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décembre 1999 – No 136

Sommaire


 

Article du Maître —

La réponse de l’humanité [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

L’émergence de Maitreya est en cours de préparation. Rien ne peut faire obstacle à cet événement béni ; seul reste à déterminer le moment propice. Une telle évaluation est plus complexe que les hommes ne peuvent l’imaginer, car elle repose sur la connaissance de la Loi et nécessite des calculs qui dépassent l’entendement humain. En dépit de ces difficultés, on peut affirmer que l’apparition du Grand Seigneur est désormais toute proche ; en cette occasion, pour la première fois il s’adressera aux multitudes, sans pourtant dévoiler son nom. Malgré l’anonymat que requiert la Loi, il ne fait guère de doute qu’en grand nombre les hommes prêteront attention à ses propos, et apporteront leur soutien à sa cause. Son message ira droit au cœur de ceux qui, consciemment ou non, n’attendent que de le voir apparaître. Ainsi fera-t-il converger leurs aspirations et les stimulera-t-il à agir pour le bien commun.

La flamme de l’aspiration

Pour beaucoup, le langage qu’il tiendra n’aura rien de surprenant, car son enseignement leur est depuis longtemps source d’inspiration. Ses paroles, formulées si simplement du fond du cœur, renouvelleront leurs espoirs et rallumeront la flamme de leur aspiration au changement. D’autres verront dans ses propos l’annonce d’une catastrophe : ils considéreront son appel au partage comme une menace pour tout ce à quoi ils tiennent. Pourtant, même ceux-ci ne pourront résister longtemps à la logique de ses arguments : en nombre sans cesse croissant, ils finiront par comprendre que seuls le partage et la justice apporteront remède aux maux des hommes et résoudront les problèmes nombreux et complexes de cette époque.

De plus en plus, la simplicité de ses idées pénétrera le cœur endurci de ceux qui ne connaissent guère la souffrance, et pour qui tout va bien dans le monde. Leur complaisance aveugle sera ébranlée par les changements extérieurs que leur cupidité engendre. Leurs revers de fortune les ramèneront à la raison et les conduiront, avec le temps, aux côtés de Maitreya.

Le culte de l’argent

Déjà, le culte de l’argent et de la cupidité commence à être remis en cause à sa source même : les adorateurs du marché se posent des questions face à la hauteur vertigineuse des gains réalisés à leurs jeux de hasard. Quant à l’homme de la rue, il commence à s’apercevoir de l’insécurité dans laquelle le placent les bouleversements économiques, et à prendre conscience de la tromperie par laquelle on les lui a fait accepter.

Dans les nations pauvres également, un nouvel état d’esprit se fait jour : la demande de justice prend de l’ampleur, et se fait entendre avec une urgence nouvelle. Les millions de démunis ne continueront pas longtemps de supporter leur sort en silence. Plus que quiconque, ils feront bon accueil à l’appel à la justice et au partage de Maitreya et le reprendront à leur compte. Plus que quiconque, ils verront en lui leur porte-parole et leur champion, et lui donneront allégeance. Le moment venu les hommes se lèveront et, d’une seule voix, demanderont que Maitreya soit reconnu comme leur Instructeur, Mentor et Guide, venu leur montrer la voie des temps nouveaux.

Ainsi Maitreya canalisera-t-il l’énergie et les aspirations des hommes dans une direction nouvelle et plus juste, qui permettra l’accomplissement du plan divin et de la destinée humaine.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

La Vierge dit que la nuit est presque achevée [sommaire]

Presque dix-sept ans après la première apparition de la Vierge à Medjugorje, en Yougoslavie, James Twyman, un musicien pacifiste américain, participait à une manifestation estudiantine contre Slobodan Milosevic, dans le centre de Belgrade, lorsqu’il rencontra « la plus belle femme qu’il ait jamais vue ». C’était une étudiante serbe qui semblait tout connaître de lui. Au cours de la marche à travers la ville, elle lui dit : « Ne te fie pas aux apparences, la vérité n’est pas là. Regarde au-delà et tu connaîtras ce qu’y s’y cache. » Elle ajouta qu’elle le reverrait bientôt et disparut dans la foule.

Quelques jours plus tard, James Twyman était sur le Mont des Apparitions, à Medjugorje, quand il entendit des pas derrière lui. Il se retourna et vit la même jeune femme blonde qu’il avait rencontrée à Belgrade. James raconte : « Je ressentis la même sensation irrésistible que durant notre première rencontre. Puis-je repris mes esprits. » La jeune femme lui demanda pourquoi il semblait si surpris. Elle rappela à James ce qu’il avait promis à l’âge de 12 ans : « Tu attendais ta mère à l’extérieur de l’église. Tu m’as dit que tu te donnais à moi, et que tu voulais que je t’utilise pour amener les gens plus près de Dieu. Tu as oublié ta promesse, mais moi je ne l’ai pas oubliée. » Alors que James se rendait compte que la Vierge se manifestait sous une apparence tout à fait différente de celle de Medjugorje, en 1981, elle reprit promptement : « Dieu fonctionne toujours de manière à être compris. Aux jeunes Croates qui ne connaissent que leur catéchisme, j’apparais comme la Reine de Paix, un rosaire à la main. Mais le message est toujours le même. La forme est sans importance, seule l’énergie compte. »

Lorsqu’il la rencontra de nouveau, le lendemain, la Vierge lui parla de l’imminent génocide au Kosovo et de la déportation de dizaine de milliers de personnes, qui aurait lieu dans les mois à venir. « Ne dévoile pas encore tout cela aux autres ; sache que la Lumière vient dans le monde et que la nuit est presque achevée. » Puis elle se tourna vers lui une fois encore et ajouta : « Aie confiance en moi et sache combien je me repose sur toi. »

En avril 1999, une permission de se produire dans le camp de réfugiés de Brazde, à Stopje, où quelque 35 000 personnes étaient entassées, fut miraculeusement accordée à James. Peu avant le concert, alors qu’il errait près du camp avec un ami, distribuant des barres chocolatées dans une tentative désespérée d’apporter aide et consolation aux enfants réfugiés, une vieille femme sortant de l’une des tentes lui fit signe : « Tu me cherchais ? », demanda-t-elle en anglais. « Je ne pense pas », répliqua James. Mais la vieille femme insista : «Tu me cherchais ? » Son regard lumineux lui sembla familier. « Lorsque je regardai au-delà de son apparence, je vis une profondeur insondable. C’était Elle. Ce n’était pas une vieille femme du tout. Il s’exclama : « Vous n’êtes pas une vieille femme. » Alors il se souvint qu’elle lui avait enseigné de découvrir le divin en toute chose. « C’est vrai, répliqua-t-elle avec un sourire édenté, regarde au-delà des apparences et vois mon visage partout. »

Dans l’ouvrage que James Twyman a publié sur ses expériences, il décrit sa première visite à Sarajevo ravagé par la guerre et comment il entra en contact avec une communauté mystique très ancienne appelée les Emissaires de la Lumière. « Ils déclarent que le temps est venu pour que l’humanité accepte d’apporter un nouveau regard sur la paix. Ils affirment qu’un Etre est venu, pour le monde entier et pour chacun d’entre nous, et que cet Etre nous aidera à transformer le monde », écrit James Twymann.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la jeune femme était le Maître qui fut la Vierge Marie.

Source : Limburgs Dagblad, Pays-Bas

Les manuscrits de la Mer Morte prédisent le retour du Christ [sommaire]

Selon un article du journal américain Sun, un groupe d’érudits italiens, autorisé par le Vatican à étudier les manuscrits de la Mer Morte et à en prendre copie, a découvert un paragraphe sur le « retour du Messie ». Sous le titre : « les Nouveaux Secrets des manuscrits de la Mer Morte », le Sun relate que l’un des manuscrits découverts en 1954 décrit la seconde venue du Christ comme « étant une période de grande joie lorsque le Seigneur apparaîtra à chaque homme, femme et enfant, où qu’ils se trouvent. » D’après ces érudits, une interprétation de ce passage serait que le « retour du Christ sera télévisé ».

Le Sun ajoute : « Le manuscrit affirme que, plutôt qu’un temps de jugement ou de condamnation, ce sera un temps où l’amour de Dieu remplira le cœur de toute l’humanité et où chacun sortira de sa maison pour courir dans les rues en chantant : Alléluia. » Cela préfigure ce que le manuscrit qualifie d’époque où l’humanité se « réjouira au nom du Seigneur durant mille ans, vivant dans la paix et la prospérité ».

Source : Sun, Etats-Unis

Des apparitions de Jésus dans toute l’Amérique [sommaire]

A la une du magazine américain Weekly World News, un article intitulé Jésus apparaît dans toute l’Amérique, donne « d’étonnants comptes rendus de rencontres miraculeuses avec le Christ » et pose la question suivante : « Ces récentes apparitions de Jésus sont-elles le signe de son retour parmi nous ? »

D’après cet article, depuis le 1er janvier 1999, plus de 2 000 personnes dans le monde ont rapporté qu’elles avaient vu Jésus et, au fur et à mesure que l’an 2000 approche, ces apparitions se multiplient. De nombreux théologiens chrétiens seraient convaincus qu’une bonne partie de ces récits reposent sur une expérience authentique. « Il ne fait aucun doute pour moi que ces témoins ont réellement vu Jésus », a déclaré le père Franco Tomassi de Rome, après avoir examiné plusieurs centaines de cas pour le Vatican.

Un rêve sauve deux frères ensevelis sous des décombres [sommaire]

Deux frères, ensevelis sous des décombres lors du séisme qui a frappé Taïwan en septembre 1999, ont été secourus cinq jours et demi après la catastrophe. L’un d’entre eux a déclaré qu’il avait fait un rêve très étrange alors qu’il était prisonnier des ruines. Sun Chikwang et son frère ont expliqué qu’ils avaient survécu dans les décombres en mangeant quelques pommes et en jouant aux cartes dans le petit espace où ils étaient confinés. Sun Chi-kwang a raconté ainsi son rêve : « Il y avait quelqu’un à côté de moi qui me disait que, derrière le frigo, il y avait un trou par lequel je pourrais sortir. Ce rêve m’a paru très étrange et je l’ai raconté à mon frère. Il m’a demandé ce que cela signifiait et m’a affirmé que le destin ne pouvait s’adresser à moi, si bien que je me suis rendormi. Un peu plus tard, j’ai effectivement vu un trou qui s’est révélé être de grande taille. » Il s’agissait du trou creusé par les sauveteurs dans les décombres afin de parvenir jusqu’à eux.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que ce rêve a été inspiré par le Maître Jésus.

