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juillet 2002 – No 167

Sommaire


 

Article du Maître —

Maitreya se tient sur le seuil [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Sous l’impact des nouvelles énergies qui arrivent, de grands changements se produisent. Certains voient ces changements comme bénéfiques et utiles, car ils conduisent à un monde mieux organisé et plus sûr. D’autres, cependant, n’y trouvent que rupture et désordre, chaos et destruction, l’action d’hommes désespérés et malveillants.

Bien sûr, pour ceux dont le seul souci est le maintien du statu quo, même des changements indispensables et dont la nécessité se fait sentir depuis longtemps sont suspects et indésirables, et ne peuvent être l’œuvre que « d’activistes » et de « fauteurs de troubles ».

C’est ainsi qu’une bonne partie des nombreux changements qui se produisent en ce moment sont perçus comme une menace pour le tissu social, et constituent une source constante d’inquiétudes et de peurs.

Des énergies bénéfiques

Si seulement les hommes voyaient la véritable nature de la transformation qu’opèrent ces énergies bénéfiques, ils les aborderaient avec plus de calme, les comprendraient mieux et accompagneraient leur action.

Il va sans dire que le statu quo ne peut être longtemps maintenu : changement et évolution sont dans la nature même de la vie et imposent, en bien ou en mal, de nouvelles structures. Ce sont les hommes eux-mêmes qui conditionnent la forme et la qualité de ces structures. Il est donc inutile de résister au Grand Aimant qui fait progresser toute forme de vie vers la perfection.

Quand Maitreya et son groupe évolueront librement parmi les hommes, d’importantes révélations seront faites sur les lois qui gouvernent la vie. La confusion humaine cédera la place à un début de compréhension du changement, et à des réactions plus avisées face à ce phénomène. Bien sûr, les vieilles tendances réactionnaires subsisteront, mais elles iront en déclinant avec la montée en puissance du renouveau. Ainsi en sera-t-il, et ainsi les hommes prendront-ils mieux conscience de la nature de cette aventure qu’on appelle la vie.

Maitreya lui-même se tient sur le seuil, la main levée pour frapper à la porte. Les signes de sa présence gagnent rapidement en intensité, comme il attend d’être reconnu. Faites-lui bon accueil dans votre cœur et facilitez son arrivée ; permettez-lui d’œuvrer à travers vous. Rappelez-vous que vos frères et sœurs eux aussi méritent de connaître la Grande Nouvelle. Ne les laissez donc pas dans l’ignorance.

Les cohortes angéliques

La onzième heure a sonné. Le moment fixé par le destin est arrivé. La longue attente est presque terminée. Rassemblez maintenant vos forces pour la grande œuvre à venir. Cette époque n’est semblable à nulle autre. Les cohortes angéliques frémissent à l’approche du combat. Les guerriers de la Vérité resserrent leur ceinturon  et se rassemblent derrière Maitreya.

Au milieu du chaos, de la guerre et des menaces de guerre, le Grand Seigneur lève la main. Ses flèches de lumière transperceront l’obscurité de ce temps, et amèneront le répit aux hommes. Dans son grand cœur luit l’amour qu’il porte à tous les peuples. Les affamés et les opprimés sont sa première préoccupation. Assistez-le dans sa tâche immense.

Cette traduction est celle publiée dans l’ouvrage Un Maître parle (Partage Publication, 2007), et non celle figurant originellement dans la revue Partage international.

 

Editorial

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Point de vue

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).
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De nos correspondants

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Dossier

L’unité – Conférence d’ouverture [sommaire]

SEMINAIRE 2001

par Benjamin Creme,

L’article suivant est la transcription d’une conférence donnée par Benjamin Creme à la rencontre des groupes de transmission qui s’est déroulée dans les environs de San Francisco, aux Etats-Unis, en juillet 2001.

J’ai choisi un sujet de la plus haute importance. Ceux qui assistent à cette rencontre prennent le thème de la conférence comme sujet de réflexion, et objet de méditation pendant la durée du week-end. Puis, peu à peu, le thème abordé fait son chemin dans leur vie pendant le reste de l’année. Tel est l’idéal. Bien sûr, celui-ci est rarement atteint, mais nos recherches nous permettront peut-être de nous en rapprocher.

J’ai choisi le thème de l’unité. Je me réfèrerai tout particulièrement à l’article écrit par mon Maître pour le numéro de juillet/août 2001 de Partage international,[retranscrit page suivante]sans doute l’un des plus profonds qui existent sur ce thème.

J’ai également trouvé dans l’ouvrage Un Maître parle un article intitulé : Le besoin d’unité, écrit par mon Maître en septembre 1984 [retranscrit page 11]. C’est un article remarquable, qui traite de la même question sous un autre angle. La différence d’approche et la richesse de ces deux versions sont tout à fait exceptionnelles. Je pense que seul un Maître pouvait aborder un sujet comme celui-ci avec une telle largeur de vue et nous en donner une perspective aussi complète et substantielle, à la fois abstraite et pratique.

LE BESOIN D’UNITE

par le Maître –,
par l’entremise de Benjamin Creme

L’unité doit être recherchée avec la plus grande diligence. En elle réside non seulement la force mais également la beauté. Cultivez l’unité comme un sage jardinier cultive son jardin, veillant attentivement sur chaque bourgeon et chaque nouvelle pousse. L’unité suit toute véritable manifestation d’amour et vient couronner toute réalisation de l’Esprit.

Engagez-vous donc sous la bannière de l’unité et suivez la voie de la force. L’unité rend toute chose possible. Sans unité tout est incertain ; les plus belles possibilités tombent en poussière. L’achèvement repose sur une juste utilisation des capacités offertes ; si l’unité fait défaut, le potentiel le plus élevé peut être gaspillé.

L’unité est invincible

L’unité est une manifestation de l’Esprit, car la véritable nature de l’humanité est une. Tout ce qui mène à l’unité est bénéfique à la race humaine et lui donne des ailes pour le voyage. L’unité est invincible ; les forces de l’ombre frappent en vain sur son bouclier. Le temps est proche où l’unité sera enfin réalisée, mais les premiers pas dans cette direction doivent être faits dès maintenant. Il est inutile d’attendre que les autres commencent ; le mouvement vers l’unité est l’affaire de chacun. Rien ne déchire davantage le tissu de l’unité que la critique. Mille possibilités sont perdues de cette façon. Gardez-vous de toute parole de critique et préservez le précieux réseau tissé avec tant de soin.

Chacun à sa manière connaît le pouvoir de l’unité ; chacun recherche l’approbation et l’assentiment de son voisin, mais le conformisme n’a pas de place ici. Chaque mouvement allant dans le sens de l’unité ajoute au pouvoir de l’ensemble et allège la tâche de ceux qui travaillent en coulisses. Créez l’unité et découvrez la véritable nature humaine. Préservez l’unité et donnez à l’Esprit de l’homme la possibilité de fleurir. Enseignez l’unité et libérez l’amour dans le cœur de votre frère.

Si l’humanité veut connaître la paix, elle doit se considérer comme une. Rien d’autre ne pourra la conduire à cet état béni. La paix sera établie lorsque la justice régnera et que les pauvres n’auront plus à demander grâce. Sans justice, l’unité est impensable et demeurera pour toujours inaccessible à l’homme. Faites donc régner la justice et apportez l’unité et la paix dans ce monde angoissé.

Seul le partage viendra confirmer la justice. Lui seul apportera la paix désirée par toutes les nations. Lorsque les hommes partageront et feront tomber les murs de la séparation, ils connaîtront enfin la vérité sur leur existence et inonderont le monde de fraternité et d’amour.

Laissez le partage vous guider vers le futur. Libérez vos frères de l’étau de la pauvreté et de la souffrance. Ouvrez-vous aux impulsions de l’âme et faites régner autour de vous la Volonté de Dieu.

Cette Volonté, nous l’affirmons, sera établie. Grâce à l’unité et à l’amour, les hommes se décideront à partager. Par le sacrifice et la raison, ils trouveront la voie de la justice et de la paix. La liberté et la fraternité attendent que l’homme agisse. Tout peut être réalisé.

Ensemble, les hommes peuvent accomplir toutes sortes de hauts faits. Illimitées sont les possibilités de changements, mais les hommes doivent agir ensemble pour créer le nouveau monde. Seule l’unité leur permettra de remporter la victoire. La force de l’unité ouvrira toutes les portes. Faites vôtre l’idéal de fraternité et cessez de tourner en dérision les efforts de votre frère. Sachez que lui aussi est confronté à la tempête et lutte dans l’obscurité.

Une nouvelle lumière

Depuis que l’homme existe, il se bat. Les clivages ont toujours existé. Aujourd’hui une nouvelle lumière pénètre dans la vie des hommes pour débarrasser le monde du sectarisme et de la guerre. Aidez à répandre la lumière de la raison et de la paix. Aidez à créer les moyens de la justice et de la liberté. Travaillez à construire l’unité en laquelle les hommes se reconnaîtront et rassemblez-les tous ensemble sous la bannière du Christ.

L’avenir doit être gagné. Tous les bras sont nécessaires pour ce travail. Laissez l’union intérieure se manifester et joignez vos mains à la tâche.

 

L’UNITE

par le Maître –,
par l’entremise de Benjamin Creme

Chaque fois que les hommes se rassemblent en grand groupe, ils adoptent une vision différente d’eux-mêmes, et se considèrent les uns les autres d’un œil nouveau. Ils s’enhardissent, s’affirment dans leurs désirs, et se rassemblent autour de ceux qui soutiennent leurs opinions. Cela peut sembler naturel, mais pourquoi en est-il ainsi ?

En essence, tous les hommes sont intérieurement en quête d’unité, et trouvent un reflet de cette unité dans la conformité de pensée et d’idées. C’est cet instinct qui est à l’origine de certains rassemblements comme les partis politiques. Le consensus idéologique agit comme un aimant, et confère sa puissance à de tels groupes.

Groupements et partis s’effondrent quand leur unité interne est perturbée. L’unité, cette qualité de l’âme, est essentielle à la cohésion du groupe. Quand les individus, avec leurs différences personnelles, revêtent une importance exagérée, les liens qui maintiennent cette cohésion tendent à s’affaiblir.

Ce principe s’applique à tous les domaines d’activité de l’homme. L’essor et la chute des partis, des groupements, et même des nations, sont conditionnés par cette loi. L’unité fait la force, dit-on, et il en est véritablement ainsi, car elle est la nature essentielle de l’homme.

La création de l’unité

Dans sa phase initiale de formation, il n’est pas très difficile à un groupe de par-venir à l’unité ; si l’objectif pour lequel il a été créé est suffisamment magnétique, cela seul suffit à en assurer la cohésion. Le temps, toutefois, amène divergences et mécontentements. De puissantes voix s’élèvent, divers individus cherchant à imposer leur volonté. Si le désir d’unité est perdu, le groupe s’en trouve menacé.

La finalité sous-jacente de toute vie est la création de l’unité, qui exprime le lien étroit existant entre tous les atomes. Pour la plupart des hommes, le cosmos est un ensemble de corps matériels séparés, infiniment grands et distants, qui obéissent mécaniquement aux lois gouvernant la matière. En réalité le cosmos, l’espace lui-même, est une entité vivante, la source de notre Etre, notre Mère et notre Père. En tant qu’âmes, nous savons qu’il en est ainsi, et cherchons à exprimer l’unité fondamentale de notre nature.

Ainsi, c’est à son propre péril qu’un groupe perd son unité. Sans elle il fonctionne non plus en tant que groupe mais de manière aveugle, sans finalité ni cohésion, comme un assemblage disparate de conditionnements et d’attitudes.

L’âge du groupe

Nous entrons dans l’âge du groupe. L’on ne peut vivre l’expérience du Verseau, et de ses énergies, que sous forme de groupe. La qualité dominante du Verseau est la synthèse. Ses rayons s’imposeront dans la vie de tous, conduisant à la fusion jusqu’à ce que, au fil du temps, l’alchimie supérieure parvienne à son but bénéfique et que la race des hommes soit une. Ainsi en sera-t-il. Ainsi les hommes sauront-ils en vérité que l’unité fait la force, et qu’elle est la qualité essentielle à laquelle toutes leurs activités doivent donner expression.

Quand Maitreya lui-même émergera dans un avenir très proche, il soulignera ce besoin d’unité dans tout ce que nous entreprenons. Il montrera combien il est essentiel que nous nous donnions un but unique, en tant qu’hommes et en tant que nations, pour résoudre les problèmes humains, et que nous mettions ainsi nos puissantes individualités au service du groupe.

« L’unité doit être recherchée avec la plus grande diligence », écrit le Maître. Ceci donne l’impression que l’unité n’est pas quelque chose qui se fait tout seul, par hasard. Elle n’est pas automatique.

« En elle réside non seulement la force mais également la beauté », quelque chose de plus que la force, quelque chose atteignant une beauté qui donne l’impression d’avoir été créée dans le cadre de l’idée divine. La beauté est l’expression d’une idée divine, et quand nous parvenons à réaliser pleinement l’idée divine, nous créons de la beauté. Ceci est à la base de tout art véritable, que ce soit la peinture, la musique, la poésie ou la littérature, à la base de toutes les grandes découvertes scientifiques et de toutes les grandes intuitions religieuses concernant la nature de la réalité dans laquelle nous vivons. Tout cela exprime une beauté, une radiation divine que l’on ne trouve qu’en entrant en contact avec les domaines les plus élevés, les plus mystérieux de la vie. Lorsque la pensée est dirigée vers le sens et la finalité de la vie, il en résulte de la beauté.

De même, l’unité est source de beauté car elle reflète un dessein divin. S’il est vrai de dire que le but de toute vie est de créer l’unité, il est alors certain que cette unité répond à l’idée divine dans le mental du Logos de notre planète. En d’autres termes, c’est la volonté de Dieu que la beauté exprime la force et la réalité que nous appelons unité.

« Cultivez l’unité… » Vous devez la cultiver. Ce n’est pas quelque chose de tout fait qui fleurirait naturellement. L’homme a pendant si longtemps nié l’existence d’un plan divin qu’il n’a pas besoin d’aller bien loin pour savoir que l’unité, aspect essentiel de ce plan, ne se réalise pas toute seule. Elle doit être cultivée et nourrie. Il faut en prendre soin « comme un sage jardinier cultive son jardin, veillant attentivement sur chaque bourgeon et chaque nouvelle pousse ». L’unité ne survient pas d’elle-même, et on ne l’atteint pas en employant des recettes toutes faites, en pensant que si la mayonnaise ne prend pas, ce n’est pas bien grave. La recherche de l’unité doit être considérée comme un processus continu auquel vous devez consacrer du temps, de l’énergie et un amour nourricier, afin qu’elle puisse fleurir dans toute sa beauté. Il n’existe pas d’autre possibilité.

Tout groupe, toute nation, toute communauté de nations, doit cultiver l’unité. Pour cela il est nécessaire d’observer les différences entre les groupes, les nations, les individus au sein des groupes et des nations, et de chercher à les combler : différences de personnalité, de points de vue, de priorités, force de volonté plus ou moins grande chez les individus, divergences de but, et à partir de tout cela créer une unité qui reflète le Dessein divin.

« L’unité suit toute véritable manifestation d’amour et vient couronner toute réalisation de l’Esprit. »

L’unité est une qualité de l’âme. Elle exprime l’aspect amour de Dieu de la manière la plus immédiate, la plus profonde et la plus simple. Elle a trait à la fraternité, à la relation. C’est l’aboutissement de justes relations humaines. L’unité est seulement envisageable en termes de justes relations, et lorsque les relations ne sont pas justes, on peut être certain qu’il n’y a pas d’unité.

« Engagez-vous sous la bannière de l’unité et suivez la voie de la force. L’unité rend toute chose possible. Sans unité tout est incertain ; les plus belles possibilités tombent en poussière. » Si vous ne vous engagez pas sous la bannière de l’unité, si vous ne la suivez pas, si vous ne la dressez pas devant vous, si vous ne montrez pas qu’elle est votre but, vous n’y parviendrez pas. Vous devez tendre à l’unité. Vous devez la préserver si elle est déjà là. Notre groupe, par exemple, qui prépare la voie pour la réapparition du Christ, a besoin d’unité pour accomplir sa tâche. Sans unité il ne pourrait le faire. Cette unité est le résultat de l’attraction magnétique qui rassemble le groupe.

Bon nombre d’entre vous se souviendront que, lorsque nous avons abordé la question des exigences requises pour l’initiation de groupe, il a été affirmé que seule une idée aussi puissante que la réapparition du Christ pouvait avoir un pouvoir magnétique suffisant pour lier de manière continue un ensemble aussi divers que les différents groupes dont est composé le groupe général préparant le retour du Christ. Il s’agit d’un grand nombre de personnes, mais, comparé à la population mondiale, il est minuscule. Sans l’unité intérieure créée par le pouvoir magnétique de l’idée du retour du Christ, cette expérience serait impossible. Elle serait un échec comme les nombreuses expériences faites auparavant par les Maîtres dans l’espoir de former un groupe susceptible de se préparer à l’initiation de groupe.

Le besoin d’unité est évident. Un petit nombre de personnes, 3 à 4 000, réparties dans le monde entier, animées par la même cause, la réapparition du Christ et des Maîtres, essaie de créer une résonance suffisamment forte et claire pour faire naître un climat d’espoir et d’attente et préparer ainsi le retour du Christ et de la Hiérarchie spirituelle, ainsi que l’extériorisation du travail des Maîtres sur le plan physique. Tout cela ne saurait être réalisé sans unité.

Tout ce qui perturbe l’unité de cet ensemble de groupes de différentes nationalités constitue une menace pour notre but fondamental qui est de préparer la voie pour l’extériorisation de la Hiérarchie spirituelle et de faire les premiers pas en direction de l’initiation de groupe. Il faut une idée aussi puissamment magnétique que la réapparition du Christ pour réaliser l’unité nécessaire. Tout ce qui perturbe cette unité va à l’encontre du but recherché.

Aucun groupe n’a fait le moindre progrès significatif vers l’initiation de groupe depuis que nous avons abordé ce sujet. Il s’est avéré très difficile pour certains de comprendre la signification des exigences requises, sans parler de s’y conformer. Ce manque de compréhension leur rend impossible la concentration sur une discipline, ou un ensemble de disciplines, qui les conduirait un peu plus loin sur le chemin de l’initiation de groupe.

L’initiation de groupe est sans aucun doute le résultat de l’unité ; l’une et l’autre sont indissociables. Sans unité il n’y aura jamais d’initiation de groupe. Peut-être faudra-t-il attendre que le monde dans son ensemble parvienne à l’unité, ce qui arrivera sûrement si l’on doit en croire les Maîtres. Ils disent, ils affirment en toute certitude, que cette unité sera réalisée. « Seul le partage viendra confirmer la justice. » Le partage est le chemin qui mène à l’unité.

« La volonté de Dieu, nous l’affirmons, sera établie. Grâce à l’unité et à l’amour, les hommes se décideront à partager. Par le sacrifice et la raison, ils trouveront la voie de la justice et de la paix. » Les Maîtres savent que finalement le Plan sera mis en œuvre et que les réalisations nécessaires verront le jour. Il ne peut en être autrement car, dans le cas contraire, il n’y aurait aucun espoir pour l’humanité. Cependant, tout comme l’unité ne se fait pas toute seule, mais a besoin d’être nourrie et préservée, cultivée de manière consciente, les liens qui unissent les groupes et les nations doivent eux aussi être renforcés, nourris et cultivés afin de faire naître le règne de la loi, de la liberté, de la justice et du partage qui seul rendra l’unité possible.

« Sans unité tout est incertain ; les plus belles possibilités tombent en poussière. L’achèvement repose sur une juste utilisation des capacités offertes ; si l’unité fait défaut, le potentiel le plus élevé peut être gaspillé. » Quel que soit le potentiel d’un homme, d’une femme, d’un groupe, d’un parti ou d’une nation, il est menacé si n’existe pas en même temps la capacité de former un type de liens correct et, par conséquent, de créer l’unité entre les différents membres de ces groupes, ces partis, ces nations. Ceci est d’une importance capitale. Certaines personnes possèdent des dons particuliers. Il y a par exemple des hommes et des femmes de valeur qui mettent leur talent au service de la politique, et il peut arriver que tous leurs efforts échouent car l’esprit d’unité fait défaut.

On peut voir des groupes remarquables, des sociétés formées sous l’inspiration d’un initié avancé, se montrer florissants pendant quelques années et apporter au monde des idées d’un très haut niveau émanant des Maîtres, puis pour une raison ou une autre commencer à perdre leur objectif, leur puissance, leur caractère vivant. Ces groupes finissent alors par ne plus proposer autre chose que leurs propres formes-pensées et leur propre littérature, formes-pensées et littérature que leur a donné l’initié à l’origine du groupe, et ils ne voient guère d’utilité à s’ouvrir au reste du monde. Ils ont perdu non seulement l’unité entre leurs membres, mais également leur unité avec leurs frères et sœurs sur cette Terre.

Ceci est vrai pour de nombreuses organisations et sociétés soi-disant ésotériques ou occultes. Elles ont accompli leur travail dans le passé, ont échoué et continuent à échouer en raison de leur incapacité à maintenir vivante leur unité, et par conséquent leur vitalité. Sans unité, il n’y a pas de vie. Comme le dit le Maître : « Sans elle un groupe fonctionne non plus en tant que groupe mais de manière aveugle. » Le groupe travaille alors sans but réel ; il se contente d’exprimer des idées conditionnées déjà connues et cesse toute progression vers le haut et vers l’avant.

