence et si oui que devrions-nous faire ? [sommaire]

Les priorités immédiates concernent la pollution et le réchauffement planétaire. La pire, la plus dangereuse pollution vient de nos centrales nucléaires et de l’industrie nucléaire en général. Il doit y être mis un terme le plus rapidement possible.

Les effets du réchauffement planétaire, sur les calottes glacières par exemple, sont maintenant une évidence pour tous. Nous devrions entamer un vaste programme de reforestation ; ceci prendra bien sûr du temps, mais il faudrait commencer dès maintenant.

Pourquoi est-il si important d’être incarné à notre époque ? [sommaire]

C’est une époque unique dans l’histoire de la Terre. Un nouveau cycle cosmique, l’ère du Verseau, commence juste et par conséquent d’énormes changements dans tous les domaines de la vie vont se produire dans les 2 350 années à venir. Avant tout, un immense changement dans la conscience humaine se fera progressivement, un changement d’une portée et d’une profondeur beaucoup plus grandes qu’il n’en a jamais existé à aucun autre moment de l’Histoire. Ceci sera le résultat de l’extraordinaire stimulation apportée à notre évolution par les énergies du Verseau et par l’extériorisation du travail de notre Hiérarchie spirituelle pour la première fois depuis 98 000 ans. Le Christ, le Seigneur Maitreya, et un vaste groupe de disciples seront physiquement présents pendant toute l’ère du Verseau, et ils aideront l’humanité à évoluer dans la paix, la justice et la liberté.

Une extraordinaire opportunité est ainsi apportée à chacun de servir le monde, en participant à la création de nouvelles structures, quel que soit son domaine d’activité. Qui pourrait ne pas souhaiter être en vie à une telle époque ?

Vous dites que Maitreya se fera connaître à travers les médias, et que ce jour-là chacun l’entendra. Il y a une trentaine d’années, le fondateur du Mouvement gnostique a également dit quelque chose de similaire. Existe-t-il un lien entre ces deux affirmations ou n’est-ce qu’une simple coïncidence ? [sommaire]

Il s’agit d’une simple coïncidence.

Y a-t-il des Maîtres en Afrique, et plus particulièrement au Kenya ? [sommaire]

En Afrique oui, mais pas au Kenya.

Existe-t-il actuellement des clones humains viables ? Sinon, pour quelle raison ? [sommaire]

Si vous voulez parler de la réplique exacte d’un être humain, la réponse est non. On ne peut cloner un être humain, qui est une âme en incarnation. Tout ce qui pourrait être cloné, c’est un corps humain, mais, étant donné qu’il serait dépourvu d’âme, il ne survivrait pas longtemps.

Vous avez publié dans Partage international la question et la réponse suivantes : « Question : Lorsque Judas trahit Jésus, cela ne modifie-t-il pas le cours de son évolution ? Réponse : Si, cela modifia effectivement le cours de son évolution. Depuis cette époque, il a payé le prix, il a supporté les conséquences de son acte. Bien entendu, cette trahison faisait partie d'un plan. « Quel fut exactement le prix à payer? Que lui est-il arrivé par la suite? [sommaire]

Dans la vie qui a suivi, Judas était un prédicateur chrétien, fidèle aux enseignements de Jésus. La religion chrétienne était considérée comme une secte non autorisée, un culte inacceptable. Judas fut trahi par une des ses proches fidèles, arrêté, emprisonné, torturé et finalement lapidé.

On a pu lire dans la presse thaï que des milliers de touristes s’étaient rassemblés pour assister à un phénomène mystérieux dans la province de Nong Khaï, au nord-est de la Thaïlande. Chaque année, au moment de la pleine lune d’octobre, des boules de feu colorées connues sous le nom de « boules de feu de Naga » jaillissent dans le ciel, à la fin du Carême bouddhiste. On raconte qu’un serpent mythique vivant dans le Mékong est à l’origine de ce « feu d’artifice ». Le phénomène fait l’objet d’une enquête de la part du gouvernement thaï. S’agit-il d’un authentique miracle ? [sommaire]

Ce phénomène n’est pas manifesté par un Maître, mais par les frères de l’espace. Ce n’est donc pas exactement un miracle.

