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février 2007 – No 221

Sommaire


 

Article du Maître —

Maitreya se fait connaître [sommaire]

par Le Maître –,

Par l’entremise de Benjamin Creme

L’émergence de Maitreya est pratiquement accomplie. Son travail public, au grand jour, débutera à vrai dire très prochainement. Commencera dès lors le processus consistant pour lui à enseigner et à se faire connaître, graduellement, des peuples de la Terre. On ne peut guère savoir combien de temps cela va prendre, mais ce devrait être relativement rapide. Initialement, bien sûr, il est possible que ses idées, et la nature des conseils qu’il prodiguera, suscitent de vives oppositions. Comment ne pas s’y attendre, alors même que sa pensée est si éloignée des courants dominants. Peu à peu, toutefois, son esprit incisif mettra à nu les insuffisances des conceptions actuelles en matière d’environnement, ainsi que dans le champ social, économique et politique. La logique de ses propos, reposant sur une sage compréhension des choses, lui gagnera une importante audience tandis que son Rayon pénétrera le cœur des multitudes, transformant des mots simples en révélations de la vérité. Nul ne connaît encore la puissance d’amour de Maitreya, pas plus que l’on ne peut sonder la profondeur de sa sagesse.

Un nouvel espoir

En grand nombre, les hommes se rallieront à sa cause et réclameront justice et paix par le partage et la compréhension, entraînés et galvanisés par un nouvel espoir, une nouvelle aspiration à la fraternité et aux relations justes. Ils exigeront des changements d’une échelle inconnue jusque-là. Les pouvoirs établis seront contraints de répondre et, peu à peu, les structures qui s’opposent au changement s’effondreront sous l’assaut d’une opinion publique devenue consciente de sa puissance. Ainsi par la raison, la révélation de la vérité, et la confiance engendrée par son amour, Maitreya fera-t-il appel à la bonne volonté présente, bien que souvent ignorée, dans chaque cœur.

Il s’adressera à des millions d’hommes à travers la télévision et la radio. Tous auront l’opportunité de partager la bénédiction dont s’accompagnera chacune de ses apparitions. Ainsi les peuples du monde se familiariseront-ils avec son message, qui suscitera l’élévation de leurs pensées. L’on s’interrogera beaucoup sur son identité et beaucoup de théories circuleront à ce sujet, mais tous verront de diverses manières en lui l’annonciateur du renouveau, le porteur de vérités essentielles, le révélateur du mode de vie auquel leur cœur aspire.

Le porte-parole des nations

Bien sûr, certains se sentiront menacés par ses idées et tenteront de freiner sa progression mais, de plus en plus, la beauté de ses paroles et leur bon sens inciteront les peuples de toutes nations à voir en lui leur porte-parole et leader. Ainsi en sera-t-il. Les peuples demanderont que Maitreya s’adresse, en leur nom, au monde tout entier, et le jour de Déclaration sera annoncé.

Ce jour-là, comme aucun autre avant ou après, lui donnera l’opportunité de révéler son nom, son titre et les raisons de sa venue en tant qu’Instructeur mondial pour le nouvel âge et chef de la Hiérarchie spirituelle, attendu par tous les groupes religieux. Il se présentera comme l’ami et l’instructeur de tous ceux qui ont besoin de son aide ; comme un homme simple qui connaît bien les souffrances des hommes et désire alléger leur fardeau, qui les aime tous à part entière, sans conditions, et vient leur montrer le chemin conduisant à la joie.

Tel est celui qui s’apprête à pénétrer dans l’arène du monde, et à prodiguer à tous ses conseils. Peut-être avons-nous déjà entendu ses paroles. Maintenant, avec sa bénédiction, nous en saisirons le sens, et nous agirons.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

L’unité dans la diversité – conférence d’ouverture [sommaire]

Séminaire 2006

par Benjamin Creme,

Ce dossier contient la transcription de la conférence donnée par Benjamin Creme à l’occasion de la rencontre des groupes de transmission qui s’est déroulée à San Francisco (Etats-Unis), en août 2006.

Cette conférence étant basée sur l’article du Maître de B. Creme publié en mai 2006, nous le reproduisons ci-dessous.

Unité dans la diversité

A travers les siècles, les hommes ont adopté des formes de gouvernement très variées, des plus despotiques aux plus égalitaires. Aujourd’hui, la plupart des pays ont opté pour la forme démocratique, ce qui signifie qu’ils sont gouvernés par le parti politique en faveur duquel leur peuple a voté. Cela suppose que le système électoral soit juste, honnête, exempt de fraude et de falsifications.

Hélas, comme l’histoire récente l’a montré, il en va souvent autrement, même dans les pays qui font grand cas de l’excellence de leurs procédures électorales. L’escroquerie et la malhonnêteté y foisonnent, les hommes et les factions y parviennent au pouvoir par le trucage et la ruse.

Plus autoritaires sont les Etats à parti unique, dont les décisions sont prises par un petit groupe d’hommes forts soutenus par l’armée et la police. Le peuple n’y a pas son mot à dire sur les lois qui le gouvernent et souvent, à ce stade, ne ressent pas le besoin d’en revendiquer le droit.

Certains pays sont sous la botte de despotes cruels, assoiffés de pouvoir et de la richesse qui va avec. D’autres sont gouvernés par des fanatiques illuminés qui croient dur comme fer que leurs partisans et eux-mêmes sont entre les mains de Dieu dont ils exécutent les plans. D’autres encore luttent pour sortir leur peuple de la pauvreté et de la souffrance, et pour résister aux pressions de leurs riches voisins.

Enfin, il en est qui se battent pour leur indépendance ou qui sont submergés par les troubles et par la guerre civile. Les hommes doivent prendre à cœur la leçon née de la réalité : nombreux sont les systèmes permettant d’assurer la satisfaction des besoins des différents peuples. Une plus grande tolérance est donc nécessaire pour aborder cette question vitale. Les énergies de Rayons qui gouvernent les nations sont différentes, et requièrent des structures différentes pour l’expression de leurs qualités. Il ne fait pas partie du Plan d’évolution qu’une forme particulière de gouvernement, démocratique ou autre, l’emporte sur les autres. Les besoins des hommes sont plus réels et plus importants que les idéologies. Le respect de la différence unit, alors que les idéologies divisent.

Quand Maitreya parlera publiquement, il montrera donc que l’unité dans la diversité est la clé de l’harmonie future. Que toutes les nations ont une destinée, unique et sacrée. Il montrera la voie menant à cet état béni et incitera les hommes à faire preuve de davantage de sagesse et de générosité dans la compréhension du Plan. Sous sa direction, les hommes apprécieront à leur juste valeur leurs propres réalisations comme celles des autres. La soif de compétition et de domination s’apaisera petit à petit tandis que commencera pour les hommes un nouveau chapitre de leur histoire dans la fraternité et la paix. Ainsi en sera-t-il.

Avant de donner mon point de vue sur cet article [Unité dans la diversité] et d’essayer de le développer, j’aimerais rafraîchir votre esprit sur les besoins essentiels de l’humanité, énumérés sous le titre de « priorités de Maitreya ». Si ces priorités sont justes, et je crois qu’elles le sont, lorsqu’elles seront exposées devant nos yeux et attireront en permanence notre attention, elles seront d’autant plus rapidement satisfaites. De toute évidence, ce qui est soustrait à notre attention n’est pas appliqué. C’est ce qui se passe aujourd’hui.

De temps à autre, il se produit une catastrophe – un séisme, un tsunami ou une terrible famine qui s’abat sur une région d’Afrique ou d’ailleurs. Immédiatement le cœur des hommes est éveillé et les gens font des efforts surhumains pour récolter autant d’argent que possible afin de faire face à la situation critique du moment. Tant que cette crise attire l’attention, le besoin est satisfait. D’énormes sommes d’argent sont données et distribuées pour résoudre les besoins du pays frappé par la catastrophe. Puis, au bout d’un mois ou deux, les médias cessent de demander de l’argent. Le besoin semble avoir été satisfait, que l’aide ait été correctement distribuée ou non. La forme-pensée de besoin, de nécessité urgente, soudaine et désespérée, quitte notre esprit et nous retournons à nos propres affaires.

Combien y a-t-il eu de concerts au profit d’une œuvre de bienfaisance ? Combien de fois les gens ont-ils levé des fonds pour une organisation caritative, sous le slogan : « Sauvez les millions d’êtres qui meurent de faim ? »  Une campagne exceptionnelle est organisée tous les deux ou trois ans, alors que les millions de personnes qui meurent de faim dans le monde ont besoin d’une véritable justice économique. Maitreya, vous pouvez en être certains, soulignera clairement la nécessité de mettre un terme définitif à la catastrophe qui se produit chaque jour : 35 000 personnes mourant de faim dans un monde d’abondance. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année, cette catastrophe perdure. Il est temps d’affronter cette situation tragique vécue par des millions de personnes et d’y mettre un terme à jamais.

Je crois que cela ne pourra se faire sans Maitreya – pas Maitreya lui-même, mais sa présence, ses enseignements, l’urgence présentée par lui, la honte mise devant nos yeux. « Rien ne me chagrine autant que cette honte, dit-il. Le crime de séparation doit être éradiqué de ce monde. J’affirme que tel est mon but. » C’est la première priorité : sauver les millions d’êtres qui meurent de faim dans le monde. Il est utile pour des groupes comme le nôtre de se concentrer sur cette question, d’avoir à l’esprit les priorités de Maitreya, pas seulement le temps d’une conférence, mais en permanence, et de ne jamais oublier les besoins majeurs de l’ensemble de l’humanité.

Je vous rappellerai une fois encore les priorités de Maitreya, telles qu’elles sont exprimées par mon Maître dans son article, Le Fils de l’Homme (Share International, juin 1984) :

Etudions ensemble ses priorités : l’établissement de la paix ; l’inauguration du système de partage ; l’élimination de la culpabilité et de la peur, la purification du cœur et de l’esprit des hommes ; l’éducation de l’humanité selon les lois de la vie et de l’amour ; une introduction aux Mystères (les mystères de l’initiation) ; l’embellissement de nos villes ; la suppression des obstacles aux voyages et à la communication entre les peuples ; la création d’un ensemble de connaissances accessible à tous. »

Vous pouvez considérer la dernière priorité : « un ensemble de connaissances accessible à tous » comme l’accès à Internet lorsqu’il sera gratuit pour tous, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Lorsque Internet sera accessible gratuitement à tous les pays sans exception, à chaque individu, lorsqu’on y trouvera tout ce dont l’humanité a besoin, ce sera comme si chacun avait à sa disposition tous les livres de la bibliothèque d’Alexandrie.

En gardant tout ceci présent à l’esprit, voyons à nouveau ce que dit le Maître dans son article Unité dans la diversité.

« A travers les siècles, les hommes ont adopté des formes de gouvernement très variées, des plus despotiques aux plus égalitaires. »

Nous osons espérer que les plus despotiques appartiennent au passé, et je pense que c’est le cas d’une manière générale. L’époque des grands despotes, comme Genghis Khan, est heureusement révolue, mais il y a encore eu de nombreux despotes, dont certains à une date très récente. On peut penser à Hitler et Mussolini. On peut penser aux différentes dictatures militaires de droite que ce pays, les Etats-Unis, a imposées à des pays d’Amérique du Sud, comme le Chili.

Le Chili avait avec Salvador Allende un gouvernement démocratiquement élu, qui se trouvait être un gouvernement de gauche. C’était inacceptable pour le gouvernement des Etats-Unis et ils se débarrassèrent d’Allende. La CIA fomenta un coup d’Etat qui renversa S. Allende et son gouvernement et installa un dictateur fasciste, un proche ami de Margaret Thatcher, le général Pinochet, bien connu pour son régime despotique. Lorsqu’il devait répondre de ses actes devant la justice, il était victime d’une crise cardiaque, il ne pouvait pas marcher, ou il était trop malade pour se présenter devant la cour de justice face à ses accusateurs.

« Aujourd’hui, la plupart des pays ont opté pour la forme démocratique, ce qui signifie qu’ils sont gouvernés par le parti politique en faveur duquel leur peuple a voté. Cela suppose que le système électoral soit juste, honnête, exempt de fraude et de falsifications. »

Si seulement c’était vrai. L’une des tragédies pour les Etats-Unis et pour le reste du monde a été la manière surprenante dont l’administration actuelle a été catapultée au pouvoir par la plus frauduleuse et la plus corrompue de toutes les falsifications que l’on ait connues depuis les élections anglaises au XVIIIe et au XIXe siècle.

A cette époque-là, les soi-disant membres du Parlement achetaient les votes avec des gallons de bière. Ils se rendaient dans toutes les petites villes et offraient à chacun autant de pintes de bière qu’il pouvait en boire, ainsi qu’un bon repas et des pièces d’or d’une guinée. Ces guinées d’or envoyaient des dizaines d’hommes au Parlement pour l’unique raison que c’étaient des hommes d’affaires et que le fait d’être membres du Parlement était bon pour leur commerce. Cela leur donnait un pouvoir et une influence qu’ils n’auraient pas eus autrement. Ce petit jeu était de la fraude électorale.

Aujourd’hui, les élections en Grande-Bretagne sont beaucoup plus équitables. Elles ne sont pas honnêtes à cent pour cent, mais elles sont plus justes. Généralement, au cours d’une élection ou après, il apparaît que, non pas le parti dans son ensemble, mais sa section locale dans une ville particulière, a élaboré un schéma lui permettant de rafler plus que sa part de votes ; cela arrive. En Grande-Bretagne, la « mère des parlements », la fraude électorale à petite échelle a toujours cours, mais nulle part dans les temps modernes nous n’avions observé le genre de corruption pratiqué aux Etats-Unis à l’occasion du second mandat de George Bush. Nous sommes tous conscients de la fraude qui, lors des élections précédentes, l’avait amené pour la première fois au pouvoir. Al Gore avait gagné la première élection et sa victoire fut niée. Kerry gagna la seconde élection de manière décisive et sa victoire fut également niée.

D’après ce que j’ai compris, l’une des astuces utilisées (une parmi de nombreuses autres) fut que dans les régions du pays où le vote électronique était utilisé, l’un des principaux fournisseurs des machines à voter était un important collecteur de fonds du parti républicain. Sa firme avait trafiqué les machines de manière à ce qu’un vote sur cinq pour Kerry soit automatiquement transformé en un vote pour Bush. Je connais une femme du Massachusetts qui utilisa une machine pour voter. Elle vota pour Kerry ; la machine avait un système qui permettait de vérifier que le vote avait bien été enregistré. Elle vérifia et le nom de Bush apparut. Elle vérifia à nouveau et c’était toujours le nom de Bush. Elle dut s’y reprendre à dix-huit reprises avant que le nom de Kerry apparaisse. Vous ne pouvez imaginer l’étendue de la fraude lors des dernières élections présidentielles aux Etats-Unis. Cela a été une véritable tragédie pour le monde.

Je ne peux le prouver bien sûr, mais je suis convaincu que si Al Gore avait gagné la première élection (ce qu’il fit en réalité) la tragédie du 11 septembre 2001 n’aurait pas eu lieu. Je suis certain que cet attentat était planifié auparavant. Le projet aurait suivi son cours, mais je pense que les actions de Gore auraient été si différentes de celles du gouvernement actuel qu’il n’y aurait pas eu le même sentiment d’urgence et la même volonté de perpétrer cet attentat.

Si l’attentat du 11 septembre 2001 n’avait pas eu lieu, le monde aurait été entièrement différent. Cet attentat a donné au gouvernement américain l’opportunité d’envahir l’Afghanistan. Le régime des Talibans était un régime islamiste fondamentaliste, très rigide et très sévère, très pénible à supporter, mais les Talibans n’étaient pas, dans l’ensemble, des terroristes. Après avoir subi une défaite, ils se sont regroupés et ils sont revenus, et ils apprennent toutes les méthodes du terrorisme. Ce sont maintenant des terroristes, et ils vont en Irak, pays largement ouvert à quiconque veut créer le désordre.

Une nation entière de terroristes a été créée en Afghanistan sans nécessité aucune. L’invasion de l’Irak est une terrible tragédie pour le monde. Les Irakiens sont maintenant au bord de la guerre civile. En fait, c’est déjà une guerre civile à petite échelle. Pour l’instant, cela ne concerne heureusement pas tout le pays, mais c’est néanmoins une guerre civile. Je pense qu’il n’existe aucune guerre plus terrible qu’une guerre civile.

Pendant la guerre civile espagnole, un côté de la rue était pour Franco et l’autre côté pour le gouvernement républicain. Les gens se battaient et s’entretuaient, tout comme ce fut le cas plus récemment au Kosovo et en Bosnie, dans les Balkans, sous les auspices de Slobodan Milosevic, alors président de Serbie.

Le monde est arrivé à un point non seulement de non-retour mais de crise totale, de confrontation totale entre le bien et le mal, entre ce qui produit l’harmonie et ce qui produit son contraire. C’est le résultat de l’énergie de l’Epée de clivage. Dans la Bible il est écrit que Jésus a dit : « Le père et le fils seront divisés, de même que le fils et son frère. » L’Épée de clivage est ironiquement, peut-il sembler, l’énergie d’amour. C’est ce qui s’est passé et se passe aujourd’hui, et sera mis parfaitement au point par Maitreya.

C’est l’énergie d’amour se déversant maintenant à travers tous les plans. Elle sature le monde et son effet sur les hommes est d’accentuer ce qu’ils sont. Si vous êtes une personne de bonne volonté, cette qualité sera stimulée et accentuée en vous. Si vous êtes destructeur, de mauvaise volonté, vous le deviendrez encore davantage. Tout, le bien comme le mal, est stimulé.

De cette manière, l’humanité verra clairement ce qu’elle a à faire. S’il n’en était pas ainsi, nous pourrions avoir le sentiment qu’il nous est possible de persévérer dans la même voie. Ce serait difficile, mais nous pourrions penser que finalement, peut-être, les choses s’arrangeraient et que tout irait bien à nouveau – peut-être même mieux que dans le passé. L’Epée de clivage aiguise les différences et clarifie les options qui se présentent à l’humanité. De plus en plus de gens, grâce à cette vision aiguisée que nous donne l’Epée de clivage, voient qu’il n’existe plus d’autre alternative que la paix. Si nous n’établissons pas la paix, nous assisterons à une totale destruction de toute vie sur la planète.

La paix n’est donc plus une simple option pour l’humanité : elle est essentielle. La compréhension de ceci est le résultat de l’action de l’énergie d’amour de Maitreya. C’est l’Epée de clivage, indiquant clairement la voie vers l’avant pour l’humanité : à travers la fraternité, la justice, le partage et la paix ; à travers la liberté, de justes relations et tout ce qui en découle. C’est cela, ou continuer sur la voie d’aujourd’hui et détruire toute vie.

L’Epée de clivage de Maitreya dessine cette confrontation en noir et blanc devant les yeux de l’humanité, afin qu’elle la voit clairement, de manière très nette, sans contours flous. Nous avons le choix entre un côté ou l’autre. Nous avons, d’un côté, la voie des justes relations humaines, de la construction et de l’harmonie, et de l’autre, la voie des relations négatives et finalement de la destruction totale de tous.