« Ce principe s’applique à tous les domaines d’activité de l’homme. L’essor et la chute des partis, des groupements et même des nations, sont conditionnés par cette loi. » L’unité est une qualité de l’âme et elle est essentielle à la cohésion du groupe.

« Quand les individus, avec leurs différences personnelles, revêtent une importance exagérée, les liens qui maintiennent cette cohésion tendent à s’affaiblir. »

Ceci me rappelle ce que l’on a pu constater à l’occasion des rencontres de transmission il y a deux ans, lorsque fut indiqué aux groupes du monde entier le niveau d’implication de l’âme et celui de la personnalité dans leur travail, et qu’ils purent voir immédiatement ce que chacun était susceptible d’apporter à l’ensemble en termes d’unité. Lorsque l’engagement de la personnalité était élevé et celui de l’âme faible, ils avaient peu à donner. Si actif, si solide qu’ait pu paraître leur travail, le résultat en matière d’unité était relativement mince. On a pu constater que l’implication de l’âme variait d’un groupe à l’autre, et naturellement lorsque l’âme jouait un rôle important le groupe parvenait à la qualité d’unité requise pour l’ensemble. Là où, par contre, l’implication de la personnalité était élevée par rapport à celle de l’âme, c’est le contraire qui se produisait.

Depuis, les groupes n’ont guère progressé. Lorsque l’implication de l’âme est élevée, c’est généralement le résultat du travail intense de quelques individus ayant atteint un certain degré d’impersonnalité dans leur travail. Là où existe l’impersonnalité, la capacité de faire le travail pour lui-même, et non pas dans le but de permettre à la personnalité de s’exprimer, de faire quelque expérience particulière ou d’obtenir des résultats valorisants, l’aspect de l’âme est élevé. Lorsqu’au contraire la personnalité joue un rôle prépondérant, du point de vue des Maîtres les résultats du groupe sont faibles.

Ces deux choses vont de pair. La réalisation de l’unité n’est pas si facile à atteindre, même dans un groupe puissamment soudé par l’idée magnétique de la réapparition du Christ et du retour des Maîtres dans le monde. Pourtant, il s’agit d’une idée extraordinaire, la plus magnétique qui soit. C’est uniquement pour cette raison qu’il a semblé possible, et qu’il semble encore possible aujourd’hui, que notre groupe puisse réussir là où tous les autres ont auparavant échoué et espérer se rapprocher de l’initiation de groupe. Il est absolument essentiel de préserver l’unité du groupe, mais malheureusement les gens ne voient pas ce qui empêche de la cultiver.

Il y a vingt-sept ans que je m’efforce de maintenir l’unité dans l’ensemble des groupes et au sein des groupes individuels dans la mesure où je les connais. Il existe certains groupes avec lesquels je n’ai pour ainsi dire jamais été en contact. Mais dans ceux que je vois régulièrement, que je connais bien et avec lesquels je travaille, j’ai essayé de toutes mes forces de maintenir et de nourrir cette unité, en commençant par mon propre groupe à Londres, et de la répandre à partir de là dans le monde entier.

Ma tâche principale au cours de toutes ces années, mis à part les conférences, a été de soutenir l’esprit de groupe, en maintenant le moral des différents groupes. La longue attente de l’apparition du Christ, de son émergence dans le monde, beaucoup plus longue que moi-même et les Maîtres eux-mêmes ne l’avions imaginée, a été cruciale pour quelques personnes. Certaines ont appris à se détacher de ce problème, à accomplir tout simplement leur tâche de manière impersonnelle et à réaliser le genre d’unité face au travail dont elles étaient capables dès le début. D’autres ont trouvé très difficile d’agir ainsi. Elles ont quitté le groupe définitivement, ou elles l’ont quitté pour un certain temps, puis sont revenues pour le quitter à nouveau, ou bien elles ont pris leurs distances par rapport au travail effectif du groupe. Elles ont gardé un lien avec la méditation de transmission et sont venues aux rencontres comme celle-ci, soit chaque année, soit de manière plus ou moins régulière, en ayant le sentiment de participer dans l’unité au travail concernant la réapparition du Christ.

Il y a là une bonne part de mirage. Beaucoup se sont leurrés et se leurrent peut-être encore en considérant que leur travail en faveur de cette cause d’une importance capitale a réellement compté. Le travail s’est en fait poursuivi avec un nombre restreint de personnes dans chaque groupe. Il a connu des difficultés de temps à autre. Je me souviens de cas précis où l’unité fondamentale du groupe mondial, ou de groupes particuliers, ou d’un regroupement particulier de certains d’entre eux, a été menacée. Des personnes sont venues et reparties. Elles ont éprouvé un manque de certitude et se sont demandé si toute cette histoire n’était pas un mythe.

Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des gens, mais certaines personnes engagées dans ce travail ont pu se dire qu’après tout il n’était pas certain que Maitreya vive réellement dans le monde ; on peut admettre que ce genre de pensée ait pu leur venir à l’esprit. Pour moi cependant cela n’a pas de sens si l’on considère les transformations qui se font dans le monde. Il suffit, pour chasser cette idée de mythe, de constater les changements remarquables auxquels nous assistons, dont beaucoup avaient été prédits par Maitreya il y a des années, et les miracles surprenants qui se produisent de manière quotidienne.

Je peux comprendre que l’on soit impatient. Il se peut que Maitreya lui-même le soit. Le Maître l’a suggéré une fois. Je ne pense pas cependant qu’il l’ait réellement pensé car Maitreya doit être, au sens le plus vrai du terme, totalement détaché de réactions émotionnelles telles que l’impatience. Il vit depuis des millions d’années et il sait que l’évolution se fait sur des millions d’années, et notre attente en comparaison ne dure que depuis quelques semaines. Je ne puis donc imaginer que Maitreya soit impatient. Mais étant donné que l’attente se prolonge, qu’il semble s’apprêter à venir et ne vient pas, je pense que cela affaiblit la résolution et le moral des gens. Je peux dire qu’une grande partie de mon travail a consisté à maintenir le moral des groupes au fil des années.

Je crois sincèrement que Maitreya va venir très prochainement. Je le dis chaque année et je le pense à chaque fois. En me basant sur les informations que j’ai le privilège d’avoir, je sais que c’est vrai. Mais je connais la Loi, et je sais que celle-ci ne fonctionne pas comme nous le souhaiterions en ce qui concerne ce grand événement. Les lois gouvernant les échanges boursiers ne sont pas celles qui gouvernent l’évolution du monde. Il s’agit de deux choses distinctes, mais Maitreya doit les prendre en considération toutes les deux.

Il attend un cycle où la réponse de l’humanité à ses suggestions pourra être la meilleure possible. Il sait que le cycle le plus favorable commencera avec l’effondrement des marchés boursiers. Celui-ci mettra l’humanité en face de la réalité pour la première fois et modifiera profondément nos attentes. Mais pour l’instant les actions et les objectifs des puissances occidentales sont très éloignés des plans de Maitreya.

Tout cela n’est peut-être pas évident pour certaines personnes. Elles sont surprises que les choses ne se fassent pas toutes seules. Elles pensent que ce devrait être automatique. Maitreya n’a rien à voir avec les marchés boursiers. Il n’a pas d’argent investi en Bourse, et en ce sens peu lui importe que celle-ci soit en hausse ou en baisse. Mais, du point de vue de l’évolution de l’humanité, du changement de conscience, et par conséquent des valeurs dont l’humanité a besoin pour aller de l’avant sous la bannière de Maitreya, la survenue d’un krach boursier est d’une importance capitale. Nous devons répondre joyeusement à ses idées de justice, de liberté, et de partage en faveur de tous les peuples de la Terre, et pas seulement en faveur des puissances occidentales. Cela exige une dissolution des structures socio-économiques existantes qui ne s’est pas encore produite, pas au point que les puissances occidentales puissent dire : « Nous souhaitons que le Christ vienne nous dire quoi faire. Comment maintenir l’indice Dow Jones à un niveau élevé et éviter qu’il ne cesse de retomber ? » Cet indice remonte toujours parce que certains individus cupides entrent en scène lorsqu’il est au plus bas et commencent à acheter. Ils raclent les fonds de tiroir. Ils font monter les prix pendant deux jours ou une semaine, puis il y a de nouveau une chute des cours.

Cela fait longtemps que cela dure et cela peut continuer. A moins que Maitreya n’enfreigne la loi qui gouverne notre libre arbitre, loi sacro-sainte qu’aucun Maître n’enfreindra jamais, il n’est pas en mesure de faire grand chose d’autre que d’attendre et d’accomplir des miracles, et, lorsque c’est possible, imprégner le mental des leaders mondiaux qui sont ouverts à cette impression, afin qu’ils apportent davantage de changements, de liberté, de justice, de partage dans le monde. Mais tant que le marché boursier ne s’est pas effondré, le monde occidental se sent en sécurité. Rien ne saurait autant altérer ce sentiment de sécurité que l’idée d’un krach imminent.

Des gens de toutes sortes, notamment Alan Greenspan, responsable de la Réserve fédérale américaine, parlent depuis des années de l’imminence d’un krach et rien ne se produit. Cela ne veut pas dire que cela ne va pas arriver. Cela va arriver, mais la Hiérarchie ne peut, comme beaucoup le souhaiteraient, donner un coup de pouce dans ce sens. Je connais beaucoup de gens qui disent : « La Hiérarchie ne peut-elle faire quelque chose ? » Ou bien ils croient que la Hiérarchie agit effectivement sur les marchés boursiers mais pas suffisamment. Elle n’agit en rien sur les marchés boursiers, la Hiérarchie ne joue pas à la Bourse.

La réapparition du Christ prend du temps. Cependant, si vous avez des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, vous savez sans aucun doute possible que le Christ est présent dans le monde et que rien ne peut le renvoyer dans l’Himalaya, si ce n’est pour de courtes vacances. Je sais qu’il y est retourné une fois pendant trois semaines. C’était il y a longtemps.

L’unité n’est pas facile à atteindre. Nous avons pourtant le privilège de disposer d’une idée si motivante qu’elle peut exercer une attraction magnétique suffisante pour maintenir la cohésion des groupes. « Dans sa phase initiale de formation, il n’est pas très difficile à un groupe de parvenir à l’unité ; si l’objectif pour lequel il a été créé est suffisamment magnétique, cela suffit à en assurer la cohésion. » On ne saurait disposer d’une idée plus puissante que celle de la réapparition du Christ et de l’extériorisation du travail des Maîtres pour la première fois depuis 98 000 ans. C’est un excellent point de départ, et le Maître n’aurait pas parlé récemment de l’unité s’il ne le pensait pas. Il devait avoir un but en écrivant son article du mois de juillet/août 2001 et celui de septembre 1984.

L’unité est essentielle mais difficile à réaliser. Au départ c’est l’idée magnétique de la réapparition du Christ qui rassemble les gens. C’est la raison pour laquelle il existe un groupe qui atteint plusieurs milliers de personnes réparties dans le monde entier et dont le travail consiste à préparer le public à la réapparition du Christ. Il aurait été impossible de commencer sans une idée aussi puissamment magnétique. Mais cette idée ne nous soutient que dans la mesure où nous y croyons. Ce n’est pas le cas lorsque nous n’y croyons pas, ou lorsque nous y croyons mais avons trop d’approches différentes, trop d’idées ingénieuses sur la manière de faire passer le message, lorsqu’il existe trop de divisions au sein des groupes individuels ou entre les différents groupes.

Dans les premiers stades, chacun est rempli d’amour, ou de ce qu’il prend pour de l’amour, et d’enthousiasme. L’aspiration astrale est élevée, on se sent inspiré et il est alors facile de se mettre au travail. Il est par conséquent également facile de parvenir à l’indispensable unité que ce groupe a montré et qu’il montre encore au monde. Ce qui est difficile, c’est de persévérer. Cela fait vingt et un ans que je suis venu pour la première fois aux Etats-Unis et que les premiers groupes ont été constitués. Vingt et un ans, c’est long pour maintenir une idée émanant de la Hiérarchie.

C’est pourquoi l’assertion faite par certains groupes, selon laquelle le Christ ne reviendrait pas avant 2050, ou 2025 au plus tôt, est un véritable non-sens. Les personnes chargées de faire les premières déclarations sur la réapparition du Christ ont commencé à s’acquitter de leur tâche au début des années 1920. Il serait impensable de demander à un groupe de maintenir cette activité jusqu’en 2050. Cela ferait plus de cent ans. Quel âge aurait les principaux porte-parole de ces groupes ? En aucune manière la Hiérarchie n’aurait confié une tâche d’une telle ampleur, préparer la voie pour le retour du Christ en 2050, à un groupe qui aurait commencé dans les années 1920. Les membres en seraient trop vieux.

Tous les hommes recherchent l’unité

Nous arrivons maintenant à l’affirmation que je considère personnellement comme la plus importante qui ait jamais été faite. « En essence, tous les hommes sont intérieurement en quête d’unité, et trouvent un reflet de cette unité dans la conformité de pensées et d’idées. C’est cet instinct qui est à l’origine de certains rassemblements comme les partis politiques. Le consensus idéologique agit comme un aimant, et confère sa puissance à de tels groupes. Groupements et partis s’effondrent quand leur unité interne est perturbée. »

C’est une idée extraordinaire. « Tous les hommes », tous, hommes, femmes, enfants, cherchent l’unité. C’est le but de leur vie. Avez-vous jamais pensé que vous-même recherchiez l’unité ? C’est pourtant ce que vous faites. Vous étiez en quête d’un groupe possédant une idée à laquelle vous puissiez vous rallier. L’idée de la réapparition du Christ et des Maîtres de sagesse vous a enflammé. C’est une idée émanant de l’âme, et votre âme y répond. C’est la raison pour laquelle vous avez rejoint un tel groupe.

Vous ne rejoignez pas d’autres groupes. Certains d’entre vous le font peut-être. C’est une erreur pourtant. Il serait préférable que vous donniez toute votre énergie, tout ce que vous pouvez offrir de valable, à ce groupe. C’est cela se joindre réellement au groupe. Si vous ne donnez pas toute votre énergie, tout votre temps, vous n’agissez pas de manière juste. Vous donnez seulement une partie de vous-même. Vous choisissez ce qui vous intéresse. Si vous aspirez à l’unité, vous ne pouvez choisir. Vous devez tout donner. Je plaisante, bien sûr, mais l’idée sous-jacente est importante. Vous pouvez être attiré par le travail d’autres groupes, mais celui-ci est le seul à préparer la voie pour Maitreya et les Maîtres. Laissez donc les autres travailler dans les autres groupes.

Vous pouvez élargir votre sens du groupe, mais vous ne pouvez donner un peu de vous-même à un groupe et considérer que vous en faites partie. Si vous donnez seulement un peu de vous-même, vous n’êtes pas le sage jardinier qui cultive chaque nouvelle pousse, chaque nouveau bourgeon. Vous choisissez ce qui vous plaît. Dans la vie véritable, on ne peut se comporter ainsi. On ne peut faire le difficile que du point de vue de la personnalité. L’âme ne choisit pas. Elle donne tout ce qu’elle a. Je ne veux pas dire que vous devez vider vos poches à la fin de cette conférence et dire : « Très bien, vous pouvez tout prendre. Je donne tout à partir de maintenant. » Je parle en termes d’esprit. Vous devez donner le maximum de vous-même si vous voulez réellement faire partie d’un groupe. Et ce n’est pas seulement dans l’intérêt du groupe, c’est dans votre propre intérêt.

Vous vous dépassez si vous donnez tout ce que vous avez à une cause qui vous est supérieure. Vous devez donner davantage de vous-même que vous ne le faites normalement. Si par exemple vous allez à une méditation de transmission qui dure six heures, et que vous dites : « Je ne fais jamais six heures de méditation, j’y consacrerai une heure et demie, et pas davantage », vous choisissez. Vous ne donnez pas le maximum au groupe.

Le dévouement

Vous devez faire preuve de dévouement. Ce n’est possible que si votre âme vous le demande. Le dévouement est une qualité de l’âme tout comme le fait de cultiver, de nourrir, de construire lentement l’unité. Le groupe ne fonctionne comme un groupe véritable que lorsqu’il fonctionne sous l’impulsion de l’âme. C’est une notion qu’à mon avis certaines personnes ne saisissent pas. On peut leur en parler, elles ne la comprennent pas vraiment et elles l’oublient très vite. Elles ne l’intègrent pas dans leur vie quotidienne. Le dévouement doit être instinctif. Vous donnez instinctivement tout ce que vous pouvez à une cause particulière, quelle qu’elle soit. Pour nous il s’agit de la réapparition du Christ et du retour des Maîtres de sagesse dans le monde, et je ne puis rien imaginer d’aussi important pour l’humanité.

Sans la présence des Maîtres, je ne crois pas que nous puissions réaliser le partage, et par conséquent établir la justice et la paix. Il faudra tout leur rayonnement, toute leur énergie et toute leur sagesse pour créer des conditions qui puissent galvaniser et inspirer l’humanité, et aussi lui montrer ce qui arrivera si elle refuse le changement. C’est aux hommes qu’il appartient d’agir.

Il y a déjà longtemps, dans le premier ouvrage de l’Agni Yoga, Maitreya a déclaré : « C’est par la main et le pied de l’homme que le nouvel âge doit être construit. »

Chaque pierre, chaque brique, chaque marche, doit être posée par l’homme lui-même. Mais cela ne pourra se faire sans le retour des Maîtres dans le monde. Cela n’arrivera pas à moins que Maitreya lui-même non seulement se fasse connaître mais soit en mesure d’inspirer l’humanité afin qu’elle crée les conditions qui mèneront au partage, à la justice et à la paix. Une harmonisation de tous les efforts sera nécessaire pour que les choses se mettent en place dès que possible.

Maitreya va venir plus tôt que prévu. Il n’attendra pas le krach boursier. J’aimerais que ce krach débute demain, il coïnciderait alors avec sa venue, mais il ne l’attend plus. Si grands sont les problèmes dans le monde, notamment le déséquilibre écologique que nous avons nous-mêmes créé et qui rend la vie extrêmement difficile pour l’humanité. La pollution sur notre planète est maintenant le principal facteur de mortalité. Elle diminue nos défenses immunitaires et nous laisse à la merci de toutes sortes de maladies, même de certaines que nous pensions avoir éradiquées depuis longtemps. Il est donc essentiel que Maitreya commence à travailler ouvertement dans le monde le plus rapidement possible.

Il est également essentiel qu’il le fasse car aux Etats-Unis, vous venez d’élire un nouveau président qui est en train de renverser l’équilibre du pouvoir dans le monde par son intention d’étendre le système américain de défense antimissile. Il existe un traité de défense anti-missile qui a été signé par les Etats-Unis et la Russie. Il s’est révélé efficace et il a permis de mettre fin à la guerre froide et de libérer l’humanité d’une menace qui pesait sur elle depuis la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à il y a une dizaine d’années. Au cours des dix dernières années, l’atmosphère s’est détendue grâce au travail que Maitreya a accompli, par l’intermédiaire de M. Gorbatchev, pour mettre un terme à la guerre froide.

Le désintérêt des électeurs

Parlons de vos dernières élections. Je me demande comment vous avez pu en arriver là. Combien de personnes se sont abstenues de voter ? Comment pouvez-vous espérer que quelque chose soit fait dans ce pays si vous ne vous donnez même pas la peine d’aller voter ?

Nous venons d’avoir des élections en Grande-Bretagne et nous avons réélu notre gouvernement New Labour qui surpasse Mme Thatcher sur bien des points. Le taux de participation a été faible, le plus faible que nous ayons jamais connu. Il était inférieur à 59 %. La même chose s’est produite pour vos élections présidentielles, les gens ont tout simplement refusé de voter.

« En essence, tous les hommes sont intérieurement en quête d’unité, et trouvent un reflet de cette unité dans la conformité de pensée et d’idées. » Lorsque les idées d’un parti sont en accord avec ce que vous ressentez instinctivement, ou avec ce que vous dicte votre raison, vous y adhérez. C’est de cette façon que se sont formés les partis politiques. Ils incarnent certaines idées, certains idéaux et vous dites « Ceci me convient, je suis tout à fait d’accord. » Les gens ne votent pas lorsqu’ils considèrent qu’il n’existe aucune différence entre les partis. Mais il existe des différences. Il existe une différence entre M. Gore et M. Bush.

M. Gore ne serait pas en train de promouvoir la dépense de 60 milliards de dollars pour étendre unilatéralement le système de défense antimissile américain. Ce projet déstabilise les Russes et encore davantage les Chinois. Il rompt l’équilibre du pouvoir dans le monde. Ceci est un sérieux sujet d’inquiétude pour Maitreya. Il a déclaré, en fait, qu’il viendrait plus tôt qu’il ne l’avait cru possible, avant même que ne se produise le krach boursier qu’il attend depuis des années.

La crise écologique et militaire provoquée par votre président, et la crise du Moyen Orient ont rendu sa venue plus impérative que jamais. Je pense que son émergence augmentera les possibilités d’un krach boursier. Ce krach se produira de toutes façons, mais cela pourrait être l’année prochaine, à la fin de l’année prochaine ou au début de l’année suivante. Personne ne le sait, à mon avis même pas la Hiérarchie. Je ne pense pas qu’Alan Greenspan le sache. Je ne pense pas que n’importe quel spécialiste sache de manière précise quand les marchés boursiers vont s’effondrer. La seule chose que tous savent vraiment et sur laquelle ils semblent être d’accord, c’est qu’il y aura effectivement un krach boursier. Mais celui-ci pourrait tout aussi bien n’avoir lieu que dans un certain nombre d’années. Je pense que la venue de Maitreya précipitera ce krach. C’est une bonne chose en un certain sens. Le monde sera alors mis en face de la réalité. Seul un événement de cette envergure peut le mettre au pied du mur.

