Maitreya assiste des combattants musulmans au moment de la mort – [sommaire]
« Des musulmans tués au combat sapent le moral serbe » titrait récemment The Independent on Sunday. Un phénomène étrange s’est produit en juin dernier en Bosnie, après que les Serbes aient repoussé des offensives musulmanes autour de Sarajevo et sur la route de Pale.
Robert Fisk, correspondant du journal britannique, a écrit : « Il semblerait que le refus des musulmans de se rendre et d’accepter une défaite se poursuive après leur mort… Le renversement des forces sur la route Pale-Lukavica fut considérée comme une victoire importante des Serbes de Bosnie. Pourtant, au lieu de leur remonter le moral, ce qui s’est passé la semaine dernière sur cette route les hante. « Ce qui nous trouble le plus, aa expliqué un Serbe en uniforme, c’est que les musulmans que nous avons tués sur la route sont morts le sourire aux lèvres. Pourquoi souriaient-ils ? Ils s’étaient fait tuer, et nous contrôlions la route… » « Nous sommes fatigués de cette guerre. Nous désirons le retour à une vie normale, en famille », a déclaré de son côté un policier militaire serbe. »
Partage international a rapporté plusieurs cas où la présence de Maitreya au moment de la mort avait transformé la terreur en sérénité. Ainsi, lors du massacre de la place Tiananmen, un témoin a observé la paix et l'abandon sur les visages de ceux qui tombaient sous les balles — Maitreya était intervenu pour supprimer la douleur au moment de la mort chez les victimes (Partage International, septembre 1989, p.16). De même, un témoin a rendu compte de l'expression de paix observée sur les visages des victimes après le tremblement de terre de Kobe. Maitreya y a aidé de nombreuses personnes à passer le seuil de la mort (PI, juil./août 1995, p.9). L'observation faite récemment en Bosnie constitue un nouvel exemple de l'aide de Maitreya, qui a adouci le moment du passage. B. C.
Source : The Independent on Sunday, G.-B.)
D’autres témoignages d’expériences miraculeuses – [sommaire]
Tremblement de terre de Kobe
par Michiko Ishikawa,
Le tremblement de terre qui a secoué Kobe, au Japon, le 17 janvier 1995 à 5 h 45, a provoqué la mort de plus de 5 000 personnes. Le journal japonais Yomiuri Shimbun a évoqué les « visages rayonnant de paix » des victimes et d'autres phénomènes extraordinaires cités dans notre numéro de juillet/août. Notre article faisait suite à une information transmise par Benjamin Creme dans le numéro de mars 1995 de Partage International : « …Au moment de la catastrophe et au cours des jours qui ont suivi, Maitreya a passé beaucoup de temps à Kobe, sauvant de nombreuses personnes qui seraient mortes ou gravement blessées. Il a également aidé certains à franchir le passage de la mort. »
Au cours de la tournée annuelle de Benjamin Creme au Japon, au mois de mai dernier, nous avons été informés des expériences étonnantes vécues par des membres du groupe de méditation de transmission de Kobe/Osaka, durant le tremblement de terre et dans les heures qui ont suivi. Cet article présente leurs témoignages.
Au moment du désastre, Setsuko Hara habitait le quartier Hagashi Nada, une des zones les plus sévèrement touchées de la ville — la deuxième par le nombre de victimes. L'immeuble de deux étages où se trouvait son appartement a été totalement détruit.
Le matin du drame, elle s'est éveillée avant que son réveil ne sonne. Au moment même où elle se retournait pour atteindre son réveil, elle ressentit comme un grondement assourdissant venant des profondeurs de la terre, retentissant jusqu'au plus profond d'elle-même. Pensant immédiatement à un tremblement de terre, elle se couvrit le visage de sa couverture et retint son souffle. Soudain, elle eut la sensation de sombrer dans un état d'esprit indescriptible : « Je me sentais entourée par une sphère ronde et douce, flottant agréablement, rebondissant comme un ballon. Je me sentais très bien et en paix. Je n'ai entendu aucun son ni ressenti aucun choc. » Lorsqu'elle revint à elle, elle entendit la voix de son mari l'appelant : « Est-ce-que ça va ? » Lorsque la moitié du bâtiment avait été instantanément soufflée (murs, toit, etc.), son mari dormait dans la pièce voisine. Il avait ensuite glissé sur le plancher, sur son futon, jusqu'à la chambre de sa femme. Alors elle s'était levée, sa couverture enroulée autour de la tête et avait suivi son mari.
« Il faisait encore nuit. Tout ce que je pouvais voir étaient les pieds de mon mari. Je l'ai suivi, appelant constamment : « Maitreya, Maitreya. » Il y avait devant moi une sorte de sphère lumineuse, qui me précédait, comme pour éclairer mon chemin. Je traînai ma couverture, escaladant la fenêtre et le toit d'un garage attenant, et elle ne s'accrocha ni aux carreaux cassés ni aux débris. Je pensai vaguement combien il était étrange d'escalader la fenêtre d'un appartement situé au deuxième étage pour sortir. »
Setsuko découvrit plus tard que l'encadrement de la fenêtre de son appartement lui avait servi de pont entre son immeuble et le toit du garage voisin qui s'était écroulé. « J'ai senti que j'étais protégée, et j'étais heureuse de faire partie d'un groupe de méditation de transmission », a-t-elle conclu.
