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juillet 2000 – No 143

Sommaire


 

Article du Maître —

Entrer dans la divinité [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Dans le monde entier, les hommes commencent à se rendre compte que les certitudes et croyances anciennes qu’ils tenaient pour inébranlables se révèlent plus précaires qu’ils ne l’avaient supposé. L’effondrement de leurs institutions sociales et politiques met en question la valeur des schémas de pensée établis, et les place devant un dilemme : tandis que les modes de pensée et d’action présents semblent ne plus fonctionner, ceux que recèle l’avenir sont encore flous et incertains. Ainsi les hommes se tiennent-ils dans l’indécision, attendant qu’on les guide, s’égarant en vaines tentatives de perpétuation du passé ou de prédiction du futur. En de telles circonstances, les hommes sont mûrs pour le changement.

Une vie dénuée de sens

Il en est peu qui connaissent la direction ou l’étendue de la transformation nécessaire, ou encore la manière dont elle peut s’accomplir, mais peu à peu, beaucoup commencent à s’apercevoir que l’actuelle manière de vivre des hommes est dénuée de sens et dépourvue de toute perspective de bonheur pour l’humanité. Ainsi, en nombre croissant, ils « décrochent » de la lutte, cherchant réconfort et équilibre dans des religions, des philosophies ou des « cultes » de plus en plus nombreux, anciens ou d’apparition récente. Les changements nécessaires leur semblent trop vastes et trop radicaux pour être mis en œuvre par l’esprit ou l’action humaines, et ils se tournent intérieurement vers le Dieu qui, leur semble-t-il, gouverne les affaires des hommes.

Qu’ils en aient conscience ou non, ce Dieu n’est autre qu’eux-mêmes, et il n’attend que l’occasion de se manifester. C’est eux-mêmes qui décident de leur vie, en bien ou en mal. C’est eux qui, par leurs actions, font tourner la roue des événements, générant le conflit ou la paix, semant la mauvaise ou la bonne volonté. Les hommes doivent apprendre leur rôle dans la vie et le pouvoir inné qui est le leur, prenant ainsi la responsabilité de la qualité et de la direction de leur existence, faute de quoi, ils ne laisseront jamais derrière eux leur enfance.

Un potentiel divin

Maitreya pénètre maintenant dans l’arène du monde pour apprendre aux hommes qu’ils sont potentiellement des dieux, que grand est leur pouvoir, et que seul leur conditionnement les rend esclaves de la superstition et de la peur, de la compétition et de la cupidité. Il leur montrera comment renoncer au passé pour construire, sous sa sage supervision, une civilisation digne des hommes qui entrent dans leur divinité. Le jour n’est pas éloigné où les hommes, entendant son appel, y répondront. Le jour n’est pas éloigné où ils sauront que la longue et sombre nuit prend fin, et que l’heure est venue d’accueillir la lumière nouvelle qui pénètre dans le monde.

Ainsi les hommes commenceront-ils la tâche de reconstruction, tâche qui exigera la force et la volonté de tous. Tous doivent voir en cette période une opportunité de servir et de grandir, d’accomplir la destinée qui les a amenés maintenant dans le monde.

Quand, dans les temps à venir, les hommes se tourneront vers l’époque exceptionnelle que nous vivons, ils s’étonneront de l’iniquité présente, et auront peine à croire que nous ayons pu tolérer si facilement toute la cruauté et les souffrances inutiles dont notre vie est entachée. Maitreya vient livrer bataille à ce mal séculaire, et conduire les hommes dans l’ère de la Lumière. Tendez-lui une main accueillante, et permettez-lui de vous guider vers votre Soi véritable.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

Le problème du mirage 1/5 – Conférence d’ouverture [sommaire]

Séminaire 1999

par Benjamin Creme,

Voici la version éditée d’une conférence donnée par Benjamin Creme sur « le problème du mirage » lors de la rencontre des groupes de transmission, à San Francisco, aux Etats-Unis, en juillet 1999. Elle inclut des passages extraits de la conférence donnée sur le même sujet par Benjamin Creme à Shiga, au Japon, en mai 1999.

Le Mirage
par le Maître -, à travers Benjamin Creme

De tous les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, il n’en est point de plus grand que celui du mirage. Il est à la base de toutes les difficultés et de tous les dangers qu’affrontent les hommes, et maintient en esclavage la grande majorité d’entre eux. Il est à l’origine de tout clivage et de toute division, à la source de toute forme de douleur et de souffrance. Il puise ses racines dans le passé lointain de l’humanité, et exerce sa domination sur tous, à de rares exceptions près.

En essence, le mirage trouve son origine dans le dispositif qui donne à l’homme sa sensualité et sa sensibilité, le corps astral ou émotionnel, et dans la propension humaine à s’identifier à son activité. Par une identification erronée avec ses sentiments et ses émotions, l’homme s’est entouré d’un épais brouillard d’illusion et d’irréalité, dans lequel il s’est perdu. C’est ce qui constitue le mirage au sein duquel la majorité des gens passent leur existence entière. Le mirage est l’illusion sur le plan des émotions ; il représente le principal obstacle sur la voie du progrès, pour les individus comme pour l’espèce humaine dans son ensemble. Il met une multitude d’erreurs de jugement sur le chemin de celui qui n’y prend garde, et son emprise s’exerce tout autant, si ce n’est davantage, sur le plus noble idéaliste que sur le cynique le plus endurci.

L’hérésie de la séparation

Pour s’attaquer au mirage, l’humanité doit reconnaître son fonctionnement, par lequel se crée et se perpétue l’hérésie fondamentale qui consiste à nous croire séparés. Tout ce qui tend à renforcer le sentiment de séparation résulte de l’action du mirage, tout ce qui contribue à l’affaiblir œuvre à sa destruction. Le mirage réside dans la notion que les désirs de l’homme sont réels, qu’ils ont une validité et une finalité intrinsèques, alors qu’en vérité ils sont la cause de tous ses tourments : ni plus réels, ni moins éphémères que l’apparence de l’eau à l’horizon du désert.

Le désir de succès de l’aspirant bien intentionné trouble et ternit les actions qu’il entreprend ; quant à l’idéaliste, il considère son idéal comme le seul possible pour toute personne sensée. Trop souvent, on voit l’absurdité de l’orgueil national entraîner des pays dans une aventure contraire aux intérêts de leurs propres peuples. Tels sont les effets du mirage, avec le désir de puissance et l’ambition qui le caractérisent. La lumière de la science a libéré le monde de certains mirages, mais en a créé d’autres à leur place : celui de la possession asservit la moitié de la planète, tandis que l’autre moitié connaît la faim et meurt dans la misère.

La lumière de l’âme

Avec le temps, l’humanité dépassera l’étape actuelle, et développera une perception plus juste de la réalité. Les innombrables mirages auxquels elle est aujourd’hui confrontée finiront par se dissoudre dans la lumière de l’âme humaine, qui sera invoquée et entrera en manifestation au cours du nouvel âge. Mais l’époque actuelle voit de nouvelles formes d’énergie influer sur la vie des hommes, ce qui crée une situation de perplexité et de confusion. La tension accrue de cette période nourrit des mirages de peur et de destruction, engendrant toutes sortes d’explosions de violence.

Que peut-on faire pour libérer l’humanité d’une servitude si ancienne, inhérente en partie à la nature de la substance elle-même ? Comment l’homme peut-il se dégager de cette fausse identification et de la tyrannie des formes-pensées qu’il a lui-même créées ?

La réponse tient au déplacement de son centre d’attention du moi vers le groupe, et à une plus grande identification avec son âme, en relation avec toutes les âmes. La lumière de l’âme, agissant par l’intermédiaire du mental, est la grande dissipatrice du mirage, et le Bouddha a enseigné qu’il était possible de vaincre le désir en pratiquant la noble voie du milieu entre les paires d’opposés. Dans la lumière de l’âme, l’unité essentielle devient perceptible, les vagues astrales refluent, et l’aspirant parvient à la porte de l’initiation.

[Share International, avril 1984]

Le problème du mirage, c’est que, lorsque nous y sommes plongés, nous ne le percevons pas. Nous n’avons aucune conscience de la nature illusoire de nos actes. C’est l’éternelle difficulté en ce qui concerne le mirage : il vous faut être en dehors, au-dessus de lui, pour le voir. Lorsque vous y êtes plongés, vous voyez simplement vos réactions émotionnelles, mais vous ne les reconnaissez pas pour ce qu’elles sont, pas plus que vous ne percevez leur caractère destructeur.

Je vais d’abord vous lire l’article de mon Maître sur le mirage, puis reprendre une conférence que j’ai donnée en mai 1999 lors d’une rencontre de groupes au Japon. En y ajoutant les questions et les réponses qui s’y rattachent, je pense que cela donnera un aperçu de certains mirages. Pour certains d’entre vous, tout ceci paraîtra simple et parfaitement clair, mais pour d’autres cela sera peut-être un peu moins évident.

Après dix-sept ans de rencontres de groupes et vingt ans de tournées de conférences aux Etats-Unis, il est encore nécessaire de parler des mirages les plus ordinaires, les plus simples, les plus évidents. On pourrait s’attendre à ce que les gens les reconnaissent d’eux-mêmes, mais ce n’est manifestement pas le cas. C’est la raison pour laquelle il me paraît utile d’aborder une fois de plus ce problème difficile à résoudre, mais lourd de conséquences en ce qui concerne l’évolution humaine.

Certains groupes répondent davantage et mieux au contact de leur âme et sont, par conséquent, d’un point de vue ésotérique, occulte, plus utiles à long terme pour le travail de la Hiérarchie. D’autres agissent davantage à partir du niveau de la personnalité. Bien qu’ils puissent se contenter de ce niveau et faire un travail efficace, du point de vue des Maîtres un groupe comme le nôtre a mieux à faire.

L’impatience, un mirage particulièrement important

Une vague d’énergies puissantes chasse les impuretés en chacun de nous. Ce processus fait apparaître au grand jour tous les mirages cachés. C’est la raison pour laquelle on assiste, au sein de nombreux groupes travaillant pour la Réapparition, à une véritable éruption de mirages : certains se mettent à vénérer quelqu’un qui n’a pas encore passé la première initiation et qu’ils supposent être Maitreya ou l’un de ses proches ; les poèmes d’un vagabond sont collectés et publiés comme s’il s’agissait de l’œuvre de Maitreya ; le bavardage et la division deviennent plus destructeurs que jamais ; une vingtaine de personnes se rendent en voiture dans le désert bien qu’on leur ait affirmé qu’elles n’y rencontreraient personne et ne feraient aucune expérience particulière. Elles n’ont effectivement rencontré personne, mais elles se sont attribué toutes seules une grande « bénédiction » astrale.

Pour certains, l’attente de l’émergence de Maitreya devient trop longue. Ils se fâchent, s’impatientent, perdent leurs illusions, se découragent, s’éloignent, deviennent cyniques, frustrés, amers. En un mot, ils ont perdu la foi qu’ils avaient, une foi enracinée, en ce qui les concerne, plutôt dans une aspiration émotionnelle que dans l’intuition venant de l’âme. Ils sentent que cette foi s’est éteinte et cherchent quelqu’un à blâmer (en général moi-même). Ils devraient prendre du recul afin de restaurer leur équilibre nerveux.

Il existe aussi des personnes qui présentent un idéalisme de façade. En fait elles jouent un rôle, expriment une vision idéaliste d’elles-mêmes, et elles finissent par se sentir mal à l’aise dans ce rôle, cette « persona », qui ne repose sur rien de réel. Cette attitude mène à l’expression du mirage de la colère, et même de la haine, à l’égard de ceux qui les ont influencées et inspirées dans le passé. Elles oublient comment et pour quelle raison elles ont commencé à participer à ce travail.

Il existe également le mirage de la taille des organisations. J’appelle cela le mirage de l’organisation opposée à l’organisme. Il existe une tendance dans toutes les institutions et toutes les organisations à s’efforcer de devenir plus vastes, plus largement répandues, plus influentes. Il s’agit d’un puissant mirage. Dans le domaine commercial, dans les grandes sociétés, ce mirage existe aussi, mais il est naturel pour une grande société de vouloir devenir plus importante, plus riche, et plus puissante dans le domaine qui est le sien. Par contre, ce n’est pas le but, et ce ne devrait pas être la tendance, d’un groupe ésotérique ou occulte. Le rôle ultime de celui-ci est l’initiation de groupe.

Les groupes qui existent de par le monde n’ont même pas commencé à répondre aux quatre exigences de base requises pour l’initiation de groupe : avoir des relations de groupe non-sentimentales ; travailler avec les forces de destruction de manière constructive ; travailler comme une mini-hiérarchie ; et cultiver la puissance du silence occulte. Telles sont les exigences fondamentales pour l’initiation de groupe, but sous-jacent de la formation des groupes. Il y a longtemps que la Hiérarchie espérait pouvoir créer un groupe capable de répondre à la force magnétique d’une grande idée et de travailler sous son inspiration et en suivant ses conseils, afin de pouvoir réunir, pour la première fois depuis dix-huit millions d’années, les conditions requises pour l’initiation de groupe.

Le mirage de la taille

Cependant les choses n’avancent guère pour diverses raisons, notamment parce que les groupes engagés dans le travail concernant la Réapparition, qui est la grande idée magnétique assurant leur cohésion, travaillent sous l’influence du mirage de la taille. Mais ce travail n’a rien à voir avec la taille. Rien à voir avec le fait que Tara Center ou Share International deviennent de plus en plus importants, de plus en plus influents, que leur envergure s’étende au monde entier, qu’ils deviennent les guides des leaders des nations. Ces derniers ne sont, pour la plupart, pas le moins du monde intéressés par le Retour du Christ. Ils le seront mais, à ce moment-là, ils ne se tourneront pas vers Share International pour s’informer. Ils se tourneront directement vers les Maîtres qui seront alors ouvertement présents dans le monde, et, par dessus tout, vers Maitreya.

Le Maître Djwhal Khul a parlé des dangers auxquels se trouve confronté tout groupe ésotérique ou occulte qui commence à mal interpréter sa destinée et rassemble sur le plan physique une force qui commence à colorer tout ce qu’il fait. Il remplace alors l’organisme du groupe occulte par l’organisation des groupes extérieurs dans le monde, une organisation similaire à celle des groupes qui agissent sous l’influence d’une idée politique, d’une théorie financière ou commerciale, et apprennent à croître et à devenir de plus en plus influents. Tout cela n’a rien à voir avec un groupe occulte tel que le nôtre.

Un groupe occulte se constitue sous l’action de certaines impulsions puissantes : l’impulsion et l’intention de l’âme, la nécessité hiérarchique et la loi karmique. Ces trois forces gouvernent la création d’un groupe ésotérique ou occulte. Tout le reste n’est que mirage. L’idée de créer une institution qui sera influente et puissante dans le monde est pur mirage. Le travail de préparation pour l’extériorisation de la Hiérarchie est le véritable travail de ces groupes de par le monde, qu’ils s’appellent Tara Center, ou mieux encore qu’ils n’aient pas de nom. Dès que vous nommez un groupe, vous lui donnez une forme, une structure, et cette structure ou cette organisation, qui est liée au nom, commence à prendre en main la destinée du groupe.

Le groupe possède sa propre forme organique innée s’il s’agit d’un véritable groupe ésotérique. Cette forme et, par conséquent, le travail de groupe sont dénaturés si l’on met trop l’accent sur la forme ou sur l’organisation du travail. Il existe des individus dans tous les groupes, dans les différentes parties du monde, qui sont davantage portés à l’organisation de l’activité sur le plan physique. Bien sûr, une certaine organisation est nécessaire, mais elle peut étouffer l’essentiel. Les véritables buts du groupe sont de préparer la voie pour l’apparition du Christ, le retour des Maîtres dans le monde, l’extériorisation de leur travail, l’éducation de l’humanité, sa préparation et celle des groupes eux-mêmes pour ce travail, et, par dessus tout, l’initiation de groupe.

Les écueils de l’organisation

Le Maître Djwhal Khul a parlé du danger représenté par l’organisation qui peut avoir une influence trop grande sur le travail de groupe. Il donne l’exemple de la Société théosophique et de certains autres groupes ésotériques qui, dit-il, « ont fait naufrage sur les écueils de l’organisation ». J’aborde cette question aujourd’hui car je vois les mêmes dangers apparaître dans le travail des groupes préparant la Réapparition, avec lesquels je suis en relation dans différentes parties du monde. Je suis personnellement concerné. Et étant concerné, je suis bien déterminé à empêcher ces groupes de faire naufrage sur les écueils de l’organisation. Cela ne dépend pas entièrement de moi, car une seule personne ne peut guider en permanence un vaste groupe d’individus pour les empêcher de sombrer. Nous devons garder nos yeux, nos oreilles, et par-dessus tout nos esprits, ouverts à ce danger. Il est préférable de prévenir le danger avant qu’il ne soit trop tard. Il vaut mieux éviter les écueils plutôt que de commencer à sauver les personnes lorsqu’elles ont fait naufrage.

A mon avis, les rencontres inutiles de représentants de groupes sont également un mirage. Tout le monde succombe au mirage de représenter son groupe. On se réunit pour quelques jours, on vient du monde entier, pour discuter de problèmes dont on aurait pu discuter de manière plus simple par d’autres moyens. On prend l’avion, le bateau, ou le train, et l’on vient, à une, deux ou trois personnes, pour représenter son groupe particulier et prendre part à des discussions qui auraient pu tout aussi bien se faire par téléphone. Il est possible aujourd’hui d’avoir une discussion par téléphone avec plusieurs personnes, ce qui revient beaucoup moins cher que de se déplacer, parfois de très loin, sans parler des possibilités offertes par le fax et le courrier électronique. Tout cela n’est que du mirage.