Il est très important qu’avant d’autres élections, dans ce pays (les Etats-Unis) tout le monde insiste pour obtenir la mise en place d’un système de scrutin entièrement différent. Vous ne devriez pas accepter le système des deux dernières élections. Je sais de manière certaine qu’elles ont été plus frauduleuses que dans n’importe quelle « république bananière ». Elles ont été scandaleuses, pour vous et pour le reste du monde, et c’est une chose que vous ne devriez plus jamais tolérer.

Il doit y avoir un système de vote entériné par votre signature, et ceci pour toutes les élections. Aucune machine ne devrait pouvoir usurper le vote signé à la main. Les combines massivement utilisées lors de la dernière élection ne devraient plus avoir cours. Tout le monde savait que la majorité des jeunes voulait le changement et voterait pour Kerry. Aussi dans de nombreux endroits furent-ils regroupés dans des salles particulières, au lieu d’être autorisés à se joindre aux autres électeurs faisant la queue pour voter. Ils furent gardés là pendant des heures. Si vous faites attendre des jeunes de dix-huit, dix-neuf ou vingt ans, avant de pouvoir voter, ils ne restent pas. Ils furent nombreux à s’en aller.

De telles pratiques furent largement répandues. C’est si simple. Il suffit de garder les jeunes à l’écart. Celui qui aurait bénéficié de leurs votes, des milliers de votes peut-être, en est privé, ce qui peut être crucial si le vote est serré. C’est une ruse, très simple et très efficace.

« Hélas, comme l’histoire récente l’a montré, il en va souvent autrement, même dans les pays qui font grand cas de l’excellence de leurs procédures électorales. »

Aucun pays n’est plus « à cheval » sur la probité des élections dans les autres pays que les Etats-Unis. L’élection doit être non seulement équitable, mais « démocratique ». Elle doit être « démocratique », sinon elle est jugée inéquitable, et donc automatiquement illégale.

Le Hamas a été élu par un système parfaitement légal et équitable de votes représentatifs et il est devenu le gouvernement librement élu des Palestiniens. Mais le gouvernement américain a refusé de reconnaître le Hamas ou de traiter avec lui. Israël, en tant que valet des Etats-Unis, refuse de traiter avec les représentants du Hamas parce que, soi-disant, ils n’auraient pas été élus démocratiquement. Comment auraient-ils pu être élus de manière plus démocratique, alors que les Palestiniens ont voté pour eux à une large majorité ? Ce fut un raz de marée électoral, presque 90 %. Que faire contre une telle duplicité et ces deux poids deux mesures dans les affaires de l’Etat ?

Des formes démocratiques diverses

Il existe de nombreuses formes, de nombreux types de démocratie. Le gouvernement américain pense que la seule élection légale consiste en un choix entre deux partis politiques. C’est le cas en Europe, au Japon et dans d’autres pays, mais il existe de nombreuses conceptions différentes de la démocratie, différents degrés, différents types de démocratie.

La Chine se considère comme un pays où règne la démocratie, bien que cette démocratie soit très différente de la démocratie régnant en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne et en Scandinavie. Si vous demandiez à un Chinois moyen, éduqué, notamment sur la côte est, si le gouvernement de son pays est démocratique, il répondrait probablement : « Oui. C’est une forme de démocratie. Je suis libre de faire ce que je veux. Je peux choisir tel ou tel travail. Aucun travail particulier ne m’est imposé. Je peux faire n’importe quel travail pour lequel je suis doué ou entraîné, sans restriction. Nous vivons en démocratie. »

Ce n’est pas ce que nous appellerions une démocratie, mais c’est une forme de démocratie, une démocratie mitigée. Les Chinois présentent au monde une forme très intéressante de gouvernement, qui est une expérience et qui peut ne pas se terminer de la manière dont elle semble évoluer actuellement. Telle est la nature de l’expérience. Ces expériences à l’échelle d’un pays comme la Chine prennent du temps. En Chine vous avez un groupe d’hommes forts soutenus par la police et l’armée, et ils peuvent imposer ce qu’ils considèrent comme la loi, et ils le font. C’est un pays de premier rayon. L’âme de ce pays est de premier rayon et sa personnalité de troisième rayon. Les Chinois ne sont pas très sentimentaux ; ce n’est pas leur faute.

Votre pays (les Etats-Unis), si retors et autocratique que soit votre gouvernement actuel, a une âme de deuxième rayon et une personnalité de sixième rayon, et il est sentimental dans une certaine mesure. Je préfère cela à la forme de démocratie chinoise, plus robuste, dirons-nous pour ne pas nous montrer trop sévère, car je pense que l’âme de deuxième rayon des Etats-Unis finira par se manifester, et le plus tôt sera le mieux.

Le monde attend vraiment que l’âme des Etats-Unis se manifeste. Lorsqu’elle le fera, ce pays prendra à cœur les besoins de l’ensemble du monde. Pour la première fois, il élargira sa vision des choses, sous l’influence des enseignements de Maitreya, qui invoquera l’aspect de son âme et lui inspirera le partage des ressources qu’il détient en abondance. Il en résultera un nouveau plan Marshall à l’échelle mondiale. C’est un grand message d’espoir pour vous en tant que membres de cette nation. La nation américaine est une grande nation. Elle a accompli certaines choses terribles, mais c’est le cas de toutes les nations. C’est une nation jeune, aussi doit-on s’attendre à ce qu’en un certain sens elle perde parfois le sens de la raison ; mais elle est si puissante, si vaste, si riche, qu’elle a une énorme influence dans le monde.

Cette influence est le résultat naturel de l’intelligence et de l’inventivité de son peuple. Mais c’est également une influence planifiée, planifiée depuis Washington, depuis la Maison blanche et le Pentagone qui est le véritable siège du pouvoir aux Etats-Unis. Le Pentagone et la Maison blanche contrôlent la destinée des Etats-Unis et dans une certaine mesure la destinée du monde. Cela ne devrait pas être.

L’empire américain

Maitreya a pour tâche de contrôler la volonté de puissance du gouvernement américain actuel et son désir de développer un système « démocratique » mondial qui serait quasiment un empire américain. De nombreux Américains envisagent de manière parfaitement consciente la création d’un empire américain et agissent dans ce sens. Ils appellent ce siècle le siècle américain, le siècle où cet empire verra le jour. Tels sont leur volonté et leur projet, mais il n’en sera rien. Il n’est pas prévu dans le plan du Logos de notre planète qu’une nation ou une forme de gouvernement domine à travers le monde.

Entre le XVIIe et le XIXe siècle, la Grande-Bretagne a étendu sa puissance à travers le monde et créé ce qui n’est plus un empire. Elle a construit un empire, auquel elle a renoncé au siècle dernier, mais elle a construit également quelque chose de beaucoup plus durable et significatif, le Commonwealth.

Le Commonwealth est une forme de rassemblement des peuples qui correspond au Plan à long terme du Logos de notre planète, et par conséquent l’œuvre de la Hiérarchie spirituelle, chargée de réaliser ce Plan. Ce Commonwealth n’a rien à voir avec une richesse commune (common wealth), mais il a institué une liberté de commerce que l’on n’avait jamais vue auparavant. Cette liberté, qui n’existe pas entre les autres nations, existe au sein du Commonwealth.

Aujourd’hui de nombreux Australiens trouvent difficile de saluer la reine, de saluer le drapeau, car ils se considèrent comme totalement indépendants et séparés. Néanmoins, des millions d’Australiens ont un lien de sang avec la mère patrie, la Grande-Bretagne. C’est vrai pour tous les pays du Commonwealth : la Nouvelle-Zélande, le Canada, les Antilles, certains pays d’Afrique, l’Inde, le Pakistan, etc.

Lorsque vous regardiez une carte du monde avant la dernière guerre, de nombreux pays étaient colorés en rose. Cela signifiait qu’ils faisaient partie du Commonwealth, l’ancien Empire britannique. L’empire n’existe plus et certaines parties de celui-ci, notamment en Afrique, luttent pour trouver leur équilibre en tant que nations individuelles.

Les pays du Commonwealth, qui ont gardé ces attaches invisibles avec la mère patrie, la Grande-Bretagne, donnent réellement une vision de rassemblement de gens, de différentes couleurs, de traditions et de religions diverses, ayant différentes manières de penser, de sentir, de créer des liens, de vivre ensemble en paix.

En Grande-Bretagne aujourd’hui, les ressortissants de ces différents pays se rassemblent, souvent en vastes groupes.

Si vous allez à Manchester, ou dans d’autres grandes villes de Grande-Bretagne, vous constaterez que de vastes groupes d’habitants ont des noms pakistanais ou antillais, des traditions, une alimentation, des religions différentes, mais ils ont l’accent anglais et se considèrent comme britanniques. Ils ont l’air différents, mais ils parlent la même langue et sont tous britanniques. Ils vivent ensemble dans une paix relative d’une manière tout à fait unique dans le monde. Il y a parfois des « flambées de violence » lorsque le parti national britannique (parti d’extrême droite) devient virulent et s’en prend aux Pakistanais, par exemple, et que les Pakistanais réagissent. Mais c’est rare et cela ne se reproduit qu’au bout de quelques années.

Généralement parlant, il existe une bonne volonté étonnante et un ciment de bonnes relations entre ces communautés tout à fait séparées. Elles ne se mélangent pas. Il y a naturellement des exceptions, mais de manière générale chaque nationalité de n’importe quelle partie du Commonwealth garde sa propre identité, a sa propre langue, sa propre nourriture, ses propres écoles, ses propres églises ou ses propres temples. Ces communautés sont distinctes, elles ont des relations amicales les unes avec les autres, et il existe un minimum de friction.

Trois expériences

Le Commonwealth britannique est en miniature, même si nous parlons de millions de personnes, une expérience. Trois expériences majeures sont menées dans le monde. Ce qui se passe en Grande-Bretagne en est une.

Ici, aux Etats-Unis, l’expérience a consisté à faire venir l’Europe aux Etats-Unis, à prendre une partie de l’Europe et à l’envoyer au-delà des mers. C’est ainsi, dans une large mesure, que « l’Amérique » est née : c’est un assemblage de la plupart des peuples d’Europe – pas beaucoup de Français à cause de la différence de rayons, mais des Anglais, des Irlandais, des Ecossais, des Néerlandais, des Allemands, des Espagnols, des Scandinaves (notamment des Suédois), des Italiens, des Grecs et quelques individus d’autres nationalités, que l’on a pris et envoyés en Amérique en leur disant : « Maintenant débrouillez-vous, colonisez ce pays, escaladez les Rocheuses, trouvez l’El Dorado, en Californie. »

La « démocratie » grecque et l’esclavage

Puis, une grande erreur a été commise. Les gens parlent de la démocratie comme d’une chose merveilleuse et disent qu’elle remonte aux Grecs. Les Grecs furent les premiers démocrates, c’est exact. A partir du Ve siècle avant J.-C. la Grèce a effectivement connu une certaine forme de démocratie. A Athènes, il y avait un conseil démocratique, rassemblant des hommes partageant les mêmes idées, appartenant au même niveau social, tous des sénateurs, des propriétaires terriens, des hommes riches et puissants. Mais Athènes, comme les autres villes grecques, et comme les villes romaines, reposait totalement sur le dos des esclaves. L’esclavage existait bien avant Athènes, mais Athènes a bâti sa puissance sur le dos des esclaves. Il en fut de même de toute la civilisation grecque, dont tant de choses sont nées, tant de découvertes importantes, notamment dans le domaine de la science, de la géométrie, de l’architecture, etc. Nous avons beaucoup appris de ces hommes extraordinairement sages et doués, mais ils ont construit leur civilisation sur le dos des esclaves. Athènes et les autres grandes cités grecques, reposaient sur l’esclavage. On partait en guerre. Lorsqu’on était victorieux, on faisait des prisonniers. Ces prisonniers étaient ramenés comme esclaves.

Lorsque ce pays, l’Amérique, a commencé à devenir puissant et riche, la même chose s’est produite. Vous êtes allés chercher vos esclaves en Afrique. Les Arabes étaient des trafiquants d’esclaves depuis des générations. Ils construisirent leurs économies sur le travail des esclaves, certains le font encore. Certains esclaves potentiels ont eux-mêmes vendu d’autres hommes aux marchands d’esclaves. Ils ont pris part à ce terrible commerce d’êtres humains. Ils se sont enrichis et ont pu ainsi sortir de la caste inférieure. C’étaient toujours les plus pauvres et les plus bas dans l’échelle sociale qui devenaient esclaves. Le sud des Etats-Unis fut, comme vous le savez, construit sur l’esclavage et une grande partie de la richesse de ce pays est venue de l’esclavage.

De même, une grande partie de la richesse dont jouit encore l’aristocratie de plus ou moins vieille souche de Grande-Bretagne fut acquise par la vente d’esclaves. Ses membres possédaient des navires qui se rendaient sur la côte africaine, au Ghana, en Côte d’Ivoire ou ailleurs. Là ils achetaient des esclaves et les transportaient. C’était un commerce terrible, et il s’est prolongé jusqu’à nos jours. Des esclaves sont achetés et vendus aujourd’hui encore dans certaines parties de l’Afrique, de l’Inde, de la Chine et d’autres pays.

Il existe de nombreux types de démocratie ou de pays démocratiques. Une démocratie basée sur l’esclavage est un contresens, à moins que vous ne puissiez diviser l’humanité en deux catégories d’individus. Ceux qui ont le pouvoir peuvent établir un semblant de système démocratique à leur niveau, mais ce système peut en même temps reposer sur une économie profondément marquée par l’esclavage. C’est tragique. C’est de cette façon que l’humanité s’est conduite pendant des millénaires.

Le Conseil de sécurité

Même si la voix américaine réclame haut et fort la démocratie partout (et je suis moi-même tout à fait partisan de la démocratie), il n’existe aucun pays réclamant davantage la démocratie en dehors des Etats-Unis que les Etats-Unis eux-mêmes. De plus, comme mon Maître l’a souligné, ce pays reste curieusement aveugle au manque de démocratie qui existe au sein des Nations unies.

L’action du Conseil de sécurité va totalement à l’encontre de la démocratie. Il a été créé par les cinq nations qui détenaient la bombe atomique – la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la France, la Chine et la Russie. Parce qu’elles possédaient la bombe atomique, ces cinq nations ont exercé leur domination sur les décisions des Nations unies et fondé le Conseil de sécurité qui leur a donné le droit de veto.

Rien n’est plus contraire à la démocratie que le droit de veto. Tout pays ayant un droit de veto peut empêcher l’application de n’importe quelle résolution décidée par l’Assemblée générale des Nations unies. Les Etats-Unis utilisent ce droit de veto plus que n’importe quel autre pays et ils l’ont utilisé soixante-trois fois dans le cas de résolutions prises à l’encontre d’Israël. Israël « fait un pied de nez » aux Nations unies car il sait que le veto américain l’immunise contre les critiques.

L’une des excuses pour envahir l’Irak, utilisée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, fut que Saddam Hussein ne respectait pas dix-neuf (ou dix-sept, selon certains) résolutions des Nations unies. Ces résolutions concernaient les armes de destruction massive. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne affirmaient que l’Irak n’avait pas détruit ses armes, alors qu’il l’avait fait, comme nous le savons maintenant, comme la revue Partage international le savait et l’avait publié avant le début de la guerre. Israël, par contre, s’en tire à bon compte. Il n’applique aucune des soixante-trois résolutions prises à son encontre, à cause du système de veto et de la protection américaine.

Le droit de veto et le Conseil de sécurité ont perdu leur utilité, leur raison d’être, et ils doivent disparaître. Les Nations unies doivent être débarrassées de ce droit de veto et devenir une assemblée véritablement démocratique. Elles ne peuvent l’être tant que le Conseil de sécurité n’aura pas été dissout et le droit de veto supprimé. Lorsque cela sera le cas, la voix, que mon Maître appelle « la voix de l’espoir du monde », celle de l’Assemblée générale des Nations unies, pourra être entendue purement et simplement, et utilisée pour mettre de l’ordre dans le monde le plus vite possible. C’est une question vraiment très urgente.

Malgré l’accent mis actuellement par l’Occident sur la démocratie, à tout prix et partout, que les gens la souhaitent ou non, si cette démocratie ne suit pas le type de démocratie qui existe aux Etats-Unis, elle n’est pas considérée comme une démocratie, mais comme une forme de gouvernement autoritaire.

Les démocrates rejettent toute forme de diminution de leur démocratie, mais en dépit de leur état d’esprit actuel, le jour viendra où ils ne seront pas opposés à un certain degré de supervision et de décision émanant de la Hiérarchie. Une fois que les gens feront confiance à la sagesse et à la connaissance supérieure des Maîtres, leur supervision sera saluée comme une forme d’enseignement. Un état nouveau et rare d’humilité rendra ceci possible.

Lorsque nous verrons les Maîtres, et réaliserons combien ils sont tolérants, nous commencerons à voir que nous-mêmes ne le sommes pas du tout. Nous constaterons que les Maîtres n’imposent jamais leur volonté à l’humanité. Lorsque nous verrons combien ils sont patients, combien ils respectent la loi en toute chose, nous envierons leur connaissance et leur sagesse supérieure.

Le réchauffement climatique

Il y a aujourd’hui des gens tellement imbus de leur petit pouvoir et de leurs connaissances qu’ils pensent être capables de diriger le monde. Certains pensent tout savoir – des scientifiques par exemple.

Certains scientifiques affirment que cette planète se réchauffe, que le réchauffement climatique est une réalité et nous devons y répondre. Nous déversons trop de déchets dans l’atmosphère et cela réchauffe la planète. En même temps d’autres scientifiques disent le contraire ! Ces derniers vivent généralement aux Etats-Unis.

Certains scientifiques ont été subornés, ou croient vraiment que l’affirmation selon laquelle la planète se réchauffe n’est pas réellement fondée. Ils pensent que de toutes façons cette question ne peut être résolue en obligeant les industriels à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. A leur avis cela ne servirait à rien et cela n’est même pas nécessaire. Il existe d’autres solutions. En temps voulu, disent-ils, nous aurons tout le pétrole que nous voulons, lorsque nous aurons mis la main sur le pétrole irakien, le pétrole vénézuélien, et tout le pétrole qui n’est pas utilisé actuellement. Nous le stockerons. Nous avons des montagnes qui ont été creusées. Nous y entreposerons des barils de pétrole. Cela permettra de tenir jusqu’à la venue du Royaume de Dieu, croient-ils, et comme ce sont généralement des fondamentalistes, ils savent que la venue du Royaume de Dieu est plus proche que ne le pensent la plupart des gens.

Le temps approche où les gens seront contents lorsqu’un Maître leur dira : « Si j’étais vous, je ferais les choses ainsi. » Ils adoreront cela. Ils deviendront soudain comme des petits enfants à l’école. Les Maîtres savent tant de choses. Ils ne transportent pas leur sagesse dans des livres. Ils ont tout à leur disposition. Ils ont accès à n’importe quelle information dont ils ont besoin. Il leur suffit de faire appel aux dévas. Ils n’ont qu’à s’asseoir et attendre !