Asako Aoyama vit dans le quartier Takarazuka, avec son mari et son fils. L'immeuble de 42 appartements où elle réside a été à moitié détruit, alors que les deux immeubles identiques, situés de part et d'autre, l'ont été entièrement, montrant d'importantes crevasses en de nombreux endroits.
« Ce matin-là, je m'éveillai soudainement. Habituellement, je ne me réveille pas si tôt. Après quelques secondes, j'entendis comme un grondement et je vis les commodes me tomber dessus. » Sa chambre est meublée de plusieurs commodes assez lourdes, placées sur toute la longueur du mur. Chaque tiroir était rempli de vêtements. Plusieurs statues du Bouddha et du Bodhisattva, dont l'une pèse environ 30 kilos, étaient placées sur le dessus des commodes. Il y avait également plusieurs poupées japonaises dans des vitrines, des cadres portant les photos de Maitreya et de Saï Baba, ainsi que d'autres objets empilés les uns sur les autres, presque jusqu'au plafond. Asako et son mari dormaient sur un tatami, à même le sol, devant les commodes.
« Je regardai les ombres des commodes tomber sur moi comme dans un film au ralenti, et ne ressentis aucune peur. Je les regardai tomber jusqu'à ce qu'elles décrivent un angle de 60 degrés environ. Puis, je ne me souviens plus de rien. Lorsque je revins à moi, je me trouvais sous les commodes, mais sans ressentir leur poids. Je n'avais pas de couverture sur la tête ; j'étais donc totalement exposée, et malgré cela, je n'eus aucune blessure. » Elle appela son mari qui dormait près d'elle. Elle dut l'appeler plusieurs fois avant d'entendre sa réponse : « Je vais bien. »
Ils dégagèrent ensemble les commodes et s'en extirpèrent sans aucun problème. « Quand on y pense, cela paraît étrange d'avoir pu repousser ces commodes et les soulever aussi facilement. Normalement, il aurait fallu trois ou quatre hommes pour déplacer ces meubles plein de vêtements. »
Avant de sortir, ils devaient encore chercher le médicament que son mari prenait pour soigner son asthme. « Je cherchai ce remède dans le noir, à genoux sur le sol, parmi les débris de verre, car tout était cassé. Une vitrine remplie de porcelaines chinoises et de verreries, se trouvant dans la pièce adjacente, se renversa et toute la porcelaine se brisa en mille morceaux. Je marchais parmi les bris de verre, pieds nus, entièrement concentrée sur le médicament qu'il fallait retrouver. » Asako descendit dans la chambre de son fils et le trouva sain et sauf, au milieu d'objets brisés.
Ils sortirent un moment, puis finalement revinrent dans leur appartement, avec leurs chaussures, cette fois. Lorsqu'elle vit ce gigantesque chaos, elle n'eut qu'une seule idée en tête, celle de tout nettoyer. Elle saisit rapidement quelques sacs poubelle et commença à y entasser tout ce qui se trouvait autour d'elle, à mains nues. Ils nettoyèrent une grande partie de cet incroyable fatras en trois heures environ, et furent donc en mesure de dormir chez eux la nuit suivante. Tous les voisins avaient dû trouver refuge dans des abris d'urgence. Asako et sa famille étaient les seuls qui restèrent dans l'immeuble cette nuit-là. « Aucun de nous ne fut blessé. Nous n'eûmes même pas une égratignure. Après tout ce nettoyage, mains et pieds nus, je n'avais pas le moindre petit morceau de verre incrusté dans la peau des mains. Je n'ai éprouvé aucune peur. Bien qu'il y ait eu une série de répliques, nous n'avons même pas songé à quitter notre appartement. C'était si étrange ! Je n'ai encore maintenant aucun sentiment de peur. Je suis tout à fait heureuse d'être impliquée dans ce travail de Transmission. Mon mari ne se plaint plus de mon engagement. »
Hiroshi Tonomoto vit à Ashiya, une ville de la banlieue de Kobe, très sérieusement endommagée : « Je me suis réveillé de bonne heure ce matin-là, me sentant plutôt mal à l'aise. Je me levai et me dirigeai vers la salle de bains. Au moment où j'en sortis, la maison commença à trembler. Comme la salle de bains est la pièce la plus sûre de la maison pendant un séisme, j'y restai durant un moment. La secousse devint très forte, et j'ai senti la maison s'incliner d'environ 45 degrés. Après avoir vérifié que ma femme et mon fils qui dormaient au rez-de-chaussée étaient sains et saufs, je revins dans la pièce que j'occupais. Je remarquai immédiatement qu'un poste de télévision de grande taille, qui était placé sur un bureau, était tombé sur mon lit, sur le sol en tatami. Si je n'étais pas allé dans la salle de bains, le poste de télévision m'aurait heurté la tête. »
M. Tonomoto alla de pièce en pièce pour constater les dégâts. Quelques livres et des dossiers étaient tombés des rayons où ils étaient placés. Un poste de télévision était tombé du bureau mais n'était pas cassé. « La maison avait été si secouée que j'étais sûr qu'elle était sérieusement endommagée. Cependant, rien n'était cassé, même pas une assiette ou un verre. Je pense que nous avons été protégés, ma famille et moi. »
Hiroshi Tonomoto a immédiatement commencé à aider les autres — éteignant le feu là où il s'était déclaré, préparant de la nourriture d'urgence, élaborant divers projets d'aide communautaire créatifs et pratiques. Il est toujours occupé, comme il ne l'a jamais été, aidant les survivants du séisme.