Il est très important pour les groupes du monde entier de reconnaître ce mirage de la taille, le mirage d’Internet, le mirage de l’expansion, de l’organisation. L’organisation est nécessaire et utile, mais lorsqu’elle prend la place de l’activité à laquelle le groupe est destiné, elle n’est que du mirage. Nous devons respecter nos priorités.

Lorsque nous parlons de mirage, nous parlons en fait d’évolution. Le mirage est le plus grand obstacle à l’évolution. L’évolution est principalement l’acquisition de traits de caractère solides. Le disciple doit posséder certaines qualités pour pouvoir évoluer et finalement devenir un Maître, ce qui est la destinée de chacun. La seule question est de savoir quand : bientôt ou plus tard ?

Le disciple doit, par-dessus tout, faire preuve de courage, de fermeté, de patience, être capable de « rester là » et de ne pas fuir les difficultés qui sont placées devant lui pour l’obliger à tirer le maximum de lui-même. Nous rencontrons des difficultés dans la vie parce que l’âme arrange les choses de telle façon que, lorsque nous surmontons ces difficultés, nous progressons, nous faisons un pas en avant dans notre voyage d’évolution. Le disciple doit également faire preuve d’humilité et de simplicité.

Il nous faut avant tout être capables de renoncer à l’inférieur pour le supérieur, ce qui est la loi du sacrifice. Ceci conduit naturellement au juste détachement. Le mauvais détachement (l’isolement) est le résultat de l’auto-justification et du rejet de toute critique, fut-elle constructive et émanant d’un Maître, et c’est un mirage important et destructeur. L’incapacité d’accepter une critique constructive, même si elle vient d’un Maître, est l’un des principaux mirages entravant le voyage vers la perfection de très nombreux individus. C’est la justification par le mental et elle maintient le mirage. On dit à une personne que son mirage principal est celui-ci ou celui-là et cette idée lui déplaît. Nul n’aime entendre parler d’un quelconque mirage, sans parler d’un mirage important. Aussitôt, la personne s’exclame : « Ce n’est pas vrai, je ne suis pas du tout comme cela. » Notre vision de nous-mêmes est généralement à l’opposé de la réalité.

Ce que nous considérons habituellement comme notre plus grande qualité est souvent notre principal mirage. Le Maître Djwhal Khul en a parlé avec beaucoup d’humilité lorsqu’il a révélé que son principal mirage, celui qui l’a retardé pendant longtemps, était sa dévotion envers son Maître. La dévotion est une bonne chose, direz-vous, spécialement celle d’un élève pour son Maître. Djwhal Khul était un disciple du Maître Koot Hoomi, mais cette dévotion l’a vraiment retardé.

C’est ainsi que le mirage agit. C’est un brouillard, une illusion. En être victime, c’est voir l’opposé de la vérité : ne pas être capable de distinguer la vérité à cause du brouillard de ses propres réactions émotionnelles. Le Maître Djwhal Khul considérait sa dévotion à l’égard de son Maître en se disant : « Peu importe ce qui me manque d’autre, je fais certainement preuve de dévotion. » En effet, mais c’était son mirage. Un important mirage au stade où il était alors parvenu. La dévotion peut soutenir ceux qui se trouvent au début de leur voyage, au premier stade du discipulat, comme les disciples de Saï Baba qui se comptent par millions. Mais ce n’était pas le cas du Maître Djwhal Khul qui travaillait alors en pleine conscience avec son Maître et qui était en fait un très grand disciple.

Prendre conscience de ses mirages

Nous devons prendre conscience de ce qu’est le mirage et de ce qu’il n’est pas. Le mirage est tout ce qui cache la vérité de notre expérience, ou la vérité impliquée ou non dans ce que nous prenons pour notre expérience. Voyons-nous les choses réellement ? Dans ce cas, il n’y a pas de mirage. Ou, au contraire, voyons-nous la réalité à travers le brouillard de l’illusion ? La plupart des individus, tous ceux qui ne sont pas encore arrivés à mi-chemin entre la première et la deuxième initiation, voient plus ou moins la réalité à travers un mirage. Une fois que le pas a été franchi entre les degrés 1,5 et 1,6, la polarisation se déplace du niveau astral (siège de la conscience pour la majorité des gens) au niveau mental. Plus de 90 % des individus sont polarisés sur le plan astral et par conséquent assujettis au mirage.

Lorsque vous passez la première initiation, vous commencez à prendre conscience de vos mirages. Vous continuerez à en être victimes. Vous continuerez à être aussi aveugles que jamais en vous frayant un chemin à l’intérieur du labyrinthe. Mais progressivement vous réaliserez que c’est un labyrinthe, qu’il existe des portes qui ne mènent nulle part. Peu à peu, une lumière commencera à descendre, au fur et à mesure que vous progresserez et que vous aurez davantage de contact avec votre âme, grâce au service et à la méditation, surtout la méditation de transmission.

La lumière de l’âme, agissant à travers le corps mental, finit, tôt ou tard, par percer le brouillard du mirage. Vous pouvez alors commencer à regarder la situation à laquelle vous êtes confrontés et reconnaître le mirage de votre réaction. Auparavant, vous ne pouviez le voir car vous y étiez totalement plongés. L’obscurité commence à s’estomper et vous réalisez progressivement que vous vivez d’une manière très inconfortable. Vous accomplissez certaines choses tout en sachant, de plus en plus, qu’elles sont irréelles. Vous voyez soudain que vos croyances n’ont aucune valeur, qu’elles ne reposent sur rien. Il ne s’agit que de mirage, recouvrant autre chose. Mais quoi ?

Vous examinez la situation, en projetant la lumière de l’âme à travers le corps mental. Au fur et à mesure que vous progressez, que vous êtes davantage polarisés sur le plan mental, vient un temps où la lumière de l’âme commence à dissiper les mirages. Lorsque c’est le cas, un nouveau monde s’ouvre à vous et ce nouveau monde, c’est vous-même. Vous commencez alors à réaliser que vous pouvez agir de manière plus directe, plus spontanée, plus vraie, plus honnête, et avec davantage de sincérité et de détachement que vous ne l’avez jamais fait auparavant. Il s’avère que c’est un mouvement progressif de la polarisation astrale vers la polarisation mentale et cela vous mène jusqu’au niveau 2,5-2,6. Puis les choses changent à nouveau et soudain ce qui était illusion, sans que vous le remarquiez, devient clair et simple. Il existe une compréhension intuitive, directe, venant de l’âme et imprégnant chaque action, chaque parole, chaque situation dans laquelle vous êtes engagés. C’est la lumière de l’âme résultant de votre polarisation mentale. Tel est le but de chacun, et nous devons tous traverser un processus identique.

Etre assujetti au mirage n’est pas quelque chose dont on puisse être fier, mais ce n’est pas non plus un crime. Si c’était le cas, tout le monde en ce sens serait criminel. Chacun, dans sa manière d’agir, dans son caractère, dans sa façon d’appréhender la réalité, est sujet au mirage. C’est la source de toutes les erreurs et de toute la souffrance existant dans le monde, car il s’agit avant tout d’une identification erronée. Nous nous identifions avec ce qui est littéralement irréel.

La critique, un mirage destructeur

Une difficulté majeure pour les leaders de groupes est de supporter la critique qui souvent se concentre sur eux (même si elle reste inexprimée). Ceci se produit à tous les niveaux, depuis les petits groupes jusqu’aux dirigeants des nations. Le Maître Djwhal Khul l’exprime de la manière suivante : « Les leaders des hommes, qu’il s’agisse de groupes, de communautés, ou de nations, sont particulièrement l’objet de critiques de la part de ceux qu’ils guident et servent. Ceci fait référence aux leaders authentiques dont l’objectif principal est de servir les intérêts de ceux qu’ils représentent ou qui ont été placés sous leur responsabilité. De tels leaders devraient être constamment soutenus par l’énergie de la compréhension aimante, mais, au lieu de cela, ils sont souvent handicapés par les critiques qui mettent l’accent sur leurs imperfections. De telles critiques ont souvent pour résultat de diminuer considérablement l’efficacité du service du leader. Elles sont souvent enracinées dans la jalousie, l’ambition frustrée, ou l’orgueil intellectuel. Il est si facile de juger le leader et de le critiquer pour son action, ou sa non-action, alors que celui qui critique n’en porte pas la responsabilité, et qu’il n’est pas, de manière générale, totalement conscient de tous les faits en question ni de leurs implications. Ce genre de critique destructrice est nocif à la fois pour celui qui l’émet et pour le leader critiqué.

Les leaders des groupes sont souvent l’objet de courants de pensées empoisonnées, de vains bavardages de nature destructrice, et de jalousies, de haines et d’ambitions frustrées venant de membres qui aimeraient voir leur leader évincé. Comme on peut s’y attendre, ceci a forcément un effet négatif sur ce dernier et cela peut l’affecter à la fois sur le plan physique et sur le plan émotionnel. Plus le leader sera évolué, plus grande sera sa sensibilité et plus aiguës seront la souffrance et la peine infligées. Tout ce que le leader peut faire dans de telles circonstances est de se retirer en lui-même, d’éviter tout signe d’amertume ou d’attendrissement sur soi, susceptible de se manifester, et, avec une compréhension aimante, attendre le moment où les membres du groupe retrouveront leurs esprits, parviendront à une vision plus claire et apprendront à coopérer dans un esprit de bonne volonté.

Les membres des groupes devraient aussi réaliser que les critiques de ce genre finissent par perturber les relations dans les rangs du groupe et par là-même miner l’efficacité de celui-ci dans son ensemble, en retardant les progrès et en diminuant la qualité du travail. » [Extrait de Bridges, page 378, d’Aart Jurriaanse]

Le mirage de masse

S’il y eut jamais une illustration du mirage de masse organisé, ce fut l’attaque fomentée par le parti républicain à l’encontre du président Clinton, qui essayait à ce moment-là de traiter de questions majeures, politiques ou autres, dans le monde. Il fut attaqué, ridiculisé et humilié à un point tel que, d’après mes souvenirs, cela n’était jamais arrivé auparavant. Je n’ai jamais vu nulle part une telle attaque, un tel exposé de fautes vraiment mineures, qui, si cela c’était passé en France, par exemple, auraient seulement fait l’objet de plaisanteries dans les cafés. L’ancien président français avait une liaison extra-conjugale depuis trente ou quarante ans, connue de toute la France et de la moitié de l’Europe. Il se rendait n’importe où avec l’enfant née de cette liaison et connue des Français.

Le public américain, à cause de ce mirage, de ce mélange d’obsession et en même temps de crainte de ce qui touche au sexe, pour sa plus grande honte, attaqua et humilia son président. Celui-ci n’est pas un personnage intouchable, mais on devrait l’attaquer, si nécessaire, sur ce dont il a la responsabilité, c’est-à-dire le bien-être de ses concitoyens, le système politique et économique et les relations avec les pays étrangers. C’est sur cette base que le président devrait être jugé, et non pas sur une stupide petite liaison avec Monica Lewinsky, ou qui que ce soit d’autre, exposée au monde entier. L’humiliation, l’attaque extraordinaire dont il fut l’objet ont dû rendre les choses très difficiles et très pénibles dans ses relations avec les autres chefs d’Etat qu’il devait rencontrer et avec qui il devait traiter au même moment ; tout cela fut très regrettable et profondément injuste.

Il s’agit d’un mirage de masse, ayant bien sûr des raisons politiques. C’est ainsi que les groupes politiques agissent, mais un mirage similaire existe dans bien d’autres groupes, notamment dans les groupes soi-disant spirituels. Les groupes politiques, aux Etats-Unis, font ce qu’ils veulent car le système politique repose sur des bases corrompues. La corruption est endémique. Elle permet à un parti, dès que quelqu’un du parti adverse est élu président (les choses auraient, bien sûr, pu se passer de la même façon si un républicain avait été élu), de tourner en dérision tout ce qu’il fait. Le but est de le salir et de montrer qu’il est foncièrement corrompu, comme tout autre homme politique dans ce pays est corrompu, ou supposé l’être, et de montrer ainsi qu’il est incapable de remplir ses fonctions.

Il s’agit d’un mirage de masse que les Américains devraient, à mon avis, prendre très au sérieux. Lorsque les choses sont passées, on a tendance à les oublier. Mais cela se reproduira. Quel que soit le président élu aux prochaines élections, au bout de six mois il sera accusé de fraude, d’actes délictueux, sexuels ou autres, ce qui pourrait l’affaiblir dans sa tâche de président et peut-être même laisser la place au camp adverse. Par ailleurs, tout cela détruit la démocratie dans ce pays. Il y a un refus des deux camps d’admettre que lorsqu’un président est élu, quel que soit son parti, c’est la volonté du peuple ; sinon ce genre de chose n’arriverait pas. Vous corrompez le système, si vous n’acceptez pas ce choix. Dès que le président est en place, l’autre parti essaie de lui jouer toutes sortes de vilains tours pour s’en débarrasser, agissant ainsi contre la volonté du peuple. Avec l’arrivée de Maitreya et des Maîtres dans le monde, il se peut que tout cela change. Je l’espère, mais cela ne changera que si vous, les citoyens américains, agissez dans ce sens. Il s’agit d’un mirage à l’échelon national.

La maîtrise de la parole

La formation de clans au sein d’un groupe est aussi extrêmement dangereuse. Elle montre un esprit séparatif qui va à l’encontre de la conscience de groupe. Si les membres s’astreignaient à une certaine discipline dans ce domaine et apprenaient notamment à maîtriser leur parole, ils contribueraient à de meilleures relations au sein du groupe.

L’un des plus corrosifs des mirages astraux est le bavardage, le commérage. Le bavardage est très nocif au sein d’un groupe. Malheureusement, pour de nombreuses personnes, il est essentiel, il est plus important que l’eau et le pain ! Il existe certains types d’individus qui ne peuvent vivre sans bavardage. Le problème est qu’ils ne reconnaissent pas le bavardage pour ce qu’il est. Ils justifient leur désir de bavarder en considérant qu’il s’agit d’un échange naturel d’informations ou de nouvelles. Il n’y voient donc aucun mal. Mais le bavardage (le commérage) ne connaît pas de limites. Il peut aller du simple échange d’informations, bonnes ou mauvaises, jusqu’à une détérioration systématique de la confiance du groupe et donc des relations de groupe, menant à des conclusions et des jugements inconsidérés reposant sur une connaissance insuffisante des faits, à une condamnation de certains, et donc à une polarisation du groupe.

Si un individu dans un groupe fait un pas en avant, parvient à s’exprimer davantage en tant qu’âme, les progrès accomplis ne concernent pas seulement l’individu en question, mais tout autre membre du groupe et le groupe dans son ensemble.

Ces réalisations peuvent prendre des formes subtiles. D’autres sont plus évidentes, plus extérieures, par exemple une rencontre, sous une forme ou une autre, avec Maitreya. Personne ne connaît la raison pour laquelle certaines personnes ont une expérience avec Maitreya, alors que d’autres n’en ont pas, ou ne s’en souviennent pas. Tous ceux qui ont eu des expériences de ce genre ne l’ont pas nécessairement fait savoir.

En mai 1999, j’ai proposé aux groupes japonais les réflexions suivantes sur le problème du mirage. Je pense qu’elles concernent chacun d’entre vous.

Conférence donnée au Japon

Vous ne travaillerez jamais trop, ni trop souvent sur le mirage. Alors que l’émergence de Maitreya se rapproche, j’ai constaté une soudaine explosion de mirages dans les différents groupes, pas seulement ici au Japon mais dans le monde entier.

Des mirages qui semblaient surmontés, maîtrisés, vaincus depuis des années, ont soudain resurgi. Il semble que plus les énergies de Maitreya (l’énergie d’équilibre, les énergies du Verseau) deviennent puissantes, plus les mirages prennent de l’importance au sein des groupes. On peut également le constater dans le monde extérieur : des conflits éclatent soudain dans différents pays ; des explosions de violence extraordinaires se manifestent, même chez de jeunes enfants qui se mettent à tirer sur leurs camarades dans la cour de l’école ; on assiste à des éruptions soudaines de ce qui n’est autre que le mirage humain. C’est la réaction sur le plan astral à l’afflux des grandes énergies spirituelles de Maitreya. On aurait pu espérer que les groupes spirituels, spécialement ceux qui sont liés à l’émergence de la Hiérarchie, auraient contrôlé la situation, dépassé ce mirage, mais ce n’est apparemment pas le cas.

Maitreya s’est fait plus accessible. Il est apparu, sous un déguisement ou un autre, à de nombreux membres des groupes de par le monde, et cela a suscité des réactions astrales. Ceci se manifeste de deux façons : une surexcitation des personnes directement concernées, ce qui est sans doute naturel et n’a rien de vraiment dangereux ; mais beaucoup plus dangereuse est la réaction des autres membres du groupe par rapport aux expériences de ceux qui ont eu une forme ou une autre de contact avec Maitreya.

Au lieu de se réjouir de la chance des personnes concernées, certains ont de violentes réactions de jalousie, ce qui est très mauvais non seulement pour eux mais pour le groupe dans son ensemble. Chacun sent que l’émergence publique de Maitreya est imminente et cela suscite une réaction astrale générale qui prend parfois des proportions extrêmes.