Source : Associated Press

Une image de la Vierge sur des photos [sommaire]

 En juin 1999, pendant la retransmission des funérailles du cardinal Basil Hume, deux photographes amateurs britanniques, distants d’environ 480 km, ont pris simultanément des clichés de la retransmission télévisée. Au développement, ils ont tous deux découvert une image translucide « ressemblant étonnamment à la statue de l’Immaculée conception (Notre-Dame de Lourdes) ».

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le Maître qui fut la Vierge Marie est à l'origine de ce miracle.

Source : Northern Cross, G.-B.

Une tomate miraculeuse [sommaire]

En septembre 1999, à Bradford, en Grande-Bretagne, des centaines de pèlerins musulmans se sont rendus chez Shabana Hussain, 27 ans, pour voir une « tomate sainte ».

Shabana était en train de préparer un curry lorsqu’en coupant une tomate, elle y découvrit des inscriptions en caractères arabes signifiant : « Au nom d’Allah le bienfaiteur et le miséricordieux » et : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah. » Ses proches pensent qu’il s’agissait d’un signe envoyé par Dieu.

Source : The Guardian, G.-B.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

MSF lauréat du prix Nobel de la paix [sommaire]

Le prix Nobel de la paix a été attribué à Médecins sans frontières. Fondée en 1971 par des médecins français, cette organisation humanitaire envoie chaque année, dans quatre-vingt pays environ, 2 500 volontaires qui s’efforcent de soulager la souffrance des populations en danger, tout en dénonçant les injustices. MSF, dont le budget annuel s’élève à 1,6 milliard de francs, a joué un rôle décisif dans les crises du Kosovo et du Timor oriental. Un aspect essentiel de son action consiste à témoigner, ce qui implique à la fois une présence sur le terrain et une condamnation de toute violation des droits de l’homme ou du droit international.

Le comité norvégien du Nobel a souligné la valeur de cette contribution : « Dans des situations critiques marquées par la violence et la brutalité, l’action humanitaire de Médecins sans frontières permet de créer des contacts entre les parties opposées. Chaque volontaire, par son courage et son abnégation, montre à chaque victime un visage humain, il représente le respect de la dignité humaine de cette victime, et il est une source de paix et de réconciliation. »

Philippe Biberson, président de MSF France, a déclaré : « Depuis sa création, MSF mène une bataille quotidienne afin d’établir un lien entre l’aide sur place et la diffusion du message émanant des populations en danger. En d’autres termes, nous ne sommes pas certains que le fait de parler suffise toujours à sauver les victimes, mais nous sommes certains que le silence les tue. »

Soulignant la nécessité de dénoncer les atrocités et les abus de pouvoir, Bernard Kouchner, un des fondateurs de MSF, actuellement représentant des Nations unies au Kosovo, a déclaré : « Il est très important que MSF ne cache pas les infamies et la souffrance ; nous devons convaincre chacun que tous les hommes sont responsables de la souffrance d’un seul d’entre eux. »

Source : New York Times, E.-U.; The Guardian Weekly ; The Independent

Le pape annonce une « journée de repentir » [sommaire]

Le pape Jean-Paul II a annoncé que l’Eglise ferait du 8 mars 2000 une « journée de repentir », à l’occasion du Jubilé 2000. Le but d’une telle journée est de demander pardon pour les torts causés par la hiérarchie de l’Eglise, au cours des siècles, à des hommes de science, des philosophes ou des théologiens, et pour ses violations des droits fondamentaux de certains individus et de certains peuples. « Lorsque certaines fautes sont constatées, a dit le pape devant 10 000 fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre à Rome, l’Eglise ne craint pas la vérité, elle estime au contraire qu’il est de son devoir de reconnaître les fautes commises par ses membres et d’en demander pardon à Dieu, et à ses frères et sœurs. » Parmi les fautes commises dans le passé, le pape a mentionné les méthodes « intolérantes et violentes » utilisées pendant l’Inquisition, et il a également condamné l’antisémitisme. « Nous devons examiner notre passé d’une manière objective et honnête, sans préjugés confessionnels ou idéologiques, car de nombreux chrétiens n’avaient pas conscience qu’ils violaient les droits humains fondamentaux. »

Source : El País, Espagne

Une marche contre la pauvreté [sommaire]

Des marcheurs ont parcouru plus de 1 000 kilomètres dans le but d’attirer l’attention de leur gouvernement sur l’ampleur du problème de la pauvreté en Grande-Bretagne. La marche de protestation, organisée par Church Action on Poverty (CAP), est partie à la mi-août de l’île de Iona, sur la côte ouest de l’Ecosse, et s’est terminée deux mois plus tard, le 17 octobre 1999, à Trafalgar Square, à Londres. Elle avait été planifiée de manière à ce que l’arrivée coïncide avec la Journée mondiale du refus de la misère. Son but était d’attirer l’attention sur les problèmes de plus en plus graves liés à la pauvreté ; les organisateurs ont demandé au gouvernement britannique de lancer une campagne anti-pauvreté. « Notre gouvernement doit réaliser qu’il s’agit d’un problème qui sévit en Grande-Bretagne comme ailleurs », a déclaré un porte-parole du CAP.

Source : Guardian Weekly, G.-B.

Une visite symbolique à Berlin [sommaire]

Le premier ministre israélien Ehud Barak est le premier chef de gouvernement à se rendre à Berlin depuis que le gouvernement allemand a fait de cette ville sa capitale, en août 1999. Lors de cette visite hautement symbolique, E. Barak était accompagné de survivants des camps de concentration. Pour le gouvernement allemand, cette visite constitue une manifestation de soutien à l’égard de la nouvelle Allemagne démocratique ; pour Israël, c’est un geste de bonne volonté.

Source : New York Times, E.-U.

Des représentants religieux contre l’extrémisme [sommaire]

La cité du Vatican a été le siège, fin octobre 1999, d’un rassemblement religieux regroupant des représentants de nombreuses religions différentes. La rencontre finale, présidée par le pape Jean-Paul II, s’est tenue sur la place Saint-Pierre où 200 personnes, des reli-gieux et des laïcs, ont lancé un appel aux dirigeants mondiaux pour qu’ils « refusent d’accepter que la religion soit utilisée dans le but d’inciter à la haine et à la violence. »

Cette rencontre inter-religieuse a véhiculé un message de tolérance particulièrement remarquable, surtout dans le contexte actuel. Des femmes musulmanes côtoyaient des Indiens d’Amérique, des moines asiatiques en robe safran et des prêtres en soutane noire. Un Indien d’Amérique a accompli une danse rituelle sur la place Saint-Pierre, bénissant les quatre coins de la Terre. Des musulmans se sont agenouillés sur des journaux étalés sur le sol pour prier en direction de la Mecque. Le Dalaï Lama a participé aux dernières heures de la rencontre, assis auprès du pape sur les marches de Saint-Pierre, lors de la cérémonie de clôture éclairée par des bougies. Cette rencontre a été organisée par le pape Jean-Paul II dans un dernier effort pour essayer, à l’aube du nouveau millénaire, de résoudre les problèmes qui se posent aujourd’hui aux hommes du monde entier. « Tout usage de la religion dans le but de soutenir la violence est un usage abusif », a déclaré le pape dans son message de clôture.

Source : Associated Press

 

Entretien

Servir l’humanité : La philosophie de Gandhi et de Krishnamurti [sommaire]

Interview de Vanamali Gunturu par Andrea Bistrich,

Vanamali Gunturu est né en Inde en 1956. Il a entendu parler de Gandhi dans son enfance, et par la suite, au cours de sa jeunesse, il s’est trouvé en contact avec Krishnamurti. Ces deux personnalités hors du commun l’ont fortement marqué. En 1995, il a obtenu son doctorat de philosophie de l’Université de Munich, en Allemagne, en présentant une thèse sur Husserl* et Krishnamurti. Le Dr Gunturu est l’auteur de deux ouvrages sur la vie et l’œuvre de Gandhi et de Krishnamurti (Krishnamurti – Life and works en 1997 et Gandhi – Life and works en 1999). Andrea Bistrich, notre correspondante à Munich, a interviewé Vanamali Gunturu.

Partage international : Les enseignements de Gandhi et de Krishnamurti ont-ils changé votre vie ?
Vanamali Gunturu : Krishnamurti m’a appris que j’étais conditionné. Je ne puis me débarrasser de ce conditionnement, mais je peux essayer de me comprendre à travers lui. Cela m’aide dans mon introspection, dans l’observation de moi-même. De Gandhi, j’ai retenu la non-violence, la vérité et la sincérité. Ils ont aiguisé ma conscience.

PI. Bien que l’apparence les sépare, de profondes similitudes existent entre Krishnamurti et Gandhi. Tous deux avaient un but très élevé : servir l’humanité.
VG. En apparence, ils étaient comme le jour et la nuit. Gandhi était un ascète et ses convictions imprégnaient complètement ses pensées et ses actes. Krishnamurti, au contraire, cultivait le culte de l’élégance. Mais leurs objectifs étaient les mêmes : l’amour, la non-violence, la fraternité humaine et l’éradication de la pauvreté.
Gandhi affirmait : « Je suis un serviteur de la vérité, un serviteur de l’humanité. » Et il l’exprimait dans sa vie. Il ne possédait pas de compte en banque et tout ce qu’il gagna en Afrique du Sud, il l’utilisa dans ses campagnes en faveur de la justice. Il faisait preuve de la plus grande humilité et n’hésitait pas à accomplir des tâches subalternes réservées aux castes inférieures.
Krishnamurti se consacra lui aussi au service de l’humanité, mais ses méthodes étaient différentes. Il donnait des conférences dans le but de révéler aux gens leur manque de liberté. Il leur montrait le conditionnement de leur conscience. Son but était de parvenir à libérer l’humanité de ce conditionnement.