Les gens seront très contents de bénéficier de conseils et d’un certain contrôle de la part des Maîtres – pour savoir par exemple quelle politique suivre, comment agir selon la ligne du Plan. Nous ne connaissons pas le Plan. Nous ne savions pas qu’il existait un Plan ; mais il y a un Plan et les Maîtres le réalisent. Ne sachant pas qu’il existe un Plan, nous faisons tout sauf la chose juste, car toutes les possibilités s’offrent à nous. Nous faisons la chose juste par hasard et tout le reste par choix.

Il y aura un degré de supervision parfaitement acceptable, même pour les personnes qui sont très rigides. Une des choses que les gens disent au sujet de «  cette histoire » est : « Je n’aime pas le mot Maîtres. Je réponds : Ils sont Maîtres d’eux-mêmes. Ils sont Maîtres au sens où ils ont une totale conscience et une totale maîtrise sur tous les plans de notre planète. C’est ce qui fait qu’ils sont des Maîtres.

Les gens disent encore : « Cela ne me plaît toujours pas. Je n’aime pas qu’ils soient… » Ce qu’ils veulent dire exactement, c’est « au-dessus » de nous. Ils pensent que les Maîtres, étant ce qu’ils sont, nous diront inévitablement ce que nous devons faire. Ils ne savent pas que les Maîtres se contenteront de dire aux gens ce qu’ils peuvent faire uniquement lorsqu’on le leur demandera. Si vous demandez à un Maître quelle serait l’action juste à accomplir, il vous dira peut-être : « La chose sage à faire serait ceci. » Si vous êtes sage, vous le ferez, car cela sera juste. Mais sinon, les Maîtres ne diront rien. Ils seront là uniquement en tant que conseillers.

Les groupes spirituels

Il existe de nombreux groupes spirituels dans ce pays et ailleurs, des milliers, si imprégnés de mirage, si éloignés de vos idées, si inactifs, si tournés vers l’intérieur et s’intéressant peu aux problèmes du monde dans son ensemble. Ils sont presque totalement séparés, fragmentés. Il y en a partout, mais ils sont fragmentés. Peu d’entre eux ont des relations avec d’autres.

Lorsque je suis venu dans ce pays pour la première fois, en janvier 1980, pour assister à un séminaire « l’Unité dans la diversité », je me suis dit : « Alléluia, voici un groupe merveilleux. Il réunit des groupes de toutes sortes. Ils travaillent ensemble au sein du Conseil « Unité dans la diversité », c’est la plus grande diversité et la plus parfaite unité, un merveilleux concept, pour moi le concept de la vraie vie sur la planète Terre. » C’est ce dont nous avons besoin – la plus grande variété et la plus grande diversité, tous les pays apportant à l’ensemble des qualités différentes, en raison de leurs différentes structures de rayons. Les rayons donnent les qualités, et les différents pays peuvent, par conséquent, verser dans le réservoir commun tout ce qu’ils ont de distinct et d’unique, en raison de la combinaison des rayons de leur âme et de leur personnalité et des qualités particulières qui en résultent.

Tous les pays sont nécessaires, tous ont un rôle destiné à jouer dans le monde. De plus en plus, au fur et à mesure que l’ère du Verseau progressera et que les Maîtres auront été présents dans le monde depuis plus longtemps, les nations manifesteront les qualités de leurs rayons, leurs dons individuels, et mettront ces dons au service de l’ensemble. C’est ainsi que les choses devraient être. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, mais cela viendra.

Il est nécessaire que des groupes comme le nôtre travaillent avec les autres groupes et apportent leur soutien pour forger une opinion mondiale qui, lorsqu’elle s’exprimera à travers les différents peuples, changera le monde.

La tâche de Maitreya est de galvaniser l’opinion publique mondiale et de la focaliser sur quelques idées simples, de manière à ce que partout les gens réclament la justice, la liberté et le partage, seule voie possible pour parvenir à la justice, mettre un terme à la guerre et instaurer une paix durable. La paix et la fin du terrorisme dépendent de la création de la justice, et une seule chose permettra d’instaurer la justice : le partage des ressources mondiales.

Ce sont les choses simples que l’humanité doit saisir. Il existe des millions de groupes. Certains réclament davantage de justice pour les animaux, la fin des abattoirs, « le végétarisme pour tous », « Cessez de massacrer le règne animal. » « Sauvez les baleines. «  Sauvez les phoques. » Ce sont de grands idéaux que je partage mais l’ensemble de l’humanité ne peut défendre toutes ces idées en même temps, cela affaiblit tout simplement leur impact.

Il faut que les choses soient simples : la transformation de l’humanité grâce au partage des ressources, qui permettra d’instaurer la justice et la paix. C’est l’idée sur laquelle tous les groupes dans le monde doivent se focaliser. La paix n’est plus une option. Cela doit être compris car s’il n’y a pas de paix nous finirons par nous détruire nous-mêmes. Une petite guerre deviendra une grande guerre. Elle deviendra une guerre nucléaire et toutes les nations disparaîtront.

Je ne suis pas en train d’écrire les slogans de vos bannières. J’essaie de focaliser vos esprits sur ce qui est essentiel. Le partage mènera à la justice, et inévitablement à la fin du terrorisme et à la paix mondiale. Il n’existe pas d’autre solution. Comme le dit Maitreya : « Il n’y a pas d’autre possibilité. » Si nous ne partageons pas, nous mourrons, tôt ou tard. C’est aussi simple que cela.

Il s’agit de partager et de transformer le monde. Le partage créera la confiance sur laquelle seront basés tous les accords futurs. Vous pouvez tout résoudre si la confiance existe. Vous devez créer la confiance, et seul le partage des ressources mondiales peut le faire. Alors tous les autres problèmes – le Moyen-Orient, la sauvegarde de la planète, etc., tout pourra être résolu si la confiance existe. La plupart des désaccords disparaîtront d’eux-mêmes, dissipés dans la bonne volonté qui affluera avec une puissance extraordinaire lorsque le partage des ressources aura lieu.

Une tâche importante et utile pour ce groupe et tous les groupes de ce genre est d’agir consciemment en faveur de la synthèse, de développer l’unité dans la diversité. Consultez Internet. Documentez-vous en consultant les sites des autres groupes. Je pense qu’il n’existe aujourd’hui aucun groupe d’une taille raisonnable qui ne possède un site Internet. Vous pourrez ainsi apprendre à connaître différents groupes et s’ils partagent nos intérêts et nos valeurs, s’ils travaillent pour le bien du monde, il vaut la peine de les contacter et de participer avec eux à des foires ou des salons, ou d’échanger des conférenciers. Travailler avec d’autres groupes est possible. C’est difficile, mais c’est possible. Nous avons eu très peu de succès en Grande-Bretagne, mais peut-être n’avons-nous pas suffisamment essayé.

Il existe une revue intitulée Tikkun, la revue du rabbin Michael Lerner, résidant à Berkeley, en Californie. Elle est très proche de ce que nous appelons « les priorités de Maitreya », vraiment très proche. Evidemment elle ne parle pas de la réapparition des Maîtres dans le monde, mais elle parle de relations humaines justes. Tout groupe qui parle de relations humaines justes est impliqué dans le même travail que nous. Ce serait donc intéressant de s’abonner à Tikkun. C’est une bonne revue, sur papier glacé, et on n’y trouve pas trop de publicité. Je pense que vous seriez d’accord avec la plupart des articles.

Tout le monde recherche l’unité, c’est la raison pour laquelle les gens rejoignent un groupe ou en créent un. En même temps chacun veut exprimer son individualité, cette qualité unique de toute âme incarnée. Seule une forme d’unité naturelle et organique, sans préjugé ni rigidité, peut former un cadre pour cette riche diversité qui fait de la planète Terre une demeure si intéressante pour ceux qui y vivent.

 

Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Un message d’espérance [sommaire]

par Benjamin Creme,

En ce début d’année 2007, vingt-cinquième anniversaire de la revue Share International, nous pensons au mois de juillet prochain qui marquera le trentième anniversaire de l’arrivée à Londres de l’Instructeur mondial, Maitreya, le 19 juillet 1977.

Dans un article récent, mon Maître a annoncé :

« Il ne reste donc que peu de temps pour lui préparer la voie, pour dire aux hommes qu’aide et espoir sont à portée de main et que l’Instructeur est là, prêt à s’adresser directement aux peuples de toutes les nations.
Intensifiez donc vos efforts. Hâtez-vous d’informer tous ceux qui sont disposés à vous entendre que l’heure fixée par le destin a sonné, que bientôt l’humanité se réjouira de la présence de l’Instructeur. Dites-le-leur, et suscitez en eux espoir et courage. Beaucoup écouteront, qui ne l’auraient pas fait naguère : l’angoisse et la peur ont ébranlé les certitudes. Les signes aussi ont rempli leur mission, suscitant dans la multitude l’attente d’événements et de révélations. Jamais auparavant dans l’histoire les hommes n’avaient été si nombreux à pressentir les changements à venir et à comprendre leur nécessité.
Ainsi, c’est dans un monde préparé et attentif que Maitreya émergera, avec l’assurance que sa présence est ardemment espérée. »
[Les priorités de Maitreya, Partage international, octobre 2006]

Il appartient à tous ceux qui croient ou aspirent à la présence de Maitreya de saisir l’urgence du travail de préparation. Il reste très peu de temps pour assumer cette tâche nécessaire. Profitez de cette opportunité qui ne se répétera jamais et n’épargnez aucun effort pour servir à la fois la Hiérarchie et l’humanité, et amener Maitreya et son groupe de Maîtres au devant de la scène le plus tôt possible.

Une femme distribue de l’argent dans un bus [sommaire]

A Spokane, Etat de Washington (Etats-Unis), une femme a distribué des enveloppes contenant cinquante dollars aux passagers de différents bus, au moment des vacances de Noël, en disant : « Joyeux Noël » à chacun avant de descendre du bus. Les descriptions de cette femme varient selon les passagers, car elle agissait très vite. « Elle gardait la tête baissée », a déclaré Max Clemons, conducteur de bus. « Je ne me souviens pas d’avoir vu cette dame auparavant. » La femme était accompagnée d’un ou deux jeunes garçons. Chaque enveloppe contenant de l’argent était cachetée avec une étiquette où l’on pouvait lire : « Pour un ami, de la part d’un ami. » Selon un autre conducteur de bus, Terry Dobson, qui eut deux visites de la femme mystérieuse : « Il y avait beaucoup d’excitation. Les gens téléphonaient sur leurs portables. Les passagers de ces bus avaient réellement besoin de cet argent. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « femme » était Maitreya.

Source : The Spokesman-Review, E.-U.

Des ovnis au-dessus de l’aéroport de Chicago [sommaire]

Un groupe d’environ douze employés des United Airlines déclare avoir vu un vaisseau spatial en forme d’ellipse planer au-dessus de l’aéroport O’Hare à Chicago le 7 novembre 2006. Ces personnes, notamment plusieurs pilotes, ont déclaré que l’objet métallique gris n’avait pas de lumières et qu’il était resté immobile pendant plusieurs minutes au-dessus d’un terminal de l’aéroport, avant d’accélérer et de s’élever à la verticale, sans bruit, en laissant un trou dans les nuages. La Federal Aviation Administration des Etats-Unis (FAA) a confirmé qu’un responsable des lignes aériennes avait téléphoné à la tour de contrôle de l’aéroport de Chicago à cette date pour demander si quelqu’un avait vu un objet en forme de disque tournant sur lui-même. Mais les contrôleurs du trafic aérien déclarèrent qu’ils n’avaient rien vu et un premier contrôle de radar n’avait rien trouvé qui sorte de l’ordinaire selon la FAA.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'ovni venait de Mars.

Source : Chicago Tribune, Etats-Unis

Des « voix » sauvent la vie d’une femme [sommaire]

Selon un compte rendu paru dans un journal britannique, en 1984, une femme entendit une « voix » intérieure lui disant de ne pas avoir peur, mais l’avertissant qu’elle avait besoin d’aide pour une maladie dont elle n’avait pas conscience. La « voix » lui donna d’autres informations personnelles qui s’avérèrent exactes et la convainquirent qu’elle n’avait pas été victime de son imagination.

Par la suite, deux voix lui dirent de recourir immédiatement à un traitement médical pour une tumeur au cerveau, ce qu’elle fit. Finalement les autorités médicales acceptèrent de lui faire un scanner du cerveau qui décela une tumeur, bien qu’il n’y ait pas eu de symptômes auparavant. Une opération fut effectuée immédiatement avec succès. Les « voix » revinrent une fois de plus pour dire au revoir.

Son psychiatre, le Dr Ikechukwu Azuonye, appartenant à l’unité de soins psychiatriques du Royal Free Hospital de Londres, a rapporté le miracle dans le British Medical Journal en 1997 sous le titre : « Un cas difficile : un diagnostic donné par des voix hallucinatoires ». Il dit ceci : « Il est bien connu que des lésions intracrâniennes puissent être associées à des symptômes psychiatriques. Mais c’est le premier et le seul exemple que j’ai rencontré dans lequel des voix hallucinatoires aient cherché à assurer une patiente de leur authentique intérêt pour sa santé, lui aient fourni un diagnostic spécifique (il n’y avait aucun signe clinique qui aurait pu alerter quelqu’un sur la présence d’une tumeur), l’aient dirigée vers le type d’hôpital le mieux équipé pour traiter son problème, se soient réjoui qu’elle ait pour finir reçu le traitement qu’elles désiraient pour elle, puis lui aient dit adieu avant de disparaître. »

Après que son rapport ait été publié, le Dr Azuonye a déclaré « qu’il avait été contacté par de nombreux autres psychiatres qui avaient traité des patients ayant eu des expériences similaires. Ils craignaient pour leur carrière s’ils avaient rendu publics de tels cas qui défient l’explication médicale conventionnelle. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la femme avait été aidée par le Maître Jésus.

Source : Daily Mail, G.-B.

Une majorité d’Américains croient aux anges [sommaire]

Aux Etats-Unis, plus de 80 % des gens croient à l’existence des anges, selon un sondage Ipsos-AOL, réalisé en décembre 2006. Une forte croyance aux anges a été découverte chez des gens appartenant à différents milieux et ayant des convictions religieuses différentes, et même chez ceux qui n’adhérent à aucune religion.

Dans un article de l’Associated Press relatant les résultats du sondage, on avait demandé aux gens d’expliquer ce qu’est un ange. « Une présence que l’on sent autour de soi, a déclaré une personne. J’accepte qu’ils viennent à chaque fois qu’ils le désirent. »

Une autre personne, Edward Pelz, de Grabill, Indiana, a déclaré qu’il croyait que des anges le guidaient, mais qu’ils n’avaient pas nécessairement des ailes et ne portaient pas forcément des robes. Il a raconté l’histoire d’un homme qui était apparu pour l’aider à changer un pneu dans l’Ohio cinq ans auparavant. Il avait pensé à l’époque : « J’avais peut-être un ange avec moi aujourd’hui. »

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « l'ange » d'Edward Pelz était le Maître Jésus.

Source : Associated Press

Miracles de la Vierge de Den Bosch [sommaire]

Dans la cathédrale Saint Jean, à Den Bosh (Pays-Bas), se trouve une petite statue de bois représentant la Vierge et l’enfant Jésus, datant du XIIe ou du XIIIe siècle Selon la légende, lorsque deux ouvriers, au XIIIe siècle, reçurent l’instruction de la brûler, il la trouvèrent trop lourde pour la soulever. L’évêque décida qu’il devait s’agir d’un miracle et la statue fut créditée de nombreuses guérisons miraculeuses au cours des deux ou trois siècles qui suivirent. Ces miracles (qui ne sont plus supposés se produire) furent consignés dans un livre qui est toujours exposé dans la cathédrale. Le mur de la chapelle où se trouve la statue est couvert de petites représentations de membres en argent, en témoignage de gratitude envers la Vierge.
[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

Le Maître de B. Creme a indiqué que le Maître Jésus avait accompli le miracle lorsque la petite statue de bois n'avait pu être soulevée. Il est également à l'origine des guérisons miraculeuses, qui n'ont pas cessé, mais au contraire se poursuivent aujourd'hui encore – les gens ont perdu la foi.

Source : Un responsable de la cathédrale Saint Jean

Relique sacrée de Bruges [sommaire]

La basilique du Sang sacré dans la ville de Bruges (Belgique) affirme être en possession d’une relique – une fiole de cristal contenant une goutte du sang de Jésus, apportée, dit-on, en 1149 par Dietrich d’Alsace, à son retour de Constantinople pendant la seconde croisade.

Plusieurs fois par jour se déroule une brève cérémonie, au cours de laquelle la relique est apportée afin que les fidèles puissent s’en approcher et la toucher en disant une prière personnelle ; et chaque année en mai elle est portée dans les rues de Bruges au cours de la Procession du Sang sacré.

Le Maître de B. Creme a indiqué qu'il ne s'agissait pas du sang de Jésus mais de celui d'un autre saint : Jean-Baptiste.

Source : www.planetware.com

Des gouttes d’eau parfumée s’écoulent d’une statue de la Vierge [sommaire]

Des centaines de personnes appartenant à différentes religions se sont rendues dans la maison d’une famille catholique, à Velli, un village situé près de Kochi, dans le Kerala, en Inde, après que la nouvelle se soit répandue qu’une eau miraculeuse parfumée s’écoulait goutte à goutte d’une statue de la Vierge.

Le miracle fut remarqué pour la première fois le 21 août 2006.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un miracle manifesté par le Maître Jésus.

Source : zeenews.com

Des stigmates [sommaire]

Selon un prêtre catholique, un membre de sa congrégation, à Rockingham, Perth, à l’ouest de l’Australie, a manifesté des stigmates – des blessures aux mains et aux pieds ressemblant à celles sur le corps crucifié de Jésus.

Le père Finbarr Walsh a déclaré qu’il n’avait rien vu de semblable au cours de ses cinquante années de ministère. Il a décrit l’homme de cinquante ans, père de trois enfants, qui fait l’expérience de stigmates sur les mains et les pieds et reçoit des visions et des centaines de messages de la Vierge Marie, qui lui apparaît le huitième jour de chaque mois, et quelquefois plus souvent.

« J’ai vu les blessures, a déclaré le père Walsh. Il a les blessures de Jésus sur les mains et les pieds. On les voit saigner. Lorsqu’elles apparaissent, il souffre beaucoup. Mais elles disparaissent au bout de vingt-quatre heures. »

L’archevêque catholique de Perth, Barry Hicky, refuse de discuter du phénomène et l’homme en question, identifié sous le nom de Ian, a déclaré aux reporters que l’Eglise catholique lui avait demandé de ne pas parler aux médias.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un authentique miracle manifesté par le Maître Jésus et le Maître qui fut la Vierge Marie.

Source : The Sunday Times, Australie]

Photographies de bénédictions [sommaire]

  • Bénédiction de lumière du Maître Jésus sur une photo prise par M. U., Chibaken, Shirai-Shi (Japon), en avril 2006.
  • Colonne de lumière manifestée par Maitreya, le 10 avril 1999, lors d’un salon de médecines alternatives, à Inverness (Ecosse). Les co-workers écossais du stand de Share International sont complètement cachés par la colonne.