Maitreya ne vient pas pour nous procurer des émotions. Il vient pour nous enseigner l’art de vivre. Bien que l’on puisse s’attendre à une excitation, celle-ci doit être contrôlée et canalisée de manière utile. Ceci exige de l’honnêteté envers soi-même, et envers le groupe, quant à la nature de ses propres réactions. Lorsque vous réalisez que vous avez réagi aux événements en termes de mirage, il n’est pas bon de mettre cela de côté en disant : « Ce n’est pas ce que j’ai vraiment ressenti. » Vous ne changerez que lorsque vous admettrez ouvertement, devant vous-même et les autres, que vous avez succombé au mirage, que votre réaction était empreinte de mépris, de jalousie et de haine. Vous ne pouvez vous jouer la comédie à vous-même ni au groupe, car tout cela continuera à agir en vous jusqu’à ce que vous disiez la vérité. Ce n’est qu’alors que vous pourrez avoir des relations de groupe correctes. Tel est l’idéal, bien sûr, et l’idéal est rarement atteint, et certainement pas du jour au lendemain, mais le groupe devrait tendre à ce genre d’honnêteté.

Il appartient aux groupes spirituels de travailler d’une manière différente de celle des êtres humains ou des groupes « ordinaires ». Une personne spirituelle est quelqu’un qui a accepté sa propre dimension spirituelle, et l’idée d’être une âme en incarnation. Les relations de groupe devraient donc être différentes de celles qui existent dans la vie courante.

Les relations entre les hommes sont généralement basées à cent pour cent sur la personnalité, donc sur le mirage. Etant donné que la plus grande partie de l’humanité est polarisée sur le plan astral, il est inévitable qu’il en soit ainsi. Mais l’aspirant ou le disciple cherche à atteindre un niveau de polarisation de plus en plus élevé. Ayant pris conscience de son âme, de son identité spirituelle, il devrait, et il le fait généralement, chercher à se polariser au niveau spirituel.

L’homme ordinaire, qui n’est pas un aspirant, passe une grande partie de sa vie en compétition avec autrui, en relations méprisantes, empreintes de haines et de vieux griefs, et en réactions de jalousie devant le succès des autres. Au lieu de se réjouir de la réussite de ses amis et de ses voisins, il a souvent des réactions pleines de mépris et de ressentiment à leur égard et il tourne leurs réalisations en dérision. Telle est la réalité qui existe dans le monde extérieur dont nous faisons tous partie.

Un groupe ésotérique se constitue en fonction de la nécessité hiérarchique, sous l’impulsion de l’âme et en raison de relations karmiques. L’aspirant ou le disciple est quelqu’un qui a un pied dans le monde extérieur et l’autre dans la dimension spirituelle. Au lieu de s’identifier à la norme, à la moyenne, qui a cours dans le monde extérieur, et d’agir de façon négative, il doit apprendre à maîtriser ses réactions purement astrales. Cette maîtrise ne peut venir que d’un plan plus élevé, le plan mental. Les aspirants et les disciples doivent apprendre à contrôler, à partir du plan mental, leurs réactions sensorielles, émotionnelles, de mépris, d’orgueil, d’ambition, de jalousie, de peur et de ressentiment.

Par l’intermédiaire du corps mental, l’âme peut éclairer toute situation. Il vous suffit de raisonner ainsi : « Ma réponse est-elle vraiment spirituelle ? Va-t-elle dans le sens de la cohésion et du bien-être du groupe ? Ou s’agit-il d’une réaction personnelle, méprisante et négative, pleine de critique à l’encontre des autres ? » Le bon sens et l’honnêteté vous donneront la réponse à ces questions. Le mental doit vous permettre de faire preuve de bon sens, mais si l’honnêteté du mental vous fait défaut, vous ne verrez pas que votre réaction relève du mirage. Si vous ne prenez pas conscience qu’il s’agit de mirage, vous continuerez à en être victime.

Je pense qu’il est nécessaire d’établir certaines conventions au sein de chaque groupe. La première devrait être que s’exprime entre ses membres la bonne volonté. Toute forme de ressentiment ou de haine doit être rejetée. Les jalousies et les ressentiments tenaces sont très nocifs pour un groupe, mais ils existent dans tous. La critique, également, devrait être considérée comme destructrice. Elle nuit à la personne critiquée ; elle nuit également à celle qui l’émet et au groupe dans son ensemble.

Rencontres avec des Maîtres

La plupart des membres des différents groupes ont eu des contacts avec Maitreya, sous une forme ou une autre, mais en fait seuls quelques uns nous l’ont fait savoir et ont ainsi reçu la confirmation de l’authenticité de leur expérience. Beaucoup d’autres ne s’en sont pas souvenu ou n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un contact avec Maitreya. Ceux qui ont eu ce genre d’expériences et qui ont eu la confirmation qu’il s’agissait d’expériences authentiques, venant de Maitreya ou de l’un des Maîtres, réagissent en général de deux manières différentes. Certains succombent au mirage d’être « quelqu’un d’exceptionnel » pour avoir eu un contact avec l’Instructeur mondial, Maitreya. S’ils ont plusieurs expériences de ce genre, ils s’imaginent alors être vraiment tout à fait exceptionnels. D’autres, ayant une approche différente, se disent : « Cela ne peut être vrai. Je ne puis croire que ce soit Maitreya car je ne suis pas digne d’une telle expérience. »

Ces deux réactions relèvent du mirage. L’une, le dénigrement de soi-même, consiste à se voir inférieur à ce que l’on est réellement. Maitreya donne des expériences aux membres des groupes. Alors pourquoi pas à vous ? Faire preuve d’une humilité artificielle ou avoir une « grosse tête », dans les deux cas il s’agit de mirage. Se rabaisser est sans doute plus acceptable que de se mettre sur un piédestal, mais c’est tout de même du mirage.

De nombreux individus ont des expériences répétées avec Maitreya. Si cela leur donne le sentiment d’être exceptionnels, importants ou avancés d’une manière ou d’une autre, c’est probablement le pire des mirages. Très souvent lorsque Maitreya procure une expérience, c’est dans le but de mettre l’accent sur un mirage particulier de la personne. Ce n’est pas parce qu’elle est exceptionnelle, mais parce qu’elle a besoin d’expériences répétées pour assimiler le message.

Il s’est produit récemment un cas particulièrement évident de mirage en relation avec Maitreya, suite à la compréhension erronée de la manière dont Maitreya travaille avec les groupes, de ce qu’il fait réellement. [Cette histoire est publiée dans le Courrier des lecteurs de ce numéro : « L’anneau perdu », « L’anneau retrouvé », « Une histoire identique ». ] Une femme appartenant à l’un des groupes se trouva par hasard devant le stand d’un homme vendant des bijoux de fabrication artisanale. Elle en choisit quelques-uns et l’homme lui fit cadeau d’un anneau. Par la suite elle perdit cet anneau, mais entre temps elle avait appris que l’homme était Maitreya. Elle souhaitait ardemment retrouver le marchand de bijoux pour remplacer l’anneau perdu, mais il demeurait introuvable de même que son stand. Elle revit cet homme un an plus tard et put racheter un anneau identique. Le même jour, une autre personne du groupe trouva par hasard le stand et reçut à son tour un anneau en cadeau.

L’événement fut confirmé par mon Maître comme étant un contact avec Maitreya. Le marchand de bijoux était Maitreya. La nouvelle se répandit alors que Maitreya avait un stand où il vendait de jolis bijoux faits de coquillages, pour presque rien, quelques centaines de yens. Lorsque les femmes du groupe découvrirent que cet homme avait un stand permanent, elles allèrent lui acheter autant de bijoux qu’elles pouvaient. Etant donné qu’il y avait sur l’étalage une pancarte indiquant que l’on réparait également les bijoux, elles apportèrent leurs vieux bijoux cassés pour que l’homme les répare, pensant qu’il s’agissait de Maitreya, l’Instructeur mondial. Une femme alla jusqu’à exiger de récupérer ses bijoux réparés, non pas le jour proposé par le marchand, mais un jour qui lui convenait mieux. Seules les premières expériences étaient d’authentiques expériences avec Maitreya. Tout le reste fut simplement un mirage de la part du groupe.

Les nombreux déguisements de Maitreya

Maitreya se manifeste de différentes manières. Quelquefois, il apparaît sous une forme très proche de son aspect réel, comme par exemple à Nairobi, au Kenya, où il fut photographié. Les vêtements peuvent être différents, mais le visage reste plus ou moins le même.

Ou bien, il apparaît sous les traits de quelqu’un que vous connaissez, moi par exemple. C’est ainsi qu’il est apparu lors de ma dernière conférence à New York. Une femme me vit arriver dans le hall de l’hôtel où était prévue la conférence. Je pris l’ascenseur jusqu’au dernier étage où se trouvait la salle de conférence. Une minute plus tard, elle me vit redescendre, passer près d’elle, et sortir de l’immeuble. Mais en réalité je ne suis pas redescendu. Je suis resté dans la salle prévue et j’ai donné ma conférence. Elle a pourtant affirmé que j’étais descendu et sorti de l’immeuble, que c’était bien moi, qu’il n’y avait aucun doute possible. Alors que c’était Maitreya. Il prend souvent l’aspect d’une personne familière. Elle a déclaré : « J’ai eu un choc, mes cheveux se sont dressés sur ma tête, j’en ai eu la chair de poule. Je me suis dit pourquoi redescend-il ? » En fait, il s’agissait de Maitreya me ressemblant parfaitement.

Il fit la même chose avec un couple de Belges que je connais. Il monta dans le bus derrière eux et s’assit en face d’eux. Ils eurent la surprise de me reconnaître : c’était moi, mais j’étais noir ! D’autres fois il se présente sous mes traits, mais il est beaucoup plus grand. Il agit ainsi pour que vous ayez devant vous quelqu’un que vous puissiez reconnaître. C’est le signe qu’il vous donne pour attirer votre attention.

Plus souvent il apparaît sous n’importe quelle forme : celle d’un vieillard, d’un jeune homme, d’une vieille femme, d’une jeune femme ou même celle d’un enfant, et c’est votre intuition qui doit alors vous permettre de le reconnaître. Dans la plupart de ces cas, bien que très différent à chaque fois : un homme, une femme, quelqu’un de tout à fait ordinaire, il accomplit quelque chose d’extraordinaire ou d’inhabituel. Il vient, par exemple, à l’une de mes conférences et, pour être certain d’être reconnu, il adopte un comportement étrange, comme il le fit récemment à Osaka, en chantant : « Je suis un homme ordinaire venant de la campagne. Je suis tout à fait perdu ici. » Ou bien il fait semblant d’être ivre et de pouvoir à peine tenir debout, et il laisse tomber tous les objets qui se trouvent dans sa poche, les ramassant et les laissant tomber à nouveau. Ou encore, il se déplace d’un endroit à un autre à la vitesse d’un éclair. Tout cela est une manière d’indiquer que l’homme en question n’est pas ce qu’il paraît.

Ces apparitions qui ont l’air réelles sont des « familiers », des formes-pensées créées par Maitreya qui prend l’aspect d’un homme, d’une femme, d’un enfant ou peut-être d’une personne étrange ou drôle, délibérément créée par son imagination. Lorsque cette forme-pensée n’est plus là, il disparaît. Dans certains cas, il donne à la forme-pensée une ressemblance exacte avec une personne réelle. Si vous pouviez les voir ensemble, vous constateriez qu’elles sont identiques, mais elles vous donneraient cependant une impression différente. L’une aurait quelque chose de particulier, l’autre serait la personne ordinaire. Je connais plusieurs cas où les choses se sont passées ainsi. N’importe qui dans un groupe devrait être capable de faire la différence, car bien que la forme-pensée et la personne réelle paraissent identiques, la forme-pensée est imprégnée par la conscience de Maitreya et la personne réelle ne l’est pas, ce qui fait toute la différence.

C’est là que le groupe impliqué dans l’histoire du marchand de bijoux s’est trompé. Maitreya peut faire parler la personne réelle comme si elle pensait et agissait à sa manière habituelle, mais les idées viennent en fait de lui. Il entre dans une situation particulière, puis il en sort, sans que les choses aient apparemment changé. Dans cette histoire trois expériences sont authentiques (celles relatées dans le Courrier des lecteurs de ce numéro). L’homme, l’étalage, les bijoux, etc, étaient une visualisation de Maitreya. Les contacts suivants ont eu lieu avec le marchand de bijoux lui-même, et non plus avec Maitreya. C’est là que s’est manifesté le mirage de groupe.

Maitreya a déclaré : « Ne courez pas après moi. N’essayez pas de me mettre dans votre poche. Si vous le faites, vous me perdrez. » Mais les femmes du groupe ont oublié ce conseil, elles se sont dit : « Une telle a eu cela. Je veux la même chose, j’en veux aussi. Cela vient de Maitreya, c’est imprégné de son énergie. » Et elles se sont toutes précipitées pour acheter des bijoux. Le marchand a vu ses affaires prospérer et les bijoux sont devenus de plus en plus chers !

Le mirage est de ne pas avoir fait la différence entre Maitreya et l’homme sur lequel il avait basé sa forme-pensée. L’erreur du groupe n’est pas très grave, mais ce qui est plus grave c’est la réaction qui en est résulté. Du ressentiment, des jalousies et des accusations se sont manifestés, totalement dénués de fondement : des accusations contre des personnes qui n’avaient absolument rien à voir dans tout cela, ou qui se sont tout simplement trouvées prises dans l’hystérie collective.

A votre avis pourquoi Maitreya a-t-il manifesté ce stand et ce marchand de bijoux illusoire ? Il devait y avoir une raison. Il connaissait la réaction à l’avance. Croyez-vous qu’il a tout simplement voulu jouer un tour au groupe, en poussant toutes ces femmes à acheter des montagnes de bijoux ? Non, il s’agissait en fait d’une leçon destinée aux différents groupes pour leur faire toucher du doigt la réalité de la société de consommation. Dans tous les pays, il y a des gens qui trouvent leur plaisir à acheter, acheter toujours plus. Je ne sais quelle est la part de vérité dans cette idée, mais les Japonais, vus de l’extérieur, ont cette réputation. Cela est dû en partie à l’habitude, ancrée dans la société japonaise, d’offrir des cadeaux, si bien que les gens ne cessent d’acheter pour offrir. Au cours des vingt dernières années, il y a eu une extraordinaire expansion économique au Japon due à une consommation effrénée. Cela fait partie de la société de consommation dans laquelle nous vivons et dans laquelle sont pris de nombreux Japonais. C’est là-dessus que Maitreya a voulu mettre l’accent.

Si quelqu’un a des préjugés contre le fait de boire de l’alcool, il est possible que Maitreya lui apparaisse en train de boire une bière ou même complètement ivre. Lorsque cette personne découvrira qu’il s’agissait de Maitreya ou le reconnaîtra, elle se dira : « Pourquoi apparaît-il en train de boire, ou même ivre ? Peut-être devrais-je me montrer un peu plus tolérant à l’égard de ceux qui boivent. »

Ou bien certains peuvent avoir des préjugés à l’encontre de ceux qui fument et se trouver obligés de partager un taxi avec quelqu’un qui allume une cigarette après l’autre. Ils se disent : « Comment puis-je rester assis auprès de quelqu’un qui sent tellement le tabac ? Je déteste cela. » Puis ils réalisent que la personne en question ne sent pas le tabac, même si elle a fumé une dizaine de cigarettes. Il s’agit encore d’une incitation à se montrer plus tolérant. Dans le cas des bijoux, si vous avez la chance de vous procurer de jolis bijoux de fabrication artisanale, pour quelques centaines de yens, ce n’est pas une raison pour aller en acheter une grande quantité. Il s’agissait d’un test.

Il y a également l’exemple de l’apparition du Maître Jésus à une femme de l’un des groupes japonais qui dura un mois. Le Maître Jésus se présenta non pas comme le Maître Jésus, mais comme quelqu’un d’autre, et il demanda finalement la permission de rester dans l’appartement de cette femme, utilisé pour la méditation de transmission. Sa présence fut enrichissante pour certaines personnes du groupe. [Voir Courrier des lecteurs, Un invité.]

Le manque d’intuition spirituelle

Où se situe le mirage dans ce dernier exemple ? Évidemment vous n’ouvrez pas votre porte à n’importe qui. Vous n’invitez pas quelqu’un que vous venez de rencontrer à venir vivre avec vous, à partager votre tâche ou autre chose, sans quelque bonne raison, sans que la personne vous ait donné une impression de sincérité et de valeur. Bien sûr, il existe des escrocs qui peuvent berner presque tout le monde ; ils sont si habiles, si expérimentés, que la personne la plus consciente pourra s’y laisser prendre. Dans le cas précis qui nous intéresse, il devait y avoir dans le Maître Jésus quelque chose de particulier. La personne concernée eut l’intuition, le discernement qui lui permit de reconnaître cette particularité. La question qui se pose est celle-ci : pourquoi les autres n’ont-ils pas eu, eux aussi, l’intuition de la véritable identité de cet homme ? Pensent-ils, comme les gens ordinaires, que l’on ne peut faire confiance à personne ? En d’autres termes, ne prennent-ils en compte que l’aspect extérieur, l’apparence, les idées et les conceptions habituelles, ce qui peut être neuf fois sur dix une attitude sensée. Mais, étant donné qu’il s’agissait du Maître Jésus, une qualité particulière devait se dégager de sa présence. Quelque chose qui a rendu la personne concernée suffisamment confiante pour qu’elle l’invite à rester. Il est resté un mois chez elle et il lui a laissé une lettre à son départ.

