Au Soudan, près de 150 000 personnes meurent de faim depuis que le gouvernement a interdit l’acheminement de l’aide par voie aérienne aux provinces proches des sources du Nil, où deux factions alliées au gouvernement se battent afin de contrôler les champs pétrolifères. La famine a commencé à dévaster la région après l’interdiction de l’aide aérienne à la province proche de Bahr-el-Ghazal. Environ 1,9 million de personnes sont mortes depuis 1983, début de la guerre civile, la plupart lors des famines engendrées par cette guerre.
En Ethiopie, selon un rapport des Nations unies, plus de cinq millions de personnes sont menacées par une forte sécheresse. Lors d’un appel urgent lancé à la communauté mondiale, les dirigeants des Nations unies ont proposé une aide humanitaire conséquente afin de pallier aux effets de cette sécheresse persistante et dévastatrice. Ils avertissent que si un plan d’aide n’est pas engagé rapidement, de nombreuses personnes mourront de faim au cours des six prochains mois.
Source : Earth, Week, Etats-Unis
Harry Oldfield et son univers invisible – [sommaire]
par Diana Gold Holland,
Harry Oldfield, biologiste, mène des recherches scientifiques dans une clinique proche de Londres, en Grande-Bretagne. Ses collègues le qualifie « d’inventeur, de scientifique et de penseur pour qui le mot impossible n’existe pas ». Diana Holland, notre correspondante, l’a interviewé lors de la conférence annuelle de IANDS (Association internationale pour l’étude des expériences proches de la mort), qui s’est tenue cette année à l’Université de Colombie britannique, à Vancouver, au Canada.
Dans l’obscurité de l’auditorium, deux diapositives étaient projetées côte à côte sur l’écran. Celle de gauche montrait un champ informe rouge clair, et celle de droite le même champ avec une tache de lumière blanche, comme une peinture moderne. « Ce que vous voyez à droite, déclara le conférencier, est le profil énergétique d’un muesli biologique, vibrant de lumière. Ce que vous voyez à gauche est un plat de céréales communément utilisées pour le petit déjeuner. Il n’y a là aucune lumière. »
La photographie à interférence polycontrastée
Harry Oldfield présenta tout d’abord un diaporama, pour illustrer les recherches qu’il effectue en Grande-Bretagne, depuis 25 ans. Il projeta le cliché noir et blanc d’une feuille d’érable comportant une légère ligne en travers de son tiers supérieur, puis un autre cliché révélant la silhouette énergétique de la feuille, une sorte de couronne vibrante aux contours bien nets. Harry Oldfield expliqua que ce champ énergétique en forme de couronne était intact, alors que le tiers supérieur de la feuille avait été coupé avant la prise du second cliché. Cela nous fit tout de suite penser à l’histoire des personnes amputées qui sentent encore leur membre manquant.
Il s’ensuivit un fascinant exposé sur la photographie à interférence polycontrastée (PIP), que H. Oldfield a mise au point en adaptant une ancienne technologie utilisée pour les photos satellite des terres chaudes et froides et des étendues océanographiques. Il a amélioré le procédé après de nombreuses années de recherches sur la photographie Kirlian, qui capte les ondes changeantes de l’énergie de la lumière émanant du corps humain, des plantes, des animaux et même des minéraux. L’ouvrage Harry Oldfield’s Invisible Universe* (l’Univers invisible d’Harry Oldfield) en donne une brève explication : « Le procédé PIP utilise un système qui peut différencier les nombreux degrés ou qualités de la lumière. L’innovation réside dans la programmation informatique qui affecte un nombre à chaque degré de lumière et le codifie à l’aide de couleurs. Le résultat final est l’image que vous voyez sur l’écran de l’ordinateur. »
La technologie de Harry Oldfield est actuellement utilisée dans trois hôpitaux britanniques et dans plusieurs cliniques à l’étranger, en conjonction avec le scanner et des appareils de thérapie par les cristaux qu’il a mis au point.
Le diaporama devint de plus en plus étrange, révélant des recherches scientifiques de pointe sur des sujets très terre à terre. Harry Oldfield nous montra l’énergie émise par une chenille, qui formait une brume d’un blanc laiteux avec une vague colonne au centre. Quelques minutes plus tard, après une injection de cyanure, une fois la chenille morte, il ne restait qu’un halo blanc dépourvu de cette force de vie. Seuls les principaux segments du squelette de la chenille apparaissaient encore sur le fond d’un noir profond.
Le chou sur lequel la chenille se trouvait photographiée apparaissait comme une nébuleuse de fibres lumineuses. L’examen PIP montra un amas sombre, marbré et sans vie, après que la chenille ait été complètement cuite, toute lumière l’ayant quittée. Harry Oldfield fit alors allusion aux élèves qu’il avait quelques années auparavant et qui avaient réussi à prendre des photos Kirlian d’un repas servi à l’école : les aliments étaient si bien vidés de toute énergie que la pellicule était restée noire.