Après une longue méditation de transmission, le jour de la Fête du Wesak, à Tokyo, l’une des participantes, A. H., âgée de 36 ans, s’approcha avec une expression d’inquiétude, et me dit : « Quelque chose ne va pas avec mon oreille droite. Durant la Transmission, j’ai ressenti un léger tintement dans l’oreille gauche qui, soudain, s’est dégagée ; et c’est l’oreille droite qui s’est obstruée, comme si les sons étaient assourdis. Je suis inquiète, car je ne peux utiliser que l’oreille droite, n’ayant plus de tympan dans l’oreille gauche, de sorte que je n’entends plus de cette oreille. » Elle expliqua que, depuis l’enfance, elle avait souffert d’une infection chronique qui avait détruit les os autour du tympan. Sept années auparavant, une opération chirurgicale l’avait privée définitivement de son tympan. Elle ne pouvait rien entendre de cette oreille.
En entendant son histoire, M. Creme claqua légèrement les doigts près de son oreille gauche et elle entendit parfaitement ce léger son !
Lorsque je l’appelai au téléphone trois semaines plus tard, elle n’était plus aussi inquiète qu’auparavant, sachant qu’elle pouvait utiliser l’oreille gauche si elle essayait. J’ai senti son hésitation et le conditionnement mental qui la persuadait qu’elle ne pouvait pas utiliser l’oreille gauche. Je lui ai demandé de rapprocher le combiné de cette oreille, et elle put m’entendre. Faiblement au début, puis, de façon plus marquée. Durant tout le reste de la conversation, elle maintint le combiné sur l’oreille gauche et n’eut aucun mal à m’entendre. C’était la première fois qu’elle utilisait cette oreille au téléphone. Lorsque M. Creme a été interrogé sur l’origine de cet événement, son Maître lui a répondu gaiement : « Simplement un autre miracle de Maitreya. »
Des scientifiques déclarent que le suaire de Turin pourrait être authentique. – [sommaire]
D’après le docteur Dimitri Koutsenov, biochimiste russe, la datation au caarbone 14, selon laquelle le suaire de Turin n’aurait pas plus de 700 ans, serait fausse. Il affirme que le suaire aurait au moins 1 800 ans, et sans doute davantage. Un de ses collègues américains ajoute que d’autres éléments indiquent que le suaire pourrait remonter à l’époque du Christ, y compris les similitudes existant avec des icônes religieuses datant de la même période.
Il y a trois ans, le physicien américain John Jackson, de l’Air Force Weapons Laboratory, a créé une association dans le Colorado, le Turin Shroud Centre (Centre pour le suaire de Turin), qui s’est donné pour mission de percer les mystères du suaire. Il soutient les études menées à Moscou par le docteur Dimitri Koutsenov et croit à sa théorie selon laquelle la datation au carbone 14 pratiquée en 1988 est erronée, car les tests n’ont pas tenu compte des effets sur le suaire d’un incendie qui s’est produit il y a plus de 500 ans. « D. Koutsenov a démontré que le feu extrait du carbone de l’air ambiant et le colle chimiquement aux fibres, a-t-il expliqué. Ce carbone étant plus récent que le tissu, si vous ne tenez pas compte de ce facteur, vous obtenez une date trop récente. »
Le Dr Jackson ajoute qu’il existe d’autres éléments contredisant la théorie d’un suaire récent, notamment certaines données historiques et l’analyse des échantillons prélevés en 1978, lorsque J. Jackson et 29 autres experts ont examiné le suaire pour la première fois à Turin.
« L’ impression sur le suaire montre que l’homme enveloppé semble être un crucifié de l’époque romaine, avec des blessures et des marques de fouet dans le dos », affirme-t-il, concluant que l’impression avait 2 000 ans.
Rebecca Jackson, l’épouse du Dr Jackson, spécialiste de l’ethnologie juive depuis 30 ans, explique pour sa part que le suaire est composé de lin contenant des traces de coton, mais qu’il ne comporte pas de laine, conformément à la loi juive en vigueur à l’époque du Christ. En outre, selon le système juif, le suaire mesure exactement 2 coudées sur 8 coudées (1,09 m par 4,34 m).