Il est nécessaire pour chacun de cultiver l’intuition spirituelle, le discernement. Cela vous permet de savoir immédiatement si vous pouvez faire confiance ou non à quelqu’un. La clé est le cœur, vous pouvez vous fier au cœur. Votre mental vous donnera toutes sortes d’idées qui dépendent de votre parcours, de votre éducation, mais le cœur vous indiquera toujours ce qui est vrai et ce qui est faux. Naturellement, le mirage des autres membres du groupe est très clair. Ils n’avaient nullement le droit d’imposer leur point de vue. La personne concernée a suivi son cœur et elle a eu raison. Elle a eu tort de déchirer, après avoir subi l’influence des autres, la lettre que l’homme lui avait laissée, mais elle l’avait tout de même gardée pendant deux ans.

Le problème du mirage est, comme l’a écrit le Maître Djwhal Khul, un problème mondial, le problème le plus important et le plus difficile que l’humanité ait à résoudre. Il est à la base de toutes nos peines, toutes nos souffrances et tous nos méfaits, et plus vite l’humanité dans son ensemble sera capable d’éclaircir les brouillards du mirage, plus vite elle progressera dans son évolution.

A suivre dans Le problème du mirage – Questions-réponses 1ere partie (même n°)

Le problème du mirage 2/5 – Questions-réponses [1re partie] [sommaire]

Séminaire 1999

par Benjamin Creme,

Nous publions ci-dessous la transcription des questions-réponses qui ont suivi la conférence de Benjamin Creme, au Japon, en mai 1999.

La réponse du cœur de préférence à celle du mental

Q. Vous affirmez que le mental essaie de tout justifier alors que le cœur dit la vérité, que la réponse venant du cœur est toujours juste et que nous pouvons nous y fier. Comment faire la différence entre ce qui vient du cœur et ce qui vient du mental ?
R. Vous savez où se trouve votre cœur. Le mental travaille par l’intermédiaire du cerveau et vous pouvez savoir si votre réponse vient du cœur ou du cerveau car le cerveau trouve des justifications alors que le cœur fait preuve d’intuition. Si vous voulez savoir ce que dit votre cœur, fixez votre attention sur le centre du cœur au côté droit de votre poitrine (pas le cœur physique), qui est le siège de l’âme dans le corps. Si vous y trouvez une réponse, vous saurez alors ce qui est juste et ce qui ne l’est pas.
Si votre expérience vient du plexus solaire, elle n’est pas plus digne de confiance que si elle vient du cerveau. Vous pouvez toujours faire la différence (une fois que vous l’avez reconnue) entre la réaction astrale/émotionnelle venant du plexus solaire et la réaction venant du cœur. Ce sont deux sensations distinctes. Si la réaction vient du plexus solaire, reconnaissez-la pour telle et n’en tenez pas compte. Si vous parvenez à une réponse venant du cerveau par déduction, en examinant le pour et le contre, la réponse peut être juste ou non. Si la réponse vient du cœur vous pouvez vous y fier. Vous aurez l’intuition de ce que vous devez faire ou ne pas faire.
Vous vous rendrez compte à chaque fois que, du point de vue de la personnalité, la réaction du cœur est complètement impersonnelle, objective. Elle ne tient pas compte de vos préférences. Elle est altruiste, dépourvue de critique. Si la critique, les différences de la personnalité, ses préférences et ses aversions, entrent en jeu, vous pouvez être certain que la réponse ne vient pas du cœur. Si elle vient du cœur, vous avez une intuition claire et précise de ce que vous devez faire, même si parfois c’est difficile. Lorsque la réponse va à l’encontre de l’inclination naturelle de la personnalité, et qu’il s’agit d’une intention claire d’action juste, vous pouvez vous y fier. S’il s’agit, par exemple, de faire quelque chose pour le bien du monde, de la société, ou du groupe, même si c’est déplaisant pour vous d’un point de vue personnel, il est alors probable que la réponse vienne du cœur plutôt que du mental.
L’âme, agissant par l’intermédiaire du cœur, n’essaie pas de rendre la personnalité masochiste, mais très souvent ses intentions et ses impulsions sont en désaccord avec les préférences et les aversions de celle-ci. Vous vous rendrez compte que les suggestions du cœur sont toujours impersonnelles, objectives et n’ont rien à voir avec vos préférences personnelles.

Q. Je crois comprendre que le mirage est comme un brouillard sur le plan astral. Quelle relation existe-t-il entre le mirage et le mental ? Vous parlez également de l’honnêteté du mental. Quel lien existe-t-il entre tout cela ?
R. Le problème de la plupart des gens, c’est qu’ils ne font pas preuve d’honnêteté mentale. Ils pensent une chose, en disent une autre, et en font encore une autre. Aussi comment se fier au mental ? On peut seulement lui faire confiance lorsqu’il fait preuve d’honnêteté. L’honnêteté du cœur existe toujours, mais la personne peut la reconnaître ou non. C’est pourquoi les gens essaient de résoudre leurs problèmes à partir du mental. Mais celui-ci travaille par l’intermédiaire du cerveau, et la personne n’a pas une idée claire de ce qu’elle veut faire, ni de ce qu’elle pense vraiment, car l’honnêteté mentale lui fait défaut. Et dans ce cas, il n’existe aucune continuité à laquelle elle puisse se fier.
Lorsque le mental est honnête, il peut refléter la lumière de l’âme. Celle-ci utilise le corps mental pour nous montrer la réalité que nous cachent les différentes formes de mirage. Ceci nous permet de voir avec davantage de clarté les problèmes causés par le mirage et mène, finalement, à la polarisation mentale. Il se produit un déplacement de la conscience de l’individu de la polarisation astrale vers la polarisation mentale et, en temps voulu, vers la polarisation spirituelle. Tel est le but.

Q. L’honnêteté du mental et la conscience du cœur sont-elles identiques ?
R. Non. Ce sont deux approches différentes de la réalité. Le mental, bien sûr, est conscient. C’est à travers lui que l’âme voit les réactions du corps astral et jette un éclairage sur les mirages du plan astral. Mais si vous ne faites pas preuve d’honnêteté mentale, vous ne regardez pas les réactions astrales objectivement. Vous les regardez d’une manière partiale, ce qui vous permet d’être satisfait de vous-même. C’est de l’aveuglement.

Q. La conscience du cœur mène-t-elle à la dissipation du mirage ?
R. L’honnêteté du mental et la conscience du cœur mènent à la dissipation du mirage. Tout ce qui vous rend plus détaché, ce qui est le cas de ces deux fonctions, dissipe le mirage. Mirage et détachement sont deux choses opposées.

La discipline de groupe

Q. Vous avez parlé de la nécessité de maîtriser la parole, d’employer les mots justes au bon endroit et au bon moment. J’ai beaucoup réfléchi à tout cela. S’agissait-il dans votre esprit de contrôler nos paroles ou nos pensées ?
R. Ce que j’ai voulu dire sur la maîtrise de la parole était centré sur la question du mirage et la nécessité pour les groupes d’éviter la critique et le bavardage. Contrôler ses paroles, c’est-à-dire se surveiller afin d’éviter tout bavardage inutile. Veiller à ne pas parler des autres, en particulier derrière leur dos, ne pas inventer d’histoires concernant d’autres personnes ou en écouter. En d’autres termes, le bavardage devrait être totalement banni de l’activité de groupe.
Si l’on dit qu’il ne devrait pas y avoir de critiques, les gens pensent avoir compris. La critique est dure et ils comprennent qu’ils ne doivent pas s’y livrer (même s’ils le font). Mais le commérage, même dénué de malveillance ou de critique grave, est très dangereux car il est insidieux. Il détruit la relation de confiance entre les membres du groupe. Dans tous les groupes il y a des commérages, graves ou de peu d’importance. Il y a des gens qui sont toujours prêts à apporter la dernière information. Ce sont généralement des personnes de peu d’utilité pour le groupe. Elles se contentent de transmettre les dernières nouvelles. C’est très dangereux car cela détruit la confiance. Cela mène à la création de petits groupes de gens qui ne travaillent pas avec le groupe mais entre eux. Cela crée une tendance séparatiste grave qui finalement détruit ou empêche la cohésion du groupe.
Le mirage est une chose que tous les groupes doivent affronter. C’est tellement vrai que le Maître Djwhal Khul a écrit tout un ouvrage sur le mirage : le Mirage : un problème mondial (Lucis Trust). C’est le problème majeur. Il est à l’arrière plan de tous les maux et toutes les souffrances. La meilleure chose que vous puissiez faire pour le monde, c’est d’élever votre conscience au niveau du plan mental, devenir polarisé sur ce plan, et ainsi clarifier quelque peu le brouillard général du mirage.
Le mirage de groupe est le résultat du mirage individuel. Nous avons affaire à des groupes, aussi est-il préférable de traiter du mirage dans le sens où il affecte le groupe. Ne vous imaginez pas qu’aujourd’hui, demain, au cours de ce week-end, nous aurons résolu les problèmes du mirage de groupe. Ils sont sans fin et ne seront pas résolus au cours de ce siècle. Il ne nous reste plus que quelques mois d’ici la fin du siècle (mai 1999), mais nous pouvons commencer.
L’un des facteurs les plus importants pour vaincre le mirage est l’honnêteté, être capable d’utiliser le plan mental d’une manière honnête, afin de parvenir à l’honnêteté du mental. Si vous êtes victime d’un mirage et si vous refusez de le regarder honnêtement, vous ne vous en débarrasserez jamais. Mais si vous le regardez honnêtement, à partir du plan mental, il disparaît de lui-même. Lorsque vous en devenez conscient, le mirage disparaît.
Le mirage, c’est l’obscurité, le manque de lumière. C’est la source de toute ignorance. Nous sommes supposés nous diriger de l’obscurité vers la lumière, de l’ignorance vers la sagesse. C’est pourquoi il est d’une importance fondamentale que chaque disciple qui commence à fouler le sentier s’attaque à ses mirages, simplement, honnêtement, sans jugement ni auto-condamnation. Il s’agit simplement de se voir de manière objective.

Q. J’ai beaucoup réfléchi au problème de la critique. Lorsque je me vois en train de critiquer le travail de quelqu’un d’autre, je me rends compte de ce que je fais. Mais n’est-il pas préférable de m’exprimer de manière critique plutôt que de dire quelque chose qui ne serait pas honnête ? Comment faire si je veux être honnête avec moi-même ?
R. L’honnêteté est une grande qualité, mais elle ne devrait pas être pratiquée d’une façon telle qu’elle puisse détruire ou causer du tort. Lorsque vous êtes honnête, vous l’êtes seulement par rapport à vos propres paramètres, votre propre compréhension de la vérité, qui, admettons-le, est relativement limitée. Si vous sentez que vous devez critiquer les activités ou le travail de quelqu’un d’autre, vous devriez le faire seulement dans un esprit de clarification, de critique constructive et non pas destructrice. Mais vous devez vous poser la question suivante : « Ai-je le droit, de la position où je me trouve, d’émettre cette critique constructive ? Qui suis-je pour imposer à cette personne mon point de vue sur ce qu’elle devrait faire ou ne pas faire ? »
Par exemple, à l’occasion de toutes mes conférences, des gens viennent vers moi avec des livres. Environ 99,99 % de ces ouvrages sont des communications émanant des plans astraux, si ce n’est du propre subconscient de l’auteur. Lorsque je vois le livre, je sais de quel niveau il vient. Ce n’est jamais des Maîtres, même si la personne en est persuadée. Si la personne vient vers moi en disant : « Ce livre vient des Maîtres. Voulez-vous le prendre ? », je l’accepte, puis généralement je le donne à quelqu’un d’autre. Mais si l’on me demande de quel niveau il provient, je le prends dans la main et je peux dire s’il vient du plan astral. Il s’agit généralement du cinquième, parfois du sixième plan astral, jamais des Maîtres. Je dis qu’il vient du cinquième plan astral. On me croit ou non. Mais si quelqu’un me pose la question écrite : « Que pensez-vous de tel ouvrage écrit par telle personne ? », je ne réponds pas à la question car il s’agirait simplement d’une critique, pas d’une critique constructive. C’est là que l’honnêteté entre en jeu. Si l’on me pose une question directe, je suis honnête et je dis que l’ouvrage vient de tel ou tel plan. Si l’on ne me demande rien, je ne dis rien. Je ne brandis pas le livre en disant : « Ecoutez tous. Ce livre vient du cinquième plan astral. Evitez de le lire. Il ne vaut rien. C’est un tissu d’absurdités. » Il s’agirait simplement de critique négative. Ce n’est pas mon rôle de rendre de tels jugements en public.
Vous devez savoir quelle est votre position avant d’émettre une critique. Avez-vous le droit de le faire ? Est-ce qu’on vous demande votre avis ? Ou jouez-vous au professeur ? Personne n’est parfait, sinon nous serions tous des Maîtres. Je suis certain que vous êtes meilleur que les autres dans un certain domaine et que les autres sont meilleurs que vous dans d’autres domaines. Donc qui a le droit de critiquer ?
Par contre, si le Titien, Rembrandt ou Léonard de Vinci venaient critiquer mes peintures, j’en serais très heureux. Je serais ravi d’avoir leurs critiques car je respecterais le niveau d’où ils viendraient me critiquer. Mais si un professeur du club artistique local venait critiquer ma peinture, je dirais : « Qu’est-ce qu’il y connaît ? » C’est une question de bon sens. La plupart des choses sont une question de bons sens. Presque tous les problèmes liés au mirage relèvent du bon sens.
La plupart des membres des différents groupes sont si idéalistes que la simple idée qu’ils puissent critiquer autrui ne leur vient pas à l’esprit. « Moi, critiquer les autres ? Oh non, j’ai une très haute opinion du groupe. » Tout le monde a cette vision idéaliste, mais c’est de l’aveuglement. Les gens ne mettent pas leurs idéaux en pratique et ne s’en rendent pas compte. Il disent : « Je n’aime pas une telle. Elle critique trop les autres », sans réaliser qu’ils font la même chose. Généralement ce que vous aimez le moins chez les autres, leurs traits de caractère qui vous déplaisent le plus sont ceux qui sont les plus marqués chez vous. La personne dans le groupe qui pense que tout le monde lui en veut, que personne ne l’aime, est celle qui en veut à tout le monde, qui n’aime personne, qui ne peut travailler avec les autres, ni voir ce qu’il y a de bon en eux. Tel est le problème.
Ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que tous ceux qui participent à ce travail le font pour la meilleure raison qui soit, parce que leur âme leur a dit que tout ceci est réel et qu’ils devraient s’y impliquer. Chacun a les meilleures intentions. Chacun veut bien faire, même s’il n’y parvient pas nécessairement. Vous devez donc vous montrer plus tolérants. Lorsque vous êtes tolérants, les critiques diminuent.

Q. D’après vous la tolérance est nécessaire. Mais si cette qualité nous fait défaut, que faire ? Dois-je renvoyer vers moi ce que je vois chez les autres, sans y attacher d’importance, en considérant que ce sont mes propres mirages ?
R. Il se peut que ce ne soit pas vos propres mirages. Il faut vous montrer aussi objectif que possible. Si la tolérance est une qualité qui vous fait défaut, vous devez l’acquérir. Si vous n’avez pas d’argent, vous devez en gagner ou en emprunter, en obtenir d’une manière ou d’une autre. Si c’est la tolérance qui vous manque, vous pouvez l’acquérir ou non. Cela dépend de vous. Ce n’est pas une chose que quelqu’un d’autre peut vous donner. Cela doit venir de vous-même, de votre vision du monde. Si vous constatez que vous êtes dépourvu d’une qualité, vous devez essayer de l’acquérir progressivement. Cela exige une observation de soi. Sans porter de jugement, vous devriez prendre conscience de vos motivations. Etes-vous aussi pur, juste, tolérant et généreux que vous aimeriez que les autres le soient ?