Le Japon a eu son krach. Il a commencé en 1989-1990. Récemment, l’indice Nikkei est tombé à son taux le plus bas depuis seize ans. Cependant lorsqu’on se rend au Japon, on peut penser que c’est un pays très riche, et il l’est de bien des façons. Un krach boursier ne signifie donc pas l’effondrement absolu de toute chose, et des gens partout dans les rues en train de mendier. Il y a déjà aujourd’hui des gens qui mendient. Je ne pense pas qu’un krach mondial puisse susciter ce genre de profonde misère, mais ce serait un événement si grave qu’il ramènerait l’humanité à la raison de la manière la plus rapide possible, car elle verrait alors la réalité en face pour la première fois.

Aux Etats-Unis vous n’avez pas la moindre idée de ce que peut être la vie dans les régions les plus pauvres d’Europe de l’Est, sans parler des pays en développement, comme l’Inde ou l’Afrique. L’Afrique est un cas à elle toute seule. La profondeur de la misère est si grande dans les pays en développement qu’elle est totalement inimaginable pour les gens qui vivent aux Etats-Unis. Vos médias ne vous rendent pas service car ils ont retiré de presque tous les circuits médiatiques le moindre signe de misère et de pauvreté dans le monde en développement.  

Il existe bien quelques rares programmes qui rappellent cette misère, mais on considère généralement que ce genre d’intérêt médiatique pour le monde en développement est mauvais pour les affaires. Si vous regardez ce type de programme, vous changerez de chaîne. Si vous changez de chaîne vous ne regarderez pas la publicité et vous n’achèterez pas les produits dont elle vante les mérites. Aussi les médias s’assurent-ils que vous ne puissiez voir la misère en omettant de lui laisser une place sur les écrans.

« La finalité sous-jacente de toute vie est la création de l’unité, qui exprime le lien étroit existant entre tous les atomes. » C’est la déclaration la plus extraordinaire du Maître. Maitreya a, lui aussi, affirmé, comme un fait inhérent à la vie même, que tous les atomes étaient connectés.

Nous faisons partie de cette matière et nous sommes reliés à tous les atomes à travers le cosmos. Bien que nous ne soyons pas constitués de métal, notre structure atomique fait partie de la nature atomique du cosmos tout entier. Cette interconnexion, cette absence totale de séparation, rend réelle, manifeste dans notre esprit, l’idée que si nous nous considérons comme une âme, si nous regardons le monde comme l’âme le voit, il ne peut qu’en être ainsi. Nous voyons un monde où toutes les particules sont connectées.

Chaque âme fait partie d’une âme unique. Il n’existe rien de tel qu’une âme séparée. Chaque âme est un fragment individualisé d’une grande âme, et celle-ci fait partie de tout ce qui existe en esprit dans le monde. Et il n’y a rien d’autre. Tout cela est différencié en myriades de formes que nous voyons, y compris nous-mêmes. Nous nous voyons en tant que forme humaine, grand ou petit, gros ou mince. Il existe des myriades de formes dans tout le cosmos et chacune d’entre elles, y compris les êtres humains, est reliée aux autres dans le sens où ce sont toutes des atomes. Il n’existe rien d’autre que la structure atomique de tout le cosmos. C’est de lui que nous venons. Il est, comme le dit le Maître, « la source de notre Etre ».

« Pour la plupart des hommes, le cosmos est un ensemble de corps matériels séparés, infiniment grands et distants… » Il y a Mars. Il y a quelque part l’étoile numéro XYZ. Il y a des nébuleuses. Elles sont si vastes, si éloignées qu’elles semblent n’avoir rien à voir avec nous. Mais ce n’est pas vrai. Leur structure atomique est identique à celle de notre corps, et à la structure atomique de tout ce que nous voyons et de tout ce que nous pouvons visualiser dans l’univers. Tout cela est, en réalité, l’espace lui-même.

« L’espace lui-même est une entité vivante, la source de notre Etre, notre Mère et notre Père. En tant qu’âmes nous savons qu’il en est ainsi, et cherchons à exprimer l’unité fondamentale de notre nature. » Nous cherchons à retrouver la conscience, inhérente à l’âme, de l’unité de toute vie. Nous la retrouvons dans des groupes. Nous la retrouvons dans une certaine mesure dans les partis politiques. Nous la retrouvons dans les nations. C’est la raison pour laquelle les gens s’identifient à leur nation. Lorsque vous êtes Américain, par exemple, vous vous identifiez à l’Amérique. Lorsque vous êtes Russe, vous vous identifiez à la Russie. Mais lorsque vous avez une vision plus large, vous vous identifiez non seulement à votre nation mais également à la communauté des nations. Vous considérez toutes les nations comme n’en formant qu’une seule.

Il est regrettable que seulement 180 pays aient signé l’accord de Kyoto. La population des Etats-Unis représente seulement 5 % de la population mondiale, ce qui est relativement peu direz-vous. Mais ce qui est grave, c’est que votre pays est à l’origine de 25 % de la pollution mondiale. Cependant votre gouvernement refuse de signer l’accord de Kyoto, que 180 pays ont signé. Cela ne veut pas dire que ceux-ci font tout ce qu’il faudrait, ils sont seulement d’accord pour limiter pendant un certain temps les émanations de gaz. Il y a beaucoup plus à faire, mais c’est un premier pas. Votre gouvernement, votre président, a refusé de signer. En fait il dit ceci : « Nous ne pouvons pas. Ce serait contraire aux intérêts américains. Nous devons être autorisés à envoyer encore davantage de gaz dans l’atmosphère. » Vous causez 25 % de la pollution mondiale et votre population représente seulement 5 % de la population mondiale. C’est tout à fait injuste.

Voici la clé du problème. Tout le monde cherche à s’identifier à quelque chose qui le dépasse. Ce sens de l’unité est essentiel. Chacun recherche l’unité, qu’il en soit conscient ou non. L’unité est la conscience, inhérente à l’âme, de l’unité du cosmos. Rien de moins. Et lorsque vous parvenez à l’unité dans votre travail, au sein de votre groupe, de votre nation, ou de la communauté des nations, vous agissez pour le bien de l’humanité.

« Ainsi, c’est à son propre péril qu’un groupe perd son unité. » Tout ce qui affaiblit l’unité d’un groupe met celui-ci en péril. « Sans cette unité il fonctionne non plus en tant que groupe mais de manière aveugle, sans finalité ni cohésion, comme un assemblage disparate de conditionnements et d’attitudes. » Ne faites donc rien qui puisse affaiblir l’unité du groupe. Celle-ci est essentielle à la nature même du groupe tel qu’il existe, au travail qu’il accomplit, et à tout travail futur qui peut lui être demandé.

Par bonheur, nous entrons dans l’ère du Verseau. La qualité de l’énergie du Verseau est la synthèse. La synthèse prend les attitudes disparates, variées, pour les fondre et les mélanger en une seule. Telle est sa nature. Elle crée l’unité à partir de la variété. La création de l’unité, selon le Maître, est le but de toute vie. C’est la finalité sous-jacente de la nôtre.

Par conséquent, vous voyez combien il est important que l’unité soit renforcée et nourrie de toutes les façons possibles. Tout ce qui la dénie, la diminue, la réduit, l’affaiblit, est contraire à la vie du groupe, contraire à la vie de la planète si vous considérez la question d’un point de vue international. Il est absolument essentiel que le peuple américain se joigne aux autres peuples de la Terre pour faire valoir les droits de l’écologie dans le monde. Il est impossible que vous restiez en dehors. Vous ne pouvez en aucune manière vous contenter d’attendre. Vous devez obliger votre gouvernement à comprendre qu’il s’agit de quelque chose qui dépasse les intérêts particuliers des Etats-Unis.

Les Etats-Unis représentent seulement 5 % de la population mondiale, il est donc normal qu’il y ait des choses plus importantes que le seul intérêt des Etats-Unis. Votre pays s’étend sur environ 4 800 km d’est en ouest et 1 600 km du nord au sud. Cela semble vaste comme le monde. Pour vos concitoyens tout commence à New York et se termine à San Francisco. Il n’est donc pas tellement surprenant que vous, Américains, ayez l’impression que non seulement votre pays est le plus grand et le plus puissant militairement parlant, mais également le plus important dans le monde. Ce n’est pas le plus important. Du point de vue économique qui prévaut aujourd’hui, c’est le pays le plus riche. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Dès que les marchés boursiers vont s’effondrer, ceux qui se considèrent riches seront pauvres.

Ce qui a causé la chute de Rome, et la chute de toutes les civilisations anciennes, existe aux Etats-Unis. La situation est identique. Vous l’avez fait durer trop longtemps et vous êtes allés trop loin. Vous êtes devenus cupides, égoïstes et avides de pouvoir. Lorsque les hommes se comportent ainsi, c’est la chute. Aucune nation ne peut agir indéfiniment à contre-courant du plan de l’évolution. C’est possible pendant quelque temps, jusqu’à ce qu’elle devienne forte et puissante, riche sur le plan militaire et économique. Mais le reste du monde progresse lui aussi. Il gémit peut-être, mais il progresse. Ses exigences envers le monde développé augmentent, pas seulement envers les Etats-Unis, mais également envers l’Europe et le Japon, le monde développé dans son ensemble.

Ces exigences doivent être satisfaites, sinon, nous ne pouvons créer une nouvelle ère fondée sur la justice et le partage. Nous n’avons pas d’alternative. C’est la raison pour laquelle les Maîtres reviennent dans le monde plus tôt que prévu, car il reste peu de temps. La crise est trop grave pour qu’ils puissent attendre bien longtemps. Nous tomberions dans le précipice. Nous devons donc créer l’unité sur le plan international. Individuellement nous ne pouvons le faire, mais tous ensemble c’est possible. « Ensemble les hommes peuvent accomplir toutes sortes de hauts faits. Illimitées sont les possibilités de changement, mais les hommes doivent agir ensemble pour créer le nouveau monde. Seule l’unité leur permettra de remporter la victoire. La force de l’unité ouvrira toutes les portes. Faites vôtre l’idéal de fraternité et cessez de tourner en dérision les efforts de votre frère. Sachez que lui aussi est confronté à la tempête et lutte dans l’obscurité. »

C’est ce que nous faisons tous. Nous sommes embarqués sur de petits bateaux dans la tempête, dans l’obscurité. Nous ne pouvons voir les étoiles, nous ne discernons rien qui puisse nous indiquer la route. Nous ramons à contre-courant, ou dans le sens du courant, et cherchons une lumière pour nous guider. Cette nouvelle lumière, la lumière qui vient nous guider, c’est le Christ, si seulement les hommes le savaient. La lumière de son amour et de sa sagesse, la lumière de sa vision du futur, la lumière qui émane de lui en raison de sa proximité avec la Source de Lumière et de Vie même. Il est ici, prêt à guider l’humanité hors des sables mouvants, loin des torrents, loin des orages qui nous menacent. Il posera son sceau sur notre époque, l’époque du retour dans le monde des Sages, des Inspirateurs, des Guides.

Comme le dit le Maître : « Le premier pas à franchir est d’accepter l’idée que tout est Un, que sous la diversité des formes bat le cœur d’une Vie divine unique. Lorsque l’humanité saisira cette vérité, elle servira de base à une nouvelle civilisation qui conduira l’homme aux pieds de la Divinité elle-même. Ainsi la porte des cieux s’ouvrira et l’homme se trouvera embarqué pour un voyage sans fin. Le cosmos, proche ou lointain, deviendra l’objet de ses recherches ; l’infini l’appellera toujours plus loin et testera son courage. » [La Science divine, dans Un Maître parle]

Nous faisons maintenant de petites expériences dans le domaine spatial et nous prenons des photographies. Dans un avenir proche nous explorerons toutes les planètes de notre système solaire dans des vaisseaux spatiaux. Peut-être pas cette génération, mais un peu plus tard. Et avec le temps nous irons jusqu’aux confins de notre galaxie. Celle-ci est immense, elle est composée de millions et de millions d’étoiles. Imaginez- vous le premier à découvrir de la vie sur Octave 5 ou ailleurs, débarquer sur Octave 5, analyser son eau, attraper un poisson peut-être, prendre un bain sur Octave 5.

Lorsque l’homme réalise qu’il ne fait qu’un avec l’univers, tout devient possible. Tout est là. Nous devons prendre conscience de notre propre unité et de notre unité avec l’univers, réaliser qu’il n’existe pas de différence entre l’univers et nous, que nous sommes intrinsèquement reliés à tout être et à toute chose sur la Terre, que la structure atomique qui nous compose, compose également tout ce que nous pouvons voir dans l’ensemble du cosmos, que tout est un.

L’aspiration à l’unité, le fait de se joindre à des groupes, en nombre grandissant, l’effort accompli en groupe auront une importance primordiale au cours de l’ère du Verseau. Rien de très important ne sera entrepris individuellement. C’est l’ère du groupe et l’activité s’élargira jusqu’à ce que le monde entier travaille ensemble, exprimant ainsi l’unité fondamentale de la planète Terre.

« Ainsi l’homme en viendra-t-il à se considérer comme une unité intégrale dans un vaste système qui s’étend jusqu’aux étoiles, comme un minuscule point de vie, consciente et aimante, sans laquelle l’Univers serait plus pauvre. » [La Science divine, dans Un Maître parle]

[Voir les Questions-réponses dans l’article suivant]

L’unité (suite) – Questions et réponses [sommaire]

SEMINAIRE 2001

par Benjamin Creme,

Transcription des séances de questions-réponses lors des rencontres 2001 des groupes de transmission aux Etats-Unis et en Europe.

L’Unité dans la diversité

Q. On peut croire que l’unité est ennuyeuse. Cette impression est-elle susceptible de diminuer le désir d’unité au sein d’un groupe ?
Benjamin Creme. L’idée que l’unité puisse être ennuyeuse me consterne. Je ne vois pas comment cela peut venir à l’esprit de quiconque a compris ce dont nous venons de parler. Le but de notre vie, que nous l’ayons réalisé ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà, chaque atome dans l’univers étant relié aux autres.
Si l’on accepte le jugement du Maître, l’unité est un fait. Il ne s’agit pas simplement d’une idée que nous pouvons admettre ou non ; l’unité nous guide tout au long de notre processus d’évolution. Cette évolution, cette expansion de conscience, doit être un processus de prise de conscience de l’unité, et une synthèse de tous ses aspects possibles, jusqu’à ce que nous rejoignions le « mental de Dieu », et soyons capables de voir l’unité sous-jacente à l’existence tout entière.
Que cela puisse être ennuyeux me déconcerte ; cela montre qu’il existe une énorme différence dans la conception du mot unité. Il semble que certaines personnes dans le groupe considèrent l’unité comme une expérience stéréotypée, chacun pensant de la même façon, chaque réaction, chaque approche étant identique. S’il en était ainsi, l’unité deviendrait bien sûr quelque chose d’ennuyeux. Mais il ne s’agit nullement de cela. L’unité dont nous parlons est la base fondamentale de notre existence. Et s’il est vrai que l’unité est la base même de notre existence, née de l’identité de tous les atomes entre eux, elle est sans doute bien différente de l’idée que vous vous en faites.
Ma propre conception de l’unité est celle de la plus grande diversité possible. Comme vous le savez, il existe sept rayons d’énergie, et ceux-ci, dans leurs relations variées, sont à l’origine de tous les phénomènes que vous pouvez observer. Il existe pour cette raison une infinie diversité. Toutes les nations partagent ces sept rayons en tant qu’âmes et en tant que personnalités. On trouve donc chez elles des qualités très diverses.
A mon avis, les articles du Maître, l’Unité et le Besoin d’unité, n’ont pas seulement trait au travail de groupe. S’il est question de ce travail, il est également question de la scène mondiale. Le Maître parle en fait des relations internationales et du besoin d’unité dans ce domaine ; c’est le plus urgent. Vos propres relations de groupe nécessitent une meilleure compréhension et un développement de l’unité, mais ces relations n’ont pas le même impact sur le monde que, par exemple, le manque de sens de l’unité de M. Bush, uni-té qui serait nécessaire pour parvenir à une coopération et résoudre les problèmes mondiaux. Seule l’unité peut permettre de travailler dans un esprit de coopération.
Nous savons que les principaux protagonistes de la compétition, par opposition à la coopération, sont les Etats-Unis, les différents pays d’Europe, le Japon, l’Australie et le Canada. Un nombre très limité de pays, en fait, mène le jeu. Mais le monde est un édifice beaucoup plus complexe. Les problèmes liés au développement de cet édifice, la sauvegarde même de son existence physique, exigent la coopération et la paix, la capacité de travailler ensemble à résoudre les problèmes qui menacent l’existence de la planète. C’est tout cela qu’aborde le Maître dans ces articles sur l’unité.
Il est également question des groupes, car le Maître a différents groupes sous sa responsabilité et il développe simultanément deux aspects du même concept, l’unité au sein des groupes et l’unité sur la scène internationale, car les groupes sont en relation avec le monde. Mais les effets de l’unité ou de la compétition sur les groupes sont peu importants, comparés à leur impact sur le monde et sur les relations internationales. Si, par exemple, les Etats-Unis avaient signé le Protocole de Kyoto visant à stabiliser les émissions de gaz à effet de serre, cela aurait été une bonne chose, non seulement parce que 180 pays sont d’accord là-dessus, et je ne doute pas que ce soit également le cas de nombreux Américains, mais parce que M. Bush représente une certaine approche, l’approche républicaine de ce problème. Historiquement, les républicains ont toujours agi de la même manière, à chaque fois que quelque chose leur a paru aller dans le sens des intérêts des Etats-Unis. Il est vrai que les représentants de tous les pays veillent, en toute occasion, sur ce qu’ils considèrent comme l’intérêt vital de leur nation. Quelques nations, cependant, sont un peu plus évoluées, leur conscience est plus réceptive à l’influence de l’âme et, de ce fait, elles voient les choses à plus grande échelle. Elles sont capables non seulement de tenir compte de leurs intérêts personnels mais d’avoir, de temps à autre, une vision plus large, ce qui est sage et utile. Cela dépend de leur niveau d’évolution, et de l’importance de l’idée ou du problème en question.
Je dirais que la diversité est la nature fondamentale de la vie humaine. L’individualité de tout être humain est non seulement un fait, mais l’un des faits majeurs de l’évolution humaine. L’individualité montre l’unicité de chaque personne. En tant qu’extension de l’individuel, chaque nation possède une âme et une personnalité. Suivant le cas, c’est le rayon de la personnalité, ou au contraire celui de l’âme, qui a le plus d’influence.
Malheureusement, à l’époque actuelle, le rayon de l’âme est, dans une large mesure, masqué par le rayon inférieur, celui de la personnalité, et la plupart des nations ne se préoccupent que de leurs intérêts personnels. S’il s’agit de grands pays puissants, comme les Etats-Unis ou l’Europe, ils le font de manière plus efficace que les petits pays qui n’ont pas la possibilité de faire entendre leur voix dans les relations internationales ou d’avoir le moindre impact sur l’ensemble du monde.
La plus grande diversité au sein de la plus grande unité, ou exprimé d’une autre manière, la plus grande unité accompagnée de la plus grande diversité, tel est l’idéal que l’humanité recherche, et cet idéal correspond au Plan de notre Logos pour le développement de cette planète. Il ne s’agit pas d’une uniformité ennuyeuse, c’est même tout l’opposé. Maitreya a dit dans l’un de ses messages : « Laissez-moi vous prendre par la main et vous emmener sur une Terre où l’homme ne manquera de rien, où il n’y aura pas deux jours identiques, où la joie de la fraternité se manifestera parmi les hommes. »
« Où il n’existera pas deux jours identiques », ceci est pour moi une affirmation extraordinaire. Les seules personnes aujourd’hui pour qui il n’existe pas deux journées identiques sont les jeunes enfants et les rares individus ayant assez d’argent et de loisirs pour faire ce qu’ils veulent, et remplir à chaque instant leur vie de manière créatrice. L’ennui et la monotonie viennent de l’uniformité. Unité ne veut pas dire uniformité. Il ne s’agit pas de répéter sans cesse les mêmes idées jusqu’à ce qu’elles deviennent ennuyeuses. Il s’agit à chaque instant de considérer la vie, et par conséquent chaque aspect, chaque mouvement de cette vie, de manière créatrice, de manière nouvelle. L’état d’unité dont parle le Maître est un état où la notion de temps n’existe plus, où chacun connaît une existence créatrice.