Aux théories qui avancent que l’image aurait été peinte au Moyen-Age, le Dr Jackson répond : « Le faussaire aurait dû être un expert des subtilités culturelles juives », ce qui semble improbable de la part d’un européen de l’époque. De plus, le suaire contenait une prédominance de pollens provenant du Moyen-Orient : « Comment ces pollens venant du Moyen-Orient ont-il pu s’incruster dans le suaire, s’il s’agit d’un faux exécuté en Europe ? »
Le Dr Jackson met également en parallèle l’image du suaire et les icônes provenant de l’Eglise orthodoxe orientale : « De nombreux éléments sont communs ; depuis la couronne d’épines jusqu’à la blessure sur le côté, en passant par toutes les marques de sang mentionnées dans les Ecritures, ni plus, ni moins. Rassemblez toutes ces informations et, à mon sens, si cette étoffe date réellement du premier siècle et provient du Moyen Orient, elle devrait bien être le suaire ayant servi à envelopper le corps de Jésus. »
Source : AP
par Pat Adams,
Del Craig, missionnaire Baha’i, vit avec son mari en République Centrafricaine depuis 15 ans. Fervente adepte du développement populaire, elle a créé en 1983 le Centre pour le développement des femmes en Centrafrique. Pat Adams s’est entretenue avec elle pour Partage International.
Un fax venait d’annoncer de bonnes nouvelles à Del Craig, alors qu’elle se trouvait en congé de maladie au Canada. Son mari, resté à Bangui, en Centrafrique, lui écrivait : « Tu peux être fière de tes femmes. Aujourd’hui, elles ont vendu pour 48 000 F CFA de marchandises. » Au regard des normes occidentales, il s’agit-là d’une somme modeste, mais il y avait de la joie dans la voix de Del, qui se trouvait alors chez sa fille à Red Deer, en Alberta. Comme elle avait dû rentrer précipitamment au Canada, en raison de problèmes de santé, elle avait laissé ses chères étudiantes organiser elles-mêmes leur première grande exposition de productions artisanales. Cette participation à une exposition, au Centre culturel français, marquait une étape décisive dans le travail accompli par Del, depuis 15 ans, en République Centrafricaine. Au début, les femmes étaient réticentes à quitter leurs foyers pour assister aux classes informelles que Del avait mis en place. Avec des moyens très limités, elle leur avait enseigné de simples travaux de couture et comment cuisiner dans des fours en terre. Elle visait toujours à leur apporter un savoir-faire pratique, en réponse à leurs besoins et à leurs centres d’intérêts. Elle leur avait par exemple appris à confectionner des vêtements pour bébés, car dans leur esprit il était important que tout nouveau-né porte de beaux vêtements, afin qu’il se sente bien accueilli.
A mesure que les classes s’étoffèrent, les besoins en fournitures élémentaires et en équipement s’accrurent. Del apprit que le gouvernement canadien pouvait lui procurer quelque fonds. Elle acheta ainsi onze machines à coudre à pédale. Elle forma cinq de ses meilleures élèves à devenir enseignantes, et en peu de temps l’école fut en mesure de produire de belles couvertures et de magnifiques vêtements. Pour faire face à l’afflux des demandes, on passa d’une classe deux fois par semaine à deux classes six jours par semaine.
« La clé du succès dans le développement est de commencer à petite échelle, déclare Del. Allez auprès des gens, déterminez quels sont leurs besoins, ce qu’ils veulent et quels efforts ils sont prêts à consentir. Sinon, il s’agit juste d’une « idée d’homme blanc » qu’ils abandonneront sitôt que celui-ci sera parti. La continuité et un engagement à long terme sont cruciaux », ajoute-t-elle, en précisant qu’elle recherche instamment des volontaires pour aider les étudiantes à commercialiser leurs produits. « Une fois que les étudiantes ont démarré leur apprentissage, elles réclament toujours davantage d’instruction. Ce qu’il leur faudrait maintenant, c’est quelqu’un qui vienne pendant un an ou deux enseigner les aptitudes commerciales de base. »
Bien que le besoin d’apprentissage professionnel soit impérieux, les femmes ont également besoin de formations dans nombre de domaines. Des dispositions ont ainsi été prises afin de permettre à un médecin et à un homme de loi de participer régulièrement à l’école. Cette formation donne aux femmes une meilleure compréhension de leur corps et de leurs droits, de sorte que malgré les efforts de la plupart des hommes à vouloir tenir les femmes à l’écart, les choses commencent à changer. De nouvelles lois sont promulguées afin de renforcer les droits des femmes, et Del a noté un progrès considérable dans la prise de conscience et dans la confiance des femmes en elles-mêmes, au cours des deux dernières années.
Elle cite le cas de l’une de ses enseignantes. Son mari décédé la laissa seule avec ses quatre enfants. Conformément aux traditions en vigueur, la famille du mari emporta tout ce qui se trouvait dans la maison, même la précieuse machine à coudre. La veuve se retrouva sans ressources et se vit contrainte d’habiter chez sa mère. Elle prit rendez-vous avec un avocat qu’elle pensait susceptible de l’aider. Sa propre famille la découragea dans cette initiative, craignant que la famille de son mari ne lui jette un sort. Cependant, quelques semaines plus tard, cette femme alla voir Del, toute excitée et souriante. Elle avait finalement trouvé le courage d’aller voir l’avocat et la cour avait statué en sa faveur. La famille du mari reçut l’ordre de restituer tout ce qu’elle avait emporté. Toutes les femmes de l’école célébrèrent cette victoire, car cela leur avait redonné courage. Les chaînes de la tradition avaient été brisées.