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international.]

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Découverte majeure sur le sida [sommaire]

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’annoncer que deux études importantes ont prouvé que la circoncision pouvait réduire de moitié le risque pour un homme de contracter le sida.

Les enquêtes au Kenya et en Ouganda ont démontré de façon concluante la réduction de moitié des taux d’infection parmi les personnes circoncises.

En 2006, 38,6 millions de personnes vivaient avec le sida – dont 24,5 millions en Afrique sub-saharienne.

Quelques difficultés subsistent cependant : Anthony Fauci, directeur de l’Institut national contre les allergies et les maladies infectieuses, qui a financé cette étude, craint que la protection soit annulée par une baisse de l’utilisation des préservatifs ou par une augmentation du nombre des partenaires. On s’inquiète également du manque de personnel compétent dans les cliniques spécialisées qui serait susceptible de mener à bien les programmes de circoncision mis en place par des gouvernements. Et la circoncision étant largement considérée comme une pratique religieuse, il pourrait y avoir des barrières culturelles à surmonter dans la mise en application de plans à l’échelle nationale.

Une étude supplémentaire est en cours pour savoir si les femmes avec des partenaires circoncis sont également protégées du sida.

Source : The Guardian, Grande-Bretagne

Fin de la guerre civile au Népal [sommaire]

Le 21 novembre 2006, le gouvernement népalais et les insurgés maoïstes ont signé un accord de paix historique. Ils ont ainsi mis fin à une insurrection qui aura duré dix ans et tué des milliers de personnes. L’accord prévoit d’intégrer les rebelles dans la démocratie parlementaire et pose des jalons pour l’organisation d’élections sur la continuité de la monarchie. Ce traité de paix rend permanent le cessez-le-feu actuel et souligne l’importance des droits de l’homme et de la liberté d’expression.

Des conseils de la paix vont être établis pour régler les différents locaux, et une commission « de vérité et de réconciliation » sera mise en place.

Cet accord de paix a été possible par le ralliement des rebelles maoïstes aux plus grands partis politiques du Népal, lorsque le roi Gyanendra a révoqué le gouvernement. Les manifestations de rue l’ont obligé à réhabiliter le parlement qu’il avait dissout quatre ans auparavant.

Le premier ministre népalais Girija Prasad Koirala a déclaré : « L’accord a mis fin à la politique d’assassinats, de violence et de terreur, et marque le début d’une politique de coopération. »

Source : The New York Times, E.-U.

Un remède à bas prix contre l’hépatite C [sommaire]

En janvier 2007, des chercheurs londoniens ont annoncé le développement d’un médicament à bas prix traitant l’hépatite C, maladie fatale du foie affectant 200 millions de personnes dans le monde.

Actuellement, seuls 30 millions de malades reçoivent l’interféron-alpha, dont le coût est très élevé.

Sunil Shaunak, du Collège impérial de Londres, explique : « Notre but était de fabriquer une version du même médicament mais à bas prix afin que de nombreuses personnes puissent en bénéficier. » La production s’effectuera en Inde et les essais cliniques commenceront en 2008.

Cette découverte devra surmonter les brevets détenus actuellement par les géants pharmaceutiques Hoffman-La Roche et Schering Plough concernant l’interféron qui soigne l’hépatite C, alors que l’ancien interféron ne faisait que réduire la quantité du virus dans le sang des patients. La formule secrète réside dans sa surface recouverte d’une molécule volumineuse appelée polyethylène glycol (PEG), qui permet à la drogue de rester plus longtemps dans le corps.

Au Royaume-Uni, ce nouveau remède coûte la somme de 7 000 livres par patient et par an. Des copies moins chères ne peuvent être fabriquées, puisque l’idée d’ajouter du PEG sur la surface de l’interféron a été brevetée. Pour contourner ce problème, S. Shaunak, S. Brocchini et leurs collègues ont ancré une molécule de PEG à l’intérieur de la molécule de l’interféron. Le remède a agi aussi bien que les versions enrobées de PEG sur les cellules humaines infectées par l’hépatite C.

S. Shaunak espère que leur nouvelle découverte sera également appliquée afin de doubler la durée de vie des autres remèdes comme pour le sida.

Source : New Scientist, G.-B.

Avancées dans la thérapie génique [sommaire]

Des chercheurs américains du projet Nature Genetics, de l’Université de Pittsburgh, ont montré la supériorité des globules blancs parvenus à pleine maturité appelés granulocytes pour la régénération des tissus. On pensait jusqu’à présent que les cellules souches embryonnaires ou adultes étaient la seule source possible de clonage.

« Nous pouvons dire avec quasi-certitude qu’une cellule pleinement différenciée comme un granulocyte détient la capacité génétique de devenir similaire à une graine pouvant donner naissance à tous les types de cellules nécessaires au développement d’un organisme entier », a déclaré le Dr Tao Cheng.

En attendant, les applications de la thérapie génique continuent à se développer :

– Sida : la thérapie génique est essayée comme alternative pour les malades qui ne répondent pas aux antirétroviraux. A l’Université de Pennsylvanie, cinq patients ont reçu une infusion unique de cellules T4 de leur propre système immunitaire, génétiquement modifiées pour transporter un gène VIH altéré, de façon à empêcher le virus de se reproduire. Les patients seront suivis pendant quinze ans, mais après neuf mois les analyses ont montré des niveaux de virus stables ou inférieurs. L’étude se poursuit maintenant sur des malades du sida qui répondent bien au traitement habituel, dans l’espoir que la thérapie génique pourra remplacer les antirétroviraux, dont les effets secondaires sont importants. Le succès du projet en cours laisse espérer que la même technique pourrait être adaptée au traitement d’autres maladies.

– Crises cardiaques : une expérience tentée au St Bartholomew’s Hospital de Londres laisse penser que des cellules souches, prélevées dans la propre moelle osseuse d’un patient et injectées dans son cœur moins de cinq heures après une crise cardiaque, pouvaient réparer les dommages causés aux muscles cardiaques. « Les cellules souches étant prélevées sur le patient lui-même, les problèmes éthiques concernant le procédé sont réduits au minimum et, par ailleurs, il y a moins de probabilités de complications dues à un phénomène de rejet »,  a déclaré le Dr Anthony Mathur.

– Cécité : La transplantation de cellules souches immatures de la rétine a été utilisée avec succès pour guérir de la cécité des animaux souffrant d’une dégénérescence de l’œil similaire à celle de l’homme. Selon Jane Snowden, du Moorfield’s Eye Hospital, l’étude a montré « que la rétine mature, que l’on pensait auparavant incapable de se régénérer, est en fait capable de supporter le développement de nouveaux photorécepteurs fonctionnels.

Source : BBC, Grande-Bretagne

Une expérience d’invisibilité ? [sommaire]

Une équipe de chercheurs de la Duke University, Caroline du Nord (Etats-Unis), travaillant en collaboration avec John Pendry de l’Imperial College de Londres, a réussi à faire « disparaître » un objet. Le manteau d’invisibilité agit seulement sur deux dimensions et sur des micro-ondes. Cela fonctionne ainsi : une « couverture » (ou « manteau ») d’invisibilité est créée en utilisant des « métamatériaux » – des matériaux composites artificiels qui dévient les micro-ondes autour de l’objet et le font paraître invisible. Jusqu’à présent, le seul objet rendu invisible est un cylindre de cuivre. L’équipe a créé le « manteau » en s’appuyant sur des données électromagnétiques déterminées par une nouvelle théorie conceptuelle de J. Pendry.

Ce projet, qui aurait des applications évidentes dans le domaine de l’électronique, des communications et des lentilles optiques, est basé sur les nouvelles recherches concernant les « métamatériaux », lesquels n’existent pas dans le domaine de la nature mais peuvent être conçus et modelés selon certaines propriétés. Ces nouveaux matériaux doivent leurs propriétés à leurs détails structurels microscopiques et non à leur composition chimique. « Puisqu’elle a les propriétés des matériaux composites, notre couche d’invisibilité permet qu’un volume caché, plus la structure, partagent des propriétés similaires à celles d’un espace vide lorsqu’on les voit de l’extérieur, explique David Smith, qui a participé à l’expérience. La couche réduit à la fois la réflexion de l’objet et son ombre, qui permettraient de le détecter. Il devient ainsi transparent aux radiations. » Les chercheurs espèrent développer un manteau à trois dimensions.

Source : El País, Espagne

Vous êtes élu « Personne de l’année » par Times Magazine [sommaire]

Chaque année, Time Magazine élit la « Personne de l’année ». Selon ses critères, il s’agit de « la personne qui a le plus affecté les nouvelles et nos vies en bien ou en mal, et qui exprime ce qui a été important cette année pour le meilleur ou pour le pire ». En 2006, la sélection n’a pas choisi un personnage célèbre, préférant la communauté à l’individu.

Time évoque la Toile mondiale comme un outil qui amène un sentiment de communauté globale. « En 2006, la Toile est devenu un outil pour rapprocher les petites contributions de millions de personnes et leur donner un impact. C’est le travail d’une communauté et le fruit d’une collaboration à une échelle jamais vue. On peut citer l’encyclopédie Wikipedia, le réseau YouTube de millions de personnes, et la métropole en ligne MySpace. Il s’agit de la multitude reprenant le pouvoir sur les puissants en s’entraidant de façon désintéressée. Cela va non seulement changer le monde, mais aussi changer la façon dont le monde change. »

« C’est l’opportunité de construire une nouvelle compréhension mutuelle à l’échelle mondiale, non pas de politicien à politicien, ni de grand homme à grand homme, mais de citoyen à citoyen, de personne à personne. »

Source : Time, Etats-Unis

Développement d’une nouvelle source d’énergie [sommaire]

Une entreprise d’énergie alternative, établie dans le New-Jersey (Etats-Unis), a développé un procédé de création d’énergie à partir du plus commun des éléments : l’hydrogène. Black Light Power (Energie de la lumière noire) prévoit que la première application de cette technologie permettra de remplir les besoins en énergie (chauffage, électricité) de petites unités domestiques et pourra être étendu à des ensembles beaucoup plus grands. Le coût en sera bien moins élevé que celui des technologies concurrentes et il ne sera pas nécessaire de se connecter au réseau électrique.

Le procédé de Black Light Power utilise comme combustible un isotope courant de l’hydrogène issu de l’eau. Le procédé l’amène dans un état de « plasma », les électrons de l’atome d’hydrogène se rapprochent alors du noyau, libérant de la chaleur et de la lumière.

Durant les 18 derniers mois, l’intérêt des médias s’est continuellement accru, avec des articles paraissant dans les journaux suivants : Financial Times, The Wall Street Journal, The Guardian Unlimited-Science, BBC Focus and Physics World.

Source : www.blacklightpower.com

 

Entretien

Semer les graines de la paix [sommaire]

Interview de Janet Wallach par Jason Francis,

Graines de paix (Seeds of peace) est une ONG américaine, qui organise des rencontres entre jeunes de différentes zones de conflit de la planète. Fondée par John Wallach en 1993, elle a commencé par réunir 46 jeunes égyptiens, israéliens et palestiniens, pour leur apprendre la confiance et en faire des agents de paix et de réconciliation dans leurs communautés respectives. Le projet a rapidement pris de l’ampleur. Il compte aujourd’hui plus de 3 000 membres venus de presque toutes les régions du monde (Moyen-Orient, Balkans, Asie du Sud et Etats-Unis). La présidente actuelle de l’organisation, Janet Wallach, explique son projet à Jason Francis pour Partage international.

Partage international : Comment un jeune rejoint-il Graines de paix ?
Janet Wallach : Dans la plupart des pays, nous sélectionnons des jeunes dans les écoles, généralement après un entretien, et sur la base de certaines conditions : ils doivent avoir entre 14 et 16 ans, parler anglais, être très impliqués dans la vie de leur école et de leur communauté et, enfin, être désireux de rencontrer des ados de « l’autre camp ». Une fois acceptés, nous les invitons à rejoindre leur délégation nationale et à passer trois semaines dans notre camp du Maine (E.-U.).
Ce séjour constitue pour eux une expérience particulièrement forte et stimulante, puisqu’ils doivent partager avec leurs « ennemis » les mêmes cabanes, les mêmes terrains de sport, leurs repas, et participer ensemble aux 90 minutes quotidiennes de séance de dialogue. Tout cela vise à aider chacun d’entre eux à connaître l’autre et, par conséquent, à se connaître lui-même. En fait, nous les invitons à entreprendre une véritable transformation personnelle, une transformation qui a un profond effet sur tous les participants – campeurs, conseillers, animateurs, chefs de délégation…

PI. Près de 20 pays participent à ce programme. Comment arrivez-vous à organiser les rapports entre autant d’identités nationales différentes ?
JW. Au camp [du Maine], nous regroupons les ados par régions de conflit. Par exemple, des dortoirs sont réservés aux Arabes et aux Israéliens, d’autres aux Indiens et aux Pakistanais. Idem pour les séances de dialogue. Mais le sport, comme les autres activités, réunit tout le monde indifféremment. Le sommet de l’été, ce sont les Jeux de Couleur, le camp se transformant en village olympique, où tous les participants forment deux équipes multinationales, les Verts et les Bleus, qui vont se mesurer dans toutes les activités communes. Le but est d’encourager la formation d’un esprit de coopération qui soit au-dessus des identités nationales et régionales. Preuve de notre succès, beaucoup de nos jeunes signent leurs courriels de la couleur de leur équipe. Puis cette session d’été s’achève sur une grande fête, où chacun affirme sa volonté d’être une Graine.

PI. Ce camp change-t-il les jeunes ?
JW. Certains ados viennent au camp par curiosité, pour voir de près leurs « ennemis ». D’autres parce qu’ils sont en colère, blessés, frustrés, angoissés, et qu’ils veulent le faire savoir à leurs ennemis. C’est sur ces derniers que le camp a le plus d’effet. Il n’y a rien de tel que de connaître « ceux d’en face » et de s’apercevoir que votre pire ennemi est quelqu’un comme vous pour vous ouvrir les yeux, vous pousser à reconsidérer vos façons de voir et à approfondir votre connaissance de vous-même. Comme l’a bien dit un de nos ados : « Il faut se faire la guerre à soi-même avant de pouvoir faire la paix avec son ennemi. »
Beaucoup de participants éprouvent bien plus de difficultés à rentrer chez eux qu’à venir au camp. Ceux qu’ils retrouvent ne sont pas passés par les changements radicaux qu’ils ont connus, ils ressentent une sorte de décalage avec leurs amis et leurs familles, et même avec leurs professeurs. Nos équipes sont là, sur le terrain, pour les aider et les soutenir. En leur donnant, par exemple, la possibilité de parler entre eux de ces problèmes, que ce soit par courriels, dans des ateliers ou des forums, par des rencontres avec leurs parents et avec des responsables de délégations.
Nous les encourageons aussi à s’engager résolument dans des activités de service, ce qui contribuera à asseoir leur crédibilité dans leurs communautés. Il est essentiel qu’ils montrent concrètement leurs capacités de confiance, de respect et de tolérance à l’égard des gens de leur entourage avant de les exhorter à manifester ces valeurs dans leurs relations avec leurs « ennemis ».

L’avis des jeunes

« Nous venons au camp pour voir à quoi cela ressemble de vivre en paix. Ce n’est pas un idéalisme de jeune. Nous n’avons pas le choix. C’est soit la coexistence, soit la non-existence. » Tamer, Palestine

« Graines de paix m’a appris qu’une paix durable ne peut émerger que des relations entre les gens. » Noa, Israël

PI. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la Conférence internationale de la jeunesse que vous organisez pour les anciens élèves de Graines de Paix ?
JW. Nous pensons qu’il est important de faire travailler ensemble nos anciens élèves sur des projets plus larges. En 1998, nous avons tenu la Conférence Villars, en Suisse, où 120 de nos diplômés ont passé quelques matinées avec des leaders mondiaux comme Shimon Peres, la reine Noor de Jordanie et Hillary Clinton. Le reste du temps fut consacré à l’élaboration d’un accord de paix israélo-palestinien, en se centrant plus particulièrement sur les questions les plus épineuses, comme celle de l’eau, des réfugiés et de Jérusalem.
D’autres conférences ont eu pour thèmes les causes de la terreur et de la haine, la jeunesse et les médias, la formation à l’animation sociopolitique. Elles ont donné à nos jeunes l’occasion d’exprimer leurs sentiments et de s’engager dans des actions résolument positives.

PI. Votre ONG bénéficie-t-elle de soutiens ?
JW. Nous avons eu la chance de bénéficier du soutien du président des Etats-Unis, du secrétaire d’Etat, de quelques-uns des principaux responsables des pays où se trouvent nos délégations étrangères, ainsi que du monde des affaires et de la société civile. C’est une marque de crédibilité extraordinaire pour notre travail, que peu d’organisations comme la nôtre partagent. En 1993, lors de notre premier camp d’été, Graines de paix a été invité à assister, à la Maison blanche, à la cérémonie de signature entre Isaac Rabin et Yasser Arafat. Le président Clinton, lors de son discours, a souligné l’importance de notre initiative. Nous avons, depuis, toujours eu le soutien de l’Administration, indépendamment des alternances.

PI. Graines de paix a lancé un programme visant à favoriser la communication et la compréhension entre les jeunesses des Etats-Unis et des nations du Moyen-Orient. Que pouvez-vous nous dire sur cette nouvelle initiative ?
JW. Après le 11 septembre, nous avons lancé Au-delà des Frontières (Beyond Borders), avec pour but de réunir les jeunes arabes et américains. Malgré le succès de cette initiative, nous n’avons pas reçu les fonds nécessaires pour l’élargir tout en continuant les activités principales de Graines de paix – qui travaille aussi, je vous le rappelle, à faire se rencontrer des jeunes de ces deux régions du monde.

PI. Comment l’expérience engrangée par les jeunes lors de leur travail avec Graines de paix se traduit-elle sur le terrain, de retour chez eux ?
JW. Nos équipes d’encadrement suivent de près nos jeunes une fois de retour chez eux, et les soutiennent par des ateliers, des séminaires, et en organisant des classes, des réunions… D’anciens membres participent aujourd’hui à ce soutien en assurant le fonctionnement de programmes divers, d’autres servent de médiateurs professionnels. Nous avons aussi des équipes présentes sur les campus américains pour aider nos jeunes qui s’y trouvent à lancer des projets. Nous en avons réuni 46, en novembre 2006, notamment pour discuter d’initiatives dans le domaine des rapports interreligieux.

PI. Votre première initiative, en 1993, concernait, vous l’avez dit, le conflit israélo-arabe. Aujourd’hui, d’anciens membres palestiniens et israéliens de Graines de Paix se rencontrent chaque semaine dans le cadre du Programme avancé de coexistence. D’autres aident les plus jeunes à acquérir les techniques d’animation de groupe pour faciliter la construction d’un climat de confiance. Ce conflit du Moyen-Orient est-il le plus difficile de ceux dans lesquels vous intervenez ?
JW. Il l’est probablement pour beaucoup de responsables politiques. De plus, il est à la source d’une bonne part de la colère et du désespoir que ressent une grande partie de la population de la planète. Mais ce qu’il est important de se rappeler, c’est que, quels que soient sa nature et les problèmes qui l’accompagnent, tout conflit est douloureux pour tous ceux qu’il affecte. Nous espérons que la formation que nous donnons à nos jeunes leur sera utile, où qu’ils vivent et quelles que soient les difficultés qu’ils rencontrent.