[1] Est-ce que certaines personnes reçoivent des messages de la Fraternité de Sirius ? [2] Si oui, publient-elles ces messages ? [3] Si nous avons par hasard entre les mains des écrits contenant ce qui est supposé être des messages de Sirius, des souhaits et des exhortations, serait-il plus sage de ne leur accorder aucun crédit ? [sommaire]

[1] Au-dessous du niveau d’un Maître du cinquième degré, non. [2] Non. [3] C’est pour ma part ce que je ferais.

Vous avez déclaré, dans le numéro de mai 2002 de Partage international, que le Maître de New York travaille avec les groupes de disciples présents dans la région. Serait-il sage de déménager pour aller vivre à New York afin de se trouver plus près du Maître et de travailler avec les disciples qui se trouvent là-bas ? [sommaire]

Non. New York est l’endroit d’où l’énergie spirituelle se déverse sur l’ensemble de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud. Excepté pour les quelques disciples qui travaillent avec le Maître sur le plan physique, l’endroit où vit un disciple ne présente guère d’importance.

Est-ce qu’un endroit comme la Floride (Etats-Unis), qui émet certaines énergies, retarde ou diminue les progrès spirituels ou l’évolution d’un disciple qui y vit ? [sommaire]

Vous semblez penser que la Floride émet « certaines énergies » de nature néfaste ou négative. Ce n’est pas le cas. Le climat de la Floride ne convient peut-être pas à tout le monde, mais pour un disciple cet Etat n’est ni meilleur ni pire que n’importe quel autre.
Il existe aux Etats-Unis (et dans d’autres pays) un énorme mirage qui fait que certains Etats ou certains endroits sont supposés être « spirituels » ou « sacrés ». Ceci vient en général des traditions des peuples indiens qui, pour différentes raisons, considéraient certaines montagnes et différents endroits comme sacrés. Il existe effectivement des villes et certains endroits qui ont été énergétisés, récemment ou dans les temps anciens, mais ces endroits ne sont généralement pas ceux que les groupes new age considèrent comme « sacrés ».

Serait-il bénéfique pour un disciple de se rapprocher d'un des centres spirituels des Etats-Unis ? [sommaire]

Non, pas nécessairement.

Dans Initiation humaine et solaire, le Maître Djwhal Khul déclare : « Le Maître Jupiter, qui est également le Régent de l’Inde, est considéré par toute la Loge des Maîtres comme l’aîné d’entre eux. » [1] Le Maître Jupiter est-il plus âgé que Maitreya ? [2] A-t-il quelque chose à voir avec Saï Baba ? [sommaire]

[1] Non. [2] Non.

Le Maître Koot Hoomi a un lien très étroit avec Maitreya, comme en témoigne son incarnation en tant que Saint-Jean le Bien-aimé. [1] Fut-il en incarnation lorsque Maitreya se manifesta en tant que Sri Krishna ? [2] Sri Chaitanya ? [3] ou Sri Sankaracharya ? [sommaire]

[1] Non. [2] Oui. [3] Oui.

Le Maître Koot Hoomi fut-il le disciple Origène ? [sommaire]

Non.

Les autorités belges ont décidé de retirer le fluor de l’eau et espèrent aussi le faire retirer des dentifrices, bien que cette dernière proposition n’ait pas encore été acceptée. Les tests effectués en Belgique ont montré qu’une trop grande quantité de fluor peut affecter le système nerveux. Le fluor est-il nocif pour les dents saines ? [sommaire]

Tout le monde ne souffre pas d’un manque de fluor et il est inadmissible d’en mettre dans l’eau potable. C’est une atteinte au libre arbitre de tous ceux qui n’ont pas besoin de fluor. Le fluor est bon pour les dents, mais seulement les dents poreuses ou malsaines. La meilleure façon d’en absorber est, si nécessaire, sous forme homéopathique.

Quel est l’avis de votre Maître en ce qui concerne le brevetage des médicaments et même maintenant de l’information génétique, visant à empêcher d’autres laboratoires de procéder à des tests et des recherches ? [sommaire]

C’est tout le contraire d’une action coopérative et socialement bénéfique, un exemple de l’esprit de compétition qui menace l’harmonie mondiale.

Un vaccin contre le sida sera-t-il prochainement découvert ? [sommaire]

Non, pas dans l’immédiat.