Le biologiste avoua qu’il regrettait d’avoir tué la chenille, car il avait réalisé plus tard que sa recherche pouvait se pratiquer directement sur des êtres vivants. Il projeta alors la diapo d’un étang. « Grâce aux clichés PIP, déclara-t-il, il n’est plus nécessaire de tuer ou d’abîmer des spécimens pour les analyser. La vivisection des animaux devient inutile et les clichés PIP peuvent être utilisés pour diagnostiquer l’état de santé des êtres humains ».
Harry Oldfield découvrit que les clichés PIP du corps humain tendaient à corroborer étroitement deux systèmes thérapeutiques connus depuis des milliers d’années. Dans chaque cas, les clichés offraient une représentation graphique des tourbillons et des faisceaux énergétiques correspondant aux chakras décrits en médecine ayurvédique et aux circuits énergétiques suivis par les méridiens de la médecine chinoise. Nous avions là, enfin, un outil simple, bon marché et inoffensif capable de révéler visuellement l’état et les mouvements des champs de force, en utilisant une simple bobine Tesla**, un ordinateur et un magnétoscope.
Un diagnostic précoce des maladies
Le chercheur poursuivit en projetant des modèles énergétiques créés par des états maladifs comme une angine de poitrine et une infection de la gorge, et d’autres révélant combien de tels modèles pouvaient se voir considérablement modifiés après un traitement avec des cristaux ou par simple imposition des mains. Cette dernière technique fut illustrée par des clichés montrant le phénomène de résonance emphatique où le thérapeute absorbe et stocke les énergies négatives du patient, pour ensuite les transmuer à un niveau supérieur ou les envoyer à la terre.
H. Oldfield projeta également des clichés de lumière émise par l’énergie curative présente dans les mains et par l’empreinte brillante d’un fœtus dans la matrice. Le cliché d’un drogué âgé de quinze ans fut particulièrement troublant, son chakra coronal fracturé comportant une fuite. Des entités séparées semblaient s’accrocher, comme des sangsues, à ses membres inférieurs. Les clichés montrant des états dépressifs, une schizophrénie et un cancer furent très caractéristiques. Sur les clichés PIP, le cancer apparaît sous la forme d’une explosion anarchique de petites fibres. Une sorte de fragmentation effilochée autour de l’extrémité des doigts, qui présente un violent contraste avec les nodules organisés et harmonieux d’énergie constante qui apparaissent chez l’individu en bonne santé.
Le procédé PIP d’Oldfield permet de déceler les états pathologiques avant qu’ils ne se manifestent lors d’un diagnostic classique, permettant ainsi au thérapeute de saisir à temps l’apparition de pathologies comme une tumeur du sein. Les personnes à risque devraient être examinées régulièrement afin de détecter des maladies héréditaires ou courantes comme le diabète, alors que le traitement est encore aisé, bon marché et facile à appliquer. Le procédé peut également être utilisé afin d’étudier des formes de médecine vibratoire comme l’acupuncture, l’homéopathie et la réflexologie, dont la plupart ont été pratiquées pendant des siècles sans pouvoir démontrer leur efficacité.
L’après-vie et le continuum espace-temps
Le travail de H. Oldfield sur les champs d’énergie a ouvert la porte à des domaines de recherche beaucoup plus vastes, en abordant ce qui était auparavant impénétrable et incompréhensible : l’après-vie et le continuum espace-temps. Il possède des clichés récents montrant un échafaud près de la Tour de Londres, où il ne reste aujourd’hui qu’une plaque commémorative.
Lors d’une étude qu’il a menée avec trois assistants, dans un autre lieu célèbre, où des roturiers britanniques étaient exécutés, l’image de deux soldats de Cromwell apparut puis s’évanouit, restant toutefois clairement visible durant un court instant. Les empreintes de l’Histoire persistent, selon lui, dans les vieilles gares ferroviaires, les cimetières, etc., et il existe des clichés PIP de formes fantomatiques et de mains tendues, où les actuels propriétaires de « maisons hantées » parlent de points froids et d’une présence ténébreuse. Un passage de l’ouvrage : Harry Oldfield’s Invisible Universe explique : « L’hypothèse est que d’autres univers d’énergie pourraient exister sur ce que l’on nomme souvent les autres plans de réalité, il y a d’autres dimensions où la matière vibre à une fréquence plus élevée que la matière du plan physique.
En d’autres termes, une autre analogie fréquemment utilisée est « l’effet fantôme » qui se produit parfois lorsque nous regardons la télévision. Nous regardons une chaîne particulière et, en raison d’une interférence, l’émission d’une seconde chaîne peut simultanément apparaître sur l’écran. Il y a en effet deux émissions qui présentent deux « réalités » différentes occupant un même espace. »
Ceci corrobore les recherches menées par H. Oldfield dans des morgues britanniques, où il a pris des clichés PIP du corps de personnes ayant subi une mort soudaine, inattendue et violente, dans un accident de la route. Dans de tels cas, il a pu photographier un champ de force flottant au-dessus ou à proximité du corps étendu.
H. Oldfield affirme que de nombreux médecins légistes et membres du personnel des morgues perçoivent une présence près des cadavres, ce qui les pousse à faire preuve de respect lors de leurs interventions. Il a lui-même vécu une telle situation, où le champ de force suspendu au-dessus de la récente victime d’un accident vibra fortement en réaction aux prières que son assistant prononçait devant le corps. C’est pourquoi il approuve la pratique courante de nombreuses religions à respecter une période de trois jours avant de disposer du corps.