Le consensus

Q. Quelle mesure de conflit pouvons-nous tolérer dans le groupe sans que pour autant l’unité en soit menacée ?
R. La réponse brève est : aucun conflit. Toute manifestation de conflit menace l’unité du groupe. Dans le même ordre d’idée, l’unité est impossible pour les groupes qui ne peuvent parvenir à un consensus. Si vous arrivez à un consensus, il n’existe pas de conflit. Cependant, peu de groupes peuvent réaliser un consensus permanent et les conflits sont fréquents. Dans quelle mesure cela affecte-t-il l’unité du groupe ? Cela dépend de la violence du conflit. S’il est très violent il peut menacer l’existence même du groupe.
On ne peut pas parler véritablement de groupe sans une certaine mesure d’unité, si imparfaite soit-elle, car l’unité est la nature même du groupe. Vous ne pouvez supprimer l’unité et garder le groupe. Il s’agit alors de quelque chose d’autre : un ensemble de personnes avec des conceptions différentes, chacune faisant étalage de ses propres idées conditionnées, de ses préjugés personnels. Cela n’a rien à voir avec la synthèse, le consensus de pensée, qui est essentiellement une expression de groupe. Ce consensus naît de la nature même de l’action de groupe.
Nous avons déjà abordé cette notion de consensus. Certaines personnes pensent qu’il ne peut exister de véritable consensus. Chacun défend sa position, comme dans un match ; certaines idées et certaines propositions sont adoptées et les autres refusées, un point c’est tout. Ce n’est pas vrai. C’est un point de vue profondément matérialiste, et à mon sens une erreur sur la nature de la pensée, sur la nature des idées. Chaque idée qui nous vient a, ne serait-ce que de façon ténue, quelque chose à voir avec la vie réelle. Elle doit donc refléter quelque peu la réalité. Et il est vrai que dans certaines situations, qui n’ont rien à voir avec une situation de groupe, vous exprimez vos idées, vous marquez certains points et vous en perdez d’autres. C’est une approche d’hommes d’affaires. Vous remportez certains contrats et d’autres vous échappent. Vous gagnez certaines batailles et vous perdez les autres. Vous faites le maximum pour parvenir à vos fins.
Ce point de vue matérialiste de l’homme d’affaires ne nous concerne pas. Cela pourrait nous concerner s’il s’agissait d’acheter ou de vendre des marchandises dans le but de gagner notre vie, mais cela ne nous concerne pas pour ce qui est des idées, l’idée d’unité ou de diversité, ou de conflit au sein de l’unité, ou de la mesure de conflit acceptable au sein d’un groupe unifié. Pour en revenir à cette dernière question, cela dépend de l’intensité du conflit. S’il s’agit d’un conflit mineur, l’unité du groupe peut généralement le surmonter.
Si, par contre, il s’agit d’un conflit qui dure depuis longtemps, comme c’est le cas dans certains groupes, l’action est identique à celle d’une goutte d’eau qui tombe sur une pierre, la rongeant peu à peu jusqu’à ce qu’elle fasse un trou. Une goutte d’eau qui tombe de façon permanente, à chaque instant du jour et de la nuit, finira, tôt ou tard, par faire un petit creux dans la pierre, et finalement elle fera un trou et passera à travers. L’unité de cette pierre sera alors profondément, si ce n’est totalement, altérée.
La même chose se produit au sein des groupes. Les conflits mineurs sont faciles à résoudre avec de la bonne volonté et de la coopération. La coopération est essentielle pour la création d’unité car c’est l’un des aspects de celle-ci. Si vous avez une vision unifiée de l’univers et des problèmes du monde, vous reconnaissez que ceux-ci nous concernent tous. Chacun est affecté par les grands problèmes que sont la pollution, le réchauffement de la planète, la montée des océans, etc. Ces problèmes doivent être abordés dans un esprit de coopération. Il n’existe pas d’autre possibilité. Personne ne peut déclarer qu’il n’est pas concerné. Votre président peut le dire mais ce n’est pas vrai. Le fait qu’il le dise ne change rien à la réalité des faits. Cela signifie simplement qu’il écarte pour le moment son pays de la recherche d’une solution. Un problème ne disparaît pas parce que les Etats-Unis n’admettent pas qu’ils sont concernés. Les problèmes auxquels le monde se trouve confronté sont réels.
La vie sur la Terre est menacée. Je ne veux pas dire seulement par des terroristes. Le terrorisme est un effet. Il a une cause. Pour comprendre le terrorisme vous devez en chercher la cause plutôt que de considérer l’effet, le terrorisme lui-même. La cause a trait aux inégalités entre les riches et les pauvres, au fait que certains ont du pouvoir et que d’autres éprouvent du ressentiment à l’encontre de ce pouvoir, ou en veulent leur part.
Le terrorisme a de nombreuses raisons, mais il n’est pas la cause de la désunion et du malaise qui l’ont créé. Il est un effet du malaise qui existe et qui s’exprime chez certains individus par le terrorisme, car celui-ci leur paraît la manière la plus efficace, la moins coûteuse et la plus naturelle pour un fanatique de montrer qu’il est prêt à mourir pour ses idées. Il y a longtemps que les gens meurent pour leurs idées. C’est le sacrifice suprême qui est spécifique de l’ère des Poissons. Celle-ci a créé le fanatisme, ce n’est pas nouveau. Il y a des siècles que les gens meurent pour une cause ou une autre. Tant que l’énergie des Poissons produira des effets d’exclusion et de division, cette possibilité demeurera. Vous devez examiner la cause et essayer d’y remédier.
S’il n’existe pas de consensus au sein de votre groupe, vous connaîtrez la désunion. Si vous ne pouvez même pas accepter l’existence du consensus en tant qu’idée, vous ne parviendrez jamais à l’unité. Vous serez toujours quelqu’un qui casse le groupe, qui apporte la désunion à tout ce qu’il touche, car c’est une vision profondément matérialiste de croire que vous avez quelque chose à gagner ou à perdre. C’est une réalité d’un point de vue matérialiste, mais en termes d’esprit, en termes de mental supérieur, cela n’a aucune réalité.

La priorité

Q. Il semble parfois que beaucoup d’énergie soit dépensée pour essayer de parvenir à l’unité de groupe et à la cohésion, souvent sans résultat. Quelle est la priorité pour le groupe, créer l’unité ou diffuser le message ?
R. Le travail des groupes consiste à diffuser le message de la Réapparition. En le faisant vous travaillez ou non en tant que groupe. Si vous travaillez en tant que groupe, l’unité du groupe joue un rôle, mais si vous ne travaillez pas en tant que groupe, elle n’intervient pas.
Notre groupe est différent car non seulement il travaille pour la Réapparition, mais il vise également à réaliser dans la mesure du possible les prémisses d’une initiation de groupe. Ce processus est en cours et il prend du temps. Par contre, la Réapparition est un processus qui aura une fin. Maitreya viendra, les gens le verront. Cet aspect particulier du travail touche à sa fin. Le travail concernant l’initiation de groupe retiendra ensuite, ou devrait retenir, l’attention de tous les groupes de par le monde, car il est fondamental pour nous.
La Hiérarchie ne fait jamais une seule chose à la fois. A chaque fois qu’ils dépensent de l’énergie, les Maîtres l’utilisent pour poursuivre simultanément deux, trois ou quatre objectifs. Ils ont trouvé un groupe, ont amené ses membres en incarnation et leur ont donné cette idée immense, magnétique, de la réapparition du Christ et de l’extériorisation du travail de la Hiérarchie, idée suffisamment puissante pour relier un ensemble disparate de personnes venant du monde entier. Des hommes et des femmes qui ne se connaissent pas, qui ne se rencontrent jamais, sont cependant tous motivés par la même cause, l’idée la plus extraordinaire qui soit, la réapparition du Christ. Cette idée renforce le travail de tous les groupes, augmente la puissance de leur action et maintient la cohésion de l’ensemble de façon magnétique.
Comme je l’ai dit, certains groupes sont plus unis que d’autres. Dans quelques-uns, 90 % de l’activité est dominée, dirigée par l’âme. Pour d’autres seulement 30 % de cette activité est dirigée par l’âme, ce qui signifie que 70 % de leur activité est dirigée par le cerveau, au niveau de la personnalité. Cela fait une différence dans la qualité du groupe, dans la tonalité, la note émise sur le plan occulte par ce groupe particulier. C’est la note qui résonne de chaque groupe qui indique aux Maîtres le degré d’intégration de l’âme.
Actuellement, certains groupes manifestent par conséquent davantage d’énergie de l’âme et d’autres davantage d’énergie de la personnalité. Tous ont la possibilité de croître, mais pour l’instant il en est ainsi. Ceci a été révélé il y a deux ans, et chaque groupe sait où il se situe : dans quelle mesure il est dirigé par l’âme ou par la personnalité. Ceux chez qui l’âme joue un plus grand rôle ont moins de problèmes. Ceux chez qui la personnalité prédomine, et où l’âme joue un moins grand rôle, en ont davantage.
Nous devons l’accepter. C’est ainsi que les choses se présentent actuellement. Les groupes doivent dépasser cette situation et s’efforcer de suivre davantage les directives de l’âme et d’en imprégner leur travail. Cela vient progressivement. Mais tous les groupes font la même chose, diffuser le message, certains de manière plus efficace car ils sont davantage imprégnés par l’âme, d’autres de manière moins efficace car ils travaillent davantage au niveau de la personnalité. Tous font, plus ou moins, de leur mieux.

La critique

Q. Quel est le principal obstacle à l’unité au sein des groupes ?
R. Le principal obstacle à l’unité dans les groupes est la critique, comme l’explique le Maître dans son article. La critique exercée à l’encontre de certaines personnes par un ou plusieurs membres est très destructrice pour l’unité du groupe.
La critique, cependant, peut être de deux sortes : constructive, ou au contraire destructrice. Elle est le plus souvent destructrice, mais pas nécessairement. Il existe une critique positive, constructive. Par exemple, un Maître, ou un instructeur éclairé, qui signale à un disciple ou à un aspirant ses fautes, ses mauvaises habitudes ou ses tendances destructrices, joue un rôle constructif en mettant l’accent sur une attitude destructrice. La personne peut être tout à fait inconsciente du caractère destructeur de ses critiques et penser qu’elle ne fait que souligner des choses évidentes. Mais pour la personne concernée, ce qui est évident peut ne pas être clair du tout. Elle peut être totalement inconsciente de ce qui est supposé être évident pour tous.
Nous critiquons généralement ce qui nous déplaît en nous-mêmes. Nous le pro-jetons sur ceux que nous n’aimons guère. En agissant ainsi, nous nous en débarras-sons pour un moment, en l’attribuant à quelqu’un d’autre que nous critiquons alors pour ce défaut particulier, ce mirage, ou cette forme de conduite qui peut être la nôtre à tout moment. C’est une attitude très négative. Elle détruit l’unité du groupe car elle détruit la confiance entre ses membres. Sans confiance, il ne peut y avoir d’unité.
C’est pourquoi dans le domaine économique, il est si important d’introduire d’abord, avant toute autre chose, le processus de partage. Sinon aucun problème mondial ne pourra être résolu. Le partage, en raison de sa nature même, crée la confiance. Le partage est une expression de l’aspect amour de Dieu. Cet amour existe en chacun, mais chez bon nombre d’individus, il est recouvert, caché, jamais exposé à la lumière du jour. Certains pensent être résolument contre le partage pour ce qui est des choses importantes, comme le partage des ressources du monde développé avec les pays en développement. Ils considèrent n’avoir aucune raison de renoncer à ce qu’ils jugent être une richesse chèrement acquise, en faveur de ces marginaux à cheveux longs, ces fainéants qui ne font rien, n’ont pas de travail (en fait parce qu’il n’y a pas de travail pour eux). Ce genre d’attitude est très difficile à changer.
Une grande partie de l’opinion publique aux Etats-Unis considère (et elle n’a pas tort en un certain sens) que ce que vous accomplissez dans la vie, ce que vous faites de vos propres mains ou en utilisant votre intelligence, vous est plus profitable, prouve davantage votre réalité, votre individualité, en tant qu’homme ou femme, que l’aide que vous pourriez recevoir d’un Etat veillant à ce que tout le monde puisse manger à sa faim. Mais il n’y a pas de travail pour tous. Si l’Etat ne fournit pas l’aide nécessaire pour que personne ne soit privé de nourriture, ceux qui n’ont pas de travail n’ont rien à manger et finissent par mourir de faim. L’opinion publique américaine ne prend pas suffisamment en considération cette simple vérité. Des millions d’êtres humains meurent de faim, mais on continue à dire : « Ce n’est pas de ma faute, et cela ne me concerne pas. Je ne crois pas à l’idée selon laquelle quelqu’un devrait pourvoir aux besoins de ceux qui ne peuvent pas s’en sortir tout seuls et gagner leur vie comme nous le faisons. »
Chez les Américains, l’idée de grands espaces vierges à conquérir est encore assez forte, même s’ils sont la quatrième ou la cinquième génération à vivre dans le luxe, au soleil, en Californie. Ils jouissent d’une technologie de pointe et leur manière de vivre est très éloignée de celle des premiers colons, qui sont arrivés en caravane et ont vécu dans des cabanes en bois il y a un siècle et demi. Mais, d’une certaine manière, ils ont toujours l’impression au fond d’eux-mêmes d’être ces premiers colons. Les premiers colons se sont battus entre eux sans merci ; la criminalité était énorme. Certaines des premières villes minières, édifiées dans les années 1850, au moment de la ruée vers l’or, s’étaient déjà vidées de leurs habitants au tournant du siècle. Chaque maison était une cabane en bois. Vous pouvez encore en visiter quelques-unes actuellement, elles ont été conservées dans l’état où elles se trouvaient, il y a cent cinquante ans. C’est une expérience très étrange et assez émouvante. Dans bon nombre d’habitations, on peut encore voir des vêtements accrochés au mur derrière la porte. Il y a des bouteilles à demi remplies sur les tables et des boîtes de conserve qui n’ont pas été ouvertes. Les gens sont partis parce que l’or était épuisé. Chaque gramme d’or découvert a été vendu, on s’est battu et on a tué pour le posséder.
Ceux qui partagent cette vision des choses ont le sentiment d’être toujours des pionniers. Pour eux, chacun a tout à gagner ou tout à perdre, cela ne dépend que de lui. Cela ne dépend pas de l’Etat, ni du conseil municipal. Cela ne dépend pas du shérif. Il vous appartient en tant qu’homme, armé d’une épée ou d’un fusil, de tirer le maximum de la vie. Cet esprit de pionnier est toujours très vivace et il s’exprime aujourd’hui, sous son aspect le plus positif, dans l’immense énergie qui rayonne à travers les Etats-Unis, dans ce qu’il y a de meilleur dans ce pays. Mais c’est aussi le point de vue étroit selon lequel on n’obtient rien pour rien dans la vie. Pourtant, ce sont les mêmes individus qui investissent leur argent en Bourse, car là on obtient quelque chose pour rien. Ils ne sont pas très conséquents.
Lorsque vous partagez vous créez de la confiance, car vous avez exprimé de l’amour. Le partage est l’expression de l’amour. Dans une famille, on partage les ressources en fonction des besoins de chacun. Le sentiment d’appartenir à une seule famille fait vraiment défaut dans ce monde.
En partageant vous créez la confiance qui vous permet de faire confiance aux autres. Si vous faites preuve de confiance, on vous fait confiance. C’est en partageant avec autrui ce que vous possédez que vous créerez la confiance sans laquelle aucune décision majeure ne pourra jamais être prise. Sans confiance il n’y aura jamais de consensus sur les principaux problèmes auxquels le monde est confronté et qui ne peuvent être abordés que sur le plan international.
En fait, Maitreya a déclaré que chacun, homme, femme et enfant, doit réaliser que la sauvegarde de la planète est la première des priorités. Tous doivent y prendre part. On peut sourire à l’idée que les enfants puissent le faire, mais lorsqu’il y a une campagne de recyclage dans n’importe quelle ville, ils sont les premiers à pousser leurs parents à y participer. Ils organisent le recyclage. Ce sont eux qui apportent la meilleure contribution. Le recyclage n’est que l’une des nombreuses manières de préserver les ressources de la Terre pour les générations futures.
La confiance est absolument nécessaire. Lorsque vous avez confiance vous pouvez faire n’importe quoi. La principale source de conflit dans les groupes est la critique, car la critique détériore la confiance. De même que vous pouvez changer le monde par le partage, et instaurer la confiance, si la confiance fait défaut dans un groupe il ne peut y avoir d’unité. C’est impossible. La critique détruit la confiance et par conséquent l’unité.

Q. « Gardez-vous de toute parole de critique. » Cela signifie-t-il également la critique en pensée ?
R. Oui, bien sûr. Les paroles sont le résultat de la pensée. Vous devez penser avant de parler. Il est évident que pour le Maître il s’agit également des pensées. La pensée destructrice qui n’est pas exprimée est tout aussi nocive pour la personne qui l’émet, pour celui, ou celle, à qui elle est destinée et pour le groupe dans son ensemble, que si elle était exprimée à haute voix, car l’attitude de cette personne est la même que si elle s’apprêtait à dire ce qu’elle pense. Elle garde sans cesse présentes à l’esprit les critiques qu’elle n’a pas formulées de vive voix.

Le désir d’unité

Q. Est-il possible de se diriger vers l’initiation de groupe sans unité de groupe ?
R. Non, c’est absolument impossible. Si vous n’êtes pas parvenus à l’unité de groupe, vous n’avez pas les qualités requises pour l’initiation de groupe. Vous devez étudier la règle 11 (les Rayons et les initiations, Alice Bailey). Dans la règle 11, il y a quatre exigences majeures que chaque membre du groupe doit être capable de manifester en formation de groupe : Parvenir à des relations de groupe non sentimentales. Apprendre à utiliser les forces de destruction de manière constructive. Parvenir à travailler en tant que hiérarchie en miniature, et en tant que groupe donner l’exemple de l’unité dans la diversité. Cultiver la puissance du silence occulte. Si vous n’êtes pas capable de satisfaire à ces exigences, vous n’avez pas d’unité de groupe. Et non seulement vous n’avez pas d’unité de groupe, mais vous êtes, pour le moment, loin de l’initiation de groupe.

Q. Vous avez dit qu’il y avait trop d’idées ingénieuses.
R. Il existe des idées tout simplement ingénieuses et des idées ingénieuses créatrices. Une idée qui est créatrice sera ingénieuse et elle sera également neuve. Tout ce qui est créateur apporte quelque chose de neuf. C’est ce qui le rend douteux pour certaines personnes. Lorsque quelque chose est nouveau, les gens doutent d’une manière générale de son authenticité ou de sa qualité, mais vous devez utiliser votre bon sens. Par trop d’idées ingénieuses, j’entends trop d’astuces, trop d’artifices publicitaires destinés à augmenter le chiffre des ventes. En général, ces idées astucieuses ne sont pas appropriées à notre cas.

Q. Quand une idée créatrice devient-elle trop ingénieuse et donc nocive pour l’unité de groupe ?
R. S’il s’agit d’une idée créatrice, je ne pense pas qu’elle puisse nuire à l’unité du groupe. Si c’est une idée vraiment créatrice, il est probable qu’elle soit, de toute évidence, bénéfique pour le groupe et qu’elle ne puisse donc nuire à son unité. Si elle est immensément créatrice et ingénieuse, il se peut que l’ensemble du groupe ne la comprenne pas, et elle ne sera pas appliquée. Mais elle ne devrait pas être nocive pour l’unité du groupe.
Les pires idées sont les idées destructrices. Toute idée qui n’est pas fondamentalement juste est destructrice pour le groupe. Une idée qui n’est pas juste, mais qui est acceptée comme telle par certains, est destructrice pour l’unité de groupe car quelques personnes y croiront et les autres la rejetteront. Certains diront : « C’est vrai. Untel l’a dit. Il doit le savoir. Cela me paraît juste. » D’autres diront : « Je n’y crois pas. Cela ne me semble pas vrai. Cela a le parfum du mirage. »
Le problème avec le mirage, c’est qu’il est terriblement contagieux. C’est comme une maladie infectieuse qui peut se répandre à travers le groupe tout entier et le détruire. Lorsque le mirage a trait à des idées fausses, il est très destructeur pour l’unité de groupe car certains considéreront ces idées comme justes. Leur propre mirage s’accommode du mirage de l’idée mensongère et ils n’y voient rien qui cloche. D’autres qui ont davantage de discernement peuvent voir immédiatement grâce à leur faculté de discrimination, qui vient de l’âme à travers le mental, qu’il s’agit de mirage, que ce n’est pas vrai, et ils ne veulent pas en entendre parler. Et ainsi la désunion naît au sein du groupe. C’est l’un des facteurs les plus destructeurs qui soient.

Q. Comment sortir de ce genre de situation sans tomber dans la critique ? Que faire devant ce type particulier de mirage ?
R. Si vous pensez que quelque chose est foncièrement erroné, il ne s’agit pas alors d’une approche différente, d’une différence purement personnelle due à la structure de rayons, à l’éducation ou à l’habitude. Les gens ont toutes sortes d’idées différentes sur la manière dont certaines activités devraient être menées. La plupart des querelles dans les groupes se situent à ce niveau. Mais la question peut parfois être celle-ci : « Ce que nous faisons actuellement est-il réellement juste ou non ? S’agit-il simplement de mirage, d’une idée fausse émanant d’un individu particulier qui est supposé dire la vérité selon certaines personnes ? » Il est possible que cet individu pense dire la vérité, mais d’autres qui font preuve d’un certain discernement ne sont pas d’accord. Si c’est votre cas, vous devez dire : « Pour moi c’est du mirage. Cela ne me paraît pas vrai. Je ne peux continuer sur ces prémisses. »
Pour ma part, au cours des vingt-sept années d’information sur le retour du Christ et de la Hiérarchie, il y a un facteur que j’ai solidement préservé avant tout autre chose : ce que je dis, je le crois parce que mon expérience me dit que c’est vrai. Je ne pourrais affirmer quelque chose que je ne crois pas. Je ne pourrais le faire avec conviction, je n’aurais donc pas lieu de le faire. Lorsque ce que vous dites est vrai et que vous le dites avec la conviction que donne l’expérience personnelle, on vous croit. Ce qui est vrai possède un pouvoir dont seule la vérité dispose. Si, par contre, il s’agit de mirage, si c’est quelque chose de faux, une illusion de vérité, cela ne possède aucun pouvoir. Cela peut durer quinze jours, ou six mois, ou un an, mais cela disparaîtra comme si cela n’avait jamais existé. Selon toutes les règles des médias, l’information que nous diffusons devrait être morte et enterrée depuis longtemps, et cependant ce n’est pas le cas. En fait, on y croit plus volontiers maintenant qu’auparavant.