La philosophie, amour de la vérité

PI. Krishnamurti n’était pas un universitaire, mais vous le considérez cependant comme un philosophe. Qui plus est, dans votre ouvrage, vous dites ceci : « Krishnamurti était l’un des plus cohérents et des plus sérieux parmi les philosophes connus. » Pourriez-vous nous donner quelques explications ?
VG. Krishnamurti fut le premier philosophe à émerger en Inde depuis le Moyen Age. Depuis, il n’y a pas eu de philosophes, mais de simples interprètes de la philosophie indienne traditionnelle. Tous ceux qui prétendent être des philosophes ne le sont pas. Et je vais vous expliquez pourquoi. En Allemagne, il existe une tradition assez surprenante : lorsqu’on a fait des études et obtenu un diplôme de philosophie, on est considéré comme un philosophe. Je doute fort qu’en se contentant d’étudier la littérature, on puisse prétendre être un écrivain. Pour être vraiment un philosophe, il faut, à mon avis, avoir formulé ou défini quelque chose de nouveau, ou bien avoir apporté une solution à une question en suspens. En ce sens, on peut classer Kant, Husserl, Sartre ou Platon parmi les philosophes. C’est à cette catégorie de penseurs originaux qu’appartient Krishnamurti.
On peut se demander si Gandhi était ou n’était pas un philosophe au sens strict du terme. Sa grandeur est d’avoir mis en pratique dans sa vie la philosophie indienne, sans aucune compromission, particulièrement les enseignements traditionnels du yoga : vérité, ahimsa (non-violence), brahmacharya (abstinence), astheya (ne pas voler), aparigraha (ne rien posséder). Il a ainsi élargi et redéfini ces enseignements. Ils étaient devenus figés et il les a renouvelés afin qu’ils répondent aux besoins réels des gens. Son exemple a montré à l’humanité qu’il est réellement possible d’appliquer ces préceptes comme fondement à notre vie et même à la société toute entière.

PI. Le fait de reconnaître Krishnamurti comme un philosophe l’a fait sortir du moule de l’ésotérisme et lui a donné une place parmi les grands philosophes d’Orient et d’Occident. Quelle a été la réaction ?
R. Krishnamurti a des disciples fanatiques et de farouches opposants, et les uns comme les autres lui ont fait du tort. Les disciples fanatiques sélectionnent les aspects les plus agréables des enseignements de Krishnamurti et s’y accrochent ; les opposants le rangent dans la catégorie des ésotéristes et essaient d’étouffer son message. Ni les uns ni les autres ne font réellement l’effort d’essayer de comprendre réellement sa pensée.
Pendant dix-huit mois, j’ai donné des cours à l’université sur la philosophie de Krishnamurti, ainsi qu’une étude comparée de Krishnamurti et d’autres penseurs. Les étudiants ont manifesté un tel intérêt qu’il n’y avait jamais assez de places assises dans la salle. Mais après trois semestres, l’université a supprimé mes cours. Dans les cercles académiques, il existe trop de préjugés à l’égard de Krishnamurti et de la philosophie indienne. Mais ceci est une autre question.

L’expérience de l’« art de voir »

PI. Pourquoi, à votre avis, Krishnamurti est-il resté ignoré en tant que philosophe ?
VG. Krishnamurti a dit un jour qu’il n’était pas un philosophe. A mon avis, il voulait prendre ses distances par rapport aux débats dépourvus de sens et aux questions prétentieuses des universitaires. Cela lui donna un avantage tactique. En effet, si quelqu’un affirme au départ qu’il n’est pas un philosophe, mais qu’il aimerait partager ses réflexions avec vous, vous êtes libres de l’écouter ou non ; il n’a pas à prouver ses observations par de longs commentaires académiques. Telle était son attitude, une attitude très sobre. Il existe encore une autre raison qui fait que Krishnamurti ne fut jamais reconnu ni accepté en tant que philosophe ; la plupart des philosophes considèrent la « pensée » comme une condition préalable à la liberté, et c’est précisément ce point que Krishnamurti réfute : il montre dans son analyse que justement cette pensée n’est pas libre, mais au contraire conditionnée. Les philosophes doivent admettre ses critiques et accepter le débat s’ils veulent être crédibles.

PI. C’est Krishnamurti lui-même qui a le mieux défini ses enseignements en disant qu’il s’agissait d’un « art de voir » une vision nuancée, sans jugements ni condamnations. Comment peut-on arriver à une telle vision ?
VG. Krishnamurti affirme que les gens ne sont pas libres. Ce qui leur manque, ce n’est pas la liberté constitutionnelle, les droits civiques ou l’émancipation féminine. Ces libertés-là sont des libertés extérieures, Gandhi les appelleraient les libertés parlementaires. C’est l’esprit de l’homme qui n’est pas libre, affirme Krishnamurti. Ceci est pire que n’importe quelle forme extérieure d’esclavage. La dépendance intérieure est très difficile à reconnaître. Lorsqu’on se trouve en prison, on sait que l’on n’est pas libre. Mais lorsque vous êtes enfermés dans la prison de vos pensées, dans un schéma conditionné, c’est difficile de le reconnaître. Cette forme d’esclavage est cultivée par la société dans de nombreux domaines : la religion, l’éducation, la science, etc.
Krishnamurti a mis l’accent sur trois formes de conditionnement intérieur : la pensée, le temps et l’ego. Elles sont si profondément enracinées dans notre conscience que nous sommes incapables d’en reconnaître l’existence et de contrôler l’emprise qu’elles ont sur nous. Krishnamurti affirme que, d’une part, la pensée est conditionnée, car elle ne peut exister sans l’expérience et la mémoire et que, d’autre part, la pensée conditionne la conscience. Nous souhaitons éviter de voir se renouveler les expériences passées qui nous ont laissé une impression déplaisante, et au contraire revivre celles qui nous ont procuré du plaisir. Les revivre quand ? Demain, après-demain, etc. Ainsi la pensée projette un événement agréable dans l’avenir et de cette manière, elle crée le temps. Le temps dépend de la pensée et de ses nombreuses perceptions. Ces perceptions agréables ou désagréables et les réactions de désir ou de rejet qu’elles engendrent font naître l’ego. Une fois que l’ego existe, toutes les expériences faites par l’individu sont organisées autour de cet ego et il devient le centre de la conscience. En dernière analyse, l’ego n’est rien d’autre qu’une création de la pensée. Donc, Krishnamurti montre que la pensée est conditionnée, qu’elle est à l’origine de la notion de temps et à l’origine de l’ego qui, une fois présent, devient la source de tous les conditionnements. Lorsqu’on réalise cela, non pas d’une manière abstraite et théorique, mais de manière directe, comme lorsque l’on fait l’expérience d’un mal de dents, on peut atteindre « l’art de voir ».

PI. Une telle « vision » peut-elle exister ?
VG. Naturellement, c’est très difficile. Qui a vraiment envie de renoncer à son identité ? Il s’agit de détruire son propre ego. Chaque ego a sa propre identité, constituée par la manière dont l’individu se perçoit et par l’image que ses parents ou ses amis se font de lui. Qui est prêt à abandonner tout cela ? C’est très difficile, mais pas tout à fait impossible cependant.

PI. Dans quelle mesure les enseignements de Krishnamurti reposent-ils sur la pensée indienne ? Est-il un penseur oriental ?
VG. Chose surprenante, on peut sur bien des points établir un parallèle entre Krishnamurti et le phénoménologiste** allemand Husserl. Lorsqu’un phénoménologiste ira sans crainte jusqu’au bout de sa pensée, il arrivera aux mêmes conclusions que Krishnamurti. Dans ses premiers écrits, Husserl est effectivement arrivé au même point que lui, mais il s’en est écarté par la suite, par crainte des conséquences de la pensée logique et phénoménologique.
La vérité n’est liée à aucun événement historique, ni à aucun endroit géographique particulier. La biographie du philosophe, son lieu de naissance et sa culture sont accidentels. L’essentiel est la vérité. La vérité n’est la vérité que lorsqu’elle transcende la notion de temps et d’espace. Krishnamurti a dit que la séparation entre Orientaux et Occidentaux était purement géographique et arbitraire. Elle n’a pas d’importance réelle. La pensée n’est ni orientale ni occidentale. Ce qui sépare les hommes, c’est leur conditionnement. La philosophie ne peut être liée à un lieu ou une époque, sinon ce ne serait pas vraiment de la philosophie.

Le message, c’est la vie elle-même

PI. Dans l’introduction de votre ouvrage sur Gandhi vous écrivez : « L’œuvre de Gandhi est comme un océan. » La plupart d’entre nous considère Gandhi comme une figure politique charismatique quelque peu excentrique. Presque personne ne sait que ses écrits remplissent quatre-vingt-treize volumes et qu’il a inlassablement traité de toutes les questions concernant la vie humaine.
VG. Paradoxalement, il est facile d’en rester à des clichés en ce qui concerne Gandhi. Il n’a pas seulement été le défenseur politiquement engagé que tout le monde connaît, il a également beaucoup écrit sur des sujets variés tels que la santé, la philosophie, l’économie, l’hygiène, la politique, etc. Il écrivait environ soixante-dix lettres par jour. Personne n’était trop insignifiant pour lui. De nombreuses personnes lui écrivaient pour lui demander conseil et il répondait à toutes.

PI. Gandhi a affirmé qu’une nouvelle conscience se développait et qu’elle allait progressivement et indirectement se répandre dans le monde entier. Le monde s’est-il amélioré depuis Gandhi et Krishnamurti ?
VG. La réponse dépend souvent de notre humeur. Il existe des preuves de cette amélioration, mais leur validité dépend de notre point de vue et de ce que nous désirons voir. En fait, la violence a diminué dans le monde entier. Cela ressort clairement si l’on considère l’évolution de l’humanité. La soi-disant civilisation n’est rien de plus qu’une réduction progressive de la violence dans tous les domaines de la vie. Pour l’homme primitif, vivant en tribus qui s’attaquaient et se volaient mutuellement, la violence était naturelle, et n’était jamais remise en question.
Au cours de l’évolution, l’homme a appris à contrôler cette violence et à ne pas la manifester aussi brutalement ; pourtant, nous n’avons pas atteint le stade que nous aurions dû atteindre. Gandhi nous a fait prendre conscience de ceci : la soi-disant liberté n’est qu’une façade. Derrière cette façade, au sein de notre vie privée, dans le monde politique et économique, il existe beaucoup de violence cachée. Lorsque vous commencez à suivre les préceptes de Gandhi, vous prenez conscience de cette violence. C’est ce que Gandhi nous a laissé. Qu’il ait été oublié ou non en tant que personne, ses idées demeurent toujours valables.