En opposition à la mort violente, Harry Oldfield projeta des clichés PIP du champ énergétique de personnes âgées dont la mort fut paisible. Le résultat des clichés est très différent, validant le travail des bénévoles travaillant dans les hospices et du personnel chargé des malades en fin de vie, et préconisant le développement d’un « art de mourir ».
Harry Oldfield possède dans ses archives le portrait d’un « moissonneur d’âmes » que son équipe de recherche a surnommé « Angelos ». Il pense qu’il existe une catégorie d’êtres désincarnés, que l’on pourrait appeler les anges de la mort, dont le but est de réconforter et de guider les personnes désorientées au moment de leur décès, facilitant ainsi leur trépas. Il a perçu plusieurs de ces entités alors qu’il prenait des photos dans des cimetières et des chapelles ardentes.
La pulsation universelle
Celui qui a été le plus surpris par ces découvertes et les documents qui en apportent la preuve est sans doute Harry Oldfield lui-même. Selon ses propres déclarations, il y a vingt-cinq ans, il était un biologiste « newtonien », ne s’intéressant qu’aux preuves concrètes, étayées par des données scientifiques. Mais à force de réflexion, de méditation et par pur hasard, il a élaboré le PIP et il a découvert plus tard que certains cristaux pouvaient modifier l’aura et produire un état par lequel une maladie pouvait régresser et même disparaître.
« J’essaie d’élaborer des instruments pouvant aider un plus grand nombre d’entre nous à mieux appréhender l’univers invisible », déclare-t-il. Dans le cadre de ses recherches, il pourrait bien avoir découvert une nouvelle forme de vie sur Terre. Alors qu’il soumettait divers cristaux au PIP, H. Oldfield découvrit qu’était attaché à environ dix pour cent d’entre eux une forme de vie inconnue et ondulante, créature nantie de sa propre aura qui ressemble à une limace. La première qu’il découvrit sembla replonger dans le cristal, comme si elle se sentait observée ; et l’ordinateur PIP sortit le message : « Donnée non identifiée. » Harry Oldfield affirme que d’autres chercheurs ont observé le même phénomène.
Son respect pour la pulsation universelle et la présence de « vie » est souverain. Il a créé une école ainsi qu’une clinique près de Londres afin d’utiliser ses méthodes douces et peu onéreuses de diagnostic et de traitement. Il enseigne que l’intention consciente peut influencer et modifier des schémas énergétiques, ou en maintenir d’autres qui sont négatifs. En effet, ce que nous pensons a un effet sur l’univers invisible.
* Jane and Grant Solomon, Harry Oldfield’s Invisible Universe, Thorson, London, UK, 1998.
** Une boîte Tesla est un transformateur de courant à haute fréquence, utilisé pour les traitements thérapeutiques.
[Pour plus d’information contacter : The School and Clinic of Electro-Crystal Therapy, 117 Long Drive, South Ruislip, Middlesex, England, HA4 0HI. Tél/fax : 0181 841 1716, e-mail :eileenoldfield@which.net]
Une étude menée par William Harris, cardiologue à l’hôpital Saint-Luc, à Kansas City, dans le Missouri, a mis en évidence que des malades cardiaques, pour lesquels certaines personnes priaient, présentaient 10 % de complications en moins, telles que douleurs à la poitrine ou arrêt cardiaque. L’étude rapportée dans Archives of Internal Medecine, et publiée par l’American Medical Association, a porté sur 900 patients de l’unité de soins coronariens de l’hôpital. On assigna à la moitié d’entre eux des volontaires qui prièrent pour eux chaque jour pendant quatre semaines. L’autre moitié ne se vit attribuer personne. Les patients n’étaient pas informés de l’étude.
Source : New York Daily News, E.-U
Réflexions sur la Baghavad Gita*
par Swami Nirliptananda,
Londres
La Bhagavad Gita nous guide sur le chemin qui nous élève vers Dieu, nous permettant ainsi d’avoir une vision et une compréhension plus justes de la vie, car Dieu est celui qui sait tout et plus nous nous rapprochons de lui, plus nous sommes capables de discernement. Comme le dit le Seigneur Krishna, le but est d’atteindre la connaissance ultime. Tel est l’objectif du profond enseignement de la Bhagavad Gita. Le Seigneur Krishna n’a pas dit que la pratique de ces enseignements était réservée à une minorité. Il a affirmé qu’ils étaient destinés à tous ceux qui étaient prêts à faire l’effort de les pratiquer et pas seulement de les lire ou de les étudier.
Le Manu, qui a donné la loi, a déclaré qu’il était préférable de savoir lire que d’être illettré, mais qu’il était également important d’être capable de retenir ce que l’on a lu et aussi de le comprendre, et plus important encore de mettre en pratique ce que l’on a compris. C’est ce que nous appelons karma yoga, le yoga de l’action, et seva, le service désintéressé ; seva est la forme la plus élevée de sadhana, la pratique de la méditation. Non seulement savoir, mais mettre ce que l’on sait en pratique. Voilà l’essentiel.