Del s’occupe également du Centre pour la formation des handicapés. Grâce à une subvention accordée par le gouvernement américain, elle a acheté des outils pour l’atelier, et avec l’aide à temps partiel d’un artisan, elle a appris à des hommes et à des garçons invalides à fabriquer des jouets en bois, des puzzles et des cadres pour tableaux. Elle a aussi mis à leur disposition une machine à coudre, ce qui leur permet de confectionner des sièges de voiture et des couvertures de lit. Del dit que le centre pour handicapés a maintenant besoin d’une photocopieuse afin de réaliser des circulaires, des brochures et des albums à colorier. Ce travail assurerait des revenus aux handicapés et comblerait un urgent besoin d’imprimés. A l’heure actuelle, les écoles de la République Centrafricaine utilisent toujours des ardoises, car elles ne disposent pratiquement pas de cahiers d’écoliers. La plupart des gens n’ont jamais possédé de livres.
Face à tous ces obstacles, il y a l’amour et la compassion d’une femme qui ose agir différemment. Fortement motivée par sa foi baha’i, Del pense qu’il faut « aider les gens à s’aider eux-mêmes ». Elle est pleinement confiante que l’école en Centrafrique peut devenir autosuffisante et assurer des revenus aux femmes et aux handicapés. Le principal défi est d’ouvrir un marché pour des articles locaux.
Au cours de son congé de maladie au Canada, Del travaille avec sa fille Brenda Barlow à la recherche de possibilités d’exportations. Brenda continuera à agir comme agent commercial de liaison après le retour de Del en Afrique. M. Ange Pattsa, président de la République Centrafricaine, a reconnu l’importance du travail accompli par le Centre de formation féminine de Del, et par le Centre de formation des handicapés. Il a déclaré que des centres analogues devraient être établis dans chaque ville du pays.
Pour toute correspondance ou pour adresser un don : Del Craig, c/o Dr Ahdieit, B.P. 1919, Bangui, République Centrafricaine.
Les mouvements de population : une menace pour le monde – [sommaire]
Dans un rapport intitulé : Le phénomène mondial de la migration, Werner Fornos, président de l’Institut de la Population déclare : « Un échec face aux problèmes de population pourrait bien être notre ultime erreur au niveau planétaire. »
La quasi-totalité des pays industrialisés est confrontée à des problèmes d’immigration. « Les canons, les barrières ou les soldats… ne sauront empêcher les masses affamées de l’hémisphère Sud d’atteindre les Etats-Unis », affirme-t-il. La France est confrontée à l’immigration africaine et les populations déplacées de l’ancien bloc soviétique sont à la recherche de nouveaux lieux pour vivre. L’Inde elle-même est en train de construire la barrière la plus longue du monde, afin de bloquer les immigrants venant du Bengladesh. « Les gens appauvris sauront trouver les moyens de se faire une nouvelle vie », affirme le rapport.
Trois milliards d’individus dans le monde arrivent à l’âge de procréer, ce qui va accroître la détresse économique dans les pays en voie de développement. Ainsi, dans les années à venir, les populations seront de plus en plus poussées à migrer.
« Les gens doivent être éduqués et ont besoin de moyens de contraception… Le planning familial est l’un des remèdes au problème de l’immigration », ajoute Werner Fornos. « Permettre aux femmes de contrôler leur propre fécondité, miser sur elles, pourrait être la meilleure solution au problème. »
Source : Associated Press
• A travers le monde, on estime qu’il y a environ 100 millions d’enfants des rues et d’enfants sans domicile selon les normes occidentales.
• Parmi les enfants de la rue qui ont fait l’objet d’un sondage en 1992, 23 à 43 % ont consommé des drogues autres que de la nicotine.
• Plus de la moitié des nouvelles infections par le virus du sida touchent des jeunes gens âgés de 15 à 24 ans, la majorité étant de sexe féminin.
• Près de 30 % de la population mondiale, soit 1,5 milliard d’individus, appartient à la tranche d’âge allant de 10 à 24 ans. Plus des quatre cinquièmes d’entre eux vivent dans les pays en voie de développement.
Source : Organisation mondiale de la santé
Un tribunal international condamne la violence envers les enfants – [sommaire]
Un rapport présenté au Tribunal permanent du peuple, à Naples, a accusé à la fois les pays riches et les pays pauvres d’engendrer un monde violent pour les enfants. Les enfants assassinés, vendus, loués, exploités ou utilisés afin de fournir des organes pour des greffes, figurent sur la liste des sévices subis par des mineurs à travers le monde. Ce document explique : « Si nous ne baissons pas le regard, nous ne voyons pas les enfants, car ils sont plus proches de la terre, et de même que la terre, ils sont vulnérables et sans défense. »
Ce rapport mentionne également les 13 millions d’enfants qui meurent chaque année en raison de la pauvreté. En Amérique latine, plus de 2 000 enfants meurent de mort violente chaque année, et au seul Brésil, la police tue trois enfants par jour. En Amérique latine, entre sept et huit millions d’enfants vivent dans les rues, 200 millions d’enfants asiatiques et latino-américains travaillent — un million d’enfants asiatiques se livrant à la prostitution — et dans l’ex-Yougoslavie, 150 000 mineurs sont morts et cinq millions ont été blessés. Quatre millions d’enfants sont morts pendant la guerre d’Afghanistan. Le Tribunal permanent du peuple a également dénoncé les « milliers d’adoptions illégales et de vols d’organes qui ont lieu en Bolivie, en Colombie et en Argentine ».