[Internet : seedsofpeace.org]

Voyage dans l’industrie des médias [sommaire]

Interview de Jeff Cohen par Cher Gilmore,

Jeff Cohen a fondé FAIR (Fairness and Accuracy in Reporting – Honnêteté et exactitude dans l’information) en 1986, un observatoire des médias aux Etats-Unis. Il est devenu depuis conseiller technique auprès des trois principales stations câblées d’information (Fox, CNN et MSNBC). Il écrit dans de nombreux organes de presse, dont The Washington Post, USA Today… Enfin, il a co-signé plusieurs ouvrages sur le fonctionnement et l’éthique des médias.

Cher Gilmore l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Vous dites que l’ensemble des grands médias américains sont les instruments des entreprises les plus puissantes du pays. Combien d’entre elles, et lesquelles, possèdent leurs chaînes d’information ?
Jeff Cohen : Il y a, fondamentalement, cinq sociétés qui dominent la télévision : CBS/Viacom, qui s’est récemment séparée en deux sociétés distinctes ; General Electric, qui possède NBC, CNBC, MS NBC, et est actionnaire de History Channel ; Disney, qui détient ABC ; Time-Warner, propriétaire de CNN et HBO ; enfin, Rupert Murdoch, qui collectionne les chaînes et les journaux : 20th Century Fox, New York Post, The Times et The Sun en Grande Bretagne, et bien d’autres sur le reste de la planète. Pour la radio, il y a un acteur dominant – Clear Channel Communications ; pour la presse écrite, the Tribune Company, avec une poignée d’autres sociétés. Dressez la liste des 12 principales sociétés de médias aux Etats-Unis, et vous aurez la presque totalité de l’activité de ce secteur dans le pays.

PI. Est-ce également le cas en Europe ?
JC. L’ensemble des médias européens va dans cette direction. Le pire se trouve en Italie. L’ancien premier ministre détenait les trois principales chaînes privées. Et lorsqu’il était au pouvoir, il exerçait une forte influence sur les trois chaînes publiques. C’est une situation que nous n’avons pas encore connue aux Etats-Unis. A certains égards, la situation en Europe de l’Ouest est pire qu’ici ; mais ils ont sur nous l’avantage de disposer d’un puissant service public – où les journalistes peuvent gagner très bien leur vie, que ce soit à la télévision ou à la radio. Car le secteur public y recueille une très large audience, à la différence du cas américain.

Le pouvoir et l’argent

PI. Vous écrivez que l’industrie des médias n’a même pas pour but de présenter des nouvelles objectives…
JC. Je le pense, en effet. Les intérêts commerciaux ont toujours dominé les médias, dans ce pays. Mais auparavant, ces intérêts étaient ceux d’une multiplicité de sociétés, dont souvent les dirigeants investissaient dans les journaux parce qu’ils y croyaient. Aujourd’hui, le secteur est sous l’emprise de ces immenses conglomérats dont, au cours de ces vingt ou trente dernières années, la soif de profit s’est intensifiée, qui ont augmenté leurs pressions sur le monde politique et mènent une lutte à mort contre tout ce qui ressemble à un syndicat. On est loin, aujourd’hui, de ce que l’on connaissait il y a quelques décennies, où des entrepreneurs, tout en faisant un profit raisonnable, faisaient des journaux de qualité, au service de la communauté. Une telle éthique est devenue presque obsolète.
Les sociétés propriétaires des médias, aujourd’hui, ne s’embarrassent plus d’aucun scrupule. Elles ont amassé un pouvoir politique immense grâce à leur lobbying particulièrement efficace auprès du Congrès. C’est pourquoi la dernière chose qu’elles veulent, c’est que les journalistes qu’elles paient exposent la corruption qui sévit à Washington ou leur malfaisance. Rien d’étonnant, alors, si l’information, à la télévision, tend vers le style tabloïde – OJ Simpson, les scandales sexuels… Un genre de sujet qui a peu de chances de créer des problèmes au reporter. Ce qui n’est pas le cas si vous vous déclarez franchement contre la guerre en Irak, comme me l’ont appris mes années d’expérience de producteur à MSNBC.

PI. Autrement dit, tout ce qui les intéresse, ce sont l’argent et le pouvoir ?
JC. Oui. Je crois que ces sociétés recherchent par-dessus tout le pouvoir. Si vous voulez vous élever au sommet de l’échelle dans un service d’information, mieux vaut montrer vos capacités à servir leur politique, et ne pas faire de vagues. J’appelle cela la « kakistocratie ». Nous sommes tous pour la « méritocratie », un système où l’on n’arrive au sommet que sur la base de nos compétences et de nos réalisations. Dans les médias détenus par les conglomérats, c’est la kakistocratie qui prévaut, un terme qui signifie littéralement « gouvernement par les pires », où ce sont souvent les gens les moins talentueux, et surtout les moins scrupuleux, qui gravissent le plus vite les échelons. Ils se soucient très peu de journalisme, la plupart du temps. Ils ne s’intéressent qu’à l’audimat – qu’à ne pas déplaire à leurs patrons, à leurs actionnaires. C’est pourquoi ils évitent ou minimisent de nombreux sujets.

PI. Vous écrivez qu’ils n’ont d’autre but que de distraire les gens, de les endormir de façon à émousser leur esprit critique ?
JC. Oui. Si vous regardez qui possède les médias, y compris les chaînes d’informations, ce sont pour la plupart des sociétés spécialisées dans la variété, le spectacle. A l’exception d’une seule, General Electric, qui fait partie du secteur militaire. Je ne pense pas aller trop loin en disant que les propriétaires de ces conglomérats sont aussi heureux que nous formions un pays de consommateurs décérébrés – de « cerveaux disponibles » – qu’hostiles à l’idée d’une nation composée de citoyens informés et actifs.

Les médias alternatifs

PI. Peut-on envisager, à court ou moyen terme, que l’élargissement du choix qu’offre le satellite au téléspectateur, et Internet, entraînent une perte d’audience de ce genre de télévision, y compris pour les chaînes d’informations ?
JC. L’audience des grandes chaînes d’information se réduit déjà, en particulier pour les programmes de fin de soirée et de nuit. Il existe davantage de chaînes alternatives qu’auparavant, mais elles ont souvent les mêmes propriétaires que les trois poids lourds de l’information – CBS, ABC et NBC. Mais dans mon dernier livre, je parle de l’explosion des médias indépendants, des médias à but non lucratif, ou passant par Internet.

PI. Internet sera-t-il le principal véhicule pour les progressistes, dans l’avenir ?
JC. Oui. Sur la Toile, les progressistes sont un peu comme des poissons dans l’eau. Ce n’est pas un hasard s’ils y diffusent plus d’informations que les conservateurs, y lèvent davantage de fonds et y organisent plus de campagnes politiques. Ceux-ci monopolisant depuis des années la parole à la télévision et à la radio, les progressistes se sont emparés de ce nouveau moyen de communication qu’est Internet – qui, de plus, est mieux adapté aux débats et aux processus démocratiques. Quand vous émettez une critique, vous placez un lien vers ce que vous critiquez. Quand vous vous référez à un expert ou à une étude, vous placez un lien vers leurs sites, et donc vous invitez les gens à se joindre au débat et à vous attaquer. Internet est de nature profondément démocratique. C’est pourquoi il est si en phase avec les progressistes, et n’inspire guère les démagogues. Il ouvre des perspectives extraordinaires qui ont toutes les chances de se concrétiser, pour peu que nous arrivions à le garder gratuit et ouvert.

PI. Comment, selon vous, protéger les services d’information télévisée de la propagande ?
JC. Un gouvernement progressiste pourrait rapidement démocratiser et diversifier les médias. Il pourrait réimposer des maxima aux participations d’un individu ou d’une société dans une chaîne ou un journal et, par des mesures fiscales, inciter le contribuable à investir quelques centaines de dollars dans le média alternatif de son choix. Bob McChesney, professeur de communication à l’Université de l’Illinois, a essayé d’imaginer comment déconnecter les salles de rédaction des propriétaires de presse. Il propose de laisser à ceux-ci les profits qu’ils tirent de leurs programmes de spectacle, à condition qu’ils s’engagent à ne pas intervenir dans un ou plusieurs journaux télévisés (JT). Peut-être même en les finançant sans faire appel à la publicité. Il faudrait, bien entendu, mettre au point un arsenal législatif, mais on pourrait très bien imaginer des chaînes privées qui diffuseraient une ou deux heures par jour de journal télévisé à titre de service à la communauté – d’une manière non lucrative. Les 23 heures restantes suffiraient largement à assurer leurs bénéfices.

Couvrir la guerre

PI. Comment FAIR compte-t-il lutter pour l’honnêteté des médias ?
JC. FAIR a été fondé pour mettre sur la place publique une démarche critique des médias, démarche menée d’un point de vue progressiste, et qui était restée jusque-là cantonnée dans des cercles restreints et des revues confidentielles. Nous observons les médias en permanence, et soulignons publiquement la manière dont fonctionnent les principaux d’entre eux. Nous avons ainsi révélé, tout dernièrement, l’étroitesse et la partialité de la liste des invités duJT de nuit News Hour, de PBS (Public Broadcasting Service), où pour une personne se déclarant pour le retrait de nos troupes d’Irak, il y en avait cinq en faveur de la poursuite de la guerre. Et c’est une chaîne publique ! FAIR réalise l’étude et la met à la disposition du public, obligeant ainsi PBS à répondre.

PI. Quelle puissance potentielle attribuez-vous aux médias ? Auraient-ils pu, par exemple, empêcher la guerre d’Irak, en présentant une information objective et factuelle et en organisant un débat sérieux ?
JC. Sans aucun doute. Si nous avions une presse libre, cette guerre aurait été impossible. Si nos journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient posé sans ménagement les bonnes questions avant que tombent les premières bombes, ils auraient pu arrêter cette invasion. Mais la question, ainsi formulée, n’est pas satisfaisante, suffisante. Ce qu’il faut se demander, c’est non pas s’ils auraient pu arrêter la guerre, mais si elle aurait pu avoir lieu sans eux. Sans le Washington Post et les 26 éditoriaux bellicistes qu’il a publiés dans le mois qui l’a précédée. Il me faut aussi citer l’étude fameuse de FAIR sur la question de savoir qui avait la permission de parler sur l’Irak, et qui ne l’avait pas. Durant les deux semaines de février 2003, au moment du discours de Powell au Conseil de sécurité, sur les 393 invités interrogés dans les émissions de nuit sur leurs positions quant à la guerre, trois seulement étaient des opposants. Soit 1%, alors que la moitié du pays était contre. Si la moitié de ceux qui se posaient des questions sur le bien-fondé de cette offensive avaient été représentés, et que, nuit après nuit, on avait eu un véritable débat, je ne peux pas imaginer que l’Amérique aurait envahi l’Irak en mars 2003.

PI. Alors, que faire ?
JC. Avant tout, créer des médias indépendants. Tandis que les journalistes battaient le tam-tam, beaucoup de téléspectateurs cherchaient des informations alternatives. Certains se sont même tournés vers la BBC. Ce n’était pas extraordinaire, mais certainement mieux que la télévision américaine. C’est à ce moment qu’ont commencé à paraître des blogs indépendants, comme Daily Kos, Atrios, This Modern World, le blog de l’auteur de bandes dessinées politique Tom Tomorrow. L’audience de l’émission de radio Democracy Now ! d’Amy Goodman, s’est envolée lorsqu’elle est passée aussi à la télévision. C’est également à cette période qu’à démarré le site CommonDreams.org, et qu’il a toujours autant de succès. Ce qu’il faut, donc, c’est mettre en place des médias indépendants, et en parler autour de nous, à nos frères, nos sœurs, nos voisins, nos collègues…

PI. Ne pourrait-on pas lancer une offensive de front contre les médias, histoire de faire une brèche, une ouverture ?
JC. Je suis toujours pour une stratégie à plusieurs facettes. C’est bien de faire ce que fait FAIR, et d’essayer d’obtenir quelques ouvertures. Toute ouverture dans une émission vue par deux millions de téléspectateurs est importante. Il faut également créer des médias indépendants. Mais, troisième de notre trident, notre travail de militant doit aussi avoir un volet politique : nous devons essayer de faire pression sur Washington pour qu’on change les règles du jeu, qu’on permette plus de diversité et de démocratie dans les médias, et qu’on y élargisse le secteur public. Telles sont nos trois principaux axes d’action : ouvrir l’espace médiatique, créer des médias indépendants et à but non lucratif, et changer les règles du jeu.

PI. Quelles sont les sujets majeurs sur lesquels les grands chaînes privées font l’impasse ?
JC. Un grand nombre de ces sujets tournent autour de la corruption des grandes sociétés privées. On trouve des articles là-dessus sur la toile, mais on n’en parle presque jamais dans les émissions d’information.
On imagine sans peine ce qui se passerait si les Américains apprenaient que les responsables des deux partis arrosent en douce des intérêts économiques privés, au détriment de la classe moyenne, de la majorité de la population. Celle-ci en ignore tout, et l’on peut être sûr que des émissions sur ce sujet pulvériseraient
l’audimat. Il y a aussi les victimes de la guerre. Les Américains ont perdu plus de 3 000 soldats, mais des centaines de milliers d’Irakiens ont été tués – certains par des compatriotes, mais beaucoup par nos bombes. Des bombes que les médias qualifient parfois de « smart » (intelligentes et élégantes), mais qui tuent à l’aveugle des innocents.
Si le peuple américain, avec sa grande faculté de compassion, voyait les conséquences de nos méthodes guerrières, il comprendrait pourquoi il est tant haï. Mais, dans ce pays, on ne peut pas montrer les impacts de la guerre à la télévision. Les responsables refusent. Ce serait pourtant l’un des services les plus importants qu’elle pourrait rendre.
D’autres pays en donnent une image bien plus exacte. Ici, faute d’en avoir un compte rendu honnête, celle-ci se réduit à un jeu macho. Les grands médias privés américains, surtout la télévision, aseptisent la guerre. C’est triste, car les médias pourraient servir à éclairer le public, alors qu’ils ne servent guère plus qu’à endormir.

 

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

L’Europe réglemente les produits chimiques [sommaire]

Peu à peu, les décideurs se rendent compte que le temps ne joue pas en faveur de ceux qui pillent et polluent la planète, que les ressources ne sont pas illimitées, et que la nature ne supporte pas l’exploitation et l’agression. [Le Maître –, PI, mai 1989]

Après des années de désaccord entre les écologistes et les industriels désireux d’éviter toute réglementation coercitive, le Parlement européen a ratifié un accord avec les gouvernements de l’Union en vue d’établir une législation sur l’usage industriel des produits chimiques à risques. Cette nouvelle loi contraint les industriels à prouver l’innocuité des produits qu’ils utilisent en faisant des tests non seulement sur les nouveaux produits mais aussi sur ceux qu’ils utilisent depuis des années. Trente mille produits chimiques doivent être enregistrés d’ici 2018, date fixée pour l’entrée en application des nouvelles règles.

Selon le socialiste italien Guido Sacconi, membre du Parlement européen : « Il s’agit d’un pas en avant de toute première importance dans le domaine de la santé publique, la sécurité des travailleurs et la protection de l’environnement. »

Il est à espérer que cette nouvelle loi encourage l’innovation, le remplacement de produits chimiques à risques par des produits plus sûrs, et pousse éventuellement d’autres pays, comme les Etats-Unis, à prendre des mesures similaires.

Source : www.ilma.org, E.-U.

Protection de la forêt amazonienne [sommaire]

« L’environnement deviendra la préoccupation majeure dans le monde entier. » [Maitreya, PI, juin 1989]

Une portion de la forêt primaire amazonienne a été placée sous protection gouvernementale, créant la zone protégée la plus étendue de la planète. Située au nord du Brésil dans l’Etat du Para, région qui fut longtemps le siège de conflits violents entre les bûcherons, les éleveurs et les écologistes, la nouvelle zone protégée contient 25 % de ce qu’il reste dans le monde de forêts tropicales humides, et les plus grandes réserves d’eau douce non polluée de la zone tropicale américaine. Cette réserve de 150 000 km2 réduira le pouvoir des éleveurs de la région, qui possèdent autant de territoire que certains petits pays d’Europe, et qui sont les premiers responsables de l’abattage de la forêt primaire. Deux des zones protégées dans ce secteur préservé ne seront accessibles qu’aux chercheurs : elles contiennent en effet plus de la moitié des espèces animales, ornithologiques et botaniques, trouvées en Amazonie. Cette nouvelle zone protégée constitue le plus grand conservatoire du monde en matière de patrimoine naturel, et permettra la mise en vigueur d’une politique durable de sylviculture.

Source : MSNBC, USA Today, E.-U.

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

Le monde exige la fermeture de Guantanamo [sommaire]

Le 11 janvier dernier, des manifestations se sont déroulées dans le monde entier afin de marquer le cinquième anniversaire de la détention de prisonniers, victimes de la première « guerre à la terreur » dans le fameux centre d’incarcération de Guantanamo Bay à Cuba.

A Cuba même, des manifestants se sont rassemblés aux portes du centre pénitencier. Parmi eux se trouvaient l’ancien prisonnier de nationalité britannique Asif Iqbal, relâché après deux ans et demi sans aucune charge contre lui, de même que le vétéran américain Cindy Sheehan, dont le fils a été tué en Irak. Zohra Zewawi, mère du détenu britannique Omar Deghayes a fait part de la peine insupportable qu’elle ressentait à se trouver si proche de lui sans pouvoir le voir.

Dans le monde entier des voix se sont élevées contre le centre de Guantanamo. Le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a profité de sa première conférence de presse pour répéter les appels lancés par son prédécesseur Kofi Annan en faveur de sa fermeture. Dans des pays aussi lointains que l’Australie, la Hongrie ou la Grèce, des manifestants ont revêtu le costume orange que portent les détenus de Guantanamo.