La paix de l’esprit
Lorsque nous pratiquons la méditation, nous concentrant sur un seul objet, une divinité par exemple, notre esprit devient plus concentré. Et en gardant l’esprit concentré, nous ferons progressivement l’expérience de la paix de l’esprit qui, comme l’affirme le Seigneur Krishna, est le bonheur. Sans elle, il est impossible d’être heureux.
Celui qui cherche vraiment le Seigneur bénéficie de sa grâce. Il trouve la joie en écoutant les enseignements et les louanges à la gloire de Dieu, comme Arjuna dans la Bhagavad Gita, qui écoute avec une vive attention et une grande ferveur les paroles du Seigneur Krishna.
Nous ne pouvons exister sans Dieu
C’est ce que la Bhagavad Gita devrait nous apporter à nous aussi. En lisant et en écoutant au fond de nous-mêmes ce dialogue, nous devrions trouver le bonheur. Son message concerne toute notre vie, sur le plan spirituel comme sur le plan pratique. Il nous guide sur le sentier qui est le nôtre. « Ni les Avatars ni les Sages ne connaissent le moment de ma naissance car je suis la cause de tout, je suis à l’origine de toute chose, je suis la Source de tous les êtres, tout ce qui existe dans ce monde vient de moi. Il n’existe personne, aucune entité, qui soit séparé de moi. » Nous ne pouvons exister sans Dieu, tout comme nous ne pouvons vivre sans la vie. Lorsque celle-ci quitte notre corps physique, il devient un objet inerte. La force de vie au sein de ce monde est appelée atma, l’âme, la source de toute chose, qui soutient l’univers tout entier : le vivant et le non-vivant, tout ce que nous connaissons dans ce monde. Le Seigneur est Paramatma, le Suprême, l’atma la plus élevée. L’atma est comme une étincelle de feu. De même que les étincelles jaillissent du feu et y retombent, retournant là d’où elles viennent, la naissance et la mort sont simplement des phases intermédiaires tout au long du voyage qui nous ramène à la maison ; nous devons retourner, nous retournerons, à notre Source.
Comme l’affirme le Seigneur Krishna, c’est lui qui est à l’origine de tout ce qui existe, y compris des grands sages et des avatars ; c’est de lui que sont venus et que viennent à l’existence toute chose et tout être, et lorsque nous le reconnaissons comme le non-né, le Seigneur de toutes les créatures, nous ne sommes plus induits en erreur, nous sommes libérés de tout péché, et nous accédons à la vérité. Ne pas saisir cette vérité est le problème du monde actuel.
Savoir
Lorsque nous réaliserons que Dieu n’a pas de commencement et que tout procède de lui, cette prise de conscience suffira à elle seule à nous libérer du péché et de ce monde de souffrance, et nous saurons que tout appartient au Seigneur. Lorsque nous comprendrons que nous sommes seulement ses gardiens, ses instruments, nous n’userons de chaque chose qu’en fonction de nos besoins et nous ne nous attacherons qu’à lui seul, essayant de devenir un avec lui. Cette prise de conscience se reflétera dans notre manière de vivre et nous ne cesserons de glorifier le Seigneur et de chanter ses louanges, afin de manifester notre gratitude pour tout ce que nous avons reçu de lui et pour ce qu’il nous a donné la grâce d’accomplir en ce monde.
Savoir que le Seigneur Krishna est le Seigneur de toute la création n’est pas une affaire de connaissance intellectuelle ou mentale ; c’est une véritable connaissance que nous appelons « connaissance du Soi », la véritable compréhension que nous atteignons grâce à sadhana – la pratique de la méditation. En pratiquant tapasya l’austérité nous détruisons tous nos péchés et par la connaissance nous atteignons la libération, la vie immortelle. Sans tapasya il n’existe pas de sadhana authentique donnant accès à la véritable connaissance, celle qui purifie notre chemin, nous débarrasse de nos péchés et nous libère.
Le discernement, la connaissance, la lucidité, le pardon, la fidélité, le contrôle de soi, la tranquillité d’esprit, le bonheur, la souffrance, l’existence, la non-existence, la peur, l’intrépidité, l’innocuité, l’équanimité, le contentement, l’austérité, la charité, la bonne ou mauvaise renommée, tout cela vient de Dieu, même ce qui est négatif, car le négatif comme le positif vient de Dieu. Ce n’est que lorsque notre nature est négative que nous voyons de la négativité, tout comme nous prenons l’ombre de quelque chose pour sa substance, car nous ne possédons pas la connaissance qui nous permettrait de faire la différence entre la substance et son ombre. En priant Dieu, nous apprenons à développer le positif en nous et cela nous permet d’accéder à la véritable connaissance.