PI. Quand les gens reconnaîtront-ils que cela a changé et agiront-il dans ce sens ?
VG. Certainement pas du jour au lendemain, mais il faut faire le premier pas. J’espère que l’on cessera de considérer Krishnamurti et Gandhi seulement comme les représentants d’un pays particulier et que l’on examinera le contenu philosophique de leur œuvre. Voir dévaloriser leur travail en raison de leur origine nationale et culturelle, comme le font de nombreux universitaires, est si décevant.

*Edmund Husserl (1859-1939), philosophe juif allemand.
**La phénoménologie d’Husserl est la science de l’analyse de la conscience

 

Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Wall Street surévaluée [sommaire]

« Maitreya l’a répété : le krach boursier est inévitable. Les marchés boursiers ressemblent à des maisons de jeu où chacun devient « dépendant » de cette drogue qui consiste à faire de plus en plus d’argent. La situation ressemble à une bulle sur le point d’éclater. » (Partage international, juin 1989)

Les analystes financiers sont nerveux. Il y a bientôt trois ans, le président de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, mettait en garde contre ce qu’il appelait « l’exubérance irrationnelle » des marchés financiers. Malgré les records réalisés par les gé-rants de fonds, et la bonne santé persistante de l’économie, il devient évident que le marché américain est dangereusement surévalué. Si certains commentateurs poussent à la hausse en évoquant diverses stratégies d’ajustement, pour d’autres, la seule question est de savoir quand la bulle va éclater.

Les experts de l’Institut Jérôme Levy craignent que les Etats-Unis ne reproduisent le schéma du Japon au début du nouveau millénaire, et notent que la valeur de l’indice Nikkéi a baissé de plus de 50 % en dix ans. Si ce schéma se produisait, le chômage exploserait et le Produit intérieur brut américain s’effondrerait. Jusqu’à présent, les crises économiques survenues au cours de la seconde moitié des années 1990 n’ont, apparemment, causé que des dommages superficiels à l’ensemble de l’économie mondiale. Il semblerait que si la tendance défavorable se poursuivait, comme certains le prédisent, elle pourrait menacer le fondement même du système financier mondial.

Source : Guardian Weekly, G.-B.

Progrès au Moyen-Orient [sommaire]

« Les Palestiniens auront leur propre pays. » (PI, juin 1988) « Le Moyen-Orient oubliera le poids de sa douloureuse histoire, comme s’il ne s’était rien passé. Les bons rapports entre voisins, l’amitié, le respect grandiront. Le calme et la paix remplaceront la violence actuelle. » (PI, juin 1989)

Selon le premier ministre israélien Ehud Barak, les négociations de paix entre Israël et la Syrie devraient reprendre « dans les semaines à venir », après trois ans d’interruption. Il estime que les autorités syriennes donneront « très prochainement » leur feu vert à des discussions directes avec Israël.

Dans une interview diffusée à la télévision israélienne, Ehud Barak a bien précisé que la paix avec la Syrie impliquerait nécessairement des « compromis territoriaux douloureux ». Le président syrien El Assad n’a cessé de répéter qu’il n’entreprendrait des négociations de paix qu’à la condition qu’Israël envisage la cession totale du plateau du Golan, occupé depuis 1967. Ehud Barak a indiqué qu’Israël envisageait de restituer le plateau du Golan car la paix est plus importante que la possession d’un territoire en bordure du plateau.

Le chef d’Etat israélien a réitéré sa promesse qu’avant juillet 2000, Israël se retirerait de la zone de sécurité du sud Liban – engagement qu’il considère comme un geste de bonne volonté à l’égard des exigences syriennes.

Source : Süddeutsche Zeitung, Allemagne

Mandela le pacificateur [sommaire]

« L’Etat d’Israël devrait se retirer des zones qu’il a occupées dans les pays arabes : le plateau du Golan, le sud du Liban, ainsi que la rive gauche du Jourdain », a déclaré Nelson Mandela, lors de sa première visite dans la région palestinienne autonome. Il a exhorté le gouvernement israélien à payer ainsi le « prix de la paix », devant des centaines de personnes qui l’ont acclamé pour ses propos pacificateurs, et qui ont brandi des banderoles portant l’inscription : « Arafat et Mandela sont des symboles de la liberté. Nous partageons un rêve commun. » Il a terminé son voyage au Moyen-Orient par une rencontre avec des représentants des gouvernements israéliens, iraniens et syriens.

Source : El País, Espagne

L’Indonésie élit son président [sommaire]

« La loi par la force disparaîtra. Les politiciens deviendront les serviteurs des hommes, non leurs maîtres. » (PI, octobre 1988)

Le parlement indonésien a élu l’ecclésiastique musulman modéré, Abdurrahman Wahid, à la présidence du pays. Le premier transfert démocratique de pouvoir dans l’histoire de l’Indonésie, fait suite à 32 années de dictature du président Suharto.

A. Wahid, est réputé pour son esprit de tolérance religieuse, son attachement à un gouvernement laïque, son soutien aux réformes démocratiques et économiques, ainsi qu’aux droits des minorités. Suite à son élection, le nouveau président a immédiatement démontré sa volonté d’unité et de conciliation en nommant le chef populaire de l’opposition, Megawiti Sukarnoputri, au poste de vice président. A.Wahid a également maintenu de bonnes relations avec les forces armées, qui lui ont promis leur allégeance.

Le monde espère que la démocratie vient de s’enraciner durablement en Indonésie. Le porte parole de l’armée a même déclaré : « Je crois que le peuple acceptera la réalité de la démocratie. »

Source : New York Times, Etats-Unis

Les japonais lancent une voiture électrique [sommaire]

« L’environnement deviendra la question prioritaire dans le monde. » (PI, juin 1989)

Mitsuoka Motors a présenté la MC-1T EV, comme le premier véhicule électrique pratique pour une utilisation quotidienne. « Vous rechargez la batterie au cours de la nuit, et vous pouvez effectuer 30 à 50 km », a déclaré S. Mitsuoka, président de l’entreprise.

La MC-1T EV, dont le volume n’est pas supérieur à celui d’une moto, ne peut accueillir que le conducteur. Elle mesure 1,96 m de long pour 1,16 m de large. Sa vitesse est de 60 km/h pour le modèle intégrant une batterie de 72 volts, et de 45 km/h, pour le modèle disposant d’une batterie de 48 volts.

Source : The Nikkei Weekly, Japon

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

L’Afrique incapable de financer les services sociaux de base [sommaire]

Une nouvelle étude sur les dépenses sociales, réalisée par les Nations unies, révèle que trois pays africains, seulement, consacrent plus de 20 % de leur budget aux soins de santé, à l’éducation et à l’alimentation de base, objectif fixé par le Sommet social de Copenhague en 1995. Cette étude, réalisée par l’Unicef et le PNUD, montre que si la Namibie consacre près de 30 % de son budget national, le Mali près de 23 % et le Kenya 20 %, le reste des pays les plus pauvres d’Afrique dépense beaucoup moins que cela.

« Initiative 20/20 », adoptée à l’unanimité lors du Sommet de Copenhague, presse les nations industrialisées à consacrer au moins 20 % de leur budget d’aide internationale à des services comprenant l’obstétrique, l’éducation primaire, la nutrition, la fourniture d’eau potable et de sanitaires, alors qu’on demande aux pays en voie de développement d’y consacrer environ 20 % de leur budget.

L’étude de l’ONU souligne le fait que la plupart des pays les plus pauvres du monde sont contraints de dépenser davantage pour le remboursement de leur dette que pour la santé et l’éducation.

La dette de l’Afrique est passée de 344 milliards de dollars en 1997, à 350 milliards en 1998. Dans l’intervalle, l’aide officielle au développement, en Afrique, continue à décroître, chutant de son sommet de 23 milliards de dollars en 1992, à moins de 19 milliards de dollars en 1997. De plus, les investissements étrangers directs en Afrique se montent annuellement à moins de 5 milliards de dollars.

Prenant la parole lors d’une réunion du Conseil économique et social de l’ONU, le secrétaire général, Kofi Annan, a mis l’accent sur la dégradation des conditions économiques et sociales en Afrique, et a souligné que 44 % des Africains vivent dans une pauvreté absolue, avec moins d’un dollar par jour. Kofi Annan a attiré l’attention sur un certain nombre de priorités nécessaires au développement social, notamment sur une intégration accrue à l’éducation primaire et à l’amélioration de la situation sanitaire.

« Le financement du développement de l’Afrique est crucial pour remporter la bataille contre la pauvreté », a déclaré Kofi Annan.

Source : Interpress Service

La jeunesse brésilienne réforme les bidonvilles [sommaire]

Rio de Janeiro, la tumultueuse capitale brésilienne, a souvent mauvaise presse. De nombreux enfants désœuvrés traînent dans les rues ; le manque d’argent les empêchant d’aller à l’école, ils survivent en volant, en vendant des déchets réutilisables, ou en alimentant le marché noir. Très jeunes, ils sont attirés vers la prostitution ou servent d’intermédiaire dans la vente de drogue.

Afro Reggae est né d’un atelier de musique, dans le bidonville de Vagario Geral où, il y a quatre ans, 21 résidents innocents furent massacrés par la police. L’atelier s’est transformé en un groupe de jeunes qui se réunissent pour jouer de la musique, étudier la danse, écrire des textes et monter des spectacles. Afro Reggae possède maintenant son propre centre communautaire, où environ 400 jeunes ont trouvé une manière créatrice d’utiliser leur temps. Les enfants sont tenus de respecter des règles strictes : pas d’alcool ni de drogue, pas de vol, obligation pour eux d’aller à l’école ou de travailler. S’ils désirent étudier, ils peuvent bénéficier d’une aide financière de la part du Fonds d’étude « Nosso futura » (notre futur). L’argent gagné par Afro Reggae va principalement à ce fonds, luttant ainsi contre la pauvreté et la criminalité parmi les jeunes cariocas.

Le centre communautaire a maintenant une signification sociale considérable et constitue une référence sur la manière et les moyens de s’attaquer aux problèmes inhérents à la vie des bidonvilles. Anderson Sa déclare : « Nous possédons maintenant notre propre journal, nous produisons deux programmes radio et nous avons notre site Internet. Il existe aussi à notre actif deux compagnies de cirque, deux orchestres, une école de musique orientée sur le travail en atelier, un centre culturel, des activités sportives et nous venons de lancer un projet de prévention contre le sida. Nous allons démontrer tout ce que l’on peut faire dans un bidonville. »

Pour plus d’information : Grupo Cultural Afro Reggae, Rua Senador Dantas, 117/1508, centro, Rio De Janeiro RJ, CEP 20031-201, Brésil. Tél/fax +55-21-220-7804. Email : afroreggae@ax.apc.org.