Au Royaume Uni, les manifestants ont apporté un gâteau d’anniversaire à la société Hiatt de Birmingham, qui fabrique les chaînes et les fers pour la prison. A Londres, les manifestants, tout habillés de couleur orange, se sont enchaînés aux abords de l’ambassade américaine où ils ont fait un sitting, les mains sur la tête et un bandeau sur les yeux. Non loin de là, un autre groupe a mis en scène un faux vigile, illuminé de bougies, devant la résidence du premier ministre au 10 Downing Street. Un petit garçon de dix ans, Anas el-Banna, a remis sa quatrième lettre à Tony Blair pour marquer l’anniversaire de l’incarcération de son père, détenu sans procès : Jamil el-Banna (résident britannique et père de cinq enfants) a été capturé et remis aux autorités militaires américaines alors qu’il était en voyage d’affaires au Ghana. Dans sa lettre, le jeune Anas demande : « Je veux savoir si T. Blair s’en soucie quatre ans après. Personne n’a idée de ce que cela signifie de passer quatre ans sans son père. Est-il encore vivant ? Dieu seul le sait. »

A Washington, malgré un froid glacial, des centaines de personnes vêtues de blouses oranges ou d’uniformes militaires, parfois bâillonnées ou affichant des noms de détenus, se sont rassemblées devant la Cour suprême. Mises en scène d’un théâtre politique et discours se sont succédés. Larry Cox, directeur exécutif d’Amnesty International, a notamment déclaré : « Guantanamo est la honte de notre pays. Rien ne démontre que nous vivons dans un monde plus sûr. En revanche, chaque jour apporte la preuve que l’autorité morale des Etats Unis a considérablement diminué ». Dans une autre partie de la ville, une centaine de manifestants ont été arrêtés dans un palais de justice pour avoir brandi des banderoles et porté des T-shirts portant des slogans tels que « Stop à la torture ! » ou « Fermez Guantanamo ! ».

Au cours de la même semaine, Charles D. Stimson, haut délégué du Pentagone responsable des détenus militaires suspectés de terrorisme, a critiqué les grands cabinets d’avocats américains qui ont pris la défense de prisonniers à Guantanamo, et a appelé les entreprises clientes de ces cabinets à les boycotter. Il a trouvé un écho en la personne de Robert L. Pollock, du Wall Street Journal, qui a publié le nom des cabinets impliqués, et qui a exhorté les dirigeants des entreprises à mettre la pression sur ces cabinets afin qu’ils « choisissent entre des activités lucratives et la défense des terroristes ».

Le milieu judiciaire a condamné ces propos jugés « répugnants ». Le président de l’Association américaine du Barreau, Karen J. Mathis, a rappelé que « les avocats représentent les gens impliqués dans des affaires criminelles afin d’appliquer l’une des valeurs essentielles de l’Amérique : l’égalité de tous devant la loi. Attaquer ceux qui effectuent ce travail crucial – et le font de manière bénévole – constitue une offense grave envers les membres de la profession judiciaire et, nous l’espérons, envers tous les Américains. » Le sénateur Patrick J. Leahy, président du Comité judiciaire, a demandé au président Bush d’affirmer son désaccord avec les propos tenus.

Malgré les appels à la fermeture de Guantanamo, l’armée américaine prévoit d’étendre le centre pénitencier par la création d’une nouvelle enceinte d’un coût de 125 millions de dollars, et qui permettra de tenir simultanément plusieurs procès dès la fin du premier semestre 2008. Néanmoins, le Congrès a annoncé qu’il allait diligenter une enquête. Le chef de la majorité du Congrès, Steny Hoyer, affirme que « la nouvelle majorité démocrate a la ferme intention de superviser étroitement toutes ces questions, et d’obtenir des réponses claires de l’administration sur ses pratiques pénitentiaires. L’administration a déclaré avoir l’espoir de fermer l’établissement, et je partage cet objectif. »

Actuellement, près de 430 personnes sont détenues à Guantanamo, dont certains prisonniers récemment transférés depuis les prisons secrètes de la CIA. Cinq ans après son ouverture, seuls dix détenus ont été inculpés pour crimes, et soixante-dix autres devraient l’être dans le cadre de la nouvelle législation anti-terroriste américaine. Quatorze prisonniers mènent une grève de la faim, dont cinq sont nourris de force en accord avec les protocoles de l’armée américaine.

L’ancien détenu britannique Moazzam Begg a déclaré, durant la manifestation organisée à Londres, que le silence de Tony Blair faisait de lui un « complice criminel » des Etats-Unis. « A Guantanamo la plus grande transgression à la justice ne réside pas dans les ratonnades, la torture, les injures, et l’impossibilité de communiquer avec sa famille, mais dans l’isolement totalement illégal auquel vous êtes confiné, sans avoir la moindre idée de quoi vous serez accusé, ni quand vous le serez, ou de savoir si vous serez libérés, et sous quel délai. Vous ignorez quel crime on vous reproche, et qui vous a pourtant valu d’être enfermé pendant cinq ans dans la prison la plus célèbre du monde. »

Source : BBC News , The Independent, Grande-Bretagne ; The New York T

Hugo Chávez présente sa vision du socialisme [sommaire]

Réélu pour la période 2007-2013 après une victoire éclatante en décembre 2006, le président vénézuélien Hugo Chávez se recentre sur son programme « socialisme pour le 21e siècle ». Il a promis que ce nouveau mandat serait le plus radical. « Nous avons à peine commencé. Cela va s’intensifier », a-t-il déclaré devant l’assemblée nationale, ajoutant après avoir prêté serment : « Je le jure au nom du Christ – le plus grand socialiste de tous les temps ! »

Dans son discours d’investiture, H. Chavez a expliqué : « Construire notre voie spécifique vers le socialisme est aujourd’hui la seule possibilité de sauver le pays. Nous voulons la démocratie, nous les invitons [les minorités dominantes, les intérêts particuliers] à cette démocratie, et nous vous demandons de vous respecter mutuellement, en sachant qu’il existe des différences parmi nous. Respectons les décisions de la majorité, c’est la règle d’or si nous voulons la démocratie. »

H. Chávez continua en mettant l’accent sur le fait que « la révolution ne dépend pas d’un homme mais du peuple », et évoqua la religion et ses idées spirituelles sur la politique : « La révolution bolivarienne, bien que n’étant pas spécifiquement chrétienne, repose clairement sur des bases chrétiennes, comme sa quête de justice sociale, la lutte pour la dignité de l’homme, pour la justice et l’égalité. »

H. Chávez a également annoncé de nouvelles nationalisations : l’achat par le gouvernement d’entreprises de services publics, dans les secteurs de l’électricité, de la télévision et de la téléphonie. « Renationalisons tout ce qui a été privatisé », a-t-il dit. On s’attend également à de nouvelles redistributions de terres. Ces déclarations ont secoué la bourse de Caracas, de gros investisseurs américains ayant vendu leurs actions dans le secteur de l’énergie.

Janvier 2007 a également vu l’investiture du président socialiste du Nicaragua, Daniel Ortega. H. Chávez a annoncé que le Venezuela allait construire au Nicaragua une raffinerie de pétrole, des unités de production d’électricité et des usines, afin de réduire la crise énergétique de ce pays et l’aider à se dégager des crédits du FMI. Ceci est un premier pas dans le cadre du pacte commercial entre les gouvernements de gauche du Nicaragua, du Venezuela, de la Bolivie et de Cuba.

Toujours en janvier 2007, on a vu l’investiture de Rafael Correa comme président de l’Equateur, le dernier en date des pays sud-américain à avoir élu un gouvernement socialiste.

Source : Reuters ; La Vanguardia, Espagne ; BBC News, The Guardian, T

Les sans-abri frappent un grand coup [sommaire]

Depuis l’hiver 2005, les Parisiens et les habitants des grandes villes françaises se sont habitués à voir des tentes montées un peu partout, sous les ponts, le long du Canal Saint Martin à Paris, ou sous les arcades du métro aérien.

Médecins Sans Frontière est à l’origine de ces cantonnements provisoires. L’organisation a distribué 400 tentes aux indigents, afin de leur apporter un peu d’intimité et de protection, et pour attirer l’attention sur la situation critique des sans logis. Ils disposent ainsi d’un coin à eux pour déposer leurs affaires personnelles, pour se vêtir à l’abri des regards, et pour se protéger de la pluie et du froid.

Cet hiver, une association caritative dénommée Les Enfants de Don Quichotte a pris en main l’organisation de la campagne. Ses membres ont réalisé une vidéo sur les sans-abri et, profondément choqués par l’âpreté de leurs conditions de vie, ils ont invité le public à passer une nuit dehors avec ces déshérités. Le tout fut montré à la télévision.

Les sans-abri en France

On recense environ 86 000 sans-abri en France : un tiers d’entre eux sont victimes du travail précaire, un autre tiers est à la recherche d’un emploi, les autres sont marginalisés. On estime que près d’un million de personnes ne disposent pas d’un logement décent

Les organismes caritatifs œuvrant pour le logement ont également eu recours à une loi qui permet aux autorités locales de réquisitionner des habitations inoccupées au cœur d’un quartier chic situé près de la Bourse de Paris. Le squat s’est donné pour nom « ministère de la crise du logement ».

La campagne a engendré une plus grande prise de conscience au sein de la population, touchant beaucoup de ceux qui ignoraient jusque là les problèmes des SDF (sans domicile fixe). Et, dans cette période pré-électorale, les politiciens ont été prompts à s’emparer de la question et ils ont fait quelques promesses fermes. Le premier ministre Dominique De Villepin a introduit en hâte un « droit légal au logement » en réponse à la pression croissante du public et des commanditaires de l’opération. Dans son allocution du Nouvel An, le président Jacques Chirac a confirmé que le Parlement voterait une loi visant la création de 120 000 logements supplémentaires par an, loi devant prendre effet avant les élections de 2007. Le ministre du Logement, Jean-Louis Borloo, a annoncé que 100 millions d’euros seraient consacrés aux SDF en 2007 et que 27 100 espaces de logement d’urgence seraient créés dès que possible.

Les commentateurs se montrent sceptiques et voient dans cette déclaration une manœuvre politique. Malgré les promesses politiques, la situation reste problématique ; il y a des tentatives pour déplacer certaines tentes en dehors de Paris, afin de cacher ce que certains considèrent comme une laideur encombrante. La solution aux problèmes des SDF passe par la reconnaissance des vrais problèmes, tels que le prix élevé des loyers, le chômage et le manque de planification du gouvernement.

En 2006, trois mouvements citoyens ont réussi à peser sur la politique du gouvernement. Ainsi, le mouvement contre l’expulsion des enfants scolarisés dont les parents n’ont pas de papiers d’identité ; ou encore l’impact créé par l’indignation et la colère résultant de l’éviction de squatters dans la ville de Cachan au sud de Paris, ont amené des changements, tout comme la récente initiative entreprise par Les Enfants de Don Quichotte. Lors des élections présidentielles de 2007, ces questions seront indubitablement à l’ordre du jour.

www.medecinsdumonde.org

Source : www.medecinsdumonde.org Médecins sans Frontières, L'Humanité, Le Monde, Libération, France

Campagne à cœur ouvert en Birmanie [sommaire]

Comment le peuple peut-il faire entendre sa voix quand toute manifestation est interdite, que les médias sont censurés et qu’il n’y a pas d’élections ?

En Birmanie, un groupe d’anciens étudiants, Génération-88, a lancé une nouvelle vague de protestations appelée campagne « Cœur ouvert ». Depuis le 4 janvier 2007 (fête de l’indépendance du pays), cette action consiste à adresser des courriers aux autorités militaires de Rangoon, dans lesquels les gens expriment leur mécontentement croissant. Des dizaines de milliers de citoyens de Rangoon et des environs ont déjà acquis des enveloppes et des feuilles de papier spéciales pour formaliser leurs protestations, et Génération-88 espère que plus de 25 000 lettres seront envoyées au leader militaire, le général Than Shwe.

Naing Aung, secrétaire-général du Forum pour la démocratie en Birmanie, groupe d’exilés politiques birmans travaillant en étroite collaboration avec Génération-88, a déclaré que « leur but n’était pas seulement de se plaindre, mais d’inviter le peuple à montrer son courage en exprimant ouvertement ses critiques ». Bien que pacifique, l’action « Cœur ouvert » est extrêmement risquée car les auteurs des courriers pourraient facilement se faire emprisonner pour avoir émis des critiques contre la junte. Plus de 1 100 personnes sont actuellement derrière les barreaux pour avoir exprimé leurs idées sur la démocratie, la corruption et la justice, souvent parmi les meilleurs esprits du pays : étudiants, écrivains et journalistes, membres du parti d’opposition et même moines bouddhistes.

« Les gens souhaitent participer à cette campagne en raison de leurs souffrances grandissantes. Certains ne craignent pas ce qui pourrait leur arriver parce qu’ils sont tout simplement en colère, a déclaré Zaw Min, porte-parole du Parti démocratique pour une nouvelle société, un parti d’opposition banni par le SPDC. Les gens se montrent de plus en plus lorsqu’ils expriment leurs opinions. »

Le sentiment de colère et de ressentiment augmente et, selon les organisateurs, sentant qu’un changement est possible, davantage de personnes se manifestent.

Source : IPS ; Democratic Voice of Burma, Norvège

Le Kenya se met au mobile [sommaire]

Devant la rareté des lignes téléphoniques « fixes », l’éclosion du téléphone mobile est bienvenue au Kenya. Pour contacter un vétérinaire, un petit fermier devait parfois parcourir 25 km pour trouver un téléphone et de nombreux animaux mourraient faute de soins. Aujourd’hui, grâce à l’OMG Farm-Africa qui a fait don de téléphones mobiles recyclés à des villages ruraux et a formé un réseau d’assistants vétérinaires équipés de mobiles, de bicyclettes et de matériel vétérinaire de base, ce fermier peut utiliser le mobile du village pour appeler l’assistant vétérinaire local. En cas de besoin, l’assistant vétérinaire peut, grâce au mobile, faire appel à un vétérinaire qualifié. Ce programme de Farm-Africa a considérablement réduit la mortalité des animaux dont les Kenyans ont besoin pour vivre.

Le réseau de téléphones permet aussi aux fermiers et petits propriétaires de participer directement aux ventes aux enchères, évitant ainsi les intermédiaires. Les ruraux aussi bien que les citadins bénéficient du projet M-Pesa qui permet de transférer des fonds au moyen d’un téléphone mobile. Il suffit au bénéficiaire de se rendre dans un bureau, de montrer le code de son mobile et une carte d’identité pour encaisser la somme due.

Mais les effets de cette révolution du mobile dépassent les intérêts personnels. Kibera est l’un des plus grands bidonvilles d’Afrique, où vivent 800 000 personnes dans des conditions épouvantables. Ses habitants utilisent le service d’un mobile communautaire pour organiser la résistance aux expulsions nocturnes forcées et à la destruction de leurs baraquements et de leurs biens. Lorsqu’ils apprennent qu’un quartier est sur le point d’être rasé, des activistes organisent une mobilisation éclair où les gens s’assoient devant les bulldozers. Ce mouvement crée de la conscience politique, les gens prennent leur pouvoir et exigent une action de la part des politiciens.

Un tiers des adultes étant à présent en possession d’un mobile au Kenya, certains affirment que l’impact de ces téléphones est du même ordre que celui d’un changement démocratique de leadership.

Source : farmafrica.org.uk

 

Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

Un don record de l’Espagne à l’Onu [sommaire]

En décembre 2006, le gouvernement espagnol a fait un don de 528 millions d’euros aux Nations unies, en faveur de la campagne de promotion des Objectifs du millénaire. Cet argent va servir à constituer un fonds destiné à aider les pays en voie de développement à atteindre leurs objectifs du millénaire ; ce programme mondial vise à atteindre en 2015 des objectifs précis en matière de pauvreté, de lutte contre la faim, d’éducation etc.

Ce Fonds des Nations unies pour la réalisation des objectifs de développement du millénaire sera géré conjointement par l’Espagne et par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Kofi Annan, secrétaire général sortant des Nations unies, qui a participé avec le premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatera à la cérémonie de signature de la convention, a déclaré : « Ceci constitue la contribution la plus importante effectuée par un pays en faveur de ces objectifs, et je pense qu’il s’agit d’un magnifique exemple de solidarité internationale qui, je l’espère, sera suivi par d’autres pays. »

Jeffery Sachs, conseiller spécial du secrétaire général pour les Objectifs du millénaire, a indiqué à l’occasion de la revue de l’année écoulée que les avancées vers les objectifs ont été lentes depuis leur adoption par les chefs d’Etats à l’occasion du Sommet du millénaire de l’an 2000, mais que les nations se rendent maintenant compte de l’importance de ces objectifs et prennent de plus en plus conscience des efforts à faire pour les atteindre.

D’après le Pnud, le nouveau fonds se concentrera sur : la gouvernance démocratique, l’égalité entre hommes et femmes, les besoins sociaux de base (y compris le travail chez les jeunes), le développement économique (y compris le rôle du secteur privé), les changements climatiques et environnementaux, la prévention des conflits, les efforts en faveur de la paix, la diversité culturelle et le développement. Un comité de direction, composé de représentants du gouvernement espagnol, du Pnud et d’experts indépendants, sera chargé d’approuver les projets à financer. Les huit Objectifs de développement du millénaire sont : l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim, une éducation primaire universelle, la promotion de l’égalité entre hommes et femmes, la réduction de la mortalité enfantine, l’amélioration de la santé des mères, la lutte contre le sida, la malaria et autres maladies, un environnement durable sur le plan environnemental et l’encouragement de partenariat à l’échelle mondiale en faveur du développement.

Source : Environmental News Service, United Nations, Millennium Camp

2 % de la population possèdent la moitié de la richesse mondiale [sommaire]

D’après une étude de l’Université des Nations unies, les 2 % des ménages les plus riches au monde possèdent plus de la moitié du patrimoine total des ménages. A l’inverse, la moitié la plus démunie de la population mondiale possède à peine 1 % du total de la richesse. Basée sur des données datant de 2000, l’étude montre également que la population faisant partie du 1 % le plus riche possède à elle seule 40 % de la richesse et que les 10 % les plus riches possèdent 85 % du total des ressources. Cette étude est la première du genre à couvrir tous les pays du monde ainsi que toutes les composantes principales de la richesse des ménages en y incluant les actifs financiers, les dettes, les terres, les bâtiments et autres biens tangibles.

L’étude définit la richesse des ménages comme étant la somme de tous les actifs physiques et financiers, moins les dettes. La richesse totale des ménages s’élevait à environ 125 000 milliards de dollars en 2000, soit l’équivalent d’environ trois fois le Produit intérieur brut (PIB) du monde entier ou encore 20 500 dollars par personne. La richesse est fortement concentrée en Amérique du Nord, en Europe et dans les pays à hauts revenus de la région Asie-Pacifique. Les habitants de ces pays possèdent collectivement presque 90 % du patrimoine total.

Source : World Institute for Development Economics Research

Des soldats israéliens « se sentent comme des nazis » [sommaire]

Dans une récente interview à un journal espagnol, le psychiatre Tristan Troudart, directeur du Département de réhabilitation de l’hôpital psychiatrique Kfar Shaul de Jérusalem, a déclaré que les territoires occupés connaissaient une pénurie absolue de médicaments, et que les pilotes israéliens passaient intentionnellement le mur du son pour provoquer des traumatismes chez les Palestiniens. En outre, Médecins pour les droits de l’homme, ONG créée en 1988 par la psychologue féministe Ruchama Marton, dont T. Troudart est membre, soutient que certains médecins israéliens participent à la torture de prisonniers palestiniens, en violation de leur serment d’Hippocrate.