La maîtrise de soi
La grâce de Dieu nous donne une vue impartiale des choses : nous apprenons à faire la différence entre ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas, entre le réel et l’irréel. Lorsque nous serons capables de faire cette distinction, nous développerons la fidélité, le pardon et la maîtrise de nous-mêmes. La maîtrise de soi signifie la maîtrise de ses passions, et des sensations liées à la vue, au goût, à l’ouïe, à l’odorat et au toucher ; elle n’autorise que ce qui a un effet bénéfique, ce qui purifie notre esprit, notre nature ; elle nous pousse vers ce qui apporte la paix et la satisfaction intérieure et nous éloigne de tout ce qui est source d’agitation, ce qui excite les passions, ce qui est nocif. La maîtrise de nous-mêmes nous préserve contre tout ce qui a un effet négatif.
De plus, la répétition d’un mantra nous permet de garder le contrôle de notre esprit et empêche d’autres choses d’y pénétrer. Notre nature est ainsi purifiée, ce qui nous permet d’atteindre un état de tranquillité, de stabilité intérieure. Sinon l’esprit demeure agité. Il est bon de ne pas trop parler, d’observer le silence, le tapasya de la langue, et si nous devons absolument parler, ne dire que le nécessaire et nous exprimer de manière agréable et intéressante.
Il existe d’autres tapasyas, comme celui du corps physique, des yeux par exemple ; tous nous permettent d’accéder à la tranquillité et au bonheur et, qui plus est, de nous débarrasser de toute crainte.
La peur de la mort
Le monde entier est gouverné par la peur, c’est pourquoi nous craignons la loi et nous ne faisons rien contre elle. L’ultime crainte est celle de la mort. Cependant, lorsque nous parvenons à la connaissance, nous réalisons que notre corps physique mourra mais que nous ne sommes pas ce corps physique. Cette prise de conscience vient par la pratique de tapasya et de sadhana. Grâce à cette pratique, la connaissance pure se développe en nous, et finalement nous parviendrons à la réalisation et nous n’aurons plus à revenir dans ce monde de naissance et de mort. Notre esprit entre en harmonie avec Dieu, avec notre source : Sat-Chit-Ananda – source de paix, de connaissance, de félicité. De là viennent le contentement, l’absence de peur, ainsi qu’une compréhension et une vision plus claires de la réalité.
Ainsi, lorsque nous comprenons réellement que le Seigneur Krishna est à l’origine de tout ce qui se manifeste, à ce moment-là, à cet instant même, dans cette vie (pas dans une vie future), nous sommes libérés de ce monde de détresse. La fidélité, le courage, le contentement, la maîtrise de soi, la tranquillité d’esprit, la charité sont les qualités qui caractérisent ceux qui ont accédé à la véritable connaissance : la connaissance du Soi.
La charité
Pratiquer la charité signifie donner pour de justes causes. Notre nature inférieure n’est pas généreuse, mais au contraire possessive. Le Seigneur Krishna nous conseille donc de nous montrer charitables, de façon à ce que les négativités qui sont en nous disparaissent et que notre Soi véritable puisse alors se manifester. Om Tat Sat Hari Om.
* La Bhagavad Gita, ou « Chant de Dieu », un des textes sacrés indous, rapporte les dialogues échangés entre Krishna, une incarnation de Vishnu, et Arjuna son disciple.
Les racines de la pauvreté aux Etats-Unis – [sommaire]
Interview de Cynthia Duncan par Marianne Comfort,
Les hommes politiques et les sociologues se demandent si la pauvreté découle de facteurs culturels, tels que les valeurs personnelles et les comportements, ou si elle est la conséquence des inégalités propres au système économique et social.
Dans son livre Worlds Apart*, Cynthia Duncan présente un autre point de vue, en reliant la pauvreté aux rapports sociaux et aux institutions existant au sein d’une communauté. Dans son étude, elle compare la pauvreté persistante, transgénérationnelle, de deux communautés du sud des Etats-Unis (dans les Appalaches et dans le delta du Mississippi) et la prospérité d’une petite ville dans le nord de la Nouvelle Angleterre.
Deux mondes à part
Après avoir interviewé des centaines de personnes et analysé les données disponibles depuis 1890, C. Duncan en conclut que la pauvreté persiste davantage dans les régions où les inégalités entre les riches et les pauvres sont les plus importantes. Dans les Appalaches et le delta du Mississippi, elle a découvert des sociétés centenaires retranchées sur elles-mêmes, composées de deux classes : les propriétaires de mines ou de plantations et les travailleurs.
Les deux groupes assistent au culte dans des églises différentes, fréquentent des écoles distinctes et se réunissent dans des cercles séparés. D’après C. Duncan, il en résulte une atmosphère de méfiance et de jalousie qui décourage fortement les « classes inférieures » à participer à la vie politique ; les investissements dans les institutions publiques y sont négligés, et la mobilité sociale ainsi que le changement au niveau de la communauté y sont découragés. « Les plus défavorisés sont stigmatisés, blâmés pour leur pauvreté et souvent maintenus de façon délibérée à l’écart des opportunités qui se présentent pour les riches ; ils ne peuvent acquérir les habitudes, les capacités et l’ambition nécessaires pour prendre leur place au soleil. »
Par contraste, C. Duncan décrit une ville de Nouvelle Angleterre vivant de l’industrie textile, où les dirigeants côtoient les travailleurs et envoient leurs enfants dans les mêmes écoles. Des organisations sociales s’y sont développées pour offrir des services tels que l’accès au crédit et aux soins médicaux, et les gens y ont développé des habitudes de participation à la vie communautaire. C. Duncan affirme que depuis la fondation de la ville, on y observe plus d’égalité et de participation.
