Partage international no 412décembre 2022

Interview de Karsten van Asdonk par Niels Bos

Pour nos lecteurs réguliers, l’énergie libre n’est pas un phénomène inconnu. Le travail de pionniers comme Nikola Tesla et de continuateurs comme Jeane Manning, a reçu suffisamment d’attention dans notre revue pour au moins familiariser le lecteur avec les caractéristiques de base de l’énergie libre. Karsten van Asdonk – aujourd’hui âgé de 27 ans – s’est intéressé très jeune à ce sujet pendant ses études universitaires, et il poursuit son engagement dans la recherche et les développements en cours. Avec sa fondation Energy Abundance, basée aux Pays-Bas, il sensibilise le public à l’énergie libre. Ce travail passe par des conférences, un site internet et bientôt aussi un livre au titre évocateur : Energy in Abundance (De l’énergie en abondance). Niels Bos l’a interviewé pour Partage international.

Partage international : Pouvez-vous nous parler de l’origine de la fondation Energy Abundance ?
Karsten van Asdonk : Tout a commencé en novembre 2019 lorsque j’ai assisté à la conférence du Global Breakthrough Energy Movement (Mouvement mondial de la percée de l’énergie). C’était le premier congrès sur l’énergie libre auquel j’assistais et il se trouve qu’il se tenait aux Pays-Bas. Passionné depuis plusieurs années par l’énergie libre, c’était l’occasion de m’y rendre et de rencontrer des inventeurs et des gens de terrain. C’était très inspirant et j’ai rencontré Casper Boom, un cinéaste qui était tout aussi passionné que moi par le propos. Nous sommes immédiatement devenus amis.
Cela nous a donné l’idée de faire un documentaire sur l’énergie libre, car nous avions déjà accumulé beaucoup de connaissances et d’inspiration à ce sujet. Nous avons également estimé que la technologie n’est pas vraiment le problème, en revanche les gens doivent devenir plus conscients : d’abord d’eux-mêmes et du monde, puis de l’énergie libre. L’idée était donc d’utiliser le documentaire comme un vecteur de sensibilisation. C’est ainsi qu’Energy Abundance est né. Ce nom représente la prise de conscience et la diffusion de l’énergie libre, ainsi que la recherche sur celle-ci. Pendant la pandémie, l’ambition de ce grand documentaire s’est avérée un peu trop grande, peut-être même irréalisable, et peu à peu l’idée s’est estompée. Un an plus tard, j’ai redécouvert mon propre intérêt pour les aspects techniques de l’énergie libre.

PI. Comment l’énergie libre fonctionne et comment peut-on en faire l’expérience ?
KvA. J’ai une formation technique. J’ai étudié la technologie biomédicale à l’Université technique d’Eindhoven dans le cadre d’un master en physique appliquée. Donc, je me suis intéressé à la technologie derrière l’énergie libre et j’ai commencé à faire des recherches sur la façon dont nous pouvons l’extraire de l’éther – ce champ environnant – avec un appareil électromagnétique. C’est mon domaine de recherche depuis l’année dernière. Nous avons mis de côté l’idée du documentaire pour le moment, mais nous gardons toujours un œil sur les nombreux développements dans ce domaine aux Pays-Bas et ailleurs, et nous créons notre réseau avec beaucoup de gens. Parce qu’il y a beaucoup de groupes et d’individus qui sont engagés, cela devient de plus en plus intéressant et important à mesure que les crises mondiales s’intensifient.
Ce sont en fait nos deux principaux objectifs : le premier est la mise en réseau, créer des liens et provoquer une prise de conscience et l’autre est de faire de la recherche appliquée afin de créer cette technologie.

PI. Vous écrivez également un livre. Quel en est le principal objectif ?
KvA. Le titre du livre est De l’énergie en Abondance et j’ai l’espoir qu’il puisse devenir une nouvelle référence pour la vulgarisation sur le thème de l’énergie libre. Il existe déjà quelques ouvrages, comme celui coécrit par Jeane Manning et Susan Manewich ainsi que le livre précédent de Joel Garbon et Jeane Manning. Ce sont d’excellents livres pour donner une première impression, mais je ne pense pas qu’on puisse les donner à son voisin en disant : « Regarde, c’est ça l’énergie libre ; voilà pourquoi elle n’est pas encore utilisée ; voici les différentes formes qu’elle peut prendre, et voici ce que nous pouvons en faire. » Nous voulons un livre simple, clair et concis. C’est le but de ce livre : servir de première introduction – agréable et compacte et avec une approche fraîche qui convienne à notre époque.

PI. Vous venez de mentionner « l’éther », ou les « royaumes éthériques ». Comment expliqueriez-vous ce sujet à votre voisin ?
KvA. C’est une bonne question. L’éther pourrait être décrit comme le champ d’énergie de fond qui est toujours présent partout. Et c’est quelque chose de très abstrait au début, parce que nous ne pouvons pas le voir ou le ressentir. Mais vous pouvez y penser comme ceci : chaque atome et chaque molécule de l’univers est connecté à une sorte de substrat, c’est le terme technique, avec lequel tout est connecté. Et même dans l’espace vide, où il n’y a ni atomes ni molécules, ce substrat est toujours là. Nous pouvons le démontrer, mais la science conventionnelle ne peut pas encore affirmer que l’énergie peut en être extraite. Par contre, nous pouvons calculer la quantité d’énergie qu’il contient, et c’est énorme. On pourrait dire que c’est la substance fondamentale de l’univers entier, d’où tout provient ou à quoi tout est lié.

Auteur : Niels Bos, collaborateur de Share International basé à Amsterdam (Pays-Bas).
Thématiques : science
Rubrique : Entretien ()