Le discernement

Q. Il est donc préférable de ne pas se laisser influencer par le mirage ?
R. Ceux qui ne croient pas à une idée ne doivent pas la mettre en pratique. Ceux, par contre, qui croient que quelque chose est juste peuvent se tromper ou avoir raison, mais ils y croient, et ils agissent en fonction de leur croyance. Le temps dira ce qui était juste et ce qui relevait du mirage. Presque tout le monde est assujetti au mirage. C’est le problème. La plupart des personnes en sont à un stade d’évolution où la conscience est focalisée sur le plan astral. C’est leur zone de sensibilité pour enregistrer et évaluer toute idée. Elles ne peuvent donc faire autrement que d’être plus ou moins victimes du mirage.
Ce qui permet de devenir un disciple est de parvenir au discernement, de bâtir en soi-même une faculté de discrimination qui permette de savoir si quelque chose sonne juste. Votre âme, à travers votre mental, vous dit si c’est vrai ou si c’est faux. C’est sur ce point qu’existe la plus grande division au sein d’un groupe, car certains ne possèdent pas cette faculté de discernement, et ne peuvent se faire une opinion sur un sujet particulier. Ils ne savent pas. Ils veulent que quelqu’un d’autre leur dise si c’est vrai ou non. Ceux qui font des conférences ou qui écrivent des livres, comme moi, ont tendance pour cette simple raison à être crus sur parole. Cela ne veut pas dire que leurs affirmations soient justes. Ce qui révèle la vérité énoncée par quelqu’un, c’est son discernement et la conviction avec laquelle il s’exprime.
Vous pouvez vous demander si les idées énoncées sont en accord avec l’information ésotérique, en remontant si nécessaire jusqu’aux Upanishads, à travers la Bhagavad Gita, à travers tous les enseignements donnés au monde depuis Jésus et le Coran.
Ces idées s’accordent-elles avec les écrits d’H. P. Blavatsky et d’Alice Bailey ? Existe-t-il un lien avec tout cela ou bien y a-t-il au contraire une énorme différence ?
Si une affirmation est juste, elle sera en harmonie avec la nature même de la vie. Ce qui est faux est contraire à la nature de la vie. Les gens aiment le mirage. Plus de 90 % d’entre eux sont victimes du mirage, car c’est le niveau auquel ils vivent. En essence, le plan astral est irréel, mais pour la plupart des gens c’est la réalité. Donc le mirage attire. Il remplit les librairies qui vendent de la littérature astrale. Ce genre de littérature est pour nombre de personnes une entrée dans quelque chose de supérieur, mais cela ne signifie pas que le monde qu’elle dépeint soit supérieur. Il s’agit seulement d’une entrée qui mène vers quelque chose de supérieur.

Q. Les gens font-ils des progrès, sont-ils en train de se libérer un peu du mirage ?
R. Je constate, à l’occasion de mes conférences et de mes interviews à la radio ou à la télévision, que les questions sont un peu plus réelles, un peu moins imprégnées de mirage, bien qu’il y en ait encore beaucoup. On retrouve ce même mirage dans les enseignements religieux dépourvus de vérité. C’est une forme de conditionnement. En un sens le mirage est du conditionnement. L’esprit conditionné cherche une réponse rapide, facile, ou magique, aux problèmes du monde. Il n’existe pas de réponses rapides et faciles aux problèmes humains, problèmes profonds ayant trait au développement de la conscience. N’attendez donc pas qu’un homme vienne de l’autre côté de la galaxie, poser sa main sur votre tête et vous délivrer de votre aveuglement et de votre mirage, vous permettant ainsi de voir soudain toute chose comme si c’était dans le mental de Dieu. Cela sonne bien dans un livre, mais c’est du non-sens. Personne ne va venir de l’autre côté de la galaxie faire cela pour quelqu’un qui n’a pas encore passé la première initiation. Ce genre de chose n’arrive pas. Vous devez prendre du recul. Le problème, c’est que les gens en sont incapables. Ils n’ont pas suffisamment de discernement pour cela, aussi sont-ils prêts à croire à n’importe quoi. Lorsque vous croyez à n’importe quoi, les ennuis commencent.

Q. Mais la personne assujettie au mirage peut aussi parler avec conviction car elle ne se sait pas victime du mirage.
R. Précisément. La personne qui donne une information entachée de mirage peut y croire complètement, totalement, car elle est tellement immergée dans le mirage qu’elle ne fait pas la différence. L’information lui vient sur le plan astral et c’est comme un rêve. Lorsque vous dormez vous rêvez. Pensez à vos rêves. Si ceux-ci étaient la réalité vous pourriez tout faire. Vous pouvez penser à n’importe quoi dans votre rêve et c’est là. Il en de même sur le plan astral. Tout ce que vous voulez, tout ce à quoi vous pensez, est là et vous pouvez visualiser tout ce que vous souhaitez : une rencontre avec des Maîtres, des dizaines d’entre eux, sur un haut plateau dans l’Himalaya ou dans les Andes. Vous serrez la main à chacun d’entre eux et ils s’inclinent devant vous. Vous réalisez alors, chose que vous n’aviez jamais faite auparavant, combien vous êtes sage, grand, évolué. Pourtant personne ne l’avait remarqué, personne n’était venu vers vous en disant : « Tu possèdes la connaissance, tu as raison. Nous avons toujours senti que tu étais différent. » Le mirage est un champ de mines.
Les gens sont tellement immergés en eux-mêmes qu’ils croient tout ce dont ils font l’expérience, y compris leurs rêves astraux (car tout rêve est astral), y compris les rêves qu’ils font à l’état de veille. Ils croient et ils pensent que c’est la réalité, tout comme vous pensez l’espace de quelques secondes que le rêve que vous venez de faire dans votre sommeil est réel. Vous sortez de ce rêve en disant : « Oh ! Ce n’était qu’un rêve, quel dommage », ou au contraire : « Grâce à Dieu, ce n’était qu’un rêve. » Le rêve n’est que le fruit de votre imagination astrale. La plupart du temps, vous êtes trop occupé à regarder, à penser et à agir pour accorder de l’attention à cette imagination astrale qui se poursuit en vous. Chez certaines personnes, elle est si présente qu’elles reçoivent toutes sortes de suggestions et disent : « J’ai l’impression, je sens que c’est ainsi. » Si vous êtes un disciple et que vous savez quelque chose, vous ne le sentez pas, vous le savez. Vous le savez ou vous ne le savez pas, vous ne le sentez jamais. Les personnes focalisées sur le plan astral ressentent les choses. « J’ai l’impression que ceci est en train d’arriver ou va arriver. » Vous pouvez être certain que ce n’est pas le cas, car il s’agit simplement d’une impression comme n’importe quel autre rêve.

Q. Lorsque des informations sont présentées par différents journaux ou d’autres sources, nous sommes peut-être capables de discerner que certaines de ces informations sont remplies de mirage, mais dans ce pays (les Etats-Unis) lorsqu’une information est cautionnée et diffusée par le centre de coordination, l’esprit des gens est conditionné et ils ne se posent plus la question de savoir si c’est vrai ou non.
R. Absolument. Les gens recherchent la sécurité dans ce qu’ils lisent. Ils ne peuvent tout lire, et ils souhaitent lire ce qui en vaut la peine. Et ce qui vaut la peine d’être lu, c’est ce qui leur plaît, ce qui leur paraît intéressant, satisfaisant, ce qui nourrit leurs mirages, leur esprit, leur imagination, ou leur donne une nouvelle vision de la vie. Dans de nombreux cas, les éditeurs s’en tiennent à une certaine sorte de littérature, et vous savez à quoi va ressembler le livre publié, un livre rempli de mirage et s’adressant aux lecteurs les moins évolués. Par ailleurs il y a ceux qui ont davantage de discernement, et ils montent d’un cran. Ils choisiront peut-être quelque chose venant du sixième plutôt que du cinquième plan astral. Ce qui est réellement empreint de mirage, le mirage qui plait le plus, vient généralement du cinquième plan astral.
Le sixième plan astral est celui où vous trouvez l’enseignement le plus élevé s’adressant aux aspirants. A Course in Miracles, par exemple, fut donné par le Maître Jésus à un disciple qui travaille sur le sixième plan astral. Ce disciple le donna à une médium qui ignorait l’être et celle-ci communiqua l’enseignement, qui a gardé toute sa pureté. C’est un exemple d’enseignement de très haut niveau, venant d’un des Maîtres, qui a finalement atteint le plan physique mais à partir du sixième plan astral.
C’est de cette manière que des enseignements spirituels de haut niveau peuvent être donnés sur les plans astraux. Généralement les Maîtres évitent ces plans. Ils ne travaillent jamais sur le cinquième plan, mais ils donnent du travail ou des expériences, de temps à autre, sur le sixième plan astral, le plan qui est davantage en rapport avec le cœur qu’avec le plexus solaire. Aux niveaux les plus élevés du sixième plan astral, l’enseignement est relativement pur. Tout est relatif. L’aspiration d’un individu peut permettre que cet enseignement lui soit donné ainsi, si c’est sur ce plan qu’il est réceptif. Tout dépend du niveau où la personne est réceptive.
Les Maîtres aimeraient sans aucun doute que tous les disciples soient réceptifs au niveau le plus élevé de l’âme, mais ce n’est pas le cas. Ils seraient déjà contents qu’ils soient réceptifs au niveau du plan mental. Ce n’est pas non plus le cas. Aussi, s’ils désirent donner une information, s’ils souhaitent atteindre le plus grand nombre possible de personnes, les Maîtres ouvrent de temps en temps le filet un peu plus grand. Cela pose certains problèmes, mais ils utilisent parfois des personnes qui sont réceptives sur le plan astral et qui ne peuvent recevoir d’informations que sur ce plan. Si cela peut se faire sur le sixième plan astral, c’est d’autant mieux. Ils donnent quelquefois certaines expériences à ce niveau. C’est la raison pour laquelle tant de personnes se sont manifestées à l’attention du monde en prétendant être « Maitreya » ou « le Christ ». Toutes répondent à l’idée hiérarchique que le Christ revient dans le monde, mais elles pensent être elles-mêmes le Christ.

Q. Nous avons discuté dans notre groupe des différents moyens dont nous disposons pour diffuser le message, par exemple faire connaître la nouvelle de l’émergence, en utilisant les médias locaux, et plus tard les médias nationaux car ils attirent davantage de gens. Pouvez-vous dire dans quelle mesure ces différents moyens, et d’autres éventuellement, peuvent contribuer à l’objectif de notre groupe ou, au contraire, nous en éloigner ?
R. Si ces différents moyens font passer le message, et si celui-ci n’est pas déformé, s’il garde son authenticité, tous sont équivalents. Aucun mal n’est fait. Si, par contre, des informations erronées sont données, c’est tout à fait différent. Les affirmations mensongères ont un effet destructeur qui porte préjudice à la cause, au groupe, à Maitreya et au Plan.
Les Maîtres ne recherchent pas la perfection. Si c’était le cas, rien ne serait fait car il n’existe de perfection nulle part. Qui plus est, ils acceptent que certains individus, parmi les plus assujettis au mirage que j’aie jamais rencontrés, se rendent utiles à leur manière, en diffusant des informations émanant de sources qui pour moi viennent à 100 % du cinquième plan astral. Les Maîtres l’acceptent car ils pensent que cela peut être utile pour amener dans le monde l’idée de l’existence des Maîtres. Les personnes en question peuvent se tromper totalement sur l’identité des Maîtres, leur fonction, la manière dont ils travaillent. On trouve toutes sortes de soi-disant « enseignements » au sujet des Maîtres.
Quant à nous, si nous voulons diffuser des informations sur le retour du Christ et des Maîtres dans le monde, il nous appartient de le faire avec la plus grande exactitude.

Q. Si l’unité ne sous-tendait pas toute vie, les forces noires ne chercheraient pas à convertir certaines personnes à leur cause, mais se contenteraient de vivre dans l’isolement. Leur ignorance de cela est leur faiblesse. Notre propre ignorance est leur force.
R. Ce serait vrai si vos prémisses étaient justes. Il est certain que notre ignorance est leur force, mais quant à elles, elles savent pertinemment que l’unité est sous-jacente à l’ensemble de la vie. Elles se considèrent elles-mêmes comme les interprètes de cette unité. Elles sont en guerre contre les forces de lumière ; elles sont dépourvues d’amour. Elles ont contrôlé l’humanité pendant plus de 98 000 ans et elles cherchent à continuer. Mais elles n’y parviendront pas.
Elles savent, sans l’ombre d’un doute, que lorsque Maitreya et les Maîtres apparaîtront ouvertement dans le monde, leur domination sera en péril. Elles seront scellées dans leur propre domaine, leur rôle consistant simplement à maintenir l’aspect matière de la planète. Dans ce domaine leur action est parfaitement normale et ne comporte aucun mal. Leur influence sur l’humanité s’éteindra progressivement.

Q. L’innocuité peut-elle inclure l’usage de la force et même de la colère ?
R. Elle n’inclut pas l’usage de la force, mais elle peut inclure son apparence. On sait qu’il peut arriver aux Maîtres de crier très fort, dans une explosion apparente de colère qui, bien sûr, est fictive. C’est simplement une manière colorée d’attirer l’attention sur ce qu’ils ont à dire, et d’émettre une critique lorsqu’ils le jugent nécessaire.

L’unité de groupe

Les questions suivantes mettent l’accent sur les relations de groupe et sur la manière dont elles peuvent faciliter ou, au contraire, retarder l’initiation de groupe.

Q. Vous avez dit hier que nous n’avions guère fait de progrès au cours des deux dernières années pour donner libre cours à l’influence de l’âme dans le travail de groupe. En ce qui concerne l’initiation de groupe, non seulement nous n’avons pas pris au sérieux la règle 11, mais certains d’entre nous ne la comprennent même pas. Est-ce parce que, comme le dit le Maître dans son message l’Unité, nous attachons une trop grande importance aux individus et aux différences de personnalité ?
R. Oui naturellement. Il ne s’agit d’ailleurs pas tant de l’importance accordée à la personnalité des autres mais plutôt de l’excès d’importance que chacun accorde à son propre égo, sa propre personnalité, ses opinions personnelles, différentes. Tout le monde se comporte ainsi, si bien qu’il n’existe pas de réel consensus. Au fond, vous êtes incapables d’avoir une vision juste des autres membres du groupe.
Ce qui devrait motiver le travail de groupe dans son ensemble, et qui est essentiel à l’unité du groupe, c’est un amour tacite entre toutes les personnes du groupe. Mais il ne s’agit pas de se livrer à une effusion de sentiments. Ce n’est pas cela de justes relations de groupe. C’est un amour non dit, mais reconnu, qui unit tout le monde. Le véritable facteur d’union est le travail, auquel chacun vient de lui-même, depuis le niveau de l’âme. Le travail est la chose essentielle. Chacun y participe en collaboration avec les autres. C’est le travail qui est au cœur de toute l’activité du groupe. Il ne s’agit pas d’établir d’agréables relations avec les autres membres, de bien s’entendre avec eux, d’éviter de trop élever la voix et d’exposer ses idées personnelles trop souvent. Il s’agit de travail, d’accorder la priorité à ce travail et de s’oublier. Si les gens pouvaient s’oublier, ils auraient de justes relations. C’est simple car alors ils travailleraient en tant qu’âmes et, étant donné que l’âme ne connaît que de justes relations humaines, celles-ci deviennent instinctives.
Ils travailleraient en relation avec leurs coworkers en tant qu’âmes et ils auraient alors automatiquement le type de relations justes qui mène à l’application de la règle 11. Les gens ne comprennent pas cela. Ils pensent qu’ils ne doivent pas avoir de relations personnelles. Le travail ne doit pas être fondé sur des relations personnelles. Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas avoir de relations personnelles, mais ce que vous faites doit être basé sur le travail et non pas sur des relations personnelles. Le gens ne comprennent pas cela et ils continuent à se dire : « Est-ce que j’aime cette personne ? » ou : « Je ne peux pas travailler avec cette personne. »
En tant que personnalités, il y aura dans le groupe des personnes avec qui vous n’aurez pas envie de travailler. Leur personnalité vous déplaît. Peut-être est-ce leur rayon que vous n’aimez pas, peut-être la manière dont elles ont été éduquées. Peut-être est-ce leur accent, leur façon de penser, mais le fait est que vous ne les aimez pas. Vous pouvez avoir de nombreuses raisons de les aimer ou de ne pas les aimer, mais cela ne devrait rien changer à votre travail. Vous travaillez avec d’autres dans le but de préparer le retour du Christ. Cela suffit à colorer la qualité de ce que vous faites. Vous devez par conséquent travailler avec des personnes avec qui normalement vous n’auriez jamais travaillé.Cela n’a rien à voir avec la personnalité ou avec les besoins de la personnalité ou ses habitudes. Il s’agit de reconnaître qu’une autre personne répond, elle aussi, au niveau de l’âme à cette idée extraordinaire.
Il n’existe pas d’idée plus élevée dans le monde entier. Je n’insisterai jamais assez là-dessus. Ce qui arrive maintenant est l’événement le plus important depuis 98 000 ans. C’est extraordinaire. Le Christ est présent dans le monde. Il ne s’agit pas seulement de quelqu’un dont on parle dans un livre. Il s’agit du retour dans le monde du Christ, et également de Jésus et des autres Maîtres, sur le plan physique, en tant que groupe, pour la première fois depuis 98 000 ans.

Q. Dans les règles concernant l’initiation de groupe, il est question de relations non sentimentales, de l’utilisation des forces de destruction, de hiérarchie en miniature, etc. Dans notre groupe, nous avons quelquefois évoqué les forces de destruction. C’est une chose que je ne comprends pas du tout.
R. C’est une des raisons pour lesquelles il n’existe pas de groupe qui réponde aux quatre exigences fondamentales de la règle 11 pour l’initiation de groupe. Utiliser les forces de destruction signifie invoquer l’aspect volonté monadique à travers l’âme et l’utiliser pour détruire les différents attachements qui empêchent l’individu, et par conséquent le groupe, de parvenir au détachement nécessaire pour atteindre l’initiation de groupe.
Vous ne pouvez accéder à l’unité sans en avoir le désir. C’est pourquoi le Maître dit très clairement que la première chose nécessaire est d’avoir le désir d’unité. Vous devez vouloir l’unité. Vous devez la considérer comme un trésor qui apportera une richesse immense à la vie du groupe, car elle est liée à la nature fondamentale de notre vie, et de toute vie, car nous faisons partie de la Vie Une.
Les gens doivent apprendre et certains trouvent cela très difficile. C’est parce que ces règles sont fondamentales qu’elles ont été données. Tant que vous ne les aurez pas intégrées en vous-mêmes et qu’elles ne seront pas devenues instinctives dans le travail du groupe, celui-ci ne parviendra jamais à l’initiation. Telle est la vérité et c’est très difficile. Les gens ne semblent pas comprendre ces règles. Ou s’ils comprennent ce qui leur est demandé, ils n’en voient pas la nécessité.

Q. Des rencontres de groupe régulières renforcent-elles l’unité de groupe ou sont-elles, au contraire, un gaspillage d’énergie ?
R. Des rencontres de groupe journalières pourraient dans certains cas renforcer l’unité de groupe, mais elles pourraient tout aussi bien avoir l’effet contraire, et tout simplement gaspiller l’énergie. Cela dépend de ce que vous faites pendant la rencontre, comment vous agissez, dans quelle mesure les individus du groupe sont détachés, ou au contraire obsédés par leurs propres idées. Une idée obsédante qui n’est partagée par aucun autre membre du groupe est généralement un mirage qui gaspille énormément d’énergie.

Q. Dans quelle mesure l’utilisation de mantras, en particulier le mantram d’unification, peut-elle aider à instaurer l’unité de groupe ?
R. Il y a mantra et mantra. Si nous nous promenons tous en répétant : OM Mani Padme Hum, je ne pense pas que cela fasse beaucoup pour l’unité de groupe. Mais si vous utilisez le mantram d’Unification* de manière quotidienne, cela ne résoudra pas les problèmes du monde, mais cela aura tendance à maintenir votre esprit centré sur le besoin d’unité. Ce mantra se trouve dans les enseignements d’Alice Bailey. Il a été donné par le Maître Djwhal Khul. Il est assez long, mais vous pouvez le mémoriser et le dire chaque jour, autant de fois que vous le souhaitez, et il focalisera votre esprit sur l’idée d’unité, l’unicité de toute l’humanité. Comme vous le verrez, différentes idées dans ce mantra sont liées à la notion d’unité. Ce mantra est très beau, et cela vaut vraiment la peine de le mémoriser et de l’utiliser.

*Voir Alice A. Bailey, Extériorisation de la Hiérarchie, p. 126.

Mantra d’unification

Les fils des hommes sont un et je suis un avec eux.
Je cherche à aimer, non à haïr.
Je cherche à servir, non à exiger le service dû.
Je cherche à guérir, non à blesser.
Puisse la souffrance apporter sa juste récompense de Lumière et d’Amour.
Puisse l’âme dominer la forme extérieure, la vie et toute circonstance,
et révéler l’amour qui gît sous les événements du temps. Que la vision et l’illumination vienne.
Puisse le futur se révéler.
Puisse l’union intérieure triompher et les divisions extérieures cesser.
Puisse l’amour prévaloir et tous les hommes s’aimer.