Source : Brabants Dagblad, Pays-Bas

Catastrophes, climat et pauvreté [sommaire]

Selon un rapport de la Croix Rouge internationale, les dommages causés par les catastrophes naturelles de 1998 furent les plus importants jamais enregistrés. Depuis 1993, le nombre de personnes sinistrées, suite aux inondations et aux tremblements de terre, est passé de 500 000 à 5,5 millions. Selon ce rapport, ces désastres majeurs tels que l’ouragan Mitch et El Niño seraient provoqués par la conjonction du changement climatique et de la pauvreté : 96 % des morts dues à ces catastrophes se produisent dans les pays pauvres.

Source : Ceefax, BBC-tv, G.-B.

Les bébés africains protégés du sida [sommaire]

Un nouveau médicament, mis au point par des chercheurs, aux Etats-Unis et en Ouganda, pourrait se révéler bon marché et efficace pour ralentir le développement du sida en Afrique, où chaque année près de 2 000 bébés naissent déjà contaminés par le virus du sida. La Névirapine réduit les possibilités du transfert du virus HIV entre la future maman et le fœtus, pour un coût de quelques dollars la dose.

Source : Ceefax, BBC-tv, G.-B.

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Religions unies : Appel à la fin de la violence [sommaire]

par Carol Davis,

La paix mondiale est-elle possible ? William Swing, évêque épiscopal de Californie, le pense. En compagnie d’autres membres de United Religions Initiative (Initiative pour des religions unies), une réunion internationale de leaders religieux, il a même fixé le premier jour de la paix au 31 décembre 1999.

Ensemble, ils sont en train d’organiser « 72 heures interconfessionnelles pour la paix », un mouvement pour que cesse la violence, dans les foyers, les communautés et les nations, du 31 décembre 1999 au 2 janvier 2000. « Nous souhaitons un cessez-le-feu de trois jours au niveau mondial, afin que ce millénaire se termine dans la paix et que le prochain commence dans la paix, déclare W. Swing. Nous souhaitons que les peuples utilisent cette période de manière constructive afin d’instaurer la paix dans les pays en conflit. » Diverses initiatives en faveur de la paix ont déjà été organisées.

– A Washington, des cultes interconfessionnels pour la paix visant à la réconciliation, à la célébration et au développement d’une nouvelle approche spirituelle, se dérouleront au cours de ces 72 heures.

– En Ethiopie, un groupe interconfessionnel érigera un mât de la paix et œuvrera pour la réconciliation entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

– Au Pakistan, la Commission nationale des évêques catholiques pour les relations chrétiennes et musulmanes organise une marche pour la paix à travers tout le pays, couvrant une distance de 2 250 km.

La mission pour la paix est l’un des premiers projets de l’Initiative interconfessionnelle, qui culminera l’année prochaine avec la création de Religions unies, organisation internationale comptant des représentants de toutes les confessions, et dont l’objectif sera de préconiser l’amour, d’encourager la liberté de culte et de maintenir la paix entre les religions du monde.

Après les Nations unies, les Religions unies

W. Swing a eu l’idée de Religions unies après avoir été invité à s’exprimer lors d’une célébration religieuse, à l’occasion de l’anniversaire des 50 ans des Nations unies. « Si les leaders politiques peuvent collaborer pour la paix, pourquoi les leaders religieux ne le pourraient-ils pas ? Lors du lancement de l’Initiative pour des religions unies, raconte W. Swing, ce sont surtout les communautés religieuses qui m’ont apporté leur soutien : les leaders religieux étaient moins disposés à participer, car les Religions unies offrent un champ d’action où aucune religion ne prédomine ni n’exerce de contrôle. » Certains leaders ont également soulevé la question de la représentation, ce que W. Swing a reconnu être une difficulté, mais pas impossible à résoudre.

« Si chaque pays dispose d’une voix aux Nations unies, comment envisager un rassemblement où chaque religion aurait une voix ? Qui voterait pour les juifs ? Ou pour l’islam ? » Par ailleurs, les leaders religieux s’inquiétaient que l’on considère « qu’ils abandonnaient ou bradaient les vérités exclusives de leur propre foi » s’ils s’engageaient dans une activité interconfessionnelle. Ils se demandaient aussi quelles religions auraient le droit de voter.

« Une autre question était de savoir quelles sont les vraies religions et quelles sont celles dont le but est d’exploiter les gens et de les soumettre à un lavage de cerveau. Mais ces problèmes peuvent se résoudre par la coopération, affirme W. Swing. Ce qui manque dans l’ensemble c’est de l’imagination. Si les leaders religieux du monde avaient le désir de travailler ensemble, ils pourraient réunir les peuples et résoudre ces problèmes, mais dès que vous faites appel à leur imagination, vous êtes aussitôt rejeté. »

« On constate une expansion de la vie – et donc des difficultés – interconfessionnelle. Cela demande des solutions et engendre un besoin urgent de démocratisation des religions, déclare W. Swing. Je veux dire par là que nous allons devoir faire preuve d’un certain respect et accepter le fait que d’autres religions existent et qu’elles doivent être considérées comme faisant partie intégrante de la vie de la planète. »

Aime Dieu et ton prochain

L’Initiative pour des religions unies a été lancée en 1996, lors d’un premier sommet mondial à San Francisco, siège de l’organisation. Ses membres se composent de représentants de plus de 40 religions différentes, et le groupe opère dans 50 pays. Son but est de « créer une coopération à long terme entre les peuples de la Terre, afin d’honorer le sacré, de mettre fin à la violence religieuse, de bâtir une communauté et de créer de nouvelles possibilités d’épanouissement de toute vie. » Cette mission forme la base fondamentale du projet de Charte de l’Initiative, qui fait le tour du monde afin d’être débattue. Cette charte qui lancera les Religions unies sera signée le 26 juin 2000, soit 55 ans après la signature de la charte qui créa les Nations unies. « Pour les Religions unies, la participation de communautés à la réalisation d’un objectif tel que 72 heures interconfessionnelles pour la paix est délicate, déclare W. Swing. Ce n’est pas parce que quelqu’un a interpellé le Kremlin pour dire, en pleine prolifération nucléaire, que « c’était de la folie », que nous avons obtenu le moindre désarmement nucléaire. Mais lorsque les peuples du monde ont dit au Pentagone et au Kremlin : « C’est de la folie », les choses ont commencé à changer. »

Bien qu’il cite un passage de la Bible, le message est universel et primordial pour l’objectif de Religions unies. « Lorsque les gens se sont tournés vers Jésus et lui ont demandé : « De quoi s’agit-il ? Quel est le commandement ? » Jésus répondit qu’en réalité le commandement était double : aime Dieu et aime ton prochain. » Citant la parabole de Jésus sur le bon Samaritain qui, malgré une haine mutuelle et culturelle, secourut un juif qui avait été battu, volé et laissé pour mort par des voleurs, W. Swing poursuit : « Je pense que Jésus nous a fait savoir dès le début qu’aimer Dieu avec ferveur ne représentait que la moitié du grand commandement, et que l’autre moitié était : qu’allez-vous faire pour votre prochain ? Vous devez vous poser la question de Jésus : « Le bouddhiste est-il mon prochain ? Et le juif ? Et l’hindou, le sikh ? » Je pense que la réponse est oui. Il ne s’agit pas de dire : « Comment puis-je haïr ou anéantir mon prochain ? » Mais : «Comment puis-je aimer mon prochain qui est d’une autre religion ? »

Source : American News service

L’esprit de service désintéressé [sommaire]

RÉFLEXIONS SUR LA BHAGAVAD GITA*

par Swami Nirliptananda,

Londres

Nous avons tous différents types de devoirs et de responsabilités envers notre famille, notre société, notre vie spirituelle et notre dharma (droiture, vertu). Nous formons une seule grande famille : nous dépendons les uns des autres pour notre existence ; nous ne pouvons survivre seul. Nous devrions donc travailler pour le bien de tous. C’est essentiellement cela le dharma : remplir nos devoirs. Nous vivons tous dans ce monde et si chacun suit ses propres caprices et ses fantaisies personnelles, il se produira sans cesse des conflits d’intérêt et les hommes seront toujours en train de se battre, mentalement et physiquement, si bien que la vie toute entière ne sera qu’un champ de bataille. Nous sommes tous différents, nous pensons différemment et nous avons tous nos propres besoins, mais si chacun d’entre nous en fait à sa tête lorsque nous sommes ensemble, il y aura tout le temps des conflits d’intérêt. Nous devons donc nous efforcer de trouver ce qui peut inciter chacun à faire des sacrifices pour la communauté, pour le bien de tous.

La « loi de la vie » (concernant l’homme) nous montre comment vivre dans le monde. Notre monde séculier nous soumet à de nombreuses lois, car s’il n’existait pas de règles, nous pourrions nous tuer nous-mêmes, nous massacrer les uns les autres, supprimer toute vie, causer une terrible destruction. Nous avons donc besoin de règlements. Les Rishis ont incorporé ces lois dans la vie spirituelle afin que nous puissions les pratiquer de notre plein gré. Ainsi, naturellement, volontairement, nous accomplirons l’action juste ; c’est cela le dharma. Lorsque nous accomplissons l’action juste, nous en bénéficions et finalement la société elle-même en bénéficie. Un autre type de loi est celle qui nous est imposée, au besoin par la force, mais, en dépit de toutes les contraintes extérieures, nous ne sommes pas capables de vivre en paix, parce que notre nature est ainsi faite. Il est donc essentiel de pratiquer une certaine discipline.

Les Vedas affirment que la connaissance est utile, nécessaire, mais que, seule, elle est insuffisante et que nous devons nous efforcer à une certaine discipline, de manière à nous élever sur le plan moral et éthique. Si nous nous contentons de parler tout le temps, les autres ne nous suivront pas et, pour qu’ils le fassent, nous devrons exercer une certaine pression sur eux. La nature des êtres humains est ainsi faite et c’est la raison pour laquelle il existe tant de lois. Les Rishis ont donc prescrit le dharma, qui ne dit pas que nous ne devons rien détruire, mais que tout est divin et lorsque nous savons que tout est divin, nous ne détruisons rien. C’est aussi simple que cela.