Les Etats-Unis ont été montrés du doigt pour ne pas avoir signé la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant, et pour maintenir la peine de mort pour les mineurs dans certains Etats. La Grande-Bretagne a été critiquée pour avoir adopté une législation plus sévère sur la détention préventive et les peines de prison pour les enfants de moins de 14 ans, alors que la France n’a pas encore mis en place la Convention sur les droits de l’enfant.
Le rapport recommande que l’Assemblée générale des Nations unies considère certaines des violations les plus graves des droits des enfants comme des « crimes contre l’humanité », tels les enlèvements d’enfants, la prostitution et la pornographie infantiles, et le trafic d’organes. Grâce à cette classification internationale, ceux qui se rendent coupables de tels crimes pourraient être poursuivis devant des tribunaux nationaux ou internationaux.
Source : IPS
Les Américains fortunés sont de plus en plus riches – [sommaire]
De nouvelles études montrent que parmi les pays industrialisés, c'est aux Etats-Unis que le fossé séparant les riches des pauvres est le plus large. Cette inégalité économique, qui s'accroît depuis les années 1970, est même plus importante que dans les sociétés de classes traditionnelles, comme la Grande-Bretagne. Un pour cent des ménages les plus riches y détiennent presque 40 % de la richesse nationale, contre 18 % en Grande-Bretagne. Vingt pour cent des ménages américains détiennent plus de 80 % de la richesse nationale.
Source : New York Times, E.-U.
Le Dalaï Lama s’exprime sur les droits de l’homme – [sommaire]
par Karin Schmidl,
Au cours d’une récente visite en Allemagne, et en dépit des fortes objections exprimées par le gouvernement chinois, le Dalaï Lama a été reçu par le ministre des Affaires étrangères, Klaus Kinkel. Ce dernier a fait part des préoccupations du gouvernement allemand sur les droits de l’homme au Tibet et sur la préservation de la culture, de la religion et de l’identité tibétaines. Le Dalaï Lama a également rencontré des groupes de sympathisants et a eu l’occasion de s’adresser au grand public. Karin Schmidl l’a suivi et s’est entretenue avec lui pour Partage international.
S’adressant à un auditoire de près de 800 personnes, à Cologne, Sa Sainteté le Dalaï Lama a mis l’accent sur le thème des droits de l’homme universels. Il pense que l’actuelle Déclaration des Droits de l’Homme des Nations unies n’est pas assez complète. Toute charte de ce genre devrait inclure le concept de pardon et une conscience de la spiritualité humaine : « En raison des facultés spirituelles particulières de l’humanité, nous sommes en mesure de libérer l’homme et les autres créatures de la souffrance, nous mettant au service les uns des autres. Nous, tous les êtres humains, avons une responsabilité particulière face à l’application des droits de l’homme, et des droits de toute vie, sur notre planète. Le droit au bonheur et à la libération de la souffrance n’est pas simplement une exigence, mais une obligation. Nous avons l’obligation de vivre d’une manière positive. Si des problèmes surgissent au sein des pays, alors ces pays doivent changer leur manière de vivre, tout en soutenant les droits de l’homme. »
Le chef spirituel du Tibet a fait observer que ce n’est pas la politique qui est mauvaise, mais que « les gens qui font de la politique devraient être sincères et honnêtes ; s’ils ne le sont pas, ils provoquent du tort, de la confusion et des troubles. Les gens ne vivent pas de manière éthique ; sans éthique, la religion elle-même devient vile. Toute société peut devenir vile. »
« Si nous éprouvons des pensées contradictoires en nous-mêmes, nous ne prenons pas un bâton pour nous taper sur la tête. Nous analysons, pesons les arguments et prenons une décision. C’est ainsi que nous devrions agir face aux conflits extérieurs. La même méthode d’analyse et de raisonnement doit être appliquée aux problèmes intérieurs aussi bien qu’extérieurs. Nous devrions éviter les pensées indignes. » Il a ajouté qu’il y a une leçon à apprendre : « Les effets indiquent les causes. Le recours à la violence est dégradant pour les hommes. Si vous faites l’expérience de la paix intérieure, vous pouvez la manifester envers le monde extérieur. »
Dans ses propos, le Dalaï Lama a également dévoilé son pragmatisme et sa flexibilité quant à sa conception du rôle du Dalaï Lama. Ce rôle devra inévitablement s’adapter pour tenir compte des besoins grandissants du peuple tibétain à prendre une part active au développement de la démocratie dans un Tibet libre. Le respect du Dalaï Lama envers les vivants principes bouddhistes se révèle particulièrement dans son attitude de pardon envers le peuple chinois.