T. Troudart explique également que de nombreux soldats israéliens sont confrontés à des situations horribles et à des dilemmes moraux. Selon lui, beaucoup souffrent de dépressions sévères et déclarent qu’ils « se sentent comme des nazis ». Les familles de soldats israéliens se plaignent de violences familiales de plus en plus nombreuses, de fugues et de « dépressions sévères conduisant à une profonde crise morale et existentielle ».

Source : El País, Espagne

Campagne de l’OMS contre la poliomyélite [sommaire]

Les responsables de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) affirment que le virus de la poliomyélite pourrait être éradiqué en quatre ans. L’OMS a lancé son programme d’éradication de ce virus en 1988. S’il réussit, la poliomyélite sera la deuxième maladie à se trouver complètement éradiquée. La variole l’a été officiellement en 1979.

L’optimisme de l’OMS se trouve conforté par le fait qu’à l’heure actuelle, la poliomyélite n’est plus endémique qu’en Inde, au Nigeria, au Pakistan et en Afghanistan.

Cependant, les plus sceptiques soulignent la persistance des épidémies originaires des Etats d’Uttar Pradesh et du Bihar. Des recherches récentes, au Collège Impérial de Londres, publiées dans la re-vue Science, ont identifié plusieurs facteurs interdépendants contribuant à la persistance de la poliomyélite en Inde : certaines diarrhées infectieuses dues aux mauvaises conditions sanitaires, et le type de vaccin utilisé. En effet, le vaccin le plus couramment utilisé est composé de « versions atténuées des trois souches du virus combinées », ce qui semble provoquer une résistance à l’une des souches. Un nouveau vaccin, qui permettra de résister aux virus de type 1, sera donc utilisé au début de cette année.

« Le programme d’éradication mondial a été un franc succès, a déclaré Nick Grassly, l’auteur de l’article publié dans Science. Comme il fallait s’y attendre, les derniers foyers d’épidémie seront les plus difficiles à éradiquer. Puisque ce même vaccin a obtenu des résultats remarquables dans d’autres parties du monde, tout porte à croire que des facteurs biologiques ont interféré avec lui. »

A l’échelle mondiale, le nombre de cas de poliomyélite a chuté d’environ 99 % depuis 1988, passant de plus de 350 000 cas dans les 125 pays où la maladie était endémique, à 1 951 cas rapportés en 2005.

Source : The Guardian, Grande-Bretagne

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

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Citation

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Message de Maitreya

Message du 29 décembre 2006 [sommaire]

par Maitreya,

« Je suis plus proche de vous que vous ne pouvez le penser. Aucune distance ne nous sépare. Et je puis vous dire en vérité que vous me verrez d’ici peu. Travaillez ardemment à faire connaître au monde ma présence, et apportez de la joie à l’humanité. Bonne nuit, mes amis. »

Le 29 décembre 2006, Benjamin Creme a été interviewé par un animateur de télévision bien connu aux Etats-Unis, pour un film sur les grandes religions du monde. A la fin de cette interview Maitreya a donné une bénédiction, accompagnée de ce message.

 

Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Un point de vue sur le monde [sommaire]

Le 20 mars 2006, dans l’après-midi, en me rendant de Tolmin à Ljubljana, j’ai pris un auto-stoppeur. J’étais plongé dans mes pensées, et je ne pris guère le temps de le regarder lorsqu’il monta dans la voiture, mais j’eus l’étrange sentiment de le connaître. Suivant mon impulsion, je le regardai à nouveau rapidement et je croisai ses yeux bleu clair brillants. Il m’adressa un sourire chaleureux.

Nous restâmes plutôt silencieux, jusqu’à ce qu’il me pose une question au sujet de ma voiture. Il semblait très à l’aise, et nous nous mîmes bientôt à parler d’une chose et d’une autre. Confortablement assis auprès de moi, il avait l’air très calme. Il était vêtu simplement et il avait des cheveux bruns et une barbe. Il émanait de lui une agréable odeur de feu de bois. Il m’apprit qu’il habitait un petit village dans les collines, où il menait une vie simple et agréable. Par la suite, il me dit qu’il projetait de retourner en ville plus souvent, même s’il n’aimait pas la manière de vivre agressive et compétitive qui y régnait.

Peu à peu, notre conversation devint de plus en plus intéressante. Il déclara que la science et la technologie avait tellement progressé qu’il serait bientôt possible de produire des voitures presque aussi rapides que des fusées. Je répondis qu’il serait préférable que l’industrie automobile recherche des moyens de produire des voitures moins polluantes. Je fus surpris de son approbation enthousiaste. A partir de ce moment-là, nous commençâmes à parler des problèmes du monde d’aujourd’hui.

Il fit des commentaires sur la guerre en Irak, affirmant qu’il était absurde que les Etats-Unis envoient leurs enfants mourir pour du pétrole. Il déclara que l’intérêt principal de cette guerre était d’empêcher un krach boursier. A ce moment-là, mon cœur se mit à battre plus fort, et pour la première fois je me demandai si cet homme n’était pas Maitreya. Je lui demandai de préciser sa pensée et il répondit que cette guerre aidait l’industrie américaine de l’armement, et donc l’économie américaine qui sinon se serait effondrée, ce qui selon lui était sur le point d’arriver avant cette guerre.

Je me souvins de ce que j’avais lu au sujet des marchés boursiers dans Partage international et je dis que les marchés boursiers avaient transformé le monde d’aujourd’hui en un casino mondial. Il acquiesça et déclara que ce système était très injuste et que le manque de justice était le principal problème aujourd’hui. Tant de gens travaillent dur et gagnent si peu, alors que d’autres peuvent être immensément riches, sans contribuer en quoi que ce soit au bien de la communauté. Il souligna le fait que ce problème ne pourrait être résolu que par la justice et le partage. Selon lui, les marchés boursiers allaient bientôt s’effondrer, en dépit des efforts d’un groupe de gens très habiles et très intelligents qui les soutenaient par leurs stratagèmes.

Il me dit ensuite combien ce problème était visible en Slovénie : « Des travailleurs construisirent de nouvelles usines après la Seconde Guerre mondiale et contribuèrent au développement de celles qui existaient déjà. Ils firent de grands sacrifices. Et maintenant ceux qui étaient suffisamment habiles se sont emparés de ces usines par une simple spéculation. Ceux qui ont travaillé très dur n’ont maintenant plus rien. »

Il me demanda ce que je faisais. Je lui répondis que j’étais psychothérapeute. Il déclara qu’il faisait quelque chose de similaire : « Je parle aux gens et leur vie commence à changer sans même qu’ils le remarquent. » Il me dit que si je voulais être heureux, je devais donner, simplement donner aux autres tout ce que j’avais et qui ne m’était pas nécessaire. Ainsi la vie pourrait circuler et je ne manquerais jamais de rien.

Je lui demandai quelle était sa profession et il me répondit qu’il était économiste. Je lui demandai s’il existait une alternative à la manière dont fonctionnait aujourd’hui l’économie. Il sourit et fit un geste de la main – désignant le cœur puis la bouche, et répétant ce geste à plusieurs reprises. Je lui demandai de m’expliquer ce que cela signifiait. « J’appelle cela l’handonomie », dit-il. Il déclara que cela existait déjà dans le monde. Des groupes de gens échangent des services entre eux. Quelqu’un possède tel ou tel savoir-faire, ou telle ou telle connaissance, et il peut faire certaines choses, alors que quelqu’un d’autre peut faire autre chose. Et ils échangent et partagent ce qu’ils ont et ils peuvent le faire sans intermédiaire (une forme de troc, si j’ai bien compris).

Vers la fin du trajet, je lui demandai comment un changement pouvait se produire dans le monde. Il répondit que les gens devaient parler de ce genre de choses et les répandre. L’idée se transmet d’un individu à l’autre et de cette façon le nombre de personnes intéressées grandit. Mais il est particulièrement essentiel que les gens vivent ce dont ils parlent. Ce que vous réalisez n’est pas tellement important. Le plus important, c’est ce que vous êtes et que vous soyez honnête envers vous-même. Alors les choses peuvent arriver. Ceci est en soi une force puissante et peut produire un changement dans le monde.

Lorsque nous arrivâmes à destination et qu’il descendit, je le regardai une dernière fois et il agita la main en signe d’adieu. Je me sentis inspiré et ne cessai de penser à cette rencontre et à ce qu’il m’avait dit. J’éprouve encore le même sentiment aujourd’hui, en rédigeant cette lettre.

Cet homme était-il Maitreya ?

T. F., Ljubljana, Slovénie

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « l'auto-stoppeur » était en fait le Maître Jésus.

Dernière bénédiction [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a quelque temps je fus appelé à l’hôpital de Durban pour aider une jeune femme, âgée de vingt-deux ans, en train de mourir d’une maladie douloureuse. Ma fille et moi passions la plupart de nos soirées avec elle avant de rentrer à la maison pour dîner. Au bout d’une semaine, nous devînmes tous trois très amis et je lui racontais les histoires concernant Maitreya que je lisais dans Partage international. C’était son plus grand plaisir. Un soir, l’infirmière en chef s’adressa à moi et me demanda de me montrer très ferme avec la malade, car elle dérangeait les autres patients. Lorsque la douleur était trop forte, elle m’appelait, puis criait : « Seigneur Maitreya, viens, je t’en prie. » J’essayai de la raisonner, mais elle ne cessa pas et on dut lui donner de la morphine pour qu’elle se tienne tranquille.

Le soir où elle décéda, je la trouvai dans une chambre individuelle. On demanda à ma fille de ne pas entrer avec moi. La malade semblait dans le coma et plusieurs femmes musulmanes étaient rassemblées autour d’elle, en prière. Je mis mes mains sur son front et lui dis que j’étais là. Je prononçai également une prière à voix haute. Puis on me demanda de sortir. En sortant, je vis un homme très grand, portant la tunique de soie blanche d’un religieux musulman. Ma fille se tenait auprès de lui et je les rejoignis. C’était quelqu’un de peu ordinaire, il rayonnait.

A trois heures du matin, ma fille reçut un appel téléphonique d’un homme lui disant que sa sœur était décédée à 19 h la veille et qu’elle aurait aimé que nous assistions au service funéraire qui devait avoir lieu à 10 h à la mosquée. Quelques jours plus tard, en parlant avec la famille, nous demandâmes qui nous avait invités au service funéraire. On nous répondit que personne n’avait téléphoné pour nous avertir du décès de la jeune femme.

Qui était l’homme de l’hôpital et celui qui nous a téléphoné ?

Reverend C.B. I., Howick, Kwazulu/Natal, Afrique du Sud

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme de l'hôpital et l'homme qui a téléphoné étaient tous deux Maitreya.

Contrôle dentaire [sommaire]

Cher Monsieur,

Lors de ma visite à la clinique dentaire de Manchester, fin septembre 2006, je vis un homme qui attira mon attention. Il était grand et mince, et il était assis sur le dessus d’une boîte de commande électrique verte, souriant chaleureusement à tous ceux qui passaient. Nous échangeâmes un sourire et ce jeune homme, vêtu d’un jean, d’un sweater et d’une veste m’adressa la parole. Je ne l’entendais pas bien et je lui demandai s’il s’adressait à moi. « Oui », répondit-il. Il avait une cannette à la main et je me dis que je ferais mieux de m’assurer qu’il n’était pas ivre. Je répondis : « Je m’appelle Jenny », et nous échangeâmes une poignée de mains. Il me fit un grand sourire et m’interrogea sur l’état de mes dents. « Ouvrez la bouche, laissez-moi jeter un coup d’œil… Oui, tout ira bien maintenant », dit-il. Je lui demandai s’il étudiait à Manchester, et il me répondit : « Oui. » Quelque chose dans le ton de sa voix me poussa à dire « Mais pas à l’université ? » « Non, j’étudie le monde ! » dit-il. Je fus abasourdie et je me demandai s’il s’agissait d’un Maître spirituel ou d’un homme ivre. Il répondit à la question que je me posais intérieurement en m’offrant à partager sa cannette. Nous parlâmes pendant environ une demi-heure, notamment de la paix mondiale. Je lui dis : « Je voudrais que Bush et Blair s’en aillent ! » Il me regarda d’une manière légèrement exaspérée, en disant : « Essayez de ne pas être négative, nous avons besoin qu’ils restent en place juste encore un peu. » Il ajouta : « Vous savez que le monde a effectué un tournant, pour la première fois, il y a davantage de personnes positives priant en même temps ! » « Vraiment ? » répondis-je. « Certainement, et nous avons besoin d’autant de personnes tournées vers la spiritualité que possible, pour travailler ici en faveur de la paix. »  Il dit également quelque chose sur l’importance d’être conscients de nos pensées, de nos paroles et de nos actions à l’égard des autres, et de nous montrer pacifiques. Je lui parlai de la manifestation en faveur de la paix qui devait avoir lieu à Londres le week-end suivant et il répondit : « Oui, je suis au courant. J’espère que les manifestants resteront calmes et que ce sera une manifestation pacifique. Les gens deviennent très excités lorsqu’il s’agit de ce qu’ils considèrent comme « juste » et ils se mettent à se disputer. Le simple fait qu’ils aient raison ne signifie pas qu’ils doivent oublier que nous sommes tous frères et sœurs. »

Il me demanda ensuite : « M’aiderez-vous dans mon travail ? » Je répondis étourdiment : « Oui, mais maintenant je ne peux pas, je dois rentrer chez moi pour donner à manger à mon chat ! » Il m’étreignit en disant : « Que Dieu vous bénisse. »

Plus tard, je vis un homme assis par terre, sous un porche, une flûte à la main. Il me demanda de l’argent. Je lui expliquai que je n’en avais pas, mais que je pouvais lui donner quelques-unes des mûres que je venais d’acheter. Il était grand, mince, et il avait un merveilleux sourire. Il parut très content de mes mûres. En marchant vers la gare, je ne pouvais m’empêcher de sourire à tous ceux que je rencontrais – et ils me souriaient en retour !

Ai-je rencontré des êtres exceptionnels ce jour-là ?

A. J. W., Oldham, Lancashire, Grande-Bretagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme assis sur la boîte de commande électrique était Maitreya et l'homme à la flûte, assis sous un porche, le Maître Jésus.

Révélation intérieure [sommaire]

Cher Monsieur,

Je participe bénévolement depuis de nombreuses années aux activités de la Société théosophique, Gloucester Road, Londres, offrant du thé ou du café à l’occasion des conférences du dimanche et m’occupant d’une manière générale des visiteurs.

Le 1er octobre 2006, il y eut une conférence et ensuite des rafraîchissements furent offerts aux personnes présentes. J’avais emporté quelques cartes d’invitation pour une conférence de Benjamin Creme afin de pouvoir les distribuer aux personnes susceptibles d’être intéressées. Un homme relativement jeune, mince, élégant, vint me demander une tasse de thé. Je ne l’avais jamais vu auparavant et je ne l’ai jamais revu depuis. Je ressentis le besoin de lui parler de Maitreya et je lui donnai de brèves explications sur la Hiérarchie spirituelle de notre planète, sur Maitreya, son rôle au sein de cette Hiérarchie et son intention de venir ouvertement dans le monde très prochainement.

Il m’écouta attentivement et il semblait connaître ce dont je parlais, ce qui me surprit car généralement les gens expriment de l’étonnement et même des doutes lorsqu’ils entendent parler de tout ceci. Je lui tendis une carte d’invitation, en lui disant que s’il assistait à la conférence ayant lieu le jeudi suivant, il ne le regretterait pas. Il me dit alors : « Vous êtes peut-être Maitreya – il y a un peu de Maitreya en chacun de nous ! » Je lui dis que j’étais d’accord, mais je fis remarquer que cette petite parcelle devait être révélée.

Qui était cet homme ?

C. S., Londres, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme en question était Maitreya.

Apprendre à s’exprimer [sommaire]

Cher Monsieur,

En octobre 2006, je participai à la tenue d’un stand de Partage international à Montréal. Etant un peu timide, la veille je demandai à Maitreya de me guider. Parler couramment deux langues me donne parfois des difficultés pour m’exprimer. Cet après-midi-là, un couple sud-américain s’approcha de notre étalage de livres et de brochures. La femme préférait les explications en français et l’homme les explications en anglais. Ils manifestèrent de l’intérêt lorsque je leur parlai de Maitreya et m’encouragèrent à développer davantage mes réponses à leurs questions. Finalement ils acceptèrent les brochures que je leur proposais, mais ils n’assistèrent pas à la conférence que nous donnâmes sur Maitreya, les Maîtres de Sagesse et la méditation de transmission.

Cet homme et cette femme étaient-ils des Maîtres ou simplement un couple très sympathique ?

G. S., Dollard-Des-Ormeaux, Québec, Canada

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme était Maitreya et la « femme » le Maître Jésus.

Souvenir [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1995, je me trouvai à Francfort (Allemagne). Après avoir quitté l’hôtel, nous devions traverser un pont pour aller dans le centre ville. Sur le pont se trouvait un homme, vêtu comme un mendiant, vendant quelques petits objets. Je quittai le groupe de personnes avec lesquelles je me trouvais et je m’approchai de lui. Je lui achetai deux petites assiettes en bois. Elles étaient vraiment très petites et lorsque je lui donnai un mark pour chacune d’elles, il me donna une petit sucrier en guise de cadeau. Je fus surprise car le sucrier valait plus que les deux petites assiettes. Je me souviens encore de son visage respirant la bonté et des paroles qu’il prononça. Il parlait l’allemand avec un accent prononcé, comme moi, mais je le compris parfaitement car j’avais vécu à Hambourg auparavant. J’ai posé le sucrier sur une étagère et chaque fois que je le regarde, je me souviens de cet homme. Pourriez-vous me dire qui il était ?

J. T., Avila, Espagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le « mendiant » était le Maître Jésus.

Bénédiction nocturne [sommaire]

Cher Monsieur,

Lorsque j’avais sept ans et demi, nous déménageâmes. Dans ma nouvelle chambre, ma mère plaça une grande statue de la Vierge sur une petite table près de mon lit. Une nuit, quelques semaines plus tard, je dormais et j’eus l’impression d’avoir été réveillée. Il était minuit et je me souviens d’avoir vu la statue de la Vierge briller d’une intense lumière dans l’obscurité. Cette lumière sembla rayonner pendant un moment. J’éprouvai un sentiment d’unité, de paix, d’immense bonheur et d’amour. J’avais l’impression de me fondre dans la statue. C’était un sentiment d’extase. Les mots ne peuvent le décrire. Je n’ai jamais ressenti ce merveilleux sentiment depuis. Je me suis toujours demandé comment une enfant aussi jeune pouvait comprendre tout ceci, mais sur le coup cela semblait parfaitement naturel.

Qui fit rayonner la statue ?

M. S., Berks, Grande-Bretagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'il s'agissait d'un miracle manifesté par le Maître qui fut la Vierge Marie.