La plus grande perfection

L’interdépendance se manifeste lorsque chacun d’entre nous remplit ses devoirs en tant que père, mère, fils, fille, etc., en tant que partie de la société, partie du tout. Lorsque nous accomplissons nos devoirs en n’escomptant aucune forme de récompense égoïste, mais comme une obligation, une contribution à la vie, cette attitude d’esprit développe en nous un détachement intérieur. En accomplissant ce type de devoirs, notre esprit et notre nature se purifient et nous nous détachons alors du monde matériel. L’attachement naît lorsque nous agissons uniquement dans le but de satisfaire nos propres exigences, de maintenir notre situation personnelle, etc. Lorsque nous pensons à nos devoirs envers notre famille, la société dans laquelle nous vivons, notre vie religieuse et notre dharma, nous ne sommes plus centrés sur nous-mêmes, mais, au contraire, nous commençons à penser davantage aux autres, à essayer de faire quelque chose pour eux ; c’est ce qu’on appelle seva (le service désintéressé). Le service désintéressé permet de devenir détaché et purifie notre esprit.

Seva, le service désintéressé

L’enseignement essentiel de la Bhagavad Gita est la pratique du seva. Le Seigneur Krishna a affirmé que grâce à l’action désintéressée dans laquelle nous n’avons rien à gagner ni à perdre, grâce à la pratique continuelle du seva en faveur de notre famille, ou de qui que ce soit, nous pouvons atteindre un niveau de réalisation si élevé que notre esprit est absorbé en Dieu. Nous ne dépendons alors de rien d’autre. Le Seigneur Krishna nous conseille donc de toujours accomplir, dans un esprit de détachement, l’action qui doit être faite ; alors, en vérité, nous atteindrons la plus grande perfection. Le Seigneur Krishna a expliqué que lorsque nous ne faisons que penser à nous-mêmes en oubliant les autres, nous devenons attachés aux choses, et en raison de cet attachement, toutes sortes de difficultés surgissent dans notre vie. Ce n’est donc pas ainsi que l’humanité peut trouver la paix et le bonheur. La seule façon de les trouver est de pratiquer le détachement, parce qu’à chaque fois qu’il y a attachement, il y a souffrance : l’attachement est la cause de la souffrance. Mais lorsqu’il y a détachement, il y a paix et harmonie, il y a tout ce que l’on peut souhaiter de meilleur car avec l’esprit de sacrifice vient le non-attachement. Et lorsqu’il y a sacrifice, tout le monde y gagne. Mais lorsqu’au contraire nous sommes centrés sur nous-mêmes et ne pensons qu’à nous, personne ne nous aime. Personne n’aime les égoïstes. Le Seigneur Krishna a affirmé qu’il n’existait nulle place en ce monde pour ceux qui ne font pas de sacrifices, sans parler d’une place dans l’autre monde. « Par conséquent, a dit le Seigneur Krishna, agissez toujours dans un esprit de non-attachement. »

Les actions et les idées des grands hommes font autorité, les autres suivent. La spiritualité n’est pas un simple discours ; elle doit s’exprimer dans nos actions et notre attitude. Car c’est par l’exemple que nous sommes capables d’enseigner, pas seulement par la parole. Le Seigneur Krishna a demandé comment nous serions tous si les grands hommes se contentaient aussi de parler et de ne rien faire. Les grands hommes sont un exemple à suivre, ils montrent la voie. De la même manière, nous devons travailler pour le bien de notre famille, de la société dans laquelle nous vivons, de notre dharma, et si nous sommes pleinement engagés dans ce genre d’activité, notre esprit sera purifié. Et lorsque notre esprit sera purifié, Dieu nous aidera.

Nous nous enorgueillissons souvent d’aider les autres, mais c’est une chance d’avoir l’opportunité de faire quelque chose. Accomplir un sacrifice est la plus grande chose que nous puissions faire. Comme quelqu’un l’a dit, le service désintéressé est semblable à un arbre : nous le nourrissons et nous l’arrosons, et lorsqu’il grandit, nous nous en réjouissons parce que nous l’avons observé depuis le début, nous avons pris soin de lui, et lorsqu’il fleurit, nous sommes heureux. C’est cela le véritable dharma. La base du dharma est yajna (le sacrifice). Il n’a jamais existé de grand homme qui n’ait accompli de réel sacrifice. Lorsque nous suivons cette philosophie du sacrifice, nous devenons grands nous-mêmes.

La famille, base de notre société

La famille est la base de notre société. Ce qu’est notre famille, notre société le devient. Particulièrement lorsque les enfants sont très jeunes, nous devons leur montrer l’exemple, sinon, nous perdrons le contrôle. C’est pourquoi le Seigneur a dit que nous avions de multiples responsabilités, des responsabilités envers notre famille, la société, notre vie religieuse et notre dharma. C’est cela le service désintéressé. Si nous faisons notre devoir, notre vie sera heureuse et notre société prospérera. C’est pourquoi la Bhagavad Gita insiste sur le fait que si nous suivons les principes, l’éthique et la sadhana (la méditation) qu’elle nous enseigne, notre vie deviendra finalement sublime ; nous ferons l’expérience de la paix et l’harmonie régnera dans notre société. Om Tat Sat Hari Om.

*La Bhagavad Gita, ou « Chant de Dieu », un des textes sacrés hindous, rapporte les dialogues échangés entre Krishna, une incarnation de Vishnu, et Arjuna, son disciple.

 

Citation

Extrait du message n° 13 [sommaire]

par Maitreya,

« Commencez par vous consacrer vous-mêmes, tout ce que vous êtes et avez été, au service du monde, au service de vos frères et sœurs, où qu’ils se trouvent. Assurez-vous que pas un jour ne s’achève sans que vous n’ayez accompli un acte de service véritable, et soyez assurés que mon aide sera vôtre. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Dans les pas de Jésus [sommaire]

Cher Monsieur,

Au mois d’août 1989, je fis le voyage de Sarajevo à Medjugorje avec mon père et mon oncle, afin de visiter la fameuse église où la Vierge Marie est apparue à des enfants il y a quelques années.

Lorsque nous entrâmes dans l’église, une messe y était célébrée en français, et nous nous assîmes au fond, au bord de l’allée centrale. J’observais ce qui se passait avec la plus vive attention, lorsque je vis soudain un homme agenouillé le long du banc, juste à mes pieds. Je ne l’avais pas vu ni entendu arriver, mais il était là, presque allongé sur le sol de l’église.

Jamais auparavant, je n’avais contemplé des mains aussi merveilleuses. Il priait avec ferveur, les mains jointes, et je ne pouvais détacher mes yeux de lui. Il portait des sandales et je remarquai que la peau de ses pieds était tannée, presque comme du cuir : « Il a dû parcourir toute la Terre », fut l’idée qui me traversa l’esprit. Il avait de longs cheveux bouclés, brun cendré, qui lui retombaient sur les épaules et lui cachaient le visage. Il portait un habit de moine, d’un brun passé, couvert de poussière. J’essayai désespérément de voir son visage ; il se leva avant que la messe ne soit terminée et je restai stupéfaite devant la pureté de son profil. Son visage était d’une beauté étonnante : on aurait dit celui du Christ.

A la fin de la messe, je le suivis. Il portait sur l’épaule un sac très vieux et très usé, mais quelque chose y brillait. Marchant juste derrière lui, je pus voir qu’il s’agissait d’une petite médaille du Vatican. « Il a dû faire tout le trajet depuis le Vatican jusqu’ici avec ces sandales », pensai-je. Il se déplaçait avec grâce, sans faire le moindre bruit, comme s’il passait à travers l’air, inaperçu, et je pus le suivre facilement. Son regard apaisant et son doux sourire créèrent en moi un sentiment très particulier : j’avais conscience de n’avoir jamais eu l’occasion de vivre une telle expérience auparavant. Dehors, il y avait une foule de gens assis au soleil. Je continuai à marcher derrière lui, suivant ses pas sacrés. Mais soudain quelque chose attira mon attention et je tournai la tête l’espace d’un instant. Je dus fermer les yeux, éblouie par le soleil, et lorsque je les rouvris, il avait disparu.

Je retournai auprès de mon père et je lui dis que j’avais vu le Christ. « Tu parles de l’homme vêtu d’une robe brune ? » me demanda-t-il. Lui aussi l’avait remarqué. Je rentrai à la maison, submergée d’une joie étrange et profonde, et je racontai à tout le monde que j’avais vu le Christ à Medjugorje.

D.S., Ljubljana, Slovénie

 

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait du Maître Jésus.

Une impression de silence [sommaire]

Cher Monsieur,

Une semaine après la catastrophe ferroviaire du 5 octobre 1999, à Paddington (Londres), qui a fait 31 morts et plus de 200 blessés, je me suis rendue à l’endroit de l’accident pour y déposer quelques fleurs. Il y avait encore beaucoup de monde sur les lieux : la police réglait la circulation, des gens étaient rassemblés devant un amoncellement de fleurs, des cameramen de télévision étaient en train de filmer, et, en bas du talus où quelques wagons détruits gisaient encore, des grues géantes fonctionnaient et des secouristes continuaient à fouiller méticuleusement les décombres et à mettre tout ce qu’ils retrouvaient dans des sacs de plastique. Cependant, au milieu de cette activité intense, je fis l’expérience d’un profond silence sous-jacent. La terreur que j’avais tout d’abord éprouvée en m’approchant de ce triste spectacle s’était évanouie. Même dans le centre commercial très animé qui se trouvait à proximité et où l’on avait transporté de nombreux blessés, on retrouvait cette impression de profond silence. Ma nièce qui m’accompagnait éprouva la même chose. Plus tard, je me suis souvenue qu’un silence semblable régnait, il y a de nombreuses années, dans un square tranquille près de Brick Lane. Etait-ce dû à la présence de Maitreya ?

I. L, Notting Hill, Londres, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que Maitreya ainsi que le Maître Jésus étaient restés longtemps présents sur les lieux de la catastrophe.

La chaîne miracle [sommaire]

Cher Monsieur,

Mon mari et moi avons pris l’avion entre Montgomery (Alabama) et Los Angeles, pour assister à une conférence de Benjamin Creme. Le jour de la conférence, j’allumai la télévision pour écouter les nouvelles du matin, lorsque je vis une croix blanche apparaître sur l’écran. Après un moment la croix disparut. Quelques minutes plus tard, une autre croix apparut et resta pendant quelques temps. Ces croix n’avaient aucun rapport avec le sujet de l’émission.

