Maitreya aidera l’humanité à se percevoir comme une seule grande famille, et il indiquera la voie pour créer une civilisation planétaire fondée sur le partage, la confiance, la justice et la paix.

Il lancera tout d’abord un appel à l’action pour sauver les millions de personnes qui meurent de faim chaque année dans un monde d’abondance.

Parmi ses priorités :
– Une nourriture adaptée et suffisante.
– Un logement décent.
– Le droit à l’éducation et aux soins médicaux de base.

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux, ainsi que pour les services sociaux nécessaires. »

Article 25 A de la Déclaration universelle des droits de l’homme

Sous son inspiration, l’humanité elle-même réalisera les changements nécessaires, et posera les bases d’un monde plus sain et plus juste pour tous.

Pas de paix sans partage

Entre 1977 et 1982, Maitreya a communiqué de manière télépathique des fragments de ses enseignements à Benjamin Creme, au cours de conférences données par ce dernier à Londres. Un des thèmes revenant le plus souvent était la nécessité de mettre un terme à la souffrance des millions de personnes qui meurent de faim dans un monde où existe pourtant un excédent de nourriture. Ce déséquilibre est l’une des principales raisons qui ont décidé Maitreya à revenir à notre époque.

« Comment pouvez-vous, demande Maitreya, vous satisfaire de votre manière de vivre actuelle, quand des millions d’êtres ont faim et meurent dans la misère, quand les riches font étalage de leur fortune devant les pauvres, quand chaque homme est un ennemi pour son voisin, quand nul ne fait confiance à son frère ? Combien de temps devrez-vous vivre ainsi, mes amis ? Combien de temps pourrez-vous supporter cette déchéance ? »

Depuis que ce message a été transmis en 1979, le spectacle horrifiant des famines à répétition s’est poursuivi, et la misère persiste dans nombre de pays. Pourtant, le scandale de la faim pourrait être évité, car celle-ci n’est pas due à un manque de nourriture, mais aux injustices sociales, politiques et économiques qui sont à l’origine de la pauvreté – et les institutions économiques accentuent cette pauvreté. Ainsi le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de s’élargir ; il représente actuellement la plus grande menace pour la paix mondiale.

Parmi les attitudes qui maintiennent ces institutions en place se trouve l’autosatisfaction, c’est-à-dire la satisfaction égoïste de ses propres besoins et l’indifférence aux besoins d’autrui. Maitreya affirme que l’autosatisfaction est à l’origine de tous les maux du monde. Elle conduit les individus et les institutions à s’écarter des réalités de la vie, et elle nous empêche de trouver des solutions efficaces à nos problèmes. L’autosatisfaction mène finalement à l’autodestruction et elle peut détruire toute forme de société.

Maitreya montre clairement que nous pouvons, si nous en faisons le choix, changer nos habitudes et mettre un terme au problème de la faim, ainsi qu’à tous les autres problèmes que nous avons nous-mêmes créés et qu’il nous faut maintenant affronter : « Les problèmes de l’humanité peuvent tous être résolus. La solution est à votre portée. Faites que votre action soit à la mesure des besoins de votre frère et résolvez les problèmes du monde. Il n’y a pas d’autre possibilité. » Lorsque nous nous efforcerons de suivre ce conseil et d’appliquer le principe du partage, les peuples et les nations commenceront à se faire confiance ; lorsque la confiance règnera, la justice règnera également ; et une fois que la justice sera établie pour tous, nous connaîtrons une paix authentique et durable.

Restauration de l’environnement

Une autre priorité majeure consiste à régler les problèmes écologiques. Notre planète est vraiment très malade.

L’air, l’eau et le sol sont maintenant pollués à un tel degré que là réside l’origine de la majorité des décès. Des millions de personnes meurent chaque année de maladies qui sont avant tout causées par la pollution.

Il nous faut changer nos habitudes. Nous devons vivre plus simplement. Nous pourrons ainsi tous avoir une vie décente, civilisée, plus naturelle, et, pour la première fois, entretenir de justes relations les uns avec les autres. Nous constaterons alors que notre expérience de la vie sera plus heureuse, plus riche, plus profonde, ce qui correspond au désir de chacun.