Partage international no 422octobre 2023

par Felicity Eliot

Maitreya, Benjamin Creme et son Maître recourent-ils seulement à une métaphore familière lorsqu’ils affirment que « l’humanité est une » ? Sur quoi cette affirmation se fonde-t-elle ? Il s’agit après tout d’une affirmation extraordinaire et radicale. Beaucoup la considèrent comme un cliché sentimental et l’ignorent. Existe-t-il un moyen de tester sa validité ? Pouvons-nous, d’une manière ou d’une autre, transformer ce concept en une réalité empirique ? Avons-nous des outils ou des moyens à notre disposition qui nous permettraient d’accéder aux réalités évoquées dans cette affirmation apparemment simple ?

Je pense qu’il existe de nombreuses façons d’approcher et d’expérimenter la vérité de ce fait fondamental. L’un des moyens les plus importants est sur le point d’être compris, prouvé et révélé au monde entier. Il est difficile d’imaginer l’effet que cela aura sur le monde, dans tous les domaines de la vie, mais cela vaut certainement la peine d’essayer. Voici ce qu’écrit le Maître de Benjamin Creme, indiquant l’impact que ces nouvelles connaissances et expériences auront dans un domaine essentiel de la vie qui concerne chacun d’entre nous : la santé.

 

Vaincre la maladie

« La science se tient prête aujourd’hui à apporter sa contribution à la victoire sur la maladie. Les plans éthériques de la matière attendent d’être explorés et étudiés. C’est là que l’on trouvera l’origine du déséquilibre des forces qui se manifeste par des maux physiques. Le traitement de la maladie prendra une dimension nouvelle lorsque la fonction des centres de force (ou chakras) en tant que récepteurs et distributeurs d’énergie sera comprise, et que leur relation avec les principales glandes endocrines sera connue. Déjà, bien sûr, il y a quelques praticiens qui connaissent tout cela et font un travail précieux, mais ce n’est qu’une fois cette connaissance généralisée que nous constaterons un progrès significatif dans la compréhension du mécanisme de la maladie.

Le temps est proche où cette recherche sur les plans éthériques commencera sérieusement. Quand ce sera le cas, la situation thérapeutique s’en trouvera transformée. La nouvelle psychologie, la future science de l’âme, projettera une vive lumière sur la nature et la cause de la maladie, et indiquera le chemin menant à la prévention. En temps opportun, l’homme apprendra à entrer en contact et à travailler avec le règne évolutif dévique (ou angélique) qui, sous de nombreux aspects, est profondément engagé dans le processus de la guérison. » (Un Maître parle, Santé et Guérison (2), novembre 1982)

Ces deux paragraphes si denses peuvent-ils nous aider à saisir toutes les implications de cette simple phrase : « Nous sommes tous un » ? Existe-t-il un moyen qui nous permettrait de dépasser l’individu pour intégrer le collectif, c’est-à-dire reconnaître notre interconnexion ? Après tout, notre monde entre dans une nouvelle ère caractérisée par une tendance croissante à la synthèse, à l’élévation de l’expérience de groupe. …

 

Photos : © J.C. Florescu
Guérir et travailler sur les niveaux éthériques est déjà une pratique acceptée dans le monde de la médecine alternative. Cette photographie a été prise par J. C. Florescu utilisant la thérapie électrocristalline, capable de capturer des images des champs énergétiques. Dans ce cas, nous voyons la cuisse droite blessée d’un athlète avec d’intenses couleurs foncées dans la zone endommagée. Droit d’auteur de la photo © J.C. Florescu

Le corps éthérique

Citons le Maître Djwal Kuhl (DK) : « Rien n’existe dans l’univers manifesté, qu’il s’agisse des mondes solaires, planétaires ou des différents règnes de la nature, qui ne possède une forme énergétique, subtile et intangible, quoique substantielle qui contrôle, gouverne et conditionne le corps physique extérieur. C’est le corps éthérique. » (La télépathie et le corps éthérique, Alice Bailey)

De plus en plus de gens prennent conscience des énergies et, pour beaucoup, c’est presque devenu un axiome que d’affirmer que nous vivons dans un univers composé d’énergie et, en fait, qu’il n’y a rien d’autre que de l’énergie, qui est la conscience elle-même et un milieu pour le transfert de la pensée. Ce milieu est la mer éthérique dont nous faisons intrinsèquement partie. La science prend conscience de son existence et cherche des preuves.

« Les prochains aspects à étudier sont les plans éthériques, qui sont au nombre de quatre. Lorsque les plans éthériques deviendront une réalité pour les scientifiques, ils deviendront une réalité pour tout le monde. Dans un premier temps, les scientifiques étudieront probablement le quatrième et le troisième, puis les deux plans éthériques supérieurs. Ensuite, ils pourront étudier la pensée elle-même émanant du plan astral, ou les niveaux inférieurs et supérieurs du plan mental. » (Benjamin Creme, Partage international, janvier/février 1996) …

Si l’humanité est réellement un tout interconnecté, alors rien ne peut rester en l’état. Si la majorité ou une grande partie de la population mondiale fait l’expérience, ou même accepte, que l’éthérique est réel et que nous partageons tous ce champ commun de l’être, alors la façon dont nous organisons nos vies politiquement, socialement et économiquement, par exemple, sera radicalement transformée. Les priorités, les objectifs, le sens que nous donnons à nos vies deviendront rapidement méconnaissables. Si nous prenons progressivement conscience d’une divinité partagée ou d’un inter-être, des concepts tels que le karma ou la loi de cause à effet, qui sont pour l’instant largement théoriques, deviendront réels et immédiats. …

Auteur : Felicity Eliot, rédactrice en chef de Share International, basée à Amsterdam (Pays-Bas).
Thématiques : science, spiritualité
Rubrique : De nos correspondants ()