Pouvez-vous me dire comment ces croix sont apparues ?

G. D., Alabama, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ces croix ont été manifestées par Maitreya.

Force intérieure [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 13 décembre 1996, au cours de l’après-midi, j’avais garé ma voiture sur un parking, à Nea Smyrni, un quartier animé d’Athènes. Lorsque je revins, je vis qu’une autre voiture stationnait en double file devant la mienne et celle d’une dame. La dame était très perturbée et j’essayai de la calmer en lui disant qu’ayant un peu de place libre d’un côté, j’allais pouvoir dégager ma voiture ce qui lui permettrait de sortir. Je commençai à manœuvrer bien qu’à un moment donné j’eus l’impression, et même cru entendre, que ma voiture avait légèrement heurté celle qui se trouvait de l’autre côté de moi sur le parking. Je continuai jusqu’au moment où je vis en face de moi un homme d’environ trente-cinq ans arborant un large sourire. Lorsqu’il me proposa de me guider dans mes manœuvres, je retrouvai toute ma bonne humeur. Je continuai donc mes essais jusqu’au moment où il me dit qu’il valait mieux arrêter. Il me montra la voiture que je craignais d’avoir heurtée et m’assura qu’elle n’avait rien. (Comment pouvait-il être au courant ?) Puis il me dit que la seule façon de dégager mon véhicule était à son avis de trouver deux autres personnes et de le soulever. Il arrêta deux passants et leur dit que je m’étais mis dans cette position difficile en essayant d’aider l’autre dame et il leur demanda le plus naturellement du monde, comme s’il s’adressait à deux amis, de l’aider à soulever ma voiture, qui, soit dit en passant, est loin d’être légère. L’un de ces hommes était un jeune homme brun portant des livres sous le bras, qui m’avait aidé à me garer dans les environs de Koukaki une semaine auparavant. A eux trois ils soulevèrent ma voiture et la déplacèrent sans un mot. Puis, celui qui m’avait d’abord aidé tout seul me dit de me mettre au volant et de voir si je pouvais partir. Ce que je fis. Mais je fus aussitôt pris dans la circulation et je ne pus même pas le remercier. De toutes façons, il était déjà occupé à venir en aide à l’autre dame.

Cet homme était-il Maitreya ? Qui étaient les deux autres ? Cette aide inhabituelle était-elle le symbole de l’aide que je recevrais par la suite ou que j’avais déjà reçue d’eux ?

L. A., Grèce

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que le premier homme était bien Maitreya. L'homme brun était le Maître Jésus et le troisième un de ses disciples. La réponse à la dernière question est négative.

Une rencontre identique [sommaire]

Environ une semaine plus tard, j’étais à nouveau en train de manœuvrer pour sortir de ma place de parking lorsqu’apparut un jeune homme d’environ trente-cinq ans qui se dirigeait rapidement vers moi. Je pensai aussitôt que c’était celui que j’avais rencontré à Nea Smyrni. Il avait les mêmes traits empreints de douceur, mais cette fois-ci je remarquai sa peau bronzée et sa belle prestance. Il portait un pantalon ample et une tunique de coton blanc. Il me regardait si fixement que je crus qu’il allait me parler, mais il s’éloigna en faisant avec la main le mouvement circulaire du volant, comme il l’avait fait la fois précédente pour me guider dans mes manœuvres. Mais cette fois-ci il rayonnait de joie et d’amour.

Bien sûr, cette fois il ne fait aucun doute pour moi que j’ai vu Maitreya ; est-ce que je me trompe ?

L. A., Grèce

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme en question était Maitreya.

Une bienheureuse nouvelle [sommaire]

 Je voudrais également vous demander votre avis sur un rêve que j’ai fait récemment. J’ai rêvé d’un homme grand qui me disait que la maladie dont je souffre est sérieuse et qu’elle empirerait, mais que finalement je serais guéri. Dans mon rêve, je fus surpris de l’entendre dire que je pouvais être guéri et j’ai pensé qu’il s’agissait de Maitreya.

[1] Etait-ce effectivement lui ? [2] Vous est-il possible de me dire dans quelle mesure je serai guéri ? [3] Cette guérison sera-t-elle durable ?

L. A., Grèce

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l'homme du rêve était Maitreya et indiqué que la guérison serait totale et durable.

Le Maître de la gare centrale [sommaire]

Cher Monsieur,

J’ai eu bien souvent l’occasion de voir des mendiants mais celui que j’ai rencontré au mois de septembre 1996 était différent. C’était à la gare routière centrale. Il était appuyé sur une béquille et présentait aux passagers un morceau de papier sur lequel était écrit qu’il avait cinq enfants à charge. Il y avait en lui quelque chose d’étrange. Son apparence était celle d’un Indien (bien que ceux-ci soient relativement rares en Slovénie), il était âgé d’une soixantaine d’années (et à cet âge on n’a généralement plus d’enfants à charge) et il émanait de lui un charme spécial et une chaleur qui me touchèrent profondément. Je n’avais qu’un peu de monnaie sur moi et je regrettai de ne pouvoir lui donner davantage.

Pourriez-vous me dire qui était cet homme ? Ma fille l’a également vu, le même jour, mais plus tôt.

A. N., Ljubljana, Slovénie

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le mendiant était Maitreya.

Pas seulement un gentil grand-père [sommaire]

Cher Monsieur,

A la fin du mois de janvier 1994, nous nous promenions, mon amie et moi, dans le vieux quartier de Ljubljana, lorsque nous vîmes un jeune homme assis devant une galerie. Il portait sur la poitrine un écriteau où était écrit : « Aidez-moi, j’ai faim. » Nous lui donnâmes de la nourriture, et il sembla quelque peu embarrassé en nous remerciant.

Je le vis une autre fois devant l’église ursuline. N’ayant pas d’argent sur moi, je décidai de lui tenir compagnie. Il y avait en lui quelque chose de vraiment particulier qui m’attirait. Je m’assis près de lui, par terre, ce qui n’était en rien dans mes habitudes.

Il me montra un dessin qu’il avait fait et me demanda ce que j’y voyais. Je lui répondis : « Vous et votre âme. » Il ne fut pas tout à fait satisfait de ma réponse et nous continuâmes à parler de spiritualité. Il me demanda soudain ce que je voulais faire dans la vie. Sa question touchait un point sensible et elle provoqua un certain désarroi en moi. J’essayai de lui expliquer que je souhaitais aider les autres mais que j’en étais encore à chercher quel était mon dharma. Il ne fit aucun commentaire.

Quelques jours plus tard, il était de nouveau là. Cette fois nous parlâmes de Dieu. « A quoi ressemble Dieu à votre avis ? » me demanda-t-il. Pour le taquiner je lui répondis que Dieu était un gentil grand-père avec une longue barbe. « Non ! » répliqua-t-il, me donnant l’impression qu’il savait de quoi il parlait. La dernière fois que je l’ai vu, nous n’avons échangé que quelques mots. Nous sommes restés tranquillement assis. Il y avait dans sa présence quelque chose d’agréable et d’enrichissant.

Au cours des mois suivants, certains problèmes que je n’avais pas réussi à résoudre semblèrent trouver leur solution presque sans effort de ma part.

Lorsque j’ai lu dans le numéro de mars 1997 de Share International la lettre Hungry student – Hungry world (Etudiant affamé – monde affamé), j’ai pensé que l’étudiant affamé et le jeune homme que j’ai moi-même rencontré étaient peut-être la même personne. Me suis-je trompé ?

J. R., Ljubljana, Slovénie

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le jeune homme en question était le Maître Jésus.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Maitreya est-il apparu à nouveau devant des groupes ? [sommaire]

Le 10 octobre, Maitreya est apparu devant un groupe de 100 chrétiens orthodoxes, à Kiev, en Ukraine. Il a parlé pendant 18 minutes. Une source avait été énergétisée dans les environs auparavant.

Le 24 octobre, Maitreya est apparu devant un groupe de 50 chrétiens, à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Il a parlé pendant 18 minutes. Une source avait été éner-gétisée dans les environs.

Le 31 octobre, Maitreya est apparu en Ukraine, devant 400 chrétiens orthodoxes. Il a parlé pendant 18 minutes. Une source avait été énergétisée dans les environs auparavant.

La ville où Maitreya est apparu le 26 septembre est Silésie (Slask), en Pologne (non en Allemagne, comme indiqué dans notre précédent numéro).

La ville de Suisse où Maitreya est apparu le 12 septembre est Baden (non Bade comme indiqué dans le numéro du mois dernier).

Pensez-vous que vous recevez les vibrations de Maitreya par channelling, ou que vous recevez des messages télépathiques ? [sommaire]

Les deux. La plupart des gens donnent le nom de « channelling » à n'importe quelle communication venant de n'importe quelle entité, que ce soit une entité astrale ou un Maître travaillant sur les plans les plus élevés.

Je n'aime pas ce terme, donc je ne l'utilise pas. Je ne fais pas de « channelling », mais un canal (channel) a été créé, tout d'abord entre mon Maître et moi, puis entre Maitreya lui-même et moi. Un processus d'adombrement s'est mis progressivement en place et s'est affiné au fil des années, jusqu'à ce que Maitreya vienne à Londres en juillet 1977. A plusieurs reprises, au cours du mois d'août de cette année-là, je fus conduit devant lui et, à l'occasion de l'une de ces rencontres, il me demanda si j'accepterais de recevoir publiquement, pendant mes conférences, hebdomadaires à l'époque, le genre de communications que je recevais de lui, depuis deux ans, dans l'intimité de mon propre groupe. Il existe donc de nombreux messages de Maitreya antérieurs au 6 septembre 1977, date à laquelle fut transmis le premier des messages publiés. Nous les publierons peut-être un jour.

Je n'appelle pas cela du channelling. Il s'agit d'une relation télépathique qui s'établit par l'adombrement de ma conscience par une (minuscule) partie de la conscience de Maitreya, et pour laquelle j'ai été progressivement préparé. Il s'agit d'un adombrement au niveau de l'âme, qui n'est possible que suite à un long travail de préparation destiné à habituer le receveur à de hautes fréquences vibratoires. Avec l'adombrement (qu'un message soit délivré ou non) est libérée la vibration des différentes énergies de Maitreya.