Q. Quelles sont vos perspectives lorsque vous retournerez au Tibet au cours des deux ou trois prochaines années ?
DL. Aucune décision de ce genre n’a encore été envisagée. Pendant longtemps, j’ai caressé l’espoir de retourner au Tibet. Mais un tel voyage, dans les conditions actuelles de domination chinoise, serait très difficile. Malgré tout, je suis convaincu que l’attitude du gouvernement chinois va changer au cours des toutes prochaines années. Le programme que je prévois ne portera pas de tort à la Chine, mais lui sera en fait profitable. J’ai non seulement l’approbation de dissidents chinois (vivant hors de Chine), mais aussi du peuple, en Chine même, qui apprécie mes efforts pour établir la paix. Le bouddhisme suscite l’intérêt des gens en Chine et les citoyens sont critiques envers la politique de Pékin à l’égard du Tibet. En 1994, 55 intellectuels chinois ont signé une pétition réclamant, entre autres, le droit à l’auto-détermination du Tibet.
Q. Pourriez-vous envisager une séparation entre l’Eglise et l’Etat au Tibet ?
DL. A l’avenir, il serait préférable de séparer ces deux fonctions. Moi-même, en tant que Dalaï Lama, ne jouerai aucun rôle politique dans un Tibet pacifique où l’auto-détermination aura cours. J’ai pris cette décision il y a quelques années déjà. Nous avons élaboré un document stipulant que si le Tibet recouvre sa liberté, ce sera une démocratie libre. Si je voulais maintenir la position et le rôle traditionnels que joue actuellement le Dalaï Lama dans la société tibétaine, je pense que ce serait un obstacle au développement d’un réel mouvement démocratique populaire. C’est pour cette raison que je me tiendrai à l’écart.
Q. Le Congrès mondial des Femmes aura lieu à Pékin en septembre 1995. La situation du Tibet sera-t-elle à l’ordre du jour de ce congrès ?
DL. Lors d’une conférence préparatoire, qui s’est déroulée aux Etats-Unis, il a été demandé que des femmes tibétaines libres participent au congrès de Pékin. Je suis reconnaissant pour cette marque de soutien.
Q. Comment envisagez-vous le rôle du bouddhisme par rapport à la Chine ?
DL. Je suis sûr que le Tibet sera en mesure d’aider la Chine au cours de cette période de grands changements. En Chine, la discipline provient d’une pression extérieure et non pas de véritables valeurs intérieures. Il y a déjà des Maîtres tibétains qui visitent la Chine ; ils donnent des enseignements et ce qu’ils proposent suscite un profond intérêt. On a émis le souhait que si la situation actuelle devait être résolue, je pourrais également me rendre en Chine pour y enseigner le bouddhisme. Je ne peux pas faire de distinctions entre les individus. J’irai partout où je pourrai être de quelque utilité. Si la situation devait évoluer dans ce sens, j’irais en Chine.
En Europe, dans 28 pays, 500 écoles prennent part à un projet, le Réseau des écoles en faveur de la santé, lancé par l’Organisation mondiale de la santé, le Conseil européen et la Commission européenne. Les étudiants y participant adopteront un mode de vie sain et manifesteront un intérêt pour l’environnement. Ils apprendront la cuisine saine et le tri des déchets, afin de faciliter le recyclage; ils créeront également des groupes de protection de l’environnement et apprendront les techniques de relaxation et de concentration.
Source : Frankfurter Rundschau, Allemagne
Un espoir au milieu de la dévastation – [sommaire]
par Philip Tull,
Près de dix ans après l’explosion d’un réacteur à Tchernobyl, en Ukraine, l’Occident n’a toujours pas pris la mesure des horreurs du pire accident nucléaire jamais survenu dans le monde. Pourtant, des centaines de milliers d’Ukrainiens vivent au quotidien les conséquences de ce désastre, une nouvelle génération toute entière souffrant des effets du cancer et des difformités provoquées par les retombées. Au mois de mai, le photographe indépendant Philip Tull a rejoint la mission d’assistance de Tony Budell à Tchernigov, ville située à seulement 35 km au nord-est de Tchernobyl.
En 1986, un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé. Des centaines de kilomètres carrés de terrain, et les gens qui y vivaient, ont été contaminés par les retombées radioactives emportées au sud-ouest par les vents dominants.
En mai de cette année, je me suis rendu à Tchernigov avec le Convoi de l’espoir de Tony Budell. Tony Budell et George Mills gèrent des institutions humanitaires qui fournissent une aide continuelle aux régions démunies d’Europe, en particulier en Croatie. L’année dernière, ils ont reçu un appel à l’aide à la suite d’un reportage télévisé sur des enfants de Tchernigov, souffrant de handicaps physiques et mentaux dus aux radiations.