La flexibilité

Q. Comment faire la distinction entre la flexibilité dans le travail et la manipulation ?
R. Travailler sans passion, de manière objective et en faisant preuve de flexibilité aidera le travail du groupe, et les choses seront claires ; il existera une méthode évidente de travail acceptée par l’ensemble du groupe. La manipulation dans le travail est la tentative faite par certaines personnes d’imposer une méthode ou une structure aux autres. Il s’agit d’une atteinte au libre arbitre et il devrait être facile de reconnaître s’il existe une méthode de travail acceptée par le groupe ou une méthode imposée au groupe dans son ensemble par une ou plusieurs personnes.
Le travail flexible sera vraiment flexible, capable de répondre de manière flexible au besoin du moment. Le travail basé sur la manipulation peut-être flexible ou rigide. Il n’a pas de lien direct avec la flexibilité. C’est simplement l’utilisation de méthodes imposées par une ou plusieurs personnes aux autres et par conséquent une violation du libre arbitre. C’est l’intention de faire faire aux autres ce que vous voulez qu’ils fassent. Vous pouvez manipuler la situation de telle façon que vous imposez de la rigidité, et non de la flexibilité, sur les actions du groupe. La manipulation n’a rien à voir avec la flexibilité ou la rigidité. C’est une approche. Si l’on me posait la question : « Une approche flexible du travail est-elle valable ? » je répondrais : « Oui, tout à fait. » Mais à la question : « L’approche manipulatrice d’une situation, d’un travail ou de quoi que ce soit d’autre est-elle valable ? » je répondrais : « Non, absolument pas. »

Courir après Maitreya

Q. De nombreuses personnes ont eu une expérience avec Maitreya ou avec les Maîtres. Je ne cesse de me demander dans ma vie quotidienne si j’ai eu moi-même ce genre d’expérience et mon attention est dirigée dans ce sens. Je réalise pourtant que cette attitude n’est pas souhaitable. Je sens qu’il serait préférable de fixer mon attention sur ce que je peux faire pour transmettre le message, au lieu de toujours regarder autour de moi en essayant de reconnaître Maitreya. Je me rends compte que, lorsque je cesse de penser à moi, je peux faire quelque chose d’utile.
R. Il est évident que tous ceux qui participent à ce travail aimeraient avoir une expérience avec Maitreya. C’est tellement vrai que je connais des personnes qui recherchent ce genre d’expérience tout le temps.
A chaque fois qu’elles passent près d’un SDF, elles se disent : « C’est peut-être Maitreya. » Elles veulent voir Maitreya à tout prix. Elles se concentrent sur cette idée et, naturellement, elle n’ont la plupart du temps aucune expérience de ce genre.
D’un autre côté, il y a ceux qui peuvent avoir besoin d’une expérience, ceux qui sont désespérés, ou très malades ou malheureux. Il arrive alors quelquefois que Maitreya ou le Maître Jésus leur apparaisse afin de leur redonner de l’espoir, les encourager, leur faire reprendre goût à la vie. Je connais de nombreuses personnes qui ont eu des expériences de ce genre, même il y a dix ou quinze ans, avant d’entendre parler de Maitreya. Les Maîtres savent qui va être impliqué dans ce travail longtemps avant que la personne le soit réellement. Les gens se souviennent souvent de l’expérience des années plus tard. Ils se disent : « J’y suis ! » Ils réalisent soudain qu’ils ont rencontré quelqu’un d’exceptionnel, ou vécu une expérience totalement différente de tout ce qu’ils avaient pu connaître auparavant, très souvent dans une période de stress, de difficulté, de profonde dépression ou de tristesse.
Je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’il est préférable de tout simplement faire le travail et si vous avez une expérience tant mieux. Si vous n’en avez pas, c’est toujours OK, il n’y a pas de problème. Mais passer son temps à languir, à désirer une expérience avec Maitreya est une perte de temps et d’énergie. Cela vous détourne du travail réel, qui consiste à préparer le public à reconnaître Maitreya. Rechercher une expérience personnelle, c’est courir après lui.
Je connais un homme qui vivait à Londres (il vit maintenant en Inde), qui a vécu les expériences les plus extraordinaires avec Maitreya. Beaucoup donneraient n’importe quoi pour connaître une seule d’entre elles. Mais en dépit de cela, et des proches contacts qu’il a eu avec Maitreya et les swamis avec lesquels ce dernier travaille, il n’a cessé de courir après Maitreya. Il a essayé de le photographier, il a payé des gens pour qu’ils surveillent les temples et le préviennent lorsque Maitreya serait là, afin qu’il puisse demander à ses amis de venir le photographier. Il n’avait pas besoin de cela ; il voyait Maitreya tout le temps. Mais il essayait d’aider ses amis. Il ne réussit à prendre aucune photo. L’appareil se bloqua à chaque fois qu’il essaya. Je l’avertis que s’il poursuivait Maitreya ainsi, celui-ci s’éloignerait de plus en plus de lui. C’est ce qui est arrivé.
Plus vous le poursuivez, plus il s’éloigne de vous. Vous devez être détaché, même à son égard. Pour ma part, lorsque je sais qu’il se trouve à un certain endroit, je n’y vais pas. Si je sais qu’il sera présent à une rencontre, il est hors de question que je m’y rende. Il ne sert à rien de serrer la main de quelqu’un qui est réel. Il est réel pour vous dans votre cœur ou il ne l’est pas. S’il est présent dans votre cœur, vous n’avez nul besoin de le voir ou de lui serrer la main.

Les rayons et les mirages

Q. Pour reconnaître ses propres mirages de manière objective, n’est-il pas nécessaire de connaître sa structure de rayons et la façon dont les mirages s’expriment suivant cette structure ?
R. Tous les rayons ont leurs mirages particuliers. Certains en ont davantage que d’autres, mais ils sont tous aussi pernicieux. Les rayons présentant les mirages les plus sérieux et en plus grand nombre sont le sixième, le deuxième et le premier.
Les principaux mirages du premier rayon sont un sentiment de supériorité, de l’entêtement, un sens exagéré de sa propre importance et une séparativité qui résulte de ces mirages. L’individu de premier rayon est souvent assez arrogant. Son principal mirage est l’orgueil.
Les mirages du deuxième rayon sont généralement le dénigrement de soi-même, le fait de se rabaisser. Etant donné que l’individu de deuxième rayon trouve souvent difficile de gérer les situations du monde extérieur, il a tendance à être timide dans ses relations avec les autres. Dans des cas extrêmes, il peut se laisser marcher dessus.
L’un des mirages du deuxième rayon est la difficulté à prendre des décisions. Ce type d’individu a beaucoup d’empathie et il est capable de faire le tour de tous les sujets. A cause de cette empathie, il a tendance à ne pas avoir d’opinion personnelle car il peut toujours saisir le point de vue d’autrui. L’empathie est une chose merveilleuse, mais si vous finissez par n’avoir aucune opinion personnelle, vous devenez plutôt inutile dans une situation de groupe car vous changez toujours d’avis.
Le sixième rayon est celui qui apporte le plus grand nombre de mirages. L’individu du sixième rayon possède les mirages de tous les autres rayons réunis. Il présente les caractéristiques d’arrogance et d’orgueil du premier rayon, qu’il manifeste sous forme d’acharnement, d’ambition, et de soif de pouvoir, défauts qu’il prend pour de la volonté. En fait, il s’agit de désir, un désir si fort qu’il est confondu avec la volonté. Quasiment toutes les personnes qui m’ont demandé de vérifier leur structure de rayons et qui ont un double six en personnalité (six en rayon principal et six en sous-rayon) croyaient avoir une personnalité de premier rayon. Elles font cette erreur car elles ont une conscience si vive du principe de désir qu’elles l’appellent volonté.
L’individu du premier rayon agit de manière puissante sans en avoir conscience. Il ne pense pas en termes de pouvoir. Il applique ce pouvoir. La volonté agit, et c’est un type d’action totalement différent de l’action émanant du principe du désir du sixième rayon. C’est pourquoi le premier rayon, excepté chez un individu relativement évolué, peut être dangereux car il peut être très destructeur. L’individu du premier rayon est souvent orgueilleux, même s’il a atteint un niveau élevé, mais il a une largeur et une profondeur de vue que les autres rayons ne possèdent pas.
Les individus du sixième rayon, en raison de leur puissante énergie de désir, peuvent faire à peu près n’importe quoi s’ils le désirent suffisamment. Il peuvent escalader des montagnes. Il ont pu se frayer un chemin de New York à San Francisco en traversant les Montagnes Rocheuses au milieu du 18e siècle alors qu’il n’existait pas de routes et qu’ils étaient harcelés par les flèches des Indiens. Les individus de sixième rayon sont fanatiques.
Le premier rayon n’a peur de rien. L’individu de premier rayon agit sans crainte car il ne pense même pas à la peur. Celui de sixième rayon agit avec puissance, énergie et courage car son désir est si fort qu’il lui permet de surmonter la peur. La plupart des membres des différents groupes dans le monde ont beaucoup de sixième rayon ; sinon ils n’en feraient pas partie. Ils ont un idéalisme marqué et ils répondent à l’idée d’une cause. Ils se dévouent à cette cause. Cet idéalisme est nécessaire pour préparer la voie pour Maitreya. Vous devez répondre à l’idée avant de vous enflammer suffisamment pour faire quelque chose.
Bien que très énergique et idéaliste, et prêt à agir courageusement, l’individu de sixième rayon est généralement incapable de travailler avec un groupe. Il peut travailler pour le groupe mais pas avec le groupe. C’est un type d’individu très séparatiste. C’est tellement vrai que la plupart des problèmes dans les divers groupes résultent de cette incapacité du sixième rayon à travailler avec le groupe. Il peut faire toutes sortes de choses pour le groupe, mais il ne peut travailler avec le groupe en tant que membre ordinaire, au même niveau que n’importe qui d’autre. Il est très individualiste mais ne peut mettre son individualité au service du groupe.
Ce type d’individu pense toujours que tout le monde a tort, excepté lui-même, et qu’il sait mieux que quiconque ce qu’il faut faire. Il existe un combat perpétuel entre ce genre de personne et l’ensemble du groupe. C’est la même chose partout. De tels individus ne devraient pas se voir confier une position de pouvoir dans un groupe car ils en abusent toujours. Ils ne comprennent jamais les besoins du groupe, ce qui est bon pour lui, et n’agissent pas dans ce sens, si ce n’est selon leur propre point de vue.
Le troisième rayon a de nombreux mirages dont le principal est une trop grande capacité à se trouver des excuses. Le troisième rayon, spécialement lorsqu’il se situe sur le plan mental, justifie tout. Chaque action, chaque réaction, est justifiée jusqu’à ce que la personne se sente à l’aise, si bien qu’il existe un manque d’honnêteté très net chez l’individu de troisième rayon.
Une personne de troisième rayon a tendance à être « l’araignée au centre de la toile ». Elle aime à se mêler de tout. Elle est manipulatrice. Elle crée des clans d’amis qu’elle peut influencer. Elle n’a pas vraiment le sens de la conscience de groupe. Elle sait très bien manipuler ce qui a trait au plan physique. Elle est douée pour faire de l’argent. Mais, par contre, en termes de conscience spirituelle, elle est très limitée.
Le deuxième rayon est à l’opposé. L’individu de deuxième rayon a un contact très rapide et très facile avec l’âme ; cela ne lui coûte aucun effort et il devient très introverti. Cela signifie qu’il est handicapé sur le plan physique. Il n’y est pas à l’aise. Les individus de troisième rayon, au contraire, trouvent le plan physique très facile à contrôler mais le contact avec l’âme vraiment difficile.
Les individus de cinquième rayon, notamment ceux qui ont le cinquième rayon sur le plan mental et sur le plan physique (et donc un cerveau de cinquième rayon), fonctionnent tellement sur le plan mental qu’ils se montrent très critiques à l’égard de ceux qui ne voient pas les choses comme eux. Ils ont une vision claire, mais très limitée et très étroite. Ils sont assez arrogants sur leur capacité à voir les choses clairement, oubliant le monde qui existe en dehors de leur point de vue limité et dont ils ne voient rien. De nombreux scientifiques sont influencés par le cinquième rayon. La technologie moderne est un phénomène de cinquième rayon. Vous avez une vision très nette, très claire de problèmes limités et un total manque de conscience du monde plus vaste et des différents niveaux de conscience. De nombreux scientifiques sont contre tout point de vue ésotérique. Il ne leur vient jamais à l’idée qu’il existe autre chose dans le monde que ce qu’ils peuvent voir dans leurs microscopes et mesurer.
Il reste le quatrième et le septième rayon au sujet desquels je n’ai rien dit et pour lesquels je n’ai aucune critique à formuler ! La meilleure de toutes les relations possibles est celle qui existe entre le quatrième et le septième rayon et qui donne le type d’artiste le plus élevé. Regardez les rayons de Léonard de Vinci. Vous constaterez qu’il n’y a que du quatre et du sept. On ne peut trouver meilleure structure, celle qui a donné le plus grand des artistes.
Tous les rayons ont leurs vertus. Je parle seulement des mirages. Il n’est pas nécessaire de parler des vertus car elles sont toujours positives. Les mirages sont les tendances destructrices.

Les mirages du sixième rayon

Q. Ayant à l’esprit le commentaire du Maître Djwhal Khul sur l’individu de sixième rayon qui s’octroie une position de pouvoir et d’autorité, je me suis toujours consciemment efforcé de coopérer en restant à l’arrière plan du groupe et d’être impersonnel plutôt que de me mettre en avant, étant donné ma structure de rayons. Je suppose que c’est parce que celle-ci est fortement marquée par le sixième rayon.
R. L’un des principaux mirages du sixième rayon est l’aveuglement. Le sixième rayon est vraiment très idéaliste. Mais il confond l’idéal et sa mise en pratique. Je ne crois pas l’individu de sixième rayon lorsqu’il affirme : « Je connais mes défauts. Je sais que je voudrais dominer et contrôler le groupe, aussi vais-je rester en arrière, éviter de me mettre en avant. Je vais travailler en coulisses et me montrer réservé. » Je ne connais pas la personne qui a posé cette question mais je ne pense pas me tromper. Elle exprime un idéal, une intention, mais je parierais mon dernier dollar qu’elle ne met pas cette intention en pratique. C’est l’aveuglement du sixième rayon.
Prenons un exemple objectif en dehors du groupe. Prenons le cas des Etats-Unis : âme de deuxième rayon et personnalité de sixième rayon. L’idéal des Etats-Unis est celui de la fraternité des hommes. Ils se veulent les défenseurs de la paix, de la justice et de la liberté partout dans le monde. Ils ont vraiment cet idéal. Chacun sait qu’un Américain est libre et émancipé comme personne. Posez la question à n’importe quel Américain et il vous répondra : « Oui. Nous croyons à la justice. Nous croyons à la liberté pour tous. Oui, pour tous. »Les Noirs et les Blancs ? « Oui, les Noirs et les Blancs. »Mais demandez à n’importe quel Noir américain s’il se sent libre, s’il a l’impression que la justice existe. Sa réponse sera très différente. Il y a Américains et Américains.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis ont envahi davantage de pays que n’importe quelle autre nation dans le monde, de la Corée du Sud au Vietnam. Lorsqu’ils n’ont pas vraiment envahi le pays, ils y ont apporté la subversion en aidant des rebelles, en agissant à travers des factions, leur donnant des armes et de l’argent. C’est le rôle de la CIA de déstabiliser d’autres pays.
Telle est la réalité, mais l’idéal est la justice et la fraternité pour tous. Les Etats-Unis comptent 250 millions d’habitants, et d’après les chiffres officiels, 33 millions vivent au-dessous du seuil de pauvreté. C’est l’aveuglement le plus flagrant que l’on puisse imaginer, et le résultat des tendances du sixième rayon.
De même, la personne qui a posé cette question par écrit se dit, à mon avis : « J’ai du sixième rayon. Je sais que le Maître Djwhal Khul dit qu’il vaut mieux éviter de donner du pouvoir et de l’autorité aux individus de sixième rayon parce qu’ils en font mauvais usage, aussi vais-je rester derrière les coulisses. C’est ce que j’ai de mieux et de plus honnête à faire. » Etant donné qu’ils ont l’idée, les individus de sixième rayon pensent que c’est ce qu’ils font réellement. C’est de l’aveuglement. Ils ne mettent jamais leur idéal en pratique. Il faut être quelqu’un de vraiment très avancé pour être capable d’agir conformément à son idéal. Pour répondre à la question, je ne crois pas un mot de ce qui est affirmé. Ce n’est qu’un idéal.

Q. Se peut-il qu’une âme de sixième rayon donne à son véhicule une personnalité de sixième rayon, un corps astral de sixième rayon et également un corps mental de sixième rayon ?
R. Cela arrive très souvent. Quelquefois c’est même double six, double six, double six. Je connais des personnes qui ont cette structure de rayons. C’est fait pour que les choses atteignent un tel paroxysme que, dans une incarnation donnée, lorsque la personne a atteint un certain niveau d’évolution, disons entre 1 et 1,5, elle soit capable de distinguer le mirage lorsqu’elle le voit écrit noir sur blanc. L’âme donne cette structure de rayons qui met l’accent sur le sixième rayon afin que les mirages deviennent si évidents que même un individu de ce type puisse les reconnaître, après avoir vécu dans le brouillard pendant de nombreuses incarnations. Ces mirages sont si clairs, si importants, si nettement marqués, qu’il peut enfin commencer à les voir.

Q. Pourquoi l’âme se focalise-t-elle sur la personnalité de sixième rayon alors que le sixième rayon est tellement sujet au mirage ?
R. D’après mon expérience, le plus souvent l’âme se focalise sur le corps mental de manière à ce que la personne, au cours de cette vie ou de la prochaine, puisse parvenir à la polarisation mentale. Si l’âme est focalisée sur la personnalité de sixième rayon, ce peut être, comme je l’ai expliqué auparavant, pour rendre les mirages si évidents que la personne puisse enfin les voir. Et dans l’espoir que la perfection de l’âme pourra se refléter dans la personnalité de sixième rayon. La vertu dominante du sixième rayon, vertu que l’âme possède, est la capacité d’autosacrifice. Cela ne veut pas forcément dire que la personnalité de sixième rayon est particulièrement douée pour l’auto-sacrifice. Si la personne est très avancée, elle le sera, mais ce n’est généralement pas le cas. Si vous prenez les qualités les plus élevées, les vertus du sixième rayon, à savoir : l’autosacrifice, la vision, la capacité d’envisager l’idéal, l’idéalisme, la dévotion, le dévouement à une cause, la loyauté, et que vous considériez leurs opposés, vous avez les vices du sixième rayon. Au lieu de loyauté vous avez l’attitude de Judas, la trahison. Au lieu de vision, vous avez l’aveuglement. Au lieu de dévotion vous avez la dévotion aveugle pendant un certain temps, puis son contraire. Le séparatisme est le grand vice du sixième rayon.
Chacun connaît ce type de personne. Dans tous les groupes il y a quelqu’un qui est rempli d’idéal pour et au sujet du groupe, mais ne peut travailler avec le groupe, seulement pour le groupe. Ce genre d’individu ne peut travailler avec les autres, il est incapable de se mettre à leur niveau pour pouvoir faire quelque chose en commun. Il sait toujours mieux et par conséquent ne peut travailler avec personne.
Le mirage est un brouillard. Lorsque vous y êtes plongés, vous ne le voyez pas. Tant que vous ne le reconnaissez pas comme un mirage, comme quelque chose d’irréel, vous ne pouvez rien y faire. Vous ne pouvez y échapper. C’est pourquoi l’âme accentue la possibilité de mirages dans la personnalité ou dans le corps astral, quelquefois dans le corps mental, de manière à mettre l’accent sur ces mirages, à les rendre si importants et si évidents que la personne les reconnaîtra enfin pour ce qu’ils sont.