 

Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Le Lourdes australien [sommaire]

Des reportages australiens ont signalé l’existence d’une source de guérison dans la région de Monaro, près des Snowy Mountains, au sud de Canberra. On a pu constater que les bovins et les moutons de sept fermes voisines jouissaient d’une santé, d’une fertilité et d’une longévité exceptionnelles. L’eau de ces fermes provient de la même source. En dépit de recherches approfondies commencées en 1995, les scientifiques ont été incapables de trouver une raison génétique à la longévité des animaux. Le bétail des autres fermes du voisinage, qui n’ont pas accès à l’eau de la source, a une moyenne de vie normale.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la source avait été dotée de vertus curatives par le Maître qui fut la Vierge Marie, comme la source de Lourdes en France.

Source : Sydney Morning Herald, Australie

Le plus grand héros [sommaire]

Lorsqu’on leur a demandé de désigner leur plus grand héros, 57 % des Américains interrogés ont répondu : « Jésus. » Venaient ensuite Martin Luther King, Colin Powell, John F. Kennedy et mère Teresa.

Source : de Telegraaf, Pays-Bas

L’église de la Nativité assiégée [sommaire]

L’église de la Nativité, à Bethléem, construite à l’emplacement supposé de la naissance de Jésus, abrite une icône miraculeuse dont on a parlé dans le numéro de janvier/février 1997 de Partage international. Ce portrait de Jésus, situé dans le sanctuaire orthodoxe grec de l’église, a commencé à verser des larmes ordinaires et des larmes de sang en octobre 1996. Le miracle fut découvert par la femme de ménage musulmane de l’église, Sadika Hamdan. Selon le reportage, des musulmans, des juifs et des chrétiens de toutes confessions ont pu voir couler les larmes de l’icône.

L’église, dans laquelle des militants palestiniens, des membres des forces de sécurité et des civils se sont réfugiés récemment, a été le théâtre d’une des actions les plus condamnables commises par Israël dans le climat de violence sévissant actuellement entre Israéliens et Palestiniens. Le long siège de l’église, commencé par les forces israéliennes le 2 avril 2002 et qui s’est achevé le 10 mai, a provoqué une grave pénurie de nourriture et entraîné une effusion de sang dans l’église, attirant la condamnation du monde entier.

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 167 de juillet/août 2002, page 9.

Un futur centre de prière [sommaire]

Cette photo est l’une des deux photographies, prises par D. F. en 1995, montrant le Centre des Arts, à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Après le développement du film on put voir sur les photos, à droite, au-dessus du toit, la silhouette d’un bâtiment muni d’un escalier.

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 167 de juillet/août 2002, page 9.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que cette silhouette était la vision, l’esquisse d’un bâtiment qui sera construit à cet emplacement dans le futur (pas exactement une église, mais un centre de prière pour tous.

Cercles de lumière [sommaire]

Dans le numéro de janvier/février 2002 de Partage international, nous avons publié des pages entières de photographies montrant des cercles de lumière, que le Maître de Benjamin Creme a certifié avoir été créés par Maitreya en collaboration avec les frères de l’espace.
Voici une nouvelle sélection de ces signes qui apparaissent en nombre grandissant. Nous regrettons que le manque de place nous empêche d’en publier davantage – nous recevons parfois des dizaines de photographies fascinantes de ce phénomène qui peut se produire sur différents immeubles d’un seul quartier.

Cercles de lumière photographiés par un soleil bas d’hiver par P. S. à Berlin, Allemagne, en décembre 2001.
Voir photographies dans la version imprimée de la revue Partage international n° 167 de juillet-août 2002, page 10.

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Les plans de paix du président colombien [sommaire]

Après son élection en mai dernier, le nouveau président colombien, Alvaro Uribe, a annoncé ses priorités. « Je demande instamment à chacun de comprendre qu’il nous faut revoir maints aspects de l’économie colombienne, dont ce qui concerne el Banco de la República [la banque nationale s’efforçant de réduire l’inflation], car actuellement neuf millions de nos concitoyens vivent dans la misère, la pauvreté touche 57 % de la population et le chômage 18 % , et six millions de personnes sont sous-employées », a-t-il déclaré.

Il a également appelé les organismes financiers multilatéraux à « réorienter leur politique » à l’égard de la Colombie et confirmé son intention de demander la médiation des Nations unies pour réactiver le processus de paix auquel devraient être associés les groupes paramilitaires.

« Je vous demande avant tout de comprendre la situation difficile que traverse la Colombie. Les institutions financières doivent être conscientes que la démocratie dépend de l’équité sociale. » Dans une conférence de presse, A. Uribe a averti ces institutions financières que non seulement il était déterminé à ne pas diminuer les investissements dans le domaine social pour rembourser les crédits en cours, mais qu’au contraire il avait l’intention d’augmenter ces investissements.

Source : El Tiempo, Colombie ; El Mundo, Espagne

Un ancien président des Etats-Unis en visite à Cuba [sommaire]

Interview de Jimmy Carter

Jimmy Carter, ancien président des Etats-Unis, est le premier homme politique américain de haut rang à se rendre à Cuba depuis la révolution communiste de 1959. Le point marquant de cette visite de cinq jours fut une allocution prononcée en espagnol à l’Université de la Havane et retransmise en direct à la télévision.

J. Carter a plaidé en faveur d’une suppression de l’embargo imposé à Cuba par les Etats-Unis depuis quatre décennies. Il a également déploré le manque de démocratie régnant dans le pays et mentionné le projet Varela, une pétition lancée par un groupe cubain cherchant à amorcer un changement politique. J. Carter a rencontré certains des leaders de ce mouvement qui ont qualifié ses commentaires de « démarche très courageuse ».

En signe d’ouverture, le discours de J. Carter a été publié sans la moindre censure dans le journal officiel du parti communiste. Par ailleurs, l’ancien président a eu librement accès aux centres de recherche scientifique que le gouvernement américain avait accusé de produire des armes biologiques.

Jimmy Carter a exprimé son optimisme quant à la possibilité pour les Etats-Unis et Cuba de combler le fossé qui les divise depuis quarante-trois ans. Il croit que la meilleure manière de transformer de l’intérieur un régime totalitaire est de favoriser les échanges commerciaux et d’ouvrir le pays à des influences démocratiques.

Source : New York Times, Etats-Unis

Découverte surprenante en génétique [sommaire]

Les scientifiques qui étudient la carte (maintenant presque complète) du code génétique humain, ont effectué une découverte surprenante : les êtres humains n'ont que 30 000 gènes environ. Ce nombre, de loin inférieur aux 100 000 gènes prévus, est à peine un tiers supérieur à celui que comptent les animaux simples tels que les vers ronds. Si tous les traits humains émanent de gènes individuels, se demandent les chercheurs, avec un nombre aussi limité de gènes, comment expliquer les énormes différences existant entre les humains et les vers ronds ?

« Les gènes ne peuvent pas expliquer ce que nous sommes », affirme Craig Venter, président de Celera Genomics, scientifique qui a dirigé l'une des deux équipes responsables des toutes dernières découvertes. En fait, cette information a incité plusieurs scientifiques à se poser de nouvelles questions. « Ce qui me surprend le plus, c'est l'architecture de la vie, déclare Gene Myers, l'un des chercheurs informaticiens de Celera qui a créé une carte génétique cohérente à partir de milliards de fragments d'informations ADN. Ce système est extrêmement complexe. C'est comme s'il avait été planifié.  » Un reporter du San Francisco Chronicle interroge : « Cela n'implique-t-il pas un créateur, une intelligence, quelque chose de plus que la rencontre fortuite d'éléments chimiques dans l'argile primordiale ? » G. Myers répond : « Nous nous trouvons devant une intelligence colossale. Je ne pense pas que ce soit anti-scientifique. D'autres le penseront, mais pas moi. »

Un autre aspect majeur de ces résultats est la confirmation que l'humanité est une, indépendamment de toute race, sexe ou nationalité. Chaque individu partage 99,99 % de son code génétique avec tous les autres. Les scientifiques ont découvert qu'aucune race n'a de base génétique propre, et que des individus issus de groupes raciaux différents peuvent avoir génétiquement davantage en commun que d'autres de la même race. « Nous sommes essentiellement des jumeaux identiques, et même plus que je ne le pensais », conclut Craig Venter.

Source : San Francisco Chronicle, E.-U.

Slow food [sommaire]

Par opposition au « fast food », le mouvement international « Slow food » préconise de manger sans hâte et prône une exploitation agricole ainsi qu’une préparation culinaire locales. Après avoir vu le jour en Italie au cours des années 1980, ce mouvement possède actuellement 65 000 membres répartis dans 45 pays. Il a inspiré 33 villes italiennes, surtout en Toscane et en Ombrie, à devenir des « slow cities », c’est-à-dire des villes visant à préserver leur culture locale et leurs traditions culinaires et artistiques. « Le modèle urbain nous envahit et menace de rendre nos villes toutes semblables, déclare Paolo Saturnini, maire de Greve, dans la région de Chianti. Nous voulons mettre fin à ce genre de mondialisation. »

Nos « Slow cities » prévoient de nombreuses zones piétonnes, des squares et des parcs, le bannissement des alarmes de voitures et autres sources bruyantes, et la suppression des antennes de télévision, des affiches publicitaires et des enseignes au néon.

Source : Yes, E.-U.

 

Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

Le point sur le 11 septembre [sommaire]

Dans sa rubrique « Faits et prévisions », Partage international publie régulièrement des informations qui viennent confirmer l’exactitude de prévisions éditées antérieurement.Nous rééditons ci-dessous des commentaires de Benjamin Creme parus dans notre numéro de novembre 2001, accompagnés d’informations qui en montrent le bien-fondé.

Q. N’y avait-il aucune possibilité pour les Maîtres d’empêcher l’attaque du World Trade Center et du Pentagone ?
R. Non, pas directement. Cela les aurait forcés à enfreindre notre libre arbitre. Toutefois, les Maîtres avaient informé les autorités américaines (les services de renseignements), il y a trois mois [début juillet 2001], qu’une telle attaque était prévue. [Partage international, novembre 2001]

Informations parues récemment dans la presse :

Le directeur du FBI, Robert S. Mueller III, a reconnu que les attentats du 11 septembre auraient pu être évités si certains responsables de son agence avaient réagi différemment devant l’ensemble des éléments d’information disponibles. Voici certaines des informations qui n’ont reçu aucune suite :

– Un agent du FBI a rédigé une note de service en juillet 2001 signalant qu’il avait détecté une tendance inquiétante de certains individus arabes, ayant des liens possibles avec le terrorisme, à suivre un entraînement de pilote d’avion et appelé à une vérification de cette tendance à l’échelon national. Mais les recommandations de cet agent ne furent suivies d’aucun effet avant le 11 septembre.

– Dans le courant de l’été 2001, le bureau du FBI à Minneapolis (Minnesota) poursuivit une enquête sur Zacarias Moussaoui, suspecté de terrorisme. Mais il ne put obtenir l’approbation du quartier général du FBI à Washington pour demander un mandat l’autorisant à faire des recherches sur l’ordinateur du suspect. Z. Moussaoui, qui suivait des cours de pilotage, fut par la suite accusé d’avoir conspiré aux attentats.

– Les services de renseignements égyptiens auraient averti leurs confrères américains, une semaine avant le 11 septembre, que le groupe de Ben Laden était sur le point de lancer une importante attaque contre les Etats-Unis. M. Moubarak a déclaré : « Nous avons informé les Etats-Unis de tout ce que nous savions. » L’Egypte essaya d’empêcher l’attentat, mais elle n’avait pas assez de détails. « Nous pensions qu’il s’agissait d’une ambassade, d’un avion, quelque chose d’habituel », a déclaré H. Moubarak.

– La CIA était au courant de la présence aux Etats-Unis des deux terroristes qui ont
pris les commandes de l’avion qui s’est écrasé sur le Pentagone, dix-huit mois avant d’en
parler aux autres services de renseignements.

– Le FBI avait projeté d’infiltrer un camp d’entraînement d’Al Quaida en Afghanistan plusieurs mois avant le 11 septembre, mais de hauts responsables du FBI ont rejeté le plan, selon la revue US News & World Report.

– Marc Perelman a déclaré dans The Forward que des responsables de la communauté juive d’Argentine avaient reçu un avertissement concernant une attaque terroriste majeure imminente contre les Etats-Unis, l’Argentine ou la France, quelques semaines avant le 11 septembre. L’avertissement, donné par un service de renseignements étranger à la fin de juillet 2001, fut communiqué aux services de sécurité argentins au cours d’une réunion quelques jours plus tard. « Il s’agissait d’un avertissement concret indiquant la menace d’un attentat grave et il venait d’une source de renseignement fiable, a déclaré Marta Nercellas, avocate de la DAIA (Délégation des associations israélites en Argentine), et je crois comprendre que les Américains avaient été mis au courant. »

Dernière minute
Q. Les médias commencent à révéler que des avertissements avaient effectivement été donnés avant l’attentat du 11 septembre, comme l’avait affirmé Benjamin Creme [PI, novembre 2001 et communiqué de presse de septembre 2001]. Benjamin Creme a déclaré que la Hiérarchie avait averti les services de renseignements américains trois mois à l’avance qu’un attentat de ce genre était programmé. Quel fut le degré de précision de ces informations ?
R. L’avertissement était assez précis. L’information fut communiquée, par un disciple américain appartenant au corps diplomatique, au FBI, à la CIA et aux services de renseignements du Pentagone dans les premiers jours de juillet 2001. Ces divers organismes furent avertis qu’il existait un danger de détournement d’avions et même la probabilité d’un attentat aérien kamikaze. Le World Trade Center n’était pas mentionné mais le Pentagone était averti et la probabilité d’un attentat sur le Pentagone aurait dû être sérieusement envisagée. Il y avait aussi la quasi certitude d’un attentat sur la Maison Blanche, mais l’avion concerné s’est écrasé avant.
L’incompétence, la suffisance et le manque de communication désormais évidents entre les différents services de renseignements ont empêché toute action préventive.

Source : New York Times, E.-U.

Les attentats à l’anthrax [sommaire]

Nous rééditons ci-dessous des commentaires de Benjamin Creme parus dans notre numéro de novembre 2001, accompagnés d’informations qui en montrent le bien-fondé.
Q. Les cas d’anthrax découverts en Floride (Etats-Unis) ont-ils un lien avec les attaques terroristes de New York et de Washington ?
R. Non. Ils sont totalement indépendants et n’ont aucun rapport avec le terrorisme. C’est simplement une opportunité dans le jardin du terrorisme. [PI, novembre 2001]

Informations parues récemment dans la presse :
La séquence ADN de l’anthrax envoyé dans des courriers aux Etats-Unis a été révélée. Elle confirme les suspicions selon lesquelles la bactérie provenait d’un laboratoire militaire américain. Le rapport communiqué indique que cette tentative criminelle a pour origine le USAMRIID (Institut de recherche de l’armée américaine sur les maladies infectieuses), à Fort Detrick, Maryland.
D’importantes différences génétiques peuvent apparaître entre deux échantillons d’une culture d’anthrax séparés pendant seulement trois ans. Ainsi l’anthrax incriminé n’aurait-il pas été séparé de l’anthrax se trouvant au USAMRIID depuis longtemps, et aurait donc été acquis récemment. Cela ne prouve pas de manière irréfutable que le coupable a obtenu son anthrax de l’USAMRIID, car il peut exister des cultures identiques non testées dans d’autres laboratoires. Mais tout semble montrer que l’anthrax incriminé provient de l’USAMRIID.

Source : www.unknowncountry.com

L’Union européenne ratifie le protocole de Kyoto [sommaire]

Le problème, aujourd’hui, est que l’importance des intérêts en cause, conjuguée avec l’irresponsabilité de l’humanité en général, empêche la volonté politique de changement de s’exercer. Il faudra développer un programme éducatif qui présente à l’humanité les horreurs qui surviendront inévitablement si les pratiques actuelles continuent à être tolérées. » [La Mission de Maitreya, tome III, page 192]

Les quinze pays de l’Union européenne ont ratifié le pacte de Kyoto sur le réchauffement planétaire, ouvrant la voie pour une nouvelle tentative internationale de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Avec la ratification récente du Japon, l’accord a le soutien formel de pays qui étaient globalement responsables de 36 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre en 1990. Pour que le traité international contre le changement climatique puisse entrer en vigueur, il faudrait que l’accord soit ratifié par d’autres pays afin de parvenir à un total de 55 %. Les Etats-Unis, qui produisent le plus de gaz à effet de serre, soit 36, 1 % des émissions en 1990, ont rejeté le traité. Et malheureusement l’Australie, qui soutenait initialement le protocole de Kyoto, a finalement refusé de le signer. Mais avec la Russie qui semble devoir y adhérer d’ici la fin de l’année, l’accord devrait bientôt prendre effet. Selon ce protocole, les pays industrialisés doivent diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 % en moyenne sur la période 2008 ou 2012, comparée aux années 1990.

Aux Etats-Unis, l’agence gouvernementale pour la protection de l’environnement a envoyé un rapport aux Nations unies soulignant en détail les effets spécifiques et à long terme que le réchauffement de la planète infligera sur l’environnement des Etats-Unis. Pour la première fois, le gouvernement américain attribue le réchauffement récent de la planète à l’action humaine et déclare que la cause principale est l’utilisation de combustibles fossiles qui rejettent des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Le rapport indique que les Etats-Unis connaîtront d’importants changements au cours des prochaines décennies, notamment la disparition des réserves d’eau provenant de la fonte des neiges, des vagues de chaleur plus fréquentes, ainsi que la disparition de prairies dans les Montagnes Rocheuses et de marais côtiers. Tout en reconnaissant la part de responsabilité humaine dans le réchauffement de la planète, le gouvernement ne suggère pas le moindre changement visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre.

Source : Reuters ; UN Wire ; La Vanguardia, Espagne

L’hydrogène, un nouveau carburant [sommaire]

L’environnement deviendra la préoccupation majeure dans le monde entier ». [Maitreya, PI, juin 1989]

Des chercheurs de l’Université de Berkeley, en Californie, et du département américain de l’Energie ont découvert dans une algue un convertisseur métabolique qui permettra à la plante de produire de l’hydrogène plutôt que de l’oxygène, à partir de la lumière du soleil. Cette découverte pourrait permettre de produire en grande quantité un carburant bon marché et non polluant. Jusqu’à présent, il s’est avéré relativement onéreux de produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau ou à partir de gaz naturel. Cette découverte rendrait possible la production commerciale de gaz d’hydrogène par photosynthèse dans des réservoirs ouverts, des étangs ou même dans l’océan. Les voitures fonctionnant à l’hydrogène émettent seulement de la vapeur d’eau, les vastes sources d’hydrogène disponibles permettraient également de construire des générateurs de carburant suffisamment grands pour alimenter des centrales électriques non polluantes. Un des chercheurs a déclaré : « Je présume que c’est l’équivalent de la découverte du pétrole. »

Source : San Francisco Chronicle, Etats-Unis

Un archevêque vend son manoir au profit des démunis [sommaire]

« L’archevêque de Canterbury, ainsi que d’autres chefs religieux à travers le monde, finiront par quitter leurs palais pour vivre dans un environnement plus simple, car la simplicité est un facteur significatif qui permet de « demeurer avec le Seigneur en son cœur ». Lorsque vous entourez votre vie de luxe, vous créez une situation dans laquelle les sens deviennent possessifs et où la vie devient lutte, confusion et chaos. » [Maitreya, PI, octobre 1988]

Les hommes d’église, les prêtres et les gurus « ne peuvent servir mon peuple s’ils vivent dans des palais – ils devraient être avec le peuple, s’asseoir avec lui, marcher avec lui. » [Maitreya, PI, juin 1989]

Patrick O’Donoghue, archevêque de l’Eglise catholique irlandaise de Lancaster (Grande-Bretagne), est sur le point de vendre son manoir de seize pièces, entouré d’un jardin de 400 mètres carrés, une propriété évaluée à un million de livres (1,5 million d’euros), et de donner une grande partie du montant de cette vente aux sans-logis, aux demandeurs d’asile et à divers projets d’ordre religieux. Il vivra dans la cathédrale, dans un modeste appartement de trois pièces.

L’archevêque O’Donoghue a l’intention de voyager à travers son diocèse et de veiller aux besoins des plus démunis. « L’Eglise doit être le porte-parole des pauvres, a-t-il déclaré. Sinon, elle n’a pas de sens. Le message qui se cache derrière ma décision est que le service doit passer avant le rang social et la possession d’une maison. »

Source : The Independent, G.-B.

 

Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.

La sécheresse affecte des millions d’individus [sommaire]

Selon le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), environ 100 millions de personnes réparties dans 20 pays sont actuellement affectées par la sécheresse. Cette année, le PAM a fourni une aide alimentaire à 16 millions de personnes, contre seulement trois millions il y a juste quatre ans. Les zones les plus dévastées par l’insuffisance des précipitations sont le sud du Sahara – de la Mauritanie jusqu’au Soudan – la Corne de l’Afrique, une grande partie du sud de l’Afrique et certaines régions d’Asie centrale, d’Amérique centrale et des Caraïbes.

« Le PAM œuvre dans chaque partie du monde pour fournir une aide alimentaire d’urgence à des gens qui ont perdu leurs récoltes ou leur moyen d’existence du fait de la sécheresse », déclare Francesco Strippoli, conseiller principal de l’organisation.