Ce qui, plus que tout autre chose, donne aux gens la conviction que ce que j'affirme est vrai, c'est, d'une part, la réalité des énergies qui se déversent pendant l'adombre-ment au début et à la fin de mes conférences, et, d'autre part, la réalité de l'adom- brement lui-même, que voient de nombreuses personnes, plus ou moins clairvoyantes ; elles voient réellement l'adombrement se produire, et elles l'ont décrit.

J'ai assisté à l'une de vos conférences à Londres qui était présentée comme « un message d'espoir », mais je me suis senti bouleversé, coupable et responsable des souffrances des pays en voie de développement. Je me suis demandé si cela aussi était un message d'espoir. [sommaire]

Se sentir coupable est naturel. Si tout le monde se sentait coupable, nous essaierions de faire quelque chose. Mais les gens sont généralement tellement remplis d'autosatisfaction qu'ils ne font rien. Ils savent que des gens meurent de faim mais ils se disent : « Pour moi, tout va bien. » Maitreya affirme que l'autosatisfaction est « la source de tous les maux », parce qu'elle exprime précisément la séparation qui est notre principale illusion. Nous pensons que nous sommes séparés, nous maintenons cette séparation et, par conséquent, nous avons un monde divisé, un monde où des millions d'individus souffrent ; même ceux qui créent les divisions souffrent.

Nous devons affronter la criminalité, les problèmes de drogue, et toutes sortes de situations dramatiques dans notre monde développé, parce que nous créons une société à deux vitesses. En nous coupant nous mêmes des pays en voie de développement, nous les poussons à contracter d'énormes dettes qu'ils ne peuvent rembourser, et ils deviennent de plus en plus pauvres, ayant non seulement leur dette à rembourser mais également les intérêts de celle-ci. Si nous leur accordions des prêts sans intérêt, les choses seraient différentes. Nous prétendons leur apporter de l'aide, mais ce n'est pas de l'aide, c'est de l'usure. Nous gagnons des millions grâce aux intérêts des crédits que nous accordons au tiers monde. Notre gouvernement et d'autres commencent à s'en rendre compte et à réclamer l'annulation de la dette. Il est grand temps d'agir. Nous devons aussi stopper la croissance de l'endettement, en accordant des prêts sans intérêt. Nous tirons davantage d'argent de nos prêts qu'eux n'en reçoivent.

Si vous vous sentez bouleversé, cela ne veut pas dire que vous n'ayez aucune raison d'espérer. Tout d'abord, le sens de la responsabilité vous rendra plus fort, vous donnera le désir d'agir, et c'est l'action qui apportera des changements. Maitreya déclare : « Rien ne me cause plus de chagrin que cette honte. Le crime de la séparation doit être éradiqué de ce monde. J'affirme que tel est mon but. » et également : « Pendant combien de temps supporterez-vous cette situation dégradante ? Comment pouvez-vous regarder ces gens mourir devant vos yeux et vous considérer comme des hommes ? »

En termes d'incarnation, qu'arrive-t-il à une personne qui ne fait pas de mal, mais pas de bien non plus ? [sommaire]

Une personne dont la vie est tiède, où ne souffle ni le chaud ni le froid, progresse peu. Une vie au cours de laquelle vous vous montrez très destructeur vous maintient en arrière parce qu'il vous faudra en payer le prix karmique. Une vie dans laquelle vous faites beaucoup de bien vous pousse en avant sur le sentier de l'évolution, allège votre « fardeau » karmique. Mais une vie au cours de laquelle vous ne faites ni bien ni mal, une vie tiède, est plutôt « inutile » pour l'âme.

L'âme se fixe généralement trois objectifs principaux pour une incarnation donnée, et elle met en place les circonstances et les difficultés qui nous obligeront à développer les qualités nous permettant d'évoluer. Si nous fuyons ces difficultés et si nous essayons de contourner les obstacles plutôt que de les surmonter, il nous faudra revenir sans cesse au même point. La plupart des gens voudraient se trouver ailleurs que là où ils sont ; ils pensent que « là-bas » l'herbe est plus verte. Ils admirent « telle personne », et veulent lui ressembler, au lieu d'être eux-mêmes. La raison pour laquelle ils veulent ressembler à la personne qu'ils admirent est le désir d'être eux-mêmes admirés. Mais la seule chose qui compte, c'est l'être unique que nous sommes ; chacun de nous est unique.

Dans la prochaine vie vous serez différent : vous paraîtrez différent, vous aurez peut-être des qualités différentes parce vous aurez des rayons différents, qui donneront une autre coloration à votre personnalité, mais vous serez toujours vous-même. A tout moment vous avez l'opportunité de développer cette individualité, ce caractère unique, non pas en imitant les autres mais en pensant par vous-même et en établissant vos propres normes, vos propres valeurs : en étant fidèle à vous-même. Lorsque vous êtes fidèle à vous-même, vous êtes fidèle à votre propre divinité, quelque chose que personne ne peut vous enlever.

Au cours du processus naturel de l’initiation, on entre dans la Hiérarchie spirituelle par la porte du signe cardinal du Capricorne, lorsqu’on devient un initié du 3e degré. Mais on ne devient pas un Maître avant d’atteindre la 5e initiation, celle de l’Ascension. Occultement parlant, dans quel « règne » se trouve un initié disciple entre la 3e et la 5e initiation ? Le règne humain ou celui des Maîtres ? [sommaire]

Le règne humain et le règne des âmes.

Lorsque nous parlons de Dieu, s’agit-il du Logos planétaire ? [sommaire]

Au sens immédiat, oui. Il existe un « Dieu » à tous les niveaux. Notre Dieu immédiat est le Logos planétaire. Jehovah de l’Ancien Testament, l’Ancien des Jours, est la réflexion sur le plan physique éthérique du Logos. Il s’agit d’un homme jeune, Sanat Kumara, le Seigneur du Monde, qui est venu de Vénus il y a dix-huit millions et demie d’années. Il est pour nous le plus proche équivalent de Dieu. Mais le Logos solaire, au centre du système solaire, est aussi « Dieu » : nous sommes également une partie de sa conscience. Le Logos solaire est relié au système de Sirius. La relation entre notre système solaire et celui de Sirius est similaire à celle qui existe entre notre personnalité et notre âme. De même que nous sommes la réflexion de notre âme, le système solaire est une réflexion de Sirius. Au delà, « Dieu » existe aussi, au centre de la galaxie.

Maitreya est-il mortel ou immortel ? [sommaire]

En temps qu’homme ou femme, nous sommes tous mortels. En tant qu’âme ou Soi, nous sommes tous immortels. Maitreya est un homme mortel qui, grâce à une expansion de conscience sans cesse élargie au cours du processus d’évolution, est parvenu à un degré de réalisation du Soi qui fait de lui un des Grands Immortels.

Pourriez-vous nous parler du rôle des animaux sur la Terre. Possèdent-ils une âme ? Evoluent-ils ? Sont-ils capables d’amour et de réalisation du soi ? [sommaire]

Les règnes ont tous évolué à partir du règne situé juste au-dessous : le règne végétal a évolué à partir du règne minéral, le règne animal à partir du règne végétal, le règne humain à partir du règne animal, et à partir du règne humain évolue le règne spirituel ou règne des âmes, composé des Maîtres et des initiés. Les animaux ne sont pas individualisés comme les êtres humains : ils ne possèdent pas d’âme individuelle qui s’incarne, comme le font les hommes. Il ne serait pas exact de dire que les animaux sont capables d’amour (celui-ci étant une qualité de l’âme), mais ils sont certainement capables de dévotion. Tant qu’un animal n’aura pas évolué, en passant par l’individualisation, jusqu’au stade humain, il sera naturellement incapable de réalisation du soi.

[1] J’ai lu que les Maîtres Koot Hoomi et Morya résidaient à Shigatse. Cela m’intrigue. Shigatse, même à l’époque, était une ville relativement grande. Ce n’était pas vraiment « une forteresse de montagne retirée ». [2] S’agissait-il déjà du début de l’extériorisation de la Hiérarchie ? [sommaire]

[1] Les Maîtres ne vivaient pas dans la ville elle-même, mais à la périphérie. Ils étaient cependant bien connus dans la ville. [2] Non.

Récemment, un membre de notre groupe de transmission a découvert une reproduction d’un tableau du peintre allemand J. R. Wehle (1848-1936). Intitulée « Et ils le suivirent » : Jésus et ses disciples marchant dans les blés, cette œuvre présente une grande ressemblance avec la photographie reproduite dans le numéro de juillet/août 1996 de Share International, photographie noir et blanc apparue au développement parmi des photographies couleur. [1] Vous avez indiqué que cette photographie avait été produite par le Maître Jésus et qu’il s’agissait d’un autoportrait. Cela implique-t-il que J. R. Wehle fut inspiré par le Maître Jésus lorsqu’il a peint son tableau ? [2] Pourriez-vous nous indiquer la structure de rayons et le niveau d’évolution de ce peintre ? [sommaire]

[1] Oui, lorsque J. R. Wehle peignit ce tableau, il fut effectivement inspiré par le Maître Jésus. Celui-ci a utilisé le tableau comme base de la forme-pensée en noir et blanc qui est apparue sur la pellicule couleur. [2] Ame : 4 ; personnalité : 4/6 ; corps mental : 7/4 ; corps astral : 6/2 ; corps physique : 3/7. C’était un initié de degré 1,5.

Si vous rencontriez Maitreya, le reconnaîtriez-vous ? Si vous aviez une seule question à lui poser, quelle serait-elle ? et quelle serait sa réponse ? et l’accepteriez-vous ? [sommaire]

Je ne pense pas que j’aurais une question à lui poser. Il a répondu à tant de questions que je n’en aurais pas d’autre à lui poser. L’accepterais-je ? Si une question me venait à l’esprit et s’il y répondait, il est plus que probable que j’accepterais sa réponse. Je le reconnaîtrais. Je l’ai reconnu. Je l’ai aussi vu sans le reconnaître – sous l’apparence d’une femme, et aussi sous celle d’un mendiant bien habillé qui demandait deux dollars pour acheter de l’essence, alors qu’il n’avait pas de voiture. Je ne l’ai pas reconnu alors, mais je l’ai reconnu plus tard. Tout d’un coup j’ai réalisé qui il était.