Après la catastrophe, il aura fallu plus de 36 heures pour qu’une mise en garde soit adressée aux 11 000 familles qui vivaient dans la zone des retombées. Nombre d’entre elles furent contaminées, et elles transmettront pendant des générations des désordres génétiques et des cancers. Les dirigeants communistes d’alors ont fait « nettoyer » la région par quelque 70 000 civils, munis de protections insuffisantes, fait généralement ignoré. Environ 13 000 d’entre eux sont déjà morts et 25 000 autres ont contracté des cancers ou d’autres maladies directement imputables à Tchernobyl. A Tchernigov, sur une population d’environ 280 000 habitants, il y a maintenant plus de 2 600 enfants nés handicapés ou souffrant de cancers.
Les problèmes de ces enfants sont effroyables. Il est difficile de se rendre compte de la façon dont ces personnes survivent, étant donné la pauvreté de la grande majorité d’entre elles. Le travailleur citadin moyen gagne un à deux dollars par semaine, alors que le kilogramme de bœuf coûte jusqu’à un dollar. La monnaie locale est pratiquement sans valeur, aussi le dollar américain est-il utilisé.
La triste condition des enfants est aggravée par la réticence des autorités à en prendre la responsabilité. Il y a peu de sécurité sociale ou d’autre aide financière. Les enfants sont un embarras non seulement pour l’Etat mais aussi pour leur propre famille, car de telles maladies et infirmités constituent encore un grand tabou social. On les cache. Souvent les pères ne peuvent pas supporter la honte d’avoir de tels enfants et s’en vont en laissant les mères les élever seuls.
Les fournitures médicales sont très rares à Tchernigov (et vraisemblablement dans toute la région), mais pour ces enfants elles sont pratiquement inexistantes. Le Convoi de l’espoir (14 fourgonnettes, un semi-remorque et une équipe de 28 bénévoles) a livré aux gens de Tchernigov pour 800 000 FF de matériel et de médicaments, depuis des comprimés de vitamine C, jusqu’à une unité de soins intensifs pour bébés. L’objectif était de participer à la création d’une clinique et d’un centre de réadaptation appelé « Renouveau ». Il sera géré par le Dr Natalia Zenchinto, qui travaille inlassablement pour les enfants, mais qui n’a que bien peu de ressources. Pour la première fois, des familles pourront recevoir le traitement médical approprié et l’aide qu’elles ne peuvent s’offrir actuellement.
Nous avons rendu visite à Maxim et à sa grand-mère, qui habitent au deuxième étage d’un immeuble sans ascenseur, au délabrement typique. Maxim vit avec sa grand-mère car sa mère était incapable de s’occuper à la fois de lui et de sa sœur. Maxim est paralysé du cou jusqu’au bas du corps, bien qu’il puisse remuer légèrement les mains, et est confiné dans un fauteuil roulant. Ils ne reçoivent aucune aide, financière ou autre. Sa grand-mère ne pouvant pas le porter pour monter ou descendre les escaliers, il est confiné à l’intérieur du minuscule appartement. George et Tony rassemblent actuellement des fonds pour un prochain voyage.
Ceux qui pensent pouvoir apporter une aide, écoles, entreprises ou particuliers, peuvent contacter la British Humanitarian Aid pour de plus amples renseignements. Le Convoi de l’espoir fut la toute première tentative de ce genre à pénétrer dans l’ex-Union soviétique. Avec l’aide de tous ceux qui peuvent y consacrer du temps et des ressources, elle sera la première d’une longue série.
Contact : Tony et Valerie Budell, British Humanitarian Aid, 11 Devon Road, Canterbury, Kent, CTI IRP. Tél. 01227 453434 ; Tél. mobile : 01374 100273.
Tony Budell recherche d’urgence, pour le prochain voyage du Convoi de l’espoir à Tchernobyl, des fournitures médicales telles que déambulateurs pour enfants, béquilles et fauteuils roulants, des vitamines, des denrées alimentaires, des articles de toilette, des couvertures pour l’hiver et avant tout des dons. Il recherche également des fournitures médicales, des articles de toilettes, des denrées alimentaires et des jouets pour ses voyages réguliers en Croatie et en Bosnie.
Une survivante affirme qu’un moine lui a donné une pomme – [sommaire]
Selon la chaîne de télévision NBC, une survivante de la catastrophe de Séoul, en Corée du Sud, a rêvé qu’un moine lui a rendu visite et lui a offert une pomme. Park Sung Hyun, âgée de 19 ans, fut sortie des décombres du grand magasin Sampoong, 16 jours après l’effondrement du bâtiment. Le rapport de l’hôpital a signalé qu’elle était faible mais que son état était satisfaisant. « C’est un miracle, c’est un miracle », s’est exclamée sa mère.
Un autre survivant, Yoo Ji Hwan, âgé de 18 ans, fut retiré vivant des décombres après 12 jours passés sous des tonnes de gravats. Selon l’agence Reuters : « Des diseurs de bonne aventure et des experts spirituels ont soutenu les sauveteurs dans leur recherche pour trouver des survivants après qu’un professeur ait affirmé ressentir une force spirituelle émanant des décombres. » Le lendemain, on trouva un survivant.
Selon le Maître de Benjamin Creme, le « moine » était Maitreya.
Source : NBC News, Associated Press, Reuters, Süddeutsche Zeitung