Au cours des années 1990, les opérations d’urgence liées à la sécheresse ont constitué plus de la moitié des 194 interventions du PAM dues aux catastrophes naturelles. Selon F. Strippoli : « La carte de la sécheresse s’est modifiée d’une façon significative dans de nombreuses parties du monde en raison de la surexploitation des ressources naturelles. Cette surexploitation a souvent pour origine la pauvreté, qui incite les gens et les communautés à dégrader leur base productive dans le seul but de survivre. Dans ces conditions, les gens cultivent de plus en plus des sols marginaux, réduisent les périodes de jachères, abattent les forêts pour en faire des terres cultivables et brûlent ou encombrent à l’excès de fragiles pâturages. »

L’instabilité politique et les conflits armés empêchent également les populations de faire face aux situations de sécheresse. F. Strippoli cite aussi les cas de la Corne de l’Afrique, du Burundi, du Soudan et de l’Afghanistan, où les secteurs les plus pauvres de la population sont devenus de plus en plus vulnérables. Alors que les gens se disputent de rares ressources, leurs problèmes socio-politiques et culturels peuvent être exacerbés par une diminution des précipitations ou du rendement des récoltes. La sécheresse produit d’autres effets nuisibles au niveau macro-économique : elle réduit la production agricole, élève le prix des denrées, contracte le marché du travail et les opportunités d’emploi, provoque une baisse des revenus et augmente la nécessité d’importer des produits alimentaires.

Les plus vulnérables à l’insécurité alimentaire due à la sécheresse sont les populations en situation précaire, les petits paysans, les bergers, ainsi que les habitants des zones rurales qui ne possèdent pas de terres ou qui ne détiennent que de très petits lopins, dépendant ainsi du travail saisonnier dans le secteur agricole.

Il est courant, pour les hommes, de quitter les zones frappées de sécheresse pour chercher de la nourriture, alors que les femmes et les enfants ont tendance à rester, se débattant au milieu des pénuries alimentaires et vivant souvent dans des camps d’assistance. Dans la Corne de l’Afrique, près de 70 % de la population souffrant des effets de la sécheresse est constituée de femmes et d’enfants. Dans cette région de l’Afrique – Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie et la Somalie, qui se trouve en ce moment dans la phase la plus critique d’une grave sécheresse – plus de 16 millions de personnes sont confrontées à de graves pénuries alimentaires. Et le Kenya souffre d’une des pires sécheresses de son histoire.

La sécheresse qui a dévasté les pays d’Asie centrale, comme l’Afghanistan et le Tadjikistan, s’étend à présent au Caucase, où les régions montagneuses de l’Arménie ont perdu 55 à 60 % de leurs récoltes.

L’Amérique centrale et les Caraïbes sont également frappées durement par la sécheresse. Un tiers de la moisson courante de Haïti a déjà été détruit par la sécheresse. La même menace s’étend à présent aux pays du Moyen-Orient, y compris la Jordanie, la Syrie et l’Iran.

Dans le cadre de ses trois interventions les plus importantes, en Ethiopie, au Kenya et en Afghanistan, le PAM fournit de la nourriture à douze millions de personnes, pour un coût total de 352 millions de dollars.

Source : Interpress Service

 

L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

La coopération, non la compétition [sommaire]

CE QUE J'AI APPRIS LORSQUE J'ETAIS UN ZYGOTE

par Elisabeth Sawin,

« Les êtres humains ne coopéreront jamais. La guerre et l’affrontement font partie inhérente de notre constitution. Nous sommes des animaux violents, compétitifs. » Voilà ce qu’affirment les cyniques, et il semblerait que les faits leur donnent souvent raison ; comme les attaques sur New York et Washington, la Bosnie, le Rwanda ; les océans soumis à une pêche intensive ; les forêts surexploitées ; les conflits pour l’accès à l’eau ; les pluies acides. La liste est longue. Regardons les choses en face. La coopération n’est tout simplement pas notre point fort.

Cela est d’autant plus déprimant que nous vivons probablement une époque où nous devrons coopérer, ou tout simplement mourir en essayant d’y arriver. Nous polluons nos océans ainsi que notre atmosphère et décimons nos espèces animales et végétales. Dans diverses parties du monde on constate des pénuries en nourriture, en eau, des maladies devenues résistantes aux antibiotiques ainsi que des animaux ou des plantes nuisibles devenus résistants aux pesticides. Je ne pense pas qu’aucun de ces problèmes soit sans solution, mais la plupart des solutions auxquelles je pense devront faire appel à la coopération. Que ce soit au niveau d’un voisinage, d’un bassin phréatique ou au niveau de toute la planète, nous devons apprendre à travailler ensemble si nous voulons que notre monde reste vivable. Est-ce que nous, êtres humains, issus que nous sommes de millions d’années de lutte et de compétition, nous pouvons mettre en œuvre la volonté de coopérer, pour nous sauver nous-mêmes ? Si vous êtes assez ouverts pour regarder, je pense que vous trouverez plein de signes montrant que nous en sommes capables. Regardez les réactions qu’ont suscité la destruction de New York, le 11 septembre. A travers l’action des sauveteurs, des donneurs de sang et des centaines de bénévoles, vous êtes témoins de l’élan fondamental qui pousse les êtres humains à s’entraider parfois au prix de risques énormes.

Dans notre vie courante, il y a également de nombreux exemples de coopération. Pensez à toutes les choses que vous faites dans une journée qui seraient impossibles si nous ne faisions rien d’autre que de nous concurrencer : conduire en ville, déposer de l’argent dans une banque, manger de la nourriture que quelqu’un d’autre a fait pousser, boire de l’eau qui passe dans des canalisations communautaires.

Peut-être coopérons-nous mieux que nous le pensons

La coopération fait sans aucun doute autant partie de notre héritage évolutif que la compétition. La survie du plus fort implique parfois également la survie des coopérateurs. Une fois, par exemple, il y a environ un milliard et demi d’années de cela, deux organismes séparés monocellulaires que l’on pourrait comparer à nos bactéries actuelles, s’unirent pour former une nouveau type de cellule plus complexe (zygote*). Il est probable qu’au début, la relation fut compétitive (le plus gros mangeait le plus petit ou le plus petit envahissait le plus gros). Ensuite, d’une manière ou d’une autre, les deux trouvèrent le moyen de coopérer. La cellule absorbée se débrouillait pour produire de l’énergie à partir du peu de nourriture absorbée. La cellule plus grande aurait protégé la plus petite et peut-être était-elle plus efficace pour trouver de la nourriture.

Mitochondries

Nous sommes littéralement les descendants de cet acte de coopération. La décomposition d’éléments nutritifs afin de produire de l’énergie se déroule dans les compartiments de nos propres cellules. Ces compartiments, appelés mitochondries**, sont le résultat de cet organisme interne originel. Après d’innombrables générations d’existence coopérative au sein de créatures plus grandes, nous y compris, les mitochondries ressemblent encore à de petites bactéries et contiennent encore leur propre ADN.

Personne ne doute du fait que c’est la compétition qui nous a formés. Notre vue fut aiguisée dans notre lutte pour repérer la nourriture et éviter le danger. Nos ancêtres purent repousser les prédateurs grâce à leur musculature puissante. Mais l’histoire de la mitochondrie nous rappelle que nos yeux et nos muscles sont aussi composés de cellules qui ont collaboré pendant plus d’un milliard d’années.

D’autre part, les mitochondries ne sont pas le seul exemple de coopération dans l’histoire de la vie. Au sein des plantes, la photosynthèse se déroule à l’intérieur des chloroplastes qui sont, comme les mitochondries, les descendants d’anciens micro-organismes internes. Les organismes multicellulaires sont le résultat de la coopération avec des cellules qui abandonnent un peu de leur indépendance, afin de prendre des rôles spécialisés et de partager des ressources.

Croire en la possibilité d’une coopération entre voisins et nations demande du courage. On tend à prendre les défenseurs de la coopération pour des naïfs ou des simples d’esprit. Si vous parlez en faveur d’une coopération possible on vous répétera encore et encore : « On ne peut pas faire confiance à ces gens pour qu’ils coopèrent. » Croire en une coopération possible est un choix qui vous donnera parfois envie de pleurer, lorsque vous êtes confrontés à l’écart existant entre la possibilité et la réalité.

Mais quel autre choix avons-nous ? Croire que la coopération est impossible est une prophétie qui ne peut mener qu’à plus de violences, plus de luttes autour de ressources qui se raréfient et de plus en plus de crises dont hériteront nos enfants.

Je crois ainsi en la possibilité d’une coopération à un autre niveau dans notre monde et je trouve que l’histoire de la mitochondrie rend cette croyance un peu plus facile à défendre. Lorsque les gens expliquent pourquoi la coopération est impossible, je les écoute patiemment, mais je me souviens que même les cellules d’un cynique contiennent des milliers de mitochondries.

* Zygote : cellule issue de l’union de deux cellules racines matures.
** Mitochondries : structures spécialisées, organisées au sein de cellules contenant des enzymes nécessaires aux processus métaboliques.

Pour plus d’informations : The Sustaina-bility Institute, Hartland, Vermont, Etats-Unis (www.sustainer.org)

La commission des droits de la Femme [sommaire]

par Muddassir Rizvi,

Au Pakistan, la première commission des droits de la Femme va fêter son deuxième anniversaire dans quelques mois, mais certains affirment qu’elle ne détient encore à son actif aucune réalisation d’importance capable de faire avancer la cause des femmes dans ce pays dominé par les hommes.

Bien que la création de cette commission permanente ait représenté une grande victoire pour le mouvement féministe, les militantes déclarent que cet organisme (qui a émis son premier rapport en mars 2002) ne sera capable d’avancées significatives que si le gouvernent lui donne les moyens de faire appliquer ses recommandations. C’est-à-dire, si le gouvernement envisageait sérieusement de faire de la Commission nationale sur le statut des femmes autre chose qu’une institution théorique. C’est en fait le gouvernement lui-même qui nomme ses membres.

« Le gouvernement n’ayant pas mis en place cette commission d’une manière transparente et consultative, il existe de sérieuses lacunes dans la définition de son mandat et de ses pouvoirs, ainsi que de ceux de ses membres », déclare la fondation Aurat (groupe pour les droits des femmes).

« Si la commission ne jouit pas d’un statut réellement indépendant, accompagné d’une autorité effective et d’un mandat clair, elle ne deviendra qu’un organisme décoratif incapable de contribuer de façon significative au changement de la situation des femmes dans ce pays », affirme de son côté le Shirkat Gah, un autre groupement de femmes.

Assurer l’émancipation des femmes

Le fait que les femmes n’ont qu’un statut mineur au sein de la société pakistanaise est connu de tous. En juillet 2000, le gouvernement militaire a néanmoins créé cette commission en réponse à l’appel des groupes locaux et internationaux demandant aux autorités pakistanaises de mettre un terme aux constantes violations des droits des femmes dans ce pays. L’une des tâches de la commission de 20 membres était d’assurer l’émancipation des femmes, l’égalité des chances et des conditions socio-économiques, et d’éliminer toute forme de discrimination à l’encontre des femmes.

Aujourd’hui, pourtant, les indicateurs sociaux révèlent peu de changements dans la vie des Pakistanaises qui restent très défavorisées par rapport à leurs concitoyens. Les statistiques officielles montrent par exemple que 29 % d’entre elles n’ont pas accès aux services sanitaires, et que 72 % (contre 47 % des hommes) n’ont pas accès à l’éducation. Plus de la moitié n’ont pas accès à l’emploi, contre un tiers des hommes.

Les militants reconnaissent que c’est sur la recommandation de la commission que le gouvernement a libéré à ce jour 22 prisonnières étrangères retenues dans les prisons pakistanaises pour divers délits, et qu’il les a renvoyées dans leurs pays respectifs. Une douzaine de cas individuels d’injustices envers des femmes ont été résolus grâce à l’intervention de certains membres de la commission. Sur une autre recommandation, Islamabad a émis une directive à l’intention de tous les responsables de mosquées de la province de Sindh, leur demandant de s’opposer dans leur sermon du vendredi aux « exécutions d’honneur » de femmes soi-disant « insoumises » ou « souillées ». Mais les militants soutiennent qu’on ne peut considérer ces mesures comme des avancées majeures pour les Pakistanaises. Les membres de la commission affirment dans leur nouveau rapport qu’ils se sentent en effet particulièrement démunis lorsqu’il s’agit de renverser des lois et des règlements considérés comme discriminatoires envers le femmes.

Les observateurs confirment que le gouvernement a choisi d’ignorer bon nombre de suggestions de la commission, ainsi que la révision des clauses discriminatoires de l’Acte de citoyenneté, comme celle stipulant qu’un étranger marié à une pakistanaise ne peut prétendre à la citoyenneté pakistanaise, alors qu’une étrangère qui épouse un Pakistanais acquiert la nationalité pakistanaise par son mariage.

L’influence gouvernementale

La recommandation de la commission visant à accorder aux femmes le droit d’effectuer le pèlerinage annuel à la Mecque, même si elles ne sont pas accompagnées par un membre masculin de leur famille, se perd dans la poussière du ministère des Affaires religieuses. Au plan politique, la recommandation faite à Islamabad de suivre ce qui a déjà été fait au niveau des gouvernements de district en allouant aux femmes 33 % des sièges aux législatives fédérales et provinciales semble être tombée dans l’oreille d’un sourd. Il en va de même de la suggestion faite à la commission électorale de déclarer une élection nulle en cas d’absence flagrante de participation des femmes aux candidatures et aux scrutins. Il est intéressant de noter que la commission, dirigée par un membre du gouvernement, et dont le secrétaire est membre du ministère pour le Développement des femmes, n’a toujours pas été en mesure de prendre position sur les lois qui, par le passé, ont été déclarées anti-féministes, même par un Comité officiel instauré par le gouvernement de Benazir Bhutto. Il s’agit notamment des lois islamiques Hudood, promulguées par le général dictateur Zia ul-Haq, et de lois de la famille, édictées par la Cour fédérale de la Sharia, en 2000. Interrogée sur ce sujet, la commission répond simplement qu’elle doit désigner des juristes et des experts islamistes pour examiner ces lois. Mais un membre de la commission reconnaît sous l’anonymat : « C’est ce que nous appelons une influence gouvernementale sur la commission. Tout changement de ces lois contre les femmes entraînera une sérieuse réaction de la part des partis religieux de droite. C’est ainsi que toute discussion est constamment rejetée par la commission. »

Des militants comme Kaneez Zehra pensent que pour qu’un réel changement intervienne dans la vie des Pakistanaises, il faut un revirement total des mentalités dans une société qui considère les femmes comme valant moins que les hommes. « Aussi longtemps qu’un tel revirement ne se produira pas à propos du rôle des femmes dans la société, la situation ne changera pas, déclare K. Zehra. Les femmes ne doivent pas se décourager trop vite, le processus du changement est lent, mais nous devons persévérer. »

Maitreya, le futur Bouddha [sommaire]

Une galerie londonienne a exposé récemment 35 statues bouddhistes sélectionnées parmi les 400 statues découvertes à Qing-zhou, (province de Shandong), dans l’est de la Chine. Ces statues de pierre calcaire datant du VIe siècle, trouvées en 1996 par des ouvriers qui défrichaient le sol, avaient été enfouies dans la terre au XIIe siècle.

Ces statues, finement sculptées, aux sourires empreints de béatitude, sont d’une beauté remarquable. Une petite stèle, portant une inscription gravée, dépeint Maitreya, le futur Bouddha, entouré de deux bodhisattvas. Maitreya lève la main droite dans un geste de protection signifiant : « Ne craignez rien », et, de la main gauche, il fait un autre geste qui lui signifie : « Votre souhait est exaucé. » Ces mudras (gestes spirituels), sont caractéristiques des statues bouddhistes de cette époque.

Return of the Bouddha : the Qingzhou Discoveries. Royal Academy of Arts, Londres, du 26 avril au 14 juin 2002

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que deux autres statues, ne portant pas d'inscription, représentent également le Bouddha Maitreya. Il s'agit de deux Bouddhas debout, portant une auréole autour de la tête : sur l’un d’entre eux, l’auréole est décorée de sept petits Bouddhas, ce qui, selon les termes du catalogue, « illustre le fait que le Bouddha peut se manifester sous différentes formes, de manière à atteindre chaque être vivant par son message » exactement comme le fait Maitreya aujourd’hui.

 

Citation

Lors du Sommet contre la faim dans le monde à Rome [sommaire]

par Kofi Annan,

« Dans un monde d’abondance, il est à notre portée d’en finir avec la faim. Si nous nous révélions incapables de remplir cet objectif, ce serait une honte pour chacun d’entre nous. »

 

Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Un sacré voyage [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1989, je me trouvais à Bangalore dans un hôtel où séjournent souvent des fidèles de Saï Baba, mais ce matin-là, je fus la seule à prendre un taxi pour me rendre à l’ashram.

Au cours du trajet, alors que nous traversions une zone aride avec quelques arbres sur le bas côté de la route, je vis soudain sous un arbre un homme, vêtu de blanc, qui me fit penser à Jésus à Gethsémani. Je ne saurais dire s’il y avait vraiment quelqu’un là ou si ce n’était qu’une simple vision : tout ce que je sais, c’est que pour moi l’événement fut absolument réel et jamais auparavant je n’avais ressenti un tel sentiment de bien-être, de bénédiction et de paix.

Un peu plus tard, je priai le chauffeur de taxi de s’arrêter et je fis une courte promenade. Je me demandai au fond de moi ce que cet homme pouvait bien penser d’un arrêt dans un endroit où il n’y avait absolument rien d’intéressant à voir, mais il se contenta de m’attendre en souriant.

Lorsque nous nous arrêtâmes pour boire quelque chose il y avait un jeune mendiant, les jambes amputées aux genoux, mais plein d’entrain, et je fus confrontée au problème habituel : lui donner de l’argent serait peut-être une erreur mais ne rien lui donner serait injuste. Je lui donnai donc quelques roupies. J’avais l’impression que le chauffeur de taxi pouvait suivre toutes mes pensées. Une fois de plus, il se contenta de sourire. Pendant le trajet nous ne parlâmes pas beaucoup ; il semblait ne connaître que quelques mots d’anglais. Nous poursuivîmes notre route, l’atmosphère dans le taxi était absolument merveilleuse, comme si nous étions sous l’effet d’un charme divin qui ne s’interrompit que lorsque je quittai le taxi pour pénétrer dans l’ashram de Saï Baba. Je n’ai à aucun moment accordé une attention spéciale au chauffeur de taxi, j’appréciais seulement sa gentillesse et son tact et j’attribuais cette merveilleuse expérience à l’apparition de « Jésus ».

En 1997, je me trouvais à Zäziwil avec le groupe suisse de transmission lorsqu’un Indien (que Benjamin Creme confirma être Maitreya) entra dans la salle par une porte et sortit par une autre. Je réalisai que j’avais déjà rencontré cet homme auparavant et je compris qu’il s’agissait du chauffeur de taxi, bien que son apparence fut différente. J’aimerais poser quelques questions : [1] L’homme sous l’arbre était-il Jésus ? [2] Etait-il une vision produite par Jésus ? [3] Le chauffeur de taxi était-il Maitreya ?

A. C., Locarno, Suisse

Le Maître de B. Creme a donné les réponses suivantes : [1] Oui. [2] Oui. [3] Oui.

Tout est Dieu [sommaire]

Cher Monsieur,

Par une belle journée ensoleillée de 1973 ou 1974, je rentrais de mon travail. Il n’y avait personne dans la rue. J’étais perdue dans mes pensées, lorsque soudain je remarquai qu’un jeune homme en veste de cuir noir marchait devant moi. J’étais très surprise, car je n’avais vu personne me dépasser. Je sentis que je devais le rattraper pour lui dire bonjour, tandis que très profondément en moi j’avais l’impression que quelqu’un me demandait : « Si vous rencontriez Jésus Christ, le reconnaîtriez-vous ? » A cet instant précis, je le rattrapai. Je pensai : « Mon Dieu, c’est Jésus Christ ! » Mais comment pouvait-il se trouver là ? D’où venait-il ? Pourquoi se montrait-il à moi ? Je lui dis simplement bonjour et, en regardant le ciel, j’ajoutai : « Mon Dieu, quelle journée merveilleuse ! » A ma grande surprise, il me demanda : « Aimeriez-vous voir Dieu ? » – « Oui, bien sûr, répondis-je. J’aimerais beaucoup le voir ! » (depuis mon enfance, c’était mon plus cher désir). « Mais vous le voyez, expliqua-t-il, car tout ce que vous voyez est Dieu. » – « Comment est-ce possible ? répliquais-je. Je ne comprends pas. Vous voulez dire aussi le chemin de fer, les tuyaux et le tas de briques là-bas ? » En un éclair, j’eus envie de dire : « Vous devez être fou », mais l’instant suivant j’eus honte d’avoir eu cette pensée. Je me contentai de répéter : « Je ne comprends pas. » Il répliqua : « Moi non plus, je ne comprenais pas. Cela m’a pris beaucoup de temps, mais à présent, je comprends tout. » – « Oh ! J’aimerais tant comprendre aussi, m’exclamai-je. Vous comprendrez un jour, répliqua-t-il. Mais pas tout de suite ! »

Il dit qu’il devait partir et prit la direction opposée. Lorsque je me retournais pour la deuxième fois, je le vis disparaître avant d’arriver au niveau des bâtiments.

Je n’ai jamais oublié cette rencontre. Ce jeune homme que j’ai rencontré, il y a 25 ans, et qui savait tout sur Dieu était-il Jésus Christ ?