Q. Le rayon de l’âme peut-il se manifester en tant que mirage ?
R. Non, jamais. L’âme n’a aucun mirage. Le mirage résulte du fait que la qualité de l’âme ne peut se refléter dans toute sa pureté à travers la personnalité ou les autres véhicules.

Q. Quels corps : astral, mental, personnalité, âme, sont les plus responsables des mirages ?
R. Vous devez rayer l’âme de votre liste. L’âme n’est pas responsable des mirages, mais la personnalité, le corps astral et le corps mental le sont tous. Le manque de détachement de la personnalité est la véritable cause du mirage.

A suivre dans Le problème du mirage – Questions-réponses 2e partie (Partage international n° 145)

 

Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.
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S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Première thérapie immuno-génétique contre le cancer [sommaire]

La clinique Daniël den Hoed pour le traitement du cancer à l’hôpital de Rotterdam, aux Pays-Bas, attend l’approbation du gouvernement pour devenir la première clinique au monde à utiliser la thérapie immuno-génétique pour le traitement du cancer du rein. Cette thérapie, résultat de huit années de recherches scientifiques, repose sur le fait que le système immunitaire humain est normalement capable d’éradiquer les cellules aberrantes et que, s’il n’y parvient pas, les cellules défensives peuvent être modifiées afin d’attaquer les cellules cancéreuses.

« Cette thérapie est naturelle, déclare le Dr R. Bolhuis, qui est à la tête de l’immunologie tumorale et clinique des hôpitaux. Nous nous contentons d’encourager le système immunitaire des malades à prendre la bonne direction en apportant aux cellules défensives l’information génétique adéquate pour reconnaître les cellules cancéreuses. Pour le moment, cette thérapie est appliquée au cancer du rein car les spécialistes ont connaissance d’un récepteur du rein qui reconnaît la plupart des variantes de ce cancer. »

Source : De Gelderlander, Pays-Bas

Les cristaux de sel et le laser dans la fusion atomique [sommaire]

En Californie, au Lawrence Livermore National Laboratory, des chercheurs font pousser des cristaux de sel géants, certains atteignant 300 kg. Ces énormes cristaux de sel sont ensuite coupés en larges disques et utilisés par le National Ignition Facility, pour le plus grand système laser du monde (aussi grand qu’un terrain de football). Il s’agit d’un ensemble de 192 faisceaux laser combinés pour constituer le plus puissant faisceau laser du monde utilisé pour déclencher des réactions de fusion nucléaire dans une capsule de petite dimension contenant de l’eau lourde.

La réaction obtenue lors de ces expériences est analogue aux réactions observées lors d’une explosion atomique, à la grande différence qu’elle ne s’accompagne d’aucune production de radioactivité. Les Etats-Unis orientent leurs recherches sur les explosions produites de cette manière, au lieu de celles produites par les essais nucléaires souterrains. Le rôle des cristaux de sel est capital car ils permettent la transformation des rayons laser à infrarouge en rayons ultraviolets nécessaires à ce type d’expérience.

Interrogé au sujet de cette expérience, le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le même résultat pourrait être obtenu de manière beaucoup plus simple.

Source : Parool, Pays-Bas

Chine : Campagne anti-esclavage [sommaire]

Le ministre chinois de la Police vient de lancer une campagne anti-esclavage à l’échelle nationale. Déjà, en l’espace de deux semaines, plus de 1 400 marchands d’esclaves ont été arrêtés et plus de 5 000 personnes enlevées ont été retrouvées et libérées.

Les principales victimes de l’esclavage sont des femmes et des enfants issus de villages pauvres et de régions peuplées de minorités ethniques. En 1999, la police a enregistré 7 257 enlèvements, dont 6 800 concerneraient des femmes. Le kidnapping est souvent violent, mais il arrive également que les gens soient vendus par leur famille. Les femmes échouent dans des maisons closes ou deviennent les esclaves de fermiers. Les enfants enlevés finissent souvent par travailler pour les familles riches du Sud de la Chine et beaucoup sont forcés de mendier ou de voler.

L’esclavage est un commerce lucratif. La vente d’une femme peut rapporter jusqu’à 1 000 dollars. La police vient de constituer une banque de données comprenant plus de 140 000 marchands d’esclaves. Des éléments d’identification, comme des échantillons d’ADN, sont également enregistrés. La Chine prévoit d’accentuer les mesures à l’encontre des ravisseurs et de leurs clients.

Source : Süddeutsche Zeitung, Allemagne

Des moyens de communications pour les pays pauvres [sommaire]

Des entreprises commerciales et des particuliers se sont associés pour le projet Little Intelligent Communities (Petites Communautés intelligentes) (Lincos), visant à faire bénéficier les pays en voie de développement des avantages de la technologie des communications modernes, afin d’éviter qu’ils perdent le contact avec le monde développé. Ce projet se fonde sur une idée de José Maria Figueres, ancien président du Costa Rica, et d’Alex Pentland, informaticien à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), aux Etats-Unis. L’idée consiste à expédier dans les pays en voie de développement des containers de communications équipés de fax, téléphones, magnétoscopes, modems, en grande partie recyclés. D’autres membres du MIT participent à ce projet, de même que des salariés de Motorola et de Microsoft qui se sont chargés de couvrir les frais et d’assumer le transport des containers, dont plusieurs ont déjà été expédiés en Amérique centrale. Il est prévu d’en acheminer en Afrique dans un proche avenir.

« Avec l’aide de Lincos, des villages pauvres peuvent édifier leur propre avenir, explique A. Pentland. Nous fournissons l’équipement mais ne prescrivons aucun mode d’emploi. Un container peut servir de bureau de poste électronique, de cabine de soins, de banque, de bibliothèque, de poste émetteur, de bureau, de cinéma, etc. Chaque container fonctionne à l’énergie solaire et est muni d’une antenne parabolique qui le relie au reste du monde. C’est ainsi, par exemple, que des agriculteurs pourraient se tenir informés de l’évolution de l’agriculture et des prix du bétail et des semences grâce à Internet. Une caméra permet au médecin de la ville voisine d’examiner des malades à distance ou d’effectuer un électro-cardiogramme. »

L’anthropologue Timothy Dye, du Center For Future Health (Centre pour la santé de l’avenir), à Rochester, qui collabore avec MIT, constate les possibilités uniques offertes par ce projet : la technologie nous permet de reconnaître les premiers signes d’une épidémie et d’éviter sa propagation.

Source : Der Spiegel, Allemagne

 

Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Regroupements boursiers [sommaire]

« Tandis que les marchés boursiers se révèlent de plus en plus incontrôlables, et chancellent sous l’assaut conjoint de l’avidité et de la peur, les « hommes d’argent » cherchent maintenant à consolider leur pouvoir, et créent entre les principaux marchés des liens plus étroits afin de les unifier […] Une fois abandonné l’effet modérateur de la dispersion, rien ne pourra plus prévenir la chute vertigineuse. » [Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, juin 2000]

Euronext, l’association nouvellement créée entre les Bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam, cherche maintenant des alliances mondiales. Des négociations sont en cours avec les Bourses de New York, Tokyo, du Canada, du Mexique, de Hong Kong et d’Australie, visant à créer un marché boursier mondial où les transactions financières se poursuivraient vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

L’ensemble représenterait une capitalisation supérieure à 20 000 milliards de dollars, soit 60 % de la valeur de toutes les sociétés cotées dans le monde. New York compterait pour la moitié dans le chiffre d’affaires de l’ensemble. La Bourse de New York est optimiste à ce sujet. « J’espère que nous aurons un projet définitif avant l’été », a déclaré son directeur, Dick Grasso.

Au moment où Euronext fut créé, au printemps 2000, les Bourses de Frankfort et de Londres annonçaient leur fusion, constituant ainsi le plus grand marché financier européen à ce jour, qui essaie à son tour de se joindre au Nasdaq, le marché américain des valeurs technologiques.

Source : De Volkskrant, Pays-Bas

Marche de réconciliation en Australie [sommaire]

« De vieilles plaies seront soignées et d’anciennes injustices pardonnées. » [Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, juin 1995]
« Maitreya dit que, désormais, tous les gouvernements seront exercés par le peuple, pour le peuple[…] Nous sommes témoins de la galvanisation de l’humanité, des différents peuples du monde, pour prendre en charge la responsabilité de leurs propres vies. » [La Mission de Maitreya, tome III]

Une marche de réconciliation a réuni près de 250 000 personnes à Sydney, en juin 2000, au cours de l’un des rassemblements les plus importants que l’Australie ait jamais connus. L’importance de ce rassemblement, dix fois plus important que le précédent, en faveur de la réconciliation avec les aborigènes, a étonné les organisateurs eux-mêmes. Ce fut considéré comme le signe d’une détermination pacifique mais puissante visant à obliger le gouvernement à se plier à l’opinion publique. Alors que d’autres pays du Commonwealth, notamment le Canada et la Nouvelle-Zélande, ont négocié des traités avec leurs populations indigènes, cette idée est pour l’instant rejetée par le gouvernement australien.

Source : New Zealand Herald, InterPress Service

Des cabines téléphoniques solaires [sommaire]

« L’environnement deviendra la question prioritaire dans le monde entier. » (un collaborateur de Maitreya, PI, juin 1989)

Téléphoner à partir de cabines téléphoniques dépourvues de câbles électriques et téléphoniques est désormais possible. Les usines Siemens fabriquent actuellement des cabines mobiles utilisables dans les régions où il existe des stations radio utilisant le standard GSM. Cette innovation est particulièrement utile dans les régions de faible infrastructure. Ces nouvelles cabines téléphoniques fonctionnant à l’énergie solaire sont déjà utilisées au Cameroun, en Europe, en Chine et en Australie.

Source : Markt & Technik, Suisse

L’énergie éolienne [sommaire]

En août 2000, la plus grande station éolienne offshore du monde entrera en service. Située au large du Northumberland, en Grande-Bretagne, l’une des côtes les plus venteuses d’Europe, elle aura une capacité de 4 mégawatts, et fournira de l’énergie à 3 000 foyers. C’est l’aboutissement d’un projet de 40 millions de francs, financé par la Communauté européenne et diverses compagnies électriques européennes. En février 2000, le gouvernement britannique, dans le cadre de sa campagne de lutte contre l’effet de serre, avait déjà fixé comme objectif à ces compagnies de pouvoir fournir, d’ici 2010, dix pour cent de l’électricité totale à partir d’énergies renouvelables.

A une échelle encore plus vaste, le Danemark projette d’installer une station éolienne, d’une capacité de 750 mégawatts, d’ici la fin 2004, et un projet irlandais prévoit la construction d’une centrale éolienne de 200 mégawatts, au large de la baie de Dublin.

Source : The Guardian

Réchauffement climatique en Grande-Bretagne [sommaire]

« Appréciez la douceur du climat, le printemps précoce et la vie qui s’épanouit autour de vous. Cette douceur climatique n’a rien à voir avec les trous dans la couche d’ozone ou « l’effet de serre ».

Ce changement climatique est dû à une diminution de la vitesse de rotation de la Terre ainsi qu’à un rapprochement de la Terre du Soleil. Ce phénomène s’est produit afin qu’une plus grande quantité de végétation puisse se développer pour nourrir le monde. Cette chaleur et cette floraison se poursuivant, les êtres humains apprendront à ouvrir leur cœur aux éléments naturels et commenceront à prendre soin les uns des autres. » [PI, mai 1989]

« Les moissons abondantes deviendront la norme dans tout l’hémisphère nord, et bien sûr dans le monde entier. Il y aura de la nourriture en abondance pour toute la population terrestre, et ceci sans l’utilisation de produits chimiques nocifs. » [La Mission de Maitreya, tome II]

Le ministre de l’Agriculture de Grande-Bretagne a lancé, au printemps dernier, un ouvrage donnant des conseils aux agriculteurs afin de les aider à s’adapter aux changements climatiques. Les fermiers britanniques se mettent à cultiver de nouvelles variétés de haricots, du maïs, des oignons et des herbes très hautes destinées au fourrage.

Cet ouvrage montre aux cultivateurs comment concevoir de nouveaux bâtiments afin d’éviter que le bétail meure d’insolation, quels arbres fruitiers résisteront à la chaleur croissante, et quelles sont les nouvelles récoltes à essayer. Etant donné les nouvelles conditions climatiques, le maïs est maintenant cultivé à plus grande échelle et la saison de récoltes qui durait deux ou trois semaines dure maintenant six semaines dans les endroits bien exposés.

Source : The Guardian, G.-B.

« Million Mom March » [sommaire]

« Une ère où sera trouvé un nouvel équilibre entre le besoin individuel de liberté et d’expression personnelle et l’exigence sociale d’ordre et de discipline. » [Le Maître de Benjamin Creme, PI, octobre 1989]

Plus de 750 000 personnes se sont jointes à la Million Mom March, à Washington, pour exiger des mesures de contrôle plus strictes sur les armes à feu. Ce groupe de mères, venant principalement des banlieues, a proposé un programme pour le contrôle des armes : enregistrement des armes de poing, dispositifs de sécurité obligatoires, et vérification des antécédents des acheteurs.

Bien qu’une journée de marche et de discours ne suffise pas à créer un mouvement politique, la réaction des forces d’opposition et le fait que la question du contrôle des armes à feu ait été inscrite sur le calendrier national indiquent que si l’énergie de ce groupe est bien utilisée et la pression maintenue, une énorme force de changement se mettra en place.

Source : New York Times, Etats-Unis

Une nouvelle thérapie contre les maladies hépatiques [sommaire]

« Le développement de la recherche génétique permettra de découvrir l’information génétique qu’il est nécessaire de donner à un organe pour lui permettre de se régénérer, parfois en quelques heures. Cette technique sera utilisée d’ici quelques années. »
[Benjamin Creme,
Partage international, septembre 1989]

Des expériences impliquant des cellules hépatiques génétiquement manipulées, cultivées dans des éprouvettes et transplantées à des rats, ont suscité de grands espoirs envers une nouvelle thérapie capable de combattre les maladies hépatiques. Cette nouvelle étude, à paraître dans la revue Science, a consisté à cultiver des millions de cellules hépatiques, appelées hépatocytes, et à les transplanter à des rats qui avaient perdu 90 % de leurs fonctions hépatiques. Les nouvelles cellules se sont montrées capables de palier les fonctions des organes défaillants.

Auparavant, on ne pouvait isoler qu’un nombre insuffisant de cellules hépatiques, mais une nouvelle technique insérant un gène du cancer permet une reproduction illimitée des cellules hépatiques. Ces nouvelles cellules sont alors traitées avec un enzyme désactivant le gène du cancer inséré, et utilisées pour restaurer la fonction hépatique.

Source : New York Daily News, E.-U.

Les dangers encourus par les enfants mal nourris des grandes villes [sommaire]

De récentes études menées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent que la pollution atmosphérique a de graves conséquences sur la santé des enfants mal nourris des grandes villes des pays en voie de développement. Trop maigres et souffrant de déficiences en micro-éléments, ces enfants aux systèmes immunitaires affaiblis ont tendance à absorber davantage les polluants que les enfants en bonne santé, et à les retenir plus longtemps.

A titre d’exemple, les taux de mortalité infantile dans les bidonvilles urbains du Bangladesh excèdent de loin ceux relevés dans les zones rurales pauvres. A New Delhi, en Inde, 12 % des jeunes de cinq à six ans sont atteints d’asthme bronchitique, et la pollution atmosphérique en est une des causes principales.

Pour aider les enfants mal nourris à faire face aux dangers de la pollution atmosphérique, les experts en matière de santé suggèrent la mise en œuvre de mesures telles que l’apport d’une alimentation spécifique, de compléments en micro-éléments (et de l’information y afférent), de fortifiants alimentaires, ainsi que des programmes de vaccination. L’accent est également mis sur la nécessité, pour les gouvernements, de mettre en œuvre des réformes en matière d’énergie. « La qualité de l’air peut être améliorée en très peu de temps, observe un éminent chercheur dans le domaine de la santé publique. Ainsi, moins d’un an après une réduction de la teneur en plomb de l’essence, on peut noter une diminution significative du plomb dans le sang des enfants. »

Source : Interpress Service

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Onzième Prix Goldman [sommaire]

Créé en 1989 à San Francisco par Richard et Rhoda Goldman, ce prix est décerné chaque année à des militants de l’environnement issus de tous les continents. Parmi les sept lauréats, nous en citerons deux :

Combat contre la déforestation

Rodolfo Montiel Flores, leader paysan mexicain, incarcéré depuis le 2 mai 1999, avait réussi à ameuter la population locale afin de mettre un terme au déboisement systématique perpétré par la société Boise Cascade, dans les montagnes de Petatlan, situées dans l’Etat littoral de Guerrero. Protestant contre la dégradation de l’environnement, la corruption et les violations des droits de l’homme, il parvint à unir les fermiers et les écologistes locaux pour contraindre Boise Cascade à abandonner les pratiques destructrices utilisées au Mexique peu après l’entrée en vigueur de l’Aléna (Accord de libre- échange nord-américain), en janvier 1994. Le mouvement de R. Flores fut brutalement brisé par l’intervention de l’armée mexicaine, en mai 1999. Deux fermiers, dont R. Flores, furent arrêtés, battus, et sont actuellement toujours détenus par les autorités. L’avocat du groupe fut lui-même enlevé, violemment battu, mais relâché par la suite.