Une double bénédiction [sommaire]

En 1999, mon mari et moi sommes allés en vacances en Grèce. Nous passâmes la plupart de nos journées à Athènes et chaque fois que mon mari voyait un mendiant il lui donnait de l’argent. Un après-midi nous passâmes auprès d’une très vieille femme, une yaya – une grand-mère, en train de mendier. Elle était vêtue de vieux vêtements sombres et avait l’air triste et angoissée. Mon mari lui donna de l’argent et elle lui dit qu’elle était fatiguée de vivre. Elle avait une fille handicapée dont elle devait s’occuper. Elle dit qu’elle aurait voulu pouvoir se jeter sous une voiture et en finir avec la vie car elle était terriblement fatiguée et déprimée. Mon mari lui dit : « Mère, ne perdez pas espoir, priez. Dieu est toujours avec vous. » Elle répondit : « Oui, mon fils, chaque soir, chez moi, j’allume une bougie et je prie. » Mon mari la quitta alors et traversa la rue très fréquentée où je l’attendais.

Il me raconta ce qu’elle lui avait dit et nous décidâmes de lui donner davantage d’argent. Mais mon mari me demanda de le lui donner moi-même. J’hésitais car je ne parle guère le grec, mais je me dirigeai vers elle et je mis l’argent dans sa poche. Elle me raconta la même chose en pleurant. En l’écoutant, je fus tellement saisie par son émotion authentique et par son chagrin que je me mis aussi à pleurer. Elle m’attira vers elle et elle m’étreignit et je fis de même. En m’écartant, je regardai son visage et je vis un vieux visage ridé, fatigué et triste, mais le plus étrange, c’était ses yeux. Ils ne brillaient ni ne bougeaient, c’était comme deux orbites creuses. Je trouvai cela assez étrange car habituellement lorsqu’on pleure, les yeux brillent parce qu’ils sont humides. Je traversai la rue et racontai mon expérience à mon mari et il me dit qu’elle l’avait cherché quand j’étais avec elle et que lorsqu’elle l’avait trouvé, elle avait fait un grand signe de croix dans l’air. Je ne m’étais aperçue de rien.

Elle avait réellement l’air de beaucoup souffrir. Mon mari retourna mettre de l’argent dans sa poche, l’embrassa et lui dit : « Ne perdez pas espoir, Dieu veillera toujours sur vous. Maintenant, rentrez chez vous pour vous reposer. » Elle répondit : « Que Dieu te bénisse, mon fils. » Mon mari était en larmes lorsqu’il traversa la rue pour me revenir vers moi.

Lorsque nous la cherchâmes du regard un moment plus tard, nous la vîmes disparaître dans la foule. Mon mari mentionna par la suite qu’il était surpris qu’elle n’ait pas une seule fois vérifié combien d’argent il lui avait donné – ce que font la plupart des mendiants.

Nous revînmes deux jours plus tard et nous la cherchâmes dans plusieurs rues, mais nous ne pûmes la trouver. Les mendiants ont en général un ou deux endroits précis où ils viennent mendier, mais elle avait disparu.

Qui était-elle ? Pourquoi avait-elle des yeux si étranges ?

M. S., Berks, Grande-Bretagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « vieille femme » était un familier créé par Maitreya. Ses yeux étaient vides car « elle avait traversé la rue pour rejoindre le mari ».

Rencontré en personne ! [sommaire]

Cher Monsieur,

Le 1er avril 2006, je me suis rendue à l’exposition New Life, à New York, pour tenir le stand de notre groupe. Presque aussitôt après que j’ai ôté ma veste, une femme d’âge moyen aux cheveux roux est venue vers moi et s’est mise à lire l’affiche principale sur notre stand comme si elle me posait une question : « Si le Christ, ou le Bouddha, revenait aujourd’hui, les reconnaîtriez-vous ? » Tout en parlant, elle me regardait droit dans les yeux et elle maintint sa concentration sur moi, alors que trois autres membres du groupe étaient présents et que l’un d’eux s’adressait à elle. Je répondis que je pensais que je le reconnaîtrais en me basant sur ses enseignements. Je m’attendais à ce qu’il parle de l’injustice régnant dans le monde, des millions d’êtres mourant de faim dans un monde d’abondance. Il aurait une vision pénétrante de ce problème et d’autres problèmes cruciaux et des solutions à y apporter. La femme me dit alors qu’elle-même l’avait rencontré, et je répondis que c’était bien. Ne cessant de me regarder dans les yeux, en souriant, elle continua à me demander comment je le reconnaîtrais si je devais le rencontrer. Je répétai que cela dépendrait de ses paroles, mais j’ajoutai que je m’attendais à sentir une présence énergétique venant de lui et me pénétrant. Elle répéta qu’elle l’avait rencontré, montrant du doigt l’image de Maitreya à Nairobi. Je lui expliquai que je voulais parler d’une présence physique. Elle répondit très clairement qu’elle voulait dire, elle aussi, présent en personne, et elle ajouta : « Je pense que vous le rencontrerez », tout en maintenant les yeux fixés sur moi. Elle mit la main sur mon épaule en disant : « Je suis très heureuse de vous avoir rencontrée », puis elle sourit et s’en alla.

Cette femme était-elle Maitreya ?

C. K., New Jersey, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que la « femme » était Maitreya.

Direction assistée [sommaire]

Un soir après mon travail, je partis pour Washington, où je devais passer le week-end. J’avais trois heures de route à faire.

Il s’était mis à pleuvoir lorsque j’avais pris le volant. Je me trouvais à environ 40 mètres d’un feux de croisement qui venaient de passer au vert. Le break qui était devant moi commença à rouler lorsque le feu passa au vert, mais il s’arrêta soudain complètement pour changer de voie.

Je me trouvais à une distance confortable de ce break et je commençai à freiner, mais à cause de la pluie je commençai à faire de l’aquaplaning. Ma voiture continuait à se déplacer à la même vitesse, comme si je n’utilisais pas du tout mes freins. Cela me poussa à freiner davantage, ce qui était à l’opposé de ce que j’aurais dû faire. Ma voiture roulait toujours aussi vite et elle se dirigeait vers la voiture arrêtée qui était remplie de passagers. Je me résignais à une collision et je me contentais de tenir fermement le volant. A la dernière seconde, mes bras semblèrent se mouvoir d’eux-mêmes. Je tournai le volant brusquement et soudain mes pneus retrouvèrent une parfaite adhérence. Je traversai plusieurs voies, où heureusement il n’y avait aucune circulation, et je repris complètement le contrôle de mon véhicule, évitant une situation potentiellement tragique.

Ai-je reçu l’aide des Maîtres ?

C. K., New Jersey, E.-U.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que c'était le Maître Jésus qui avait « dirigé » la voiture pour éviter un accident.

Indiquer la voie [sommaire]

Cher Monsieur,

En septembre 1999, alors que je traversais une profonde crise émotionnelle, je regardais par le balcon de mon appartement et je vis un homme pointant avec sa canne vers le ciel tout en parlant avec le concierge de l’immeuble.

Mon intuition me dit qu’il était en train d’essayer de m’encourager et de me soutenir dans cette période difficile. Deux jours plus tard, lorsque je regardais par le balcon, la même chose se produisit.

Le 4 octobre 1999, je crois que ce fut la pire journée de ma crise. Je venais juste de quitter un bâtiment public et je me sentais vraiment très mal lorsque je rencontrai un homme vêtu de blanc et portant une casquette blanche. Il me sourit et ses yeux exprimaient un amour et un espoir que je n’avais jamais rencontrés auparavant. Je me rendis à ma voiture et je regardai derrière moi pour voir où il allait, mais il avait soudain disparu.

Pourriez-vous me dire qui était cet homme ?

F. H., Hof, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « l'homme qui pointait le ciel avec sa canne » et « l'homme en blanc » étaient tous les deux Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Le 30 octobre 2006, la lettre suivante a été publiée dans le New York Times : « Il y a quelques semaines, je me rendais en train de Brooklyn à Manhattan. C’était mon anniversaire ; mais j’étais vêtu de manière ordinaire et je n’avais rien sur moi qui puisse suggérer une occasion particulière. Un mendiant grand et mince pénétra dans le wagon, secouant d’un air découragé une tasse en papier, tout en marmonnant. Il se fraya un chemin à travers le wagon sans rien recevoir. Lorsqu’il vint vers moi, je sortis un dollar que je mis dans sa tasse. Il sauta de joie et commença à lever les bras au-dessus de moi, comme pour une bénédiction. « Que Dieu vous bénisse », dit-il à trois reprises. Puis il marqua une pause, me regarda droit dans les yeux et ajouta : « Et bon anniversaire. » Après avoir lu cette lettre je me suis demandé si le « mendiant » était un Maître ? [sommaire]

Oui, l’homme en question était Maitreya.

En tant que participants à la méditation de transmission et au travail concernant la Réapparition, y a-t-il des activités que nous ne pratiquons pas du tout ou insuffisamment et auxquelles il serait sage de nous atteler ou de nous consacrer davantage ? Si oui, lesquelles ? [sommaire]

Oui. Répandez davantage le message, annoncez la bonne nouvelle à tous ceux qui vous écouteront, les choses évidentes. Si ceux qui connaissent la présence de Maitreya et y croient s’efforçaient réellement de la faire connaître, le climat d’espoir et d’attente serait infiniment plus puissant et plus répandu. Cela faciliterait une émergence plus rapide de Maitreya. Je ne mettrai jamais trop l’accent là-dessus. Au mois d’août, à l’occasion de la dernière rencontre des groupes de transmission aux Etats-Unis, en réponse à mon appel pour que davantage de personnes fassent des conférences sur la Réapparition, un groupe a déclaré qu’il pourrait citer une soixantaine de conférenciers potentiels au sein des groupes américains. Où sont-ils ? Pourquoi ne serait-ce que trente d’entre eux ne se manifestent-ils pas dans un pays de la taille des Etats-Unis ? Rien ne se fait tout seul. Les membres des groupes doivent saisir l’urgence de cette tâche et ne pas laisser le travail à quelques fidèles qui ressentent la nécessité de servir et font de leur mieux.

Existe-t-il un lien entre Maitreya et Amma en Inde ? [sommaire]

Seulement dans le sens où Amma est la disciple de l’un des Maîtres de la loge du sud de l’Inde et Maitreya le Maître de tous les Maîtres.

Le mercantilisme semble être gagnant – si l’on considère les achats de Noël et les feux d’artifice du Nouvel An à travers le monde et tout l’argent dépensé. La soi-disant culture populaire semble un véhicule pour le marketing. Qu’en pensez-vous ? [sommaire]

Le mercantilisme n’est pas en train de gagner ; il croît cependant et il atteint une influence record dans tous les aspects de nos vies. A cause des forces de marché, que Maitreya appelle les « forces du mal », le mercantilisme est entré dans la vie de chacun et Noël ne fait pas exception à cette tendance. Cela continuera jusqu’à ce que nous nous réveillions et réalisions combien les valeurs commerciales étouffent la sève de toute action et de toute vénération humaine.
Nous découvrirons finalement que le partage est la seule réponse à cette aliénation croissante des « vérités éternelles ». Maitreya dit que le mercantilisme est plus dangereux qu’une bombe atomique.

Le monde découvrira-t-il jamais la vérité au sujet de l’exécution du « faux » Saddam Hussein ? [sommaire]

Oui, je crois. Je pense que Maitreya, lui-même, abordera le sujet, ou, sinon, quelqu’un lui posera sûrement des questions sur cette exécution.

Le monde semble maintenant dans un état si terrible que, même si je crois à vos informations et espère qu’elles sont vraies, il est parfois très difficile de rester positif. [sommaire]

Cela ne fait aucun doute, mais cette attitude n’est pas très favorable pour la création d’un monde meilleur. Essayez réellement de faire connaître la présence de Maitreya et tout ce que cela implique, et vous prendrez conscience de devenir beaucoup plus positif. On doit agir, pas simplement attendre que le monde s’améliore. Si nous entreprenions d’améliorer le monde en partageant les ressources, en simplifiant notre style de vie afin d’aider à la sauvegarde de l’environnement, Maitreya pourrait émerger beaucoup plus vite. Agissez. Agissez. Agissez !

Le pape Benoît XVI va-t-il être le dernier pape ? Si oui, que va-t-il se passer ensuite pour la religion catholique ? [sommaire]

Il pourrait bien être le dernier pape. Si la venue au grand jour de Maitreya s’était déroulée selon le plan (elle devait se produire beaucoup plus tôt : Maitreya attend la chute des marchés boursiers), le pape Jean-Paul II aurait été le dernier pape. Il existe une ancienne prédiction populaire en Pologne, remontant à des centaines d’années, selon laquelle lorsqu’il y aurait enfin un pape polonais (il n’y avait jamais eu de pape polonais avant Jean-Paul II) le Christ reviendrait dans le monde. Et c’est en fait ce qui s’est passé. Maitreya est prêt à se présenter ouvertement depuis 1982, et entre temps le pape Jean-Paul II a été maintenu en vie par la Hiérarchie, notamment par le Maître Jésus. Jean-Paul II était un médium et un acteur et il était inspiré dans son travail par le Maître Jésus. Lorsqu’on entendait par exemple le pape en Amérique du Sud s’adresser aux prêtres, il les condamnait vivement de travailler avec les mouvements combattant des régimes dictatoriaux particulièrement abjects. Mais par ailleurs, à l’occasion de la même visite, il parlait de la nécessité de nourrir les gens, de partager les ressources, de ne pas laisser les gens mourir de faim. Cet aspect de ses préoccupations venait du Maître Jésus. Le Maître Jésus imprégnait son mental et le pape prononçait les paroles qui lui étaient inspirées, mais je ne suis même pas certain qu’il s’en souvenait ensuite. Je n’ai personnellement pas la même considération pour le pape Jean-Paul II que les foules qui l’acclamaient. On avait une fausse image de lui. En fait, il était bigot, fondamentaliste, particulièrement réactionnaire. Il y a des prêtres en Amérique et en Europe qui n’étaient pas du tout d’accord avec lui. Il était contre tout ce qui leur tenait à cœur. Ils voulaient moderniser, rénover l’Eglise catholique et lui la ramenait en arrière. Ce qu’il faisait en réalité, c’était mettre l’Eglise catholique en vedette. Il faisait la promotion de l’Eglise. Quant au pape Benoît XVI, lorsque le gouvernement italien proposa un référendum sur l’usage du matériel génétique, jugeant qu’une majorité était nécessaire pour légaliser cet usage, le pape travailla ouvertement contre, allant même jusqu’à distribuer personnellement des prospectus. C’est un autre Jean-Paul II – tous deux sont des réactionnaires. Qu’arrivera-t-il ? Ce genre d’hommes s’effacera. Toutes les Eglises sont sous la juridiction du Maître Jésus et, lorsqu’il travaillera au grand jour, il prendra le trône de Saint-Pierre, mais il ne sera pas pape. Des Maîtres qui étaient avec Jésus, comme Saint-Pierre, vivent dans le monde d’aujourd’hui, au sein de notre Hiérarchie, et Jésus lui-même est actif. L’Eglise tout entière a besoin d’être purifiée, tous les dogmes et les doctrines élaborés par les hommes, et qui l’encombrent aujourd’hui, doivent être balayés. Telle est la tâche du Maître Jésus. Il en sera de même pour les autres religions. Les Maîtres auront beaucoup à faire.

Où se trouve le corps du véritable Saddam Hussein ? [sommaire]

Il est enterré à Tikrit, la ville de son clan familial, au nord de l’Irak.

Partage international publie des lettres passionnantes sur les expériences avec Maitreya et les Maîtres, vécues par certaines personnes. Dans le numéro de décembre 2006, il y avait une liste de facteurs qui retardent le travail de groupe. Le mot allemand était « Inhalt » ce qui signifie « contenu, teneur » mais vous l’avez traduit par « activités ». Pourriez-vous expliquer davantage ce que le Maître Jésus a voulu dire, en affirmant que non seulement les activités (la teneur) influencent les relations, mais vice versa. Pourquoi avez-vous choisi le mot « activités » dans la traduction ? [sommaire]

Il est admis que la traduction du mot « Inhalt » en anglais est « teneur », mais utiliser le mot « teneur » dans la phrase du Maître Jésus n’a pas de sens en anglais en ce qui concerne un groupe. Le Maître Jésus a voulu dire, j’en suis certain, plutôt « la teneur ou la nature des activités » ce qui a un sens en anglais. Il s’agit de la valeur qualitative des activités de groupe.

Pourquoi le supposé Saddam Hussein n’a-t-il pas dit qu’il n’était pas le vrai Saddam Hussein ? [sommaire]

On doit comprendre que, pendant la période où il était entre les mains des Etats-Unis (environ un an), il a subi un « lavage de cerveau » systématique au moyen de drogues et de séances d’hypnose prolongées jusqu’à ce qu’il perde réellement le sens de sa propre identité et se croit lui-même Saddam Hussein. Ce terrible procédé fut perfectionné pendant la Seconde Guerre mondiale par les services secrets de tous les principaux pays, notamment par la CIA, le FBI, le KGB russe et la Gestapo allemande.

Pouvez-vous expliquer ce que signifie avoir des relations impersonnelles, en ce qui concerne les exigences requises pour l’initiation de groupe ? Pourriez-vous dire en quelques mots quelles sont les relations idéales ? Cela implique-t-il d’être davantage focalisé sur le travail de l’âme et moins sur les conversations sans importance et le bavardage ? [sommaire]

Des relations de groupe impersonnelles, l’une des exigences clé pour l’initiation de groupe, dépendent de l’objectivité et du détachement, de la capacité à considérer chaque membre du groupe du niveau de l’âme plutôt qu’en tant que personnalité, évitant ainsi, idéalement parlant, toute la confusion et la disharmonie qui existent dans les groupes soi-disant spirituels.

Quelle est la proportion d’ADN partagée par des cousins ? [sommaire]

Cela varie naturellement, mais on peut dire environ 75 %. Pour établir une comparaison avec l’ADN du supposé Saddam Hussein, les autorités américaines ne disposaient que de l’ADN des fils de Saddam Hussein. Le test d’ADN considéré comme preuve de l’identité de Saddam Hussein n’était donc pas valable.

[1] Attendez-vous un ralentissement économique durable cette année ? [2] Si oui, serait-il suffisant pour mettre en route la prochaine étape de l’émergence de Maitreya ? [sommaire]

[1] Oui. [2] Cela dépend de son importance et de son envergure dans le monde.

[1] Pensez-vous que Fidel Castro devrait désigner un successeur ou [2] le peuple cubain devrait-il voter pour un nouveau dirigeant ? [sommaire]

Je pense que les Cubains devraient choisir leur dirigeant ou leur représentant. F. Castro, comme la plupart des dirigeants dans le monde, appartient au passé.

Que pensez-vous d’Hugo Chavez et de l’arrivée croissante de gouvernements de gauche en Amérique latine ? Est-ce cela l’avenir souhaitable, avec des hommes politiques travaillant davantage à éradiquer la pauvreté et moins à encourager les riches ? [sommaire]

Pour quiconque désire voir la justice et l’éradication de la pauvreté et de la faim, la réponse à la question ne peut être que « oui ». H. Chavez essaie de faire sortir son peuple d’une pauvreté et d’une souffrance endémiques, en utilisant pour cela l’argent du pétrole – et en même temps il s’efforce de parer aux tentatives faites par les Etats-Unis pour saper son travail. Selon la Hiérarchie, la proportion idéale, pour une solide cohésion sociale, est 70 % de socialisme et 30 % de capitalisme.