Les Maîtres de Sagesse

Durant des milliers d’années en Orient, l’existence de ces êtres parfaits était connue de tous. On les a appelés de différentes manières : Frères aînés de l’humanité, Instructeurs, Guides, Mahatmas, Maîtres de Sagesse, Seigneurs de Compassion, membres de la « Grande Fraternité blanche » ou de la « Société des Esprits illuminés »…

Ce groupe d’hommes a vécu pendant des millénaires dans les montagnes reculées et les régions désertiques du monde, telles que l’Himalaya, la Cordillère des Andes et les Carpates. De ces retraites montagneuses et désertiques, ils ont veillé sur l’évolution de l’humanité.

Au début de chaque cycle, l’un de ces Grands Etres vient dans le monde afin d’enseigner aux hommes le chemin du progrès, le prochain pas à franchir dans l’évolution vers la perfection. Historiquement, certains de ces instructeurs sont connus sous les noms de : Hercule, Hermès, Rama, Mithra, Vyasa, Krishna, Confucius, Zoroastre, Shankaracharya, le Bouddha, le Christ, Mahomet.

Les Maîtres prennent sur eux-mêmes le devoir et le rôle de servir l’humanité. Ils sont nos guides, nos instructeurs et inspirateurs. Ils sont les protecteurs de l’humanité et depuis les premiers jours, ils n’ont jamais laissé l’humanité sans conseils.

La chose extraordinaire est que l’humanité n’a jamais été seule. Toute notre évolution, pendant des millions d’années, a pris place, étape par étape, avec l’aide d’un tel groupe d’hommes parfaits, sans enfreindre notre libre arbitre.

Le sentier de l’évolution, comme l’humanité en viendra à le comprendre, est scientifique. Il ne se déroule pas au hasard. Il est ouvert à chacun et nous sommes tous en train d’évoluer à des degrés différents. C’est pourquoi certains deviennent Maîtres avant d’autres.

C’est à partir de 1875, avec les écrits d’Helena Blavatsky, que le public occidental s’est vu présenter l’existence de ces Frères aînés de l’humanité, les Maîtres de Sagesse. Mme Blavatsky travaillait directement avec des Maîtres.

Par la suite, Alice Bailey a également servi de « secrétaire » à l’un de ces Maîtres, de 1919 à 1949. Dans certains de ses ouvrages, elle a annoncé les événements qui se déroulent actuellement.

Maitreya

Toutes les religions avancent l’idée qu’une nouvelle phase de révélation doit leur être transmise par un futur instructeur. Les chrétiens espèrent le retour du Christ, les bouddhistes celui d’un autre Bouddha (le seigneur Maitreya), alors que les chiites attendent l’Imam Mahdi, les hindous une nouvelle incarnation de Krishna et les juifs, le Messie. Les étudiants de la tradition ésotérique savent que, bien que les noms soient différents, ils font référence au même individu, l’Instructeur mondial, dont le nom personnel est Maitreya.

Gautama Bouddha, il y a environ deux mille six cents ans, a prophétisé qu’au début de l’ère nouvelle viendrait dans le monde un grand instructeur, un Bouddha comme lui, du nom de Maitreya. Maitreya, a-t-il dit, inspirerait à l’humanité la création d’un âge d’or, d’une brillante civilisation fondée, selon lui, sur la justice et la vérité.

Depuis deux mille ans, les chrétiens attendent le retour du Christ. Le Christ et le Seigneur Maitreya sont un seul et même individu, le Maître de tous les Maîtres, et comme l’appelait Gautama Bouddha, l’Instructeur des anges (dévas) et des hommes.

Maitreya, le Maître des Maîtres, celui qu’Helena Blavatsky a appelé l’Instructeur mondial, avait annoncé dès juin 1945, à la fin de la deuxième guerre mondiale, son intention de revenir lui-même, physiquement dans le monde, accompagné d’un groupe de Maîtres. Son retour aurait lieu dès que l’humanité aurait manifesté un certain degré de paix et aurait commencé à instaurer le principe du partage.

Benjamin Creme a annoncé que Maitreya vivait à Londres depuis juillet 1977, comme un homme ordinaire, attentif aux problèmes politiques, économiques et sociaux.

Préférant être présenté plus simplement comme l’Instructeur, Maitreya ne vient pas pour fonder une autre religion, mais comme Instructeur et guide pour tous les hommes, qu’ils suivent ou non un enseignement religieux.

Le Maître de Benjamin Creme explique, dans un article intitulé le Fils de l’Homme :

Pour comprendre la véritable nature du Christ, il est nécessaire de le voir comme un être égal aux autres fils de Dieu, chacun doté d’un potentiel pleinement divin, et ne différant des autres que par son degré de manifestation de cette divinité. Que le Christ ait manifesté cette divinité dans sa plénitude est ce qui fait sa gloire, et nous pouvons nous incliner devant un tel accomplissement. Qu’un tel accomplissement soit rare est, bien sûr, également indiscutable. Mais pour les hommes, le prodige est que le Christ ait été l’un d’entre eux. Il n’est rien, parmi les épreuves et les souffrances des hommes, qu’il n’ait partagé. Ainsi, est-il vraiment le Fils de l’Homme.

Il ne fait guère de doute que s’il devait apparaître parmi nous sans être annoncé, peu le reconnaîtraient. Il est si différent de la manière dont on se le représente habituellement, qu’il passerait inaperçu dans la foule. Il en est ainsi aujourd’hui, alors qu’il se trouve parmi ses frères, n’attendant que l’invitation des hommes pour commencer sa mission : nombre de ceux qui le voient quotidiennement ne le reconnaissent pas ; d’autres le reconnaissent, mais craignent de parler ; d’autres encore attendent et prient, dans l’espoir qu’il soit celui qu’ils n’osent espérer. Seule sa déclaration au monde le révélera aux yeux des hommes et dans leur cœur.

[…] Les habitudes anciennes de division et de séparation ont de profondes racines, alors que la peur et la superstition ont jeté leur emprise sur des millions d’êtres. Mais jamais auparavant, dans l’histoire du monde, n’est venu un Instructeur aussi bien équipé pour sa tâche. Maitreya vient faire la guerre à l’ignorance et à la peur, à la division et à la pauvreté. Ses armes sont la compréhension spirituelle, la connaissance et l’amour.