Depuis sa cellule, R. Flores continue son combat : « Je vous invite tous à partager l’eau et la nourriture que nous prodigue la Terre. Protégeons ces richesses, plutôt que de les détruire. Eveillons-nous à la conscience de cette réalité, car c’est pour le bien de nos enfants et de nos petits-enfants, et celui de toutes les générations à venir. Nous-mêmes ne faisons que passer, aussi le moins que nous puissions faire est de leur laisser en héritage un air pur à respirer. C’est le souhait que formule votre ami depuis sa prison. »

Repère légal

Vera Mischenko, fondatrice du premier cabinet d’avocats d’intérêt public de Russie, a gagné le premier procès engagé devant la Cour suprême russe, pour la défense de l’environnement, au nom des générations présentes et futures. Son organisation, Mischenko et Ecojuris, a été la première à faire appliquer la nouvelle législation russe en matière de protection des droits civils sur l’environnement. Elle a réussi à emporter des décisions de justice concernant la protection de la forêt, l’arrêt de la construction d’une voie ferrée à travers un parc national, et elle a empêché des forages pétroliers sans études d’impacts sur l’île de Sakhaline, territoire peuplé de 8 000 autochtones, d’oiseaux migrateurs, de baleines grises et autres mammifères marins. L’arrêt rendu dans l’affaire de Sakhaline constitue la première victoire de l’environnement en Russie contre une multinationale. Vera Mischenko déclare : « En Russie, nous possédons de bonnes lois pour la protection de l’environnement, mais leur application est inexistante. La corruption est la règle. On peut acheter les responsables et obtenir des permis illégaux pour l’exploitation des ressources naturelles. C’est incroyablement difficile à empêcher. Le travail d’Ecojuris, le réseau de la loi russe d’intérêt public sur l’environnement, et les ONG de différentes régions du pays contribuent à protéger les droits des citoyens et les écosystèmes vulnérables, ainsi qu’à renforcer le nouveau système démocratique russe dont dépend l’avenir de notre pays. »

Richesse réelle et besoins de première nécessité [sommaire]

par Scott Champion,

Les investisseurs américains considèrent qu’ils pourraient réellement empocher les 17 000 milliards de dollars de valeur de la bourse américaine. Mais ils oublient qu’ils ne pourraient vendre leurs actions au cours actuel que si le nombre de vendeurs était relativement peu élevé. Pour que le marché reste équilibré, il ne faut pas que trop de vendeurs tentent de vendre leurs actions le même jour, ou même sur une période assez courte, comme un mois ou un trimestre. C’est pourquoi la valeur des marchés financiers constitue largement une illusion. Si tous les détenteurs de titres entreprennent de convertir leurs actifs en liquidités, les ventes submergent les achats et un krach en résulte.

Deux points d’importance majeure

Concernant les krachs, deux points d’importance majeure sont à observer. En premier lieu, seul un petit nombre d’actionnaires sont à même de se départir de leurs actions. La vente ne se produit que lorsque les actions à vendre trouvent acquéreurs. Lors d’un krach, les acheteurs disparaissent. Alors les prix chutent afin de les attirer en plus grand nombre.

En second lieu, la valeur de l’ensemble des portefeuilles s’oriente à la baisse, si bien que le krach boursier affecte nécessairement tous les actionnaires. C’est pour cette raison qu’un pays ne peut complètement se soustraire aux effets d’un krach.

L’histoire financière regorge de leçons issues des excès de la cupidité humaine. Quand les bulles financières éclatent, les marchés régressent souvent jusqu’à leur point de départ. Pour certains marchés actuels, cela signifie une chute supérieure ou égale à 90 % de leur valeur record. Presque tout le monde s’accorde aujourd’hui à juger un tel scénario impossible. Cependant, une étude des manias antérieures et de leurs conséquences, révèle que cette occurrence est non seulement tout à fait possible, mais peut même se révéler probable. Toute baisse brutale des cours affectera très certainement les opérateurs du monde de la finance : les banquiers, les agents de change, ainsi que les compagnies d’assurance. Du fait d’un endettement et d’une spéculation excessive, le système financier international peut se trouver rapidement au bord du gouffre.

La mentalité des forces du marché

Une question revient fréquemment : si notre richesse s’évapore lors d’un krach boursier, comment trouverons-nous alors les fonds pour porter assistance aux déshérités et aux affamés ? Cette question est très importante car elle démontre à quel degré notre acceptation, sans condition, de l’économie de marché et du capitalisme, nous conditionne. Notre croyance intègre l’idée centrale que de l’argent doit changer de mains si des biens ou des services sont offerts. Nous sommes tellement accoutumés à la mentalité des forces du marché, qu’il nous paraît inconcevable d’imaginer devoir encore apporter une aide de première nécessité aux pauvres, alors même que notre richesse aura disparu dans un krach. Dans une situation semblable, où puiserions-nous les réserves financières pour aider les autres ?

Il existe une réponse simple à ce paradoxe apparent : les pauvres n’ont pas besoin de nos titres boursiers. Ils ont besoin de nourriture, de médicaments, et des équipements nécessaires pour construire des logements, des hôpitaux et des écoles. En bref, ils ont besoin d’actifs réels et non fictifs. Si nous les leur fournissons, soit à travers le partage, le troc, ou les échanges inter-entreprises, l’argent peut être éliminé des transactions. Les producteurs de nourriture, de médicaments et de matériaux de construction, pourraient bénéficier, en compensation, de diverses mesures incitatives, comme des crédits d’impôt, ou bien des minorations de taux d’imposition. La richesse pourrait dans ce cas être considérée pour ce qu’elle est : ce qui permet de satisfaire les besoins de première nécessité de tous, pour une vie saine, créative et productive.

 

Citation

Extrait du message n° 57 [sommaire]

par Maitreya,

« Le partage, mes amis, est un attribut de Dieu. Pour devenir les dieux que vous êtes, ce principe doit gouverner votre vie. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Un invité [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1995, au début du mois d’août, un homme est venu me voir dans la salle où se déroule la méditation de transmission, à Kyobashi (Osaka, Japon). Il était mince et mesurait environ 1m80. Il avait de larges épaules, des cheveux courts, noirs et ondulés, et un regard perçant. Son allure était celle d’un employé de bureau.

Il m’avait téléphoné auparavant en disant : « Je m’appelle Mori. Quelque chose vous préoccupe en ce moment, n’est-ce pas ? Je le devine à l’intonation de votre voix. » Et il m’avait proposé une rencontre. Nous avions décidé de nous retrouver chez moi, dans la salle réservée à la méditation de transmission. Dès qu’il me vit, il me dit qu’il était heureux de constater que je ressemblais à la femme garçon manqué qu’il avait imaginée. Au cours de notre conversation, il me fit part de son désir de faire l’expérience de la méditation. Puis il me demanda s’il pouvait rester quelque temps dans la pièce car il voulait rédiger un article. Je fus surprise de cette requête. Mais il avait réellement cerné mes problèmes et il avait eu l’obligeance de m’écouter et de me conseiller, de plus il m’inspirait confiance. Je demandai donc l’autorisation du propriétaire de l’immeuble et celle des membres du groupe de transmission et je m’arrangeai pour qu’il puisse rester pendant quelque temps.

Il me parla de lui. Il me raconta qu’il avait une maison à Shizuoka et que son fils et sa fille vivaient à l’étranger ; que sa femme avait un tempérament d’artiste et poursuivait différents hobbies, qu’elle jouait notamment du koto (instrument musical traditionnel japonais) et menait une vie mondaine. Il menait une vie de famille heureuse, mais, par un matin d’orage, il avait décidé de quitter la maison et de courir le monde. Il réussissait tout ce qu’il entreprenait et avait de bonnes relations avec les populations locales, quel que soit l’endroit où il put se rendre. Il avait exercé pendant quelque temps avec succès le métier de boulanger, puis laissé cette activité à quelqu’un d’autre et repris sa course à travers le monde. Il me donna même sa carte de visite, indiquant qu’il était directeur d’un important commerce de kimonos, et il me dit qu’il avait un compte en banque bien rempli.

Je commençais à trouver plaisir à m’occuper de lui et, chaque matin, j’attendais avec impatience le moment de lui apporter son petit déjeuner. Il me lisait ensuite ce qu’il avait écrit la veille. C’était devenu une routine entre nous. Cependant, lorsque je parlai de lui aux membres du groupe de transmission, ils me recommandèrent la prudence, disant que c’était peut-être un imposteur et qu’il pouvait se servir de moi, que je me montrais trop bonne et trop confiante, etc. Je lui fis part des réflexions des autres car je voulais voir sa réaction. Il changea momentanément d’expression, mais nous reprîmes notre conversation habituelle. Je quittai la pièce au bout d’une heure environ.

Un samedi matin, après une transmission, il dit aux membres du groupe qu’il voulait nous donner une expérience du Soi. Il fit un tube avec ses mains et les plaça devant ses yeux, affirmant que celui qui regarde est le Soi et que celui qui est vu de l’autre côté du tube, c’est vous. Les gens s’étaient attendu à autre chose, ils furent très déçus par son explication et semblèrent tout à fait convaincus qu’il s’agissait d’un mystificateur. Il dit également que chaque personne avait une couleur qui lui allait mieux, que pour moi c’était le blanc et que je devrais porter davantage de vêtements de cette couleur. Il conseilla à quelqu’un d’autre de porter du mauve.

Un jour, il déclara qu’il faudrait faire connaître plus largement nos activités et qu’il avait l’intention d’achever son manuscrit et de le publier. Il avait un ami éditeur, etc. Il dit également qu’il avait l’intention de se rendre à Tokyo afin de rencontrer Mme Ishiwatari, de Share Japan, et également d’aller voir Benjamin Creme à Londres.

Un mois plus tard, il partit soudain en me laissant une lettre. Le contenu de la lettre avait quelque chose à voir avec les trois tentations de Jésus dans le désert. Après cela je n’eus pas d’autres nouvelles de lui, et je n’ai pas entendu dire que Mme Ishiwatari l’ait rencontré, ni entendu parler de la publication de son ouvrage. Aussi je me suis dit que peut-être c’était effectivement un imposteur et j’ai jeté sa lettre que j’avais conservée comme un talisman, destiné à m’aider dans ma vie spirituelle.

J’ai oublié une grande partie du contenu de la lettre, mais on y trouvait ce qui suit :

La première tentation :

Le démon : Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à ces pierres de se transformer en pains.

Jésus : L’homme ne vivra pas seulement de pain.

La deuxième tentation :

Le démon : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas, et ton Dieu te sauvera avant que ton pied heurte une pierre.

Jésus : L’homme ne tentera pas le Seigneur, son Dieu.

La troisième tentation :

Le démon : Je te donnerai tous les royaumes du monde et leur gloire si tu m’adores.

Jésus : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et lui seul serviras.

A la fin de la lettre, il me disait ceci : Merci beaucoup, je ne vous oublierai pas. J’espère vous revoir un jour. Amitiés. C’était une lettre de deux pages, écrite d’une écriture énergique très particulière.

Lorsque j’y repense maintenant, je me demande parfois s’il ne s’agissait pas d’un Maître. Bien que j’ai eu 99,99 % de doutes, une part de moi-même n’a cessé de se poser des questions à son sujet et j’ai décidé d’essayer de savoir. Même si tout le monde était persuadé qu’il s’agissait d’un imposteur, je ne pouvais mettre en doute le fait qu’il m’avait aidée à détourner mon attention du problème personnel qui me préoccupait à l’époque et m’avait apporté un réel soutien sur le plan spirituel. Je suppose que j’ai jeté sa lettre lorsque je me suis sentie suffisamment forte pour me passer d’un talisman.

S’il s’agissait d’un Maître, je crois qu’il a effectivement tenu sa promesse. Il est revenu (sous un déguisement différent) à la méditation de Kyobashi deux ans plus tard, en avril 1997, une semaine avant Pâques. Il a parlé avec moi pendant environ une demi-heure, puis médité avec le groupe pendant trois heures. [Voir la lettre de Nobuko Mori intitulée « Une promesse est une promesse », publiée dans Partage international, septembre 1998.]

PS – Deux chaises ont disparu à un certain moment de la salle de méditation, mais personne ne sait ce qu’elles sont devenues. Cette disparition a-t-elle un sens particulier ?

N. M., Osaka, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme en question était le Maître Jésus, que c'était lui qui avait fait disparaître les chaises, car il s'y était assis longtemps et elles étaient trop chargées d'énergie pour les membres ordinaires du groupe.

L’anneau perdu [sommaire]

Cher Monsieur,

En me rendant à la méditation de transmission en avril 1998, je longeais une rue près de la station Asagaya, à Tokyo, lorsque je remarquai, au bord du trottoir, l’étalage d’un marchand de bijoux. Il vendait des pendentifs faits de coquillages pour 300 yens (environ 20 francs). Une femme bavardait avec lui tout en faisant son choix. Ces bijoux étaient si bon marché que je ne pus m’empêcher de m’arrêter. J’en choisis quelques-uns et les posai devant le marchand.

Il cessa sa conversation avec l’autre cliente et leva les yeux. Il prit l’un des pendentifs que j’avais choisis en disant : « Celui-ci est cher. Il coûte 1 800 yens (environ 120 francs), mais je vous le ferai à 1 200 yens car vous ne saviez pas qu’il coûtait plus cher. »

Puis il prit un anneau et me dit : « Je vous offre celui-ci. Donnez-moi votre main. » Lorsque je lui tendis ma main gauche, il ajouta : « Il vaut cher. C’est pour votre petit doigt. » Il le passa à mon doigt et, à ma grande surprise, il m’allait parfaitement, bien que j’aie des doigts très petits. Il était très joli et j’étais vraiment contente. Lorsque je partis, il me dit : « Revenez. »

J’emprunte cette rue chaque semaine, mais je ne l’avais jamais vu auparavant et je n’ai jamais revu son étalage depuis. Pourtant, je me souviens d’avoir entendu la femme qui parlait avec lui dire : « Je vous achète souvent ceux-ci. » Cela me parut étrange.

Je gardais l’anneau au doigt tout le temps, même lorsque je me lavais les mains, car je craignais de le perdre. Un jour, pour je ne sais quelle raison, je m’étais fait du souci pour cet anneau toute la journée. J’allai à la méditation de transmission ce jour-là, et j’étais certaine d’avoir encore l’anneau à la fin de la méditation. Mais sur le chemin du retour, je remarquai qu’il avait disparu. Je ne l’avais jamais enlevé de mon doigt. Il avait tout simplement disparu.

Lorsque l’homme m’avait regardée, ses yeux m’avaient fait penser à ceux de la femme que j’avais vue un an auparavant sur une bicyclette et que le Maître de Benjamin Creme avait confirmé être Maitreya. Cet homme était-il Maitreya ? Si c’est le cas, pourquoi mon anneau avait-il disparu ? Qui était la femme qui parlait avec lui ?

N. M., Osaka, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme était Maitreya. L'anneau n'a pas disparu. Notre correspondante l'a laissé tomber. La femme qui parlait avec le marchand était le Maître Jésus.

L’anneau retrouvé [sommaire]

Il y a un an, en avril 1998, j’ai rencontré Maitreya sous le déguisement d’un vendeur de rue qui me donna un anneau que je perdis par la suite. Je fus attristée et honteuse de ma négligence. Cependant, j’ai toujours le pendentif et la broche que je lui avais achetés et je les porte en guise de talismans.

J’éprouve un sentiment chronique de désespoir dans ma vie personnelle, mais je sais également que je ne peux vivre qu’en suivant la voie que me dicte mon âme, même si ma vie doit devenir pénible ou difficile. J’ai toujours Maitreya présent à l’esprit et je le prie de me donner du courage.

Le vendredi 16 avril 1999, vers 17 h 30, je me rendais comme d’habitude à la méditation de transmission, lorsque j’eus le souvenir d’avoir rencontré Maitreya à cet endroit, à peu près à la même époque, l’année précédente. A ma grande surprise, je vis le même vendeur. A la place des pendentifs et des broches, seuls des anneaux étaient exposés bien en évidence et le prix indiqué sur l’étiquette était de 300 yens. Etant donné que je n’avais cessé de penser à mon anneau perdu, j’allai directement au coffret contenant les anneaux et je me penchai pour les examiner. Il y en avait tant que je ne pouvais distinguer un anneau identique à celui que j’avais perdu. Lorsque j’en pris un, le marchand me dit : « Il a une incrustation de zircons cubiques. » Et je me souvins que l’anneau que j’avais perdu avait en fait trois petits zircons incrustés en ligne droite. L’homme ajouta : « C’est pour le petit doigt. » Je passai l’anneau. Il m’allait parfaitement. C’était exactement le même que celui que j’avais perdu l’année précédente. L’homme dit en souriant, comme s’il connaissait mon état d’esprit : « Vous êtes contente, maintenant ? » J’acquiesçai d’un signe de tête et je payai. Sur le coup, j’étais si émue d’avoir retrouvé mon anneau que je ne me souciai pas de savoir s’il s’agissait de Maitreya ou non. J’étais si heureuse que j’oubliai également la requête de ma fille qui m’avait demandé de lui rapporter un anneau si je rencontrais à nouveau le marchand. Lorsque je regardai les yeux de celui-ci, il me fixa un moment. Ses yeux avaient la même couleur grise que ceux du vendeur de l’année précédente. Lorsque je m’apprêtais à partir, je remarquai une vieille femme qui se tenait près de lui. Elle n’était pas là la première fois que j’avais vu le marchand.

Cet homme était-il Maitreya ? Qui était la vieille dame ? S’il s’agissait de Maitreya, il m’a donné un signe à deux reprises. Qui pourrait espérer un meilleur encouragement ? Je suis plus que jamais déterminée à faire preuve d’un réel courage et à vivre dans la foi. Je ferai tout mon possible et je laisserai le reste entre les mains de Dieu.