Après cinq années de recherche, Cynthia Duncan aboutit à la conclusion que seule une intervention extérieure pourrait modifier les relations et les normes civiques qui bloquent l’évolution sociale et perpétuent la pauvreté dans des régions telles que les Appalaches et le delta du Mississippi. Elle prône un financement et une supervision fédéraux des écoles publiques, en remplacement du contrôle local qui a maintenu un système éducatif de faible niveau.
* Worlds Apart : Why Poverty Persists in Rural America, (Mondes à part : pourquoi la pauvreté persiste dans l’Amérique rurale) Yale University Press, juin 1999.
Source : American News Service
Seattle ou l’explosion du pouvoir populaire – [sommaire]
L’Organisation mondiale du commerce (OMC), créée en vue de résoudre les litiges commerciaux et d’encourager le libre échange, a tenu sa rencontre ministérielle à Seattle (Etats-Unis), au milieu de manifestations ayant regroupées notamment des étudiants, des écologistes et des membres de syndicats. Cette rencontre, et tout ce que le mot « Seattle » implique à présent, est considérée par beaucoup comme le point de départ d’un vaste mouvement populaire, exigeant que s’exerce la démocratie, la transparence et l’honnêteté dans le commerce.
Les protestations sont nombreuses et portent sur quantité de sujets. Sur le front du travail, l’union des travailleurs de l’acier veut éviter l’effondrement des cours de l’acier, aux Etats-Unis, qui mettrait des emplois en danger. Les syndicats souhaitent également que l’OMC exerce des sanctions à l’encontre des pays ayant recours au travail des enfants ou autorisant des salaires extrêmement bas. Certains pays en voie de développement considèrent ces sanctions comme du « protectionnisme ».
Des écologistes, comme le Sierra Club, la national Wildlife Federation et les Amis de la Terre craignent que des accords sur le commerce mondial entravent les efforts des gouvernements en vue d’imposer des restrictions environnementales sur les importations, en particulier celles destinées à protéger les tortues de mer et la qualité de l’air.
Le Centre pour la science dans l’intérêt public et d’autres groupes de consommateurs s’opposent à l’exportation du bœuf traité aux hormones, une pratique qui recueille l’accord de l’OMC. Les organisations de consommateurs, en Amérique du Nord et en Europe, estiment que les gouvernements devraient se préoccuper davantage de la sécurité alimentaire que du libre échange.
Une des leçons tirées par les manifestants semble être que l’OMC doit être prête à ouvrir le processus de ses négociations à l’opinion publique. Il se peut que les problèmes impliqués ne soient pas faciles à résoudre, mais les manifestations organisées à Seattle par des millions de jeunes démontrent l’intérêt des nouvelles générations envers l’avenir de notre planète et la prise de conscience que la recherche implacable du profit par les sociétés commerciales porte atteinte à notre société. Les bureaux des sociétés commerciales du monde ont dû entendre ce refrain : « Quel monde ? Notre monde ! »
Source : New York Times ; New York Daily New, Etats-Unis
Désolé, vous allez mourir des suites d’une déficience du marché – [sommaire]
Présents à Seattle lors du sommet de l’OMC, Médecins sans Frontières (MSF) et Health Action International (Action internationale pour la santé) ont lancé une campagne internationale en faveur des médicaments à bas prix, pour lutter contre les maladies communes dans les pays en voie de développement. « En tant que médecins, il nous arrive de sourire en entendant l’expression « exception culturelle » aux règles commerciales de l’OMC, telles qu’elles sont préconisées par la France. Pourquoi pas « exceptions médicales ? » Le besoin d’exceptions médicales est bien plus important, affirme James Orbinsky, président international de MSF. Les gouvernements doivent faire en sorte que les soins de santé bénéficient d’une priorité plus élevée que les échanges commerciaux. »
Dans un article rédigé pour le journal de la campagne, J. Orbinsky note qu’en raison des déficiences du marché, des millions de personnes décèdent de maladies qui pourraient aisément être traitées. « Un médecin révélant à ses patients la cause de leurs maladies, pourrait tout à fait dire : « Désolé, vous allez mourir des suites d’une déficience du marché. » Je suis fatigué et dégoûté de la logique qui dit que si vous ne pouvez pas payer, vous mourrez. »
La campagne en appelle aux Etats membres de l’OMC pour corriger les défauts du marché : l’industrie pharmaceutique devrait consacrer plus de ressources à la recherche sur les maladies tropicales, plutôt que sur les maladies de luxe des pays occidentaux. Elle demande également une réorganisation des principes de l’OMC, afin que les millions de personnes souffrant de la malaria, de la tuberculose, du sida et autres épidémies, ne soient plus les victimes des accords sur le libre-échange. Le gouvernement américain a fait l’objet de sévères critiques pour avoir exercé une pression sur les pays en voie de développement, en vue de les inciter à stopper la production de médicaments peu coûteux, portant atteinte aux intérêts de l’industrie pharmaceutique aux Etats-Unis. La politique de l’OMC consistant à imposer la prise de brevets pour les médicaments, ce qui constitue un encouragement à la recherche, empêche que des médicaments soient rendus accessibles à ceux qui en ont besoin, en maintenant leur prix à des niveaux exorbitants.