A. S., Novo Mesto, Slovénie

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ce jeune homme était le Maître Jésus.

Des clients divins [sommaire]

Cher Monsieur,

Par un après-midi pluvieux de 1996, mon mari et moi étions tristement assis dans notre petite boutique, car la journée s’annonçait bien mauvaise pour nos affaires.

Soudain entrèrent une femme entre deux âges et un jeune homme en veste de cuir noir. Ils semblaient être mère et fils. Je les saluai et leur demandai ce que je pouvais leur fournir. Je ne me souviens pas de ce qu’ils m’ont répondu, mais je me souviens très bien des merveilleuses énergies que j’ai ressenties. Tout en moi criait : « C’est Jésus ! » Je me sentis inondée par la paix et la douceur incroyables qui se répandaient dans la boutique. Lorsqu’ils partirent, je leur demandai s’ils pensaient revenir et ils me répondirent par l’affirmative. Nous avons fermé notre boutique l’année dernière, mais je garde en mon cœur cette expérience merveilleuse et je m’attends à les revoir un jour.

Pourriez-vous me dire qui étaient ces visiteurs extraordinaires ?

S. Z., Novo Mesto, Slovénie

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « femme » était Maitreya. Le « jeune homme » était le Maître Jésus.

L’argent du déjeuner [sommaire]

Cher Monsieur,

C’était en juillet 1997, à Santa Monica (Etats-Unis). Ma mère et moi étions allés nous promener sur la plage et nous revenions par la route. Deux hommes se trouvaient devant nous. L’un d’eux, un peu plus âgé, était assis sur un banc, regardant vers la mer, et l’autre nous aborda en nous demandant 70 cents, somme qui lui manquait pour son déjeuner.

Ma mère, n’entendant pas ce qu’il disait et pensant qu’il demandait son chemin, lui répondit que nous n’étions pas de la région. Il s’excusa, disant qu’il ne voulait pas demander d’argent à des touristes. Je lui donnai un peu d’argent et, tandis que nous poursuivions notre chemin, il fit un commentaire à propos de la Nouvelle-Zélande, ce qui me fit penser qu’il était le premier Américain que nous rencontrions qui connaissait quelque chose à propos de la Nouvelle-Zélande.

Ces deux hommes avaient-ils simplement besoin d’argent pour déjeuner ?

D. M., Christchurch, Nouvelle-Zélande

Le Maître de B. Creme a indiqué que les deux hommes étaient Maitreya et le Maître Jésus.

Sur les marches [sommaire]

Cher Monsieur,

Au cours de l’été 1998, pendant nos vacances dans les Alpes françaises, nous visitâmes Annecy. Nous marchions en direction d’une église et nous atteignîmes les marches où était assise une jeune femme, ayant auprès d’elle un bébé dans une poussette. Elle avait de longs cheveux bouclés, de beaux yeux bruns, brillants, et un charmant sourire. Lorsque nous approchâmes, elle nous demanda de l’argent pour elle-même et pour son bébé, qui était allongé bien habillé dans une poussette moderne. Je me rendis compte que mon mari était très intimidé, ce qui lui arrive rarement. Lorsqu’il lui donna de l’argent, la femme me regarda droit dans les yeux, avec un sourire chaleureux, et joignit les mains comme le font les Asiatiques lorsqu’ils disent : « Namaste », et elle dit en français avec un accent étranger : « Dieu te remercie. »

Dans l’église, notre fils de quatre ans déclara qu’il voulait aussi donner de l’argent à la dame, et qu’il n’était pas intéressé par l’église. Il était pressé de faire demi-tour et j’eus à peine le temps de jeter un coup d’œil à l’intérieur de l’église avant qu’il ne m’entraîne vers la jeune femme, qui secouait la poussette si énergiquement que je me dis en moi-même que le bébé risquait de se trouver mal. Cela me fit rire car sa façon de faire n’était pas très maternelle.

Mon mari, étonné d’avoir éprouvé une telle timidité, voulut retourner voir si la femme se trouvait toujours assise sur les marches. Elle n’y était pas et les jours suivants non plus. Nous avons vu bien souvent d’autres mendiants, mais jamais la jeune femme.

Votre Maître pourrait-il nous dire s’il s’agissait tout simplement d’une femme ordinaire avec son enfant ?

 A. van E., Leusden, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « femme » était Maitreya et que le « bébé » était le Maître Jésus.

Ranimer la flamme [sommaire]

La nuit précédent la veille du Nouvel An 1998 j’ai fait un rêve très particulier se distinguant des rêves ordinaires par sa vivacité et sa logique. Je me trouvais dans une sorte de grotte, ou à l’intérieur d’une montagne. Je peux encore voir les parois de la grotte luisant comme si elles étaient humides. Il y avait une lueur orange provenant de lumières qui semblaient vaciller mais je ne puis dire s’il s’agissait ou non de bougies. J’étais consciente de ne pas avoir de corps physique et il me semblait être assise sur quelque chose de sculpté dans le roc. Je savais que j’étais vêtue de blanc comme chaque personne du petit groupe parmi lequel je me trouvais. Je me sentais humble, aussi étais-je assise, la tête penchée en avant, osant à peine lever les yeux. Nous attendions quelque chose ou quelqu’un.

Soudain Maitreya entra dans la grotte et certaines questions furent abordées. Il était si réel, si beau, si proche, je puis encore voir le vêtement qui l’enveloppait, je me souviens de ses yeux, des yeux comme je n’en avais jamais vus auparavant, et je ressentais l’Amour qui nous entourait, ranimant la flamme à l’intérieur de mon cœur, au côté droit de ma poitrine, et cette flamme ne m’a jamais quittée depuis.

S’agit-il d’une expérience réelle ?

A. V., Leusden, Pays-Bas

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé qu'il s'agissait d'une expérience, vécue au niveau du sixième plan astral, et donnée par Maitreya.

Une guérison opportune [sommaire]

Cher Monsieur,

En mai 1996, j’eus une expérience le jour du séminaire organisé par le réseau Share Japon. Ne me sentant pas bien depuis plusieurs jours, j’avais prié, la veille au soir, pour que me soit donnée la force d’assister à ce séminaire. Lorsque je me suis réveillée, le lendemain matin, je baignais dans un fort parfum de fleurs et sentais une présence autour de la tête. Encore à moitié endormie, j’ai pensé que mon époux méditait dans la pièce voisine en faisant brûler de l’encens, et j’ai somnolé encore quelque temps. Mais, lorsque je me suis levée, j’ai appris qu’il n’avait rien fait de tel, et je me suis rendue compte que j’avais retrouvé la santé. J’ai pu assister au séminaire sans problème. Je serais heureuse que vous puissiez m’indiquer ce qui s’est produit ce matin-là.

N. S., Tokyo, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que cette guérison était due à Maitreya.

Une rencontre dans un parc [sommaire]

Cher Monsieur,

En 1998, par une splendide journée d’été, je me suis assis, en compagnie d’un ami, sur un banc de Central Park, à New York. Bientôt passa devant nous un groupe de quatre ou cinq personnes, présentant toutes des signes évidents de handicap mental. Une frêle jeune femme les accompagnait. Une femme aux cheveux blancs et aux yeux bleus les suivait quelques mètres plus loin. Elle se déplaçait à l’aide d’un déambulateur, ce qui, en raison de la chaleur, semblait exiger d’elle des efforts pénibles. Parvenue juste devant nous, elle s’arrêta et nous adressa la parole : « Soyez reconnaissants », nous dit-elle. Puis elle souligna le fait que les personnes qui formaient ce groupe de handicapés ne pouvaient pas apprécier autant que nous cette belle journée. Cela m’a étonné, car j’avais justement ressenti de la pitié pour elles. Cette femme, ou l’une des personnes du groupe, était-elle un Maître ?

R. S., Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que cette femme était Maitreya.

A l’église [sommaire]

Cher Monsieur,

Lors d’un voyage à Paris en mars 1996, je me promenais avec un ami et nous nous arrêtâmes près d’une église, non loin du jardin du Luxembourg. Bien que nous ne soyons ni l’un ni l’autre chrétiens, dès que je franchis la porte je me dirigeai rapidement vers le stand d’exposition situé sur le côté gauche, comme si quelque chose m’y attirait. Sur le stand je vis une statue du Christ avec les deux bras grands ouverts dans un geste de bénédiction. Elle était faite de plâtre et paraissait relativement récente. Dès l’instant où je vis la statue j’eus l’impression d’avoir rencontré Maitreya. Remplie de joie, je me mis à prier et je sentis des larmes me couler des yeux.

Je ne me souviens pas pendant combien de temps j’ai prié, peut-être seulement quelques minutes, peut-être davantage. Soudain j’entendis des pas se diriger lentement vers moi. Je me retournai pensant que c’était mon ami qui venait me chercher, mais je vis devant moi un homme aux cheveux gris argenté, âgé de soixante ou soixante-dix ans et ayant l’air d’être français. Il me regarda en souriant avec un regard plein de tendresse. Je me dis que j’avais de la chance de rencontrer un français aussi sympathique. Il y avait en lui tant de chaleur et de gentillesse que j’eus l’idée que peut-être il s’agissait de l’un des Maîtres. Je lui dis intérieurement :« Bonjour » et je m’éloignai.

Plusieurs années se sont écoulées depuis, mais je n’ai jamais oublié ce regard rempli d’amour. Pourriez-vous me dire qui était cet homme ?

S. Y., Tokyo, Japon

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme était Maitreya.

Bénédiction de Maitreya à Dubai [sommaire]

Cher Monsieur,

Cette photo, a été prise à Dubai, il y a quelques années. La colonne de lumière qu’elle présente est-elle due à un accident chimique ?

M. M., Londres, G.-B. 

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 167 de juillet/août 2002, page 31

Le Maître de Benjamin Creme indique que la colonne de lumière n’est pas un accident chimique, mais une bénédiction de Maitreya.

Bénédictions du Maître Jésus [sommaire]

Cher Monsieur,

Voici une des quatre photos où l’on voit ma petite-fille Sara. Toutes les quatre présentent un effet lumineux après avoir été développée. J’apprécierai votre commentaire et vos explications à ce sujet.

F. M., Auxerre, France

Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 167 de juillet/août 2002, page 33.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ces effets lumineux étaient des bénédictions du Maître Jésus.

Une stimulation spirituelle [sommaire]

Cher Monsieur,

Il y a quelques années, au cours d’un rêve, j’ai vu quelqu’un entrer par l’une des fenêtres de ma chambre. J’ai pensé : « C’est celui qui se trouve sur l’image », faisant allusion à un portrait de Jésus que j’avais en ma possession. L’homme se tourna vers moi et je ressentis une puissante énergie. Il prononça ces paroles : « Vous savez qu’il est dans le monde. Vous devriez le dire aux autres. » Ce fut la fin du rêve.

S. M., Richmond, G.-B.

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l'homme vu en rêve était Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.

Quelques personnalités et leurs rayons [sommaire]

A : âme ; P : personnalité ; M : corps mental ; As : corps astral ; Ph : corps physique ; NE : niveau d’évolution. Le chiffre entre parenthèses représente le sous-rayon.

Christian Barnard (1922 –2001),
chirurgien sud-africain, pionnier de la transplantation cardiaque
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 6 (3) ; As : 6 (2) ; Ph : 3 (7). NE : 1,5

Elizabeth (1900-2002),
reine et reine mère britannique
A : 2 ; P : 4 (2) ; M : 3 (7) ; As : 6 (6) ; Ph : 3 (7). NE : 1,3

Margaret, princesse britannique, comtesse Snowdon (1930-2002)
A : 2 ; P : 4 (3) ; M : 6 (6) ; As : 2 (4) ; Ph : 3 (7). NE : 0,9

George VI (1895-1952), roi de Grande-Bretagne
A : 2 ; P : 4 (2) ; M : 6 (2) ; As : 6 (4) ; Ph : 7 (3). NE : 1,6

Massoud, Ahmad Shah (1954-2001),
général afghan de l’alliance du Nord, assassiné
A : 3 ; P : 4 (6) ; M : 1 (6) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (3). NE : 1,3

Chaitanya (1486-1534),
saint hindou adombré par Maitreya
A : 2 ; P : 4 (2) ; M : 6 (2) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (3). NE : 4,5

George Harrison (1943-2001),
ex Beatle
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 2 (6) ; As : 2 (4) ; Ph : 7 (3). NE : 0,9

Anton Chekov (1860-1904),
écrivain russe
A : 2 ; P : 4 (3) ; M : 2 (5) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7). NE : 1,8

Hafez al-Assad (1930-2000),
président de la Syrie
A : 7 ; P : 6 (6) ; M : 3 (6) ; As : 6 (6) ; Ph : 7 (7). NE : 1,5

Anthony Quinn (1915-2001),
acteur américain.
A : 3 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 7 (1). NE : 1,46

Sri Nisargaradatta Maharaj (1897-1981),
instructeur spirituel hindou de Bombay, Inde
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 4 (1) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7). NE : 3,5

Isaac Stern (1920-2001),
violoniste américain, né en Russie
A : 2 ; P : 4 (6) ; M : 3 (7) ; As : 4 (6) ; Ph : 3 (7). NE : 1,6

 

Forum Partage

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Dernière de couverture

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Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Pourquoi Partage international n’a-t-il mentionné aucune apparition publique de Maitreya dans son numéro de juin ? [sommaire]

Parce qu’il n’y en a eu aucune.

Au cours des six derniers mois, des milliers de personnes dans le monde ont été atteintes de grippe gastro-intestinale et d'autres maladies. Ici, aux Etats-Unis, quelques hôpitaux et des écoles ont dû fermer en raison de l'épidémie. Pourquoi y a-t-il autant de personnes affectées actuellement par le virus de la grippe ? [sommaire]

Bon nombre de raisons interviennent : le climat, la pollution, et la détérioration de notre système immunitaire, mais la principale raison de cette épidémie est le stress. Depuis le 11 septembre, le monde est soumis à un accroissement spectaculaire et soudain de la peur et du stress. Les médias et les gouvernements américain et israélien en sont dans une large mesure responsables, ainsi que les gouvernements indien et pakistanais qui font maintenant monter la pression. La réponse du gouvernement américain à l'attentat terroriste sur le World Trade Center et le Pentagone, puis les actions militaires entreprises par Israël à l'encontre des villes palestiniennes, ont accru la crainte d'une troisième guerre mondiale, crainte qui avait progressivement disparu depuis la fin de la guerre froide, il y a une décennie. Les plus sensibles et les plus vulnérables ont rapidement succombé à l'action et au discours emphatique et véhément de George W. Bush, de M. Sharon et des médias hystériques qui n'aiment que le sensationnel.

J'ai lu dans la presse européenne des déclarations très troublantes selon lesquelles Israël financerait secrètement le Hamas et d'autres organisations terroristes s'efforçant de miner la stabilité de l'OLP, et que le gouvernement israélien accepterait comme un « dommage collatéral » que des juifs soient tués lors des attentats suicides. [1] Est-ce exact ? [2] M. Sharon a-t-il orchestré les attentats suicides au moment de son séjour aux Etats-Unis au début mai 2002 afin d'avoir un prétexte pour éviter de discuter sérieusement de tout ce qui concerne la formation d'un Etat palestinien ? [sommaire]

[1] Non. [2] Israël finance secrètement des individus, membres du Hamas et d'autres organisations palestiniennes, afin qu'ils servent d'espions et d'informateurs pour les services de renseignements israéliens.

L’Inde et le Pakistan se sont engagés dans une dangereuse surenchère. [1] Leur manière d’agir peut-elle conduire à une guerre nucléaire ? [2] Maitreya interviendra-t-il ? [sommaire]

[1] Non, d’après mes informations, mais la situation réclame la plus grande vigilance. [2] Cela ne devrait pas être nécessaire.

Il y a eu récemment de nombreux accidents tragiques concernant des avions, des hélicoptères et des trains. [1] S’agit-il d’une simple coïncidence ? [2] Est-ce le résultat d’une montée des tensions ? Quelle en est la cause ? [sommaire]

[1] Non. [2] Oui. Nos pensées et nos actions destructrices invoquent une explosion des tensions.

Il semble que nous traversions une période particulièrement sombre, si l’on considère combien le monde est obsédé par le matérialisme, la cupidité, la corruption, l’argent et le profit. [1] Est-ce une coïncidence si vous annoncez le retour d’un grand instructeur ? Je sais que tout n’est pas aussi sombre qu’on pourrait le croire et que l’on peut constater également beaucoup de choses positives. [2] Le matérialisme que nous connaissons aujourd’hui est-il pire qu’il ne l’a été au cours des siècles précédents ? [sommaire]

[1] Non ! [2] Oui. Il crée entre les hommes une séparation qui n’a jamais été aussi profonde et aussi dangereuse.

Pourquoi assiste-t-on actuellement à un virage à droite dans de nombreux pays (par exemple : au Danemark, en France où l’extrême droite a été écartée de justesse, et aux Pays-Bas) ? [sommaire]

Les gens ont peur : du changement, de l’immigration, du chômage, des étrangers. La peur engendre le pire et pousse les gens vers ce qu’ils pensent être une auto-préservation, même si c’est parfaitement irrationnel. Il est également vrai que les hommes politiques « de gauche » se sont montrés dans une large mesure incapables de faire face aux craintes de leurs concitoyens. D’où ce virage à droite.

Les Néerlandais ont des opinions divergentes en ce qui concerne Pim Fortuyn, homme politique récemment assassiné. Certains pensent que c’était quelqu’un de remarquable qui travaillait consciemment ou inconsciemment pour Maitreya et la Hiérarchie. [1] Est-ce effectivement le cas ? [2] Etait-il un initié hautement évolué ? [sommaire]

[1] Non, absolument pas. [2] Non.

Pour d’autres c’était un démagogue égoïste, habile à manipuler les craintes et les préjugés de ses concitoyens. Est-ce exact ? [sommaire]

Oui.

Sa mort violente est-elle le résultat du karma ? [sommaire]

Non.

Ses prises de position contre l'immigration étaient-elles dangereuses et déstabilisantes pour les Pays-Bas ? [sommaire]

Oui. Mais pas seulement pour les Pays-Bas.

Couvert de louange ou détesté, il a radicalisé les opinions et mis les gens en face de la nécessité de se prononcer en faveur d'une société décente et multiculturelle ou de se refermer sur eux-mêmes et de tourner le dos aux plus défavorisés. Est-ce à ce genre de choix que, selon Maitreya, nous serons confrontés ? [sommaire]

Oui, mais nous y sommes confrontés dès maintenant.

Pourriez-vous donner la structure de rayons et le niveau d’évolution de Pim Fortuyn ? [sommaire]

Ame 3 ; personnalité 4 (4) ; corps mental 1 (7) ; corps astral 4 (6) ; corps physique 7 (7). Niveau d’évolution : 0,75.

[1] La commercialisation est-elle réellement dangereuse et néfaste ? [2] Pourquoi ? Ne crée-t-elle pas des emplois, des marchés, et des profits dont peuvent finalement bénéficier bon nombre de personnes ? [sommaire]

[1] Oui. [2] Elle est aveugle, elle ne connaît pas de frontières et elle mine toutes les activités de service. Elle bénéficie à un petit nombre au détriment de la majorité.

Quel devrait être le rôle de l'OTAN à l'avenir ? [sommaire]

Protéger l'Europe.

Il a été suggéré que les dessins dans les champs de céréales au Royaume-Uni ont une racine mathématique commune avec la Règle d’or de Léonard de Vinci. Cette théorie est-elle correcte ? [sommaire]

Non, cela n’a aucun rapport avec les dessins des cercles qui sont plus arbitraires, créatifs et spontanés que vous ne pouvez l’imaginer.

Selon le Maître tibétain, Djwhal Khul, la personne de troisième rayon doit apprendre à subordonner ses propres plans et projets, sa propre conception des choses, aux desseins du groupe, au but du Maître ; comment peut-elle y parvenir, puisque c’est justement en travaillant concrètement, et en appliquant son intelligence à ce qu’elle perçoit comme le plan qu’elle sert ? [sommaire]

Il s’agit d’acquérir suffisamment d’objectivité et d’impersonnalité. Ceci dépend naturellement du niveau d’évolution atteint. Généralement, plus celui-ci est élevé, plus il est facile de réduire l’activité de l’égo. D’après le Maître Djwhal Khul, la troisième initiation est la plus difficile pour l’individu du troisième rayon. Il s’agit, en effet, de la première véritable initiation de l’âme, dans la vie au sein de la forme, alors que la sphère naturelle d’activité du troisième rayon est l’aspect forme. D’où le problème.

Je réalise que l’initiation de groupe est le but sous-jacent des groupes travaillant à l’émergence de Maitreya. Mais cela soulève des questions comme celles-ci : comment servir ce but de manière utile ? Comment trouver ce que l’on doit faire ? [sommaire]

La première chose à faire est de garder l’idée d’initiation à l’arrière plan et d’étudier les exigences requises, la règle 11. Ces exigences concernent essentiellement les relations de groupe et la conscience de groupe et elles doivent être sérieusement mises en pratique. Se contenter de lectures à leur sujet n’est pas suffisant ; elles doivent être instaurées dans la vie de groupe.

De même que Maitreya est l’Instructeur pour l’ère du Verseau et que Jésus était l’Instructeur pour l’ère des Poissons, quels furent les Instructeurs pour les ères précédentes : [1] Bélier, [2] Taureau, [3] Gémeaux, [4] Cancer, [5] Lion ? [sommaire]

[1] Krishna. [2] Mithra. [3] Rama. [4] Hercule. [5] Hermès.