T. K., Tokyo, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l’homme était Maitreya. La « vieille dame » était le Maître Jésus.

Une histoire identique [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 16 avril 1999, un peu après 17h15, près de la porte du dépôt de nuit de la banque Mitsubishi d’Asagaya, je vis un marchand qui vendait des bijoux dans la rue. Il portait une veste avec un col Taylor et un chapeau brun foncé. Au début il était seul. Il n’y avait pas de cliente en vue et je décidai de m’arrêter quand j’aurais terminé mes achats au supermarché voisin. Lorsque je revins, il y avait deux autres clientes. Je pris dans un coffret un anneau marqué 300 yens (environ 20 francs), mais je fus surprise de sa petitesse et je le remis dans le coffret. Je n’avais pas encore réalisé qu’il s’agissait d’un anneau pour le petit doigt. Je regardai ensuite des pendentifs. J’en trouvai un avec un motif qui me plaisait, mais j’aurais préféré une broche. Je le tendis au marchand en lui demandant : « C’est un pendentif, n’est-ce pas ? » Le vendeur me montra alors une broche, en disant : « J’ai ceci. » Le motif était exactement le même que celui du pendentif. « C’est fait de coquillages, des deux côtés », ajouta-t-il. La broche, incrustée de fines nervures, avait un éclat magnifique.

Je pris une broche en forme d’oiseau et lui demandai : « C’est bien un oiseau ? » Il me répondit : « C’est un oiseau, effectivement. Vous ne trouverez le même nulle part. » Je demandai : « Vous l’avez fait vous-même ? » – « Je confectionne tous ces bijoux moi-même. C’est ce qui me permet de les vendre si bon marché. » Il montra ensuite une paire de boucles d’oreilles à une autre cliente, en disant : « J’ai fait celles-ci hier soir. » Elles étaient si belles que je ne pus m’empêcher de dire à la cliente : « Elles vous conviennent parfaitement. » La femme se tourna vers moi en souriant. Je fus surprise de sa beauté.

Puis je remarquai soudain une vieille femme coiffée d’un chapeau en tricot, assise près du marchand. Je me demandais quand elle était arrivée et je dis au marchand : « C’est votre femme ? » Il me répondit : « Cela fait soixante ans que nous sommes ensemble. » Je commençai à faire des calculs dans ma tête, en me disant : « Cela signifie qu’ils doivent avoir environ quatre-vingt ans. L’homme paraît beaucoup plus jeune et semble rempli d’énergie, mais la femme paraît son âge. » La femme se contentait de sourire, sans dire un mot, et elle avait l’air très sereine. L’homme avait une peau tannée, marquée de cicatrices qui avaient un air artificiel. Il portait des lunettes et il avait de grands yeux pénétrants.

Je décidai finalement d’acheter deux broches, une à 300 yens et l’autre à 900. Lorsque je donnai 1 200 yens au marchand, il me dit : « 1 000 yens suffiront. » Puis il me regarda en disant : « Donnez-moi votre main. » Je tendis la main droite. Il me dit de lui présenter mon petit doigt et, à ma grande surprise, il y passa l’anneau que j’avais regardé auparavant. C’était un anneau avec une rangée de trois petits zircons cubiques incrustés. Il me dit : « Je vous en fait cadeau. » Je réalisai alors que j’étais en train de vivre la même expérience qu’une autre personne du groupe de transmission, Mme Kotaki. L’homme ajouta : « Revenez. » Je répondis : « Certainement. »

Pourriez-vous me dire si cet homme était Maitreya et qui étaient la vieille femme et la cliente si belle ?

 H. N., Tokyo, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le marchand était Maitreya. La « vieille femme » était le Maître Jésus et la « belle cliente » était le Maître de Tokyo.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.

Quelques personnalités et leurs rayons [sommaire]

A : âme ; P : personnalité ; M : corps mental ; As : corps astral ; Ph : corps physique ; NE : niveau d’évolution. Le chiffre entre parenthèses représente le sous-rayon.

WILLIAM Carlos (1883-1963),
poète et physicien américain :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 6 (6) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,4

PLATH Sylvia (1932-1963),
poétesse britannique :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 2 (6) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7) ; NE : 1,3

CURUVIJA Slavko (1949-1999),
rédacteur en chef d’un journal serbe :
A : 6 ; P : 6 (6) ; M : 6 (4) ; As : 6 (6) ; Ph : 7 (7) ; NE : 1,6

COCKERELL Christopher (1910-1999),
inventeur britannique de l’hovercraft :
A : 2 ; P : 3 (7) ; M : 4 (6) ; As : 2 (6) ; Ph : 3 (5) ; NE : 1,3

MORRIS Margaret (1949-1996),
ascète et recluse américaine :
A : 6 ; P : 6 (2) ; M : 4 (6) ; As : 2 (6) ; Ph : 3 (7) ; NE : 1,4

BARDON Franz (1909-1958),
occultiste tchèque, auteur de : initiation à l’hermétisme, Pratique de l’évocation magique et Clé de la vraie Kabbale :
A : 7 ; P : 6 (6) ; M : 4 (7) ; As : 6 (2) ; Ph : 7 (7) ; NE : 1,6

CLARK Alan (1928-1999),
député conservateur britannique et historien :
A : 3 ; P : 4 (4) ; M : 7 (3) ; As : 4 (4) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,4

BAUM David, (1940-1999),
pédiatre britannique :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7) ; NE : 1,5

NIERING William Albert (1924-1999),
écologiste :
A : 2 ; P : 6 (2) ; M : 4 (7) ; As : 2 (6) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,5

DUNSTAN Don (1926-1999),
premier ministre travailliste, réformateur de l’Australie du Sud :
A : 2 ; P : 5 (6) ; M : 3 (3) ; As : 6 (2) ; Ph : 7 (7) ; NE : 1,4

ALBERTS Ton (mort en 1999),
architecte néerlandais :
A : 3 ; P : 4 (2) ; M : 5 (7) ; As : 6 (2) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,4

MARSHALL Malcolm (1958-1999),
célèbre joueur de cricket antillais :
A : 4 ; P : 4 (4) ; M : 7 (3) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (3) ; NE : 0,9

REISS Stephen(1918-1999),
historien britannique :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 2 (6) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,5

NYERERE Julius (1922-1999),
président de la Tanzanie
A : 2 ; P : 3 (7) ; M : 4 (6) ; As : 4 (2) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,7

HUMPHRIES Christmas (1901-1983),
écrivain bouddhiste britannique :
A : 2 ; P : 6 (2) ; M : 4 (6) ; As : 2 (6) ; Ph : 3 (7) ; NE : 1,5

SCHUMACHER Enril (1912-1999),
peintre allemand :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,5

PERRIAND Charlotte (1903-1999),
designer française :
A : 4 ; P : 4 (3) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (3) ; NE : 1,4

PERCY BYSSHE Shelley (1792-1822),
poète britannique :
A : 2 ; P : 4 (4) ; M : 3 (6) ; As : 6 (2) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,8

TUDJMAN Franjo (1922-1999),
résident de la Croatie :
A : 3 ; P : 7 (3) ; M : 7 (6) ; As : 6 (6) ; Ph : 7 (7) ; NE : 1,5

BARON PITFIELD Thomas (1903-1999),
musicien, enseignant et artiste britannique :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,6

HELLER Joseph (1923-1999),
écrivain américain :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 6 (2) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,45

CLOUGH Prunella (1919-1999),
peintre britannique :
A : 2 ; P : 4 (3) ; M : 5 (7) ; As : 6 (2) ; Ph : 7 (3) ; NE : 1,6

BHUTTO Zulfikar Ali (1928-1979),
premier ministre du Pakistan :
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7) ; NE : 2,0

Shah RUKNE Alam,
soufi du XIe siècle, petit-fils de Bahauddin Zakaria (reliques à Multan, au Pakistan) :
A : 2 ; P : 3 (2) ; M : 4 (2) ; As : 6 (4) ; Ph : 3 (7) ; NE : 2,0

Baba Farid SHAKAR GANJ,
soufi du XIe siècle (reliques à Pak Pattam, au Pakistan) :
A : 4 ; P : 6 (6) ; M : 4 (2) ; As : 6 (4) ; Ph : 7 (3) ; NE : 3,0

QARNI Ovais (~600-661),
disciple de Mahomet :
A : 6 ; P : 6 (6) ; M : 3 (5) ; As : 2 (2) ; Ph : 7 (3) ; NE : 4,0

 

Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

D’après ce que j’ai pu lire concernant Helena Blavatsky, elle était sans cesse accusée de supercherie et souvent calomniée. Aujourd’hui de semblables critiques et accusations s’exercent à l’encontre de deux grands avatars : Sathya Saï Baba et Swami Premananda. Pourquoi ce genre de chose arrive-t-il à des êtres si évolués ? [sommaire]

C’est l’éternel probème. Bon nombre des grands Instructeurs ont ainsi été calomniés et attaqués. Ce fut notamment le cas du Bouddha Gautama, de Jésus, de Mahomet, de Shirdi Baba (l’incarnation précédente de Sathya Saï Baba) et probablement d’autres avant eux. Il semble que cela fasse partie des risques de leur fonction. En réponse à une question similaire, j’ai cité un jour le vieux dicton selon lequel ce sont les arbres les plus grands et les plus beaux, ceux qui donnent le plus de fruits, qui précisément reçoivent le plus de pierres. Les gens mesquins semblent haïr la grandeur : je suppose que c’est parce qu’elle les fait se sentir encore plus petits.

Dans une question-réponse de Partage international de novembre 1998, concernant la place occupée par Amma [Mata Amritanandamayi], dans la loge de l’Inde du Sud, vous avez indiqué qu’il s’agissait d’une disciple de l’un des Maîtres de cette loge. Pourquoi savons-nous tant de choses sur la loge transhimalayenne, notamment sur sa structure et sur son travail, et avons-nous, par ailleurs, si peu d’informations sur sa contrepartie en Inde du Sud ? [sommaire]

Les Maîtres de la loge transhimalayenne ont vécu de manière ésotérique pendant des millénaires et il a fallu les écrits d’H. P. Blavatsky et d’Alice Bailey pour attirer notre attention sur leur travail. Les Maîtres de la loge de l’Inde du Sud, quant à eux, ont vécu et travaillé ouvertement, donnant leurs enseignements directement ou par l’intermédiaire de disciples nombreux et bien connus.

Des paléontologistes et d’autres scientifiques débattent des origines du langage. [1] Quand le langage est-il apparu, du point de vue ésotérique ? [2] L’homme de Néanderthal parlait-il ? [sommaire]

[1] La communication est aussi vieille que le monde, c’est-à-dire qu’elle remonte à dix-huit millions et demi d’années selon la tradition ésotérique. Le langage, au sens où nous l’entendons, est né au milieu de l’époque lémurienne (qui a duré six millions d’années). [2] Oui.

Est-ce que quelque chose m’échappe ? Je constate que l’on ne cesse de faire une différence entre les réfugiés qui ont quitté leur pays pour des raisons valables et ceux qui l’ont fait pour des raisons simplement économiques. On avance l’idée que les gouvernements ont la responsabilité de protéger ou de défendre leurs ressortissants, mais la xénophobie augmente, de même que le protectionnisme. Si les gens sont prêts à affronter de terribles dangers, et même la mort, justement parce qu’ils sont des réfugiés économiques, le monde devrait prendre leur situation au sérieux. Que conseille la Hiérarchie dans ce domaine ? [sommaire]

D’ouvrir les portes !

Il semble significatif qu’avec l’arrivée de l’ère du Verseau, le monde soit en train de faire l’expérience de nombreux problèmes liés à l’eau : accès à l’eau, pollution des rivières, inondations et cependant manque d’eau potable, débats sur la privatisation de l’approvisionnement en eau. Tout cela pourrait-il être lié à la nécessité d’une approche différente des hommes entre eux et à l’égard de leur environnement? [sommaire]

Oui, bien sûr.

L’industrie touristique, dans un certain nombre de pays occidentaux, demande aux régions ou aux municipalités de trouver une solution au problème des sans-logis. Leur présence a, dit-on, un effet négatif sur le tourisme et le commerce local. Est-ce un problème que la mise en place du partage pourrait résoudre, et de quelle manière ? Avancer l’idée du partage comme solution possible à de tels problèmes est parfois considéré comme utopique ou irréaliste. [sommaire]

Un système économique plus juste est la solution à ce problème social grandissant. La mise en place du partage est l’unique et évidente réponse.

Le Maître qui fut la Vierge Marie fut-il un personnage connu lors d’une autre incarnation ? [sommaire]

Non.

Les remèdes homéopathiques fabriqués dans différents pays semblent varier en efficacité. [1] Pourquoi en est-il ainsi ? [2] Est-il exact, comme je l’ai entendu dire, que les remèdes fabriqués à Londres (chez Ainsworth) sont en général plus efficaces que les autres ? [3] Ceci s’applique-t-il également aux médicaments à base d’eau de Tlacote ? [sommaire]

[1] Parce que les pharmacies varient dans leur efficacité et leur technique. [2] Non, pas à ma connaissance. [3] S’il n’existe pas de différence dans la technique ni le soin apporté à la préparation, l’efficacité devrait être la même.

Lorsqu’un miracle se produit, comme celui d’une icône ou d’une statue de la Vierge qui verse des larmes, ou récemment la statue du Bouddha Shakyamuni au Tibet dont les larmes étaient des perles, ou encore la jeune libanaise qui a versé des larmes de cristal, pourquoi les personnages sont-ils tous tristes ? S’ils sont supposés être des messagers d’espoir, pourquoi pleurent-ils ? Leur arrive-t-il parfois de sourire ? [sommaire]

Il leur arrive effectivement de sourire, ou même de cligner des yeux, mais reconnaissez que ce genre de manifestation est éphémère et facilement réfutable. Il est beaucoup plus difficile de mettre en doute l’apparition de perles réelles et de larmes de cristal (même si certains essaient de le faire).

Maitreya est-il apparu à nouveau devant des groupes ? [sommaire]

Le dimanche 28 mai, Maitreya est apparu à Tabora, en Tanzanie, devant un groupe d’environ 250 chrétiens. Il a parlé durant 17 minutes. Une source avait été énergétisée dans les environs auparavant.
Le dimanche 4 juin, Maitreya est apparu au Sénégal. Il a parlé durant 17 minutes. Une source a été énergétisée auparavant.
La ville où Maitreya est apparu le 30 avril en Argentine, est Bahia Blanca.

Marie, la mère de Jésus, doit avoir été quelqu’un de tout à fait exceptionnel pour son époque. [1] Savait-elle consciemment que son fils était le Messie ? [2] Elle-même et Joseph ont-ils traité et éduqué leur fils en pensant à l’avenir qui l’attendait ? [3] Pourriez-vous nous donner une idée de leur caractère ? Ils sont toujours dépeints de manière très idéalisée, mais peut-être, dans leur cas, est-ce une description exacte ? [sommaire]

[1] Oui, après qu’on le lui ait dit. [2] Oui. [3] La description donnée est assez exacte ; ils faisaient partie de la communauté essénienne et ils prenaient la vie religieuse très au sérieux.

Partage international semble être contre le libre-échange, pourquoi ? [sommaire]

Partage international n’est pas contre l’échange vraiment libre. Le problème aujourd’hui c’est qu’il n’y a pas de libre-échange. D’énormes barrières existent dans de nombreux pays riches afin de faire baisser les prix des produits importés des pays en voie de développement. Le protectionnisme sévit partout. Seule l’application du principe du partage peut conduire à un échange réellement libre, basé sur une valeur convenue des produits mondiaux.

Pourriez-vous suggérer des exercices physiques qui soient une alternative à la compétition sportive, une alternative physiquement vivifiante, passionnante et créatrice, aussi bien que sociale, et même pleine de compassion, d’amour, et de spiritualité et qui unisse au lieu de diviser ? [sommaire]

Avez-vous essayé le sexe ?

Si je sais que j’ai certaines tendances névrotiques que je puis difficilement contrôler, tout en étant conscient du fait que ma conduite et mes tendances ne sont pas dans la ligne donnée par le Maître D. K., devrais-je parler de mes problèmes avec les autres membres du groupe ? Ou tout simplement essayer de les oublier ? [sommaire]

Si cela peut vous aider, pourquoi ne pas en parler ? Considérez ces tendances comme des mirages et agissez en conséquence.

Verrons-nous le Maître qui fut la Vierge Marie parmi les Maîtres qui entoureront Maitreya ? [sommaire]

Non. On ne le verra pas avant 200 ans. Il sera le premier Maître à s’incarner dans un corps féminin.

[1] Le Maître D. K. avait-il prédit la venue de Saï Baba ? [2] Pour quelle raison l’a-t-il fait ou ne l’a-t-il pas fait ? [sommaire]

[1] Non. [2] Il faudrait le lui demander.

[1] Le Maître qui fut la Vierge Marie est-il à la tête d’un ashram ? [2] A-t-il des disciples travaillant dans le monde ? [3] Si oui, dans quel domaine de service ? [sommaire]

[1] Oui. [2] Oui. [3] Principalement dans les domaines religieux et humanitaires.

[1] Si, comme on le dit, les progrès d’un des membres bénéficient au groupe tout entier, l’inverse peut-il aussi se produire ? [2] Est-il possible que les échecs et les faiblesses de l’un des membres freinent le reste du groupe ? [3] Est-il exact, en d’autres termes, que la force du groupe ne dépasse pas celle de son élément le plus faible ? [sommaire]

[1] Oui. [2] Oui. [3] Cela ne va pas nécessairement jusque là.