Source : De Volkskrant, Pays-Bas
Dans un article intitulé « les profits du commerce basé sur le travail des enfants », le Toronto Star estime que le travail des enfants fait l'objet d'une approbation silencieuse de la part de l'Organisation mondiale du commerce qui le qualifie de « problème culturel » ou de « problème lié à la pauvreté ». L'auteur de cet article, Dalton Camp, commentateur politique, suggère que pour se faire une idée plus proche de la réalité sur cette question, il vaudrait mieux substituer le terme esclavage à celui de travail des enfants. En effet, même si les enfants ne sont pas strictement parlant attachés avec des chaînes, les liens qui les retiennent sont aussi solides que dans le cas du véritable esclavage.
Beaucoup d'hypocrisie entoure ce sujet, le travail des enfants étant tout simplement baptisé, par euphémisme, de travail à bon marché. Les multinationales installent leurs usines là où la main d'œuvre est peu onéreuse. Les pays en voie de développement ont besoin d'investissements et de débouchés à l'étranger, mais cela se fait souvent sur le dos des enfants, à qui l'on refuse la vie et la chance d'être éduqués, et qui sont chargés de rapporter de maigres revenus à des familles dont la survie en dépend. « Les avocats de l'OMC utilisent un raisonnement spécieux pour faire valoir qu'en fin de compte, tout le monde en bénéficiera, comme si le commerce renfermait quelque ingrédient moral secret, magique. Toute l'histoire répudie une telle arrogance opportuniste. »
D. Camp tourne en dérision les attitudes qui ne permettent qu'aux enfants des pays riches de recevoir une éducation, tandis que ceux des pays pauvres sont mis au travail pour fournir aux premiers des biens de consommations courants ou de luxe, ou les derniers gadgets à la mode. « Le véritable bénéficiaire du travail des enfants n'est certainement pas l'enfant, ni le pays appauvri, qui autorise une telle pratique, mais l'employeur, l'actionnaire et les consommateurs qui vivent parmi nous. »
Source : Toronto Star, Canada
Interview de Mark Malloch Brown par Gill Fry,
Le 9 octobre 1999, NetAid, la plus grande manifestation musicale caritative depuis Live Aid, a eu lieu simultanément à Londres, Genève et New York, animée bénévolement par des stars de la musique. Un milliard d’auditeurs du monde entier (un sixième de l’humanité) aura pu suivre ces concerts via Internet, tandis que dans 120 pays, plusieurs millions de personnes les ont suivi à la radio et à la télévision.
Le but de cet événement était d’attirer l’attention sur la pauvreté dans le monde et de réunir des fonds pour les organisations humanitaires travaillant dans les pays en voie de développement. Le site Internet NetAid fournit des renseignements sur certains objectifs essentiels comme l’éradication de la faim, l’annulation de la dette, la promotion des droits de l’homme, la sauvegarde de l’environnement et l’aide aux réfugiés, et constitue un outil efficace pour faire prendre conscience de ces problèmes.
A l’occasion de ce « moment d’unité », Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, a fait la déclaration suivante :
« Chers amis, dans trois jours, la Terre comptera officiellement six milliards d’êtres humains, et près de la moitié d’entre eux devront survivre avec moins de deux dollars par jour. Le degré de misère que cela implique dépasse l’imagination. Combien d’enfants ne peuvent pas aller à l’école ? Combien ne peuvent pas boire de l’eau potable ? Combien d’entre eux n’ont pas même un toit pour dormir ? Combien pleurent parce qu’ils ont faim ? Combien meurent de maladies causées par la malnutrition ? Nous aimerions tous pouvoir faire en sorte de changer cela. Mais chacun d’entre nous peut contribuer aujourd’hui à faire changer les choses, grâce à un clic de souris sur le site NetAid. Nous n’avons plus d’excuse. Alors, mettons-nous tous à l’ouvrage ! »
Mark Malloch Brown, d’origine britannique, est l’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) qui a coorganisé le concert. Gill Fry, correspondante de Partage international en Grande-Bretagne, l’a interviewé au cours de la conférence de presse qui a précédé le concert NetAid de Londres.
Vers une mobilisation mondiale active
Partage international : Comment faire pour que le soutien du public à cette campagne conduise les politiciens du monde à agir ?
Mark Malloch Brown : Si nous réussissons à rassembler un vaste groupe des personnes organisées et concernées par les problèmes liés au développement, lorsqu’un thème d’actualité se présentera, comme une campagne en faveur de l’allégement de la dette, nous disposerons d’une armée d’individus prêts à écrire aux membres de leur Parlement ou Congrès, à manifester dans la rue, ou à exercer tous les moyens de pression nécessaire sur les dirigeants. Ce qui a manqué jusqu’à présent, c’est un moyen d’organiser des actions populaires transnationales, aucun pays occidental, pris individuellement, ne disposant de groupe de pression suffisamment consistant.
PI. Les médias sous-estiment-ils la bonne volonté du public et insistent-ils trop sur la « lassitude du donateur » ?
MMB. Oui, je le pense, mais ils savent ce qui fait vendre les journaux. Le point à considérer est que les médias ne sont pas toujours le support parfait pour sensibiliser le public sur les problèmes du développement. En lisant un magazine ou un journal, ou en regardant la télévision, vous êtes obligés de considérer le cas particulier que le journaliste a choisi de vous communiquer, alors que le développement est une chose très personnelle. Il s’agit en fait de réaliser votre propre parcours d’exploration dans un aspect de la pauvreté qui vous touche personnellement et auquel vous désirez remédier. Qui sont aujourd’hui les principaux activistes du développement ? Il s’agit généralement de personnes qui ont vécu à l’étranger, qui ont vu sur place ce qui se passe, et qui ont donc réagi individuellement : d’anciens coopérants ou des bénévoles ayant travaillé dans le cadre d’une ONG (organisation non-gouvernementale). Soudain, grâce à Internet et à la possibilité de vous pencher sur des situations spécifiques qui attirent votre attention, votre imagination et votre colère, et dont vous pouvez suivre le déroulement, vous devenez capable de voir les choses par vous-même. Vous faites ainsi une expérience beaucoup plus personnelle et interactive que si vous lisiez simplement les événements dans un journal.
PI. Partout dans le monde, la voix des peuples se fait entendre et demande justice. A quoi cela est-il dû ?
MMB. Je crois que cela provient d’une très forte expansion de la démocratie, qui permet à présent aux voix qui se sont toujours exprimées de se faire entendre. Il y a actuellement plus de cinq milliards d’êtres humains qui vivent dans des systèmes démocratiques ou semi-démocratiques, qui exigent davantage de droits et de libertés, et qui sont exaspérés par des gouvernements peu crédibles, minés par la corruption, et incapables d’assurer les services de base. De plus en plus, les populations des pays en voie de développement demandent des changements au sein de leur propre gouvernement : cela est lié à la pression que l’Occident exerce sur ces pays, en n’accordant son assistance au développement qu’aux pays dotés de gouvernements de grande qualité et responsables de leurs actes. Si bien que dans ces pays, la pression du public est très puissante et prend la forme d’une alliance de citoyens du Sud et du Nord, unis contre la corruption.
PI. La revue Partage international a publié une série de prévisions faites par un Maître spirituel, Maitreya, l’Instructeur mondial. L’une de ses prédictions les plus marquantes concerne un krach boursier qui obligera l’humanité à affronter une crise économique. Que pensez-vous d’un tel scénario ?
MMB. Je pense qu’il est raisonnable de prédire une crise du marché boursier mondial. Le point délicat est néanmoins de savoir quand, et s’il s’agira simplement d’un ajustement ne bouleversant pas notre modèle capitaliste dominant, ou si cela ira beaucoup plus loin. J’estime que l’essor matérialiste actuel s’appuie sur des présomptions inacceptables concernant le comportement humain. En effet, pendant combien de temps les riches pourront-ils continuer à jouir de leur style de vie alors qu’il y a des milliards de pauvres dans le monde ? Il y a dans la société actuelle des contradictions qui apparaîtront au premier plan en cas de krach boursier ou de toute autre crise internationale.
PI. D’un point de vue spirituel, beaucoup de personnes éprouvent aujourd’hui le besoin de considérer l’humanité comme une. Acceptez-vous ce concept ?
MMB. Oui. Je pense que les gens voient la chose d’un point de vue spirituel, mais aussi d’un point de vue culturel et sous de nombreux autres aspects. Je pense qu’Internet et les autres moyens de communications constituent l’alliage de ce nouveau concept.
[Pour plus d’informations : www. netaid. org ]
Eradication de la faim
- 800 millions de personnes vivant dans les pays en voie de développement sont sous-alimentées, alors que la production de nourriture a augmenté de 25 % entre 1990 et 1997.
- 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable.
- 13 milliards de dollars supplémentaires par an pourraient assurer la santé et la nourriture des plus pauvres du monde.
Annulation de la dette
- Dans 29 pays, le remboursement de la dette publique dépasse les dépenses annuelles de santé.
- Le prix d’un avion furtif est égal au poids de la dette des 20 pays les plus pauvres du monde.
Respect des droits de l’homme
- Plus de 260 millions d’enfants n’ont pas accès à l’éducation. Pour six milliards de dollars de plus par an, chaque enfant pourrait apprendre à lire et à écrire.
- Entre un quart et la moitié de toutes les femmes ont subi des abus sexuels de la part de leur compagnon.
Sauvegarde de l’environnement
- Chaque année, la pollution de l’eau provoque deux milliards de cas de diarrhée et tue cinq millions de personnes.
- Chaque année, dans les pays les plus pauvres, la pollution de l’air tue environ trois millions de personnes – dont 80 % sont victimes des feux de cuisson et de chauffage.
Source : Pnud